Carnet de voyage Egypte - peregrination d`alan taboo

Transcription

Carnet de voyage Egypte - peregrination d`alan taboo
EGYPTE
2009
LE CAIRE / DAHAB / ST CATHERINE / ASWAN / ABOU SIMBEL / LOUXOR
N’ACHETEZ SURTOUT PAS LE GUIDE DU
ROUTARD, vous allez vous faire avoir.
En général tous les guides du routard sont loin d’être à jours, ceux que vous avez de la même année, les
renseignements qui sont dedans dates de 2, voir 3ans…
Ils se contentent juste de changer la couverture tous les ans mais le contenu ne varie pratiquement pas…
LE VISA : sur place à l’arrivée coute moins cher qu’en France
Si vous payez en dollars = 15 dollars
si vous payez en euros = 15 euros
si vous payez en LE c’est encore moins cher,
le but, allez au retrait automatique juste derrière le check point, ils vous
laissent passer. Retirer des livres égyptiennes et revenez payer.
La particularité des hôtels en Egypte : si vous arrivé à 3H, 4H et ce jusqu’à 6H du
matin, il vous compte la nuit précédente. Même quand vous avez réservé avec un site
internet (hostelworld) et donné votre heure d’arrivé ; qui eux ne comptabilise pas la
nuit…alors méfiez vous.
Pour la petite histoire Richmond hôtel pratique ce genre de chose ainsi que Régent House hôtel. Pire
quand je suis arrivé à l aéroport pas de free pickup, et arrivé à Régent House ma chambre n’était pas
libre et malgré mes protestations et ma photocopie, j’ai finis dans le dortoir à 4h30 du matin. (Lisez plus
bas si vous voulez les détails.)
Pour pouvoir figurer sur les sites internet, ils doivent afficher un taux de pourcentage de
satisfaction de 100%. Alors la pratique est simple, ils proposent une réduction plus ou
moins grosse sur votre note et en contrepartie vous réservez sur le site deux ou trois
nuits et vous donnez le mail d’un des gars de l’hôtel qui se chargera après la date passé
d’envoyer un mail à votre place en disant que vous êtes très satisfait de cet hôtel. Ils vous
remboursent la note carte bleue et vous font une réduction sur votre note. A vous de
voir…
1
HOTELS
7,50 LE (pound) = 1 euro
REGENT HOUSE
HOTEL
Réservé sur hostelword
15 Emad el din street
Le Caire (downtown)
Près des rues piétonnes.
Propose divers tours.
Le transport proposé jusqu’à
Saqqarah n’est pas intéressant
(lire plus bas)
SEVEN HEAVEN
HOTEL
Dahab
Côté park à chevaux
Près bord de mer.
Propose des stages de plongée.
Location de masque et tuba.
Resto.
BEDOUIN CAMP
SHEIK MOUSSA
ST Catherine
A 3KM du monastère.
Propose des excursions.
Repas sur commande.
Ils ont un pickup de Dahab à
ST Catherine (camp) 35 LE
allée, très avantageux en
comparaison aux agences
NOOR HAN HOTEL
Aswan
Pas loin de la station de train.
Propose des excursions. Bar.
(les chambres du premier
étage, rien ne fonctionnait :
douche, WC, lavabo et en plus
il y a des cafards.)
Grande chambre
Grand lit
Maruf Street /Talaat Harb
Le Caire
Juste à côté de la mosquée.
Pickup gratuit vers Gizeh.
Seulement l’aller, le but te faire
aller en même temps à Dahchur,
Menphis, Saqqarah (payant).
Propose divers tours.
AFRICAN HOUSE
HOTEL
plus ou moins
80 LE
(pounds)
60 LE
(pounds)
Il propose un free pickup à
l’aéroport mais les ¾ du temps il
ne vient pas prétextant une
mauvaise coordination. Le patron
n’aime les français. Ils sont tout le
temps en train de rechigner sur les
prix.
Petit déj. inclus
Avec s. de bains
Réservé sur hostelword
Chambre moyenne
Eau chaude.
Ventilateur.
Internet gratuit.
Décoré avec goût
Grand lit
Endroit très sympa et chaleureux.
Même compagnie « New Minerva,
hôtel Richmond. »
Petit déj. inclus
Ventilateur.
S.de bains externe
Eau chaude.
55 LE
(pounds)
Accosté à l’arrivé
Ne pas rêver, tout ce coin est très
touristique et le bord de mer est
colonisé par les bars, restos et
hôtels. Pas de farniente possible. Il
y a bien 2,3 endroits mais c’est
vraiment salle. Il faut vraiment
s’éloigner sur la droite vers Island
pour trouver la tranquillité et des
plages
mais propre.
Internet gratuit.
Grande chambre
2 grands lits.
Pas de petit déj.
Ventilateur.
S.de bains.
Eau chaude.
Ça pue l’humidité.
Internet payant.
Petite chambre
40 LE
(pounds)
30 LE
(pounds)
Camp vraiment très sympa avec
tente bédouin, cuisine, salle de
repas en plein air, terrasse avec
coussins pour farniente.
Marie une française est
actuellement manager.
www.bedouinpaths.com
L’hôtel est assez miteux, et à la
réception, ils sont vraiment
antipathiques. Sauf le manager qui
lui est vraiment cool. Se méfier
d’un grand escogriffe s’appelant
Jimmy Hendrix, il propose des
tours mais il vous arnaque.
Grand lit
Façon européenne.
S.de bains externe
Eau chaude.
Pas de petit déj.
Pas d’internet.
Grande chambre
3 lits moyens
S. de bains.
Eau chaude.
Petit déj. inclus.
Ventilateur.
Pas d’internet.
2
NEW EVEREST HOTEL
Train station street
Louxor
Pas loin de la station de train,
petite impasse.
Propose des excursions.
Location de vélos.
Bar, resto.
25 LE
(pounds)
Ils te proposent de vraies fausses cartes
d’étudiant valable 1 an. Elles donnent le
droit a 50% de réductions sur tous les
sites. A vous de voir
Les gens de cet hôtel ne sont
vraiment pas sympas. Dés que tu
ne rentres pas dans le jeu de je
prends une excursion, je loue un
vélo etc.… ils te font tout le temps
la gueule. Si tu as le malheur de
faire laver ton linge ils veulent
t’arnaquer …
Ne pas confondre avec Everest
Hôtel qui lui est bien et plus cher
Petite chambre.
2 petits lits.
S.de bains externe
Rarement propre.
eau chaude.
Petit déj. inclus.
Ventilateur.
Internet gratuit.
Les égyptiens ne donnent pas le prix en LE (livre égyptienne) mais en pound qui est
l’équivalent.
PRIX des TEMPLES / MUSES
7,50 LE = 1 euro plus ou moins
Musé
du Caire
Pyramides
de
Gizeh
Pyramide
de
Saqqarah
60 LE
Louxor
temple
Karnak
temple
60 LE
Habou
temple
60 LE
50 LE
60 LE
30 LE
et musé d’Imhotep
Pyramides
de
Dahshur
30 LE
Ramesseum
temple
30 LE
Visite de l’intérieur gratuite
Musé
de la
momification
Deir al Medina
50 LE
Hatchepsout
30 LE
Louxor
Philae temple
Aswan
Deir al Medina
50 LE
Tombes des nobles (2) +
visite du petit temple un peu plus haut
30 LE
3
Edfu temple
Vallée des Reines
3 tombes dont 2 sont
Ramès
50 LE
Aswan
Abou Simbel
2 temples
Aswan
les enfants de
40 LE
Vallée des Rois
80 LE /
95 LE
Ramès 6
Une des plus belles
50 LE
+
8 pounds guide
obligatoire mais ne
vient que si on le
demande. Plus local
fees… finalement le
prix est 95 LE.
Pour plus de détails lire le carnet plus bas.
Sainte Catherine : le monastère et la montée du mont Moïse
sont gratuites.
Si vous venez avec un tour opérateur vous devrez payer la taxe d’entrée dans le park. Si
vous venez du Caire avec le bus traditionnel pas de taxe.
La montée au mont moïse en chameau se négocie à 30 LE
TRANSPORTS
AEROPORT/ LE CAIRE
Talaat Harb
V. PARTICULIERE
TAXI NORMALE
LE CAIRE
Talaat Harb / gizeh
TAXI
METRO
Le CAIRE / DAHAB
East delta travel bus (9h de route)
Taxi le matin (6H)
70 pound
Ils vous font voir un tarif officiel
avec le prix de 85 LE mais le
prix réel est de 70 LE
45 pound
25 pound
1 pound
85
7
LE
LE
Pour un allé simple
Tarif unique pour toute direction
Nouvelle station TURGOMAN
Attention le billet est imprimé en
arabe.
Tallat Harb à Turgoman Sation
Plus cher le soir et le matin que la journée
4
DAHAB / ST CATHERINE
(2h de route)
Option avec BEDOUIN CAMP
35 pound
(l’allée)
Bus traditionnel
Agence
(Palma Bedouin Safari)
Près du pont / park à bestiaux
Ne part que très rarement même
en étant annoncé tous les jours.
65 LE
ST CATHERINE
Taxi :
bedouin camp / monastère
ST CATHERINE / LE CAIRE
(8h de route)
Mini bus Toyota (pourri)
Qui vous attends juste avant la station.
Prétextant que le bus ne viendra pas
aujourd’hui...
5
jour
/ 50 LE
NUIT
LE
Très difficile d’obtenir ce prix
Préférez vraiment le big bus qui est
plus confortable, va plus vite et va
jusqu’au Caire.
30 pound
jusqu’à Suez
9 pound de plus pour Le Caire
50 pound
Big Bus (east delta travel)
(6h de route)
LE CAIRE /ASWAN
Station de train RAMESSE
Le train s’arrête aussi à luxor.
103 pound (1ere)
Annoncé plus rapide que par la route
mais a tout le temps du retard (18h)
Par contre les 1ere sont vraiment
confortable…
ASWAN / LUXOR
Felouque une nuit jusqu’à Kom
Ombo puis mini bus jusqu’à
Louxor avec arrêt à Edfou.
La felouque c’est très agréable de
voguer sur le Nil. La nuit on accoste
sur une petite crique bruyante
passage de train et de camion juste
au dessus.
LUXOR / LE CAIRE
Train
Arrive à Ramesse Station
La plupart des agences comptes
120 LE /jour et 80 LE /nuit.
Lire carnet pour détails.
Attention sous prétexte que c’est
un endroit très fréquenté, les taxis
veulent le prix fort (20LE), ne pas
se laisser faire, négociez et
négociez encore.
Le mini bus est bruyant ,puant
l’essence et beaucoup plus lent.
S’arrête à la gare de Suez de la il faut
prendre un bus pourri pour Le Caire.
Quai N° 1 sous l’horloge
consigne à bagages.
Plateforme N°8 / Départ 22H
Achat billet Quai n°11
90 LE
46 LE ( 2eme)
« Rendez-vous à 12h » on ne va
pas partir avant 14h30. Des gens
sont déjà la depuis 11h. On
attend encore une personne qui
vient d’Abou Simbel.
Le bakchich est demandé ici mais
rien n’empêche de refuser surtout
après le retard de 2h. le gars n’est
pas content mais c’est la vie…
Attention à louxor c’est la guerre
pour obtenir son billet, il faut
absolument jouer des coudes car
tout le monde veut passer le
premier. Ne pas hésiter à
s’imposer. Prévoir d’acheter son
billet au moins 1 jour à l’avance.
ASWAN
Tour pour Abou Simbel : se négocie à 60 LE. (2h de visite suffise)
Taxi pour : le musé Nubien/haut barrage/obélisque inachevé : se
négocie à 50 LE.
LOUXOR
5
Bateau pour Philae : se négocie seule à 35 LE. Le mieux c’est d’essayer de se
joindre à un groupe car il y a une espèce de mafia et quand on est seule ils ne veulent pas lâcher prise…
Taxi pour karnak : se négocie à 5 LE.
L’autre rive.
Pour la traversée, le Ferry public : 1 LE
Taxi du débarcadère au ticket office : négocié à 5 LE. Avec arrêt aux
Colosses de Memnon.
Taxi du débarcadère à la Vallée des Rois : négocié à 10 LE.
Devant le ticket office des taxis attendent et les prix n’ont rien à
voir avec ceux pratiqué au débarcadère. Ils se négocient à plus ou
moins 5 LE.
Les indications sur le panneau indiquant les kilomètres à parcourir entre les
sites sont totalement fausses. Ex : ticket office – Vallée des Reines 1 km 500 maxi.
Le site se fait aisément à pieds même pour les petits marcheur, la seule chose pouvant
vous en empêcher c’est le soleil mais la encore tout dépend de la saison…
à pieds.
J’ai fait : Médinet Habou, Ramesseum, Deir el Médineh, Vallée des Reines
Puis le deuxième jour : la Vallée des Rois ensuite j’escaladais la
montagne face à la tombe d’Horemheb. Une vue splendide sur la vallée et
j’arrivais au Temple de la reine Hatchepsout.
Pour le retour prendre le mini bus collectif jusqu’au débarcadère, j’ai payé 2,50 LE et
j’étais seul dedans.
LE CAIRE
Les départ pour Saqqarah se négocient à l’hôtel à 150 LE et
dans la rue à 120 LE. Mais si vous prenez le métro, jusqu’à la station
« el giza », ils se négocient à 80 LE. (Vous avez alors du temps pour
visiter Saqqarah et les Pyramides de Dachour).
POUR LA VISITE DES SITES, LA MEILLEURE HEURE SI VOUS N’ETES PAS
UN LEVE TOT COMME MOI C’EST A L’HEURE DES REPAS.
DIVERS
Kosheri : 6/ 8 LE
oignons frit)
(plat national, mix de pattes, riz, lentilles,
Ajoutez à ça une sauce piquante ou a l’ail…
Baraka : 2 LE eau 1,5 L
Thé : 1,50 LE à 5 LE mais en général ça tourne vers les 2,50. Eux le
payent 0,75.
La chicha : 1,50 LE.
Petits pains plat 5 : 1 LE
Vache qui rie : 5 LE la boite
6
Chameau à gizeh : 20 LE pour 1 heure…
Karkadé = boisson rouge ou thé à la fleur d’hibiscus. Préféré la
naturelle plutôt qu’en sachet.
Je tiens vraiment à le préciser, le bakchich n’est pas une
obligation. Ils ont une fâcheuse habitude à ne pas rendre
la monnaie quand c’est en dessous de 1 pound mais
réclamez là. C’est moi qui décidais ou non de donner…
LE CAIRE
La veille de mon départ « promovacance » m’appelle pour me dire
que mon vol est annulé pour cause de grève. Je prendrais celui d'après
qui est à 19 h 30 au lieu de 13 h 05 donc je devrais poireauter à Athènes
le temps restant. Mon second vol reste lui à la même heure c'est-à-dire
00h50. Je me fais déposer à l'aéroport de Roissy à 10 h 30. Je fais les
démarches pour obtenir mon nouveau billet, il est 11 heures. À partir de
maintenant ça va être une grande journée de glandage. J'attends 2 h 30
avant le décollage. Olympique Airlines (trois quarts d'heure de retard).
J'arrive à Athènes à 18 heures avec une heure de décalage horaire. La
commence la deuxième attente, l'aéroport est petit, il n'y a rien à faire. Le
temps s'écoule en longueur... J'arrive enfin en Égypte à 3 h 20 le matin. Je
suis mort de fatigue.
Pas de problème pour obtenir le visa que je paie 15 (si
j'avais eu des dollars ça aurait été 15 dollars et si j'avais eu
des pounds (égyptiens) ça aurait été encore moins cher.
Je récupère mon sac aussi malmené que moi. Dehors la personne qui
doit m'attendre n'est pas la. Un mec de l'aéroport me prend en main et
téléphone à l'hôtel."Ah mais ne nous vous attendions que pour demain
me dit le réceptionniste. Et le chauffeur est malade. Tu n'as qu'à prendre
un taxi et nous te rembourserons à ton arrivée. Le même de l'aéroport me
donne une bagnole privée (ils me l'a joue tarifs officiels et discounts), il
croit que je suis tombé de la dernière pluie. Donc de 85 LE, ça passe à 70
LE plus ou moins10 c'est le prix normal.
Il en profite pour ne pas me rendre la monnaie de 10 LE (un euro)
c'est pour son coup de fil dit-il...
J'arrive à l'hôtel, REGENT HOUSE HOTEL hôtel que j'ai réservé
sur internet avec hostelword.com. Le chauffeur de taxi veut un
bakchich pour boire un café je lui dis non et entre dans l'hôtel. Le
réceptionniste de me dit embêté ah mais je n'ai plus de chambres, juste un
dortoir mais il y a quelqu'un qui vient juste de s'y installer. Après une
heure de blablabla je n'ai pas le choix je rentre dans la chambre après
avoir tambouriné plus de dix minutes. Ça va elle est immense et il y a une
salle de bains je prends douche et me couche. Début de la prière il est
7
cinq heures du mat. Au lever grand engueulade avec le boss. Il veut que
je paie un jour supplémentaire car je suis arrivé à quatre heures du matin
à et il veut me compter la journée. Tout était pourtant clair sur ma
réservation. Et il ne veut pas me rembourser le taxi qui est en fait une
voiture privée qui est plus chère qu'un taxi. Après bla-bla-bla d'une heure,
il me donne une nuit gratuite et ne veut plus de mois il veut que check
out. Il est prêt à me rembourser l'avance que j'ai fait sur Internet. Il n'aime
pas les Français car ils sont toujours en train de rechigner sur les prix et
ne se laissent pas faire. Dans cette hôtel c'est une pratique
courante, j'apprends par la suite que le free pick-up n'est
pratiquement jamais au rendez-vous surtout quand c’est un
vol de nuit. Après encore une discussion le patron me dit OK tu peux
rester et me donnes une grande chambre.
Plusieurs fois par jour il y a la prière, 5 heures, 12 heures, 19 heures.
J'aime entendre le chant du muézine. Les femmes en général sont voilées
avec des châles multicolores. Il n'y a pas beaucoup de femmes en noir
avec la bourka. A la télé il y a certaines scènes assez dénudées dans les
clips et les séries télévisées. La ville est immense... Ici s'est bonne
ambiance et chaleureux malgré l'histoire du matin le boss est plus cool il a
compris à qui il avait à faire. Le temps est chaud, la tombée de la nuit est
vers 18 heures et les retombées de la pollution aussi. Les hommes et les
femmes dans la rue se promènent main dans la main. Le soir il y a foule
dehors, les femmes foulards, fringues branchées et maquillage font du
shopping. Une bonne ambiance se dégage de tout cela a par les dizaines
de taxis qui klaxonnent toutes les trois secondes. Ici les voitures ont la
priorité tu dois vraiment faire attention quand tu traverses car elles ne
s'arrêtent pas. Je mange dans une kosheri, ou le plat national des
Égyptiens y est servie pour environ 6 LE. (Lentilles, riz, variétés de
pattes, oignons grillés, agrémenté de deux sauces une citronné à l'ail et
l'autre pimentée). Les chichas fument sur le bord des trottoirs, les uns
buvant du thé, les autres jouant aux dominos. Il n'y a pas beaucoup de
personnes parlant anglais.
Départ vers les pyramides. Je prends le taxi offert par l'hôtel. C'est
assez loin, la ville s'étend en longueur, la chape de pollution grise flotte
au-dessus. Il fait facile 27°. À un moment on longe le Nil qui est
immense... On tourne, et voilà une petite ruelle délabrée avec enfin la vie
hors de la cité, de petites échoppes et des ânes traînant leurs charrettes,
un peu plus loin des moutons traversent la chaussée. Le canal qui sépare
les deux routes est très sale, l'eau y est stagnante. Plus on se rapproche
plus mon cœur bas la chamade. Soudain, je le sens c'est la. Je lève la
tête, elles sont là entre les arbres et les maisons. Là en apparence car c'est
encore un peu plus loin. Je me fais déposer sur la rue principale qui est
bordée de magasins à touristes. Il y a foule. A peine ai-je fait quelques pas
que je me fais brancher par un mec devant son magasin. Comme je ne
8
refuse jamais le contact, je suis la pour ça, je m’arrête. Blablabla, il m’offre
le thé et me présente sa sœur qui veut me convaincre que la religion
musulmane est la meilleure…avant que je parte, il veut évidement me
faire visiter son magasin. Ok mais je fais le fourbe, je reviendrais plus
tard…
Devant l’entrée du site, c’est la cohue, les rabatteurs, vendeurs de
bibelots, taxis et autres sont massée devant attendant le pigeon. Je
m’incruste au guichet et prends mon ticket puis pénètre sur le site. Dés
l’entrée on respire un peu plus, toujours des bonnes âmes te proposant
divers choses. Je refuse systématiquement. Je m’approche et voilà une
horde d’étudiante qui se précipite vers moi, c’est le jour de visite …blabla
et me voilà bras dessus, bras dessous servant de modèle. Elles veulent des
photos avec moi, je me prête au jeu. Je quitte la horde.
Première vue d’ensemble devant moi le Sphinx et derrière lui les
pyramides. Il y a du monde partout : à cheval, en calèche, à vélo, à dos
de chameaux, à pieds, en voiture. Je prends le chemin vers celle de
Khephren car à Kheops, il y a vraiment trop de monde. Une première
chose me frappe ces trois énorme monuments ne sont qu’amalgame de
pierres, pas une sculpture, pas un hiéroglyphe, la roche est nue corrodée
par le temps des centaines de fragments gisent sur le sol. Tout autour le
sable d’un côté et de l’autre la ville avec sa corole de pollution, d’ici c’est
flagrant. Celle de Mykérinos la plus petite a encore par endroit sa base de
granit rose ce qui laisse imaginé comment ça devait être. C’est la seule ou
est gravé le nom du pharaon. Je finis par Kheops, elle est là, gigantesque
et pratiquement plus personne c’est l’heure de manger. Je profite de
l’accalmie et savoure cet instant magique, je touche la roche, je
m’imprègne, je m’assieds à l’ombre et déguste un peu d’eau fraîche…je
passerais les détails et ne m’étalerais pas sur les milliers de versions
proposées pour la construction. Mais le gigantisme est bien là et je
comprends mieux le terme travail pharaonique… je finis par la visite du
sphinx mais la foule est revenue encore plus dense … les tours opérateur
te font faire la visite du site en 1h30, j’y ai passé 4 heures… j’aurai tant
aimé voir ça à cet époque. Pour rentrer je prends un taxi à 25 pounds.
*pas mal d’hommes ont une espèce de boule marron sur le front genre
comme de la corne : c’est dû à leurs assiduités à la prière ou ils mettent le
front au sol.
Pas mal d’hommes se tiennent par la main ou encore par le bras…
Le lendemain matin je vais à la gare Turgoman pour prendre mon
billet pour Dahab.
Avant la visite du musé je me fais copter par un gars qui m’explique que
le musé est fermé à l’heure des repas (ce qui est complètement faux),
alors il me propose de venir boire un thé en attendant dans sa boutique.
Une fois à l’intérieur je lui précise que je ne vais rien lui acheter, il est
comme un con, il m’a promis un thé alors il s’exécute de mauvaise grâce
(j’adore ça). Il me laisse avec son pote et revient avec une russe, il me fait
9
comprendre qu’il faut que je dégage, je prends mon temps et pars. Au
guichet je paye mon ticket, il n’y a pratiquement personne à l’heure de
manger. A l’intérieur, il y a quand même un peu de monde, il se visite à la
chaine chaque groupe a son guide, francophone, russe, anglais, italien,
japonais et j’en passe. A peine rentré que je fais la connaissance d’Aya et
d’Angie deux étudiantes, elles sont à la faculté et veulent être aussi guide.
On reste là à bavarder pendant une heure entre temps se succède
plusieurs autres élève avec qui je discute, en anglais, en espagnole mais
pas en français, ils trouvent que le français est trop dur à apprendre. Il y a
de plus en plus de monde aussi je signale que je vais commencer ma
visite Aya m’accompagne un moment puis elle doit partir. Le musé, c’est
un véritable bordel : la pluparts des statues croulent sous la poussière, les
vitrines pareil, rien n’est entretenue, rien n’est indiquée, tout est en méli
mélo. Rien à voir avec la section Egypte au Louvre. Je finis par la visite
des éléments trouvés dans la tombe de Toutankhamon mais je n’en peux
plus et malgré la beauté des éléments il y en a plein que je zap. Je sors
épuiser en me promettant de revenir. Un conseil faire d’abord le premier
étage et ensuite le RDC.
DAHAB
Je me lève à l’aube, en route vers le Sinaï, la ville est sous la brume
pollution. Je prends un taxi pour la station de bus. Il est flambant neuf. Le
gars des bagages réclame 3 LE aux autres touristes, je lui en donne un et il
ne dit rien. On passe un temps infini dans les embouteillages pour sortir
du Caire. La clim est à fond, il fait 12° parfois 15° mais jamais plus c’est
une horreur et en plus les 3 premières heures c’est la radio Allah comme
nous on a radio catho.Je me suis mis devant pour avoir tout le panorama
et comme le bus est loin d’être plein, j’ai deux places pour moi tout seule
ce qui est très rare. Les paysages sont splendides, d’un côté les
montagnes complètement désertique et érodé et de l’autre à certains
endroits la mer rouge. Les contrôles de police sont assez fréquents. Après
9 h de route, on arrive enfin. A peine descendu du bus, je me fais
télescoper par un mec qui a une guest house pour routard « seven
heaven ». J’ai une grande chambre avec deux grands lits et une SDB ça
pue l’humidité mais bon… je négocie la chambre.
Je pars faire un tour sur la plage… il n’y en a pas, au lieu de ça je trouve
des spots typiquement toutous. Des restos, des bars, des magasins de
bibelots, des agences touristiques, des minis supermarchés… tout le bord
10
de mer est colonisé sur plus d’un kilomètre. Sans oublier la promenade
piétonne. Le vent se lève et dire qu’ils appellent ça un village bédouin…
plus loin il paraît qu’il y a des spots de plongées.
Enfer des toutous partout, des russes à la pelle. Pourtant c’est le paradoxe
je m’y sens bien, je suis malgré tout au bord de la mer.
Le spot de plongée c’est un tout petit endroit ou des dizaines de gens
se massent pour faire leurs baptêmes. Vraiment inintéressant, je cherche
désespérément la plage. Plus loin un semblant de plage ou personne ne
va c’est normal, c’est sale. Pourtant l’eau est très clair et chaude mais tu ne
peux pas y entrer pieds nus c’est de la roche saillante. Des hôtels à
l’abandon, d’autres en constructions…
Le lendemain, je pars à la recherche de plages sympas et j’en trouve,
en allant assez loin les restos se font rares et tu peux enfin trouver des
plages avec du sable granuleux de couleur rouge et te baigner. Il y a
même un spot de plongée mais pratiquement personne n’y vient.
Le soleil se couche à 17 h.
Aujourd’hui je vais faire du snorkeling (mask et tuba) à « earl garden » la
fosse est à une cinquantaine de mètres du bord, l’eau est plus fraîche ici.
Avant la fosse le sol est blanc jonché de roches creuses le refuge des
araignées de mer. Le fabuleux spectacle de l’art naturel est la sous mes
pieds, dans la fosse du corail de divers formes et couleurs, une multitude
de poissons de tailles, de formes et de couleurs différentes. A force de
nager la tête sous l’eau je perds le sens de la direction et du temps. Mon
épaule me rappelle à l’ordre et le froid commence à se faire sentir… je
sors et prends un thé bédouin au petit bar juste à côté du bar touristique
ou les serveurs ne sont vraiment pas aimables le earl garden.
Le soir, il y a tellement de restos que la plupart sont désert.
Départ de « seven heaven », je réveil le gars pour le check out, il est
7h45, comme il est dans le coltard j’en profite pour baisser le prix de la
chambre à 50LE. Il ne dit rien … je me rends au point de rendez vous
pour partir vers Sainte Catherine, personne au bureau alors je tambourine
en me doutant que quelqu’un doit dormir à l’intérieur. Rien ne se passe
même en insistant. L’heure tourne mais personne alors je demande au gars
du resto d’à côté, il se met à tambouriner et à appeler, ça ne tarde pas
deux jeunes endormis ouvrent la porte et comme ils ne parlent pas un
mot d’anglais il traduit. Il faut que j’attende le mini bus va arriver…
effectivement plus tard le mini bus arrive et un gars vient me chercher.
Nous sommes 9 touristes allant là-bas mais je suis le seul qui restera, les
autres ont prit l’option (tour opérateur), ils feront le tout à vitesse grand V
comme d’habitude avec les agences de tourismes ou tout est
chronométré…
SAINTE CATHERINE
11
Sur la route qui nous mène dans le Sinaï, des montagnes escarpées
entrecoupé de désert. Parfois de petits buissons esseulés apparaissent
dans se « no mans land ».
Arrivé à St Catherine, il faut payer la taxe touristique de 3 dollars, je
donne 20LE au chauffeur et évidement, il revient et ne me rend pas la
monnaie ; ils ont tendance à le faire régulièrement alors je lui réclame les
quelques piastres qu’il doit me rendre plus pour le principe. On arrive au
monastère, le parking est rempli de car et de mini bus. Il dépose les
autres touristes et me laisse seul, je le rejoins et lui signale qu’il doit me
déposer au « bédouin camp » il s’exécute de mauvaise grâce en essayant
de me convaincre sur la route d’aller dans un autre campement qu’il
connaît. Je refuse évidement. Au camp qui est à 3 km, je suis accueillie
par Marie une française qui est la manageuse. J’obtiens une petite
chambre coquette. Cool je vais me plaire ici. J’ai dit au chauffeur de
m’attendre pour me reconduire au monastère mais quand je sors il n’est
pas là, je hèle un taxi qui veut que je lui donne 20LE. Je pars à pieds sur
le chemin je hèle un mini bus qui lui me prend 5 LE. Pratiquement arrivé
il me dit vite descend, et rattrape 3 françaises qui cherche comment
rejoindre Dahab. Je descends et pars sans payer. J’arrive quelques minutes
plu tard face au mont Moïse, soit disant 7km de montée ou bien le côté
marches environs 3000. L’altitude est de 1500m, il est 11h25, ça monte
gentiment. Pour le coup à cette heure-ci, il n’y a plus personne, je fais
l’ascension seul, je croise juste 3 personnes égarées comme moi sous le
soleil de plomb. Comme d’habitude, je suis partis à l’arrache et je n’ai pas
une bouteille d’eau et les petites échoppes qui longent la montée sont
fermée. A mi-chemin on me propose le reste de la montée en chameau, je
refuse et m’arrête un peu plus loin pour boire un thé bien chaud dans une
petite cabane ouverte ou un vieux que je ne vois pas au début
m’interpelle. Ici le prix du thé est plus cher mais quel plaisir de le
savourer seul avec le vieux qui m’explique qu’il vit ici. Il est ravitaillé par
des jeunes qui font la montée avec des ânes chargés de diverses choses.
Le plus dur me dit-il : c’est la nuit le froid est glacial et s’infiltre entre les
jointures des planches. Pour l’eau et le gaz aussi il est ravitaillé avec des
ânes ou des chameaux. Il descend rarement en ville. Ici règne une paix et
un silence bienfaiteur et à part le bruit du vent et des oiseaux rien ne
vient troubler cette paix. Qui dur jusqu’au couché du soleil ou les touristes
grimpent pour admirer le couché de soleil sur la vallée. Et aussi la nuit
vers 2, 3 heures du matin ou la aussi des hordes de toutous grimpent pour
admirer le levé du soleil…pour l’heure, je suis seul et bien seul, mine de
rien ça monte et par moment le vent qui souffle est glacial. Mais c’est un
piège car le soleil tape vraiment fort.
Quelle beauté, cette montagne rouge par moment effondré, par moment
creusé de tel sorte qu’on croirait quelle à été sculpté. Les pigeons ramiers
ici ont une couleur de plumes avec de jolis reflets vert fluo. Il y a
plusieurs sortes de petits oiseaux colorés. Au prix d’un dernier effort je
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passe entre deux pans de montagne rouge et j’arrive au bassin d’Elijah,
une petite cuvette à 2200m. C’est super cool, le ciel est bleu, je vais me
poser un peu plus loin sur un rocher et fais réchauffer ma carcasse au
soleil. Pas un pèlerin, pas un bruit, quel bonheur d’être là parmi cette
roche éboulé. Il parait que c’est ici que Moïse a rencontré Dieu, j’y suis
presque arrivé…
J’entame la descente, 3000 marches d’une irrégularité certaine. La descente
est plus ardue, le chemin de marches disparaît parfois et il faut scruter
pour voir par ou descendre, il y a aussi des endroits ou ça glisse et ce
côté est dans l’ombre si bien qu’il y règne une fraîcheur un peu cru. Vers
la fin du parcourt, j’ai les jambes qui flageolent un peu mais je ne dois pas
flancher car il me reste encore 3km jusqu’au campement. Le soleil n’est
plus, et le froid commence à m’envahir. Quel plaisir, et quel bonheur j’ai à
être ici. De retour, je prends une bonne douche chaude et une petite
sieste. L’heure du repas du soir est arrivé, je mange avec Vincent un
français en voyage depuis deux ans, Marie nous rejoint. A ce moment,
j’apprends que j’ai raté quelque chose, quel stupeur, au mont Moïse, j’ai
raté les dernières 700 marches, je n’étais pas arrivé au sommet. Oh le con,
c’est bien moi. J’y retournerais demain.
Le soir ça caille vraiment et à minuit je ne tiens plus…même dans la
chambrette il fait froid.
Direction le mont Moïse again, je revois le gars du minibus et je repars
avec lui, ce coup-ci je le paye et en plus il me réclame l’argent de la veille
que je paye aussi. Je vais jusqu’au monastère décidé à faire la monté en
chameau. Mais aujourd’hui c’est dimanche pas de visite touristique donc
pas de chameaux. J’en croise bien un mais le prix ne m’intéresse pas alors
je vais me retaper la montée à pieds. Merde bon ok mais j’y vais plus
cool. le soleil tape si fort que je suis obligé de mettre un foulard sur la
tête, aujourd’hui j’ai prévu le coup, j’ai de l’eau des fruits et des vaches qui
rie avec les petits pains plat que j’adore. J’arrive en haut sans avoir
rencontré âme qui vive, même les petites échoppes sont closent. De
nouveau au bassin, je vois effectivement les marches qui partent vers la
gauche. Mais là, ce n’est plus de la rigolade 700 marches et ça grimpe. J’ai
les jambes qui font mal, je dois faire plusieurs haltes… je débouche enfin
sur le sommet, le vent souffle fort. Ah merde ici il y a des petites
échoppes partout. La plupart des gens vivant là… ça dénature la
splendeur du lieu mais ils ne sont pas chiant surtout que je suis le seul
péquin ici. Je monte jusqu’au petit monastère qui lui culmine au plus haut.
J’en ai le souffle coupé, un panoramique à 360° à perte de vue. La je
rencontre un vieux strasbourgeois, il est orthodoxe et a dormie au
monastère, il est en contemplation depuis plus de 3 heures. Je veux faire
de même aussi je le laisse et m’isole. Il est 13h. J’y resterais bien des
heures moi aussi. Je savoure à plein et j’entame la descente, dur, dur,
j’arrive enfin sur le chemin et je n’ai pas la force de reprendre les marches
pour la descente aussi je repars par le chemin. Je croise des touristes, ça
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va être le sunrise il est 16h alors ils grimpent. Je m’arrête boire un thé
l’une des cabanes qui vient d’ouvrir. Ah ben les voilà les chameaux avec
leur cargaison de touristes…
J’arrive au camp à 17h. J’ai passé plus de 5h dans la montagne. J’aime ce
village. Le soir, l’appel à la prière, les chiens qui aboient au loin. Je
m’installe dans le coin bédouin et à la lueur de la flamme je savoure mon
thé entouré de quelques suédois emmitouflés dans leurs duvets.
Je reprends pour le 3éme fois le chemin du mont mais ce coup la c’est
pour visiter le monastère qui est tenu par des moines orthodoxes qui sont
tous Grecs. Sur place 9h30, la foule est dense, il y a trop de monde, il faut
faire la queue pour la visite, j’ai horreur de ça impossible de s’imprégner
de l’endroit. Rien à dire juste paraît il que c’est ici que Moïse a vu le
buisson ardent qui comme par hasard est toujours la. Il fait plutôt
mauvaise herbe tombante qui à une certaine époque fait des centaines de
fleurs jaune, il n’a pas besoin d’eau pour pousser… je glane des infos en
me mêlant aux hordes de touristes, un coup en anglais, en français, en
espagnol. Il faut bien que la horde me serve. Je revois le vieux
strasbourgeois qui a décidément du mal à parler et ne se rappel pas
comment on dit pied. Il m’explique qu’hier en descendant du mont, il
c’est tordu la cheville et que le soir dans le monastère, il y dort, il ne
pouvait plus marcher. Sa cheville avait doublé de volume et que pour se
déplacer, il le faisait à genoux et que ce matin oh miracle, il n’avait plus
rien.
Bon y en a marre, je fuis cet endroit et me réfugie plus haut sur la
montagne à l’ombre d’un gros rocher et je contemple la foule sans la voir.
Des milliers de personnes vont défiler jusqu’à midi. Je fais le retour à pied
avec Julia une Coréenne qui vie au canada et qui fait une visite guidée de
l’Egypte, ils font en 10 jours ce que je vais mettre un mois à faire.
Le lendemain sur les conseils de Marie, je pars en montagne seul,
elle m’a donné un plan. Avant de prendre le chemin montagneux je
croise des travailleurs sur un chantier qui m’interpellent « mais ou tu vas
par là ? Je grimpe. Ah bon viens boire un thé à ton retour. « Je me
trompe de chemin mais ce n’est pas grave d’en haut j’ai la vue sur le
village et de l’autre côté en contrebas, il y a un jardin je m’y dirige.
Aux abords du jardin des bédouins me hèle « eh mais ou tu vas ? Par là.
Bon viens boire un thé. Aucuns d’eux ne parlent anglais, ils sont entrain
de finir de manger, ils m’offrent un thé. Ils travaillent ici à essayer de faire
pousser de la végétation. Je repars en suivant le lit de la rivière qui est à
sec. Le soleil est si fort que je dois me protéger. Ici pas de tourisme, du
reste je ne vais croiser personne pendant toute la journée. Plus loi un petit
chemin qui mène à un autre jardin tenu par des moines. Je continue mon
chemin et grimpe la montagne. Des blocs de roche sont encastrés les uns
dans les autres dans des positions savantes. Pas un bruit, pas un souffle de
vent, pas un animal, le néant total. Je continue, passe un barrage de
pierres mais il n’y a pas d’eau, sur le trajet plusieurs endroits ou les gens
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essayent de faire pousser la végétation mais le manque d’eau est flagrant.
Plus loin encore, isoler sur un pic rocheux un monastère. Je m’arrête plus
bas pour manger un peu, vache qui rie, fruits et pains…
De la sauge et du thym sauvage pousse par endroit. C’est avec ça qu’ils
font le thé bédouin. Je marche seul dans se désert de roches en
compagnie de quelques mouchent qui viennent bourdonner à mon
oreille.
Qui a dit que l’on ne pouvait pas se balader seul en Egypte ???
Au retour, je repasse devant le chantier et les gars m’appellent pour boire
le thé. On baragouine avec les mains et les trois mots d’anglais qu’ils
connaissent. La France pour eux c’est Zizou(Zidane). Qui est plus connu
que n’importe qui.
Je promets que le lendemain c’est moi qui reviendrais leur offrir le thé…
de retour au village je vais acheter des petits pains mais le gars n’en a plus
alors, il m’offre les siennes.
Visite du centre qui explique la faune et la flore… je suis avec une
vieille française. Le gars nous dit qu’en face c’est le mont Aaron et que
derrière il y a dans la roche le veau d’or… le mont Aaron, il est dit que ça
serait ici qu’Aaron a été enterré mais il y a polémique avec la Jordanie.
Arrivé au veau d’or, il y a bien un énorme veau dessiné dans la roche
mais c’est naturel, c’est tellement bien fait que je me demande si la main
de l’homme n’a pas un peu aidé. Il parait que c’est ici que les juifs ont fait
le veau d’or en attendant que Moïse revienne avec les tables de la loi… la
vieille lady m’explique la véritable histoire de Moïse.
1 : Dieu lui parle avec le buisson ardent
2 : il revient avec le peuple juif libéré
3 : il monte sur la montagne et dieu lui grave les tables de la loi
4 : il revient et trouve son peuple dépravé, il casse les tables de la loi
5 : il repart 40 jours dans la montagne et là c’est lui qui grave de nouvelles
tables
6 : il revient et ils errent 40 ans dans le Sinaï.
Tout ceci est grandement contesté par les historiens qui disent que ça se
serait effectivement passé dans le Sinaï mais pas à cet endroit et que la
dessous se cachait une histoire de femme…
Je quitte la vieille dame et gravis la montagne juste derrière le veau. Je
monte si haut que je ne m’aperçois pas que je grimpe sur des éboulis. Au
moment de la descente je galère et doit faire très attention car à chaque
pas les pierres menacent de tomber.
De retour j’achète du thé et du sucre et retourne voir les gars qui sont
étonnés et très content de me revoir. Ils sont ici pour trois mois et ensuite
rentrent au village et font les beaux. L’un d’eux lui voyage, il a déjà visité
plusieurs pays (Thaïlande, japon, Malaisie, Grèce…) et il ne parle pas
l’anglais. Une fois il est partit en Allemagne sans visa. Il c’est fait arrêter et
reconduire menottes aux poignés.
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ASWAN (via Suez/ le Caire)
Départ à 6h du mat, en route vers Le Caire après quelques pas en
direction de la gare routière, je me fais accoster par un mec en minibus
qui lui aussi va au Caire, ne voyant pas le big bus a la station je négocie le
trajet, il y a aussi deux japonais, mais il ne va que jusqu’à Suez de la un
bus par toutes les dix minutes pour Le Caire ok, le prix est moins cher, je
prends. Après 5mn je vois le big bus arrivé, et en plus deux mecs fument
dans le mini, je veux récupérer mon sac mais le gars dit aux autres
d’arrêter de fumer. Et on part, malheureusement à la recherche d’autres
personnes… finalement on part plus tard que le bus et en plus c’est
vraiment moins confort et sa pue l’essence… on arrive beaucoup plus tard
à Suez et jamais nous n’avons été plus vite que le bus comme le disait le
chauffeur. Pire à Suez les bus allant au Caire sont tout pourrie. Au Caire je
devrais aussi me taper une interminable attente dû aux embouteillages.
J’arrive donc à la station de train à 14h, je me renseigne quand part le
train pour Aswan. Il n’y a plus que des premières classes et il part à 22h.
Ok je ne veux pas passer la nuit au Caire alors je prends, je vais à la
consigne à bagages mais il faut attendre car tous les casiers sont plein. Je
vais attendre 3/4h ce qui m’emmène à 15h de la je vais manger un truc
dans le quartier qui est très populaire et plus pauvre, rien à voir avec les
beaux quartiers de Talaat Harb…
Il est maintenant 18h, il me reste encore 4h à glander, dur, dur. Je me sens
sale et pollué (juste en me frottant la tête j’ai les ongles noirs et quand je
me mouche c’est de la suie d’échappement). Que je regrette les
montagnes, tout l’air pur de la bas s’en vas en fumé.
22h je suis dans le train, il a fallu demander plusieurs fois si c’était le bon
train. Ma place est immense, je peux étendre mes pieds. C’est un petit
compartiment de 6personnes, en face à face avec une petite table au
milieu. Tu appuie sur un bouton et le barman t’apporte thé, boissons ou
encore des sandwiches. Dommage la clim est à fond. On part en retard.
J’en ai pour 12h.
La nuit s’éteint et le jour se lève avec un grand soleil, la clim a été éteinte
pendant la nuit. La vue aux abords de la voix ferrés, des champs irrigués
par des canaux et au loin les montagnes et le désert. Les petits villages le
long de la voix sont de bric et de broc. On arrive à Louxor avec deux
heures de retard. Moi qui avais pris le train parce que c’était plus rapide
que le bus d’après le guide du routard. Il reste encore 3h jusqu’à Aswan.
Maintenant la chaleur se fait sentir. Ici descendent les trois vieux d’en
face, je reste seul avec un jeune couple. Se sentant plus libre, ils engagent
la conversation, avec les quelques mots anglais qu’ils connaissent, mettent
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la musique du portable et se vautre sur les sièges en se tenant par la main.
Ils m’offrent le thé.
On arrive enfin à Aswan, il est 15h30. Je prends un hôtel du guide, à la
réception, ils ne sont vraiment pas aimables, la chambre est remplie de
cafards et la douche est bouchée. Je le fais constater et demande à la faire
déboucher et veux qu’ils désinsectisent la piaule. Ils font tout ça avec
mauvaise grâce mais je ne les lâche pas. Aswan ville détestable, ville à
toutous, il y en a partout. Une rue piétonne qui s’étire en longueur si tu as
le malheur de t’y promener tu te fais happer par les gars des magasins et
quand tu dis non merci je ne veux rien acheter, ils te tirent une gueule…
vers le Nil l’avenue est plus tranquille. En face l’île Eléphantine avec la
laide « tour movenpick » immense complexe à riche touristes qui dénature
grandement. Je prends le bac et vogue sur le Nil 3 mn. Ici c’est l’usine à
bateaux de croisières, ils sont immenses et laids avec leur 3, 4 étages. A
côté de ça les felouques paraissent rikiki.
Au levé je change de chambre car la douche est toujours bouchée et la
bombe anti cafards n’a pas suffit. Bizarre j’ai juste celle d’à côté avec trois
lits et la pas de cafards et tout fonctionne. Après négociation pour un
aller/ retour je prends un taxi pour visiter le temple de Philae déplacé
pierre par pierre par les français sur l’île voisine car l’île originale après la
construction du barrage est légèrement sous les eaux. Arrivé à
l’embarcadère la petite placette est rongée par les vendeurs et le tourisme
de masse. Ici règne une vraie mafia de loc. de bateaux. J’essaye de me
joindre à un groupe organisé mais le tour ne veux pas il me dit c’est
interdit. J’essaie de négocier un boat mais les prix flambent, 100LE alors
que je connais le prix pour une personne seule, c’est 30LE, mais les mecs
ne veulent pas le savoir. Je rejoins un groupe de 4 français qui ont le
même problème que moi et on se met ensemble mais la aussi ils délirent,
j’envoie chier les mecs… finalement après des pourparlers qui n’en
finissent pas on dégotte un bateau pour 15LE par personnes, moi je
n’aurais pas lâché au dessus de 10LE mais pas le choix surtout que les
autres veulent rester 2h et moi 1h.
Après une petite traversée bien agréable on débarque sur l’île avec la
cohue de japonais, d’espagnols et de russes.
Le temple est là devant moi splendide, gigantesque. Je fais une pose et
laisse le flot partir devant. C’est d’une beauté, tous ses hiéroglyphes
sculptés sur les immenses colonnades et murs. C’est vraiment
impressionnant de se retrouver face à ça. Mon cœur fait tac, tac tellement
c’est prenant. Quand je pense qu’il à été démonté et remonté à l’identique
les bras m’en tombent… je reprends le boat et au retour le gars me fait le
coup du bakchich, je refuse, il hallucine c’est la première fois qu’on lui dit
non. Je lui explique juste qu’il n’avait qu’à faire le prix normal et je pars.
Mon chauffeur de taxi est là, bien à l’heure je ne l’avais pas payé. Au
retour, je le paye et lui aussi veut un bakchich, je refuse…
17
Après renseignement prix je décide de partir à Abou Simbel le lendemain
avec un T.O pour 60 pounds. Si j’y vais seul ça me revient plus cher et
dormir une nuit sur place c’est trop cher (80 à 100LE). Surtout que l’entrée
est à 90LE.
Le soir buvant mon thé je vois des mecs en djellabas et turbans roulant sur
des vieilles motos Jawa customisé. Dans certains endroits, les odeurs de
chicha se mélangent aux odeurs d’encens qui brule dans les rues devant
les commerces. Dans certains magasins des sonos criardes diffusent des
prières en boucles. Sans oublier que dés que tu t’éloignes du centre
touristique la misère te frappe de plein fouet.
*Les Nubiens sont beaucoup plus matte de peau, pas noir mais très
foncé en ayant les traits arabe et non pas africain.
J’aime cette ambiance, se mélange de vieillerie et de moderne, cette
mixité, ces vieilles 404, 504 breaks rivalisant avec les voitures flambant
neuves. Les étales d’épices aux milles couleurs, aux milles senteurs. Ce
parfum de liberté enfin pour nous occidentaux car pour les femmes ce
n’est pas forcément le cas. Une fille me dit « maintenant quand je voyage
en bus de nuit, je refuse d’être à côté d’un égyptien car ils ont toujours les
mains baladeuses ».
Le mot clé ici c’est WELCOME, ile te le servent à toutes les sauces…
ABOU SIMBEL
A 3h du mat le mec tambourine à ma porte, je fais yes trois fois de
plus en plus fort, il doit être sourd ou il ne comprend pas, j’ouvre il me dit
Abou, c’est maintenant. Je réponds tu ne vois pas que je suis à poil alors
descend et je te rejoins. Il ne comprend rien… en bas on est plusieurs à
attendre, je vais discuter avec un jeune que j’ai déjà croisé. On rejoint le
minibus flambant neuf. On est au complet 13 plus le chauffeur. On rejoint
un parking, contrôle de flics et là on attend ½ heure, les autres minis bus
et car de toutous. Au total, on est 3 bus et 15 minis bus. On part ensemble
mais sans escorte de police. Sur la route, on est rejoint par d’autres
véhicules. C’est à celui qui ira le plus vite, chacun voulant doubler l’autre.
Heureusement la route est belle et travers un désert plat de sable jaune.
Derrière, on est deux belges, le jeune et moi. Il est 4h du mat et le jeune
je n’en reviens pas encore, ne va pas arrêter de parler pendant tout le
trajet allé et retour, le seul moment de répit est une fois sur place.
On arrive enfin à Abou Simbel le site tant rêvé. On descend, on a à peine
2 heures de visite. On se précipite aux caisses, on est pratiquement les
premiers. Dans le prix est comprit un guide mais il n’est que virtuel. Je me
fais toper car j’ai un couteau, confisqué on me le rendra à la sortie…
Premier temple, on est les seules, génial les statues de Ramsès II sont là
incrustés dans la fausse falaise car se site aussi était menacé par les eaux.
Lui a été déplacé par tronçon travail de l’ONU et pour le reconstruire, il a
fallu qu’ils fassent une fausse cloche en béton genre colline mais c’est
vraiment bien fait. Travail impressionnant… à l’intérieur, d’immenses
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colonnades et des gravures par centaines plusieurs ont encore de la
couleur. Plusieurs antichambres aussi avec des sculptures…L’autre est plus
petit mais déjà la foule arrive… devant nous le lac Nasser à perte de vue.
Retour au mini bus. Deux heures sont suffisante pour visiter ces deux
temples dédiés à Ramès. 4 heures de route nous attendent ce coup ci
sous un soleil de plomb. Le jeune recommence a parler… je n’en peux
plus le belge à côté voit le drame arrivé et prend un peu le relais.
De retour à l’hôtel, je prends un jour et une nuit en felouque pour
rejoindre Louxor, les belges aussi.
L’après midi je visite l’île d’Eléphantine petit village Nubien qui s’y trouve
coincé entre les hôtels de luxe ou les gens qui y sont ne sortent qu’avec
les tours opérateurs… arrivé la certains jeunes essayent de s’incruster avec
moi mais j’explique que c’est peine perdue et que je préfère visiter seul…
le village, un vrai labyrinthe, les gens sont souriant et te laissent tranquille.
Ici toutes les femmes sont vêtues de noir, voilés et ont le teint très foncé.
Il y a un petit musé 30 LE et un site encore en déblaiement. Je plaisante
avec deux gamins en marchant ce qui fait qu’à un moment je me retrouve
derrière le site, les gamins franchisse une grosse grille ouverte et partent
en courant. Je rentre à mon tour personne pour m’interdire l’entré. Plus
loin des hommes travail au déblaiement, d’autres nettoient les pièces de
poteries rapportés. Ensuite elles sont répertoriées dans un entrepôt. Sur le
site je croise un allemand qui est sur la terrasse d’une maison. Il me dit
pas de problème tu peux aller, vraisemblablement un archéologue. Plus
loin sur le chantier de fouille les travailleurs m’indiquent le bon chemin.
Ce qui reste des vestiges du site sont enfouit sous facilement un mètre de
remblaie. De la terre, du plastique, des milliers de fragment de poterie…
Je me perds dans les ruelles sablonneuse, je croise bien quelques
femmes voilées mais je sens bien qu’elles m’évitent… je rencontre enfin
un homme et lui demande la direction du ferry.
*Les tombes fatimides, de petits mausolées en terre.
Départ vers la felouque, je suis avec le couple de belges. Une grande et
belle felouque nous attend, il est 12h. Le sol est remplit de matelas
recouvert d’un beau tissus rouge. On enlève nos chaussures et disons
bonjour aux autres personnes qui sont déjà installés depuis une heure. On
attend, et attend encore l’allemand commence à s’impatienter moi aussi,
on devait partir à 12h. On nous signal qu’on attend un anglais qui revient
d’Abou Simbel. Tout le monde gueule. Maintenant, il est 14h, y en a marre
si on ne part pas maintenant c’est le pugilat assuré. Ils commencent à
dégager la felouque et défaire le mat, l’anglais arrive in extrémis. La voile
haute de plusieurs mères est hissée et nous voilà enfin voguant sur le Nil.
Quel plaisir. L’anglais à peine arrivé s’effondre et dort. Nous voguons au
gré du vent et il n’y parait pas mais ça marche la grosse embarcation file
un coup à droite, un coup à gauche…quel régal, les paysages sont beaux,
seule ombre de temps à autres, on est dépassé par les gros et laid bateaux
de croisières. Vers 17h le soleil se couche, on accoste sur une petite
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crique de sable blancs pour y passer la nuit. Horreur, on se croirait sur un
air d’autoroute, la route surplomb l’endroit ou nous sommes et des gros
camions et voitures y passent sans arrêt, pire il y a aussi le train, les
grosses michelines passent en faisant un bruit infernale. Pourquoi ne pas
aller sur l’autre rive plus tranquille, parce que le driver de la felouque
connaît les gens qui habitent dans le village un peu plus loin.
La nourriture est excellente et typique. Par contre ne pas croire qu’il y a
les toilettes sur le boat, car il n’y en a pas. Le soir la circulation se calme
et quelques gens du village, essentiellement des hommes viennent sur la
plage. Je débarque avec les autres passager, un veux est fait et on passe
un bon moment à faire la fête (danser, chanter, jouer du derbouqua).
J’attends le moment ou l’on va nous demander un bakchich mais non…
pas de couverture, il faut avoir prévu son duvet, il y a trois duvet et pas
plus, nous sommes neufs. Heureusement les autres ont prévu moi je
prends un de ceux qu’il y a. La voute nocturne est superbe, les matelas
confortable. Je suis blotti dans mon duvet, trop top hein que vois dans le
ciel, une chose étrange attire mon regard, une lueur très haute dans le ciel
on pourrait croire à un avion mais la façon dont ça se déplace,
rapidement en faisant des zigzags rapprochés... je le signale à ma voisine
qui me dit une étoile filante, mais justement une étoile filante, ça file et
c’est brillant. Ça n’a rien à voir… Plus tard les gars du bateau tirent une
bâche sur les côtés. La fraîcheur c’est levée.
Pas fermé l’œil de la nuit, debout à l’aube, le vacarme recommence,
pas d’eau pour se laver, ou c’est dans le Nil mais aux abords du village !!!
Je me nettoie avec m’a bouteille d’eau minérale. Pour nous le voyage est
finit, on débarque et en route vers un taxi payé par l’agence en fait une
vieille 404 bâché. Le boat va continuer à voguer toute la journée. Je suis
heureux de n’avoir pris qu’une journée. Le driver (du bateau) qui nous
conduit au taxi insiste lourdement pour avoir un bakchich, il ne nous
lâche pas la grappe. L’allemand refuse, les belges aussi et moi je lui
explique que je ne suis pas satisfait, qu’on devait partir à 12h et non
14h30. Il repart au bateau, il est vraiment furieux mais rien à foutre.
La 404 nous conduit jusqu’à Kom Ombo et repart en nous disant qu’un
minibus sera la pour nous conduire à Edfou, ici il y a un temple mais
celui-ci ne m’intéresse pas alors je reste à l’entrée et garde les sacs des
autres, un des policiers qui est sur place m’offre une chaise à l’ombre. J’en
profite pour faire un brin de toilette. Les autres revienne, on va sur le
parking chercher le soi disant mini bus et la magie de l’Egypte un mec
s’approche de nous et nous dit « je vous attends aller on y va » amis en fait
une fois dans le mini celui la aussi flambant neuf, on attend d’autres
personnes… nous voilà en route pour Edfou.
Vous avez 1h 30 nous dit le gars arrivé là. Le temple est immense, 120m
de long sur 30 de large et sur une hauteur impressionnante. Les murs et
les colonnes sont gravés. Les plafonds sont d’énormes blocs de pierres de
20
plusieurs tonnes avec en certains endroits des puits de lumières. Ici aussi
il y a des hommes en civile armé de mitraillettes ou de pistolets…
J’arrive 5mn en retard, le mec commençait à se barrer et personnes ne
semblait protester. Je l’attrape au vol et lui gueule dessus. Pour le trajet
jusqu’à Louxor, il y a plusieurs véhicules et en avant-garde une voiture de
police. Le chauffeur conduit comme un abrutit et double tout le monde,
un vrai danger, le con à un moment il commence à se mettre à hauteur de
la voiture de flics. La il se fait sévèrement engueuler du coup le voilà qui
ralentit et qui se laisse doubler par plusieurs
Véhicules.
LOUXOR
Arrivé à Louxor le gars me dépose devant l’hôtel ou je vais et veux un
bakchich « quoi ! Que je lui dis « tu étais entrain de partir sans moi à
Edfou et maintenant tu veux un bakchich, la je crois que tu rêves » je
récupère mon sac et vais à l’hôtel accompagné d’un couple d’américains
qui ont réservés pas moi. Eux sont accueillis chaleureusement et moi
presque comme une merde. J’obtiens quand même une chambre pas
chère. Leur but te donner un hébergement pas cher mais te vendre les
visites… avec moi, ils sont mal tombés. Je mange un morceau et c’est
partit, tu veux un taxi, louer un vélo, faires des visites ce n’est pas chère.
Maintenant qu’ils savent qu’ils ne peuvent rien tirer de moi, le climat est à
la tension. Par la suite, ils essaieront de m’arnaquer, pour laver mon linge,
pour me faire une carte de professeur (donnant droit à 50% sur tous les
sites), pour le petit déjeuné inclus dans le prix, et tous les jours le gars ne
me lâchera pas la grappe avant même de me dire bonjour, il me dit « vélo
today »….
Louxor est une ville beaucoup plus grande qu’Aswan, ce qui a pour effet
de rester un peu plus anonyme en apparence. La chaleur y est écrasante.
Je visite le musé de la momification qui franchement ne vaut pas le
prix qu’on vous fait payer, c’est tout petit et ils n’expliquent rien sur
comment ils vident et préparent les corps à la momification. Pourtant le
routard le conseil. En fin d’après midi, je visite le temple de Louxor : un
obélisque, deux immenses statues de Ramsès devant le portique. A
l’intérieur d’immenses colonnades et statues. Une mosquée à été
construite sur une partie du temple. Au fond sur les côtés des restes de
fresques romaine recouvrent les hyéroglifes… je finis par l’allée des
Sphinx qui ne fait plus que quelques mètres avant les s’étirait sur 2km 500
jusqu’à Karnak.
Certain d’entre eux ont des têtes de béliers.
Aujourd’hui je prends un taxi jusqu’à Karnak 5LE.
Le temple est immense, tout est à échelle gigantesque, je me sens
vraiment ridicule par rapport à ses immenses statues et les 130 colonnes
de 20 m de haut bien alignés… trois obélisques, des dizaines de petites
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pièces sculptées, par endroit on aperçoit encore la couleur. C’est le must,
la cerise sur le gâteau. Le temple de Louxor ne vaut pas le détour
comparé à celui-ci. Pour moi de loin le plus beau, le plus significatif, le
plus représentatif, le plus gigantesque des sites… sur la droite, je
m’incruste dans les endroits interdits au publique, ils sont en pleine
rénovation. Je me retrouve derrière un petit temple, le travail des gens, les
uns portant des sacs de sable, les autres avec s’aidant de petits miroir pour
s’éclairer et recopier sur papier les hiéroglifes, et d’autres encore sous une
tente aménagées devant un entrepôt. Des gens nettoient des fragments de
pierres récupéré sur le site au pinceau, ensuite d’autres les numérotes et
d’autres les photographient sous tous les angles. Ensuite ils sont
soigneusement entreposer. Je discute un peu avec la conservatrice qui me
demande s’il n’y a pas assez à voir sur le site. Je lui explique que pour
moi voir ce qu’ils font est aussi important. L’autre femme celle qui
numérote les pierres me dit on à plus de 6000 pierres à répertorier. Je
propose les aider mais hélas ce n’est pas possible.
Je vais passer 4h sur le site. Je suis comblé.
Départ rive opposée, la vallée des rois, je prends le bac 1pound et de
l’autre côté, je réussis à obtenir un taxi (5pounds) jusqu’au ticket office
avec un halte aux colosses de Memnon. Le chauffeur remarque un gars
tout seul et me dit « tiens branche le pour qu’il vienne avec nous » ce que
je fais c’est un français. Le chauffeur pensant gagner plus d’argent dans
cette manœuvre mais finalement je lui prends la tête et le prix pour deux
sera de 8 LE. Pour le coup avec le gars nous décidons de faire le site
ensemble (Medinet habou, Ramesseum, Deir el medineth et comme on
aura encore du temps et de la vigueur on fera aussi la vallée des reines).
Le tout à pieds. Au ticket office, les taxis se vendent pour rien, normale
car les sites sont finalement très proche les uns des autres. Et le panneau
indicatif de distance est complètement erroné.
Mine de rien je commence à être un peu saturé des temples, d’autant que
la plus part sont dédié à Ramsès. La vallée des nobles, deux petites
tombes ou les peintures sont intacte et très colorées, jaune, vert, ocre,
marron, on croirait que ça a été peint la veille, c’est splendide… on a
encore du temps alors on décide de faire la vallée des reines. Pour
certains 9km, d’autres3km, en fait du ticket office c’est à peine à 1,500km.
Ce n’est pas très intéressant, il y a deux tombes des enfants de Ramsès et
une d’une reine. C’est vraiment dommage, il y a des éclairages aux néons
d’une couleur verdâtre qui gâchent tout, sans compter les grosses vitres
qui protègent les peintures.
De retour en ville je vais acheter mon billet de train pour le retour, il vaut
mieux le prendre à l’avance me dit on et de fait le jour ou je pensais partir
il n’y a plus de place. Au guichet c’est la guerre, les gens ne font pas la
queue, ils se bousculent, et ne respectent rien, c’est à celui qui passera
devant l’autre. Au début j’attendais sagement mon tour mais vite je me
suis mis à faire comme tout le monde et me voilà jouant des coudes et
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poussant voir même interdisant le passage à ceux qui essayent de
s’incruster.
Je retrouve Thiery devant l’embarcadère, hier nous avons donné rendez
vous au chauffeur de taxi pour qu’il nous conduise à la vallée des rois. On
est tous la à l’heure incroyable même le chauffeur de taxi est la. On prend
le ferry et hop nous sautons dans son taxi après évidement négociation
(10LE chacun l’allée).Du débarcadère c’est assez loin. Nous arrivons, il y a
foule. Le site est enfoncé dans les montagnes, c’est d’une beauté à couper
le souffle. Plusieurs trous dans la roche, les tombes, les unes fermées les
autres pas encore exploitables et quelques une ouverte. A l’entrée un petit
hall d’explication et une montagne en résine transparente indiquant
l’emplacement des tombes (genre en 3D). Je ne veux pas le ticket 3
tombes, je prends juste le ticket Ramsès 6. On arrive la tombe est vide pas
un visiteur pourtant c’est l’une des plus belle mais les gens ne le savent
pas, une entrée gigantesque est aménagée, le couloir s’enfonce dans les
entrailles de la montagne, on y tient aisément debout. Le couloir est
spacieux, une douce chaleur règne à l’intérieur. Les murs et plafond sont
lisses et peints. Les dessins et les couleurs sont magnifique, il y en a sur
toute la longueur du couloir, à un endroit la vitre de protection n’est plus
la, la je me rends vraiment compte de la réalité des couleurs et de la
finesse des dessins. Arrivé en bas à droite il y a les restes d’un petit
sarcophage en mille morceaux reconstitués. Face à nous le haut
sarcophage lui aussi reconstitué en partie. C’est magnifique, une petite
lumière tamisée donne une douce impression. Malgré la stricte interdiction
je fais quelques photos sans flash. Lui sort sa caméra et film mais chaque
fois elle fait bip, je lui dis si tu film arrête au moins le bip mais il persiste.
Ca ne rate pas le gardien descend et le top interdit t’efface car si la police
te voie… il efface en partie et donne un billet au mec…
Au beau milieu de l’allée centrale qui mène aux tombes, ils viennent de
découvrir quelques chose, vraisemblablement une tombe et des hommes
s’affairent à creuser et à déblailler.
On escalade la montagne face à la tombe d’Horemheb et du haut on a la
vue sur toute la vallée. Si on suit le chemin de crête, nous devrions arriver
au temple d’Hatchepsout (reine pharaon). Sur le chemin il ya encore
quelques tombes pour le moment délaissées. Nous voilà surplombant le
fameux temple, on entame la descente et ensuite nous dirigeons au
guichet.
La par contre impossible d’éviter la foule, vraiment beaucoup de monde.
C’est la ruée, des cars et des cars… ouf vers 14 h c’est l’accalmie on en
profite pour visiter les trois terrasse. Ici les peintures et gravures sont
d’une finesse que je n’ai jamais vue auparavant. Ce temple est vraiment
différent des autres de par sa conception, pas de gigantisme, que de la
finesse…
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*dans les rues des grandes villes des fontaines publique pour que les
gens puissent s’y abreuver.
*La pollution, il y a en permanence se voile sur les villes mais qui ne
vient pas que des voitures, il y a aussi le sable en suspension.
*Le métro, très large, hyper propre avec des wagons spéciale femmes
et enfants mais elles font comme elles veulent, pas d’obligation.
Malgré la présence des contrôleurs aux machines il y a quand même
des resquillages. La ruée, dés que les portes s’ouvrent tout le monde se
jettent ceux qui sortent et ceux qui rentrent.
Le vieux Caire, quartier copte, églises avec vitraux colorés et de
belles portes en bois ciselé (marqueterie) très impressionnant de finesse. Il
y a même une synagogue « Ben Azra ».
Départ pour Saqqarah, il se négocie dans les hôtels autour de 150 LE et
dans la rue 120LE. Je décide donc de prendre le métro jusqu’à «El
Giza » et à la sortie, je négocie un taxi pour 80 pound pour Saqqarah et
Dachour. On sort de la ville, la route longe le canal, sur la droite des
palmeraies. Aujourd’hui il y a des flics partout sur le bord de la route
Moubarak va au resto avec ses amis.
On arrive à Dachour et bizarrement je trouve ça beaucoup plus
impressionnant que Gizeh. C’est en plein désert, la pyramide rouge est
ouverte au public et gratuitement. Je suis seul, je gravis les marches sur
une trentaine de mètres et ensuite, je m’enfonce en courbant l’échine dans
le fond de la pyramide, ici pas d’escalier, une rampe et une pente avec
des morceaux de bois. Après une centaine de mètres, je touche le fond
l’air y est saturé, la première salle est immense avec une hauteur de
plafond triangulaire. Pour rejoindre la deuxième salle il faut pratiquement
se mettre à 4 pattes. Les blocs de roches sont énormes et d’une parfaite
droiture. Au plafond de vagues dessins d’étoiles et rien d’autres. La
remontée est plus dure et ça fait travailler le devant des cuisses… plus
loin il y a la « pyramide rhomboïdale » qui à certains endroit à encore sa
surface en bonne état. La « pyramide noire » est en piteux état. Toutes ses
pyramides sont en plein désert et délaissées par les touristes et c’est tant
mieux.
Direction Saqqarah, la première pyramide construite 2700 ans avant JC.
Elle est en espaliers mais elle est vraiment en mauvaise état, et en pleine
restauration. Tout autour, le temple fait très style romain à cause des
colonnes à facettes. Je visite les « mastabas » tombes des nobles, petites
pyramides.ici aussi les sculptures sont d’une précision et d’une finesse
incroyable.
Le musé d’Imhotep se visite agréablement malgré sa petite taille.
Je venais en premier lieu pour voir les impressionnantes
pyramides de Guizèh. Finalement plus j’ai avancé plus j’ai trouvé
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que les monuments les moins intéressant sont justement ces
mêmes pyramides que tout le monde convoite.
Pour mon dernier jour, je vais visiter le quartier islamique, la citadelle, la
mosquée Mohamed Ali et la fameuse mosquée bleue en très mauvaise état
mais la aussi la restauration fera des miracles. Au sommet de celle-ci j’ai
une vue panoramique sur tout Le Caire. Les toits servent souvent de
débarras comme nous les caves. Dans ce coin le quartier est beaucoup
plus populaire et naturel. Les rues sont poussiéreuses et se transforment
parfois en petit chemin terreux, les maisons dans un sale état. Le remblai
sur quoi sont construit certains immeubles est fait de terre, de sable et
d’ordures en tout genre. Ce sont les quartiers délaissés dommage car ils
ont vraiment un côté chaleureux et typique.
Au lieu de faire daller les stations de métro de marbre, ils feraient mieux
de s’occuper de restaurer certains quartiers qui en ont vraiment besoin.
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