The French Country Music Magazine - Country Web Bulletin
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Le bulletin s’imprime sous un format A5 sur une feuille A4 tout simplement nous imprimerons 2 pages sur une feuille voici comment procéder 1) ouvrir fichier 2) imprimer 3) cliquez propriétés 4) couleur qualité : automatique 5) ok 6) pages par feuille : 2 pages par feuille 7) mettre àl’échelle du papier : A4 210 x 297 8) ok 9) à la 5ème feuille retournez ces dernières sur l’imprimante afin d’avoir un recto verso. ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique 3SAT sur le satellite Samedi 16 décembre 13h15 Country road sur la chaîne allemande Retransmission des awards de la CMA 90 mns de country live Tim McGraw, Brooks & Dunn, Big & Rich, Sheryl Crow und Vince Gill, Big & Rich, Gretchen Wilson, George Strait TOP 5 Country Web Bulletin The French Country Music Magazine Le mot : Marie Julie , 14 ans, vient de rejoindre l’équipe du CWB, les mots croisés sont sa spécialité et chaque mois elle nous présentera une nouvelle grille, bienvenue à toi Marie Julie. D’autres chroniqueurs devraient nous rejoindre, aussi vous aurez l’occasion de les découvrir au fil des prochains numéros. Bien évidemment la pages du fanzine sont librement ouvertes aussi si le cœur vous en dit n’hésitez pas. Bientôt nombre d’entre nous seront réunis pour les fêtes de fin d’année aussi toute l’équipe vous souhaite un joyeux noël avec des cds ou dvds pleins les souliers. @+ Eric By Cactus And friends Sommaire : Portrait Keith Urban par Sylvie Donzeau Biographie: Carolyn Down Johnson par Eric ‘Cactus Coste Hommage à : Eva Eastwood par Jean Charles Smaine Interview Tahiana par Gilles Bataille Les coups de cœurs de Max Cooper Pam Gadd, Alana Levandoski Dans le texte Convoy de Paul Brandt par Mireille Lafond On y était : Gstaad ‘’Rockin’Boy’’, Live in USA La Vie du Ranch: Fin de saison dans le Wyoming par Florence et Didier News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy Cd reviews: Jamey Johnson, Trent Willmon, Shawn Camp, Grizzly Family, Mary-Lou, Sev Garett, Quartier Français par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’, Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy Dufour Jeux Country : mots croisés par Marie Julie Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour Un Séjour au Texas par Alan Nash Contact CWB [email protected] Site WEB http://countrybulletin.free.fr/ The French Country Music Magazine Keith URBAN Quand on commence à lire la biographie d’un chanteur country, on peut peut-être avoir la sensation d’un copier/coller avec une autre biographie : chanteur né aux Etats-Unis, dans un état rural, adepte dès son plus jeune âge de country music par le biais des parents, et pourquoi pas une allure de cowboy à peine descendu de son cheval et un accent redneck ??.... Eh bien non ! Pour changer un peu, Keith Lionel URBAN est né un 26 octobre 1967 à Whangarei en Nouvelle Zélande, et sa famille quitte le pays quand il a deux ans pour s’installer en Australie. Vous le voyez, c’est encore loin de l’Amérique… Quant à son look, pas de clichés et rien d’un « cowboy », ni bottes ni Stetson… à tel point qu’on l’imaginerait mieux avec une planche de surf dans Point Break donnant la réplique à Patrick Swayze ou Keenu Reaves. Et puis s’appeler Urban pour chanter de la country, « faut l’faire » non ?? Mais non je ne me moque pas…. je constate. Là où l’on se perd également en conjectures, c’est sur les origines de son goût pour la musique country. Selon certaines sources, sa famille vivait dans un milieu rural (et possédait même des vaches !) et avait pour passions la culture et la musique country américaine, Don Williams, Glen Campbell, Charley Pride… Selon une version moins bucolique, Keith Urban aurait plutôt été musicalement influencé par Dire Straits, Fleetwood Mac, Mark Knopfler et Elton John. Bon, mais quelles que soient les influences de son milieu familial, il débute la guitare à 6 ans et commence à se produire dans des concours locaux dès l’âge de 8 ans, puis en 1983 il remporte le titre de chanteur de l’année, dans la catégorie junior, à la CCMA. A l’aube des années 1990, il tourne en Australie et Nouvelle Zélande et sort, sous le label EMI, son premier album solo qui sera classé n° 1 an Australie. Il décide en 1992 de traverser le Pacifique pour venir vivre définitivement aux Etats-Unis, et se retrouve à Nashville où il monte, avec deux autres musiciens, le groupe The Ranch qui rencontre un certain succès dans les clubs de la ville. En 1997 c’est la sortie de l’album « The Ranch », mais la rencontre avec Matt Rollings l’incite à quitter son groupe et son petit label pour poursuivre une carrière en solo. A partir de cette époque, Keith Urban, reconnu pour son style « guitaristique » particulier se retrouve en première partie de concerts de grands noms comme Dwight Yoakam ou Faith Hill. Depuis le début des années 90, on retrouve également Keith Urban dans divers autres domaines, qu’il s’agisse de musique country ou non, avec divers instruments (guitare, piano, batterie et banjo ou, comme il le dit lui-même « ganjo ») et notamment avec Garth Brooks, les Dixie Chicks, Dolly Parton, INXS, Olivia Newton-John, Charlie Daniels, Leann Rimes et bien d’autres….. Et la bande originale de « How to lose a guy in 10 days » (sorti en France sous le titre « Comment se faire larguer en 10 leçons ») c’était aussi lui ! On parle aussi de Keith Urban dans un milieu différent, celui des addictions et des paradis artificiels, mais en 1998 il semble déterminé à s’en sortir en suivant un traitement dans un centre spécialisé de Nashville. En 1999, Capitol produit l’album éponyme « Keith Urban » qui sera disque de platine en 2003. « Golden Road » sort en 2002, toujours sous le même label, et cet album est un tremplin pour la carrière de Keith Urban. De cet album qui sera triple disque de platine en 2005, est extrait Somebody Like You qui se place en tête des ventes durant 8 semaines consécutives, ainsi que trois autres titres bien placés dans les charts. Egalement chez Capitol, « Be Here » sort en 2004 et sera triple disque de platine aux USA et double disque de platine au Canada et en Australie. Trois titres de cet album seront successivement parmi les meilleures ventes, ce qui lui permettra d’être nominé pour le meilleur album country aux Grammy Awards. En sort 2005 la compilation « Days Go By », disque d’or la même année, mais si la presse parle autant de Keith Urban c’est surtout en raison de sa rencontre avec l’actrice Nicole Kidman qu’il épousera en juin 2006. En octobre 2006, après des abus liés cette fois-ci à l’alcool, Keith Urban intègre à nouveau un centre de désintoxication. Pour la cérémonie des 40e CMA Awards le 6 novembre dernier, il a été nominé à quatre reprises (chanson de l’année pour Tonight I Wanna Cry, artiste de l’année, chanteur de l’année, et single de l’année avec Better Life) mais n’a remporté (que) le titre de chanteur de l’année. Dans le même temps, on peut noter la sortie de l’album « Love, Pain & the Whole Crazy Thing » le 7 novembre. Par l’intermédiaire de la presse people, le monde entier connaît maintenant Keith Urban, sait qu’il a vendu plusieurs millions d’albums et a été classé n° 1 aux Etats-Unis à diverses reprises. Mais peu, voire pas du tout, d’informations concernant ses nombreux CMA ou ACM Awards. Le « rocker australien », comme il est souvent surnommé, reconnaît qu’il apprécie le mélange d’éléments country et rock dans ses musiques et fait souvent référence à U2 et Prince. Serait-ce là une dénégation de son passé ? Alors aux termes « rock music » et « country music », peut-être faudrait-il ajouter « Urban music » ? The French Country Music Magazine par Sylvie Donzeau C D JOHNSON Un peu de détermination et le fait de se prendre en main peut mener loin. C'est ce que s'est dit un jour Carolyn Dawn Johnson qui alla frapper à la bonne porte avec une chanson sous le bras. Carolyn Dawn Johnson est canadienne puisque native de Grand Prairie, un village de 200 habitants, dans l'Alberta et c'est à Deadwood qu'elle a grandi. Toute jeune Carolyn s'intéresse à la chanson. Influencée par la country de ses parents et par son propre groupe favoris: ABBA, elle commence à écrire ses propres textes qu'elle met en chanson avec ses copains de collège avec lesquels elle forme son premier band. Après avoir découvert, grâce à une publicité, une vidéo vantant la technique pour devenir une vraie pro de l'écriture, elle prend des cours de songwritter par correspondance. C'est donc grâce à la Nashvîlle Songwritters Association Internationale avec laquelle Carolyn a collaboré pendant de longues années qu'elle fait en 1994 ses premières armes à Nashville. En effet la NSAI est assez puissante et sait accueillir les jeunes artistes et organiser leurs débuts à Music City en leur offrant quelques journées de stages. Mais Carolyn Dawn Johnson n'est pas satisfaite. Sa jeunesse, sa fougue la poussent à aller plus loin. L'année suivante elle s'installe à Nashville. Mais elle ne connaît pas grand monde sur Music Row. Aussi c'est dans les pages du Billboard magazine qu'elle a connaissance des maisons d'éditions qui accueillent les songwritters. L'approche des professionnels n'est pas aisée, aussi c'est avec persévérance qu'elle doit insister pour se faire recevoir. Enfin elle signe avec Patrick Joseph Music qui accepte de l'accueillir en son sein. Deux de ses chansons sont enregistrées par le duo féminin Redmon & Vale. Carolyn est heureuse car grâce à "The love out you" et "I want to know" elle se sent reconnue par le milieu country. Mais c'est avec une newcomer que Carolyn Dawn Johnson sortira du lot. Après avoir été proposée aux Dixie Chicks c'est Chely Wright ( que je ne vous présente plus !) qui enregistre "Single white femaie" chanson écrite par Carolyn. Avec ce titre la chanteuse, Chelly, et la parolière, Carolyn, resteront 28 semaines dans les charts allant jusqu'à atteindre la 5"' place du Biliboard. De fait Carolyn se trouve propulsée sur le devant de la scène et devient une parolière très demandée par K Mathea, S Boggus, JD Messina, P Loveless, P Tillis, Shedaisie, etc.... C'est le producteur des Dixie Chicks: Paul Worley qui propose à Carolyn Dawn Johnson d'enregistrer. C'est chez Arista qu'elle gravera son premier album "Room with a view". Les singles tirés de l'album se placent dans les hauteurs des charts. La chanson qui a donné le titre de l'album est un hommage à son frère qu'elle a écrit la veille des alors qu'il était alité dans une chambre d'hôpital avec vue sur la ville. A la suite de ce fabuleux succès Carolyn est nominée pour la plupart des awards canadiens qu 'elle remporte. Il y a deux ans son second album "Dress Reheasal" est tombé dans les bacs avec un changement notoire de producteur: Dan Huff ayant remplacé Paul Worley, qui n'est plus sur le même label que Carolyn au grand regret de celle-ci. En 2006 elle nous propose un nouvel album ‘’Love & Negociation’’ sur un label indépendant Angeline Records. Un album qui se balance entre rock et country agrémenté de belles balades, le tout de sa plume. La country music et le Canada en particulier ont su s'enrichir d'une artiste de grands talents qui nous apportera nombre de satisfactions. par Eric Coste The French Country Music Magazine COUNTRY NIGHT GSTAAD 2006 L’un des avantages de couvrir journalistiquement la Gstaad Country Night est de partager les lieux de villégiature des milliardaires de la finance ou du pétrole le temps d’une conférence de presse. Unique occasion octroyée par un événement musical qui vous acueille dans les salons d’un palace. Rhett Akins, Cornell Hurd et l’invitée surprise Morgane Hayes répondaient cette année à nos questions. Clay Walker était allé faire du tourisme au bord du Léman et ne devait rentrer que peu de temps avant son passage sur scène. Rhett Akins nous est apparu comme quelqu’un d’intelligent, sympathique et fière de ses origines country et rurales. Il avait l’air très enthousiasmé par son premier voyage en Europe. Sa prestation scénique est dynamique et axée sur des tempos rythmés, assez countryrock. Il ne possède pas de fiddle ni de pedalsteel dans son orchestre contrairement à Clay Walker mais cela ne l’a pas empêché de nous offrir du Hank Williams, « Your cheatin’ heart », le « Ramblin’ man » de Waylon ou encore un titre de Charlie Daniels. Rhett a eu la bonne idée de nous amener dans ses bagages une délicieuse jeune chanteuse originaire de Georgie tout comme lui : Morgan Hayes. Sa plastique a attiré davantage de photographes à la fin de la conférence que Rhett et Cornell réunis. Et notre Cactus n’était pas le dernier dans la file ! Morgane possède un vocal assez puissant et elle a choisi de nous interpréter de la country classique pour son court passage (dont un duo avec Rhett) qui aura fort satisfait le public. Si ClayWalker a raté le train qui devait le ramener à Gstaad et à la conférence de presse, il n’a pas raté les caveaux de dégustation des coteaux du Léman ! Il est arrivé sur scène avec une énorme clarine dont il a fait usage durant sa prestation. Clay avait envie de beaucoup parler entre les titres, le souci étant qu’il ne trouvait plus ses mots. Le public, bon enfant, ne lui en a pas tenu rigueur d’autant que dans l’interprétation de ses chansons le métier reprenait le dessus et les vapeurs de « fendant » s’envolaient… Les réjouissantes 45’ de prestation du Cornell Hurd Band en ouverture ne constituaient qu’un échauffement pour une formation habituée à jouer plusieurs heures d’affilée dans les honky tonk Texans. Plus tard, leur western swing devait chauffer longtemps dans la nuit sous le chapiteau restaurant pendant que les vedettes de la Country Night dormaient profondément dans leurs chambres de palace… En ce qui concerne le jeune chanteur pop Anglais Ronan Keating, j’avoue avoir regagné la tente restaurant après la troisième balade, rejoignant de ce fait une bonne partie du public country qui profitait de cette prestation incongrue pour se rassasier. De nombreux jeunes spectateurs au demeurant avaient du faire spécialement le déplacement pour applaudir cet artiste à en juger par les applaudissements chaleureux qui nous parvenaient. Quoi qu’il en soit et comme son nom l’indique, la Country Night de Gstaad a été instaurée il y a 19 ans pour présenter à un public country des artistes country. Souhaitons que cette entorse à la tradition reste exceptionnelle. Le cas contraire risquant de refroidir un public jusque là enthousiaste et connaisseur. N’oublions pas que la Country Night de Gstaad a été honorée par la Country Music Association de Nashville en tant que meilleur festival Européen de country music. A l’année prochaine ! Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour The French Country Music Magazine Cds review Jamey Johnson "The Dollar" Par Cactus Depuis quelques mois nous assistons à l'arrivé dans les bacs de nombreux nouveaux talents. Avec Ray Scott nous avions assisté à l'avènement d'artistes ayant des voix assez basses et qui marquent un retour à une country non seulement traditionnelle mais qui marque aussi les esprits avec des textes qui nous ramènent aux temps des plus grands que ce soient Woody Guthry, Hank Williams, Johnny Cash, George Jones, Merle Haggard. L'émergence de cet artiste et le fait que dans le même temps Ray Scott fasse son entrée dans les charts n'est certainement pas étranger au fait que le producteur de ces deux artistes soit Buddy Cannon. Dans la série des plus belles chansons nous connaissons tous la touchante chanson de Red Sovine 'Teddy Bear" qui met ‘en scène’ un petit garçon devant le micro de la CB de son père, décédé au volant de son camion. Tout aussi touchant le premier titre de l'album de Jamey Johnson "The Dollar', dans laquelle c'est un autre petit garçon qui essaye de retenir son père à la maison en lui offrant le contenu de sa tirelire. Cette chanson a été traduite dans un précédent numéro de votre CWB. Elle a reçu un accueil fantastique dans les foyers américains chacun se reconnaissant certainement dans le texte. La conséquence immédiate a été la place dans les hauteurs des charts US. Premier album mais certainement pas les débuts de Jamey Johnson dans le milieu country car chanteur de démo, il a pu chanter et enregistrer en primeur certains titres qui se sont placés dans les hauts des charts comme 'Song about me' repris par Trace Adkins ou 'Thats How They Do it ln Dixie" le fameux single tiré du dernier album de Hank Williams Jr dans lequel apparaissent sur ce titre Gretchen Wilson, Big and Rich et le duo Van Zant. Mais Jamey Johnson est aussi parolier n'a t il pas écrit le succès interplanétaire de Trace Adkins "Honkytonk badonkadonk". Notons dans la liste des invités George Jones qui fait apparition sur le titre "Keepin' up with the jonesin". Du coté des textes avec un grand T: "Back to carolina', une chanson qui nous parle de ce gars qui un jour a tout laissé tomber maison, femme, gamins, chien pour tailler la route mais qui maintenant voudrait bien rentrer au bercail ; "rebelicious" ou l'art pour une belle bourgeoise de s'encanailler dans le monde des bikers (des vrais). La religion est assez présente dans les chansons de Jamey aussi quelques textes se rapprochent de ses choix personnels 'My savin' grace' qui traite de la lutte d'un père face à l'alcool ou 'Lead me home' un autre gospel qui ferme la marche. Habitué à vivre à la dure, n'a t il pas été engagé dans le corps des marines, il se montre être un personnage au cœur sensible. Avec cet album 'The Dollar', Jamey Johnson est un artiste qui devrait en réconcilier quelques-uns avec la country music. Quartier Français ‘’ Sitting on the fence’’ Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Le bluegrass en général n’est pas une musique qui se jette au cou du premier auditeur venu. Plus technique, moins commerciale diront certains, que la country, le bluegrass est une musique pour musiciens, pour esthètes, voir pour une certaine élite. Pour le comprendre et à fortiori pour l’apprécier, tout comme le jazz, il faut des références, des repères. Il est quasiment nécessaire d’être musicien soi-même. Amateur mais non spécialiste et encore moins pratiquant, je vibre habituellement à l'écoute d'un classique de Bill Monroe ou d’un instrumental dynamique. Et là j’ai vibré car j’ai eu ce que j’aimais avec « Sitting on the fence », l’album du groupe Quartier Français. Deux instrumentaux rapides, le « Big Mon » de Monroe et un original de Dominique Guillot « Song for Tony ». J’aime bien les classiques et là je dois dire que leur version du traditionnel « Wayfaring stranger » est de toute beauté. Bien sûr, j’ai apprécié d’autres titres comme le rapide « Miss control/Mr Freak » de David Apleton et les mélodiques « Over the hill » (J.Martyn) et « Endgame » (Apleton/Ferrante). J’ajouterai que leur niveau de maîtrise instrumentale est bien supérieure à la moyenne et les autorise à aborder les rendez-vous Européens du genre. C’est un Anglais , David Apleton, qui chante dans ce quartier Français. Il est accompagné par Charles Ferrante à la basse, Dominique Guillot à la mandoline, Christian Poublang au dobro et Alain Souilhac au banjo. Le groupe est basé dans le Nord (59). Un album bien mieux soigné que l’ex-belle Américaine qui illustre la pochette ! www.quartierfrancais.net The French Country Music Magazine Cds review Shawn Camp 'Fireball' Par Cactus Parfois il peut arriver que l'on préfère un artiste non par rapport à un autre mais plutôt par rapport au milieu musical en général. Avec Shawn Camp je peux déclarer qu'il fait parti de ceux que j'apprécie tout particulièrement. Shawn Camp est un parolier de renom et il est bien dommage qu'il n'ait jamais pu s'imposer comme chanteur dans les hauteurs des chartset il n'est pas le seul. Ses chansons sont reprises par les plus grands comme Josh Turner dans son dernier album Your man' avec 'Wouid you go with me' mais aussi Randy Travis, Garth Brooks, John Anderson, Kenny Chesney, Brooks & Dunn, Jim Lauderdale, Alan Jackson, Joe Diffie, Blake Shelton et bien d'autres encore comme Ralph Stanley, Del McCoury, Ricky Skaggs ... Nous avions pu découvrir cet artiste lors d'un Country Rendez Vous à Craponne (F), il y a quelques années, où il avait ‘enflammé' la scène avec son violon. Ses musiques rapprochent souvent les genres musicaux sans pour autant les mixer. Bluegrass et Hillbilly, honky tonk (voir rock, influencé par son ami Billy Burnette), font partis de son répertoire. D'ailleurs son précédent album, 'Live at the Station Inn' le troisième, était très orienté sur le bluegrass. Celui-ci, donc le quatrième, est plus orienté vers le honky tonk aux sonorités acoustiques et parfois bluegrass. Les instruments acoustiques le plus souvent mis en avant sont bien évidemment la guitare et la mandoline. On retrouve fiddle, piano et dobro ainsi que le banjo mais pas assez souvent à mon goût, pareil pour l'harmonica. Le reste est électrifié. Comme nous avons vu Shawn Camp a écrit pour bien des artistes et dans cet album Firebail, les textes sont signés en collaboration. Billy Burnette, Paul Kennerly et quelques autres viennent lui tenir la main, une forme d'hommage pour un gars qui a tant fait pour ses semblables. Treize chansons sur cet album où les tempos rapides se succèdent les uns les autres et c'est un titre assez rock qui fait l'ouverture 'Fireball' et c'est certainement le morceau de cet album qui le plus souvent joué sur les Fms country. Une balade "Love ain’t leavin", un morceau descendu des monts appalachiens 'Would you go with me’’, font le bonheur des amateurs sans oublier la chanson qui ferme la marche et qui est un sujet assez répandu dans les répertoires country "Drank", qui traite des l'addictions à certaines substances tirées du jus de fruit et qui fatalement n'en est plus un. Un album plus que recommandé. Trent Willmon "A little more livin’’ Par Cactus Voici un artiste qui mérite d'être connu par le milieu country français et par les amoureux de chansons qui sortent un peu de l'ordinaire. Trent Willmon est texan (et un de plus !) et déjà son premier album "Beer Man" avait rencontré un grand succès que ce soit auprès du public américain, des radios mais aussi des publics européens qui ont été nombreux à se procurer ce premier album. Vient de tomber dans les bacs l'album sophomore de cet artiste 'A little more livin"' et autant dire qu'il est d'un niveau tout à fait exceptionnel. Exceptionnel non dans les musiques mais plutôt dans les textes, qui tantôt humoristiques tantôt pleins de sentiments nous parlent d'une vie menée quelque part dans le West Texas. Onze chansons dans cet album dont sept écrites par l'artiste ou en collaboration. C'est la chanson "Good one comin' on" qui fait l'ouverture en nous annonçant l'arrivée du week-end avec son lot de préparatifs, et la sortie (avec de belles copines) au bord du lac du county local. Du coté des chansons qui font sourire notons 'Sometimes I miss Ya" qui raconte l'histoire du gars qui vend ses biens, des vaches en l'occurrence, et décide d'acheter une maison pour y vivre avec sa 'babe', mais pas de chance elle décide de le quitter pour un avocat qui roule en Jaguar, il faut quand même dire qu'il l’a bien cherché ! Mais la sixième chanson de cet opus apporte un peu d'air frais à notre homme, pas grave si çà n'est pas le même, qui lui passe tout son temps au boulot et voit lui aussi partir sa femme. Avec l'aide d'un homme de loi elle le dépouille de tous ses biens, mais juste retour de manivelle notre homme rencontre la femme de cet avocat et s'enfuit avec ... Au Texas les cowboys ne sont jamais bien loin. Deux chansons qui auraient pu être interprétées par notre regretté Chris LeDoux, nous emmènent à travers les prairies : 'The ropin pen' nous parle du bonheur de notre cowboy d'atteler son van au pick-up et de se diriger vers le rodéo où il pourra s'exercer à sa passion, puis "Good horses to ride" qui nous rappelle l'histoire d'un autre cowboy qui un soir perd son cheval au poker et ….. Donc quelques ballades, un peu de honky-tonk, un blues avec 'Louisiana Rain". Trent Willmon confirme son premier set, et avec cet album 'A little more livin", il nous prouve qu'il est un chanteur passionné et l'on aime çà au CWB The French Country Music Magazine La Vie du Ranch Une saison à nouveau terminee, conclusions de notre travail avec « l’ Homme « au cœur de la nature… !!! Cette année encore, nous avons tisse de nouveaux grands liens d’amitiés avec quelques-uns uns de nos clients plus que satisfaits de leur expérience a nos cotes au pays ou le cow-boy est roi. Ces personnes ont acceptes de vivre leur séjour suivant les règles établies et les divers conseils qu’ils leur ont été fournis par nos soins des leur arrivée au Ranch …. Merci a vous …Valérie et Sébastien, Antoine, Nicole et Marion, Monique, Michel et les enfants, Pierre, Marie – Claude et les petits-enfants, Yoann et Jean-Michel, Jean Jacques et Brigitte ainsi que bien d’autres ..pour le respect et la confiance que vous nous avez témoigne. Il est très important de savoir que la vie dans l’Ouest Américain et plus encore la ou nous sommes installes au Wyoming est bien plus que dangereuse si l’on ne se conforme pas aux règles indispensables a connaître et a suivre pour éviter tout incident parfois fatal face à la faune sauvage de l’endroit. Mais certains touristes, avides de vivre tel un cow-boy au cœur du Far-West, se rendent –ils compte vraiment au moment de leur réservation de leur choix de vacance et sont-ils capables de l’assumer pleinement durant leur séjour a nos cotes…savent-ils vraiment ce qu’est l’Ouest Américain ???Apres de nombreuses années de travail ici en compagnie d’une multitude de clientèle européenne toute différente en milieu social, nous pouvons maintenant vous affirmer que pour certain … non ! En effet, nos randonnées, travail du ranch et bivouacs a cheval de un a plusieurs jours au cœur des rocheuses plongent notre clientèle dans la vie réelle de ce qu’on vécus les cow-boys, colons et trappeurs d’autrefois au sein de ces magnifiques paysages et nous font rencontrer une multitude d’embûches, risques divers, météo plus que souvent incertaine et dangereuse en montagne, mais aussi et surtout de fréquentes rencontres inattendues avec les animaux sauvages ( grizzlis bears, blacks bears ( plus de 2000 aux alentours de chez nous) loups, coyotes, lions des montagnes, crotales, scorpions….) pour une grande part hostile a l’homme ne sachant pas les respecter et vivre en harmonie avec eux. A l’arrivée de nos clients au Ranch, nous organisons une petite réunion d’information reprenant tous les points de sécurités important de la vie dans le grand Ouest, ce qui permet ainsi de bien connaître les choses a faire et a ne pas faire apprises en tant que guide avec les angers de la région, nous sommes donc sur ces points de sécurité, très stricte et aucun débordement aux règles ne sont acceptes, au risque de voir les activités diverses que nous proposons à notre clientèle purement et simplement annulee, sécurité des uns et des autres oblige…. mais pensez-vous que tout le monde écoute nos conseils … ??? Il est très triste de nous avoir retrouve cette année encore face à un pourcentage encore trop élevé de personnes inconscientes, irrespectueuses et « indomptables !!! » mettant la vie de nos frères animaux, des uns et des autres en péril…Ces personnes sont arrivées sur ces terres inconnues avec une mentalité malheureusement très rependue de « j’fais ce qu’il me plait » et « j’connais tout… rien a m’apprendre » dans un endroit pourtant totalement sauvage reste a l’état pur. Surviennent également des problèmes majeurs lies au fait de mentir sur ses capacités et niveaux réels de connaissances de monte a l’américaine en extérieur, toujours plus élevées « soit disant » lors de la réservation que ce que les clients pour certain connaissent réellement, ce qui se vérifie malheureusement parfois en négatif au cours du séjour. Nous nous devions de vous faire connaître notre point de vue a ce sujet, pour que les clients a venir prennent conscience au moment de leur réservation de séjour a nos cotes ou dans tout autre endroit alliant homme et vie sauvage qu’il y a des règles a respecter pour que leur séjour se passe au mieux. La vie dans l’Ouest Americain est si différente en tout point de vue de la vie en Europe que nous conseillons vivement a nos futurs clients et personnes sur le point de partir dans des régions inconnues de bien écouter et surtout de mettre en pratique les divers conseils donnes par les autochtones de la région ceci pour savourer et profiter pleinement de vacance inoubliable en toute sécurité. Nous sommes arrives il y a de cela plusieurs années maintenant dans ces lieux magnifiques dans l’esprit de les respecter et de vivre en totale symbiose avec ceux-ci et ceci pour offrir une nature toujours aussi intacte dans des dizaines d’années encore aux petits enfants de nos arrières petits enfants…..sachons respecter ces merveilles de la nature. Bienvenue au pays de la liberté et des grands espaces Flo & Did [email protected] http://www.FranceUSAlliance.fr The French Country Music Magazine LA COUNTRY MUSIC FAN FAIR : un évènement musical unique au monde à Nashville Chaque année en juin, la fièvre s’empare de Nashville, envahie par 30 000 fans de country music venant assister à la FAN FAIR (CMA festival), un festival qui se déroule sur 4 jours et voit défiler la plupart des chanteurs et groupes country venus chanter leurs derniers et grands succès. Dans une ambiance conviviale, plus de 150 artistes se retrouvent ainsi à la merci de leur fans qui ont tous les droits : les écouter, les rencontrer, leur parler et se faire photographier avec eux. Sur plusieurs scènes plus de 40 heures de concerts sont produites par la Country Music Association qui gère depuis 34 ans ce festival unique dans le monde musical. Dolly Parton, Alan Jackson, George Jones, Toby Keith, Willie Nelson, Jerry Lee Lewis, Randy Travis, Kenny Chesney, Kenny Rogers, Brooks & Dunn, Marty Stuart sont quelques unes des superstars qui se produisent régulièrement durant la semaine. En plus des scènes de la Fan Fair, de nombreux autres évènements musicaux ont lieu non-stop toute la semaine dans les nombreuses boîtes, bars, honky-tonks et salles de concerts de Nashville. L’association COUNTRY MUSIC MEMORIAL organise depuis 21 ans, un voyage annuel à Nashville durant cette semaine particulière et a ainsi déjà emmené plus de 900 fans dans le Tennessee. Cette année, le voyage se déroulera du 3 au 12 juin et débutera à Memphis pour la visite de Graceland (la maison d’Elvis) et des studios d’enregistrement Sun. Pour tous renseignements, contacter : Gérard MEFFRE au 01 30 53 04 93 ou [email protected]. AGENDA Les dates sont à envoyer à [email protected] AFTERFIELDS-08/12 Téléthon à Lespinasse (31).BLUE MOUNTAIN-09/12 Bouée (44).BLUE RAILROAD TRAIN-8-9/12 « La Mandoline » à Cognac la Forêt (87). BLUE RIVER-02/12 Tournefeuille, 08/12 au « Milwaukee » à Montauban, 16/12 à Montrabe.C C RIDER-02/12 Auvernaux (91), 08/12 « El Rancho » de Villabé (91), 15/12 « La Boétie » à St Pierre des Corps (37), 22/12 « Pub O’Donnell’s » de Caen (14), 31/12 Réveillon à Bernex/Genève (CH). CACTUS PICKERS-02/12 Marsac en Livradois (63).CANYON02/12 Oloron Ste Marie.CATTLE CALL-16/12 « La Renaissance » Montreuil (93), Country Stories jam + Line & square dance Meudon la Forêt (92).CHARLIE WEST-02/12 Hoerdt (67), 09/12 Sacqueville (27), 16/12 Le Paradou (27).CONNIVING-02/12 « Le Country » à Ludres (54).COUNTRY RIDERS-02/12 Casino de Bandol (83), 16/12 St Aygulf (83).EDDY RAY COOPER-02/12 « Cultura » de Mandelieu La Napoule (06), 07/12 « Pub Sheridan » de Carcassonne (11), 23/12 « Bar en Biais » d’Antibes (06).GLWADYS ANN-03/12 Falaise, 09/12 Deauville, 15/12 « Le Soubock » à Cauville (14).JAY RYAN-23/12 « Biker’s Road Cafe » de Corbas (69).JOHN WHITE-01/12 « Le St Laurent » à Marly (57).HILLBOYS & GIRLS09/12 « Gibson’s Hall » (13). LIANE EDWARDS-1-2/12 Varetz (19), 07/12 « La Bohème » Bar le Duc (55), 8-9/12 « Le Country » de Ludres (54).LILLY WEST-31/12 Réveillon au « Montana » de St Paul de Tartas (43).MAT VALLENS-01/12 « Salon Nautique » stand Voiles Magazine Porte de Versailles à Paris , 04/12 passage à TV La Locale, 19/12 Bretigny Foyer de Jour (91).NASHVILLE CATS-20/12 « La Soupe au Choux » de Grenoble (38), 21/12 « James Café » de Toussieu (69)REBELS-02/12 « Croisi Europe » en bateau sur le Rhin, 08-09/12 « L’Etude » à Metz (57).ROCKINCHER-01/12 « Le Giovanni » à Fronton, 02/12 Tournefeuille.RUSTY LEGS-02/12 Chalet des Moissons (31).TRUCK STOP-01-02/12 « Mac Coy Saloon » de Mauguio (34).WESTFARMERS-03/12 « L’Aquarium » 15h Pont du Château (63).WEST HILLBILLIES16/12 Mouazé (35).-WOMEN FOLK-14 au 23/12 Tournée aux USA. ZIP CODE 2025« Planet Saturn » à Lyon 2ème (69). WILD WEST LADIES- Spectacle musical country. Les aventures de trois belles de l’Ouest sur des chansons de Linda Ronstadt et Johnny Cash. Le 15 décembre au Théatre Molière de Poissy, avant tournée 2007 en Europe. Organisation [email protected] Rendez-vous le mois prochain avec les groupes qui tournent. The French Country Music Magazine Brandt Paul: Convoy (1978!) trad. Mireille Lafon Dans le texte par Mireille AAbum: This Time Around (Yeah, breaker one-nine, this here's the Rubber Duck, you got a copy on me Pigpen? C'mon.) (Ah yeah, ten-four Pigpen, for sure, for sure. By golly it's clean clear to Flagtown. C'mon.) (Yeah, that's a big ten-four there Pigpen. Yeah, we definitely got the front door good buddy. Mercy sakes alive, looks like we got us a convoy) (Ouais, breako canal 19, pour Rubber Duck Tu me copies Pigpen ? A toi) (Ah ouais, compris Pigpen, bien sûr, bien sûr. On a du pot, la route est propre jusqu’à Flagtown. A toi.) (Ouais, bien compris pour Pigpen. Ouais on a vraiment un bon copain cibiste en tête de convoi. Que Dieu nous protège, semblerait qu’on roule en convoi). It was the dark of the moon on the sixth of June In a Kenworth pullin logs Cab over Pete with a reefer on And a Jimmy haulin hogs We's headed for bear on eye-one-oh About a mile outta Shakeytown I says Pigpen, this here's the Rubber Duck And I'm about to put the hammer down C’était une nuit sans lune, le six juin Dans un Kenworth qui transportait du bois Un Peterbilt avec cabine au-dessus et remorque réfrigérée Et un GMC Jimmy qui camionnait des porcs. Papa-22 signalés sur l’autoroute 10 A environ 1500 mètres de la sortie de Shakeytown (San Francisco) Dis donc Pigpen, ici Rubber Duck Je vais bientôt appuyer à fond sur les pédales Coz we got a little old convoy rockin' thru the night Yeah we got a little old convoy aint she a beautiful sight Come on and join our convoy aint nothin' gonna get in our way We gonna roll this truckin' convoy 'cross the USA Convoy Car on a un petit convoi sympa qui roule dans la nuit Ouais, on a un petit convoi sympa, c’est pas beau à voir ? Allez, venez vous joindre à notre convoi, Ya rien qui va se mettre en travers de notre route Ce convoi de mille-pattes est parti pour traverser les EtatsUnis. Convoi. (Eh, breako, Pigpen, ici c’est Duck, tu veux pas prendre un peu de distance avec tes porcs ?) (Bien reçu, suis à à peu près sept kilomètres.) (Message reçu, ces porcs deviennent insupportables ici.) (Ah, breaker, Pigpen this here's the Duck and you wanna back off on them hogs?) (Ah, ten-four, about five mile or so) (Ten roger, them hogs is gettin' IN-tense up here) By the time we got into Tulsa town we had 85 trucks in all But there's a roadblock up on the cloverleaf And them bears 's wall to wall Yeah them smokeys 's thick as bugs on a bumper They even had a bear in the air I says Callin' all trucks, this here's the Duck We about to go a-huntin' bear Coz we got a great big convoy rockin' thru the night Yeah we got a great big convoy aint she a beautiful sight Come on and join our convoy aint nothin' gonna get in our way We gonna roll this truckin' convoy across the USA Convoy (Ah, you want to give me a ten-nine on that Pigpen?) (Ah, negatory Pigpen, you're still too close. Yeah them hogs is startin' to close up my sinuses. Mercy's sakes you better back off another ten) Well we rolled up Interstate Forty-Four Like a rocket sled on rails We tore up all of our swindle sheets And left 'em sittin' on the scales By the time we hit that Shi town Them bears was a-gettin' smart They bought up some reinforcements From the Illinois National Guard There's armoured cars and tanks and jeeps Lorsqu’on est arrivé dans la ville de Tulsa, on était en tout 85 camions Mais il y avait un barrage au croisement Avec des papa 22 qui barraient la route Aussi nombreux que des moustiques sur un pare-choc Yavait même un hélico de la police dans le ciel Faites passer à tous, de la part de Duck Va y avoir des papa 22 en chasse. Car on a un grand convoi sympa qui roule dans la nuit Ouais, on a un grand convoi sympa, c’est pas beau à voir ? Allez, venez vous joindre à notre convoi, Ya rien qui va se mettre en travers de notre route Ce convoi de mille-pattes est parti pour traverser les EtatsUnis. Convoi (Eh, tu veux me répéter ton message, Pigpen (Négatif, Pigpen, t’es encore trop près. Ouais, ces cochons commencent à me boucher les sinus. Bon sang, tu ferais mieux de t’éloigner encore un peu. ) Eh bien, on a roulé sur l’autoroute quarante-quatre Comme une fusée sur des rails On a déchiré toutes nos fiches de route Et on les a laissées sur les bascules Lorsqu’on est arrivés à cette Chi-town (Chicago) Les flics devenaient futés Ils avaient fait appel à quelques renforts The French Country Music Magazine And rigs of every size Yeah them chicken coops was full of bears And choppers filled the skies Well we shot the line We went for broke With a thousand screaming trucks And eleven longhaired friends of Jesus In a chartreuse microbus (Ah, Rubber Duck, this is Sodbuster. C'mon here?) (Yeah, ten-four Sodbuster. Listen, ya wanna put that microbus in behind that suicide jockey?) (Yeah he's haulin' dynamite and he needs all the help he can get) Well we laid a strip for the Jersey shore Prepared to cross the line I could see the bridge was lined with bears But I didn't have a doggone dime I says Pigpen this here's the Rubber Duck We just aint gonna pay no toll So we crashed the gate doin' ninety-eight I says Let them truckers roll, ten-four Coz we got a mighty convoy rockin' thru the night Yeah we got a mighty convoy aint she a beautiful sight Come on and join our convoy aint nothin' gonna get in our way We gonna roll this truckin' convoy across the USA Convoy (Ah, ten-four Pigpen. What's your twenty? OMAHA? Well they oughta know what to do with them hogs out there, for sure. Well mercy sakes good buddy, we gonna back on outta here, So keep THE BUGS off your glass and the bears off your ......tail. We'll catch you on the flip-flop. This here's the Rubber Duck on the side. We gone. bye bye.) De la Garde Nationale de l’IIlinois. Il y a des véhicules blindés, des camions-citernes, des jeeps Et ds semis de toutes tailles Ouais, les bascules étaient pleines de poulets Et yavait des hélicos plein le ciel Eh bien, on leur en a mis plein la vue On a joué le grand jeu Avec un millier de camions qui hurlaient Et onze amis de Jésus aux cheveux longs Dans un minibus chartreuse ( Ah, Ruber Duck, ici Sodbuster. Tu m’copies?) (Ouais, c’est OK, Sodbuster) Ecoute, tu veux placer ce minibus derrière ce camion suicide ?) (Ouais il transporte de la dynamite et il a besoin de toute l’aide qu’on peut lui apporter) Eh bien on a roulé vers les rivages de Jersey On s’est préparé à traverser la rivière Je pouvais voir le pont barré par les flics Mis je n’avais pas de fichue pièce de dix cents Dis donc, Pigpen, ici Rubber Duck On va rien donner au péage On a donc forcé le passage en faisant du cent cinquante Je dis qu’il faut les laisser rouler ces routiers, compris. Car on a un convoi puissant qui roule dans la nuit Ouais, on a un convoi puissant, c’est pas beau à voir ? Allez, venez vous joindre à notre convoi, Ya rien qui va se mettre en travers de notre route Ce convoi de mille-pattes est parti pour traverser les EtatsUnis. Convoi (Ok ! Message reçu Pigpen. Où est-ce que tu te trouves? OMAHA ? Eh bien, là-bas, ils devraient savoir que faire de tes porcs, c’est sûr. Eh bien mon gars, on est arrivé Donc évite les insectes dans ton verre et les flics …dans ton sillage. On te retrouvera au voyage du retour. Ici Rubber Duck en stand-by. On te quitte. Au revoir.) http://radiocountryclub.free.fr The French Country Music Magazine Mots Croisés Par Marie Julie les réponses sont à rechercher dans le N° 36 de Novembre 06 La solution est sur le site du CWB Horizontal Vertical The French Country Music Magazine Cds review Mary-Lou ‘Americana Favorit’ par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Un pied en Amérique, un pied en France, Mary-Lou a fêté ses 10 années de scène en mai chez eux en Bretagne, dans le Finistère, par une série de concerts et manifestations (cinéma, gospel, etc…). Mary-Lou se situe en marge de la country music Française rencontrée habituellement dans la mesure ou son esprit est nettement plus roots, plus folk on va dire. Country-folk pour mieux les définir. Leurs chansons parlent de L’Acadie, du Mississippi et des bayous. Des mythes bien Américains comme les hoboes, Presley, le bues et le jazz, Jimmie Rodgers et Patsy Cline. C’est l’ Amérique qu’on aime qui se reflète dans la musique de Mary-Lou. Deux albums en français : »Histoires vraies (ou pas) » - 2000, et « Les orages de poussière » - 2003. Deux albums de reprises : « Honky tonk music » - 1998, et le dernier en date « Americana favorites » - 2006, qui sort conjointement avec un dvd « Mary-Lou en concert ». Une discographie bien fournie donc et toujours disponible auprès du groupe qui se compose de Mary au vocal, guitare et washboard, Jean-Luc au chant également ainsi qu’à la guitare au dobro et à l’accordéon, Mick Byrds au piano et à l’orgue, TT Matito à la basse et contrebasse. Les chansons sont interprétées soit par Mary, soit par Jean-Luc et quelques unes en duo. « Americana favorites » nous propose 11 reprises de chansons anciennes. La plus moderne et la seule non-Américaine étant le « Sunny afternoon » des Kinks (mid-60’s). Elle ne dénote pas. L’album s’ouvre par une version relax du « City of New Orleans ». Pas de grands standards de Patsy Cline mais un sautillant « I love you honey ». « Drinking all my troubles away » est un titre rapide de style traditionnel composé par un chanteur de western-swing. « The night they drove old Dixie down » est plus folk. Bonne reprise du « New San Antonio rose » de Bob Wills. Autre classique des Texas Playboys avec « Time changes everything » ou Jean-Luc est à l’accordéon. Impensable de ne pas reprendre du Jimmie Rodgers. Le choix s’est porté sur la balade « Hobo’s meditation ». « Divorce me C.O.D. », N°1 en 1946 par Merle Travis, est ici reprise façon jug-band. On connaît par cœur « Will the circle be unbroken » mais dans pareil contexte elle est totalement justifiée et leur version est agréable. Le plus vieux titre pour la fin : le « Yearning (just for you) » de Benny Carter datant de 1925 nous fait revivre les débuts du jazz. Tout est sympa dans cet album : musique indémodable et photo de pochette bien adaptée et qui pousse à l’évasion sur des chemins de traverse. www.mary-lou.fr Grizzly Family ‘L’esprit des montagnes’ Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour « L’esprit des montagnes » c’est celui des Monts du Lyonnais qui culminent à près de 1000m au-dessus de la couronne Lyonnaise dont sont issus nos Grizzlys. Et non des Pyrénées où évoluent nos derniers plantigrades qui ne sont pas aussi impressionnants que les grizzlys du reste. Bref, les nôtres font de la musique depuis assez longtemps malgré leur jeune âge. Ils ont sorti un 45 t. 4 titres en 1994 et leur 1er album « Burning hot ! » en 2004. Mais trois des membres actuels, Mickey le bassiste et les frères Casas, Al à la Telecaster et Jean-Paul au vocal, lançaient leur premier groupe de RnR dès 1981 à Vienne (38). L’antique cité Romaine se situant à quelques riffs de guitare du massif du Pilat (près de 1500 m cette fois !) on comprend que cet esprit des montagnes ne les a jamais lâché et que Hank Williams les hante autant que Gene Vincent ou Johnny Burnette. 6 compos et 6 reprises, les garçons jouent la carte de l’originalité car seul « Bad moon rising » des Creedence est vraiment connu de tout le monde. « Mean mama blues » fût un succès pour Ernst Tubb en 1949. Il est traité ici en rockabilly tendance skiffle. Style identique pour le « Midnight train » du RnR Trio. « She’s mine » est un (très court, 1’26 !) rockabilly sauvage de Hazil Adkins, pionnier méconnu mais vénéré par le groupe. Les originaux sont des rockabilly à l’exception de « The ol’ beggar blues » au vocal à la « blues shouter ». Le plus long des morceaux (3’43 tout de même !) « Frenzy in the jungle » est un néo-rockabilly sur un rythme à la Bo Diddley avec un clin d’œil aux Rivingtons pour le final (« Papa ow mow mow »). La petite famille étant constitué de bons musiciens un instrumental aurait été le bienvenu. L’album enregistré à Lyon est bien produit et a un bon son, ce qui n’est pas toujours le cas pour ce genre de musique. Du travail de pro. Ce disque est quand même réservé aux amateurs de rockabilly moderne et ne comporte pas un seul titre lent. A prescrire pour les longs parcours de nuit… http://grizzlyfamily.rockarocky.com The French Country Music Magazine EVA EASTWOOD ... La Reine du Hillbilly Rock scandinave Dans l'indifférence générale, Eva Eastwood est passée pour la première fois en France en Août dans le ... petit festival ardéchois dont Jacques Naud, ancien directeur artistique de Mirande assure la programmation;il y avait aussi les déjà 'anciens' Memphis Rockabilly Band au même menu...Curieux que certains lieux ne bénéficient dans notre petit monde 'country-rock' d'aucune attention notable... De son vrai nom Eva Lindkvist, Eva remporte d'abord divers concours avec sa sœur Catherine il y a une bonne vingtaine d'années ce qui entraîne bientôt la création des Honky Tonk Sisters.puis (1983) Eva fait tandem avec les Peak Brothers, groupe local de Rockabilly qui accompagnera Jack Scott lors de sa première tournée scandinave i Quelques temps plus tard, c'est enfin 'Starlight starbright' son premier single' sous le nom de Bobbi Jo, gravé sur le quasi incontournable label 'Tail', la référence locale pour les amoureux de 'real thing'. Eva connaissait la guitare grâce à son frère et n’était pas novice comme songwritress': la rencontre avec le pionnier du Michigan sera décisive pour son apprentissage de la Country Music ... aujourd'hui elle a plus de 500 chansons derrière elle! Dès 1986 elle épouse le fameux bassiste Jan Ostlund, déjà soliste de Wildfire Willie et ses Ramblers et avec une autre sommité, Jyrki Juvonen de Finlande le Major Keys sont crées. À Nashville elle écume les cafés avec succès en parallèle de contacts avec des maisons de disques finissant par refuser un contrat de 5 ans qui l'aurait immobilisée loin de chez elle ... En Suède elle réalise alors une 'démo' où elle joue en outre de l'harmonica et de la 'slide guitar'. Jusqu'à la gravure (chez 'Tail' bien sûr) du premier album 'Good things can happen' avec les deux pointures précitées ainsi que Tage Phikanen, un autre finnois (batterie) et Frank Snow (piano). Depuis, Eva retourne régulièrement aux USA pour parfaire son éducation en matière de Country Music et continue de se produire dans des évènements mixtes de Rock'n'Roll et Country Music avec des légendes US qui vont de Wanda Jackson à Dale 'Suzie Q' Hawkins. Aux USA, elle a eu notamment la chance de se produire au 'Bluebird', au 'Tootsies Lounge' (Nashville) et même au 'Palace' de Dallas, Texas avec le fameux Billy Burnette. Chacun de ses albums 'Hot chicks and cool cats', 'The good life I have' etc montrent l'étendue de ses possibilités qui vont du Rhythm'n'Blues des '50's, façon Ruth Brown au 'Western Bop' de l'immortelle Rose Maddox en passant par le Rock'n'Roll traditionnel. Depuis le début de siècle, Eva a déferlé sur l'Angleterre ('Rockabilly Rave', etc) et l'Europe continentale: des tournées constantes dans son propre pays, des apparitions ponctuelles en Allemagne, Hollande, des festivals de réputation mondiale comme celui de Furuvik et autres 'Nalen' de Stockholm (avec Dave Edmunds) injustement inconnus chez nous sauf pour les familiers de web sites'. Il serait bien que d'autres organisateurs comme par exemple 'Blue Monday' et bien entendu le 'Country Rendez Vous' s'intéressent à elle de près Eva notre blonde 'viking woman' est certainement l'une des grandes figures de l'authentique Country-Rock 'hardcore' en Europe actuellement ... Les albums 'TAIL records' d'EVA et les MAJOR KEYS sont disponibles via 'CIA MUSIC' et bien sûr sur son site www.evaeastwood.com Par JEAN 'CHARLES'-SMAINE The French Country Music Magazine Les Coups de cœur de Max Cooper Pam Gadd Hello everybody ! Allons-y, discutons ensemble d’une toute grande dame de la musique country, une dame qui a collaboré avec les noms les plus prestigieux du domaine, un nom, le sien, fortement respecté dans ce petit monde tournicotant. Mesdames, Messieurs, à vous Pamela Gadd, Pam pour les intimes et les passionnés. Cette brunette au sourire ensoleillé a commencé sa carrière professionnelle de musicienne en 1979 déjà, dans ce qui est appelé le Buckeye State, à savoir l’état de l’Ohio. Elle est devenue une experte tant dans la manipulation du banjo que de la guitare et, finalement, elle assura le chant principal du groupe entièrement féminin Wild Rose, entre 1987 et 1994. Le travail de ce quintet fut extrêmement remarqué et résumait bien cette mixture magique de bluegrass et de country, qui constitue le background musical de Pam Gadd. Après trois albums et plusieurs prix prestigieux, dont une nomination aux Grammy Awards, Pam Gadd se lança vers d’autrs collaborations, tout en prêtant sa voix pour des albums de superstars tels que Vince Gill ou Patty Loveless. Deux de ses chansons ont d’ailleurs été enregistrées par la géante canadienne Terri Clark. Après avoir notamment travaillé avec la légende bluegrass Carl Jackson, Pam Gadd a donné naissance à une merveilleuse symbiose avec un autre mythe country, soit le toujours impeccable Porter Wagoner, celui qui fut le partenaire de la blondissime Dolly Parton. Il se produisent ensemble toutes les semaines au Grand Ole Opry et viennent de sortir un album magnifique en duo, l’excellent « Something to Brag About », après avoir collaboré sur la dernière galette gospel de Porter, en 2006. Ah, la fraîcheur et le talent sont toujours bel et bien là, congratulations Pam ! Retrouvez Pam Gadd à l’adresse : www.pamgadd.com. Retrouvez Max Cooper à l’adresse : www.rvmfm.net Alana Levandoski Hello everybody ! Pourriez-vous imaginer un croisement sympathique entre l’icône des années septante Buffy Sainte-Marie et une version sauvageonne d’Audrey Tautou ? Oui, cette hybride créature existe bel et bien et nous vient du cœur céréalier du pays à la feuille d’érable, soit de Kelwood, au Manitoba : mesdames et messieurs, à vous la roussotante Alana Levandoski, qui nous propose son premier album country folkisant au titre à la Jack Kérouac, « Unsettled Down ». Alana a donc vécu sa jeunesse au milieu de l’immensité rurale des prairies canadiennes, recevant une éducation à la maison, dans un petit village de 300 âmes à peine. Làbas, elle est devenue une véritable fille de la nature, entre les chevaux et les fleurs, jusqu’à son adolescence, quand elle a commencé à mélanger Nirvana et Johnny Cash, ainsi que U2 et Dolly Parton sur son pick-up, se laissant aller à un amour démesuré de la musique, mais aussi du théâtre ou de la litérature. Ainsi, dès l’âge de 17 ans, Alan Levandoski commença à se lancer sur les scènes avec, notamment, des groupes à la saveur plutôt jazzy et world music. Puis, Alana revint à des bases plus folk-country, un peu à la Bob Dylan, et composa par exemple une chanson avec l’une des stars folk-country canadiennes des années ’80, soit l’excellente Sylvia Tyson. Et c’est comme cela qu’elle est devenue une experte dans le mélange de folk, country et bluegrass, de manière complètement originale, dont son album « Unsettled Down », chez Rounder Records, est la preuve. Alana, c’est la version canadienne de Tift Merritt. Retrouvez Alana Levandoski à l’adresse : www.alanalevandoski.com. The French Country Music Magazine Cds review Sev Garett ‘’ Sev Garett’’ Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Sev Garett est un exemple de cette arrivée fraîche de jeunes chanteuses apparues depuis un an ou deux : Jody Lynn, Glwadys Ann, Tahiana, Carole Franck… Elles succèdent ainsi à une première vague surgie au tout début des années 90, voir même avant : Marie Dazzler, Vicky Layne, Annabel… Bien d’autres chanteuses officient au sein de groupes, mais je ne parle ici que de celles qui évoluent sous leur propre nom de scène. C’est une richesse d’avoir ce choix. Sev nous arrive du nord de l’Ile de France (Oise) avec un premier essai prometteur malgré un accompagnement musical pas très convainquant qui ne la favorise pas. Elle doit s’entourer de bons musiciens pour mettre en valeur son potentiel. Je pense qu’elle doit être à l’aise sur la scène puisqu’elle s’est fait agréablement remarquer lors du Paris Country Festival. Sa voix est plaisante, juste, et sait monter en puissance quand il le faut. Son répertoire oscille entre classiques et titres moins connus. Elle a l’originalité d’adapter deux standards en français sur des paroles inédites. « It’s so easy » (Buddy Holly/Linda Ronstadt) devient « C’est si facile » et « You never can tell (c’est la vie) » se transforme en « T’es gentil, t’es mignon mais… ». Il faut se rappeler qu’une première adaptation de ce dernier titre avait été faite avec succès par Vic Laurens avec un autre texte. Je préfère son « Blue bayou » (Roy Orbison/Linda Ronstadt) à sa reprise du « Stand by your man » trop entendu et un peu en retrait par rapport à la version de Liviana Jones. « Tall tall trees » (n°1 pour Alan Jackson en 1995) est bien réussi. « The dance » (n°1 pour Garth Brooks en 1990) est l’une des meilleures interprétations sur cet album. Les balades conviennent bien à Sev comme elle nous le prouve encore avec « You and me » de Tammy Wynette (n°1 en 1976). « Let me be there », vieux succès d’Olivia Newton-John, est tendance gospel. Sev referme son premier album éponyme avec le rapide « Your good girl’s gonna go bad », encore un succès de Tammy Wynette en 1967. Seul « You’re easy on the eyes » (n°1 pour Terry Clark en 1998) est résolument new-country, tendance actuelle. C’est d’ailleurs étrange qu’une si jeune chanteuse puise surtout son répertoire dans la country des 60’s et 70’s. Quoi qu’il en soit, c’est avec plaisir que nous accueillons Sev Garett qui ne devrait pas tarder à s’assurer une place de choix dans la jeune country Française. www.sevgarett.com Sur le Web Rappelons à nos amis lecteurs Provençaux (13-83-06) qu’ils reçoivent toutes leurs infos danse et concerts sur le site www.redrockranch.fr Pour les mêmes infos en Normandie : http://www.normandycountry.com Pour la Belgique : http://groups.msn.com/AMISDELACOUNTRY/_whatsnew.msnw Région Lyonnaise : www.countrygone.com et www.rockarocky.com Infos nationales : www.routesdurock.com A visiter également : http://cinemaandrock.monsite.wanadoo.fr (rock and roll et cinéma mythique) et http://rickcavan.skyblog.com (Rick Cavan et Karo). Découvert récemment www.luckyhonkytonk.com est l’un des sites country les plus professionnels de France. Nous vous encourageons vivement à le visiter. Le plus étonnant est qu’il est l’œuvre d’une jeune fille de 17 ans qui connaît la country moderne mieux que personne… The French Country Music Magazine « Un Séjour au Texas » d’Alan Nash Conseillés par des amis texans, nous nous sommes rendus à Gruene (prononcer « grin » sous peine d’être incompris !), à 40 km au nord de San Antonio. Le contraste est frappant entre l’intense circulation de l’Highway 35 et l’arrivée au centre historique, fondé vers 1850 par des immigrants allemands. On trouve dans ce lieu très touristique de très belles constructions d’époque, transformées pour la plupart en boutiques. L’un des plus anciens dance hall du Texas, construit vers 1880, se trouve d’ailleurs à Gruene : « THE GRUENE HALL ». La scène de danse du film « Michael……. » avec John Travolta y a été tournée. Dès l’entrée, au niveau du bar, on peut admirer les photos des artistes qui s’y sont produits. Entre autres : Ernest Tubb, Jerry Lee Lewis, Patsy Montana, Willie Nelson, George Strait (qui y a fait ses débuts dans les années 80), Junior Brown… On pénètre ensuite dans la salle, composée d’une partie avec des grandes tables et bancs en bois, puis il y a la grande piste de danse en parquet, et la scène. Le tout très rustique, tout comme les gros ventilateurs qui ont l’air de fonctionner toute l’année 24 h sur 24 ! Il y a également un bel espace extérieur, sous les arbres…. surveillé par l’impressionnant château d’eau tout éclairé la nuit. Bref, tous les ingrédients pour passer une bonne soirée ! Ce soir-là, nous avons assisté à deux concerts : - Bruce Robison : style plutôt folk mais, grâce à ses talents de parolier, divers artistes de country comme Tim Mac Graw, Dixie Chicks, ont puisé des chansons dans son catalogue pour en faire des hits. Petite anecdote : il mesure 2 m et est marié à la chanteuse Kelly Willis - Rodney Crowell : style country-rock. Populaire dans les années 80, marié à cette époque à Rosanne Cash. Auteur de nombreux succès pour Emmylou Harris, Waylon Jennings, Crystal Gayle… L’ambiance était très chaleureuse, avec des spectateurs très attentifs, et bien sûr, des fans qui connaissaient toutes les chansons. Les artistes se sont montrés très proches du public, sans faire aucune difficulté pour se faire prendre en photo à la fin du concert. Un seul regret : ça fait un peu loin pour s’y rendre tous les samedis…. Made in France Le numéro 95 de notre confrère Le Cri du Coyote est paru avec Tony Joe White en couverture. Au sommaire Kris kristofferson, Ronnie Bowman, les Mariotti Brothers, un lexique Franco-Australien, les festivals de Craponne et de Tullins, etc… Nombreuses critiques d’albums country, bluegrass, RnR, cajun…[email protected] Uniquement par abonnement. Le saloon « Western Road » vous attend à Casteljoux (47) tous les dimanches de 15h à 19 h pour danser country. Voitures US et Harleys bienvenues. www.westernroad.fr ZIP CODE 2025 a réalisé un DVD en concert à Lyon. Il le présentera au Théatre des Blancs Manteaux de Paris du 2 au 11 novembre A cette occasion un week-end à Paris est organisé au départ de la capitale des Gaules (11et12). www.zipcode2025.com ou 04 78 29 54 54 Stage d’équitation western organisé les 18 et 19 novembre au Ranch Pow Grayon à Vassieux en Vercors (26) dans la Drôme, siège du groupe FREIGHTLINERS. 04 75 48 17 06 IAN SCOTT est rentré du Canada les bras chargés de médailles récoltées grâce à « Hop », sa chanson qui rencontre un énorme succès auprès des écoles de danse. Il a également participé à des émissions radio et TV internet. Jean-Philippe est le nouveau pianiste du PHENIX COUNTRY BAND. Il est country avec des influences boogie woogie, New Orleans et jazz. Vos infos pour illustrer cette rubrique sont à adresser à [email protected] The French Country Music Magazine Interview TAHIANA : « DOIN'T COMPLAIN » ! Je me souviens de la première fois, quand j'ai vu Tahiana sur scène ! C'était un pur moment de plaisir intense. J'étais subjugué, par son charme bien sûr, mais surtout par les émotions et la tendresse qu'elle transmettait au public. Sa voix limpide, son sourire, sa passion, tout était en accord. De plus, elle est d'une gentillesse et d'une simplicité terrible, et toujours prête à rendre service aux copains et à se mettre au service des bonnes causes. C'est avec plaisir que je peux vous présenter cette artiste terriblement sympathique. Gillou : " Country Malagasy" ! La jeune artiste malgache et sa guitare ont déferlé sur la France "country". Tu as gardé des liens étroits avec ton pays d'origine ? photo: Roger Lyobard Tahiana : Madagascar reste très chère à mon cœur, j’essaye d’intégrer un petit retour aux sources dans mon planning, tous les deux ans. Gillou : Tu as découvert ce style musical grâce à ton frère Misetra, et ce très tôt ! Qu'est-il devenu? Tahiana : Mon frère, Misetra, est justement resté au pays. Il lui arrive de passer en France lors de ses déplacements pour les Etats-Unis. Lors de son dernier passage, on s’est offert le concert d’Emmylou Harris et de Mark Knopler au Zénith à Paris, on s’est régalé ! nous sommes et resterons toujours très complices, il compte beaucoup pour moi. Dommage qu’il n’ait pas pu être à Montréal pour le concert de Willie Nelson, j’aurais adoré. Misetra s’occupe de l’organisation de mes concerts lorsque je rentre au pays. Il sera l’auteur de mes prochaines chansons en Malgache. Gillou : Auteur compositeur, reconnue et récompensée par un award décerné par la FACM, tes chansons parlent d'espoir, de paix, d'amour, de sincérité ! C'est là toute ta personnalité ? Tahiana : Le respect, l’égalité, l’Amour, l’honnêteté et la Paix sont mes devises. Ils ressortent souvent dans mes textes. Je ne pourrais pas les chanter si je ne les appliquais pas dans ma vie quotidienne. Gillou : Ton premier album, "Count on me" était de ta composition, des textes en anglais et en Malgache. Des influences mêlées de blues, de cajun, mais aussi de rythmes africains. L'ensemble harmonieux a séduit ! C'était une volonté forte, de partager un peu la culture de ton enfance avec ton public ? Tahiana : Bien sûr, en fait tout est très logique, je ne peux composer que des mélodies qui viennent du fond de moi-même. J’ai ramassé pas mal de différences sur ma route, mes nombreux voyages ont alimenté ma culture et ça se ressent dans ma musique. Bien sûr, j’ai toujours voulu partager cela avec le public. Tahiana c’est ça, elle est un gros mélange, une citoyenne du monde. Gillou : Tu as conservé tes influences musicales country d'origine ( Kenny Rogers, Emmylou Harris, Janis Joplin, puis Gretchen Wilson, Jo Dee Messina, Keith Urban) ou as-tu redéfini une nouvelle route? Tahiana : Chaque artiste apporte toujours un petit quelque chose en plus. Il est évident qu’en écoutant beaucoup les artistes que tu as cités, on doit forcément retrouver des influences mais je pense qu’avant tout ce nouvel opus est vraiment du Tahiana. Gillou : Ton concert à "Mada" en 2004, tu en avais besoin avant de te lancer en tournée en "Frantsa" ? Puis dans les pays limitrophes à la France ! Quels souvenirs ? Tahiana : Pas particulièrement mais j’avais envie de présenter ce que je faisais sur l’île rouge. A Madagascar on demande une bénédiction à nos ancêtres lorsqu’on se lance dans une nouvelle aventure, c’était ma manière de demander la bénédiction de mon pays d’origine. J’en ai gardé de superbes souvenirs, surtout le concert gratuit en plein air que j’ai donné à Ambanitsena pour les habitants de la campagne. Même s’ils n’ont pas les moyens de se déplacer à la capitale ni de payer les entrées, j’estime qu’ils avaient le droit, eux aussi, à un petit moment de distraction, c’était un vrai régal ! Gillou : En Europe, tu chantes « pieds-nus » et à « Mada » tu chausses les tiags ? Paradoxe ou volonté ? Tahiana : La musique Country n’est pas encore bien connue à Madagascar. Pour faire connaître cette culture il fallait que je joue le jeu jusqu’au bout, leur montrer comment les cowgirls s’habillaient. Mais je me sens beaucoup plus à l’aise « pieds nus » sur scène. J’ai été élevée comme ça. The French Country Music Magazine à suivre…… Interview TAHIANA suite Gillou : Tu as retrouvé sur scène Hoby, Rado , Toto, Lanto et surtout Misetra ? Tahiana : Ils sont devenus des amis. Au départ, pour moi, ils étaient des musiciens mercenaires qui m’accompagnaient sur mes scènes Malagaches. Je leur ai envoyé mon répertoire avant d’arriver au pays et une fois sur place nous avons répété trois fois et c’était parti ! très bons musiciens que je remercie encore et salue en passant. Mon frère ? J’étais très fière de partager la scène avec lui et d’avoir même fait un ou deux duos ensemble. Gillou : Rêves-tu toujours d'un duo avec Kenny Rodgers ? Et avec qui d'autre ? Emmylou ? Tahiana : Bien sûr cela reste un rêve d’enfant, l’avoir vu sur scène à New York ne m’a pas suffit. Avec qui d’autre? Emmylou Harris et Willie Nelson bien sûr. Mais parlons plutôt de la réalité qui n’est pas moindre : j’ai travaillé mon nouvel album avec Michael Jones et nous avons fait un duo qui s’intitule « One night Queen », le numéro 4 de l’album. Cela a été un énorme plaisir de travailler avec lui, un homme talentueux et généreux. Gillou : Tes premières compositions, tu les jouais avec une bande de copains qui n'étaient pas vraiment des musiciens professionnels, puis il a fallut enregistrer et là tu t'es entourée de certaines "pointures" ? Tahiana : L’histoire de « Count on me » est très drôle, une conte de fée : je voulais tout simplement mettre mes compositions sur support audio. Je n’ai pas cherché à travailler avec des pointures. L’album s’est fait très simplement. Ensuite j’ai été remarquée et l’histoire a pris une autre tournure : beaucoup plus sérieuse. J’ai par contre tenu à travailler « Don’t complain », mon 2nd album, avec des musiciens de pointures comme tu dis : Sebastien Antonioli qui travaille avec moi depuis 8 ans à la basse, Jeff Sénégas qui travaillait avec Michel Sardou au piano, Elvis Chedal-Anglais qui accompagnait Charlelie Couture à la batterie , J. Bitoun à la guitare électrique, Ange Amadéï, un des piliers du milieu Country à l’harmonica et bien sûr Michael Jones à l’acoustique. Que du bonheur ! Gillou : Tu es toujours très a l'aise sur scène, en communion parfaite avec ton public, tu aurais envie de lui dire quelque chose ? Tahiana : Je les remercie sur mon album, car leur Amour m’aide à créer et à donner le meilleur de moi. Respect ! Gillou : Quels sont les musiciens qui t'accompagnent actuellement sur scène? Tahiana : A la basse : Sébastien Antonioli, au piano : Jeff Sénégas, à la guitare : Edgar Kastner, à la batterie : Elvis Chedal-Anglais ou Steve Belmonte ( selon leur disponibilité ). Gillou : Autant le premier album était le reflet de ta personnalité, que nous réserve ton nouvel album qui vient de sortir? Tahiana : Très varié et rythmé, les textes sont encore plus profonds. Gillou : Tahiana signifie "bénie", ton album ne peut qu'être un succès ? Tahiana : Je l’espère de tout cœur, le fait de l’avoir accompli est déjà un succès pour moi car c’est un énorme travail de plusieurs personnes. On a tous donné beaucoup de nous même, chapeau les gars !!! Je suis heureuse de l’aboutissement de ce projet. Gillou : Merci Tahiana d'avoir accordé un peu de ton temps au Country Web Bulletin. On peut te retrouver sur ton site : http://www.tahiana.biz/ et dans les bacs pour ton nouvel album : « Don't complain » Par Gilles Batailles la Country En Alsace The French Country Music Magazine News Rudy Morgan chantera au centre pénitencier de LANNEMEZAN (France) le 27/12, c'est pas une scène certes, mais je serai au beau milieu des détenus pour leur faire oublier durant 1 heure 30 l'endroit où ils vivent et partager avec eux un semblant de fête de Noël. Randy Owen et son groupe Alabama pour son 25 ème anniversaire viennent de sortir un nouvel album 'Songs of inspiration'. 15 pistes ont été gravées sur cet album : des chansons qui viennent du répertoire traditionnel américain du gospel quelques standards et deux inédits. Contre toute attente c'est la jeune artiste Carrie Underwood qui a été désignée meilleure chanteuse de l'année lors de la nuit des awards de la CMA. Carrie s'était fait connaître l'année dernière en remportant le concours de chant 'American Idol'. Une polémique assez fâcheuse a vu le jour lors de la nuit des awards de la CMA. Faith Hill a-t-elle vraiment fait la moue quand elle a su que Carrie Underwood remportait l'award de meilleure chanteuse ? Ben oui les images TV prouvent les faits. L'acteur James Denton est un grand amateur de country music. Originaire de Nashville il pourrait bien se lancer dans le métier, à suivre. James est connu sous les traits de Mike Delphino apparaît dans la série TV'Desperate Housewives', Rennie Peterson la fameuse boss de chez LPS Record vient nous proposer de nouvelles chansons dont "Wishful Thinkin". mise en rythme sur du western-swing qu'elle aimerait bien proposer à George Strait. Rennie recherche des groupes europeens pour affaire de zic me contacter. Une affaire à suivre.. Le duo féminin The Wrekeers a envi de voler de ses propres ailes. Michelle Branch et Jessica Harp ont pour projet d'enregistrer chacune dans leur coin un album solo. Josh Graves le roi du dobro est décédé le 30 septembre à Nashville. Membre éminat de la bluegras Music Association et du 'Hall of Honor', il s'était longuement distingué aux cotés de Flat & Scruggs, Mac Wiseman et Wilma LeelStoney Cooper. Avec un inluance indiscutable sur des musiciens comme Jerry Douglas. En 1994 sa participation aux Gret Dobro sessions lui procura l'award IBMA. Dallas Wayne a été promu directeur de KHYI Dallas. Cette station de radio est considérée comme la plus grosse radio vouée à l'Americana. Country Music People (CMP) nouvelle formule a consacré plusieurs pages à George Strait l'occasion de son accession au Country Music hall Of Fame. L'acteur Terrence Howard incarnera Charley Pride dans un film de Craig Brewer. Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble pour le film 'Hustle and Low' Tim McGraw qui doit encore plusieurs albums à Curb a crée sa propre marque 'Style Sonic' avec le producteur Byron Gallimore et un premier opus : la bande son de son film'Flicka' The French Country Music Magazine