METH21F Techniques audiovisuelles et multimédias Plan du cours

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METH21F Techniques audiovisuelles et multimédias Plan du cours
METH21F
Techniques audiovisuelles et multimédias
Plan du cours
Dates des cours => Janvier : 25 ; Mars : 28 (à confirmer) ; Avril : 4, 25
1er cours le : 25/01/08
Contrôle des connaissances : dossier à rendre pour le 02/05/08.
Au choix : site web, projet multimédia, story-board de film « ethnologique », montage powerpoint.
Cours 1 : 25 / 01 /08. L’image et le texte
L’iconographie et le texte dans la constitution d’un projet d’anthropologie visuelle
Les langages : écritures html, xhtml, psp, etc.
Les logiciels de création de projet
Les moteurs et annuaires
Cours 2 : 28 / 03 /08 – date à CONFIRMER. Anthropologie visuelle
Place de l’anthropologie visuelle dans la méthodologie ethnographique
Les différents supports de communication : image et texte
Film, photo et autres interfaces visuelles ;
Cours 3 : 04 / 04 / 08. Naissance d’Internet
Lecture et écriture numériques
Internet : définition, constitution, fonctionnement
Cours 4 – 25 / 04 /08. Ecrit et recherche électroniques
L’écrit électronique
Les nouveaux objets de l’anthropologie
Gaëlle LACAZE
2e semestre 2007-2008
BIBLIOGRAPHIE
Généralités
anthropologie visuelle
ACHUTTI Luiz Eduardo Robinson. 2004. L'homme sur la photo : manuel de photographie. Paris, Téraèdre.
ARRÊT SUR IMAGES. 2007. « Photographie et anthropologie ». Ethnologie française (1 janvier 2007).
BARTHES Roland. 1980. La chambre claire. Notes sur la photographie. Paris. Le Seuil. , Seuil (Les Cahier du
cinéma).
BECKER Howard. 1986, Doing Things Together: Selected Papers. Evanston. Northwestern University Press.
BOURDIEU Pierre. 1965. Un art moyen : essai sur les usages sociaux de la photographie. Paris, Éd. de Minuit.
COLLIER John, 1967 (1986). Visual anthropology: Photography as a Research method. Albuquerque, University of
New Mexico Press.
CONNORD Sylvaine. 2000. « On va t'apprendre à faire des affaires... Echanges et négoces entre une anthropologueethnographe et des juives tunisiennes de Belleville. Paris, Journal des anthropologues, 80-81 : pp. 91-116.
CONNORD Sylvaine. 2001. Fonctions et usages de la photographie en anthropologie. Des cafés bellevillois (Paris
.XX·) à l'île de' Djerba (Tunisie), Thèse de doctorat. Université de Paris X-Nanterre.
CONNORD Sylvaine. 2002. « Le choix d’une image en anthropologie : qu’est-ce qu’une ‘bonne image‘ ? »,
Ethnolographique.org, n°2 ; consulté le 30/11/2008, http://www.ethnographiques.org/2002/Conord.html
GOFFMANN Ervin. 1974, Les rites d'interaction, Paris, Ed° de Minuit, 230 p.
HALL Edward. T. 1971, La dimension cachée, Paris, Seuil, 253 p.
HALL Edward. T. 1979, Au-delà de la culture, Paris, Seuil, 234 p.
HALL Edward. T. 1984, La danse de la vie : temps culturel, temps vécu (Paris, Seuil) 283 p.
KOECHLIN Bernard. 1991, « La réalité gestuelle des sociétés humaines », in J. Poirier (dir.), Histoire des mœurs,
Paris, Gallimard, t. II, p.163-245 (Encyclopédie de la Pléiade)
LAPANTINE François, 2007 « Penser en images », « ARRÊT SUR IMAGES. Photographie et anthropologie ».
Ethnologie française (1 janvier 2007).
p. 47-56
MARESCA Sylvain et Pierre-Jérôme JEHEL (coord.). 2000. Questions d'optiques. Aperçus sur les relations entre la
photographie et les sciences sociales. Paris, Journal des anthropologues, 80-81
MEAD Margaret & BATESON Gregory. 1942, Balinese Character,. a Photographic Analysis t, New York, New York
Academy of sciences, 278 p.
PIETTE Albert, 1992. Le mode mineur de la réalité. Paradoxes et photographie en anthropologie. Louvain-la-Neuve,
Peeters.
les ressources internet : consultation le 25/01/2007
Annuaire de l'UREC
Maintenant historique, le premier annuaire des sites web français, mis à jour entre janvier 1994 et
juillet 1997par l'Unité Réseaux du CNRS (UREC). Remplacé par un annuaire consacré à la
recherche et à l'enseignement.
www. www.urec.cnrs.fr/accueil.php3
Cerf, Vinton. How the Internet Came to Be.
Les souvenirs du père d'lntemet.
www.virtualschool.edu
CREPUQ. Guide d'initiation à la recherche sur Internet (GIRl)
Réalisé par un groupe de travail provenant de quatre universités canadiennes (Université Laval,
Université du Québec, Université de Montréal et Université du Québec à Montréal).
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2
http://www.bibl.ulaval.ca/mieux
Bortzmeyer, Stéphane. "Systèmes de recherche par mots-clés : pour aller un peu plus loin." Avril 1996.
Explique quelques concepts de base en informatique documentaire. Ces concepts sont illustrés
d'exemples pris surtout dans les moteurs de recherche du Web.
www.freenix.fr
Maire, Gilles. "Un nouveau guide intemet (UNGI)."
Guide très complet à usage des francophones.
www.imaginet.fr
Réseau inter-ordinateurs scientifique québécois (RISQ). "Info Internet."
Le guide Internet du RISQ.
www.risq.qc.ca/
Sterling, Bruce. "Short History of the Internet."
Sur le site du World Wide Web Consortium, une description du développement spectaculaire
d'Internet.
http://www.w3.org
les sources IMPRIMÉES
Barbier, Frédéric et Bertho Lavenir, Catherine. Histoire des médias : de Diderot à Internet. Paris :Armand Colin, 1996.
351 p.
L'histoire des médias depuis 1751, date de la publication de l'Encyclopédie, jusqu'aux
développements les plus récents d'lnternet et des autoroutes de l'information. Voir particulièrement
la troisième partie ; Un monde en réseau (1950-1995).
Bateson G. et Mead M. 1942, Balinese character : a photographic analysis. New York, Academy of Science.
Bélisle C., 1998. « Navigation et hypermédia », Séminaire DAFCO "L'apprentissage médiatisé", (Intervention du 28
mai 1998), 9 p.
Berelson et coll., 1955. Voting : A study of Opinion Formation in a Presidential Campaign, Chicago, University of
Chicago Press
Berners-Lee, Tim et Ruetschi, Pierre. "Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web poursuit sa révolution pour le
XXIe siècle. " Tribune de Genève (Suisse) 20-21 décembre 1997, p.3.
Entretien du journaliste Pierre Ruetschi avec Tim Berners-Lee. Créateur du World Wide Web au
CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) à Genève en 1989-90, Tim BernersLee est actuellement à la tête du World Wide Web Consortium, consortium professionnel
international ayant pour tâche de définir les normes de développement du Web.
Borde J.-M., et Hudrisier H., 2000. « Au cœur de la technologie du document », Solaris n°6, déç.1999-janv.2000, 19p.
Buchanan, William. Mastering Global Information Systems. London : Macmillan, 1997. 264 p. .
Un guide des systèmes d'information modernes et des communications de données, avec cinq parties
sur les sources d'information numériques et le multimédia, Internet, le Web et Java, les réseaux
locaux, les réseaux à grande échelle et la vidéo-conférence.
Chartron G., et Noyer J.-M., 2000. « Normes et documents numériques : quels changements », Solaris n°6, déç.
1999-janv. 2000, 20 p.
Cotton, Bob and Oliver, Richard. The cyberspace Lexicon : An illustrated Dictionary of Terms From Multimedia to
Virtual Reality. London. Phaidon Press, 1994. 224 p.
Un guide à travers le dédale des technologies existantes ou émergentes. Un peu ancien puisqu'il date
de 1994, mais conserve un intérêt du fait de ses très belles illustrations.
Dahl, Andrew and Lesnick, Leslie. "Intemet Commerce." Indianapolis, Indiana : New Riders Publishing, 1996. 382 p.
Comment mettre en place et gérer l'échange de monnaie électronique, que ce soit la construction et
le marketing de vitrines numériques ou la confidentialité et la sécurité des transactions de la
clientèle.
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3
David Riesman, « La Foule Solitaire »,
e
Dufour, Arnaud. "Internet." 5 éd. Paris : PUF, 1997. Coll. Que sais-je ?, 3073. 127 p.
Les concepts de base, l'histoire et l'évolution d'lnternet, les services qu'il offre et les enjeux
économiques et sociaux qu'il sous-tend.
Dufour, Arnaud. Le cybermarketing : intégrer Internet dans la stratégie d'entreprise. Paris : PUF, 1997. Coll. Que saisje ?, 3186. 127 p.
Que sais-je ? qui expose les bases du cybermarketing, les étapes-clés des analyses stratégiques et des
tactiques menant à la réalisation d'un serveur web commercial, et les perspectives d'avenir sur
l'évolution du cybermarketing.
Efron D., 1972. Gesture, race and culture (a tentative study of some of the saptio-temporal and "linguistic" aspects of
the gestural behavior of eastern jews and southern italians in New-York city, living under similar as well as different
environmental conditions). The Hague-Paris, Mouton.
Elihu Katz, « Communication Research since Lazarsfeld », Public Opinion Quaterly, vol.5, winter, 51 p.
e
Gates, Bill. "La route du futur." 2 éd. Paris ; Presses Pocket. 1995. 332 p.
Une description des autoroutes de l'information du point de vue d'un des géants de l'informatique.
Explique les changements majeurs qu'elles amèneront dans tous les domaines : éducation, travail,
loisirs, vie quotidienne. Avec la collaboration de Nathan Myhrvold et Peter Rinearson.
Gilster, Paul. "Digital Literacy." New York : Wiley, 1997. 276 p
Une passionnante évaluation critique d'lnternet qui procure les éléments pour évoluer dans un
environnement interactif fondamentalement différent des médias "passifs " tels que la télévision ou
l'imprimé.
Harold Lasswell, 1948. « Structure et fonction de la communication dans la société », in Lyman Bryson (ed.), The
Communication of ideas, New-York, Harper
Holzem, Maryvonne,1999, Terminologie et documentation : pour une meilleure circulation des savoirs. ADBS éditions.
292 p.
Huitema, Christian. "Et Dieu créa l'Internet." Paris : Eyrolles, 1996. 201 p.
L'histoire d'lntemet par le chercheur qui a participé à la première connexion Internet en France et qui
présida ensuite l'Intemet Architectural Board (IAB).
Kahn, Annie. "1998, l'année de la télévision interactive." Le Monde, Supplément Télévision-Radio-Multimédia, 9 février
1998.
Les chaînes numériques exploitent de mieux en mieux l'informatique, tandis que les créateurs de
sites web intègrent des écrans de télévision à celui de leur PC.
Kœchlin B., 1964, « Techniques corporelles et leur notation symbolique », Pratiques et langages gestuels, Langage
n°10 : p. 36-47
Kœchlin B., 1982. « L'ethno-sociologie : une méthode d'approche des gestes du travail des sociétés humaines »,
Geste et image numéro spécial, 13-38
Kœchlin B., 1991. « La réalité gestuelle des sociétés humaines », J. Poirier (dir) Histoire des mœurs t. II. Paris,
Gallimard : p.163-245 (coll. Encyclopédie de la Pléiade)
Le Marec J., 1997-1998. « Interactivité et multimédia : lieux communs revisités par l'usage », Rencontres médias 2.
Leary, Timothy. Chaos et cyberculture. Paris : Editions du Lézard, 1996. 274 p.
D'après l'auteur, philosophe, le XXIe siècle verra l'émergence d'un nouvel humanisme, dont les
idées-force seront la contestation de l'autorité, la liberté de pensée et la créativité personnelle, le tout
soutenu et encouragé par la vulgarisation de l'ordinateur et des nouvelles technologies de
communication.
Lévy P., 1994. L'intelligence collective : pour une anthropologie du cyberespace. Paris, La Découverte.
Lévy P., 1997. Cyberculture. Paris, Odile Jacob.
Lévy P., 2000, « L 'hyperscène », Les Cahiers de médiologie n°1 : "La querelle du spectacle". 5 p.
Lévy P., et Authier M., 1992. Les Arbres de la connaissance. Paris, La Découverte. Coll. Cahiers libres.
Lévy, Pierre, "XXIe, siècle des Lumières." Libération, Supplément Multimédia, 16 janvier 1998.
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4
Entretien d'Annick Rivoire avec le philosophe Pierre Lévy sur la cyberculture et les impacts
culturels de la révolution numérique, suite à la sortie de son livre.
Lévy, Pierre. "Cyberculture : rapport au Conseil de l'Europe." Paris ; Editions Odile Jacob, 1998. 313 p.
De la numérisation à la navigation en passant par la mémoire, la programmation, les logiciels, la
réalité virtuelle, le multimédia, l'interactivité, le courrier électronique, etc. Une présentation des
nouvelles technologies, de leur usage et de leurs enjeux.
Lévy, Pierre. "L'intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace." Paris : La Découverte, 1997. 245 p.
Le projet de l'intelligence collective dans une perspective anthropologique de longue durée. Le
réseau Internet et le multimédia actif ont entraîné une mutation dans les modes de communication et
l'accès au savoir, mutation qui a elle-même engendré le cyberespace, nouveau milieu de
communication, de pensée et de travail pour les sociétés humaines.
Maignien Y., 1997. « La bibliothèque de Michel Foucault », Bibliothèque Publique d'Information, Beaubourg. Centre
Georges Pompidou, 10 p.
Maignien Y., Dussert E., et Wagneur J.D. , 1997. « Hypertexte et Revues », Revue des revues, IMEC, Paris. N°22,
1996, 9 p.
Mauriac, Laurent. "Et Vinton Cerf créa l'Internet". Libération, Cahier Multimédia, 16 janvier 1998.
Portrait de Vinton Cerf, appelé le père d'lnternet parce qu'il est le co-inventeur du protocole TCP/IP
avec Bob Kahn en 1974. Il crée en 1992 l'Internet Society, un organisme professionnel international
non gouvernemental regroupant différents groupes d'intérêt pour élaborer des solutions permettant
de promouvoir le développement d'lnternet.
Mauss M. (1975) 1992, Manuel d’ethnographie, Paris, Petite Bibliothèque Payot.
Mc Luhan M., 1967. La galaxie Guntenberg, Paris, Mame.
Milton Keynes ed., 1977, Mass Communication and Society, Open University Press.
Morris D., (1977) 1978. La clé des gestes, Paris, Bernard Grasset.
Negroponte, Nicolas. L'homme numérique. Comment le multimédia et les autoroutes de l'information vont changer
notre vie. Paris : Presses Pocket, cop. 1995. 290 p.
Par le directeur du Media Lab du MIT (Massachussets Institut of Technology), une explication du
numérique et de ses champs d'application que sont le CD-ROM, Internet et les images virtuelles,
ainsi qu'une réflexion sur l'influence des nouvelles technologies sur notre avenir.
Nora, Dominique. Les conquérants du cybermonde. Paris : Gallimard, 1997. Coll. Folio Actuel, 52. 530 p.
Par un grand reporter du Nouvel Observateur, une enquête de terrain sur la convergence à l'échelle
planétaire entre télécommunications, informatique et électronique, et une étude des dernières
technologies en télécommunications : Internet, télévision numérique, mondes virtuels et inforoutes.
Norman S. J., « Nouvelle scénographie du regard ou scénographies du nouveau regard ? », Les Cahiers de
médiologie n°1 : La querelle du spectacle, 5 p.
Perroud, Pierre. «Voulez-vous abandonner vos enfants à Big Gate ?», Informatique-Informations (Suisse) n° 32,
février 1997.
Les technologies du futur ne sont pas celles qui nous émerveillent aujourd'hui ; ce sont celles que
l'on ne connaît pas et qui sortiront dans six mois ou dans deux semaines, bouleversant notre
existence. Face à cette situation, nous devons fournir à nos élèves des moyens pour entrer dans un
monde non pas nouveau, mais en constant renouvellement.
Revue des documentalistes en sc. de l’info. http://www.adbs.fr/adbs/prodserv/document/annexe/html/137-2isko.htm
Ryan M.-L., « Frontière de la fiction : digitale ou analogique ? », Colloque Frontière de la fiction, 12 p.
Search Engine Watch. «A Webmaster's Guide to Search Engines.»
Explique comment les moteurs de recherche trouvent et classent les pages web et donne des conseils
aux responsables de sites pour faciliter la localisation de leur site.
Stiegler B., 2002. « Leroi-Gourhan : l'inorganique organisé », Les Cahiers de médiologie n°5 : "Pourquoi des
médiologues », 8 p.
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5
Urbain J.-D., 1999-2000. « Ecritures du voyage et explorations : le dire et le voir », Ecriture de réseaux, sociétés
épistolaires. Anthropologie des cultures graphiques contemporaines, Centre d'étude de l'écriture Jussieu, 2 p.
Vandendorpe C., 1999. Du papyrus à l'hypertexte, Paris, La Découverte, 270 p.
Le droit du cyberespace
les ressources internet : consultation le 25/01/2007
Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL)
Site de l'organisme public français chargé de veiller à l'application de la loi « Informatique et liberté
(loi n° 78-17 du 6 janvier 1978), notamment en ce qui concerne le respect de la vie privée du citoyen
dans l'utilisation des fichiers informatiques, et qui adapte maintenant sa mission à Internet.
www.cnil.fr
Electronic Frontier Foundation (EFF)
Un organisme à but non lucratif de défense des libertés civiles, qui œuvre dans l'intérêt public pour
protéger le respect de la vie privée, la liberté d'expression, l'accès en ligne de l'information publique
et la responsabilité civile dans les nouveaux médias. Le site comprend aussi une bibliothèque en
ligne de 14.000 documents sur les libertés civiles.
www.eff.org
IFLA. "Copyright and Intellectual Property."
Fournit une bibliographie et de nombreuses listes dans les domaines suivants : périodiques,
organismes, politiques de copyright, exemples, instruments internationaux, la situation dans les
différents continents (Amérique, Asie et Pacifique, Europe)
http://www.ifla.org/
Journal officiel (Le)
En ligne depuis janvier 1998, le texte intégral du Journal officiel et ses archives récentes.
www.journal-officiel.gouv.fr
Légifrance
Site officiel français permettant la consultation en ligne du Journal officiel depuis janvier 1998, ainsi
qu'une quarantaine de codes tels que le Code civil ou le Code pénal, les grandes décisions de
jurisprudence et les textes de base comme la Constitution de la Ve République ou la Déclaration
universelle des droits de l'homme. La page d'accueil propose cinq grandes rubriques : la
Constitution, la loi, la jurisprudence, le droit européen et l'actualité juridique.
http://www.legifrance.gouv.fr/
Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
Créée en 1967, l'OMPI est chargée de promouvoir la protection de la propriété intellectuelle à
travers le monde grâce à la coopération entre les États et d'assurer l'administration de divers traités
multilatéraux concernant les aspects juridiques et administratifs de la propriété intellectuelle.
http://www.wipo.int/portal/index.html.fr
Pagano, Penny. " Intellectual Property Rights and the World Wide Web. » AJR/NewsLink
Par un journaliste indépendant, la présentation du sujet brûlant qu'est la propriété intellectuelle sur le
Web.
http://www.divertissement.org/index.html?cadre2=/dossiers/tasini.html
UCLA Online Institute for Cyberspace Law and Policy
Depuis ses débuts en septembre 1995 à l'UCLA (University of Califomia), l'institut a les objectifs
suivants : procurer des ressources aux universitaires, praticiens, étudiants et usagers d'lnternet
intéressés par le droit du cyberespace, aider à trouver des solutions aux problèmes propres au
cyberespace, identifier les problèmes légaux et politiques, favoriser le développement du droit du
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cyberespace en tant que discipline propre, procurer un moyen de dissémination des idées nouvelles
et favoriser de nouvelles communautés électroniques dans ce domaine. Offre aussi une bibliographie
très complète sur le droit du cyberespace.
www.ucla.edu
Les sources bibliographiques
" Code de la propriété intellectuelle (partie législative).
Première partie : la propriété littéraire et artistique." Journal officiel de la République française, 3
juillet 1992. pp.8802-8813. Document annexé à la loi n° 92-597 du 1er juillet 1992 relative au code
de la propriété intellectuelle.
Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). "Les libertés et l'informatique : vingt délibérations
commentées." Paris : La Documentation française, 1998. 206 p.
Illustre les différentes formes d'action de la Commission en montrant les domaines d'intervention de
l'autorité chargée de la protection des données personnelles. En annexe, texte de la loi n° 78-17 du 6
janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés.
Dyson, Esther. "Sans État ni Loi." Libération, Cahier Multimédia, 9 janvier 1998.
La réglementation d'Internet devrait être faite moins par un gouvernement central qui en définirait
les règles que par plusieurs organismes mis en concurrence dans l'intérêt du consommateur.
Evans, James, "Law on the net." Berkeley, California : Nolo Press, 1996. VII, 692 p.
Répertoire présentant des milliers de ressources juridiques disponibles dans America Online,
Compuserve, Prodigy, Delphi, Genie, les BBS (Bulletin Board Services), etc.
Huet Pierre, dir°. Association française de la télématique multimédia (AFTEL). "Le droit du multimédia : de la
télématique à Intemet". Paris ; Editions du Téléphone, 1996. 290 p.
Pose les problèmes soulevés par la télématique de la première génération, le vidéotex et l'audiotex :
la conciliation de la propriété intellectuelle avec le droit à l'information, l'application du droit
d'auteur à des services traitant des données numérisées de toute nature, la protection de la
confidentialité des réseaux et des systèmes, l'adaptation du droit commercial et du droit social à la
communication électronique.
Kahn, Annie. "La nécessaire mutation de la CNIL" et "Cyberfilature : la preuve par l'exemple." Le Monde, Supplément
Télévision-Radio-Multimédia, 11 janvier 1998.
Vingt ans après sa création en France, la Commission nationale de l'informatique et des libertés
(CNIL) doit adapter sa mission à Internet.
Kurz, Raymond A. "Internet and the Law : Legal Fundamentals for the Intemet User." Rockville, Maryland Government
Institutes, 1996. XV, 248
Explication des principes de base concernant le droit d'auteur, les marques, le secret de fabrication,
les brevets, la diffamation, etc., ainsi que les principes de base de la licence.
Piette-Coudol, Thierry et Bertrand, André. "Internet et la loi." Paris : Dalloz, 1997. VIII, 206 p.
Associe étroitement la technique et le droit français, le droit comparé et le droit international pour
répondre concrètement aux questions que se posent les internautes et les fournisseurs de services
Reporters sans frontières. "La censure contre Internet." Cahiers de Reporters sans frontières n°1, 1997.
Sélectionné et édité par Yves Eudes, un recueil d'articles parus dans le journal Le Monde entre
janvier 1996 et juillet 1997.
Stern, Jacques. "L'urgence de la sécurité sur Internet." Le Figaro, 9 janvier 1998.
Sur le Web, la confidentialité du message et l'origine de la signature de celui qui l'adresse peuvent et
doivent être garanties par des outils mathématiques performants.
Tortello, Nicole et Lointier, Pascal. "Intemet pour les juristes". Paris : Dalloz, 1996. 331 p.
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Guide de connexion et ouvrage de réflexion sur le droit d'lnternet, qui répond aux questions
pratiques et théoriques que se posent les professionnels du droit : avocats, magistrats, notaires,
huissiers, greffiers, universitaires et juristes d'entreprise.
L'écrit électronique
les ressources internet : consultation le 25/01/2007
Benzineb, Jean-Karim. "Glossaire de termes relatifs à Intemet."
Glossaire officieux par Jean-Karim Benzineb, traducteur au Conseil de l'Europe.
http://www.chass.utoronto.ca/epc/chwp/wulfric5/
ClicNet
Site culturel et littéraire francophone de l'Université de Swarthmore (Pennsylvanie) qui propose de
nombreux liens à des œuvres de littérature par ordre alphabétique et par sujet, et des liens à des
ressources virtuelles en français.
http://clicnet.swarthmore.edu/
Institut national de recherche en informatique et en automatique
INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) - avec l'Université de
Jussieu (Paris) : le pionnier d'Internet en France.
http://www.inria.fr/
Le Digital Object Identifier (DOI)
System Géré par l'International DOI Foundation, organisme à but non lucratif dont le but est
d'analyser les besoins des organismes défendant la propriété intellectuelle dans l'environnement
virtuel grâce à la création et à la gestion du DOI System (définition des lignes d'action, choix des
fournisseurs de services et contrôle du système mis en place).
www.doi.org
Institut national de la langue française (InaLF)
L'InaLF est une branche du CNRS (Centre national de la recherche scientifique).Ses recherches
portent sur la langue française sous tous ses aspects, notamment le discours littéraire du XIVe au
XXe siècles (contenu, sémantique et thématique), la langue courante (langue écrite, langue parlée et
argot), le discours scientifique et technique et ses ressources terminologiques.
http://www.inalf.cnrs.fr/
Logos
Société de traduction internationale dont le siège est à Modène (Italie).Logos propose en accès libre
une base de données de 459 glossaires, un dictionnaire multilingue de 7 millions d'entrées en 31
langues, complété par la conjugaison des verbes en 11 langues) et une bibliothèque multilingue avec
recherche par mot dans une base de données de 230 millions de termes appartenant à 5.200 textes
(romans, documents techniques et textes traduits) dans 46 langues.
www.logos.it
Ministère de la Culture et de la Communication
Site du ministère français qui s'articule autour de huit rubriques : présentation du ministère,
actualités, publications, documentation, cybergalerie, expositions, découverte de la France et livre
d'or. La section Belles étrangères (titre inspiré d'un poème d'Aragon) recense les manifestations
incitant à la découverte des littératures étrangères par le public français. Le site propose également
un guide de l'Internet culturel.
http://Web.culture.fr
Mygale
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Serveur web ouvert au public et aux associations à but non lucratif, avec boîte aux lettres
électronique et hébergement gratuit de sites sur un espace disque de 10 Mo (et qui passe à 20 Mo au
bout d'un an).
www.multimania.lycos.fr/ NetLingo. "The Intemet Language Dictionary."
Dictionnaire en ligne donnant les définitions de centaines de mots formant le nouveau vocabulaire
de la technologie et de la communauté Internet
www.netlingo.com
Les sources Imprimées
Alley, Brian. "Update : a Blackwell Milestone." Technicalities (États-Unis), vol. 15, no. 2, February 1995.
L'histoire de Blackwell North America, fournisseur international de livres, périodiques, bases de
données et services de contrôle d'autorités.
Berselli, Beth. " De l'art d'utiliser Internet pour vendre des livres", Courrier international n°366, 6-12/11/1997, p41
Par une journaliste du Washington Post sur l'éditeur universitaire américain National Academy Press
qui publie sur Internet 1.700 titres de son catalogue, permettant à tous de lire gratuitement ses livres.
Loin de diminuer, ses ventes augmentent de 17%.
Rawsthorn, Alice. "Online bookshop risks price war." The Financial Times (UK), 02/10/1997
Intemet Bookshop, la plus importante librairie en ligne du Royaume-Uni, a débuté la vente de livres
anglais en proposant des remises allant jusqu'à 45%, avec le risque d'une guerre des prix et d'une
bataille juridique avec les éditeurs anglais.
Rawsthorn, Alice. " Publishers may act on internet imports." The Financial Times (UK), 16/10/1997.
La Publishers Association, organisme qui représente les éditeurs du Royaume-Uni, étudie les
propositions d'interdiction de vente de livres américains à des clients britanniques par des librairies
Internet basées aux États-Unis.
Vollnhals, Otto. "Multilingual Dictionary of Electronic Publishing." München : K.G. Saur, 1996. 384 p.
3.500 entrées en anglais, allemand, français, espagnol et italien, couvrant à la fois des sujets
modernes comme l'édition en ligne, l'édition de CD-ROM, l'édition de bases de données ou la presse
électronique, et des sujets traditionnels comme l'impression et la typographie.
L'écrit électronique et les moyens de communication
La presse en ligne: consultation le 25/01/2007
AJR/NewsLink (AJR : American Journalism Review).
Site Newslink dont la vocation est de proposer des liens avec un grand nombre de journaux et
magazines, des associations de journalistes, des ressources pour les journalistes, etc.
http://newslink.org/
Réseau Canoe.
Le dossier des articles du cyberquotidien canadien des nouvelles technologies de l'information.
http://www2.canoe.com/techno/
Agence France-Presse (APF)
Propose également des liens avec la presse française (titres nationaux, journaux régionaux, chaînes
de télévision, radios et journaux électroniques) et la presse francophone de nombreux pays.
http://www.afp.com/francais/home/
Branchez-vous !
Support – cours METH21F / G. Lacaze
9
Magazine permettant de suivre de près l'actualité d'lnternet puisqu'il recense et commente tous les
nouveaux sites francophones. Comprend une rubrique sur des sites consacrés à un événement de
l'actualité, une présentation de logiciels et une sélection des cent meilleurs sites francophones.
http://www.branchez-vous.com/index2.php
Libération
Le site web d'un des grands quotidiens français. Propose la « une » du quotidien, des dossiers, le
Cahier Livres avec le premier chapitre des livres qui font l'actualité et les archives du même Cahier,
le Cahier Multimédia-hebdomadaire et ses archives, des forums de discussion, etc.
www.liberation.fr
Monde (Le)
Site d'un grand quotidien français qui propose les dossiers en ligne, le journal complet avant 17 h
(abonnement payant), l'actualité avec l'AFP (Agence France-Presse), et des rubriques sur la bourse,
les livres, le multimédia et les sports. L'intégralité du Supplément Multimédia hebdomadaire est
disponible en ligne gratuitement.
www.lemonde.fr
Monde diplomatique (Le)
Accès à l'ensemble des textes (depuis janvier 1994) de ce journal de référence, par date, sujet ou
pays.
www.monde-diplomatique.fr
PageFrance
L'actualité française multimédia, l'actualité française tout court avec des liens pour trouver l'info,
une sélection de sites web francophones, une recherche de coordonnées en tous genres, et un guide
du shopping Internet.
www.pagefrance.com
Wired
Le site du mensuel Wired, revue culte créée en 1992 en Californie. Premier magazine consacré à la
culture cyber, Wired se veut le journal du futur à l'avant-garde du XXIe siècle. HotWired est le
magazine en ligne de Wired.
www.wired.com/
ZDNet
Dirigé par Ziff Davis, le site du principal éditeur mondial de magazines informatiques
www.zdnet.com
Les bibliothèques en ligne: consultation le 25/01/2007
ABU ; la bibliothèque universelle
Créée en 1993, une cyberbibliothèque permettant l'accès libre au texte intégral d'œuvres du domaine
public francophone
http://abu.cnam.fr/
Association des bibliothécaires français (ABF)
Fondée en 1906 et reconnue d'utilité publique en 1969, l'ABF est la plus ancienne et la plus
importante association de bibliothécaires en France. Elle regroupe des bibliothécaires de tous types
d'établissements et de toutes catégories.
www.abf.asso.fr
Association des bibliothécaires spécialisés (ADBS)
Trois grandes rubriques : vie associative, vie professionnelle, produits et services.
http://www.adbs.fr/site/
Association for Computing Machinery (ACM) Digital Library
Support – cours METH21F / G. Lacaze
10
Créée en octobre 1997 par l'Association for Computing Machinery (ACM), organisme scientifique
et de recherche international, un ensemble d'informations bibliographiques et de textes d'articles,
ainsi qu'une section consacrée aux cyberbibliothèques et à la recherche d'information.
www.acm.org
Athena
Cyberbibliothèque proposant des documents en plusieurs langues dans les domaines suivants :
philosophie, sciences, textes, classiques, littératures, histoire, économie, etc. Liens avec 200 autres
cyberbibliothèques.
http://un2sg4.unige.ch/athena/html/athome.html
BIBLINK
Le projet BIBLINK fut lancé en avril 1996 par le Programme d'applications télématiques de l'Union
européenne. Son but est d'établir des liens entre les agences bibliographiques nationales et les
éditeurs de documents électroniques afin de contribuer à la création d'un service bibliographique qui
fasse autorité.
www.ukoln.ac.uk
D.Lib Magazine
Financé par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), le magazine de la recherche
sur les cyberbibliothèques, avec l'actualité mensuelle, des commentaires, des discussions et un
ensemble de ressources pour la recherche.
www.dlib.org
Gabriel
Acronyme de Gateway and Bridge to Europe's National Libraries, Gabriel est le serveur des
bibliothèques nationales européennes. Au menu, des informations générales, ce qui est nouveau à
Gabriel, un guide regroupant les bibliothèques par pays, un guide regroupant les bibliothèques par
genre de services, des nouvelles des bibliothèques nationales européennes, et des projets communs à
ces bibliothèques.
http://www.theeuropeanlibrary.org/portal/browserSupport.html
Gallica
Inaugurée en 1997, la cyberbibliothèque de la Bibliothèque nationale de France (BnF) propose les
images et textes du XIXe siècle francophone. Elle est aussi un serveur expérimental qui a pour
fonction de préfigurer la consultation à distance de l'ensemble des collections numérisées de la BnF.
http://gallica.bnf.fr
International Federation of Libraries Associations and Institutions (IFLA). "Electronic Collections and Resources".
Information Policy.
Plusieurs bibliographies sur la politique de l'information : ressources générales, Asie-Pacifique,
Canada, Europe, États-Unis, réseau communautaire, copyright et propriété intellectuelle, ressources
sur la société de l'information des pays du G-7, (Section Information Policy).
Plusieurs bibliographies sur la bibliothéconomie et les sciences de l'information : ressources
générales, guides pour les documents électroniques, prêt inter-bibliothèques, distribution des
documents et partage des ressources, humour, organismes et sociétés, règlements, citations sur les
bibliothèques et les bibliothécaires, bibliothèques nationales accessibles sur le Web. (Section
Library and Information Science).
Introduction sur UNIMARC, format MARC (Machine Readable Catalogue), international
permettant le stockage et l'échange informatique de notices bibliographiques. Plusieurs
bibliographies sur les cyberbibliothèques : ressources et projets, catalogage et indexation des
ressources électroniques, archives de textes électroniques et de journaux, ressources en métadata.
Support – cours METH21F / G. Lacaze
11
http://www.collectionscanada.ca/
Internet Public Library (IPL), IPL Especially for Librarians : "Internet for libraries"
Liens avec plusieurs projets menés par les bibliothèques pour utiliser Internet et élargir ainsi les
services de la bibliothèque. La première bibliothèque publique d'lnternet et pour Internet. Propose
notamment une cyberbibliothèque d'ouvrages soigneusement sélectionnés, catalogués et résumés. En
tant que bibliothèque expérimentale, l'IPL s'efforce aussi de découvrir et promouvoir les projets les
plus intéressants concernant les bibliothécaires et Internet. Liste des bibliothèques en ligne, journaux
et périodiques en ligne, et textes en ligne.
www.ipl.org
Librairie Itinéraires. Ou "le monde en mémoire".
Librairie parisienne proposant tous les ouvrages permettant de préparer, accompagner et prolonger
un voyage : guides, cartes, manuels de conversation, ouvrages d'histoire, de civilisation,
d'ethnographie et de religion, reportages, récits de voyage, livres de cuisine, œuvres de littérature
étrangère, livres d'art et de photographie, et cela sur plus de 160 pays, soit environ 250 destinations.
www.itineraires.com/
Library of Congress
Le site de la bibliothèque nationale des États-Unis, qui est la plus grande bibliothèque au monde
avec ses millions de livres, périodiques et ressources multimédia. Très intéressante section sur les
ressources Internet. Dans le catalogue en ligne de la Library of Congress, la recherche s'effectue
selon quatre procédés : recherche par mots, recherche par liste, recherche par commandes par
l'intermédiaire de Telnet pour la connexion à LOCIS (Library of Congress Information System), et
recherche expérimentale par l'Experimental Search System (ESS). L'ESS permet de rechercher les
notices des collections.
http://www.loc.gov/index.html
"L'information pour les bibliothécaires sur Intemet : panorama des ressources".
Unité régionale de formation à l'information Scientifique et technique (URFIST) Strasbourg.
http://www-scd-ulp.u-strasbg.fr/
OCLC On line Computer Library Center
Un organisme à but non lucratif à destination des bibliothèques, dont le but est à la fois de favoriser
l'accès à l'information à l'échelon international et de réduire les coûts correspondants. Gère la plus
grande base bibliographique mondiale avec ses 38 millions de notices (début 1998). A la fois service
informatique et organisme de recherche, OCLC offre aussi toute une gamme de services à ses
adhérents : services techniques, partage des ressources, services de référence en ligne, préservation
des documents, etc.
www.oclc.org
Project Gutenberg
Créée par Michael Hart en 1971, une grande cyberbibliothèque anglophone dont le but est de mettre
à la disposition des usagers d'lnternet le plus grand nombre possible d'œuvres littéraires pour un
coût minimal. Objectifs pour l'an 2001 : un stock de 10.000 œuvres littéraires et la transmission de
1.000 milliards de textes électroniques, à savoir 1O.OOO textes vers 1OO millions de lecteurs.
http://www.gutenberg.org
Research Libraries Information Network (RLIN)
Créé par le Research Library Group (RLG) pour ses bibliothèques membres, RLIN, accessible par
abonnement, est le plus grand catalogue du monde avec ses 83 millions de notices. Contrairement au
OCLC Online Computer Library Center, il propose plusieurs notices pour le même document.
Catalogue très intéressant aussi pour ses notices de livres anciens, documents iconographiques et
ouvrages en caractères non latins.
Support – cours METH21F / G. Lacaze
12
www.rlg.org/
http://www.sudoc.abes.fr/
SUDOC. Système universitaire de documentation
Le catalogue du Sudoc vous permet d'effectuer des recherches bibliographiques sur les collections
des bibliothèques universitaires françaises et autres établissements de l'enseignement supérieur,
ainsi que sur les collections de périodiques d'environ 2400 autres centres documentaires.
Universal Library
Cyberbibliothèque créée par l'Université Carnegie Millon (Pittsburgh, Pennsylvanie) et comprenant
un index de plus de 5.000 textes anglais. Reliée à l'Experimental Search System (ESS) de la Library
of Congress.
http://tera-3.ul.cs.cmu.edu/
Support – cours METH21F / G. Lacaze
13
Lecture Rapide - Recommandations
La lecture rapide revient à mettre à l’épreuve sa capacité de compréhension sans se perdre dans la masse des mots d’un texte. L’œil
doit décoller des mots. Cette pratique de lecture exige de canaliser l’attention vers le sens, le contenu (prévoir, anticiper, reformuler).
-
 « La compréhension d’un texte est inséparable de plusieurs éléments :
la qualité du prélèvement des informations dans le texte ;
la capacité de conserver ces informations jusqu’à la fin de la lecture (mémoire à court terme) ;
la capacité d’exprimer ces informations dans son langage à soi ;
le niveau de compétence ou de familiarisation avec le sujet ;
l’attachement affectif ou la motivation à lire au moment du test ;
la réaction du lecteur à la lisibilité du texte (présentation, typographie, mise en page, style, vocabulaire). »
Lionel BELLENGER, Les méthodes de lecture, Paris, PUF, Que sais-je ?, 1995 (1ère ed. 1978), p. 24.
-
 Autres recommandations de Wolfgang Zielke, cité par Lionel BELLENGER, ibid., p.48-49.
« chercher le thème : souvent l’introduction met sur la bonne piste ;
localiser les explications : c’est le moment où l’auteur détaille le sujet ;
chercher le mode d’argumentation : ce sont les motifs qui vont justifier les affirmations ;
trouver l’antithèse : ce sont les objections qui ont pu être formulées ;
trouver les comparaisons : ce sont les analogies ou les différences ;
repérer les exemples : en général, ils illustrent les idées ;
chercher les témoignages : c’est le recours au sens commun, aux références, aux citations, le recours aux valeurs ;
s’imprégner de la conclusion : c’est souvent retenir l’essentiel »
-
 La méthode américaine du SQ3R (Survey, Question, Read, Recite, Revise)
survoler le texte ;
localiser l’essentiel ;
s’interroger sur ce que l’on peut y trouver,
lire,
reformuler ce que l’on a retenu,
retourner aux passages essentiels ou mal compris.
 la méthode PQRST (Preview, Question, Reading, Summary, Tested) oriente le lecteur vers le même genre de conseils : survoler,
s’interroger sur le contenu, lire, résumer l’essentiel ou ce dont on a besoin, vérifier.
 Le SPIR (Survey, Preview, Inview, Review) de Tony Buzan : survoler, prévoir, approfondir, réviser.
Support – cours METH21F / G. Lacaze
14
Grille de lecture des sites
L’élaboration d’une grille d’analyse peut être générale, mais doit aussi prendre un caractère
particulier à chaque discipline ou matière.
La grille d’analyse contient une partie générale d’identification et de présentation du site.
Contenu
Clarté du contenu
La crédibilité : l’auteur
Identification de l’auteur :
Institution/individu faisant autorité sur le sujet
Mention nom d’auteur pour chaque page, illustration /
Présence de copyright graphique
Coordonnées et logo de l’institution
Adresse du site présente sur chaque page
Détail de l’information
1.
2.
3.
Organisation logique
1.
2.
Objectifs du site
Présence claire des objectifs // résumé ?
Site informatif // commercial ou promotionnel
Présence de bannières publicitaires
Identification claire du public concerné
Visibilité du site
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Site et connu de façon notoire
Adresse du site peut être intuitive
Site récompensé
Appartient à un réseau (Franco-sciences) ou d’un
anneau (Infobiogen)
Présence comité éditorial et/ou administrateur de
site
Site régulièrement cité
Faciliment trouvé par les outils de recherche
Présence d’un compteur
Qualité de l’information
1.
2.
3.
4.
Adaptation aux programmes universitaires
Portail ou site ressources sur le sujet
Site réputé exhaustif sur le thème
Le contenu du site attendu peut être trouvé (par
rapport au titre, au descriptif)
5. Validité relative de l’info (à un pays ou
temporaire)
6. Argumentation claire
7. Infos inutiles en dehors du sujet principal
8. Info : faits objectifs et données scientifiques
impartiales
9. Style : humoristique et provocateur
10. Respect de la netiquette
Valeur de l’info
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Crédibilité
Mention des sources
Bibliographie correcte et conséquente
Méthode d’obtention des données clairement
exprimée
Théorie ou controverse sur le sujet
Présence de dénégation de l’auteur
Support – cours METH21F / G. Lacaze
Accès à l’intégralité des documents
Disponibilité suffisante des informations
Importance et profondeur du site
Le site est organisé de façon logique, hiérarchique
Le regroupement de l’information dans chaque
sous-partie est cohérent
Aspects didactiques
1.
2.
3.
Le site a une réelle utilité pédagogique
Les objectifs d’apprentissage sont clairement
identifiés
Présence utile et pertinence des illustrations ou des
animations
Date de publication
1.
2.
Présence date de création sur chaque page et/ou de
mise à jour
Actualité (- de 3 mois)
Lien vers autres sources
1.
1.
2.
3.
4.
Quantité conséquente de liens : Résumé ou
évaluation pour chaque pointeur
Les signets sont organisés méthodiquement (par
exemple par sujet)
L’intitulé du lien respecte les titres des pages
auquel il renvoie
Avez trouvé des liens qui n’étaient plus valides
(liens aveugles = erreur400) ?
Avez trouvé des liens qui n’avaient aucun rapport
avec le contenu scientifique principal du site
L’intéractivité
1.
Présence d’une rubrique Nouveautés sur la page
d’accueil
2. Possibilité d’ajouter des informations dans le site,
des signets, etc.
3. Possibilité d’envoyer ses commentaires à l’auteur
(mail, formulaires)
4. Présence d’un chat de discussion, d’un forum
5. Possibilité de s’abonner à une lettre d’information
6. Possibilité de se créer un profit utilisateur de
consultation
7. Le site est disponible en plusieurs langues
8. Présence de dictionnaires, glossaires, listes
d’abréviations pour aider à la compréhension du
lecteur
15
Organisation
Organisation technique
Navigation
1. La navigation dans le site est-elle
satisfaisante ?
2. Le menu du site est toujours visible à l’écran
3. Les pages intérieures sont accessibles
rapidement (entre 3 et 5 clics)
4. Les boutons d’orientation sont toujours les
mêmes et au même endroit dans la page
5. Les boutons d’orientation sont discrets et
facilement compréhensibles
6. Les pages longues (au moins 3 écrans en
hauteur) proposent des sommaires internes
7. Il y a une barre de progression
8. On peut quitter le site très facilement
Aide supplémentaire
1. Présence d’un moteur de recherche interne au
site
2. Présence d’un plan du site
3. Présence d’un index général des fichiers du site
4. Présence d’une page d’aide
5. Présence d’une foire aux questions
6. Présence d’un livre d’or
7. Présence d’archives du site
8. Page de redirection en cas de changement
d’emplacement de fichiers
Organisation visuelle
Présentation de l’information
1. Avez-vous remarqué des fautes d’orthographe,
de syntaxe, de grammaire, de langue, de
traduction
2. Certaines pages sont-elles encore « en
construction » ou vides
3. Les images, sons, graphiques et animations
sont utilisés dans un but purement informatif
ou didactique
4. Le texte est très lisible (suffisamment gros,
espacé, etc.)
5. Les textes sont adaptés pour être imprimé
6. Le multifenétrage (cadres, frames) est-il utile
pour la lecture de l’information ?
2. La présentation est harmonieuse (choix des
couleurs, des polices, etc.)
3. Une charte graphique est respectée sur
l’ensemble du site
Aspects techniques
1. Les images ou certaines pages sont longues à
charger (plus de 10 secondes)
2. Le site est trop « optimisé » pour un navigateur
(I.E., Netscape, etc.) etc.) et pas assez pour le
vôtre)
3. Le site nécessite un équipement client trop
avancé (version des navigateurs, plug-ins,
flash, carte vidéo, etc.)
4. Le site contient des applets Java
5. Le site propose une version pour chaque
navigateur
6. La configuration optimale est précisée
(navigateur, plugins, plugiciels, applicatifs),
résolution d’écran
7. Avez-Vous repéré des morceaux de codes
(HTML, JavaScript) à certains endroits du
site ?
8. Certains liens internes sont mauvais (mauvais
noms de fichier, images non-transférées)
9. Il y a des ouvertures de fenêtres intempestives
(pop-up)
10. Possibilité de désactiver le son, la musique
11. Le site existe en version texte (pour les
navigateurs refusant les images)
12. Le site utilise des cookies (mouchards)
13. La taille et le format des fichiers
téléchargeables sont indiqués
14. Les fichiers sont téléchargeables en une seule
fois (et non pas éclatés)
15. Les fichiers téléchargeables sont dans des
formats « universels » (type RTF, PDF, etc.) et
non pas propriétaires
16. Certaines
applications nécessaires
sont
proposées en téléchargement
17. Les balises « Méta » sont correctement
remplies sur chaque page
Aspects graphiques
1. La page d’accueil est complète dans un
scut-écran (sans avoir besoin des
ascenseurs)
Support – cours METH21F / G. Lacaze
16
Astuces pour la création de site
Les différents sites
Sites de première génération
Les sites de première génération sont linéaires. Si vous observez une page typique d’un site de
première génération, vous pourrez noter les restrictions qu’imposent les modems à faible débit et
les moniteurs monochromes. La page comprend une suite de textes et d’images qui s’étend de haut
en bas et de gauche à droite de l’écran, parsemée de retour chariot et autres séparateurs de chaînes
de caractères tels que puces ou lignes horizontales. Toutes les structures HTML initiales étaient
basées sur ce modèle de mise en page de type téléscripteur. Dans le meilleur des cas, ces sites
ressemblaient à des diaporamas projetés sur un mur.
Sites de deuxième génération
Ce sont globalement des sites de première génération où les icônes ont remplacé les mots, les
papiers peints les fonds grisés et les bandeaux les titres. Ils ont adopté un modèle de page d’accueil
descendant qui présente une hiérarchie d’informations. Bien que les sites de première génération
dominent toujours en termes de volume, les sites de deuxième génération sont plus appréciés parce
qu’ils comportent plus d’éléments graphiques. Les sites de deuxième génération orientent le
visiteur selon un mode associatif ou hiérarchique. Les sites de deuxième génération restent
essentiellement basés sur les menus, les icônes et les technologies.
Sites de troisième génération
Les sites de troisième génération sont bâtis autour de principes de conception et non de
compétences technologiques. Les concepteurs de sites de troisième génération passent des
journées entières à rendre leurs pages attirantes aux yeux du public qu’ils visent.
Un site de troisième génération applique des principes visuels de typographie et de mise en page
pour décrire une page en deux dimensions. Aujourd’hui, les concepteurs spécifient
scrupuleusement la position et les relations entre les différents éléments d’une page. Ils maîtrisent
ainsi la mise en page.
Structure d’un site
La plupart des sites de troisième génération possèdent une entrée, une zone centrale avec une page
centrale servant de point de départ et une sortie clairement indiquée. Ces sites attirent les visiteurs
en leur faisant miroiter quelque chose d’extraordinaire sur chaque page. Pour appâter le poisson, il
faut lui donner quelque chose d’appétissant. Avec la commercialisation du Web, attirer le client est
pratiquement devenu une obligation.
Une porte d’entrée
Une porte d’entrée - également appelée écran Splash - doit se charger rapidement et signaler en un
clin d’œil au visiteur ce qui se passe à l’intérieur. La première qualité d’un écran splash est de se
télécharger rapidement. Faites un petit cadeau à vos visiteurs et un certain nombre d’entre eux
exploreront votre site. Faites preuve d’imagination. Pensez à quelque chose susceptible
d’intéresser vos visiteurs, dont ils pourront parler à leurs amis qui, à leur tour, viendront jeter un
coup d’œil. Les tunnels d’entrée conviennent parfaitement aux sites grand public. Limitez-les à
quatre ou cinq écrans et rendez-les distrayants.
Support – cours METH21F / G. Lacaze
17
La page centrale
À la différence du concept de page d’accueil des sites de deuxième génération, les sites de
troisième génération peuvent posséder une ou plusieurs pages centrales destinées à organiser et à
présenter le contenu du site. Elles orientent et conduisent le visiteur en Fournissant des liens vers
des pages appropriées ou d’autres pages centrales. Celles-ci sont riches en informations et incitent
à poursuivre la visite. Fournissez une foule de liens internes et quelques liens externes. Insérez
certains éléments intéressants à chaque page. Les pages centrales utilisent des éléments de contenu
pour séduire et envoûter. Servez-vous de détails d’images et d’extraits de textes pour guider votre
visiteur.
La sortie
Paradoxalement, une sortie bien indiquée incite le visiteur à rester. Les liens vers la sortie doivent
être à la fois subtils et nombreux. Évitez d’inciter vos visiteurs à quitter les lieux sans avoir vu la
fin du spectacle. La page de sortie convient bien pour demander quelque chose à vos visiteurs, par
exemple de remplir un formulaire, d’appeler un numéro vert, d’enregistrer une commande,
d’ajouter leur nom à votre liste d’adresses ou d’effectuer une autre action.
À ce stade, ils sont disposés à collaborer parce que vous avez répondu à leurs attentes. Les
petits cadeaux fonctionnent aussi bien à la sortie qu’à l’entrée. Si les gens parlent de votre site,
s’ils y reviennent souvent, si votre métaphore devient célèbre et que votre porte d’entrée est
séduisante, vous êtes sur le bon chemin de l’intérêt réciproque. L’intérêt réciproque consiste à être
en phase avec son public. Si vous soignez les détails lors de la réalisation d’un site. Vous créerez
un lieu où les gens aiment flâner. Ce genre de flânerie crée l’intérêt réciproque. Plus l’intérêt est
grand pour votre public, plus celui-ci sera reconnaissant par la suite.
La métaphore : un outil d’exploration
Les sites de troisième génération utilisent efficacement la métaphore. Une métaphore puissante
peut servir à guider le visiteur et à structurer votre site.
Certains sites essaient de présenter des métaphores de galeries marchandes ou d’espaces
physiques, qui sont fortement tributaires de graphismes en 3D. Vous vous retrouvez à déambuler
dans des couloirs, à passer des portes, à monter des escaliers, etc. Ces techniques fonctionnent bien
avec des transmissions à haut débit ou des CD-ROM mais pas avec des modems. Limitez-vous à
des métaphores légères mais efficaces. L’astuce consiste à traiter votre métaphore en HTML pour
qu’elle se charge rapidement. Les éléments visuels clés de votre métaphore devront être
suffisamment petits pour pouvoir être présentés fréquemment à titre de renforcement.
Les Icônes participent à la conception des sites de troisième génération. Équilibrer
métaphores et comparaisons implique mesure et retenue.
Le thème : l’aménagement interne du WEB
Tout ou presque peut servir de thème. Les meilleurs sont à la fois subtils et cohérents. Les sites
thématiques sont plus difficiles à créer que l’on pense. La tentation est forte de les encombrer de
sons, animations, polices, graphismes et de créer une confusion. Le recours à des photos de qualité
peut faire la différence.
Sites à but informatif
Dans le domaine de l’information, les sites doivent satisfaire des visiteurs impatients d’aller droit
au but. Ces sites ne peuvent pas se permettre de masquer l’information devant les artifices. Ils
peuvent néanmoins devenir attractifs sans recours à une foule d’icônes et de bandeaux. La plupart
des sites informatifs présentent des pages interminables de texte et de listes à puces avec une table
Support – cours METH21F / G. Lacaze
18
des matières (NOUVELLES / QUI SOMMES NOUS / CATALOGUE / QUESTIONSREPONSES / AIDE). Les meilleurs sont dotés d’un moteur de recherche qui permet aux visiteurs
de trouver immédiatement certains éléments, dans la mesure où ils savent ce qu’ils recherchent. Le
meilleur moyen d’éviter la surcharge consiste à choisir un thème, simple et d’ouvrir des portes à
mesure que le visiteur progresse. Insérez du contenu, de nouvelles informations et des possibilités
de navigation sur toutes les pages. Offrez à vos visiteurs quelques occasions de prendre des virages
inattendus ou de consulter de nouvelles sections. Utilisez un thème en filigrane ou une métaphore
qui donnent envie de revenir sur votre site.
Les sites informatifs doivent être bien équilibrés. Ils doivent attirer de nouveaux visiteurs
tout en fournissant aux habitués du site un moyen facile d’atteindre leur objectif. InfoSeek, un
moteur de recherche très apprécié, présente ses résultats sous la Forme de tableaux dans la zone
principale de la page et insère une sélection de recommandations dans la marge de gauche. Cette
valeur ajoutée dans un tel site incite les visiteurs à revenir. Ce type de site doit proposer à la fois
des possibilités de recherche et de navigation.
Les efforts de conception sont encore plus visibles sur des sites informatifs. Les principes
de la présentation d’informations, de la conception interactive, de l’architecture et de la conception
d’interface utilisateur, aideront les concepteurs de sites à créer de nouveaux paradigmes de
navigation dans d’énormes volumes de données.
Préparation des images
Les images informatiques sont de deux types : les images bitmap et les images vectorielles. Les
images bitmap sont composées d’une infinité de points distincts (pixels) organisés en une grille
large de x pixels, haute de y pixels et profonde de z pixels (la valeur z désigne la profondeur de
pixel et détermine le nombre de couleurs possibles pour chaque pixel). Les images bitmap ont une
dimension fixe, le volume du fichier croissant avec la taille et la résolution de l’image. L’image de
l’écran de votre moniteur est mise à jour en permanence.
Les images vectorielles sont des descriptions mathématiques d’images (la formule d’un
cercle par exemple). Elles sont par conséquent indépendantes de la résolution et peuvent être de
toutes dimensions et résolutions pour être affichées sur différents moniteurs ou être imprimées.
Dans la terminologie traditionnelle de la conception graphique, les images bitmap représentent les
dessins d’écran, alors que les images vectorielles représentent les dessins au trait (les photos, par
exemple, par opposition aux plans).
Si les concepteurs professionnels ont généralement des machines capables d’afficher des
images 24 bits, la plupart des ordinateurs grand public sont dotés de couleurs 8 bits. Ils ne sont
donc pas capables d’afficher plus de 256 couleurs à la fois. Il est faux d’affirmer que la taille d’un
fichier croit de manière significative dès que vous augmentez le nombre de couleurs puisque, sur
le Web, les images sont toujours transmises sous forme compressée. Le paramètre qui affecte le
plus la taille des fichiers est leur compressibilité.
Palettes
Il existe deux formats de stockage des images bitmap, le format indexé et le format RVB.Les
images au format RVB - également appelé format quadrichromie ou true-color - utilisent les 8 bits
(0 à 255) des valeurs Rouge, Vert et Bleu pour former un pixel de 24 bits (8 + 8 + 8 = 24). Les
images de 256 couleurs (ou moins) sont appelées images indexées. Une palette de couleurs est
associée à chaque image et appelée color-look-up-table ou CLUT. Elle permet de définir jusqu’à
256 couleurs en assignant un nombre à chacune d’elles. L’image fait référence ensuite à chaque
couleur par sa position dans la palette.
Support – cours METH21F / G. Lacaze
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Le cube de couleurs
Le navigateur Netscape possède sa propre palette appelée cube des couleurs qui permet d’afficher
des images sur les moniteurs 256 couleurs de toutes les plates-formes. Pour générer des images,
lorsque vous utilisez Painter ou Photoshop, essayez de vous servir des couleurs du cube. Il suffit
de veiller, en règle générale, à appliquer des couleurs du cube aux plus grandes zones et ainsi
éviter des juxtapositions trop voyantes.
Il existe plusieurs méthodes pour verser des images dans le cube. Le logiciel - DeBabelizer
propose le plus large choix. Dans Photoshop, servez-vous de la commande « Palette
personnalisée » et chargez le cube des couleurs au titre de palette personnalisée (Il n’existe à ce
jour aucun moyen d’enregistrer le cube de couleurs de façon permanente sous Photoshop). Le
dilemme est de savoir si vous devez faire des juxtapositions ou non. Il vaut toujours mieux éviter
d’en faire. La juxtaposition donne meilleure allure aux images photographiques mais les rend plus
difficiles à compresser.
Lissage
En un mot, le lissage consiste à ajouter des couleurs intermédiaires pour raboter les dentelures qui
apparaissent entre deux zones unies. Pour réduire la taille des fichiers, vous devez lisser avec le
moins de couleurs possibles. Mais, à l’heure actuelle, aucun programme n’est capable d’effectuer
cette opération automatiquement. C’est pourquoi vous devez lisser toutes vos images à la main,
procédure certes difficile mais nécessaire. Le lissage est particulièrement utile si votre arrière-plan
possède un motif mais, dans la plupart des cas, il suffit de réduire le contraste de l’image placée à
l’arrière-plan pour obtenir un bon résultat.
Si vous modifiez la couleur de Fond d’une image lissée, vous obtenez un effet de halo.
C’est un défaut qu’il faut éviter. Pour le moment, veillez à prendre l’arrière-plan en compte chaque
fois que vous réalisez une image et lissez-la convenablement en fonction de cet arrière-plan
particu1ier.
La compression GIF
Omniprésent sur le Web, le format GIF traite des images indexées d’un maximum de 8 bits. Le
processus de compression GIF (algorithme LZW) est dit sans perte, ce qui veut dire que l’image
décompressée obtenue à l’arrivée est identique à l’original. Le taux de compression moyen des
images GIF est de 4 :1. En règle générale, utilisez la compression GIF pour tout ce qui n’est, pas
photographie (ou alors pour du texte, des dessins au trait et de petites photographies).
Entrelacement
Une image entrelacée stocke les pixels dans un ordre non linéaire. Les images entrelacées arrivent
sur votre navigateur en blocs également espacés. Une fois que le premier bloc est téléchargé, le
navigateur répète les données de ce premier bloc et fournit ainsi une version grossière de l’image
finale, afin que les netsurfers aient une idée de l’image à venir. D’autres portions viennent ensuite
compléter cette image en trois passes supplémentaires. C’est un excellent exemple de standard
conçu spécialement pour le monde cyber. Pour entrelacer une image, cochez la case Entrelacé du
logiciel qui effectue la compression GIF. Une image entrelacée est légèrement plus grande qu’une
image non :entrelacée. Dans la pratique, utilisez l’entrelacement pour toute image d’un format
supérieur à 200 x 200 pixels.
Transparence
Dans les images gif89a, vous pouvez définir une couleur comme couleur transparente. Tout
navigateur acceptant le format gif89a affichera tous les pixels de l’image de cette couleur en
transparence, permettant ainsi à l’arrière-plan d’être visible. C’est ce qu’on appelle l’incrustation
couleur. Vous ne pouvez toutefois choisir qu’une seule couleur transparente dans votre image. Elle
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est remplacée partout où elle apparaît. Tout pixel proche de cette couleur - même proche au point
de ne pas en être distingué - ne sera pas rendu en transparence.
Des images correctement lissées avec des effets de transparence constituent les éléments de
base d’un site de troisième génération. Elles permettent aux concepteurs de rompre avec les
images rectangulaires. N’appliquez jamais l’entrelacement et la transparence simultanément. Leur
application simultanée est une source connue de problèmes avec certains navigateurs.
Animation
Le format GIF permet d’imbriquer plusieurs Images GIF en un seul fichier pour créer une
animation. Les GIF animés sont faciles à réaliser. Ils possèdent même différentes options
d’affichage, pour une animation continue ou un effet diaporama.
Pour réaliser un GIF animé, créez toutes vos images aux formats Pict ou BMP et faites-les
passer par votre programme de fabrication d’animations GIF. Il réduira les couleurs à une palette
commune à toutes les images, les regroupera au format GIF et réunira le tout sous la forme d’un
seul fichier GIF animé. Si vous utilisez des fichiers GIF au lieu de fichiers PICT, veillez, à ce
qu’ils aient tous la même palette de couleurs. Les G IF animés peuvent accepter des intervalles
entre deux images successives par incréments d’un centième de seconde, ainsi que des passages en
boucle finis ou infinis. Les images GIF89a sont plus faciles à réaliser et plus souples que les
anciens scripts CGI alimentés par serveur. Une fois que le fichier image est téléchargé dans la
mémoire client, il peut continuer à tourner même si la connexion est interrompue ou suspendue. En
dépit de leur popularité, plus vite vous vous débarrasserez des standards GIF, mieux cela vaudra.
Le traitement de photo
Le format JPEG (nom courant du format d’image bitmap défini par le Joint Photographic Expert
Group) est le meilleur moyen pour compresser des images photographiques. Toutefois, à cause de
la surcharge qu’il implique, il n’est pas très adapté aux petites images ou aux dessins au trait.
JPEG est un processus dit à perte. Des informations sont toujours perdues au cours de la
compression. Une fois compressée par JPEG, même en appliquant les meilleurs paramètres,
l’image est différente de la version RVB originale.
Pour le Web, servez-vous des JPEG de faible qualité car ils sont très fortement
compressibles. Les taux de compression de JPEG vont généralement de 10:1 à 100:1 en fonction
du paramétrage de qualité. Plus la compression est élevée, plus le fichier sera petit (plus il aura
perdu d’informations). À cause de la surcharge imposée par le format JPEG, le format GIF est
préférable pour de petites images. L’objectif de l’utilisation du format JPEG n’est pas de réduire le
nombre de couleurs mais la taille du fichier. C’est la raison d’être des paramètres de qualité. Si
votre programme vous propose les options Basse Qualité, Qualité Moyenne et Haute Qualité,
choisissez l’option la plus basse. Vous serez surpris de la qualité des JPEG de basse qualité. La
fonction Masquer Flou renforce la netteté de l’image et gonfle le fichier JPEG résultant ; le flou
gaussien le réduit.
À l’instar des fichiers GIF entrelacés, les fichiers JPEG progressifs sont légèrement plus
volumineux que les non-progressifs. La plupart des navigateurs majeurs sont aujourd’hui en
mesure d’afficher des JPEG progressifs. Une erreur courante consiste à croire qu’il faut réduire le
nombre de couleurs pour réduire la taille d’un fichier. Bien que cette technique fonctionne
souvent, il n’y a pas de relation de cause à effet direct. Lorsque vous travaillez sur des images
compressées, ne réfléchissez pas en termes de trois dimensions (x par y par z) mais plutôt en
termes de schéma de compression et de paramètres de compression.
Nombreux sont ceux qui utilisent des images 8 bits sur leurs sites Web, ce qui n’est en aucun
cas indispensable. La plupart de nos images comprennent de l’ordre de l5 à 35 couleurs,
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35 représentant déjà un nombre appréciable de couleurs. Même sans juxtaposition, vous serez
surpris de voir qu’une palette assez réduite peut très bien convenir. Dans quels cas la réduction du
nombre de couleurs permet-elle de rendre une image plus compressible ? Dans la pratique, dans la
plupart des cas. L’image moyenne que vous souhaitez insérer dans une page Web comporte une
part de tissage et c’est dans ce domaine que la réduction de couleurs peut avoir un effet. Dans la
mesure où le lissage introduit un très grand nombre de teintes subtiles, la réduction de ce nombre
permet de créer des séries horizontales de plusieurs pixels.
Palettes de couleurs
Bien qu’il existe plusieurs méthodes différentes de réduction des couleurs, utilisez une palette de
couleurs adaptable qui permet à l’ordinateur de vous aider à reconstruire l’image avec un nombre
plus faible de couleurs. Lorsque vous pratiquez la réduction de couleurs à l’aide d’une palette
adaptable, Photoshop applique un processus très élaboré pour conserver les couleurs de votre
image. En coulisses, Photoshop fabrique un histogramme de toutes les couleurs qui composent
votre image en les classant par fréquence. Dans la pratique, des images simples atteignent un bon
taux de réduction parce que l’algorithme de coupe médiane de Photoshop recherche les zones de
couleurs différentes et essaie au mieux de les conserver (au dépens des couleurs intermédiaires).
Peu d’utilisateurs savent que Photoshop se sert de la sélection courante au cours du
processus de réduction de la palette comme zone de référence de l’histogramme. Réduire les
couleurs sans effectuer de sélection permet de construire un histogramme à partir de l’image
entière. Si vous choisissez des zones plus importantes, vous pouvez effectivement supprimer des
zones de l’histogramme et ainsi orienter l’opération dans le sens des couleurs souhaitées.
Un décalage peut se produire parce que Photoshop réduit les couleurs d’un espace
chromatique 24 bits (8 x 8 x 8) à un espace chromatique 15 bits (5 x 5 x 5) avant d’exécuter son
algorithme de coupe médiane pour trouver la meilleure palette. Après réduction, la palette 15 bits
résultante reçoit quelques bitt supplémentaires pour devenir une palette finalisée en RVB.Ces bits
supplémentaires provoquent le décalage de couleurs que vous percevez, et qui provoque à son tour
une zone avec superposition lorsque l’image est affichée sur un navigateur ne disposant que de 256
couleurs. Adobe devrait fournir la solution sous la forme d’une extension d’exportation true-color,
pour le moment, servez-vous de DeBabelizer pour finaliser les réductions de couleurs parce qu’il
ne provoque aucun décalage .
Lorsque vous voyez une page Web s’afficher, votre navigateur télécharge les GIF et les
décode pour les reconstituer à leur taille réelle (x x y x z) et les afficher à l’écran. Les images GIF
gonflent toujours à la taille de l’image (paramètres x et y) multipliée par 8 bits (un octet) ou plus
(avec Netscape sur Macintosh, les GIF gonflent à 8 bits, mais les GIF PC gonflent en fonction de
la profondeur de couleur du client). Le cas des images JPEG est encore pire. Elles subissent une
inflation qui remplit systématiquement la profondeur de couleur du système récepteur. Si vous
pouvez afficher des millions de couleurs et que vous chargez ce même fichier de 500 x 500 x 2
bits, il gonflera à 500 x 500 x 24 bits = 750 Ko.
Réduisez d’abord les dimensions et la complexité de vos images, allongez ensuite les séries,
peaufinez vos images à la main et jouez sur les histogrammes si nécessaire avant d’ajouter de
nouvelles couleurs. Passez au format JPEG plutôt que d’utiliser des juxtapositions dans un GIF.
Comparez la taille des fichiers obtenus avant de retenir un format définitif.
Une bonne image est une petite image. Efforcez-vous toujours d’atteindre le nombre
minimum de couleurs en respectant la vraie Règle d’Or de la réduction de taille de fichier. Les
navigateurs de demain devraient mettre à notre disposition des fonctions qui nous soulageront de
ces tracas, mais, en attendant, usez avec une extrême parcimonie d’images de grandes dimensions,
quelle que soit leur taille compressée.
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
Mise en page
Du fait des limites actuelles de HTML, le défi majeur du concepteur de site de troisième
génération est de s’assurer qu’il maîtrise entièrement la disposition des éléments sur sa page. Vous
équilibrez vos éléments visuels par rapport aux blancs - les zones qui n’ont aucun élément en
manipulation directe. HTML n’offre pas aux concepteurs de site un cadre de travail propre à la
manipulation directe en deux dimensions. Ils disposent principalement de deux astuces : celle du
GIF à pixel unique et celle du tableau invisible. Chacune de ces astuces n’est qu’un palliatif. Elles
permettent au concepteur de maîtriser le processus de mise en page, mais pas de la meilleure
façon.
Le GIF à Pixel unique
Cet outil très utile est actuellement disponible sur des dizaines de milliers de sites Web. En créant
une image transparente d’un pixel sur un pixel, vous pouvez utiliser les attributs d’espacement et
de positionnement de HTML pour placer vos éléments à votre guise ou presque sur votre page.
Cette astuce permet de créer des retraits de paragraphe et autres effets typographiques.
Pour dimensionner une image, incluez les arguments WIDTH=X et HEIGHT=Y dans la
balise <IMG>. Le GIF à pixel unique va s’agrandir pour atteindre x pixels de large et y pixels de
haut. Vous devez à la fois indiquer la largeur et la hauteur d’une image pour la positionner
correctement. Pour créer un espace autour d’une image, vous devez inclure les arguments
HSPACE=X et VSPACE=Y dans la balise <IMG>. Si vous utilisez HSPACE=X, votre navigateur
affichera x pixels d’espace des deux côtés de votre GIF à pixel unique, la largeur effective
devenant alors 2x+1 pixel. Vous pouvez ainsi positionner des graphismes et des tableaux par
incréments de deux pixels, Vous avez la possibilité de spécifier chacun de ces arguments
indépendamment l’un de l’autre. Dans la pratique, HSPACE et VSPACE sont plus utiles, parce
qu’ils peuvent être utilisés indépendamment l’un de l’autre.
Le tableau invisible
Désactivez toujours les bordures de tableau en insérant l’argument BORDER=0 dans la balise de
<table>. Les tableaux sont rem plis de pièges.
Rien ne remplace le temps et la patience lorsqu’on manipule les tableaux. De plus, les
navigateurs Netscape et Microsoft ont des comportements différents dans l’affichage de tableaux.
Les pixels de données véhiculent du sens, alors que les pixels de non-données établissent la
structure de ces données. La règle générale consiste à réduire les pixels de non-données et à
augmenter les pixels de données.
Utilisez des largeurs absolues. Les tableaux sans contrainte donnent les meilleures mises en
page quels que soient les éléments que vous placiez dans ces tableaux. Mieux vaut spécifier la
largeur des cellules et laisser le navigateur définir celle du tableau. Vous pouvez spécifier la
hauteur et utiliser la balise <TD VALIGN=bottom>, mais dans ce cas, tout sera regroupé au bas du
tableau. En général, les tableaux s’étendent ou se réduisent en fonction du contenu à afficher. Pour
gérer la largeur des cellules, il faut qu’elles soient relatives ou absolues. Pour spécifier des largeurs
de cellules relatives, utilisez <TD WIDTH=x %>, où X représente !e pourcentage de la largeur du
tableau contenant la cellule. Les largeurs relatives permettent de créer des tableaux souples qui se
remettent en forme lorsque les dimensions de la fenêtre changent. Les largeurs de cellules absolues
(utilisez <TDWIDTH=x>) permettent de définir une largeur en pixels. La taille de ce type de
cellule ne change pas, même si les dimensions de la fenêtre varient.
Utilisez les balises CELLSPACING et CELLPADDING pour garantir la présence de
blancs. Pour le concepteur, les balises cellpadding et cellspacing sont identiques. La balise
cellpadding permet de décrire la distance qui sépare le contenu d’une cellule de ses bordures, alors
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que la balise cellspacing décrit l’espace qui entoure une cellule. Servez-vous de la balise
cellspacing pour créer une ruelle lorsque vous voulez séparer deux colonnes par un espace donné.
Cette technique est particulièrement utile pour la conception de formulaires.
Utilisez des cellules de tableau pour emboîter des images horizontalement et verticalement.
Utilisez les alignements pour justifier votre texte à droite. L’Alignement fonctionne aussi bien
pour le texte que pour les images. Servez-vous surtout de l’alignement pour aligner des éléments le
long de la bordure droite d’une cellule, lorsque vous voulez provoquer un effet typographique, du
type ruelle ou forme. Concernant le texte justifié, un constructeur de navigateurs permettra tôt ou
tard aux concepteurs de l’utiliser sur le Web. Ne vous laissez pas tenter ! Préservez-vous des
défauts d’espacement de mots. Justifier du texte à droite et à gauche convient pour les romans ou
autres publications à forte densité textuelle, mais il faut en user avec précaution et le Web n’est pas
le lieu le plus approprié.
Imbriquez vos tableaux uniquement en cas de nécessité. Utilisez les tableaux imbriqués pour
fabriquer des structures plus grandes où insérer plusieurs tableaux. C’est souvent une bonne
solution de remplacement aux cadres. Ils sont difficiles à mettre au point, mais peuvent être utiles
dans des cas complexes. Maîtriser les techniques fondamentales — tableaux invisibles et GIF à
pixel unique — et vous serez prêt à créer des sites dynamiques.
Espace blanc vertical
Dans un site, l’utilisation systématique des espaces blancs peut grandement améliorer la
présentation du texte et en faciliter la lecture et la compréhension.
Maîtrise des espaces blancs verticaux
La balise <P> n’est pas tellement utilisée dans un site de troisième génération. Entre les sections,
insérez la quantité d’espace appropriée en vous servant d’un GIF à pixel unique suivi d’une balise
<BR>. Appliquez un blanc de huit à dix pixels avant un titre et placez un blanc plus grand avant
un titre principal qu’avant un intertitre. Servez-vous de sections et de pages pour subdiviser vos
textes.
Bannissement des règles horizontales
N’utilisez pas de règles horizontales dans vos sites. Elles sont inutiles et créent des ruptures dans
la fluidité du texte. HTML ne vous permet pas de gérer l’interlignage. Les typographes qui
souhaitent insérer du blanc entre les lignes doivent recourir à la technique du GIF à pixel unique,
qui, dans ce cas, fait office d’interlignage du pauvre. En insérant entre les mots à la fin de chaque
paragraphe de minces GIF à pixel unique verticaux, vous réussirez à créer un texte avec
interlignage. L’attribut GJF VSPACE=8 insère huit pixels de blanc avant et après l’image. Les
lignes se repoussent littéralement les unes les autres à mesure qu’elles s’affichent sur la page.
Les intertitres (voir ci-avant) doivent être étroitement associés aux paragraphes qui les
suivent. Insérez un espace légèrement plus grand plutôt entre un intertitre et la première ligne d’un
paragraphe qu’entre les lignes successives d’un même paragraphe. Pour obtenir un tel espace,
utilisez un GIF à pixel unique avec VSPACE=l entre l’intertitre et le premier paragraphe. Quelle
que soit la méthode employée, n’insérez jamais une ligne blanche entre un intertitre et le
paragraphe associé. Voici une raison supplémentaire pour placer un retrait au début du paragraphe
qui suit : l’ensemble apparaîtra accroché à l’intertitre et un espace vertical plus grand permettra
d’indiquer qu’il s’agit d’une nouvelle section. Intertitres, retraits, marges et colonnes étroites sont
les marques de fabrique de la typographie d’aujourd’hui.
Puces
Comme les règles horizontales, les puces remplissent de l’espace libre lorsque l’on place un
certain nombre d’éléments de listes sur une page. Dans le cyberespace, les pixels sont gratuits et
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personne ne doit se soucier de la longueur des pages. Les puces sont un pis-aller pour les listes.
Elles sont laides et guère utiles, parce qu’elles sont toutes semblables et ne véhiculent aucune
information effective. Les marqueurs de statut doivent être soigneusement étudiés et il ne faut pas
se contenter de puces rouges, vertes ou bleues.
Défilement
Le déroulement est banni des interfaces utilisateur classiques. C’est très bien ainsi compte tenu de
la façon dont il se présente, même si le défilement n’est pas intrinsèquement mauvais. Pour
remplacer le mécanisme traditionnel du déroulement, utilisez un plateau à bascule (une variante en
deux dimensions de l’interrupteur à bascule) placé dans l’angle inférieur droit de la fenêtre.
Dans la pratique il n’est pas dérangeant d’utiliser un peu de défilement. Si la longueur est
bien calibrée, un défilement harmonieux peut même être assez efficace. La règle est de ne faire
défiler devant les yeux de l’utilisateur qu’un maximum de six écrans avant de passer à une
nouvelle page. Trouvez un moyen en utilisant une page avec des sous-entrées ou une page
distincte par lettre, ou encore des cadres.
Espace blanc horizontal
À l’aide de cellules de tableaux invisibles et de GIF à pixel unique. Des marges et des retraits
peuvent transformer le texte bord à bord le plus rébarbatif en colonnes lisibles.
Espacement entre lettres
Les majuscules, en revanche, peuvent être espacées, à l’aide de Photoshop, vous pouvez créer des
mots de belle allure entièrement écrits en lettres capitales et qui se téléchargeront rapidement.
Attention aux espaces laissés entre les mots. S’ils ressemblent aux espaces laissés entre les lettres,
vos capitales sont trop espacées.
Retraits
Servez-vous du GIF à pixel unique pour :placer un retrait en début de paragraphe précédé par un
autre. Les retraits sont des signaux. Ils ne signalent pas le début d’un nouveau paragraphe mais le
passage entre deux paragraphes associés, parce qu’aucun autre élément n’y parvient aussi
efficacement.
<BR><IMG VSPACE=0 HSPACE=8 SRC=« resources/dot_clear.gif »>
Création de marges
Pour insérer une marge de gauche, créez un tableau à deux colonnes, laissez la cellule de gauche
vierge et placez votre texte dans la seconde cellule. Le meilleur moyen de définir la largeur ~d’une
cellule de marge consiste à la fixer~ en valeur absolue et à y ajouter un GIF à pixel unique pour s
assurer qu'elle reste ouverte. Cette approche peut avoir l’air redondante, mais, comme les
navigateurs évoluent constamment, elle peut vous faire gagner beaucoup de temps. En règle
générale, ne centrez jamais une colonne de texte. Assurez-vous donc qu’il existe une relation
parfaite entre une colonne de texte et sa marge de gauche.
Il n’y a aucun moyen de garantir la présence d’une colonne à droite, à moins que votre
colonne de texte ne soit de taille relative. Si vous êtes amené à utiliser une largeur de colonne
relative pour assurer la présence d’une marge de droite, commencez par des largeurs de cellules
respectives de 25 %, 65% et 10 % de la largeur totale de la page.
Longueur de ligne
Les longues lignes de texte empêchent de revenir facilement à la marge de gauche pour saisir la
ligne suivante. Idéalement, chaque paragraphe ne devrait pas contenir plus de 10 à 12 mots dans
des conditions de lisibilité normale. Mais cet aspect échappe au contrôle du concepteur, puisqu’il
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ne peut pas connaître la taille des polices de ses visiteurs sur le Web. Les cellules d’une largeur de
380 conviennent. Une cellule de 200 pixels est trop étroite et tout ce qui dépasse 450 trop large
pour assurer une bonne lisibilité.
Décalages et alignement
Vous avez rencontré le redoutable problème, du décalage de navigateur. Conclusion : un défaut
d’alignement entre le premier-plan et l’arrière-plan est quasiment inévitable. Le besoin d’un
alignement précis a entraîné la création à cet effet deux attributs de balise : LEFTMARGIN et
TOPMARGIN. Ils ne sont pas paramétrés à zéro par défaut pour des besoins de compatibilité
descendante) mais ils permettent d’atteindre des points qu’aucune autre balise avant eux ne
pouvait atteindre : les bordures de la fenêtre du navigateur.
Cadres et ensembles de cadres
Les cadres, fonction puissante de Netscape Navigator 2.0. placent le Web sur une nouvelle voie.
Ils vous permettent d’afficher plusieurs URL sur une même page et de les organiser à votre guise.
Malheureusement, ces outils puissants peuvent devenir des armes mortelles. Le cadre est un
format méta-document c’est-à-dire qu’il affiche simultanément plusieurs documents HTML. Le
cadre n’est pas du HTML. Pour fabriquer un cadre, vous devez décrire un document ensemble de
cadres qui contient un certain nombre de cadres ou fenêtres contenant des documents HTML.
Vous pouvez spécifier la taille absolue ou relative de ces fenêtres.
Les cadres sont laids car on ne peut les régler sur zéro. Pouvoir colorer les bordures de
cadre est agréable ; pouvoir les régler sur zéro est indispensable à défaut de pouvoir réaliser une
page de cadres esthétique. Les cadres ne peuvent pas résoudre tous vos problèmes. Ils provoquent
le chargement de plusieurs pages, ce qui ralentit la navigation. Les concepteurs de site s’en servent
pour compenser une conception, boiteuse ou une absence totale de vision globale. On utilise les
cadres pour trois raisons : pour créer des hiérarchies, par plaisir et pour visualiser des index de
bases de données horizontales.
Les cadres ne sont utilisés que pour rendre une page « agréable ». De la mauvaise
conception à l’état pur. Nombre sont ceux qui utilisent les cadres pour présenter des hiérarchies.
En règle générale, ne placez jamais de cadres sur la première page d’un site. Le concept de
cadre est bon, mais il est source de problèmes - en particulier sur le plan de 1’interface - et il n’est
pas suffisamment au point pour être utilisé. Utilisez les cadres pour présenter des index dans des
espaces de base de données horizontales qui, en HTML, seraient mal conçus parce qu’ils
occuperaient un nombre trop élevé de pages. Les cadres sont particulièrement bien adaptés aux
pages de catalogue car ils vous permettent de basculer d’avant en arrière pour comparer entre eux
plusieurs éléments. Dans ce cas, faites de la page de cadres une destination c’est-à-dire une
impasse. Lorsqu’ils ont terminé, les internautes peuvent soit cliquer sur le bouton Retour soit
utiliser un lien qui comporte la commande TARGET= « top », pour supprimer les cadres et revenir
à un document HTML standard. Une utilisation maîtrisée des cadres dans ce type de situation vous
permet d’étendre vos bases de données et de faciliter la comparaison d’éléments dans la fenêtre
cible.
Les concepteurs de sites de troisième génération disposent soigneusement tous leurs éléments.
Ils réduisent au minimum les pixels de non-données et présentent les pixels de données avec le
plus grand soin. En attendant qu’une technique plus sophistiquée nous soit proposée, nous
utilisons les techniques du GIF à pixel unique et du tableau invisible.
Création typographique
Les bons concepteurs sont très pointilleux en ce qui concerne les polices et les styles. C’est
pourquoi ils insèrent des polices dans leurs sites Web en créant des images typographiques sous
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Photoshop et en incluant ces graphismes à l’aide de la balise <IMG> dans HTML. Utilisez
uniquement des GIF pour vos images typographiques car le format JPEG donne des résultats flous.
Réduction des caractères sous Photoshop
Le meilleur moyen de reproduire des caractères consiste à les créer dans une très grande taille puis
de confier à Photoshop la tâche de les réduire. Pour l’instant, si vous voulez reproduire un
caractère d’une taille inférieure à 20 points, générez d’abord ce caractère à 80 ou 140 points, puis
réduisez-le à la taille souhaitée.
Photoshop ne propose aucun paramètre numérique dans sa commande Image> Effets>
Homothétie.Vous pouvez contourner le problème en créant un fichier GIF.
Dernière opération : transformer un caractère en image GIF est un travail fastidieux. Comme
les ultimes modifications arrivent généralement à la dernière minute, attendez d’avoir la dernière
version avant de finaliser ces images typographiques. En une seule passe :
1. Réduisez (indexez) les couleurs du fichier maître au nombre minimum acceptable.
2. Sélectionnez puis coupez soigneusement chaque caractère individuel en veillant à ne
laisser aucun espace autour des bordures.
3. Collez chacun de ces éléments dans un nouveau fichier en notant les dimensions de
chaque image.
4. Exportez les GIF de ces nouveaux fichiers en appliquant une palette exacte et en donnant
des noms identifiables aux fichiers.
5. Insérez les dimensions et les chemins d’accès des fichiers GIF dans vos balises <IMG>.
Si la taille des images varie, dressez une liste des fichiers GIF au fur et à mesure que vous
les enregistrez. Vous en aurez besoin au moment du codage HTML.
Conserver des archives
Photoshop ne conserve pas le texte que vous saisissez sous la forme d’un texte. C’est pourquoi
vous avez pris l’habitude de conserver tous vos textes dans un fichier de traitement de texte.
Prenez ce dont vous avez besoin dans ce fichier et collez-le dans la boîte de dialogue de l’outil
Texte de Photoshop. Posséder un tel document dans ses archives permet de traiter, en un clin d’œil
les révisions inévitables. En revanche, si vous voulez placer vos caractères le long d’une courbe ou
leur appliquer un autre type d’effet, vous devez généralement les transférer à partir d’un logiciel
comme Illustrator.
Réduction des couleurs, allongement des séries
Les caractères ont meilleure allure quand ils ne présentent pas de dentelures malheureusement, le
lissage introduit de nombreuses couleurs intermédiaires le long des bordures. Cherchez toujours à
réduire au minimum le nombre de couleurs de transition tout en conservant l’effet satiné du
lissage. Vous n’avez que très rarement besoin de plus de six couleurs intermédiaires lorsque vous
dessinez des caractères sur un fond en a-plats. Si vous dessinez des caractères sur un fond uni,
vous n’avez généralement pas besoin de plus de quatre couleurs intermédiaires. Dans certains cas,
vous pouvez vous passer du lissage. Si vous avez une grande zone de caractères et devez réduire la
taille des fichiers, ou si vous choisissez une présentation sans arrondis, vous pouvez essayer de
dessiner des caractères sans lissage.
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La graisse
La fonction transparence de Photoshop foncera légèrement les couleurs intermédiaires. Vous
pouvez ensuite superposer le transparent à la couche copiée pour modifier la graisse des lettres. Si
vous voulez encore augmenter la graisse, copiez le caractère et recollez-le en le faisant glisser d’un
pixel vers le haut ou vers le bas (mais pas simultanément dans les deux sens). Cette technique est
utile lorsque la graisse normale est insuffisante et que le gras est trop épais ou non disponible. Ne
décalez jamais de plus d’un pixel dans l’une ou l’autre direction.
Juxtaposition chez le client
Si vous laissez le programme client (dans ce cas le navigateur) effectuer la juxtaposition (ce qu'il
fait automatiquement pour des couleurs non comprises dans le cube), vos visiteurs capables
d’afficher plus de 256 couleurs en profiteront, alors que les autres, moins bien équipés, ne verront
pas la différence. La taille du fichier ne change pas.
Retouches à la main
Retouchez, remplissez et arrondissez les pixels égarés. Préparez-vous à y consacrer des heures
entières si vous vous lancez dans le lissage. Faites attention, car si vous faîtes trop de retouches,
vous allez détériorer la graisse de vos lettres.
Espacement fin
Les mots en capitale doivent être largement espacés, de façon que chaque lettre s’affiche
distinctement dans son propre espace. Les polices de qualité comportent de nombreuses paires
avec crénages intégrés, de façon que certaines combinaisons de lettres aient automatiquement
bonne allure dans des logiciels comme PageMaker.
Ombrages
Les ombrages sont mal compris et trop utilisés. Les meilleurs ombrages permettent de mettre en
évidence les bordures. Les sites de troisième génération ne comptent pas sur les caractères en 3D
pour créer des effets saisissants. Pour créer un ombrage, recopiez l’objet dans sa propre couche en
le faisant glisser sur l’icône Nouvelle couche. En réduisant la luminosité et le contraste,
assombrissez Fortement la nouvelle couche. Placez-la ensuite sous la couche objet et faites-la
glisser jusqu’à ce que 1’ombrage apparaisse avec un décalage d’un pixel. Après avoir masqué le
cadre, servez-vous des touches fléchées pour déplacer la couche ombrage vers la gauche puis vers
la droite afin de déterminer quelle orientation est la meilleure. Si nécessaire, descendez de deux
pixels. Parfois trois. Mais rarement plus. Une fois que vous avez choisi votre ombrage, veillez à
bien donner la même allure à tous les ombrages d’une même page. Si vous voulez représenter
l’effet produit par plusieurs sources lumineuses, revoyez votre conception. En effet, les ombrages
ne donnent pratiquement jamais de bons résultats dans ce cas de figure. Les ombrages peuvent être
de n’importe quelle couleur, du moment que l’effet obtenu est satisfaisant. De préférence
choisissez une teinte plus sombre que la couleur de l’arrière-plan. Vous aurez tout de même besoin
de bordures lissées. Testez-les en mode d’affichage 256 couleurs avant de les livrer.
Lettrines
Elles doivent être belles. Procurez-vous quelques jolies polices de caractères d’affiche ou des
polices spéciales de lettrines et réalisez ~~ des premiers paragraphes de belle facture. Il existe deux
types de lettrines : les lettrines bornées et les lettrines non bornées. I2]. Les premières possèdent un
fond transparent. Elles sont entourées d’un cadre avec ou sans bordures. Elles devraient toujours
être insérées dans le paragraphe. Le texte débutant à partir du haut de la lettrine. Ajoutez De
l'espace autour du cadre pour que le texte (ne soit pas collé à la lettrine. Les caractères d’affiche
donnent les meilleurs résultats. Les secondes peuvent être insérées dans le texte, être placées dans
la marge ou y empiéter (en occupant une cellule de tableau distincte). Coupez la bordure droite très
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28
près du caractère. Insérer une lettrine non bornée, de la même couleur que les autres caractères, est
un moyen astucieux de débuter une nouvelle page. !~.Une bonne règle pratique : n'employez
jamais plus d'une lettrine par page
Légendes
Une petite légende placée sous chaque image d’un article n’augmente que légèrement la taille du
fichier, mais garantit un lien efficace entre légende et image et vous évite d’avoir à traiter cette
question ultérieurement. N’ajoutez que quelques pixels de blanc entre une illustration et sa
légende. Présentez-les en caractères gras, ou dans une couleur contrastée. Évitez toutefois les
italiques, peu lisibles en petite taille sur des écrans d’ordinateur. Veillez simplement à conserver
un bon taux de compressIon en éliminant les couleurs intermédiaires superflues
Petites capitales
Commencer un nouveau chapitre ou un article de magazine Web par quelques mots en petites
capitales attire l’attention en invitant le lecteur à lire cette ligne puis à poursuivre sa lecture.
Utilisez-les pour des effets d’emphase : titres, noms, formulaires, invitations, (des invitations Web
avec des URL secrètes sont plus amusantes que des invitations imprimées), documents importants,
etc. C’est une touche agréable sur une page qui comporte déjà de nombreuses images ou à laquelle
vous souhaitez donner, à peu de frais, un aspect formel.
Les capitales réduites sont plus claires que les capitales normales auxquelles elles sont
associées, et votre ligne aura un aspect inégal. Utilisez de préférence une police munie d’une
version légèrement plus grasse, demi-gras ou caractère d’édition par exemple et ajoutez les
capitales normales à celles légèrement plus grasses pour obtenir des petites capitales du pauvre. Le
meilleur moyen d’avoir des petites capitales est d’en acheter un jeu.
Choisissez soigneusement vos polices, lissez-les proprement, rendez-les compressibles sans
leur faire perdre leur aspect arrondi et convertissez-les au format GIF en attendant qu’on nous
propose mieux.
Refaçonner une page
Stratégie globale
Un arrière-plan propre, en mosaïque
De nombreux arrière-plans cherchent créer un effet de 3D qui interfère avec le texte, donnant
l’impression qu’il se détache de la page. Mais les images d’arrière-plan peuvent également donner
une structure à la page. Commencez par fabriquer une image très large et mince qui va se répéter
verticalement dans la fenêtre du navigateur.
Sous Photoshop, ouvrez un nouveau fichier de 25 pixels de haut sur 1200 de large. Pourquoi
25 pixels ? Il suffit que sa hauteur soit d’un pixel pour le répéter en mosaïque. La largeur de 1200
pixels empêche l’arrière-plan de se répéter horizontalement sur de grands moniteurs. Si vous lui
donnez, par exemple, une largeur de 600 pixels, la page aura l’air parfaite sur votre ordinateur.
Mais sur un moniteur plus grand, une deuxième colonne bleue s’affichera à droite du texte. Pour
garantir un contraste maximal et un taux de compression optimal, choisissez uniquement le blanc
pour la partie droite. Les polices sans empattement sont meilleures que les autres, qui deviennent
floues après le lissage.
De nombreuses images libres de droit sont disponibles Sur des sites du gouvernement
américain comme la NASA. Veillez avant tout à bien lire les consignes données. Ne lissez pas les
images d’avant-plan qui s’affichent sur des couleurs de transition dominantes. Les décalages de
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navigateurs vous empêchent de placer une image lissée sur un arrière-plan doté de deux zones de
couleurs dominantes ou plus.
Le texte
Si vous n’avez que très peu de texte sur votre page d’accueil, vous pouvez Préférer du texte
sombre sur un fond clair. La solution préconisée consiste à transformer le bandeau supérieur en
une image qui ne se lisse pas. Ce bandeau peut se déplacer comme il veut sans problèmes, tant que
la largeur de la cellule de marge vierge est suffisante pour compenser tous les décalages de
navigateurs.
Les grands bandeaux rectangulaires sont une solution de facilité, peu engageante toutefois
pour vos visiteurs. Réglez les décalages sur zéro dans les navigateurs de troisième et quatrième
génération et attendez que les internautes en disposent.
<BODY
LEFTMARGIN= »0 »
TOPMARGIN= »0 »
BGCOLOR= »#CC0000 »
ALINK= »#FF330 » VLINK= »#330099 » BACKGROUND= »images/ spine.gif »>
Leçon à tirer : si une image d’avant-plan est lissée sur les bordures, elle doit être
parfaitement calée à moins que l’arrière-plan ne soit uni. Les images non lissées n’ont pas besoin
d’être calées. Le calage de L’arrière-plan n’est pas envisageable tant que la plupart des netsurfers
ne disposent pas de décalages nuls. Vous noterez le peu de HTML employé. Le plus gros du
travail a été réalisé sous Photoshop. Il a fallu régler des problèmes de lissage et de transparence.
Pour faciliter la navigation, insérez une version réduite de Marque dans toutes les pages du site et
reliez-les à la page d’accueil. Toute information urgente doit être placée au début de la page,
immédiatement sous le titre.
Un site personnel
Ces sections ont des intitulés percutants, grâce à l’insertion d’un graphisme surprenant dans
chaque zone. Les prototypes peuvent être réalisés sous Photoshop, afin de prendre toutes les
décisions de conception avant d’aborder le travail avec HTML. Une couche est réservée à chaque
élément, mais utilisez bien plus de couches qu’il n’y a d’éléments parce qu’un certain nombre
d’entre-elles sont d’ordre expérimental.
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Les principales balises HTML
1/ Commentaire
* <!--...-->
2/ Definition du document HTML
* <html début de fichier html> Englobe le document HTML tout entier. </html fin de fichier html>
Peut contenir : <HEAD> <BODY>
* <head Début section d'en tête>En tête de page : englobe le prologue du document HTML et
généralement les scripts JavaScript. Informations descriptives.</head Fin de section d'en tête >
Peut contenir : <TITLE><META>
Autorisé à l'intérieur de : <HTML>
* <title début de titre>Titre qui apparait en haut de la fenêtre </title fin de titre>
Autorisé à l'intérieur de : <HEAD>
3/ Definition de la page dans le site : En tete descriptive de la
structure de la page
* <meta name="Nom de la page de référence" content="contenu de cette page">
* <meta name="keywords" content="thesaurus">Permet de définir des mots-clés
* <LINK REV=" " REL=" " HREF ="URL">Dossier et nom du fichier ainsi que ses relations de
dépendance
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31
* Si vous n'avez pas envie de remplacer les caracteres accentués par des codes, placez la ligne
suivante dans l'en-tete du document. Insérez par exemple cette ligne entre les balises </title> et
</head> :
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset="jeu de
caractères:tableau">
4/ Definition des caractéristiques d'une page : arriere plan et couleur
* <BODY>Contient le corps (texte et marqueurs) du document HTML, le contenu de la
page</BODY>
Peut contenir : <H1> <H2> <H3> <H4> <H5> <H6> <DL> <OL> <UL> <PRE>
<BLOCKQUOTE> <HR> <ADDRESS>
Autorisé à l'intérieur de : <HTML>
* <body bgcolor="COULEUR :tableau">Couleur de fond</BODY>
* <body background="URL"> arrière plan par effet de mosaique </BODY>
* <body text="black"> couleur du texte </BODY>
* <body link="COULEUR"> couleur d'un lien </BODY>
* <body vlink="COULEUR"> lien visité </BODY>
* <body alink="COULEUR"> lien actif </BODY>
5/ Quelques balises de mise en page : divisions et paragraphes
* <BLOCKNOTE>Création d'un bloc. Généralement indenté. Utilisé pour de longues
citations</BLOCKNOTE>
* <H?>Niveaux de Titre</H?> = <H1>...</H1>, <H2>...</H2>, <H3>...</H3>, <H4>...</H4>,
<H5>...</H5>, <H6>...</H6>
Taille des caractères : 1 correspond à la taille maximale.
Peut contenir:<A> <IMG> <BR> <CITE> <CODE> <DFN> <EM> <KBD> <SAMP
<STRONG> <VAR> <B> <I> <U> <TT>
Autorisé à l'intérieur de <BLOCKQUOTE> <B0DY>
* <p>Paragraphe avec insertion d'une ligne vierge : d'après la norme HTML 3.2, le
marqueur de terminaison </p> est facultatif.
Peut contenir:<A> <IMG> <BR> <CITE> <CODE> <DFN> <EM> <KBD> <SAMP>
<STRONG> <VAR> <B> <I> <U> <TT>
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32
Autorisé à l'intérieur de <BLOCKQUOTE> <B0DY> <DD> <LI>
* <CITE>Citation</CITE>
* <CODE>Instructions de programme (généralement police Courrier), pour les listings de code
source</CODE>
* <div>Distinction d'un corps de texte particulier : division</div>
* <DFN>Définition d'un terme, rarement implantée</DFN>
* <EM>Mise en valeur. Généralement affiché en italique</EM>
* <KBD>> Texte saisi au clavier (généralement police Courrier)</KBD>
* <SAMP>Texte d'exemple </SAMP>
* <STRONG>Mise en plus foncé : insistance plus forte (généralement gras)</STRONG>
* <VAR>Pour représenter une variable </VAR>
* <ADDRESS>Utilisé pour indiquer toute information concernant l'auteur du
document.</ADDRESS>
* <PRE>Respecte la mise en page du texte source HTML, texte preformate qui respecte les
espaces, tabulations et retours chariot</PRE>
Attributs : width="?"
6/ Listes
Le choix du type de liste s'effectue avant et après chaque bloc. Chaque entrée de
liste doit être précédé de <LI> et terminé par </LI>
1. <DL> Délimite une liste descriptive : l'attribut COMPACT spécifie une forme condensée
occupant moins de place.</DL>
Attributs : COMPACT
Doit contenir :
<DT>avant chaque terme<DT>
<DD> avant chaque définition</DD>
Autorisé à l'intérieur de : <BLOCKQUOTE> <BODY> <DD> <LI>
2. <DT>Précède chaque élément de la liste. Utilisé avec <DL> </DT>
Peut contenir:<DD> <A> <IMG> <BR> <CITE> <CODE> <DFN> <EM> <KBD>
<SAMP> <STRONG> <VAR> <B> <I> <U> <TT>
3. <DD>Précède chaque définition d'élément</DD>
Peut contenir:<A> <IMG> <BR> <CITE> <CODE> <DFN> <EM> <KBD> <SAMP>
<STRONG> <VAR> <B> <I> <U> <TT>
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Autorisé à l'intérieur de : <DT>
4. <OL>Liste ordonnée (numérotée)</OL>
Doit contenir : <LI>
Autorisé à l'intérieur de : <BLOCKQUOTE> <BODY> <DD> <LI>
5. <UL>Liste non ordonnée (liste à puce)</UL>
Doit contenir : <LI>
Autorisé à l'intérieur de : <BLOCKQUOTE> <BODY> <DD> <LI>.
6. <LI>Article de liste utilisé avec : <OL> <UL> </LI>
Peut contenir:<A> <IMG> <BR> <DL> <OL> <UL> <P> <PRE>
<BLOCKQUOTE> <CITE> <CODE> <DFN> <EM> <KBD> <SAMP>
<STRONG> <VAR> <B> <I> <U> <TT>
7. <MENU>Liste de menu</MENU>
Doit contenir : <LI>
•
<DIR>Liste de répertoire</DIR>
Doit contenir : <LI>
7/ Quelques balises de police
Tous les marqueurs de formatage de caractères ont les caractéristiques suivantes :
Peut contenir:<A> <IMAGE> <BR> <CITE> <CODE> <DFN> <EM> <KBD>
<SAMP> <STRONG> <VAR> <B> <I> <U> <TT>
Autorisé à l'intérieur de :<A> <ADDRESS> <DD> <DONT> <LI> <H1> <H2> <H3> <H4>
<H5> <H6> <P> <PRE> <CITE> <CODE> <DFN> <EM> <KBD> <SAMP> <STRONG>
<VAR> <B> <I> <U> <TT>
•
<font color="Couleur de Police">Paramétrage des préférences de police</font>
<font size="3">Taille de la police</font>
<FONT FACE="Times">Categorie de police</font>
• <P>&nbsp;</P>Saut de paragraphe
• <HR>Rupture de ligne : filet, barre horizontale
Attributs :
SIZE=valeur Epaisseur du trait en pixels
WIDTH="valeur" Valeur absolue ou en pourcentage
ALIGN="valeur" Peut prendre la valeur LEFT, RIGHT ou CENTER
VALIGN="valeur" Peut prendre la valeur TOP, MIDDLE ou BOTTOM
•
<br>Saut de ligne, sans insertion de ligne vierge
•
<B>Gras</B>
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•
•
•
•
•
<I>italique</I>
<U>Texte souligné</U>
<TT>Police machine à écrire, police à pas fixe</TT>
<SUB>Indice</SUB>
<SUP>Exposant</SUP>
•
Formatage de caractère
ALIGNEMENT HORIZONTAL= <center><left><right><justify>
ALIGNEMENT VERTICAL= <TOP><MIDDLE><BOTTOM>
<NOWRAP> Pas de retour à la ligne
8/ Pour faire un tableau
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
<TABLE CELLSPACING=?>Ajustement d'une cellule de tableau</TABLE>
<TABLE CELLPADDING=?>Ajustement d'une cellule de tableau</TABLE>
<TABLE BORDER> Bordure equivalente a 1 pixel</TABLE>
<TABLE BORDER=?>Bordure de ? pixel</TABLE>
<TABLE BORDERCOLOR="#000000">Couleur de bordure</TABLE>
<TABLE WIDTH=?>Largeur d'un tableau en pixel ou en %</TABLE>
<TABLE BORDER CELLSPACING=1 BORDERCOLOR="#000000" CELLPADDING=4
WIDTH=652>
<TR>Ligne de tableau</TR>
<TD>Definition de cellule </TD>
<TD WIDTH="Largeur de cellule : en pourcentage ou en pixel %">
<TD VALIGN="TOP/MIDDLE/BOTTOM">
<TD ALIGN="LEFT/RIGHT/CENTER">
9/ Les liens hyper-texte
•
•
<a>Avec l'attribut HREF, crée un lien vers un autre document ou un ancrage, avec l'attribut
NAME, crée un ancrage vers lequel peut être établi un lien.</a>
<a href="URL#nom fichier">Lien dans un autre document</a>
<BASE HREF="URL ou nom fichier">ancrage vers lequel peut être établi un lien</a>
Doit se trouver dans l'en-tête
•
•
<a href="URL">Lien dans un autre document identifié par une adresse</a>
<a href="URL" TARGET="NOM DE LA FENETRE DE BASE">Lien dans un autre
document identifié par une adresse</a>
<BASE TARGET="NOM DE LA FENETRE DE BASE">ancrage vers lequel peut
être établi un lien</a>. Doit se trouver dans l'en-tête
•
<a href="URL? NOM DU FICHIER">Lancement d'une recherche vers un fichier
spécifique</a>
<a href="#nom paragraphe">Dans le meme document</a>
<a name="nom paragraphe">ancrage vers lequel peut être établi un lien</a>
•
•
<a href="mailto:"adresse e-mail">adresse e-mail</a>
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10/ Les liens vers des images
•
<IMAGE>Insère une image dans un document.</IMAGE>
Attributs : SRC="URL et nom de l'image"
•
<IMAGE SRC="URL" ALT="Chaîne de caractères à afficher, si le navigateur ne supporte pas
les images">
<IMAGE SRC="URL" WIDTH="Largeur" HEIGHT="Hauteur">En pixel
<IMAGE SRC="URL" ALIGN=valeur> Alignement de l'image par texte qui la précède et au
texte qui la suit. Valeurs possibles : TOP, MIDDLE, BOTTOM.
<IMAGE SRC="URL" ISMAP> Cette image est une image réactive, elle exige un script.
•
•
•
Les tableaux de codes
Black
Code de couleurs
#000000
Silver
#C0C0C0
gray
#808080
White
#FFFFFF
Maroon
#800000
Red
#FF0000
Purple
#800080
Fuschia
#FF00FF
Green
#008000
Lime (vert clair)
#00FF00
Olive
#808000
Yellow
#FFFF00
Navy
#000080
Blue
#0000FF
Teal (turquoise)
#008080
Aqua
#00FFFF
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&eacute;
Caractères accentués
é
&agrave;
à
&egrave;
è
&acirc;
â
&ecirc;
être
&icirc;
î
&ocirc;
ô
&ucirc;
û
&auml;
ä
&iuml;
ï
&ouml;
ö
&uuml;
ü
&ccedil;
ç
&#?
Où ?
<
&lt;
>
&gt;
&
&amp;
"
&quot;
Marque déposée
&#174; // &reg;
Copyright
&#169; // &copy;
36