TOP5 CountryWebBulletin

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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
3SAT sur le satellite
Samedi 9 juin 13h15
Country road sur la chaîne allemande
Programme en ligne dès que possible
Sur
Country Roads
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Only Country ‘Flep’
Country Delight
Country Roots
Country Land
Fred’s Country
City Of Light
Big Cactus
Tous les lundi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00
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Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30
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TOP 5 Country Web Bulletin
The French Country Music Magazine
Le mot :
Depuis déjà quelques mois un sentiment de lassitude me gagne. Aussi je viens de prendre
ma décision: je passe la main. En effet depuis 2003 je dirige ce fanzine avec le succès
qu’on lui connaît, et pour moi il est temps de faire autre chose. Non parce que le monde de
la country française change mais plutôt parce que les choix de chacun et les disponibilités
évoluent. Durant ces 5 années nous avons essayé de proposer un magazine de country
qui non seulement a été gratuit mais a offert à ses lecteurs un contenu des plus attractif en
étant le plus pro possible. Aussi depuis la bande des 4, qui sévissait dans les premiers
numéros ( Eric Coste, Jacques Dufour, Gilles Gaget et Jean Lacotte), sont venus nous
rejoindre de nombreux collaborateurs. Grâce aux compétences, styles, disponibilités de
ses collaborateurs, le ton du fanzine a plu à de nombreux internautes. Mais pas seulement
car de nombreuses personnes ont photocopié puis diffusé le CWB à leurs amis non
pourvus de l’outil informatique.
Mais vous l’avez compris ceci ne veut pas dire pas la mort du CWB mais faut-il encore
qu’une personne reprenne les commandes afin de pérenniser ce média. Sous cette forme
ou sous une autre il y a place pour ce genre de mag. Les sites internets country, comme
les autres d’ailleurs, sont bien évidemment des plus sérieux mais sans support papier c’est
difficile de garder à portée de main toutes les infos. De plus lorsque l’on a passé de
nombreuses heures derrière un ordi au travail se détendre derrière un document papier
c’est bien plus relaxant. Mon soucis premier est de continuer a pouvoir lire un mag de
country en français étant donné que sur le marché français il n’existe plus rien de journal
spécialisé depuis la disparition de Country Magazine dans ce type de musique, c’est
d’ailleurs pour cette raison que 2003 avait vu la création du CWB. Encore deux numéros
spéciaux seront publiés.
2007
JUIN
N°43
Bonne lecture et à bientôt.
@+ Eric ’Cactus’ Coste
Sommaire :
Un grand Monsieur: Hank Williams Jr par Jean Edgar Prato
Hommage: Don Williams par Bruno Gadaut
Découverte: Steve Holy par Sylvie Donzeau
Bluegrass ou Country Dierks Bentley par Marie France Simon
Honky-Tonk corner: Sammy Kershaw par Eric ‘’Catus’’Coste
Bientôt en France Rhett Akins par Georges Carrier
A Lire : La lettre du Montana par Cactus
Country En France Peter Myles par Gillou
Dans le texte George Strait par Mireille Lafond
News, Brèves, TV Sat, radios etc…
Cd reviews: Sammy Kershaw, Kenny Chesney, The Infamous Stringdusters, Lionel
Wendling, The Ranchmen, Nanci Griffith, Mark Chesnutt, par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’
Agenda et Festival d’été: par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour
Un séjour au Texas par Alan Nash
le festival western Equiblues
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countrybulletin.free.fr/
The French Country Music Magazine
DIERKS BENTLEY par MF Simon
Blond aux yeux bruns, 1,80 m, Dierks Bentley
est né à Phoenix, Arizona, le 20 novembre
1975. Son prénom –inhabituel- est en fait le
nom de jeune fille de sa mère.
Hardford
Band
(entendus
à
Craponne) et du Del
McCoury Band.
Au cours de son enfance, il entendra
essentiellement Hank Williams ou George
Strait, les chanteurs favoris de son père.
Cependant, lorsqu'il apprend à jouer de la
guitare, vers 13 ans, c'est la musique rock qui
l'attire. Jusqu'à ce qu'il écoute "Man to Man",
de Hank Williams Junior. Il a alors 17 ans et il
est à jamais converti à la musique country.
Le résultat de tous
ces apprentissages
est une musique actuelle, mélange de
country moderne et de bluegrass qui plaît à
la jeune génération.
A 19 ans, il s'installe à Nashville. Ce qu'il
apprend alors de l'industrie musicale le
décourage. Il est près d'abandonner toute
idée de carrière lorsqu'il découvre le Station
Inn, un bar dédié aux musiciens bluegrass,
qui viennent là pour le bonheur de jouer la
musique qu'ils aiment, sans arrière pensées
de gloire ou de vedettariat*. Il y reviendra
tous les mardis soirs pour jouer sa musique,
se ressourcer et apprendre un maximum de
ses camarades musiciens. Terry Eldredge, le
chanteur du groupe local attitré, The
Sidemen, lui donne alors un conseil qu'il n'a
jamais oublié : "Quoi que tu aies à dire,
entends-le dans ta tête, fais-le passer dans
ton cœur et seulement après, dis-le avec tes
mots".
Dans le même temps, son emploi à la
télévision locale TNN (Tennessee Network)
l'amène à faire des recherches sur la
musique country classique, des années 1940
à 1980, pour les besoins de différentes
émissions. Il se constitue un véritable trésor :
3 classeurs pleins de chansons, de textes,
d'informations sur la musique country.
Son travail d'auteur et de musicien s'enrichit
de toutes ces expériences. De soirées
privées en concerts dans tous les bars de
Nashville et des environs, Dierks Bentley
apprend son métier. Il produira lui-même un
album, appuyé par les musiciens du Jamie
Capitol Nashville voit alors en lui un talent
prometteur, à la fois respectueux des racines
country et avec sa propre personnalité.
Dierks signe son premier contrat en 2003. Il a
alors 28 ans.
En 2004, il part en tournée. Il va sillonner les
Etats-Unis, de grandes scènes en petits
clubs, faisant l'ouverture de grands noms
comme Kenny Chesney ou George Strait, ou
tenant la vedette.
Son premier album rencontre immédiatement
le succès et sera certifié Platinium. "What
Was I Thinkin'" sera classé n° 1 des ventes
en 2003. En 2004, Dierks recevra la
récompense ACM du "Nouvel Artiste".
Le second album, "Modern Day Drifter", sera
certifié Gold seulement 4 mois après sa
sortie. Le 1er extrait "Lot of Leavin' Left to Do"
a immédiatement connu le succès, auprès
des fans (classé n° 2 des ventes en 2005)
mais aussi des danseurs!
Interrogé sur son succès grandissant, Dierks
répond qu'il se sent "toujours le même gars,
obligé de transporter son ampli, d'installer la
scène et de choisir ses musiciens. C'est
comme au premier jour, je n'ai pas changé
d'attitude ; je ne m'inquiète pas de l'argent,
j'essaie juste de me construire un public
fidèle, essayant de donner une poignée de
main tout en tenant ma bière de l'autre!".
contrairement à d'autres bars de Nashville où les
artistes se produisent avec l'espoir d'être "découverts"
(Tootsie's, Roberts, Bluebird Café, etc)
Depuis la rédaction de cet article un
nouvel album est sorti Long Trip Alone
The French Country Music Magazine
STEVE HOLY
par S Donzeau
… ou « quand la préparation rencontre les opportunités »
Fils de Henry « Hank » HOLY et Barbara Holy,
Stephen Kyle Holy, dit Steve, est né le 23
février 1972 à Dallas (Texas).
La musique ne fait pas partie de la culture de
cette famille catholique d’ouvriers, et Steve, le
plus jeune des huit enfants, est, comme ses
frères, destiné à travailler dans l’entreprise de
forage créée par son grand-père.
Mettre un pied dans le domaine musical
commence pour Steve lorsqu’il amuse ses
camarades de classe avec des imitations de
Conway Twitty.
A 19 ans, il passe une audition au local Mesquite
Opry et se retrouve un peu plus tard parmi les
500 artistes pleins d’espoir qui auditionnent
pour un numéro dans le très renommé show
Johnnie High Country Revue à Arlington
(Texas).
Alors qu’il remporte cette « compétition », il
est moins d’un an plus tard nommé artiste de
l’année par ses fans et devient l’un des artistes
préférés des spectacles annuels de Miss
Texas.
En conjuguant la rencontre avec le producteur
Wilbur Rimes (le frère de LeAnn), quelques six
années passées sur le circuit musical texan, et
un répertoire mélangeant le rock des années
50, la pop et la country, il parvient à faire ses
armes à Nashville et signe avec le label Curb
Records en 1997.
Son premier single, « dont’Make Me Beg », sort
en octobre 1999, et Steve fait ses débuts au
Hilton de Las Vegas en première partie d’un
show de LeAnn Rimes.
Le second single, « Blue Moon », où l’on trouve
des sonorités country plus traditionnelles, sort
en avril 2000 et se retrouve en 19eme place
dans les « charts ». Le troisième single, « The
Hunger », qui est quant à lui plus pop/folk, se
classe en 20eme position.
L’album
« Blue
Moon » sort le 10
octobre 2000 et la
chanson
la
plus
connue
de
cet
album,
« Good
Morning Beautiful », que l’on retrouve en 2001
dans le film « Angel Eyes » avec Jennifer
Lopez, est un immense coup de pouce pour la
carrière de Steve.
Steve refuse qu’on lui colle une étiquette et
pense que sa musique est influencée par Charlie
Rich, Mickey Gilley et John Conlee, alors
qu’Elvis Presley et Sam Cooke jouent eux aussi
un rôle important dans son style vocal et sa
façon d’être sur scène.
Le second album, « Brand New Girlfriend », est
sorti en août 2006 et, alors que le titre
« Brand New Girlfriend » propulse Steve à la
seconde position des hits, cette chanson
n’atteint le sommet qu’après 36 semaines de
classement.
Quand on demande à Steve comment il pourrait
définir les raisons de son succès, il répond qu’il
s’agit d’un « mélange de préparation et
d’opportunités ».
Avec déjà quelques années de travail acharné
et l’aide de Curb Records, il semble que Steve
soit prêt à figurer parmi les meilleurs artistes.
En France, si Steve n’était pas encore très
connu du grand public, on peut espérer qu’il le
soit maintenant par le biais de la line dance.
Donc, danseurs et danseuses, sachez que celui
qui vous fait bouger sur « Cute, Cute, Cute » et
aussi sur « Brand New Girlfriend » eh oui, c’est
bien lui, Steve Holy ! Et s’il vous en faut un peu
plus pour vous dérider les zygomatiques, allez
faire un tour sur Youtube et cherchez la vidéo
de « Brand New Girlfriend » qui n’engendre pas
la monotonie je vous l’assure !
The French Country Music Magazine
Dans les Bacs
Sammy Kershaw "Honky Tonk Boots"
Par cactus
Après de mauvais résultats ces dernières années S Kershaw avait été débarqué de
chez Mercury et après une aventure sur un premier indie , c'est sur le nouveau label indépendant
Category 5 Records, basé à Nashville, que Sammy Kershaw fait son grand retour sur le devant de la
scène country aux cotés d'artistes comme Travis Tritt ou Craig Hand. 'Honky Tonk Boots' est le second
album, de cet artiste, présenté sur ce label et l'orientation choisi est le honky tonk pur jus à la G Jones
dont il avait adopté la coupe de cheveux à ses débuts. Mais Sammy n'est pas arrivé seul dans cet opus
car des auteurs très connus sont venus lui prêter la main. D'abord Bob McDiII qui a écrit pour de nombreux
artistes et pas des moindres, entre autre Mel McDaniels, comme le titre bien connu 'Babys got her blues
jean on", que l'on retrouve ici ainsi qu' 'Evangeline', qui est un morceau d'inspiration cajun et 'High Society'
qui toujours sur un rythme bien honky tonk-cajun nous parle des codes dans la haute et dont les gens 'd'en
bas' n'ont rien à faire ... La troisième épouse de Sammy Kershaw est Lorrie Morgan et c'est avec une
pensée particulière qu'il chante 'Battle' en souvenir de périodes pas toujours très faciles vécues avec cette
artiste. Si vous aimez les valses lentes alors le troisième titre est fait pour vous, 'One step at a time, a été
écrite par Tim Mensy et fera certainement le régal des danseurs. Un invité de marque que Craig
Wiseman qui est un autre songwritter de talent. Aussi 'Tennessee Girl" est un autre grand moment de cet
opus, ou l'histoire du gars tellement amoureux qu'il demande à un pilote de chasse de faire passer un
message grâce au panache laissé par son avion dans le ciel... Cet album a été déclaré album de la
semaine par nombre de Djs français et c'était sans compter avec votre CWB.
Kenny Chesney "Live’’
Par Cactus
Rien de tel pour passer une bonne soirée qu'un DVD de country autrement dit un concert
filmé en Live. En attendant de tomber devant cette perle qu'est le fameux concert cité en
référence, nous parlerons du Cd qui fait tant parler ces dernières semaines. Rappelons
déjà que cet artiste est l'un des grands gagnants de la dernière soirée des Awards CMA .... Que depuis
plusieurs années les tournées aux USA de ce chanteur se placent dans les plus grosses productions du
même type. D'ailleurs on ne peut pas dire que Kenny Chesney soit destiné aux petits clubs embrumés du
Texas profond que nos amis Alain S, Sabine B ou Alan N. ont l'habitude de fréquenter. Kenny Chesney a
besoin d'espace. Toutes les chansons de ce 'live' ont déjà été enregistrées en studio sur les albums
précédents. Tous les hits de ses derniers albums sont aussi de la fête même si certains fans regrettent que
des titres moins mis en avant dans les charts ne figurent pas a la liste des chansons retenues pour les
shows. Alors dans l'attente d'un hypothétique DVD faites vous plaisir à l'écoute de ce set.
The Infamous Stringdusters 'Fork in the road"
Par Cactus
Ils sont six a faire la scène : -Andy Hall au dobro, il a déjà participé à de nombreuses
sessions avec, entre autre, Dolly Parton, Earl Scruggs, Charlie Daniels. - Chris Eldridge
guitare et a participé à des sessions avec Tony Rice et Chris Thile,.... avec qui il a même
partagé la scène. - Chris Pandolfi , banjo et a eu comme maître Tony Trischka. - Jeremy Garrett, fiddle, il
a partager les micros avec Bobby Osborn, Lee Ann Womack....Jesse Cobb, mandoline, a enregistre ou
joué avec Jim Lauderdale, LA Womack et même la jeune Melonie Canon.Travis Book, basse, vainqueur
de nombreux "tremplins".
En écoutant du bluegrass on ne s'ennuie jamais. Cette musique qui commence a dater nous amène
régulièrement de nouveaux artistes, jeunes la plupart du temps et pas forcément originaires des
Appalaches. De plus régulièrement un son nouveau est annoncé, et il est vrai que cette musique est en
perpétuelle évolution pour le plus grand plaisir de nos feuilles de choux.
Pas de titres tirés du répertoire traditionnel dans ce Cd qui comporte 12 titres, uniquement des
compositions originales dont la plupart ont été écrites par les membres du band (9/12), avec quand même
le renfort de John Mayer, Benny Galloway et Geoff Bartley. 'Fork in the road" une galette que l'on se
réservera pour le prochain pique-nique et qui devrait assurer l'ambiance
The French Country Music Magazine
Dans les Bacs
Lionel Wendling The Enchanted Steel Guitar of Lionel Wendling
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Notre ami Lionel est un modeste. Il aurait pu figurer légitimement sur la pochette de son album
avec son inamovible casquette. Au lieu de cela il nous offre le portrait sépia d’une jolie femme
souriante échappée de l’époque d’Ava Gardner… Ce nouvel opus du steeliste Alsacien est
entièrement consacré au western swing. Ce style né au Texas dans les années 30 revient en
force pour notre plus grand plaisir, aux States et ailleurs et même dans nos grands festivals
Français. Lionel a mis donc ici tout son savoir au service de la country qui swingue. Ses reprises
de grands standards du genre sont très respectueuses des versions originales. Lionel et ses
musiciens les interprètent d’une manière très classique. Sans extrapolations ou divergences innovatives. C’est tout
en son honneur et cela prouve, comme on le constate également avec leurs homologues d’Asleep at the Wheel, que
le western swing est une musique qui ne vieillit pas et qui n’a aucunement besoin, 50 ans après l’ère des big bands
de Bob Wills et consorts, d’être interprétée d’une manière plus moderne comme c’est le cas pour le blues, le rock ou
la country. Ce disque est un régal pour l’oreille et tout amateur de swing sera au paradis. Par contre, Lionel n’étant
jamais amoureux, il n’a pas introduit la moindre balade et les 14 plages ont toutes un tempo soutenu. Les quatre
compos originales sont à la hauteur des joyaux du patrimoine western swing que sont « Roly Poly – Right or wrong –
Time changes everything – That’s what I like about the South – Bubbles in my bear – Miles and miles of Texas ».
Lionel est un bon chanteur de swing, style qui ne requiert pas, à l’instar de la country pure, des effets de charme dans
la voix à la manière d’un George Jones ou d’un Alan Jackson. On sait qu’il maîtrise l’Anglais aussi bien que le
Français. Il me faut citer ses accompagnateurs car sur cet album ils forment une équipe homogène de virtuoses. Le
Lionel Wendling’s Western Swing Band est constitué par Manu Boch au piano, Sylvain Troesch à la guitare jazzy,
Mathias Hecklen-Obernesser (sûrement venu d’outre Rhin) au fiddle et Franck Bedez à la basse. Christian Séguret
que tout le monde connaît est invité à jouer de la mandoline sur 6 titres. Tout a été enregistré et produit en Alsace,
sans polka, mais avec, je l’imagine, quelques accompagnements bachiques pour faire mousser le swing. En tout cas
cet album ne vole pas son titre : vous êtes dans le monde enchanté de la steel guitare de Lionel Wendling. Il ne nous
reste plus qu’à savoir si Lionel a connu personnellement la jolie créature qui orne la pochette de son album…
The Ranchmen ‘’ Riding’’
Par Jacques”Rockin’Boy”Dufour
Voici le bel exemple d’une formation partie de pas grand-chose pour arriver à une reconnaissance
méritée. En effet, il y a quelques années les Ranchmen n’étaient qu’un trio de copains qui jouaient
dans les bars et les restaus de la région Lyonnaise dans un répertoire de vieux standards de la
country classique. En 2007, trois albums plus tard, c’est un quintet qui figure parmi les groupes
Français qui collectionnent le plus de dates. Les classiques du genre chers à son créateur Dan
Dickson ne sont pas oubliés mais le renfort de la jeune chanteuse Annie Murru à autorisé une
approche sérieuse de la new-country actuelle propre à satisfaire les danseurs. Si les Ranchmen ne sont pas encore
des festivals c’est qu’ils ont beaucoup de boulot régionalement (Ain, Rhône, Isère, Drôme, Loire). Ils sont entièrement
indépendants et ont un carnet copieusement garni grâce à un solide travail de prospection. C’est certainement un
exemple à suivre pour beaucoup de formations en mal de contrats. Il est vrai que Dan est un « vieux renard » qui
connaît bien le métier, étant un pionnier de la country Française déjà en exercice dans les années 60. Le groupe est
complété par Mirco Mercury (lead guitare, dobro, mandoline) fort connu dans le milieu country Lyonnais. Sam Adjaj
est à la basse, Cyril Poichot et Pierre Rachel tiennent la batterie. En guests sont venus participés Gille Carducci,
Berny Braner et Patrick Brunet. « Boogaloo » est un instrumental sautillant composé par Mirco pour ouvrir l’album.
« Tall, tall trees », n°1 en 1995 pour Alan Jackson est repris par Dan. La même année Shania Twain sortait l’alerte
« Whose bed have your boots been under » chanté ici par Annie. Le célèbre « King of the road » de Roger Miller est
sympa avec le vocal de la chanteuse en soutien de Dan en lead. « Mister lonesome » offre une pointe de soul pour
un titre de Scooter Lee. « Sunday driver » est une balade curieusement récupérée sur l’unique album du duo Blue
County. « J’ai le boogie »est un autre emprunt à Scooter Lee, chanteuse appréciée des cercles de danseurs. Retour
vers un autre chouchou des line danseurs avec le « Chattahoochee » d’Alan Jackson (1993). « No one needs to
know » est un autre n°1 de Twain en 1996. Billy Ray Cyrus ne s’est jamais remis complètement du succès fracassant
de « Achy breaky heart » en 1996 mais ce titre plait toujours sur les planchers. « Apache »est excellent, fidèlement
repris. Cet immortel instrumental du début des 60’s est également au répertoire des Mariotti Brothers et de Dan Galli.
« Long black train » est le morceau le plus jeune puisqu’il a lancé la carrière de Josh Turner en 2004. Il est suivi, en
final, par la reprise la plus ancienne avec le « Foggy mountain break » d’Earl Scruggs, ce qui prouve que les
Ranchmen peuvent accrocher sans problème un instrumental de bluegrass à leur répertoire. « Riding » va faire un
tabac chez les danseurs, d’autant qu’une chorégraphie d’ »Apache » est incluse dans le livret.
www.theranchmen.com West Production 06 18 28 78 35
The French Country Music Magazine
HANK WILLIAMS JUNIOR
Par J.E.PRATO
Page 1/3
A l'heure où les sources des musiques Country, Rock
et Blues semblent s'épuiser et converger ensemble
vers des dérives impropres à une consommation
indigeste de véritables amateurs, il est sans doute bon
de brosser succinctement le parcours d'un chanteur
doublé d'un instrumentiste convaincant et dont le
talent de composition n'a rien de surprenant lorsque
l'on possède Williams comme patronyme. Difficile en
effet de vivre dans l'ombre d'un pareil nom sans la
moindre valeur, d'autant que Hank Williams senior est
un géant intouchable de la musique populaire
américaine. Alors il fallait pour le moins se surpasser
pour être digne de sa lignée, c'est ce qu'a fait Hank
Junior qui a aussi transmit le relais à une 3è`
génération avec son propre fils Hank III. Quarante
années officielles de chemin musical et le chiffre
actuel considérable de 74 albums publiés en comptant
les -Best - et autres --Greatest hits- c'est un indice que
non seulement Hank Jr est un travailleur des sons
mais qu'il a su également attirer, fidéliser et garder
une large audience dans bien des couches de la
société américaine. Randall Hank Williams est né le
26 mai 1949 à Shreveport dans le nord d'une
Louisiane qui accueillait alors régulièrement son père,
déjà en pleine gloire, dans le célèbre Louisiana
Hayride, l'un des rares spectacles de Hillbilly music et
dérivées sérieusement concurrent du fameux Grand
Ole Opry de Nashville. La maman de Randall Hank,
née Audrey Sheppard-Erskine avait épousé Hank Sr
en 1945, et à la suite de 6 années de tumulte familial
divorcera en janvier 1952. Hank Sr, intronisé à l'Opry
la 1ère fois en juin 1949, obligea, pour des raisons de
commodité, la petite famille à s'installer dans Nashville
en septembre de cette même année. La poursuite de
l'ascension va durer encore 30 mois puis se sera la
spirale infernale aboutissant à son décès prématuré
(29 ans) dans la nuit du 3 1 décembre 1952 au 1 `
janvier 195 3. Papa Hank n'avait pas vraiment eu la
joie de voir grandir son fils mais avait toutefois prit le
temps de le surnommer affectueusement « Bocephus
» curieux pseudonyme tiré du nom d'une marionnette
qu'un ventriloque utilisait sur la scène du Ryman
auditorium (Opry) en sa compagnie et celle du
comique Rod Brasfield. Hank Junior dès le début n'est
pas doué pour des études d'ailleurs très débridées.
Par contre il sera attiré rapidement par les sports :
natation,
football
U.S,
boxe,
éléments
d'épanouissement pour lui ; D'autant que maman
Audrey, esseulée, narcissiste de son corps et d'un
talent improbable, chante (mal) et participe à des
spectacles dans lesquels elle impose son fiston
comme celui -Caravan of stars- auquel elle le fait
participer à l'âge de 8 ans en 1957. Une chose est
certaine la mère et le fils
n'auront
jamais
de
problèmes
financiers,
Hank Jr le confirmera
dans une interview en
1986 « Après la mort de
mon père nous n'étions
pas dans le besoin avec 250.000 $ de royalties par an.
Dans les années 60 ses disques se vendaient très
bien, par exemple en 1964, juste pour le Japon, 1
million d'exemplaires ». En accords avec Audrey,
certains producteurs de la compagnie Metro (M.G.M,
le chanceux label du papa), particulièrement Jim
Vienneau et Jessé Kaye ont le flair de sentir qu'avec
un pareil nom Hank Junior peut se faire un prénom,
voire une belle carrière tout en leur rapportant un
pactole. Ainsi dès 1963 sa mère lui signe un contrat
avec la M.G.M, il a 14 ans. Bien entendu, il n'a encore
aucune personnalité artistique et il est poussé à tenter
de faire revivre l'esprit musical de son géniteur,
asseyant de lui ressembler par la voix, les attitudes et
les reprises des textes mémorables de ce dernier. Le
public n'a d'évidence pas oublié le nom de Williams et
cela marche l'année même avec la version de Junior
de - Lovesick blues-, puis en 1964 celle de -Lone gone
lonesome blues- qui entre dans les 'charts' Country et
Pop, suivit d'un autre petit succès avec -Endless
sleep-. Hank Jr, en parallèle, est ardent à se
confirmer, il apprend à jouer de nombre d'instruments
piano, violon, guitare, steel, banjo et dobro, il travaille
aussi dur pour affirmer son style vocal.
Certes les arrangements ainsi que les choeurs et
violons sucrés rajoutés par le producteur Jim
Vienneau ne sont ni authentiques ni du meilleur goût,
mais que faire, Hank Jr ne maîtrise pas encore son
destin. Il suit les directives de la Metro et cela a du bon
avec en fin 1964 ses interprétations regroupées sur un
album vinyle tiré du film -Your cheatin' heart- retraçant
l'histoire des débuts difficiles de son père en Alabama,
ses premiers 'Medecine shows', sa rencontre, avant la
gloire, avec l'éditeur Fred Rose et l'agent Oscar Davis.
George Hamilton y tient le rôle d'Hank Williams, à ses
côtés Red Buttons, Arthur O'Connell et Susan Oliver;
Hank Jr y chante, entre autre, :-Ramblin' man-, -1 saw
the light-, -You win again-, -Long gone lonesome
blues-. La mise de fond du film fut de un million de
dollars et il rapporta 10 fois plus avec un million
d'albums vendus. En 1965 Junior fonde un groupe très
attiré par le Rock 50, il chante et joue du piano sous le
pseudonyme de Rockin' Randall & the Cheating
Hearts. Notre homme se retrouve No 5 aux 'Country
charts' en 1966 avec l'autobiographique -Standing in
the shadow.
The French Country Music Magazine
HANK WILLIAMS JUNIOR suite
Page 2/3
Il a depuis longtemps arrêté les études pour
épousailles musicales et ... courir les filles. Un peu
plus tard il engrange d'autres chansons dans les hits
parades tels le pathétique -I was with Red Foley the
night he passed away-, puis -It's all over but the
crying- en 1968. Cette année là est vraiment la
dernière qu'il passe dans la peau de son père en
faisant rôder son spectre en s'entourant sur scène des
fameux Drifting Cowboys de celui-ci, à savoir Jerry
Rivers, Don Helms (le seul actuellement encore en
activité, il 'embellit à la pedal steel guitar le dernier
album 2004 de Vin Bruce), Hillous Butrum, Sammy
Pruitt et Cedric Rainwater. Mais l'année suivante le
déclic se produit en pleine période Hippie et
contestataire et il commence joliment à affirmer son
propre talent, bien présent dans l'album enregistré en
public au Cobo Hall de Detroit dans le Michigan (-She
thinks 1 still care-, -Gaines people play-, -Detroit city-,
-Your cheatin' heart-) ; Sa popularité s'est imposée
avec des passages aux Ed Sullivan, Jimmy Dean,
Mike Douglas et Johnny Carson shows, il a aussi
réalisé un album en partenaire avec Connie Francis
(-Sing Country favoritesM.G.M 425 1), obtenu de
belles confirmations avec -Cajun baby- et -I'd rather be
gone- et pour couronner ses 20 ans rencontré Johnny
Cash qui l'impressionne et le conforte dans son
changement de cap, cela sera concrétisé dans la cire
avec -Singing my songs :Johnny Cash- (1970). Son
premier No 1 sera -All for the love of sunshine- en
1970, suivront -Ain't that a shaine- et -Eleven rosesen 1972, puis -The last love song- en 1973. Un vaste
ensemble de mouvements musicaux rebelles, qui vient
d'éclore, l'attire irrésistiblement, se sont le Rock
Sudiste et le 'Outlaw sound' réfractaires à la soupe
sauce Nashville qui s'annonce. Cette logique était
visible dès 1972 dans son album fortement teinté de
R&Blues -Send me some lovin-, contenant également
2 classiques de Fats Domino : -Whole lotta loving- et
-l'in walking- ainsi que le Honky Tonk révélateur -The
only daddy that will walk the line-. Mais en ce temps là
braves gens ... Hank Junior avait succombé aux
sirènes de grosses rasades d'alcool fort, d'excessives
consommations de drogues et pilules d'amphétamine
variées. Le résultat ne se fit point attendre dans une
vie privée agitée, un état dépressif évident dans la
chanson -Getting over you-, une tentative de suicide
résorbée par une aide psychiatrique. Il lui faut changer
d'air. Il quitte Nashville en 1974 pour s'installer près de
ses racines en Alabama ceci avec le précieux support
de son vieil ami James R. Smith. Son image et son
style se forgent durablement, il fréquente alors Toy et
Tommy Caldwell (Marshall Tucker band), Chuck
Leavell (Allman brothers band) et le colosse Charlie
Daniels. Tout ce beau monde marginal se retrouva
dans l'album imprégné Country Rock -Hank Williams &
friends- (1976). Mais juste quelques mois au
préalable, alors que cet album était au mixage, Hank
Jr, grand sportif nous l'avons dit, qui aime les
sensations extrêmes et la montagne, réalisait avec un
guide une escalade dans les monts Ajax (Montana) le
8 août 1975 ; Il y fut
victime d'une très grave
chute de 150mètres, il s'en
tira vivant par miracle mais
avec
de
nombreuses
fractures, un traumatisme
crânien, de volumineuses
plaies au visage et au cuir chevelu. Désormais il
n'apparaîtra en publie, sur scène ou sur les pochettes
de ses disques qu'avec lunettes noires, barbe et large
chapeau afin de cacher ses terribles blessures. Il
mettra près de 2 ans pour se consolider et
ultérieurement des producteurs d'Hollywood en tireront
la matière d'un film. La montagne sera encore un
appel irrésistible pour lui puisque en 1978 il retournera
sur le lieu du drame pour récupérer ses lunettes ( ?) et
failli encore déraper sur le même rocher. Il récidive en
1985, pendant une partie de chasse en présence d'un
autre guide, le tout en Alaska, il décrocha au sommet
d'une falaise englacée postée à 2000mètres d'altitude,
faisant ainsi une glisse sur 200mètres, par bonheur se
stabilisa, heureusement car plus haut son guide
n'avait que 1O mètres de longueur de corde, grâce à
un sang froid extraordinaire et à son couteau de
chasse Hank Jr se mit à creuser des marches dans la
glace et dès lors put regagner le sommet. Un bel
exemple de survie et volonté d'où sa chanson, qui
deviendra à la fois un hit et sa devise, -A country boy
can survive-. Si l'on veut survivre, on devient plus fort
dans sa tête et son corps, alors la création est une
fidèle compagne. C'est le cas d'Hank Williams Jr qui
change de label en 1977, quitte la Metro pour Warner
records, incluant ses filiales Elektra, Curb et
Capricorn, et va engranger simples (singles) et albums
à succès pendant une période de 15 années : -I fought
the law- ( 20è` place en 1978), -Family tradition- ( 5è`
place en 1979), -Whiskey bent & hell bound- (l 979), la
même année -The conversation- un duo avec son ami
Waylon Jennings, -Women I've never had- et -Old
habits- (1980), -All my rowdy friends- (198 1), -A
country boy can survive- (1982). Dans un segment de
temps assez court, dans les années 80, Hank Jr
obtiendra jusqu'à 8 albums dans les 'charts', l'argent
coulant à flots Junior mettra au point une société
musicale et dérivés très lucrative The Hanks Williams
Jr Enterprises un temps gérée par le fameux Merle
Kilgore (compositeur, chanteur et manager réputé
dans une planète Country impitoyable). Au passage il
est à noter qu'Hank Jr sera, longtemps durant, au
centre de multiples procédures concernant les
faramineux droits d'auteur de son père (y compris
contre sa demie soeur Jett Williams) et que la plupart
du temps il gagnera ses procès.
The French Country Music Magazine
HANK WILLIAMS JUNIOR suite
Page 3/3
Hank Jr est ainsi devenu un pôle 'Outlaw Rock
Sudiste' courtisé, mais tout au long de sa longue
carrière, loin d'être terminée, Jr sait prouver qu'il est
un excellent compositeur et qu'il peut s'exprimer
richement dans toute la panoplie Country : Gospel,
Blues, R & Blues, Country-Jazz-Dixieland cher à
Jimmie Rodgers, écoutez sa délectable composition
-Hot to trot- (1990) et vous comprendrez, piissant
Honky-tonk fidèle à son pater, ballades, Hobos et train
songs, Rocking-Blues, Country traditionnelle avec
quelquefois des accents Old Time et Hillbilly, plus
rarement Western, Jazz-crooner, Western-swing et
Bluegrass. Evidemment d'autres artistes se pressent
pour chanter avec lui, quelques exemples : Waylon
Jennings et le Texas Troubadour Ernest Tubb dans le
prenant -Leave then boys alone- (album -Strong stuff1983), Ernest y résurnant bien Junior en fin de
chanson avec une phrase simple, généreuse,
profonde : « They say Hank Junior has fade away ...
but his daddy would be proud », Boxcar Willie dans
-Ramblin' in my shoes- (198 1) imitant à perfection le
sifflet d'un train, Leon Redbone dans -Lovesick blues(1983), John Lee Hooker et Ray Charles dans un
Blues 'medley' incluant -Trouble in mind- (1984), puis
encore Willie Nelson, Tom Petty, Reba Mc Entire,
Marty Stuart, George Jones, Chris Whitley, Paulette
Carlson, Jimmy C Newman, Steve Earle, Clint Black,
j'en oublie et d'autres viendront encore c'est sûr. La
preuve la plus récente est concrétisée dans son avant
dernier opus en date -The Almeria club- (2002)
enregistré avec la crème des musiciens d'Austin, Los
Angeles et Nashville et des gens d'autres horizons
comme Kid Rock et Nickel Creek ; En fait ce club,
construit en 1907 près de Troy (Alabama), et qui était
à l'origine une école puis la salle des fêtes du village,
fut témoin de graves violences pendant un concert
donné par son père en 1947, ce dernier et Audrey
purent se sauver par la fenêtre d'une loge. Hank Jr
délivre dans cet album toute son énergie au service
d'une Country et d'un Blues très purs avec de fraîches
parties acoustiques, de vrais 'fiddles' et autre banjo,
guitare 'slide', piano et steel. Hank Junior s'est marié
en 1986 à la belle Jane au sang issu d'un père
Suédois et d'une mère indienne Osage, son unique fils
le très prometteur Hank III est né d'une précédente
liaison. L'année suivante il sera distingué par des
'awards' décernés par les associations CMA et ACM
pour son album -Hank live-. Quelques temps après il
deviendra le premier artiste Country distingué par
plusieurs 'Emmy' pour sa production à la télévision en
au Cinéma (1990 à 1993). La plupart de ses
réalisations, entre 1979 et le début des 90, furent
produites par l'énergique Jimmy Bowen, puis par
d'autres dont Barry Beckett ou Chuck Howard ;
Beaucoup d'albums furent enregistrés dans des
studios de Nashville mais également à Muscle shoals
(Alabama) pour obtenir un son résolument Sudiste.
Souvent les conceptions des pochettes sont des
réussites : celle de -Rowdyprésente Hank Jr débauché
avec des filles de honky-tonk,
une
motrice
de
train
empanachée de vapeur pour - '
The pressure is on-, Junior en
trappeur avec une lionne dans
une rustique cabane pour
-Strong stuff-, toujours notre
homme cette fois dans une aciérie pour -Man of steel-,
dans une tenue 4 outlaw' pour -Lone wolf-, constellé
d'éclairs pour -Wild streak- et plus tard -Stormy-. De
tout temps les musiciens des séances donnent dans
l'excellence, jugeons plutôt : vers ses débuts, en
particulier, les Drifting Cowboys du père mais ensuite
une liste impressionnante de virtuoses tels James
Burton, Reggie Young, Jon Goin, Billy Walker, Samy
Hagar, Brent Rowan, LT Corenflos, Michael Landau,
Dan Huff aux guitares électriques, Kieran Kane et
Vemon Derrick à la mandoline, Eddie Long, Sonny
Garrish,Dan Duginore, Weldon Myrick à la steel,
Dickey Betts à la guitare 4 slide', Buddy Spicher, Lisa
Silver, Vemon Derrick, encore lui, Mark O'Connor,
Stuart Duncan, Rob Hajacos ou Bobby Hicks aux
fiddles, Mike Auldrige, Paul Franklin et Jerry Douglas
au dobro, Rock Killough et Terry Mc Millan à
l'harmonica, Jo-el Sonnier à l'accordéon louisianais,
Hargus Robbins au piano, Randy Scruggs au banjo,
Eddie Bayers et Greg Morrow à la batterie, Denis
Solee, Jim Hom, Jerry Mc Kinney, Terry Mead, Irv
Kane, à la clarinette, flûte, saxophone et autre
trombone JI est impossible de tous les citer tant le
maquis de leur nombre est conséquent. Il faudrait en
bonne logique maintenant se lancer dans
l'énumération et l'analyse de la gigantesque série de
chansons qu'a interprété Hank Williams Junior, mais à
quoi bon ! C'est à vous lecteurs de les découvrir et les
déguster, si ce n'est pas déjà fait, avec près de mille
titres le choix est si vaste qu'il serait grave de ne pas y
trouver quelques instants de plaisir voire surtout des
heures harmonieuses. Avec 'une larme dans ma bière'
(-There's a tear in my béer- 1980) personnellement
j'éprouve une forte nostalgie dans le regard que je
porte sur la saga de la famille Williams, commencée il
y a bien longtemps dans la misère d'un coin perdu
d'Alabama, poursuivie dans la ferveur et la fièvre par
un fils au caractère forgé d'acier, enfin encore à ce
jour distillée par le propre fils d'Hank Junior : Hank
Williams 111 qui vient à son tour puiser aux sources
régénératrices de sa filiation, vivant presque en 'hobo'
le début d'un millénaire suspect et dont la voix 'hillbilly'
se perd dans la nuit moite du Sud profond, un sifflet
d'un dernier train en écho.
Sources : origines françaises, anglaises, diverses
pochettes albums ainsi que le site Intemet de l'artiste:
litin: Le lecteur passionné pourra s'il le désire trouver
complément à ce texte par La biographie d'Hank
Williams Sr, -Big Bear- no55 Décembre 1995 Hank
Williams Sr, l'oeuvre complète -Big Bear- no68 Mars
1999
The French Country Music Magazine
EQUIBLUES RESTE LE N°1 DES FESTIVALS WESTERN...
Équiblues 2007, 12ème du nom, durera 5 jours, du 15 au 19 août.
Dès le mercredi 15, soirée country music et Line Dance avec Lilly West, Luke
Olson (USA) et George Canyon (CAN) "Male Artist of the Year" et "Single of the
Year" (Somebody Wrote Love) au 2006 Canadian Country Music Awards.
Jeudi 16, après-midi tremplin avec 3 groupes français, et Line dance. Puis grande
soirée spéciale en mémoire de la disparition du King avec Di Maggio Bros,
Hayden Thompson et Ricky Norton.
Vendredi 17, Western Swing avec Lionel Wendling, Granger Smith (USA) et
Sunny Sweeney (USA).
Samedi 18 suite du festival avec Pat Waters (USA), Snake Oil (USA), Doug
Moreland (USA) Texas Music Award Entertainer of the Year, et Gary P Nunn
(USA), une légende vivante de la scène texane, nommé part le gouverneur Rick
Perry "The Ambassador of Texas Music"...
Equiblues, c'est l'inédit, la qualité, et surtout, la convivialité...!!! Tous les concerts
se déroulent sous chapiteau géant, à l'abri d'éventuelles intempéries. Un plancher
de danse de 200 m2 est à la disposition des line dancers.
Le concours d’équitation western se déroulera pendant cinq jours sur la nouvelle carrière d’Équiblues à
partir du mercredi, il sera précédé le lundi et le mardi d'un stage de barrel racing et de roping. Les quarter
horses, appaloosas et autres paint horses cèderont la place les après-midi des mercredi 15, vendredi 17,
samedi 18 et dimanche 19 à la plus célèbre, la plus importante, la plus ancienne et la plus primée des
compétitions françaises de rodéo.
Comme les années précédentes, le village d’exposants proposera aux visiteurs ce qui se fait de mieux en
France en matière d’articles western.
Des stages de line-dance de différents niveaux sont proposés tous les jours par Jocelyne Rajon et son
association "Country Passion".
En 2007, Équiblues s'est mis en quatre pour offrir 200 % de plaisir en plus aux amateurs de rodéo, de
bonne country music et de danse!
Renseignements, tarifs et réservations sur www.equiblues.com
Hébergement Tél Office de tourisme : 04.75.30.15.06.
Restauration et possibilité de camping gratuit sur place .
A Lire
De temps à autre un peu de lecture vivifiante fouette le sang. Une plongée au cœur
des montagnes du Montana, c’est que nous propose le premier roman de Paul
Mercusot ‘’La lettre du Montana’’. Comme son prénom ne nous l’indique pas Paul
est une femme. L’intrigue de ce roman nous emmène entre Choteau et Browning en
pleine réserve indienne des Black Feet et non loin de Glacier National Park, dans
l’état du Montana. Un jour Pierre reçoit une lettre, envoyée depuis les USA, qui lui
indique que son frère Paul, disparu depuis 20 ans, vit dans la région des Glaciers.
Du début du roman jusqu’à la dernière page Paul (la romancière) nous faire vivre la
progression de Pierre (le héros) d’une manière assez peu répandue dans ce genre de roman. Le réalisme
de l’Amérique des voyageurs y est présent à chaque instant. Du diner (restau rapide) à la randonnée à
cheval, tout est décrit comme si vous étiez assis sur la selle de votre haquenée (mot nouveau pour moi)
Un moment de ‘charme’ digne du prince Malko, qui de plus est écrit par une femme, nous laisse tout
chose. Sabotage, explosion, ruses indiennes, les méchants blancs, tout est là pour passer un excellent
après midi de lecture en attendant une ballade sur les traces de Lewis et Clark. Comme nos artistes de
country c’est chez un indépendant, édition du Temple d’Or, que Paul a publié ce roman qui nous réserve
une suite. Le format du bouquin est ‘poche’ 184 pages http://www.paul-mercusot.com/
The French Country Music Magazine
Rhett Akins par Georges Carrier
Certains hommes sont nés pour être des
chanteurs de Country. Cela n'a rien à voir
avec les classements dans les hit-parades ou
les contrats avec les maisons de disques ou
autres plans marketing. En revanche, cela a
à voir avec les foules qui reprennent en
choeur un vendredi soir les chansons que
vous avez écrites tout simplement parce que
les paroles les ont émues. Ces paroles
parlent de votre vie et de la leur et n'a aucun
rapport avec la politique du show business.
Demandez donc à Rhett Akins. Il est de
retour avec un tout nouveau CD 'People Like
Me' qui est le reflet de la vie qu'il mène sur
scène, de sa famille.
Akins est arrivé à Nashville en 1992 et a
signé un contrat d'auteur compositeur avec
Sony Tree Publishing. Comme tous les
nouveaux sur Music Row, il a commencé par
écrire et chanter des démos. Ces dernières
attirèrent l'attention d'un cadre de chez
Decca Records et Rhett Akins y signa son
premier contrat en 1994. Ce fut le départ
d'une grande carrière avec des titres comme
"That Ain't My Truck," "She Said Yes" et le hit
qui fut N°1 "Don't Get Me Started." Son allure
bon enfant, sa voix chaude et son énergie sur
scène lui apportèrent des foules de fans de
tout âge.
Quand Decca Records ferma Rhett sortit un
album chez Audion avant de se rendre
compte qu'il devait retourner à ses racines,
c'est-à-dire la scène, la route et les fans.
«J'adore la scène et il n'y a personne au
monde, mieux que les spectateurs, qui peut
vous dire si vous êtes un chanteur ou non.
Cela n'a rien à voir avec un contrat avec une
maison de disques.»
Rhett Akins est un
chanteur
de
Country. C'est ce
qu'il fait le mieux.
Ces cinq dernières
années, il a donné
plus
de
100
concerts par an
pour le Honky Ton
Tailgate Tour avec
ses copains David
Ball, Daryl Singletary, Jeff Carson et de
Hayes.
Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il allait à
nouveau occuper le devant de la scène. Lors
d'une tournée, Tracy Byrd et son manager
Joe Carter se rendirent tout de suite compte
que les gens répondaient très favorablement
à la musique de Rhett et ils prévinrent la
directrice
de
RCA :
Renée
Bell.
Impressionnée par les concerts de Rhett, elle
décida Joe Galante, le grand patron de le
faire signer. Son disque, People Like Me,
traite des choses qui donnent un sens à sa
vie. "La musique, les grands espaces et mes
gosses, c'est toute ma vie," déclare Rhett
Akins. Il est le papa d'une petite fille de 11
ans et d'un garçon de 15. Quand il n'est pas
avec ses enfants Rhett se passionne pour la
Guerre de Sécession. Mais, il va sans dire
que la priorité va à la musique. "Je porte un
chapeau, un T-shirt, des bottes et des jeans
déchirés et je veux chanter des chansons
authentiques."
Rhett sera en exclusivité européenne sur la
scène du Country Rendez-Vous de Craponne
le dimanche 29 juillet 2007 et il ne faudra pas
manquer cette occasion unique de le voir en
France pour la première fois.
The French Country Music Magazine
MADE IN France
Dans le cadre du 2ème Festival Country de LA FRETTE SUR SEINE (95) aura lieu le tremplin des nouveaux talents
ouvert aux amateurs de France et d’ailleurs le samedi 15 septembre 2007. Renseignements 06 26 74 26 38
[email protected]
CAROLE FRANCK intègre le groupe « The Partners » qui se compose de Jean-Jacques (guitare
élec/ac/mandoline), Patrick (guitare élec/ac/dobro), Philippe (basse), Joel (pedal steel guitare) et Eric (batterie).
[email protected]
CHATTAHOOCHEE prévoit la sortie de son premier album en juillet. www.chattahoochee.fr
CC RIDER accueille une violoniste dans le groupe : Anne-Sophie Roullin.
Sortie imminente du premier album (8 titres) des Lyonnais TENNESSEE STUD.
Nouvel album pour VINCE ROGERS, manager des Cowboys. : « Vince Rogers & The Black Vampires » sous-titré
« Rockin’ in the laboratory ». Rock and roll et country : « Rockabilly stop – Ciné western- That’s all right mama – Le
Sud » + clips vidéo. http://cinemaandrock.monsite.wanadoo.fr
PAT WINTHER & THE BUNCH ont assuré la soirée privée organisée par Johnny Halliday et Laeticia à l’occasion de
leurs 10 ans de mariage. www.patwinther-thebunch.wifeo.com
La jeune guitariste Française MATILDA, accompagnée par le groupe Flashback, s’est produite en première partie
des mytiques Shadows à l’occasion du Festival Cliff Richard & The Shadows le 19 mai à Vif dans l’Isère. Sortie
prévue d’un album enregistré à Londres.
Vos infos et dates pour le spécial juillet/août avant le 15 juin à [email protected] ou sur
http://www.myspace/jacquesrockinboy
AGENDA JUIN
ANCESTRAL COUNTRY-9 et 10 Woincourt (Le Tréport), 21 « Le Nashville » Compiègne. BIG ROCK-10
Chateauneuf les Martigues (13), 16 st Privat (07), 29 St Marcel d’Ardèche (07), 01/07 Puget sur Argens
(83).ARMADILLO-« La Luciole » à Alençon (61).BLUE RAIROAD TRAIN-14 Basel (CH), 15 Col des Roches
(CH).BLUE RIDGE-2 à Hinx (40).BLUE RIVER-1 à Versailles (78).BLUE MOUNTAIN-3 à Villepot (44).BILLY JAM-9
Andregé (49), 21 Cholet (49), 24 Toutlemonde (49).CHARLIE WEST-23 Drancy (93).CC RIDER-2 et 3 Casteljaloux
(47).CONNIVING-2 Drusenheim (67), 3 Auboue (54), 9 Plombieres (88), 16 St Nabord (88), 23 Tréhemond (57), 24
« St Laurent » à Marly (57).CACTUS PICKERS-16 Dorat (63), 24 Ainay le Château (03), 01/07 Tanay
(58).CHATTAHOOCHEE-01/07 Berck sur Mer (59).DR COUNTRY-15 St Macaire (33), 16 Fargues St Hilaire (33).
DESTINATION-24 Epinal (88).DREAMLINERS-11 Foire de Charleville (08), 21 Bairon (08).EDDY RAY COOPER-21
Biot (06).FREDCASTERS-9 Chateauneuf les Martigues (13), 23 Muret (31), 30 Lescure-Jaoul (12).GAS OIL-21 « Au
Bureau » à Nîmes (30).GLWADYS ANN-2 Avranches (50), 9 Ouistreham (14), 21 Lillebonne (76), 23 et 30 Deauville
(14).HAMAC-3 Vieilles Maisons (45), 17 Auberge Lac du Bourdon à St Fargeau (89).HIGHWAY-10 Savas (26), 23
Pouriere (83), 1/07 Fréjus (83).HILLBOYS & GIRLS-23 La Ferté Vidame (28).JACKSON MC KAY-9 Gironville (77),
29 Ardèche (07).JOHN WHITE-1 et 21 « St Laurent » à Marly (57).JEROME MALAVAL-27 Tullins (38).LIANE
EDWARDS-2 Villeneuve de la Raho (66), 9 Taussat , 15 Auxerre (89), 16 Arleuf (58), 21 Privat (07),13 « Pré Velard »
Thoiry (01).LILY WEST-2 Chomelix (43), 21 « Le Mustang » Julianges (43), 30 « Cret du Roch » St Etienne
(42).LONE STAR RADIO SHOW-2 Genève (CH).MARY LAURE & ROUTE 95-9 Woincourt (80), 22
Courbevoie.MARY & C0-6 Hot Club de Lyon (69), 28 « Le Triomphe » St Etienne (42), 30 Niederbronn (67).MIDWAY
STATION-2 Tour de Salvagny (69).ORVILLE NASH-2 Concession Harley St Herblain (44), 8 et 15 « The Ranch »
Nantes (44), 9 Ales (30), 22 et 23 en Norvège.PHENIX COUNTRY BAND-2 Le Mesnil en Thelle (60).PRAIRIE
DOGS-2 et 3 Cambrai (59).RICK CAVAN-1, 2,8, 9, 15 et 16 Louvroil, 24 Auby + KARO, 30 Venette (60), 1/07 Angres
+ KARO.ROCKIE MOUNTAINS-2 Morancé (69), 16 St Galmier (42).RUSTY LEGS-2 Brugairolles (11), 3 Villeneuve
de la Raho (66), 23 Gros sur Lacaune (81), 24 « La Bisonnerie » à Mérinvieille (31), 29 et 30 « Chalet des Moissons »
Balma (31).ROCKINCHER-2 Hinx (40), 22 Muret (31), 24 Escatalens (82), 30 Lescure Jaouls (12).RANCHMEN-8
Savigneux (01), 16 St Rambert sur Loire (42), 24 Champagne au Mont d’Or (69), 30 Lyon Gerland (69), 1/07
Chaponost (69), 2/07 Poule (69).SEV GARETT-9 Woincourt (80), 10 Verberie (60), 17 Margny aux Cerises
(60).STONE CREEK-10 St Etienne sur Chalaronne (01).TAHIANA-2 et 3 Cambrai (59).TEXAS SIDE STEP-1
Cambrai (59), 2 Ménil en Thelle, 3 Pont de Roide, 9 et 10 Gironville, 24 Oberhaslach, 30 et 01/07 Niederbronn
(67).THIERRY LECOCQ-2 Perpignan (66), 3 Borante (60), 5 Amiens (80), 9 Reims (51).STEAMBOAT-2 St Gely du
Fesc, 21 Cap d’Agde.WESTERN WINGS-9 Andrézieux Bouthéon (42).WESTERNERS-9 Chambois (76).UNION
SPIRIT-21 « Le Parck Avenue » à Limoges (87).ZIP CODE 2025-1 « Prisca » à Villeurbanne (69).
Vos infos et
dates à [email protected]
The French Country Music Magazine
L’ETE DES FESTIVALS – JUIN
AMERICAN FESTIVAL DE CASTELJOUX 2 et 3 juin. Lot et Garonne (47). Défilés et expos voitures US
et Harleys, calèches, taureau mécanique, danse country et rock and roll, bison grillé. Avec Route 65 et CC
Rider.
06 08 67 63 92 www.westernroad.fr
AMERICAN JOURNEYS DE CAMBRAI 1-2 et 3 juin. Nord (59). 7ème édition. Palais des Grottes. Danse,
marché western, parade, workshop. Avec Chris Michael, Linda Jacob & Road Riders, Mariotti
Brothers, Texas Side Step, Prairie Dogs, Tahiana, Janet Martin (USA).
03 27 78 51 75 www.american-journeys.com
AMERICAN FAIR DE CHATEAUNEUF LES MARTIGUES 9 et 10 juin. Bouches du Rhône (13). 2ème
édition. Western Pleasure Assoc, campement 1er Texas de Cavalerie, danses amérindiennes, workshops,
voitures US, harleys… Avec Phil Edwards, JC Harrisson (CAN), Union Pacific, Shoepolishers, Big
Rock.
06 75 61 44 44 www.les-legendes.com
AMERICAN LEGEND 6 DE ST ETIENNE SUR CHALARONNE
10 juin. Ain (01). Concentration de voitures anciennes (500). Avec Stone Creek, Rocking Daddys.
04 74 24 05 74
ST NABORD 16 juin. Vosges (88). Line dance, artisanat amérindien, troc western. Avec Conniving.
[email protected]
ARDECHE FESTI WEST COUNTRY DE ST PRIVAT 16 et 17 juin. Ardèche (07). 2ème edition. Spectacle
et jeux équestres, tri de bétail, Valley Riders et ses Cavaliers, village indien, dance, parades, lasso
artistique, Chevaux de Prestige, vieilles motos et Harleys, voitures US, voltage à cheval (La Roche Noire),
camion Buffalo Grill, French cancan (les Miladies). Avec Phenix Country Band, Big Rock, Marie Dazzler
Cowboy Deluxe.
06 81 48 89 69 www.festi-west-country.com
COUNTRY EN BEAUJOLAIS A ARNAS 23 ET 24 JUIN. Rhône (69). Tipis, danses amérindiennes,
véhicules US, sculpture sur bois, artisanat country, defiles. Avec Women Folk (Annabel et Liane
Edwards), Phenix Country Band, Tahiana.
06 80 48 87 63 www.countryenbeaujolais.com
WESTERN HORSE & COUNTRY SHOW A PUGET SUR ARGENS 30 juin.et 1 juillet. Danse, equitation
western (trail, barrel racing), vente de chevaux, expos, calèches, taureau mécanique. Entrée gratuite. Avec
Mainstreet, Linda Jacob & Roadriders, Big Rock, Highway.
www.redrockranch.fr
INTERNATIONAL COUNTRY LEGEND DE CHAMBRAY LES TOURS 10 juin – Indre et Loire (37)
Campements cowboys, trappeurs, amérindiens, Mexicains, US cavalry. Saloon, jeux western, forgeron,
diligence, spectacles équestres, danse, pow-wow,…Avec Free West, Boot Scootin’ Country Band,
Steve & Heather, Revival.
[email protected] 02 47 55 78 43
Pour les manifestations country de juillet et août, merci de me faire parvenir vos infos avant le 15 juin.
[email protected]
The French Country Music Magazine
NEWS
Si vous étiez de passage à Las Vegas en mai, le
13, vous auvez peut être eu l'occasion de
rencontrer Gretchen Wilson. A l'occasion de la
sortie de son prochain album 'One of the boys'
elle a donné un concert gratuit dans cette ville.
Award ACM: Gretchen Wilson est nominée,
pour l'award 'événement vocal de l'année', avec
la chanson chantée en duo avec Merle Haggard
'Politically uncorrect'.
Denise Jackson se met à l'écriture. Dans un livre
confession, écrit en collaboration avec Ellen
Vaughn, elle nous livre ses peurs et joies
engendrées par la vie commune avec Alan
Jackson son chanteur de mari. Pour l'occasion
Alan a enregistré deux chansons inédites qui
seront offertes avec le livre. Collectionneurs à vos
cartes plastifiées.
Wynonna Judd a demandé le divorce. Son mari
qui fut son garde du corps pendant une dizaine
d'année, a été accusé d'avoir eu des gestes plus
que déplacés à l'encontre d'une mineur.
Sold out une nouvelle fois pour Kenny
Chesney!!!! Son concert du 23 juin au stadium
de Philadelphie affiche complet. Les places ont
été vendues en 15 minutes!!! Les premières
parties des shows sont assurées par Pat Green,
Sugarland pour l'ensemble de la tournée 'Flip
Flop Summer Tour'.
Les 25 ans du Bluebird Cafe de Nashville seront
fêtés tout au long de l'année. Ce lieu mythique a
l'habitude d'accueillir de nombreux songwriters
depuis sa création en 1982.
Hors la loi plus que jamais !!! Notre Billy Joe
Shaver a été emprisonné après avoir tiré sur un
gars. L'action se déroule au Papa Joe's de
Lorena au Texas. Un type engage la
conversation avec notre chanteur en lui parlant
de l'épouse de celui-ci. Ca dégénère et le
règlement de compte a lieu sur le parking du
club. Billy Joe a sorti son gun au moment où son
compère sortait un couteau. Légitime défense a
déclaré l'avocat de BJS. 50.000 $ d'amende plus
loin, Billy Joe nous propose son nouvel album
Greatest Hits.
Le pèlerinage à Hendersonville devrait s'arrêter
pendant quelques mois. En effet la maison de
Johnny Cash et June Carter, située à Old
Hickory Lake, est partie en fumée il y a quelques
semaines. Elle était la propriété de Barry Gibb
des Bee Gees depuis 2005.
A fond pour les anciens combattants de la guerre
d'Irak !!! LeAnn Rimes, a enregistré une nouvelle
chanson dont les revenus seront reversés à une
oeuvre venant en soutien aux militaires ayant
combattu et qui ont été blessés. Elle se propose
même d'apposer sa frimousse sur les boites de
corn flakes.
C’est dit! <<Je ne couperai pas mes cheveux>>
c’est ce qu’a répondu Jason Michael Carroll a
son label qui aurait bien aimé lui donner un
look plus traditionaliste.
Un nouveau petit Jennings est annoncé pour
bientôt. En effet la copine de Shooter Jennings,
fils de Waylon Jennings et Jessi Colter, est
enceinte. Un nouvel outlaw pour la country ?
Depuis quelques jours le nouvel album de
Grtechen Wilson ‘One of the Boys’
est
disponible dans les bacs.
La nouvelle vedette de la Nashville Star s’appelle
Angela Hacker. Elle a 29 ans et vient de Muscle
Shoals en Alabama.
The French Country Music Magazine
PETER MYLES
Interview avec Gilles Bataille
Page ½
Peter Myles est un des artistes country canadien le plus en vue.
Auteur-compositeur, une voix étonnante, une allure surprenante,
une présence sur scène toute en énergie, et pourtant, c’est un grand
romantique, tendre, passionné, émouvant même. Son style et son
attitude en ont déjà surpris plus d’un, et généralement, après l’avoir
vu, on l’aime, car il est différent, dans son style, dans ses choix …
Un exemple ? Une reprise country rock de « Salut les Amoureux » de Joe Dassin ! D’ailleurs, un
autre ami canadien a créé plusieurs chorégraphies sur les musiques de Peter, il s’agit de Danny
Leclerc. Après son single « VIE ! », il nous surprend avec son album « BREAKING THE RULES » …
Et il n’a pas fini de nous surprendre, merci Peter pour ta gentillesse.
Gillou : L'émission canadienne "Dans la peau" a
grandement contribuée à ta fulgurante ascension.
Mais cette musique, depuis quand l'as-tu "dans la
peau"
Peter : La country music, je l’ai dans la peau
depuis mon tout jeune âge! Mon père est un
fervent du « rock n roll ». Les Elvis Presley et
Johnny Cash étaient parmi ses idoles. Donc nos
soirées étaient animées par ces grands de la
musique rock country. Avec les années, ils sont
devenu mes inspirations. J’aime ce que dégage
cette musique. L’année dernière j’ai vécu un
grand moment à Jackson au Tennessee. J’ai été
invité à jouer avec les anciens musiciens de
Johnny Cash au Rock-A-Billy-Hall-Of-Fame au
Carls-Perkins Center et avons passé une journée
avec l’équipe à visiter l’ancienne maison du King.
Mes parents nous ont accompagné sur cette
tournée. C’était très spécial d’être avec mon père
dans la maison d’Elvis avec l’ancien batteur de
Cash. Il nous a raconté toute sorte d’anecdote. Ils
étaient tous copains à l’époque. Ils partageaient
les mêmes scènes. Le feeling était tellement
spécial. Ce sont des grands! WS Holland (le
batteur de Cash) me parlait avec passion des
beaux moments des tournées qu’il a vécu à
l’époque et je voyais encore la passion dans ses
yeux. Et sur scène, je peux te dire qu’il assure
encore parfaitement. Il a 80 ans et mesure pas
loin de 6 pieds et c’est un homme très corpulent.
Il est encore très en forme pour son âge. Lors de
cette rencontre, j’ai réalisé pourquoi j’aimais ce
style de musique. Le monde de la country music
n’est tellement pas artificiel. Les gens sont vrais.
Juste dans les textes des chansons. À l’écoute,
on ressent tout de suite le sentiment que l’auteur
y véhicule. Les textes rejoignent plus souvent
qu’autrement le quotidien de monsieur et
madame tout le monde. C’est un style musical qui
est proche du petit peuple. C’est difficile à
expliqué… j’adore la country et son histoire tout
simplement pour son énergie et en même temps
pour sa simplicité et son coté terre à terre.
Gillou : La guitare est un instrument indissociable
du personnage ?
Peter : Oui et non. J’aime être accompagné de
ma guitare mais je me sens très à l’aise sans elle!
Je la quitte souvent pour une balade! Mais
j’aime bien participer avec quelques rythmes
acoustiques. Par contre, je peux te dire que
j’adore cet instrument. J’ai d’ailleurs débuté une
collection l’année dernière.
Gillou : Depuis quand joues-tu ?
Peter : À l’âge de 9 ans, mon oncle Michel m’a
offert ma première guitare. Tu vas rire, mais
j’étais tellement impressionné par cet instrument
et je voulais tellement pas la briser que ça ne m’a
pris pas loin de 4-5 ans avant d’apprendre à y
jouer. Pour moi, cet instrument était comme un
trésor.
Gillou : Formation musicale ?
Peter : Oui et non! Qu’est-ce que la formation
musicale pour toi? Oui, parce que j’ai suivi des
cours privés suite à un début autodidacte et non
parce que je ne suis pas allé à l’Université en
musique.
Par contre, j’ai touché plusieurs
instruments et surtout pendant mon séjour dans
les Majorettes (Fanfare) quand j’étais jeune. Ce
fut de très bons moments ou j’ai approfondi mon
amour pour la musique.
Gillou : Un style très éclectique, mélange rock,
pop, folk, country, mais au tout début, quel était
ton style ?
Peter : Sincèrement, je crois n’avoir jamais eu de
style. Je crois que le mélange de tout ce que tu
viens d’énumérer fait parti de mon bagage
musicale et qu’il m’a influencé dans mes écritures
et compositions.
Je compose selon mes
émotions et les mélodies sont hyper importantes.
Les textes viennent donner le sens par la suite.
Mais à bien y penser, je ne crois pas être en
mesure de dire ce qu’est mon style précisément.
Disons qu’on peut appeler ça du Rock-Country!
The French Country Music Magazine
Peter Myles Page 2/2
Gillou : Au plus profond de toi, est-ce ton cœur
ou ta tête qui chante ?
Peter : Définitivement mon cœur! Lorsque je
chante, c’est comme si je mettais mon âme à nu
et que je pouvais me permettre d’être vulnérable
en dévoilant ma joie de vivre ou en démontrant
une partie de ma sensibilité!
Gillou : Tu as une telle expression de sérénité
sur scène, que je me suis posé cette question ?
Peter : Je suis flatté que tu ais perçu cette
sérénité! C’est ce que je veux partager avec le
public! J’adore leur faire oublier les petits tracas
de la vie en leur offrant un billet vacances
direction leur imaginaire au moment présent!
Qu’ils puissent se dire qu’ils ont voyagé à travers
toutes mes émotions et qu’ils en sortent serein!
Du bon temps quoi!
Gillou : Tu as rencontré à tes débuts des grands
de la country-music, mais qui t'a donné l'envie de
te tourner vers ce style ?
Peter : Je crois que le besoin de libérer certaines
joies et peines mon amener à ce style tout
naturellement. Les textes et l’énergie qui s’en
dégage me rejoignent énormément!
Plus
j’écoutais les paroles et le rythme de certains
chanteurs plus je me sentais vraiment vivre. Je
sentais bien les messages et cela me donnait
une folle envie d’exprimer ce que je ressens.
L’influence de certains artistes tel que les Travis
Tritt, Billy Ray Cyrus, Garth Brooks et plusieurs
autres m’a en fait influencé vers ce style et ce,
indirectement! Et comme je t’expliquais au tout
début de l’entrevue, il y l’influence de mon père
avec son Elvis et Cash qu’il faisait jouer
continuellement à la maison.
Peter : Absolument qu’elle
est présente la musique chez
moi. Comme ma femme est
aussi ma gérante, nous avons décidé
d’aménager une partie de notre maison en studio
et en bureau.
Nous l’avons vraiment aménagé à notre goût.
C’est une grande pièce où on y retrouve ma
collection de guitares accrochée aux murs, un
espace salon avec foyer où on fait nos réunions
ainsi que quelques vitrines disposées un peu
partout où on y a installé des objets de collection
sur Johnny Cash et Elvis Presley, des trophées
que j’ai reçu, des plaques et toute sortes de truc
en rapport avec ma carrière. Mais ce dont je suis
le plus fière, c’est mon murs des célébrités. Ce
murs est celui où j’expose des photos de tous
ceux avec qui j’ai travaillé : des musiciens, des
artistes que j’ai côtoyés, des shows que j’ai fait,
des grimaces en back stage, des moment
intenses en studio… des photos de moi et ma
femme lors des remises de prix ou tout
simplement lors des show. Bref, ce mur
représente l’ensemble de ma carrière et regroupe
toute l’équipe qui travaille autours de moi. Sur
scène les gens me regardent moi mais sans mon
équipe je n’y serais jamais arrivé. J’ai la chance
d’être entouré de très bons musiciens autant au
Québec, en France qu’aux USA, d’avoir une
bonne famille, de bons amis, des enfants
extraordinaires et une gérante qui prend bien soin
de moi. C’est un mur qui est très importants chez
moi. Bientôt il me faudra en rajouter un autre…
Gillou : Merci Peter pour cet entretien. Au plaisir
d’une prochaine visite en France ! Si nos lecteurs
veulent
en
savoir
plus :
http://www.petermyles.com/
Gillou : Chez toi, la musique est omniprésente ?
Instruments, collection, CD-thèque , ...
http://www.handiline.fr/
The French Country Music Magazine
Un séjour au Texas
Pour notre dernière soirée
à
Austin
nous
nous
sommes dirigés vers le
Hill’s café, dont on nous
avait parlé comme d’un
endroit à voir absolument.
Ce « Texas Bar-B-Q and
steak house » typique est
situé sur South Congress
Avenue, une des artères
principales, ce qui le rend très facile à trouver (en terre
inconnue, c’est toujours appréciable !).
Fondé en 1941 par la famille Goodnight et Sam Hill, il
a été racheté dans les années 90 par Bob Cole,
personnalité d’une radio d’Austin.
D’une capacité d’environ 20 clients à sa création, il
peut maintenant en accueillir environ 500. D’ailleurs,
l’endroit cache bien son jeu : on ne soupçonne pas, en
arrivant devant l’enseigne lumineuse, que ce soit si
vaste.
Les excellents steaks qui y sont servis lui valent une
solide réputation, ainsi que l’animation qui y est
proposée, le tout dans un cadre très agréable. En
effet, on peut s’installer aussi bien à l’intérieur (grand
espace très bien décoré, avec aux murs de multiples
photos d’artistes) qu’à l’extérieur. On est assuré d’y
passer un bon moment, à l’ombre des grands arbres,
à déguster une des spécialités culinaires, tout en
assistant à l’un des nombreux concerts qui s’y
par Alan Nash
déroulent plusieurs fois par semaine. A Austin, quels
que soient ses goûts musicaux, on peut se concocter
un bon programme pour chaque soir.
Nous avons vu ce soir-là :
A l’extérieur :
Walt Wilkins, connu comme poète-écrivain, dans le
style de Kris Kristoferson. Ricky Skaggs a récemment
enregistré certains de ses titres.
Pour être honnêtes, nous n’avons pas vraiment été
emballés par son style, et avons nettement plus
apprécié l’artiste qui suit.
A l’intérieur :
Bobby Pounds,
écrivain et chanteur, influencé
notamment par G. Strait et
M. Haggard.
Voix très chaleureuse et
personnage très sympa.
Bref, encore un lieu à ne
pas manquer lors d’un
séjour à Austin. Dommage
que l’on ne trouve pas suffisamment de tels endroits
en France, où l’on puisse à sa guise boire un verre,
manger un morceau, écouter de la musique live, et
pas uniquement le week-end…
Dans les Bacs
Nanci Griffith
'Ruby's torch'
par Cactus
C'est le retour d'une grande dame que nous avons l'occasion de saluer ici. Alors
qu'elle nous avait habitué à des chansons écrites de sa main, Nancy a choisi d'autres
auteurs pour alimenter son nouvel album: Tom Wait, ou Jimmy Web.... Deux titres
son tirés de son ancien répertoire 'Brave companion of the road" et 'Late night grande hotel". Pas de honky
tonk ou country rock, c'est un orchestre plutôt philharmonique qui l'accompagne. Une ambiance qui
rappelle les grands moments de Kenny Rogers sur les scènes de LA ou LV. Distribution Harmonia
Mundy
Mark Chesnutt 'heard it in a love song"
par Cactus
Après avoir retrouvé la liberté de mouvement en ayant été "dropped" de son label en
2006, Mark a pu se consacrer à l'enregistrement de chansons qu'il apprécie plus
particulièrement. Aussi cet album est l'occasion de retrouver des titres qui ont su faire
vibrer nombre d'entre nous. De "heard it in a love song" (Marshall Tucker band) à "Lost
Highway" (Hank Williams) en passant par "Apartement #9" (Tammy Wynette) et "A hard
secret to keep" qu'il nous présentait déjà dans son album "Savin' the Honky Tonk", Mark Chesnutt a su
une fois de plus nous gratifier d'un opus dédié à la real thing.
The French Country Music Magazine
Dans le Texte par Mireille Lafond
Artist: George Strait
Song: I Aint' Her Cowboy Anymore
Album: It Just Comes Natural I pack up my
saddle
George Strait
“J’suis plus son cowboy”
Album: It Just Comes Natural I pack up my saddle
I pack up my saddle
Throw it in that two-horse trailer
Back up my truck, hook 'em up
And drive away
Won't be the first time
But this time's the last time
She meant it when she said
That's all I've got to say
Never had been thrown like this before
I ain't her cowboy anymore
Je prends ma selle
La jette dans mon van de deux chevaux
Recule mon camion, embraye..
Et me voilà parti
Ce sera pas la première fois
Mais cette fois sera la dernière
Elle ne plaisantait pas quand elle m’a dit
C’est tout ce que j’ai à dire
Jamais auparavant j’avais été jeté comme ça
J’suis plus son cowboy
Never saw it comin'
But I knew where it was goin'
When she asked how long this time
Before I hit the road
She didn't come right out and say it
But I sure got the message
When I reached out to hold her
That shoulder sure was cold
Figured I'd just let goodbye run its course
I ain't her cowboy anymore
J’ai rien vu venir
Mais j’ai su ce qui allait se passer
Quand elle m’a demandé dans combien de temps cette fois
J’allais reprendre la route
Elle me l’a pas dit carrément
Mais pour sûr j’ai compris le message
Quand je me suis approché pour la prendre dans mes bras
Son épaule pour sûr était froide
J’ai pensé que je lui dirais au revoir comme d’habitude
J’suis plus son cowboy
Chorus:
These white lines are a blur
Like the last few nights I spent with her
I don't know where I went wrong
Or if I did
Like the good ol' boy I am
I told her that I understand
But Lord knows that I won't long as I live
Seems lately every time it rains it pours
I ain't her cowboy anymore
Refrain :
Ces lignes blanches sont toutes floues
Comme les dernières nuits passées avec elle
Je ne sais pas où j’ai foiré
Ou si c’est bien de ma faute
Tel le bon gars que je suis
Je lui ai dit que je la comprends
Mais Dieu seul sait que c’est pas le cas tant que je vivrai
On dirait que depuis quelque temps, chaque fois qu’il pleut,
il tombe des cordes
J’suis plus son cowboy
We met in Denver
Settled down in Dallas
The best days of my life
Were the ones I spent with her
You'd think that all that lovin' ought to count
for something
Guess I wore out my welcome
Like the rowels of these old spurs
That Casper sunset's what I'm shootin' for
'Cause I ain't her cowboy anymore
On s’est rencontré à Denver
Installé à Dallas
Les plus beaux jours de ma vie
Furent ceux que j’ai passés avec elle.
On pourrait croire que tout cet amour devrait compter dans
la balance
Je pense mon charme s’est usé
Comme j’ai usé les rouelles de mes vieux éperons.
Le coucher de soleil de Casper est ma cible maintenant
Car j’suis plus son cowboy
Chorus
Refrain
Her cowboy anymore
I ain't her cowboy anymore
Plus son cowboy
J’suis plus son cowboy.
The French Country Music Magazine
HORIZONTAL
VERTICAL
3. il est né dans l'Ontario
6. Un festival y a eut lieu le 11 mai
1. Cherry Holmes a fait son entrée dans ce monde
7. La country y est née.
2. il se souvient de "kiss this"
9. Elle sert de loi et de référence aux Ecossais
3. "rural roots est sorti durant cette période.
10. ses funérailles ont eu lieu au Bahamas
4. ses billets de concerts se sonts vendu en 15 jours.
11. premier album de Caroline Levasseur
5. Rivière dans e sud des Appalaches
15. Il est FAn de la route 66
8. le père de Tippin l'set
16. Il vient de sortir son nouveau single "Ready to rock 12. le premier album de Billy Yates comporte ce titre
in a country king of way"
13. C'est un grand blond.
17.
Billy yates a exercé ce métier
14. Le père de Billy Yates en joue
Les réponses aux définitions
sont dans le numéro de mai.
Les Bons
Mots
Par
Marie-Julie
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
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The French Country Music Magazine
SAMMY KERSHAW
Depuis déjà plusieurs décennies de nombreux chanteurs de country
music et surtout de honky-tonk se sont inspirés de George Jones.
Mais parmi ceux là il en existe un qui non seulement en a fait son
mentor mais aussi son style de vie. Adaptant la coiffure le vocal du
Possum, Sammy Kershaw a épousé en tout point le style George
Jones. Chaque décennie a apporté à la country music son flot de 'new
traditionalists' et c'est avec le début des '90 que Sammy Kershaw est
apparu sur les scènes country.
Né à Abbeville en Louisiane c'est pourtant à Kaplan que Sammy
Kershaw a grandi. Nous connaissons déjà la famille Kershaw car son cousin Doug est un
violoniste très connu et c'est aussi à son contact tout comme à celui de son grand père que
Sammy a découvert la musique. A l'age de onze ans Sammy Kershaw se trouve chef de famille
car son père décède dans un accident, aussi c'est avec sa guitare électrique, offerte par son
grand père, qu'il doit subvenir aux besoins de la fratrie (4 enfants) dont il est l'aîné. Les soirs, il
joue dans les honky-tonk et autres clubs jusqu'à ce qu'il devienne membre du groupe de JB
Perry avec lequel dès l'âge de douze ans il part en tournée. Peu à peu il tombe dans les excès et
certes s'il n'est pas très fier de cette période de sa vie il l'assume complètement. Dans les '80 son
existence est faîte de petits boulots, d'allers retours entre certains états et sa Louisiane natale.
Il se marie une première fois en 1980 pour divorcer deux ans plus tard. Il se remarie en 1985 et
repart en tourné avec la formation Blackwaters. Son répertoire devient honky-tonk et peut-être
un peu trop à déteindre sur son comportement une nouvelle fois. Pour sauver son mariage
Sammy Kershaw quitte le zic business pour une place de cadre dans une chaîne de
supermarché. Mais le naturel revenant aux grand galop il envoi une demo-tape chez Mercury qui
l'invite pour une audition.
En 1999 son premier album "Don't go near the water" tombe dans les bacs. Le premier single
"Cadillac Style" tiré de ce set se place en n'3 des charts country, puis un second 'Anywhere but
here'. Mais c'est avec le single ' She don't know she's beautiful' qu'il atteint le sommet des charts
et que l'album passe pour la première fois le cap du million de copies vendues. Les années
suivantes Sammy Kershaw surfe sur la vague de ses succès, il enregistre même avec son idole
de toujours: George Jones. Avec la seconde moitié des '90 s'amorce une certaine habitude et les
fans délaissent peu à peu l'artiste malgré quand même un certain succès. En 1999 il enregistre un
duo avec Lorrie Morgan avec qui il s'unira pour le meilleur et souvent le pire. Cette même année
les deux artistes proposent à leurs fans un album de duos 'l finally found some one'. Les ventes
ne sont pas au niveau espéré et Sammy Kershaw quitte Mercury pour un premier label
indépendant Audium. Deux ans plus tard l'idylle avec Lorrie se termine par une séparation. Avec
son dernier album sorti en 2006 'Honky-tonk boots' Sammy Kershaw revient sur nos platines en
contrat avec un nouveau label indie Categorie5 avec lequel il avait déjà placé un album. Ce
nouvel opus signe son retour au honky-tonk pur jus sur lequel flotte en permanence le parfum de
George Jones.
Par Cactus
The French Country Music Magazine
BIO : DON WILLIAMS
Page 1/2
Il reste peu de grands chanteurs country américains (tels Willie Nelson
et consorts) de nos jours, mais Don Williams est certainement l’un
d’entre eux. Avec sa chaude voix de baryton qui mêle force et douceur, il
attire irrésistiblement son auditoire dans l’univers d’un vieux copain, de
quelqu’un qui s’intéresse vraiment à vous et à la qualité de votre vie …
Et surtout qui vous tendra toujours la main quand vous en aurez besoin.
« Je ne pense pas qu’il y ait, dans notre vie, quelque chose de plus
important que la façon dont nous nous comportons avec les autres »,
confesse Don Williams, « Pour moi, c’est l’essentiel. Je crois que c’est
aussi pourquoi, quand vous écoutez des chansons, si elles expriment
cela, alors vous leur trouverez le petit quelque chose qui fera que vous
les aimerez ».
Il est certain que Don Williams a toujours eu un don certain pour écrire des chansons qui parlent
au cœur des gens comme, entre autres : Good Ole Boys Like Me, I Believe In You, Love Is On
A Roll, Amanda ou encore Tulsa Time.
Don Williams aime raconter le challenge que représente le fait de poursuivre une carrière
artistique en solo, pendant plus de 25 ans : « Quand vous faites votre premier disque, toutes les
chansons sont comme des défis et il y a toujours tant à dire dessus … Mais, une fois que vous
avez fait cela pendant un moment, il devient plus ardu de revenir aux mêmes endroits et de
continuer à attirer les gens. Plus longtemps vous le faites et plus il devient difficile de réaliser des
choses qui ne ressemblent pas à un écho de ce que vous avez déjà fait auparavant. Mais par
contre, après toutes ces années, vous avez acquis un vécu, qui vous permet d’apporter dans vos
chansons des accents que vous n’auriez pas su trouver à vos débuts » .
Pour Don Williams, s’attacher à procurer des plaisirs simples et des émotions qui perdurent dans
le temps a toujours été son aspiration principale. Il a souvent aussi été considéré comme un
iconoclaste , dans une ville connue pour sa propension a toujours produire le m^me style de
musique. Don Williams se rappelle parfois que quand il était chez JMI Records, plusieurs
professionnels du disque aimaient vraiment ce qu’il faisait mais qu’ils lui disaient aussi que cela
ne marcherait jamais … Que c’était trop cool !
Ce que ces personnes oubliaient, c’est que la Country Music est basée sur de vraies émotions,
de vraies chansons, de vrais moments de la vie des gens. Don Williams semble percevoir toutes
les subtilités de ces choses. Il est capable de distiller alternativement un parfum de tendresse ou
d’inquiétude dans les textes ou les mélodies qu’il compose.
Et sa passion pour les belles chansons n’a jamais fléchie. Pourquoi ? C’est très simple, il n’écrit
jamais une chanson juste pour sortir un single ou parce que son producteur lui demande. Il
s’attache avant tout au message qu’il veut faire passer et à comment ce dernier va être ressenti
par le public. Ainsi, lorsqu’il a fait son choix de titres, les traite-t-il tous de la même façon,
s’attachant à rendre chacun aussi parfait que possible.
Idéalement, lorsqu’il est sur scène ou en studio, il essaie de s’imprégner totalement de l’histoire
ou, s’il n’y a pas d’histoire, de l’émotion. La sensation de ce qu’il fait à cet instant précis est alors
la seule chose qui l’intéresse. « Après une journée de spectacle ou de studio, mon énergie est
totalement épuisée. Et, si vous n’êtes pas, au début de la journée, à 100% de vos moyens, alors
c’est encore pire. Il faut absolument tenter d’être complètement à ce que l’on fait ».
The French Country Music Magazine
DON WILLIAMS
Page 2/2
Pour un homme qui a débuté son parcours professionnel avec les POZO SECO
SINGERS et qui a connu le succès dès le milieu des années 60, il n’y a pas de pire
péché que de ne pas être impliqué à fond dans les chansons qu’il interprète. Et
comme il le dit, avec un tel sérieux que vous vous sentez obligé de l’écouter : « Il y a
juste l’émotion … Il y a l’émotion juste … Et c’est tout ! ».
Simples, directes, précises, c’est ainsi que sont les choses qui rendent la musique de Don
Williams aussi irrésistible et qui l’ont aidé à obtenir un succès international, jusque dans des
endroits où l’on pensait que la musique country ne serait jamais considérée que comme une
curiosité. Il est en effet populaire dans des endroits aussi divers que le Zimbabwe, l’Australie,
l’Angleterre, Monaco, la Finlande et le Brésil, tout comme dans son Amérique natale.
« Je n’ai rien eu besoin de piocher dans la culture sud-africaine ou anglaise », explique Don
Williams. « Nous sommes tous faits sur le même modèle, c’est pourquoi, quand on traite avec
quelqu’un d’autre, on est tous sur la même longueur d’onde. J’ai été chanceux quand j’ai écrit
mes chansons, car leur thèmes ont toujours été universels et cela m’a permis de chanter ce que
les gens ressentaient ».
« C’est prétentieux de penser que l’on peut être compris de tout le monde mais je travaille très dur
pour me rapprocher de la moyenne des gens qui n’ont jamais été dans un studio ou ne se sont
jamais assis avec des auteurs pour écouter leurs chansons. C’est pour ces gens que je fais de la
musique et je crois qu’ils me le rendent bien ».
En s’assurant l’aide d’un groupe de musiciens chevronnés, Don Williams a su créer un genre de
musique qui plait au plus grand nombre. Il y a une grande différence entre des morceaux créés
par des musiciens, simplement pour essayer de se classer dans les charts et ceux, plus sincères,
basés sur les expériences de la vie comme le sont d’un homme à Stetson comme Don Williams.
En tournée, ses musiciens savent que, s’ils font bien leur travail évidemment, Don Williams
n’entend rien. C’est une subtile alchimie entre lui et son groupe.
« L’émotion qui ressort de ce que nous faisons est tout ce que j’écoute. Rien d’autre ne me
trouble ni ne m’intéresse. C’est ce qui me permet de vraiment vivre mes chansons. Quand cela
fonctionne bien, il n’y a rien d’autre alors que le ressenti de la chanson et je peux me concentre
pleinement dessus. Si vous êtes capables de faire cela, alors vous êtes sûrs de faire du bon
boulot ! ».
Don Williams a cessé de partir en tournée en novembre 2006.
Maintenant qu’il profite de la vie, dans son ranch près de Nashville, il n’oublie tout de même pas
ses fans, ni les nombreux événements qui ont émaillés sa longue carrière. Si Don Williams
décidait, dans le futur, de refaire une tournée, même si ce ne sont que quelques dates, cela sera
signalé sur son site internet (http://www.don-williams.comT). Alors, surveillez le … On ne sait
jamais !
Le dernier album de Don Williams « My Heart To You » contient quelques nouveaux titres,
accolés à d’excellents standards que Don n’avait jamais interprétés auparavant.
(Par Bruno GADAUT pour le Country Web Bulletin, d’après des informations puisées sur le site de
Don Williams)
The French Country Music Magazine