Le Courrier d`Algérie du dimanche 10 août 2014

Transcription

Le Courrier d`Algérie du dimanche 10 août 2014
Trois morts et trois blessés graves
T
rois personnes ont été tuées et trois autres grièvement blessées suite à une collision entre deux véhicules survenue samedi au niveau de la localité de Youb
(Saïda). L’accident s’est produit sur la RN 92 reliant Saïda à Sidi Bel-Abbès, à proximité du douar «Daoui Thabet» relevant de la daïra de Youb. Une femme et
deux hommes, âgés de 28 à 57, ont été tués sur le coup. L’état des trois blessés a été jugé grave. Ils se trouvent en soins intensifs à l’hôpital Ahmed Medeghri.
Les dépouilles mortelles des victimes ont été déposées à la morgue du même établissement hospitalier. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de
l’accident.
PARTI EL ADALA
Djaballah fustige
«la lâcheté des
régimes arabes»
envers la cause
palestinienne
L’information au quotidien
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Dimanche 10 août 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3177 - 11e année
P2
EN DÉPIT D’UN IMBROGLIO SOCIOPOLITQUE
EXACERBé PAR UN CONFLIT DE GéNéRATIONS LATENT
e
reportag
L’espoir tenace
dans la vallée
du M’Zab
Ph : Le Courrier d’Algérie
À Ghardaïa, les Mozabites et
les Arabes ont pu parvenir à
une trêve, depuis maintenant
plus d’une semaine. Une
trêve qui reste, il faut le dire,
fragile. Car, selon les dires de
quelques citoyens, il suffit d’un
tout petit dépassement, de part
et d’autre, pour que les choses
reviennent à la case départ.
Lire en page 3
l ALIMENTS de volailles
Propagation de la fièvre
aphteuse en Algérie
Les aviculteurs veulent
l’exonération pour
une année de plus
P4
Les maquignons
pointés du doigt
Tous
les éleveurs
seront indemnisés
l CANICULE
Incendies et décès par
noyade à Tizi Ouzou
l
P4
P5
l Violence sur ascendant
Ph : DR
P3
collision entre deux véhicules à SAïDA
Les victimes
de l’ingratitude
P5
2
ACTUALITÉ
Dimanche 10 août 2014
GHAZA
ALORS QUE L’AGRESSION ISRAÉLIENNE SE POURSUIT
La délégation
palestinienne
unifiée, toujours au
Caire dans le
cadre des
négociations pour
un cessez-le-feu
avec l’entité
sioniste via la
médiation
égyptienne, a
affirmé, hier,
qu’elle ne cédera
pas sur les points
contenus dans son
document,
notamment
s’agissant de la
levée effective du
blocus israélien
sur Ghaza, en
vigueur depuis
près de huit
années.
éclaration du chef
de la délégation
palestinienne,
Ahmed Azem émise après
l’échec de la prorogation de
la trêve de 72 heures de cessez-le-feu, arrivée à terme
vendredi matin, en réponse
à l’obstination d’Israël à
faire fi du document palestinien en question portant
sur les droits légitimes des
palestiniens,
notamment
ceux habitant Ghaza. Si sur
le plan politique aucune
avancée n’est enregistrée à
ce jour, par les négociations
palestino-israéliennes via la
médiation égyptienne, sur
d’autres plans, ce n’est pas
le cas. La bataille politicodiplomatique et celle des
médias sur fond du cours
des évènements sur le terrain, à savoir la riposte de la
résistance palestinienne à
l’agression de l’armée israélienne. Le discours politique
accompagnant l’offensive
militaire,
contre Ghaza
depuis le 8juillet dernier,
portant démilitarisation du
mouvement
palestinien
Hamas, à ce jour, vient
d’être battu en brèche vendredi dernier. Tout au long
de cette journée, la riposte
de la résistance palestinienne est venue l’ensemble des
factions de la résistance
palestinienne sauf celle
d’Azzedine el Qassam, bras
armé de Hamas. Message
palestinien politico-militaire
lourd de sens et de portée
significative, dévoilant au
D
Ph : DR
Riposte militaire et politique
du Hamas
grand jour et à l’adresse de
la communauté et l’opinion
internationales la teneur
mensongère du discours et
de la propagande de l’entité
sioniste de vouloir réduire à
défaut de désarmer Hamas.
Par ailleurs, «le droit d’Israël
à assurer sa sécurité» par ses
agressions militaires sporadiques
contre
les
Palestiniens, que prône sans
cesse l’occupant israélien,
refrain aussi fredonné par
ses
alliés
occidentaux,
s’avère amplement obsolète.
Outre que le dernier cessezle-feu de 72 h a pris fin par
les tirs de roquettes, vendredi matin, par les factions de
la résistance palestinienne
sauf celle de Azzedine el
Qassam, suite à l’absence de
réponses effectives aux
attentes légitimes des palestiniens, dont la levée du blocus. Droits et attentes des
Palestiniens, lesquels après
avoir durant trois jours de la
trêve précitée,
retiré les
martyrs ensevelis sous leurs
habitations bombardées par
l’armée israélienne, ont et
continuent de réaffirmer
leur attachement à leur
résistance armée et pour la
levée effective du blocus. Ce
qui a encore consolidé et
affermi davantage la position unifiée de la délégation
palestinienne unifiée, affirmant qu’elle ne cèdera pas
sur les points contenus dans
le document
pour un
accord sur un cessez-le-feu.
Pour les responsables militaires et politiques palestiniens « ce que Israël n’a pas
pu avoir par son agression
militaire, elle ne l’aura pas
par la voie politique », en
clair, les Palestiniens ne
capituleront pas.
ISRAËL EN PERTE
D’INITIATIVES
Rappelons que Ghaza, est
fortement peuplée des descendants des Palestiniens,
réfugiés de l’occupation de
l’entité sioniste de la
Palestine en 1948. Trois
générations ont grandi,
depuis cette date, dans cette
ville palestinienne et se sont
ressourcées sans interruption de s’affranchir du joug
colonial sioniste et leur ténacité à y parvenir, par les
sacrifices qu’ils ont consentis à ce jour. Il est à rappeler aussi que le désengagement israélien de Ghaza, à la
fin de l’été 2005, fut suivi,
un mois plus tard, du
déclenchement d’une offensive militaire israélienne au
nom, notons-le, prémonitoire, «éternel recommencement». Mais ce que les responsables de l’entité sioniste
sont incapables de saisir,
c’est que toute colonisation
a une fin, la grande leçon de
l’Histoire du colonialisme à
travers le monde. Pour revenir au cours des évènements
marquant la journée d’hier,
l’agression israélienne qui, à
ce jour, a fait près de 2000
martyrs palestiniens dont
plus de 80% des civils avec
plus de 400 enfants, le
mythe entretenu par les
alliés d’Israël, « est le seul
État démocratique de la
région » est détruit, selon
bon nombre d’observateurs.
Outre le génocide israélien
commis sur les Palestiniens,
pour ne citer que le bombardement de l’aire de jeu des
enfants à Echaty, les frappes
contre sept écoles de
l’Unrwa des Nations unies,
hier, l’aviation militaire de
l’entité sioniste a ciblé, la
région du port à l’ouest de
Ghaza, lieu abritant les
sièges et les bureaux des
médias. Prise dans le filet
du bourbier de sa guerre
contre Ghaza, au regard du
cours et de la teneur de la
riposte palestinienne, militaire et politique, Israël a
lancé hier, une autre formule dans l’espoir de voir le
vent souffler en sa faveur.
Après avoir quitté le Caire,
tard dans la soirée de jeudi
à vendredi, après avoir
avancé des points ne figurant pas sur la table des
négociations en cours, et
ayant reçu un niet catégo-
rique de la délégation palestinienne unifiée, via la
médiation
égyptienne.
Israël, revient, hier, pour
annoncer qu’elle ne prendra
pas part aux négociations
tant que ne cessent pas les
tirs
palestiniens.
Déclaration qui semble être
à l’adresse de l’opinion
israélienne qui voit que
Netanyahou et ses responsables militaires ont essuyé
un échec dans leur offensive
contre Ghaza. Ne pas se
rendre au Caire pour poursuivre les négociations pour
un cessez-le- feu selon le
document de la délégation
palestinienne unifiée, suppose que les tirs de roquettes
continueront à pleuvoir du
ciel sur l’entité sioniste. Ce
que plus de 6 millions d’israéliens terrés dans leur
bunkers et le refus des
colons de rejoindre leur
habitation ne voudront pas
voir et
exigeront à
Netanyahou d’aller sur la
voie de ces négociations.
Ce qui ne froissera pas le
Premier ministre israélien
qui depuis la première
semaine de l’agression, sa
cote de popularité et celle
des militaires n’a cessé de
chuter, à ce jour, mettant les
militaires et les politiques
dos à dos devant la responsabilité de leur échec à
Ghaza. À ce propos, ces
mêmes responsables se lancent mutuellement la responsabilité dudit échec, sur
fond de commission d’enquête israélienne en perspective, pour définir les responsabilités et les responsables, dont bon nombre
verront leur parcours militaire incertain ainsi que celui
des politiques, à l’exemple
de Netanyahou. Au moment
ou nous mettons sous presse, des informations font
état d’un éventuel déplacement, au courant de cette
soirée (hier soir : Ndlr) de la
délégation israélienne au
Caire…
Karima Bennour
PARTI EL ADALA
Djaballah fustige
«la lâcheté
des régimes arabes»
ors d’une conférence de presse organisée hier samedi à Alger, le président du
Parti de la justice et du développement,
Abdellah Djaballah, aura des mots durs
pour qualifier la position, notamment celle
des pays arabes, à l’égard de la cause palestinienne. N’usant pas de demi-mesures, ce
responsable politique qualifie de «lâcheté »
la position des régimes arabes à l’égard de
l’agression israélienne contre Ghaza. Il ne
s’agit pas de se contenter de l’actuelle
agression que subit présentement la population de la bande de Ghaza. Il faut remonter jusqu’à l’année 1948, a notamment dit
Abdellah Djaballah, expliquant que cette
agression contre la Nation islamique dans
sa globalité, exige une riposte exemplaire.
Même la Ligue arabe n’a pas échappé aux
critiques du conférencier qui l’a accusé de
connivence avec l’occupant israélien, citant
dans son intervention nommément l’Égypte et préférant contre toute attente que la
riposte se fasse sous l’auspice de
l’Organisation de la conférence Islamique
(OCI).Les dirigeants et les régimes du
monde musulman se doivent d’assurer la
protection, la préservation et la défense des
vies humaines de Ghaza, n’a-t-il pas manqué de déclarer. Saisissant l’occasion de la
tenue d’une rencontre des chefs de bureaux
de wilayas du parti, et citant à l’appui des
versets coraniques, le conférencier aura une
longue dissertation, à la limite oiseuse, sur
la récente agression de l’entité sioniste
contre la population de Ghaza. «Le plus
proche vers le plus proche, et le plus
capable du plus capable », dira l’islamiste,
expliquant qu’à travers l’agression de la
Palestine, c’est la Nation islamique (musulmane) dans sa globalité, y compris les pays
arabes qui est interpellée. Évoquant les
souffrances et les espoirs de la Nation
musulmane, une riposte s’impose, explique
Djaballah, mettant en ligne de mire les
devoirs des dirigeants envers la Ouma.
D’abord, les régimes de la Nation islamique se doivent de soutenir la cause palestinienne, entre autres matériellement, à travers la mise à la disposition des résistants
palestiniens d’armes et diplomatiquement,
en isolant l’entité sioniste, dira-t-il. Les
intérêts américains localisés au niveau des
pays arabes sont plus importants que ceux
implantés au niveau de l’État sioniste, a
martelé Abdellah Djaballah. Nous en tant
que partis politiques et d’associations du
mouvement associatif national, avons également le devoir d’assister les résistants
palestiniens, a-t-il également déclaré. Les
questions de la Libye, de la Syrie et de
l’Irak ont également été évoquées par
Abdellah Djaballah. Jusqu’à présent la
position de l’Algérie à l’égard de la situation en Libye est positive, opinera le conférencier, faisant part de son opposition à
l’ouverture de bases à l’armada US dans le
Sahara. À propos des pays ébranlés par le
«printemps arabe», le leader islamiste a dit
que ce sont plutôt des populations musulmanes qui sont entrées en conflits entre
elles et qu’il s’agit de les raccommoder
quitte, a-t-il dit, à user de la force publique
pour imposer la paix. À ce sujet brûlant
d’actualité, Abdellah Djaballah annoncera
dans la même foulée la tenue de l’université d’été des cadres du parti les 3, 4 et 5 septembre prochain.Toutefois, a-t-il nuancé, la
validation de cette date dépend de la décision finale du bureau exécutif du parti. Les
thèmes retenus pour cette université d’été à
laquelle prendront part des personnalités
algériennes de renom, sont respectivement
la conscience législative, la conscience politique et la conscience économique avec en
ligne de mire la question de la transition, at-il précisé. À noter cependant, que lors de
l’entame de la conférence de presse, les
organisateurs se sont contentés de la récitation de versets coraniques, sans prendre
trop la peine d’entonner l’hymne national.
Mohamed Djamel
L
ACTUALITÉ
GE
A
T
R
REPO
Dimanche 10 août 2014
3
EN DÉPIT D’UN IMBROGLIO SOCIOPOLITQUE EXACERBÉ
PAR UN CONFLIT DE GÉNÉRATIONS LATENT
L’espoir tenace dans la vallée du M’Zab
DE NOTRE ENVOYÉ
SPÉCIAL À GHARDAÏA,
SOUFIANE DADI
ne peuvent pas, du moins pour le
ans les quartiers mozabites, moment, y mettre les pieds. « Certains
tout comme dans ceux des d’entre-eux les ont loué. Tandis que
arabes, l’inquiétude et la d’autres les ont carrément abandonné »,
méfiance sont perceptibles. Les deux explique-t-il. Avant de rajouter un détail
communautés se regardent en chiens de de taille, d’après lui : « Il ne s’agit pas
faïence. « Il faut faire des calculs pour se d’une expropriation. Car, comme vous
déplacer. Sinon, on risque d’être lynchés pouvez le constater, les locaux sont feret tabassés», lâche un jeune commerçant més et ils ne sont occupés par personmozabite rencontré, jeudi, à Bab El- ne». « Ceux-ci (les locaux, ndlr) ont été
Heddad. Portant une « chéchia » et vêtu incendiés par vengeance », reconnaît-il.
de « seroual », dont ses concitoyens sont
UN DISPOSITIF SÉCURITAIRE
réputés, notre interlocuteur regrette le
IMPRESSIONNANT, MAIS…
fait que les habitants de la Vallée du
La
présence des éléments de sécurité
M’zab n’arrivent plus à vivre en paix,
comme c’était le cas, dit-il, par le passé. au sein de la Vallée du M’zab est très
« Vous allez peut-être rire. Mais, je vous remarquable. Des camions de police et
jure que, jusqu’à présent, je ne connais de gendarme stationnés un peu partout
pas la vraie raison qui pousse mes frères et des agents éparpillés dans les quatre
coins de la ville. Cela étant, il est force
à s’entretuer», a-t-il dit.
« Nous sommes prêts à oublier le de constater que ce dispositif imprespassé. Pourvu que cela s’arrête ! », a-t-il sionnant n’a pas porté ses fruits.
Puisque, selon les témoignages des
ajouté, en pointant du doigt un arabe,
qui circulait au sein dudit marché. riverains, notamment les Mozabites, les
«Vous avez une parfaite illustration éléments de sécurité n’arrivent souvent
devant vous. Cet homme est un arabe. pas à maîtriser la situation. Certains
d’entre-eux
vont
Et comme vous voyez, il
plus loin, en accucircule en toute liberté »,
sant ces derniers de
S’il existe une
poursuit encore le jeune
complicité avec les
commerçant qui précise
catégorie bien
Arabes. Ils en veuque le déplacement au
précise qui regrette lent surtout pour
sein des quartiers arabes
preuve l’incident qui
est trop risqué. Un peu
amèrement
ce
qui
se
s’est produit lorsque
plus loin, un sexagénaire
des Arabes ont proqui exposait des fruits et
passe à Ghardaïa,
fané des tombes au
légumes à la vente souc’est bien celle des sein du mausolée
haite, lui aussi, que ce
Saïd. La révo«cauchemar » s’arrête. «
personnes âgées et Ammi
cation de trois poliDans le passé, cette valciers impliqués dans
des sages. Ceux-ci
lée était un exemple en
cette affaire n’a pas
termes de cohabitation et
pointent
du
doigt
les
été en effet suffisante
de vivre-ensemble », se
pour les convaincre
souvient Ami Hamou, les
jeunes qui, selon
de l’impartialité de
larmes aux yeux. « Nous
leurs dires, ne font ce corps. Il est
espérons que nos jeunes
d’ailleurs facile de
finiront par comprendre
plus preuve de
savoir dans quel
qu’il ne sert à rien de
quartier résident les
tolérance.
s’entre-déchirer
car,
Mozabites puisque
après tout, nul n’est éterdans ces derniers on
nel sur cette terre !», lance le même orateur. De leur côté, les Arabes affirment, ne trouve que des gendarmes. Sur ce
eux aussi, être des victimes. « Les Moza- point, un policier, qui s’est exprimé sous
bites refusent qu’on vive ensemble », le sceau de l’anonymat, a balayé d’un
grommelle Fawzi, qui habite au quartier revers de la main toutes les accusations
Thniet El-Makhzen où tous les com- proférées par les « antagonistes » des
merces des Mozabites ont été saccagés Arabes. «Étant bien organisés, les Mozaet incendiés. À ce propos, notre interlo- bites nous accusent de complicité parce
cuteur, qui nous faisait visiter les lieux que les Arabes qui ne sont pas, il faut
du « drame », à bord de son véhicule, l’admettre, forts en la matière se mêlent
nous précise que ces actes de saccage avec nous, une fois la situation pourrie »,
ont été en réaction aux agissements des explique notre interlocuteur, en ajoutant
Mozabites qui, à en croire ses dires, ont que les policiers ne peuvent rien faire
été les premiers à les provoquer. En tout dans ce cas. Par ailleurs, et bien qu’ils
cas, sur place (Thniet El Mekhzen, rejettent en bloc la « version » des Mozandlr), les commerces ont fait peau neuve bites, les Arabes s’accordent avec leurs
suite à l’opération de rénovation lancée frères-ennemis sur un point, à savoir que
par le wali de Ghardaïa. Mais, selon tou- le déploiement des policiers et des genjours notre interlocuteur, les Mozabites darmes dans la région n’est pas la solu-
D
«
autorités concernées n’ont pas leur mot
à dire par rapport aux prêches faits aux
fidèles », estime Djamel qui trouve que
les Mozabites se contredisent lorsqu’ils
demandent l’intervention de l’État alors
que, dit-il, en parallèle, ils ne sont pas
régis par les lois de la République. Il
s’agit donc, dit-il, d’une grande concession que les Mozabites doivent faire.
S’agissant des Arabes, le même orateur
est interloqué par ces derniers, dont la
haine et la colère n’ont pas épargné
même les morts. « Je suis désolé de le
dire. Mais, arriver à toucher aux morts
est un acte inhumain et barbare. C’est
inadmissible ! », lâche-t-il, en invitant les
Arabes à demander des excuses aux
Mozabites.
Pour notre interlocuteur, ces actes,
qui n’honorent guère leurs auteurs, sont
l’œuvre de « jeunes virulents » et « voyous
» qui, d’après lui, ne représentent
qu’eux-mêmes. Il faut donc que ces
arabes, suggère-t-il, se démarquent
solennellement de ces derniers, en s’excusant auprès de leurs frères mozabites.
Ph : Le Courrier d’Algérie
À Ghardaïa, les
Mozabites et les Arabes
ont pu parvenir à une
trêve, depuis maintenant
plus d’une semaine. Une
trêve qui reste, il faut le
dire, fragile. Car, selon les
dires de quelques
citoyens, il suffit d’un tout
petit dépassement, de part
et d’autre, pour que les
choses reviennent à la
case départ.
tion. « Il faut plutôt tourner la page et
oublier tout ce qui s’est passé », suggère
Abderrahmane, un autre jeune accosté
au niveau de la localité de Thniet ElMakhzen. Cela est-il possible après la
mort de pas moins de 13 personnes,
dont 10 Mozabites ? « C’est difficile
pour le moment. Mais, cela n’est pas
néanmoins impossible », rétorque le
même orateur.
LA « GAYLA » : LE MOMENT DE
TOUS LES DANGERS
Selon les témoignages recueillis
auprès de plusieurs riverains de la Vallée
du M’Zab, la « gayla » (temps réservé à
la sieste, ndlr) est le moment durant
lequel il est déconseillé de se déplacer
dans les quartiers de Ghardaïa qu’ils
soient ceux des Arabes ou ceux des
Mozabites.
La raison ? Nos interlocuteurs expliquent que c’est à ce moment-là que certaines personnes aveuglées par leur
haine vis-à-vis de l’autre agissent pour
solder leurs comptes avec ceux qu’ils
considèrent comme étant leurs ennemis.
« Il ne faut surtout pas s’aventurer, tout
seul, dans les zones interdites aux uns
et aux autres, entre 13 h et 18 h
(moment de la gayla, ndlr) », insiste un
Mozabite d’un certain âge. Plus explicite, ce dernier ajoute que les « semeurs de
la fitna », pour reprendre ses propos,
mettent à profit cette occasion parce que
la plupart des gens rentrent chez eux à
ce moment. Il suffit juste, poursuit-il,
qu’une personne indésirable dans l’un
des deux quartiers soit aperçue pour que
des incidents soient signalés. Abondant
dans le même sens, un Arabe natif du
quartier Hadj Messaoud soutient la
même chose. « Certaines zones sont
interdites pour nous. Je vous cite, entre
autres, le quartier de Souk Lahteb. Si un
de nos voisins y accède, il ne peut jamais
s’en sortir indemne », affirme-t-il.
« IL FAUT FAIRE
DES CONCESSIONS … »
Pour que les choses rentrent dans
l’ordre, il faut que les deux communautés fassent des concessions. C’est là la
conviction de plusieurs riverains de la
Vallée du M’zab. Pour Djamel, un Algérois d’origine Kabyle qui vit depuis plusieurs années à Ghardaïa, rien ne peut
mettre fin à cette crise, mis à part cette
solution. Tout en tenant de réclamer sa
neutralité vis-à-vis du conflit qui oppose
les « frères-ennemis », notre interlocuteur estime que, du côté des Mozabites,
il est indispensable que ces derniers
revoient leurs copies en ce qui concerne
leurs relations avec l’État. « Ceux-ci ne
sont pas, en quelque sorte, dépendants
de l’État puisqu’ils ont leurs propres
écoles. Même, dans les mosquées, les
LORSQUE LES JEUNES
SE RÉVOLTENT CONTRE
LES «SAGES»
S’il existe une catégorie bien précise
qui regrette amèrement ce qui se passe à
Ghardaïa, c’est bien celle des personnes
âgées et des sages. Ceux-ci pointent du
doigt les jeunes qui, selon leurs dires, ne
font plus preuve de tolérance. Ami
Ahmed, un septuagénaire accosté à Ksar
l’djraied avoue que toutes les tentatives
visant à calmer les esprits et à tempérer
les ardeurs des uns et des autres ont été
vouées à l’échec. « Ceux-ci agissent souvent par vengeance ! », poursuit-il. Et
d’enchaîner non sans amertume : « Chacune des deux communautés n’acceptent pas à ce qu’un des leurs soit malmené par l’autre ».
Pour leur part, des jeunes, mozabites
et arabes, affirment qu’ils en ont marre
de la « hogra ». « Ces soi-disant sages
n’arrivent pas à comprendre que l’on ne
veut pas de nous à Ghardaïa. C’est la
raison pour laquelle nous n’allons pas
nous taire ! », fulmine Kamel, un Mozabite que nous avons accosté aussi à Bab
El-Heddad. « Ces vieux ont fait leur
temps. C’est le moment pour que les
jeunes prennent le relais », a-t-il ajouté
sur un ton colérique. Même son de
cloche chez les jeunes arabes. Notre
interlocuteur Fawzi, qui nous a servi de
guide dans certains quartiers interdits
aux Mozabites comme Thniet El Mekhzen pour ne citer que celui-ci, indique
que ses camarades ne vont désormais
tolérer aucun « dépassement » des Mozabites.
UN CONFLIT SOCIAL
ET … POLITIQUE
Au niveau de la Vallée du M’zab, tout
le monde est convaincu aussi que la religion ou le culte est loin d’être la raison
du malaise au rythme duquel vit la
région depuis plusieurs années. Du côté
des Mozabites, l’on parle d’une volonté
manifeste pour effacer leur culture et
leur identité. Tandis que, du côté des
Arabes, l’on déplore l’inexistence de la
culture de bon voisinage chez leurs
frères-ennemis. « Les Mozabites sont
contre toute cohabitation. Ils ne peuvent
jamais admettre à ce qu’un étranger
devienne un des leurs même après
tant d’années de vivre-ensemble »,
martèle Abderrahmane qui reconnaît,
cependant, que la communauté des
M’zab est « formidable ». « Ce sont
des vrais bosseurs, dont le niveau intellectuel est souvent très élevé », poursuitil. Notre interlocuteur conclut ainsi sur
une note optimiste en estimant que la
Vallée du M’zab finira par retrouver
son lustre d’antan tôt ou tard.
S. D.
4
ACTUALITÉ
Dimanche 10 août 2014
PROPAGATION DE LA FIÈVRE APHTEUSE EN ALGÉRIE
«La première apparition de
l’épidémie de fièvre
aphteuse en Algérie, a été
signalée suite à
l’introduction de bovins
d’engraissement de Tunisie
effectuée par des
maquignons», rapporte le
secrétaire général du
ministère de l’Agriculture et
du Développement rural,
Fodil Feroukhi.
e responsable qui s’est
exprimé hier lors d’une
conférence de presse
au siège du ministère a donc
accusé les maquignons qui ont
eu recours à des pratiques
frauduleuses d’être à l’origine
de cette propagation. Ces derniers auraient acquis du bovin
contaminé à des prix très bas
pour le revendre ensuite à
Sétif. Ce qui a provoqué la
propagation directe de la
maladie dans plusieurs wilayas
de l’est et du centre du pays. À
ce propos les wilayas qui ont
été précisément touchées, sont
Alger, Sétif, Tizi Ouzou, Bouira, Bordj Bou Arréridj,
Constantine, Béjaïa, Médéa,
Khenchela, Batna, Jijel, Blida,
Chlef, Djelfa, Souk Ahras,
Boumerdès et Annaba. « Aussitôt que cette maladie a été
signalée, un dispositif de lutte
a été mis en œuvre », a indiqué Feroukhi ajoutant que
l’ensemble des exploitations
ont été mises sous séquestre
avec interdiction de déplace-
L
Ph : DR
Les maquignons pointés du doigt
ment des animaux sur tout le
territoire national. «Il a été
également procédé à la vaccination autour des foyers affectés, et la fermeture des marchés à bestiaux à l’échelle
nationale pour contrer la propagation de cette épizootie à
d’autres exploitations et
wilayas», signale-t-il encore.
D’un ton rassurant, le SG du
ministère de l’Agriculture a
affirmé que le dispositif cité cidessus a permis de réduire
l’impact de cette maladie, faisant croire que le nombre
d’animaux abattus ou morts,
est insignifiant comparativement à l’effectif du cheptel
bovin dont dispose l’Algérie et
qui avoisine 2 millions de
têtes. Aussi, Fodil Feroukhi a
prétendu que l’épidémie de
fièvre aphteuse n’a pas pris les
proportions enregistrées dans
certains pays touchés grâce au
matelas immunitaire installé
suite aux campagnes de vaccination réalisées au cours de
cette année. A ce titre, « il a
été procédé à la vaccination de
75% du cheptel lors de la
campagne annuelle de vaccination clôturée en 2013 soit
850 000 têtes de bovins. De
plus, depuis que la Tunisie a
signalé l’apparition et la propagation de cette maladie sur
son territoire, les autorités
vétérinaires algériennes ont
aussitôt mené une campagne
de vaccination préventive qui a
touché 783 000 têtes bovines».
Dans le même cadre d’idée,
il a fait savoir qu’une autre
campagne de vaccination sera
entamée au courant de cette
semaine, et ce après l’acquisition de vaccin type (o). Afin
d’éviter la propagation de
cette épidémie sur le territoire
national et éviter la mortalité
des animaux, tous les éleveurs
sont tenus de prendre plusieurs dispositions. À commencer par ne pas déplacer les
animaux sauf vers un abattoir
proche, ne pas introduire de
nouveaux animaux dans leurs
exploitations, appliquer systématiquement de la chaux vive
au niveau des entrées des
exploitations et enfin faciliter
les visites de contrôle des vétérinaires. Il est notamment
demandé à l’ensemble des éleveurs et agriculteurs d’informer les autorités concernées
de toute apparition de cas suspect. A une question qui lui a
été posée sur les répercussions
de la maladie sur le marché
des viandes rouge, Fodil
Feroukhi a rassuré qu’il n y
aura aucune augmentation de
prix. Même chose pour la filière lait, là aussi le responsable
souligne qu’il n’y aura pas
d’incidence sur le lait en
sachet subventionné par l’État, quoiqu’il reconnaisse une
diminution prochaine du lait
cru. Par ailleurs, il est important de mentionner que la
fièvre aphteuse est une maladie virale strictement animale,
très dangereuse pour les ruminants, elle peut occasionner
des pertes importantes sur le
cheptel et partant sur l’économie nationale. Cette épidémie, ne se transmet pas à
l’homme, et la viande des animaux touchés reste comestible
sans danger aucun. Seulement, c’est l’une des pathologies animales les plus contagieuses qui se caractérise par
l’apparition d’aphtes et d’érosions sur les muqueuses buccales et notamment nasales.
Ania Nait Chalal
Tous les éleveurs seront indemnisés
es éleveurs ayant subi des pertes
suite à la maladie de la fièvre
aphteuse seront indemnisés
même s’ils n’ont pas contacté de police d’assurance, a indiqué samedi à
Alger le secrétaire général du ministère
de l’Agriculture et du Développement
rural, Fodhil Ferroukhi.
L'éleveur,
dont le cheptel a été contaminé par
cette maladie virale qui touche le
bovin, bénéficie d'une indemnisation
de 100% pour tout bovin atteint du
virus de la fièvre aphteuse. 80% du
L
prix réel du marché sont octroyés par
le ministère et 20% le sont après abattage et vente de la viande.
Selon Ferroukhi, qui s'exprimait
lors d'une conférence de presse, la
Caisse nationale de mutualité agricole
(CNMA) propose plusieurs produits
dans le cadre de la couverture assurantielle pour aider les agriculteurs à éviter les pertes induites par les catastrophes naturelles ou les maladies. Il
a déploré l'absence d'une culture assurancielle chez les agriculteurs malgré la
disponibilité de plusieurs produits
affirmant que le ministère de l’Agriculture œuvre à développer ce secteur à
travers une sensibilisation des agriculteurs et la mise en place de mécanismes économiques modernes.
À propos des aides de l’État il a
indiqué qu’il y a actuellement une
période de transition mais «il est possible que l’État réduise son aide au secteur à l’avenir car celui-ci doit parvenir
à se prendre en charge à travers la production».
ALIMENTS DE VOLAILLES
Les aviculteurs veulent l’exonération
pour une année de plus
e référant aux déclarations faites par le président du Comité de la
filière, El Moumène Kali, les
professionnels de la filière avicole souhaitent que le gouvernement reconduise, pour une
année de plus, l’exonération
des droits de douane des
matières premières entrant
dans la production de l’aliment avicole afin d’encourager les éleveurs à maintenir
leur activité. «Les professionnels sont inquiets et appréhendent ce que va décider le
gouvernement concernant la
reconduction de l’exonération de la filière avicole de la
taxe sur la valeur ajoutée «
TVA » sur les matières premières », a précisé le même
responsable. Pour rappel, le
gouvernement avait décidé en
S
2012 d’annuler les droits de
douane et la TVA sur les
matières premières entrant
dans la fabrication de l’aliment avicole notamment le
maïs et le soja, suite au renchérissement de leurs prix sur
le marché international. Cette
mesure a été reconduite en
2013 et les professionnels
souhaitent encore la prolonger d’une année arguant qu’ils
n'arrivent pas à engranger de
bénéfices en dépit de l’annulation des droits de douane. À
ce titre, Moumène Kali a indiqué que « si la mesure ne sera
pas renouvelée ça sera une
catastrophe pour nous », soulignant qu’outre ces taxes
l’éleveur est pénalisé par
d’autres charges comme la
cherté des médicaments vétérinaires. En outre, la recon-
duction de cette mesure va
encourager les éleveurs à
poursuivre leurs activités et
inciter ceux travaillant dans
l’informel à intégrer le circuit
formel.
L’interprofession
devrait rencontrer les responsables du ministère de l'Agriculture et du Développement
rural au cours de la première
semaine du mois d'août pour
discuter de la nécessité de
reconduire l’exonération des
droits de douane sur les
matières premières et d’autres
difficultés auxquelles fait face
la filière avicole le système de
la triangulation. Ce système
de régulation consiste à
approvisionner l’éleveur en
aliments et en poussins dans
l’objectif de récupérer son
produit en contrepartie. La
décision du gouvernement
d’annuler les droits de douane
sur les matières premières
prendra fin le premier septembre prochain. Outre la stabilité du prix du poulet et
l’approvisionnement du marché d'un produit de qualité,
cette mesure a permis d’augmenter la production et de
créer de nouvelles activités
que ce soit dans l’élevage ou
dans la transformation. Certains jeunes investisseurs ont
opté pour des bâtiments d’élevage à étage et d’autres font
l’élevage dans des serres.
Reste à dire que la production
nationale
des
viandes
blanches lors de la campagne
2012-2013 s’était élevée à 4,2
millions de quintaux, contre
3,6 millions de quintaux
durant la campagne précédente.
Hassiba Chaiblaine
ATTRIBUTION
DE 450 LOGEMENTS
SOCIAUX À BOUIRA
Mise en place
d’une
commission
d’enquête
ne commission d’enquête a été mise en place ces
deux derniers jours "pour
faire la lumière" sur le dossier
des 450 logements sociaux
dont la liste des bénéficiaires a
soulevé une large contestation
dans la commune de Bouira, a
indiqué samedi le wali, Nacer
Maskri. La commission a été
mise en place pour justement
enquêter sur la liste ayant provoqué ces derniers jours des
protestations de citoyens
mécontents, a déclaré le wali
en marge d’une visite d’inspection des projets du secteur
de l’habitat dans la ville de
Bouira. "Les incidents survenus lors de l’affichage de la
liste des 450 logements
sociaux sont fort regrettables", a déploré Maskri,
assurant toutefois que les
recours déposés au niveau de
la wilaya, lesquels dépassent
les 2000 réclamations "vont
être scrupuleusement étudiés
au cas par cas, afin de lever
toute ambiguïté et mettre fin à
la contestation". Le chef de
l’exécutif s’est dit "confiant"
quant au travail de cette commission d’enquête, mise en
place afin de déceler d’éventuelles "anomalies" dans la
liste des bénéficiaires des logements affichée par les autorités de la daïra. "Pour l’heure,
nous avons partiellement gelé
les listes, dans le but de laisser
la commission d’enquête faire
son travail", a-t-il expliqué. À
ce propos, le chef de daïra de
Bouira, Kamel Touchent, a
déclaré que ladite liste "a été
faite dans la transparence la
plus totale. Les mécontents,
peuvent déposer leurs recours
et attendre les conclusions de
la commission". Dans la matinée, le premier responsable de
la wilaya a inspecté le chantier
du futur pôle urbain de 1 422
logements, situé à la sortie
ouest de la ville de Bouira, et
le chantier des 400+150 logements publics-locatifs. Pour ce
qui est du futur pôle urbain, le
wali de Bouira a regretté que
les travaux n’avancent pas à
un rythme soutenu. Selon le
chef du projet, le taux d’avancement de ce projet a atteint
les 25%, ce que juge Maskri
de "très insuffisant". "Ce projet connaît un certain retard
depuis
son
lancement.
D’ailleurs, lors de ma dernière
visite, vous m’aviez promis de
mettre les bouchés double.
Chose que vous n’avez pas
faites.
Ressaisissez-vous,
sinon, vous en assumerez les
conséquences", a-t-il lancé à
l’adresse des responsables de
ce projet, qui, selon les prévisions initiales, devrait être
réceptionné d’ici au début de
l’année 2016. Maskri a donné
de fermes instructions aux différents chefs d’entreprises
chargées de réaliser les projets
de logement à Bouira pour
qu’ils accélèrent la cadence
des travaux afin de les réceptionner le plus rapidement
possible.
U
ACTUALITÉ
Incendies et décès par noyade
à Tizi Ouzou
Mise en servicede
nouvelles
installations d'une
capacité de 562 MW
Ph : Archives
SONELGAZ
n effet, la région a
vécu les journées les
plus
caniculaires
depuis le début de l’été. En
plus de la chaleur naturelle,
des dizaines d’incendies de
forêt ont marqué ces dernières soixante-douze heures
dans les quatre coins de la
wilaya. Suite à cette vague de
chaleur, la ville de Tizi Ouzou
est restée déserte pendant ces
derniers jours. Même les
transporteurs de voyageurs
n’ont pas assuré le service
minimum puisque tout bonnement, l’ensemble des gares
routières situées dans la ville
de Tizi Ouzou et dans sa périphérie sont restées désespérément vides. Les services de la
Protection civile ont vécu
également des journées des
plus chargées puisqu’ils ont
été appelés à intervenir de
manière permanente. Jusqu’à
hier, on nous a signalé des
incendies dans plusieurs localités comme à Tizi Ghennif,
Aghrib, Yakouren, Bouzeguène, Azazga, Idjeur, etc. Des
centaines d’hectares ont été
ravagés. Les flammes ont
emporté, dans leur trajectoi-
re, des centaines d’arbres
fruitiers principalement des
oliviers. Dans la daïra de
Drâa El Mizan, la population
a eu à subir aussi bien la chaleur torride qu’à faire face
aux flammes. Des villages
entiers ont essuyé les foudres
de ces feux de forêt dans cette
partie de la wilaya comme
Talazizt, Taka, Taremant, Idihathène…
Les
sapeurs-pompiers
n’ont ménagé aucun effort
afin d’endiguer ces incendies,
avant que l’irréparable ne se
produise, à savoir leur propagation vers les habitations. La
première escale des sapeurspompiers a été le massif forestier qui longe le village Taka
de Tizi Ghennif. Puis Talazizt.
Dans ces localités, on
apprend que des dizaines
d’oliviers et de chênes ont été
réduits en cendres par les
flammes gigantesques. Cette
région est l’une des plus
affectées par les incendies de
forêt dans la wilaya de Tizi
Ouzou et ce, depuis le mois
de juin dernier. Régulièrement, on y a enregistré des
feux de forêt d’intensité
inégale. D’ailleurs, compte
tenu de l’exposition de cette
daïra de manière permanente,
en été, aux incendies de
forêts, la direction de la
wilaya de la protection civile a
décidé de réaliser sur place
une annexe de l’unité de Tizi
Ghennif afin de rendre les
interventions des sapeurspompiers plus promptes.
Dans le sillage des dommages
collatéraux de la canicule, il a
été enregistré le wee-kend
écoulé, deux autres décès par
noyade qui viennent s’ajouter
au six autres signalés depuis
le coup d’envoi de la saison
estivale. La Protection civile
de la wilaya de Tizi Ouzou a
précisé qu’un premier décès
par noyade est survenu au
niveau du Oued Sébaou. La
victime s’est aventurée dans
une mare d’eau, sise sur le
territoire de la commune de
Tizi Rached. La victime,
K.Y., était âgée de trente ans.
Quand il a été repêché par les
éléments de la Protection
civile, il était déjà trop tard
car il était décédé bien avant.
Le corps sans vie du jeune
noyé a été transporté vers la
morgue du Centre hospitalouniversitaire Nedir Mohamed
du chef-lieu de wilaya pour
une autopsie. Par ailleurs, la
plage de Tibecharine, dans la
commune d’Iflissen, daira de
Tigzirt, a été le théâtre d’une
autre mort par noyade dont a
été victime un jeune de trente-sept ans. Ce dernier habitait au village Issiakhen
Oumeddour, à sept kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Il y a lieu de souligner que le
plage Tibecharine où s’est
produite cette noyade n’est
pas autorisée à la baignade et
de ce fait, elle n’est pas gardée
par les maîtres-nageurs. Dans
un autre chapitre, celui du
terrorisme des routes, un
accident de la circulation a
fait un mort. Il s’agit d’un
homme âgé de vingt-quatre
ans. La victime conduisait
une moto quand elle a été
percutée mortellement par un
camion de gros tonnage, près
de la gare inter-modale de
Bouhinoune.
La victime de cet enième
accident a perdu la vie sur
place. Enfin, il y a lieu de
noter que deux tentatives de
suicide ont été enregistrées,
cette semaine, à Tizi Ouzou.
La première concerne un
homme âgé de quarante-cinq
ans qui a mis un terme à sa
vie à Drâa El Mizan. Un
deuxième cas a été enregistré
dans la daïra d’Ath Douala.
La victime, un trentenaire, est
toujours au niveau du service
de réanimation du centre hospitalo-universitaire « Nedir
Mohamed » de Tizi Ouzou et
on ne sait pas si ses jours sont
hors de danger.
Aomar Mohellebi
VIOLENCE SUR ASCENDANT
Les victimes de l’ingratitude
arents battus et maltraités, certains sont malades, vivent seuls,
et sont abandonnés par leurs
enfants, et il y en a d’autres qui sont
malheureusement chassés de chez eux
vers des asiles pour personnes âgées.
Cela pourrait être la face cachée de
l’iceberg, mais la « nécrose » commence à se développer dans la société, et
c’est ainsi que beaucoup de parents, au
crépuscule de leur vie, ont connu les
affres des déchirements, de la solitude et
de l’humiliation et sont devenus pour
ainsi dire les victimes de l’ingratitude.
L’Etat, dans son effort magnanime,
continue à construire ces hospices
qu’on appelle communément « Diar
Errahma » pour accueillir ces êtres fragiles et vulnérables dont aucun de leurs
descendants n’en veut.
Alors, peuton avancer sans risque de heurter les
consciences des uns et des autres que
les temps bénis, où les parents sont respectés et vénérés par leurs enfants
sont-ils révolus ? En tous les cas ces «
fils » indignes qui maltraitent leurs
parents est une apparence nouvelle qui
va crescendo que tout un chacun
déplore, car elle reste aussi étrangère à
nos valeurs ancestrales où les parents
quel que soit leur âge restent adorés et
aimés par leurs descendants jusqu’au
trépas. Mais il va sans dire que les comportements vis-à-vis des ascendants ont
P
5
CANICULE
Deux morts par
noyades, accidents
de la circulation
meurtriers, suicides
et canicule. Ces
dernières quarantehuit heures ont été
infernales dans la
wilaya de Tizi
Ouzou.
E
Dimanche 10 août 2014
pratiquement changé, et malheureusement il arrive que dans beaucoup de
situations les parents âgés sont « brutalisés » pour ne pas dire battus par leurs
enfants et cela constitue dans l’absolu le
début d’une grande dérive sociétale.
Même s’il est utile de
souligner que
quelque part un tabou vient de tomber,
car les parents agressés par leurs
enfants ne passent plus sous silence ces
comportements condamnables, et n’hésitent plus à déposer plainte contre eux
au niveau des services de la police, la
gendarmerie, et même des requêtes sont
adressées directement au procureur de
la République par ces vieux
pour
dénoncer cet état de fait qu’ils subissent
dans leur chair. Tout compte fait, ce
phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années et qui va en s’aggravant
puisque le nombre de cas de violence
sur ascendants enregistrés est ahurissant, selon les statistiques des services
de sécurité, où des centaines d’affaires
liées aux agressions sur ascendants ont
été traitées . Le plus tragique, c’est que
des cas d’homicides sur ascendants ont
été aussi enregistrés par les services
compétents et ont été commis
par
leurs propres enfants. Reste que de nos
jours, ces actes de violences sur ascendants soulèvent stupeur et indignation
au sein de la population, qui n’arrive pas
à imaginer que des parents, vieux de
surcroît, puissent être agressés par leurs
propres enfants au moment où ces
vieillards se doivent être vénérés et respectés par tous et en premier lieu par
leurs descendants. Si actuellement, les
vieux sont protégés par des lois de la
République qui les mettent à l’abri de
ces « enfants » perfides et sans scrupule,
il va sans dire que leur application sur le
terrain reste encore aléatoire, et non
dissuasive pour preuve, les cas de ces
messieurs et dames qui se « débarrassent » mordicus de leur père ou de leur
mère devenus à leurs yeux encombrants
dans la maison familiale pour les abandonner au niveau des centres pour personnes âgées , ou encore ces enfants «
renégats » qui frappent et brutalisent
leurs parents pour des histoires d’argent
ou d’héritage et dont le nombre ne
cesse d’augmenter, malheureusement,
dans une société musulmane et où l’Islam vénère avec force les parents qui se
doivent d’être traités avec délicatesse et
beaucoup d’attention à leur égard
comme prescrit dans le livre sacré du
Coran . Faut-il donc exiger aux législateurs et aux juges d’être moins cléments envers ces « enfants » qui, par
leurs comportements indignes et répréhensibles, vont à l’encontre des recommandations de la volonté divine et des
percepts de notre religion : l’Islam.
M. A.
e nouveaux moyens de production
d'électricité de type turbine à gaz
d'une puissance totale de 562 MW, dont
150 MW en turbine mobile, viennent
d'être mis en service dans plusieurs
wilayas, a annoncé la Société algérienne
de production de l'électricité (SPE).La
centrale de Labreg (Khenchla) et celle
de Ain Djasser (Batna) ont bénéficié respectivement de deux groupes turbines à
gaz (TG) d'une puissance unitaire de
140 MW et de 132 MW, a détaillé la
filiale de Sonalgaz dans un communiqué. Quant aux moyens de production
turbine à gaz mobile, ils ont été installés
dans les wilayas d'Alger et de Tipaza, a
indiqué la compagnie nationale.Quatre
groupes de TG mobile d'une capacité de
100 MW ont ainsi été mis en service à la
centrale de Baraki (50 MW) et d'El
Hamma (50MW) dans la wilaya d'Alger,
précise-t-elle. La centrale d'Ahmar El
Ain (Tipaza), a quant elle été renforcée
par un apport supplémentaire de 50
MW après la mise en service de deux
groupes de TG mobile, poursuit-on de
même source."La mise en service de ces
moyens de production supplémentaires
a permis de renforcer la puissance installée du parc de production algérien et de
satisfaire la demande croissante durant
la période estivale dans de meilleures
conditions de continuité et de qualité de
service", a assuré SPE. Le P-dg du
groupe Sonelgaz, Noureddine Bouterfa
avait annoncé en février dernier la mise
en place d'un plan d'urgence pour
résoudre le problème des coupures
d'électricité durant l'été 2014. Pour faire
face à la forte demande en électricité
enregistrée chaque période de grande
chaleur, Sonelgaz table sur une capacité
supplémentaire de 3.786 Mégawatt
(MW) dont 3.446 MW provenant du
réseau interconnecté du nord, 397 MW
du réseau In Salah-Adrar-Timimoun et
651 MW assurés par les réseaux isolés
du sud, selon Sonelgaz. Ces capacités
additionnelles devraient réduire sensiblement la pression sur les moyens de
production et assurer aux populations
une alimentation régulière et surtout
éviter les perturbations enregistrées
durant l'été 2012, rappelle-t-on.
D
PIQÛRES SCORPIONIQUES
Près de 1180 cas
enregistrés à Djelfa
as moins de 1178 cas de piqûres de
scorpion ont été enregistrés dans la
wilaya de Djelfa entre les mois de janvier et juin 2014, a indiqué la Direction
de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière (DSPRH). Sur ce
total de piqûres, quatre (4) ont été mortelles pour des enfants âgés entre 02 à
12 ans, a-t-on déploré au service prévention relevant de la DSPRH, dont les
responsables estiment que ces décès par
envenimation scorpionique sont dus au
fait que les concernés "ont été évacués
tardivement aux centres de santé" de la
wilaya. D’autre part, la même source a
affirmé la "disponibilité du vaccin antiscorpionique au niveau de tous les hôpitaux et centres de santé de la wilaya",
observant que la seule manière de
réduire les cas de décès suite aux
piqûres par scorpion, "est d’évacuer
immédiatement la victime vers les services médicaux compétents et d’éviter
les méthodes de traitement traditionnelles, qui pourraient aggraver la situation, comme constaté sur le terrain". La
DSPRH a élaboré, en collaboration
avec la Direction de l’Action sociale de
la wilaya, 61 fiches techniques relatives
aux régions ayant enregistré le plus
grand nombre de cas d’atteintes par les
piqûres de scorpion en 2013, a-t-on
ajouté de même source.
P
6
Dimanche 10 août 2014
PUBLICITÉ
Dimanche 10 août 2014
7
RÉGI NAL
BOUMERDÈS
Une jeune fille arrêtée pour trafic de drogue à Boudouaou
veillés par le comportement pour le moins suspect d’une jeune fille âgée d’une vingtaine d’années, réputée pour ses antécédents dans des affaires liées au vol et
au trafic de drogue, les services de la sûreté de daïra de Boudouaou ont immédiatement procédé à la fouille de celle-ci. Les soupçons des services de sécurité
se sont avérés fondés, puisque la fouille effectuée sur la jeune fille a permis la découverte de 13 plaquettes de drogue traitée de différentes tailles. La jeune fille,
a reconnu que cette drogue provenait d’un trafiquant de drogue dont elle n’a pas révélé l’identité et que la drogue traitée saisie était destinée à la vente. Et, c’est sur
cette base qu’elle a été présentée à la justice, endossant la responsabilité de la présence sur elle de l’importante quantité de drogue saisie à son ami qui l’aurait, selon
ses propos, menacée de mort si elle ne livrait pas la drogue en question à l’un de ses amis. Devant la gravité des faits, le représentant du ministère public a requis la
peine de 10 ans de prison de ferme assortie d’une amende.
Hocine Amrouni
É
ALGER
CONSTANTINE
DAR EL BEIDA
TRANSRHUMEL
La grande désillusion
Il fait chanter ses
correspondantes
sur Facebook
après s’être fait
passer pour
une fille
royant avoir affaire à une personne de son sexe, une jeune
fille demeurant à Dar El Beida a
eu la mauvaise surprise de se voir
exiger le versement, par un inconnu, de la somme de 2 millions de
centimes : « sinon je fais passer tes
photos et tes conversations sur
You Tube » l’a-t-il menacée.
En effet, la jeune fille avait des
relations par le biais de Facebook
et de Skype avec une personne qui
s’est présentée comme une jeune
fille, ce qui a fait tomber certaines
barrières, généralement dressées
face à un homme. Mais il s’est
avéré par la suite que c’était un
homme qui a profité de l’occasion,
en se faisant passer pour une fille,
pour prendre des photos de la
jeune fille et enregistrer ses discussions sur Skype, avant de lui réclamer la somme de 2 millions de
centimes. Naturellement, la jeune
fille refusa le chantage et l’homme
en question mit sa menace à exécution en éditant les photos de la
jeune fille par le biais de You
Tube, photos qui ont fait le tour
des complexés comme lui. La victime s’empressa alors de déposer
plainte auprès de la brigade de
gendarmerie de Dar El Beida qui
entraura une enquête discrète en
se faisant aider par le centre de
lutte contre les crimes informatiques dépendant de la Gendarmerie nationale ainsi que par les éléments de la police scientifique de
Bouchaoui qui ont réussi à identifier et localiser le suspect qui
demeure à Mostaganem. Munis
d’un mandat de la part du procureur de la République, les enquêteurs se déplacèrent jusqu’à Mostaganem et arrêtèrent le suspect en
son domicile, tout en effectuant
une perquisition qui leur fit découvrir et saisir 16 CD et un flashdisk
contenant des films X. Présenté à
la fin de la semaine écoulée auprès
du procureur de la République, le
mis en cause a été placé en détention préventive en attendant son
jugement.
Hadj Mansour
Ph : DR
C
Vraisemblablement, les Constantinois se disent désappointés par le pont
«Salah Bey», inauguré en grande pompe le 26 juillet dernier par le Premier
ministre et une pléiade de ministres qui l’accompagnaient.
Suite en page 9
BÉCHAR
Un cyclomoteur permet d’identifier
des cambrioleurs
est grâce à un cyclomoteur
abandonné par les cambrioleurs durant leur fuite que
les éléments de la police judiciaire de la
5ème sûreté urbaine relevant de la sûreté de wilaya de Béchar sont arrivés à
identifier et arrêter les auteurs d’un vol
ayant visé le coffre-fort d’un riche entrepreneur.Les faits remontent à la nuit du
3 août dernier où à 4 heures du matin,
le frère de l’entrepreneur absent et qui
s’occupait de surveiller sa demeure a
surpris deux cambrioleurs en flagrant
délit de vol. Les deux malfaiteurs ont
essayé de l’agresser avant de prendre la
C’
fuite, laissant derrière eux le coffre-fort
qu’ils avaient fait sortir de la chambre à
coucher vers la cour de la maison. Le
frère s’est immédiatement dirigé vers la
5ème sûreté urbaine pour porter plainte
pour tentative de vol contre X. Les éléments de la police judiciaire se sont rendus sur les lieux et ont trouvé un motocycle de marque Peugeot 103 abandonné par les cambrioleurs. Dans la matinée du 3 août, un jeune homme s’est
rendu de son plein gré à la 5ème sûreté
urbaine pour déclarer avoir prêté son
motocycle à un certain B.H âgé de 23
ans. Il ajoutera qu’au moment où il est
allé récupérer son motocycle, B.H lui a
avoué son forfait et lui a promis de l’indemniser doublement, s’il arrivait à faire
croire aux policiers que son motocycle
lui a été volé. Cette précieuse déclaration faite par le propriétaire du motocycle permit à la police judiciaire d’interpeler B.H et son comparse nommé
T.W, âgé de 21 ans. Ils furent reconnus
par le frère de l’entrepreneur au
moment de la confrontation. Les deux
mis en cause dans cette affaire ont été
placés en détention préventive par le
procureur de la République près le tribunal de Béchar. Messaoud Ahmed
8
RÉGIONS
Dimanche 10 août 2014
TÉLEX DE MASCARA…
BLIDA
UNIVERSITÉ SAÂD DAHLEB
Plus de 5 000 nouveaux inscrits
Sur un total de 5 473
étudiants affectés à
l'université Saad Dahleb
de Blida, ils ont été plus
de 5 000 à s'être
inscrits définitivement
durant la période du 2
au 7 août courant.
E
GUERROUAOU
a région de Mohammedia a connu,
la semaine passée, un événement
particulier lors d'une opération d'arrestation des membres des malfaiteurs qui a
tourné au vinaigre faisant trois blessés
parmi les forces de sécurité. Cet incident
violent entre les forces de sécurité en
patrouille et des jeunes dont la grande
partie des repris de justice a eu lieu au
centre-ville des oranges à l'intersection
des route de SEHAOURIA et Emir
AEK. Devant cette situation, les policiers
venus en renfort ont tiré des coups de
sommation pour disperser les malfaiteurs
qui ont riposté par le lancement des
pierres en direction des policiers.Les jets
de pierres ont provoqué la blessure à trois
membres de la police et la détérioration
des pare- brise du véhicule TOYOTA
appartenant à la police judiciaire. Auparavant les servies de sécurité étaient en
mission dans cette localité à la recherche
d'un malfaiteur faisant l’objet d'un mandant de recherche que ses acolytes ont
formé un écu humanitaire pour empêcher son arrestation. Appelé en rescousse,
les services de la police venue des daïras
limitrophes ont tout de suite maîtriser la
situation et appréhender les auteurs de
ces agressions.
K.Mostefa
Un bébé s'en sort sain
et sauf après une chute
du 2e étage
Un chauffeur
de camion fauché par
son camion
Ph : DR
n effet, l'université de
Blida 1 (Saad Dahleb) a reçu un quota
de 5 473 étudiants au titre de
la prochaine année universitaire dont 4 092 pour le système LMD (4 domaines) et 1
381 pour le système classique
qui concerne la médecine, la
chirurgie dentaire, la pharmacie et les sciences vétérinaires. Le recteur de l'université, le Pr Mohamed-Tahar
Abadlia, a mis à la disposition
des nouveaux étudiants tous
les moyens humains et matériels afin qu'ils puissent s'inscrire définitivement dans la
filière où ils ont été affectés,
pour la grande majorité celles
ayant constitué leurs pre-
La CASNOS se rapproche
de ses adhérents
fin d'alléger les services et de rapprocher les prestations de ses adhérents, la CASNOS (Caisse d'Assurance Sociale des Non-Salariés) de Blida a procédé à
l'ouverture, il y a quelque temps, d'une nouvelle structure
située à Bab Edzair, en plein cœur de la ville des roses, qui
s'occupe de toutes les prestations en faveur des assurés. Cette
direction de wilaya assure le remboursement des frais médicaux, remboursement qui se fait chaque semaine, le paiement
des pharmaciens conventionnés (carte Chifa) en moins de 15
jours et le paiement des retraités qui lui sont affiliés. Le
contrôle médical se fait aussi au niveau de cette structure, très
aérée et spacieuse et disposant de toutes les commodités. Un
médecin, un dentiste et un personnel médical spécialisé assurent le contrôle médical et prennent en charge toutes les
demandes des assurés. Certains de ces derniers, que nous
avons rencontrés sur place se disent satisfaits des prestations
et de l'accueil qu'ils trouvent au niveau de tous les services.
Pour rappel, ces prestations se faisaient au niveau de la direction régionale située au boulevard des 20 mètres et qui se sont
avérés plutôt exigus face au nombre important des assurés qui
s'y présentaient quotidiennement.
H.M.
A
reçu au niveau des postes installés pour leur faciliter la
tâche, les étudiants n'ont pas
tari d'éloges à leur égard et
remercient aussi bien les responsables que les fonctionnaires qui les ont aidés dans
toutes les étapes de leur inscription au sein de l'université. Parmi les étudiants qui
regagneront l'année prochaine les bancs de l'université
Saad Dahleb de Blida, sept
sont titulaires de bacs étrangers dont 3 ont été inscrits en
architecture, 2 en ST et 2 en
sciences vétérinaires, avec les
moyennes exigées pour cela.
C'est donc une opération qui
s'est déroulée et terminée
dans les meilleures conditions possibles grâce aux
moyens mis en place, qu'ils
soient humains ou matériels,
mais aussi grâce à la volonté
de tous de faciliter au maximum les choses aux nouveaux étudiants.
H. M.
miers choix. Chargé de
mener toute l'opération à
bien, le Pr Sid-Ahmed
Senoussi s'en est acquitté
haut-la-main et, la veille de la
clôture des inscriptions définitives, il ne restait que
quelques étudiants retardataires qui se sont présentés à
l'université pour terminer les
dernières démarches. Questionnés sur l'accueil qu'ils ont
es agents de l'unité de la Protection civile de Boufarik ont intervenu à la fin de la semaine écoulée pour
porter secours à un bébé âgé de 2 ans qui a fait une
chute, vers 11 h 30, du 2ème étage d'une villa située à la cité
197 logements à Guerrouaou. Le médecin de la Protection
civile qui a ausculté le bébé s'est étonné que ce dernier n'ait
eu que quelques rougeurs au niveau du côté droit et
quelques égratignures sur certaines parties du corps et du
visage. Néanmoins et après avoir reçu les premiers soins sur
place, le bébé a été évacué, en excellent état de santé, vers
l'hôpital de Boufarik où des examens ont été pratiqués pour
s'assurer qu'il n'avait subi aucun autre dommage.
H. M.
L
PROTECTION CIVILE
Plusieurs interventions au cours du week-end
es différentes unités de la Protection civile de la wilaya de Blida
ont eu à intervenir à plusieurs
reprises en début de week-end pour porter secours à des victimes d'accidents de
la circulation ou pour éteindre des feux
de forêts.
Ainsi, l'unité de Chiffa a intervenu
jeudi à 12 h 10 après qu'un véhicule 4x4
de la sureté de wilaya de Blida à bord
duquel se trouvaient deux policiers qui
revenaient d'une mission à Médéa eut
dérapé à l'entrée du 1er tunnel sur la
RN1 reliant Blida à Médéa. Ayant subi
des blessures légères, les deux policiers
ont été évacués par les agents de la Protection civile vers le secteur sanitaire de
Mouzaïa où ils ont été pris en charge. A
17 h 30, c'est l'unité d'Oued Djer qui a
intervenu sur l'autoroute est-ouest après
qu'un camion de gros tonnage (24 t)
rempli de gravier se fut renversé aussitôt
qu'un de se pneus a éclaté. Le chauffeur
n'a eu que des blessures légères mais la
circulation a été complètement interrompue après le renversement des 24 t
de gravier sur la chaussée. Il a fallu près
de 4 h euros de travail pour que le
camion soit dégagé et que le gravier soit
enlevé et que la circulation sur ce tronçon reprenne aux environs de 22 h 45.
Le tronçon de l'autoroute entre l'échangeur d'Oued El Alleug et Chiffa, qui
connaît beaucoup d'accidents de la cir-
L
culation à longueur d'année, a aussi été
le théâtre d'une collision entre un véhicule léger et une camionnette. Les six
occupants de la voiture ont été blessés à
divers degrés de gravité et ont été évacués par les agents de la Protection civile de Chiffa vers l'hôpital où ils ont été
pris en charge. Enfin, et aux environs de
22 h 35, une voiture particulière qui circulait sur la RN 42 entre Chiffa et Mouzaïa a dérapé et a percuté de plein fouet
un arbre en bordure de la route. Les
deux occupants de la voiture, âgés de 24
et 25 ans sont décédés sur place et leurs
dépouilles ont été évacuées par les
sapeurs-pompiers de l'unité de la Chiffa
vers la morgue de l'hôpital Frantz
Fanon. Concernant les feux, la Protection civile a eu à intervenir à Sidi Khélifa dans la commune d'El Affroun, où le
feu a détruit 283 oliviers et 90 arbres
fruitiers divers. Le sinistre a heureusement été rapidement circonscrit par les
pompiers qui l'ont empêché de s'étendre
vers les autres vergers avoisinants.
H. M.
ALGER
ZÉRALDA
Six malfaiteurs sous les verrous
n citoyen demeurant à Bellouta (Staouéli) qui a quitté son domicile, en
compagnie de son épouse et de ses enfants, à 19 h au courant de la semaine écoulée pour rendre visite à des parents, a eu la mauvaise surprise de
découvrir à son retour le même soir à 23 heures que la porte de sa maison avait été
fracturée par des inconnus. A l'intérieur, il se rendit compte que les 500 millions de
centimes qu'ils gardaient dans sa chambre avaient été dérobés et il se dirigea aussitôt vers la brigade locale de la Gendarmerie nationale où il déposa plainte. Aussitôt,
une enquête approfondie fut initiée par les gendarmes qui réussirent très rapidement
à identifier les présumés coupables, au nombre de six, et qui ont été arrêtés peu après
par les enquêteurs. Confondus par les preuves matérielles relevées par les gendarmes, les 6 mis en cause ont été présentés au procureur de la République près le
tribunal de Chéraga qui ordonna leur mise en détention préventive sous les chefs
d'inculpation de constitution d'association de malfaiteurs et de vol qualifié.
H. M.
U
Des policiers blessés
lors d'une arrestation
musclée,
à Mohamadia
L
n accident de circulation a eu lieu
durant la semaine passée dans la
région de Mohammedia faisant un mort.
La victime (57 ans), un chauffeur de
camion de transport de boissons gazeuses
est décédé sur le champ après que le
camion, qu'il conduisait, se fut renversé et
heurté de plein fouet un mur sur la route,
caractérisée par sa pente au niveau du
douar MISSOUM. Le choc était tellement violent que la propriétaire de la
maison s'est évanouie alors que son compagnon (45 ans) a eu des blessures relativement graves. Les victimes ont été vite
évacuées par les services de la Protection
civile
en urgence vers l'hôpital
Dahaouaou Dahou de la ville. Le camion
rapportait quelques 150 caisses de boissons appartenant à un privé.
Les services de la police judiciaire ont
ouvert une enquête pour déterminer les
causes de cet accident.
K.M.
U
Une importante
quantité de boissons
alcoolisées saisie
ans le cadre de la lutte contre la
commercialisation illicite des boissons alcoolisées, notamment dans le
quartier de Bab Ali, les éléments du service de wilaya de la police judiciaire ont
réussi à neutraliser deux individus qui
activaient dans le commerce illicite des
boissons alcoolisées, placés sous surveillance depuis un bon moment par les
services de police. Munis d'un mandat,
les éléments de la police ont procédé à la
perquisition du domicile des deux suspects. L'opération a permis de saisir une
quantité importante de boissons alcoolisées de divers types, à savoir 451 bières et
22 bouteilles de vin rouge ainsi qu'une
somme de 26 000 dinars, considérée
comme revenu de son commerce frauduleux. Les mis en cause ont été arrêtés et
conduits au poste de police. Il s'agit des
dénommés N.N.K 19 ans et N.M.A 21
ans. Présentés devant le procureur de la
République près le tribunal de Mascara,
ils ont été placés en détention provisoire.
K.M.
D
RÉGIONS
Dimanche 10 août 2014
CONSTANTINE
BOUMERDÈS
Suite de la page 7
BAGHLIA
… En effet, l'ouverture du
viaduc Transrhumel, ou le «
pont géant » comme aiment
l'appeler certains Constantinois, n'a apporté pour le
moment aucune réponse en
matière de décongestion de la
circulation automobile, bien
au contraire, les usagers qui
empruntent le pont , se dirigeant vers la place de l'ONU à
la sortie ouest de la ville se
retrouvent coincés et pris au
piège de l'encombrement au
niveau du rond-point, face au
secteur militaire, qui mène
vers le centre-ville et c'est là où
une trémie s'impose , et c'est
encore le même cauchemar
pour ceux qui se dirigent vers
l'avenue de l'ALN(chalet des
pins) . Et dire que ce pont
était très attendu par les usagers, puisqu'il devait, avait -on
claironné, être d'un grand
apport en matière de circulation automobile. Il s'en trouve
qu' il est déjà considéré par
certains comme étant une
merveille qui va s'ajouter aux
sept autres pont que compte la
ville, puisqu'il
s'agit sans
doute, en matière de travaux
publics et d'ouvrage d'art, de la
plus importante réalisation
depuis l'indépendance dans la
cité du Vieux Rocher. Mais là
n'est pas le problème en
matière architecturale, mais
c'est que les les autres jonc-
Un sexagénaire
victime
d'une
escroquerie
n vieil homme âgé de 69 ans
a
été
victime
d'une
escroquerie par un jeune. Ce
dernier qui a sans doute préparé
son coup a accosté la victime
devant la mosquée du village''
Léthnine'' relevant de la commune
de Baghlia, à une quarantaine de
kilomètres à l'est de Boumerdès
pour lui annocer qu'il la connait
bien en lui déclarant qu'il est le
fils du cousin de sa femme. Il lui a
également indiqué qu' il travaille à
la daïra de Baghlia et possède un
bureau d'affaires à Sidi Daoud,
une localité limitrophe de la
commune de Baghlia.
Le vieux répondant aux initiales
N. L.
qui attendait depuis
longtemps un logement social est
tombé sans hésiter dans les
promesses de l'escroc qui lui a
déclaré également qu'il s'appelle
B.Abdellah en lui assurant de lui
attribuer un logement social dans
la prochaine distribution de
logements dont tout le monde
parle au niveau de la commune.
Mais pour concrétiser cette
opération le jeune escroc lui a
demandé de
lui verser
36
millions de centimes. Mis en
confiance et croyant à la
promesse, le vieux n'a pas hésité à
lui remettre la somme exigée qu'il
a retirée de l'armoire à l'insu de sa
femme.
L'escroc a conduit sa victime à
bord de son véhicule de marque
Clio chez lui pour ensuite lui
montrer son faux
bureau
d'affaires qui était fermé. Il lui a
demandé de l'attendre en faisant
semblant d'aller légaliser sa pièce
d'identité au niveau de l'APC. Et
c'est ce moment que l'escroc a
choisi de prendre la fuite avec
l'argent à bord de son véhicule
vers uen destination inconnue. Ne
voyant pas le retour du jeune, le
vieux a piqué une grande colère et
s'est rendu à la gendarmerie pour
déposer plainte en avançant les
renseignements
concernant
l'escroc dans l'espoir de récupérer
son argent.
Il est à rappeler qu' une autre
personne a été victime d'une
escroquerie presque identique, au
mois de février dernier, au niveau
de la localité de Khemis-ElKhechna. S'agit-il du même
escroc ? L'enquête qui
est
diligentée va sans doute le révéler.
B.K.
Ph : DR
U
tions ne sont pas encore achevées et on se retrouve en fait
avec un pont qui s'est transformé tout juste en « passerelle ».
Alors, beaucoup de Constantinois se posent la question,
pourquoi l'avoir inauguré,
alors que toutes les voies d'accès du pont ne sont pas réalisées ? Sans risque de nous
tromper, et selon l'avis des usagers, c'est la grande désillusion, le pont n'a rien réglé jusqu'à maintenant et la ville
étouffe de plus en plus en
matière de circulation automobile. Et pourtant, il est dit aussi
que ce pont géant va changer
la configuration urbaine de la
ville selon les spécialistes ,
puisqu'il est conçu pour faire la
jonction, au dessus l'oued
Rhumel, entre la place de
l'ONU, au centre-ville, et les
hauteurs de Constantine. Pour
rappel, ce projet gigantesque,
qui avait suscité une vague de
scepticisme lorsqu'il avait été
annoncé, constitue aujourd'hui
une réalité qui a pris forme au
fur et à mesure de l'avancement des travaux. Cette véritable œuvre d'art, dont les
contours ont pris naissance au
carrefour de la place des
Nations unies, près de l'exhôtel Transatlantique surplombant le quartier du
Bardo, doit déboucher sur
l'avenue de l'ALN, non loin de
l'emblématique pont de SidiRached. Le viaduc rejoindra le
Chemin forestier et les hauteurs du Mansourah via un
tronçon routier de plus de trois
km, ce qui permettra d'alléger
considérablement une circulation
automobile devenue
insupportable. Ce tronçon se
devra desservir toute la partie
sud de la ville, dont l'immense
cité de Sakiet Sidi Youcef et
ses prolongements vers Djebel
Ouahch, Ziadia, Daksi et
Oued El-Had. Seulement, ce
n'est pas encore le cas, les
Constantinois doivent encore
prendre leur mal e n patience
en attendant la réception intégrale du projet et d'ici là , nous
verrons le véritable impact de
cette réalisation sur le quotidien des usagers.
Mâalem Abdelyakine
AÏN TÉMOUCHENT
ANEM
Changement de cap pour l'emploi
n sacré assainissement a été mis
en branle dans les rangs du dispositif d'aide et d'insertion professionnelles (DAIP). Ainsi L'ANEM,
d'Aïn Témouchent vient d'opérer un
changement de cap de sa politique en
matière d'emploi. C'est ce que l'on a
décrypté des propos qu'a faits à la presse,
M. Mellat, le directeur de wilaya, depuis
peu. Fini le tout-venant des années antérieures et en avant avec le nouveau dispositif mis en branle par le ministère du travail à compter telle second semestre
2014. La nouvelle option s'intéresse tout
d'abord à la formation des produits de
l'ANEM dans les secteurs économiques
du BTPH et les petits métiers. Le produit formé dans un centre de formation
du choix du postulant, est suivi durant
son cursus de stage pour une adaptation
plus soutenue et intéressante sur le plan
de la formation et de débouchés qu'offre
le marché local de l'emploi. Ceci est
U
conditionné par la signature de protocoles d'accord ente, d'une part l'ANEM
et le centre de formation, et l'entreprise
économique d'accueil d'autre part. Ainsi,
la mise en relation des produits formés
avec le terrain est subordonnée à la signature d'un contrat d'une année que l'entreprise d'accueil paraphe en premier. Il est
dit dans ce contrat que l'ANEM verse un
montant de 6 000 da/mois avec une prise
en charge totale de la sécurité sociale.
L'entreprise, quant à elle, donne au stagiaire un complément appréciable en
fonction de la tâche qu'il accomplit et
qu'en aucun cas cela ne doit descendre
au dessous du SMIG. S'agissant des
petits métiers, les mêmes dispositions de
choix, d'accompagnement et de placement sont appliquées, sauf que la rétribution mensuelle accordée par l'ANEM
est de 4 000 da/mois. L'on était intéressé
par un premier bilan pour savoir quel a
été l'impact socioprofessionnel du recen-
trage de cette nouvelle politique et faire
une lecture d'analyse comparative avec
l'ancien dispositif. Les données statistiques n'ont pas été fournies lors de la
déclaration faite par Mellat, le directeur
de wilaya de l'ANEM. Un oubli ? Cependant, il est utile d'aborder la question des
plans de charge des entreprises du BTPH
et des petits métiers dans la wilaya d'Aïn
Témouchent. Celles et ceux qui en disposent sont peu nombreux et ne peuvent
recruter que ce qui est exigé réellement.
On voit maintenant que le problème de
non-disponibilité de plans de charge
conséquents pour les entreprises citées
plus haut se pose avec acquitté. Il est
récurrent malheureusement mais en
aucun cas les dispositifs de l'Etat ne voulaient le débattre. Pourquoi ? Telle est la
problématique qu'il faut débattre et pour
laquelle une réflexion nationale doit être
menée en premier.
Boualem Belhadri
MÉDÉA
LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ
Démantèlement d'un réseau de vol de véhicules
e commissaire Nabil
Toualbia, chargé de communication de la sûreté de
wilaya de Médéa, a rendu public
récemment un communiqué faisant état du démantèlement d'un
réseau de voleurs de voitures qui
opérait au cœur de la ville de
Médéa. Selon ce communiqué,
ce fut le dépôt d'une plainte d'une
personne pour le vol de son véhicule, au niveau d'un parking de
circonstance non surveillé, sis au
lieudit «Aïn El Kebira», à Médéa,
qui a permis la mise en place d'un
L
réseau de surveillance des principaux lieux de stationnement de
véhicules de la ville. Ce réseau de
surveillance, a porté ses fruits,
puisque les allers et retours d'un
suspect et de son compère au
niveau d'un lieu de stationnement
isolé, sis au quartier «Batté» à
Médéa, ont permis aux policiers
en faction de renforcer l'étau de
leur souricière. Le principal suspect, qui a réussi à pénétrer à l'intérieur d'un véhicule en stationnement à l'aide d'un tournevis,
fut surpris par l'arrivée des poli-
ciers et tenta de fuir. Le second
compère, qui était distant du lieu
du vol, avait probablement senti
l'approche policière et a pris la
fuite, tandis que le voleur qui
était au volant du véhicule a tenté
une fuite désespérée et fut rattrapé au bout de quelques centaines
de mètres.
Ce voleur, le dénommé Z. M.
qui reconnut le vol, avoua aussi
être l'auteur du vol du véhicule
signalé précédemment par une
autre victime.
Z.Mohamed
9
10
Dimanche 10 août 2014
PUBLICITÉ
SP RTIF
Dimanche 10 août 2014
11
TRANSFERT
Karim Ziani signe à Ajman
ex-international algérien Karim Ziani signé un contrat d'une année avec le club émirati d'Ajman, a annoncé samedi le
club du championnat des Émirats arabes unis. Karim Ziani, 32 ans, a quitté Al Jaich du Qatar après trois saisons pour
rejoindre le club d'Ajman avec qui il va partir en Allemagne à Nuremberg pour préparer la saison. Les dirigeants du club
émirati ont préféré l'ancien joueur de l'O Marseille à l'Ivoirien Bakare Koné qui avait pris part avec Ajman à la deuxième phase du
championnat l'an dernier, précise la même source. Ziani sera désormais le quatrième joueur étranger de l'équipe cette saison. Outre
Ajman, l'ancien maître à jouer des Verts était également courtisé par le club émirati de Fujaïrah où va évoluer le capitaine de la
sélection algérienne Madjid Bougherra. Ziani a évolué dans plusieurs clubs français entre autres Troyes, Lorient, Sochaux et l'O
Marseille avant de rejoindre le club allemand de Wolfsburg. Il a également porté les couleurs de l'équipe turque de Keyserispor
avant d'embrasser une expérience au Qatar respectivement à Al Jeich et Al Arabi. L'ancien meneur des Verts avait participé avec
la sélection algérienne à la Coupe d'Afrique des nations CAN-2010 en Angola et au Mondial-2010 en Afrique du Sud.
L’
19E CHAMPIONNATS D'AFRIQUE D'ATHLÉTISME
Taoufik Makhloufi
est à Marrakech
Le champion olympique du
1500m en 2012 à Londres,
Taoufik Makhloufi, qui a
finalement confirmé sa
participation aux 19e
championnats d'Afrique
d'athlétisme (du 10 au 14
août à Marrekech) est au
Maroc, selon le Directeur
technique national (DTN)
Ahmed Boubrit.
enfant de Souk-Ahras, qui a
repris la compétition dernièrement après avoir été victime
d'une grave maladie l'ayant éloigné des
circuits pendant plusieurs mois s'était
rendu à l'évidence qu'il n'était pas encore prêt pour défier ses actuels principaux
concurrents, d'où sa décision initiale de
faire l'impasse sur les championnats
d'Afrique. La reprise a certes été tonitruante pour Makhloufi, qui avait réussi
de très bons chronos, sur 1500m à Doha
puis sur 800m à Shanghai, mais la suite
a été nettement moins bonne pour le
champion algérien, qui à travers sa peu
reluisante 9e place, sur 1500m au meeting de Rome (début juin dernier), a
estimé qu'il est encore loin du top
niveau. Ses premières performances au
Qatar et en Chine ont été réalisées, en
effet, en l'absence des plus grands champions du moment (ndlr : Kenyans,
Phs : DR
Éthiopiens et Érythréens), mais une fois
confronté à ces derniers, Makhloufi a
compris qu'il n'était pas suffisamment
au top pour pouvoir rivaliser avec eux.
Ainsi, sur conseil de son entraîneur, il
a décidé de suspendre provisoirement la
compétition et de se consacrer uniquement à la préparation, avec l'espoir de
revenir à 100% pour les Mondiaux de
2015, puis les Jeux Olympiques de Rio,
en 2016. Mais la Fédération algérienne
d'athlétisme a estimé que même en étant
amoindri, Makhloufi pouvait représenter une sérieuse chance de médaille pour
son pays, et c'est ainsi qu'elle a fait tout
son possible pour le convaincre de revenir sur sa décision.
Une initiative qui n'a pas été vaine,
puisque Makhloufi a fini par accepter de
s'engager sur la distance du 800m au
rendez-vous africain dont le coup d'envoi sera donné ce dimanche à Marrakech.
ABDELKRIM SADOU RESPONSABLE DES ÉQUIPES NATIONALES
«Les athlètes algériens se trouvent
dans de bonnes conditions»
L
Signature
d'un protocole
de partenariat
entre la Fédération algérienne
et son homologue
égyptienne
a Fédération algérienne de
volley-ball (FAVB) et celle
d'Égypte (EFVB) ont signé, vendredi au Centre sportif de Ghermoul (Alger), un protocole de partenariat et d'échange entre les
équipes nationales.
L'accord, signé par le président de
la FAVB, Okba Gougam et Adel
Abdelghaffar Essouari, membre du
conseil d'administration de la nouvelle fédération égyptienne de volley-ball, touche, en premier lieu, le
volet des équipes nationales avant
de l'étaler à d'autres volets.
"Ce protocole d'accord est bénéfique aux équipes nationales des
deux pays, qui dominent le volleyball nord-africain.
Aujourd'hui, la sélection égyptienne senior qui prépare le prochain
mondial en Pologne, se trouve
depuis quelques jours en Algérie
pour peaufiner sa préparation. Elle
a joué plusieurs matchs d'applications avec notre équipe. À l'approche de la prochaine échéance
internationale pour laquelle l'Algérie est engagée, la fédération égyptienne fera de même pour notre
équipe".
De son côté, le représentant de la
fédération égyptienne s'est félicité
de la signature de cet accord de
partenariat, après celui signé, il y a
quelques jours avec la Tunisie. "
Pour nous le premier objectif visé,
est de relancer les bons rapports
sportifs qui existaient dans un
passé pas lointain, entre les pays
voisins et l'Algérie en fait partie.
Aujourd'hui, l'Algérie a accueilli,
bras ouverts, notre équipe nationale qui prépare le mondial, et nous
on fera de même, très bientôt, et
cela touchera toutes les sélections
nationales des deux pays", a déclaré, Essouari.
L'accord signé en présence des
membres de l'assemblée générale
de la FAVB (réunion en session
extraordinaire) prend effet à partir
de cette année 2014 et est appelé à
s'étaler sur d'autres années supplémentaires.
L
L’
a sélection algérienne
d'athlétisme, devant
participer à la 19e édition des Championnats
d'Afrique "seniors", du 10 au
14 août à Marrakech
(Maroc) "se trouve dans de
bonnes conditions" a rassuré
vendredi le responsable des
équipes nationales d'athlétisme, Abdelkrim Sadou. "En
dépit d'un léger retard, le
VOLLEY-BALL
voyage s'est bien déroulé et
les conditions d'hébergement
et de préparation que nous
avons trouvées sur place sont
favorables" a-t-il annoncé
dans un communiqué.
La même source a précisé
que la délégation algérienne,
forte de 38 personnes, dont
24 athlètes "a élu domicile à
l'hôtel ''Les Palmeraies'' situé
non loin du stade qui abritera
la compétition". Le groupe
actuel, composé de 24 athlètes, passera bientôt à 27,
après l'arrivée du relayeur du
4x400 m, Sofiane Bouhedda,
du demi-fondiste Taoufik
Makhloufi et de l'hépatthlonienne Yasmina Omrani.
Les deux derniers cités qui
se trouvent actuellement en
France, vont donc rejoindre
le reste du groupe directe-
ment à Marrakech, tandis
que Sofiane Bouhedda attend
de régler un dernier détail
administratif, avant de se
présenter sur place. Initialement, l'Algérie devait participer à ces Championnats
d'Afrique avec un total de 28
athlètes, mais la marathonienne Souad Aït Salem a
finalement déclaré forfait à
cause d'une blessure au pied.
12
SPORTS
Dimanche 10 août 2014
MO BÉJAÏA
Stage terminé pour les Crabes
Oran sera
prête à
accueillir
l'évènement
Le stage des Crabes qui a eu
lieu depuis le mardi passé a
pris fin avant-hier Vendredi.
ur place, le staff technique a appliqué
son programme à la lettre et l’équipe a
joué deux rencontres amicales, dont la
première le mercredi passé devant l’Olympique de Médéa, au stade de ce dernier et les
Crabes avaient battu les camarades d’Akrour
sur le score d’un but à zéro, signé par Ballo
Salif Ousmane à la 32’. La deuxième rencontre
a vu le MOB jouer au stade Ismail Makhlouf
de Larbaa face au RCA local.
C’était donc durant la dernière journée du
stage que les camarades de Guedjali avaient
affronté les hommes de Djamel Amani, le président du club de la Mitidja. Dans ce match,
les Crabes ont montré qu’ils sont capables de
donner des sueurs froides à n’importe quelle
équipe. En est la preuve, que les Béjaouis ont
remporté leur quatrième victoire depuis le
début de la préparation en joute amicale, la
deuxième de suite, après celle face au pensionnaire de la ligue 2 en l’occurrence l’O.Médéa.
Les Crabes rentrent donc à la maison avec ce
succès mais aussi des prestations de premier
ordre des capés du coach Amrani.
Le début du championnat étant fixé à samedi prochain, il ne reste que cinq jours
(Dimanche, Lundi, Mardi, Mercredi et Jeudi)
pour que le staff technique effectue les der-
Phs : DR
S
2
LIGUE
niers réglages, d’autant plus que la compétition officielle, ce n’est pas la même chose que
les matches amicaux, et ou dans les premiers,
les équipes chercheront la récolte des points et
que ça devient toujours difficile et serré. Bref,
le staff technique des Vert et Noir de la Soummam semble bien prêt pour la compétition
officielle et ce de par ce qu’ils ont montré
jusque-là.
M. Rahib
FARID NEZZAR, PRÉSIDENT DU CA BATNA :
«Monter une équipe capable de viser haut et juste»
écontent d’évoluer en
Ligue 2, la direction du
Chabab Aurès Batna
(CAB), une équipe de football
parmi les "plus âgées" du championnat national (fondée en 1934)
et auteur d’une saison 2013-2014
plutôt chaotique, veut, selon son
président, se métamorphoser en
une équipe "solide, capable de
viser plus haut, pour revenir aux
premières loges". Le président du
CA Batna, Farid Nezzar, souligne
que le Chabab "ambitionne de
jouer les premiers rôles et accéder
en Ligue 1 professionnelle, la
place qui doit être la sienne après
le purgatoire". Le "souci majeur"
des dirigeants du CA Batna,
aujourd’hui, est de "former une
équipe performante aux capacités
de réaliser des résultats à la hauteur des aspirations des supporters", a-t-il encore expliqué.
Ayant entamé la préparation
d’avant-saison très tôt, le premier
responsable du club se fixe l’ob-
M
jectif de réunir les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif.
L’équipe dirigeante semble tenir à
la stabilité de l’effectif en gardant
les cadres et l’ossature de la formation à 90%, avec un renfort de
9 joueurs pour consolider la composante du groupe sans remettre
en cause la cohésion des différents
compartiments, en faisant appel
notamment à Saïd Bouchoukh
(RC Arbaâ), Rédha Babouche
(MC Alger) et Yahia Djilali (USM
Bel-Abbès). Farid Nezzar considère que ce recrutement est "judicieux", parce que répondant aux
L’AS Khroub jouera le maintien
Association sportive d’El Khroub (ASK)
évoluant en Ligue professionnelle 2 de
football poursuit ses préparatifs pour la
nouvelle saison 2014/2015 en affichant l’ambition
modeste de se maintenir et gérer au mieux sa crise
financière. Pour le manager du club Abdelhak Mehdioui, l’ASK qui est l’un des plus vieux clubs de football algériens fondé en 1927 se fixe pour la nouvelle
saison les deux objectifs mesurés de régler toutes ses
dettes en deux années et d’assurer son maintien en
Ligue 2. Les rouges d’El Khroub ont été, à cause de
leurs très pesantes difficultés financières, le dernier
club à présenter son dossier d’engagement après le
règlement des redevances de certains joueurs et son
engagement à s’acquitter des rémunérations des
autres joueurs avant le mois de septembre prochain,
a souligné Mehdioui. La composante du club a été
reconstituée à 90 % après le remerciement du staff
technique et la libération de 17 joueurs. Seuls Nassim Dridi, Raouf Lahcène, Hachem Bouafia, Abdelouahab Djahel et Islam Dhif ont été retenus, assure
le manager de l’ASK. La priorité dans les nouveaux
recrutements a été donnée aux éléments de talent des
L’
JEUX
MÉDITERRANÉENS
DE 2021
jeunes catégories de l’ASK et d’autres clubs dans le
cadre d’une perspective de rationalisation des
dépenses. Le club s’est aussi offert les services de certains joueurs de grande expérience en évitant "les
joueurs dont la cote se chiffre à des milliards", a ajouté Abdelhak Mehdioui. Trois des nouvelles recrues,
Yasser Ziada, Chouïb Zalami et Abdelatif Bezaz évoluent ainsi au sein de l’équipe nationale des espoirs.
Après un premier stage de 10 jours de préparation
physique effectué durant le Ramadhan couronné par
une victoire (2-0) face à l’Amel Boussaâda, les poulains du coach Fouad Chiha bénéficient, du 1er au 8
août, de leur ultime regroupement préparatoire au
cours duquel ils ont réussi à battre à domicile en rencontre amicale le HB Chelghoum Laïd. Ils seront
appelés aussi à se mesurer à l’AB Merouana dans un
dernier test avant le coup d'envoi de la compétition
officielle. Au terme de ce stage, Chiha aura la pleine
mesure des potentialités des joueurs qu’il alignera en
déplacement le 15 août face au CRB Aïn Fekroun
pour le compte de la 1re journée du championnat
d’Algérie de Ligue 2 de football pour la saison 20142015.
besoins de l’équipe, "d’autant plus
qu’il s’accompagne du retour de
l'Irakien Ameur Djamil, un entraîneur connu et apprécié à Batna".
Pour le coach, l’objectif pour la
saison qui s’ouvre le 15 août prochain par un périlleux déplacement à Béjaïa où le CAB affrontera la JSMB, est de "pouvoir se
maintenir sans souffrir le martyre
comme la saison dernière" et de
"travailler dur pour s’installer le
plus près possible du haut du
tableau". Le coach soutient que le
travail "reste la seule clé du succès" et qu’à ce titre il s’emploiera
à parfaire les automatismes et
améliorer l’efficacité des différents
compartiments.
Même si les (07) sept rencontres amicales ont pu donner au
coach une idée assez précise de la
valeur et du potentiel de son équipe qui a montré "de belles
choses", il préfère attendre les
joutes officielles pour mesurer le
mental de ses joueurs, et surtout
jauger leur capacité à se surpasser.
"Je pense que nous avons mis
les moyens nécessaires pour pourvoir l’équipe d’apports humains et
matériels qui lui permettent de
réaliser une bonne saison", ajoutant que "nous sommes la première équipe de la Ligue 2 Mobilis à
avoir repris les entraînements (20
juin dernier), et nous en sommes à
notre troisième stage".
A moins de quelques jours du
début du championnat, compte
tenu de la composante de la Ligue
2 où figurent d'excellentes
équipes, Nezzar soutient que son
équipe, sous la houlette de Djamil, saura dépasser les difficultés
pour "piétiner les plates-bandes
des ténors".
Avec le renforcement de la
majorité des postes, le CAB est en
mesure d’aligner deux "onze" et
compte bien faire mieux que l’année passée, terminée 9e au classement, avec l’AS Khroub et le MC
Saïda (37 points).
La ville d'Oran (400 km à
l'ouest d'Alger) "sera prête
à accueillir les Jeux Méditerranéens de 2021" si la
candidature de l'Algérie est
acceptée, a affirmé le
directeur de la Jeunesse et
des sports et loisirs d'Oran,
Gharbi Badreddine.
"La première partie du
projet est en voie d'achèvement et on s'apprête à attaquer le 2e grand chantier.
L'entreprise chinoise chargée du projet, MCC, s'est
engagée à nous le livrer
dans un délai de 36 mois,
faisant que nous serons largement prêts d'ici à 2021",
a affirmé le DJS d'Oran,
vendredi à l'APS. La question d'organiser les Jeux
Méditerranéens de 2021 a
été longuement débattue
pendant le mois de
Ramadhan, entre le ministère des Sports et la wilaya
d'Oran. En prévision de
cette échéance, le secrétaire général du Comité
olympique et sportif algérien (COA), Salah Bouchicha a déposé le 31 juillet
dernier, le dossier de candidature de la ville d'Oran
auprès de son homologue
du Comité international
des Jeux Méditerranéens
(CIJM), Isidoros Kouvelos, à Athènes (Grèce)."Le
premier projet, comportant un stade couvert de 40
000 places, avec ses terrains annexes et une piste
d'athlétisme, nous sera
livré d'ici décembre 2015",
a affirmé M. Gharbi avant
d'ajouter: "La ville d'Oran
n'attend plus que le feu
vert du ministère de l'Habitat pour lancer le 2e projet, comportant entre
autres : une salle omnisports de 6 000 places,
trois piscines, dont une
olympique à ciel ouvert, un
vélodrome et des terrains
de tennis». Dans son intégralité, la nouvelle cité
olympique d'Oran va s'étaler sur une superficie de
106 hectares, et sera joignable
par
différents
moyens de transport. "Le
tramway passera par là et
l'aéroport va subir une
extension, pour une plus
grande capacité d'accueil"
a encore expliqué M Gharbi.
En plus des nouvelles
infrastructures, la ville
d'Oran compte réhabiliter
d'anciennes
bâtisses,
notamment dana la périphérie d'Oran, Arzew. Elles
serviront de camp d'entraînement pour les athlètes, a
encore révélé la même
source. La ville d'Oran est
susceptible d'accueillir également des matchs de la
CAN-2017 de football, si
la candidature de l'Algérie
est acceptée. Le nouveau
stade couvert de 40 000
places devant être livré
d'ici la fin 2015.
13
SÉRIE A
Pourquoi l’Italie passe peu à peu sous pavillon étranger
Ces dernières saisons,
des investisseurs venus
du monde entier ont
pris le contrôle de
plusieurs clubs
transalpins. Un
phénomène de masse
qui n'est pas près de
s'arrêter, selon Valentin
Pauluzzi.
dirigeants dynamiques et capables
de réorganiser les finances et le
secteur marketing, le tout combiné à un projet sportif viable et en
adéquation avec le Fair-play
financier made in UEFA. Alors,
c'est moins romantique que la
gestion «à papa», mais c'est tout le
football italien qui s'enrichira de
ces nouvelles méthodes… si ses
institutions
footballistiques
contre-productives ne les freinent
pas. On raconte en effet que ces
nouveaux managers assistent
bouches-bée aux empoignades
folkloriques lors des réunions au
sein de la Ligue de Serie A…
endant des années, alors
que ses voisins européens
se faisaient racheter les
uns après les autres, le football
italien a résisté aux capitaux
étrangers. Mais le dernier rempart
de la vieille Europe a cédé il y a
trois ans. Cela a commencé avec
les Américains à la Roma et les
Russes à Venise. Puis ça s’est
poursuivi avec les Indonésiens à
l'Inter, les Canadiens à l'Ascoli,
les Anglais à Monza et même les
Chinois à Pavie. Six clubs professionnels transalpins (sur un total
de 101) désormais contrôlés par
des investisseurs étrangers en l'espace de seulement trois ans. Et
Bari devrait vite emboîter le pas.
Quelles sont les raisons de ce phénomène de masse ?
IMPLANTATION
NATIONALE, VOIRE
LOCALE
Puisque nous ne sommes pas
dans le monde des bisounours, les
intérêts de ces investisseurs sont
avant tout économiques, même si
tout part souvent d'un pari avec
des situations financières très fragiles. Nous parlons d'hommes
d'affaires rompus aux joutes du
monde des finances et qui savent
très bien ce qu'ils font. Le profit à
l'international est donc au goût du
jour, mais c'est un discours encore différent concernant les clubs à
dimension nationale voire locale.
A Monza (en Lega Pro depuis
quinze ans), c'est l'anglo-brésilien
Anthony Armstrong Emery qui a
pris la succession de Clarence
Seedorf. S'il est un passionné de
foot, il est surtout propriétaire
d'une entreprise ingénierie civile.
Il a ainsi pu installer des bureaux
à Milan avec vue sur la riche
Brianza, afin de s’implanter dans
le marché italien.
Situation similaire à Pavie, où
ce sont les Chinois qui ont débarqué. Ce club végète pourtant au
mieux en troisième division
depuis plus d’un demi-siècle,
mais la ville se situe à une cinquantaine de kilomètres au Sud
de Milan. Comme leurs confrères
étrangers, les propriétaires Xiaodong Zhu et Qiangming Wang
envisagent de moderniser les
infrastructures, stade à l'anglaise
et ouvert sept jours sur sept avec
centre commercial et restaurants,
centre de formation tout neuf et
P
LE MÉCÉNAT
À L'ITALIENNE REND PEU
À PEU LES ARMES
En Italie plus qu’ailleurs, on
identifie un club à un joueur, à un
entraîneur, mais aussi à un président. Ces mécènes millionnaires
ou milliardaires qui ont investi
une partie de leur fortune par
amour pour leur club et souvent
à travers les générations. Les
Agnelli à la Juve, les Berlusconi au
Milan, les Moratti à l'Inter, les
Sensi à la Roma. Parfois, ça se
finit même en banqueroute avec
la Lazio de Cragnotti, le Parma de
Tanzi ou encore la Fiorentina de
Cecchi Gori. Un régime qui a
connu ses belles heures durant les
années 80-90 avant, d’être pénalisé par son incapacité à gérer les
comptes et être dépassé par l'arrivée des nouveaux riches russes et
émirati.
Ce modèle - plombé par la
crise économique qui a touché
l'Italie de plein fouet - est désormais obsolète. D'où l'arrivée de
capitaux étrangers qui ont également permis de limiter l’hémorragie concernant la disparition
régulière de clubs historiques. De
la Serie A à la Lega Pro, ces nouveaux investisseurs viennent de
tous horizons et avec un projet
bien précis.
DES VILLES OU CLUBS
MUSÉES MAL EXPLOITÉS
L'Italie,
sous-entendu
la
nation, possède un gigantesque
patrimoine culturel, peut-être le
plus diversifié au monde. C'est le
pays des villes musées dotées d'un
incroyable prestige telles que
Rome ou Venise. Quelque chose
que les Italiens eux-mêmes ont
parfois du mal à réellement valoriser, sous-estimant leur propre
histoire. A travers leur regard de
touriste, les entrepreneurs étrangers voient en ces villes une image
de marque au potentiel infini,
ainsi qu’une occasion rêvée de
développer un produit extrêmement bancable, à la manière des
qataris du PSG qui exploitent la
réputation mondiale de la Ville
Lumière. Les Américains qui ont
débarqué à Rome l'ont bien com-
pris : la Roma ce n'est pas seulement le club de Francesco Totti.
C'est le Colisée, l'Empire romain
et même la place Saint-Pierre.
Même chose pour le Russe Yuri
Korablin à Venise, dont le club
évolue en Lega Pro, mais qui était
en Serie A au début des années
2000. Plus de dix millions de touristes arpentent chaque année les
artères de la Ville lagunaire, ça en
fait des potentiels produits dérivés
à vendre !
DES MÉTHODES
MODERNES FREINÉES
PAR LE FOLKLORE
À L’ITALIENNE
Ces investisseurs étrangers
sont arrivés avec leur know-how
dernier cri dans un football encore très archaïque, forts également
d'une expérience importante dans
les sports US, le DC United pour
Erick Thohir, les Boston Celtics
pour James Pallotta.
En ce sens, le magnat indonésien de l'Inter a débauché
quelques-uns des plus grands
managers de la planète, notamment Michael Bolingbroke de
General Motors et Claire Lewis
d'Apple. L'organigramme nerazzurro impressionnerait presque
plus que l'effectif. Le président de
la Roma vient, lui, de faire signer
un manager qui officiait jusqu'à
alors chez... Disney !
Une nouvelle génération de
LIGUE 1
Le PSG débute par un nul comme d'habitude
ené 2-1 dans un
match très mal
maîtrisé, le Paris
Saint-Germain a dû compter sur Zlatan Ibrahimovic
pour ne pas s'incliner à
Reims (2-2). Les Parisiens
débutent la saison par un
match nul, comme à
chaque fois depuis que QSI
est arrivé.
Le début de saison va
permettre au Paris SaintGermain de réviser ses
gammes : dominer n'est pas
gagner, comme le match
nul concédé à Reims (2-2)
l'a démontré vendredi, en
ouverture de la Ligue 1
2014-2015. Menés 2-1 à la
mi-temps après des buts
d’Oniangue
(22e)
et
Devaux (35e), les Parisiens,
qui avaient ouvert le score
par Zlatan Ibrahimovic en
début de match (7e), ont
dû attendre l’heure de jeu
pour revenir au score grâce
à un doublé du Suédois
M
(62e). Voilà quatre ans que
le champion en titre ne
gagne plus pour son premier match de la saison – le
dernier reste Bordeaux face
à Lens (4-1) en août 2009.
Incapable de remporter son
premier match de championnat depuis que QSI est
arrivé, le PSG n’a pas fait
exception à la règle sous la
pluie champenoise. Après
un quart d’heure de jeu,
dix-huit minutes exacte-
ment, le Stade de Reims
semblait parti pour passer
une sale soirée.
Menés d’entrée avec
l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic sur un service de Pastore (0-1, 7e),
les Rémois ont cru sombrer
dix minutes plus tard face
au Suédois. Mais le buteur
parisien a manqué l’immanquable, par deux fois.
Idéalement servi par Verratti, qui avait pris soin de
fixer Placide, Ibrahimovic
avait le but grand ouvert
mais sa frappe s’est écrasée
sur le poteau droit du gardien champenois (18e). Sur
l’action suivante, il est fauché par Tacalfred dans la
surface de Reims. Comme
souvent, Ibra a voulu se
faire justice lui-même. Parti
du bon côté, Placide a
repoussé sa tentative (19e).
Les joueurs de Jean-Luc
Vasseur, eux, n’ont pas laissé passer l’offrande. Sur un
coup franc de Diego venu
de la gauche, Prince
Oniangue, seul au point de
penalty, a remis les deux
équipes à égalité du tibia
(1-1, 22e). Douze minutes
plus tard, Devaux a concrétisé une action qu’il a lancé
du milieu du terrain. Parti
sur l’aile gauche, le milieu
rémois a combiné avec
Charbonnier avant de
tromper Sirigu en finesse
(2-1, 34e). Mené au score,
le PSG a continué à pousser. Mais il lui a fallu
attendre l’heure de jeu pour
débloquer la situation. À
nouveau bien lancé par
Pastore, Ibrahimovic a raté
son centre pour Cavani,
mais Placide, surpris, a lui
manqué sa claquette qui a
envoyé le cuir au fond de
ses filets (2-2, 62e).
À 2-2, Paris a semblé
retrouver des couleurs.
Malheureux l’an dernier
avec deux buts contre son
camp face au PSG, Aïssa
Mandi a cette fois joué les
sauveurs, repoussant deux
tentatives parisiennes sur sa
ligne dans les arrêts de jeu
pour conserver le point du
match nul. Dans sa quête
d’un troisième titre de
champion consécutif, le
PSG retiendra sans doute
la thèse de l’accident de
parcours. Reste à le prouver
le 16 août prochain face à
Bastia.
collaboration avec le football chinois. Mais nous ne sommes pas
dupes. A Pavie, personne ou
presque ne supporte l'équipe
locale. Les intérêts sont surtout
dans le secteur de l’immobilier et
l'Expo universelle qui a lieu à
Milan l'année prochaine.
UN ZESTE
DE ROMANTISME
POUR FINIR
Et puis il y a la belle histoire de
Francesco Bellini. Immigré au
Quebec depuis quarante ans et
naturalisé canadien, il n'a pu rester insensible à la situation du
club de sa ville natale : l’Ascoli.
Scientifique très reconnu dans le
monde de la pharmaceutique, il a
décidé de racheter son équipe de
cœur quand il a su qu'elle faisait
faillite (les Bianconeri sont désormais en Lega Pro). «J’ai vu une
ville démoralisée, je ne l’ai pas fait
pour l’argent ou pour la gloire,
mais pour les gens. J’ai dépensé
beaucoup de sous dans ma vie,
mais ceux-là sont ceux que j’ai le
mieux dépensés.» Un geste
d’amour qui vaut peut-être bien
tous les stades high-tech et managers multi-diplômés du monde.
ENTENDU
PAR LE TAS
Suarez doit
encore
attendre une
semaine
près avoir auditionné Luis
Suarez, le Tribunal arbitral
du sport a annoncé qu'il se prononcerait avant le 17 août sur la
suspension de l'attaquant uruguayen.
Cinq heures d'audience à
tirer et encore une semaine à
attendre. Auditionné vendredi
par le Tribunal arbitral du sport
de Lausanne, Luis Suarez saura
rapidement ce que l'instance
suisse valide la sanction que lui
a infligé la Fifa pour avoir
mordu Giorgio Chiellini lors du
Mondial : une suspension pour
neuf matchs en sélection nationale, mais surtout pour quatre
mois de toute activité liée au
football. « Le tribunal rendra sa
décision le plus tôt possible,
probablement avant la fin de la
semaine prochaine. Le jugement complet, avec les attendus, sera rendu à une date ultérieure et publié par le TAS.»
Chemise à carreau bleu et
blanc, petit sac noir sur le dos,
l'attaquant de la Celeste était
arrivé peu avant 8h30 devant le
TAS, où il s'est engouffré sans
faire la moindre déclaration.
Après avoir rejoint le Barça cet
été, Suarez espère un assouplissement de sa sanction pour
défendre au mieux les couleurs
blaugrana cette saison. Il n'est
ressorti qu'à 13h30, toujours
sans desserrer les dents, après
cinq heures d'audience devant
les trois juges, deux Suisses et
un Italien, qui statueront sur sa
suspension. Avant de s'engouffrer dans un van noir et de quitter les lieux, le joueur a cependant pris le temps de signer
quelques autographes sur des
ballons tendus par des enfants.
A
14
MONDE
Dimanche 10 août 2014
TURQUIE
Erdogan en perpétuateur contesté
de l'héritage d'Atatürk
omme c'est la règle en Turquie,
M. Erdogan, donné très largement gagnant du scrutin du 10
août, fait régulièrement référence au
premier président de la République née
en 1923 des ruines de l'Empire ottoman.
«D'Alparslan à Fatih (le Conquérant), de Kanuni (Soliman le Magnifique) à Yavuz Selim, d’Abdulhamid à
Mustafa Kemal, des centaines, des milliers, des millions de héros ont écrit
l’histoire de ce pays», a-t-il déclaré l’an
dernier en récitant les noms de ceux qui
ont régné sur l’actuelle Turquie depuis
le XIe siècle. Depuis son arrivée à la tête
du pays en 2003, le chef du gouvernement ne fait guère mystère de son ambition de se faire une place dans les livres
d’histoire. Celui que partisans et adversaires désignent parfois comme le «nouveau sultan» s’enorgueillit d’être à l’origine de la formidable croissance qui a
animé l’économie turque jusqu’en 2011
et d’avoir réussi à faire rentrer dans leurs
casernes les militaires, qui exerçaient
depuis des décennies leur pesante tutelle sur la vie politique du pays.
C
Ph : DR
En briguant la présidence,
le Premier ministre Recep
Tayyip Erdogan espère
rejoindre dimanche
Mustafa Kemal Atatürk au
Panthéon des plus grands
dirigeants turcs, même si
ses critiques lui reprochent
précisément d'avoir mis en
péril l'héritage du père
fondateur.
Fort de ce bilan, «Tayyip» Erdogan,
dont le parti a remporté toutes les élections depuis 2002, ne faisait plus mystère depuis des années de sa volonté de
perpétuer son règne sans partage jusqu’en 2023, date marquant le centenaire de la Turquie moderne d’Atatürk.
Son programme de grands travaux
baptisé «objectif 2023» y fait clairement
référence, avec des chantiers emblématiques comme le troisième pont sur le
Bosphore, le nouvel aéroport géant d’Istanbul ou le train à grande vitesse Ankara-Istanbul. Mais s’il s’est clairement
posé en successeur de Mustafa Kemal,
le Premier ministre est aussi largement
considéré comme l’un des principaux
fossoyeurs de son œuvre.
Comme l’ont souligné les slogans des
millions de Turcs qui ont défilé dans les
rues du pays lors de la fronde antigou-
vernementale de juin 2013, le très religieux M. Erdogan est accusé d’avoir
sérieusement écorné son modèle de laïcité «à la turque». Gardien de ce testament, le principal mouvement d’opposition au Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir redoute
qu’un futur président Erdogan ne se
livre à une nouvelle, et dangereuse,
offensive religieuse.
«RENOUER AVEC LE CALIFAT»
«Les mesures inspirées par la religion
vont se multiplier, la démocratie va
reculer, l’espace des libertés va se réduire», pronostique à l’AFP le vice-président du très kémaliste Parti républicain
du peuple (CHP), Faruk Logoglu.
«Erdogan veut renouer avec le califat,
même s’il n’ose pas le dire», ajoute
Logoglu, «il utilisera la présidence pour
tenter de s’imposer en chef du monde
musulman». Fort du soutien, réexprimé
lors des municipales de mars dernier, de
la majorité d’un pays conservateur et
musulman, Erdogan a balayé d’un
revers de main les critiques qui ont visé
ses lois récentes restreignant la vente et
la consommation d’alcool ou autorisant
le port du foulard islamique dans la
fonction publique.
Lui-même s’est engagé, s’il est élu, à
inscrire ses pas dans le chemin de la
modernisation de la Turquie ouvert par
Atatürk. Mais ses promesses sont loin
d’avoir convaincu ceux qui pointent du
doigt la dérive autoritaire de son régime
et les risques qu’elle fait peser sur la
démocratie.
«Je pense qu’il restera dans l’histoire
comme celui qui n’a pas transformé le
pays d’un point de vue politique et
social, dans le sens où la Turquie est
devenue une société de classes
moyennes mais n’a pas la démocratie
libérale qui devrait l’accompagner», relève Soner Cagaptay, responsable du programme turc du Washington Institute.
Ces derniers mois, le Premier ministre
s’est ingénié à faire taire les critiques,
dans l’opposition et la presse, et a renforcé son emprise sur les réseaux
sociaux ou la magistrature, s’attirant les
foudres de nombreuses capitales étrangères. «Personne ne remet en cause la
légitimité électorale d’Erdogan mais de
nombreux Turcs souhaitent un gouvernement plus ouvert, avec une justice
indépendante, des médias pluralistes et
une société civile forte, comme dans les
démocraties occidentales», insiste le
politologue Sinan Ulgen, de la Fondation Carnegie Europe. «Son bilan sera
jugé à la confiance et au respect qu’il
suscitera en tant que président dans
toute la société», ajoute M. Ulgen, «pas
seulement sur quelques projets grandioses».
FACE AU RISQUE D’INTERVENTION RUSSE
L’Ukraine multiplie les mises en garde
Ukraine
craignait
samedi une intervention militaire russe
sous prétexte d’une opération
humanitaire dans l’est de son
territoire, où les combats à l’arme lourde faisaient rage dans
des zones densément peuplées
comme le principal bastion
rebelle, Donetsk. A l’issue
d’une semaine marquée par
une nouvelle escalade des tensions internationales, Kiev multiplie les signaux d’alarme
concernant une possible entrée
des troupes russes au moment
où son offensive est dans une
phase décisive. La plus grande
ville du bassin minier du Donbass (un million d’habitants
avant les hostilités) s’est
réveillée une nouvelle fois au
son des tirs de mortier. Une
journaliste de l’AFP a entendu
de fortes explosions, apparemment dans deux endroits différents, vers 06H00 locales
(03H00 GMT), puis de nouveau en fin de matinée. Selon la
mairie, aucun immeuble d’habitation n’a été touché directement et aucune victime n’était
à déplorer samedi matin, mais
de nombreuses fenêtres ont été
soufflées, a précisé la même
source dans un communiqué.
Dans le quartier Kyivski, dans
le nord-ouest de la ville, une
équipe de l’AFP a vu une ligne
électrique mise à terre par la
L’
chute d’un arbre devant un
immeuble de cinq étages aux
fenêtres brisées. «Ce sont les
autorités ukrainiennes qui
tirent sur la République de
Donetsk (proclamée par les
rebelles, ndlr) depuis l’aéroport», a estimé un habitant du
quartier.
MISSION HUMANITAIRE
L’offensive des forces ukrainiennes lancée il y a quatre
mois se concentre désormais
sur les principales places fortes
rebelles. A Donetsk, les combats ont tué plusieurs civils ces
derniers jours, notamment
après la chute d’un obus sur un
hôpital. A Lougansk, autre
grande ville sous contrôle sépa-
ratiste, les autorités locales ne
cessent de mettre en garde
contre une possible «catastrophe humanitaire» car eau,
électricité et approvisionnement alimentaire sont coupés.
La situation se complique
chaque jour pour les civils après
près de quatre mois d’un conflit
qui a causé selon l’ONU plus
de 1 300 morts et le départ de
300 000 habitants de l’Est,
réfugiés en Russie ou déplacés
dans les autres régions de
l’Ukraine.
Au cours d’une réunion
d’urgence à l’ONU vendredi, la
Russie a proposé de mener une
«mission humanitaire» ou de
créer des couloirs humanitaires
pour venir en aide à la popula-
tion de l’Est de l’Ukraine, une
proposition
rejetée
par
Washington. L’aide d’urgence
«doit être acheminée par des
organisations humanitaires qui
en ont l’expérience, pas par la
Russie», a répliqué l’ambassadeur américain Samantha
Power. «Toute intervention
supplémentaire de la Russie en
Ukraine serait totalement inacceptable et considérée comme
une invasion de l’Ukraine».
L’ambassadeur
ukrainien
Olexandre Pavlitchenko a affirmé de son côté avoir «des raisons de craindre une intervention d’envergure russe sous prétexte d’une mission de maintien de la paix». A la télévision
ukrainienne vendredi soir, le
numéro deux de l’administration présidentielle ukrainienne,
Valéry Tchaly, a accusé la Russie d’avoir déjà tenté d’envoyer
un convoi humanitaire en
Ukraine.
«Soi-disant en accord avec le
Comité international de la
Croix Rouge, un convoi humanitaire devait entrer sur le territoire ukrainien avec des troupes
de maintien de la paix, évidemment pour provoquer un conflit
d’ampleur», a-t-il affirmé. Selon
lui, le président ukrainien Petro
Porochenko «a arrêté cette provocation par la voie diplomatique», après s’être entretenu au
téléphone avec le secrétaire
d’Etat John Kerry. Le ministre
ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine s’est
entretenu avec son homologue
russe Sergueï Lavrov, qui a
assuré que le convoi serait arrêté, a rapporté M. Tchaly.
LA CROIX ROUGE SOLLICITÉE
Le Comité international de
la Croix Rouge (CICR) a
confirmé avoir reçu une proposition de la part de la diplomatie russe afin d’organiser des
convois humanitaires vers la
Russie. «Cela ne peut se faire
que si toutes les parties, Kiev, la
Russie et les rebelles se mettent
d’accord sur les modalités et
acceptent le fait que le CICR
doit rester neutre», a indiqué
une porte-parole Sitara Jabeen.
L’Otan estime que le nombre
de soldats russes postés près de
la frontière ukrainienne est
passé en trois semaines de 12
000 à 20 000 hommes.
Le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh
Rasmussen, a sommé la Russie
de retirer ses soldats de la frontière. Visée par des sanctions
économiques sans précédent, la
Russie a répliqué cette semaine
en décrétant un embargo sur
un grand nombre de produits
alimentaires européens et américains (fruits, légumes, viande,
produits laitiers...).
MONDE
Dimanche 10 août 2014
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IRAK
Premières frappes américaines
contre les djihadistes
L'aviation américaine a procédé,
vendredi, à ses premières frappes
dans le nord de l’Irak contre les
combattants djihadistes de l’Etat
islamique qui menacent Erbil, la
capitale du Kurdistan irakien
autonome.
armée américaine a poursuivi
parallèlement ses opérations de
parachutage de vivres pour
venir en aide aux dizaines de milliers de
réfugiés qui ont fui l’avancée des insurgés
sunnites.
Comme la nuit précédente, de l’eau et
des rations alimentaires ont été larguées
dans les montagnes de Sinjar, où des
dizaines de milliers de yazidis ont fui la
progression des combattants sunnites de
l’Etat islamique, qui considèrent les
adeptes de ce culte pré-islamique comme
des «adorateurs du diable». «À ce jour, en
coordination avec le gouvernement irakien, l’aviation américaine a fourni
36.224 rations alimentaires et 6.822 gallons d’eau potable (25.000 litres environ)», précise le Pentagone. Moins de
vingt-quatre heures après l’allocution du
président américain annonçant qu’il autorisait des frappes aériennes, des chasseurs
et des drones de l’armée sont entrés en
action. D’après le Pentagone, deux chasseurs F/A-18 ont largué des bombes à
Ph : DR
L’
guidage laser sur une pièce d’artillerie
mobile près d’Erbil. Un convoi de véhicules blindés de l’Etat islamique a également été pris pour cible. Il faisait route
vers Erbil, selon un haut responsable
kurde.
L’Etat islamique a minimisé l’impact
de cette campagne aérienne. «Les avions
attaquent des positions qu’ils pensent être
stratégiques.
Mais ce n’est pas ainsi que nous opérons. Nous sommes formés à la guérilla
de rue. Allah est avec nous et nous promet le paradis», a dit un combattant joint
par téléphone.
Une journaliste kurde tuée près
de Makhmour
ne journaliste kurde de l’agence de presse Firat a été tuée vendredi dans
une attaque djihadiste dans le nord de l’Irak, a annoncé un de ses
employeurs sur son site internet. Deniz Firat a été touchée au cœur par
un éclat d’obus lorsque des combattants de l’Etat islamique (EI) ont attaqué un
camp près de la ville de Makhmour, où vivent les familles de membres du Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie). Située à environ 280km au nord de Bagdad, Makhmour fait partie des territoires attaqués ces
derniers jours par les jihadistes de l’EI, qui mènent depuis le 9 juin une offensive
en Irak. Ils se sont depuis emparés de pans entiers du territoire, et avancent désormais dans le nord, à la lisière de la région autonome du Kurdistan irakien. Selon
des responsables kurdes, cette zone fait également partie de celles visées par les
frappes américaines lancées vendredi contre des positions jihadistes dans le nord
de l’Irak. Deniz Firat travaillait pour plusieurs publications, notamment l’agence
de presse Firat, réputée proche du PKK, dont de nombreux combattants vivent
au Kurdistan irakien. Selon un responsable du parti, elle a été tuée aux environ
de 17h dans des heurts entre djihadistes et combattants du PKK.
U
COOPÉRATION
«SANS PRÉCÉDENT»
ENTRE BAGDAD ET ERBIL
Après des mois passés à repousser
l’idée même d’un engagement militaire
direct dans la crise irakienne, le président
américain a fini par autoriser jeudi des
bombardements pour enrayer la progression des insurgés sunnites vers Erbil, protéger les intérêts américains et venir au
secours des minorités religieuses yazidis et
chrétiennes. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a précisé vendredi qu’Obama n’avait pas fixé de calendrier définitif pour un arrêt des opérations. La durée de la campagne aérienne
dépendra de l’évolution de la situation.
La Maison-Blanche espère pouvoir
gagner le temps nécessaire pour réarmer
les peshmerga kurdes, désormais en première ligne face aux djihadistes, réorganiser l’armée irakienne, mise en déroute
début juin, voire favoriser la constitution
d’un gouvernement plus «inclusif» à Bagdad, quitte à se séparer du Premier
ministre, le chiite Nouri al Maliki, accusé
d’avoir attisé les tensions confessionnelles. Vendredi, un avion de transport C130 du gouvernement irakien a acheminé
des munitions à Erbil, la capitale de la
région autonome du Kurdistan irakien, et
les Etats-Unis s’efforcent de faciliter de
futures livraisons, a déclaré un responsable de l’administration Obama. Cette
coopération militaire entre le pouvoir central à Bagdad et les autorités du gouvernement régional du Kurdistan irakien
(GRK) est «sans précédent», souligne ce
PAKISTAN
Heurts meurtriers entre la police
et des manifestants
es affrontements se
sont
poursuivis,
samedi, en divers
endroits du Pakistan, entre la
police et les partisans d’un
religieux opposé au gouvernement, faisant quatre morts
en deux jours.
Ces violences, qui ont
éclaté vendredi, témoignent
d’une exacerbation des tensions avant une grande manifestation organisée par ce
religieux, Tahir ul-Qadri,
dimanche dans la ville de
Lahore, capitale de la province du Pendjab, pour protester contre la mort de certains
de ses partisans au mois de
juin dans des heurts avec la
police.
Tahir ul-Qadri accuse le
gouvernement de corruption
et appelle au renversement
D
du Premier ministre Nawaz
Sharif. Une autre manifestation, organisée par le dirigeant de l’opposition Imran
Khan, est prévue jeudi prochain dans la capitale Islamabad. L’ancien joueur de cricket appelle, lui aussi, à la
démission du gouvernement.
Des mesures de sécurité ont
été prises samedi à Lahore, la
police organisant des points
de contrôle. La capitale du
Pendjab est à la fois la ville
d’origine de Qadri et du Premier ministre. Environ 500
partisans de Qadri ont été
arrêtés, a annoncé la police.
Une centaine de policiers ont
été blessés. Selon un porteparole du religieux, une centaine de ses partisans ont été
blessés. Il dément qu’ils s’en
soient pris à la police. Dans
plusieurs parties du Pendjab,
la police a essayé d’empêcher
les partisans de Qadri de se
rendre à Lahore, ce qui a
entraîné des violences, rapportent la police et des
témoins. Deux hommes et
une femme ont été tués dans
le district de Gujranwala, à
220 km au sud-est d’Islamabad, a annoncé la police.
Un autre homme a été
abattu lors de heurts entre les
partisans de Qadri et la police à Bhakkar, une ville situé à
quelque 300 km au sud-ouest
de la capitale pakistanaise, a
indiqué un médecin. Un
poste de police et des
dizaines d’armes ont été saisies à Qaidabad. À Lahore,
les partisans de Qadri ont
tenté d’enlever les barricades
installées par les autorités du
domicile du religieux, ce qui
a déclenché des affrontements. Les partisans ont
apporté une grue pour déplacer les containers qui bloquaient sa résidence. Ils ont
jeté des pierres sur les policiers qui tentaient de les arrêter en tirant des gaz lacrymogènes. La police a battu en
retraite. Tout autour de la
maison de Qadri, des femmes
armées de morceaux de bois
ont pris position.
Les affrontements ont
duré toute la journée de vendredi et se sont poursuivis
samedi. La semaine dernière,
le gouvernement a déployé
l’armée autour des bâtiments
clés d’Islamabad. Vendredi,
il a interdit les rassemblements de plus de cinq personnes.
responsable.
UN COMBAT VITAL POUR LE
KURDISTAN IRAKIEN
Les combattants de l’Etat islamique
ont récupéré en juin, après la débandade
de l’armée irakienne à Mossoul, des blindés, des mitrailleuses et des armes
lourdes. Des moyens sans commune
mesure avec ceux dont disposent les
pershmerga - littéralement «ceux qui
défient la mort». Avant même la nouvelle
avancée des djihadistes, le gouvernement
régional du Kurdistan avait envoyé début
juillet des émissaires à Washington pour
réclamer une assistance et des équipements militaires, notamment des chars,
des transports de troupe blindés, des
pièces d’artillerie et des fusils de haute
précision.
Les nouveaux gains territoriaux enregistrés depuis le week-end dernier par les
combattants de l’Etat islamique ont radicalement modifié la donne. «L’Etat islamique mobilise toutes ses forces en Irak et
en Syrie pour venir combattre les peshmerga. C’est un combat très grave. Il est
vital», a prévenu vendredi Hoshiyar Zebari, haut responsable kurde et ministre des
Affaires étrangères du gouvernement irakien. À Paris, François Hollande a salué
les premières frappes américaines et
annoncé qu’il examinerait avec les partenaires de la France les actions à mener
pour mettre fin aux souffrances des populations civiles dans ce pays. «Le président
de la République se félicite (...) de la décision importante prise par le président
Obama d’autoriser des frappes aériennes
ciblées afin de contrer l’Etat islamique
ainsi que de mettre en oeuvre un effort
humanitaire dont nous savons combien il
est impérieux et urgent», dit-il dans un
communiqué.
IRAN : APRÈS LA MORT
D’UN BLOGUEUR
Un policier
condamné à trois
ans de prison
a justice iranienne a condamné à
trois ans de prison ferme, deux
ans d’exil intérieur et 74 coups de
fouet un policier reconnu coupable du
meurtre non prémédité du blogueur
Sattar Beheshti en 2012, ont rapporté
samedi les médias iraniens. M. Beheshti, âgé de 35 ans, avait été arrêté le
30 octobre 2012 pour avoir critiqué le
régime iranien sur Internet. Il avait été
retrouvé mort dans sa cellule le 3
novembre, selon la justice iranienne.
Le parquet de Téhéran avait indiqué
que sa mort était «probablement due à
un choc provoqué par un ou plusieurs
coups sur les parties sensibles du
corps, ou à des pressions psychologiques extrêmes». Selon la justice, il
s’agit d’un «meurtre non prémédité»,
ce que contestait l’avocate de la mère
de la victime. «Alors que des journalistes sont condamnés à six ans de prison, une peine de trois ans de prison
pour un meurtre est surprenante», a
déclaré Ghitti Pourfazel. Au cours de
l’enquête, le chef de la commission de
la Sécurité nationale et des Affaires
étrangères du Parlement, Allaeddine
Boroujerdi, avait déclaré que Sattar
Beheshti avait été «très certainement»
frappé en prison. Le chef du bureau
de cybercriminalité de Téhéran avait,
quant à lui, été limogé «pour négligence, faiblesse et non contrôle suffisant
de son personnel». Des experts de
l’ONU et plusieurs pays occidentaux
avaient demandé au gouvernement
iranien de faire toute la lumière sur
cette affaire.
L
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Dimanche 10 août 2014
PUBLICITÉ
CULTURE
Dimanche 10 août 2014
7E FESTIVAL DIWAN
Une ouverture en deçà des normes
et des attentes du public
e produisant en ouverture
du 7ème Festival international de musique diwan,
la troupe «Sidi Blel» de Mascara,
lauréate du premier prix du festival national de musique diwan
tenu en mai dernier à Béchar, a
fait découvrir au public d'Alger
une partie des origines sahéliennes du rituel diwan et des
croyances qui l'entourent, en
reproduisant son spectacle joué à
Béchar.
Cependant, la troupe composée de huit membres a été
obligée de jouer dans un espace
restreint, la scène étant encombrée par le matériel de sonorisation de Keziah Jones devant se
produire par la suite, alors que
S
Ph : DR
Un spectacle mêlant le funk
et le ska au diwan a été
animé, vendredi soir, par le
prince nigérian du blufunk,
Keziah Jones, et la troupe
«Sidi Blel» de Mascara, lors
d'une soirée émaillée
d'insuffisances et d'incidents
techniques jugés
«inacceptables» par le public.
les troupes du diwan nécessitent
un minimum d'espace. Le
public, venu nombreux à cette
soirée d'ouverture, a dû patienter
plus de vingt minutes pour voir le
guitariste nigérian Keziah Jones
enflammer le théâtre de son blufunk, un style musical alliant le
groove, le funk et le blues acoustique élaboré par l'artiste qui
développe ce genre depuis 1992.
Jouant de la guitare avec une fluidité singulière, même avec une
seule main ou en tapant sur les
cordes, Keziah Jones qui se pro-
duisait pour la seconde fois en
Algérie a interprété les succès de
trois de ses albums, «Blufunk is a
fact !», «Nigerian wood» et de son
dernier opus «Captain rugged».
En dernière partie du spectacle
la fusion entre les deux formations annoncée par les organisateurs a très vite tourné au «ridicule» puisque la troupe «Sidi
Blel» n'était présente sur scène
que pour «habiller de folklore
local un morceau instrumental
de Keziah Jones» ont relevé plusieurs spectateurs regrettant le
manque de préparation flagrant
de ce spectacle. Le goumbri du
musicien n'a pas été branché à la
console de sonorisation ce qui a
mis l'artiste nigérian dans la
gène, obligé de faire de l'animation pour meubler alors que
cette expérience avait clairement
du potentiel, inexploité faute de
direction artistique. De plus, les
spectateurs avaient regretté de
voir cette rencontre musicale
«confinée et écourtée à un seul
morceau» alors qu'il est de coutume dans les pays voisins qu'elles
occupent au moins la moitié du
spectacle. Pour terminer cette
première soirée, une coupure
d'électricité a interrompu les
musiciens qui essayaient tant
bien que mal de présenter un travail commun, les spectateurs ont
attendu leur retour sur scène
durant une vingtaine de minutes.
Ouvert vendredi, le 7ème Festival international de musique
diwan se poursuivra jusqu'au 14
août au théâtre de verdure SaïdMekbel, du Bois des arcades,
avec encore au programme trois
autres troupes nationales de
diwan, des maallem marocains et
des jazzmen de renom.
SPECTACLES
Les soirées du Casif se mettent au parfum
de la Tunisie et aux couleurs de l'Inde
a chanteuse tunisienne Zahra Lajnef
et la troupe indienne Bollywood
Masala Orchestra ont présenté,
jeudi dans la soirée, au Théâtre du Casif à
Sidi Fredj (Alger), un florilège de chansons
originales et une fresque de danses folkloriques, devant un public attentionné.
Durant près de deux heures, le «quart de
ton» et le «comma» (huitième de ton qui
donne à la musique indienne toute sa sensibilité) ont créé, à Alger, des passerelles
d'échanges entre deux genres musicaux
issus de deux cultures différentes. Zahra
Lajnef, exprimant sa joie d'être en Algérie a
fait son entrée avec «El Youm N'har R'bah»,
une pièce au rythme ternaire, conçue dans
un thème récurrent, sur lequel s'étend une
belle mélodie interprétée dans le genre
«istikhbar». Dans un élan poétique apprécié
par l'assistance la cantatrice, bien inspirée,
se laissant emporter par son lyrisme lance :
«deux peuples au patrimoine commun,
vivant une belle histoire d'amour et de fraternité que le temps continue de raconter».
Dotée de savoir-faire et de créativité, Zahra
Lajnef a innové et donné libre cours à sa
musicalité, cédant à l'impression du
moment dans des appels-réponses brillement entretenus avec la complicité de ses
L
musiciens, dirigés par Ahmed Belahcène.
Dans un mélange de styles marqué par des
sonorités de musique Pop et du jazz, l'arrangement musical moderne a bien servi
l'authenticité des rythmes et les mélodies
aux modes du terroir. Native de Gafsa en
Tunisie, Zahra Lajnef, diplômée en
musique a fréquenté plusieurs musiciens de
différents pays et a effectué plusieurs tournées en Europe et dans le Bassin méditerranéen notamment. Elle s'intéresse au patrimoine et aux musiques populaires, avec des
albums comme «Regrag» (2005) et
«Chama» (2010) qu'elle a écrit et composé
dans un «style particulier» où le mélange
des genres est mis en valeur. La troupe
indienne Bollywood Masala Orchestra,
dirigée par Rahis Bharti, est intervenue en
deuxième partie de soirée avec un spectacle
plein d'énergie et de couleurs.
Vingtquatre artistes ont composé la formation
indienne, dont dix danseuses et un «ascète»
(fakir), cracheur de feu, qui s'est infligé des
pratiques de «soumission aux exigences de
la spiritualité», a-t-on expliqué. Dans une
prestation qui mêle la tradition à la modernité, la musique spirituelle indienne classique a fusionné avec les chansons romantiques célèbres de Bollywood. Assis à
même le sol, les musiciens ont mis en
valeur les instruments traditionnels de l'Inde, à l'instar de l'harmonium (sorte d'accordéon horizontal à deux octaves), le dholak
(percussion à un seul corps avec deux
peaux de part et d'autre), le kartal (sorte de
castagnettes) et le tabla (composé de deux
fûts, un petit tambour et une timbale). Les
ballerines, alternant avec le programme des
chansons traditionnelles, ont exécuté dans
la grâce du mouvement et la beauté du
geste des danses expressives mettant en
scène des situations de vie, romantiques,
spirituelles et festives. Fondé par le musicien Rahis Bharti, le Bollywood Masala
Orchestra, dont les membres sont pour la
plupart issus du Rajasthan (nord-ouest de
l'Inde), vise à promouvoir la musique et les
danses indiennes dans leur richesse et leur
diversité.Inscrites dans le cadre des soirées
du Casif qui répercutent les spectacles programmés au Festival de Timgad dont la 36e
édition est placée sous le signe du soutien et
de la solidarité avec le peuple de Ghaza, les
deux prestations ont drainé un public
d'adeptes relativement nombreux.Organisées par l'Office national de la culture et de
l'information (Onci), les soirées du Casif se
poursuivent jusqu'au 31 aôut.
17
FESTIVAL DE TIMGAD
L'effet
Caracalla
occupe
la scène
a troupe libanaise
Caracalla a créé, dans
la nuit du jeudi au vendredi,
les plus belles scènes de
fête, au cours de la sixième
soirée de cette 36ème édition du Festival international de Timgad, placée sous
le signe de la solidarité avec
le peuple palestinien dans la
bande de Ghaza.
Tout en élégance et en
légèreté, les danseurs de la
troupe Caracalla, et des
chanteurs algériens, devant
un public conquis, ont présenté des tableaux colorés
de chorégraphie, de danses
et de chants, dédiés à l'Algérie, sa résistance et sa lutte
contre
le
colonisateur
depuis l'Emir Abdelkader.
Mise en scène par le chorégraphe et directeur de la
troupe Abdelhalim Caracalla, le public a découvert un
spectacle grandiose, des
fresques vivantes et des
hymnes sublimes, «un hommage à l'Algérie», a indiqué
le maestro Caracalla, inspiré
«de son histoire et de son
patrimoine». Ce patrimoine,
a affirmé le maestro, mérite
d'être immortalisé dans «un
spectacle universel», soulignant que l'Algérie a toujours inspiré des spectacles
de sa troupe. Dans la première partie de cette sixième soirée du festival international de Timgad, la
talentueuse
chanteuse
Souad Asla a charmé le
public avec ses chansons
puisées du patrimoine
gnaoui, et le chantre de la
chanson chaouie Abdelhamid Bouzaher a fait vibrer
le théâtre de Thamugadi
avec les chansons et les
sonorités
d'autrefois.
Durant cette soirée, le
public, de plus en plus
nombreux depuis l'ouverture de cette édition, a «disputé» la vedette aux artistes
qui se sont produits, en participant aussi activement au
spectacle que les chanteurs.
Ouvert le 2 août dernier, la
36ème édition du Festival
international de Timgad,
qui se poursuivra jusqu'au 9
août, a vu la participation
de plus de 40 artistes nationaux et étrangers.
L
FESTIVAL INTERNATIONAL DES DANSES POPULAIRES
La soirée inaugurale séduit le public bélabbésien
es différentes troupes,
représentant outre l'Algérie, dix pays étrangers,
ont séduit, jeudi soir, le public
par leurs démonstrations, lors
de la cérémonie d'ouverture de
la dixième (10) édition du Festival international des danses
populaires, au théâtre de verdure Saim Lakhdar, à Sidi BelAbbès.
En guise d'ouverture, l'association culturelle Wiam wa
Elmossalaha du ballet folklorique de Sidi Bel-Abbès, a présenté un spectacle de danse de
Laâlaoui, reflétant le patrimoine
local. Invitée d'honneur de cette
L
nouvelle édition du festival, la
troupe palestinienne Massrah
Diyar Erraqiss, composée de 14
danseurs et danseuses, a pu
séduire le public présent qui a
montré sa profonde solidarité
avec le peuple palestinien,
notamment avec la population
de Ghaza.Leur spectacle en
mouvements synchronisés avec
le rythme de leur musique a
porté plusieurs messages tels
que la paix, la résistance et la
fraternité entre la nation arabe
et musulmane. De jeunes palestiniens engagés ont essayé, à travers un art créatif contemporain
d'exprimer l'identité profonde et
les différentes préoccupations
du peuple palestinien qui espère
une vie libre et un monde en
paix. Ces spectacles palestiniens, sont un mixage entre
Dabka populaire, l'art dramatique et la danse contemporaine
sur la scène théâtrale, révélant
des questions de droits de
l'homme et de société.
La troupe Takouba, de
Tamanrasset a, quant à elle,
éblouit le public présent, par sa
danse reflétant le riche patrimoine du sud du pays. De son
côté, la troupe Sveltovan de la
République Tchèque, a pu donner un spectacle florissant en
couleurs, en élégance et en
gestes. Cet ensemble folklorique, fondé en 1953 à Bojkovice, constituée de chansons, de
danses figuratives et de coutumes populaires. Son répertoire comprend aussi la danse masculine verbunk, déclaré par
l'UNESCO en raison de son
caractère unique œuvre maîtresse du patrimoine oral et immatériel de l'humanité en 2005.
Sveltovan est l'un des plus
anciens et des plus célèbres
ensembles folkloriques de la
République Tchèque, et lauréat
du festival folklorique international Straznice en 1983 et
2006, selon la fiche artistique de
ce groupe, communiqué par le
commissariat du festival. À son
tour, la troupe Conjunto Artistico Maraguan de Cuba, a
conquis le public bélabbesien,
avec ses mouvements et
rythmes. Cette troupe fondée
en 1981, parle de son identité,
avec des chants urbains et des
danses folkloriques. Cette manifestation culturelle internationale, se poursuivra durant les
quatre prochains jours, avec au
menu, divers spectacles reflétant
la beauté et l'originalité dans les
arts chorégraphiques de chacun
des pays participants.
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Dimanche 10 août 2014
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CULTURE
Dimanche 10 août 2014
MUSIQUE
«BIG LITTLE LIES»
Katy Perry rêve d'un album
acoustique
Nicole Kidman
et Reese
Witherspoon
en mères
criminelles
La star de la pop,
actuellement en tournée, a
confié au magazine Rolling
Stone qu'elle aimerait sortir
un album plus calme et
changer de ses grosses
productions habituelles.
abituée des grosses tournées, des
shows à l'américaine avec feux
d'artifices et confettis, et des
grosses productions pop, Katy Perry rêve
pourtant de calmer le jeu. Dans une interview donnée au magazine Rolling Stone ,
la chanteuse, qui s'est produite il y a
quelques semaines au festival des Vieilles
Charrues à Carhaix, explique ses projets
pour le futur.
«J'ai de nombreuses personnalités musicales, confie t elle au journaliste Brian
Hiatt. J'aime des choses très différentes,
j'adore essayer et il y a beaucoup d'horizons qui m'inspirent. Je n'ai pas envie de
me limiter à un genre.» Désireuse de
N
Phs : DR
H
balayer d'un revers de la main les idées
reçues sur les pop stars, elle voudrait tout
simplement se lancer dans un album et
une tournée acoustique. «Je veux faire un
album acoustique, explique-telle, et une
tournée dans des plus petites salles. Seule
avec ma guitare Telecaster. [...] Je n'ai rien
à prouver, je sais qui je suis.» La chanteuse de 29 ans a aussi exprimé dans la même
interview son «dégoût» vis-à-vis de la célébrité. Elle en a subi les revers lors de son
divorce avec Russell Brand en 2011, particulièrement médiatisé à l'époque.
PEOPLE
Le mariage de George Clooney devrait se tenir fin
septembre à Venise
est
le
mariage
people de l'année.
Le célibataire le
plus en vue de la planète est en
passe de se faire passer la
bague au doigt. George Clooney et Amal Alamuddin, une
avocate britannique d'origine
libanaise ont d’ores et déjà
publié les bans de leur mariage
au Chelsea Town Hall de
Londres, où ils se marieront
civilement. L'annonce prend la
forme très simple d'un papier
imprimé derrière un plexiglas
de la mairie de ce quartier
huppé de Londres. On a
connu plus glamour mais l'essentiel est ailleurs. La fête - la
vraie- devrait elle avoir lieu en
Italie, le 20 septembre prochain, selon plusieurs sites
people américains. Les festivités, en petit comité, pourraient
avoir lieu sur une petite île en
19
C'
face de Venise, privatisée pour
l'occasion. Le célèbre acteur et
réalisateur devrait être habillé
pour l'occasion par son couturier favori, l'italien Giorgio
Armani. Amal, sa future épouse, devrait, elle, opter pour une
robe griffée Oscar de la Renta,
selon le site féminin américain
WWD. Seule question en suspens : l'éternel célibataire ira-til jusqu'au
bout ? George
Clooney a longtemps enchaîné
les relations mais n'a jamais
semblé vouloir s'engager sur le
long terme. Il faut dire qu'il ne
garde pas de très bons souvenirs de son unique mariage.
C'était avec la comédienne
Talia Balsam (la fille de l'acteur Martin Balsam) et leur
union dura de 1989 à 1993.
Il n'a jamais eu d'enfants.
La liste des conquêtes du Dr
Ross de la série «Urgences» est
longue : de la Française Céline
Balitran à l'Américaine Stacy
Kleiber, en passant par Kelly
Preston (l'actuelle épouse de
John Travolta), de l'Italienne
Elisabetta Canalis, de la Britannique Lisa Snowdon, et
bien d'autres plus ou moins
connues. Depuis son divorce,
George qui n'aime pas trop
évoquer sa vie sentimentale
avait confié dans plusieurs
interviews : «Je suis heureux
ainsi. Célibataire oui, mais
accompagné. Je n'ai pas envie
d'aller plus loin.»
icole Kidman et Reese
Witherspoon
réunies
dans Big Little Lies! À peine
sorti dans les librairies, le
best-seller de l'irrésistible
écrivaine Liane Moriarty est
en voie d'être porté à l'écran et
joué par le duo d'actrices aux
multiples récompenses. C'est
ce que révèle le quotidien
américain USA Today. Les
deux comédiennes, via leurs
maisons
de
production
respectives (Blossom Films et
Pacific Standard), produiront
également l'adaptation de ce
roman, publié le 29 juillet
dernier et qui suit trois mères
australiennes dont les enfants
vont à la même crèche. Un
enchaînement
de
circonstances va les amener à
commettre un meurtre. Il est
évidemment prévu qu'elles
jouent deux de ces mères de
famille. La romancière s'est
exprimée sur cette adaptation:
«J'ai rencontré Nicole à Sidney
pour parler du livre. Elle a été
charmante et j'ai adoré ce
qu'elle m'a expliqué à propos
de ses plans pour le livre. Je
suis très enthousiaste à l'idée
que ces deux actrices jouent
mes personnages.» Elle a
néanmoins
exprimé
un
souhait sur le choix de la
troisième actrice: «Rose Byrne
serait parfait pour le rôle, mais
je ne pense pas qu'elles me
demanderont mon avis pour
le choix du casting.» Big Little
Lies est le premier de ses
romans à être porté à l'écran
par Hollywood. Deux autres,
What Alice Forgot et The
Husband's Secret, pourraient,
eux aussi, intéresser les
studios américains. Une
nouvelle success story pour
l'écrivaine australienne. Alors
que son dernier livre (The
Husband Secret) traduit de
l'anglais dans plus de 35
langues a été vendu à plus
d'un million d'exemplaires aux
États-Unis, Big Little Lies
s'est rapidement dressé au top
10 des meilleures ventes sur
Amazon.
RUMEUR
Un Fast & Furious avec des
pirates pour Tom Cruise
a star de Mission Impossible est courtisée pour South
China Sea, un blockbuster rempli de courses-poursuites
sur l'eau. Deadline annonce que Millenium Films, la boîte de
production spécialisée dans l'action (on leur doit entre autres
Les Expendableset La Chute de la Maison Blanche) voudrait
offrir à Tom Cruise le rôle principal de South China Sea, un
film de courses poursuites "à la Fast & Furious, mais sur l'eau",
précise la source. Les suédois Mans Marlind et Bjorn Stein,
qui ont filmé à Hollywood Underworld : Nouvelle ère, sont
chargés de la mise en scène de ce projet imaginé par Kerry
Williamson (Alex Cross) et réécrit par Michael Stokes (The
Marsh). L'équipe voudrait que Tom Cruise y incarne un pirate. Ne visualisez pas tout de suite un sosie de Jack Sparrow : il
s'agira d'une histoire de piraterie moderne, dont le héros,
emprisonné à Hong Kong après de nombreux méfaits, est libéré par une policière casse-cou à une condition : qu'il l'aide à
démanteler un gang de pirates qui sévit dans les mers du sud
de la Chine. Il accepte, mais à contre-coeur, car son propre fils
fait partie de la fameuse équipe... On n'en sait pas plus pour
l'instant, et il n'est même pas certain que Cruise accepte le rôle
principal de ce film d'action, puisqu'il s'apprête à tourner dans
Mission : Impossible 5 (cet été à Londres, entre autres) avant
d'enchaîner avec Jack Reacher 2.
L
THE BLACK PHANTOM
Samuel L. Jackson, tueur à gages ?
ien n'est encore confirmé mais Samuel L.
Jackson est en pleine négociation pour
être à l'affiche du prochain film de Tim
Story (Les 4 Fantastiques), The Black Phanthom.
Très peu d'informations ont filtré sur le synopsis
de ce film d'action, le long métrage devrait se
concentrer sur le destin de deux tueurs à gages.
Écrit par Megan Hinds et Dave Lease, l'intrigue
tourne autour d'un hitman révolté, qui vient en
aide à quelqu'un d'improbable... un autre tueur
nommé The Black Phantom, qui a été embauché
pour l'éliminer. Ce rôle devrait convenir à la perfection à Samuel L. Jackson, aujourd'hui âgé de
65 ans, mais qui reste le tueur à gages mémorable
de Pulp Fiction de Quentin Tarantino. L'acteur
américain remplacerait alors Jamie Foxx, au
début confirmé pour interpréter le personnage,
mais faute d'un calendrier déjà chargé: Horrible
Bosses 2, Annie, Mean Business On North Gason
Street et un biopic sur Mike Tyson, l'acteur a finalement décliné l'offre. Samuel L. Jackson jouera
aux côtés de Kevin Hart, comédien américain de
34 ans, adepte des comédies US comme: Scary
R
Movie 3 et 4, Polly et Moi, 40 Ans, toujours
puceau, Mon beau-père et nous... dans lesquels il
tient des seconds rôles tout en jonglant avec le
théâtre où il joue à guichets fermés son spectacle
Kevin Hart: Let Me Explain. Un duo intergénérationnel de choc pour un film produit par Screen
Gems, dont la date de sortie n'a pas encore été
annoncée.
20
JEUX
Dimanche 10 août 2014
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°444
Mots fléchés n°444
HORIZONTALEMENT
1 - Intermédiaires - 2 - Abouter - Porte préjudice 3 - Possessif - Salon - 4 - Méprise - Mis à la porte
après la répétition du numéro - 5 - Degré d'une
échelle - Sur le point d'être ivre - 6 - Fleuve
français - Calcium - En crise - 7 - Riche - Col - 8 Forme d'être - Épure - 9 - On les mange faute de
grives - Conviendra - 10 - Menée en bateau Réfléchi - 11 - Drame à Hiroshima - Brûlis - 12 Couleurs - Passe au crible.
VERTICALEMENT
1 - Confirmation - 2 - Signe musical - Enzyme - Lac
des Pyrénées - 3 - Faire du feu - Repaire - 4 - Apostat - Dévorées - 5 - En dernier - Cité sumérienne Pensées - 6 - Argent - De près - Hitlérien - 7 Déesse marine - Pillages - Société d'assurance - 8
- File - Saules - 9 - Irlande - Faute de langage Deux ôtés de trois - 10 - Quantités de rondins Piège à poissons.
Solutions du précédent
numéro
Mots masqués n°444
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Discours solennel prononcé devant une assemblée (8 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
ANIER - ARRET - ASTRE
- BERET - BLOND BOITE - CRAN - CREME CROSSE - DELIT DEMENT - DEVISE ECRAN - ELAN - ESPION
- ETAT - FALOT - FELIN FRIME - GALANT - GILET
- GRAND - HEURT HORDE - HUMBLE - INEGAL - INEDIT - INERTE JAIS - JEUNE - JOULE LIEN - LIERRE - LOUPE MARIN - MORNE MOUT - NAÏF - NAIN NORD - OISIF - ORDRE OSIER - PLAIE - PRESSE
- POISSON - PROIE RECRU - REFLET REJET - SERIN - SEREIN
- STAR - TAILLE - TERNE
- TOILE - URBAIN USAGER - USURE - VAIN
- VOIE - VOILE.
MOTS CROISÉS N° 443
HORIZONTALEMENT :
1. Dithyrambe - 2. Émet - Est - 3.
Cie - Ans - St - 4. Ot - Éteinte - 5.
Nette - Sue - 6. Délétère - 7. Ep Uélé - N.S - 8. Réel - Urnes - 9.
Tirets - Osa - 10. An - Si - Ie - 11.
Néo - Ras - Ut - 12. Testaments.
VERTICALEMENT :
1. Déconcertant - 2. Imite Peinée - 3. Tee - T.D - Er - Os - 4.
H.T - Éteules - 5. Atèle - Tira - 6.
Rêne - Élus - A.M - 7. Assister Ise - 8. Mt - Nue - Noé - 9.
Sternes - Ut - 10. Ente - Essarts.
MOTS FLÉCHES N°443
HORIZONTALEMENT :
Frénésie - Retraites - Do - Est Tri - Ger - Idées - Mat - Ase - Ie Nèpe - Son - Étiers - Été - Nuées
- Em - Art - Émeu - Ues - Eûtes Messe - Lèse.
VERTICALEMENT :
Arrogant - Rue - EE - Éteintes Enter - Peu - S.S - Ers - Aérée Isatis - Sème - II - Dés - Seul Nette - Oe - Ute - Éreinté - Es Assise - Émise.
MOTS MASQUÉS N° 443
GLANDEUR
TURF
Dimanche 10 août 2014
21
Les cours es
endirect
HIPPODROME BAZER SAKHRA - EL EULMADIMANCHE 10 AOÛT 2014 - PRIX : AM. MESSAOUD SALEM - ARABE N.E.E. EN ALGÉRIE
QUARTÉ- QUINTÉ- DOTATION : 350 000 DA - DISTANCE : 1 100 M - DÉPART : 16H30
Aïn El Bia, tout ou rien
L’épreuve à caractère qui
se déroule ce dimanche 10
août à l'hippodrome Bazer
Sakhra - El -Eulma, va se
disputer entre des sujets
mal lotis, comme le
prouvent ses conditions de
courses. Pour ce fait, le
quinté devient difficile à
déchiffrer ; bien que
Klaxon, Marwa, Najwa,
Loujayna, El Mansouria,
n'ont plus rien à prouver
dans cette catégorie, mais
il faut aussi chercher
quelques éléments qui
peuvent créer la surprise
tels que : Sawah, Ain Lbia
ou le poulain Malibarez.
PROPRIÉTAIRES N°
CHEVAUX
JOCKEY
2- AIN LBIA:
Avec une belle forme, elle
aura son mot à dire.
01
KESMA
A. HEBRI
55
01
A. BOUKELLAL
AB. DOUKHI
02
AIN LBIA
B. BERRAH
55
02
F. DOUKHI
L. ZAABOUB
03
MARWATA
JJ.H. ZAABOUB
55
05
PROPRIÉTAIRE
HML. SAHRAOUI
04
KATBA
MS. GUEHIOUECHE
55
04
PROPRIÉTAIRE
AM. MES. SALEM
05
EL MANSOURIA
M. HARECHE
54
07
A. DJEBBAR
AB. BRAHIMI
06
LOUJAYNA
T. LAZREG
54
10
KH. DOUKHI
R. MANSOURI
07
SAWAH
AB.ATTALLAH
54
13
AB. KARA
T. DILMI
08
OUASSEL
B.TARCHAG
54
03
S. SAADOUNE
H. DJAIET
09
MARWA
A. SALHI
53
08
PROPRIÉTAIRE
M. ZAABOUB
10
KLAXON
AP.H. BOUAZZA
52,5
09
M. ZAABOUB
T. DILMI
11
MALIBAREZ
JJ.AB. CHENAFI
52
12
F. DOUKHI
D. MISSAOUI
12
NAJWA
JJ.CH. ATTALLAH
51
06
PROPRIÉTAIRE
M. ZEGHLACHE
13
BOULE D’OR
JJ/A. BELHOUARI
50
11
A. DJEBBAR
6-LOUJAYNA :
Elle vient d’arriver en tête des
battus, elle fera un bon
outsider.
7- SAWAH :
Attention, AB. Atallah peut la
mener à bon port, il cherche
3- MARWATA :
Longtemps absente des pistes, une issue.
elle reste difficile à situer.
8- OUASSEL :
Tâche difficile, surtout avec la
4-KATBA :
monte du jour.
Rien de brobant.
5-EL MANSOURIA :
Avec deux courses dans le
ventre, elle aura de fortes
chances de figurer dans ce lot
amoindri.
ENTRAÎNEURS
M. BECHAIRIA
L’ANALYSE DES PARTANTS
1- KESMA :
Aucune chance.
PDS CDS
9- MARWA :
Elle souffle le chaud et le
froid, elle fera partie des
prétendants aux places.
10- KLAXON :
Il est constant, on ne peut le
négliger. À reprendre.
12- NAJWA :
Sur ce qu’elle a fait de mieux,
elle peut figurer dans ce lot.
11-MALIBAREZ :
Ce poulain mérite qu’on lui
accorde un crédit.
13-BOULE D’OR :
Rien à voir.
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
MON PRONOSTIC :
2-AIN EL BIA 10-KLAXON
5- AL MANSOURIA 6- LOUJAYNA
7- SAWAH
LES CHANCES :
12-NAJWA 9 - MARWA
22
Dimanche 10 août 2014
19H55 Taxi 2
Sélection du jour
Réalisé par : Gérard Krawczyk
Acteurs : Samy Naceri (Daniel
Morales) Frédéric Diefenthal (Emilien
Coutant-Kerbalec) Marion Cotillard
(Lily Bertineau) Emma Sjöberg (Petra)
Bernard Farcy (le commissaire
Gibert)
France Ligue 1 2014/2015
19H50 Un jour sans fin
Réalisé par :
Harold Ramis
Acteurs : Bill
Murray (Phil
Connors) Andie
MacDowell (Rita)
Chris Elliott
(Larry) Stephen
Tobolowsky (Ned
Ryerson) Brian
Doyle-Murray
(Buster Greene)
19H50 Le boulanger de Valorgue
Phil, présentateur
désabusé de la
météo sur une
chaîne
câblée,
couvre le Jour de
la marmotte, une
fête
locale
à
Punxsutawney, en Pennsylvanie. Il bâcle son reportage et
exige du cameraman Larry et de sa productrice Rita de repartir
aussitôt. Mais une tempête de neige les oblige à passer une
nuit sur place. A son réveil, Phil se rend compte qu'il revit, au
détail près, la même journée que la veille.
Présenté par : François-Xavier Ménage
Produits locaux, marques régionales : le
bon filon de l'été. Tous les produits qui fleurent bon le local ont le vent en poupe • Parc
d'attractions : ils vous font tourner la tête.
Dans les Landes ou à la frontière francoallemande, tout est bon pour attirer les
familles dans les parcs animaliers et parcs à
thème • Eau de coco : une « noix » qui vaut
de l'or. Rafraîchissante et riche en minéraux, l'eau de coco est la boisson star de cet
été • Rôtisseurs ambulants : les rois des
poulets. Enquête sur les rôtisseurs entre
petites affaires familiales et gros discounters.
Françoise Zanetti, la fille de l'épicière, est tombée enceinte de Justin Hébrard, le
fils du boulanger Félicien. Mais ce dernier refuse de croire que
Justin, qui est parti faire son service militaire en Algérie, soit le
père de l'enfant. La querelle qui s'ensuit avec Mme Zanetti
gagne bientôt Valorgue, un village de Provence, partagé entre
ceux qui croient à la paternité de Justin et ceux qui n'y croient
pas.
Réalisé par : Franck Mancuso
Acteurs : Yvan Attal (Stéphane Monnereau)
Pascal Elbé (Bertrand Barthélémy) Armelle
Deutsch (Marion Marquand) Valentina Cervi
(Valérie Monnereau) Talid Ariss (Théo Monnereau)
Flic à Paris, Stéphane est sous pression et son
couple bat de l'aile. Il a décidé de prendre quelques
jours de repos avec sa femme Valérie et leur fils,
Théo. Tombés en panne de voiture, ils appellent la
dépanneuse depuis une station-service. Après un
aller-retour jusqu'à son véhicule avec son fils et le
garagiste, Stéphane s'aperçoit que Valérie a disparu. Il soupçonne un homme qui les a pris en stop.
Réalisé par : Gianluca Maria Tavarelli
Acteurs : Michele Riondino (Salvo Montalbano) Katia Greco (Mery) Valentina
D'Agostino (Viola Monaco) Adriano
Chiaramida (le père de Montalbano) Pietro De Silva (Oriani)
Le corps d'un homme battu à mort est
retrouvé dans une bergerie abandonnée,
dans les montagnes siciliennes. Le jeune
inspecteur Montalbano commence l'enquête. Mais il apprend qu'il est muté à Vigàta,
dans le sud de l'île. En s'y rendant avec sa
petite amie, Montalbano assiste à une
scène de violence entre deux automobilistes, un vieil homme et le membre d'un
clan mafieux, les Cuffaro.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Réalisé par :
Henri Verneuil
Acteurs : Fernandel (Félicien
Hébrard)
Georges Chamarat (monsieur Aussel)
Leda Gloria
(madame Zanetti) Edmond
Ardisson (le
facteur) René
Génin (le secrétaire de mairie)
19H50 R.I.F.
19H45 Montalbano, les premières enquêtes
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
19h55 Championnat de
Monaco / Lorient
Pour la reprise de la Ligue 1,
les Monégasques de Dimitar
Berbatov, dauphins des Parisiens, remettent les crampons
contre Lorient, 8e au terme du
dernier exercice. Les deux
clubs ont changé d'entraîneur
à l'intersaison. Sur le Rocher,
Claudio Ranieri s'est effacé
devant Leonardo Jardim, en provenance du Sporting Portugal,
tandis que les Merlus ont tourné la page Christian Gourcuff, leur
coach historique qui prendra en charge la sélection algérienne,
pour démarrer un nouveau chapitre avec Sylvain Ripoll. Les
joueurs de la Principauté, qualifiés pour la prochaine Ligue des
champions et prétendants au titre avec le PSG, entendent lancer
leur saison par une première victoire.
As du volant et roi des taxis marseillais,
Daniel fait la connaissance de son futur
beau-père, le général Bertineau, père de
Lilly. Il lui confie une mission : prendre en
charge un ministre japonais venu signer un
important contrat. Mais une organisation
de yakuzas, déterminée à provoquer un
incident diplomatique, enlève le prestigieux
visiteur. Epaulé par son copain flic, Emilien,
Daniel part sur les traces des mafieux.
19H50 Capital
TÉLÉVISION
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
Tél. / Fax. : 021 46 25 11
Rédaction :
Tél. :
021 46 25 12
021 68 77 37
021 29 05 78
021 29 06 10
Fax. :
021 46 25 13
Composition :
PAO Le Courrier d’Algérie
Publicité-ANEP :
1, Avenue Pasteur-Alger
Tél. :
021 73 76 78
Fax :
021 73 95 59
Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
19H55 Le pacha
Réalisé par : Georges Lautner
Acteurs : Jean Gabin (Louis Joss) Dany
Carrel (Nathalie Villars) André Pousse
(Quinquin) Jean Gaven (Marc) Maurice
Garrel (Léon Brunet)
Quinquin, un gangster, et ses sbires attaquent un fourgon chargé de transporter des
diamants. Puis Quinquin tue ses complices
pour se réserver le butin. L'enquête est
confiée au commissaire-divisionnaire Joss,
dit le Pacha, qui doit prendre sa retraite
dans six mois. Gouvion, ami d'enfance et
collègue de Joss, qui escortait le convoi, est
abattu peu après. Joss entend venger Gouvion et nettoyer le milieu parisien?
Nos bureaux
bureaux régionaux
Tizi Ouzou :
3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine
Tél. /Fax. : 026 20 20 66
Béjaïa :
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Tél : 034 22 04 06
Oran :
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Tél. / Fax. : 041 39 45 73
Bouira :
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Tél. / Fax. : 026 94 20 76
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document adressés à la
rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation
Le Courrier d'Algérie informe
ses lecteurs du changement de
ses adresses électroniques et
leur communique les nouvelles :
[email protected]
[email protected]
COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Dimanche 10 août 2014
23
FAUT Y CROIRE !
Secousse
tellurique
de 4 degrés à Alger
Une secousse tellurique de magnitude 4 degrés
sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée
samedi à 11H19 dans la wilaya d'Alger, indique le
Centre de recherche en astronomie, astrophysique
et géophysique (Craag). L'épicentre de la secousse a
été localisé à 22 km au nord-est de Bologhine, précise la même source.
«Les gens ont toujours tendance à relever la
moindre insuffisance, mais omettent d'évoquer
les grands projets qu'a réalisés l'État durant ces
dix dernières années»,
Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale
- Mais ce n'est qu'ainsi qu'on peut aller de l'avant, Madame,
pas autrement
GM rappelle plus de 300 000
véhicules supplémentaires
dans le monde
General Motors (GM) a annoncé vendredi
qu'il allait rappeler plus de 300 000 véhicules
supplémentaires dans le monde, essentiellement
en raison d'un problème de commutateur d'allumage. Le plus gros de ces rappels est effectué
aux Etats-Unis où 265 154 véhicules vont être
ramenés chez les concessionnaires sur les
307 079 automobiles concernés. Dans le détail,
le premier constructeur américain fait revenir
215 243 SUV Saturn Vue, des 4X4 de ville,
fabriqués entre 2002 et 2004 chez ses concessionnaires. Il y a détecté un défaut de la clef de
contact qui peut être enlevée alors que le véhicule est en marche. GM a recensé deux accidents, ayant fait un blessé, liés à ce défaut. Les
autres rappels portent sur 72 826 berlines
Cadillac ATS et SUV Buick Encore de 2003 pour un problème de ceinture de sécurité et
15 386 berlines Chevrolet Impala de 2014-2015 pour un défaut de portière. Environ 3 000
citadines (Chevrolet Aveo de 2009-2010 et Pontiac G3 de 2009) sont aussi rappelées pour un
problème de liquide de frein et 3 000 citadines Chevrolet Spark pour des boulons mal fixés.
CA Bizertin : l'Ivoirien Ouedraogo
placé en détention pour possession
de fausses devises
«Le réflexe bureaucratique a facilité le développement de la mouvance salafiste», Mohamed Aïssa,
ministre des Affaires religieuses
- Mais non, Cheikh, c'est quand même beaucoup plus
profond que le reflexe bureaucratique, faut pas rire, dis !
La nouvelle recrue ivoirienne du CA Bizertin (Ligue 1 tunisienne) de football, Mustapha
Ouedraogo, arrêté jeudi avec trois autres personnes étrangères en possession de fausses
devises, a été placé en détention, a indiqué vendredi une source judiciaire du tribunal de première instance de Bizerte. La même source précise que le ministère public qui a pris connaissance du procès-verbal, a chargé le juge d'instruction du tribunal de première instance de
Bizerte, de mener une enquête tout en laissant les suspects en détention. Les services de sécurité ont découvert, jeudi, les quatre personnes en possession de fausses devises d'une valeur
de 750 euros dont l'une d'entre elles comptait les envoyer par voie postale à sa famille établie
dans un pays africain.
Égypte : la justice dissout la branche
politique des Frères musulmans
La plus haute Cour administrative d'Égypte a
dissout samedi le Parti Liberté et Justice, la
branche politique de la confrérie des Frères musulmans, déjà déclarée "organisation terroriste" en
2013 après la destitution de Mohamed Morsi. «La
Cour administrative suprême a dissout le parti
Liberté et Justice parce qu'il a violé la loi qui régit
la vie des partis politiques», est écrit dans l'arrêt de
la haute juridiction. «Cette décision de justice est
finale et non susceptible d'appel», ont affirmé les
médias locaux. La quasi-totalité des cadres de la
confrérie comme ceux du parti de Liberté et
Justice sont emprisonnés et jugés --à l'instar de
Morsi-- dans divers procès pour lesquels ils encourent la peine de mort. Et, comme le guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie,
des centaines de Frères ont été condamnés à la peine capitale dans des procès de masse expéditifs dénoncés notamment par l'ONU.
«Les autorités égyptiennes respectent l'indépendance de la justice. Nous n'interférerons pas dans les décisions judiciaires»,
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi
- Ne cherchez pas de commentaires, y en a pas… le souffle
coupé par de tels fieffés mensonges !
Ukraine : l'ancien international Andrei
Bal meurt lors d’un match de vétérans
L'ancien international soviétique du Dynamo Kiev Andrei Bal est mort subitement à l'âge
de 56 ans, alors qu'il disputait un match de vétérans, a annoncé son ancien club samedi. Bal
avait joué pour le Dynamo Kiev de 1981 à 1990, remportant quatre titres de champion
d'URSS. Il avait été sélectionné vingt fois dans l'équipe d'Union soviétique. Après sa retraite de
joueur, il avait entraîné plusieurs clubs en Israël, et chez lui Vorskla Poltava, Chernomorets
Odessa, et le Dynamo Kiev comme adjoint. Il avait aussi assuré un intérim à la tête de l'équipe d'Ukraine en octobre 2012.
Météo à Alger
Horaires des prières
Dimanche 10 août 2014
36°C / 24°C
Dimanche 14 chawal 1435
Dohr : 13h20
Assar : 16h40
Maghreb : 19h48
Ichâa : 21h16
Dans la journée : ensoleillé
Vent : 18 km/h
Humidité : 44 %
Dans la nuit : dégagé
Vent : 5 km/h
Humidité : 68 %
L’information au quotidien
RAPPORTS SUR DES DROITS DE L’HOMME EN ALGERIE
épidémie Ebola
Ksentini s’explique
L
e rapport de la Commission sur
la situation des droits de l'Homme en 2013 qui a fait l'objet de
critiques par certaines parties, «n'était
ni un rapport de complaisance ni un règlement de comptes mais une tentative
d'améliorer la situation et de promouvoir
les prestations dans différents domaines», a indiqué Ksentini qui était l'invité
du Forum du quotidien «DKnews».
Il a précisé que le rapport remis en
avril dernier à la présidence de la République, était important dans le sens
où il «relevait des lacunes et problèmes
auxquels faisait face le citoyen notamment au niveau de l'Administration». Il
a souligné à ce propos, les problèmes
que rencontre le citoyen dans le secteur de la justice dont le niveau connaît,
selon lui, une «dégradation grave en
raison des pratiques administratives»,
rappelant qu'entre autres missions de
l'Administration «qui connaît des dé-
L'OMS espère qu'un
vaccin préventif
sera disponible
en 2015
Phs : Archives
Le président de la
Commission nationale
consultative de promotion
et de protection des droits
de l'Homme (CNCPPDH),
Me Farouk Ksentini, a
affirmé samedi que l'objectif
des rapports rédigés
annuellement par l'instance
qu'il dirige sur la situation des
droits de l'Homme en Algérie
était l'amélioration de la
situation et la formulation de
propositions en vue d'édifier
un État de droit.
passements importants et continus», figuraient «le respect du citoyen algérien
et la protection de ses droits et biens».
D'autre part, Ksentini a relevé que les
rapports de pays étrangers sur les droits
de l'Homme «ne sont pas meilleurs», estimant que ces pays «ne sont pas habilités à donner des leçons en la matière
du fait de leurs positions récentes liées à
l'agression israélienne contre Ghaza».
S'exprimant sur le dernier rapport
d'Amnesty international sur des «agressions sexuelles sur mineurs en Algérie»,
il s'est interrogé sur «l'origine des chiffres rapportés par l'organisation, ce qui
en appelle à la vigilance à ce sujet». Le
président de la CNCPPDH a appelé à
la révision de la durée de la détention
préventive, qualifiant d'»inadmissible le
fait de détenir des personnes impliquées
dans des affaires pendant une longue
durée sans procès». Concernant les déclarations qui lui ont été attribuées sur
l'affaire d'Abdelmoumene Khalifa et
l'éventualité d'une liberté provisoire, il a
Lundi 15 chawal
Sobh : 04h24
Chourouk : 06h02
déclaré «n'avoir fait aucune déclaration
à ce sujet», rappelant que le droit d'une
liberté provisoire «était un «principe et
un droit garanti par le code de procédure pénale et que la décision revenait
au seul juge habilité à trancher».
Par ailleurs, Ksentini a estimé que
la Charte pour la paix et la réconciliation nationale avait réalisé «95% de ses
objectifs» dont le «rétablissement de la
sécurité et de la paix», rappelant que
l'intérêt suprême du pays exigeait que
l'on tourne définitivement la page de la
tragédie nationale».
Il a appelé en outre, à «barrer la route
devant ceux qui appellent au règlement
de comptes pour pouvoir se consacrer
pleinement au développement du pays».
Ksentini avait proposé la constitutionnalisation de la réconciliation nationale
dans la révision constitutionnelle prévue
pour en faire, a-t-il dit, «une référence
fondamentale pour les générations futures et y puiser le langage du dialogue au
lieu de la culture de la violence».
Un vaccin préventif contre le virus
Ebola mis au point par le laboratoire
britannique GSK pourrait faire l'objet d'essais cliniques dès le mois prochain, et si ceux-ci sont concluants,
être disponible courant 2015, a indiqué le directeur du département des
vaccins et immunisation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à
la radio française RFI. «On cible le
mois de septembre pour commencer
les essais cliniques, d'abord aux ÉtatsUnis et certainement dans un pays
africain, car c'est là que nous avons les
cas», a précisé Jean-Marie Okwo Bélé
dans une interview dont des extraits
ont été diffusés sur le site internet de
la radio RFI samedi.Interrogé sur les
perspectives de commercialisation
du vaccin, il s'est montré optimiste:
«Nous pensons que si on commence
au mois de septembre, vers la fin de
l'année on peut déjà avoir des résultats». «Et comme il s'agit d'une urgence, on peut mettre en place des procédures d'urgence (...) pour que courant
2015 on puisse disposer d'un vaccin»,
a-t-il ajouté dans une interview qui
doit être intégralement diffusée par
RFI. Il n'existe pour l'instant aucun
traitement spécifique sur le marché
permettant de traiter ou de prévenir
la fièvre hémorragique Ebola provoquée par un virus très virulent qui
peut tuer en quelques jours. Le taux
de létalité (rapport entre le nombre de
cas et le nombre de décès) est supérieur à 50%. Plusieurs vaccins en sont
au stade des essais tandis qu'un traitement prometteur, le ZMapp, vient
pour la première fois d'être testé sur
des Américains infectés en Afrique
après avoir donné d'excellents résultats sur des singes.
FFS
L
Appel à la construction du consensus national
e parti du Front des
forces socialistes (FFS)
a appelé, samedi à Alger, par la voix du membre
de l'instance présidentielle du
parti, Ali Laskri, tous les acteurs politiques à contribuer à
la construction «d'un consensus national qui garantisse la
transition démocratique dans
le pays et préserve l'avenir des
générations futures».
À l'ouverture des travaux
de la session ordinaire du
conseil national du parti, Laskri a déclaré que «les enjeux
d'aujourd'hui requièrent la
construction d'un consensus
national pour réaliser la transition démocratique et préserver
l'avenir des générations futures», ajoutant que cela nécessitait la contribution de tous les
acteurs politiques «qu'ils soient
au pouvoir ou dans l'opposition». La date de la tenue de la
conférence du consensus natio-
nal initiée par le parti n'a pas encore été fixée, a indiqué Laskri
qui a ajouté qu'il faut prendre
le temps nécessaire pour effectuer les concertations et réunir
les conditions idoines pour la
tenue de cette conférence.
Rappelant que sa formation
«a relevé une volonté de dialogue sur le consensus national lors de ses rencontres avec
des partis de l'opposition et
des personnalités au pouvoir»,
Laskri a indiqué que chaque
partie «a sa propre vision sur
le sujet», estimant que «ces visions doivent être rapprochées
à travers l'ouverture d'un dialogue approfondi». L'université
d'été du parti est prévue pour
la première semaine du mois de
septembre prochain. La session
du conseil national arrêtera les
dossiers et thèmes à débattre
lors de cette manifestation,
a-t-il précisé. Évoquant les incidents de Ghardaïa, Laskri a
Ali Laski, membre de l’instance
présidentielle du FFS
déclaré que son parti avait appelé et «continue d'appeler» à la
mise en place d'une commission d'enquête parlementaire
pour «régler ce problème définitivement».
À une question sur la position du parti de la campagne
marocaine visant l'Algérie, Laskri a indiqué que la position de
l'Algérie est «claire et connue»,
elle « lutte pour la construction
d'un Maghreb arabe fort éco-
nomiquement et politiquement
et capable d'assurer la stabilité
dans la région exposée à moult
menaces». Les travaux de la
session ordinaire du conseil national du FFS avaient abordé
dans la matinée le thème «modèles universels de consensus
national».
Dans ce cadre, Mohand
Amokrane Cherifi, expert onusien et membre de l'instance
présidentielle du parti a donné
une conférence au cours de laquelle il a présenté les expériences de certains pays d'Amérique, d'Afrique et d'Europe,
relevant que « tous les modèles
de consensus national requièrent une volonté politique et
l'implication de tous les acteurs
politiques».
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