20121119-com.presse V3 PUBLIC

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EGLISE PROTESTANTE UNIE DE FRANCE
communion luthérienne et réformée
________________________________
Eglise protestante unie de Nîmes
www.erf-nimes.org
3, rue Claude BROUSSON
30000 NÎMES
Nîmes, le 19 novembre 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’EGLISE REFORMEE DE NÎMES DEVIENT L’EGLISE PROTESTANTE UNIE DE NÎMES
- 1561 : Institution du Consistoire de l’Eglise chrétienne réformée de Nîmes.
- M ai 2012 :
Union de l’Eglise réformée de France et de l’Eglise évangélique luthérienne de France pour
former l’Eglise protestante unie de France.
- 17 novem bre 2012 :
L’Eglise réformée de Nîmes devient : L’EGLISE PROTESTANTE UNIE DE NÎMES
ASSEM BLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE DU 17 NOVEM BRE 2012
Après l’approbation des nouveaux statuts lors de l’Assemblée générale extraordinaire du samedi
17 novembre 2012, L’EGLISE REFORMEE DE NÎMES devient, suite à l’union de l’Eglise réformée
de France et de l’Eglise évangélique luthérienne de France :
« L’EGLISE PROTESTANTE UNIE DE NÎM ES »
Au cours de cette même assemblée un nouveau conseil presbytéral a été élu. Le bureau du
conseil et son président seront élus par un vote à bulletin secret par les conseillers presbytéraux
lors de la première séance du conseil, le mardi 20 novembre 2012.
ELECTION DU NOUVEAU CONSEIL PRESBYTERAL
L’EGLISE PROTESTANTE UNIE DE FRANCE (www.eglise-protestante-unie.fr) est organisée sous le
régime presbytérien synodal (voir page 4).
A Nîmes, les conseillers presbytéraux, élus pour une durée de 4 ans, sont au nombre de 20.
Les pasteurs sont toujours membres de droit du conseil presbytéral.
Conseillers sortants élus :
Roselyne ARNAUD-DESPRES, Claire CAUZID-ESPERANDIEU, Bernard CAVALIER, Jacqueline DOM,
Jean-Paul FABRE, Friderun NOLTE, Michèle GOEURY-BENEDITTINI, Evelyne JACOMOND-PAGES,
Marguerite MESURET-GONZALEZ, Alain PENCHINAT, Alain THOMAS.
Nouveaux conseillers élus :
Philippe CAGNON, Lise CLAUZEL, Alain COMBET, Hervé FARGES, Maurice JOURNEE,
Lysiane MEYNADIER, Patrice MOREL, Bernard ROUYRE, Jean-Pierre VALETTE.
Le conseil presbytéral a les pouvoirs les plus étendus pour gérer les affaires de l'association
cultuelle, il est le seul conseil ecclésial local. Il peut déléguer la gestion courante de l'Eglise à des
conseils d'animation qui organisent cultes, catéchèse, réunions et manifestations diverses.
Le ministère collégial du Conseil presbytéral sera reconnu lors du « Culte de la Cité »,
le 25 novembre 2012 à 10h30 au temple de L’Oratoire, rue Hôtel-Dieu à Nîmes.
PHILIPPE CAGNON
Relations presse & médias
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EN SAVOIR PLUS SUR L’UNION …
L’UNION DE DEUX EGLISES PROTESTANTES
L’Eglise évangélique luthérienne de France (E.E.L.F.) et l’Eglise réformée de France (E.R.F.) ont
entrepris en 2007 de se rapprocher en vue de constituer l’Eglise protestante unie de France. Le
but de la création de l’Eglise protestante unie ? Un meilleur témoignage rendu à l’Evangile car
c’est la raison d’être de l’Eglise.
Eglise protestante, ça va de soi, mais alors pourquoi « unie » ? L’adjectif « unie » restera
d’actualité, car il ne s’agit pas d’une fusion visant à l’uniformité : les traditions luthériennes et
réformées resteront vivantes.
L’union est une dynamique, elle dépasse l’étape d’un moment. Elle est un appel qui tourne
l’Eglise vers l’avenir.
Le sous-titre de l’Église, « communion luthérienne et réformée », précise son identité.
Le logo et l’identité visuelle de la nouvelle Eglise sont consultables sur le site :
www.eglise-protestante-unie.fr
Les réformés représentent 90% des membres de la nouvelle Eglise, les luthériens 10%.
Actuellement l’Eglise évangélique luthérienne (EELF) est présente en région parisienne, dans le
Pays de Montbéliard, à Lyon et à Nice.
LES ETAPES DU PROJET
En 2007, les synodes réformé et luthérien, réunis à Sochaux, ont mis à l’étude le projet d’une
nouvelle union nationale des deux confessions.
En 2009, les mêmes synodes, réunis à Bourg-la-Reine, ont demandé à leurs comités directeurs
de préparer les décisions nécessaires à l’organisation de cette nouvelle Eglise.
Du 17 au 20 mai 2012 à Belfort, le Synode national réformé et le Synode général luthérien
adoptent les textes constitutifs : la nouvelle constitution et les nouveaux statuts-types de chaque
association cultuelle.
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LES POINTS COMMUNS DES DEUX EGLISES
Historiquement, les deux Eglises se réclament des affirmations prêchées par les Réformateurs
Avant l’Union les deux Églises avaient déjà en commun la fondation avec d’autres de la
Fédération Protestante de France, crée en 1905 au moment de la séparation de l’Eglise et de
l’Etat.
Pour représenter le protestantisme, la FPF a pour mission d'intervenir auprès des pouvoirs
publics et de répondre à leurs sollicitations.
Mais aussi :
l’organisation presbytérienne synodale
la formation initiale de leurs ministres (pasteurs) par l’Institut protestant de théologie (IPT)
la formation continue de leurs ministres par la Communion protestante luthéro-réformée
(CPLR)
la mobilité fréquente d’un pasteur de l’une à l’autre Eglise, l’adhésion à la Communion
d’Eglises protestantes en Europe. Théologiquement en effet, depuis 1973, la Concorde de
Leuenberg (Allemagne) encadre et valide la pleine communion entre les Eglises signataires.
l’adhésion à la Conférence des Eglises européennes
la participation à la création du Conseil œcuménique des Eglises
l’action missionnaire par le Défap (Service protestant de mission) et la Cevaa (Communauté
d‘Eglises en mission). Sur le plan missionnaire, l’union est un impératif ; elle est une des
conditions du témoignage et de la mission de l’Eglise
l’action commune à travers de nombreux mouvements : scoutisme, Union chrétienne (UCJG)
connue mondialement sous le sigle YMCA, la Fédération de l’Entraide Protestante (FEP),
la fondation John BOST, la Cimade qui est le service œcuménique d’entraide)
la méthode et les outils catéchétiques et même... les recueils de cantiques depuis le XIXe
siècle
LES EGLISES LOCALES, LES REGIONS ET LES STRUCTURES NATIONALES
Il appartient maintenant à chaque association cultuelle réformée et luthérienne en France
d’adopter de nouveaux statuts, dans le cadre de l’Eglise protestante unie de France, ce qui vient
donc d’être fait à Nîmes ce samedi 17 novembre 2012.
L’Eglise protestante unie de France rassemblera donc en 2013 les Eglises locales ou paroisses,
les unes luthériennes, les autres réformées, regroupées en régions confessionnelles.
La délimitation des circonscriptions régionales est fixée par le synode national.
Les structures nationales, elles, seront uniques, c’est ainsi que le Conseil national représente
le synode national dans l’intervalle de ses sessions. Il gère les affaires de l’Union et la représente
au regard des tiers.
2013 : du 9 au 13 m ai à Lyon, prem ier S ynode national de l’Eglise protestante
unie de France, communion luthérienne et réformée.
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LE REGIME PRESBYTERIEN-SYNODAL
L’EGLISE PROTESTANTE UNIE DE FRANCE est organisée sous le régime presbytérien synodal. Ce
système suppose une complémentarité des niveaux local et national, et une soumission mutuelle
consentie.
Les assemblées locales constituées en Eglises sont gouvernées elles-mêmes par l'intermédiaire
des conseils presbytéraux nommés par leurs membres et des synodes formés de leurs délégués.
Egaux entre eux, les conseils presbytéraux sont subordonnés aux synodes régionaux et ceux-ci au
synode national. Les pasteurs sont toujours membres de droit des conseils presbytéraux.
Le régime presbytérien synodal, qui insiste à la fois sur l'Eglise locale, sur sa responsabilité, sur
sa capacité à se gouverner elle-même et sur le lien qui unit les Eglises locales entre elles, assure
leur solidarité et rend visible aussi la réalité de l'Eglise sur le plan régional, national, voire
international.
Presbytérien : ce mot, qui vient du grec et signifie « ancien », indique que chaque Eglise locale
se gouverne par des personnes dont on a discerné la sagesse et le sens des responsabilités.
Synodal : les synodes, d'un mot grec qui signifie « faire route ensemble », sont constitués des
représentants des Eglises locales, ministres (pasteurs) et laïcs, ces derniers en nombre au moins
égal à celui des ministres. Ces représentants se voient reconnaître une autorité sur les Eglises
locales, celles-ci s'engageant à se soumettre à leurs décisions.
LES SYNODES ET LE CONSEIL NATIONAL
Le synode régional exerce collégialement le gouvernement de l’Eglise dans sa circonscription.
- Il veille à la vie spirituelle et matérielle des Eglises locales ou paroisses, en étant
particulièrement attentif au développement de l’action diaconale et missionnaire, ainsi qu’au
travail des différentes commissions régionales.
- Il est l’instrument de la solidarité entre les paroisses ou Eglises locales et de leur responsabilité
collective.
- Il donne son avis sur les sujets qui lui sont soumis par le conseil national et le synode national
et veille à l’exécution de leurs décisions.
Le synode national a charge de :
- gouverner l’Eglise protestante unie de France et la représenter,
- formuler ses Confessions de foi et ses liturgies,
- établir et faire respecter la Constitution, le Règlement d’application et le Règlement des
synodes.
Le Conseil national représente le synode national dans l’intervalle de ses sessions.
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