The French Country Music Magazine - Country Web Bulletin

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The French Country Music Magazine - Country Web Bulletin
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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
3SAT sur le satellite
Samedi 16 décembre 13h15
Country road sur la chaîne allemande
Retransmission des
awards de la CMA
90 mns de country live
Tim McGraw, Brooks & Dunn, Big & Rich,
Sheryl Crow und Vince Gill, Big & Rich,
Gretchen Wilson, George Strait
TOP 5
Country Web Bulletin
The French Country Music Magazine
Le mot :
Marie Julie , 14 ans, vient de rejoindre l’équipe du CWB, les mots
croisés sont sa spécialité et chaque mois elle nous présentera une
nouvelle grille, bienvenue à toi Marie Julie. D’autres chroniqueurs
devraient nous rejoindre, aussi vous aurez l’occasion de les
découvrir au fil des prochains numéros. Bien évidemment la pages
du fanzine sont librement ouvertes aussi si le cœur vous en dit
n’hésitez pas. Bientôt nombre d’entre nous seront réunis pour les
fêtes de fin d’année aussi toute l’équipe vous souhaite un joyeux
noël avec des cds ou dvds pleins les souliers.
@+ Eric
By
Cactus
And
friends
Sommaire :
Portrait Keith Urban par Sylvie Donzeau
Biographie: Carolyn Down Johnson par Eric ‘Cactus Coste
Hommage à : Eva Eastwood par Jean Charles Smaine
Interview Tahiana par Gilles Bataille
Les coups de cœurs de Max Cooper Pam Gadd, Alana Levandoski
Dans le texte Convoy de Paul Brandt par Mireille Lafond
On y était : Gstaad ‘’Rockin’Boy’’,
Live in USA La Vie du Ranch: Fin de saison dans le Wyoming par Florence
et Didier
News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy
Cd reviews: Jamey Johnson, Trent Willmon, Shawn Camp, Grizzly Family,
Mary-Lou, Sev Garett, Quartier Français par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’,
Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy
Dufour
Jeux Country : mots croisés par Marie Julie
Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour
Un Séjour au Texas par Alan Nash
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countrybulletin.free.fr/
The French Country Music Magazine
Keith URBAN
Quand on commence à lire la biographie d’un
chanteur country, on peut peut-être avoir la sensation
d’un copier/coller avec une autre biographie : chanteur
né aux Etats-Unis, dans un état rural, adepte dès son
plus jeune âge de country music par le biais des
parents, et pourquoi pas une allure de cowboy à peine
descendu de son cheval et un accent redneck ??....
Eh bien non ! Pour changer un peu, Keith Lionel
URBAN est né un 26 octobre 1967 à Whangarei en
Nouvelle Zélande, et sa famille quitte le pays quand il
a deux ans pour s’installer en Australie. Vous le voyez,
c’est encore loin de l’Amérique…
Quant à son look, pas de clichés et rien d’un
« cowboy », ni bottes ni Stetson… à tel point qu’on
l’imaginerait mieux avec une planche de surf dans
Point Break donnant la réplique à Patrick Swayze ou
Keenu Reaves. Et puis s’appeler Urban pour chanter
de la country, « faut l’faire » non ?? Mais non je ne me
moque pas…. je constate.
Là où l’on se perd également en conjectures, c’est sur
les origines de son goût pour la musique country.
Selon certaines sources, sa famille vivait dans un
milieu rural (et possédait même des vaches !) et avait
pour passions la culture et la musique country
américaine, Don Williams, Glen Campbell, Charley
Pride…
Selon une version moins bucolique, Keith Urban aurait
plutôt été musicalement influencé par Dire Straits,
Fleetwood Mac, Mark Knopfler et Elton John.
Bon, mais quelles que soient les influences de son
milieu familial, il débute la guitare à 6 ans et
commence à se produire dans des concours locaux
dès l’âge de 8 ans, puis en 1983 il remporte le titre de
chanteur de l’année, dans la catégorie junior, à la
CCMA.
A l’aube des années 1990, il tourne en Australie et
Nouvelle Zélande et sort, sous le label EMI, son
premier album solo qui sera classé n° 1 an Australie.
Il décide en 1992 de traverser le Pacifique pour venir
vivre définitivement aux Etats-Unis, et se retrouve à
Nashville où il monte, avec deux autres musiciens, le
groupe The Ranch qui rencontre un certain succès
dans les clubs de la ville.
En 1997 c’est la sortie de l’album « The Ranch », mais
la rencontre avec Matt Rollings l’incite à quitter son
groupe et son petit label pour poursuivre une carrière
en solo.
A partir de cette époque, Keith Urban, reconnu pour
son style « guitaristique » particulier se retrouve en
première partie de concerts de grands noms comme
Dwight Yoakam ou Faith Hill.
Depuis le début des années 90, on retrouve
également Keith Urban dans divers autres domaines,
qu’il s’agisse de musique country ou non, avec divers
instruments (guitare, piano, batterie et banjo ou,
comme il le dit lui-même « ganjo ») et notamment avec
Garth Brooks, les Dixie Chicks, Dolly Parton, INXS,
Olivia Newton-John, Charlie Daniels, Leann Rimes et
bien d’autres….. Et la bande originale de « How to
lose a guy in 10 days » (sorti en France sous le titre
« Comment se faire
larguer en 10 leçons »)
c’était aussi lui !
On parle aussi de
Keith Urban dans un
milieu différent, celui
des addictions et des
paradis artificiels, mais
en 1998 il semble
déterminé à s’en sortir
en
suivant
un
traitement dans un
centre spécialisé de
Nashville.
En
1999,
Capitol
produit
l’album
éponyme
« Keith
Urban »
qui
sera
disque de platine en
2003.
« Golden Road » sort en 2002, toujours sous le même
label, et cet album est un tremplin pour la carrière de
Keith Urban.
De cet album qui sera triple disque de platine en 2005,
est extrait Somebody Like You qui se place en tête
des ventes durant 8 semaines consécutives, ainsi que
trois autres titres bien placés dans les charts.
Egalement chez Capitol, « Be Here » sort en 2004 et
sera triple disque de platine aux USA et double disque
de platine au Canada et en Australie. Trois titres de
cet album seront successivement parmi les meilleures
ventes, ce qui lui permettra d’être nominé pour le
meilleur album country aux Grammy Awards.
En sort 2005 la compilation « Days Go By », disque
d’or la même année, mais si la presse parle autant de
Keith Urban c’est surtout en raison de sa rencontre
avec l’actrice Nicole Kidman qu’il épousera en juin
2006.
En octobre 2006, après des abus liés cette fois-ci à
l’alcool, Keith Urban intègre à nouveau un centre de
désintoxication.
Pour la cérémonie des 40e CMA Awards le 6
novembre dernier, il a été nominé à quatre reprises
(chanson de l’année pour Tonight I Wanna Cry, artiste
de l’année, chanteur de l’année, et single de l’année
avec Better Life) mais n’a remporté (que) le titre de
chanteur de l’année.
Dans le même temps, on peut noter la sortie de
l’album « Love, Pain & the Whole Crazy Thing » le 7
novembre.
Par l’intermédiaire de la presse people, le monde
entier connaît maintenant Keith Urban, sait qu’il a
vendu plusieurs millions d’albums et a été classé n° 1
aux Etats-Unis à diverses reprises. Mais peu, voire
pas du tout, d’informations concernant ses nombreux
CMA ou ACM Awards. Le « rocker australien »,
comme il est souvent surnommé, reconnaît qu’il
apprécie le mélange d’éléments country et rock dans
ses musiques et fait souvent référence à U2 et Prince.
Serait-ce là une dénégation de son passé ?
Alors aux termes « rock music » et « country music »,
peut-être faudrait-il ajouter « Urban music » ?
The French Country Music Magazine
par Sylvie Donzeau
C D JOHNSON
Un peu de détermination et le fait de se prendre
en main peut mener loin. C'est ce que s'est dit un
jour Carolyn Dawn Johnson qui alla frapper à la
bonne porte avec une chanson sous le bras.
Carolyn Dawn Johnson est canadienne puisque
native de Grand Prairie, un village de 200
habitants, dans l'Alberta et c'est à Deadwood
qu'elle a grandi.
Toute jeune Carolyn s'intéresse à la chanson.
Influencée par la country de ses parents et par
son propre groupe favoris: ABBA, elle
commence à écrire ses propres textes qu'elle met
en chanson avec ses copains de collège avec
lesquels elle forme son premier band. Après avoir
découvert, grâce à une publicité, une vidéo
vantant la technique pour devenir une vraie pro
de l'écriture, elle prend des cours de songwritter
par correspondance. C'est donc grâce à la
Nashvîlle
Songwritters
Association
Internationale avec laquelle Carolyn a collaboré
pendant de longues années qu'elle fait en 1994
ses premières armes à Nashville. En effet la
NSAI est assez puissante et sait accueillir les
jeunes artistes et organiser leurs débuts à Music
City en leur offrant quelques journées de stages.
Mais Carolyn Dawn Johnson n'est pas
satisfaite. Sa jeunesse, sa fougue la poussent à
aller plus loin. L'année suivante elle s'installe à
Nashville. Mais elle ne connaît pas grand monde
sur Music Row. Aussi c'est dans les pages du
Billboard magazine qu'elle a connaissance des
maisons
d'éditions
qui
accueillent
les
songwritters. L'approche des professionnels n'est
pas aisée, aussi c'est avec persévérance qu'elle
doit insister pour se faire recevoir. Enfin elle signe
avec Patrick Joseph Music qui accepte de
l'accueillir en son sein. Deux de ses chansons
sont enregistrées par le duo féminin Redmon &
Vale. Carolyn est heureuse car grâce à "The
love out you" et "I want to know" elle se sent
reconnue par le milieu country. Mais c'est avec
une newcomer que Carolyn Dawn Johnson
sortira du lot. Après avoir été proposée aux Dixie
Chicks c'est Chely Wright ( que je ne vous
présente plus !) qui enregistre "Single white
femaie" chanson écrite par Carolyn. Avec ce titre
la chanteuse, Chelly, et la parolière, Carolyn,
resteront 28 semaines dans les charts allant
jusqu'à atteindre la 5"' place du Biliboard.
De fait Carolyn se
trouve propulsée
sur le devant de la
scène et devient
une parolière très
demandée par K
Mathea,
S
Boggus,
JD
Messina, P Loveless, P Tillis, Shedaisie, etc....
C'est le producteur des Dixie Chicks: Paul
Worley qui propose à Carolyn Dawn Johnson
d'enregistrer. C'est chez Arista qu'elle gravera
son premier album "Room with a view". Les
singles tirés de l'album se placent dans les
hauteurs des charts. La chanson qui a donné le
titre de l'album est un hommage à son frère
qu'elle a écrit la veille des alors qu'il était alité
dans une chambre d'hôpital avec vue sur la ville.
A la suite de ce fabuleux succès Carolyn est
nominée pour la plupart des awards canadiens
qu 'elle remporte. Il y a deux ans son second
album "Dress Reheasal" est tombé dans les bacs
avec un changement notoire de producteur: Dan
Huff ayant remplacé Paul Worley, qui n'est plus
sur le même label que Carolyn au grand regret
de celle-ci. En 2006 elle nous propose un nouvel
album ‘’Love & Negociation’’ sur un label
indépendant Angeline Records. Un album qui
se balance entre rock et country agrémenté de
belles balades, le tout de sa plume.
La country music et le Canada en particulier ont
su s'enrichir d'une artiste de grands talents qui
nous apportera nombre de satisfactions.
par Eric Coste
The French Country Music Magazine
COUNTRY NIGHT
GSTAAD 2006
L’un
des
avantages
de
couvrir
journalistiquement la Gstaad Country Night
est de partager les lieux de villégiature des
milliardaires de la finance ou du pétrole le
temps d’une conférence de presse. Unique
occasion octroyée par un événement musical
qui vous acueille dans les salons d’un palace.
Rhett Akins, Cornell Hurd et l’invitée
surprise Morgane Hayes répondaient cette
année à nos questions. Clay Walker était
allé faire du tourisme au bord du Léman et ne
devait rentrer que peu de temps avant son
passage sur scène. Rhett
Akins nous est apparu comme
quelqu’un
d’intelligent,
sympathique et fière de ses
origines country et rurales. Il
avait l’air très enthousiasmé par
son premier voyage en Europe.
Sa prestation scénique est
dynamique et axée sur des
tempos rythmés, assez countryrock. Il ne possède pas de fiddle ni de pedalsteel dans son orchestre contrairement à
Clay Walker mais cela ne l’a pas empêché de
nous offrir du Hank Williams, « Your cheatin’
heart », le « Ramblin’ man » de Waylon ou
encore un titre de Charlie Daniels. Rhett a eu
la bonne idée de nous amener dans ses
bagages une délicieuse jeune chanteuse
originaire de Georgie tout comme lui :
Morgan Hayes. Sa plastique a attiré
davantage de photographes à la
fin de la conférence que Rhett et
Cornell réunis. Et notre Cactus
n’était pas le dernier dans la file !
Morgane possède un vocal
assez puissant et elle a choisi de
nous interpréter de la country
classique
pour
son
court
passage (dont un duo avec
Rhett) qui aura fort satisfait le public.
Si ClayWalker a raté le train qui devait le
ramener à Gstaad et à la conférence de
presse, il n’a pas raté les caveaux de
dégustation des coteaux du Léman ! Il est
arrivé sur scène avec une énorme clarine
dont il a fait usage durant sa prestation. Clay
avait envie de beaucoup parler entre les
titres, le souci étant qu’il ne
trouvait plus ses mots. Le
public, bon enfant, ne lui en a
pas tenu rigueur d’autant que
dans l’interprétation de ses
chansons le métier reprenait
le dessus et les vapeurs de
« fendant » s’envolaient…
Les réjouissantes 45’ de
prestation du Cornell Hurd
Band en ouverture ne constituaient qu’un
échauffement
pour
une
formation habituée à jouer
plusieurs heures d’affilée dans
les honky tonk Texans. Plus
tard, leur western swing devait
chauffer longtemps dans la
nuit
sous
le
chapiteau
restaurant pendant que les
vedettes de la Country Night dormaient
profondément dans leurs chambres de
palace…
En ce qui concerne le jeune chanteur pop
Anglais Ronan Keating, j’avoue avoir
regagné la tente restaurant après la troisième
balade, rejoignant de ce fait une bonne partie
du public country qui profitait de cette
prestation incongrue pour se rassasier. De
nombreux jeunes spectateurs au demeurant
avaient du faire spécialement le déplacement
pour applaudir cet artiste à en juger par les
applaudissements chaleureux qui nous
parvenaient. Quoi qu’il en soit et comme son
nom l’indique, la Country Night de Gstaad a
été instaurée il y a 19 ans pour présenter à
un public country des artistes country.
Souhaitons que cette entorse à la tradition
reste exceptionnelle. Le cas contraire
risquant de refroidir un public jusque là
enthousiaste et connaisseur. N’oublions pas
que la Country Night de Gstaad a été
honorée par la Country Music Association de
Nashville en tant que meilleur festival
Européen de country music.
A l’année prochaine !
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
The French Country Music Magazine
Cds review
Jamey Johnson "The Dollar"
Par Cactus
Depuis quelques mois nous assistons à l'arrivé dans les bacs de nombreux nouveaux
talents. Avec Ray Scott nous avions assisté à l'avènement d'artistes ayant des voix
assez basses et qui marquent un retour à une country non seulement traditionnelle mais
qui marque aussi les esprits avec des textes qui nous ramènent aux temps des plus
grands que ce soient Woody Guthry, Hank Williams, Johnny Cash, George Jones, Merle Haggard.
L'émergence de cet artiste et le fait que dans le même temps Ray Scott fasse son entrée dans les charts
n'est certainement pas étranger au fait que le producteur de ces deux artistes soit Buddy Cannon. Dans
la série des plus belles chansons nous connaissons tous la touchante chanson de Red Sovine 'Teddy
Bear" qui met ‘en scène’ un petit garçon devant le micro de la CB de son père, décédé au volant de son
camion. Tout aussi touchant le premier titre de l'album de Jamey Johnson "The Dollar', dans laquelle c'est
un autre petit garçon qui essaye de retenir son père à la maison en lui offrant le contenu de sa tirelire.
Cette chanson a été traduite dans un précédent numéro de votre CWB. Elle a reçu un accueil fantastique
dans les foyers américains chacun se reconnaissant certainement dans le texte. La conséquence
immédiate a été la place dans les hauteurs des charts US. Premier album mais certainement pas les
débuts de Jamey Johnson dans le milieu country car chanteur de démo, il a pu chanter et enregistrer en
primeur certains titres qui se sont placés dans les hauts des charts comme 'Song about me' repris par
Trace Adkins ou 'Thats How They Do it ln Dixie" le fameux single tiré du dernier album de Hank Williams
Jr dans lequel apparaissent sur ce titre Gretchen Wilson, Big and Rich et le duo Van Zant. Mais Jamey
Johnson est aussi parolier n'a t il pas écrit le succès interplanétaire de Trace Adkins "Honkytonk
badonkadonk". Notons dans la liste des invités George Jones qui fait apparition sur le titre "Keepin' up
with the jonesin". Du coté des textes avec un grand T: "Back to carolina', une chanson qui nous parle de ce
gars qui un jour a tout laissé tomber maison, femme, gamins, chien pour tailler la route mais qui
maintenant voudrait bien rentrer au bercail ; "rebelicious" ou l'art pour une belle bourgeoise de s'encanailler
dans le monde des bikers (des vrais). La religion est assez présente dans les chansons de Jamey aussi
quelques textes se rapprochent de ses choix personnels 'My savin' grace' qui traite de la lutte d'un père
face à l'alcool ou 'Lead me home' un autre gospel qui ferme la marche. Habitué à vivre à la dure, n'a t il
pas été engagé dans le corps des marines, il se montre être un personnage au cœur sensible. Avec cet
album 'The Dollar', Jamey Johnson est un artiste qui devrait en réconcilier quelques-uns avec la country
music.
Quartier Français ‘’ Sitting on the fence’’
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Le bluegrass en général n’est pas une musique qui se jette au cou du premier auditeur
venu. Plus technique, moins commerciale diront certains, que la country, le bluegrass
est une musique pour musiciens, pour esthètes, voir pour une certaine élite. Pour le comprendre et à
fortiori pour l’apprécier, tout comme le jazz, il faut des références, des repères. Il est quasiment nécessaire
d’être musicien soi-même. Amateur mais non spécialiste et encore moins pratiquant, je vibre
habituellement à l'écoute d'un classique de Bill Monroe ou d’un instrumental dynamique. Et là j’ai vibré car
j’ai eu ce que j’aimais avec « Sitting on the fence », l’album du groupe Quartier Français. Deux
instrumentaux rapides, le « Big Mon » de Monroe et un original de Dominique Guillot « Song for Tony ».
J’aime bien les classiques et là je dois dire que leur version du traditionnel « Wayfaring stranger » est de
toute beauté. Bien sûr, j’ai apprécié d’autres titres comme le rapide « Miss control/Mr Freak » de David
Apleton et les mélodiques « Over the hill » (J.Martyn) et « Endgame » (Apleton/Ferrante). J’ajouterai que
leur niveau de maîtrise instrumentale est bien supérieure à la moyenne et les autorise à aborder les
rendez-vous Européens du genre. C’est un Anglais , David Apleton, qui chante dans ce quartier Français.
Il est accompagné par Charles Ferrante à la basse, Dominique Guillot à la mandoline, Christian Poublang
au dobro et Alain Souilhac au banjo. Le groupe est basé dans le Nord (59). Un album bien mieux soigné
que l’ex-belle Américaine qui illustre la pochette ! www.quartierfrancais.net
The French Country Music Magazine
Cds review
Shawn Camp 'Fireball'
Par Cactus
Parfois il peut arriver que l'on préfère un artiste non par rapport à un autre mais plutôt
par rapport au milieu musical en général. Avec Shawn Camp je peux déclarer qu'il fait
parti de ceux que j'apprécie tout particulièrement. Shawn Camp est un parolier de
renom et il est bien dommage qu'il n'ait jamais pu s'imposer comme chanteur dans les hauteurs des
chartset il n'est pas le seul. Ses chansons sont reprises par les plus grands comme Josh Turner dans son
dernier album Your man' avec 'Wouid you go with me' mais aussi Randy Travis, Garth Brooks, John
Anderson, Kenny Chesney, Brooks & Dunn, Jim Lauderdale, Alan Jackson, Joe Diffie, Blake
Shelton et bien d'autres encore comme Ralph Stanley, Del McCoury, Ricky Skaggs ... Nous avions pu
découvrir cet artiste lors d'un Country Rendez Vous à Craponne (F), il y a quelques années, où il avait
‘enflammé' la scène avec son violon. Ses musiques rapprochent souvent les genres musicaux sans pour
autant les mixer. Bluegrass et Hillbilly, honky tonk (voir rock, influencé par son ami Billy Burnette), font
partis de son répertoire. D'ailleurs son précédent album, 'Live at the Station Inn' le troisième, était très
orienté sur le bluegrass. Celui-ci, donc le quatrième, est plus orienté vers le honky tonk aux sonorités
acoustiques et parfois bluegrass. Les instruments acoustiques le plus souvent mis en avant sont bien
évidemment la guitare et la mandoline. On retrouve fiddle, piano et dobro ainsi que le banjo mais pas
assez souvent à mon goût, pareil pour l'harmonica. Le reste est électrifié. Comme nous avons vu Shawn
Camp a écrit pour bien des artistes et dans cet album Firebail, les textes sont signés en collaboration.
Billy Burnette, Paul Kennerly et quelques autres viennent lui tenir la main, une forme d'hommage pour
un gars qui a tant fait pour ses semblables. Treize chansons sur cet album où les tempos rapides se
succèdent les uns les autres et c'est un titre assez rock qui fait l'ouverture 'Fireball' et c'est certainement le
morceau de cet album qui le plus souvent joué sur les Fms country. Une balade "Love ain’t leavin", un
morceau descendu des monts appalachiens 'Would you go with me’’, font le bonheur des amateurs sans
oublier la chanson qui ferme la marche et qui est un sujet assez répandu dans les répertoires country
"Drank", qui traite des l'addictions à certaines substances tirées du jus de fruit et qui fatalement n'en est
plus un. Un album plus que recommandé.
Trent Willmon "A little more livin’’
Par Cactus
Voici un artiste qui mérite d'être connu par le milieu country français et par les
amoureux de chansons qui sortent un peu de l'ordinaire. Trent Willmon est texan (et
un de plus !) et déjà son premier album "Beer Man" avait rencontré un grand succès
que ce soit auprès du public américain, des radios mais aussi des publics européens
qui ont été nombreux à se procurer ce premier album. Vient de tomber dans les bacs
l'album sophomore de cet artiste 'A little more livin"' et autant dire qu'il est d'un niveau tout à fait
exceptionnel. Exceptionnel non dans les musiques mais plutôt dans les textes, qui tantôt humoristiques
tantôt pleins de sentiments nous parlent d'une vie menée quelque part dans le West Texas. Onze
chansons dans cet album dont sept écrites par l'artiste ou en collaboration. C'est la chanson "Good one
comin' on" qui fait l'ouverture en nous annonçant l'arrivée du week-end avec son lot de préparatifs, et la
sortie (avec de belles copines) au bord du lac du county local. Du coté des chansons qui font sourire
notons 'Sometimes I miss Ya" qui raconte l'histoire du gars qui vend ses biens, des vaches en
l'occurrence, et décide d'acheter une maison pour y vivre avec sa 'babe', mais pas de chance elle décide
de le quitter pour un avocat qui roule en Jaguar, il faut quand même dire qu'il l’a bien cherché ! Mais la
sixième chanson de cet opus apporte un peu d'air frais à notre homme, pas grave si çà n'est pas le même,
qui lui passe tout son temps au boulot et voit lui aussi partir sa femme. Avec l'aide d'un homme de loi elle
le dépouille de tous ses biens, mais juste retour de manivelle notre homme rencontre la femme de cet
avocat et s'enfuit avec ... Au Texas les cowboys ne sont jamais bien loin. Deux chansons qui auraient pu
être interprétées par notre regretté Chris LeDoux, nous emmènent à travers les prairies : 'The ropin pen'
nous parle du bonheur de notre cowboy d'atteler son van au pick-up et de se diriger vers le rodéo où il
pourra s'exercer à sa passion, puis "Good horses to ride" qui nous rappelle l'histoire d'un autre cowboy qui
un soir perd son cheval au poker et ….. Donc quelques ballades, un peu de honky-tonk, un blues avec
'Louisiana Rain". Trent Willmon confirme son premier set, et avec cet album 'A little more livin", il nous
prouve qu'il est un chanteur passionné et l'on aime çà au CWB
The French Country Music Magazine
La Vie du Ranch
Une saison à nouveau terminee, conclusions
de notre travail avec « l’ Homme « au cœur
de la nature… !!!
Cette année encore, nous avons tisse de nouveaux
grands liens d’amitiés avec quelques-uns uns de nos
clients plus que satisfaits de leur expérience a nos
cotes au pays ou le cow-boy est roi. Ces personnes
ont acceptes de vivre leur séjour suivant les règles
établies et les divers conseils qu’ils leur ont été fournis
par nos soins des leur arrivée au Ranch …. Merci a
vous …Valérie et Sébastien, Antoine, Nicole et
Marion, Monique, Michel et les enfants, Pierre, Marie –
Claude et les petits-enfants, Yoann et
Jean-Michel, Jean Jacques et Brigitte
ainsi que bien d’autres ..pour le
respect et la confiance que vous nous
avez témoigne.
Il est très important de savoir que la vie dans l’Ouest
Américain et plus encore la ou nous sommes installes
au Wyoming est bien plus que dangereuse si l’on ne
se conforme pas aux règles indispensables a
connaître et a suivre pour éviter tout incident parfois
fatal face à la faune sauvage de l’endroit. Mais
certains touristes, avides de vivre tel un cow-boy au
cœur du Far-West, se rendent –ils compte vraiment au
moment de leur réservation de leur choix de vacance
et sont-ils capables de l’assumer pleinement durant
leur séjour a nos cotes…savent-ils vraiment ce qu’est
l’Ouest Américain ???Apres de nombreuses années
de travail ici en compagnie d’une multitude de clientèle
européenne toute différente en milieu social, nous
pouvons maintenant vous affirmer que pour certain …
non !
En effet, nos randonnées, travail du ranch et bivouacs
a cheval de un a plusieurs jours au cœur des
rocheuses plongent notre clientèle dans la vie réelle
de ce qu’on vécus les cow-boys, colons et trappeurs
d’autrefois au sein de ces magnifiques paysages et
nous font rencontrer une multitude d’embûches,
risques divers, météo plus que souvent incertaine et
dangereuse en montagne, mais aussi et surtout de
fréquentes
rencontres
inattendues
avec
les
animaux sauvages ( grizzlis
bears, blacks bears ( plus de
2000 aux alentours de chez
nous) loups, coyotes, lions
des montagnes, crotales,
scorpions….)
pour
une
grande
part
hostile
a
l’homme ne sachant pas les respecter et vivre en
harmonie avec eux. A l’arrivée de nos clients au
Ranch, nous organisons une petite réunion
d’information reprenant tous les points de sécurités
important de la vie dans le grand Ouest, ce qui permet
ainsi de bien connaître les choses a faire et a ne pas
faire apprises en tant que guide avec les angers de la
région, nous sommes donc sur ces points de sécurité,
très stricte et aucun débordement aux règles ne sont
acceptes, au risque de voir les activités diverses que
nous proposons à notre clientèle purement et
simplement annulee, sécurité des uns et des autres
oblige…. mais pensez-vous que tout le monde écoute
nos conseils … ???
Il est très triste de nous avoir retrouve cette année
encore face à un pourcentage encore trop élevé de
personnes inconscientes, irrespectueuses et «
indomptables !!! » mettant la vie de nos frères
animaux, des uns et des autres en péril…Ces
personnes sont arrivées sur ces terres inconnues avec
une mentalité malheureusement très rependue de «
j’fais ce qu’il me plait » et « j’connais tout… rien a
m’apprendre » dans un endroit pourtant totalement
sauvage reste a l’état pur. Surviennent également des
problèmes majeurs lies au fait de mentir sur ses
capacités et niveaux réels de connaissances de
monte a l’américaine en extérieur, toujours plus
élevées « soit disant » lors de la réservation que ce
que les clients pour certain connaissent réellement, ce
qui se vérifie malheureusement parfois en négatif au
cours du séjour.
Nous nous devions de vous faire connaître notre point
de vue a ce sujet, pour que les clients a venir prennent
conscience au moment de leur réservation de séjour a
nos cotes ou dans tout autre endroit alliant homme et
vie sauvage qu’il y a des règles a respecter pour que
leur séjour se passe au mieux.
La vie dans l’Ouest Americain est si différente en tout
point de vue de la vie en Europe que nous conseillons
vivement a nos futurs clients et personnes sur le point
de partir dans des régions inconnues de bien écouter
et surtout de mettre en
pratique les divers conseils
donnes par les autochtones
de la région ceci pour
savourer
et
profiter
pleinement
de
vacance
inoubliable en toute sécurité.
Nous sommes arrives il y a de
cela plusieurs années maintenant dans ces lieux
magnifiques dans l’esprit de les respecter et de vivre
en totale symbiose avec ceux-ci et ceci pour offrir une
nature toujours aussi intacte dans des dizaines
d’années encore aux petits enfants de nos arrières
petits enfants…..sachons respecter ces merveilles de
la nature. Bienvenue au pays de la liberté et des
grands
espaces
Flo
&
Did
[email protected]
http://www.FranceUSAlliance.fr
The French Country Music Magazine
LA COUNTRY MUSIC FAN FAIR : un évènement musical unique au
monde à Nashville
Chaque année en juin, la fièvre s’empare de Nashville, envahie par 30 000 fans de
country music venant assister à la FAN FAIR (CMA festival), un festival qui se déroule
sur 4 jours et voit défiler la plupart des chanteurs et groupes country venus chanter
leurs derniers et grands succès. Dans une ambiance conviviale, plus de 150 artistes se
retrouvent ainsi à la merci de leur fans qui ont tous les droits : les écouter, les
rencontrer, leur parler et se faire photographier avec eux. Sur plusieurs scènes plus
de 40 heures de concerts sont produites par la Country Music Association qui gère
depuis 34 ans ce festival unique dans le monde musical. Dolly Parton, Alan Jackson,
George Jones, Toby Keith, Willie Nelson, Jerry Lee Lewis, Randy Travis, Kenny Chesney, Kenny Rogers,
Brooks & Dunn, Marty Stuart sont quelques unes des superstars qui se produisent régulièrement durant la
semaine. En plus des scènes de la Fan Fair, de nombreux autres évènements musicaux ont lieu non-stop
toute la semaine dans les nombreuses boîtes, bars, honky-tonks et salles de concerts de Nashville.
L’association COUNTRY MUSIC MEMORIAL organise depuis 21 ans, un voyage annuel à Nashville
durant cette semaine particulière et a ainsi déjà emmené plus de 900 fans dans le Tennessee. Cette
année, le voyage se déroulera du 3 au 12 juin et débutera à Memphis pour la visite de Graceland (la
maison d’Elvis) et des studios d’enregistrement Sun.
Pour tous renseignements, contacter : Gérard MEFFRE au 01 30 53 04 93 ou [email protected].
AGENDA
Les dates sont à envoyer à [email protected]
AFTERFIELDS-08/12 Téléthon à Lespinasse (31).BLUE MOUNTAIN-09/12 Bouée (44).BLUE RAILROAD
TRAIN-8-9/12 « La Mandoline » à Cognac la Forêt (87). BLUE RIVER-02/12 Tournefeuille, 08/12 au
« Milwaukee » à Montauban, 16/12 à Montrabe.C C RIDER-02/12 Auvernaux (91), 08/12 « El Rancho » de
Villabé (91), 15/12 « La Boétie » à St Pierre des Corps (37), 22/12 « Pub O’Donnell’s » de Caen (14),
31/12 Réveillon à Bernex/Genève (CH). CACTUS PICKERS-02/12 Marsac en Livradois (63).CANYON02/12 Oloron Ste Marie.CATTLE CALL-16/12 « La Renaissance » Montreuil (93), Country Stories jam +
Line & square dance Meudon la Forêt (92).CHARLIE WEST-02/12 Hoerdt (67), 09/12 Sacqueville (27),
16/12 Le Paradou (27).CONNIVING-02/12 « Le Country » à Ludres (54).COUNTRY RIDERS-02/12 Casino
de Bandol (83), 16/12 St Aygulf (83).EDDY RAY COOPER-02/12 « Cultura » de Mandelieu La Napoule
(06), 07/12 « Pub Sheridan » de Carcassonne (11), 23/12 « Bar en Biais » d’Antibes (06).GLWADYS
ANN-03/12 Falaise, 09/12 Deauville, 15/12 « Le Soubock » à Cauville (14).JAY RYAN-23/12 « Biker’s
Road Cafe » de Corbas (69).JOHN WHITE-01/12 « Le St Laurent » à Marly (57).HILLBOYS & GIRLS09/12 « Gibson’s Hall » (13). LIANE EDWARDS-1-2/12 Varetz (19), 07/12 « La Bohème » Bar le Duc (55),
8-9/12 « Le Country » de Ludres (54).LILLY WEST-31/12 Réveillon au « Montana » de St Paul de Tartas
(43).MAT VALLENS-01/12 « Salon Nautique » stand Voiles Magazine Porte de Versailles à Paris , 04/12
passage à TV La Locale, 19/12 Bretigny Foyer de Jour (91).NASHVILLE CATS-20/12 « La Soupe au
Choux » de Grenoble (38), 21/12 « James Café » de Toussieu (69)REBELS-02/12 « Croisi Europe » en
bateau sur le Rhin, 08-09/12 « L’Etude » à Metz (57).ROCKINCHER-01/12 « Le Giovanni » à Fronton,
02/12 Tournefeuille.RUSTY LEGS-02/12 Chalet des Moissons (31).TRUCK STOP-01-02/12 « Mac Coy
Saloon » de Mauguio (34).WESTFARMERS-03/12 « L’Aquarium » 15h Pont du Château (63).WEST
HILLBILLIES16/12 Mouazé (35).-WOMEN FOLK-14 au 23/12 Tournée aux USA. ZIP CODE 2025« Planet Saturn » à Lyon 2ème (69).
WILD WEST LADIES- Spectacle musical country. Les aventures de trois belles de l’Ouest sur des
chansons de Linda Ronstadt et Johnny Cash. Le 15 décembre au Théatre Molière de Poissy, avant
tournée 2007 en Europe. Organisation [email protected]
Rendez-vous le mois prochain avec les groupes qui tournent.
The French Country Music Magazine
Brandt Paul: Convoy (1978!)
trad. Mireille Lafon
Dans le texte par Mireille
AAbum: This Time Around
(Yeah, breaker one-nine, this here's the Rubber Duck,
you got a copy on me Pigpen? C'mon.)
(Ah yeah, ten-four Pigpen, for sure, for sure.
By golly it's clean clear to Flagtown. C'mon.)
(Yeah, that's a big ten-four there Pigpen. Yeah, we
definitely got the front door good buddy. Mercy sakes
alive, looks like we got us a convoy)
(Ouais, breako canal 19, pour Rubber Duck
Tu me copies Pigpen ? A toi)
(Ah ouais, compris Pigpen, bien sûr, bien sûr.
On a du pot, la route est propre jusqu’à Flagtown. A toi.)
(Ouais, bien compris pour Pigpen. Ouais on a vraiment un bon
copain cibiste en tête de convoi. Que Dieu nous protège,
semblerait qu’on roule en convoi).
It was the dark of the moon on the sixth of June
In a Kenworth pullin logs
Cab over Pete with a reefer on
And a Jimmy haulin hogs
We's headed for bear on eye-one-oh
About a mile outta Shakeytown
I says Pigpen, this here's the Rubber Duck
And I'm about to put the hammer down
C’était une nuit sans lune, le six juin
Dans un Kenworth qui transportait du bois
Un Peterbilt avec cabine au-dessus et remorque réfrigérée
Et un GMC Jimmy qui camionnait des porcs.
Papa-22 signalés sur l’autoroute 10
A environ 1500 mètres de la sortie de Shakeytown (San
Francisco)
Dis donc Pigpen, ici Rubber Duck
Je vais bientôt appuyer à fond sur les pédales
Coz we got a little old convoy rockin' thru the night
Yeah we got a little old convoy aint she a beautiful sight
Come on and join our convoy aint nothin' gonna get in our
way
We gonna roll this truckin' convoy 'cross the USA
Convoy
Car on a un petit convoi sympa qui roule dans la nuit
Ouais, on a un petit convoi sympa, c’est pas beau à voir ?
Allez, venez vous joindre à notre convoi, Ya rien qui va se
mettre en travers de notre route
Ce convoi de mille-pattes est parti pour traverser les EtatsUnis.
Convoi.
(Eh, breako,
Pigpen, ici c’est Duck, tu veux pas prendre un peu de distance
avec tes porcs ?)
(Bien reçu, suis à à peu près sept kilomètres.)
(Message reçu, ces porcs deviennent insupportables ici.)
(Ah, breaker,
Pigpen this here's the Duck and you wanna back off on
them hogs?)
(Ah, ten-four, about five mile or so)
(Ten roger, them hogs is gettin' IN-tense up here)
By the time we got into Tulsa town we had 85 trucks in all
But there's a roadblock up on the cloverleaf
And them bears 's wall to wall
Yeah them smokeys 's thick as bugs on a bumper
They even had a bear in the air
I says Callin' all trucks, this here's the Duck
We about to go a-huntin' bear
Coz we got a great big convoy rockin' thru the night
Yeah we got a great big convoy aint she a beautiful sight
Come on and join our convoy aint nothin' gonna get in our
way
We gonna roll this truckin' convoy across the USA
Convoy
(Ah, you want to give me a ten-nine on that Pigpen?)
(Ah, negatory Pigpen, you're still too close.
Yeah them hogs is startin' to close up my sinuses.
Mercy's sakes you better back off another ten)
Well we rolled up Interstate Forty-Four
Like a rocket sled on rails
We tore up all of our swindle sheets
And left 'em sittin' on the scales
By the time we hit that Shi town
Them bears was a-gettin' smart
They bought up some reinforcements
From the Illinois National Guard
There's armoured cars and tanks and jeeps
Lorsqu’on est arrivé dans la ville de Tulsa, on était en tout 85
camions
Mais il y avait un barrage au croisement
Avec des papa 22 qui barraient la route
Aussi nombreux que des moustiques sur un pare-choc
Yavait même un hélico de la police dans le ciel
Faites passer à tous, de la part de Duck
Va y avoir des papa 22 en chasse.
Car on a un grand convoi sympa qui roule dans la nuit
Ouais, on a un grand convoi sympa, c’est pas beau à voir ?
Allez, venez vous joindre à notre convoi, Ya rien qui va se
mettre en travers de notre route
Ce convoi de mille-pattes est parti pour traverser les EtatsUnis.
Convoi
(Eh, tu veux me répéter ton message, Pigpen
(Négatif, Pigpen, t’es encore trop près.
Ouais, ces cochons commencent à me boucher les sinus. Bon
sang, tu ferais mieux de t’éloigner encore un peu. )
Eh bien, on a roulé sur l’autoroute quarante-quatre
Comme une fusée sur des rails
On a déchiré toutes nos fiches de route
Et on les a laissées sur les bascules
Lorsqu’on est arrivés à cette Chi-town (Chicago)
Les flics devenaient futés
Ils avaient fait appel à quelques renforts
The French Country Music Magazine
And rigs of every size
Yeah them chicken coops was full of bears
And choppers filled the skies
Well we shot the line
We went for broke
With a thousand screaming trucks
And eleven longhaired friends of Jesus
In a chartreuse microbus
(Ah, Rubber Duck, this is Sodbuster. C'mon here?)
(Yeah, ten-four Sodbuster.
Listen, ya wanna put that microbus in behind that suicide
jockey?)
(Yeah he's haulin' dynamite and he needs all the help he
can get)
Well we laid a strip for the Jersey shore
Prepared to cross the line
I could see the bridge was lined with bears
But I didn't have a doggone dime
I says Pigpen this here's the Rubber Duck
We just aint gonna pay no toll
So we crashed the gate doin' ninety-eight
I says Let them truckers roll, ten-four
Coz we got a mighty convoy rockin' thru the night
Yeah we got a mighty convoy aint she a beautiful sight
Come on and join our convoy aint nothin' gonna get in our
way
We gonna roll this truckin' convoy across the USA
Convoy
(Ah, ten-four Pigpen. What's your twenty? OMAHA?
Well they oughta know what to do with them hogs out
there, for sure.
Well mercy sakes good buddy, we gonna back on outta
here,
So keep THE BUGS off your glass and the bears off your
......tail.
We'll catch you on the flip-flop.
This here's the Rubber Duck on the side. We gone. bye
bye.)
De la Garde Nationale de l’IIlinois.
Il y a des véhicules blindés, des camions-citernes, des jeeps
Et ds semis de toutes tailles
Ouais, les bascules étaient pleines de poulets
Et yavait des hélicos plein le ciel
Eh bien, on leur en a mis plein la vue
On a joué le grand jeu
Avec un millier de camions qui hurlaient
Et onze amis de Jésus aux cheveux longs
Dans un minibus chartreuse
( Ah, Ruber Duck, ici Sodbuster. Tu m’copies?)
(Ouais, c’est OK, Sodbuster)
Ecoute, tu veux placer ce minibus derrière ce camion suicide ?)
(Ouais il transporte de la dynamite et il a besoin de toute l’aide
qu’on peut lui apporter)
Eh bien on a roulé vers les rivages de Jersey
On s’est préparé à traverser la rivière
Je pouvais voir le pont barré par les flics
Mis je n’avais pas de fichue pièce de dix cents
Dis donc, Pigpen, ici Rubber Duck
On va rien donner au péage
On a donc forcé le passage en faisant du cent cinquante
Je dis qu’il faut les laisser rouler ces routiers, compris.
Car on a un convoi puissant qui roule dans la nuit
Ouais, on a un convoi puissant, c’est pas beau à voir ?
Allez, venez vous joindre à notre convoi, Ya rien qui va se
mettre en travers de notre route
Ce convoi de mille-pattes est parti pour traverser les EtatsUnis.
Convoi
(Ok ! Message reçu Pigpen. Où est-ce que tu te trouves?
OMAHA ?
Eh bien, là-bas, ils devraient savoir que faire de tes porcs, c’est
sûr.
Eh bien mon gars, on est arrivé
Donc évite les insectes dans ton verre et les flics …dans ton
sillage.
On te retrouvera au voyage du retour.
Ici Rubber Duck en stand-by. On te quitte. Au revoir.)
http://radiocountryclub.free.fr
The French Country Music Magazine
Mots Croisés
Par Marie Julie
les réponses sont à
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N° 36 de Novembre 06
La solution est sur le
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The French Country Music Magazine
Cds review
Mary-Lou ‘Americana Favorit’
par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Un pied en Amérique, un pied en France, Mary-Lou a fêté ses 10 années de scène
en mai chez eux en Bretagne, dans le Finistère, par une série de concerts et
manifestations (cinéma, gospel, etc…). Mary-Lou se situe en marge de la country
music Française rencontrée habituellement dans la mesure ou son esprit est
nettement plus roots, plus folk on va dire. Country-folk pour mieux les définir. Leurs
chansons parlent de L’Acadie, du Mississippi et des bayous. Des mythes bien Américains comme les
hoboes, Presley, le bues et le jazz, Jimmie Rodgers et Patsy Cline. C’est l’ Amérique qu’on aime qui se
reflète dans la musique de Mary-Lou. Deux albums en français : »Histoires vraies (ou pas) » - 2000, et
« Les orages de poussière » - 2003. Deux albums de reprises : « Honky tonk music » - 1998, et le dernier
en date « Americana favorites » - 2006, qui sort conjointement avec un dvd « Mary-Lou en concert ». Une
discographie bien fournie donc et toujours disponible auprès du groupe qui se compose de Mary au vocal,
guitare et washboard, Jean-Luc au chant également ainsi qu’à la guitare au dobro et à l’accordéon, Mick
Byrds au piano et à l’orgue, TT Matito à la basse et contrebasse. Les chansons sont interprétées soit par
Mary, soit par Jean-Luc et quelques unes en duo. « Americana favorites » nous propose 11 reprises de
chansons anciennes. La plus moderne et la seule non-Américaine étant le « Sunny afternoon » des Kinks
(mid-60’s). Elle ne dénote pas. L’album s’ouvre par une version relax du « City of New Orleans ». Pas de
grands standards de Patsy Cline mais un sautillant « I love you honey ». « Drinking all my troubles away »
est un titre rapide de style traditionnel composé par un chanteur de western-swing. « The night they drove
old Dixie down » est plus folk. Bonne reprise du « New San Antonio rose » de Bob Wills. Autre classique
des Texas Playboys avec « Time changes everything » ou Jean-Luc est à l’accordéon. Impensable de ne
pas reprendre du Jimmie Rodgers. Le choix s’est porté sur la balade « Hobo’s meditation ». « Divorce me
C.O.D. », N°1 en 1946 par Merle Travis, est ici reprise façon jug-band. On connaît par cœur « Will the
circle be unbroken » mais dans pareil contexte elle est totalement justifiée et leur version est agréable. Le
plus vieux titre pour la fin : le « Yearning (just for you) » de Benny Carter datant de 1925 nous fait revivre
les débuts du jazz. Tout est sympa dans cet album : musique indémodable et photo de pochette bien
adaptée et qui pousse à l’évasion sur des chemins de traverse. www.mary-lou.fr
Grizzly Family ‘L’esprit des montagnes’
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
« L’esprit des montagnes » c’est celui des Monts du Lyonnais qui culminent à près de
1000m au-dessus de la couronne Lyonnaise dont sont issus nos Grizzlys. Et non des
Pyrénées où évoluent nos derniers plantigrades qui ne sont pas aussi impressionnants
que les grizzlys du reste. Bref, les nôtres font de la musique depuis assez longtemps
malgré leur jeune âge. Ils ont sorti un 45 t. 4 titres en 1994 et leur 1er album « Burning
hot ! » en 2004. Mais trois des membres actuels, Mickey le bassiste et les frères Casas, Al à la Telecaster
et Jean-Paul au vocal, lançaient leur premier groupe de RnR dès 1981 à Vienne (38). L’antique cité
Romaine se situant à quelques riffs de guitare du massif du Pilat (près de 1500 m cette fois !) on comprend
que cet esprit des montagnes ne les a jamais lâché et que Hank Williams les hante autant que Gene
Vincent ou Johnny Burnette. 6 compos et 6 reprises, les garçons jouent la carte de l’originalité car seul
« Bad moon rising » des Creedence est vraiment connu de tout le monde. « Mean mama blues » fût un
succès pour Ernst Tubb en 1949. Il est traité ici en rockabilly tendance skiffle. Style identique pour le
« Midnight train » du RnR Trio. « She’s mine » est un (très court, 1’26 !) rockabilly sauvage de Hazil
Adkins, pionnier méconnu mais vénéré par le groupe. Les originaux sont des rockabilly à l’exception de
« The ol’ beggar blues » au vocal à la « blues shouter ». Le plus long des morceaux (3’43 tout de même !)
« Frenzy in the jungle » est un néo-rockabilly sur un rythme à la Bo Diddley avec un clin d’œil aux
Rivingtons pour le final (« Papa ow mow mow »). La petite famille étant constitué de bons musiciens un
instrumental aurait été le bienvenu. L’album enregistré à Lyon est bien produit et a un bon son, ce qui
n’est pas toujours le cas pour ce genre de musique. Du travail de pro. Ce disque est quand même réservé
aux amateurs de rockabilly moderne et ne comporte pas un seul titre lent. A prescrire pour les longs
parcours de nuit…
http://grizzlyfamily.rockarocky.com
The French Country Music Magazine
EVA EASTWOOD ... La Reine du Hillbilly Rock
scandinave
Dans l'indifférence générale, Eva Eastwood est passée pour la première fois en France
en Août dans le ... petit festival ardéchois dont Jacques Naud, ancien directeur
artistique de Mirande assure la programmation;il y avait aussi les déjà 'anciens' Memphis Rockabilly Band
au même menu...Curieux que certains lieux ne bénéficient dans notre petit monde 'country-rock' d'aucune
attention notable... De son vrai nom Eva Lindkvist, Eva remporte d'abord divers concours avec sa sœur
Catherine il y a une bonne vingtaine d'années ce qui entraîne bientôt la création des Honky Tonk
Sisters.puis (1983) Eva fait tandem avec les Peak Brothers, groupe local de Rockabilly qui accompagnera
Jack Scott lors de sa première tournée scandinave
i
Quelques temps plus tard, c'est enfin 'Starlight starbright' son premier single' sous le nom de Bobbi Jo,
gravé sur le quasi incontournable label 'Tail', la référence locale pour les amoureux de 'real thing'. Eva
connaissait la guitare grâce à son frère et n’était pas novice comme songwritress': la rencontre avec le
pionnier du Michigan sera décisive pour son apprentissage de la Country Music ... aujourd'hui elle a plus
de 500 chansons derrière elle!
Dès 1986 elle épouse le fameux bassiste Jan Ostlund, déjà soliste de Wildfire Willie et ses Ramblers et
avec une autre sommité, Jyrki Juvonen de Finlande le Major Keys sont crées. À Nashville elle écume les
cafés avec succès en parallèle de contacts avec des maisons de disques finissant par refuser un contrat
de 5 ans qui l'aurait immobilisée loin de chez elle ... En Suède elle réalise alors une 'démo' où elle joue en
outre de l'harmonica et de la 'slide guitar'. Jusqu'à la gravure (chez 'Tail' bien sûr) du premier album 'Good
things can happen' avec les deux pointures précitées ainsi que Tage Phikanen, un autre finnois (batterie)
et Frank Snow (piano).
Depuis, Eva retourne régulièrement aux USA pour parfaire son éducation en matière de Country Music et
continue de se produire dans des évènements mixtes de Rock'n'Roll et Country Music avec des légendes
US qui vont de Wanda Jackson à Dale 'Suzie Q' Hawkins. Aux USA, elle a eu notamment la chance de
se produire au 'Bluebird', au 'Tootsies Lounge' (Nashville) et même au 'Palace' de Dallas, Texas avec le
fameux Billy Burnette. Chacun de ses albums 'Hot chicks and cool cats', 'The good life I have' etc
montrent l'étendue de ses possibilités qui vont du Rhythm'n'Blues des '50's, façon Ruth Brown au
'Western Bop' de l'immortelle Rose Maddox en passant par le Rock'n'Roll traditionnel. Depuis le début de
siècle, Eva a déferlé sur l'Angleterre ('Rockabilly Rave', etc) et l'Europe continentale: des tournées
constantes dans son propre pays, des apparitions ponctuelles en Allemagne, Hollande, des festivals de
réputation mondiale comme celui de Furuvik et autres 'Nalen' de Stockholm (avec Dave Edmunds)
injustement inconnus chez nous sauf pour les familiers de web sites'.
Il serait bien que d'autres organisateurs comme par exemple 'Blue Monday' et bien entendu le 'Country
Rendez Vous' s'intéressent à elle de près Eva notre blonde 'viking woman' est certainement l'une des
grandes figures de l'authentique Country-Rock 'hardcore' en Europe actuellement ...
Les albums 'TAIL records' d'EVA et les MAJOR KEYS sont disponibles via 'CIA MUSIC' et bien sûr sur son
site www.evaeastwood.com
Par JEAN 'CHARLES'-SMAINE
The French Country Music Magazine
Les Coups de cœur de Max Cooper
Pam Gadd
Hello everybody !
Allons-y, discutons ensemble d’une toute grande dame de la musique
country, une dame qui a collaboré avec les noms les plus prestigieux
du domaine, un nom, le sien, fortement respecté dans ce petit monde
tournicotant. Mesdames, Messieurs, à vous Pamela Gadd, Pam pour les intimes et les
passionnés. Cette brunette au sourire ensoleillé a commencé sa carrière professionnelle de
musicienne en 1979 déjà, dans ce qui est appelé le Buckeye State, à savoir l’état de l’Ohio. Elle
est devenue une experte tant dans la manipulation du banjo que de la guitare et, finalement, elle
assura le chant principal du groupe entièrement féminin Wild Rose, entre 1987 et 1994. Le travail
de ce quintet fut extrêmement remarqué et résumait bien cette mixture magique de bluegrass et
de country, qui constitue le background musical de Pam Gadd. Après trois albums et plusieurs
prix prestigieux, dont une nomination aux Grammy Awards, Pam Gadd se lança vers d’autrs
collaborations, tout en prêtant sa voix pour des albums de superstars tels que Vince Gill ou Patty
Loveless. Deux de ses chansons ont d’ailleurs été enregistrées par la géante canadienne Terri
Clark. Après avoir notamment travaillé avec la légende bluegrass Carl Jackson, Pam Gadd a
donné naissance à une merveilleuse symbiose avec un autre mythe country, soit le toujours
impeccable Porter Wagoner, celui qui fut le partenaire de la blondissime Dolly Parton. Il se
produisent ensemble toutes les semaines au Grand Ole Opry et viennent de sortir un album
magnifique en duo, l’excellent « Something to Brag About », après avoir collaboré sur la dernière
galette gospel de Porter, en 2006. Ah, la fraîcheur et le talent sont toujours bel et bien là,
congratulations Pam !
Retrouvez Pam Gadd à l’adresse : www.pamgadd.com.
Retrouvez Max Cooper à l’adresse : www.rvmfm.net
Alana Levandoski
Hello everybody !
Pourriez-vous imaginer un croisement sympathique entre l’icône des années
septante Buffy Sainte-Marie et une version sauvageonne d’Audrey Tautou ?
Oui, cette hybride créature existe bel et bien et nous vient du cœur céréalier du pays à la feuille
d’érable, soit de Kelwood, au Manitoba : mesdames et messieurs, à vous la roussotante Alana
Levandoski, qui nous propose son premier album country folkisant au titre à la Jack Kérouac,
« Unsettled Down ». Alana a donc vécu sa jeunesse au milieu de l’immensité rurale des prairies
canadiennes, recevant une éducation à la maison, dans un petit village de 300 âmes à peine. Làbas, elle est devenue une véritable fille de la nature, entre les chevaux et les fleurs, jusqu’à son
adolescence, quand elle a commencé à mélanger Nirvana et Johnny Cash, ainsi que U2 et Dolly
Parton sur son pick-up, se laissant aller à un amour démesuré de la musique, mais aussi du
théâtre ou de la litérature. Ainsi, dès l’âge de 17 ans, Alan Levandoski commença à se lancer sur
les scènes avec, notamment, des groupes à la saveur plutôt jazzy et world music. Puis, Alana
revint à des bases plus folk-country, un peu à la Bob Dylan, et composa par exemple une
chanson avec l’une des stars folk-country canadiennes des années ’80, soit l’excellente Sylvia
Tyson. Et c’est comme cela qu’elle est devenue une experte dans le mélange de folk, country et
bluegrass, de manière complètement originale, dont son album « Unsettled Down », chez
Rounder Records, est la preuve. Alana, c’est la version canadienne de Tift Merritt.
Retrouvez Alana Levandoski à l’adresse : www.alanalevandoski.com.
The French Country Music Magazine
Cds review
Sev Garett ‘’ Sev Garett’’
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Sev Garett est un exemple de cette arrivée fraîche de jeunes chanteuses apparues
depuis un an ou deux : Jody Lynn, Glwadys Ann, Tahiana, Carole Franck… Elles
succèdent ainsi à une première vague surgie au tout début des années 90, voir même
avant : Marie Dazzler, Vicky Layne, Annabel… Bien d’autres chanteuses officient au
sein de groupes, mais je ne parle ici que de celles qui évoluent sous leur propre nom de
scène. C’est une richesse d’avoir ce choix. Sev nous arrive du nord de l’Ile de France (Oise) avec un
premier essai prometteur malgré un accompagnement musical pas très convainquant qui ne la favorise
pas. Elle doit s’entourer de bons musiciens pour mettre en valeur son potentiel. Je pense qu’elle doit être à
l’aise sur la scène puisqu’elle s’est fait agréablement remarquer lors du Paris Country Festival. Sa voix est
plaisante, juste, et sait monter en puissance quand il le faut. Son répertoire oscille entre classiques et titres
moins connus. Elle a l’originalité d’adapter deux standards en français sur des paroles inédites. « It’s so
easy » (Buddy Holly/Linda Ronstadt) devient « C’est si facile » et « You never can tell (c’est la vie) » se
transforme en « T’es gentil, t’es mignon mais… ». Il faut se rappeler qu’une première adaptation de ce
dernier titre avait été faite avec succès par Vic Laurens avec un autre texte. Je préfère son « Blue bayou »
(Roy Orbison/Linda Ronstadt) à sa reprise du « Stand by your man » trop entendu et un peu en retrait par
rapport à la version de Liviana Jones. « Tall tall trees » (n°1 pour Alan Jackson en 1995) est bien réussi.
« The dance » (n°1 pour Garth Brooks en 1990) est l’une des meilleures interprétations sur cet album. Les
balades conviennent bien à Sev comme elle nous le prouve encore avec « You and me » de Tammy
Wynette (n°1 en 1976). « Let me be there », vieux succès d’Olivia Newton-John, est tendance gospel. Sev
referme son premier album éponyme avec le rapide « Your good girl’s gonna go bad », encore un succès
de Tammy Wynette en 1967. Seul « You’re easy on the eyes » (n°1 pour Terry Clark en 1998) est
résolument new-country, tendance actuelle. C’est d’ailleurs étrange qu’une si jeune chanteuse puise
surtout son répertoire dans la country des 60’s et 70’s. Quoi qu’il en soit, c’est avec plaisir que nous
accueillons Sev Garett qui ne devrait pas tarder à s’assurer une place de choix dans la jeune country
Française. www.sevgarett.com
Sur le Web
Rappelons à nos amis lecteurs Provençaux (13-83-06) qu’ils reçoivent toutes leurs infos danse et concerts
sur le site www.redrockranch.fr
Pour les mêmes infos en Normandie : http://www.normandycountry.com
Pour la Belgique : http://groups.msn.com/AMISDELACOUNTRY/_whatsnew.msnw
Région Lyonnaise : www.countrygone.com et www.rockarocky.com
Infos nationales : www.routesdurock.com
A visiter également : http://cinemaandrock.monsite.wanadoo.fr (rock and roll et cinéma mythique) et
http://rickcavan.skyblog.com (Rick Cavan et Karo).
Découvert récemment www.luckyhonkytonk.com est l’un des sites country les plus professionnels de
France. Nous vous encourageons vivement à le visiter. Le plus étonnant est qu’il est l’œuvre d’une jeune
fille de 17 ans qui connaît la country moderne mieux que personne…
The French Country Music Magazine
« Un Séjour au Texas » d’Alan Nash
Conseillés par des amis texans, nous nous sommes rendus à Gruene (prononcer « grin » sous
peine d’être incompris !), à 40 km au nord de San Antonio. Le contraste est frappant entre l’intense
circulation de l’Highway 35 et l’arrivée au centre historique, fondé vers 1850 par des immigrants
allemands.
On trouve dans ce lieu très touristique de très belles constructions d’époque, transformées pour la plupart
en boutiques.
L’un des plus anciens dance hall du Texas, construit vers 1880, se trouve d’ailleurs à Gruene : « THE
GRUENE HALL ». La scène de danse du film « Michael……. » avec John Travolta y a été tournée.
Dès l’entrée, au niveau du bar, on peut admirer les photos des artistes qui s’y sont produits. Entre autres :
Ernest Tubb, Jerry Lee Lewis, Patsy Montana, Willie Nelson, George Strait (qui y a fait ses débuts dans les
années 80), Junior Brown… On pénètre ensuite dans la salle, composée d’une partie avec des grandes
tables et bancs en bois, puis il y a la grande piste de danse en parquet, et la scène. Le tout très rustique,
tout comme les gros ventilateurs qui ont l’air de fonctionner toute l’année 24 h sur 24 ! Il y a également un
bel espace extérieur, sous les arbres…. surveillé par l’impressionnant château d’eau tout éclairé la nuit.
Bref, tous les ingrédients pour passer une bonne soirée !
Ce soir-là, nous avons assisté à deux concerts :
- Bruce Robison : style plutôt folk mais, grâce à ses talents de
parolier, divers artistes de country comme Tim Mac Graw, Dixie
Chicks, ont puisé des chansons dans son catalogue pour en faire
des hits. Petite anecdote : il mesure 2 m et est marié à la
chanteuse Kelly Willis
- Rodney Crowell : style country-rock. Populaire dans les années 80, marié à
cette époque à Rosanne Cash. Auteur de nombreux succès pour Emmylou
Harris, Waylon Jennings, Crystal Gayle…
L’ambiance était très chaleureuse, avec des spectateurs très attentifs, et bien
sûr, des fans qui connaissaient toutes les chansons. Les artistes se sont montrés
très proches du public, sans faire aucune difficulté pour se faire prendre en photo à la fin du concert.
Un seul regret : ça fait un peu loin pour s’y rendre tous les samedis….
Made in France
Le numéro 95 de notre confrère Le Cri du Coyote est
paru avec Tony Joe White en couverture. Au sommaire
Kris kristofferson, Ronnie Bowman, les Mariotti
Brothers, un lexique Franco-Australien, les festivals de Craponne et de Tullins, etc… Nombreuses critiques
d’albums country, bluegrass, RnR, cajun…[email protected] Uniquement par abonnement.
Le saloon « Western Road » vous attend à Casteljoux (47) tous les dimanches de 15h à 19 h pour danser
country. Voitures US et Harleys bienvenues. www.westernroad.fr
ZIP CODE 2025 a réalisé un DVD en concert à Lyon. Il le présentera au Théatre des Blancs Manteaux de
Paris du 2 au 11 novembre A cette occasion un week-end à Paris est organisé au départ de la capitale des
Gaules (11et12). www.zipcode2025.com ou 04 78 29 54 54
Stage d’équitation western organisé les 18 et 19 novembre au Ranch Pow Grayon à Vassieux en Vercors
(26) dans la Drôme, siège du groupe FREIGHTLINERS. 04 75 48 17 06
IAN SCOTT est rentré du Canada les bras chargés de médailles récoltées grâce à « Hop », sa chanson
qui rencontre un énorme succès auprès des écoles de danse. Il a également participé à des émissions
radio et TV internet.
Jean-Philippe est le nouveau pianiste du PHENIX COUNTRY BAND. Il est country avec des influences
boogie woogie, New Orleans et jazz.
Vos infos pour illustrer cette rubrique sont à adresser à [email protected]
The French Country Music Magazine
Interview TAHIANA
: « DOIN'T COMPLAIN » !
Je me souviens de la première fois, quand j'ai vu Tahiana sur scène ! C'était un pur
moment de plaisir intense. J'étais subjugué, par son charme bien sûr, mais surtout par
les émotions et la tendresse qu'elle transmettait au public. Sa voix limpide, son sourire,
sa passion, tout était en accord. De plus, elle est d'une gentillesse et d'une simplicité
terrible, et toujours prête à rendre service aux copains et à se mettre au service des
bonnes causes. C'est avec plaisir que je peux vous présenter cette artiste terriblement
sympathique.
Gillou : " Country Malagasy" ! La jeune artiste malgache et sa guitare ont déferlé sur la France "country".
Tu as gardé des liens étroits avec ton pays d'origine ?
photo: Roger
Lyobard
Tahiana : Madagascar reste très chère à mon cœur, j’essaye d’intégrer un petit retour aux sources dans
mon planning, tous les deux ans.
Gillou : Tu as découvert ce style musical grâce à ton frère Misetra, et ce très tôt ! Qu'est-il devenu?
Tahiana : Mon frère, Misetra, est justement resté au pays. Il lui arrive de passer en France lors de ses
déplacements pour les Etats-Unis. Lors de son dernier passage, on s’est offert le concert d’Emmylou
Harris et de Mark Knopler au Zénith à Paris, on s’est régalé ! nous sommes et resterons toujours très
complices, il compte beaucoup pour moi. Dommage qu’il n’ait pas pu être à Montréal pour le concert de
Willie Nelson, j’aurais adoré. Misetra s’occupe de l’organisation de mes concerts lorsque je rentre au pays.
Il sera l’auteur de mes prochaines chansons en Malgache.
Gillou : Auteur compositeur, reconnue et récompensée par un award décerné par la FACM, tes chansons
parlent d'espoir, de paix, d'amour, de sincérité ! C'est là toute ta personnalité ?
Tahiana : Le respect, l’égalité, l’Amour, l’honnêteté et la Paix sont mes devises. Ils ressortent souvent
dans mes textes. Je ne pourrais pas les chanter si je ne les appliquais pas dans ma vie quotidienne.
Gillou : Ton premier album, "Count on me" était de ta composition, des textes en anglais et en Malgache.
Des influences mêlées de blues, de cajun, mais aussi de rythmes africains. L'ensemble harmonieux a
séduit ! C'était une volonté forte, de partager un peu la culture de ton enfance avec ton public ?
Tahiana : Bien sûr, en fait tout est très logique, je ne peux composer que des mélodies qui viennent du
fond de moi-même. J’ai ramassé pas mal de différences sur ma route, mes nombreux voyages ont
alimenté ma culture et ça se ressent dans ma musique. Bien sûr, j’ai toujours voulu partager cela avec le
public. Tahiana c’est ça, elle est un gros mélange, une citoyenne du monde.
Gillou : Tu as conservé tes influences musicales country d'origine ( Kenny Rogers, Emmylou Harris, Janis
Joplin, puis Gretchen Wilson, Jo Dee Messina, Keith Urban) ou as-tu redéfini une nouvelle route?
Tahiana : Chaque artiste apporte toujours un petit quelque chose en plus. Il est évident qu’en écoutant
beaucoup les artistes que tu as cités, on doit forcément retrouver des influences mais je pense qu’avant
tout ce nouvel opus est vraiment du Tahiana.
Gillou : Ton concert à "Mada" en 2004, tu en avais besoin avant de te lancer en tournée en "Frantsa" ?
Puis dans les pays limitrophes à la France ! Quels souvenirs ?
Tahiana : Pas particulièrement mais j’avais envie de présenter ce que je faisais sur l’île rouge. A
Madagascar on demande une bénédiction à nos ancêtres lorsqu’on se lance dans une nouvelle aventure,
c’était ma manière de demander la bénédiction de mon pays d’origine. J’en ai gardé de superbes
souvenirs, surtout le concert gratuit en plein air que j’ai donné à Ambanitsena pour les habitants de la
campagne. Même s’ils n’ont pas les moyens de se déplacer à la capitale ni de payer les entrées, j’estime
qu’ils avaient le droit, eux aussi, à un petit moment de distraction, c’était un vrai régal !
Gillou : En Europe, tu chantes « pieds-nus » et à « Mada » tu chausses les tiags ? Paradoxe ou volonté ?
Tahiana : La musique Country n’est pas encore bien connue à Madagascar. Pour faire connaître cette
culture il fallait que je joue le jeu jusqu’au bout, leur montrer comment les cowgirls s’habillaient. Mais je me
sens beaucoup plus à l’aise « pieds nus » sur scène. J’ai été élevée comme ça.
The French Country Music Magazine
à suivre……
Interview TAHIANA suite
Gillou : Tu as retrouvé sur scène Hoby, Rado , Toto, Lanto et surtout Misetra ?
Tahiana : Ils sont devenus des amis. Au départ, pour moi, ils étaient des musiciens
mercenaires qui m’accompagnaient sur mes scènes Malagaches. Je leur ai envoyé mon
répertoire avant d’arriver au pays et une fois sur place nous avons répété trois fois et
c’était parti ! très bons musiciens que je remercie encore et salue en passant. Mon frère ?
J’étais très fière de partager la scène avec lui et d’avoir même fait un ou deux duos
ensemble.
Gillou : Rêves-tu toujours d'un duo avec Kenny Rodgers ? Et avec qui d'autre ?
Emmylou ?
Tahiana : Bien sûr cela reste un rêve d’enfant, l’avoir vu sur scène à New York ne m’a pas suffit. Avec qui
d’autre? Emmylou Harris et Willie Nelson bien sûr. Mais parlons plutôt de la réalité qui n’est pas moindre :
j’ai travaillé mon nouvel album avec Michael Jones et nous avons fait un duo qui s’intitule « One night
Queen », le numéro 4 de l’album. Cela a été un énorme plaisir de travailler avec lui, un homme talentueux
et généreux.
Gillou : Tes premières compositions, tu les jouais avec une bande de copains qui n'étaient pas vraiment
des musiciens professionnels, puis il a fallut enregistrer et là tu t'es entourée de certaines "pointures" ?
Tahiana : L’histoire de « Count on me » est très drôle, une conte de fée : je voulais tout simplement mettre
mes compositions sur support audio. Je n’ai pas cherché à travailler avec des pointures. L’album s’est fait
très simplement. Ensuite j’ai été remarquée et l’histoire a pris une autre tournure : beaucoup plus sérieuse.
J’ai par contre tenu à travailler « Don’t complain », mon 2nd album, avec des musiciens de pointures
comme tu dis : Sebastien Antonioli qui travaille avec moi depuis 8 ans à la basse, Jeff Sénégas qui
travaillait avec Michel Sardou au piano, Elvis Chedal-Anglais qui accompagnait Charlelie Couture à la
batterie , J. Bitoun à la guitare électrique, Ange Amadéï, un des piliers du milieu Country à l’harmonica et
bien sûr Michael Jones à l’acoustique. Que du bonheur !
Gillou : Tu es toujours très a l'aise sur scène, en communion parfaite avec ton public, tu aurais envie de lui
dire quelque chose ?
Tahiana : Je les remercie sur mon album, car leur Amour m’aide à créer et à donner le meilleur de moi.
Respect !
Gillou : Quels sont les musiciens qui t'accompagnent actuellement sur scène?
Tahiana : A la basse : Sébastien Antonioli, au piano : Jeff Sénégas, à la guitare : Edgar Kastner, à la
batterie : Elvis Chedal-Anglais ou Steve Belmonte ( selon leur disponibilité ).
Gillou : Autant le premier album était le reflet de ta personnalité, que nous réserve ton nouvel album qui
vient de sortir?
Tahiana : Très varié et rythmé, les textes sont encore plus profonds.
Gillou : Tahiana signifie "bénie", ton album ne peut qu'être un succès ?
Tahiana : Je l’espère de tout cœur, le fait de l’avoir accompli est déjà un succès pour moi car c’est un
énorme travail de plusieurs personnes. On a tous donné beaucoup de nous même, chapeau les gars !!! Je
suis heureuse de l’aboutissement de ce projet.
Gillou : Merci Tahiana d'avoir accordé un peu de ton temps au Country Web Bulletin. On peut te retrouver
sur ton site : http://www.tahiana.biz/ et dans les bacs pour ton nouvel album : « Don't complain »
Par Gilles Batailles la Country En Alsace
The French Country Music Magazine
News
Rudy Morgan chantera au centre pénitencier de LANNEMEZAN (France) le 27/12, c'est pas une scène
certes, mais je serai au beau milieu des détenus pour leur faire oublier durant 1 heure 30 l'endroit où ils
vivent et partager avec eux un semblant de fête de Noël.
Randy Owen et son groupe Alabama pour son 25 ème anniversaire viennent de sortir un nouvel album
'Songs of inspiration'. 15 pistes ont été gravées sur cet album : des chansons qui viennent du répertoire
traditionnel américain du gospel quelques standards et deux inédits.
Contre toute attente c'est la jeune artiste Carrie Underwood qui a été désignée meilleure chanteuse de
l'année lors de la nuit des awards de la CMA. Carrie s'était fait connaître l'année dernière en remportant le
concours de chant 'American Idol'.
Une polémique assez fâcheuse a vu le jour lors de la nuit des awards de la CMA. Faith Hill a-t-elle
vraiment fait la moue quand elle a su que Carrie Underwood remportait l'award de meilleure chanteuse ?
Ben oui les images TV prouvent les faits.
L'acteur James Denton est un grand amateur de country music. Originaire de Nashville il pourrait bien se
lancer dans le métier, à suivre. James est connu sous les traits de Mike Delphino apparaît dans la série
TV'Desperate Housewives',
Rennie Peterson la fameuse boss de chez LPS Record vient nous proposer de nouvelles chansons dont
"Wishful Thinkin". mise en rythme sur du western-swing qu'elle aimerait bien proposer à George Strait.
Rennie recherche des groupes europeens pour affaire de zic me contacter. Une affaire à suivre..
Le duo féminin The Wrekeers a envi de voler de ses propres ailes. Michelle Branch et Jessica Harp ont
pour projet d'enregistrer chacune dans leur coin un album solo.
Josh Graves le roi du dobro est décédé le 30 septembre à Nashville. Membre éminat de la bluegras Music
Association et du 'Hall of Honor', il s'était longuement distingué aux cotés de Flat & Scruggs, Mac
Wiseman et Wilma LeelStoney Cooper. Avec un inluance indiscutable sur des musiciens comme Jerry
Douglas. En 1994 sa participation aux Gret Dobro sessions lui procura l'award IBMA.
Dallas Wayne a été promu directeur de KHYI Dallas. Cette station de radio est considérée comme la plus
grosse radio vouée à l'Americana.
Country Music People (CMP) nouvelle formule a consacré plusieurs pages à George Strait l'occasion de
son accession au Country Music hall Of Fame.
L'acteur Terrence Howard incarnera Charley Pride dans un film de Craig Brewer. Les deux hommes ont
déjà travaillé ensemble pour le film 'Hustle and Low'
Tim McGraw qui doit encore plusieurs albums à Curb a crée sa propre marque 'Style Sonic' avec le
producteur Byron Gallimore et un premier opus : la bande son de son film'Flicka'
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