Secteur tertiaire et hôtellerie (hors restauration) : réduire et valoriser
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Secteur tertiaire et hôtellerie (hors restauration) : réduire et valoriser
SECTEUR TERTIAIRE ET HÔTELLERIE (HORS RESTAURATION) RÉDUIRE ET VALORISER LES DÉCHETS, les choix gagnants SECTEUR TERTIAIRE ET HÔTELLERIE (HORS RESTAURATION) PRÉVENIR ET VALORISER LES DÉCHETS UNE STRATÉGIE TRIPLEMENT RENTABLE La prévention des déchets permet de concilier bénéfices économiques et protection de l’environnement. Tout déchet a effectivement un coût direct (gestion interne et externe, manutention, enlèvement…) et indirect (production, pollution…). Si produire moins de déchets permet de réaliser de réelles économies, comme le prouvent les témoignages des pionniers de la prévention, l’impact écologique s’en trouve logiquement allégé ! Néanmoins, cela peut s’avérer difficile voire impossible et nécessite alors de réfléchir à la valorisation de ces déchets en recourant à des filières de récupération et de traitement qui permettent de réelles économies de matière première. Enfin, la prévention et la valorisation relève d’une politique de gestion globale qui constitue un projet fédérateur au sein de l’entreprise et contribue à améliorer son image, mais aussi, selon les contextes, sa propreté, tout en réduisant parfois également certains risques pour les personnels. S’engager dans une stratégie de gestion des déchets associant prévention et valorisation est à la portée de tous. Voici donc quelques pistes pour vous permettre de construire un plan d’actions, adapté à votre activité et votre mode de fonctionnement. PRINCIPAUX REPÈRES Quelques chiffres clés en France Hôtellerie (hors restauration) Secteur tertiaire (Source : http://www.tourisme.gouv.fr) (Source : INSEE) • CA annuel de l’ordre 15 milliards d’euros • 199 millions de nuitées en 2007 • environ 178 000 salariés • environ 17 700 hôtels offrant 614 500 chambres •7 2 % de la population active (transport, poste et télécommunication, distribution, banque, assurance, tourisme…), • 77 % du PIB en 2007 Activités concernées Le terme « hôtellerie » désigne l’activité d’hébergement ; l’activité « restauration » fait l’objet d’une fiche spécifique. Le terme « tertiaire » est défini par exclusion des secteurs agricole et industriel ; sont donc ici retenues les activités de bureaux. Ces secteurs sont composés des sous-activités suivantes selon la nouvelle codification APE (2008) : 55, 62, 63, 64, 65, 66, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 79, 82, 84. 2 PRIORITÉS de réduction à suivre : Déchets d’emballages et consommation du papier Les activités de votre secteur (hôtellerie et tertiaire) produisent des déchets souvent assimilables aux déchets ménagers et généralement collectés par le service public. La réduction des déchets d’emballages et de la consommation de papier sont vos principaux enjeux. Le service public, acteur principal pour la collecte de vos déchets Si votre établissement utilise le service public, il contribue financièrement au service de collecte et de traitement des déchets, en payant soit une taxe ou soit une redevance (TEOM ou redevance spéciale/ redevance incitative). La TEOM, fixée en fonction de la surface immobilière, n’incite pas une entreprise à diminuer ses déchets. La RI (Redevance incitation), fixée en fonction de la quantité de déchets produits (souvent au volume), pousse l’entreprise à diminuer et à trier ses déchets. Les choix de votre établissement vont donc être liés à la politique locale. Cependant, si votre établissement produit un volume de déchets supérieur aux volumes assimilables à ceux des particuliers ou aux seuils définis par la collectivité locale, vous devez passer un contrat pour l’enlèvement et l’élimination de vos déchets avec un prestataire privé. Les établissements situés en ville ont souvent peu de surface à dédier à la gestion des déchets ; l’organisation interne devient alors un enjeu prioritaire pour faciliter le tri et la valorisation des déchets. Mesures réglementaires, les notions à connaître Déchets et filières adaptées Vous êtes responsable de l’élimination de vos déchets dans des filières adaptées. Depuis juillet 2002, il est interdit d’enfouir des déchets valorisables. En cas de gestion non conforme, la responsabilité civile et pénale du producteur peut être engagée. De plus, si votre entreprise est une ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, soumise à déclaration ou autorisation), elle doit se conformer aux exigences des arrêtés spécifiques à votre activité. Les déchets d’emballage (carton, bois, métal, plastique) Retenez que si vous produisez plus de 1 100 l (soit l’équivalent de 2 grands bacs) de déchets d’emballage par semaine, vous êtes obligé de contractualiser avec un prestataire pour les valoriser. Si votre production est inférieure, la collectivité peut vous proposer un service de collecte dans le respect de son règlement qui fixe la nature et la quantité des déchets à collecter. Attention à vos déchets dangereux (DD) N’oubliez pas que les déchets dangereux doivent être éliminés dans des installations spécifiques. Vous devez donc vous assurer que le prestataire élimine vos déchets de manière conforme au moyen d’une traçabilité complète. Pour cela, exigez un Bordereau de Suivi de Déchets (BSD) que le prestataire est obligé de fournir et que vous devez conserver 5 ans. (Références réglementaires : Articles L 541-2 et suivants du Code de l’environnement, Articles L 121-2, L 131-38 et L 121-39 du Code pénal, Articles R 541-42 à R 541-48 du Code de l’environnement) Glossaire DIND : Déchet Industriel Non Dangereux DD : Déchet Dangereux BSD : Bordereau de Suivi de déchets 1 ar exemple, le Grand Lyon a fixé un seuil maximum P de 840 l/semaine soit la collecte d’un bac de 140 l, 6 fois par semaine. QUANTIFIER LES DÉCHETS, QUELQUES RATIOS CLÉS Hôtellerie Sur la base de l’analyse des hôtels ayant participé à l’opération « Objectifs Déchets – 10 % », un ratio journalier de production par chambre louée a été estimé entre 0,6 kg à 3 kg par chambre louée : • un hôtel sans restauration étant plus proche de 0,6 kg/chambre louée, • un hôtel avec restauration étant plus proche de 3 kg/chambre louée. Tertiaire D’après le guide des déchets des activités tertiaires en France, chaque salarié de ce secteur produit chaque année sur son lieu de travail entre 120 et 150 kg de déchets par salarié, dont 70 à 85 % de papiers et de cartons. RÉDUIRE ET VALORISER LES DÉCHETS, les gestes gagna DÉCHETS DE PAPIER Réduire sa consommation de papier • Une agence a réduit sa consommation de papier de 23 % en sensibilisant ses salariés aux actions possibles de réduction à la source : systématiser l’impression recto/verso, limiter l’impression des mails ou documents électroniques, réutiliser le papier verso pour les usages internes (réunion interne) grâce aux bacs destinés aux papiers « brouillon », limiter le nombre de postes d’imprimante et dématérialiser les actes administratifs et les lettres d’information. • En limitant les abonnements des journaux-magazines aux besoins réels, un hôtel a divisé par 2 ses abonnements et systématisé la communication audiovisuelle pour informer ses clients. Trier les papiers dans les bureaux Disposez des bacs « papiers » dans l’ensemble des bureaux. Valoriser les déchets de papier... ...provenant des archives destinées à la destruction en faisant appel à un prestataire privé pour l’enlèvement et la valorisation de vos déchets de papiers. Dans le cadre de papiers confidentiels, des prestataires proposent un déchiquetage des papiers en amont du recyclage. • Un bureau d’études de 80 salariés a mis en place la collecte sélective des papiers dans l’ensemble des bureaux en disposant des bacs bleus d’une capacité 20 à 25 l et fait appel à un prestataire privé qui réalise un enlèvement régulier pour valoriser l’intégralité du flux. • Grâce à la collecte sélective des journaux et magazines dans les chambres, un établissement hôtelier a détourné 3 % des déchets résiduels de l’enfouissement. INES Z A MAG MAGAZINES Déchets Dangereux Diffus Trier les Déchets Dangereux Diffus... ... (cartouches et toners, piles, sources lumineuses) et faites les reprendre gratuitement par le fournisseur. • En optant pour des piles rechargeables dans les télécommandes des téléviseurs, un hôtel a réduit l’utilisation de piles. Actions facilement accessibles (ou premières étapes) Actions nécessitant un investissement en temps ou argent supplémentaire Actions à investir sur du long terme pour des raisons soit financières soit innovantes SECTEUR TERTIAIRE ET HÔTELLERIE (HORS RESTAURATION) ants PISTES D’ACTIONS Emballages Interroger les fournisseurs pour la reprise de vos emballages Vous pouvez utiliser un système de contenants réutilisables en rotation ou développer le système de consigne. • Un établissement hôtelier a passé un accord de consignes avec la blanchisserie pour la reprise des cintres. Optimiser et modifier le conditionnement Demandez à vos fournisseurs d’éviter les emballages inutiles. Organisez-vous pour favoriser les conditionnements en contenants plus volumineux. • Pour du linge provenant de la blanchisserie, en optant pour le conditionnement en chariot avec protection textile réutilisable, un établissement a diminué d’1/2 m3 par jour ses déchets « plastique » souples. •R emplacer les bouteilles en plastique jetables par des bouteilles en verre consignées, notamment dans les salles de séminaires, a induit une diminution d’une cinquantaine de bouteilles en plastique jetées par jour et une économie sur l’achat de 1 500 €/an. Réutiliser les emballages en interne • Un hôtel réutilise les palettes non reprises pour stocker et conditionner les balles de déchets de carton produites par l’activité. Collecter sélectivement les déchets d’emballages provenant des fournitures par catégorie Si les gisements d’emballages sont sous les seuils autorisés par la collectivité,vous pouvez bénéficier du service de collecte public. Si les gisements dépassent les seuils autorisés, faites appel à un prestataire privé pour la mise à disposition de contenants, l’enlèvement et le recyclage de vos déchets d’emballages. DIMINUER LES DÉCHETS À LA SOURCE ET DIALOGUER AVEC LES COLLECTIVITÉS Les directeurs d’hôtels, les responsables techniques et l’ensemble du personnel ont associé leur compétence pour diminuer fortement les déchets. Dans un premier temps, nous avons ciblé la collecte sélective dans les chambres des journaux et magazines facilement recyclables. Par cette action, l’hôtel a montré son engagement dans la démarche, notamment en interne auprès des salariés. Les déchets provenant de la salle de bain ne sont pas recyclables. Nous avons donc orienté nos actions vers la réduction. Nous avons constaté, par exemple, que le taux d’usure des savonnettes et des contenants de shampooing retrouvés dans les ordures était de l’ordre de Des résultats très significatifs : l’ensemble des hôtels a réduit de 10 % 2 à 10 %. Nous nous sommes appuyés ses déchets et certains ont même atteint la barre de - 30 %. sur nos voisins européens précurseurs en la matière pour étudier des systèmes qui permettraient de réduire nos déchets des chambres. Après une analyse de divers critères, nous avons installé dans un hôtel « pilote » des distributeurs de savon et de shampooing diminuant la quantité de DIB résiduels de près de 5 %. Financièrement, pour un grand nombre de nos hôtels, nous sommes liés à la politique locale des déchets. Nous payons une taxe d’enlèvement des ordures ménagères, mais les bacs fournis par la collectivité ne sont pas toujours suffisants, nous travaillons alors avec des prestataires privés. Il est primordial d’associer et d’informer la collectivité, les administrations de notre démarche afin de trouver et de proposer des solutions adaptées et durables au traitement de nos déchets. JUSQU’À - 30 % DE DÉCHETS Nous avons privilégié les actions de réduction à la source. Il est important de mettre autour de la table la direction, le service marketing, les ressources humaines et le service environnement. Nathanaël MATHIEU Chargé de mission au sein de la Direction Développement Durable - Groupe ACCOR Déchets organiques Composter les déchets de cuisine • Un bureau d’études de 90 salariés a installé 2 composteurs, alimentés par les bio-déchets issus de la cuisine de la société et ceux apportés par quelques salariés. Déchets industriels non dangereux Éviter les fournitures jetables • Remplacer les minibars par un service d’étage a permis d’éviter de jeter des produits invendus et périmés. L’action a permis une diminution de l’ordre de 5 % du gisement de déchets. • Un établissement de 200 chambres a installé des distributeurs de savon et de shampoing, rechargeables dont la durée est de l’ordre de 20 nuitées au lieu des petits produits d’accueil en salle de bains. • Pour éviter la surconsommation des produits d’entretien, un établissement utilise des distributeurs avec dosage Organisation, suivi et communication dans l’entreprise des actions mises en œuvre Sensibiliser le personnel... ...à la gestion des déchets et aux nouvelles pratiques pour accompagner la démarche environnementale et le changement de comportement. • Lors de la semaine du développement durable, un établissement a organisé un jeu interne auprès de l’ensemble du personnel - « Quelles actions pourraient être mises en place pour réduire nos déchets ? » - avec une récompense pour les 3 meilleures idées. Créer des outils pour une organisation pratique et optimisée • L’adoption d’un code couleur par bac pour chaque catégorie de déchets évite les erreurs de tri. • Pour vérifier et constater les efforts mis en place, un établissement compile sur un tableau les indicateurs de suivi (exemple : nombre de bacs enlevés ou tonnage collecté par catégorie de déchets) et communique en réunion de personnel les résultats en soulignant les bonnes pratiques et celles où des progrès peuvent être encore attendus. • Grâce à l’installation d’une presse à carton, une entreprise évite les rotations trop fréquentes et optimise la place disponible. Contractualiser avec des prestataires « déchets » proposant des filières de valorisation Rédigez un cahier des charges précis pour l’enlèvement et l’élimination de vos déchets et consultez les prestataires locaux. Pérenniser les actions grâce à un plan d’actions Il permet de s’assurer de l’appropriation de la démarche par l’ensemble du personnel (sensibilisation, communication, formation), et d’évaluer l’application des bonnes pratiques (suivi d’indicateurs économiques, environnementaux via des tableaux de bord, suivi des prestataires, bilan annuel…). MODIFIER LES COMPORTEMENTS ET NE NÉGLIGER AUCUN TYPE DE DÉCHETS L’enjeu prioritaire est la réduction des déchets de papier et l’amélioration constante de la valorisation des déchets. Dans un premier temps, tous les bureaux et espaces de reprographies ont été équipés d’un bac bleu destiné à recevoir les chutes de papier recyclable. Nous faisons appel à une société privée pour récupérer les déchets de papiers, de cartons et recyclables toutes les 3 semaines. Le tri s’est ensuite accompagné d’un encouragement auprès des salariés à limiter leur consommation de papier en évitant surtout de systématiser l’impression et en favorisant l’impression recto-verso. Entre 2005 et 2007, on note une diminution de 25 % des quantités de déchets « papier ». En cohérence, le service « achat » a référencé des fournisseurs de papier recyclé, représentant plus de 80 % des achats de papier. Les cuisines possèdent maintenant des bio-seaux permettant la collecte des bio-déchets ; 4 bacs de tri sont installés : verre, résiduels, recyclables et organiques. 2 composteurs, installés sur l’espace vert de l’entreprise, sont alimentés par les bio-déchets récupérés dans les cuisines. Un salarié s’occupe de vider régulièrement les bio-seaux et de mélanger le composteur. En 2007, ces déchets ont représenté 657 kg et ont permis de produire 150 kg de compost qui ont été distribués aux salariés participants. Si l’enjeu est moindre d’un point de vue quantitatif pour les cartouches, toners et piles, leur dangerosité nous fait réfléchir sur la bonne gestion de ces produits. En 2007, environ 132 kg de déchets d’imprimantes ont été récupérés. Une communication par affiches explicatives a été réalisée et est essentielle afin de rappeler aux salariés les consignes de tri. La présentation annuelle du suivi, l’organisation de sorties autour de l’environnement, l’organisation de jeux lors de la Semaine du développement durable permettent d’intégrer les nouveaux salariés et de garder la motivation de tous, essentielle pour continuer à aller de l’avant. - 25 % DE DÉCHETS DE PAPIER ! En 2005, la société s’inscrit dans une démarche de progrès en décidant de mettre en place un SME. Les valeurs environnementales ancrées depuis toujours dans la vision de l’entreprise, notamment par son cœur de métier, poussent chaque jour les salariés à modifier leur comportement pour une meilleure gestion des déchets et de l’environnement. Eddie CHINAL Responsable du Système de management environnemental SOCIÉTÉ INDDIGO, 130 salariés, bureau d’études et de conseil en Développement Durable Intégration de l’environnement dans votre organisation Intégrer des critères environnementaux dans le choix de vos prestataires et de vos fournisseurs Choisissez des produits/services écolabellisés. Deux écolabels officiels sont délivrés en France (la marque française NF Environnement et l’écolabel européen). Engager les clients dans la démarche Réalisez une communication sur les actions mises en place. Valoriser les actions auprès des clients et faire de son engagement un argument commercial Certification ISO 14 000, label, charte environnementale… Gestion collective des déchets Contacter les syndicats professionnels ou chambres consulaires ou le gestionnaire de sa zone d’activité afin d’étudier ou de rejoindre une gestion collective de déchets spécifiques Pour valoriser vos déchets en optimisant les coûts, vous pouvez vous regrouper avec d’autres entreprises (proche localement ou du même secteur) produisant des déchets similaires en faible quantité et ayant la volonté de s’associer pour retenir un prestataire commun favorisant la valorisation du déchet. • Une zone d’activités tertiaires d’une soixantaine de petites entreprises et d’organismes de recherche a mis en place une opération collective de gestion de leurs déchets en installant 5 points de regroupement pour les papiers et les cartons et en retenant par appel d’offre un prestataire privé chargé de l’enlèvement et du recyclage des déchets. Où trouver des solutions ? Selon vos problématiques et vos besoins, il est possible de solliciter des conseils ou de trouver des solutions auprès de différents interlocuteurs. • Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie www.umih.fr • Syndicat national des Hôteliers, des Restaurateurs, des Cafetiers et des Traiteurs www.synhorcat.com • Direction du Tourisme www.tourisme.gouv.fr www.veilleinfotourisme.fr • ADEME - Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie -G uide ADEME Entreprises : comment bien gérer vos déchets ? - Clic’ADEME entreprises : Outil d’aide à la communication sur le tri des déchets -G uide des déchets de l’activité Tertiaire et des bureaux - 2008 - Synthèse et bilan de l’opération « objectif - 10 % » www.ademe.fr • Centre National d’Innovation pour le Développement Durable et l’Environnement dans les petites entreprises www.cnidep.com Conseils gratuits d’un chargé de mission « environnement » Chambres de Commerce et d’Industrie Fédérations professionnelles Recherche de prestataires spécialisés FEDEREC : Fédération des entreprises du recyclage FNADE : Fédération nationale des activités de dépollution et de l’environnement www.federec.org www.fnade.com www.sindra.org (pour la région Rhône-Alpes) Réglementation Ministère de l’Écologie, de l’Environnement, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire www.aida.ineris.fr www.enviroveille.com/public/index.html L’ADEME remercie le réseau objectif environnement en Rhône-Alpes et les centres techniques pour leur participation à la construction de cette fiche. imprimé sur papier écolabellisé 100 % recyclé avec des encres végétales chez un imprimeur imprim’vert - crédits photographiques : Johnny Lye - Fotolia.com Solutions techniques