CAMPINAS METROPOLITAINE: DIVERSITÉS SOCIO

CAMPINAS METROPOLITAINE: DIVERSITÉS SOCIO-SPATIALES
L'Atlas "Campinas Metropolitana: diversidades sócio-espaciais" est un travail de
systématisation et mise en espace de données socio-démographiques qui ont pour but
mettre en évidence la diversité présente dans la Région Métropolitaine de Campinas.
L'Atlas est issu de la recherche "Dinâmica Intrametropolitana e Vulnerabilidade Sóciodemográfica nas Metrópoles do Interior Paulista", financée par la FAPESP et CNPq et
développée par le Núcleo de Estudos de População (NEPO) e Núcleo de Economia Social,
Urbana e Regional (NESUR), les deux à l'Universidade Estadual de Campinas –
UNICAMP.
La conception de l'Atlas part de la prémisse qu'une analyse plus approfondie sur les
caractéristiques et les dépliages du phénomène métropolitain peut offrir une meilleure
compréhension des procédés socio-démographiques et des problèmes et/ou carences qui
atteignent les populations régionales. Ainsi, n'ignorant pas le besoin de "lecture"
conventionnelle des données statistiques, organisées dans l'Atlas selon le découpage
politique-administratif municipal (Partie I), l'on cherche à placer sa production dans une
perspective innovatrice, qui présente les données et les renseignements selon un découpage
territorial distinct: la configuration de la tâche urbaine métropolitaine (Partie II).
De cette manière, l'on cherche à mettre en évidence que les caractéristiques sociodémographiques vont au-delà des limites municipales et, pour cela, doivent être comprises
dans de nouvelles catégories analytiques, permettant de dépasser les limites formelles entre
les municipes.
L'adoption de cette conduite a été possible par l'interprétation d'images par satellites,
qui ouvrent de nouvelles possibilités d'observation des problèmes, des opportunités et des
défis issus de l'intégration fonctionnelle et des analogies spatiales existantes dans des
groupements humains structurés par le rassemblement urbain, comme le cas de la Région
Métropolitaine de Campinas. La désagrégation spatiale des renseignements, en utilisant les
: A Linguagem da Ciência # 4, maio de 2005
données au niveau de secteurs censitaires, a été aussi importante dans le sens de dépasser
les limites administratives municipales.
Du point de vue méthodologique, l'Atlas cherche à innover aussi en ce qui concerne
la technique adoptée de cartographie thématique. Ainsi, contrairement à la technique de
production de carte colorée qui, grosso modo, a tendance à considérer l'espace d'une unité
d'observation – par exemple, le secteur censitaire – comme homogène, l'Atlas présente des
techniques de cartographie qui font usage de techniques d'interpolation spatiale. Ces
techniques permettent de modeler le comportement des variables utilisées, en prenant
l'espace comme une superficie continue. Comme l'on peut percevoir par les résultats
présentés, l'utilisation de cette procédure ne permet pas seulement d'expliciter des
tendances, mais aussi "d'alléger" des comportements irréguliers de variables qui ont
tendance à avoir lieu, dû à l'hétérogénéité qui comprend l'espace réel."
En ce qui concerne la thématique abordée dans l'Atlas, l'on registre que les données
et les renseignements sélectionnés présentent une vue générale des aspects sociodémographiques considérés fondamentaux pour mettre en évidence les principales
dimensions responsables par la vulnérabilité sociale des familles et/ou foyers dans la
Région Métropolitaine de Campinas. Donc, il a été abordé, pas seulement les aspects
relatifs à la dynamique et composition démographiques, mais aussi les dimensions à propos
des conditions de vie de la population comme éducation, revenu et infrastructure du foyer.
Bref, le "portrait" présenté dans l'Atlas a l'intention de permettre la "localisation" de
quelques particularités de la Région, en espérant que les renseignements présentés puissent
être utiles pour divers usagers. Toutefois, il faut que ce soit claire qu'un tel produit n'est
qu'un point de départ pour un procédé de planification de politiques publiques
métropolitaines.
Le choix de la source de données pour la construction de l'Atlas (Recensement
Démographique), ainsi que le niveau de désagrégation des données (secteurs censitaires), a
déclenché l'admission de certaines limitations, surtout en ce qui concerne le niveau
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d'ampleur et profondeur avec lesquels les dimensions prises en compte ont pu être captées.
En fait, le volume réduit – mais pas sans importance – de renseignements disponibles par le
IBGE pour les secteurs censitaires a entraîné, maintes fois, le besoin d'indicateurs moins
importants, si comparés à la gamme d'indicateurs existants dans la littérature. En plus, des
variables d'intérêt, comptées pour le niveau municipal, n'ont pas pu être prises en compte
pour le contexte intra-urbain, simplement par manque d'information au Recensement à
niveau de désagrégation des secteurs censitaires.
Essentiel pour enrichir le découpage analytique adopté dans l'Atlas, l'accès aux
renseignements désagrégés au niveau des secteurs censitaires, surtout concernant le
Recensement de 2000, est très limité, étant donné les restrictions imposées aujourd'hui par
l'IBGE pour assurer la discrétion et la représentativité de l'échantillon. De ce fait, les
données obtenues concernent seulement celles présentes au Bulletin de "non-échantillon"
du Recensement Démographique qui, malgré l'apport de plusieurs thèmes concernant les
foyers, ne présente que quelques caractéristiques socio-démographiques de la population,
comme sexe, âge, alphabétisation et, pour les responsables du foyer, éducation et revenu.
Tout de même, les données disponibles pour 2000 ne permettent pas la manipulation des
appelés "microdonnées", c'est à dire, des registres individuels.
De toute manière, même face aux restrictions présentées par les données, l'on a pu
arriver à un ensemble relevant d'indicateurs qui reproduisent de manière simple et
immédiate quelques dimensions considérées importantes pour mesurer pas seulement les
conditions de vie de la population, mais aussi la dynamique démographique et sociale
existante dans les plusieurs sous-espaces de la Région Métropolitaine. Connaître
l'hétérogénéité de la métropole et identifier sa diversité socio-spatiale pour soutenir ou
sponsoriser le planning d'actions qui augmentent sa gouvernabilité et durabilité a été, sans
doute, la plus grande motivation pour la conception de cet Atlas.
Les dimensions considérées dans sa production ont été les suivantes:
: A Linguagem da Ciência # 4, maio de 2005
•
Dynamique démographique et caractéristiques démographiques: y compris des
éléments relatifs à la croissance, densité, degré d'urbanisation et composition de
l'âge de la population, à partir desquels l'on cherche à appréhender la structure
des demandes sociales des divers sous-espaces de la Métropole.
•
Mouvements métropolitains: il s'agit des données et des renseignements
concernant la mobilité de la population au sein de la Métropole. Ces donnés,
rapportant aussi la mobilité pendulaire, montrent les interactions existantes dans
les municipes métropolitains, faisant paraître ses relations fonctionnelles,
complémentarités et rôles dans le processus de (re)structuration de la métropole.
Les quartiers dortoirs, quelques sous pôles et les vecteurs de l'expansion
régionale sont clairement explicités par l'observation des données présentées.
•
Condition socio-économique: y compris des données et renseignements sur
l'éducation et revenu de la population, qui sont utilisés pour montrer la grande
diversité existante dans la région, une fois que ces indicateurs ont un pouvoir
discriminatoire significatif en ce qui concerne la différentiation socio-spatiale de
la métropole.
•
Infrastructure du logement: comprenant les indicateurs traditionnels sur les
conditions des foyers métropolitains en termes d'approvisionnement d'eau, égout
sanitaire et ramassage de poubelle, qui permettent de mettre en évidence la
grande différentiation existante dans la région et, surtout, les secteurs les plus
dépourvus d'investissements et, donc, plus susceptibles aux risques sociaux de
l'environnement issus du manque de ces services essentiels. Il a été considéré
aussi, l'information sur le type de logement, un indicateur de l'évolution des
formes d'agglomération résidentielle dans la Métropole.
Parmi les résultats les plus intéressants présentés par l'Atlas, on remarque d'un coté,
l'identification de la grande hétérogénéité intra-urbaine présentée par les municipes,
spécialement par Campinas qui, en termes moyens, présente les meilleurs indicateurs
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régionaux. Concernant encore le diagnostique à niveau intra-urbain, l'Atlas met l'accent sur
l'existence d'une "cordillère de la richesse" et une autre "cordillère de la pauvreté"
clairement établies au nord et au sud de l'Autoroute Anhangüera. Par ailleurs, les données
présentées montrent les changements des caractéristiques socio-spatiales tout au long des
années 90, ainsi que des données sur la mobilité de logement et journalières des "citoyens
métropolitains".
L'on
peut
avoir
accès
à
l'Atlas
http://www.unicamp.br/nepo/principal/atlas/atlasindice.html.
à
partir
du
site
Pour
avoir
plus
de
renseignement sur le projet "Dinâmica Intrametropolitana e Vulnerabilidade Sóciodemográfica
nas
Metrópoles
do
Interior
http://cendoc.nepo.unicamp.br/vulnerabilidade.
José Marcos Pinto da Cunha (IFCH/NEPO) - Unicamp
Rinaldo Barcia Fonseca (IE/NESUR) ) - Unicamp
Alberto Eichman Jakob (NEPO) ) - Unicamp
Roberto Luiz do Carmo (NEPO) - Unicamp
: A Linguagem da Ciência # 4, maio de 2005
Paulista"
voir
le
site