Le Courrier d`Algérie du dimanche 10 août 2014
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Le Courrier d`Algérie du dimanche 10 août 2014
Trois morts et trois blessés graves T rois personnes ont été tuées et trois autres grièvement blessées suite à une collision entre deux véhicules survenue samedi au niveau de la localité de Youb (Saïda). L’accident s’est produit sur la RN 92 reliant Saïda à Sidi Bel-Abbès, à proximité du douar «Daoui Thabet» relevant de la daïra de Youb. Une femme et deux hommes, âgés de 28 à 57, ont été tués sur le coup. L’état des trois blessés a été jugé grave. Ils se trouvent en soins intensifs à l’hôpital Ahmed Medeghri. Les dépouilles mortelles des victimes ont été déposées à la morgue du même établissement hospitalier. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident. PARTI EL ADALA Djaballah fustige «la lâcheté des régimes arabes» envers la cause palestinienne L’information au quotidien Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Dimanche 10 août 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3177 - 11e année P2 EN DÉPIT D’UN IMBROGLIO SOCIOPOLITQUE EXACERBé PAR UN CONFLIT DE GéNéRATIONS LATENT e reportag L’espoir tenace dans la vallée du M’Zab Ph : Le Courrier d’Algérie À Ghardaïa, les Mozabites et les Arabes ont pu parvenir à une trêve, depuis maintenant plus d’une semaine. Une trêve qui reste, il faut le dire, fragile. Car, selon les dires de quelques citoyens, il suffit d’un tout petit dépassement, de part et d’autre, pour que les choses reviennent à la case départ. Lire en page 3 l ALIMENTS de volailles Propagation de la fièvre aphteuse en Algérie Les aviculteurs veulent l’exonération pour une année de plus P4 Les maquignons pointés du doigt Tous les éleveurs seront indemnisés l CANICULE Incendies et décès par noyade à Tizi Ouzou l P4 P5 l Violence sur ascendant Ph : DR P3 collision entre deux véhicules à SAïDA Les victimes de l’ingratitude P5 2 ACTUALITÉ Dimanche 10 août 2014 GHAZA ALORS QUE L’AGRESSION ISRAÉLIENNE SE POURSUIT La délégation palestinienne unifiée, toujours au Caire dans le cadre des négociations pour un cessez-le-feu avec l’entité sioniste via la médiation égyptienne, a affirmé, hier, qu’elle ne cédera pas sur les points contenus dans son document, notamment s’agissant de la levée effective du blocus israélien sur Ghaza, en vigueur depuis près de huit années. éclaration du chef de la délégation palestinienne, Ahmed Azem émise après l’échec de la prorogation de la trêve de 72 heures de cessez-le-feu, arrivée à terme vendredi matin, en réponse à l’obstination d’Israël à faire fi du document palestinien en question portant sur les droits légitimes des palestiniens, notamment ceux habitant Ghaza. Si sur le plan politique aucune avancée n’est enregistrée à ce jour, par les négociations palestino-israéliennes via la médiation égyptienne, sur d’autres plans, ce n’est pas le cas. La bataille politicodiplomatique et celle des médias sur fond du cours des évènements sur le terrain, à savoir la riposte de la résistance palestinienne à l’agression de l’armée israélienne. Le discours politique accompagnant l’offensive militaire, contre Ghaza depuis le 8juillet dernier, portant démilitarisation du mouvement palestinien Hamas, à ce jour, vient d’être battu en brèche vendredi dernier. Tout au long de cette journée, la riposte de la résistance palestinienne est venue l’ensemble des factions de la résistance palestinienne sauf celle d’Azzedine el Qassam, bras armé de Hamas. Message palestinien politico-militaire lourd de sens et de portée significative, dévoilant au D Ph : DR Riposte militaire et politique du Hamas grand jour et à l’adresse de la communauté et l’opinion internationales la teneur mensongère du discours et de la propagande de l’entité sioniste de vouloir réduire à défaut de désarmer Hamas. Par ailleurs, «le droit d’Israël à assurer sa sécurité» par ses agressions militaires sporadiques contre les Palestiniens, que prône sans cesse l’occupant israélien, refrain aussi fredonné par ses alliés occidentaux, s’avère amplement obsolète. Outre que le dernier cessezle-feu de 72 h a pris fin par les tirs de roquettes, vendredi matin, par les factions de la résistance palestinienne sauf celle de Azzedine el Qassam, suite à l’absence de réponses effectives aux attentes légitimes des palestiniens, dont la levée du blocus. Droits et attentes des Palestiniens, lesquels après avoir durant trois jours de la trêve précitée, retiré les martyrs ensevelis sous leurs habitations bombardées par l’armée israélienne, ont et continuent de réaffirmer leur attachement à leur résistance armée et pour la levée effective du blocus. Ce qui a encore consolidé et affermi davantage la position unifiée de la délégation palestinienne unifiée, affirmant qu’elle ne cèdera pas sur les points contenus dans le document pour un accord sur un cessez-le-feu. Pour les responsables militaires et politiques palestiniens « ce que Israël n’a pas pu avoir par son agression militaire, elle ne l’aura pas par la voie politique », en clair, les Palestiniens ne capituleront pas. ISRAËL EN PERTE D’INITIATIVES Rappelons que Ghaza, est fortement peuplée des descendants des Palestiniens, réfugiés de l’occupation de l’entité sioniste de la Palestine en 1948. Trois générations ont grandi, depuis cette date, dans cette ville palestinienne et se sont ressourcées sans interruption de s’affranchir du joug colonial sioniste et leur ténacité à y parvenir, par les sacrifices qu’ils ont consentis à ce jour. Il est à rappeler aussi que le désengagement israélien de Ghaza, à la fin de l’été 2005, fut suivi, un mois plus tard, du déclenchement d’une offensive militaire israélienne au nom, notons-le, prémonitoire, «éternel recommencement». Mais ce que les responsables de l’entité sioniste sont incapables de saisir, c’est que toute colonisation a une fin, la grande leçon de l’Histoire du colonialisme à travers le monde. Pour revenir au cours des évènements marquant la journée d’hier, l’agression israélienne qui, à ce jour, a fait près de 2000 martyrs palestiniens dont plus de 80% des civils avec plus de 400 enfants, le mythe entretenu par les alliés d’Israël, « est le seul État démocratique de la région » est détruit, selon bon nombre d’observateurs. Outre le génocide israélien commis sur les Palestiniens, pour ne citer que le bombardement de l’aire de jeu des enfants à Echaty, les frappes contre sept écoles de l’Unrwa des Nations unies, hier, l’aviation militaire de l’entité sioniste a ciblé, la région du port à l’ouest de Ghaza, lieu abritant les sièges et les bureaux des médias. Prise dans le filet du bourbier de sa guerre contre Ghaza, au regard du cours et de la teneur de la riposte palestinienne, militaire et politique, Israël a lancé hier, une autre formule dans l’espoir de voir le vent souffler en sa faveur. Après avoir quitté le Caire, tard dans la soirée de jeudi à vendredi, après avoir avancé des points ne figurant pas sur la table des négociations en cours, et ayant reçu un niet catégo- rique de la délégation palestinienne unifiée, via la médiation égyptienne. Israël, revient, hier, pour annoncer qu’elle ne prendra pas part aux négociations tant que ne cessent pas les tirs palestiniens. Déclaration qui semble être à l’adresse de l’opinion israélienne qui voit que Netanyahou et ses responsables militaires ont essuyé un échec dans leur offensive contre Ghaza. Ne pas se rendre au Caire pour poursuivre les négociations pour un cessez-le- feu selon le document de la délégation palestinienne unifiée, suppose que les tirs de roquettes continueront à pleuvoir du ciel sur l’entité sioniste. Ce que plus de 6 millions d’israéliens terrés dans leur bunkers et le refus des colons de rejoindre leur habitation ne voudront pas voir et exigeront à Netanyahou d’aller sur la voie de ces négociations. Ce qui ne froissera pas le Premier ministre israélien qui depuis la première semaine de l’agression, sa cote de popularité et celle des militaires n’a cessé de chuter, à ce jour, mettant les militaires et les politiques dos à dos devant la responsabilité de leur échec à Ghaza. À ce propos, ces mêmes responsables se lancent mutuellement la responsabilité dudit échec, sur fond de commission d’enquête israélienne en perspective, pour définir les responsabilités et les responsables, dont bon nombre verront leur parcours militaire incertain ainsi que celui des politiques, à l’exemple de Netanyahou. Au moment ou nous mettons sous presse, des informations font état d’un éventuel déplacement, au courant de cette soirée (hier soir : Ndlr) de la délégation israélienne au Caire… Karima Bennour PARTI EL ADALA Djaballah fustige «la lâcheté des régimes arabes» ors d’une conférence de presse organisée hier samedi à Alger, le président du Parti de la justice et du développement, Abdellah Djaballah, aura des mots durs pour qualifier la position, notamment celle des pays arabes, à l’égard de la cause palestinienne. N’usant pas de demi-mesures, ce responsable politique qualifie de «lâcheté » la position des régimes arabes à l’égard de l’agression israélienne contre Ghaza. Il ne s’agit pas de se contenter de l’actuelle agression que subit présentement la population de la bande de Ghaza. Il faut remonter jusqu’à l’année 1948, a notamment dit Abdellah Djaballah, expliquant que cette agression contre la Nation islamique dans sa globalité, exige une riposte exemplaire. Même la Ligue arabe n’a pas échappé aux critiques du conférencier qui l’a accusé de connivence avec l’occupant israélien, citant dans son intervention nommément l’Égypte et préférant contre toute attente que la riposte se fasse sous l’auspice de l’Organisation de la conférence Islamique (OCI).Les dirigeants et les régimes du monde musulman se doivent d’assurer la protection, la préservation et la défense des vies humaines de Ghaza, n’a-t-il pas manqué de déclarer. Saisissant l’occasion de la tenue d’une rencontre des chefs de bureaux de wilayas du parti, et citant à l’appui des versets coraniques, le conférencier aura une longue dissertation, à la limite oiseuse, sur la récente agression de l’entité sioniste contre la population de Ghaza. «Le plus proche vers le plus proche, et le plus capable du plus capable », dira l’islamiste, expliquant qu’à travers l’agression de la Palestine, c’est la Nation islamique (musulmane) dans sa globalité, y compris les pays arabes qui est interpellée. Évoquant les souffrances et les espoirs de la Nation musulmane, une riposte s’impose, explique Djaballah, mettant en ligne de mire les devoirs des dirigeants envers la Ouma. D’abord, les régimes de la Nation islamique se doivent de soutenir la cause palestinienne, entre autres matériellement, à travers la mise à la disposition des résistants palestiniens d’armes et diplomatiquement, en isolant l’entité sioniste, dira-t-il. Les intérêts américains localisés au niveau des pays arabes sont plus importants que ceux implantés au niveau de l’État sioniste, a martelé Abdellah Djaballah. Nous en tant que partis politiques et d’associations du mouvement associatif national, avons également le devoir d’assister les résistants palestiniens, a-t-il également déclaré. Les questions de la Libye, de la Syrie et de l’Irak ont également été évoquées par Abdellah Djaballah. Jusqu’à présent la position de l’Algérie à l’égard de la situation en Libye est positive, opinera le conférencier, faisant part de son opposition à l’ouverture de bases à l’armada US dans le Sahara. À propos des pays ébranlés par le «printemps arabe», le leader islamiste a dit que ce sont plutôt des populations musulmanes qui sont entrées en conflits entre elles et qu’il s’agit de les raccommoder quitte, a-t-il dit, à user de la force publique pour imposer la paix. À ce sujet brûlant d’actualité, Abdellah Djaballah annoncera dans la même foulée la tenue de l’université d’été des cadres du parti les 3, 4 et 5 septembre prochain.Toutefois, a-t-il nuancé, la validation de cette date dépend de la décision finale du bureau exécutif du parti. Les thèmes retenus pour cette université d’été à laquelle prendront part des personnalités algériennes de renom, sont respectivement la conscience législative, la conscience politique et la conscience économique avec en ligne de mire la question de la transition, at-il précisé. À noter cependant, que lors de l’entame de la conférence de presse, les organisateurs se sont contentés de la récitation de versets coraniques, sans prendre trop la peine d’entonner l’hymne national. Mohamed Djamel L ACTUALITÉ GE A T R REPO Dimanche 10 août 2014 3 EN DÉPIT D’UN IMBROGLIO SOCIOPOLITQUE EXACERBÉ PAR UN CONFLIT DE GÉNÉRATIONS LATENT L’espoir tenace dans la vallée du M’Zab DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À GHARDAÏA, SOUFIANE DADI ne peuvent pas, du moins pour le ans les quartiers mozabites, moment, y mettre les pieds. « Certains tout comme dans ceux des d’entre-eux les ont loué. Tandis que arabes, l’inquiétude et la d’autres les ont carrément abandonné », méfiance sont perceptibles. Les deux explique-t-il. Avant de rajouter un détail communautés se regardent en chiens de de taille, d’après lui : « Il ne s’agit pas faïence. « Il faut faire des calculs pour se d’une expropriation. Car, comme vous déplacer. Sinon, on risque d’être lynchés pouvez le constater, les locaux sont feret tabassés», lâche un jeune commerçant més et ils ne sont occupés par personmozabite rencontré, jeudi, à Bab El- ne». « Ceux-ci (les locaux, ndlr) ont été Heddad. Portant une « chéchia » et vêtu incendiés par vengeance », reconnaît-il. de « seroual », dont ses concitoyens sont UN DISPOSITIF SÉCURITAIRE réputés, notre interlocuteur regrette le IMPRESSIONNANT, MAIS… fait que les habitants de la Vallée du La présence des éléments de sécurité M’zab n’arrivent plus à vivre en paix, comme c’était le cas, dit-il, par le passé. au sein de la Vallée du M’zab est très « Vous allez peut-être rire. Mais, je vous remarquable. Des camions de police et jure que, jusqu’à présent, je ne connais de gendarme stationnés un peu partout pas la vraie raison qui pousse mes frères et des agents éparpillés dans les quatre coins de la ville. Cela étant, il est force à s’entretuer», a-t-il dit. « Nous sommes prêts à oublier le de constater que ce dispositif imprespassé. Pourvu que cela s’arrête ! », a-t-il sionnant n’a pas porté ses fruits. Puisque, selon les témoignages des ajouté, en pointant du doigt un arabe, qui circulait au sein dudit marché. riverains, notamment les Mozabites, les «Vous avez une parfaite illustration éléments de sécurité n’arrivent souvent devant vous. Cet homme est un arabe. pas à maîtriser la situation. Certains d’entre-eux vont Et comme vous voyez, il plus loin, en accucircule en toute liberté », sant ces derniers de S’il existe une poursuit encore le jeune complicité avec les commerçant qui précise catégorie bien Arabes. Ils en veuque le déplacement au précise qui regrette lent surtout pour sein des quartiers arabes preuve l’incident qui est trop risqué. Un peu amèrement ce qui se s’est produit lorsque plus loin, un sexagénaire des Arabes ont proqui exposait des fruits et passe à Ghardaïa, fané des tombes au légumes à la vente souc’est bien celle des sein du mausolée haite, lui aussi, que ce Saïd. La révo«cauchemar » s’arrête. « personnes âgées et Ammi cation de trois poliDans le passé, cette valciers impliqués dans des sages. Ceux-ci lée était un exemple en cette affaire n’a pas termes de cohabitation et pointent du doigt les été en effet suffisante de vivre-ensemble », se pour les convaincre souvient Ami Hamou, les jeunes qui, selon de l’impartialité de larmes aux yeux. « Nous leurs dires, ne font ce corps. Il est espérons que nos jeunes d’ailleurs facile de finiront par comprendre plus preuve de savoir dans quel qu’il ne sert à rien de quartier résident les tolérance. s’entre-déchirer car, Mozabites puisque après tout, nul n’est éterdans ces derniers on nel sur cette terre !», lance le même orateur. De leur côté, les Arabes affirment, ne trouve que des gendarmes. Sur ce eux aussi, être des victimes. « Les Moza- point, un policier, qui s’est exprimé sous bites refusent qu’on vive ensemble », le sceau de l’anonymat, a balayé d’un grommelle Fawzi, qui habite au quartier revers de la main toutes les accusations Thniet El-Makhzen où tous les com- proférées par les « antagonistes » des merces des Mozabites ont été saccagés Arabes. «Étant bien organisés, les Mozaet incendiés. À ce propos, notre interlo- bites nous accusent de complicité parce cuteur, qui nous faisait visiter les lieux que les Arabes qui ne sont pas, il faut du « drame », à bord de son véhicule, l’admettre, forts en la matière se mêlent nous précise que ces actes de saccage avec nous, une fois la situation pourrie », ont été en réaction aux agissements des explique notre interlocuteur, en ajoutant Mozabites qui, à en croire ses dires, ont que les policiers ne peuvent rien faire été les premiers à les provoquer. En tout dans ce cas. Par ailleurs, et bien qu’ils cas, sur place (Thniet El Mekhzen, rejettent en bloc la « version » des Mozandlr), les commerces ont fait peau neuve bites, les Arabes s’accordent avec leurs suite à l’opération de rénovation lancée frères-ennemis sur un point, à savoir que par le wali de Ghardaïa. Mais, selon tou- le déploiement des policiers et des genjours notre interlocuteur, les Mozabites darmes dans la région n’est pas la solu- D « autorités concernées n’ont pas leur mot à dire par rapport aux prêches faits aux fidèles », estime Djamel qui trouve que les Mozabites se contredisent lorsqu’ils demandent l’intervention de l’État alors que, dit-il, en parallèle, ils ne sont pas régis par les lois de la République. Il s’agit donc, dit-il, d’une grande concession que les Mozabites doivent faire. S’agissant des Arabes, le même orateur est interloqué par ces derniers, dont la haine et la colère n’ont pas épargné même les morts. « Je suis désolé de le dire. Mais, arriver à toucher aux morts est un acte inhumain et barbare. C’est inadmissible ! », lâche-t-il, en invitant les Arabes à demander des excuses aux Mozabites. Pour notre interlocuteur, ces actes, qui n’honorent guère leurs auteurs, sont l’œuvre de « jeunes virulents » et « voyous » qui, d’après lui, ne représentent qu’eux-mêmes. Il faut donc que ces arabes, suggère-t-il, se démarquent solennellement de ces derniers, en s’excusant auprès de leurs frères mozabites. Ph : Le Courrier d’Algérie À Ghardaïa, les Mozabites et les Arabes ont pu parvenir à une trêve, depuis maintenant plus d’une semaine. Une trêve qui reste, il faut le dire, fragile. Car, selon les dires de quelques citoyens, il suffit d’un tout petit dépassement, de part et d’autre, pour que les choses reviennent à la case départ. tion. « Il faut plutôt tourner la page et oublier tout ce qui s’est passé », suggère Abderrahmane, un autre jeune accosté au niveau de la localité de Thniet ElMakhzen. Cela est-il possible après la mort de pas moins de 13 personnes, dont 10 Mozabites ? « C’est difficile pour le moment. Mais, cela n’est pas néanmoins impossible », rétorque le même orateur. LA « GAYLA » : LE MOMENT DE TOUS LES DANGERS Selon les témoignages recueillis auprès de plusieurs riverains de la Vallée du M’Zab, la « gayla » (temps réservé à la sieste, ndlr) est le moment durant lequel il est déconseillé de se déplacer dans les quartiers de Ghardaïa qu’ils soient ceux des Arabes ou ceux des Mozabites. La raison ? Nos interlocuteurs expliquent que c’est à ce moment-là que certaines personnes aveuglées par leur haine vis-à-vis de l’autre agissent pour solder leurs comptes avec ceux qu’ils considèrent comme étant leurs ennemis. « Il ne faut surtout pas s’aventurer, tout seul, dans les zones interdites aux uns et aux autres, entre 13 h et 18 h (moment de la gayla, ndlr) », insiste un Mozabite d’un certain âge. Plus explicite, ce dernier ajoute que les « semeurs de la fitna », pour reprendre ses propos, mettent à profit cette occasion parce que la plupart des gens rentrent chez eux à ce moment. Il suffit juste, poursuit-il, qu’une personne indésirable dans l’un des deux quartiers soit aperçue pour que des incidents soient signalés. Abondant dans le même sens, un Arabe natif du quartier Hadj Messaoud soutient la même chose. « Certaines zones sont interdites pour nous. Je vous cite, entre autres, le quartier de Souk Lahteb. Si un de nos voisins y accède, il ne peut jamais s’en sortir indemne », affirme-t-il. « IL FAUT FAIRE DES CONCESSIONS … » Pour que les choses rentrent dans l’ordre, il faut que les deux communautés fassent des concessions. C’est là la conviction de plusieurs riverains de la Vallée du M’zab. Pour Djamel, un Algérois d’origine Kabyle qui vit depuis plusieurs années à Ghardaïa, rien ne peut mettre fin à cette crise, mis à part cette solution. Tout en tenant de réclamer sa neutralité vis-à-vis du conflit qui oppose les « frères-ennemis », notre interlocuteur estime que, du côté des Mozabites, il est indispensable que ces derniers revoient leurs copies en ce qui concerne leurs relations avec l’État. « Ceux-ci ne sont pas, en quelque sorte, dépendants de l’État puisqu’ils ont leurs propres écoles. Même, dans les mosquées, les LORSQUE LES JEUNES SE RÉVOLTENT CONTRE LES «SAGES» S’il existe une catégorie bien précise qui regrette amèrement ce qui se passe à Ghardaïa, c’est bien celle des personnes âgées et des sages. Ceux-ci pointent du doigt les jeunes qui, selon leurs dires, ne font plus preuve de tolérance. Ami Ahmed, un septuagénaire accosté à Ksar l’djraied avoue que toutes les tentatives visant à calmer les esprits et à tempérer les ardeurs des uns et des autres ont été vouées à l’échec. « Ceux-ci agissent souvent par vengeance ! », poursuit-il. Et d’enchaîner non sans amertume : « Chacune des deux communautés n’acceptent pas à ce qu’un des leurs soit malmené par l’autre ». Pour leur part, des jeunes, mozabites et arabes, affirment qu’ils en ont marre de la « hogra ». « Ces soi-disant sages n’arrivent pas à comprendre que l’on ne veut pas de nous à Ghardaïa. C’est la raison pour laquelle nous n’allons pas nous taire ! », fulmine Kamel, un Mozabite que nous avons accosté aussi à Bab El-Heddad. « Ces vieux ont fait leur temps. C’est le moment pour que les jeunes prennent le relais », a-t-il ajouté sur un ton colérique. Même son de cloche chez les jeunes arabes. Notre interlocuteur Fawzi, qui nous a servi de guide dans certains quartiers interdits aux Mozabites comme Thniet El Mekhzen pour ne citer que celui-ci, indique que ses camarades ne vont désormais tolérer aucun « dépassement » des Mozabites. UN CONFLIT SOCIAL ET … POLITIQUE Au niveau de la Vallée du M’zab, tout le monde est convaincu aussi que la religion ou le culte est loin d’être la raison du malaise au rythme duquel vit la région depuis plusieurs années. Du côté des Mozabites, l’on parle d’une volonté manifeste pour effacer leur culture et leur identité. Tandis que, du côté des Arabes, l’on déplore l’inexistence de la culture de bon voisinage chez leurs frères-ennemis. « Les Mozabites sont contre toute cohabitation. Ils ne peuvent jamais admettre à ce qu’un étranger devienne un des leurs même après tant d’années de vivre-ensemble », martèle Abderrahmane qui reconnaît, cependant, que la communauté des M’zab est « formidable ». « Ce sont des vrais bosseurs, dont le niveau intellectuel est souvent très élevé », poursuitil. Notre interlocuteur conclut ainsi sur une note optimiste en estimant que la Vallée du M’zab finira par retrouver son lustre d’antan tôt ou tard. S. D. 4 ACTUALITÉ Dimanche 10 août 2014 PROPAGATION DE LA FIÈVRE APHTEUSE EN ALGÉRIE «La première apparition de l’épidémie de fièvre aphteuse en Algérie, a été signalée suite à l’introduction de bovins d’engraissement de Tunisie effectuée par des maquignons», rapporte le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Fodil Feroukhi. e responsable qui s’est exprimé hier lors d’une conférence de presse au siège du ministère a donc accusé les maquignons qui ont eu recours à des pratiques frauduleuses d’être à l’origine de cette propagation. Ces derniers auraient acquis du bovin contaminé à des prix très bas pour le revendre ensuite à Sétif. Ce qui a provoqué la propagation directe de la maladie dans plusieurs wilayas de l’est et du centre du pays. À ce propos les wilayas qui ont été précisément touchées, sont Alger, Sétif, Tizi Ouzou, Bouira, Bordj Bou Arréridj, Constantine, Béjaïa, Médéa, Khenchela, Batna, Jijel, Blida, Chlef, Djelfa, Souk Ahras, Boumerdès et Annaba. « Aussitôt que cette maladie a été signalée, un dispositif de lutte a été mis en œuvre », a indiqué Feroukhi ajoutant que l’ensemble des exploitations ont été mises sous séquestre avec interdiction de déplace- L Ph : DR Les maquignons pointés du doigt ment des animaux sur tout le territoire national. «Il a été également procédé à la vaccination autour des foyers affectés, et la fermeture des marchés à bestiaux à l’échelle nationale pour contrer la propagation de cette épizootie à d’autres exploitations et wilayas», signale-t-il encore. D’un ton rassurant, le SG du ministère de l’Agriculture a affirmé que le dispositif cité cidessus a permis de réduire l’impact de cette maladie, faisant croire que le nombre d’animaux abattus ou morts, est insignifiant comparativement à l’effectif du cheptel bovin dont dispose l’Algérie et qui avoisine 2 millions de têtes. Aussi, Fodil Feroukhi a prétendu que l’épidémie de fièvre aphteuse n’a pas pris les proportions enregistrées dans certains pays touchés grâce au matelas immunitaire installé suite aux campagnes de vaccination réalisées au cours de cette année. A ce titre, « il a été procédé à la vaccination de 75% du cheptel lors de la campagne annuelle de vaccination clôturée en 2013 soit 850 000 têtes de bovins. De plus, depuis que la Tunisie a signalé l’apparition et la propagation de cette maladie sur son territoire, les autorités vétérinaires algériennes ont aussitôt mené une campagne de vaccination préventive qui a touché 783 000 têtes bovines». Dans le même cadre d’idée, il a fait savoir qu’une autre campagne de vaccination sera entamée au courant de cette semaine, et ce après l’acquisition de vaccin type (o). Afin d’éviter la propagation de cette épidémie sur le territoire national et éviter la mortalité des animaux, tous les éleveurs sont tenus de prendre plusieurs dispositions. À commencer par ne pas déplacer les animaux sauf vers un abattoir proche, ne pas introduire de nouveaux animaux dans leurs exploitations, appliquer systématiquement de la chaux vive au niveau des entrées des exploitations et enfin faciliter les visites de contrôle des vétérinaires. Il est notamment demandé à l’ensemble des éleveurs et agriculteurs d’informer les autorités concernées de toute apparition de cas suspect. A une question qui lui a été posée sur les répercussions de la maladie sur le marché des viandes rouge, Fodil Feroukhi a rassuré qu’il n y aura aucune augmentation de prix. Même chose pour la filière lait, là aussi le responsable souligne qu’il n’y aura pas d’incidence sur le lait en sachet subventionné par l’État, quoiqu’il reconnaisse une diminution prochaine du lait cru. Par ailleurs, il est important de mentionner que la fièvre aphteuse est une maladie virale strictement animale, très dangereuse pour les ruminants, elle peut occasionner des pertes importantes sur le cheptel et partant sur l’économie nationale. Cette épidémie, ne se transmet pas à l’homme, et la viande des animaux touchés reste comestible sans danger aucun. Seulement, c’est l’une des pathologies animales les plus contagieuses qui se caractérise par l’apparition d’aphtes et d’érosions sur les muqueuses buccales et notamment nasales. Ania Nait Chalal Tous les éleveurs seront indemnisés es éleveurs ayant subi des pertes suite à la maladie de la fièvre aphteuse seront indemnisés même s’ils n’ont pas contacté de police d’assurance, a indiqué samedi à Alger le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Fodhil Ferroukhi. L'éleveur, dont le cheptel a été contaminé par cette maladie virale qui touche le bovin, bénéficie d'une indemnisation de 100% pour tout bovin atteint du virus de la fièvre aphteuse. 80% du L prix réel du marché sont octroyés par le ministère et 20% le sont après abattage et vente de la viande. Selon Ferroukhi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) propose plusieurs produits dans le cadre de la couverture assurantielle pour aider les agriculteurs à éviter les pertes induites par les catastrophes naturelles ou les maladies. Il a déploré l'absence d'une culture assurancielle chez les agriculteurs malgré la disponibilité de plusieurs produits affirmant que le ministère de l’Agriculture œuvre à développer ce secteur à travers une sensibilisation des agriculteurs et la mise en place de mécanismes économiques modernes. À propos des aides de l’État il a indiqué qu’il y a actuellement une période de transition mais «il est possible que l’État réduise son aide au secteur à l’avenir car celui-ci doit parvenir à se prendre en charge à travers la production». ALIMENTS DE VOLAILLES Les aviculteurs veulent l’exonération pour une année de plus e référant aux déclarations faites par le président du Comité de la filière, El Moumène Kali, les professionnels de la filière avicole souhaitent que le gouvernement reconduise, pour une année de plus, l’exonération des droits de douane des matières premières entrant dans la production de l’aliment avicole afin d’encourager les éleveurs à maintenir leur activité. «Les professionnels sont inquiets et appréhendent ce que va décider le gouvernement concernant la reconduction de l’exonération de la filière avicole de la taxe sur la valeur ajoutée « TVA » sur les matières premières », a précisé le même responsable. Pour rappel, le gouvernement avait décidé en S 2012 d’annuler les droits de douane et la TVA sur les matières premières entrant dans la fabrication de l’aliment avicole notamment le maïs et le soja, suite au renchérissement de leurs prix sur le marché international. Cette mesure a été reconduite en 2013 et les professionnels souhaitent encore la prolonger d’une année arguant qu’ils n'arrivent pas à engranger de bénéfices en dépit de l’annulation des droits de douane. À ce titre, Moumène Kali a indiqué que « si la mesure ne sera pas renouvelée ça sera une catastrophe pour nous », soulignant qu’outre ces taxes l’éleveur est pénalisé par d’autres charges comme la cherté des médicaments vétérinaires. En outre, la recon- duction de cette mesure va encourager les éleveurs à poursuivre leurs activités et inciter ceux travaillant dans l’informel à intégrer le circuit formel. L’interprofession devrait rencontrer les responsables du ministère de l'Agriculture et du Développement rural au cours de la première semaine du mois d'août pour discuter de la nécessité de reconduire l’exonération des droits de douane sur les matières premières et d’autres difficultés auxquelles fait face la filière avicole le système de la triangulation. Ce système de régulation consiste à approvisionner l’éleveur en aliments et en poussins dans l’objectif de récupérer son produit en contrepartie. La décision du gouvernement d’annuler les droits de douane sur les matières premières prendra fin le premier septembre prochain. Outre la stabilité du prix du poulet et l’approvisionnement du marché d'un produit de qualité, cette mesure a permis d’augmenter la production et de créer de nouvelles activités que ce soit dans l’élevage ou dans la transformation. Certains jeunes investisseurs ont opté pour des bâtiments d’élevage à étage et d’autres font l’élevage dans des serres. Reste à dire que la production nationale des viandes blanches lors de la campagne 2012-2013 s’était élevée à 4,2 millions de quintaux, contre 3,6 millions de quintaux durant la campagne précédente. Hassiba Chaiblaine ATTRIBUTION DE 450 LOGEMENTS SOCIAUX À BOUIRA Mise en place d’une commission d’enquête ne commission d’enquête a été mise en place ces deux derniers jours "pour faire la lumière" sur le dossier des 450 logements sociaux dont la liste des bénéficiaires a soulevé une large contestation dans la commune de Bouira, a indiqué samedi le wali, Nacer Maskri. La commission a été mise en place pour justement enquêter sur la liste ayant provoqué ces derniers jours des protestations de citoyens mécontents, a déclaré le wali en marge d’une visite d’inspection des projets du secteur de l’habitat dans la ville de Bouira. "Les incidents survenus lors de l’affichage de la liste des 450 logements sociaux sont fort regrettables", a déploré Maskri, assurant toutefois que les recours déposés au niveau de la wilaya, lesquels dépassent les 2000 réclamations "vont être scrupuleusement étudiés au cas par cas, afin de lever toute ambiguïté et mettre fin à la contestation". Le chef de l’exécutif s’est dit "confiant" quant au travail de cette commission d’enquête, mise en place afin de déceler d’éventuelles "anomalies" dans la liste des bénéficiaires des logements affichée par les autorités de la daïra. "Pour l’heure, nous avons partiellement gelé les listes, dans le but de laisser la commission d’enquête faire son travail", a-t-il expliqué. À ce propos, le chef de daïra de Bouira, Kamel Touchent, a déclaré que ladite liste "a été faite dans la transparence la plus totale. Les mécontents, peuvent déposer leurs recours et attendre les conclusions de la commission". Dans la matinée, le premier responsable de la wilaya a inspecté le chantier du futur pôle urbain de 1 422 logements, situé à la sortie ouest de la ville de Bouira, et le chantier des 400+150 logements publics-locatifs. Pour ce qui est du futur pôle urbain, le wali de Bouira a regretté que les travaux n’avancent pas à un rythme soutenu. Selon le chef du projet, le taux d’avancement de ce projet a atteint les 25%, ce que juge Maskri de "très insuffisant". "Ce projet connaît un certain retard depuis son lancement. D’ailleurs, lors de ma dernière visite, vous m’aviez promis de mettre les bouchés double. Chose que vous n’avez pas faites. Ressaisissez-vous, sinon, vous en assumerez les conséquences", a-t-il lancé à l’adresse des responsables de ce projet, qui, selon les prévisions initiales, devrait être réceptionné d’ici au début de l’année 2016. Maskri a donné de fermes instructions aux différents chefs d’entreprises chargées de réaliser les projets de logement à Bouira pour qu’ils accélèrent la cadence des travaux afin de les réceptionner le plus rapidement possible. U ACTUALITÉ Incendies et décès par noyade à Tizi Ouzou Mise en servicede nouvelles installations d'une capacité de 562 MW Ph : Archives SONELGAZ n effet, la région a vécu les journées les plus caniculaires depuis le début de l’été. En plus de la chaleur naturelle, des dizaines d’incendies de forêt ont marqué ces dernières soixante-douze heures dans les quatre coins de la wilaya. Suite à cette vague de chaleur, la ville de Tizi Ouzou est restée déserte pendant ces derniers jours. Même les transporteurs de voyageurs n’ont pas assuré le service minimum puisque tout bonnement, l’ensemble des gares routières situées dans la ville de Tizi Ouzou et dans sa périphérie sont restées désespérément vides. Les services de la Protection civile ont vécu également des journées des plus chargées puisqu’ils ont été appelés à intervenir de manière permanente. Jusqu’à hier, on nous a signalé des incendies dans plusieurs localités comme à Tizi Ghennif, Aghrib, Yakouren, Bouzeguène, Azazga, Idjeur, etc. Des centaines d’hectares ont été ravagés. Les flammes ont emporté, dans leur trajectoi- re, des centaines d’arbres fruitiers principalement des oliviers. Dans la daïra de Drâa El Mizan, la population a eu à subir aussi bien la chaleur torride qu’à faire face aux flammes. Des villages entiers ont essuyé les foudres de ces feux de forêt dans cette partie de la wilaya comme Talazizt, Taka, Taremant, Idihathène… Les sapeurs-pompiers n’ont ménagé aucun effort afin d’endiguer ces incendies, avant que l’irréparable ne se produise, à savoir leur propagation vers les habitations. La première escale des sapeurspompiers a été le massif forestier qui longe le village Taka de Tizi Ghennif. Puis Talazizt. Dans ces localités, on apprend que des dizaines d’oliviers et de chênes ont été réduits en cendres par les flammes gigantesques. Cette région est l’une des plus affectées par les incendies de forêt dans la wilaya de Tizi Ouzou et ce, depuis le mois de juin dernier. Régulièrement, on y a enregistré des feux de forêt d’intensité inégale. D’ailleurs, compte tenu de l’exposition de cette daïra de manière permanente, en été, aux incendies de forêts, la direction de la wilaya de la protection civile a décidé de réaliser sur place une annexe de l’unité de Tizi Ghennif afin de rendre les interventions des sapeurspompiers plus promptes. Dans le sillage des dommages collatéraux de la canicule, il a été enregistré le wee-kend écoulé, deux autres décès par noyade qui viennent s’ajouter au six autres signalés depuis le coup d’envoi de la saison estivale. La Protection civile de la wilaya de Tizi Ouzou a précisé qu’un premier décès par noyade est survenu au niveau du Oued Sébaou. La victime s’est aventurée dans une mare d’eau, sise sur le territoire de la commune de Tizi Rached. La victime, K.Y., était âgée de trente ans. Quand il a été repêché par les éléments de la Protection civile, il était déjà trop tard car il était décédé bien avant. Le corps sans vie du jeune noyé a été transporté vers la morgue du Centre hospitalouniversitaire Nedir Mohamed du chef-lieu de wilaya pour une autopsie. Par ailleurs, la plage de Tibecharine, dans la commune d’Iflissen, daira de Tigzirt, a été le théâtre d’une autre mort par noyade dont a été victime un jeune de trente-sept ans. Ce dernier habitait au village Issiakhen Oumeddour, à sept kilomètres à l’est de Tizi Ouzou. Il y a lieu de souligner que le plage Tibecharine où s’est produite cette noyade n’est pas autorisée à la baignade et de ce fait, elle n’est pas gardée par les maîtres-nageurs. Dans un autre chapitre, celui du terrorisme des routes, un accident de la circulation a fait un mort. Il s’agit d’un homme âgé de vingt-quatre ans. La victime conduisait une moto quand elle a été percutée mortellement par un camion de gros tonnage, près de la gare inter-modale de Bouhinoune. La victime de cet enième accident a perdu la vie sur place. Enfin, il y a lieu de noter que deux tentatives de suicide ont été enregistrées, cette semaine, à Tizi Ouzou. La première concerne un homme âgé de quarante-cinq ans qui a mis un terme à sa vie à Drâa El Mizan. Un deuxième cas a été enregistré dans la daïra d’Ath Douala. La victime, un trentenaire, est toujours au niveau du service de réanimation du centre hospitalo-universitaire « Nedir Mohamed » de Tizi Ouzou et on ne sait pas si ses jours sont hors de danger. Aomar Mohellebi VIOLENCE SUR ASCENDANT Les victimes de l’ingratitude arents battus et maltraités, certains sont malades, vivent seuls, et sont abandonnés par leurs enfants, et il y en a d’autres qui sont malheureusement chassés de chez eux vers des asiles pour personnes âgées. Cela pourrait être la face cachée de l’iceberg, mais la « nécrose » commence à se développer dans la société, et c’est ainsi que beaucoup de parents, au crépuscule de leur vie, ont connu les affres des déchirements, de la solitude et de l’humiliation et sont devenus pour ainsi dire les victimes de l’ingratitude. L’Etat, dans son effort magnanime, continue à construire ces hospices qu’on appelle communément « Diar Errahma » pour accueillir ces êtres fragiles et vulnérables dont aucun de leurs descendants n’en veut. Alors, peuton avancer sans risque de heurter les consciences des uns et des autres que les temps bénis, où les parents sont respectés et vénérés par leurs enfants sont-ils révolus ? En tous les cas ces « fils » indignes qui maltraitent leurs parents est une apparence nouvelle qui va crescendo que tout un chacun déplore, car elle reste aussi étrangère à nos valeurs ancestrales où les parents quel que soit leur âge restent adorés et aimés par leurs descendants jusqu’au trépas. Mais il va sans dire que les comportements vis-à-vis des ascendants ont P 5 CANICULE Deux morts par noyades, accidents de la circulation meurtriers, suicides et canicule. Ces dernières quarantehuit heures ont été infernales dans la wilaya de Tizi Ouzou. E Dimanche 10 août 2014 pratiquement changé, et malheureusement il arrive que dans beaucoup de situations les parents âgés sont « brutalisés » pour ne pas dire battus par leurs enfants et cela constitue dans l’absolu le début d’une grande dérive sociétale. Même s’il est utile de souligner que quelque part un tabou vient de tomber, car les parents agressés par leurs enfants ne passent plus sous silence ces comportements condamnables, et n’hésitent plus à déposer plainte contre eux au niveau des services de la police, la gendarmerie, et même des requêtes sont adressées directement au procureur de la République par ces vieux pour dénoncer cet état de fait qu’ils subissent dans leur chair. Tout compte fait, ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années et qui va en s’aggravant puisque le nombre de cas de violence sur ascendants enregistrés est ahurissant, selon les statistiques des services de sécurité, où des centaines d’affaires liées aux agressions sur ascendants ont été traitées . Le plus tragique, c’est que des cas d’homicides sur ascendants ont été aussi enregistrés par les services compétents et ont été commis par leurs propres enfants. Reste que de nos jours, ces actes de violences sur ascendants soulèvent stupeur et indignation au sein de la population, qui n’arrive pas à imaginer que des parents, vieux de surcroît, puissent être agressés par leurs propres enfants au moment où ces vieillards se doivent être vénérés et respectés par tous et en premier lieu par leurs descendants. Si actuellement, les vieux sont protégés par des lois de la République qui les mettent à l’abri de ces « enfants » perfides et sans scrupule, il va sans dire que leur application sur le terrain reste encore aléatoire, et non dissuasive pour preuve, les cas de ces messieurs et dames qui se « débarrassent » mordicus de leur père ou de leur mère devenus à leurs yeux encombrants dans la maison familiale pour les abandonner au niveau des centres pour personnes âgées , ou encore ces enfants « renégats » qui frappent et brutalisent leurs parents pour des histoires d’argent ou d’héritage et dont le nombre ne cesse d’augmenter, malheureusement, dans une société musulmane et où l’Islam vénère avec force les parents qui se doivent d’être traités avec délicatesse et beaucoup d’attention à leur égard comme prescrit dans le livre sacré du Coran . Faut-il donc exiger aux législateurs et aux juges d’être moins cléments envers ces « enfants » qui, par leurs comportements indignes et répréhensibles, vont à l’encontre des recommandations de la volonté divine et des percepts de notre religion : l’Islam. M. A. e nouveaux moyens de production d'électricité de type turbine à gaz d'une puissance totale de 562 MW, dont 150 MW en turbine mobile, viennent d'être mis en service dans plusieurs wilayas, a annoncé la Société algérienne de production de l'électricité (SPE).La centrale de Labreg (Khenchla) et celle de Ain Djasser (Batna) ont bénéficié respectivement de deux groupes turbines à gaz (TG) d'une puissance unitaire de 140 MW et de 132 MW, a détaillé la filiale de Sonalgaz dans un communiqué. Quant aux moyens de production turbine à gaz mobile, ils ont été installés dans les wilayas d'Alger et de Tipaza, a indiqué la compagnie nationale.Quatre groupes de TG mobile d'une capacité de 100 MW ont ainsi été mis en service à la centrale de Baraki (50 MW) et d'El Hamma (50MW) dans la wilaya d'Alger, précise-t-elle. La centrale d'Ahmar El Ain (Tipaza), a quant elle été renforcée par un apport supplémentaire de 50 MW après la mise en service de deux groupes de TG mobile, poursuit-on de même source."La mise en service de ces moyens de production supplémentaires a permis de renforcer la puissance installée du parc de production algérien et de satisfaire la demande croissante durant la période estivale dans de meilleures conditions de continuité et de qualité de service", a assuré SPE. Le P-dg du groupe Sonelgaz, Noureddine Bouterfa avait annoncé en février dernier la mise en place d'un plan d'urgence pour résoudre le problème des coupures d'électricité durant l'été 2014. Pour faire face à la forte demande en électricité enregistrée chaque période de grande chaleur, Sonelgaz table sur une capacité supplémentaire de 3.786 Mégawatt (MW) dont 3.446 MW provenant du réseau interconnecté du nord, 397 MW du réseau In Salah-Adrar-Timimoun et 651 MW assurés par les réseaux isolés du sud, selon Sonelgaz. Ces capacités additionnelles devraient réduire sensiblement la pression sur les moyens de production et assurer aux populations une alimentation régulière et surtout éviter les perturbations enregistrées durant l'été 2012, rappelle-t-on. D PIQÛRES SCORPIONIQUES Près de 1180 cas enregistrés à Djelfa as moins de 1178 cas de piqûres de scorpion ont été enregistrés dans la wilaya de Djelfa entre les mois de janvier et juin 2014, a indiqué la Direction de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (DSPRH). Sur ce total de piqûres, quatre (4) ont été mortelles pour des enfants âgés entre 02 à 12 ans, a-t-on déploré au service prévention relevant de la DSPRH, dont les responsables estiment que ces décès par envenimation scorpionique sont dus au fait que les concernés "ont été évacués tardivement aux centres de santé" de la wilaya. D’autre part, la même source a affirmé la "disponibilité du vaccin antiscorpionique au niveau de tous les hôpitaux et centres de santé de la wilaya", observant que la seule manière de réduire les cas de décès suite aux piqûres par scorpion, "est d’évacuer immédiatement la victime vers les services médicaux compétents et d’éviter les méthodes de traitement traditionnelles, qui pourraient aggraver la situation, comme constaté sur le terrain". La DSPRH a élaboré, en collaboration avec la Direction de l’Action sociale de la wilaya, 61 fiches techniques relatives aux régions ayant enregistré le plus grand nombre de cas d’atteintes par les piqûres de scorpion en 2013, a-t-on ajouté de même source. P 6 Dimanche 10 août 2014 PUBLICITÉ Dimanche 10 août 2014 7 RÉGI NAL BOUMERDÈS Une jeune fille arrêtée pour trafic de drogue à Boudouaou veillés par le comportement pour le moins suspect d’une jeune fille âgée d’une vingtaine d’années, réputée pour ses antécédents dans des affaires liées au vol et au trafic de drogue, les services de la sûreté de daïra de Boudouaou ont immédiatement procédé à la fouille de celle-ci. Les soupçons des services de sécurité se sont avérés fondés, puisque la fouille effectuée sur la jeune fille a permis la découverte de 13 plaquettes de drogue traitée de différentes tailles. La jeune fille, a reconnu que cette drogue provenait d’un trafiquant de drogue dont elle n’a pas révélé l’identité et que la drogue traitée saisie était destinée à la vente. Et, c’est sur cette base qu’elle a été présentée à la justice, endossant la responsabilité de la présence sur elle de l’importante quantité de drogue saisie à son ami qui l’aurait, selon ses propos, menacée de mort si elle ne livrait pas la drogue en question à l’un de ses amis. Devant la gravité des faits, le représentant du ministère public a requis la peine de 10 ans de prison de ferme assortie d’une amende. Hocine Amrouni É ALGER CONSTANTINE DAR EL BEIDA TRANSRHUMEL La grande désillusion Il fait chanter ses correspondantes sur Facebook après s’être fait passer pour une fille royant avoir affaire à une personne de son sexe, une jeune fille demeurant à Dar El Beida a eu la mauvaise surprise de se voir exiger le versement, par un inconnu, de la somme de 2 millions de centimes : « sinon je fais passer tes photos et tes conversations sur You Tube » l’a-t-il menacée. En effet, la jeune fille avait des relations par le biais de Facebook et de Skype avec une personne qui s’est présentée comme une jeune fille, ce qui a fait tomber certaines barrières, généralement dressées face à un homme. Mais il s’est avéré par la suite que c’était un homme qui a profité de l’occasion, en se faisant passer pour une fille, pour prendre des photos de la jeune fille et enregistrer ses discussions sur Skype, avant de lui réclamer la somme de 2 millions de centimes. Naturellement, la jeune fille refusa le chantage et l’homme en question mit sa menace à exécution en éditant les photos de la jeune fille par le biais de You Tube, photos qui ont fait le tour des complexés comme lui. La victime s’empressa alors de déposer plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Dar El Beida qui entraura une enquête discrète en se faisant aider par le centre de lutte contre les crimes informatiques dépendant de la Gendarmerie nationale ainsi que par les éléments de la police scientifique de Bouchaoui qui ont réussi à identifier et localiser le suspect qui demeure à Mostaganem. Munis d’un mandat de la part du procureur de la République, les enquêteurs se déplacèrent jusqu’à Mostaganem et arrêtèrent le suspect en son domicile, tout en effectuant une perquisition qui leur fit découvrir et saisir 16 CD et un flashdisk contenant des films X. Présenté à la fin de la semaine écoulée auprès du procureur de la République, le mis en cause a été placé en détention préventive en attendant son jugement. Hadj Mansour Ph : DR C Vraisemblablement, les Constantinois se disent désappointés par le pont «Salah Bey», inauguré en grande pompe le 26 juillet dernier par le Premier ministre et une pléiade de ministres qui l’accompagnaient. Suite en page 9 BÉCHAR Un cyclomoteur permet d’identifier des cambrioleurs est grâce à un cyclomoteur abandonné par les cambrioleurs durant leur fuite que les éléments de la police judiciaire de la 5ème sûreté urbaine relevant de la sûreté de wilaya de Béchar sont arrivés à identifier et arrêter les auteurs d’un vol ayant visé le coffre-fort d’un riche entrepreneur.Les faits remontent à la nuit du 3 août dernier où à 4 heures du matin, le frère de l’entrepreneur absent et qui s’occupait de surveiller sa demeure a surpris deux cambrioleurs en flagrant délit de vol. Les deux malfaiteurs ont essayé de l’agresser avant de prendre la C’ fuite, laissant derrière eux le coffre-fort qu’ils avaient fait sortir de la chambre à coucher vers la cour de la maison. Le frère s’est immédiatement dirigé vers la 5ème sûreté urbaine pour porter plainte pour tentative de vol contre X. Les éléments de la police judiciaire se sont rendus sur les lieux et ont trouvé un motocycle de marque Peugeot 103 abandonné par les cambrioleurs. Dans la matinée du 3 août, un jeune homme s’est rendu de son plein gré à la 5ème sûreté urbaine pour déclarer avoir prêté son motocycle à un certain B.H âgé de 23 ans. Il ajoutera qu’au moment où il est allé récupérer son motocycle, B.H lui a avoué son forfait et lui a promis de l’indemniser doublement, s’il arrivait à faire croire aux policiers que son motocycle lui a été volé. Cette précieuse déclaration faite par le propriétaire du motocycle permit à la police judiciaire d’interpeler B.H et son comparse nommé T.W, âgé de 21 ans. Ils furent reconnus par le frère de l’entrepreneur au moment de la confrontation. Les deux mis en cause dans cette affaire ont été placés en détention préventive par le procureur de la République près le tribunal de Béchar. Messaoud Ahmed 8 RÉGIONS Dimanche 10 août 2014 TÉLEX DE MASCARA… BLIDA UNIVERSITÉ SAÂD DAHLEB Plus de 5 000 nouveaux inscrits Sur un total de 5 473 étudiants affectés à l'université Saad Dahleb de Blida, ils ont été plus de 5 000 à s'être inscrits définitivement durant la période du 2 au 7 août courant. E GUERROUAOU a région de Mohammedia a connu, la semaine passée, un événement particulier lors d'une opération d'arrestation des membres des malfaiteurs qui a tourné au vinaigre faisant trois blessés parmi les forces de sécurité. Cet incident violent entre les forces de sécurité en patrouille et des jeunes dont la grande partie des repris de justice a eu lieu au centre-ville des oranges à l'intersection des route de SEHAOURIA et Emir AEK. Devant cette situation, les policiers venus en renfort ont tiré des coups de sommation pour disperser les malfaiteurs qui ont riposté par le lancement des pierres en direction des policiers.Les jets de pierres ont provoqué la blessure à trois membres de la police et la détérioration des pare- brise du véhicule TOYOTA appartenant à la police judiciaire. Auparavant les servies de sécurité étaient en mission dans cette localité à la recherche d'un malfaiteur faisant l’objet d'un mandant de recherche que ses acolytes ont formé un écu humanitaire pour empêcher son arrestation. Appelé en rescousse, les services de la police venue des daïras limitrophes ont tout de suite maîtriser la situation et appréhender les auteurs de ces agressions. K.Mostefa Un bébé s'en sort sain et sauf après une chute du 2e étage Un chauffeur de camion fauché par son camion Ph : DR n effet, l'université de Blida 1 (Saad Dahleb) a reçu un quota de 5 473 étudiants au titre de la prochaine année universitaire dont 4 092 pour le système LMD (4 domaines) et 1 381 pour le système classique qui concerne la médecine, la chirurgie dentaire, la pharmacie et les sciences vétérinaires. Le recteur de l'université, le Pr Mohamed-Tahar Abadlia, a mis à la disposition des nouveaux étudiants tous les moyens humains et matériels afin qu'ils puissent s'inscrire définitivement dans la filière où ils ont été affectés, pour la grande majorité celles ayant constitué leurs pre- La CASNOS se rapproche de ses adhérents fin d'alléger les services et de rapprocher les prestations de ses adhérents, la CASNOS (Caisse d'Assurance Sociale des Non-Salariés) de Blida a procédé à l'ouverture, il y a quelque temps, d'une nouvelle structure située à Bab Edzair, en plein cœur de la ville des roses, qui s'occupe de toutes les prestations en faveur des assurés. Cette direction de wilaya assure le remboursement des frais médicaux, remboursement qui se fait chaque semaine, le paiement des pharmaciens conventionnés (carte Chifa) en moins de 15 jours et le paiement des retraités qui lui sont affiliés. Le contrôle médical se fait aussi au niveau de cette structure, très aérée et spacieuse et disposant de toutes les commodités. Un médecin, un dentiste et un personnel médical spécialisé assurent le contrôle médical et prennent en charge toutes les demandes des assurés. Certains de ces derniers, que nous avons rencontrés sur place se disent satisfaits des prestations et de l'accueil qu'ils trouvent au niveau de tous les services. Pour rappel, ces prestations se faisaient au niveau de la direction régionale située au boulevard des 20 mètres et qui se sont avérés plutôt exigus face au nombre important des assurés qui s'y présentaient quotidiennement. H.M. A reçu au niveau des postes installés pour leur faciliter la tâche, les étudiants n'ont pas tari d'éloges à leur égard et remercient aussi bien les responsables que les fonctionnaires qui les ont aidés dans toutes les étapes de leur inscription au sein de l'université. Parmi les étudiants qui regagneront l'année prochaine les bancs de l'université Saad Dahleb de Blida, sept sont titulaires de bacs étrangers dont 3 ont été inscrits en architecture, 2 en ST et 2 en sciences vétérinaires, avec les moyennes exigées pour cela. C'est donc une opération qui s'est déroulée et terminée dans les meilleures conditions possibles grâce aux moyens mis en place, qu'ils soient humains ou matériels, mais aussi grâce à la volonté de tous de faciliter au maximum les choses aux nouveaux étudiants. H. M. miers choix. Chargé de mener toute l'opération à bien, le Pr Sid-Ahmed Senoussi s'en est acquitté haut-la-main et, la veille de la clôture des inscriptions définitives, il ne restait que quelques étudiants retardataires qui se sont présentés à l'université pour terminer les dernières démarches. Questionnés sur l'accueil qu'ils ont es agents de l'unité de la Protection civile de Boufarik ont intervenu à la fin de la semaine écoulée pour porter secours à un bébé âgé de 2 ans qui a fait une chute, vers 11 h 30, du 2ème étage d'une villa située à la cité 197 logements à Guerrouaou. Le médecin de la Protection civile qui a ausculté le bébé s'est étonné que ce dernier n'ait eu que quelques rougeurs au niveau du côté droit et quelques égratignures sur certaines parties du corps et du visage. Néanmoins et après avoir reçu les premiers soins sur place, le bébé a été évacué, en excellent état de santé, vers l'hôpital de Boufarik où des examens ont été pratiqués pour s'assurer qu'il n'avait subi aucun autre dommage. H. M. L PROTECTION CIVILE Plusieurs interventions au cours du week-end es différentes unités de la Protection civile de la wilaya de Blida ont eu à intervenir à plusieurs reprises en début de week-end pour porter secours à des victimes d'accidents de la circulation ou pour éteindre des feux de forêts. Ainsi, l'unité de Chiffa a intervenu jeudi à 12 h 10 après qu'un véhicule 4x4 de la sureté de wilaya de Blida à bord duquel se trouvaient deux policiers qui revenaient d'une mission à Médéa eut dérapé à l'entrée du 1er tunnel sur la RN1 reliant Blida à Médéa. Ayant subi des blessures légères, les deux policiers ont été évacués par les agents de la Protection civile vers le secteur sanitaire de Mouzaïa où ils ont été pris en charge. A 17 h 30, c'est l'unité d'Oued Djer qui a intervenu sur l'autoroute est-ouest après qu'un camion de gros tonnage (24 t) rempli de gravier se fut renversé aussitôt qu'un de se pneus a éclaté. Le chauffeur n'a eu que des blessures légères mais la circulation a été complètement interrompue après le renversement des 24 t de gravier sur la chaussée. Il a fallu près de 4 h euros de travail pour que le camion soit dégagé et que le gravier soit enlevé et que la circulation sur ce tronçon reprenne aux environs de 22 h 45. Le tronçon de l'autoroute entre l'échangeur d'Oued El Alleug et Chiffa, qui connaît beaucoup d'accidents de la cir- L culation à longueur d'année, a aussi été le théâtre d'une collision entre un véhicule léger et une camionnette. Les six occupants de la voiture ont été blessés à divers degrés de gravité et ont été évacués par les agents de la Protection civile de Chiffa vers l'hôpital où ils ont été pris en charge. Enfin, et aux environs de 22 h 35, une voiture particulière qui circulait sur la RN 42 entre Chiffa et Mouzaïa a dérapé et a percuté de plein fouet un arbre en bordure de la route. Les deux occupants de la voiture, âgés de 24 et 25 ans sont décédés sur place et leurs dépouilles ont été évacuées par les sapeurs-pompiers de l'unité de la Chiffa vers la morgue de l'hôpital Frantz Fanon. Concernant les feux, la Protection civile a eu à intervenir à Sidi Khélifa dans la commune d'El Affroun, où le feu a détruit 283 oliviers et 90 arbres fruitiers divers. Le sinistre a heureusement été rapidement circonscrit par les pompiers qui l'ont empêché de s'étendre vers les autres vergers avoisinants. H. M. ALGER ZÉRALDA Six malfaiteurs sous les verrous n citoyen demeurant à Bellouta (Staouéli) qui a quitté son domicile, en compagnie de son épouse et de ses enfants, à 19 h au courant de la semaine écoulée pour rendre visite à des parents, a eu la mauvaise surprise de découvrir à son retour le même soir à 23 heures que la porte de sa maison avait été fracturée par des inconnus. A l'intérieur, il se rendit compte que les 500 millions de centimes qu'ils gardaient dans sa chambre avaient été dérobés et il se dirigea aussitôt vers la brigade locale de la Gendarmerie nationale où il déposa plainte. Aussitôt, une enquête approfondie fut initiée par les gendarmes qui réussirent très rapidement à identifier les présumés coupables, au nombre de six, et qui ont été arrêtés peu après par les enquêteurs. Confondus par les preuves matérielles relevées par les gendarmes, les 6 mis en cause ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Chéraga qui ordonna leur mise en détention préventive sous les chefs d'inculpation de constitution d'association de malfaiteurs et de vol qualifié. H. M. U Des policiers blessés lors d'une arrestation musclée, à Mohamadia L n accident de circulation a eu lieu durant la semaine passée dans la région de Mohammedia faisant un mort. La victime (57 ans), un chauffeur de camion de transport de boissons gazeuses est décédé sur le champ après que le camion, qu'il conduisait, se fut renversé et heurté de plein fouet un mur sur la route, caractérisée par sa pente au niveau du douar MISSOUM. Le choc était tellement violent que la propriétaire de la maison s'est évanouie alors que son compagnon (45 ans) a eu des blessures relativement graves. Les victimes ont été vite évacuées par les services de la Protection civile en urgence vers l'hôpital Dahaouaou Dahou de la ville. Le camion rapportait quelques 150 caisses de boissons appartenant à un privé. Les services de la police judiciaire ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident. K.M. U Une importante quantité de boissons alcoolisées saisie ans le cadre de la lutte contre la commercialisation illicite des boissons alcoolisées, notamment dans le quartier de Bab Ali, les éléments du service de wilaya de la police judiciaire ont réussi à neutraliser deux individus qui activaient dans le commerce illicite des boissons alcoolisées, placés sous surveillance depuis un bon moment par les services de police. Munis d'un mandat, les éléments de la police ont procédé à la perquisition du domicile des deux suspects. L'opération a permis de saisir une quantité importante de boissons alcoolisées de divers types, à savoir 451 bières et 22 bouteilles de vin rouge ainsi qu'une somme de 26 000 dinars, considérée comme revenu de son commerce frauduleux. Les mis en cause ont été arrêtés et conduits au poste de police. Il s'agit des dénommés N.N.K 19 ans et N.M.A 21 ans. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Mascara, ils ont été placés en détention provisoire. K.M. D RÉGIONS Dimanche 10 août 2014 CONSTANTINE BOUMERDÈS Suite de la page 7 BAGHLIA … En effet, l'ouverture du viaduc Transrhumel, ou le « pont géant » comme aiment l'appeler certains Constantinois, n'a apporté pour le moment aucune réponse en matière de décongestion de la circulation automobile, bien au contraire, les usagers qui empruntent le pont , se dirigeant vers la place de l'ONU à la sortie ouest de la ville se retrouvent coincés et pris au piège de l'encombrement au niveau du rond-point, face au secteur militaire, qui mène vers le centre-ville et c'est là où une trémie s'impose , et c'est encore le même cauchemar pour ceux qui se dirigent vers l'avenue de l'ALN(chalet des pins) . Et dire que ce pont était très attendu par les usagers, puisqu'il devait, avait -on claironné, être d'un grand apport en matière de circulation automobile. Il s'en trouve qu' il est déjà considéré par certains comme étant une merveille qui va s'ajouter aux sept autres pont que compte la ville, puisqu'il s'agit sans doute, en matière de travaux publics et d'ouvrage d'art, de la plus importante réalisation depuis l'indépendance dans la cité du Vieux Rocher. Mais là n'est pas le problème en matière architecturale, mais c'est que les les autres jonc- Un sexagénaire victime d'une escroquerie n vieil homme âgé de 69 ans a été victime d'une escroquerie par un jeune. Ce dernier qui a sans doute préparé son coup a accosté la victime devant la mosquée du village'' Léthnine'' relevant de la commune de Baghlia, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Boumerdès pour lui annocer qu'il la connait bien en lui déclarant qu'il est le fils du cousin de sa femme. Il lui a également indiqué qu' il travaille à la daïra de Baghlia et possède un bureau d'affaires à Sidi Daoud, une localité limitrophe de la commune de Baghlia. Le vieux répondant aux initiales N. L. qui attendait depuis longtemps un logement social est tombé sans hésiter dans les promesses de l'escroc qui lui a déclaré également qu'il s'appelle B.Abdellah en lui assurant de lui attribuer un logement social dans la prochaine distribution de logements dont tout le monde parle au niveau de la commune. Mais pour concrétiser cette opération le jeune escroc lui a demandé de lui verser 36 millions de centimes. Mis en confiance et croyant à la promesse, le vieux n'a pas hésité à lui remettre la somme exigée qu'il a retirée de l'armoire à l'insu de sa femme. L'escroc a conduit sa victime à bord de son véhicule de marque Clio chez lui pour ensuite lui montrer son faux bureau d'affaires qui était fermé. Il lui a demandé de l'attendre en faisant semblant d'aller légaliser sa pièce d'identité au niveau de l'APC. Et c'est ce moment que l'escroc a choisi de prendre la fuite avec l'argent à bord de son véhicule vers uen destination inconnue. Ne voyant pas le retour du jeune, le vieux a piqué une grande colère et s'est rendu à la gendarmerie pour déposer plainte en avançant les renseignements concernant l'escroc dans l'espoir de récupérer son argent. Il est à rappeler qu' une autre personne a été victime d'une escroquerie presque identique, au mois de février dernier, au niveau de la localité de Khemis-ElKhechna. S'agit-il du même escroc ? L'enquête qui est diligentée va sans doute le révéler. B.K. Ph : DR U tions ne sont pas encore achevées et on se retrouve en fait avec un pont qui s'est transformé tout juste en « passerelle ». Alors, beaucoup de Constantinois se posent la question, pourquoi l'avoir inauguré, alors que toutes les voies d'accès du pont ne sont pas réalisées ? Sans risque de nous tromper, et selon l'avis des usagers, c'est la grande désillusion, le pont n'a rien réglé jusqu'à maintenant et la ville étouffe de plus en plus en matière de circulation automobile. Et pourtant, il est dit aussi que ce pont géant va changer la configuration urbaine de la ville selon les spécialistes , puisqu'il est conçu pour faire la jonction, au dessus l'oued Rhumel, entre la place de l'ONU, au centre-ville, et les hauteurs de Constantine. Pour rappel, ce projet gigantesque, qui avait suscité une vague de scepticisme lorsqu'il avait été annoncé, constitue aujourd'hui une réalité qui a pris forme au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Cette véritable œuvre d'art, dont les contours ont pris naissance au carrefour de la place des Nations unies, près de l'exhôtel Transatlantique surplombant le quartier du Bardo, doit déboucher sur l'avenue de l'ALN, non loin de l'emblématique pont de SidiRached. Le viaduc rejoindra le Chemin forestier et les hauteurs du Mansourah via un tronçon routier de plus de trois km, ce qui permettra d'alléger considérablement une circulation automobile devenue insupportable. Ce tronçon se devra desservir toute la partie sud de la ville, dont l'immense cité de Sakiet Sidi Youcef et ses prolongements vers Djebel Ouahch, Ziadia, Daksi et Oued El-Had. Seulement, ce n'est pas encore le cas, les Constantinois doivent encore prendre leur mal e n patience en attendant la réception intégrale du projet et d'ici là , nous verrons le véritable impact de cette réalisation sur le quotidien des usagers. Mâalem Abdelyakine AÏN TÉMOUCHENT ANEM Changement de cap pour l'emploi n sacré assainissement a été mis en branle dans les rangs du dispositif d'aide et d'insertion professionnelles (DAIP). Ainsi L'ANEM, d'Aïn Témouchent vient d'opérer un changement de cap de sa politique en matière d'emploi. C'est ce que l'on a décrypté des propos qu'a faits à la presse, M. Mellat, le directeur de wilaya, depuis peu. Fini le tout-venant des années antérieures et en avant avec le nouveau dispositif mis en branle par le ministère du travail à compter telle second semestre 2014. La nouvelle option s'intéresse tout d'abord à la formation des produits de l'ANEM dans les secteurs économiques du BTPH et les petits métiers. Le produit formé dans un centre de formation du choix du postulant, est suivi durant son cursus de stage pour une adaptation plus soutenue et intéressante sur le plan de la formation et de débouchés qu'offre le marché local de l'emploi. Ceci est U conditionné par la signature de protocoles d'accord ente, d'une part l'ANEM et le centre de formation, et l'entreprise économique d'accueil d'autre part. Ainsi, la mise en relation des produits formés avec le terrain est subordonnée à la signature d'un contrat d'une année que l'entreprise d'accueil paraphe en premier. Il est dit dans ce contrat que l'ANEM verse un montant de 6 000 da/mois avec une prise en charge totale de la sécurité sociale. L'entreprise, quant à elle, donne au stagiaire un complément appréciable en fonction de la tâche qu'il accomplit et qu'en aucun cas cela ne doit descendre au dessous du SMIG. S'agissant des petits métiers, les mêmes dispositions de choix, d'accompagnement et de placement sont appliquées, sauf que la rétribution mensuelle accordée par l'ANEM est de 4 000 da/mois. L'on était intéressé par un premier bilan pour savoir quel a été l'impact socioprofessionnel du recen- trage de cette nouvelle politique et faire une lecture d'analyse comparative avec l'ancien dispositif. Les données statistiques n'ont pas été fournies lors de la déclaration faite par Mellat, le directeur de wilaya de l'ANEM. Un oubli ? Cependant, il est utile d'aborder la question des plans de charge des entreprises du BTPH et des petits métiers dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Celles et ceux qui en disposent sont peu nombreux et ne peuvent recruter que ce qui est exigé réellement. On voit maintenant que le problème de non-disponibilité de plans de charge conséquents pour les entreprises citées plus haut se pose avec acquitté. Il est récurrent malheureusement mais en aucun cas les dispositifs de l'Etat ne voulaient le débattre. Pourquoi ? Telle est la problématique qu'il faut débattre et pour laquelle une réflexion nationale doit être menée en premier. Boualem Belhadri MÉDÉA LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ Démantèlement d'un réseau de vol de véhicules e commissaire Nabil Toualbia, chargé de communication de la sûreté de wilaya de Médéa, a rendu public récemment un communiqué faisant état du démantèlement d'un réseau de voleurs de voitures qui opérait au cœur de la ville de Médéa. Selon ce communiqué, ce fut le dépôt d'une plainte d'une personne pour le vol de son véhicule, au niveau d'un parking de circonstance non surveillé, sis au lieudit «Aïn El Kebira», à Médéa, qui a permis la mise en place d'un L réseau de surveillance des principaux lieux de stationnement de véhicules de la ville. Ce réseau de surveillance, a porté ses fruits, puisque les allers et retours d'un suspect et de son compère au niveau d'un lieu de stationnement isolé, sis au quartier «Batté» à Médéa, ont permis aux policiers en faction de renforcer l'étau de leur souricière. Le principal suspect, qui a réussi à pénétrer à l'intérieur d'un véhicule en stationnement à l'aide d'un tournevis, fut surpris par l'arrivée des poli- ciers et tenta de fuir. Le second compère, qui était distant du lieu du vol, avait probablement senti l'approche policière et a pris la fuite, tandis que le voleur qui était au volant du véhicule a tenté une fuite désespérée et fut rattrapé au bout de quelques centaines de mètres. Ce voleur, le dénommé Z. M. qui reconnut le vol, avoua aussi être l'auteur du vol du véhicule signalé précédemment par une autre victime. Z.Mohamed 9 10 Dimanche 10 août 2014 PUBLICITÉ SP RTIF Dimanche 10 août 2014 11 TRANSFERT Karim Ziani signe à Ajman ex-international algérien Karim Ziani signé un contrat d'une année avec le club émirati d'Ajman, a annoncé samedi le club du championnat des Émirats arabes unis. Karim Ziani, 32 ans, a quitté Al Jaich du Qatar après trois saisons pour rejoindre le club d'Ajman avec qui il va partir en Allemagne à Nuremberg pour préparer la saison. Les dirigeants du club émirati ont préféré l'ancien joueur de l'O Marseille à l'Ivoirien Bakare Koné qui avait pris part avec Ajman à la deuxième phase du championnat l'an dernier, précise la même source. Ziani sera désormais le quatrième joueur étranger de l'équipe cette saison. Outre Ajman, l'ancien maître à jouer des Verts était également courtisé par le club émirati de Fujaïrah où va évoluer le capitaine de la sélection algérienne Madjid Bougherra. Ziani a évolué dans plusieurs clubs français entre autres Troyes, Lorient, Sochaux et l'O Marseille avant de rejoindre le club allemand de Wolfsburg. Il a également porté les couleurs de l'équipe turque de Keyserispor avant d'embrasser une expérience au Qatar respectivement à Al Jeich et Al Arabi. L'ancien meneur des Verts avait participé avec la sélection algérienne à la Coupe d'Afrique des nations CAN-2010 en Angola et au Mondial-2010 en Afrique du Sud. L’ 19E CHAMPIONNATS D'AFRIQUE D'ATHLÉTISME Taoufik Makhloufi est à Marrakech Le champion olympique du 1500m en 2012 à Londres, Taoufik Makhloufi, qui a finalement confirmé sa participation aux 19e championnats d'Afrique d'athlétisme (du 10 au 14 août à Marrekech) est au Maroc, selon le Directeur technique national (DTN) Ahmed Boubrit. enfant de Souk-Ahras, qui a repris la compétition dernièrement après avoir été victime d'une grave maladie l'ayant éloigné des circuits pendant plusieurs mois s'était rendu à l'évidence qu'il n'était pas encore prêt pour défier ses actuels principaux concurrents, d'où sa décision initiale de faire l'impasse sur les championnats d'Afrique. La reprise a certes été tonitruante pour Makhloufi, qui avait réussi de très bons chronos, sur 1500m à Doha puis sur 800m à Shanghai, mais la suite a été nettement moins bonne pour le champion algérien, qui à travers sa peu reluisante 9e place, sur 1500m au meeting de Rome (début juin dernier), a estimé qu'il est encore loin du top niveau. Ses premières performances au Qatar et en Chine ont été réalisées, en effet, en l'absence des plus grands champions du moment (ndlr : Kenyans, Phs : DR Éthiopiens et Érythréens), mais une fois confronté à ces derniers, Makhloufi a compris qu'il n'était pas suffisamment au top pour pouvoir rivaliser avec eux. Ainsi, sur conseil de son entraîneur, il a décidé de suspendre provisoirement la compétition et de se consacrer uniquement à la préparation, avec l'espoir de revenir à 100% pour les Mondiaux de 2015, puis les Jeux Olympiques de Rio, en 2016. Mais la Fédération algérienne d'athlétisme a estimé que même en étant amoindri, Makhloufi pouvait représenter une sérieuse chance de médaille pour son pays, et c'est ainsi qu'elle a fait tout son possible pour le convaincre de revenir sur sa décision. Une initiative qui n'a pas été vaine, puisque Makhloufi a fini par accepter de s'engager sur la distance du 800m au rendez-vous africain dont le coup d'envoi sera donné ce dimanche à Marrakech. ABDELKRIM SADOU RESPONSABLE DES ÉQUIPES NATIONALES «Les athlètes algériens se trouvent dans de bonnes conditions» L Signature d'un protocole de partenariat entre la Fédération algérienne et son homologue égyptienne a Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) et celle d'Égypte (EFVB) ont signé, vendredi au Centre sportif de Ghermoul (Alger), un protocole de partenariat et d'échange entre les équipes nationales. L'accord, signé par le président de la FAVB, Okba Gougam et Adel Abdelghaffar Essouari, membre du conseil d'administration de la nouvelle fédération égyptienne de volley-ball, touche, en premier lieu, le volet des équipes nationales avant de l'étaler à d'autres volets. "Ce protocole d'accord est bénéfique aux équipes nationales des deux pays, qui dominent le volleyball nord-africain. Aujourd'hui, la sélection égyptienne senior qui prépare le prochain mondial en Pologne, se trouve depuis quelques jours en Algérie pour peaufiner sa préparation. Elle a joué plusieurs matchs d'applications avec notre équipe. À l'approche de la prochaine échéance internationale pour laquelle l'Algérie est engagée, la fédération égyptienne fera de même pour notre équipe". De son côté, le représentant de la fédération égyptienne s'est félicité de la signature de cet accord de partenariat, après celui signé, il y a quelques jours avec la Tunisie. " Pour nous le premier objectif visé, est de relancer les bons rapports sportifs qui existaient dans un passé pas lointain, entre les pays voisins et l'Algérie en fait partie. Aujourd'hui, l'Algérie a accueilli, bras ouverts, notre équipe nationale qui prépare le mondial, et nous on fera de même, très bientôt, et cela touchera toutes les sélections nationales des deux pays", a déclaré, Essouari. L'accord signé en présence des membres de l'assemblée générale de la FAVB (réunion en session extraordinaire) prend effet à partir de cette année 2014 et est appelé à s'étaler sur d'autres années supplémentaires. L L’ a sélection algérienne d'athlétisme, devant participer à la 19e édition des Championnats d'Afrique "seniors", du 10 au 14 août à Marrakech (Maroc) "se trouve dans de bonnes conditions" a rassuré vendredi le responsable des équipes nationales d'athlétisme, Abdelkrim Sadou. "En dépit d'un léger retard, le VOLLEY-BALL voyage s'est bien déroulé et les conditions d'hébergement et de préparation que nous avons trouvées sur place sont favorables" a-t-il annoncé dans un communiqué. La même source a précisé que la délégation algérienne, forte de 38 personnes, dont 24 athlètes "a élu domicile à l'hôtel ''Les Palmeraies'' situé non loin du stade qui abritera la compétition". Le groupe actuel, composé de 24 athlètes, passera bientôt à 27, après l'arrivée du relayeur du 4x400 m, Sofiane Bouhedda, du demi-fondiste Taoufik Makhloufi et de l'hépatthlonienne Yasmina Omrani. Les deux derniers cités qui se trouvent actuellement en France, vont donc rejoindre le reste du groupe directe- ment à Marrakech, tandis que Sofiane Bouhedda attend de régler un dernier détail administratif, avant de se présenter sur place. Initialement, l'Algérie devait participer à ces Championnats d'Afrique avec un total de 28 athlètes, mais la marathonienne Souad Aït Salem a finalement déclaré forfait à cause d'une blessure au pied. 12 SPORTS Dimanche 10 août 2014 MO BÉJAÏA Stage terminé pour les Crabes Oran sera prête à accueillir l'évènement Le stage des Crabes qui a eu lieu depuis le mardi passé a pris fin avant-hier Vendredi. ur place, le staff technique a appliqué son programme à la lettre et l’équipe a joué deux rencontres amicales, dont la première le mercredi passé devant l’Olympique de Médéa, au stade de ce dernier et les Crabes avaient battu les camarades d’Akrour sur le score d’un but à zéro, signé par Ballo Salif Ousmane à la 32’. La deuxième rencontre a vu le MOB jouer au stade Ismail Makhlouf de Larbaa face au RCA local. C’était donc durant la dernière journée du stage que les camarades de Guedjali avaient affronté les hommes de Djamel Amani, le président du club de la Mitidja. Dans ce match, les Crabes ont montré qu’ils sont capables de donner des sueurs froides à n’importe quelle équipe. En est la preuve, que les Béjaouis ont remporté leur quatrième victoire depuis le début de la préparation en joute amicale, la deuxième de suite, après celle face au pensionnaire de la ligue 2 en l’occurrence l’O.Médéa. Les Crabes rentrent donc à la maison avec ce succès mais aussi des prestations de premier ordre des capés du coach Amrani. Le début du championnat étant fixé à samedi prochain, il ne reste que cinq jours (Dimanche, Lundi, Mardi, Mercredi et Jeudi) pour que le staff technique effectue les der- Phs : DR S 2 LIGUE niers réglages, d’autant plus que la compétition officielle, ce n’est pas la même chose que les matches amicaux, et ou dans les premiers, les équipes chercheront la récolte des points et que ça devient toujours difficile et serré. Bref, le staff technique des Vert et Noir de la Soummam semble bien prêt pour la compétition officielle et ce de par ce qu’ils ont montré jusque-là. M. Rahib FARID NEZZAR, PRÉSIDENT DU CA BATNA : «Monter une équipe capable de viser haut et juste» écontent d’évoluer en Ligue 2, la direction du Chabab Aurès Batna (CAB), une équipe de football parmi les "plus âgées" du championnat national (fondée en 1934) et auteur d’une saison 2013-2014 plutôt chaotique, veut, selon son président, se métamorphoser en une équipe "solide, capable de viser plus haut, pour revenir aux premières loges". Le président du CA Batna, Farid Nezzar, souligne que le Chabab "ambitionne de jouer les premiers rôles et accéder en Ligue 1 professionnelle, la place qui doit être la sienne après le purgatoire". Le "souci majeur" des dirigeants du CA Batna, aujourd’hui, est de "former une équipe performante aux capacités de réaliser des résultats à la hauteur des aspirations des supporters", a-t-il encore expliqué. Ayant entamé la préparation d’avant-saison très tôt, le premier responsable du club se fixe l’ob- M jectif de réunir les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif. L’équipe dirigeante semble tenir à la stabilité de l’effectif en gardant les cadres et l’ossature de la formation à 90%, avec un renfort de 9 joueurs pour consolider la composante du groupe sans remettre en cause la cohésion des différents compartiments, en faisant appel notamment à Saïd Bouchoukh (RC Arbaâ), Rédha Babouche (MC Alger) et Yahia Djilali (USM Bel-Abbès). Farid Nezzar considère que ce recrutement est "judicieux", parce que répondant aux L’AS Khroub jouera le maintien Association sportive d’El Khroub (ASK) évoluant en Ligue professionnelle 2 de football poursuit ses préparatifs pour la nouvelle saison 2014/2015 en affichant l’ambition modeste de se maintenir et gérer au mieux sa crise financière. Pour le manager du club Abdelhak Mehdioui, l’ASK qui est l’un des plus vieux clubs de football algériens fondé en 1927 se fixe pour la nouvelle saison les deux objectifs mesurés de régler toutes ses dettes en deux années et d’assurer son maintien en Ligue 2. Les rouges d’El Khroub ont été, à cause de leurs très pesantes difficultés financières, le dernier club à présenter son dossier d’engagement après le règlement des redevances de certains joueurs et son engagement à s’acquitter des rémunérations des autres joueurs avant le mois de septembre prochain, a souligné Mehdioui. La composante du club a été reconstituée à 90 % après le remerciement du staff technique et la libération de 17 joueurs. Seuls Nassim Dridi, Raouf Lahcène, Hachem Bouafia, Abdelouahab Djahel et Islam Dhif ont été retenus, assure le manager de l’ASK. La priorité dans les nouveaux recrutements a été donnée aux éléments de talent des L’ JEUX MÉDITERRANÉENS DE 2021 jeunes catégories de l’ASK et d’autres clubs dans le cadre d’une perspective de rationalisation des dépenses. Le club s’est aussi offert les services de certains joueurs de grande expérience en évitant "les joueurs dont la cote se chiffre à des milliards", a ajouté Abdelhak Mehdioui. Trois des nouvelles recrues, Yasser Ziada, Chouïb Zalami et Abdelatif Bezaz évoluent ainsi au sein de l’équipe nationale des espoirs. Après un premier stage de 10 jours de préparation physique effectué durant le Ramadhan couronné par une victoire (2-0) face à l’Amel Boussaâda, les poulains du coach Fouad Chiha bénéficient, du 1er au 8 août, de leur ultime regroupement préparatoire au cours duquel ils ont réussi à battre à domicile en rencontre amicale le HB Chelghoum Laïd. Ils seront appelés aussi à se mesurer à l’AB Merouana dans un dernier test avant le coup d'envoi de la compétition officielle. Au terme de ce stage, Chiha aura la pleine mesure des potentialités des joueurs qu’il alignera en déplacement le 15 août face au CRB Aïn Fekroun pour le compte de la 1re journée du championnat d’Algérie de Ligue 2 de football pour la saison 20142015. besoins de l’équipe, "d’autant plus qu’il s’accompagne du retour de l'Irakien Ameur Djamil, un entraîneur connu et apprécié à Batna". Pour le coach, l’objectif pour la saison qui s’ouvre le 15 août prochain par un périlleux déplacement à Béjaïa où le CAB affrontera la JSMB, est de "pouvoir se maintenir sans souffrir le martyre comme la saison dernière" et de "travailler dur pour s’installer le plus près possible du haut du tableau". Le coach soutient que le travail "reste la seule clé du succès" et qu’à ce titre il s’emploiera à parfaire les automatismes et améliorer l’efficacité des différents compartiments. Même si les (07) sept rencontres amicales ont pu donner au coach une idée assez précise de la valeur et du potentiel de son équipe qui a montré "de belles choses", il préfère attendre les joutes officielles pour mesurer le mental de ses joueurs, et surtout jauger leur capacité à se surpasser. "Je pense que nous avons mis les moyens nécessaires pour pourvoir l’équipe d’apports humains et matériels qui lui permettent de réaliser une bonne saison", ajoutant que "nous sommes la première équipe de la Ligue 2 Mobilis à avoir repris les entraînements (20 juin dernier), et nous en sommes à notre troisième stage". A moins de quelques jours du début du championnat, compte tenu de la composante de la Ligue 2 où figurent d'excellentes équipes, Nezzar soutient que son équipe, sous la houlette de Djamil, saura dépasser les difficultés pour "piétiner les plates-bandes des ténors". Avec le renforcement de la majorité des postes, le CAB est en mesure d’aligner deux "onze" et compte bien faire mieux que l’année passée, terminée 9e au classement, avec l’AS Khroub et le MC Saïda (37 points). La ville d'Oran (400 km à l'ouest d'Alger) "sera prête à accueillir les Jeux Méditerranéens de 2021" si la candidature de l'Algérie est acceptée, a affirmé le directeur de la Jeunesse et des sports et loisirs d'Oran, Gharbi Badreddine. "La première partie du projet est en voie d'achèvement et on s'apprête à attaquer le 2e grand chantier. L'entreprise chinoise chargée du projet, MCC, s'est engagée à nous le livrer dans un délai de 36 mois, faisant que nous serons largement prêts d'ici à 2021", a affirmé le DJS d'Oran, vendredi à l'APS. La question d'organiser les Jeux Méditerranéens de 2021 a été longuement débattue pendant le mois de Ramadhan, entre le ministère des Sports et la wilaya d'Oran. En prévision de cette échéance, le secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien (COA), Salah Bouchicha a déposé le 31 juillet dernier, le dossier de candidature de la ville d'Oran auprès de son homologue du Comité international des Jeux Méditerranéens (CIJM), Isidoros Kouvelos, à Athènes (Grèce)."Le premier projet, comportant un stade couvert de 40 000 places, avec ses terrains annexes et une piste d'athlétisme, nous sera livré d'ici décembre 2015", a affirmé M. Gharbi avant d'ajouter: "La ville d'Oran n'attend plus que le feu vert du ministère de l'Habitat pour lancer le 2e projet, comportant entre autres : une salle omnisports de 6 000 places, trois piscines, dont une olympique à ciel ouvert, un vélodrome et des terrains de tennis». Dans son intégralité, la nouvelle cité olympique d'Oran va s'étaler sur une superficie de 106 hectares, et sera joignable par différents moyens de transport. "Le tramway passera par là et l'aéroport va subir une extension, pour une plus grande capacité d'accueil" a encore expliqué M Gharbi. En plus des nouvelles infrastructures, la ville d'Oran compte réhabiliter d'anciennes bâtisses, notamment dana la périphérie d'Oran, Arzew. Elles serviront de camp d'entraînement pour les athlètes, a encore révélé la même source. La ville d'Oran est susceptible d'accueillir également des matchs de la CAN-2017 de football, si la candidature de l'Algérie est acceptée. Le nouveau stade couvert de 40 000 places devant être livré d'ici la fin 2015. 13 SÉRIE A Pourquoi l’Italie passe peu à peu sous pavillon étranger Ces dernières saisons, des investisseurs venus du monde entier ont pris le contrôle de plusieurs clubs transalpins. Un phénomène de masse qui n'est pas près de s'arrêter, selon Valentin Pauluzzi. dirigeants dynamiques et capables de réorganiser les finances et le secteur marketing, le tout combiné à un projet sportif viable et en adéquation avec le Fair-play financier made in UEFA. Alors, c'est moins romantique que la gestion «à papa», mais c'est tout le football italien qui s'enrichira de ces nouvelles méthodes… si ses institutions footballistiques contre-productives ne les freinent pas. On raconte en effet que ces nouveaux managers assistent bouches-bée aux empoignades folkloriques lors des réunions au sein de la Ligue de Serie A… endant des années, alors que ses voisins européens se faisaient racheter les uns après les autres, le football italien a résisté aux capitaux étrangers. Mais le dernier rempart de la vieille Europe a cédé il y a trois ans. Cela a commencé avec les Américains à la Roma et les Russes à Venise. Puis ça s’est poursuivi avec les Indonésiens à l'Inter, les Canadiens à l'Ascoli, les Anglais à Monza et même les Chinois à Pavie. Six clubs professionnels transalpins (sur un total de 101) désormais contrôlés par des investisseurs étrangers en l'espace de seulement trois ans. Et Bari devrait vite emboîter le pas. Quelles sont les raisons de ce phénomène de masse ? IMPLANTATION NATIONALE, VOIRE LOCALE Puisque nous ne sommes pas dans le monde des bisounours, les intérêts de ces investisseurs sont avant tout économiques, même si tout part souvent d'un pari avec des situations financières très fragiles. Nous parlons d'hommes d'affaires rompus aux joutes du monde des finances et qui savent très bien ce qu'ils font. Le profit à l'international est donc au goût du jour, mais c'est un discours encore différent concernant les clubs à dimension nationale voire locale. A Monza (en Lega Pro depuis quinze ans), c'est l'anglo-brésilien Anthony Armstrong Emery qui a pris la succession de Clarence Seedorf. S'il est un passionné de foot, il est surtout propriétaire d'une entreprise ingénierie civile. Il a ainsi pu installer des bureaux à Milan avec vue sur la riche Brianza, afin de s’implanter dans le marché italien. Situation similaire à Pavie, où ce sont les Chinois qui ont débarqué. Ce club végète pourtant au mieux en troisième division depuis plus d’un demi-siècle, mais la ville se situe à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Milan. Comme leurs confrères étrangers, les propriétaires Xiaodong Zhu et Qiangming Wang envisagent de moderniser les infrastructures, stade à l'anglaise et ouvert sept jours sur sept avec centre commercial et restaurants, centre de formation tout neuf et P LE MÉCÉNAT À L'ITALIENNE REND PEU À PEU LES ARMES En Italie plus qu’ailleurs, on identifie un club à un joueur, à un entraîneur, mais aussi à un président. Ces mécènes millionnaires ou milliardaires qui ont investi une partie de leur fortune par amour pour leur club et souvent à travers les générations. Les Agnelli à la Juve, les Berlusconi au Milan, les Moratti à l'Inter, les Sensi à la Roma. Parfois, ça se finit même en banqueroute avec la Lazio de Cragnotti, le Parma de Tanzi ou encore la Fiorentina de Cecchi Gori. Un régime qui a connu ses belles heures durant les années 80-90 avant, d’être pénalisé par son incapacité à gérer les comptes et être dépassé par l'arrivée des nouveaux riches russes et émirati. Ce modèle - plombé par la crise économique qui a touché l'Italie de plein fouet - est désormais obsolète. D'où l'arrivée de capitaux étrangers qui ont également permis de limiter l’hémorragie concernant la disparition régulière de clubs historiques. De la Serie A à la Lega Pro, ces nouveaux investisseurs viennent de tous horizons et avec un projet bien précis. DES VILLES OU CLUBS MUSÉES MAL EXPLOITÉS L'Italie, sous-entendu la nation, possède un gigantesque patrimoine culturel, peut-être le plus diversifié au monde. C'est le pays des villes musées dotées d'un incroyable prestige telles que Rome ou Venise. Quelque chose que les Italiens eux-mêmes ont parfois du mal à réellement valoriser, sous-estimant leur propre histoire. A travers leur regard de touriste, les entrepreneurs étrangers voient en ces villes une image de marque au potentiel infini, ainsi qu’une occasion rêvée de développer un produit extrêmement bancable, à la manière des qataris du PSG qui exploitent la réputation mondiale de la Ville Lumière. Les Américains qui ont débarqué à Rome l'ont bien com- pris : la Roma ce n'est pas seulement le club de Francesco Totti. C'est le Colisée, l'Empire romain et même la place Saint-Pierre. Même chose pour le Russe Yuri Korablin à Venise, dont le club évolue en Lega Pro, mais qui était en Serie A au début des années 2000. Plus de dix millions de touristes arpentent chaque année les artères de la Ville lagunaire, ça en fait des potentiels produits dérivés à vendre ! DES MÉTHODES MODERNES FREINÉES PAR LE FOLKLORE À L’ITALIENNE Ces investisseurs étrangers sont arrivés avec leur know-how dernier cri dans un football encore très archaïque, forts également d'une expérience importante dans les sports US, le DC United pour Erick Thohir, les Boston Celtics pour James Pallotta. En ce sens, le magnat indonésien de l'Inter a débauché quelques-uns des plus grands managers de la planète, notamment Michael Bolingbroke de General Motors et Claire Lewis d'Apple. L'organigramme nerazzurro impressionnerait presque plus que l'effectif. Le président de la Roma vient, lui, de faire signer un manager qui officiait jusqu'à alors chez... Disney ! Une nouvelle génération de LIGUE 1 Le PSG débute par un nul comme d'habitude ené 2-1 dans un match très mal maîtrisé, le Paris Saint-Germain a dû compter sur Zlatan Ibrahimovic pour ne pas s'incliner à Reims (2-2). Les Parisiens débutent la saison par un match nul, comme à chaque fois depuis que QSI est arrivé. Le début de saison va permettre au Paris SaintGermain de réviser ses gammes : dominer n'est pas gagner, comme le match nul concédé à Reims (2-2) l'a démontré vendredi, en ouverture de la Ligue 1 2014-2015. Menés 2-1 à la mi-temps après des buts d’Oniangue (22e) et Devaux (35e), les Parisiens, qui avaient ouvert le score par Zlatan Ibrahimovic en début de match (7e), ont dû attendre l’heure de jeu pour revenir au score grâce à un doublé du Suédois M (62e). Voilà quatre ans que le champion en titre ne gagne plus pour son premier match de la saison – le dernier reste Bordeaux face à Lens (4-1) en août 2009. Incapable de remporter son premier match de championnat depuis que QSI est arrivé, le PSG n’a pas fait exception à la règle sous la pluie champenoise. Après un quart d’heure de jeu, dix-huit minutes exacte- ment, le Stade de Reims semblait parti pour passer une sale soirée. Menés d’entrée avec l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic sur un service de Pastore (0-1, 7e), les Rémois ont cru sombrer dix minutes plus tard face au Suédois. Mais le buteur parisien a manqué l’immanquable, par deux fois. Idéalement servi par Verratti, qui avait pris soin de fixer Placide, Ibrahimovic avait le but grand ouvert mais sa frappe s’est écrasée sur le poteau droit du gardien champenois (18e). Sur l’action suivante, il est fauché par Tacalfred dans la surface de Reims. Comme souvent, Ibra a voulu se faire justice lui-même. Parti du bon côté, Placide a repoussé sa tentative (19e). Les joueurs de Jean-Luc Vasseur, eux, n’ont pas laissé passer l’offrande. Sur un coup franc de Diego venu de la gauche, Prince Oniangue, seul au point de penalty, a remis les deux équipes à égalité du tibia (1-1, 22e). Douze minutes plus tard, Devaux a concrétisé une action qu’il a lancé du milieu du terrain. Parti sur l’aile gauche, le milieu rémois a combiné avec Charbonnier avant de tromper Sirigu en finesse (2-1, 34e). Mené au score, le PSG a continué à pousser. Mais il lui a fallu attendre l’heure de jeu pour débloquer la situation. À nouveau bien lancé par Pastore, Ibrahimovic a raté son centre pour Cavani, mais Placide, surpris, a lui manqué sa claquette qui a envoyé le cuir au fond de ses filets (2-2, 62e). À 2-2, Paris a semblé retrouver des couleurs. Malheureux l’an dernier avec deux buts contre son camp face au PSG, Aïssa Mandi a cette fois joué les sauveurs, repoussant deux tentatives parisiennes sur sa ligne dans les arrêts de jeu pour conserver le point du match nul. Dans sa quête d’un troisième titre de champion consécutif, le PSG retiendra sans doute la thèse de l’accident de parcours. Reste à le prouver le 16 août prochain face à Bastia. collaboration avec le football chinois. Mais nous ne sommes pas dupes. A Pavie, personne ou presque ne supporte l'équipe locale. Les intérêts sont surtout dans le secteur de l’immobilier et l'Expo universelle qui a lieu à Milan l'année prochaine. UN ZESTE DE ROMANTISME POUR FINIR Et puis il y a la belle histoire de Francesco Bellini. Immigré au Quebec depuis quarante ans et naturalisé canadien, il n'a pu rester insensible à la situation du club de sa ville natale : l’Ascoli. Scientifique très reconnu dans le monde de la pharmaceutique, il a décidé de racheter son équipe de cœur quand il a su qu'elle faisait faillite (les Bianconeri sont désormais en Lega Pro). «J’ai vu une ville démoralisée, je ne l’ai pas fait pour l’argent ou pour la gloire, mais pour les gens. J’ai dépensé beaucoup de sous dans ma vie, mais ceux-là sont ceux que j’ai le mieux dépensés.» Un geste d’amour qui vaut peut-être bien tous les stades high-tech et managers multi-diplômés du monde. ENTENDU PAR LE TAS Suarez doit encore attendre une semaine près avoir auditionné Luis Suarez, le Tribunal arbitral du sport a annoncé qu'il se prononcerait avant le 17 août sur la suspension de l'attaquant uruguayen. Cinq heures d'audience à tirer et encore une semaine à attendre. Auditionné vendredi par le Tribunal arbitral du sport de Lausanne, Luis Suarez saura rapidement ce que l'instance suisse valide la sanction que lui a infligé la Fifa pour avoir mordu Giorgio Chiellini lors du Mondial : une suspension pour neuf matchs en sélection nationale, mais surtout pour quatre mois de toute activité liée au football. « Le tribunal rendra sa décision le plus tôt possible, probablement avant la fin de la semaine prochaine. Le jugement complet, avec les attendus, sera rendu à une date ultérieure et publié par le TAS.» Chemise à carreau bleu et blanc, petit sac noir sur le dos, l'attaquant de la Celeste était arrivé peu avant 8h30 devant le TAS, où il s'est engouffré sans faire la moindre déclaration. Après avoir rejoint le Barça cet été, Suarez espère un assouplissement de sa sanction pour défendre au mieux les couleurs blaugrana cette saison. Il n'est ressorti qu'à 13h30, toujours sans desserrer les dents, après cinq heures d'audience devant les trois juges, deux Suisses et un Italien, qui statueront sur sa suspension. Avant de s'engouffrer dans un van noir et de quitter les lieux, le joueur a cependant pris le temps de signer quelques autographes sur des ballons tendus par des enfants. A 14 MONDE Dimanche 10 août 2014 TURQUIE Erdogan en perpétuateur contesté de l'héritage d'Atatürk omme c'est la règle en Turquie, M. Erdogan, donné très largement gagnant du scrutin du 10 août, fait régulièrement référence au premier président de la République née en 1923 des ruines de l'Empire ottoman. «D'Alparslan à Fatih (le Conquérant), de Kanuni (Soliman le Magnifique) à Yavuz Selim, d’Abdulhamid à Mustafa Kemal, des centaines, des milliers, des millions de héros ont écrit l’histoire de ce pays», a-t-il déclaré l’an dernier en récitant les noms de ceux qui ont régné sur l’actuelle Turquie depuis le XIe siècle. Depuis son arrivée à la tête du pays en 2003, le chef du gouvernement ne fait guère mystère de son ambition de se faire une place dans les livres d’histoire. Celui que partisans et adversaires désignent parfois comme le «nouveau sultan» s’enorgueillit d’être à l’origine de la formidable croissance qui a animé l’économie turque jusqu’en 2011 et d’avoir réussi à faire rentrer dans leurs casernes les militaires, qui exerçaient depuis des décennies leur pesante tutelle sur la vie politique du pays. C Ph : DR En briguant la présidence, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan espère rejoindre dimanche Mustafa Kemal Atatürk au Panthéon des plus grands dirigeants turcs, même si ses critiques lui reprochent précisément d'avoir mis en péril l'héritage du père fondateur. Fort de ce bilan, «Tayyip» Erdogan, dont le parti a remporté toutes les élections depuis 2002, ne faisait plus mystère depuis des années de sa volonté de perpétuer son règne sans partage jusqu’en 2023, date marquant le centenaire de la Turquie moderne d’Atatürk. Son programme de grands travaux baptisé «objectif 2023» y fait clairement référence, avec des chantiers emblématiques comme le troisième pont sur le Bosphore, le nouvel aéroport géant d’Istanbul ou le train à grande vitesse Ankara-Istanbul. Mais s’il s’est clairement posé en successeur de Mustafa Kemal, le Premier ministre est aussi largement considéré comme l’un des principaux fossoyeurs de son œuvre. Comme l’ont souligné les slogans des millions de Turcs qui ont défilé dans les rues du pays lors de la fronde antigou- vernementale de juin 2013, le très religieux M. Erdogan est accusé d’avoir sérieusement écorné son modèle de laïcité «à la turque». Gardien de ce testament, le principal mouvement d’opposition au Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir redoute qu’un futur président Erdogan ne se livre à une nouvelle, et dangereuse, offensive religieuse. «RENOUER AVEC LE CALIFAT» «Les mesures inspirées par la religion vont se multiplier, la démocratie va reculer, l’espace des libertés va se réduire», pronostique à l’AFP le vice-président du très kémaliste Parti républicain du peuple (CHP), Faruk Logoglu. «Erdogan veut renouer avec le califat, même s’il n’ose pas le dire», ajoute Logoglu, «il utilisera la présidence pour tenter de s’imposer en chef du monde musulman». Fort du soutien, réexprimé lors des municipales de mars dernier, de la majorité d’un pays conservateur et musulman, Erdogan a balayé d’un revers de main les critiques qui ont visé ses lois récentes restreignant la vente et la consommation d’alcool ou autorisant le port du foulard islamique dans la fonction publique. Lui-même s’est engagé, s’il est élu, à inscrire ses pas dans le chemin de la modernisation de la Turquie ouvert par Atatürk. Mais ses promesses sont loin d’avoir convaincu ceux qui pointent du doigt la dérive autoritaire de son régime et les risques qu’elle fait peser sur la démocratie. «Je pense qu’il restera dans l’histoire comme celui qui n’a pas transformé le pays d’un point de vue politique et social, dans le sens où la Turquie est devenue une société de classes moyennes mais n’a pas la démocratie libérale qui devrait l’accompagner», relève Soner Cagaptay, responsable du programme turc du Washington Institute. Ces derniers mois, le Premier ministre s’est ingénié à faire taire les critiques, dans l’opposition et la presse, et a renforcé son emprise sur les réseaux sociaux ou la magistrature, s’attirant les foudres de nombreuses capitales étrangères. «Personne ne remet en cause la légitimité électorale d’Erdogan mais de nombreux Turcs souhaitent un gouvernement plus ouvert, avec une justice indépendante, des médias pluralistes et une société civile forte, comme dans les démocraties occidentales», insiste le politologue Sinan Ulgen, de la Fondation Carnegie Europe. «Son bilan sera jugé à la confiance et au respect qu’il suscitera en tant que président dans toute la société», ajoute M. Ulgen, «pas seulement sur quelques projets grandioses». FACE AU RISQUE D’INTERVENTION RUSSE L’Ukraine multiplie les mises en garde Ukraine craignait samedi une intervention militaire russe sous prétexte d’une opération humanitaire dans l’est de son territoire, où les combats à l’arme lourde faisaient rage dans des zones densément peuplées comme le principal bastion rebelle, Donetsk. A l’issue d’une semaine marquée par une nouvelle escalade des tensions internationales, Kiev multiplie les signaux d’alarme concernant une possible entrée des troupes russes au moment où son offensive est dans une phase décisive. La plus grande ville du bassin minier du Donbass (un million d’habitants avant les hostilités) s’est réveillée une nouvelle fois au son des tirs de mortier. Une journaliste de l’AFP a entendu de fortes explosions, apparemment dans deux endroits différents, vers 06H00 locales (03H00 GMT), puis de nouveau en fin de matinée. Selon la mairie, aucun immeuble d’habitation n’a été touché directement et aucune victime n’était à déplorer samedi matin, mais de nombreuses fenêtres ont été soufflées, a précisé la même source dans un communiqué. Dans le quartier Kyivski, dans le nord-ouest de la ville, une équipe de l’AFP a vu une ligne électrique mise à terre par la L’ chute d’un arbre devant un immeuble de cinq étages aux fenêtres brisées. «Ce sont les autorités ukrainiennes qui tirent sur la République de Donetsk (proclamée par les rebelles, ndlr) depuis l’aéroport», a estimé un habitant du quartier. MISSION HUMANITAIRE L’offensive des forces ukrainiennes lancée il y a quatre mois se concentre désormais sur les principales places fortes rebelles. A Donetsk, les combats ont tué plusieurs civils ces derniers jours, notamment après la chute d’un obus sur un hôpital. A Lougansk, autre grande ville sous contrôle sépa- ratiste, les autorités locales ne cessent de mettre en garde contre une possible «catastrophe humanitaire» car eau, électricité et approvisionnement alimentaire sont coupés. La situation se complique chaque jour pour les civils après près de quatre mois d’un conflit qui a causé selon l’ONU plus de 1 300 morts et le départ de 300 000 habitants de l’Est, réfugiés en Russie ou déplacés dans les autres régions de l’Ukraine. Au cours d’une réunion d’urgence à l’ONU vendredi, la Russie a proposé de mener une «mission humanitaire» ou de créer des couloirs humanitaires pour venir en aide à la popula- tion de l’Est de l’Ukraine, une proposition rejetée par Washington. L’aide d’urgence «doit être acheminée par des organisations humanitaires qui en ont l’expérience, pas par la Russie», a répliqué l’ambassadeur américain Samantha Power. «Toute intervention supplémentaire de la Russie en Ukraine serait totalement inacceptable et considérée comme une invasion de l’Ukraine». L’ambassadeur ukrainien Olexandre Pavlitchenko a affirmé de son côté avoir «des raisons de craindre une intervention d’envergure russe sous prétexte d’une mission de maintien de la paix». A la télévision ukrainienne vendredi soir, le numéro deux de l’administration présidentielle ukrainienne, Valéry Tchaly, a accusé la Russie d’avoir déjà tenté d’envoyer un convoi humanitaire en Ukraine. «Soi-disant en accord avec le Comité international de la Croix Rouge, un convoi humanitaire devait entrer sur le territoire ukrainien avec des troupes de maintien de la paix, évidemment pour provoquer un conflit d’ampleur», a-t-il affirmé. Selon lui, le président ukrainien Petro Porochenko «a arrêté cette provocation par la voie diplomatique», après s’être entretenu au téléphone avec le secrétaire d’Etat John Kerry. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine s’est entretenu avec son homologue russe Sergueï Lavrov, qui a assuré que le convoi serait arrêté, a rapporté M. Tchaly. LA CROIX ROUGE SOLLICITÉE Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) a confirmé avoir reçu une proposition de la part de la diplomatie russe afin d’organiser des convois humanitaires vers la Russie. «Cela ne peut se faire que si toutes les parties, Kiev, la Russie et les rebelles se mettent d’accord sur les modalités et acceptent le fait que le CICR doit rester neutre», a indiqué une porte-parole Sitara Jabeen. L’Otan estime que le nombre de soldats russes postés près de la frontière ukrainienne est passé en trois semaines de 12 000 à 20 000 hommes. Le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, a sommé la Russie de retirer ses soldats de la frontière. Visée par des sanctions économiques sans précédent, la Russie a répliqué cette semaine en décrétant un embargo sur un grand nombre de produits alimentaires européens et américains (fruits, légumes, viande, produits laitiers...). MONDE Dimanche 10 août 2014 15 IRAK Premières frappes américaines contre les djihadistes L'aviation américaine a procédé, vendredi, à ses premières frappes dans le nord de l’Irak contre les combattants djihadistes de l’Etat islamique qui menacent Erbil, la capitale du Kurdistan irakien autonome. armée américaine a poursuivi parallèlement ses opérations de parachutage de vivres pour venir en aide aux dizaines de milliers de réfugiés qui ont fui l’avancée des insurgés sunnites. Comme la nuit précédente, de l’eau et des rations alimentaires ont été larguées dans les montagnes de Sinjar, où des dizaines de milliers de yazidis ont fui la progression des combattants sunnites de l’Etat islamique, qui considèrent les adeptes de ce culte pré-islamique comme des «adorateurs du diable». «À ce jour, en coordination avec le gouvernement irakien, l’aviation américaine a fourni 36.224 rations alimentaires et 6.822 gallons d’eau potable (25.000 litres environ)», précise le Pentagone. Moins de vingt-quatre heures après l’allocution du président américain annonçant qu’il autorisait des frappes aériennes, des chasseurs et des drones de l’armée sont entrés en action. D’après le Pentagone, deux chasseurs F/A-18 ont largué des bombes à Ph : DR L’ guidage laser sur une pièce d’artillerie mobile près d’Erbil. Un convoi de véhicules blindés de l’Etat islamique a également été pris pour cible. Il faisait route vers Erbil, selon un haut responsable kurde. L’Etat islamique a minimisé l’impact de cette campagne aérienne. «Les avions attaquent des positions qu’ils pensent être stratégiques. Mais ce n’est pas ainsi que nous opérons. Nous sommes formés à la guérilla de rue. Allah est avec nous et nous promet le paradis», a dit un combattant joint par téléphone. Une journaliste kurde tuée près de Makhmour ne journaliste kurde de l’agence de presse Firat a été tuée vendredi dans une attaque djihadiste dans le nord de l’Irak, a annoncé un de ses employeurs sur son site internet. Deniz Firat a été touchée au cœur par un éclat d’obus lorsque des combattants de l’Etat islamique (EI) ont attaqué un camp près de la ville de Makhmour, où vivent les familles de membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie). Située à environ 280km au nord de Bagdad, Makhmour fait partie des territoires attaqués ces derniers jours par les jihadistes de l’EI, qui mènent depuis le 9 juin une offensive en Irak. Ils se sont depuis emparés de pans entiers du territoire, et avancent désormais dans le nord, à la lisière de la région autonome du Kurdistan irakien. Selon des responsables kurdes, cette zone fait également partie de celles visées par les frappes américaines lancées vendredi contre des positions jihadistes dans le nord de l’Irak. Deniz Firat travaillait pour plusieurs publications, notamment l’agence de presse Firat, réputée proche du PKK, dont de nombreux combattants vivent au Kurdistan irakien. Selon un responsable du parti, elle a été tuée aux environ de 17h dans des heurts entre djihadistes et combattants du PKK. U COOPÉRATION «SANS PRÉCÉDENT» ENTRE BAGDAD ET ERBIL Après des mois passés à repousser l’idée même d’un engagement militaire direct dans la crise irakienne, le président américain a fini par autoriser jeudi des bombardements pour enrayer la progression des insurgés sunnites vers Erbil, protéger les intérêts américains et venir au secours des minorités religieuses yazidis et chrétiennes. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a précisé vendredi qu’Obama n’avait pas fixé de calendrier définitif pour un arrêt des opérations. La durée de la campagne aérienne dépendra de l’évolution de la situation. La Maison-Blanche espère pouvoir gagner le temps nécessaire pour réarmer les peshmerga kurdes, désormais en première ligne face aux djihadistes, réorganiser l’armée irakienne, mise en déroute début juin, voire favoriser la constitution d’un gouvernement plus «inclusif» à Bagdad, quitte à se séparer du Premier ministre, le chiite Nouri al Maliki, accusé d’avoir attisé les tensions confessionnelles. Vendredi, un avion de transport C130 du gouvernement irakien a acheminé des munitions à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, et les Etats-Unis s’efforcent de faciliter de futures livraisons, a déclaré un responsable de l’administration Obama. Cette coopération militaire entre le pouvoir central à Bagdad et les autorités du gouvernement régional du Kurdistan irakien (GRK) est «sans précédent», souligne ce PAKISTAN Heurts meurtriers entre la police et des manifestants es affrontements se sont poursuivis, samedi, en divers endroits du Pakistan, entre la police et les partisans d’un religieux opposé au gouvernement, faisant quatre morts en deux jours. Ces violences, qui ont éclaté vendredi, témoignent d’une exacerbation des tensions avant une grande manifestation organisée par ce religieux, Tahir ul-Qadri, dimanche dans la ville de Lahore, capitale de la province du Pendjab, pour protester contre la mort de certains de ses partisans au mois de juin dans des heurts avec la police. Tahir ul-Qadri accuse le gouvernement de corruption et appelle au renversement D du Premier ministre Nawaz Sharif. Une autre manifestation, organisée par le dirigeant de l’opposition Imran Khan, est prévue jeudi prochain dans la capitale Islamabad. L’ancien joueur de cricket appelle, lui aussi, à la démission du gouvernement. Des mesures de sécurité ont été prises samedi à Lahore, la police organisant des points de contrôle. La capitale du Pendjab est à la fois la ville d’origine de Qadri et du Premier ministre. Environ 500 partisans de Qadri ont été arrêtés, a annoncé la police. Une centaine de policiers ont été blessés. Selon un porteparole du religieux, une centaine de ses partisans ont été blessés. Il dément qu’ils s’en soient pris à la police. Dans plusieurs parties du Pendjab, la police a essayé d’empêcher les partisans de Qadri de se rendre à Lahore, ce qui a entraîné des violences, rapportent la police et des témoins. Deux hommes et une femme ont été tués dans le district de Gujranwala, à 220 km au sud-est d’Islamabad, a annoncé la police. Un autre homme a été abattu lors de heurts entre les partisans de Qadri et la police à Bhakkar, une ville situé à quelque 300 km au sud-ouest de la capitale pakistanaise, a indiqué un médecin. Un poste de police et des dizaines d’armes ont été saisies à Qaidabad. À Lahore, les partisans de Qadri ont tenté d’enlever les barricades installées par les autorités du domicile du religieux, ce qui a déclenché des affrontements. Les partisans ont apporté une grue pour déplacer les containers qui bloquaient sa résidence. Ils ont jeté des pierres sur les policiers qui tentaient de les arrêter en tirant des gaz lacrymogènes. La police a battu en retraite. Tout autour de la maison de Qadri, des femmes armées de morceaux de bois ont pris position. Les affrontements ont duré toute la journée de vendredi et se sont poursuivis samedi. La semaine dernière, le gouvernement a déployé l’armée autour des bâtiments clés d’Islamabad. Vendredi, il a interdit les rassemblements de plus de cinq personnes. responsable. UN COMBAT VITAL POUR LE KURDISTAN IRAKIEN Les combattants de l’Etat islamique ont récupéré en juin, après la débandade de l’armée irakienne à Mossoul, des blindés, des mitrailleuses et des armes lourdes. Des moyens sans commune mesure avec ceux dont disposent les pershmerga - littéralement «ceux qui défient la mort». Avant même la nouvelle avancée des djihadistes, le gouvernement régional du Kurdistan avait envoyé début juillet des émissaires à Washington pour réclamer une assistance et des équipements militaires, notamment des chars, des transports de troupe blindés, des pièces d’artillerie et des fusils de haute précision. Les nouveaux gains territoriaux enregistrés depuis le week-end dernier par les combattants de l’Etat islamique ont radicalement modifié la donne. «L’Etat islamique mobilise toutes ses forces en Irak et en Syrie pour venir combattre les peshmerga. C’est un combat très grave. Il est vital», a prévenu vendredi Hoshiyar Zebari, haut responsable kurde et ministre des Affaires étrangères du gouvernement irakien. À Paris, François Hollande a salué les premières frappes américaines et annoncé qu’il examinerait avec les partenaires de la France les actions à mener pour mettre fin aux souffrances des populations civiles dans ce pays. «Le président de la République se félicite (...) de la décision importante prise par le président Obama d’autoriser des frappes aériennes ciblées afin de contrer l’Etat islamique ainsi que de mettre en oeuvre un effort humanitaire dont nous savons combien il est impérieux et urgent», dit-il dans un communiqué. IRAN : APRÈS LA MORT D’UN BLOGUEUR Un policier condamné à trois ans de prison a justice iranienne a condamné à trois ans de prison ferme, deux ans d’exil intérieur et 74 coups de fouet un policier reconnu coupable du meurtre non prémédité du blogueur Sattar Beheshti en 2012, ont rapporté samedi les médias iraniens. M. Beheshti, âgé de 35 ans, avait été arrêté le 30 octobre 2012 pour avoir critiqué le régime iranien sur Internet. Il avait été retrouvé mort dans sa cellule le 3 novembre, selon la justice iranienne. Le parquet de Téhéran avait indiqué que sa mort était «probablement due à un choc provoqué par un ou plusieurs coups sur les parties sensibles du corps, ou à des pressions psychologiques extrêmes». Selon la justice, il s’agit d’un «meurtre non prémédité», ce que contestait l’avocate de la mère de la victime. «Alors que des journalistes sont condamnés à six ans de prison, une peine de trois ans de prison pour un meurtre est surprenante», a déclaré Ghitti Pourfazel. Au cours de l’enquête, le chef de la commission de la Sécurité nationale et des Affaires étrangères du Parlement, Allaeddine Boroujerdi, avait déclaré que Sattar Beheshti avait été «très certainement» frappé en prison. Le chef du bureau de cybercriminalité de Téhéran avait, quant à lui, été limogé «pour négligence, faiblesse et non contrôle suffisant de son personnel». Des experts de l’ONU et plusieurs pays occidentaux avaient demandé au gouvernement iranien de faire toute la lumière sur cette affaire. L 16 Dimanche 10 août 2014 PUBLICITÉ CULTURE Dimanche 10 août 2014 7E FESTIVAL DIWAN Une ouverture en deçà des normes et des attentes du public e produisant en ouverture du 7ème Festival international de musique diwan, la troupe «Sidi Blel» de Mascara, lauréate du premier prix du festival national de musique diwan tenu en mai dernier à Béchar, a fait découvrir au public d'Alger une partie des origines sahéliennes du rituel diwan et des croyances qui l'entourent, en reproduisant son spectacle joué à Béchar. Cependant, la troupe composée de huit membres a été obligée de jouer dans un espace restreint, la scène étant encombrée par le matériel de sonorisation de Keziah Jones devant se produire par la suite, alors que S Ph : DR Un spectacle mêlant le funk et le ska au diwan a été animé, vendredi soir, par le prince nigérian du blufunk, Keziah Jones, et la troupe «Sidi Blel» de Mascara, lors d'une soirée émaillée d'insuffisances et d'incidents techniques jugés «inacceptables» par le public. les troupes du diwan nécessitent un minimum d'espace. Le public, venu nombreux à cette soirée d'ouverture, a dû patienter plus de vingt minutes pour voir le guitariste nigérian Keziah Jones enflammer le théâtre de son blufunk, un style musical alliant le groove, le funk et le blues acoustique élaboré par l'artiste qui développe ce genre depuis 1992. Jouant de la guitare avec une fluidité singulière, même avec une seule main ou en tapant sur les cordes, Keziah Jones qui se pro- duisait pour la seconde fois en Algérie a interprété les succès de trois de ses albums, «Blufunk is a fact !», «Nigerian wood» et de son dernier opus «Captain rugged». En dernière partie du spectacle la fusion entre les deux formations annoncée par les organisateurs a très vite tourné au «ridicule» puisque la troupe «Sidi Blel» n'était présente sur scène que pour «habiller de folklore local un morceau instrumental de Keziah Jones» ont relevé plusieurs spectateurs regrettant le manque de préparation flagrant de ce spectacle. Le goumbri du musicien n'a pas été branché à la console de sonorisation ce qui a mis l'artiste nigérian dans la gène, obligé de faire de l'animation pour meubler alors que cette expérience avait clairement du potentiel, inexploité faute de direction artistique. De plus, les spectateurs avaient regretté de voir cette rencontre musicale «confinée et écourtée à un seul morceau» alors qu'il est de coutume dans les pays voisins qu'elles occupent au moins la moitié du spectacle. Pour terminer cette première soirée, une coupure d'électricité a interrompu les musiciens qui essayaient tant bien que mal de présenter un travail commun, les spectateurs ont attendu leur retour sur scène durant une vingtaine de minutes. Ouvert vendredi, le 7ème Festival international de musique diwan se poursuivra jusqu'au 14 août au théâtre de verdure SaïdMekbel, du Bois des arcades, avec encore au programme trois autres troupes nationales de diwan, des maallem marocains et des jazzmen de renom. SPECTACLES Les soirées du Casif se mettent au parfum de la Tunisie et aux couleurs de l'Inde a chanteuse tunisienne Zahra Lajnef et la troupe indienne Bollywood Masala Orchestra ont présenté, jeudi dans la soirée, au Théâtre du Casif à Sidi Fredj (Alger), un florilège de chansons originales et une fresque de danses folkloriques, devant un public attentionné. Durant près de deux heures, le «quart de ton» et le «comma» (huitième de ton qui donne à la musique indienne toute sa sensibilité) ont créé, à Alger, des passerelles d'échanges entre deux genres musicaux issus de deux cultures différentes. Zahra Lajnef, exprimant sa joie d'être en Algérie a fait son entrée avec «El Youm N'har R'bah», une pièce au rythme ternaire, conçue dans un thème récurrent, sur lequel s'étend une belle mélodie interprétée dans le genre «istikhbar». Dans un élan poétique apprécié par l'assistance la cantatrice, bien inspirée, se laissant emporter par son lyrisme lance : «deux peuples au patrimoine commun, vivant une belle histoire d'amour et de fraternité que le temps continue de raconter». Dotée de savoir-faire et de créativité, Zahra Lajnef a innové et donné libre cours à sa musicalité, cédant à l'impression du moment dans des appels-réponses brillement entretenus avec la complicité de ses L musiciens, dirigés par Ahmed Belahcène. Dans un mélange de styles marqué par des sonorités de musique Pop et du jazz, l'arrangement musical moderne a bien servi l'authenticité des rythmes et les mélodies aux modes du terroir. Native de Gafsa en Tunisie, Zahra Lajnef, diplômée en musique a fréquenté plusieurs musiciens de différents pays et a effectué plusieurs tournées en Europe et dans le Bassin méditerranéen notamment. Elle s'intéresse au patrimoine et aux musiques populaires, avec des albums comme «Regrag» (2005) et «Chama» (2010) qu'elle a écrit et composé dans un «style particulier» où le mélange des genres est mis en valeur. La troupe indienne Bollywood Masala Orchestra, dirigée par Rahis Bharti, est intervenue en deuxième partie de soirée avec un spectacle plein d'énergie et de couleurs. Vingtquatre artistes ont composé la formation indienne, dont dix danseuses et un «ascète» (fakir), cracheur de feu, qui s'est infligé des pratiques de «soumission aux exigences de la spiritualité», a-t-on expliqué. Dans une prestation qui mêle la tradition à la modernité, la musique spirituelle indienne classique a fusionné avec les chansons romantiques célèbres de Bollywood. Assis à même le sol, les musiciens ont mis en valeur les instruments traditionnels de l'Inde, à l'instar de l'harmonium (sorte d'accordéon horizontal à deux octaves), le dholak (percussion à un seul corps avec deux peaux de part et d'autre), le kartal (sorte de castagnettes) et le tabla (composé de deux fûts, un petit tambour et une timbale). Les ballerines, alternant avec le programme des chansons traditionnelles, ont exécuté dans la grâce du mouvement et la beauté du geste des danses expressives mettant en scène des situations de vie, romantiques, spirituelles et festives. Fondé par le musicien Rahis Bharti, le Bollywood Masala Orchestra, dont les membres sont pour la plupart issus du Rajasthan (nord-ouest de l'Inde), vise à promouvoir la musique et les danses indiennes dans leur richesse et leur diversité.Inscrites dans le cadre des soirées du Casif qui répercutent les spectacles programmés au Festival de Timgad dont la 36e édition est placée sous le signe du soutien et de la solidarité avec le peuple de Ghaza, les deux prestations ont drainé un public d'adeptes relativement nombreux.Organisées par l'Office national de la culture et de l'information (Onci), les soirées du Casif se poursuivent jusqu'au 31 aôut. 17 FESTIVAL DE TIMGAD L'effet Caracalla occupe la scène a troupe libanaise Caracalla a créé, dans la nuit du jeudi au vendredi, les plus belles scènes de fête, au cours de la sixième soirée de cette 36ème édition du Festival international de Timgad, placée sous le signe de la solidarité avec le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. Tout en élégance et en légèreté, les danseurs de la troupe Caracalla, et des chanteurs algériens, devant un public conquis, ont présenté des tableaux colorés de chorégraphie, de danses et de chants, dédiés à l'Algérie, sa résistance et sa lutte contre le colonisateur depuis l'Emir Abdelkader. Mise en scène par le chorégraphe et directeur de la troupe Abdelhalim Caracalla, le public a découvert un spectacle grandiose, des fresques vivantes et des hymnes sublimes, «un hommage à l'Algérie», a indiqué le maestro Caracalla, inspiré «de son histoire et de son patrimoine». Ce patrimoine, a affirmé le maestro, mérite d'être immortalisé dans «un spectacle universel», soulignant que l'Algérie a toujours inspiré des spectacles de sa troupe. Dans la première partie de cette sixième soirée du festival international de Timgad, la talentueuse chanteuse Souad Asla a charmé le public avec ses chansons puisées du patrimoine gnaoui, et le chantre de la chanson chaouie Abdelhamid Bouzaher a fait vibrer le théâtre de Thamugadi avec les chansons et les sonorités d'autrefois. Durant cette soirée, le public, de plus en plus nombreux depuis l'ouverture de cette édition, a «disputé» la vedette aux artistes qui se sont produits, en participant aussi activement au spectacle que les chanteurs. Ouvert le 2 août dernier, la 36ème édition du Festival international de Timgad, qui se poursuivra jusqu'au 9 août, a vu la participation de plus de 40 artistes nationaux et étrangers. L FESTIVAL INTERNATIONAL DES DANSES POPULAIRES La soirée inaugurale séduit le public bélabbésien es différentes troupes, représentant outre l'Algérie, dix pays étrangers, ont séduit, jeudi soir, le public par leurs démonstrations, lors de la cérémonie d'ouverture de la dixième (10) édition du Festival international des danses populaires, au théâtre de verdure Saim Lakhdar, à Sidi BelAbbès. En guise d'ouverture, l'association culturelle Wiam wa Elmossalaha du ballet folklorique de Sidi Bel-Abbès, a présenté un spectacle de danse de Laâlaoui, reflétant le patrimoine local. Invitée d'honneur de cette L nouvelle édition du festival, la troupe palestinienne Massrah Diyar Erraqiss, composée de 14 danseurs et danseuses, a pu séduire le public présent qui a montré sa profonde solidarité avec le peuple palestinien, notamment avec la population de Ghaza.Leur spectacle en mouvements synchronisés avec le rythme de leur musique a porté plusieurs messages tels que la paix, la résistance et la fraternité entre la nation arabe et musulmane. De jeunes palestiniens engagés ont essayé, à travers un art créatif contemporain d'exprimer l'identité profonde et les différentes préoccupations du peuple palestinien qui espère une vie libre et un monde en paix. Ces spectacles palestiniens, sont un mixage entre Dabka populaire, l'art dramatique et la danse contemporaine sur la scène théâtrale, révélant des questions de droits de l'homme et de société. La troupe Takouba, de Tamanrasset a, quant à elle, éblouit le public présent, par sa danse reflétant le riche patrimoine du sud du pays. De son côté, la troupe Sveltovan de la République Tchèque, a pu donner un spectacle florissant en couleurs, en élégance et en gestes. Cet ensemble folklorique, fondé en 1953 à Bojkovice, constituée de chansons, de danses figuratives et de coutumes populaires. Son répertoire comprend aussi la danse masculine verbunk, déclaré par l'UNESCO en raison de son caractère unique œuvre maîtresse du patrimoine oral et immatériel de l'humanité en 2005. Sveltovan est l'un des plus anciens et des plus célèbres ensembles folkloriques de la République Tchèque, et lauréat du festival folklorique international Straznice en 1983 et 2006, selon la fiche artistique de ce groupe, communiqué par le commissariat du festival. À son tour, la troupe Conjunto Artistico Maraguan de Cuba, a conquis le public bélabbesien, avec ses mouvements et rythmes. Cette troupe fondée en 1981, parle de son identité, avec des chants urbains et des danses folkloriques. Cette manifestation culturelle internationale, se poursuivra durant les quatre prochains jours, avec au menu, divers spectacles reflétant la beauté et l'originalité dans les arts chorégraphiques de chacun des pays participants. 18 Dimanche 10 août 2014 PUBLICITÉ CULTURE Dimanche 10 août 2014 MUSIQUE «BIG LITTLE LIES» Katy Perry rêve d'un album acoustique Nicole Kidman et Reese Witherspoon en mères criminelles La star de la pop, actuellement en tournée, a confié au magazine Rolling Stone qu'elle aimerait sortir un album plus calme et changer de ses grosses productions habituelles. abituée des grosses tournées, des shows à l'américaine avec feux d'artifices et confettis, et des grosses productions pop, Katy Perry rêve pourtant de calmer le jeu. Dans une interview donnée au magazine Rolling Stone , la chanteuse, qui s'est produite il y a quelques semaines au festival des Vieilles Charrues à Carhaix, explique ses projets pour le futur. «J'ai de nombreuses personnalités musicales, confie t elle au journaliste Brian Hiatt. J'aime des choses très différentes, j'adore essayer et il y a beaucoup d'horizons qui m'inspirent. Je n'ai pas envie de me limiter à un genre.» Désireuse de N Phs : DR H balayer d'un revers de la main les idées reçues sur les pop stars, elle voudrait tout simplement se lancer dans un album et une tournée acoustique. «Je veux faire un album acoustique, explique-telle, et une tournée dans des plus petites salles. Seule avec ma guitare Telecaster. [...] Je n'ai rien à prouver, je sais qui je suis.» La chanteuse de 29 ans a aussi exprimé dans la même interview son «dégoût» vis-à-vis de la célébrité. Elle en a subi les revers lors de son divorce avec Russell Brand en 2011, particulièrement médiatisé à l'époque. PEOPLE Le mariage de George Clooney devrait se tenir fin septembre à Venise est le mariage people de l'année. Le célibataire le plus en vue de la planète est en passe de se faire passer la bague au doigt. George Clooney et Amal Alamuddin, une avocate britannique d'origine libanaise ont d’ores et déjà publié les bans de leur mariage au Chelsea Town Hall de Londres, où ils se marieront civilement. L'annonce prend la forme très simple d'un papier imprimé derrière un plexiglas de la mairie de ce quartier huppé de Londres. On a connu plus glamour mais l'essentiel est ailleurs. La fête - la vraie- devrait elle avoir lieu en Italie, le 20 septembre prochain, selon plusieurs sites people américains. Les festivités, en petit comité, pourraient avoir lieu sur une petite île en 19 C' face de Venise, privatisée pour l'occasion. Le célèbre acteur et réalisateur devrait être habillé pour l'occasion par son couturier favori, l'italien Giorgio Armani. Amal, sa future épouse, devrait, elle, opter pour une robe griffée Oscar de la Renta, selon le site féminin américain WWD. Seule question en suspens : l'éternel célibataire ira-til jusqu'au bout ? George Clooney a longtemps enchaîné les relations mais n'a jamais semblé vouloir s'engager sur le long terme. Il faut dire qu'il ne garde pas de très bons souvenirs de son unique mariage. C'était avec la comédienne Talia Balsam (la fille de l'acteur Martin Balsam) et leur union dura de 1989 à 1993. Il n'a jamais eu d'enfants. La liste des conquêtes du Dr Ross de la série «Urgences» est longue : de la Française Céline Balitran à l'Américaine Stacy Kleiber, en passant par Kelly Preston (l'actuelle épouse de John Travolta), de l'Italienne Elisabetta Canalis, de la Britannique Lisa Snowdon, et bien d'autres plus ou moins connues. Depuis son divorce, George qui n'aime pas trop évoquer sa vie sentimentale avait confié dans plusieurs interviews : «Je suis heureux ainsi. Célibataire oui, mais accompagné. Je n'ai pas envie d'aller plus loin.» icole Kidman et Reese Witherspoon réunies dans Big Little Lies! À peine sorti dans les librairies, le best-seller de l'irrésistible écrivaine Liane Moriarty est en voie d'être porté à l'écran et joué par le duo d'actrices aux multiples récompenses. C'est ce que révèle le quotidien américain USA Today. Les deux comédiennes, via leurs maisons de production respectives (Blossom Films et Pacific Standard), produiront également l'adaptation de ce roman, publié le 29 juillet dernier et qui suit trois mères australiennes dont les enfants vont à la même crèche. Un enchaînement de circonstances va les amener à commettre un meurtre. Il est évidemment prévu qu'elles jouent deux de ces mères de famille. La romancière s'est exprimée sur cette adaptation: «J'ai rencontré Nicole à Sidney pour parler du livre. Elle a été charmante et j'ai adoré ce qu'elle m'a expliqué à propos de ses plans pour le livre. Je suis très enthousiaste à l'idée que ces deux actrices jouent mes personnages.» Elle a néanmoins exprimé un souhait sur le choix de la troisième actrice: «Rose Byrne serait parfait pour le rôle, mais je ne pense pas qu'elles me demanderont mon avis pour le choix du casting.» Big Little Lies est le premier de ses romans à être porté à l'écran par Hollywood. Deux autres, What Alice Forgot et The Husband's Secret, pourraient, eux aussi, intéresser les studios américains. Une nouvelle success story pour l'écrivaine australienne. Alors que son dernier livre (The Husband Secret) traduit de l'anglais dans plus de 35 langues a été vendu à plus d'un million d'exemplaires aux États-Unis, Big Little Lies s'est rapidement dressé au top 10 des meilleures ventes sur Amazon. RUMEUR Un Fast & Furious avec des pirates pour Tom Cruise a star de Mission Impossible est courtisée pour South China Sea, un blockbuster rempli de courses-poursuites sur l'eau. Deadline annonce que Millenium Films, la boîte de production spécialisée dans l'action (on leur doit entre autres Les Expendableset La Chute de la Maison Blanche) voudrait offrir à Tom Cruise le rôle principal de South China Sea, un film de courses poursuites "à la Fast & Furious, mais sur l'eau", précise la source. Les suédois Mans Marlind et Bjorn Stein, qui ont filmé à Hollywood Underworld : Nouvelle ère, sont chargés de la mise en scène de ce projet imaginé par Kerry Williamson (Alex Cross) et réécrit par Michael Stokes (The Marsh). L'équipe voudrait que Tom Cruise y incarne un pirate. Ne visualisez pas tout de suite un sosie de Jack Sparrow : il s'agira d'une histoire de piraterie moderne, dont le héros, emprisonné à Hong Kong après de nombreux méfaits, est libéré par une policière casse-cou à une condition : qu'il l'aide à démanteler un gang de pirates qui sévit dans les mers du sud de la Chine. Il accepte, mais à contre-coeur, car son propre fils fait partie de la fameuse équipe... On n'en sait pas plus pour l'instant, et il n'est même pas certain que Cruise accepte le rôle principal de ce film d'action, puisqu'il s'apprête à tourner dans Mission : Impossible 5 (cet été à Londres, entre autres) avant d'enchaîner avec Jack Reacher 2. L THE BLACK PHANTOM Samuel L. Jackson, tueur à gages ? ien n'est encore confirmé mais Samuel L. Jackson est en pleine négociation pour être à l'affiche du prochain film de Tim Story (Les 4 Fantastiques), The Black Phanthom. Très peu d'informations ont filtré sur le synopsis de ce film d'action, le long métrage devrait se concentrer sur le destin de deux tueurs à gages. Écrit par Megan Hinds et Dave Lease, l'intrigue tourne autour d'un hitman révolté, qui vient en aide à quelqu'un d'improbable... un autre tueur nommé The Black Phantom, qui a été embauché pour l'éliminer. Ce rôle devrait convenir à la perfection à Samuel L. Jackson, aujourd'hui âgé de 65 ans, mais qui reste le tueur à gages mémorable de Pulp Fiction de Quentin Tarantino. L'acteur américain remplacerait alors Jamie Foxx, au début confirmé pour interpréter le personnage, mais faute d'un calendrier déjà chargé: Horrible Bosses 2, Annie, Mean Business On North Gason Street et un biopic sur Mike Tyson, l'acteur a finalement décliné l'offre. Samuel L. Jackson jouera aux côtés de Kevin Hart, comédien américain de 34 ans, adepte des comédies US comme: Scary R Movie 3 et 4, Polly et Moi, 40 Ans, toujours puceau, Mon beau-père et nous... dans lesquels il tient des seconds rôles tout en jonglant avec le théâtre où il joue à guichets fermés son spectacle Kevin Hart: Let Me Explain. Un duo intergénérationnel de choc pour un film produit par Screen Gems, dont la date de sortie n'a pas encore été annoncée. 20 JEUX Dimanche 10 août 2014 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°444 Mots fléchés n°444 HORIZONTALEMENT 1 - Intermédiaires - 2 - Abouter - Porte préjudice 3 - Possessif - Salon - 4 - Méprise - Mis à la porte après la répétition du numéro - 5 - Degré d'une échelle - Sur le point d'être ivre - 6 - Fleuve français - Calcium - En crise - 7 - Riche - Col - 8 Forme d'être - Épure - 9 - On les mange faute de grives - Conviendra - 10 - Menée en bateau Réfléchi - 11 - Drame à Hiroshima - Brûlis - 12 Couleurs - Passe au crible. VERTICALEMENT 1 - Confirmation - 2 - Signe musical - Enzyme - Lac des Pyrénées - 3 - Faire du feu - Repaire - 4 - Apostat - Dévorées - 5 - En dernier - Cité sumérienne Pensées - 6 - Argent - De près - Hitlérien - 7 Déesse marine - Pillages - Société d'assurance - 8 - File - Saules - 9 - Irlande - Faute de langage Deux ôtés de trois - 10 - Quantités de rondins Piège à poissons. Solutions du précédent numéro Mots masqués n°444 Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Discours solennel prononcé devant une assemblée (8 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ANIER - ARRET - ASTRE - BERET - BLOND BOITE - CRAN - CREME CROSSE - DELIT DEMENT - DEVISE ECRAN - ELAN - ESPION - ETAT - FALOT - FELIN FRIME - GALANT - GILET - GRAND - HEURT HORDE - HUMBLE - INEGAL - INEDIT - INERTE JAIS - JEUNE - JOULE LIEN - LIERRE - LOUPE MARIN - MORNE MOUT - NAÏF - NAIN NORD - OISIF - ORDRE OSIER - PLAIE - PRESSE - POISSON - PROIE RECRU - REFLET REJET - SERIN - SEREIN - STAR - TAILLE - TERNE - TOILE - URBAIN USAGER - USURE - VAIN - VOIE - VOILE. MOTS CROISÉS N° 443 HORIZONTALEMENT : 1. Dithyrambe - 2. Émet - Est - 3. Cie - Ans - St - 4. Ot - Éteinte - 5. Nette - Sue - 6. Délétère - 7. Ep Uélé - N.S - 8. Réel - Urnes - 9. Tirets - Osa - 10. An - Si - Ie - 11. Néo - Ras - Ut - 12. Testaments. VERTICALEMENT : 1. Déconcertant - 2. Imite Peinée - 3. Tee - T.D - Er - Os - 4. H.T - Éteules - 5. Atèle - Tira - 6. Rêne - Élus - A.M - 7. Assister Ise - 8. Mt - Nue - Noé - 9. Sternes - Ut - 10. Ente - Essarts. MOTS FLÉCHES N°443 HORIZONTALEMENT : Frénésie - Retraites - Do - Est Tri - Ger - Idées - Mat - Ase - Ie Nèpe - Son - Étiers - Été - Nuées - Em - Art - Émeu - Ues - Eûtes Messe - Lèse. VERTICALEMENT : Arrogant - Rue - EE - Éteintes Enter - Peu - S.S - Ers - Aérée Isatis - Sème - II - Dés - Seul Nette - Oe - Ute - Éreinté - Es Assise - Émise. MOTS MASQUÉS N° 443 GLANDEUR TURF Dimanche 10 août 2014 21 Les cours es endirect HIPPODROME BAZER SAKHRA - EL EULMADIMANCHE 10 AOÛT 2014 - PRIX : AM. MESSAOUD SALEM - ARABE N.E.E. EN ALGÉRIE QUARTÉ- QUINTÉ- DOTATION : 350 000 DA - DISTANCE : 1 100 M - DÉPART : 16H30 Aïn El Bia, tout ou rien L’épreuve à caractère qui se déroule ce dimanche 10 août à l'hippodrome Bazer Sakhra - El -Eulma, va se disputer entre des sujets mal lotis, comme le prouvent ses conditions de courses. Pour ce fait, le quinté devient difficile à déchiffrer ; bien que Klaxon, Marwa, Najwa, Loujayna, El Mansouria, n'ont plus rien à prouver dans cette catégorie, mais il faut aussi chercher quelques éléments qui peuvent créer la surprise tels que : Sawah, Ain Lbia ou le poulain Malibarez. PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX JOCKEY 2- AIN LBIA: Avec une belle forme, elle aura son mot à dire. 01 KESMA A. HEBRI 55 01 A. BOUKELLAL AB. DOUKHI 02 AIN LBIA B. BERRAH 55 02 F. DOUKHI L. ZAABOUB 03 MARWATA JJ.H. ZAABOUB 55 05 PROPRIÉTAIRE HML. SAHRAOUI 04 KATBA MS. GUEHIOUECHE 55 04 PROPRIÉTAIRE AM. MES. SALEM 05 EL MANSOURIA M. HARECHE 54 07 A. DJEBBAR AB. BRAHIMI 06 LOUJAYNA T. LAZREG 54 10 KH. DOUKHI R. MANSOURI 07 SAWAH AB.ATTALLAH 54 13 AB. KARA T. DILMI 08 OUASSEL B.TARCHAG 54 03 S. SAADOUNE H. DJAIET 09 MARWA A. SALHI 53 08 PROPRIÉTAIRE M. ZAABOUB 10 KLAXON AP.H. BOUAZZA 52,5 09 M. ZAABOUB T. DILMI 11 MALIBAREZ JJ.AB. CHENAFI 52 12 F. DOUKHI D. MISSAOUI 12 NAJWA JJ.CH. ATTALLAH 51 06 PROPRIÉTAIRE M. ZEGHLACHE 13 BOULE D’OR JJ/A. BELHOUARI 50 11 A. DJEBBAR 6-LOUJAYNA : Elle vient d’arriver en tête des battus, elle fera un bon outsider. 7- SAWAH : Attention, AB. Atallah peut la mener à bon port, il cherche 3- MARWATA : Longtemps absente des pistes, une issue. elle reste difficile à situer. 8- OUASSEL : Tâche difficile, surtout avec la 4-KATBA : monte du jour. Rien de brobant. 5-EL MANSOURIA : Avec deux courses dans le ventre, elle aura de fortes chances de figurer dans ce lot amoindri. ENTRAÎNEURS M. BECHAIRIA L’ANALYSE DES PARTANTS 1- KESMA : Aucune chance. PDS CDS 9- MARWA : Elle souffle le chaud et le froid, elle fera partie des prétendants aux places. 10- KLAXON : Il est constant, on ne peut le négliger. À reprendre. 12- NAJWA : Sur ce qu’elle a fait de mieux, elle peut figurer dans ce lot. 11-MALIBAREZ : Ce poulain mérite qu’on lui accorde un crédit. 13-BOULE D’OR : Rien à voir. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 2-AIN EL BIA 10-KLAXON 5- AL MANSOURIA 6- LOUJAYNA 7- SAWAH LES CHANCES : 12-NAJWA 9 - MARWA 22 Dimanche 10 août 2014 19H55 Taxi 2 Sélection du jour Réalisé par : Gérard Krawczyk Acteurs : Samy Naceri (Daniel Morales) Frédéric Diefenthal (Emilien Coutant-Kerbalec) Marion Cotillard (Lily Bertineau) Emma Sjöberg (Petra) Bernard Farcy (le commissaire Gibert) France Ligue 1 2014/2015 19H50 Un jour sans fin Réalisé par : Harold Ramis Acteurs : Bill Murray (Phil Connors) Andie MacDowell (Rita) Chris Elliott (Larry) Stephen Tobolowsky (Ned Ryerson) Brian Doyle-Murray (Buster Greene) 19H50 Le boulanger de Valorgue Phil, présentateur désabusé de la météo sur une chaîne câblée, couvre le Jour de la marmotte, une fête locale à Punxsutawney, en Pennsylvanie. Il bâcle son reportage et exige du cameraman Larry et de sa productrice Rita de repartir aussitôt. Mais une tempête de neige les oblige à passer une nuit sur place. A son réveil, Phil se rend compte qu'il revit, au détail près, la même journée que la veille. Présenté par : François-Xavier Ménage Produits locaux, marques régionales : le bon filon de l'été. Tous les produits qui fleurent bon le local ont le vent en poupe • Parc d'attractions : ils vous font tourner la tête. Dans les Landes ou à la frontière francoallemande, tout est bon pour attirer les familles dans les parcs animaliers et parcs à thème • Eau de coco : une « noix » qui vaut de l'or. Rafraîchissante et riche en minéraux, l'eau de coco est la boisson star de cet été • Rôtisseurs ambulants : les rois des poulets. Enquête sur les rôtisseurs entre petites affaires familiales et gros discounters. Françoise Zanetti, la fille de l'épicière, est tombée enceinte de Justin Hébrard, le fils du boulanger Félicien. Mais ce dernier refuse de croire que Justin, qui est parti faire son service militaire en Algérie, soit le père de l'enfant. La querelle qui s'ensuit avec Mme Zanetti gagne bientôt Valorgue, un village de Provence, partagé entre ceux qui croient à la paternité de Justin et ceux qui n'y croient pas. Réalisé par : Franck Mancuso Acteurs : Yvan Attal (Stéphane Monnereau) Pascal Elbé (Bertrand Barthélémy) Armelle Deutsch (Marion Marquand) Valentina Cervi (Valérie Monnereau) Talid Ariss (Théo Monnereau) Flic à Paris, Stéphane est sous pression et son couple bat de l'aile. Il a décidé de prendre quelques jours de repos avec sa femme Valérie et leur fils, Théo. Tombés en panne de voiture, ils appellent la dépanneuse depuis une station-service. Après un aller-retour jusqu'à son véhicule avec son fils et le garagiste, Stéphane s'aperçoit que Valérie a disparu. Il soupçonne un homme qui les a pris en stop. Réalisé par : Gianluca Maria Tavarelli Acteurs : Michele Riondino (Salvo Montalbano) Katia Greco (Mery) Valentina D'Agostino (Viola Monaco) Adriano Chiaramida (le père de Montalbano) Pietro De Silva (Oriani) Le corps d'un homme battu à mort est retrouvé dans une bergerie abandonnée, dans les montagnes siciliennes. Le jeune inspecteur Montalbano commence l'enquête. Mais il apprend qu'il est muté à Vigàta, dans le sud de l'île. En s'y rendant avec sa petite amie, Montalbano assiste à une scène de violence entre deux automobilistes, un vieil homme et le membre d'un clan mafieux, les Cuffaro. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Réalisé par : Henri Verneuil Acteurs : Fernandel (Félicien Hébrard) Georges Chamarat (monsieur Aussel) Leda Gloria (madame Zanetti) Edmond Ardisson (le facteur) René Génin (le secrétaire de mairie) 19H50 R.I.F. 19H45 Montalbano, les premières enquêtes Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse 19h55 Championnat de Monaco / Lorient Pour la reprise de la Ligue 1, les Monégasques de Dimitar Berbatov, dauphins des Parisiens, remettent les crampons contre Lorient, 8e au terme du dernier exercice. Les deux clubs ont changé d'entraîneur à l'intersaison. Sur le Rocher, Claudio Ranieri s'est effacé devant Leonardo Jardim, en provenance du Sporting Portugal, tandis que les Merlus ont tourné la page Christian Gourcuff, leur coach historique qui prendra en charge la sélection algérienne, pour démarrer un nouveau chapitre avec Sylvain Ripoll. Les joueurs de la Principauté, qualifiés pour la prochaine Ligue des champions et prétendants au titre avec le PSG, entendent lancer leur saison par une première victoire. As du volant et roi des taxis marseillais, Daniel fait la connaissance de son futur beau-père, le général Bertineau, père de Lilly. Il lui confie une mission : prendre en charge un ministre japonais venu signer un important contrat. Mais une organisation de yakuzas, déterminée à provoquer un incident diplomatique, enlève le prestigieux visiteur. Epaulé par son copain flic, Emilien, Daniel part sur les traces des mafieux. 19H50 Capital TÉLÉVISION Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 021 46 25 11 Rédaction : Tél. : 021 46 25 12 021 68 77 37 021 29 05 78 021 29 06 10 Fax. : 021 46 25 13 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion 19H55 Le pacha Réalisé par : Georges Lautner Acteurs : Jean Gabin (Louis Joss) Dany Carrel (Nathalie Villars) André Pousse (Quinquin) Jean Gaven (Marc) Maurice Garrel (Léon Brunet) Quinquin, un gangster, et ses sbires attaquent un fourgon chargé de transporter des diamants. Puis Quinquin tue ses complices pour se réserver le butin. L'enquête est confiée au commissaire-divisionnaire Joss, dit le Pacha, qui doit prendre sa retraite dans six mois. Gouvion, ami d'enfance et collègue de Joss, qui escortait le convoi, est abattu peu après. Joss entend venger Gouvion et nettoyer le milieu parisien? Nos bureaux bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Dimanche 10 août 2014 23 FAUT Y CROIRE ! Secousse tellurique de 4 degrés à Alger Une secousse tellurique de magnitude 4 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée samedi à 11H19 dans la wilaya d'Alger, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). L'épicentre de la secousse a été localisé à 22 km au nord-est de Bologhine, précise la même source. «Les gens ont toujours tendance à relever la moindre insuffisance, mais omettent d'évoquer les grands projets qu'a réalisés l'État durant ces dix dernières années», Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale - Mais ce n'est qu'ainsi qu'on peut aller de l'avant, Madame, pas autrement GM rappelle plus de 300 000 véhicules supplémentaires dans le monde General Motors (GM) a annoncé vendredi qu'il allait rappeler plus de 300 000 véhicules supplémentaires dans le monde, essentiellement en raison d'un problème de commutateur d'allumage. Le plus gros de ces rappels est effectué aux Etats-Unis où 265 154 véhicules vont être ramenés chez les concessionnaires sur les 307 079 automobiles concernés. Dans le détail, le premier constructeur américain fait revenir 215 243 SUV Saturn Vue, des 4X4 de ville, fabriqués entre 2002 et 2004 chez ses concessionnaires. Il y a détecté un défaut de la clef de contact qui peut être enlevée alors que le véhicule est en marche. GM a recensé deux accidents, ayant fait un blessé, liés à ce défaut. Les autres rappels portent sur 72 826 berlines Cadillac ATS et SUV Buick Encore de 2003 pour un problème de ceinture de sécurité et 15 386 berlines Chevrolet Impala de 2014-2015 pour un défaut de portière. Environ 3 000 citadines (Chevrolet Aveo de 2009-2010 et Pontiac G3 de 2009) sont aussi rappelées pour un problème de liquide de frein et 3 000 citadines Chevrolet Spark pour des boulons mal fixés. CA Bizertin : l'Ivoirien Ouedraogo placé en détention pour possession de fausses devises «Le réflexe bureaucratique a facilité le développement de la mouvance salafiste», Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses - Mais non, Cheikh, c'est quand même beaucoup plus profond que le reflexe bureaucratique, faut pas rire, dis ! La nouvelle recrue ivoirienne du CA Bizertin (Ligue 1 tunisienne) de football, Mustapha Ouedraogo, arrêté jeudi avec trois autres personnes étrangères en possession de fausses devises, a été placé en détention, a indiqué vendredi une source judiciaire du tribunal de première instance de Bizerte. La même source précise que le ministère public qui a pris connaissance du procès-verbal, a chargé le juge d'instruction du tribunal de première instance de Bizerte, de mener une enquête tout en laissant les suspects en détention. Les services de sécurité ont découvert, jeudi, les quatre personnes en possession de fausses devises d'une valeur de 750 euros dont l'une d'entre elles comptait les envoyer par voie postale à sa famille établie dans un pays africain. Égypte : la justice dissout la branche politique des Frères musulmans La plus haute Cour administrative d'Égypte a dissout samedi le Parti Liberté et Justice, la branche politique de la confrérie des Frères musulmans, déjà déclarée "organisation terroriste" en 2013 après la destitution de Mohamed Morsi. «La Cour administrative suprême a dissout le parti Liberté et Justice parce qu'il a violé la loi qui régit la vie des partis politiques», est écrit dans l'arrêt de la haute juridiction. «Cette décision de justice est finale et non susceptible d'appel», ont affirmé les médias locaux. La quasi-totalité des cadres de la confrérie comme ceux du parti de Liberté et Justice sont emprisonnés et jugés --à l'instar de Morsi-- dans divers procès pour lesquels ils encourent la peine de mort. Et, comme le guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, des centaines de Frères ont été condamnés à la peine capitale dans des procès de masse expéditifs dénoncés notamment par l'ONU. «Les autorités égyptiennes respectent l'indépendance de la justice. Nous n'interférerons pas dans les décisions judiciaires», Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi - Ne cherchez pas de commentaires, y en a pas… le souffle coupé par de tels fieffés mensonges ! Ukraine : l'ancien international Andrei Bal meurt lors d’un match de vétérans L'ancien international soviétique du Dynamo Kiev Andrei Bal est mort subitement à l'âge de 56 ans, alors qu'il disputait un match de vétérans, a annoncé son ancien club samedi. Bal avait joué pour le Dynamo Kiev de 1981 à 1990, remportant quatre titres de champion d'URSS. Il avait été sélectionné vingt fois dans l'équipe d'Union soviétique. Après sa retraite de joueur, il avait entraîné plusieurs clubs en Israël, et chez lui Vorskla Poltava, Chernomorets Odessa, et le Dynamo Kiev comme adjoint. Il avait aussi assuré un intérim à la tête de l'équipe d'Ukraine en octobre 2012. Météo à Alger Horaires des prières Dimanche 10 août 2014 36°C / 24°C Dimanche 14 chawal 1435 Dohr : 13h20 Assar : 16h40 Maghreb : 19h48 Ichâa : 21h16 Dans la journée : ensoleillé Vent : 18 km/h Humidité : 44 % Dans la nuit : dégagé Vent : 5 km/h Humidité : 68 % L’information au quotidien RAPPORTS SUR DES DROITS DE L’HOMME EN ALGERIE épidémie Ebola Ksentini s’explique L e rapport de la Commission sur la situation des droits de l'Homme en 2013 qui a fait l'objet de critiques par certaines parties, «n'était ni un rapport de complaisance ni un règlement de comptes mais une tentative d'améliorer la situation et de promouvoir les prestations dans différents domaines», a indiqué Ksentini qui était l'invité du Forum du quotidien «DKnews». Il a précisé que le rapport remis en avril dernier à la présidence de la République, était important dans le sens où il «relevait des lacunes et problèmes auxquels faisait face le citoyen notamment au niveau de l'Administration». Il a souligné à ce propos, les problèmes que rencontre le citoyen dans le secteur de la justice dont le niveau connaît, selon lui, une «dégradation grave en raison des pratiques administratives», rappelant qu'entre autres missions de l'Administration «qui connaît des dé- L'OMS espère qu'un vaccin préventif sera disponible en 2015 Phs : Archives Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a affirmé samedi que l'objectif des rapports rédigés annuellement par l'instance qu'il dirige sur la situation des droits de l'Homme en Algérie était l'amélioration de la situation et la formulation de propositions en vue d'édifier un État de droit. passements importants et continus», figuraient «le respect du citoyen algérien et la protection de ses droits et biens». D'autre part, Ksentini a relevé que les rapports de pays étrangers sur les droits de l'Homme «ne sont pas meilleurs», estimant que ces pays «ne sont pas habilités à donner des leçons en la matière du fait de leurs positions récentes liées à l'agression israélienne contre Ghaza». S'exprimant sur le dernier rapport d'Amnesty international sur des «agressions sexuelles sur mineurs en Algérie», il s'est interrogé sur «l'origine des chiffres rapportés par l'organisation, ce qui en appelle à la vigilance à ce sujet». Le président de la CNCPPDH a appelé à la révision de la durée de la détention préventive, qualifiant d'»inadmissible le fait de détenir des personnes impliquées dans des affaires pendant une longue durée sans procès». Concernant les déclarations qui lui ont été attribuées sur l'affaire d'Abdelmoumene Khalifa et l'éventualité d'une liberté provisoire, il a Lundi 15 chawal Sobh : 04h24 Chourouk : 06h02 déclaré «n'avoir fait aucune déclaration à ce sujet», rappelant que le droit d'une liberté provisoire «était un «principe et un droit garanti par le code de procédure pénale et que la décision revenait au seul juge habilité à trancher». Par ailleurs, Ksentini a estimé que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale avait réalisé «95% de ses objectifs» dont le «rétablissement de la sécurité et de la paix», rappelant que l'intérêt suprême du pays exigeait que l'on tourne définitivement la page de la tragédie nationale». Il a appelé en outre, à «barrer la route devant ceux qui appellent au règlement de comptes pour pouvoir se consacrer pleinement au développement du pays». Ksentini avait proposé la constitutionnalisation de la réconciliation nationale dans la révision constitutionnelle prévue pour en faire, a-t-il dit, «une référence fondamentale pour les générations futures et y puiser le langage du dialogue au lieu de la culture de la violence». Un vaccin préventif contre le virus Ebola mis au point par le laboratoire britannique GSK pourrait faire l'objet d'essais cliniques dès le mois prochain, et si ceux-ci sont concluants, être disponible courant 2015, a indiqué le directeur du département des vaccins et immunisation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à la radio française RFI. «On cible le mois de septembre pour commencer les essais cliniques, d'abord aux ÉtatsUnis et certainement dans un pays africain, car c'est là que nous avons les cas», a précisé Jean-Marie Okwo Bélé dans une interview dont des extraits ont été diffusés sur le site internet de la radio RFI samedi.Interrogé sur les perspectives de commercialisation du vaccin, il s'est montré optimiste: «Nous pensons que si on commence au mois de septembre, vers la fin de l'année on peut déjà avoir des résultats». «Et comme il s'agit d'une urgence, on peut mettre en place des procédures d'urgence (...) pour que courant 2015 on puisse disposer d'un vaccin», a-t-il ajouté dans une interview qui doit être intégralement diffusée par RFI. Il n'existe pour l'instant aucun traitement spécifique sur le marché permettant de traiter ou de prévenir la fièvre hémorragique Ebola provoquée par un virus très virulent qui peut tuer en quelques jours. Le taux de létalité (rapport entre le nombre de cas et le nombre de décès) est supérieur à 50%. Plusieurs vaccins en sont au stade des essais tandis qu'un traitement prometteur, le ZMapp, vient pour la première fois d'être testé sur des Américains infectés en Afrique après avoir donné d'excellents résultats sur des singes. FFS L Appel à la construction du consensus national e parti du Front des forces socialistes (FFS) a appelé, samedi à Alger, par la voix du membre de l'instance présidentielle du parti, Ali Laskri, tous les acteurs politiques à contribuer à la construction «d'un consensus national qui garantisse la transition démocratique dans le pays et préserve l'avenir des générations futures». À l'ouverture des travaux de la session ordinaire du conseil national du parti, Laskri a déclaré que «les enjeux d'aujourd'hui requièrent la construction d'un consensus national pour réaliser la transition démocratique et préserver l'avenir des générations futures», ajoutant que cela nécessitait la contribution de tous les acteurs politiques «qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition». La date de la tenue de la conférence du consensus natio- nal initiée par le parti n'a pas encore été fixée, a indiqué Laskri qui a ajouté qu'il faut prendre le temps nécessaire pour effectuer les concertations et réunir les conditions idoines pour la tenue de cette conférence. Rappelant que sa formation «a relevé une volonté de dialogue sur le consensus national lors de ses rencontres avec des partis de l'opposition et des personnalités au pouvoir», Laskri a indiqué que chaque partie «a sa propre vision sur le sujet», estimant que «ces visions doivent être rapprochées à travers l'ouverture d'un dialogue approfondi». L'université d'été du parti est prévue pour la première semaine du mois de septembre prochain. La session du conseil national arrêtera les dossiers et thèmes à débattre lors de cette manifestation, a-t-il précisé. Évoquant les incidents de Ghardaïa, Laskri a Ali Laski, membre de l’instance présidentielle du FFS déclaré que son parti avait appelé et «continue d'appeler» à la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire pour «régler ce problème définitivement». À une question sur la position du parti de la campagne marocaine visant l'Algérie, Laskri a indiqué que la position de l'Algérie est «claire et connue», elle « lutte pour la construction d'un Maghreb arabe fort éco- nomiquement et politiquement et capable d'assurer la stabilité dans la région exposée à moult menaces». Les travaux de la session ordinaire du conseil national du FFS avaient abordé dans la matinée le thème «modèles universels de consensus national». Dans ce cadre, Mohand Amokrane Cherifi, expert onusien et membre de l'instance présidentielle du parti a donné une conférence au cours de laquelle il a présenté les expériences de certains pays d'Amérique, d'Afrique et d'Europe, relevant que « tous les modèles de consensus national requièrent une volonté politique et l'implication de tous les acteurs politiques». Offre d'emploi Cabinet privé cherche kinésithérapeute, diplôme d’État, 2 ans d’expérience minimum. Le cabinet se situe au centre d’affaires, «Les 100 locaux», Saïd Hamdine - Alger P