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Photo Couverture
Marcos Domingo
(Calendrier 2006)
digest
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08
28
57
8 news
20 culture
28 week-end
57 lifestyle
Un office du
tourisme gay à Paris
Deux reines du
cinéma espagnol
L'an neuf à
Bruxelles… une fois !
Beur et homo :
la vie cachée !
Né d'une initiative privée, ce
lieu que les voyageurs attendaient depuis longtemps vient
d'ouvrir en plein Marais et grille
la priorité au futur «grand centre» gai & lesbien. Découvrez
pour la première fois Le Village.
Une adresse dont Paris, après
le flop de Rainbow Attitude et
l'échec de sa candidature à
l'organisation des Gay Games
2010, aura bien besoin pour
garder son rang de 1ère destination mondiale face à la
montée en puissance des capitales européennes et des
régions françaises.
Les femmes de tête aiment les
pédés. Les «chicas Almodóvar»
Marisa Paredes et Carmen
Maura se confient à nous à
l'occasion de la sortie de 'Reinas',
une comédie espagnole réussie sur le mariage gay. Jeanne
Moreau console un émouvant
Melvin Poupeaud en fin de vie
dans 'Le temps qui reste', le
dernier François Ozon. Quand
à Madonna, elle s'impose reine
du dancefloor. Du coup, les
rares mecs de cette séquence
(les jeunes auteurs Denis
Lachaud et Marc Vilrouge) se
réfugient dans l'écriture…
Des plans gay-friendly de voyages en Europe plus une sélection commentée de 20 pages
d'hôtels & guesthouses, restaurants, bars & clubs, cruising et shopping près de chez
vous : voilà à coup sûr un carnet d'adresses que vous ne
trouverez nulle part ailleurs !
Rajoutez-y un carnet de voyage
qui vous guide, comme si vous
y étiez, dans la cosmopolite
Bruxelles à la veille du Nouvel
An et vous n'avez plus d'excuse pour rester enfermé chez
vous à quelques jours des fêtes
de fin d'année.
La vie n'est pas rose dans les
cités, encore moins quand on
est homo. En phase avec l'actualité, nous avons recueilli les
témoignages de ces beurs
gays des quartiers sensibles…
Cette section remaniée abrite
également de nouveaux rendez-vous que vous découvrirez au fil des mois : notre sélection de films porno et de DVD
plus classiques et 2 pages de
conseils pour l'hiver : 'Bogosse',
pour garder une belle gueule
et 'Psycho' pour ne pas déprimer en attendant notre prochain numéro.
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Tous les jours
12h à 22h
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humeur
Nous l'écrirons ensemble
16 ans plus tard, nous avons imaginé un magazine plus ouvert,
vitrine des évolutions de la société. Un magazine gay et aussi
friendly car, aujourd'hui, il est possible d'écrire ensemble.
Au fil de 16 années d'histoire, nous avons toujours pensé que les
gays constituaient une tribu, un groupe, une communauté. Nous
avons toujours manifesté cette conviction. Au delà des craintes
culturelles que suscite le communautarisme, cette voie paraissait
néanmoins être la seule issue envisageable qui permette de
répondre efficacement à nos attentes en matière d'égalité des
droits et de visibilité, à nos difficultés identitaires, à une politique
efficace de réduction des risques dans la lutte contre le Sida…
Avec force et conviction, nous avons appelé de nos vœux les
valeurs de solidarité qui font trop souvent défaut dans une société
devenue individualiste. Dans cet esprit, nous avons critiqué la
parole monolithique, la pensée unique, qui nous paraît caractériser
la majorité des acteurs d'un monde gay trop souvent reclus sur luimême. Car, loin de favoriser la création d'un 'ghetto', nous
pensons que les valeurs communautaires permettent, non
seulement de défendre des intérêts communs, mais aussi
d'aborder, plus fort, le regard des autres. Car lorsque la peur de
l'autre disparaît, l'acceptation et le partage deviennent possibles.
16 ans plus tard, nous pensons que les gays ont gagné, au moins,
une part de ce dur challenge. Fin 2005, ne plus forcément
éprouver le besoin de définir des frontières marginalisant la
minorité au profit de la majorité, accepter une différence qui pose
de moins en moins de soucis, lutter contre les discriminations
raciales et sexuelles, semblent s'imposer comme une évidence.
C'est fort de ce constat, que nous avons décidé de rompre avec
16 années d'histoire, débutées à Marseille en 1989, sous
l'impulsion de Jean-Marc Astor, avec le premier numéro du
magazine Ibiza. Plus qu'une nouvelle formule, nous avons
souhaité un titre ouvert, en phase avec les évolutions de la
société, s'adressant à tous ceux, gay ou pas, qui s'intéressent à
l'actualité, à la culture et au mode de vie homo. Ainsi, Nous,
magazine gay et friendly du grand sud, a pour objectif de mieux
nous connaître, de mieux nous comprendre et, surtout, de mieux
vivre ensemble. Les rubriques que nous avons imaginées, sont le
résultat d'une culture métrosexuelle, qui nous paraît répondre aux
attentes d'un lectorat qui change, évolue, et ne se cantonne plus
6
aux frontières de la communauté gay et lesbienne… Mais
finalement, nous restons fidèles à la notion de tribu, de groupe et
de communauté qui a fait la réussite de nos 16 années
d'histoire. A une seule nuance prés : nous sommes plus
nombreux, plus forts, car désormais entourés d'amis que
nous avons longtemps considéré “Straight” mais qui,
aujourd'hui, dans leur grande majorité, ne le sont plus.
Nous, c'est une nouvelle aventure qui commence. Une
aventure qui refuse l'individualisme prôné par la première
personne du singulier, préférant s'intéresser à l'humain dans
sa diversité. Une aventure qui se veut moins tapageuse,
moins provocante, plus consensuelle, ouverte au
dialogue… Une aventure qui cherche des réponses là où se
posent des questions. Une aventure qui, nous l'espérons,
sera partagée par les amoureux du respect, de la solidarité
et de tolérance. Nous, c'est une histoire qui commence ;
une histoire que nous souhaitons écrire ensemble. A vous
de l'écrire avec nous… / Thomas DPDLM
Nous est un mensuel éditée par RC Médias Sarl de presse
3, rue Fournarié 34000 Montpellier
Tél. 04 67 59 46 52
Directeur de la publication : Fabrice Speak
Coordination rédactionnelle : Patrick Rogel
Actualité : Patrick Rogel, Thomas DPDLM
Culture : Frédéric Ferrand, Alexandre Masseron
Carnet d’adresses : Jérôme Aznar, Vincent Bayer
Lifestyle : Vincent Bayer, Frédéric Ferrand, Patrick Rogel
Chef de Publicité : Jérôme Aznar (Tél. 06 60 40 07 13)
Distribution : Lucas Tounbaine
Création graphique & Maquette : Philippe Vallès, XL
Impression : A.49
Photo Couverture : Marcos Domingo (Calendrier 2006)
Tirage : 20.000 exemplaires
Dépôt légal à parution - ISSN en cours
L’envoi de documents à la rédaction implique l’accord de l’auteur pour leur publication. Les indications de marques et les adresses figurant dans les pages rédactionnelles sont données à titre d’information. Tous les droits
sont réservés. La reproduction totale ou partielle des textes, dessins, schémas ou photographies publiées dans
ce numéro est interdite. La rédaction n’est pas responsable des textes, photos et dessins publiés qui engagent
l’unique responsabilité de leurs auteurs. Nous s’adresse à des lecteurs majeurs et un public averti. La publication
de photos ne saurait être interprétée comme une indication de l’orientation sexuelle de la personne.
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news
Un office du tourisme gay à Paris
A l'instar des autres capitales, Paris possède désormais son office de tourisme gay. Situé
en plein Marais, Le Village est né d'une initiative privée, celle de la société Absolu Living,
leader de l'hébergement de courte durée. Ce dossier est l'occasion de faire un point sur
l'information du voyageur gay dans la capitale mais aussi en régions.
'Les Experts' Paris
Tout commence par une initiative individuelle.
Alain Cartraud, après une carrière de
médecin puis un passage par le marketing
au sein de l'industrie pharmaceutique,
décide, il y a 4 ans, de changer d'orientation.
En compagnie de son compagnon Hervé
Lamarche, consultant en systèmes
d'information, il se lance «un peu par
hasard» dans l'aventure Absolu Living.
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Ayant fait le constat qu'il n'existe pas
d'hébergement 100% gay à Paris (à part
l'historique mais riquiqui Central, dans
le Marais), le couple passionné de décoration
intérieure envisage tout d'abord d'ouvrir
un hôtel. Il s'engouffre finalement sur un
créneau balbutiant, celui de la location
de courte durée d'appartement meublés,
tout d'abord à Paris, puis sur la Côte
d'Azur. Aujourd'hui leader sur le marché,
Absolu Living gère un portefeuille de 120
studios, T3 et T4, bien décorés et centraux
(dans le triangle Marais-Arts et MétiersMontorgueil), et de 25 de plus à Nice,
qui représentent en tout et pour tout 2.000
nuitées par mois. Elle créée la surprise
en ajoutant une nouvelle corde à son arc.
Un office de tourisme gay
Ainsi, au lieu de se contenter de simples
bureaux, Absolu Living en profite pour
c r é e r e n p a r a l l è l e L e Vi l l a g e
(www.legayvillage.com), le 1er office de
tourisme gay en France. Inauguré fin
octobre, il grille la priorité au futur «grand
centre» gai & lesbien parisien dont les
travaux traînent en longueur (lire encadré).
«Nous sommes complémentaires du
CGL», explique Alain à propos de ce lieu,
situé dans un immeuble historique du
Marais au 236, rue Saint-Martin, entre
la rue aux Ours et la rue de Turbigo.
Parallèlement à l'information dispensée
par des bénévoles, comme ceux de Paris
Gay Village, le «réceptif est un métier»,
nous précise t-il entouré d'une équipe
«uniquement gay, plutôt jeune, disponible
et parlant anglais», composé d'Eric,
spécialiste en immobilier, de Steve, un
expatrié américain qui connaît Paris
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comme sa poche et de Jérémy, un clubber
britannique. Et de marteler que «seuls
des professionnels du tourisme peuvent
informer, conseiller et trouver des produits
qui correspondent aux besoins» d'une
clientèle plutôt CSP+. Jusqu'à ce jour,
car le public du Village devrait rapidement
se démocratiser au fur et à mesure que
l'adresse sera devenue incontournable.
En attendant l'ouverture d'un café avec
terrasse, Le Village accueille déjà de 10h
à 22h le touriste de passage au rezde-chaussée d'un espace au style
résolument contemporain dont on a
conservé les poutres apparentes. Ce
dernier est dirigé vers le sous-sol, qui
propose déjà deux accès gratuits à
Internet et, surtout, le centre d'information
touristique à proprement parler.
Peu de soutiens
Un centre qui ne peut compter, hélas,
que sur peu de répondant de la part de
la Maison de la France ou de l'Office de
tourisme et des congrès de Paris, dont
il est pourtant membre. En effet, tandis
que le SNEG se satisfaisait il y 5 ans
que Paris soit devenue «une destination
gay qui compte en Europe, en concurrence
avec Amsterdam», la société, avec une
clientèle très exigeante composée pour
moitié d'américains, fait la constatation
que ce succès est tout relatif. En pratique,
elle a en effet «du mal» à accompagner
leur visite de la capitale ou leurs escapades
en régions «par de l'information gay
sous forme de brochures, de plans ou
de presse gratuite comprenant un digest
en anglais». Car on arrive à une situation
curieuse où le touriste gay anglo-saxon,
dragué («capté et fidélisé») dans son
pays par la Maison de la France grâce
à sa très généraliste brochure 'Gayfriendly France' se retrouve fort dépourvu
lorsqu'il tente d'obtenir plus qu'un listing
de 300 établissements de la part de
Tourisme gay : le CGL dans l'attente
Le futur «grand centre» gai & lesbien (CGL) parisien at-il vocation à s'occuper aussi de l'accueil des touristes ?
Il y a 3 ans, son équipe semblait s'intéresser au dossier
et avait dénoncé le fait que «contrairement aux autres
grandes métropoles, Paris est l'une des rares capitales
à ne pas promouvoir le monde LGBT dans le domaine
du tourisme». Elle remarquait également qu'«aucune
information permettant de trouver un établissement homo
n'est diffusée» sur le web de l'Office de tourisme et des
congrès de Paris. Malgré une réunion ultérieure avec
Jean-Bernard Bros, l'adjoint au maire chargé du Tourisme,
le CGL, il est vrai confronté à une quasi-faillite, n'a rien fait dans ce domaine. Il faudra attendre
son emménagement courant 2006 dans un immeuble de 240m2 situé à proximité du Centre
Pompidou pour y découvrir peut-être au rez-de-chaussée un «accueil pour les touristes
étrangers». Néanmoins, cette éventuelle nouvelle offre n'est pas du ressort des militants.
Avec le statut du «grand centre» en société d'économie mixte, ce sont en effet la Mairie de
Paris et le Conseil régional qui décideront de ses futures missions… / P. Rogel
l'Office de tourisme. Il semble en effet
que la volonté affichée du ministère de
développer d'ici à 2010, via la Maison
de la France, des produits dits «de
niche» comme le tourisme gay, se
heurte dans la capitale au désintérêt
de l'adjoint au maire chargé du Tourisme,
qui déclarait il y a 3 ans que rien ne
l'obligeait à développer ce marché.
Son bras armé, l'Office de tourisme,
«n'a pas encore rattrapé son retard»,
estime Alain, confirmant par ailleurs
avoir eu avec cet organisme parapublic
les mêmes soucis que Rainbow Attitude
au sujet d'un dépliant montrant (déjà!)
deux garçons qui s'embrassaient…
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Les régions montrent l'exemple
En régions, par contre, les choses avancent
de manière plus décomplexée : après
une première initiative en Haute-Garonne,
«le Comité départemental du tourisme
du Gers a lancé une charte d'accueil gayfriendly tandis que les Offices de tourisme
de Marseille, Nice, Bordeaux, Nantes et
La Rochelle sont capables d'informer les
visiteurs gays», se satisfait Jérôme Aznar,
ancien responsable du Petit Futé G&L.
Un guide qui, selon lui, a «contribué à
créer une gaytitude» dans des lieux où
on ne l'attendait pas : Belle-île, Rouen,
Angers, Etretat et même CharlevilleMézières. Ainsi, tandis que la Maison de
la France peine à centraliser l'information
(pour l'heure rédigée bien loin de la
métropole… à Los Angeles!), que la
plaquette promise par la mairie de Paris
se fait attendre, le privé ne reste pas les
bras croisés et multiplie les initiatives.
Collectivement, l'association réunionnaise
Gay-Union (lire également page 16) et
le Comité du tourisme de l'île ont collaboré
à une charte d'accueil. Individuellement,
le groupe niçois AGLAE a édité une
plaquette en français et anglais tandis
que les sites Internet se multiplient
(Gay Provence, Gay Travel France,
Paris Marais, Le Gay Paris) et qu'un
bimestriel, Horizons G, se lance en
kiosques le 8 décembre.
Les plans en plan
A côté des guides gays payants comme
Zurban et le Petit Futé Paris G&L, de
ceux plus généralistes comme Time Out,
Thomas Cook et Lonely Planet, aucun
média n'a encore lancé de plan gay,
bilingue et gratuit qui soit autre chose
qu'un ramasse-pub, à l'image des défunts
Exes, lancés en 1997 à Bordeaux. Une
crainte dont nous fait part Alain à l'annonce,
maintes fois repoussée, du lancement
d'un plan gay de Paris par un bimensuel
gratuit, un projet qui, dit-on, pourrait
intéresser la RATP… Par ailleurs, et bien
qu'il n'ait pas pour l'heure avec les adhérents
du SNEG «de réelles possibilités de
construire des échanges», le boss d'Absolu
Living rêve que le syndicat puisse négocier
à Paris la mise en place d'une charte
d'accueil gay-friendly sur le modèle de
ce qui s'est fait au Mans. Une expérience
aussi constructive que celle des
commerçants de La Rochelle où le SNEG
se montre bien plus à l'aise et dans son
rôle que lorsqu'il porte plainte sans succès
contre un député qui critiquait la brochure
'Gay-friendly France'…
La main de l'étranger
Plus dynamique, Absolu Living fait
aujourd'hui feu de tout bois, essayant
modestement à l'étranger de changer
l'image d'un pays assez replié sur luimême grâce à son statut de membre de
l'International Gay & Lesbian Travel
Association (IGLTA). Celle qui a pour
objectif plus ambitieux de faire de sa
marque «un label communautaire» dans
la plupart des capitales gays européennes
que sont Barcelone, Amsterdam, Londres
et Berlin, n'oublie pas pour autant cet
ancien projet d'hôtel laissé de côté mais
«qui se fera un jour». A n'en point douter,
l'expérience du Village, la seule digne
d'intérêt dans le domaine du tourisme
gay depuis des années, sera scrutée
avec attention par les professionnels et
devrait fédérer les bonnes volontés,
encore trop éparses. / P. Rogel
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Rainbow Attitude, un salon exposé
Une phrase laconique accompagne la déconnexion du site
Internet de Paris Games 2010 : «Félicitations, les Gay
Games VIII se dérouleront à Cologne». Bien que le détail
des votes ne sera connu que dans un an, on sait déjà que
Paris est arrivée bonne dernière d'une compétition où le
cœur de la soixantaine de jurés, réunis à Chicago les 12 et
13 novembre, a balancé entre 3 dossiers techniquement
irréprochables. Sur le papier. Car comme pour les JO de
2012, la délégation française s'est superbement ramassée
au grand oral. Il faut dire que critiquer la fédération dans son
propre document de candidature a été perçu comme de
l'arrogance, à tel point que l'une des examinatrices a
demandé si Paris était prête «à le mettre à la poubelle»,
jetant un froid dans l'assistance. Ne pas assister à la
présentation de Cologne n'a pas été non plus bien vu des
jurés. Enfin, Paris est restée muette lorsqu'on lui a demandé
de justifier les dépenses imposantes prévues pour le festival
culturel qui, théoriquement, doit financer les Jeux et non
grever son budget. La rigueur allemande l'a donc logiquement
emporté face à un projet français qui avait laissé tiède les
institutions et pour lequel ses promoteurs se montraient euxmême «plutôt inquiets et pessimistes». / P. Rogel
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europe
Les jumeaux décrochent la lune
Pierre et Gilles ? Non,
Lech
et
Jaroslaw
Kaczynski tels qu'ils
apparaissent dans un
film de 1962, actuellement en tête des ventes de DVD en
Pologne: 'L'histoire des
deux petits voyous qui
ont décroché la lune'.
Et effectivement, Lech
est devenu président et Jaroslaw n°1 de Droit et Justice (PiS), parti
conservateur, catholique et homophobe. Aussitôt élu, le premier a
dissout le pro-gay Bureau pour l'égalité des femmes et des hommes et promis 100.000 zlotys (26.000 euros) pour la capture des
militants homos à l'origine de 15 alertes à la bombe. De son côté,
l'ex-président Lech Walesa juge «trop modérée» l'arrestation de
68 manifestants gays à Poznan.
europe
Paris rate l'oral des Gay Games
Pour un salon il est tout à fait normal de s'exposer… y compris
à la critique. Alors que le rideau est tombé sur la 3e édition de
Rainbow Attitude, le «succès» du concept est remis en cause.
Sur une surface équivalente mais mieux agencée de
12.000 m2, le salon 2005 a officiellement perdu 2.800 visiteurs
payants. Il n'est pas plus parvenu à calmer des exposants qui
affirmaient n'avoir pas fait «un euro de chiffre d'affaire» en
2004 et qui ont continué cette année à pétitionner en faveur du
remboursement d'une partie du coût des stands. Enfin, plusieurs médias ont eu l'impression de s'être fait gruger par l'intox visant à amalgamer la censure (bien réelle) de Métrobus et
une simple recommandation de la régie Insert. On a donc vu
des sponsors de Rainbow Attitude en donner un compte-rendu
mi-figue, mi-raisin. «Le salon, tel qu'il s'organise, ne peut pas
être militant dans sa teneur. Le commercial et le militant sont
antinomiques», estime ainsi Gayvox à propos des messages
de communication confus qui ont entouré la nouvelle orientation, voulue plus sociétale et moins consumériste. / P. Rogel
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Dhorasoo soutient le foot gay
Décédé le 25 novembre à Toulouse (Haute-Garonne) à l'âge
de 82 ans, Pierre Seel était le plus célèbre des quelques 210
homosexuels français internés de 1941 à 1944 dans le camp
de concentration nazi de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin). Le
7 novembre dernier, l'état de santé de ce militant infatigable
l'avait empêché de répondre à l'invitation du Président de la
République, qui inaugurait le Centre européen du résistant
déporté. Le destin de Pierre Seel bascule à 17 ans lorsqu'il
se fait voler sa montre sur un lieu de drague de Mulhouse.
Portant plainte, il se retrouve fiché comme homosexuel mais
ne sait pas encore que cette base de données sera utilisée
par la Gestapo après l'annexion de l'Alsace. Arrêté, il est
enrôlé dans la Wehrmacht et envoyé sur le front russe. Mais
avant, il passe 6 mois au Struthof. Les tortures qu'il subit
durant 13 jours comme la mort de son ami Jo, 18 ans, jeté
sous ses yeux en pâture à des chiens, le marquent
profondément dans sa chair. Après une vie de famille
hétérosexuelle, il fait sur le tard (en 1982) son coming-out et
témoigne dans 'Moi Pierre Seel, déporté homosexuel', coécrit avec Jean le Bitoux, puis dans 'Paragraph 175', le
documentaire multi-récompensé de Rob Epstein et Jeffrey
Friedman. / P. Rogel
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europe
Les uns se marient, les autres pas
Le 28 octobre, après une
rapide cérémonie, Hervé
Brizon et Pierre Mistral
Pierre (photo) sont devenus le 1er couple gay
français (sur 500) à se
marier en Espagne. C'est
au cours de la fête qui a
suivi que les 250 convives ont appris que le
Conseil constitutionnel
jugeait recevable le recours du Parti Populaire (PP) contre le
mariage gay. Quelques jours plus tard, invités du Festival du film
G&L de Madrid, Yves le Pech et Marc Sudret réitéraient leur souhait de pouvoir se marier à Cahors. Fixés sur leur cas le 14
décembre, ils n'excluent pas de s'installer en Espagne. On n'a pas
fini d'entendre parler des 2 couples, qui devraient chacun saisir la
Cour européenne des droits de l'homme.
europe
Mort de Pierre Seel, triangle rose
Ce 23 novembre au soir, les médias se pressaient au Parc des
Princes pour assister à la visite que Vikash Dhorasoo, milieu
de terrain de l'équipe de France, rendait au club qu'il parraine,
le Paris Football Gay (PFG). Le joueur d'origine mauricienne
avoue avoir trouvé «bien» de soutenir une autre cause que
l'antiracisme : «Ce qui se passe autour de l'homosexualité est
très étrange, c'est presque considéré comme une maladie»,
confie t-il au Parisien comme pour faire écho à un David
Ginola parlant de «symptômes», d'«attitudes» et de «manières» efféminées. Dhorasso lui-même, entre conseils amicaux
et réactions d'incompréhension, est depuis obligé de se justifier et répond invariablement : «Je suis a priori hétéro, mais je
ne sais pas ce qui arrivera…». Pour Franck Annese, rédacteur
en chef du mensuel So Foot, c'est une nouvelle preuve que le
foot est «homophobe et misogyne». De son côté, le PFG veut
voir dans ce soutien «la prise de conscience des sportifs professionnels face au mal-être existentiel qui prédomine dans et
autour de ce sport». / P. Rogel
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news
La Réunion : «culs à l'air» et béton
38 euros d'amende pour ceux qui se baignent nus à SourisChaude, la plage gay de La Réunion, située à Trois-Bassins.
Son maire (UMP) Pierre Heideger, qui a laissé s'installer aux
abords un club échangiste, affirme que des «photos obscènes» et des «films porno» sont réalisés sur le sable. «Personne
ne s'est jamais occupé» de ce lieu, s'indigne Patrice Leroy, de
l'association Gay-Union. Ce sont d'ailleurs les «cul à l'air» et les
surfeurs «qui en vident l'unique poubelle»… Mais cette bande
littorale d'1 km, qui constitue le seul accès à la mer du bourg,
semble vitale au maire pour résorber un taux de chômage de
47%. L'«aménagement harmonieux du littoral» (pour lequel
affairisme et favoritisme sont évoqués) prévoit la construction
de 200-300 logements de standing, d'un hôtel de 70 chambres,
d'une résidence de 40, d'un «centre de la mer», d'un restaurant, de commerces et d'un «petit» club-house pour les surfeurs… Face à la polémique, l'attentisme est de rigueur de la
part du nouveau sous-préfet comme du Comité du Tourisme, à
l'origine de la charte d'accueil gay-friendly. / P. Rogel
La santé gay fait débats
16
■ Têtu a été condamné à verser
15.000 euros de dommages-intérêts au Comité national olympique
et sportif français pour avoir utilisé
sans autorisation le logo olympique
à 5 anneaux dans un n° spécial JO
d'Athènes. Curieusement, le tribunal a jugé licite l'association entre
«bon coup» et «olympiades».
■ Dans un nauséeux dossier titré
'Vers la fin du pouvoir hétéro ?',
l'hebdo Marianne nous apprend
que les pédés seraient responsables de la baisse des spermatozoïdes, de «l'invasion des mannequins maigrichons» et que leurs
valeurs envahissent la politique et
les maternelles ! Banco !
■ Il suffit de vivre dans plus de 70 m2
et accuser «une vie de famille compliquée». On attend de voir les Queer
de TF1, en prime-time, contribuer à la
rénovation urbaine en re-décorant un
appart HLM, favoriser l'égalité des
(mal)chances en relookant désormais toute une famille et restaurer
l'autorité comme Super Nanny…
■ Après la Belgique, la Suisse et
avant Luxembourg, Pink TV a été
lancée officiellement le 4 novembre
sur CanalSat Caraïbes à Fort-deFrance (Martinique) mais aussi à StMartin et St-Barth, en Guadeloupe, et
en Guyane. Sans l'ex- chroniqueur
local D'Geyrald mais avec Marie
Labory et Christophe Beaugrand.
france
La pilule passera t-elle mieux avec le terme de «santé gay»
qu'avec celui de «prévention», qui hérisse désormais de
nombreux homos ? Réduire à un simple changement de
vocabulaire le thème de la série de conférences qui se sont
tenues à l'Hôtel de Ville de Paris, les 28 et 29 novembre, serait
injuste. Pour les organisateurs de The Warning, il s'agit certes
de «dynamiser la prévention VIH» mais de le faire «dans un
contexte de santé globale et de bien-être» qui englobe aussi
bien le sport et le fitness que la beauté ou la relaxation.
L'association ferait-elle donc le même constat qui nous a
amené à lancer cette nouvelle formule ? Toujours est-il que
The Warning, né d'une scission d'avec Act-Up Paris, se
démarque pour de bon du misérabilisme militant de son aînée
en prônant une approche positive et déculpabilisée de la
sexualité homo. Elle travaille désormais plus volontiers avec
Aides à la prise en compte des aspects physiques, psychiques,
spirituels mais aussi sociaux et économiques de la santé.
Reste à élaborer une politique de prévention. / P. Rogel
france
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De 20h30 à 2h du Matin
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Culture
Deux reines du cinéma espagnol
A l'affiche de 'Reinas' de Manuel Gomez Pereira, Carmen Maura et Marisa Parades engagent
les préparatifs rocambolesques du mariage de leurs fils gays. Toutes deux, pour Nous, ont
profité de la sortie du film pour jouer ensemble le jeu des interviews enchaînées, telles des
parties de cartes dans un tournoi international.
Maura et Parades à l'écran
Au jeu des questions-réponses, le temps
d'une interview, leur désir d'être ensemble
s'impose. Carmen Maura prend le rôle de
la traductrice pour poser les réponses sur
le tapis. Cette grande actrice madrilène
vue sur les plateaux de cinéma espagnols,
français, italiens ou argentins est avant
tout une anti-conformiste qui a préféré une
belle carrière de cinéma plutôt qu'une vie
20
bourgeoise. Son prochain retour chez
Almodovar dans leur septième film commun
ne fera pas oublier son interprétation de
Pepa Marcos dans 'Femmes au bord de
la crise de nerfs', film pour lequel elle a
obtenu son premier Goya, équivalent
ibérique des César. 'Le bonheur est dans
le pré' d'Etienne Chatillez lui a permis de
briller dans une comédie française, mais
elle sait aussi se faire remarquer dans des
films moins légers de Techiné ou dans le
rôle-titre du 'Harem de Madame Ousmane'
de Nadir Moknèche. Dans 'Reinas', Carmen
Maura joue le rôle d'une terrible femme
d'affaire, décidée à profiter du mariage
homo dans sa carrière d'intraitable directrice
d'hôtel gay friendly. Avec son côté reine
de pique, elle bluffe, tente les coups de
force. En executive woman, elle fait mine
de ne jamais perdre la face. Elle garde
néanmoins l'image d'une actrice proche,
lorsqu'elle fait l'intermédiaire pour l'entretien
avec Marisa Parades. La carrière de cette
dernière est en lien avec son charisme de
star. Surtout connue des aficionados du
cinéma espagnol, elle est également l'une
des actrices fétiches d'Almodovar. De
'Talons aiguilles' à 'Tout sur ma mère', où
Marisa brillait dans la peau d'une comédienne
dure et sensible, la grande blonde simple
et élégante se prête parfaitement à ce
genre de performance. Dans 'Reinas', elle
joue à nouveau la star de cinéma, mère
un peu trop distante, mais terriblement
femme derrière ses apparences. Son emploi
reste donc à priori habituel, toutefois sa
capacité à faire mouche dans une comédie
rappelle son talent. Elle se révèle une vraie
reine de cœur dans ce rôle combinant
distance et passion.
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Culture
Points de vue
Entre Marisa Parades ou Carmen Maura,
difficile de couper à la question sur leur
place d'icône gay. Pour la première se
pose d'abord la question de découvrir, ou
de feindre à découvrir, qu'en France aussi,
elle accède à ce type de reconnaissance
en plus du statut de grande actrice. Mais
pour elle, «c'est le regard des autres qui
te voit comme une icône, alors que toi, tu
te vois simplement comme une personne».
Carmen Maura s'avère plus décomplexée
avec cette place d'icône gay, conséquence
des ses collaborations avec Pedro Almodovar.
«C'est à partir de la 'Loi du désir' que j'ai
senti vraiment que j'étais quelque chose
de ce type, et cela m'amusait beaucoup.
Quand j'allais, par exemple, dans les
quartiers gay de Madrid, cela me faisait
découvrir un nouveau public.» Pourtant,
l'une et l'autre semblent peu au fait de la
résonance entre le statut d'icône gay et
l'interprétation d'une mère d'un gay dans
cette comédie. Comme le dit Carmen
Maura, «on ne s'est pas trop préoccupées
de savoir s'il s'agissait de quelque chose
de différent d'être la mère d'un gay». Elles
profitent toute deux de leurs accords sur
le sujet pour se satisfaire de partager du
temps ensemble, entre amies. Carmen
Maura poursuit : «Après, quand je m'installe
dans un rôle, j'utilise les mêmes artifices
pour jouer un drame ou une comédie. Mon
corps réagit au maquillage, à la robe,
comme à la maison que l'on me donne
avec le rôle. Tout de suite, l'histoire me
permet de jouer sans me préoccuper trop
des différences éventuelles qu'il peut y
avoir.» Donc point de mère castratrice ou
de père absent, à l'image des divers modèles
familiaux que l'on trouve dans cette comédie.
En insistant, Marisa Parades concède
Reinas, de Manuel Gomez Pereira
Le premier mariage gay espagnol en aboutissement,
le dénouement historique de ce film ne fait pas l'ombre
d'un doute. Toute la saveur se concentre donc ailleurs,
dans les préparatifs, les préliminaires. Pour six beaux
mariés, cinq mères font tout le charme de cette comédie
relevée. Cinq rôles qui auraient pu être caricaturaux
avec la femme d'affaire, l'actrice super star, l'envahissante
et possessive, la délicieuse nymphomane et la juge
de loi ne trouvant pas la reforme du mariage à son
goût. Autant de situations de comédie à exploiter n'a rien d'une mince affaire. La grande
quantité de personnages trouve toutefois sa juste utilisation dans un montage savamment
construit en ramifications. On peut ainsi de rebonds en retours s'apercevoir que chaque
rôle bénéficie d'un développement cohérent et délicieusement drôle. Cette galerie de portraits
s'avère vite enthousiasmante grâce à la finesse de l'écriture. Elle évite aux talents des
comédiennes les trop grosses ficelles. Dans cette dentelle de comédie ibérique, on retrouve
une folie à laquelle Pedro Almodovar nous à habitué, dénuée de cette noirceur profonde,
simplement au profit d'une page lumineuse de l'histoire espagnole. / A. Masseron
Reinas, sortie en salle le 11 janvier.
toutefois que peut-être l'ensemble des
mères de ce film, par leur travail et leurs
vies ont pu acquérir une vraie liberté. «Elles
ont cette liberté pour elles-mêmes, mais
elles ont du mal à donner cette vraie liberté
pour leurs fils». Cette idée de l'éventualité
d'un archétype maternel les a beaucoup
fait rire ensemble, bien étrangères à cette
pensée. Le temps d'allumer une cigarette,
Carmen Maura relève que son acolyte ne
se retrouve que trop rarement dans des
comédies, alors qu'elle a de sérieux atouts
à y jouer. La conversation prend ainsi vite
une autre tournure, plus large. Carmen
Maura se rit : «maintenant que je suis
grand-mère, je m'amuse même dans les
rôles dramatiques». Un peu plus, et elle
regrette de ne pouvoir aller faire un saut
dans un parc d'attraction. «La vie, c'est
tellement difficile, il faut vraiment savoir
s'amuser…» Quant on en revient à la
question du mariage gay, elles s'intéressent
aux dimensions politiques du mariage de
deux français en Espagne. Mais elle rappelle
: «en Espagne, on pensait que ça allait
être la folie. Qu'il y aurait plein de mariages
gays, mais c'était surtout la question de
l'égalité des droits qui était en cause,
pouvoir aller à l'hôpital, percevoir un
héritage… C'est ça qui est intéressant. Et
la fête aussi, c'est important !» Pour Marisa
Parades : «tant que ces droits n'étaient
pas inscrits dans la constitution, les gays
étaient forcé au ghetto». En passant du
français à l'espagnol, d'un propos à l'autre,
de cœur à carreaux, d'un entretien à l'autre,
elles s'amusent l'une et l'autre à vivre
simplement avec leur temps, en jouant dans
ce film qui s'avère pour elles aussi une belle
partie de plaisir. Avec ces deux atouts
d'actrices, le film pourrait bien faire un carton,
en tous cas, c'est tout le bien que nous leur
souhaitons. / A. Masseron
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cinéma & tv
Reno 911, n'appelez pas !
Série créée par Ben Garant et Kerri Kenney avec Cedric
Yarbrough, Niecy Nash, Ben Garant. Dans 'Shérif fais-moi
peur', une famille de redneck tournait en ridicule les
forces de police de son comté. Heureusement pour eux,
les gars de Reno n'étaient pas sur le coup, sans quoi la
fratrie aurait vraiment eu peur ! Car Reno, Nevada, «la
plus grande petite ville du monde» est placée sous le
contrôle d'une unité aussi dangereuse qu'inopérante,
groupe amalgamant un lieutenant au short gay vintage,
une bimbo sur le retour, un maniaque raciste et divers
autres malades allant du brutal au dépressif en passant
par le défourailleur forcené. Avec pareille équipe, le pire
n'est jamais envisagé ; il est plus que largement dépassé.
Sidérant et inespéré détournement des séries policières,
'Reno 911' (dans son appellation originale) est un joyau
drôle et décapant, une œuvre démente et totalement
incontrôlée, bref… la série à regarder. / F. Ferrand
Pink TV, le vendredi à 20h50 en VOST.
Le temps qui reste
Un film de François Ozon, avec Melvil Poupaud, Jeanne
Moreau, Valeria Bruni-Tedeschi, Daniel Duval. A la
découverte du beau Romain (interprété par l'intense
Melvil Poupaud), beaucoup se feront la réflexion que
l'existence a tout accordé à ce personnage. Voilà un
garçon fort mignon, bien bâti, qui a un petit ami délicieux,
un fantasmagorique métier de photographe de mode et
aucun souci de quelque sorte. Béni des dieux, cet
épicurien traverse l'existence en jouissant du moment
présent. Or, il doit un jour apprendre à regarder droit
devant, et sa projection vers le futur est très limitative :
Romain a un cancer et plus que quelques mois à vivre.
Sur ce thème fatidique, François Ozon augure le second
volet de sa trilogie sur le deuil, amorcée avec 'Sous le
sable', qui traitait de la disparition d'un proche. Son film,
bouleversant, déplace l'angle de vue et place le
spectateur face à l'inéluctable. / F. Ferrand
Sortie en salle le 30 novembre 2005.
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musique
Robbie, your gay friend
Le monde se divise en deux catégories : ceux qui tiennent
Madonna pour une artiste majeure et ceux qui subissent les
assauts radiophoniques de la star. Les uns et les autres ont
du grain à moudre depuis la publication de 'Confession on a
Dance Floor'. Avec ce onzième album studio, Mme Richie
renoue avec les sommets des charts, le simple 'Hung up'
étant N°1 dans plus d'une vingtaine de pays. Les amateurs
jubilent de pareil retour en force de l'ex demoiselle Ciccone.
Voilà un juste rétablissement des choses et une belle leçon
administrée à toutes ses collègues et concurrentes, la cohorte
des Minogue, Gwen Stefani et autres Shakira. A contrario de
'Music' ou de 'American life', sorti en 2003, sa Confession faite
de disco et de dance, avec basse énorme et rythmiques
appuyées, a beau être efficace, elle n'a rien de très novateur,
à l'image de 'Hung up', standard club construit sur un sample
d'Abba. Madonna, dédaignant Mirwais (toutefois présent sur
un titre) pour mieux adouber Stuart Price (ou Jacques Lu
Cont, génie pop électro sévissant dans les Rythmes
Digitales), semble donc mirer l'avenir dans le rétroviseur,
engrangeant dans l'immédiat les fruits de sa belle ouvrage, qui
doit autant à l'inspiration qu'au marketing. / F. Ferrand
Madonna. Confession on a Dance Floor. Warner.
Robbie Williams, face d'ange et pulsions de démon, a su se faire une
place au soleil dans le monde de la
pop. Véritable phénomène en Europe,
l'ex Take That cumule les disques d'or
et les reconnaissances prestigieuses.
Ce n'est pas son nouvel album qui
infirmera la tendance. Plus posé que
ses précédentes productions, 'Intensive
care', qui marque sa rupture avec l'auteur Guy Chambers et
les débuts de son association avec Stephen Duffy, s'impose
comme un des succès de cette fin d'année. Dans des tonalités automnales sophistiquées, très mélodique, empli de sentimentalité, ce disque, emmené par l'efficace simple 'Tripping',
recèle de titres attestant tout le savoir-faire du bad boy, tels
'Make me pure' ou 'Your gay friend'. Et Robbie de continuer à
chanter l'amour avec sa voix de velours… / F. Ferrand
Robbie Williams. Intensive care. Chrysalis
musique
Guilty, la suite
Roberto Mariano
En 1980, la glamoureuse comédienne et chanteuse Barbra
Streisand s'ouvrait à l'univers de
Barry Gibb, le plus célèbre membre des Bee Gees, qui écrivit pour
elle le désormais mythique 'Guilty'.
Un quart de siècle plus tard, les
deux artistes se réunissent de
nouveau pour signer 'Guilty
Pleasures'. Pas facile de donner
suite à pareil chef-d'œuvre, mais
le talent de l'un conjugué à la voix
de l'autre concourt à produire un
disque magnifiquement aboutit,
aux ambiances variées et aux
allures de futur classique.
Barbra Streisand.
Guilty pleasures. Columbia
Ah, qu'il était beau le Luis Mariano,
bien moulé dans ses costumes
de torero… Le chanteur d'opérette a influencé des générations
entières d'artistes populaires,
mais peu se sont risqués à revisiter son œuvre. Roberto Alagna
relève le défi, s'attaquant seul à
la plupart des chansons de l'album, sélectionnées pour leur
popularité ('Mexico', 'La Belle de
Cadix', 'L'amour est un bouquet
de violettes'…). Mais il s'entoure
aussi d'Arielle Dombasle, Jean
Reno et Elie Semoun pour d'irrésistibles duos...
Roberto Alagna. Roberto Alagna
Chante Luis Mariano. Universal
musique
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Confession of Madonna
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livres
Le manuscrit perdu de Jonah Boyd
Denis Lachaud écrit des pièces de théâtre à Paris. 'Le vrai
est au coffre' est son quatrième roman. Issu d'un milieu
modeste, Tom est un enfant de 5 ans qui vit dans la banlieue
parisienne. Plutôt calme et efféminé, il est la risée des cours
de récréation et se voit violemment rejeté par ses
camarades. Petit à petit, il essaie d'apprivoiser le mot
"tapette", probablement histoire de moins souffrir. Au fil des
années, il se réfugie dans un imaginaire qu'il partage parfois
avec sa meilleure amie. A huit ans, sa vie bascule
brutalement. Lors d'un voyage scolaire, les garçons de sa
classe parviennent enfin à lui faire cruellement payer sa
différence... A travers ce livre passionnant et émouvant,
Denis Lachaud aborde le thème du choix identitaire dans ce
qu'il a de plus dur et compliqué. Jeu de rôle, fiction ou
réalité, désir et résistance, mentir ou être vrai, vivre ou
souffrir, le fragile gamin traverse toutes les questions
essentielles d'une longue et intense crise identitaire. Le
romancier nous plonge avec justesse et émotion dans les
états d'âmes qui accompagnent cette interminable quête.
Passionnant, l'ouvrage nous guide jusqu'à l'issue de ce
douloureux labyrinthe mental. A lire absolument. / V. Bayer.
Le vrai est au coffre, Denis Lachaud. Actes Sud.
Lors des 60's, décennie charnière s'il en
fut, la réalité se parait souvent des trompeurs atours de la normalité. Ainsi, rien ne
laissait supposer qu'une famille aussi respectable que les Wright, couple bourgeois
nanti de beaux enfants, était en fait soumise à des motivations peu en conformité
avec celle présupposées par son rang.
Mais la vérité finit toujours par éclater, celleci triomphant de façon surprenante dans
l'étude d'un roman. 'Le Manuscrit perdu de
Jonah Boyd' est bien plus que la révélation tardive des usages
d'une fratrie ayant traversée l'existence sur un lit de mensonges. Voyons plutôt dans cet ouvrage, joliment corrosif sous sa
facture appliquée, tout l'art de la ruse, du subterfuge et de la
mystification… Et c'est bien là ce qu'exige le détournement des
canons moraux alors impossible à transgresser. / F. Ferrand
Le Manuscrit perdu de Jonah Boyd. David Leavitt. Denoël.
livres
Sexy blog
L'amour d'Alexandre
Les blogs, ces journaux intimes
appliqués au net, permettent d'épancher son cœur et d'assouvir sa
plume anonymement, tout en étant
potentiellement lu par d'inconnus
internautes. L'étape ultérieure,
lorsque l'auteur en question s'avère
talentueux et intéressant, est celle
de la publication. Alex est une
jeune femme en proie à une grosse
déception amoureuse qui la conduit
à enchaîner une multitude de rencontres féminines. D'abord relatées sur son blog, ses lestes aventures sont aujourd'hui disponibles en librairies.
Sex Addict Tatiana Potard.
KTM Editions
Il existe plusieurs prismes pour
appréhender la destinée d'Alexandre
le Grand. Le premier, communément admis, est de le considérer
comme le conquérant ultime. Un
autre est de dépasser ce phénomène militaire pour découvrir
l'homme dans son fort intérieur.
Epris depuis sa plus tendre enfance
du bel Héphestion, il ne cessera
de lui vouer un amour passionnel. De la guerre à la paix, des
batailles sanglantes à celles plus
ardentes, voilà un document
romancé et humain qui vous réconciliera avec l'histoire.
Alexandre et Héphestion.
Hugo di Verdura. Cylibris
livres
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Le vrai est au coffre
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voyager
Marchés de Noël et nuits scandinaves
Air Caraïbes, compagnie friendly
L'hiver pointe le bout de son nez et le charme des Antilles
vous attire. Le joker de cette fin d'année se nomme Air
Caraïbes, une compagnie aérienne française, basée à
Paris-Orly, qui affichait sa friendly attitude lors du dernier
salon Rainbow Attitude. Un Airbus A330-200 relie quotidiennement Paris à la Guadeloupe ou à la Martinique,
avec différentes connections pour la Guyanne, SaintMartin, Saint-Barthélémy et Les Saintes. A bord, la classe
Madras devient une alternative à la classe Affaires, et celle
Soleil à la classe Eco. La classe Madras propose, outre le
pré-embarquement, 115 sièges à assise large et écran
vidéo individuel. Idéal pour ceux qui souhaitent voyager
avec un confort supérieur, sans pour autant se ruiner.
Aller-retour à 499€ et 1€ supplémentaire pour la connection de votre choix. Tarifs fêtes de Pacs, le second voyageur bénéficiant de 25 % de réduction sur son billet A/R
(comme Air Mauritius et Corsair). / J. Aznar
www.aircaraibes.com ou au 0590 82 47 38
28
Cette année, pourquoi ne pas rompre la tradition des
marchés de Noël de l'Est de la France par une escapade à
Stockholm, aux abords de la Mer Baltique ? Dès fin
novembre, au début des festivités de Noël, la cité se pare de
lumière à chaque fenêtre, un peu avant les cérémonies des
prix Nobel decernés par la famille Royale, chaque 10
décembre. Selon les suédois, le 13 décembre serait la nuit la
plus longue de l'année. Ce jour-là, se déroule une cérémonie
en la cathédrale de la vieille ville qui vénére Lucie, reine de
lumière. Car, en Scandinavie, la nuit tombe vite, peu après
16 heures jusqu'à 9 heures le lendemain. Il fait froid en hiver
mais pas beaucoup plus qu'à Paris (entre 0 à -5°). Une
bonne raison pour avaler une rasade de Glögg, un vin chaud
épicé. Le pays et la ville foisonnent de marchés de Noël, les
plus populaires sont à Stockholm (Gamla Stan). Le plus
typique est sans doute celui qui se déroule en plein air, à
Skansen, et rassemble l'artisanat, au travers d'échopes et de
maisons représentatives de l'architecture suédoise. Quant à
l'école de design Beckamns, on peut y dénicher un bibelot à
un prix modique. La vie gay et lesbienne, quand à elle, se
répartit dans plusieurs quartiers, avec des lieux «tendance»
et bondés. N'oublions pas que la ville de Stockholm, d'une
grande richesse culturelle (70 musées), est à l'avant-garde
du design avec Ikéa et de la mode avec les fameux
magasins H&M. Et puis, il y a la visite du Palais-Royal, non
habité mais où le roi Carl-Gustav travaille, pour les
inconditionnels de l'excellente parodie de Valérie Lemercier.
Un regret : ne pas y croiser Catherine Deneuve. On se
déplace dans le centre-ville à pied, en bus et en métro qui
ferme ses portes chaque soir au-delà de 2 heures du matin.
Pratique pour les clubbers en manque de rencontres et de
sonorités nouvelles. Basée à Copenhague, la compagnie
gay-friendly suédoise, SAS, relie quotidiennement Paris à
Stockholm mais également depuis Lyon, Nice et Genève,
sur des appareils récents (Airbus A320). N'oubliez pas
d'emporter dans vos bagages, le Petit Futé Europe Gay &
Lesbien (500 pages en français - 18€). / J. Aznar
Infos et tarifs : www.scandinavian.net ou 0825 325 325.
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voyager
Les low-cost en régions
Les aéroports français intéressent les compagnies aériennes,
dites low-cost. L'aéroport de Nice a depuis longtemps intégré
cette logistique. Lyon Saint-Exupéry, Marseille et Grenoble
aménagent leur plateforme. Cette dernière propose des vols sur
Easyjet (vers Londres), Flynordic (vers Stockholm) et Blu
Express (vers Rome). L'aéroport Lyon Saint-Exupéry cherche à
attirer la clientèle low-cost en développant un terminal adapté,
dit à service simplifié, à partir de l'été 2006. Hormis les low-cost,
rappelons que certaines compagnies jouent la carte gay-friendly
en régions, comme l'espagnole Air Europa (depuis Toulouse,
Bordeaux et Lyon), SAS vers Copenhague ou Stockholm,
Austrian Airlines vers Vienne (depuis Lyon). Quant aux
appareils utilisés, la flotte est récente, avec des Airbus A320
chez Easyjet ou Wizzair, des Boeing 737-800 pour Ryannair. Et
à Montpellier ? L'aéroport de Fréjorgues est relié à celui de
Lyon, via le hub d'Air France, et propose ainsi plus de 60
destinations européennes (billet A/R à 199€ via Lyon SaintExupéry, jusqu'au 19 décembre). / J. Aznar
Nouvel An en Islande
Aux confins de l'Europe, il existe une lande de terre
surprenante, avec ses aurores boréales, ses geysers
jaillissants du sol et un climat tempéré où le Gulf Stream
éfleure les côtes ; un pays où le tourisme hivernal se
développe. La ville de Reykjavik résonne du tintamarre
de ses fêtes branchées et compte de plus en plus de
bars, dont certains gay-friendly (un sauna, un sex-club,
infos sur www.gayiceland.com). Depuis 1989, date à
laquelle la bière a été autorisée à la vente, les lieux de
fêtes ne désemplissent pas. Au Nouvel An, les gens
sortent dans la rue fêter l'événement, afin de briser les
longues nuits. Ne manquez pas d'aller barboter au Blue
Lagoon, un bain d'une eau turquoise chauffée entre 36°
et 39°. Escapade Découverte de 4 jours, au départ de
Paris, via la compagnie gay-friendly Icelandair : 485€
(vols A/R, 3 nuits, excursions aurores boréales,
geysers, et Blue Lagoon). / J. Aznar
Renseignements sur www.icelandair.is ou au 01 44 51 60 51.
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hôtels & guesthouse
Chambre avec vue sur mer
A Nice, Absolu Living est
une structure réceptive
qui permet de séjourner
le temps d'un week-end
de 3 jours dans un appartement ou une villa avec
piscine, comme si vous
êtiez chez des amis. Inspiré
de l'expérience parisienne,
l'antenne niçoise propose le même concept : s'occuper de
vos locations, tout au long de l'année, à Nice, Cannes, Antibes
ou Villefranche (2 nuits minimum). Après un an de fonctionnement, Absolu Living Riviera compte pas moins de 50 appartements dans son portefeuille. Son implantation a incité une
agence immobilière gay-friendly, DP Conseils, à s'installer
dans la même rue. / J. Aznar
La princesse au cœur d'or blanc
32
Absolu Living Riviera : 27, rue Alphonse-Karr 06000 Nice.
Tél. 04 93 87 30 64 - www.absoluliving.com
Niché à 1800 mètres d'altitude, Florence a choisi, il y a
déjà près de six ans, de quitter sa vie urbaine parisienne
pour retrouver la quiétude des pentes enneigées de sa
Savoie natale. Ainsi est né le premier gay-resort de sports
d'hiver installé dans les Alpes. Le Chalet Comborcière,
avec 15 chambres doubles, un restaurant aux spécialités
fromagères, des activités dignes des meilleurs GO du
Club Med, est aux pieds des pistes à 45 minutes de ValThorens. On y trouve même une salle de sport ! Reste à
choisir la bonne remontée et le bon mono sur lequel
fantasmer. Chaque fin d'année, une trentaines de copains
et copines se réunissent au chalet pour jouer aux
marmottes. L'agence de voyages gay Attitude Travels
propose un forfait, 7 nuits en chambre double et en
demie-pension, à 450€ pour dévaler les pentes et se
revigorer dans la chaleur du home-sweet-home savoyard
de Florence (www.attitude-travels.com). Navettes car au
départ de la gare Sncf-TGV de Saint-Jean-de-Maurienne
(8€ l'aller en 30 minutes environ). Locations de matériel
de ski dans la station. / J. Aznar
Les feuilles de vigne jaunissent, la terre se durcit, le froid s'installe sur
l'arrière-pays biterrois.
Pourtant, il reste encore
de belles journées pour
flâner le long du Canal
du Midi, admirer les écluses de Fontsérannes,
visiter la vieille-ville de Pézenas ou essayer le kayak freestyle dans les gorges de l'Orb. Le Domaine de Bonne Vigne
reste ouvert à cette saison. Le soir venu, l'activité se déroule
à Béziers : NK Bar, GG club, sauna le Khéops. Demandez
conseils à Jean-Louis. Maison d'hôtes pour garçons, naturiste aux beaux jours, une étape pour les amoureux des
week-ends à la campagne. / J. Aznar
Hôtel-refuge Comborcière : 73300 La Toussuire.
Tél. 04 79 83 09 20
Domaine de Bonne Vigne : Rte de Béziers 34310 Montady.
Tél. 04 67 49 35 16 - http://perso.wanadoo.fr/chambres.hote/
Etape dans l'arrière pays bittérois
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hôtels & guesthouse
Tous les mois
NOUS
vous proposons
une selection
d’adresses différentes
Gay et Friendly
B&B Romain Pascal
33, rue Falque
13006 Marseille
Tél. 06 77 94 34 50
Loft et ch d'hôtes. 120€ le WE.
Proche Place Castellane, voici un hébergement gay et friendly : un loft contemporain
pour 2 personnes, équipé et 1 chambre
d'hôtes. Pour ceux qui veulent découvrir les
charmes de la cité phocéenne. Délicieux.
www.bnbromainpascal.fr.st
Hôtel d'Aragon***
10, rue Baudin
34000 Montpellier
Tél. 04 67 10 70 00
19 ch climatisées. 75€ à 95€.
A l'hiver 2005, 2 garçons ont repris un
petit hôtel, entièrement relooké, à deux
pas de la Place de la Comédie et de la
gare Sncf-TGV. Ils proposent un hébergement de qualité tout au long de l'année.
www.aragon.com
Hôtel Les Cygnes**
8, avenue Grande Rive
74500 Evian-les-Bains
Tél. 04 50 75 01 01
Hôtel-resto. 38 ch. 57€ à 77€.
Le temps d'un week-end, venez goûter au
charme d'un hôtel, construit dans les
années 20', avec ponton et plage privée au
bord du lac Léman. Visiter le parc thermal
et la source Cachat. Fermé jusqu'au 10/02.
www.hotellescygnes.com
HI Hôtel***
30, avenue des Fleurs
06000 Nice
Tél. 04 97 07 26 26
38 ch. Suites. Hammam. 180€ à 670€.
Concept de l'hôtel moderne, haut de
gamme, revisité par Matali Crasset, avec
des chambres de concept différents : technocorner, white & white, indoor terrasse,
Hi Food... DJ certains jours, piscine.
www.hi-hotel.net
L'Escale
3, avenue J. Jacques Garcin
13260 Cassis
Tél. 04 42 01 27 69
3 ch et 2 suites.85€ à 95€.
Les calanques de Cassis le temps d'un
week-end dans une maison d'hôtes aux
allures d'une villa des années trente, avec
vue sur le Cap Canaille et crique naturiste
en contrebas. P'tit déj inoubliable.
www.escalecassis.com
Villa Littoral
10, impasse du Littoral
34300 Grau d'Agde
Tél. 04 67 21 46 69
5 ch. Jacuzzi. Salle de sport.
A 5 minutes de la plage naturiste et du
Cap d'Agde, une villa où l'on aime à se
retrouver entre garçons, tous nus autour
de la piscine naturiste, de mars à octobre.
On se frôle dans le jacuzzi. Un vrai régal !
www.villalittoral.com
Presbytère de Saint-Pierre
81630 Salvagnac
Tél. 05 63 33 58 72
3 ch et 1 suite. 80€ à 165€. Pdj gourmand.
A 30 minutes de Toulouse, au cœur de
la Toscane française et du vignoble
Gaillac, Jean-Luc vous accueille toute
l'année dans sa maison d'hôtes, qu'il a
décoré avec goût (piscine naturiste aux
beaux jours).
www.cotetarn.com
Relais du Postillon**
8, rue Championnet
06600 Antibes
Tél. 04 93 34 20 77
Hôtel 15 ch. Ascenseur. Bar lounge.
Hôtel bon marché, resto le soir. Carte élaborée (un peu trop) et tarifs élevés en font
une adresse sympa, pour ceux et celles qui
fuient la frénésie de Nice ou de Cannes. A
voir chanter en « live » le serveur Aaron.
www.relaisdupostillon.com
Contact Publicitaire
Jérôme Aznar
06 60 40 07 13
Hôtel Barbary Lane**
156, avenue de la Côte d'Argent
40150 Hossegor
Tél. 05 58 43 46 00
18 ch. 1/2 pension. Piscine.
Proche de la plage gay des Casernes, faites une halte dans cet hôtel tenu par deux
garçons depuis l'hiver 2002. En saison,
vous vous régalerez des pâtisseries de
Bruno au petit-déjeuner. On en redemande.
www.barbary-lane.com
L'Asphodèle
La Fontanille
84220 Gordes
Tél. 04 90 72 01 30
5 ch. Piscine. 97€ à 142€.
Proche du village perché de Gordes, hébergement de qualité dans un lieu contemporain
au décor épuré, chambres avec loggia privées, brunch réussis, bref, un art de vivre et
une douceur provençale. Gentillesse sincère.
www.lasphodele.com
Eden Bleu
17, chemin des Myrtes
06310 Beaulieu-s/Mer
Tél. 04 93 01 21 15
3 ch doubles. Piscine naturiste.
Tte l'année. Guesthouse gay, face à la
baie des Fourmis et à la villa Kerylos, de
la plage et du casino, maison perdue au
milieu d'un jardin arboré et fleuri, dans
une impasse privée. La plage gay d'Eze
est à 30 min, Nice également.
Hôtel de Provence**
7, boulevard Victor Hugo
13150 Tarascon
Tél. 04 90 91 06 43
11 ch. 49€ à 58€. Pdj 8€.
Aménagé dans une ancienne demeure du
marquis de Vlagny, belle maison du XVIIe,
centre ville, après une journée à l'Espiguette
ou à St-Rémy de Provence. Proche d'Avignon
(20 km) et de sa gare Tgv. Toute l'année. Suite
avec salon dans une tour (120€).
Hôtel des Arceaux**
26, rue du Port-Neuf
64100 Bayonne
Tél. 05 59 59 15 53
Hôtel 17 ch. 30€ à 60€.
En centre-ville, à 200m de la gare Sncf,
Frédéric et Sébastien ont rénové cette
adresse sympa, située dans la zone piétonne. Idéal pour les amateurs des soirées du
Sauna le Beau-lieu ou des fêtes de Bayonne.
www.hotel-arceaux.com
Hôtel Temple Printania**
16, boulevard du Temple
75011 Paris
Tél. 01 47 00 33 46
51 ch. Ascenseur. Pdj 5€.
Face au Murano, hôtel branchouille fréquenté par les people. Voici une alternative
bon marché, dans un esprit bon enfant,
tenue une équipe délicieuse, entre
République et Cirque d'Hiver, haut du
Marais. 50€ la chambre avec douche et wc.
Mas de l'Espaïre
Bois de Païolive
07140 Les Vans
Tél. 04 75 94 95 01
31 ch. Resto. 52€ à 82€.
A 60 km au nord de Nîmes, hôtel installé
dans une ancienne magnanerie, restaurée par deux garçons, avec une superbe
piscine et carte élaborée pour déjeuner
sur la terrasse. Reposant.
www.espaire.fr
Le Saint-Laurent***
Place de l'Arbre
30 Saint-Laurent-des-Arbres
Tél. 04 66 50 14 14
Hôtel. 65€ à 130€ ch double.
Tenu par des garçons, un charmant hôtelchâteau classé, aux portes d'Avignon, au
milieu des vignobles du Côte du Rhône,
au cœur d'un village médiéval. Pour se
détendre : piscine, hammam et jacuzzi.
www.lesaintlaurent.biz
Le Patio des Terreaux**
7, rue Sainte-Catherine
69001 Lyon
Tél. 04 78 28 11 01
Hôtel 16 ch. 55€ à 65€.
Au cœur du quartier gays lyonnais, à proximité
de la place des Terreaux, idéal pour les accros
du shopping rue Henriot ou République, à la
découverte de Fourvière ou de la CroixRousse. Le bon plan, bon marché et friendly.
www.lepatiodesterreaux.com
hôtels & guesthouse
-NOUS N°1
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11:26
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PIZZ ‘ AGRI
60, avenue de l’école de l’agriculture
34000 Montpellier - 04 67 04 15 98
(ouvert tous les jours sauf les dimanches et lundis)
Le Meilleur
bar Gay
de Montpellier
3 BARS
VIDÉO ÉCRAN GÉANT
PIANO BAR LUNDI & JEUDI
0 467 604 418
1, rue Delpech - 34000 Montpellier
-NOUS N°1
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restaurants
En décembre, tea-time catalan
Cakes gourmands et tartes sucrées nous transportent chaque mois de
décembre dans un véritable salon de thé, où
shopping rime avec gâteries. Le restaurant Le
VIP nous ouvre ses portes, à deux pas du Castillet,
de 14h à 19h ; ainsi, les bras chargés de paquets de la Maison
Quinta, difficile de résister à un bon chocolat chaud à l'ancienne (4,50€) ou à l'un des thés Mariage (5€), accompagné
d'une pâtisserie (3 à 5€) : des rousquilles faites maison parfumées à l'anis, du moelleux au chocolat, de la tarte aux poires. Chaque midi et soir, Jérôme réinvente la cuisine régionale aux fourneaux. / J. Aznar
VIP : 4, rue Gde-des-Fabriques, 66 Perpignan. Tél. 04 68 51 02 30
Ouvert lun/sam soir, fermé sam midi et dim. Carte : 25€ à 30€.
Art de vivre à la niçoise
Sensible, colorée, lumineuse, unique, les adjectifs se bousculent au portillon : la cuisine de Mario
est simplement captivante, même quand il ne
s'agit que de simples
plats traditionnels, revisités. Les deux copains
à côté sont absolument ravis (et mignons), les patrons distribuent alentour sourires et clins d'œil, et personne ne se soucie de l'étroitesse de l'adresse, car le picorage est efficace et
pas excessivement cher : foie gras maison, Saint-Jacques à
la vanille, pot-au-feu de la mer. Tous les rendez-vous du petit
bistrot de copains, version Marie-Claire Maison, sont au gardeà-vous sur l'ardoise. / J. Aznar
Côté Marais : 4, rue du Pontin 06300 Nice. Tél. 04 93 80 95 39
GF. Mar au dim soir, menu 27€. Terrasse en été sur la rue.
Tranche de vie dans l'Aveyron
Sur la route de Millau et du Larzac, au centre d'un bourg d'à
peine 300 âmes, l'unique bar-tabac de Boris et Patrice,
maintient un peu de vie dans une région où le nombre de
commerces se raréfie. A l'Agora, on se retrouve et on se
croise, comme ce retraité qui vient déjeuner et prendre son
ballon de rouge à des horaires militaires, le club de football
du village pour la troisième mi-temps, mais également des
touristes en saison, des couples de garçons ou de filles
régulièrement. Car, d'autres gays habitent et travaillent pas
très loin, comme Nicolas et Sylvain dans la forteresse
templière de La Couvertoirade. Boris officie en cuisine et
propose une carte élaborée dans une salle de restaurant où
l'accent a été mis sur la décoration, cosy et intime, pour se
pourlécher d'un délice, d'une brochette de Saint-Jacques
grillées et sa compote aux poireaux, filet de bœuf et petits
farcis, foie gras maison, tripoux, ou un bon plat traditionnel
comme un pot-au-feu ou un confit. Une soirée à thème avec
repas (30€ tout compris) est organisée régulièrement,
histoire de se retrouver et de s'amuser entre amis. / J. Aznar
L'Agora : Le Bourg 12210 Sauclières. Tél. 05 65 62 25 04
Tlj midi et soir (fermé dim soir / lundi).
Menus : 11€ (midi), 16€, 22€ et 28€.
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L'Escargot
44, rue Charles-Robin
01000 Bourg-en-Bresse
Tél. 04 74 45 02 32
GF. Mar au dim, midi et soir.
En pleine crise de la grippe aviaire, c'est le
seul poulet de Bresse que l'on fréquente,
principalement pour sa cuisine gastronomique : galette de grenouilles, quenelles
de brochet et ses fameuses poelées d'escargots, mitonnées par Marcel.
Un coin à part
24, rue Honoré Henry
06250 Mougins Village
Tél. 04 93 75 33 70
GF. Tlj sauf mer, jeu midi et dim soir.
Menus : 13€ ou 16€ et carte. Resto gayfriendly dans l'arrière-pays cannois.
Savant mélange de couleurs méridionales
et classiques : feuilleté d'escargot crème
de champagne, gambas sautées au wok,
daube de taureau, et les desserts.
Bistro Vénitien
29, cours Julien
13005 Marseille
Tél. 04 91 47 34 34
GF. Tlj sauf mar. 19h à 1h. Pizzas et plats.
Resto climatisé où il est prudent de réserver.
Marie a toujours un succès fou. Les salles et
les terrasses se remplissent et son équipe
s'active à vous servir rapidement. Les pizzas, comme la Calzone, sont délicieuses.
www.bistro-venitien.com
Septième Ciel
7, rue Jouxt-Aigues
31000 Toulouse
Tél. 05 62 26 39 57
GF. Tlj, soirs jusqu'à 1h, sam 2h.
Les garçons vous invitent à déguster une cuisine inventive. Ce restaurant au cadre tendance
et à l'ambiance décontractée sert une cuisine
raffinée, qui varie au gré des saisons. Clientèle
mélangée, mais aussi gay et lesbienne.
www.auseptiemeciel.com
Tous les mois
NOUS
vous proposons
une selection
d’adresses différentes
Gay et Friendly
Chez Mèmère
6, rue Francis Gallo
06300 Nice
Tél. 04 93 62 48 46
GF. Mar au sam soir, jusqu'à 23h.
Service le midi en hiver (menu à 12,50€).
Dès qu'il fait beau, les tables quittent la
salle pour se retrouver dans la rue piétonne du Vieux-Nice. Clientèle d'habitués,
servis par Mémère dans une ambiance
conviviale. Sacré personnage.
Casa No name
7, rue André-Poggioli
13006 Marseille
Tél. 04 91 47 75 82
GF. Mar au sam, de 19h/23h. 6,50€ /15€.
Chaque soir, un charme fou aux accents marseillais, pour ce troquet : Tajine d'agneau aux
abricots, tartiflette, croustillant Saint-Marcellin
et des soupes cet hiver pour se réchauffer. En
plus, les patrons sont charmants.
www.casanoname.com
Le Tabarin
2, rue des Faussets
33000 Bordeaux
Tél. 05 56 52 71 22
GF. Lun au sam. Menus : 9,95€ et 12,50€.
Dîner-spectacle avec Diana Choc et Gina
Pulp (36€). Midi et soir, les garçons proposent une succulente cuisine traditionnelle
avec des ravioles de foie gras, du confit de
canard, du saumon fumé aux agrumes, du
pavé de biche.
Passé Simple
3, rue Porte-Méan
05100 Briançon
Tél. 04 92 21 37 43
GF. Tlj. hôtel-resto, midi et 19h/22h.
Menus : 19€, 23€, 34€. Après une journée
sur les pistes de Serre-Chevalier, un resto
traditionnel gay-friendly, avec spécialités
montagnardes (raclettes, fondues), filet de
kangourou, côte d'agneau à la Maintenon…
www.auberge-de-la-paix.com
Lou Pistou
1, rue Raoul Bosio
06300 Nice
Tél. 04 93 62 21 82
GF. Lun au ven, midi et soir. TM : 30€.
Dans le Vieux-Nice. On aimerait bien garder pour soi cette adresse, aux faux airs
de bouchon lyonnais. Traditionnelle soupe
au pistou, daube à la niçoise, cannellonis
(plat du jour entre 12€ à 15€). Michel aux
fourneaux et Isabelle au service.
La Belle Epoque
10, rue Pino
20200 Bastia
Tél. 04 95 34 39 68
GF. Midi et soir. Fermé lun.
Menus : 15€ et 21€ (soir). On s'amuse à la
Belle Epoque avec dîner-spectacle, chaque fin de semaine (en hiver), à 35€ ou
55€ (boissons comprises). La carte distille
une cuisine traditionnelle à base de spécialités corses. Proche du port de Bastia.
Le Val d'Héry
67, avenue du Président-Wilson
34500 Béziers
Tél. 04 67 76 56 73
GF. Midi et soir. Fermé dim et lun.
Menus : 18€ à 34€. Adresse gay-friendly
sympa avec plats raffinés concoctés en cuisine (semi-gastronomique) : millefeuille de
thon fumé par le chef ou le pot-au-feu de foie
gras de canard cuit à la manière du chef.
www.valdhery.com
A Deux pas d'ici
24, rue Fersen
06600 Antibes
Tél. 04 93 34 72 26
GF. Lun au sam (fermé dim). 6€ à 11€.
Dans le vieil Antibes, décoration décalée
pour ce salon de thé-resto où l'on peut
manger sur le pouce, un p'tit-déj sucrésalé le matin, mais aussi des croques, des
salades, des plats traditionnels : pot-aufeu, foie gras… Bon rapport qualité-prix.
Pili-Pili
1, avenue de Béziers
11 Fleury d'Aude
Tél. 04 68 33 51 30
GF. Jeu au dim soir jusqu'à 23h.
Vente à emporter (pizzas, salades). Bravo
pour la présentation des salades. Difficile
de résister à la plancha, aux pommes sautées, aux brochettes de viandes et merguez (11,50€), ou à l'une des pizzas
enfournées par Gérard.
La Belle Saison
5, rue du Puits Vert
31000 Toulouse
Tél. 05 61 23 26 87
GF. Mar au sam, midi et soir.
Centre-ville, piétonnier. Formule à 9€, menu
16€. Ici, on mêle les cuisines traditionnelles
et marocaines, comme les kaftas, les brochettes de poulet mariné à l'orientale, servi
avec une gentillesse sincère. Clientèle d'habitués servis par l'adorable Fadil.
L'Autrement
5, rue Alexandre Cabanel
34000 Montpellier
Tél. 04 67 60 38 97
GF. Lun au sam soir. Menus : 20€, 22€.
La carte change toutes les semaines, avec
thèmes variés : les Antilles, le bœuf, les
Indes, la Russie (en décembre). Mathieu
aime s'éclater dans la présentation et la
création de nouveaux plats. Et c'est bon !
www.lautrement.fr
Plage Vegaluna
La Croisette
06400 Cannes
Tél. 04 93 43 67 05
GF. Tlj 10h à 20h. Bar-resto.
Location de matelas. A l'ombre du Carlton.
Flâner sur son transat, manger un morceau
sur une plage gay-friendly, voilà une bonne
idée pour profiter des derniers rayons de soleil
de l'année. Une carte d'hiver de 13€ à 22€.
www.vegaluna.com
Le 61
61, rue Sainte
13001 Marseille
Tél. 04 91 33 56 72
GF. Mar au dim soir. TM de 30 à 40€.
Ici on joue la carte du resto-bar trendy avec
des assiettes un chouia modeuses et bien travaillées, à l'image du crumble de thon sur fond
d'artichaut ou des lasagnettes aux aubergines. On patiente au bar, on dîne à l'étage.
www.sixtyone-restolounge.com
Poil du Hérisson
2, rue Jouxt-Aigues
31000 Toulouse
Tél. 05 61 53 65 23
GF. Fermé dim et lun. 2 salles.
Le soir jusqu'à 22h30. Menus : 17€, 22€ et
36€ et la carte. Partition bicéphale aiguisée, qui s'ingénue à proposer cet hiver un
marbré de foie gras et parmesan, des
lasagnes de crabe, des cuisseaux de sanglier. Vraiment délicieux ces garçons.
restaurants
-NOUS N°1
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restaurants
Lilo Fruits
6, rue des Trésoriers de France
34000 Montpellier
Tél. 04 67 86 27 59
GF. Lun au sam, 12h à 19h (tard en été).
Cantine bio avec menu du jour à 9€. La
cuisine y est légère, saine et équilibrée, à
base de produits frais, sans farine de blé.
Bio pour les cocktails, les salades, le riz,
des soupes en hiver. Pour celles et ceux
qui souhaitent conserver la ligne.
Tapas y Tapas
8, rue de l'Université
34000 Montpellier
Tél. 04 67 57 28 88
GF. Mar au sam, le soir.
Carte alléchante de tapas que l'on peut grignoter sur le pouce ou picorer dans l'assiette
de son voisin : calamars grillés, acras, le tout
préparé par le charmant Vincent, un vrai noctambule à dévorer des yeux. 3€/4,50€.
www.tapasytapas.com
La Frigoulette
Le Pont
66400 Reynes
Tél. 04 68 87 48 95
GF. Fermé dim soir et lun.
Aux confins du Roussillon, voici un barresto sympa tenu par deux garçons, avec
une carte brasserie et des plats de cuisine
traditionnelle (menus à 10€ à 23€, Plat du
jour à 11€), servie avec du vin de pays.
Clientèle d'habitués. A découvrir.
La Passerelle
36, quai Saint-Antoine
69002 Lyon
Tél. 04 78 37 61 32
GF. Tlj de 6h à 2h. Bar-resto.
Pour tous les clubbers qui ont une petite
faim à 6h du mat, certains d'avaler un bon
pavé ou une escalope avant de foncer à
un autre after. La bonne adresse aux petites heures de la mâtinée, du retour de l'UC
ou de La Chapelle.
Le Pain Quotidien
4, place Jean-Jaurès
34000 Montpellier
Tél. 04 67 60 24 35
Tlj 8h30 à 23h30. 2 salles, terrasse.
A deux pas du Virgin, l'une des rares adresses du centre-ville à servir un brunch copieux
à 18€ et esprit famille le dimanche à 15h.
Assiettes complètes. Plats le midi, épicerie
fine, thés Mariage Frères, confitures.
www.lepainquotidien.be
Le Vieux Four
59, rue de Aiguillerie
34000 Montpellier
Tél. 04 67 60 55 95.
GF. Tlj de 19h30 à 23h environ.
Adresse bien connue des étudiants. Trois
salles composent ce restaurant de grillades,
dont la spécialité, la côte de bœuf pour 2, le
tartare, des mix-poissons, ou des gambas
sautés et grillés. Menus à 20,50€. TM : 30€.
www.levieuxfour.fr
Can Marty
13, boulevard Léon-Jean-Grégory
66300 Thuir
Tél. 04 68 53 61 40
GF. Tlj midi et soir. Fermé dim et lun.
Après la visite des fameuses Caves Byrrh,
ne pas manquer de déguster les spécialités régionales telles que les fameux escargots à la catalane, les moules gratinées à
l'aïoli, les poissons et les viandes à la plancha (menus : 11€ à 18€).
Contact Publicitaire
Jérôme Aznar
06 60 40 07 13
Bistrot Sainte-Cluque
9, rue Hugues
64100 Bayonne
Tél. 05 59 55 82 43
GF. Tlj midi et soir jusqu'à 23h.
Menus 10€ et 16€. Convivialité de mise
avec l'équipe de David en salle, toute l'année, avec de bons petits plats mitonnés
par Eric en cuisine. On passe une bonne
soirée. L'une des rares adresses gays
dans le coin. Suivez les petits graviers…
Chez les Garçons
5, rue Cuvier
69006 Lyon
Tél. 04 78 24 51 07
GF. Lun/ven midi, jeu soir. Midi : 9€/12€.
Menus soir : 22€ et 24€. Le midi, clientèle
de bureau bon enfant, des commerçants
de la rive d'en face, très mélangée, dans
une ambiance bistrot de quartier. Difficile
de résister à la table des desserts. On y
vient depuis la presqu'île.
Mister Patate
28, rue du Prof. Paufique
69002 Lyon
Tél. 04 78 37 57 57
GF. Tlj midi et soir. Form à 10,50€ / 14€.
Pas moins de quinze sortes de gratins de
pommes de terre (tels que la Savoyarde
ou la Créative Mister Patate), entre deux
tables d'étudiants, pour cette adresse où
l'on ose sortir les couleurs gays. Proche
des cinémas et de la Place Bellecour.
La Reine Mère
3, rue Larralde
64200 Biarritz
Tél. 05 59 24 11 73
GF. Menus : 12€ et 20€. Fermé dim et lun.
A la fois, bar-resto, en centre-ville. Difficile
de décrire la carte qui propose de bons
petits plats inspirés d'une cuisine traditionnelle française, car le menu change deux
fois par mois environ. Et c'est bon. Fermé
24/12 et 31/12.
Les Demoiselles de Rochefort
31, rue René-Leynaud
69001 Lyon
Tél. 04 72 00 07 06
GF. Mar au sam soir. 6€ à 15€.
Rien que la décoration vaut le détour, surtout si vous jetez un coup d'œil aux toilettes. Extra. Cuisine traditionnelle comme
un foie gras poêlé sur toast de pain d'épices, tatin de saumon d'Ecosse au basilic
et d'autres surprises.
Le Brigadier du Théâtre
17, rue Racine
84000 Avignon
Tél. 04 90 82 21 19
GF. Menus à 15€, 22€ et 26€. Carte.
Ouvert midi et soir, mais fermé mar, mer
midi et sam midi. A deux pas de la Place de
l'Horloge, Saint-Jacques aux écrevisses à
la provençale, pavé camarguais, délicieuse
crème brûlée aux amandes flambées.
Recommandé par le Petit Futé Avignon.
La Gargouille
70, rue Saint-Jean
69005 Lyon
Tél. 04 78 38 27 57
GF. Tlj de 9h à 1h. Jusqu'à 2h en été.
Aux pieds de la cathédrale St-Jean, barbrasserie qui affiche sa gaytitude.
Clientèle gay-friendly et noctambules assidus. Carte brasserie avec spécialités lyonnaises (quenelles, saucisson chaud).
Grande terrasse aux beaux-jours.
La Grange Gourmande
8, quai des Entreprises
84300 Coustellet
Tél. 06 80 27 16 99
GF. Midi et soir. Fermé mar.
Terrasse, au centre du village. Une carte
qui propose des produits frais, comme le
millefeuille de saumon et de bonnes salades copieuses à dévorer (formule du midi
à 14,90€), comme la salade gourmande.
Pas très loin de Cavaillon.
Pizz'agri
60, avenue de l'Ecole d'Agriculture
34000 Montpellier
Tél. 04 67 04 15 98
GF. Mar au sam (sauf sam midi), jusqu'à 22h.
Alain est parti mais le concept est toujours
le même. Une carte alléchante avec des
pâtes, de bonnes pizzas à emporter ou à
déguster sur place, ainsi que de grandes
salades gourmandes et variées. Salle du
patio chauffée en hiver. Pensez à réserver.
Le Renouveau
2, rue Delpech
34000 Montpellier
Tél. 04 67 63 33 49
GF. Lun au sam, midi. Soir le WE.
Ambiance animée chaque fin de semaine
avec l'équipe de rugby gay de Montpellier,
Los Valents, située en face des 2 bars
gays, le Heaven et le Café de la Mer. En
été, grande terrasse. La cuisine recèle
d'agréables surprises.
-NOUS N°1
4/12/05
11:26
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