TOP5 CountryWebBulletin
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Le bulletin s’imprime sous un format A5 sur une feuille A4 tout simplement nous imprimerons 2 pages sur une feuille voici comment procéder 1) ouvrir fichier 2) imprimer 3) cliquez propriétés 4) couleur qualité : automatique 5) ok 6) pages par feuille : 2 pages par feuille 7) mettre àl’échelle du papier : A4 210 x 297 8) ok 9) à la 5ème feuille retournez ces dernières sur l’imprimante afin d’avoir un recto verso. ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique 3SAT sur le satellite Samedi 9 juin 13h15 Country road sur la chaîne allemande Programme en ligne dès que possible Sur Country Roads http://radiocountryclub.free.fr Only Country ‘Flep’ Country Delight Country Roots Country Land Fred’s Country City Of Light Big Cactus Tous les lundi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00 Tous les mardi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 19:00 à 20:00 Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00 Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00 TOP 5 Country Web Bulletin The French Country Music Magazine Le mot : Depuis déjà quelques mois un sentiment de lassitude me gagne. Aussi je viens de prendre ma décision: je passe la main. En effet depuis 2003 je dirige ce fanzine avec le succès qu’on lui connaît, et pour moi il est temps de faire autre chose. Non parce que le monde de la country française change mais plutôt parce que les choix de chacun et les disponibilités évoluent. Durant ces 5 années nous avons essayé de proposer un magazine de country qui non seulement a été gratuit mais a offert à ses lecteurs un contenu des plus attractif en étant le plus pro possible. Aussi depuis la bande des 4, qui sévissait dans les premiers numéros ( Eric Coste, Jacques Dufour, Gilles Gaget et Jean Lacotte), sont venus nous rejoindre de nombreux collaborateurs. Grâce aux compétences, styles, disponibilités de ses collaborateurs, le ton du fanzine a plu à de nombreux internautes. Mais pas seulement car de nombreuses personnes ont photocopié puis diffusé le CWB à leurs amis non pourvus de l’outil informatique. Mais vous l’avez compris ceci ne veut pas dire pas la mort du CWB mais faut-il encore qu’une personne reprenne les commandes afin de pérenniser ce média. Sous cette forme ou sous une autre il y a place pour ce genre de mag. Les sites internets country, comme les autres d’ailleurs, sont bien évidemment des plus sérieux mais sans support papier c’est difficile de garder à portée de main toutes les infos. De plus lorsque l’on a passé de nombreuses heures derrière un ordi au travail se détendre derrière un document papier c’est bien plus relaxant. Mon soucis premier est de continuer a pouvoir lire un mag de country en français étant donné que sur le marché français il n’existe plus rien de journal spécialisé depuis la disparition de Country Magazine dans ce type de musique, c’est d’ailleurs pour cette raison que 2003 avait vu la création du CWB. Encore deux numéros spéciaux seront publiés. 2007 JUIN N°43 Bonne lecture et à bientôt. @+ Eric ’Cactus’ Coste Sommaire : Un grand Monsieur: Hank Williams Jr par Jean Edgar Prato Hommage: Don Williams par Bruno Gadaut Découverte: Steve Holy par Sylvie Donzeau Bluegrass ou Country Dierks Bentley par Marie France Simon Honky-Tonk corner: Sammy Kershaw par Eric ‘’Catus’’Coste Bientôt en France Rhett Akins par Georges Carrier A Lire : La lettre du Montana par Cactus Country En France Peter Myles par Gillou Dans le texte George Strait par Mireille Lafond News, Brèves, TV Sat, radios etc… Cd reviews: Sammy Kershaw, Kenny Chesney, The Infamous Stringdusters, Lionel Wendling, The Ranchmen, Nanci Griffith, Mark Chesnutt, par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’ Agenda et Festival d’été: par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour Un séjour au Texas par Alan Nash le festival western Equiblues Contact CWB [email protected] Site WEB http://countrybulletin.free.fr/ The French Country Music Magazine DIERKS BENTLEY par MF Simon Blond aux yeux bruns, 1,80 m, Dierks Bentley est né à Phoenix, Arizona, le 20 novembre 1975. Son prénom –inhabituel- est en fait le nom de jeune fille de sa mère. Hardford Band (entendus à Craponne) et du Del McCoury Band. Au cours de son enfance, il entendra essentiellement Hank Williams ou George Strait, les chanteurs favoris de son père. Cependant, lorsqu'il apprend à jouer de la guitare, vers 13 ans, c'est la musique rock qui l'attire. Jusqu'à ce qu'il écoute "Man to Man", de Hank Williams Junior. Il a alors 17 ans et il est à jamais converti à la musique country. Le résultat de tous ces apprentissages est une musique actuelle, mélange de country moderne et de bluegrass qui plaît à la jeune génération. A 19 ans, il s'installe à Nashville. Ce qu'il apprend alors de l'industrie musicale le décourage. Il est près d'abandonner toute idée de carrière lorsqu'il découvre le Station Inn, un bar dédié aux musiciens bluegrass, qui viennent là pour le bonheur de jouer la musique qu'ils aiment, sans arrière pensées de gloire ou de vedettariat*. Il y reviendra tous les mardis soirs pour jouer sa musique, se ressourcer et apprendre un maximum de ses camarades musiciens. Terry Eldredge, le chanteur du groupe local attitré, The Sidemen, lui donne alors un conseil qu'il n'a jamais oublié : "Quoi que tu aies à dire, entends-le dans ta tête, fais-le passer dans ton cœur et seulement après, dis-le avec tes mots". Dans le même temps, son emploi à la télévision locale TNN (Tennessee Network) l'amène à faire des recherches sur la musique country classique, des années 1940 à 1980, pour les besoins de différentes émissions. Il se constitue un véritable trésor : 3 classeurs pleins de chansons, de textes, d'informations sur la musique country. Son travail d'auteur et de musicien s'enrichit de toutes ces expériences. De soirées privées en concerts dans tous les bars de Nashville et des environs, Dierks Bentley apprend son métier. Il produira lui-même un album, appuyé par les musiciens du Jamie Capitol Nashville voit alors en lui un talent prometteur, à la fois respectueux des racines country et avec sa propre personnalité. Dierks signe son premier contrat en 2003. Il a alors 28 ans. En 2004, il part en tournée. Il va sillonner les Etats-Unis, de grandes scènes en petits clubs, faisant l'ouverture de grands noms comme Kenny Chesney ou George Strait, ou tenant la vedette. Son premier album rencontre immédiatement le succès et sera certifié Platinium. "What Was I Thinkin'" sera classé n° 1 des ventes en 2003. En 2004, Dierks recevra la récompense ACM du "Nouvel Artiste". Le second album, "Modern Day Drifter", sera certifié Gold seulement 4 mois après sa sortie. Le 1er extrait "Lot of Leavin' Left to Do" a immédiatement connu le succès, auprès des fans (classé n° 2 des ventes en 2005) mais aussi des danseurs! Interrogé sur son succès grandissant, Dierks répond qu'il se sent "toujours le même gars, obligé de transporter son ampli, d'installer la scène et de choisir ses musiciens. C'est comme au premier jour, je n'ai pas changé d'attitude ; je ne m'inquiète pas de l'argent, j'essaie juste de me construire un public fidèle, essayant de donner une poignée de main tout en tenant ma bière de l'autre!". contrairement à d'autres bars de Nashville où les artistes se produisent avec l'espoir d'être "découverts" (Tootsie's, Roberts, Bluebird Café, etc) Depuis la rédaction de cet article un nouvel album est sorti Long Trip Alone The French Country Music Magazine STEVE HOLY par S Donzeau … ou « quand la préparation rencontre les opportunités » Fils de Henry « Hank » HOLY et Barbara Holy, Stephen Kyle Holy, dit Steve, est né le 23 février 1972 à Dallas (Texas). La musique ne fait pas partie de la culture de cette famille catholique d’ouvriers, et Steve, le plus jeune des huit enfants, est, comme ses frères, destiné à travailler dans l’entreprise de forage créée par son grand-père. Mettre un pied dans le domaine musical commence pour Steve lorsqu’il amuse ses camarades de classe avec des imitations de Conway Twitty. A 19 ans, il passe une audition au local Mesquite Opry et se retrouve un peu plus tard parmi les 500 artistes pleins d’espoir qui auditionnent pour un numéro dans le très renommé show Johnnie High Country Revue à Arlington (Texas). Alors qu’il remporte cette « compétition », il est moins d’un an plus tard nommé artiste de l’année par ses fans et devient l’un des artistes préférés des spectacles annuels de Miss Texas. En conjuguant la rencontre avec le producteur Wilbur Rimes (le frère de LeAnn), quelques six années passées sur le circuit musical texan, et un répertoire mélangeant le rock des années 50, la pop et la country, il parvient à faire ses armes à Nashville et signe avec le label Curb Records en 1997. Son premier single, « dont’Make Me Beg », sort en octobre 1999, et Steve fait ses débuts au Hilton de Las Vegas en première partie d’un show de LeAnn Rimes. Le second single, « Blue Moon », où l’on trouve des sonorités country plus traditionnelles, sort en avril 2000 et se retrouve en 19eme place dans les « charts ». Le troisième single, « The Hunger », qui est quant à lui plus pop/folk, se classe en 20eme position. L’album « Blue Moon » sort le 10 octobre 2000 et la chanson la plus connue de cet album, « Good Morning Beautiful », que l’on retrouve en 2001 dans le film « Angel Eyes » avec Jennifer Lopez, est un immense coup de pouce pour la carrière de Steve. Steve refuse qu’on lui colle une étiquette et pense que sa musique est influencée par Charlie Rich, Mickey Gilley et John Conlee, alors qu’Elvis Presley et Sam Cooke jouent eux aussi un rôle important dans son style vocal et sa façon d’être sur scène. Le second album, « Brand New Girlfriend », est sorti en août 2006 et, alors que le titre « Brand New Girlfriend » propulse Steve à la seconde position des hits, cette chanson n’atteint le sommet qu’après 36 semaines de classement. Quand on demande à Steve comment il pourrait définir les raisons de son succès, il répond qu’il s’agit d’un « mélange de préparation et d’opportunités ». Avec déjà quelques années de travail acharné et l’aide de Curb Records, il semble que Steve soit prêt à figurer parmi les meilleurs artistes. En France, si Steve n’était pas encore très connu du grand public, on peut espérer qu’il le soit maintenant par le biais de la line dance. Donc, danseurs et danseuses, sachez que celui qui vous fait bouger sur « Cute, Cute, Cute » et aussi sur « Brand New Girlfriend » eh oui, c’est bien lui, Steve Holy ! Et s’il vous en faut un peu plus pour vous dérider les zygomatiques, allez faire un tour sur Youtube et cherchez la vidéo de « Brand New Girlfriend » qui n’engendre pas la monotonie je vous l’assure ! The French Country Music Magazine Dans les Bacs Sammy Kershaw "Honky Tonk Boots" Par cactus Après de mauvais résultats ces dernières années S Kershaw avait été débarqué de chez Mercury et après une aventure sur un premier indie , c'est sur le nouveau label indépendant Category 5 Records, basé à Nashville, que Sammy Kershaw fait son grand retour sur le devant de la scène country aux cotés d'artistes comme Travis Tritt ou Craig Hand. 'Honky Tonk Boots' est le second album, de cet artiste, présenté sur ce label et l'orientation choisi est le honky tonk pur jus à la G Jones dont il avait adopté la coupe de cheveux à ses débuts. Mais Sammy n'est pas arrivé seul dans cet opus car des auteurs très connus sont venus lui prêter la main. D'abord Bob McDiII qui a écrit pour de nombreux artistes et pas des moindres, entre autre Mel McDaniels, comme le titre bien connu 'Babys got her blues jean on", que l'on retrouve ici ainsi qu' 'Evangeline', qui est un morceau d'inspiration cajun et 'High Society' qui toujours sur un rythme bien honky tonk-cajun nous parle des codes dans la haute et dont les gens 'd'en bas' n'ont rien à faire ... La troisième épouse de Sammy Kershaw est Lorrie Morgan et c'est avec une pensée particulière qu'il chante 'Battle' en souvenir de périodes pas toujours très faciles vécues avec cette artiste. Si vous aimez les valses lentes alors le troisième titre est fait pour vous, 'One step at a time, a été écrite par Tim Mensy et fera certainement le régal des danseurs. Un invité de marque que Craig Wiseman qui est un autre songwritter de talent. Aussi 'Tennessee Girl" est un autre grand moment de cet opus, ou l'histoire du gars tellement amoureux qu'il demande à un pilote de chasse de faire passer un message grâce au panache laissé par son avion dans le ciel... Cet album a été déclaré album de la semaine par nombre de Djs français et c'était sans compter avec votre CWB. Kenny Chesney "Live’’ Par Cactus Rien de tel pour passer une bonne soirée qu'un DVD de country autrement dit un concert filmé en Live. En attendant de tomber devant cette perle qu'est le fameux concert cité en référence, nous parlerons du Cd qui fait tant parler ces dernières semaines. Rappelons déjà que cet artiste est l'un des grands gagnants de la dernière soirée des Awards CMA .... Que depuis plusieurs années les tournées aux USA de ce chanteur se placent dans les plus grosses productions du même type. D'ailleurs on ne peut pas dire que Kenny Chesney soit destiné aux petits clubs embrumés du Texas profond que nos amis Alain S, Sabine B ou Alan N. ont l'habitude de fréquenter. Kenny Chesney a besoin d'espace. Toutes les chansons de ce 'live' ont déjà été enregistrées en studio sur les albums précédents. Tous les hits de ses derniers albums sont aussi de la fête même si certains fans regrettent que des titres moins mis en avant dans les charts ne figurent pas a la liste des chansons retenues pour les shows. Alors dans l'attente d'un hypothétique DVD faites vous plaisir à l'écoute de ce set. The Infamous Stringdusters 'Fork in the road" Par Cactus Ils sont six a faire la scène : -Andy Hall au dobro, il a déjà participé à de nombreuses sessions avec, entre autre, Dolly Parton, Earl Scruggs, Charlie Daniels. - Chris Eldridge guitare et a participé à des sessions avec Tony Rice et Chris Thile,.... avec qui il a même partagé la scène. - Chris Pandolfi , banjo et a eu comme maître Tony Trischka. - Jeremy Garrett, fiddle, il a partager les micros avec Bobby Osborn, Lee Ann Womack....Jesse Cobb, mandoline, a enregistre ou joué avec Jim Lauderdale, LA Womack et même la jeune Melonie Canon.Travis Book, basse, vainqueur de nombreux "tremplins". En écoutant du bluegrass on ne s'ennuie jamais. Cette musique qui commence a dater nous amène régulièrement de nouveaux artistes, jeunes la plupart du temps et pas forcément originaires des Appalaches. De plus régulièrement un son nouveau est annoncé, et il est vrai que cette musique est en perpétuelle évolution pour le plus grand plaisir de nos feuilles de choux. Pas de titres tirés du répertoire traditionnel dans ce Cd qui comporte 12 titres, uniquement des compositions originales dont la plupart ont été écrites par les membres du band (9/12), avec quand même le renfort de John Mayer, Benny Galloway et Geoff Bartley. 'Fork in the road" une galette que l'on se réservera pour le prochain pique-nique et qui devrait assurer l'ambiance The French Country Music Magazine Dans les Bacs Lionel Wendling The Enchanted Steel Guitar of Lionel Wendling Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Notre ami Lionel est un modeste. Il aurait pu figurer légitimement sur la pochette de son album avec son inamovible casquette. Au lieu de cela il nous offre le portrait sépia d’une jolie femme souriante échappée de l’époque d’Ava Gardner… Ce nouvel opus du steeliste Alsacien est entièrement consacré au western swing. Ce style né au Texas dans les années 30 revient en force pour notre plus grand plaisir, aux States et ailleurs et même dans nos grands festivals Français. Lionel a mis donc ici tout son savoir au service de la country qui swingue. Ses reprises de grands standards du genre sont très respectueuses des versions originales. Lionel et ses musiciens les interprètent d’une manière très classique. Sans extrapolations ou divergences innovatives. C’est tout en son honneur et cela prouve, comme on le constate également avec leurs homologues d’Asleep at the Wheel, que le western swing est une musique qui ne vieillit pas et qui n’a aucunement besoin, 50 ans après l’ère des big bands de Bob Wills et consorts, d’être interprétée d’une manière plus moderne comme c’est le cas pour le blues, le rock ou la country. Ce disque est un régal pour l’oreille et tout amateur de swing sera au paradis. Par contre, Lionel n’étant jamais amoureux, il n’a pas introduit la moindre balade et les 14 plages ont toutes un tempo soutenu. Les quatre compos originales sont à la hauteur des joyaux du patrimoine western swing que sont « Roly Poly – Right or wrong – Time changes everything – That’s what I like about the South – Bubbles in my bear – Miles and miles of Texas ». Lionel est un bon chanteur de swing, style qui ne requiert pas, à l’instar de la country pure, des effets de charme dans la voix à la manière d’un George Jones ou d’un Alan Jackson. On sait qu’il maîtrise l’Anglais aussi bien que le Français. Il me faut citer ses accompagnateurs car sur cet album ils forment une équipe homogène de virtuoses. Le Lionel Wendling’s Western Swing Band est constitué par Manu Boch au piano, Sylvain Troesch à la guitare jazzy, Mathias Hecklen-Obernesser (sûrement venu d’outre Rhin) au fiddle et Franck Bedez à la basse. Christian Séguret que tout le monde connaît est invité à jouer de la mandoline sur 6 titres. Tout a été enregistré et produit en Alsace, sans polka, mais avec, je l’imagine, quelques accompagnements bachiques pour faire mousser le swing. En tout cas cet album ne vole pas son titre : vous êtes dans le monde enchanté de la steel guitare de Lionel Wendling. Il ne nous reste plus qu’à savoir si Lionel a connu personnellement la jolie créature qui orne la pochette de son album… The Ranchmen ‘’ Riding’’ Par Jacques”Rockin’Boy”Dufour Voici le bel exemple d’une formation partie de pas grand-chose pour arriver à une reconnaissance méritée. En effet, il y a quelques années les Ranchmen n’étaient qu’un trio de copains qui jouaient dans les bars et les restaus de la région Lyonnaise dans un répertoire de vieux standards de la country classique. En 2007, trois albums plus tard, c’est un quintet qui figure parmi les groupes Français qui collectionnent le plus de dates. Les classiques du genre chers à son créateur Dan Dickson ne sont pas oubliés mais le renfort de la jeune chanteuse Annie Murru à autorisé une approche sérieuse de la new-country actuelle propre à satisfaire les danseurs. Si les Ranchmen ne sont pas encore des festivals c’est qu’ils ont beaucoup de boulot régionalement (Ain, Rhône, Isère, Drôme, Loire). Ils sont entièrement indépendants et ont un carnet copieusement garni grâce à un solide travail de prospection. C’est certainement un exemple à suivre pour beaucoup de formations en mal de contrats. Il est vrai que Dan est un « vieux renard » qui connaît bien le métier, étant un pionnier de la country Française déjà en exercice dans les années 60. Le groupe est complété par Mirco Mercury (lead guitare, dobro, mandoline) fort connu dans le milieu country Lyonnais. Sam Adjaj est à la basse, Cyril Poichot et Pierre Rachel tiennent la batterie. En guests sont venus participés Gille Carducci, Berny Braner et Patrick Brunet. « Boogaloo » est un instrumental sautillant composé par Mirco pour ouvrir l’album. « Tall, tall trees », n°1 en 1995 pour Alan Jackson est repris par Dan. La même année Shania Twain sortait l’alerte « Whose bed have your boots been under » chanté ici par Annie. Le célèbre « King of the road » de Roger Miller est sympa avec le vocal de la chanteuse en soutien de Dan en lead. « Mister lonesome » offre une pointe de soul pour un titre de Scooter Lee. « Sunday driver » est une balade curieusement récupérée sur l’unique album du duo Blue County. « J’ai le boogie »est un autre emprunt à Scooter Lee, chanteuse appréciée des cercles de danseurs. Retour vers un autre chouchou des line danseurs avec le « Chattahoochee » d’Alan Jackson (1993). « No one needs to know » est un autre n°1 de Twain en 1996. Billy Ray Cyrus ne s’est jamais remis complètement du succès fracassant de « Achy breaky heart » en 1996 mais ce titre plait toujours sur les planchers. « Apache »est excellent, fidèlement repris. Cet immortel instrumental du début des 60’s est également au répertoire des Mariotti Brothers et de Dan Galli. « Long black train » est le morceau le plus jeune puisqu’il a lancé la carrière de Josh Turner en 2004. Il est suivi, en final, par la reprise la plus ancienne avec le « Foggy mountain break » d’Earl Scruggs, ce qui prouve que les Ranchmen peuvent accrocher sans problème un instrumental de bluegrass à leur répertoire. « Riding » va faire un tabac chez les danseurs, d’autant qu’une chorégraphie d’ »Apache » est incluse dans le livret. www.theranchmen.com West Production 06 18 28 78 35 The French Country Music Magazine HANK WILLIAMS JUNIOR Par J.E.PRATO Page 1/3 A l'heure où les sources des musiques Country, Rock et Blues semblent s'épuiser et converger ensemble vers des dérives impropres à une consommation indigeste de véritables amateurs, il est sans doute bon de brosser succinctement le parcours d'un chanteur doublé d'un instrumentiste convaincant et dont le talent de composition n'a rien de surprenant lorsque l'on possède Williams comme patronyme. Difficile en effet de vivre dans l'ombre d'un pareil nom sans la moindre valeur, d'autant que Hank Williams senior est un géant intouchable de la musique populaire américaine. Alors il fallait pour le moins se surpasser pour être digne de sa lignée, c'est ce qu'a fait Hank Junior qui a aussi transmit le relais à une 3è` génération avec son propre fils Hank III. Quarante années officielles de chemin musical et le chiffre actuel considérable de 74 albums publiés en comptant les -Best - et autres --Greatest hits- c'est un indice que non seulement Hank Jr est un travailleur des sons mais qu'il a su également attirer, fidéliser et garder une large audience dans bien des couches de la société américaine. Randall Hank Williams est né le 26 mai 1949 à Shreveport dans le nord d'une Louisiane qui accueillait alors régulièrement son père, déjà en pleine gloire, dans le célèbre Louisiana Hayride, l'un des rares spectacles de Hillbilly music et dérivées sérieusement concurrent du fameux Grand Ole Opry de Nashville. La maman de Randall Hank, née Audrey Sheppard-Erskine avait épousé Hank Sr en 1945, et à la suite de 6 années de tumulte familial divorcera en janvier 1952. Hank Sr, intronisé à l'Opry la 1ère fois en juin 1949, obligea, pour des raisons de commodité, la petite famille à s'installer dans Nashville en septembre de cette même année. La poursuite de l'ascension va durer encore 30 mois puis se sera la spirale infernale aboutissant à son décès prématuré (29 ans) dans la nuit du 3 1 décembre 1952 au 1 ` janvier 195 3. Papa Hank n'avait pas vraiment eu la joie de voir grandir son fils mais avait toutefois prit le temps de le surnommer affectueusement « Bocephus » curieux pseudonyme tiré du nom d'une marionnette qu'un ventriloque utilisait sur la scène du Ryman auditorium (Opry) en sa compagnie et celle du comique Rod Brasfield. Hank Junior dès le début n'est pas doué pour des études d'ailleurs très débridées. Par contre il sera attiré rapidement par les sports : natation, football U.S, boxe, éléments d'épanouissement pour lui ; D'autant que maman Audrey, esseulée, narcissiste de son corps et d'un talent improbable, chante (mal) et participe à des spectacles dans lesquels elle impose son fiston comme celui -Caravan of stars- auquel elle le fait participer à l'âge de 8 ans en 1957. Une chose est certaine la mère et le fils n'auront jamais de problèmes financiers, Hank Jr le confirmera dans une interview en 1986 « Après la mort de mon père nous n'étions pas dans le besoin avec 250.000 $ de royalties par an. Dans les années 60 ses disques se vendaient très bien, par exemple en 1964, juste pour le Japon, 1 million d'exemplaires ». En accords avec Audrey, certains producteurs de la compagnie Metro (M.G.M, le chanceux label du papa), particulièrement Jim Vienneau et Jessé Kaye ont le flair de sentir qu'avec un pareil nom Hank Junior peut se faire un prénom, voire une belle carrière tout en leur rapportant un pactole. Ainsi dès 1963 sa mère lui signe un contrat avec la M.G.M, il a 14 ans. Bien entendu, il n'a encore aucune personnalité artistique et il est poussé à tenter de faire revivre l'esprit musical de son géniteur, asseyant de lui ressembler par la voix, les attitudes et les reprises des textes mémorables de ce dernier. Le public n'a d'évidence pas oublié le nom de Williams et cela marche l'année même avec la version de Junior de - Lovesick blues-, puis en 1964 celle de -Lone gone lonesome blues- qui entre dans les 'charts' Country et Pop, suivit d'un autre petit succès avec -Endless sleep-. Hank Jr, en parallèle, est ardent à se confirmer, il apprend à jouer de nombre d'instruments piano, violon, guitare, steel, banjo et dobro, il travaille aussi dur pour affirmer son style vocal. Certes les arrangements ainsi que les choeurs et violons sucrés rajoutés par le producteur Jim Vienneau ne sont ni authentiques ni du meilleur goût, mais que faire, Hank Jr ne maîtrise pas encore son destin. Il suit les directives de la Metro et cela a du bon avec en fin 1964 ses interprétations regroupées sur un album vinyle tiré du film -Your cheatin' heart- retraçant l'histoire des débuts difficiles de son père en Alabama, ses premiers 'Medecine shows', sa rencontre, avant la gloire, avec l'éditeur Fred Rose et l'agent Oscar Davis. George Hamilton y tient le rôle d'Hank Williams, à ses côtés Red Buttons, Arthur O'Connell et Susan Oliver; Hank Jr y chante, entre autre, :-Ramblin' man-, -1 saw the light-, -You win again-, -Long gone lonesome blues-. La mise de fond du film fut de un million de dollars et il rapporta 10 fois plus avec un million d'albums vendus. En 1965 Junior fonde un groupe très attiré par le Rock 50, il chante et joue du piano sous le pseudonyme de Rockin' Randall & the Cheating Hearts. Notre homme se retrouve No 5 aux 'Country charts' en 1966 avec l'autobiographique -Standing in the shadow. The French Country Music Magazine HANK WILLIAMS JUNIOR suite Page 2/3 Il a depuis longtemps arrêté les études pour épousailles musicales et ... courir les filles. Un peu plus tard il engrange d'autres chansons dans les hits parades tels le pathétique -I was with Red Foley the night he passed away-, puis -It's all over but the crying- en 1968. Cette année là est vraiment la dernière qu'il passe dans la peau de son père en faisant rôder son spectre en s'entourant sur scène des fameux Drifting Cowboys de celui-ci, à savoir Jerry Rivers, Don Helms (le seul actuellement encore en activité, il 'embellit à la pedal steel guitar le dernier album 2004 de Vin Bruce), Hillous Butrum, Sammy Pruitt et Cedric Rainwater. Mais l'année suivante le déclic se produit en pleine période Hippie et contestataire et il commence joliment à affirmer son propre talent, bien présent dans l'album enregistré en public au Cobo Hall de Detroit dans le Michigan (-She thinks 1 still care-, -Gaines people play-, -Detroit city-, -Your cheatin' heart-) ; Sa popularité s'est imposée avec des passages aux Ed Sullivan, Jimmy Dean, Mike Douglas et Johnny Carson shows, il a aussi réalisé un album en partenaire avec Connie Francis (-Sing Country favoritesM.G.M 425 1), obtenu de belles confirmations avec -Cajun baby- et -I'd rather be gone- et pour couronner ses 20 ans rencontré Johnny Cash qui l'impressionne et le conforte dans son changement de cap, cela sera concrétisé dans la cire avec -Singing my songs :Johnny Cash- (1970). Son premier No 1 sera -All for the love of sunshine- en 1970, suivront -Ain't that a shaine- et -Eleven rosesen 1972, puis -The last love song- en 1973. Un vaste ensemble de mouvements musicaux rebelles, qui vient d'éclore, l'attire irrésistiblement, se sont le Rock Sudiste et le 'Outlaw sound' réfractaires à la soupe sauce Nashville qui s'annonce. Cette logique était visible dès 1972 dans son album fortement teinté de R&Blues -Send me some lovin-, contenant également 2 classiques de Fats Domino : -Whole lotta loving- et -l'in walking- ainsi que le Honky Tonk révélateur -The only daddy that will walk the line-. Mais en ce temps là braves gens ... Hank Junior avait succombé aux sirènes de grosses rasades d'alcool fort, d'excessives consommations de drogues et pilules d'amphétamine variées. Le résultat ne se fit point attendre dans une vie privée agitée, un état dépressif évident dans la chanson -Getting over you-, une tentative de suicide résorbée par une aide psychiatrique. Il lui faut changer d'air. Il quitte Nashville en 1974 pour s'installer près de ses racines en Alabama ceci avec le précieux support de son vieil ami James R. Smith. Son image et son style se forgent durablement, il fréquente alors Toy et Tommy Caldwell (Marshall Tucker band), Chuck Leavell (Allman brothers band) et le colosse Charlie Daniels. Tout ce beau monde marginal se retrouva dans l'album imprégné Country Rock -Hank Williams & friends- (1976). Mais juste quelques mois au préalable, alors que cet album était au mixage, Hank Jr, grand sportif nous l'avons dit, qui aime les sensations extrêmes et la montagne, réalisait avec un guide une escalade dans les monts Ajax (Montana) le 8 août 1975 ; Il y fut victime d'une très grave chute de 150mètres, il s'en tira vivant par miracle mais avec de nombreuses fractures, un traumatisme crânien, de volumineuses plaies au visage et au cuir chevelu. Désormais il n'apparaîtra en publie, sur scène ou sur les pochettes de ses disques qu'avec lunettes noires, barbe et large chapeau afin de cacher ses terribles blessures. Il mettra près de 2 ans pour se consolider et ultérieurement des producteurs d'Hollywood en tireront la matière d'un film. La montagne sera encore un appel irrésistible pour lui puisque en 1978 il retournera sur le lieu du drame pour récupérer ses lunettes ( ?) et failli encore déraper sur le même rocher. Il récidive en 1985, pendant une partie de chasse en présence d'un autre guide, le tout en Alaska, il décrocha au sommet d'une falaise englacée postée à 2000mètres d'altitude, faisant ainsi une glisse sur 200mètres, par bonheur se stabilisa, heureusement car plus haut son guide n'avait que 1O mètres de longueur de corde, grâce à un sang froid extraordinaire et à son couteau de chasse Hank Jr se mit à creuser des marches dans la glace et dès lors put regagner le sommet. Un bel exemple de survie et volonté d'où sa chanson, qui deviendra à la fois un hit et sa devise, -A country boy can survive-. Si l'on veut survivre, on devient plus fort dans sa tête et son corps, alors la création est une fidèle compagne. C'est le cas d'Hank Williams Jr qui change de label en 1977, quitte la Metro pour Warner records, incluant ses filiales Elektra, Curb et Capricorn, et va engranger simples (singles) et albums à succès pendant une période de 15 années : -I fought the law- ( 20è` place en 1978), -Family tradition- ( 5è` place en 1979), -Whiskey bent & hell bound- (l 979), la même année -The conversation- un duo avec son ami Waylon Jennings, -Women I've never had- et -Old habits- (1980), -All my rowdy friends- (198 1), -A country boy can survive- (1982). Dans un segment de temps assez court, dans les années 80, Hank Jr obtiendra jusqu'à 8 albums dans les 'charts', l'argent coulant à flots Junior mettra au point une société musicale et dérivés très lucrative The Hanks Williams Jr Enterprises un temps gérée par le fameux Merle Kilgore (compositeur, chanteur et manager réputé dans une planète Country impitoyable). Au passage il est à noter qu'Hank Jr sera, longtemps durant, au centre de multiples procédures concernant les faramineux droits d'auteur de son père (y compris contre sa demie soeur Jett Williams) et que la plupart du temps il gagnera ses procès. The French Country Music Magazine HANK WILLIAMS JUNIOR suite Page 3/3 Hank Jr est ainsi devenu un pôle 'Outlaw Rock Sudiste' courtisé, mais tout au long de sa longue carrière, loin d'être terminée, Jr sait prouver qu'il est un excellent compositeur et qu'il peut s'exprimer richement dans toute la panoplie Country : Gospel, Blues, R & Blues, Country-Jazz-Dixieland cher à Jimmie Rodgers, écoutez sa délectable composition -Hot to trot- (1990) et vous comprendrez, piissant Honky-tonk fidèle à son pater, ballades, Hobos et train songs, Rocking-Blues, Country traditionnelle avec quelquefois des accents Old Time et Hillbilly, plus rarement Western, Jazz-crooner, Western-swing et Bluegrass. Evidemment d'autres artistes se pressent pour chanter avec lui, quelques exemples : Waylon Jennings et le Texas Troubadour Ernest Tubb dans le prenant -Leave then boys alone- (album -Strong stuff1983), Ernest y résurnant bien Junior en fin de chanson avec une phrase simple, généreuse, profonde : « They say Hank Junior has fade away ... but his daddy would be proud », Boxcar Willie dans -Ramblin' in my shoes- (198 1) imitant à perfection le sifflet d'un train, Leon Redbone dans -Lovesick blues(1983), John Lee Hooker et Ray Charles dans un Blues 'medley' incluant -Trouble in mind- (1984), puis encore Willie Nelson, Tom Petty, Reba Mc Entire, Marty Stuart, George Jones, Chris Whitley, Paulette Carlson, Jimmy C Newman, Steve Earle, Clint Black, j'en oublie et d'autres viendront encore c'est sûr. La preuve la plus récente est concrétisée dans son avant dernier opus en date -The Almeria club- (2002) enregistré avec la crème des musiciens d'Austin, Los Angeles et Nashville et des gens d'autres horizons comme Kid Rock et Nickel Creek ; En fait ce club, construit en 1907 près de Troy (Alabama), et qui était à l'origine une école puis la salle des fêtes du village, fut témoin de graves violences pendant un concert donné par son père en 1947, ce dernier et Audrey purent se sauver par la fenêtre d'une loge. Hank Jr délivre dans cet album toute son énergie au service d'une Country et d'un Blues très purs avec de fraîches parties acoustiques, de vrais 'fiddles' et autre banjo, guitare 'slide', piano et steel. Hank Junior s'est marié en 1986 à la belle Jane au sang issu d'un père Suédois et d'une mère indienne Osage, son unique fils le très prometteur Hank III est né d'une précédente liaison. L'année suivante il sera distingué par des 'awards' décernés par les associations CMA et ACM pour son album -Hank live-. Quelques temps après il deviendra le premier artiste Country distingué par plusieurs 'Emmy' pour sa production à la télévision en au Cinéma (1990 à 1993). La plupart de ses réalisations, entre 1979 et le début des 90, furent produites par l'énergique Jimmy Bowen, puis par d'autres dont Barry Beckett ou Chuck Howard ; Beaucoup d'albums furent enregistrés dans des studios de Nashville mais également à Muscle shoals (Alabama) pour obtenir un son résolument Sudiste. Souvent les conceptions des pochettes sont des réussites : celle de -Rowdyprésente Hank Jr débauché avec des filles de honky-tonk, une motrice de train empanachée de vapeur pour - ' The pressure is on-, Junior en trappeur avec une lionne dans une rustique cabane pour -Strong stuff-, toujours notre homme cette fois dans une aciérie pour -Man of steel-, dans une tenue 4 outlaw' pour -Lone wolf-, constellé d'éclairs pour -Wild streak- et plus tard -Stormy-. De tout temps les musiciens des séances donnent dans l'excellence, jugeons plutôt : vers ses débuts, en particulier, les Drifting Cowboys du père mais ensuite une liste impressionnante de virtuoses tels James Burton, Reggie Young, Jon Goin, Billy Walker, Samy Hagar, Brent Rowan, LT Corenflos, Michael Landau, Dan Huff aux guitares électriques, Kieran Kane et Vemon Derrick à la mandoline, Eddie Long, Sonny Garrish,Dan Duginore, Weldon Myrick à la steel, Dickey Betts à la guitare 4 slide', Buddy Spicher, Lisa Silver, Vemon Derrick, encore lui, Mark O'Connor, Stuart Duncan, Rob Hajacos ou Bobby Hicks aux fiddles, Mike Auldrige, Paul Franklin et Jerry Douglas au dobro, Rock Killough et Terry Mc Millan à l'harmonica, Jo-el Sonnier à l'accordéon louisianais, Hargus Robbins au piano, Randy Scruggs au banjo, Eddie Bayers et Greg Morrow à la batterie, Denis Solee, Jim Hom, Jerry Mc Kinney, Terry Mead, Irv Kane, à la clarinette, flûte, saxophone et autre trombone JI est impossible de tous les citer tant le maquis de leur nombre est conséquent. Il faudrait en bonne logique maintenant se lancer dans l'énumération et l'analyse de la gigantesque série de chansons qu'a interprété Hank Williams Junior, mais à quoi bon ! C'est à vous lecteurs de les découvrir et les déguster, si ce n'est pas déjà fait, avec près de mille titres le choix est si vaste qu'il serait grave de ne pas y trouver quelques instants de plaisir voire surtout des heures harmonieuses. Avec 'une larme dans ma bière' (-There's a tear in my béer- 1980) personnellement j'éprouve une forte nostalgie dans le regard que je porte sur la saga de la famille Williams, commencée il y a bien longtemps dans la misère d'un coin perdu d'Alabama, poursuivie dans la ferveur et la fièvre par un fils au caractère forgé d'acier, enfin encore à ce jour distillée par le propre fils d'Hank Junior : Hank Williams 111 qui vient à son tour puiser aux sources régénératrices de sa filiation, vivant presque en 'hobo' le début d'un millénaire suspect et dont la voix 'hillbilly' se perd dans la nuit moite du Sud profond, un sifflet d'un dernier train en écho. Sources : origines françaises, anglaises, diverses pochettes albums ainsi que le site Intemet de l'artiste: litin: Le lecteur passionné pourra s'il le désire trouver complément à ce texte par La biographie d'Hank Williams Sr, -Big Bear- no55 Décembre 1995 Hank Williams Sr, l'oeuvre complète -Big Bear- no68 Mars 1999 The French Country Music Magazine EQUIBLUES RESTE LE N°1 DES FESTIVALS WESTERN... Équiblues 2007, 12ème du nom, durera 5 jours, du 15 au 19 août. Dès le mercredi 15, soirée country music et Line Dance avec Lilly West, Luke Olson (USA) et George Canyon (CAN) "Male Artist of the Year" et "Single of the Year" (Somebody Wrote Love) au 2006 Canadian Country Music Awards. Jeudi 16, après-midi tremplin avec 3 groupes français, et Line dance. Puis grande soirée spéciale en mémoire de la disparition du King avec Di Maggio Bros, Hayden Thompson et Ricky Norton. Vendredi 17, Western Swing avec Lionel Wendling, Granger Smith (USA) et Sunny Sweeney (USA). Samedi 18 suite du festival avec Pat Waters (USA), Snake Oil (USA), Doug Moreland (USA) Texas Music Award Entertainer of the Year, et Gary P Nunn (USA), une légende vivante de la scène texane, nommé part le gouverneur Rick Perry "The Ambassador of Texas Music"... Equiblues, c'est l'inédit, la qualité, et surtout, la convivialité...!!! Tous les concerts se déroulent sous chapiteau géant, à l'abri d'éventuelles intempéries. Un plancher de danse de 200 m2 est à la disposition des line dancers. Le concours d’équitation western se déroulera pendant cinq jours sur la nouvelle carrière d’Équiblues à partir du mercredi, il sera précédé le lundi et le mardi d'un stage de barrel racing et de roping. Les quarter horses, appaloosas et autres paint horses cèderont la place les après-midi des mercredi 15, vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 à la plus célèbre, la plus importante, la plus ancienne et la plus primée des compétitions françaises de rodéo. Comme les années précédentes, le village d’exposants proposera aux visiteurs ce qui se fait de mieux en France en matière d’articles western. Des stages de line-dance de différents niveaux sont proposés tous les jours par Jocelyne Rajon et son association "Country Passion". En 2007, Équiblues s'est mis en quatre pour offrir 200 % de plaisir en plus aux amateurs de rodéo, de bonne country music et de danse! Renseignements, tarifs et réservations sur www.equiblues.com Hébergement Tél Office de tourisme : 04.75.30.15.06. Restauration et possibilité de camping gratuit sur place . A Lire De temps à autre un peu de lecture vivifiante fouette le sang. Une plongée au cœur des montagnes du Montana, c’est que nous propose le premier roman de Paul Mercusot ‘’La lettre du Montana’’. Comme son prénom ne nous l’indique pas Paul est une femme. L’intrigue de ce roman nous emmène entre Choteau et Browning en pleine réserve indienne des Black Feet et non loin de Glacier National Park, dans l’état du Montana. Un jour Pierre reçoit une lettre, envoyée depuis les USA, qui lui indique que son frère Paul, disparu depuis 20 ans, vit dans la région des Glaciers. Du début du roman jusqu’à la dernière page Paul (la romancière) nous faire vivre la progression de Pierre (le héros) d’une manière assez peu répandue dans ce genre de roman. Le réalisme de l’Amérique des voyageurs y est présent à chaque instant. Du diner (restau rapide) à la randonnée à cheval, tout est décrit comme si vous étiez assis sur la selle de votre haquenée (mot nouveau pour moi) Un moment de ‘charme’ digne du prince Malko, qui de plus est écrit par une femme, nous laisse tout chose. Sabotage, explosion, ruses indiennes, les méchants blancs, tout est là pour passer un excellent après midi de lecture en attendant une ballade sur les traces de Lewis et Clark. Comme nos artistes de country c’est chez un indépendant, édition du Temple d’Or, que Paul a publié ce roman qui nous réserve une suite. Le format du bouquin est ‘poche’ 184 pages http://www.paul-mercusot.com/ The French Country Music Magazine Rhett Akins par Georges Carrier Certains hommes sont nés pour être des chanteurs de Country. Cela n'a rien à voir avec les classements dans les hit-parades ou les contrats avec les maisons de disques ou autres plans marketing. En revanche, cela a à voir avec les foules qui reprennent en choeur un vendredi soir les chansons que vous avez écrites tout simplement parce que les paroles les ont émues. Ces paroles parlent de votre vie et de la leur et n'a aucun rapport avec la politique du show business. Demandez donc à Rhett Akins. Il est de retour avec un tout nouveau CD 'People Like Me' qui est le reflet de la vie qu'il mène sur scène, de sa famille. Akins est arrivé à Nashville en 1992 et a signé un contrat d'auteur compositeur avec Sony Tree Publishing. Comme tous les nouveaux sur Music Row, il a commencé par écrire et chanter des démos. Ces dernières attirèrent l'attention d'un cadre de chez Decca Records et Rhett Akins y signa son premier contrat en 1994. Ce fut le départ d'une grande carrière avec des titres comme "That Ain't My Truck," "She Said Yes" et le hit qui fut N°1 "Don't Get Me Started." Son allure bon enfant, sa voix chaude et son énergie sur scène lui apportèrent des foules de fans de tout âge. Quand Decca Records ferma Rhett sortit un album chez Audion avant de se rendre compte qu'il devait retourner à ses racines, c'est-à-dire la scène, la route et les fans. «J'adore la scène et il n'y a personne au monde, mieux que les spectateurs, qui peut vous dire si vous êtes un chanteur ou non. Cela n'a rien à voir avec un contrat avec une maison de disques.» Rhett Akins est un chanteur de Country. C'est ce qu'il fait le mieux. Ces cinq dernières années, il a donné plus de 100 concerts par an pour le Honky Ton Tailgate Tour avec ses copains David Ball, Daryl Singletary, Jeff Carson et de Hayes. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il allait à nouveau occuper le devant de la scène. Lors d'une tournée, Tracy Byrd et son manager Joe Carter se rendirent tout de suite compte que les gens répondaient très favorablement à la musique de Rhett et ils prévinrent la directrice de RCA : Renée Bell. Impressionnée par les concerts de Rhett, elle décida Joe Galante, le grand patron de le faire signer. Son disque, People Like Me, traite des choses qui donnent un sens à sa vie. "La musique, les grands espaces et mes gosses, c'est toute ma vie," déclare Rhett Akins. Il est le papa d'une petite fille de 11 ans et d'un garçon de 15. Quand il n'est pas avec ses enfants Rhett se passionne pour la Guerre de Sécession. Mais, il va sans dire que la priorité va à la musique. "Je porte un chapeau, un T-shirt, des bottes et des jeans déchirés et je veux chanter des chansons authentiques." Rhett sera en exclusivité européenne sur la scène du Country Rendez-Vous de Craponne le dimanche 29 juillet 2007 et il ne faudra pas manquer cette occasion unique de le voir en France pour la première fois. The French Country Music Magazine MADE IN France Dans le cadre du 2ème Festival Country de LA FRETTE SUR SEINE (95) aura lieu le tremplin des nouveaux talents ouvert aux amateurs de France et d’ailleurs le samedi 15 septembre 2007. Renseignements 06 26 74 26 38 [email protected] CAROLE FRANCK intègre le groupe « The Partners » qui se compose de Jean-Jacques (guitare élec/ac/mandoline), Patrick (guitare élec/ac/dobro), Philippe (basse), Joel (pedal steel guitare) et Eric (batterie). [email protected] CHATTAHOOCHEE prévoit la sortie de son premier album en juillet. www.chattahoochee.fr CC RIDER accueille une violoniste dans le groupe : Anne-Sophie Roullin. Sortie imminente du premier album (8 titres) des Lyonnais TENNESSEE STUD. Nouvel album pour VINCE ROGERS, manager des Cowboys. : « Vince Rogers & The Black Vampires » sous-titré « Rockin’ in the laboratory ». Rock and roll et country : « Rockabilly stop – Ciné western- That’s all right mama – Le Sud » + clips vidéo. http://cinemaandrock.monsite.wanadoo.fr PAT WINTHER & THE BUNCH ont assuré la soirée privée organisée par Johnny Halliday et Laeticia à l’occasion de leurs 10 ans de mariage. www.patwinther-thebunch.wifeo.com La jeune guitariste Française MATILDA, accompagnée par le groupe Flashback, s’est produite en première partie des mytiques Shadows à l’occasion du Festival Cliff Richard & The Shadows le 19 mai à Vif dans l’Isère. Sortie prévue d’un album enregistré à Londres. Vos infos et dates pour le spécial juillet/août avant le 15 juin à [email protected] ou sur http://www.myspace/jacquesrockinboy AGENDA JUIN ANCESTRAL COUNTRY-9 et 10 Woincourt (Le Tréport), 21 « Le Nashville » Compiègne. BIG ROCK-10 Chateauneuf les Martigues (13), 16 st Privat (07), 29 St Marcel d’Ardèche (07), 01/07 Puget sur Argens (83).ARMADILLO-« La Luciole » à Alençon (61).BLUE RAIROAD TRAIN-14 Basel (CH), 15 Col des Roches (CH).BLUE RIDGE-2 à Hinx (40).BLUE RIVER-1 à Versailles (78).BLUE MOUNTAIN-3 à Villepot (44).BILLY JAM-9 Andregé (49), 21 Cholet (49), 24 Toutlemonde (49).CHARLIE WEST-23 Drancy (93).CC RIDER-2 et 3 Casteljaloux (47).CONNIVING-2 Drusenheim (67), 3 Auboue (54), 9 Plombieres (88), 16 St Nabord (88), 23 Tréhemond (57), 24 « St Laurent » à Marly (57).CACTUS PICKERS-16 Dorat (63), 24 Ainay le Château (03), 01/07 Tanay (58).CHATTAHOOCHEE-01/07 Berck sur Mer (59).DR COUNTRY-15 St Macaire (33), 16 Fargues St Hilaire (33). DESTINATION-24 Epinal (88).DREAMLINERS-11 Foire de Charleville (08), 21 Bairon (08).EDDY RAY COOPER-21 Biot (06).FREDCASTERS-9 Chateauneuf les Martigues (13), 23 Muret (31), 30 Lescure-Jaoul (12).GAS OIL-21 « Au Bureau » à Nîmes (30).GLWADYS ANN-2 Avranches (50), 9 Ouistreham (14), 21 Lillebonne (76), 23 et 30 Deauville (14).HAMAC-3 Vieilles Maisons (45), 17 Auberge Lac du Bourdon à St Fargeau (89).HIGHWAY-10 Savas (26), 23 Pouriere (83), 1/07 Fréjus (83).HILLBOYS & GIRLS-23 La Ferté Vidame (28).JACKSON MC KAY-9 Gironville (77), 29 Ardèche (07).JOHN WHITE-1 et 21 « St Laurent » à Marly (57).JEROME MALAVAL-27 Tullins (38).LIANE EDWARDS-2 Villeneuve de la Raho (66), 9 Taussat , 15 Auxerre (89), 16 Arleuf (58), 21 Privat (07),13 « Pré Velard » Thoiry (01).LILY WEST-2 Chomelix (43), 21 « Le Mustang » Julianges (43), 30 « Cret du Roch » St Etienne (42).LONE STAR RADIO SHOW-2 Genève (CH).MARY LAURE & ROUTE 95-9 Woincourt (80), 22 Courbevoie.MARY & C0-6 Hot Club de Lyon (69), 28 « Le Triomphe » St Etienne (42), 30 Niederbronn (67).MIDWAY STATION-2 Tour de Salvagny (69).ORVILLE NASH-2 Concession Harley St Herblain (44), 8 et 15 « The Ranch » Nantes (44), 9 Ales (30), 22 et 23 en Norvège.PHENIX COUNTRY BAND-2 Le Mesnil en Thelle (60).PRAIRIE DOGS-2 et 3 Cambrai (59).RICK CAVAN-1, 2,8, 9, 15 et 16 Louvroil, 24 Auby + KARO, 30 Venette (60), 1/07 Angres + KARO.ROCKIE MOUNTAINS-2 Morancé (69), 16 St Galmier (42).RUSTY LEGS-2 Brugairolles (11), 3 Villeneuve de la Raho (66), 23 Gros sur Lacaune (81), 24 « La Bisonnerie » à Mérinvieille (31), 29 et 30 « Chalet des Moissons » Balma (31).ROCKINCHER-2 Hinx (40), 22 Muret (31), 24 Escatalens (82), 30 Lescure Jaouls (12).RANCHMEN-8 Savigneux (01), 16 St Rambert sur Loire (42), 24 Champagne au Mont d’Or (69), 30 Lyon Gerland (69), 1/07 Chaponost (69), 2/07 Poule (69).SEV GARETT-9 Woincourt (80), 10 Verberie (60), 17 Margny aux Cerises (60).STONE CREEK-10 St Etienne sur Chalaronne (01).TAHIANA-2 et 3 Cambrai (59).TEXAS SIDE STEP-1 Cambrai (59), 2 Ménil en Thelle, 3 Pont de Roide, 9 et 10 Gironville, 24 Oberhaslach, 30 et 01/07 Niederbronn (67).THIERRY LECOCQ-2 Perpignan (66), 3 Borante (60), 5 Amiens (80), 9 Reims (51).STEAMBOAT-2 St Gely du Fesc, 21 Cap d’Agde.WESTERN WINGS-9 Andrézieux Bouthéon (42).WESTERNERS-9 Chambois (76).UNION SPIRIT-21 « Le Parck Avenue » à Limoges (87).ZIP CODE 2025-1 « Prisca » à Villeurbanne (69). Vos infos et dates à [email protected] The French Country Music Magazine L’ETE DES FESTIVALS – JUIN AMERICAN FESTIVAL DE CASTELJOUX 2 et 3 juin. Lot et Garonne (47). Défilés et expos voitures US et Harleys, calèches, taureau mécanique, danse country et rock and roll, bison grillé. Avec Route 65 et CC Rider. 06 08 67 63 92 www.westernroad.fr AMERICAN JOURNEYS DE CAMBRAI 1-2 et 3 juin. Nord (59). 7ème édition. Palais des Grottes. Danse, marché western, parade, workshop. Avec Chris Michael, Linda Jacob & Road Riders, Mariotti Brothers, Texas Side Step, Prairie Dogs, Tahiana, Janet Martin (USA). 03 27 78 51 75 www.american-journeys.com AMERICAN FAIR DE CHATEAUNEUF LES MARTIGUES 9 et 10 juin. Bouches du Rhône (13). 2ème édition. Western Pleasure Assoc, campement 1er Texas de Cavalerie, danses amérindiennes, workshops, voitures US, harleys… Avec Phil Edwards, JC Harrisson (CAN), Union Pacific, Shoepolishers, Big Rock. 06 75 61 44 44 www.les-legendes.com AMERICAN LEGEND 6 DE ST ETIENNE SUR CHALARONNE 10 juin. Ain (01). Concentration de voitures anciennes (500). Avec Stone Creek, Rocking Daddys. 04 74 24 05 74 ST NABORD 16 juin. Vosges (88). Line dance, artisanat amérindien, troc western. Avec Conniving. [email protected] ARDECHE FESTI WEST COUNTRY DE ST PRIVAT 16 et 17 juin. Ardèche (07). 2ème edition. Spectacle et jeux équestres, tri de bétail, Valley Riders et ses Cavaliers, village indien, dance, parades, lasso artistique, Chevaux de Prestige, vieilles motos et Harleys, voitures US, voltage à cheval (La Roche Noire), camion Buffalo Grill, French cancan (les Miladies). Avec Phenix Country Band, Big Rock, Marie Dazzler Cowboy Deluxe. 06 81 48 89 69 www.festi-west-country.com COUNTRY EN BEAUJOLAIS A ARNAS 23 ET 24 JUIN. Rhône (69). Tipis, danses amérindiennes, véhicules US, sculpture sur bois, artisanat country, defiles. Avec Women Folk (Annabel et Liane Edwards), Phenix Country Band, Tahiana. 06 80 48 87 63 www.countryenbeaujolais.com WESTERN HORSE & COUNTRY SHOW A PUGET SUR ARGENS 30 juin.et 1 juillet. Danse, equitation western (trail, barrel racing), vente de chevaux, expos, calèches, taureau mécanique. Entrée gratuite. Avec Mainstreet, Linda Jacob & Roadriders, Big Rock, Highway. www.redrockranch.fr INTERNATIONAL COUNTRY LEGEND DE CHAMBRAY LES TOURS 10 juin – Indre et Loire (37) Campements cowboys, trappeurs, amérindiens, Mexicains, US cavalry. Saloon, jeux western, forgeron, diligence, spectacles équestres, danse, pow-wow,…Avec Free West, Boot Scootin’ Country Band, Steve & Heather, Revival. [email protected] 02 47 55 78 43 Pour les manifestations country de juillet et août, merci de me faire parvenir vos infos avant le 15 juin. [email protected] The French Country Music Magazine NEWS Si vous étiez de passage à Las Vegas en mai, le 13, vous auvez peut être eu l'occasion de rencontrer Gretchen Wilson. A l'occasion de la sortie de son prochain album 'One of the boys' elle a donné un concert gratuit dans cette ville. Award ACM: Gretchen Wilson est nominée, pour l'award 'événement vocal de l'année', avec la chanson chantée en duo avec Merle Haggard 'Politically uncorrect'. Denise Jackson se met à l'écriture. Dans un livre confession, écrit en collaboration avec Ellen Vaughn, elle nous livre ses peurs et joies engendrées par la vie commune avec Alan Jackson son chanteur de mari. Pour l'occasion Alan a enregistré deux chansons inédites qui seront offertes avec le livre. Collectionneurs à vos cartes plastifiées. Wynonna Judd a demandé le divorce. Son mari qui fut son garde du corps pendant une dizaine d'année, a été accusé d'avoir eu des gestes plus que déplacés à l'encontre d'une mineur. Sold out une nouvelle fois pour Kenny Chesney!!!! Son concert du 23 juin au stadium de Philadelphie affiche complet. Les places ont été vendues en 15 minutes!!! Les premières parties des shows sont assurées par Pat Green, Sugarland pour l'ensemble de la tournée 'Flip Flop Summer Tour'. Les 25 ans du Bluebird Cafe de Nashville seront fêtés tout au long de l'année. Ce lieu mythique a l'habitude d'accueillir de nombreux songwriters depuis sa création en 1982. Hors la loi plus que jamais !!! Notre Billy Joe Shaver a été emprisonné après avoir tiré sur un gars. L'action se déroule au Papa Joe's de Lorena au Texas. Un type engage la conversation avec notre chanteur en lui parlant de l'épouse de celui-ci. Ca dégénère et le règlement de compte a lieu sur le parking du club. Billy Joe a sorti son gun au moment où son compère sortait un couteau. Légitime défense a déclaré l'avocat de BJS. 50.000 $ d'amende plus loin, Billy Joe nous propose son nouvel album Greatest Hits. Le pèlerinage à Hendersonville devrait s'arrêter pendant quelques mois. En effet la maison de Johnny Cash et June Carter, située à Old Hickory Lake, est partie en fumée il y a quelques semaines. Elle était la propriété de Barry Gibb des Bee Gees depuis 2005. A fond pour les anciens combattants de la guerre d'Irak !!! LeAnn Rimes, a enregistré une nouvelle chanson dont les revenus seront reversés à une oeuvre venant en soutien aux militaires ayant combattu et qui ont été blessés. Elle se propose même d'apposer sa frimousse sur les boites de corn flakes. C’est dit! <<Je ne couperai pas mes cheveux>> c’est ce qu’a répondu Jason Michael Carroll a son label qui aurait bien aimé lui donner un look plus traditionaliste. Un nouveau petit Jennings est annoncé pour bientôt. En effet la copine de Shooter Jennings, fils de Waylon Jennings et Jessi Colter, est enceinte. Un nouvel outlaw pour la country ? Depuis quelques jours le nouvel album de Grtechen Wilson ‘One of the Boys’ est disponible dans les bacs. La nouvelle vedette de la Nashville Star s’appelle Angela Hacker. Elle a 29 ans et vient de Muscle Shoals en Alabama. The French Country Music Magazine PETER MYLES Interview avec Gilles Bataille Page ½ Peter Myles est un des artistes country canadien le plus en vue. Auteur-compositeur, une voix étonnante, une allure surprenante, une présence sur scène toute en énergie, et pourtant, c’est un grand romantique, tendre, passionné, émouvant même. Son style et son attitude en ont déjà surpris plus d’un, et généralement, après l’avoir vu, on l’aime, car il est différent, dans son style, dans ses choix … Un exemple ? Une reprise country rock de « Salut les Amoureux » de Joe Dassin ! D’ailleurs, un autre ami canadien a créé plusieurs chorégraphies sur les musiques de Peter, il s’agit de Danny Leclerc. Après son single « VIE ! », il nous surprend avec son album « BREAKING THE RULES » … Et il n’a pas fini de nous surprendre, merci Peter pour ta gentillesse. Gillou : L'émission canadienne "Dans la peau" a grandement contribuée à ta fulgurante ascension. Mais cette musique, depuis quand l'as-tu "dans la peau" Peter : La country music, je l’ai dans la peau depuis mon tout jeune âge! Mon père est un fervent du « rock n roll ». Les Elvis Presley et Johnny Cash étaient parmi ses idoles. Donc nos soirées étaient animées par ces grands de la musique rock country. Avec les années, ils sont devenu mes inspirations. J’aime ce que dégage cette musique. L’année dernière j’ai vécu un grand moment à Jackson au Tennessee. J’ai été invité à jouer avec les anciens musiciens de Johnny Cash au Rock-A-Billy-Hall-Of-Fame au Carls-Perkins Center et avons passé une journée avec l’équipe à visiter l’ancienne maison du King. Mes parents nous ont accompagné sur cette tournée. C’était très spécial d’être avec mon père dans la maison d’Elvis avec l’ancien batteur de Cash. Il nous a raconté toute sorte d’anecdote. Ils étaient tous copains à l’époque. Ils partageaient les mêmes scènes. Le feeling était tellement spécial. Ce sont des grands! WS Holland (le batteur de Cash) me parlait avec passion des beaux moments des tournées qu’il a vécu à l’époque et je voyais encore la passion dans ses yeux. Et sur scène, je peux te dire qu’il assure encore parfaitement. Il a 80 ans et mesure pas loin de 6 pieds et c’est un homme très corpulent. Il est encore très en forme pour son âge. Lors de cette rencontre, j’ai réalisé pourquoi j’aimais ce style de musique. Le monde de la country music n’est tellement pas artificiel. Les gens sont vrais. Juste dans les textes des chansons. À l’écoute, on ressent tout de suite le sentiment que l’auteur y véhicule. Les textes rejoignent plus souvent qu’autrement le quotidien de monsieur et madame tout le monde. C’est un style musical qui est proche du petit peuple. C’est difficile à expliqué… j’adore la country et son histoire tout simplement pour son énergie et en même temps pour sa simplicité et son coté terre à terre. Gillou : La guitare est un instrument indissociable du personnage ? Peter : Oui et non. J’aime être accompagné de ma guitare mais je me sens très à l’aise sans elle! Je la quitte souvent pour une balade! Mais j’aime bien participer avec quelques rythmes acoustiques. Par contre, je peux te dire que j’adore cet instrument. J’ai d’ailleurs débuté une collection l’année dernière. Gillou : Depuis quand joues-tu ? Peter : À l’âge de 9 ans, mon oncle Michel m’a offert ma première guitare. Tu vas rire, mais j’étais tellement impressionné par cet instrument et je voulais tellement pas la briser que ça ne m’a pris pas loin de 4-5 ans avant d’apprendre à y jouer. Pour moi, cet instrument était comme un trésor. Gillou : Formation musicale ? Peter : Oui et non! Qu’est-ce que la formation musicale pour toi? Oui, parce que j’ai suivi des cours privés suite à un début autodidacte et non parce que je ne suis pas allé à l’Université en musique. Par contre, j’ai touché plusieurs instruments et surtout pendant mon séjour dans les Majorettes (Fanfare) quand j’étais jeune. Ce fut de très bons moments ou j’ai approfondi mon amour pour la musique. Gillou : Un style très éclectique, mélange rock, pop, folk, country, mais au tout début, quel était ton style ? Peter : Sincèrement, je crois n’avoir jamais eu de style. Je crois que le mélange de tout ce que tu viens d’énumérer fait parti de mon bagage musicale et qu’il m’a influencé dans mes écritures et compositions. Je compose selon mes émotions et les mélodies sont hyper importantes. Les textes viennent donner le sens par la suite. Mais à bien y penser, je ne crois pas être en mesure de dire ce qu’est mon style précisément. Disons qu’on peut appeler ça du Rock-Country! The French Country Music Magazine Peter Myles Page 2/2 Gillou : Au plus profond de toi, est-ce ton cœur ou ta tête qui chante ? Peter : Définitivement mon cœur! Lorsque je chante, c’est comme si je mettais mon âme à nu et que je pouvais me permettre d’être vulnérable en dévoilant ma joie de vivre ou en démontrant une partie de ma sensibilité! Gillou : Tu as une telle expression de sérénité sur scène, que je me suis posé cette question ? Peter : Je suis flatté que tu ais perçu cette sérénité! C’est ce que je veux partager avec le public! J’adore leur faire oublier les petits tracas de la vie en leur offrant un billet vacances direction leur imaginaire au moment présent! Qu’ils puissent se dire qu’ils ont voyagé à travers toutes mes émotions et qu’ils en sortent serein! Du bon temps quoi! Gillou : Tu as rencontré à tes débuts des grands de la country-music, mais qui t'a donné l'envie de te tourner vers ce style ? Peter : Je crois que le besoin de libérer certaines joies et peines mon amener à ce style tout naturellement. Les textes et l’énergie qui s’en dégage me rejoignent énormément! Plus j’écoutais les paroles et le rythme de certains chanteurs plus je me sentais vraiment vivre. Je sentais bien les messages et cela me donnait une folle envie d’exprimer ce que je ressens. L’influence de certains artistes tel que les Travis Tritt, Billy Ray Cyrus, Garth Brooks et plusieurs autres m’a en fait influencé vers ce style et ce, indirectement! Et comme je t’expliquais au tout début de l’entrevue, il y l’influence de mon père avec son Elvis et Cash qu’il faisait jouer continuellement à la maison. Peter : Absolument qu’elle est présente la musique chez moi. Comme ma femme est aussi ma gérante, nous avons décidé d’aménager une partie de notre maison en studio et en bureau. Nous l’avons vraiment aménagé à notre goût. C’est une grande pièce où on y retrouve ma collection de guitares accrochée aux murs, un espace salon avec foyer où on fait nos réunions ainsi que quelques vitrines disposées un peu partout où on y a installé des objets de collection sur Johnny Cash et Elvis Presley, des trophées que j’ai reçu, des plaques et toute sortes de truc en rapport avec ma carrière. Mais ce dont je suis le plus fière, c’est mon murs des célébrités. Ce murs est celui où j’expose des photos de tous ceux avec qui j’ai travaillé : des musiciens, des artistes que j’ai côtoyés, des shows que j’ai fait, des grimaces en back stage, des moment intenses en studio… des photos de moi et ma femme lors des remises de prix ou tout simplement lors des show. Bref, ce mur représente l’ensemble de ma carrière et regroupe toute l’équipe qui travaille autours de moi. Sur scène les gens me regardent moi mais sans mon équipe je n’y serais jamais arrivé. J’ai la chance d’être entouré de très bons musiciens autant au Québec, en France qu’aux USA, d’avoir une bonne famille, de bons amis, des enfants extraordinaires et une gérante qui prend bien soin de moi. C’est un mur qui est très importants chez moi. Bientôt il me faudra en rajouter un autre… Gillou : Merci Peter pour cet entretien. Au plaisir d’une prochaine visite en France ! Si nos lecteurs veulent en savoir plus : http://www.petermyles.com/ Gillou : Chez toi, la musique est omniprésente ? Instruments, collection, CD-thèque , ... http://www.handiline.fr/ The French Country Music Magazine Un séjour au Texas Pour notre dernière soirée à Austin nous nous sommes dirigés vers le Hill’s café, dont on nous avait parlé comme d’un endroit à voir absolument. Ce « Texas Bar-B-Q and steak house » typique est situé sur South Congress Avenue, une des artères principales, ce qui le rend très facile à trouver (en terre inconnue, c’est toujours appréciable !). Fondé en 1941 par la famille Goodnight et Sam Hill, il a été racheté dans les années 90 par Bob Cole, personnalité d’une radio d’Austin. D’une capacité d’environ 20 clients à sa création, il peut maintenant en accueillir environ 500. D’ailleurs, l’endroit cache bien son jeu : on ne soupçonne pas, en arrivant devant l’enseigne lumineuse, que ce soit si vaste. Les excellents steaks qui y sont servis lui valent une solide réputation, ainsi que l’animation qui y est proposée, le tout dans un cadre très agréable. En effet, on peut s’installer aussi bien à l’intérieur (grand espace très bien décoré, avec aux murs de multiples photos d’artistes) qu’à l’extérieur. On est assuré d’y passer un bon moment, à l’ombre des grands arbres, à déguster une des spécialités culinaires, tout en assistant à l’un des nombreux concerts qui s’y par Alan Nash déroulent plusieurs fois par semaine. A Austin, quels que soient ses goûts musicaux, on peut se concocter un bon programme pour chaque soir. Nous avons vu ce soir-là : A l’extérieur : Walt Wilkins, connu comme poète-écrivain, dans le style de Kris Kristoferson. Ricky Skaggs a récemment enregistré certains de ses titres. Pour être honnêtes, nous n’avons pas vraiment été emballés par son style, et avons nettement plus apprécié l’artiste qui suit. A l’intérieur : Bobby Pounds, écrivain et chanteur, influencé notamment par G. Strait et M. Haggard. Voix très chaleureuse et personnage très sympa. Bref, encore un lieu à ne pas manquer lors d’un séjour à Austin. Dommage que l’on ne trouve pas suffisamment de tels endroits en France, où l’on puisse à sa guise boire un verre, manger un morceau, écouter de la musique live, et pas uniquement le week-end… Dans les Bacs Nanci Griffith 'Ruby's torch' par Cactus C'est le retour d'une grande dame que nous avons l'occasion de saluer ici. Alors qu'elle nous avait habitué à des chansons écrites de sa main, Nancy a choisi d'autres auteurs pour alimenter son nouvel album: Tom Wait, ou Jimmy Web.... Deux titres son tirés de son ancien répertoire 'Brave companion of the road" et 'Late night grande hotel". Pas de honky tonk ou country rock, c'est un orchestre plutôt philharmonique qui l'accompagne. Une ambiance qui rappelle les grands moments de Kenny Rogers sur les scènes de LA ou LV. Distribution Harmonia Mundy Mark Chesnutt 'heard it in a love song" par Cactus Après avoir retrouvé la liberté de mouvement en ayant été "dropped" de son label en 2006, Mark a pu se consacrer à l'enregistrement de chansons qu'il apprécie plus particulièrement. Aussi cet album est l'occasion de retrouver des titres qui ont su faire vibrer nombre d'entre nous. De "heard it in a love song" (Marshall Tucker band) à "Lost Highway" (Hank Williams) en passant par "Apartement #9" (Tammy Wynette) et "A hard secret to keep" qu'il nous présentait déjà dans son album "Savin' the Honky Tonk", Mark Chesnutt a su une fois de plus nous gratifier d'un opus dédié à la real thing. The French Country Music Magazine Dans le Texte par Mireille Lafond Artist: George Strait Song: I Aint' Her Cowboy Anymore Album: It Just Comes Natural I pack up my saddle George Strait “J’suis plus son cowboy” Album: It Just Comes Natural I pack up my saddle I pack up my saddle Throw it in that two-horse trailer Back up my truck, hook 'em up And drive away Won't be the first time But this time's the last time She meant it when she said That's all I've got to say Never had been thrown like this before I ain't her cowboy anymore Je prends ma selle La jette dans mon van de deux chevaux Recule mon camion, embraye.. Et me voilà parti Ce sera pas la première fois Mais cette fois sera la dernière Elle ne plaisantait pas quand elle m’a dit C’est tout ce que j’ai à dire Jamais auparavant j’avais été jeté comme ça J’suis plus son cowboy Never saw it comin' But I knew where it was goin' When she asked how long this time Before I hit the road She didn't come right out and say it But I sure got the message When I reached out to hold her That shoulder sure was cold Figured I'd just let goodbye run its course I ain't her cowboy anymore J’ai rien vu venir Mais j’ai su ce qui allait se passer Quand elle m’a demandé dans combien de temps cette fois J’allais reprendre la route Elle me l’a pas dit carrément Mais pour sûr j’ai compris le message Quand je me suis approché pour la prendre dans mes bras Son épaule pour sûr était froide J’ai pensé que je lui dirais au revoir comme d’habitude J’suis plus son cowboy Chorus: These white lines are a blur Like the last few nights I spent with her I don't know where I went wrong Or if I did Like the good ol' boy I am I told her that I understand But Lord knows that I won't long as I live Seems lately every time it rains it pours I ain't her cowboy anymore Refrain : Ces lignes blanches sont toutes floues Comme les dernières nuits passées avec elle Je ne sais pas où j’ai foiré Ou si c’est bien de ma faute Tel le bon gars que je suis Je lui ai dit que je la comprends Mais Dieu seul sait que c’est pas le cas tant que je vivrai On dirait que depuis quelque temps, chaque fois qu’il pleut, il tombe des cordes J’suis plus son cowboy We met in Denver Settled down in Dallas The best days of my life Were the ones I spent with her You'd think that all that lovin' ought to count for something Guess I wore out my welcome Like the rowels of these old spurs That Casper sunset's what I'm shootin' for 'Cause I ain't her cowboy anymore On s’est rencontré à Denver Installé à Dallas Les plus beaux jours de ma vie Furent ceux que j’ai passés avec elle. On pourrait croire que tout cet amour devrait compter dans la balance Je pense mon charme s’est usé Comme j’ai usé les rouelles de mes vieux éperons. Le coucher de soleil de Casper est ma cible maintenant Car j’suis plus son cowboy Chorus Refrain Her cowboy anymore I ain't her cowboy anymore Plus son cowboy J’suis plus son cowboy. The French Country Music Magazine HORIZONTAL VERTICAL 3. il est né dans l'Ontario 6. Un festival y a eut lieu le 11 mai 1. Cherry Holmes a fait son entrée dans ce monde 7. La country y est née. 2. il se souvient de "kiss this" 9. Elle sert de loi et de référence aux Ecossais 3. "rural roots est sorti durant cette période. 10. ses funérailles ont eu lieu au Bahamas 4. ses billets de concerts se sonts vendu en 15 jours. 11. premier album de Caroline Levasseur 5. Rivière dans e sud des Appalaches 15. Il est FAn de la route 66 8. le père de Tippin l'set 16. Il vient de sortir son nouveau single "Ready to rock 12. le premier album de Billy Yates comporte ce titre in a country king of way" 13. C'est un grand blond. 17. Billy yates a exercé ce métier 14. Le père de Billy Yates en joue Les réponses aux définitions sont dans le numéro de mai. Les Bons Mots Par Marie-Julie 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Created with EclipseCrossword — www.eclipsecrossword.com The French Country Music Magazine SAMMY KERSHAW Depuis déjà plusieurs décennies de nombreux chanteurs de country music et surtout de honky-tonk se sont inspirés de George Jones. Mais parmi ceux là il en existe un qui non seulement en a fait son mentor mais aussi son style de vie. Adaptant la coiffure le vocal du Possum, Sammy Kershaw a épousé en tout point le style George Jones. Chaque décennie a apporté à la country music son flot de 'new traditionalists' et c'est avec le début des '90 que Sammy Kershaw est apparu sur les scènes country. Né à Abbeville en Louisiane c'est pourtant à Kaplan que Sammy Kershaw a grandi. Nous connaissons déjà la famille Kershaw car son cousin Doug est un violoniste très connu et c'est aussi à son contact tout comme à celui de son grand père que Sammy a découvert la musique. A l'age de onze ans Sammy Kershaw se trouve chef de famille car son père décède dans un accident, aussi c'est avec sa guitare électrique, offerte par son grand père, qu'il doit subvenir aux besoins de la fratrie (4 enfants) dont il est l'aîné. Les soirs, il joue dans les honky-tonk et autres clubs jusqu'à ce qu'il devienne membre du groupe de JB Perry avec lequel dès l'âge de douze ans il part en tournée. Peu à peu il tombe dans les excès et certes s'il n'est pas très fier de cette période de sa vie il l'assume complètement. Dans les '80 son existence est faîte de petits boulots, d'allers retours entre certains états et sa Louisiane natale. Il se marie une première fois en 1980 pour divorcer deux ans plus tard. Il se remarie en 1985 et repart en tourné avec la formation Blackwaters. Son répertoire devient honky-tonk et peut-être un peu trop à déteindre sur son comportement une nouvelle fois. Pour sauver son mariage Sammy Kershaw quitte le zic business pour une place de cadre dans une chaîne de supermarché. Mais le naturel revenant aux grand galop il envoi une demo-tape chez Mercury qui l'invite pour une audition. En 1999 son premier album "Don't go near the water" tombe dans les bacs. Le premier single "Cadillac Style" tiré de ce set se place en n'3 des charts country, puis un second 'Anywhere but here'. Mais c'est avec le single ' She don't know she's beautiful' qu'il atteint le sommet des charts et que l'album passe pour la première fois le cap du million de copies vendues. Les années suivantes Sammy Kershaw surfe sur la vague de ses succès, il enregistre même avec son idole de toujours: George Jones. Avec la seconde moitié des '90 s'amorce une certaine habitude et les fans délaissent peu à peu l'artiste malgré quand même un certain succès. En 1999 il enregistre un duo avec Lorrie Morgan avec qui il s'unira pour le meilleur et souvent le pire. Cette même année les deux artistes proposent à leurs fans un album de duos 'l finally found some one'. Les ventes ne sont pas au niveau espéré et Sammy Kershaw quitte Mercury pour un premier label indépendant Audium. Deux ans plus tard l'idylle avec Lorrie se termine par une séparation. Avec son dernier album sorti en 2006 'Honky-tonk boots' Sammy Kershaw revient sur nos platines en contrat avec un nouveau label indie Categorie5 avec lequel il avait déjà placé un album. Ce nouvel opus signe son retour au honky-tonk pur jus sur lequel flotte en permanence le parfum de George Jones. Par Cactus The French Country Music Magazine BIO : DON WILLIAMS Page 1/2 Il reste peu de grands chanteurs country américains (tels Willie Nelson et consorts) de nos jours, mais Don Williams est certainement l’un d’entre eux. Avec sa chaude voix de baryton qui mêle force et douceur, il attire irrésistiblement son auditoire dans l’univers d’un vieux copain, de quelqu’un qui s’intéresse vraiment à vous et à la qualité de votre vie … Et surtout qui vous tendra toujours la main quand vous en aurez besoin. « Je ne pense pas qu’il y ait, dans notre vie, quelque chose de plus important que la façon dont nous nous comportons avec les autres », confesse Don Williams, « Pour moi, c’est l’essentiel. Je crois que c’est aussi pourquoi, quand vous écoutez des chansons, si elles expriment cela, alors vous leur trouverez le petit quelque chose qui fera que vous les aimerez ». Il est certain que Don Williams a toujours eu un don certain pour écrire des chansons qui parlent au cœur des gens comme, entre autres : Good Ole Boys Like Me, I Believe In You, Love Is On A Roll, Amanda ou encore Tulsa Time. Don Williams aime raconter le challenge que représente le fait de poursuivre une carrière artistique en solo, pendant plus de 25 ans : « Quand vous faites votre premier disque, toutes les chansons sont comme des défis et il y a toujours tant à dire dessus … Mais, une fois que vous avez fait cela pendant un moment, il devient plus ardu de revenir aux mêmes endroits et de continuer à attirer les gens. Plus longtemps vous le faites et plus il devient difficile de réaliser des choses qui ne ressemblent pas à un écho de ce que vous avez déjà fait auparavant. Mais par contre, après toutes ces années, vous avez acquis un vécu, qui vous permet d’apporter dans vos chansons des accents que vous n’auriez pas su trouver à vos débuts » . Pour Don Williams, s’attacher à procurer des plaisirs simples et des émotions qui perdurent dans le temps a toujours été son aspiration principale. Il a souvent aussi été considéré comme un iconoclaste , dans une ville connue pour sa propension a toujours produire le m^me style de musique. Don Williams se rappelle parfois que quand il était chez JMI Records, plusieurs professionnels du disque aimaient vraiment ce qu’il faisait mais qu’ils lui disaient aussi que cela ne marcherait jamais … Que c’était trop cool ! Ce que ces personnes oubliaient, c’est que la Country Music est basée sur de vraies émotions, de vraies chansons, de vrais moments de la vie des gens. Don Williams semble percevoir toutes les subtilités de ces choses. Il est capable de distiller alternativement un parfum de tendresse ou d’inquiétude dans les textes ou les mélodies qu’il compose. Et sa passion pour les belles chansons n’a jamais fléchie. Pourquoi ? C’est très simple, il n’écrit jamais une chanson juste pour sortir un single ou parce que son producteur lui demande. Il s’attache avant tout au message qu’il veut faire passer et à comment ce dernier va être ressenti par le public. Ainsi, lorsqu’il a fait son choix de titres, les traite-t-il tous de la même façon, s’attachant à rendre chacun aussi parfait que possible. Idéalement, lorsqu’il est sur scène ou en studio, il essaie de s’imprégner totalement de l’histoire ou, s’il n’y a pas d’histoire, de l’émotion. La sensation de ce qu’il fait à cet instant précis est alors la seule chose qui l’intéresse. « Après une journée de spectacle ou de studio, mon énergie est totalement épuisée. Et, si vous n’êtes pas, au début de la journée, à 100% de vos moyens, alors c’est encore pire. Il faut absolument tenter d’être complètement à ce que l’on fait ». The French Country Music Magazine DON WILLIAMS Page 2/2 Pour un homme qui a débuté son parcours professionnel avec les POZO SECO SINGERS et qui a connu le succès dès le milieu des années 60, il n’y a pas de pire péché que de ne pas être impliqué à fond dans les chansons qu’il interprète. Et comme il le dit, avec un tel sérieux que vous vous sentez obligé de l’écouter : « Il y a juste l’émotion … Il y a l’émotion juste … Et c’est tout ! ». Simples, directes, précises, c’est ainsi que sont les choses qui rendent la musique de Don Williams aussi irrésistible et qui l’ont aidé à obtenir un succès international, jusque dans des endroits où l’on pensait que la musique country ne serait jamais considérée que comme une curiosité. Il est en effet populaire dans des endroits aussi divers que le Zimbabwe, l’Australie, l’Angleterre, Monaco, la Finlande et le Brésil, tout comme dans son Amérique natale. « Je n’ai rien eu besoin de piocher dans la culture sud-africaine ou anglaise », explique Don Williams. « Nous sommes tous faits sur le même modèle, c’est pourquoi, quand on traite avec quelqu’un d’autre, on est tous sur la même longueur d’onde. J’ai été chanceux quand j’ai écrit mes chansons, car leur thèmes ont toujours été universels et cela m’a permis de chanter ce que les gens ressentaient ». « C’est prétentieux de penser que l’on peut être compris de tout le monde mais je travaille très dur pour me rapprocher de la moyenne des gens qui n’ont jamais été dans un studio ou ne se sont jamais assis avec des auteurs pour écouter leurs chansons. C’est pour ces gens que je fais de la musique et je crois qu’ils me le rendent bien ». En s’assurant l’aide d’un groupe de musiciens chevronnés, Don Williams a su créer un genre de musique qui plait au plus grand nombre. Il y a une grande différence entre des morceaux créés par des musiciens, simplement pour essayer de se classer dans les charts et ceux, plus sincères, basés sur les expériences de la vie comme le sont d’un homme à Stetson comme Don Williams. En tournée, ses musiciens savent que, s’ils font bien leur travail évidemment, Don Williams n’entend rien. C’est une subtile alchimie entre lui et son groupe. « L’émotion qui ressort de ce que nous faisons est tout ce que j’écoute. Rien d’autre ne me trouble ni ne m’intéresse. C’est ce qui me permet de vraiment vivre mes chansons. Quand cela fonctionne bien, il n’y a rien d’autre alors que le ressenti de la chanson et je peux me concentre pleinement dessus. Si vous êtes capables de faire cela, alors vous êtes sûrs de faire du bon boulot ! ». Don Williams a cessé de partir en tournée en novembre 2006. Maintenant qu’il profite de la vie, dans son ranch près de Nashville, il n’oublie tout de même pas ses fans, ni les nombreux événements qui ont émaillés sa longue carrière. Si Don Williams décidait, dans le futur, de refaire une tournée, même si ce ne sont que quelques dates, cela sera signalé sur son site internet (http://www.don-williams.comT). Alors, surveillez le … On ne sait jamais ! Le dernier album de Don Williams « My Heart To You » contient quelques nouveaux titres, accolés à d’excellents standards que Don n’avait jamais interprétés auparavant. (Par Bruno GADAUT pour le Country Web Bulletin, d’après des informations puisées sur le site de Don Williams) The French Country Music Magazine