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Soixante-quafrièii e année. — N° 36
CINQ centimes le Numéro
Dimanche
12 Février
1905
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Réclames,
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Faits divers, —
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>tol«ovlbalV A
]Journal
Politique,
Littéraire,
d'Intérêt local,
PARAISSANT
TOUS
LES
JOURS,
d'Annonces
LE
ifiu'up li'.'i
Judiciaires
DIMANCHE
M. Henry Maret écrit dans le Rappel :
« J'ignore encore, à l'heure où j'écris,
les termes du treizième ou quatorzième
projet de loi sur la séparation.Mais je ne
crois pas m'avancer beaucoup en le supposant conforme à toutes les traditions,
c'est-à-dire établissant la liberté dans son
premier article et la supprimant dans
tous ceux qui suivent, et l'on m'assure
ipi'il y en a trente-deux.
Toutes nos lois sont ainsi faites ; et je
.vois d'ici l'étonnement d'une Chambre,
[levant laquelle on déposerait un jour un
papier, ainsi conçu :
:
j « Article unique. Les Eglises sont sé
èarées de l'Etat. »
Un point. C'est tout.
Oui, je vois d'ici les députés, tournant
a feuille, pour voir s'il n'y a rien der■ièrc, et s'écriant avec indignation :
— Comment ? Il n'y a pas autre chose?
— Il n'y a pas autre chose.
— Mais vous êtes fou, mon ami ! Les
ibertés doivent être réglementées.
— C'est à-dire supprimées. Alors il
st inutile de les établir. Si vous conti[ufeaa réglementer les églises,alors vous
io les séparez pas de l'ELat.
— Et la police des cultes ?
— Qu'est-ce que c'est que ça. une poIci des cultes? Je ne connais qu'une poce, celle de tout le monde. Les miles
.liront à s'y soumettre.comme toute auIre organisation. Ni plus ni moins. InuTilc de gâcher du papier, et de perdre du
emps.
i
— Mais que ferez-vous des ministres
les cultes? Que ferez-vous des édifices
leligieux?
i
— Ce sont là questions de détail, des
, côté de la loi. 11 va de soi, car cela est
■onforme à l'équité, que ceux qui se sont
ngagés dans les clergés comme l'onciomiaires de l'Etat ne pourront pas être
rivés personnellement du traitement
ue l'Etat s'est obligé à leur fournir,
lest pourquoi j'ai toujours dit à mes
lecteurs qu'ils ne devaient pas s'attendre
t rentrer immédiatement dans les qua
Bitte millions du budget.
Quant aux églises, temples et autres'
Milices religieux, on peut les partager
t'ii fi'ois classes : ceux qui sont la probnele des associations cultuelles, et
||u elles conserveront; ceux qui appar
iH'iment soit à l'Etat.soitauxcommunes,
Il je suis d'avis qu'ils soient loués aux
lusdites associations, moyennant une
t'ible redevance, car ils ne sont pas auefnent utilisables et ne sauraient èU-e
pnsacres à Une autre destination que
Plie en vue de laquelle ils ont été bâtis.
I n outre, il y a une troisième classe,
>He *» cathédrales, dés monum.mls
•tistiques et historiques. Toutes ces
eiveil es de 1 art doivent rester du do
•"ne de 1 Liai, seul capable d'assurer
ur conservation. En exclure les eéréomes du culte serait imbécile, et les
nstormer en gares de chemin de fer
en palais pour l'exposition des canes est une idée qui ne peut naître (rue
m le cerveau d'un abruti. Tout cela
u s arranger à l'amiable et à la sa tison universelle, si l'on envisage la
l^ation avec cet esprit généreux et
ToB 7ou,t fanatisme,qui devrait être
Laiactere de tout vrai républicain.
I
I
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^onstouslibres, et buvons frais.
Ubres? j'entends bien. C'est précisé-
q*u on ne veut Pas-La Utaà
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rit ,? ?
<qu'on voit souvent
st un mot
KL* porte des prisons- 011
•iHe de temps en temps aux prison^pV*
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dans C tte
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gestion de la sé«wm, comme dans toutes les autres
tions d'avancement dans l'armée coloniale.
» Les hécatombes que signalaient ses
fiches de délation pourront donc s'ap •
pliquer désormais aux troupes des colonies en même temps qu'à l'artillerie de
la métropole. »
crainte est que les radicaux ne fassent mine d'hésiter. M. Combes avait signé tout
seul son projet de séparation. Le projet du
gouvernement actuel réunit jusqu à quatre
signatures, sans parler de celle de M. Loubet. MM. Bouvier, liienvenu-Martin, Etienne et Delcassé ont voulu parapher la dénonciation du Concordat. Tout le monde
demande à s'inscrire. On a eu beaucoup
de peine à faire comprendre au ministre
de l'agriculture que son contre-seing n'était
pas nécessaire.
LA FRANCE INFECONDE
Un docteurargenlin de Buenos-Ayres,
M. Samuel Gâche, en guise de remerciements à l'Académie de médecine française, qui a favorablement accueilli sa
candidature, vient de lui faire hommage
d'une étude sur la fécondité de la femme
dans 66 pays.
D'après ses statistiques,la France est,
sous le rapport de la fée mdité, le dernier de tous les Etats,avec ses 3 enfants
par famille, sa natalité de 21.9 et surtout — caT c'est le chiffre essentiel—son
excédent des naissances sur les décès
égal seulement à 1.3.
|
Combien l'inquiétude des gouvernants
et des hygiénistes français est elle donc
pleinement justifiée, surtout si l'on étudie le tableau qui enregistre en France
la progression descendante du nombre
des naissances depuis environ un siècle!
1800-1815.
..... 3.92
1815.1830.
3.73
1831-1835.
3.48
1836 1840.
3.25
1847-1850.
3.18
1851 1855.
3.10
1856-1860.
3.03
1861-1865.
3.08
1866-1869.
3.02
1870-1855.
2.94
1876-1881.
3.09
La natalité remonte un peu à partir
de 1876. Mais il ne faut pas .se lier a cette
ascension dérisoire. La preuve' en est
dans le tableau ci-dessous, d'où se dégage, non plus seulement de l'inquiétude,
mais une véritable épouvante :
i
Dans la période qui s'étend de 1891 à
1900, la population de la France a augmenté de 340,000 âmes, soit de 12 pour
mille; de l'Italie, 8,333,000 (73p. 1,000) ;
de l'Autriche-Hongrie, 14,380,000 (91 p.
1.000) ; des Iles-Britanniques,14.185.000
(91 p. 1.000); de l'Allemagne, 20,948,000
(140p. L000) ; delà Russie, 62,183,000.;
■ Voilà ou nous en sommes. Quelle armée opposerions-nous, dans dix ans, à
des ennemis prolifiques !
/
^
—■■.■■■■
QU
scandale de fers
Le journal socialiste Y Observateur de
la Nièvre et du Centre, qui avait organisé à grand fracas l'allaire dite « la
bombe de Ne vers », va payer cher son "
excès d'imagination.
|
Le tribunal de Nevers vient, en effet,
de le condamner>à 1,000 francs de dommages-intérêts, à cinq insertions et abxdépens envers M. Pigalle, maire révoqué,
j
On se souvient que M. Combes n'a-]
vait pas hésité à prendre prétexte de ce
'scandale, organisé de toutes pièces,1
pou r prononcer la révocation de l'honora-!
ble maire de Nevers et pour faire pro-j
nôneer par le conseil de préfecture de la'
Nièvre l'annulation des élections muni-1
cipales.
|
Or, dans la même semaine, le conseil
d'Etat a validé les élections contestées
et le tribunal a montré la valeur des ca-'
Jomnies imaginées contre M. Pigalle.
|
A Nevers, les rires ont changé de
camp.
.
Divers
Les abonnements et les insertions doivent être
payés d'avance.
questions, ce qui complique, c'est qu'il
y a toujours un problème à résoudre,celui d'aflranchir les gens, tout en continuant de les dominer. On veut libérer
l'Etat de l'Eglise, mais tsh ne veut pas
libérer l'Eglise de l'Etat. »
Epilogue
d'Avis
EXCEPTE
|i?Sô3mêmênt est renouvelé d'office si, àl'eïplratlOIl. les 1 ers os ne sont pas
n
Lfusés.—La quitUnce est présentée i l'abonné sans dérangement p'iui.
La Séparation
et
tftbutsJJi) iijyq :>n hO ~.v>.ï/-! fi 0
« H
_
ET JAC<QUOT?
Du Figaro (M. G. Calmette) :
« Le lieutenant-colonel Jacquotest encore au ministère de la guerre.
» Bien plus, depuis la'publication des
fiches, depuis que nous avons signalé le
r«"»le de cet' officier délateur, ses fonctions ont été rendues encore plus importantes. Non seulement il a été maintenu à la direction de l'artillerie, mais,
en outre, il a été nommé tout récemment
par M. lierteaux membre de la commission chargée de coordonner les proposi-
Chanson antimilitariste interdite
Un bon point à M. Etienne.
Il a fait interdire une chanson violente
et grossière du chansonnier Brunswick,
dit Montéhuis, le spécialiste des refrains
contre l'armée.
;
.\JHumanité, M. Jean Jaurès :
Tar là, par ledépôt de ce projet, où sont
inscrites, avec la signature de M. Bienvenu-Martin, les signatures de M. Bouvier et
de M. Delcassé, le gouvernement s'est interdit à lui-même, il a interdit à tous les
partis de ruser ët d'équivoquer. Sa conduite serajt à la fois la plus méprisable et
la plus imprudente qui se puisse imaginer
s'il soulevait un tel problème sans avoir la
ferme volonté de le résoudre dans cette législature même.
La Lanterne, éditorial :
Ledipot du projet, nous l'avons dit,
n'est qu'une formalité. Ce qui compte, ce
né sont pas les manifestations, ce sont les
actes. Déposer un projet de séparation,
c'est une manifestation ; l'acte, c'est de le
taire voter. Nous attendons des actes.
h Travers la Presse
La séparation
Du Figaro :
C est bien M .Combes qui a préparé toute
cette grosse machine de la séparation, sur
laquelle coniplent ses derniers amis pour
porter un premier coup au ministère.Mais
ou ne voit pas bien comment s'y prendra
leur offensive; on la voit plutôt retomber
dans le néant, sans perdre pour cela ce
caractère de haine vindicative et de basse
rancune qui la distingue. Le gouvernement les a devancés, et la parade était
prête avant la botte. Vous réclamez la séparation ? la voilà ! Vous m'invitiez à préciser mes sentiments et mes vues dans un
projet de loi, je vous l'apporte ! Vous me
disiez : « Faites vites ! » J'ai fait plus vite
que vous ne pensiez, plus vite peut-être
qu'au fond vous n'auriez .'voulu, plus vite
ce: tainement que vous l'auriez fait !
'
Du Soleil :
M. Mouvier, en déposant le projet de sé-1
paration, a signifié aux catholiques-que,1
pour lui, rien n'était plus urgent que de
les mettre hors la loi française, hors le
droit commun.
M. Desmoulins écrit dans le Gaulois :
Le projet de loi de M. Rouvier sur la séparation des Eglises et de TtClat est (rop
libéral pour plaire aux francs-maçons : il
.ne l est pas assez pour que les catholiques
l'acceptent sans protester. Surtout il est
compliqué, obscur, et on prévoit qu'il sera
nécessaire de l'expliquer avant de le discuter.
De M. Gaston Méry dans la Libre Parole :
Ce projet apparaît comme une sorte do
compromis entre le projet Briand et 180
projet Combes. Par l'esprit général, par
une vague tendance à la liberté, il s'inspire du premier et, pour l'organisation administrative, il se rapproche du "second.
Mais cela a peu d'importance, puisqu'il HeSi
sera pas voté et qu'il est, tout au plus,'
destiné à fournir aux députas l'occasion;
d'émettre un vote de principe.
De M. Henri ltochefort, dans Ylntran-]
si</canl :
|i'
tï ■ (îfijl'■
Le projet de séparation des Eglises d'avec
l'Etat, déposé hier par le gouvernement,)
serait assez raisonnable s'il devait être voté par le Sénat après l'avoir été par la1
Chambre, et si, ayant été adopté par les'
deux assemblées, il était appliqué intégralement,
i
De M. Henry Maret dans le Rappel : j
Au fond, dans cette question de la sépa-'
ration, comme'dans toutes les autres
questions, ce qui complique, c'est qu'il y a
toujours un problème à résoudre,celui
d'affranchir les' gens, tout en continuant
de les dominer. On veut libérer l'Etat de
l'Eglise, mais on ne veut pas libérer l'Eglise de l'Etat.
De M, Gérault-Richard dans la Petite
République :
Du projet lui-même, nous dirons que sa]
qualité première, à nos yeux, est de s'ins-'
pirer des soucis de libéralisme etde sûreté
ultérieure dont s'inspira notre ami Ài'is-j
tide Briand, lorsqu'il préparait le sien. Los'
grandes lignes d.ecelui du eaiiinet. La dit-!
lérence la plus notoire consiste dans la fa-;
ccfltéqu'auront les associations formées an
vue de pourvoir aux besoins du culte de
s'unir régionalénient, de manière que les
diocèses riches puissent aider les moins
fortunés.
T '
ix£ Alla? i
•
L Aurore, Aï. G. Clemenceau :
-i
Il parait bien que le prodige va s'accomplir. .Non seulement le cabinet Bouvier dénia mie la séparation de l'Eglise et de l'Etat,
mais il la veut impérieusement, il t'exige
d'une ardeur sans seconde, et toute sa
A
'
!
M PROJET
I
INTERNATIONAL
ii'. 8O*iôilvH0 .'iWU.-'UVi
iu« lof isf ioffj
L'Idéo d'un roi — Un projet il J création
d'un Institut agricole international
IVoiue, 9 février. — Le roi a adressé la
lettre suivante à M Ciolitti, président du.
consei I dos ministres :
Mon cher président,
Un citoyen de.; Etats:Unis d'Amérique,
.M. David Lubin, m'exposait dernièrement,
avec cet enthousiasme qui résulte d'une
conviction sincère, une.idée qui m'a paru
bonne et prévoyante : c'est pourquoi je la
recommande à j'attcnlion de mon gouvernement.
Les classes agricoles, généralement les
plus nombreuses, ont partout une {grande
influence sur le sort dés nations ; mais, vivant sans aucun lien, elles ne peuvent
concourir ellicacemont ni à 1 amélioration
et à, la distribution des diverses cultures
selon les exigences delà consommation,ni
à la protection de leurs intérêts sur les
marchés qui, pour les produits les plus
importants du sol, deviennent de plus en
plus universels.
I n institut international pourrait donc
être 'd'une grande utilité, si, dégagé de tout
but politique, il s i proposait d'étudier les
conditions de l'agriculture, dans les différents pays du monde, signalant périodiquement la.quantité et la qualité des récoltes, de façon que a production pût en
être* facilitée, le commerce moins coûteux,
plus etpédUif, et la îixation des.prix plus
convenables. Cet institut, marchant d'accord avec les divers bureaux nationaux
déjà créés,à cet effet, fournirait aussi des
données précises sur les conditions de la
niain-d'umviv agricole dans tous les l'ieux,
do manière à être pour les émigrants un
guide ulile et sùr ; il prendrait des accords
pour la défense coin mu no contre ces maladiesdes plantes et du bétail que la défense
partielle ne réussit pas à étouffer; il exercerait enfin une action bienfaisante sui[,le
développement de la coopération rurale
des assurances et du crédit agraire.
Les bienfaisants effets d'un tel institut,
organe de solidarité entre tous les agriculteurs, et, pour cette raison, puissant clément de paix, ne tarderaient pas à se
multiplier. Borne devrait être le digne
siège de réunion des .représentants des
Etats adhérents et des principales associations intéressées, pour que l'autorité des
gouvernements et la puissante activité des
cultivateurs de la terre y marchent d'accord,
otfl
, .
J'ai confiance que la noblesse du but
saura faire surmotner les difficultés de l'entreprise .
Dans cetespoir, j'ai le plaisir de me dire
votre cousin très affectionné.
VICTOR EMMANUEL
Borne, le 24 janvier 1903.
ployer pour renflouer le bâtiment.
D'autre part, une dépèche reçue de Saigon donne sur l'accident les détails suivants :
Saigon, 9 février. — Le croiseur « Sully »
sortait mardi après-midi, à trois heures et
demie, de la baie d'Along, pour aller faire
des tirs en mer lorsqu'il toucha à bâbord
sur une roche inscrite sur les cartes maritimes sous le nom de « Lanot ». La déchirure était énorme. Le bâtiment inclina de
six degrés à bâbord. Toute la proue était
immergée.
Le « Gueydon » et le « D'Assas » arrive-j
rent immédiatement pour recueillir l'é-,
quipage et sauver le plus de matériel possible.
I
-Depuis hier, le « Sully », retenu par la;'
roche, a commencé line glissade lento
mais inquiétante sur dix-sopt mètres do1
fond.
ISVJMJ «Hinn-leJ
i
L'amiral Bayle quitte Saigon demain avec
« Montcalm », la « Victoire » et la « Décidée ». Il emmène avec lui du personnel,
des ingénieurs et des pompes pour tenter
de sauver le « Sully », qui est perdu s'il
glisse.
ii^mii JmJ» iul en li'up «nofi
Selon les hypothèses actuellement émi-,
ses, l'accident aurait eu pour causes la
rupture des drosses ou un départ imprudent.
J
Le « Sully » est un batiment. de 10,000,
tonnes, àrmè de 8 canons de 167 nimi et
de 't do 100 m|in on tourelles, dè' 2(5 pièces,
d'artillerie légère et de 5 tubes lanCe-lorpilles. Ses trois machines développent
20,000 chevaux et lui donnent une vitesse'j
de 21 nœuds )|2. L'équipage comprend «10
1J
hommes.
*> ' 9« *9 itW
l
Les troubles en Russie
,î ni
n
9J*i l'-r^iTrtrJniûliôq^ti Jn/ju.'/*
vole des réformes
i-a
Saint-Pétersbourg, 9 février. — Demain
aura lieu une séance du conseil des ministres sous la présidence de \\. WHte.ah'n de
discuter les propositions dO'M. Kokovtscff",;
sur la question ouvrière, notamment les
mesures à prendre pour assurer et rétablir
l'ordre dans le plus bref délai, lés mesures
réglant les rapports entre patrons et ouvriers en cas de grève Ou de chômage, l'organisation d'une caisse, selon les lois,pour
venir en aide aux ouvriers ljlessés ou ma- ,
Unies, l'assurance pour les ouvriers contre
la vieillesse.
• gantai QOO. I i i,
En tout cas, enfin, M. Kokovtseff sera
nommé président d'une commission qui
aura la charge de rechercher Tés moyens
d'éviter les conflits et les grèves.
'•
Le PèreGapone accusé de lèse-majesté
Saint-Pétersbourg,9 février.— J'apprends
que le métropolite de Saint-Pétersbourg,
Antonv, après une décision du Saint-Synode, a déclaré que le Père ^appne deyia, so
présenter, dans un mois, devant le tribunal.
jtxJnoJ einn3 .11 »
Gapone est accusé du crime de lèse-majesté, pour avoir soulevé le peuple contre
les loisactuelles en employant la violence.
La noblesse de Moscou
Moscou, 9 février. — L'assemblée, de la
noblesse a décidé, en séance, qu'il était désirable, dans la question de l'élaboration
de lois pour les paysans, qu'on entendit les
vieux des paysans eux-mêmes, et, en conséquence, qu on convoquât à Saint-Pétersbourg des représentants, de cèttè classe..
L'assemblée a décidé ensuite dé se faire le
défenseur de l'autonomie de la classe des
pavsans et de leur droit a exprimer leuropinion sur les réformes les concernant. ,
Aux mine» de Sosnowlce
Sosnowice, 9 février. —,La grève continue. Quelques ouvriers ont repris le travail, dans la mine Milevice. Près de l.riOO
ouvriers sont arrivés à l'usine.Les troupes
ont fait feu des fenêtres. Beaucoup ont été
blessés.
oK î
' Jusqu'à aujourd'hui, il est arrivé 8 bataillons d'infanterie, 8 escadrons de'cavalerie, 1 régiment de cosaques..On s'efforce
de garder 23 caves contenant dë la poudre
et de la dynamite, à Dombrowo.
i La circulation des trains entre Sosnowice et Olkuslti est reprise.
Jfïi>ï
TmJk.
I
L'échouage du « Sully »
mu
la note suivante :
Le « Sully » est toujours échoué. Le
« Gueydon » et le « D'Assas » ont pris à
bord son équipage.
L'amiral Bayle va se rendre sur les lienx
avec le« Montcalm » ; on lui a donné tonte
1
liberté d'action en vue des movens à em-
DÉPÊCHES OFFICIELLES
>
Pertes des Russes autour do San-clo- i
Pou
jSaint-Pétersbourg, 10 février. — Le rap-
pôrt officie! du directeur du service do
santé de l'armée de Mandchou nie constate
qae. du 26 janvier au'3 février, il est entre.
dans les formations sanitaires de Monk- j
den : officiers blessés, 231 ; malades ou {
écloppés, 86 ; total ; 317. Soldats blessés, '
8,409 ; malades ou écloppés, 2,356 ; total :
10,765.
Sur les bords du Cha-Ho
Tokio, 9 février. — Suivant un rapport
du quartier général de Mandcliourie, les
Busses ont continué le bombardement dans
la direction du Clia-tlo, pendant la nuit du
7 février.
Ils continuent à se retrancher en face
de Liou-Chan Pao et d'Ilei-Koutaï, et dans
le voisinage.
A Vladivostok
Tokio, 9 lévrier — On ne peut atteindre
Vladivostok, du coté de la mer, que par
les détroits de Tshoushima et de Tsoungarou.car le détroit de La Pérouse est maintenant presque entièrement pris par les
glaces .
Atin d'augmenter les difficultés d'accès
de Vladivostok, le gouvernement annonce
l'extinction des phares du voisinage du
détroit de Tsoungurou. Ces phares seront
seulement.ailumés occasionnellement.
Les Japonais patrouillent avec vigilance
dans les détroits de Tsoungarou et de
Tsoushima, et on croit que le blocus de
Vladivostok est maintenant effectif.
On annonce que les croiseurs russes
« Rossia » et « Gronioboï » sont réparés,
mais il estdouteux qu'ils sortent du port.
En raison de l'énorme quantité de charbon obtenue par les saisies récentes des
navires et des stocks importants déjà accumulés, le Japon a cessé ses achats de
combustible.
Les croiseurs argentins
M. Gaston Dru, télégraphie à l'Echo rf«
Paris :
« Saint-Pétersbourg, 9 février.
» L'on vient de m'apprendre que les
sept croiseurs-cuirassés achetés à l'Argentine sont arrivés dans les eaux du Mozambique, faisant route pour rallier l'escadre
de liojestvensky.
I
» A l'état-major naval l'on dément la
nouvelle.
,
» Elle m'a été, cependant, transmise de
bonne source. D'autre pari, je sais que
l'amiral Hojestvensky a embarqué, à Libau, beaucoup plus d'hommes et de munitions qu'il ne lui était nécessaire pour son
escadre. »
i
DÉPÈCHES DE SOURCES ANGLAISHS
1
]
(Sousréseroe)
Sur la vole du transsibérien
Londres, 9 février. — On télégraph ie ue
Saint-Pétersbourg au Daily Express :
On a reçu la nouvelle que le chemin de
fer sibérien était détruit en deux endroits
à environ 30 verstes, à l'est d'Irkoutsk
d'une part, et de l'autre entre Kharbin et
Moukden
Les dégâts à l'est d'Irkoutsk s'étendent
sur une distance de près d'un kilomètre, i
Ce sont des grévistes, aidés d'un détachement important de réservistes mutinés,
qui auraient commis ces dégâts.
î
TIRAGES FINANCIERS
.'li'^JvOJO
Ville de Paris 1876
Le numéro 17673 est remboursé par la
somme de 100,000 francs.
Le numéro 47073 est remboursé par la
somme de 10,000 francs.
Le numéro 245487 est remboursé par la
somme de 5,000 francs.
Les dix numéros suivants gagnent chacun 1,000 francs :
176,213 221,104
18,694 171,874 168,819
197,077 116,102 119,764 224,439 247,958
Au total, 125,000 francs de lots.
ConseildesMinistres
M
■
|
Les ministres se sont réunis vendredi ma-,
tin,en conseil à l'Elysée, sous la présidence
de H. Emile Loubet.
(
Ils se sont entretenus de l'interpellation
de M.Morlot sur les rapports entre l'Eglise j
36
FEUILLETON DE
l'Echo Saumurois
Par Henri GERMAIN.
La troupe se composait de douze à
quinze personnes dont les plus importants étaient : M. et madame Marckesy,
leur deux fils, Ernest et Michel; une
fille, mademoiselle Nora ; et enfin FiId'Acier (Pierre Lorrain), régisseur en
second et gymnasiarqne en premier.
Ce soir-là, M. Michel Marckesy et Fil—
d'Acier marchaient tout en causant, prés
du cheval de la roulotte qui tenait la tète
de la caravane.
Jeunes et vigoureux tous deux, ils préféraient, à cause du grand froid, prendre
un peu d'exercice en faisant une partie de
la route à pied. D'ailleurs, ils étaient les
meilleurs amis du monde et s'entendaient
à merveille, car tous deux étaient doués
d'âmes loyales et généreuses.
et l'Etat qui doit venir cet après-midi en
discussion devant la Chambre.
Le ministre de l'instruction publique a
fait connaître le sens des déclarations qu'il
se propose de porter à la tribune en réponse a cette interpellation.
Le ministre de l'intérieur a rendu compte
de l'état de la grève des mécaniclens-élec-j
triciens.
Le ministre de l'intérieur a fait savoir
u'il autorisait la course de la CoupeGor-I
on-Bennett dans le circuit d'Auvergne,'
en se réservant d'exiger des organisateurs
les mesures destinées à éviter tout acci-'
dent.
M. Etienne a en outre fait part au conseil qu'une délégation de la Société des
Alsaciens-Lorrains sollicitait un emplacement pour l'érection à Paris d'un monument a la mémoire des Alsaciens-Lorrains
morts pendant la guerre de 1870 et les expéditions coloniales.
I
Le ministre de l'intérieur a été chargé de
rechercher les moyens de faire droit à
cette demande.I
I
Le ministre de la marine a donné une
communication d'une dépèche du « Guesdon » sur le « Sully ». La situation de ce
croiseur-cuirassé est critique. Le « Sully »
est échoué sur un plateau de rochers non
porté sur la carte. La coque et la double
coque sont crevées en divers endroits sur
une longueur de 60 mètres. Le vice-amiral
Beyle se rend de Saigon à la baie d'Along,1
avec tout le matériel de sauvetage possi-j
ble.
|
Le ministre de la marine a entretenu le
conseil d'un projet de réorganisation des
conseils ou comités de la marine siégeantà
Paris et ayant des attributions techniques
et militaires. Ces comités sont nombreux ;
il semblerait nécessaire qu'ils eussent en-;
tre eux plus de liens qu'ils n'en ont, et
surtout que les conditions de leur fonc-j
bonnement lussent mieux définis et plus
uniformes. La réforme n'entraînerait au-'
cune augmentation du personnel présent
à Paris.
^
[.
S
CHÏÏBRÊ des DÉPUTÉS
(Service télégraphique spécial)
Séance du 10 février 1905
La séance est ouverte à. 2 heures sous la
présidence de M. Doumer.
Une demande d'interpellation de M.
Gauthier de Clayny sur la nécessité de
reviser les lois constitutionnelles est ren-'
voyé au dernier vendredi de mars.
I
La demande d'interpellation de M.Théodore Denis sur la nécessité de faire dis-!
enter la loi sur les retraites ouvrières est
jointe à celle de M. Morlot.
I
.M. Morlot développe son interpellation,
j
Il explique la situation administrative,
faite aux diocèses par le Concordat et les
articles organiques. Les pouvoirs des vi-'
cuires généraux expirent avec ceux desj
évèques qui les ont nommés.
Après le décès ou la démission d'un prélat, l'administration du diocèse, est assurée par des vicaires capitulaires, agréés
par le gouvernement.
I
A Laval, le gouvernement est obligé de!
considérer comme régulière l'administra-'
tion des vicaires généraux qui ont reçu la'
délégation d'un évêqtie démissionnaire
dont la démission n'a pas été acéeptée par,
le pouvoir civil. L'évêque de Dijon a, lui'
aussi, été démissionné par le pape, mais
pour le pouvoir civil il est toujours officiellement évèque. Il n'y a pas, de vicaires;
généraux. Il n'y a plus aucune espèce
d'administration.
|
Le meilleur conseil à donner au gouver !
nementpour cette affaire de Dijon, c'est
de ne pas la terminer. De quelque façon
que l'on agisse, on semblerait sanctionner
la violation du Concordat accomplie par la
Papauté. On accuserait le gouvernement
d'aller à Canossa.
Il faut dénoncer le Concordat sans arrière-pensée et sans mauvaise humeur.
Si le pape n'étaitïpas partisan de la rupture, il n'aurait pas lait adresser à l'évêque d'Annoulême une lettre injurieuse et
L'eniretien ayant été amené sur Gaston
de Serlay, Fil-d'Acier racontait, pour la
dixième fois au moins, quelle étrange et
poignante impression il avait ressentie
lors de son passage à Lagny, quand il
avait cru s'entendre appeler par son
nom.
— L'enfant, disait-il, ressemblait un
peu à Gaston, sa voix avait le même
timbre doux, pourtant j'hésite à croire
que ce fût lui.
J'ai essayé, à cette époque, de fixer
mon incertitude ; je me suis rendu le
lendemain matin à la fête de Lagny, mais
j'ai cherché en vain tout le jour, je suis
rentré dans toutes les barraques, je n'ai
pas revu l'enfant.
Le retrouverais-je ?
Il y a des jours où je désespère, conclut-il tristement.
— Courage, répliqua Michel Marckesy, il faut, dans un cas semblable, |
s'armer d'une grande patience, attendre I
tout du hasard.
\
— Oui, vous avez raison, mon ami, i
Séance du 10 février 1905
(Service télégraphique spécial)
La séance est ouverte à 2 heures sous la
présidence de M. Fallières, président.
;
On reprend la discussion de la loi mili.
taire.
„
, .
Un amendement de M. de Carné tendant à verser les élèves ecclésiastiques
dans les services de santé,est repoussé par
204 voix contre 59.
On aborde ensuite l'article 41, qui met
en question les 28 jours et 13 jours.
M. Boudenoot développe un amendement tendant à décider que les réservistes
seront astreints à deux périodes de 21
jours et les territoriaux à une période
d'une semaine.
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TeuipêraturomintmadeUnuit : au-dessus
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2»
4
0°
Les bouilleurs de cru et le sucrage
La commission nommée par la section
départementale de la Société des Agriculteurs de France pour étudier les vœux à
émettre au sujet des lois sur « les Bouilleurs de cru » et sur « le sucrage des
vins » s'est réunie le 7 février au siège
du SyDdivat d'Anjou.
A cette commi sion avaient bien voulu
se joindre un certains no nbre de membres de la Société des Viticulteurs de
France. La Société Induslrielle et Agricole
et le Syndicat d'Anjou étaient également
représentés, comme on peut le voir par
la liste de ceux qui ont pris part à la
séance, pré-idée par M. de Dreux-Brézé,
ayant à sa droite, M. Peton, maire de
Saumur; M. le docteur Sigaud et M. le
docteur Cordon, avec M. Bachelot comme
secrétaire, complétaient le bureau.
Présents : MM. de Dreux-Brézé, docteur Félon, docteur Sigaud, docteur Cordon , Leboucher, Bachelot, Brochard,
Bacon, Morean, Daigoière, Bigeard ,
Lemonnier, Brichet, Urseau, Sécher, de
LivoDnière.Bjillard.d'Harembert, Braud,
Jaunie, de Crochar 1.
L'assemblée a estimé qu'elle devait
s'occuper séparément des deux questions,
et elle a immédiatement abordé celle des
bouilleurs de cru. A l'unanimité moins
une voix, elle a été d'avis qu'il y avait
lieu de demander que la Chambre veuille
bien immédiatement mettre à son ordre
du jour et voter le projet de loi proposé
par la Commission chargée d'examiner
les amendements proposés à la loi du 30
mars 1903.
Par suite, la section départementale
j'attendrai.
D'ailleurs il faut bien.
Comme il achevait, son compagnon le
saisit vivement par le bras et d'un geste
rapide lui montra la ligne dn chemin de
fer.
— Voyez donc, dit-il, là-bas, sur les
rails, il y a quelque chose d'énorme, on
dirait un gros paquet d'étoffe noire I
Fil-d'Acier regarda très attentivement
pendant quelques minutes,[mais comme
le soleil tombait.noyant tout d'unebrume
confuse, il ne put rien distinguer.
— Je ne sais ce que c'est, fit-il intrigué, mais il est certain qu'à cet endroit
cela peut être dangereux.
Un train arrivant sur cet obstacle déraillerait sans aucun doute.
Allons voir, Michel, voulez-vous?
— Je ne demande pas mieux; ne
suis-je pas toujours de votre avis et avec
vous ?
Aussitôt le fils Marckesy appela l'un
des employés demeurés dans la roulotte
«t. quand celui-ci eut pris la conduite du
Oh I la question e<t grosse de co^é.
elle
ce serfs une pétition q»
quences et ceux qui ont assumé pareille
enverra dans mutes les communes du
dépaitement p< ur que les intéresses puiresponsabilité sont vraiment bien coupa,
sent la signer.
,.
blés de n'y point mettre un terme.
Da. s l'après-midi a eu lieu une j»™" ■
D'antre part, on nous dit aus-i qu9
telle séance dans laquelle a été etudieeia |
question du sucrage.
„.anir ) noire honorable conseiller général, M
L'assemblée a été d'avis de maintenir
Milon, chevalier de nombreux ordres'
la liberié du sucrage qu'elle considère
serait un peu ciuse du retard apporté
comme nécessaire dans beaucoup dannées pour la bonne viniflcation de nos dans celte réorganisation,
vins.
Y ';.
..
,;„„ ivoire aimab'e représentant, en effet
Elle a estimé qu'il n y avait pas lieu
lorsqirofficieusement, il apprii sa noinide réclamer la liberié illimitée de I emnation à la tête d'une future compagnie
ploi du sucre. Elle a en ouire pense que
l'étude de cette question avait besoin
s'enquit aussitôt de se constiluer un état,
d'être complétée et a renv. yé la discusmajor, ets'avez vous à qui il s'adressa?
sion à uoe prochaine séance, d autant que
A d'infâmes cléricaux I
de son côté la section de Maine-et-Loire
tt la Société des Viticulteurs de France,
Ceux ci, toujours heureux de se rena chargé MM. Moreau et Bacon de lui
dre utiles, acceptèrent d'enthousiisne
faire des rapports à ce sujet.rapports qui
pourront également éclairer la Commis- et... alors.
Alors, le nouveau capitaine présenta sa
sion des Agriculteurs de France.
liste à M. .le Maire. Mais celui-ci, après
un significatif hochement de... son bord
Silhouettes Municipales
plat, répondit... comme toujours
M. GOBLET-MA HOU DE A U, $ adjoint
Hie i I Rien II Rien III
Le plus gros négociant de la Villefranche ; s'est laissé élire uniquement pour
Et voilà comment, depuis des mois et
apporter sa haute compétence au Conseil,
encore des mois, la ville de Stumur, domais voudrait pouvoir passer inaperça.
tée
d'un maire radical et... quelquefois
Fut nommé — bien malgré lui — 2e socialiste, se passe dj compagnie
adjoint au maire.
pompiers I
Franchement socialiste.
N'a pas hésité, en pleine campagne
Ce concours du « Pêcheur »
électorale, à répudier un radical dont le
nom sonnait mal à ses oreilles (Leroy)
Noire confrère Le Pécheur, organe ofpour s'allier avec lefaroueln socialiste
ficiel des pêcheurs à la ligne et de leu
Charles Hubert.
Sociétés, organise, avec le concours delà
Au Conseil municipil a voté ostensipresse parisienne, un important concours
blement la subvention de la Bmrse du
international de pêche à la ligne, qui
Travail, heureux que ce vote n'ait pas été
aura lieu le lundi de Pâques 24 avril, à
secret, afin de montrer que chacun doit
Ballancourl (Seine-et-Oise), dans les vasavoir le courage de son opinioD.
tes et superbe* lacs de l'île du Saussay,
Ses fonctions de juge au Tribunal de
propriété privée mise à la disposition du
Commerce le désignent déjà comme fuPêcheur.
tur maire.
Environ I 500 fr. de prix seront d
A doté la Ville d'un mmument impétribués ; bon nombre de nos confrères
rissable place du Roi-René. Ce monuparisiens ont offert des prix Le droit
ment symbolique abritera longtemps
d'inscription est fixé à dix francs par cnn«
L'ÉPICERIE.
curreoi, somme c imprenant les frais du
Sigoé particulier : n'est pas décoré.
voyage aller et retour de Paris à Ballan(A suivre.)
FUSAIN.
courl,et d'un déjeuner qui sera offert aux
concurrents. Le nombre de ceux-ci esl
Et les Pompiers ?
limité à trois cents; dès que ce chiffre
De tous côtés on nous demande d'où en
sera atteint, les listes d'inscription seront
est la question de nos sapeurs I
rigoureusement closes. Les demandes
Nous ne pouvons que transmettre le
d'inscription,accompagnées de dix francs,
desiderata à M. Quidedroit (?) tout eu dédoivent être adressée* au plus tôt, soit à
plorant un tel élat de choses. Car que
l'organisateur, M. Gustave CHAUVIÈRE, 54,
devient le matériel qui, déjà en très maurue du Château-d'Eau, soit à la Direction
vais état lorsque le* homme* de la comdu journal : Le Pécheur, 10, rue des
pagnie l'entretenaient, croupit mainte- Beau-Arts, Paris. Celle-ci envoie, à toute
nant dans des magasins non aérés; les
demande accompagnée de 0,15, les rèpompes elles-mêmes doivent être dans un
glement et programme du concours,
tel état d'oxidation qu'on frémit à la
qui s'annonce comme un succès.
seule pensée d'un sinistre.
rédiger ! en
presque provocante pour le gouvernement, il n'encouragerait pas la rébellion
des évèques. Le gouvernement est acculé
à la dénonciation du Concordat, le plus tôt
sera le mieux.
I
cheval, il rejoignit en courant son ami
Fil-d'Acier qui, à grandes enjambées, gagnait du terrain.
Une fois réunis.les deux jeunes hommes
prirent le pas de course et bientôt arrivè| rent à l'endroit du chemin situé juste
au-dessus de l'objet aperçu, gisant sur la
voie.
Alors, Fil-d'Acier s'arrêta stupéfait, la
physionomie contractée soudain par une
expression d'effarement.
:
De son côté, Michel pâlit, les regards
\ avidement fixés sur l'obstacle.
— Oh I cria-t-il, c'est un homme, le
voyez-vous ?
— Miséricorde, il est vivant I s'exclama
Fil-d'Acier à son tour.
Tenez, Michel, il remue, regardez
bien.
,
Pendant quelques secondes, les deux
compagnons demeurèrent immobiles, les
|
yeux agrandis, une sueur d'angoisse au
front;
j
à crier de toute la force de ses poumons
vigoureux :
~ Eh I là-bas I Eh I l'homme I retirezvous donc I
Et malgré l'obscurité croissante, il crut
voir dans une face sombre luire deux
yeux suppliants.
Mais l'homme ne bougea point.
L'émotion que l'ex-sergent de chasseurs ressentait depuis un instant s'accrut encore.
— C'est un homme blessé, mutilé déjà,
peut-être, dit-il à Michel, qui demeurait les yeux fixes, le* léfres serrées et
blanches.
Le malheureux I il faut le retirer de là,
le sauver,.n'est-ce pas?
— Sans doute , nous ne pouvons
laisser mourirun homme ainsi, caserait
lâche I
Puis, sans perdre un instant, les deux
hommes enjambèrent le treillage qui
borde le talus du chemin de fer, et avec
précautions se laissèrent glisser sur la
neige.
Le premier, Fil-d'Acier recouvra quel- !
Bientôt ils touchèrent le ballast et puque sang-froid ; il enfla sa voix et se mit
rent se remettre sur pied.
[A suivre)^
J
i
v
mil
mes de France » : la Reine Fiammette,
conte dramatique en 6 tableaux, musique de Xavier Leroux.
Jeudi 16 février, au bénéfice de M
Biza Danel, régisseur général : î° le Jongleur de Notre Dame ; 2° le Drapeau
D'un commun accord avec plusieurs
familles de Saumur, M. Letournel prend
l'initiative d'organiser un GRAND BAL au
profit de l'œuvre >aurnuroise « La Goutte
de Lait » ; cp h"1 *nrA ''eu 'e samedi 25
février prochain
les salons de l'hôtel
*e Londres, rue d'Orléans, Saumur.
On trouvera des caries :
10 Chez M. Pillet-Bersoullé, facteur Je
ianos, place de la Bilange;
2° A l'hôtel de Lon Ires (propriétaire
I, Lacote-INivei);
3° A l'hôtel Terminus, près la gare
'Orléans (propriétaire M. Canard).
La cotisation est fixée à ; 3 fr ; le
Oiiple : 5 fr.
Toilette de dîner ou toilette de bal
culutive. L'ouverture des salons aura
eu à 9 heures.
Blanc.
LA HERNIE
GUÉRIE
Parle BANDAGE ÉLECTRO-MÉDICAL
Toutes les Hernies disparaissent sans opérations et sans souffrances grâce à la nouvelle découverte de MM. MARIE Frères,
les plus grands spécialistes herniaires de
Paris. Nous ne comptons plus les merveilleux résultats obtenus par leur Randage
Electro-Médical, si léger et si souple, qui,
savamment approprié à chaque cas, apporte
avec lui un bien-être considérable et supprime la Hernie sans gène ni fatigue.
D'innombrables lettres de reconnaissance
sont venues récompenser ces inventeurs
de leur humanitaire dévouement. Prenons
au hasard quelques-uns de ces résultats si
rapidement et si agréablement obtenus :
RORLIN EUGÈNE, à Le Payré, commune
de Lairoux (Vendée), guéri en quelques
mois d'une forte Hernie, dont il souffrait
beaucoup.
RERTRAND GABRIEL chez M. Guédon, à
Boresse et Martron (Charente-Inférieure),
guéri en quelques mois d'une Hernie qui lui
rendait tout (ravail impossible.
L'abbé GUYOT, à Ligugé (Vienne), guéri
en 6 mois d'une Hernie qui le faisait beaucoup souffrir.
ROUSSEAU RELESSORT, à Hautefoix,
commune de Chatillon, par Courtalin (Eureet-Loir), guéri en 4 mois d'une volumineuseHernie qui datait de plusieurs années.
J. MARRAUD, rue des Allards, Angoulême, guéri en quelques mois d'une Hernie
mauvaise.
Ces magnifiques résultats obtenus sans
fatigue et sans souffrances n'ont pas besoin
de commentaires. Aussi n'achetez plus de
Randages, avant d'être venu constater par
vous-même les bienfaits incomparables du
Randage Electro - Médical MARIE Frères,
108, rue de Rivoli, à Paris.
Docteur DESANDRE.
Les personnes atteintes de cette infirmité
et qui ne veulent plus souffrir de leur Hernie doivent venir se faire faire l'application
de ce merveilleux BANDAGE ÉLECTRO-MÉDICAL à :
Iiambre Syndicale tien Entrepreneur» «le l'arroiidluateuient «le
Saumur.
AV IS
La Chambre Syndicale des Enirepre
eursde l'arrondissement de Saumur, a
honneur d'informer les intéressés, que
liste d'adhésion sera close le 13 février
jrocluin.
Passé celle date, chaque nouvel adhént devra payer un droit d'entrée de
fr. en sus de la cotisation annuelle.
tat-Givil de
\
Situmur
A AISANCES
Le 10 février. — Germaine-Eugénieuise Ouvrard, ru-) Nationale, 50.
Jules-Annan I l'oher, rue des Capuns, 14.
Trolalèine Soirée Populaire
La Musique Municipale donnera sa
oisième soirée populaire dimanche proain 12 février, à 8 h. du soir, au
Italie.
Le programme, très bien composé,
ra, comme celui des soirée précédentes,
en accueilli des amateurs de distracus.
Angers, le Mardi 14 Février,
hôtel St-Julien.
Longué, le Jeudi 16 Février,
hôtel Beslot ;
Saumur, le Vendredi 17 Février,
hôtel de la Paix ;
Baugé, le Mardi 21 Février,
hôtel du Lion d'Or ;
Loudun, le Mercredi 22 Février,
hôtel de la Poste ;
Ceintures pour maladies du ventre
Prix d'entrée à toutes places, 0 fr. 20.
Le programme sera vendu 0 f-.Oo.
Le 18 février et le 19, cetie Société
nnira son deuxième Concert d'hiver à
s membres souscripteurs.
Théâtre d'Angers
Faux monnayeur
Dimanche 12 février 1905, à 2 h , au
rand Théâtre, matinée à prix réduits.
1° Mariage d'argent, étude de paysans
11 acte, de Bourgeois ; 2° les Surprises'
i Divorce, comédie en 3 actes, de Bisn. — En soirée, à 8 h., au Théâtre :
Miss Helyctl, opérette en 3 actes, de
dran; 24 les Petites Brebis, opérette
2 actes, de Varney. — A 8 h. 1/2, au
rque-Théâtre : 1° la Dernière de Feu
micc ; 2° le Médecin des Enfants,
ame en 5 actes, d'Ennery.
Mardi 14 février, à l'occasion de l'inaurauon de la salle de Repos du Soldat,
iree organisée par I' « Union des Fem-
Un escroc est signalé dans laTouraine
comme écoulant des fausses pièces de
5 francs chez les commerçants, principalement chez les marchands de vin où
il fait une dépense minime qu'il paie avec
une de ces pièces, à l'effigie deLéopoldll
millésime 1873.
Cet individu est blond, avec petites
moustaches, taille moyenne, habillé en
cycliste, avec jambières noires ; œil droit
malade ; il voyage sur une bicyclette
peinte jaune.
AGASIN
18 & 20, rue d'Orléans
APRE
3»*>.
Ml
Curage du Port de Pornlo
On dit que cette année — mais, hélasl
il y a tant d'années qu'on le dit — nous
aurons le curage du Port, que ioutes les
vases qui l'encombrent seront enlevées
par une drague f irle et puissante.
Il y a deux ans, le Conseil municipal
avait voté une subvention importante, de
concert avec ceux du Pouligueu.le Croisic,
la Turballe, pour que chaque année, au
m yen d'une drsg e achetée on commun
par e» s communes, le curage se fit dans
chacun de ces ports.
Ce curage se fait et a été fait dans certains ports, mais Pornic a été laissé . e
côté.
Il paraît que MM. des Ponts et Chauss'es n'ont pas trouvé au poil de Pornic
un tobnage suffisant pour quî ce travail
fut entrepris. El pourtant, comparé aux
autres stations balnéaire-', Pornic occupait le | re nier rang pour le tonnage des
navires et bUeaux qui y viennent journellement.
C'est peut êire après un examm plus
siriea-x q".e l'Aminisiration, reconnaissait la réeHe utilité de otte mesure tt
les plaintes fondées des habitaiit<, aura
décidé que le curage te ferait d'une manière sérieuse.
Les étrangers qui arrivent chaque année dans uoiro jolie station ne se trouvent
pas lia lés, lorsque, venant au port à marée basse, ils trouvant des monceeaux de
vases qui l'encombrent et qui ne sont pas
sans fj'ég'ager des odeurs peu agréables.
Et, hélas I qu; fool-ïla? — et je l'ai vu
plusieurs f.is, — ils reprennent le train
qui suit et patient pour une autre plage.
Espérons que si le curage a lieu, les
Pornicais et les étrangers n'en seront pas
fâchés.
CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
Fêles du Carnaval 1905
Extension de la durée de validité des
billets d'aller et retour
A l'occasion des Fète< du Carnaval
1905, les billets aller et retour à prix
réduits, qui auront été délivrés aux prix
et concilions des Tarifs spéciaux G. V.
n° 2 et G. V. n° 102, du samedi 4 mars
au mardi Gras 7 mars inclus, seront va
labiés pour le retour jusqu'au dernier
train du mercredi des Cen Ires 8 mars.
Ces billets conserveront la durée de
valilité déterminée par les tarifs précité i
lor.-qu'eMe expirera après le 8 mars.
Pour expulser souris et rats
Prenez un ou deux rongeurs vivants :
saisissez-les par le cou avec des pincettes,
plongez-les dans du goudron de houille
en ayant soin que la tête ne soit pas touchée. Lâchez ensuite votre rat et laissezle entrer dans ses trous ; peu après,
l'exode commence et les rongeurs disparaissent.
Simple, mais cruel I
IL
Acte d'héroïsme
attendions. Ce sont ruses de Turc.
L'Extérieure a un -peu réagi, et les
Russes ont été soutenus par des racontars pacifiques destinés à permettre l'évacuation des gros portefeuilles russes.
Le fait capital a été la baisse du Suez
à 4,582, sir une demande formulée par
le-Gouvernement Anglais d'une diminution du coût du fret Par contre, nos
grands Etablissements ont fait preuve de
là plus grande fermeté, ainsi que les actions du nos Grands Chemins.
Les tracions se 'retrouvent au cours
d hier.
Nous a*.
à signaler la hausse des
Voilures à i'M, sur le bruit quelaCie va
cré.^r un service d'automobiles munies
du laxamètre.
Les Indu trielles Russes sont sans changement.
Leitio gagne I fr! à 1.595.
Eu flanque, la Capilhtas est en progrès à 45 IrapCi.
T
S F ail <W!;i),;t : 1 »»h rRlairMIBàlD ROJ
Sons ce titre, M. Montaient, écrit les
lignes suivantes dans la Patrie de jeudi :
Prochainement, le colonel Couilleau,
atteint par la limite d'âge, quittera le
141e d'infanterie, à Marseille, qu'il commanda si brillamment. Bien que cet officier soit un des chefs les plus distingués
de l'armée et malgré ses sept ans de
grade de colonel, les deux étoiles de général de brigade ne lui furent pas accordées, les correspondants de Va lecird
ayant « fiché » cet officier, dont le nom
fut classé dans le dossier « Carthaye ».
Or, il y a quelque temps, un < fficier
du régiment commandé par le colonel
Couilleau tomba.malade; il fut transporté
à l'hôpital militaire où son état empira.
Chaque jour, le colonel allait ren ire visite à cet officier et lui prodiguait c s consolations affectueuses qui ren lent mou s
pénib'e l'éternelle séparation.
Un jour que le colonel Couilleau était
au chevet du moribond,celui-ci lui avoua
en sangloiant qu'il était**l'aute îr de la
délation qui avait brisé l'avenir de son
chef. Le colonel Couilleau embrassa ce
malheureux et lui pardonna après lui
avoir donné ce baiser de paix.
Voilà les officiers que, sur de simples
dénonciations, on a exclu de l'armée
française : ce sont ces nobles coeurs, ces
héros, qu'on a traqués comme indignes I
Nous avons déjà, en novembre dernier, entretenu nns lecteurs des incidents
qui s'étaient déroulés à Marseille entre
le colonel Couilleau et un de ses délateurs. Nuis ajoutions que le colonel
Couilleau était presqu'un compatriote,
puisqu'il hab'ta plusieurs années Montreuil où son père était brigadier de gen
darmerie.et que le colonel avait ons rvé
de bonnes relations à Mouireuif, berceau
de son enfance. M. Bon, entre-autres,
l'estimab'e négociant de Moolreuil, s'honore d'avoir pour ami l'auteur de tels
actes qu'on peut bien de'nos jours qualifier d tiéh ï |ues.
(4 vont-Garde.)
La « Patrie Française »
Le Comité de la Pairie Française,
dans sa séance du 2 février dernier, a
déci lé que la réunion générale annuelle
aura lieu d ms le courant de mars.
Le mandat du bureau étant expiré, il
y aura lieu île procéder à l'élection des
président, secrétaire et trésorier.
Savon du Congo Blancheur du teint
VICTOR VAISSIER
BULLETIN FINANCIER
10 février 1905.
La nnteconserveuneexcelleute tenue;
elle vaut 99.70, bien s< utenue par les
achats du comptant. Le Turc e*t b n, es
négociations sont reprises, nous nous y
DE t.AVIGERIK,
0l
2 place Vendôme, Paris.
Papeterie P. GODET,
16, rue d'Orléans.
Nouvel Encrier inversible
TUBE
CAOUTCHOUC
Plus d' encre détériorée par la poussière
Plus de doigts tachés d'encre
Plus d'encre répandue.
MALADlESdeFESTOMAC
ET DES NERFS
Chez l'Homme et chez la Femma
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