En EmbLE - Ville de Lamballe

Transcription

En EmbLE - Ville de Lamballe
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)
Avril 2012
RéuEn sir
emble
Journal d’informations
municipales de Lamballe
6
solidarité
L’Hôpital
n°
un patrimoine commun
à tous les lamballais
Deux lamballaises
dans les Territoires
occupés
10
finances
Dépenses
recettes
Tout sur le Budget
12
portrait
Réné Goinguenet
ancien chef de corps
des Sapeurs-pompiers
Sommaire
(
)
Un chèque de 20 000 € pour
les Resto du Cœur . . . . . . . . . . . . . . p. 3
Travaux dans les Landes
de La Poterie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4
Déjections canines dans la rue :
une question de civisme . . . . . p. 5
Deux Lamballaises dans
les territoires occupés . . . . . . . . p.6
Jean-Pierre Le Guével :
15 années d’urbanisme
à la Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7
Dossier :
l’Hôpital de Lamballe . . . . .
Budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p. 8 et 9
p. 10 et 11
Portrait :
René Goinguenet . . . . . . . . . . . . p. 12
L’actualité au Quai des rêves
et à la bibliothèque . . . . . . . . . . p. 13
Libre expression . . . . . . . . . . . . . . p. 14
Vivre sa ville
Marie-Christine Cléret
transmet son écharpe d’ajointe…
Adjointe au Développement Social et aux
Solidarités depuis 1995, Marie-Christine
Cléret a choisi de cesser cette fonction
en début d’année. “Lors des dernières
élections de 2008, je n’imaginais pas que
le Conseil général me confierait la viceprésidence aux Affaires Sociales. Bien sûr,
je reste élue lamballaise et maire délégué
de Maroué mais je préfère me délester
du poste d’ajointe plutôt que de me
disperser, d’autant que cette fonction est
passionnante mais très prenante.”
Marie-Christine Cléret estime qu’il faut
“savoir écouter les gens” pour remplir
cette fonction. Elle dit aussi avoir pris
beaucoup de plaisir à travailler avec
les différents services de la Ville dans
l’accompagnement de personnes qui
sont pour la plupart dans le désarroi et la
souffrance. Elle salue les partenaires avec
lesquels elle a travaillé : “Lorsque nous
avons hérité de la gestion municipale
en 1995, nous avons pu immédiatement
vérifier combien Lamballe est une vraie
terre de solidarités, en rencontrant des
associations partenaires, sans jamais
perdre de vue qu’il nous revient, à nous
… à Thierry Gauvrit
Etat civil et les questions
des lecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15
L’agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16
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RéuEn siR
EmbLE
Décembre 2011
n°
66
Journal d’informations
municipales de Lamballe
les élus, d’exercer nos responsabilités.”
Et Marie-Christine Cléret de conclure :
“Adjoint au Développement Social et
aux Solidarités est certainement le poste
le plus en lien avec la vie de la commune
car il nous plonge quotidiennement
au cœur de la population et nous met
directement en liaison avec les autres
services de la Ville. Compte tenu de sa
formation et de son implication dans la
vie publique, Thierry Gauvrit a vraiment
le profil pour me succéder.”
Elu auprès de Lydie Philippe, mairedélégué
de
Saint-Aaron,
Thierry
Gauvrit (au premier plan à gauche sur
notre photo) conçoit son engagement
municipal comme une continuité de
son investissement professionnel et
associatif(1). Assistant social au Conseil
général depuis 20 ans, il s’investit aussi
depuis 10 ans dans la formation des futurs
travailleurs sociaux et dans la pédagogie
de la formation par alternance. C’est
donc tout naturellement vers cet homme
que Loïc Cauret s’est tourné lorsqu’il
s’est agi de nommer un successeur à
Marie-Christine Cléret. “Etre à l’écoute
des gens, s’investir pour les autres, être
le relais auprès de ceux qui connaissent
des difficultés, accompagner les plus
fragiles, tout cela fait déjà partie de
mon quotidien” confirme l’intéressé,
qui compte aussi s’appuyer sur le réseau
social des “institutions et associations
locales qui oeuvrent dans ce domaine.”
(1) Depuis 2008, Thierry Gauvrit représente
aussi le CCAS de Lamballe au sein de l’Union
départementale des CCAS où il siège en tant
que trésorier adjoint.
6
PATRIMOINE
Une tranche
de rêve
Une voirie partagée
pour une circulation
apaisée
12
ASSOCIATIONS
Loïc Cauret,
Maire de Lamballe
02 96 50 13 50
Des actions de
mécénat pour nos
lavoirs
7
TRAVAUX
Directeur
de la publication
pour finir
l’année
Un atelier TV
à la MJC
Rédaction, maquettes et photos
Jacques Le Souder - Plaintel
06 81 59 83 77
Photo de couverture
Service Info-Com
Conception et réalisation graphique
Roudenn Grafik - Plérin - 02 96 58 02 03
Impression
Roudenn Grafik - Guingamp - 02 96 11 97 00
Labellisée Imprim’vert Imprimé sur papier recyclé
Routage
OCEA Routage
Le retour de Roland Gombert
Le départ de Jean-Pierre Le Guével
(voir page 7) laissant une place vacante
que Gisèle Morin n’a pas souhaité
occuper, c’est Roland Gombert, en 12ème
position sur la liste lors des élections de
2008, qui hérite du poste de conseiller
municipal. Il s’agit d’un retour aux
sources pour Roland, qui fut déjà
conseiller municipal de 1998 à
2008, en remplacement de
Jean Pansard. “Lors du mandat
précédent, j’ai beaucoup appris
sur le fonctionnement d’une
collectivité et c’est avec
enthousiasme que je rejoins l’équipe
en place” confie Roland Gombert,
également connu pour son implication
dans les Lapins de Beaulieu et les
animations à l’Hôpital, où il travaille de
nuit. Considérant “qu’il vaut mieux
bien s’investir dans seulement
quelques commissions plutôt
que de se disperser”, Roland
se verrait bien s’intéresser
aux personnes âgées et à la
jeunesse, notamment sur
des thèmes comme la sécurité
routière et les addictions.
(
Ensemble pour Eux
Un chèque de 20 000 €
pour les Restos du cœur
L
es années se suivent et la générosité
est toujours au rendez-vous, même
lorsque le destin frappe l’équipe
des Enflammés lamballais comme ce fut
le cas l’an dernier avec la disparition de
l’emblématique Jojo, et plus récemment,
en novembre 2011, celle de Michel
Blanchard, guitariste du groupe Regards.
Pour cette édition 2012, les quatre
spectacles ont à nouveau fait le plein au
Quai des rêves et les artistes ont régalé
le public. Résultat, c’est un chèque de
20 000 € que l’association Ensemble pour
Eux a remis à Daniel Le Rolland, président
départemental des Restos du cœur, au
cours d’une cérémonie rassemblant tous les
acteurs de cette formidable aventure. “On
savait que cette 18 ème édition se déroulerait
dans un contexte particulier et vous
avez satisfait à de très hautes exigences
morales et de qualité” s’est exclamé le
maire Loïc Cauret lors de cette remise
de chèque, saluant “la force collective
de toute l’équipe.” Liliane Le Guével,
présidente d’Ensemble pour Eux, a adressé
les mêmes compliments aux artistes :
“Nous appréhendions ce rendez-vous mais
votre volonté et votre professionnalisme
ont permis ce nouveau succès.” Liliane Le
Guével a aussi remercié chaleureusement
les techniciens, l’équipe du Quai des rêves
et tous les bénévoles pour leur travail et
leur disponibilité. En remettant le chèque
à Daniel Le Rolland, Mauricette a souligné
le rôle du public pour son précieux soutien.
Le président départemental des Restos
du cœur a indiqué combien ce chèque de
20 000 €, “fruit d’artistes talentueux et de
bénévoles impliqués, sera d’une grande
aide auprès des plus démunis, dans une
conjoncture particulièrement difficile.”
Pour clore la cérémonie, les responsables
d’Ensemble pour Eux ont remis les lots aux
lauréats de la tombola en présence des
généreux donateurs.
Entourée du maire Loïc Cauret, de la présidente Liliane Le Guével et des artistes,
Mauricette remet le chèque à Daniel Le Rolland.
Les gagnants : un livre “La cuisine bretonne
d’aujourd’hui” (de Gérard Boscher) à
Monique Chiantello, Annick Bocqueret,
Margot Le Faucheur, Sissi Bruneau. Une
porcelaine peinte à la main (plat, service
à café, vase, porte-bougies, etc.) : Chantal
Ledain, Lucienne Martin, Bertine Morin,
Paulette Plesse, Josiane Chapelain, Alain
Bessec, Mme Labbé, Josiane Raujouan,
Brigitte Morvan, Gilbert You, Michel
Letellier, Joseph Harivel. Une composition
florale (Eglantine) : M. Wheelen. Une
photographie encadrée (de Fabienne
Renault) : Gwénaëlle Landin et Mme
Gaspaillard. Deux tableaux, nature morte à
l’huile, signés Yvon Guilloux : Annick Amice,
Jean-Paul Piton. “Rondo”, une sculpture de
Margot Pitra : Jeannette Cardin.
Toutes les porcelaines peintes à la main ont
été réalisées par des artistes locaux.
Nous sommes 12 515 Lamballais
Selon les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique et des études
économiques (Insee), au 1er janvier 2012, la population municipale de Lamballe est
de 12 515 habitants. Ces chiffres portent sur l’ensemble de la ville. Dans le détail,
cette répartition est la suivante :
Lamballe : 4553. Maroué : 4968. La Poterie 1304. Saint-Aaron : 1310. Trégomar :
480. L’évolution moyenne annuelle 1999-2009 est de 1,4 %, sur les 3 dernières
années 3,1 %, soit la plus forte progression des villes de moins de 10 000 habitants
des Côtes-d’Armor.
Plus de 1000 passeports délivrés en 2011 !
Le peintre Yvon Guilloux remet l’une de ses
œuvres (“Voyages”) à Annick Amice.
Le service état civil de la mairie a traité
1001 passeports l’an dernier. 288 de ces
passeports concernaient des Lamballais,
les 713 autres demandes émanaient de
personnes résidant hors de Lamballe.
Pour ces derniers, le Ville de Lamballe
reçoit une dotation forfaitaire de 5030
€ par an, somme qui ne couvre pas tous
les frais.
4
(
Infos Mairie
Landes de La Poterie
Des travaux d’entretien
et de restauration
D
es travaux d’entretien et de
restauration du milieu naturel ont
été réalisés ces derniers mois sur le
site Natura 2000 des Landes de La Poterie.
Ces travaux s’insèrent dans un programme
d’actions plus vaste, détaillé dans le
Document d’Objectifs du site et visant à
restaurer et maintenir les habitats naturels
et les espèces d’intérêt communautaire
européen. “Les travaux nécessaires ont
été divisés en cinq grands secteurs afin
de limiter au maximum les nuisances pour
les espèces et le milieu” explique Rozenn
Guillard, chargée de mission Natura 2000
pour les Landes de La Poterie.
Pour l’année 2011, ces interventions ont
porté sur la parcelle communale avec la
gestion des saules en milieux humides,
la restauration des espaces d’intérêt et
le rajeunissement de landes ; et sur une
parcelle privée avec la restauration d’une
ancienne prairie humide. “Naturellement,
les landes évoluent progressivement vers
des fourrés pré-forestiers. Ainsi, sans
entretien, la végétation se banaliserait
et les espèces patrimoniales telles que les
orchidées disparaîtraient” reprend Rozenn
Guillard. S’agissant des coûts, le contrat
Natura 2000 atteint un total de 123 000 €
hors taxes, sur 5 ans, subventionné dans le
cadre de Natura 2000 à 50 % par l’Europe
et à 50 % par l’Etat. L’ensemble du chantier
a été confié à l’entreprise de travaux
forestiers Alain Hervé qui a procédé à
des opérations de bûcheronnage, coupes
d’arbres, arrachage des petits ligneux,
fauche, débroussaillage, débardage du bois
et exportation du produit de fauche.
Cette entreprise a travaillé avec un cheval
L’entreprise Alain Hervé a fait appel à un cheval de trait pour limiter les nuisances
sur cet espace naturel.
de trait, notamment pour le débardage
du bois, permettant ainsi de limiter les
nuisances sur cet espace naturel. Tout
engin mécanisé a été proscrit sur la parcelle
communale au vu de la fragilité du milieu
naturel et des difficultés d’accès. “Ce type
de travaux se déroule en automne, lors de
la période de basses-eaux pour des facilités
d’accès et lorsque les espèces sont le moins
sensibles : fin du cycle de reproduction pour
les animaux et fin de floraison pour les
plantes” précise Rozenn Guillard.
Permanences
association CRESUS
Cette association accompagne les personnes
en situation de surendettement.
Espace des Augustins à Lamballe
La Croix-Rouge met
en place des Maraudes
Dans le cadre de la convention, dont est
signataire la mairie, la Croix-Rouge propose
une assistance pour l’hébergement des
personnes sans domicile.
24, place du Champ de Foire
02 96 31 21 86
Brezhoneg, le breton,
je m’y mets !
Pourquoi pas vous ? L’office public de la
langue bretonne est désormais présent
dans plus de 150 communes de Bretagne.
N’hésitez pas à vous renseigner !
Tél. 02 51 82 48 37
http://www.ofis-bzh.org
(
Civisme
Le maître, son toutou et
notre environnement
C
ertes, les chiens sont d’agréables
animaux de compagnie et font
partie du paysage urbain, mais
leurs déjections ne doivent pas devenir
une nuisance ou un danger pour nos
concitoyens, notre ville, nos visiteurs. C’est
aussi une question de civisme.
Pour préserver la propreté de la ville et le
cadre de vie des résidants, la municipalité
a depuis plusieurs années pris des mesures
en ce sens. Les services techniques ont
notamment procédé à la pose de quatre
Canipropres, distributeurs de sacs destinés
à recevoir les déchets canins. L’un est
situé face à l’entrée de la Bibliothèque,
l’autre sur la place du Marché (en bout de
parking), et les deux autres au plan d’eau
de la Ville-Gaudu. Une canisette (petit carré
de sable) a également été aménagée au
Jardin public..
Rappelons aux propriétaires qu’ils doivent
procéder au ramassage des déjections
que leur animal aurait laissées sur la voie
publique. La loi est implacable : le non
ramassage des déjections de son chien fait
encourir à son maître une amende de 2ème
classe, d’un montant de 35 €.
La municipalité est déterminée à traiter
efficacement les méfaits occasionnés Le but
est de faire comprendre aux propriétaires
de chien que ramasser :
• est un geste citoyen
• contribue à faire accepter son chien
par les autres,
• donne une meilleure image de soi
et de son animal,
• permet de garder la ville propre.
Paulette Dobet-Pincemin, adjointe à l’environnement et au cadre de vie ; et Patrice Loyer, chef
de service de la police municipale, devant le Canipropre situé près de la bibliothèque : “Le sens
du civisme est l’affaire de tous.”
C’est aussi une question de sécurité. A ce
sujet, les statistiques prêtent à réflexion :
les déjections canines provoquent chaque
année dans notre pays plus de 700 accidents
et quelques dizaines de contaminations
humaines graves conduisant à des soins
lourds !
Mais la seule volonté municipale ne suffit
pas. Alors, qu’on se le dise : tout citoyen,
par son attitude, est le premier défenseur
de son environnement !
D’autre part, le police municipale rappelle
que la divagation d’animaux est également
un délit passible d’un procès-verbal. Tout
propriétaire de chien doit tenir son animal
en laisse. Des équipes de VTT patrouillent
régulièrement autour du plan d’eau afin de
veiller au respect de cette réglementation.
5
6
(
Solidarité internationale
Coopération franco-palestinienne
Deux Lamballaises dans
les territoires occupés
C
hristine Prunaud, adjointe à la Vie
associative et à la Citoyenneté, et
Soizic Hervé, directrice des services
à la population à la Ville de Lamballe,
reviennent d’un séjour en Palestine où elles
ont assisté aux 3ème assises de la coopération
décentralisée franco-palestinienne qui
se tenaient à Hébron. Durant trois jours,
elles ont participé à un maximum de
tables rondes sur des thèmes aussi divers
que la situation politique, la place de la
jeunesse et des femmes, le développement
économique, l’eau et l’assainissement,
la présentation du patrimoine, etc. Trois
journées étaient également consacrées à
des visites guidées ainsi qu’à des rencontres
avec les villes partenaires, en l’occurrence
Kufur Thilith, la ville ayant lié un accord
de coopération avec Lamballe (voir notre
encadré).
Hébergées dans une famille palestinienne,
Christine Prunaud et Soizic Hervé ont
beaucoup échangé avec le maire, les
conseillers municipaux et les enseignants
de ce village : “Nous avons notamment
visité deux écoles et pu constater comment
l’argent apporté par Lamballe, a été très
bien utilisé, notamment dans l’équipement
informatique. Les Palestiniens tiennent
beaucoup à l’éducation des jeunes et les
classes sont confortables et fonctionnelles”
Soizic et Christine ont également visité le
jardin habilité et aménagé pour lequel notre
ville a aussi apporté une aide financière.
“Lamballe a versé 5000 € d’aide en 2010 et
2011” précisent nos deux ambassadrices,
qui ont d’ores et déjà programmé l’accueil
d’une délégation palestinienne lors de la
Semaine de la solidarité internationale, en
novembre à Lamballe.
ce pays est occupé et complètement bridé
dans son développement économique.
Tout juste peut-il organiser une relative
autonomie en matière agricole. Cela dit, les
Palestiniens font l’effort constant de vivre
dignement.”
Au fil de leurs visites, elles ont aussi vérifié la
fragmentation territoriale et politique avec
la Zone C, l’occupation et la colonisation
qui s’étendent à Jérusalem et ailleurs, la
présence permanente des colons et l’impact
du Mur d’Hébron sur la géographie du pays.
“Nous avons vu un fil barbelé qui traverse
la cour d’une école” témoignent-elles,
avant d’affirmer : “Les élus palestiniens
Pourquoi Lamballe ?
Mais ce sont aussi des images d’une dure
réalité que Christine Prunaud et Soizic
Hervé ont ramenées de leur séjour : “En
fait, la solidarité internationale est la seule
branche à laquelle peuvent se raccrocher
les Palestiniens pour exister et espérer se
construire un jour. On voit tout de suite que
sont très sensibles au fait que nous allions
voir le travail qu’ils réalisent grâce à l’aide
financière que nous leur apportons. Pour
eux c’est une forme de reconnaissance. Mais
ils sont surtout sensibles au fait que notre
action n’est pas seulement humanitaire et
financière, et que nous leur apportons un
soutien politique en témoignant de ce qui
se passe chez eux. Et avec les partenaires
du monde entier qui participent à cette
solidarité internationale, nous souhaitons
que notre modeste accompagnement
permette à ce pays de trouver un jour sa
liberté.”
>>
C’est au cours d’une mission politique de solidarité dans les
territoires palestiniens (Bande de Gaza et Cisjordanie) organisée
par le Réseau de Coopération Décentralisée pour la Palestine
(RCDP) et l’association Cités Unies France, en 2009, que Loïc Cauret
avait pu témoigner de la situation catastrophique de la Bande de
Gaza et de la détresse de tout un peuple. “Ce pays est une prison à
ciel ouvert !” s’était-il indigné à son retour de Gaza
Dans la continuité de la politique de coopération décentralisée,
la Ville de Lamballe avait alors engagé un accord de coopération
entre Lamballe, Saint-Brieuc et la ville de Kufur Thilith (5000 habitants), située au nord
de la Cisjordanie. Ce choix avait été guidé par la situation dramatique de ce village qui
souffre du mur de séparation coupant les territoires et les routes, et par la mobilisation
très active et soutenue de son maire, Hussein Hasan Alsaifi pour protéger et développer sa
collectivité. Les élus lamballais, briochins et palestiniens avaient alors choisi de placer cette
coopération autour de l’environnement, la santé et l’éducation vers la jeunesse, qui avait
débouché sur une action menée en 2010 par la MJC de Lamballe.
Patrimoine
(
7
Jean-Pierre Le Guével
“L’amour du patrimoine
bâti et paysager”
Un premier mandat de conseiller
municipal de 1989 à 1995 dans
l’opposition (sous l’ère Fernand
Labbé), suivi d’un mandat en
tant qu’adjoint à l’urbanisme et à
l’environnement (1995-2001) puis
d’un septennat comme adjoint
à l’urbanisme et aux travaux
(2001-2008), avant d’entamer un
4ème mandat en tant qu’adjoint à
l’urbanisme et au développement
durable (2008-2011), faites le
compte : Jean-Pierre Le Guével
a exercé durant 23 années à la
mairie de Lamballe. En début
d’année, comme convenu dès le
début de la mandature, il s’est
retiré de la vie municipale et a
passé le relais à Denis Michelet,
adjoint aux Travaux et à l’Habitat.
Coup de projecteur sur un
parcours riche en dossiers et
réalisations.
Pourquoi l’urbanisme ?
C’est la délégation qui m’intéressait le plus.
J’aime le patrimoine bâti et paysager, dont
sa protection et sa mise en valeur. Et à ce
titre, je dois dire que j’ai beaucoup appris
au contact des Bâtiments de France. J’ai
aussi beaucoup apprécié travailler sur les
aménagements publics et les lotissements.
Quels sont les gros dossiers qui
ont jalonné vos mandatures ?
Le projet de ville, dès janvier 1998, qui sera
très important pour engager la révision du
plan d’occupation des sols, l’étude couleurs,
le plan de circulation de 1997 à 1999,
deux révisions du plan d’occupation des
sols en 2001 puis le passage en plan local
d’urbanisme en 2010. Les trois campagnes
de ravalement ont permis de restaurer plus
de 300 façades dans la ville, le travail sur
les enseignes et l’élaboration de la charte
des devantures commerciales, le dossier des
éoliennes, les lavoirs, le règlement local de
Jean-Pierre Le Guével (à gauche) avec Jacky Oger (Pact-Arim) durant la campagne de
ravalement des façades.
publicité… et naturellement le lancement
de la Zone de Protection du Patrimoine
Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP)
en 1997, un travail de longue haleine
qui symbolise assez bien la capacité des
habitants et des élus d’une commune à
s’approprier un patrimoine et à accepter
de fortes contraintes, ce qui permet une
transmission efficace et pérenne aux
générations futures.
Les plus gros obstacles que vous
ayez rencontrés ?
La volonté collective de créer un règlement
visant à protéger le patrimoine et les
activités économiques bute parfois sur les
intérêts individuels. Il faut beaucoup de
pédagogie pour expliquer les dossiers, mais
disons que ça se passe très bien dans plus de
95% des cas.
Sur le ton de l’humour, le maire Loïc Cauret
disait parfois que vous étiez l’homme qui
disait toujours “non”…
C’est effectivement de l’humour mais
l’urbanisme est très réglementé, ce qui
entraîne parfois ce genre de réponse.
Néanmoins, dans ce cas, une solution peut
être trouvée grâce à la concertation. Cela
dit, il reste quelques dossiers mémorables !
crois que pour être adjoint à l’urbanisme
il faut être rigoureux tout en restant à
l’écoute des gens. Beaucoup de Lamballais
me disent aujourd’hui leur bon ressenti
quant à la protection de notre patrimoine,
aux différents travaux réalisés et à leur
harmonie avec l’existant. Les nouvelles
populations qui choisissent d’habiter
Lamballe nous font part également de la
bonne image qu’ils perçoivent de notre
ville.
Une expérience humaine aussi ?
Bien sûr ! Et à ce titre, je remercie Jean
Benoît, ancien maire délégué de Maroué,
de m’avoir invité sur sa liste en 1989, et
Loïc Cauret pour m’avoir permis d’accéder
à la délégation d’adjoint à l’urbanisme
et soutenu dans toutes les démarches de
protection et de mise en valeur de notre
ville. Un merci aussi à tous ceux (électeurs,
camarades élus, service urbanisme) qui
m’ont permis de vivre cette aventure
exaltante.
On devient impopulaire à ce poste ?
Si j’en juge par les relations que j’ai
conservées dans la ville, ce n’est pas
majoritairement le cas. Bien sûr, des
réunions pour certains projets ont
commencé sous une forte tension, mais les
explications ont fait évoluer les choses. Je
Jean-Pierre Le Guével a tenu a faire la photosouvenir avec tout le service urbanisme, sans
oublier Georges Revel, parti à la retraite en
2010 et avec qui il a travaillé durant 15 années.
8
(
Dossier
L’Hôpital : Comme un patrim
Qui songerait aujourd’hui à
effacer du paysage lamballais
“son” hôpital ? Au fil des
siècles, cet établissement
est devenu un lieu essentiel
dans la ville en même temps
qu’un acteur territorial
à part entière, tant au
niveau sanitaire, social
qu’économique. L’histoire de
la ville est intimement liée à
celle de son hôpital. On peut
parler de patrimoine commun.
Visite.
Le directeur Dominique Colas, devant l’accueil de l’Hôpital de Lamballe.
F
ondé en 1854, l’Hôpital de Lamballe
exerce sur un rayon d’action qui va
bien au-delà du Penthièvre puisque
des patients viennent de la Côte de Goëlo,
de la région de Loudéac et de cantons plus
lointains encore. Cette attractivité s’explique
à la fois par la qualité de l’établissement,
la capacité d’accueil et la volonté de
modernisation et de formation qui anime
la direction et les élus. Pour mémoire, en
2006, l’hôpital a investi 10 millions d’euros
dans la construction d’un nouveau bâtiment
(Pavillon du Jeu de Paume) et la rénovation
des infrastructures, portant ainsi à plus de
400 le nombre de lits et places.
Quels services y trouve-t-on ?
Etablissement public de santé, et même s’il
peut accueillir chacun d’entre nous un jour,
l’Hôpital de Lamballe possède d’abord une
vocation gériatrique.
En matière d’hébergement, on y trouve :
• Un service médecine de 22 lits. “Il s’agit
d’une unité de soins de proximité où le
patient est suivi par son médecin traitant
ou des médecins généralistes autorisés à
exercer dans l’hôpital” précise Dominique
Colas, le directeur.
• Un service de soins de suite et de
rééducation (20 lits), qui accueille des
patients après une hospitalisation en court
séjour. “Sa mission est de poursuivre les
soins, une fois passée la phase aiguë, en
vue d’un retour à domicile” complète
Dominique Colas.
• Une unité de soins longue durée de 30
lits. Les patients sont très majoritairement
des personnes de plus de 60 ans, en perte
d’autonomie et dont l’état nécessite
des soins médicaux importants et une
surveillance constante.
• Un Etablissement d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes (EHPAD).
C’est le “cœur” de métier de l’hôpital.
Il comprend 238 lits dont 8 dédiés à
l’hébergement temporaire (entre un et trois
mois).
• Un service de soins à domicile, concernant
80 places – ce qui représente beaucoup
plus de personnes prises en charge géré en concertation avec les Centres
intercommunaux d’action sociale (CIAS) de
Lamballe et Arguenon-Hunaudaye.
• Un accueil de jour de 10 places pour les
personnes âgées en perte d’autonomie ou
présentant des troubles cognitifs (maladie
d’Alzheimer).
• Un PASA (Pôle d’activités et de soins
adaptés) de 14 places.
Ne dites plus “Hôpital de la Ville Deneu” !
Le Dr Sabard et Mme Ulliac, IDE, dans leur
bureau de l’Unité de soins de longue durée.
De nombreux Lamballais ont pris l’habitude de désigner ce lieu Hôpital de la Ville Deneu.
“Or, il convient de dire Hôpital de Lamballe” rectifie Dominique Colas, qui explique :
“En fait, avant de mourir à Paris en 1841, M. de la Ville Deneu fit donation de ses biens
à la Ville de Lamballe. Le bâtiment historique de l’hôpital, que l’on a d’ailleurs baptisé
Pavillon Ville-Deneu, a été financé par son legs. Mais l’hôpital, c’est aussi plusieurs autres
bâtiments…”
(
moine commun
A ces services,
il convient d’ajouter :
• Le Centre local d’information et de
coordination gérontologique (Clic) dont
le rôle est d’apporter des réponses
personnalisées aux questions relatives au
maintien à domicile.
• La Maison des droits de l’autonomie des
personnes handicapées
• Un service d’éducation spécialisée et de
soins à domicile (SESSAD) pour les enfants
• Un centre médico-psychiatrique
• La Maison médicale de garde
• Un gynécologue libéral ayant son cabinet
au sein de l’établissement
L’hôpital s’organise autour d’un projet
médical, qui définit les orientations en
matière de soins et de stratégie médicale,
ainsi que d’un projet d’établissement, qui
dessine les contours de l’environnement
(stratégie générale et développement
des activités, mobilier, informatique,
animations…) du site.
Validés par la commission des menus, les
repas sont élaborés et acheminés par la
Cuisine centrale du GIP du Penthièvre.
Gros impact économique
“Pas moins de 200 dossiers sont actuellement
en attente. Et la première grosse vague des
plus de 85 ans arrive en 2015, c’est demain ! Il
nous faut penser au développement” révèle
le directeur, qui justifie ainsi les deux grands
projets actuellement dans les cartons, avec
en premier lieu une extension de 60 lits
pour l’EHPAD, dont une unité classique de
30 lits et une seconde unité de 30 lits dédiée
aux adultes handicapés vieillissants. Le
deuxième projet vise à accroître le nombre
de chambres individuelles.
Dominique Colas insiste également sur deux
points importants à ses yeux : la formation
des personnels, qui permet ainsi une prise
en charge de qualité des résidants ; et une
image à corriger : “L’orientation gériatrique
de l’établissement a tendance à donner
une impression de mouroir dans l’imagerie
populaire. Or, cet hôpital est d’abord un lieu
de vie et tout est mis en œuvre pour qu’il
y ait de la vie dans les services.” Ajoutons
que la durée moyenne de séjour pour un
résidant de l’EHPAD est de 4 ans.
La Maison
Bleue
>>
Enfin, trois chiffres suffisent à situer l’impact
de cet outil sur notre territoire : 300 salariés
(“Et tous des emplois spécialisés !” souligne
Dominique Colas), 10 millions € de charges
de personnels, plus de 5 millions € de frais
hôteliers, médicaments, entretien, frais
financiers et amortissements. C’est dire si
l’hôpital est pourvoyeur d’emplois et pèse
lourd dans l’économie locale.
Bientôt une fusion
A compter du 1er janvier 2013, l’Hôpital
de Lamballe et la Maison de retraite
intercommunale (éclatée sur les sites
de Langueux, Trégueux, La Méaugon
et totalisant 170 lits) ne formeront plus
qu’une seule entité juridique : le Pôle
gériatrique du Penthièvre, avec un
seul conseil de surveillance, une seule
direction, un seul budget.
Située à côté de la chapelle, la Maison Bleue est le joli nom donné au Pôle d’activités et
de soins adaptés (PASA), inauguré en octobre dernier. “Il s’agit d’un espace aménagé
au sein de l’établissement, exclusivement réservé aux personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer” prévient Dominique Colas. L’accueil fonctionne à la journée, tous les
jours sauf le week-end, et peut recevoir 12 à 14 personnes. Ce service est encadré par
deux animateurs ayant suivi une formation spécialisée d’aide médico-psychologique
ou d’animateur auprès des personnes âgées. Accompagnés en permanence par ces
animateurs, les “pensionnaires” de la Maison Bleue se voient offrir un panel d’animations
très variées : exercices faisant travailler la mémoire, jeux autour de la sociabilité, activités
de stimulation (lecture du journal, discussions, chants, marché…), promenades dans le
parc, jardinage, peinture, etc. Les repas et collations sont pris en commun.
9
10
(
Budget
(
11
Dépenses
recettes
12
(
Portrait
René Goinguenet
Après la caserne,
les clés de Saint-Martin
L
a sirène peut déchirer le silence de la
ville lorsque le camion des sapeurspompiers démarre de la caserne pour
se rendre sur un sinistre, elle ne procure
plus aucun frisson à René Goinguenet.
“Depuis 11 ans, j’ai eu le temps de tourner
la page” confie celui qui fut le dernier chef
de corps volontaire du Centre, parti à la
retraite en décembre 2001 avec le grade de
commandant.
Devenu sapeur-pompier par vocation,
René Goinguenet ne fut pas un pompier
ordinaire. “Dès l’âge de 13 ans, j’avais envie
de faire ce métier. J’ai d’abord passé 3 ans
à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris
avant de gravir les différents échelons
et d’être nommé capitaine de la caserne
de Lamballe, devenue centre de secours
principal en 1983.”
Partant du principe que le sens du
commandement est quelques chose d’inné,
René a aussi tenu à placer le relationnel
au cœur de sa fonction, tant auprès de ses
hommes que des élus et des institutionnels.
Risques du métier obligent, il a côtoyé des
drames de la route avec la mort de trop
nombreux jeunes et garde en lui la cicatrice
d’avoir perdu un de ses hommes en service,
lors d’un incendie en 1982. “Et ça aussi, c’est
terrible…” murmure-t-il pudiquement.
A la fois humaniste et visionnaire, et après
avoir créé une école des cadets sapeurspompiers à Lamballe, René Goinguenet est
également l’homme qui, avec Robert Josse,
alors proviseur du lycée Henri-Avril, lança
en 1997 la première formation scolaire de
futurs sapeurs-pompiers (FCIL) en France.
Cette formation a depuis débouché sur un
diplôme reconnu par l’Education nationale.
“Attention à l’organisation
opérationnelle !”
Durant ses 44 années de carrière, l’homme
a accompagné la modernisation de la
profession avant de remiser son casque, juste
au lendemain de la départementalisation,
d’où son regard à la fois lucide et sans
concession : “Autrefois, on nous appelait
essentiellement pour des feux de cheminée
ou de paille dans les fermes, aujourd’hui
les risques routiers ont crû et nous avons
aussi affaire à des établissements à risques,
notamment sur le plan chimique. Idem pour
les bâtiments qui ont, eux aussi, beaucoup
Chaque matin, René Goinguenet n’a qu’à traverser la rue pour aller ouvrir les portes de l’église
Saint-Martin afin d’accueillir les nombreux visiteurs.
changé… J’ai toujours encouragé les chefs
d’entreprise à engager ou à former un
sapeur-pompier. Un pompier est un agent
de sécurité dans l’entreprise. A cet égard,
la départementalisation a certes favorisé
le renouvellement et la répartition du
matériel et des équipements au niveau
du territoire, mais elle a aussi trop
distendu les liens entre les communes.
Il y a trop de centralisation et je crains
que les élus s’éloignent de leurs sapeurspompiers. Nous avons actuellement dans
les Côtes-d’Armor 2 000 volontaires et 250
professionnels : je dis attention ! Recrutons
intelligemment tant dans la formation que
dans l’affectation des hommes. J’avais aussi
émis l’idée que, selon son importance,
chaque commune forme ou recrute des
sapeurs-pompiers en tant qu’employés
communaux. Je ne parle pas pour Lamballe
car notre ville a déjà fait ce choix. J’avais
même suggéré que le Conseil général
octroie une subvention aux collectivités
qui font cet effort.” Jamais langue de
bois, René s’interroge aussi sur la place des
officiers volontaires dans la hiérarchie du
SDIS (1). “Il est grand temps que l’on rouvre
l’Observatoire départemental des sapeurspompiers volontaires afin de mieux cibler
et coordonner les recrutements.”
Notre interlocuteur se veut néanmoins
optimiste pour l’avenir d’un métier qui a
été sa vie : “La mixité entre les volontaires
et les professionnels fonctionne bien et
est indispensable. De même, les sapeurspompiers jouissent toujours d’une bonne
image parmi la population.”
Tout en se préparant à partir pour une
partie de pêche (l’une de ses grandes
occupations), René nous parle de son
autre passion : l’église Saint-Martin.
Enfant du quartier, il se félicite de la
restauration de cet édifice prestigieux
pour lequel il s’investit quotidiennement
en tant que vice-président des Amis du
patrimoine religieux de Lamballe. Avec
son épouse Marie-Thérèse, il participe
notamment à la préparation des offices
religieux et des concerts, au fleurissement
et à l’embellissement de “ce superbe
patrimoine qui reçoit de très nombreux
visiteurs chaque jour.”
(1) SDIS : Service départemental
d’incendie et de secours.
Culture
(
13
Pour bien finir la saison
Trois spectacles et la fête de la Musique
ColosseS :
un spectacle à voir en famille
Cette pièce poétique, à voir en famille à
partir de 8 ans, évoque les relations entre
les enfants qui grandissent et les adultes.
Un homme, sur de tout savoir, s’isole dans
la tour qu’il s’est construit. Il est importuné
par le chant d’une petite fille qui perce son
silence... et qui cherche par tous les moyens
à l’apprivoiser pour connaître ses secrets. Le
silence, la nuit, l’immobilité, elle les fuit. Elle
promène sa voix, ses questions. Elle attend
les réponses.
Vendredi 27 avril à 20h30.
Tarifs : 14 €, 12 €, 11 € et 6 €
scène François Rollin.
Samedi 5 mai à 20h30.
Tarifs : 18 €, 16 €, 14 €.
> Spectacles au Quai des rêves.
ColosseS : vendredi 27 avril à 20h30 /
Festof de Jean-Jacques Vanier : samedi 5
mai à 20h30 / Gargantua : samedi 12 mai
à 20h30.
> Ballade contée :
samedi 12 mai à 11h à la bibliothèque
> Pour en savoir plus ou pour réserver :
02 96 50 94 80 - www.quaidesreves.com
L’univers loufoque de Rabelais
au travers du spectacle
Gargantua et d’une ballade
contée gourmande
Le Festof de Jean-Jacques
Vanier : une soirée d’humour
Laissez-vous porter par l’humour empreint
de poésie et de tendresse de ce clown
décalé qui jongle avec les mots. Entre Festin
et Best-Of, Jean-Jacques Vanier a concocté
ce Festof : un florilège des moments les plus
drôles de ses quatre premiers spectacles
coécrits avec son complice et metteur en
humanisme fabuleux en passant par le filtre
d’une éducation basée sur la curiosité et
l’expérience de la vie.
Pour continuer le croisement entre
littérature, théâtre et gourmandise, la
bibliothèque propose une ballade contée
gourmande dans le centre de Lamballe
avec un arrêt sur cinq lieux pour une lecture
de cinq textes choisis dans Gargantua
accompagnés de petites dégustations.
Quai des rêves accueillera une adaptation
théâtrale de Gargantua, célèbre roman de
Rabelais. Cette histoire du géant Gargantua
est une farce comique où l’on entend le
plaisir de la bonne chair, où l’apprend autant
ce qu’à fait Gargantua à son arrivée à Paris
que comment choisir le meilleur torchecul ! Mais dans cette fresque assaisonnée de
bêtises et d’aventures, le géant Gargantua,
prodigieusement flegmatique des fesses,
devient finalement le porte-parole d’un
Jeudi 21 juin : la fête
de la musique !
Comme chaque année, les rues de
Lamballe deviennent piétonnes pour
accueillir les musiciens et danseurs
amateurs sur des scènes de toutes tailles et
de tout type. C’est l’occasion d’une soirée
conviviale et familiale qui s’ouvre à tous
les styles musicaux. Avis aux musiciens et
danseurs : il est encore temps de s’inscrire
auprès du service culturel (02 96 50 94 80)
pour y participer !
Du 2 mai au 30 juin
Explosion de couleurs et de saveurs à la bibliothèque
Avant l’été, la bibliothèque vous propose un
programme qui devrait flatter vos yeux et
émoustiller vos papilles. A vos agendas !
différentes étapes de conception d’un livre
de cuisine.
Vendredi 11 mai à 18h - gratuit
L’art culinaire sur le net. Atelier
La couleur dans la BD. Le
responsable de la librairie spécialisée BD
West et un illustrateur expliqueront la mise
en couleur dans la BD.
Samedi 26 mai à 10h30 - gratuit
multimédia abordant la mise en page de
recettes de cuisine
Vendredi 11 mai à 14h - gratuit
Sur inscription en secteur multimédia.
La réalisation d’un livre de
cuisine. Le club de lecture “Des Livres et
Vous !” vous propose de rencontrer JeanMarie Baudic, chef cuisinier à Saint-Brieuc
et auteur du livre “Retour de marché” aux
éditions La Martinière. Il reviendra sur les
J’emmène quoi en vacances ?
Christine Ferniot, journaliste littéraire à
Télérama et Lire, présente une sélection de
romans pour partir avec des valises pleines
de lecture cet été.
Vendredi 22 juin à 18h - gratuit
En parallèle retrouvez les Mercredis des
Histoires, les Sam’dis de chanter et le Samedi
des Petites Histoires… Programme en détails
sur www.bibliothequedelamballe.fr
Gargantua. Pour vous mettre en
appétit, la bibliothèque vous propose
une balade gourmande dans les rues de
Lamballe durant laquelle vous pourrez
découvrir Garguantua, de textes en textes,
de découvertes gustatives en lieux insolites.
Samedi 12 mai au départ
de la bibliothèque à 11h - gratuit
Inscription conseillée en section adulte
14
(
Libre expression
Citoyen, citoyenne,
tu dois voter
CITOYEN : c’était, dans la Grèce Antique, celui qui avait le droit
de donner son opinion par le suffrage.
CITOYEN : c’était le nom que se donnaient ceux qui, en 1789,
ont rejeté leur condition de sujets soumis à la Royauté.
CITOYENNE : c’est cette femme qui, aux élections municipales
du 29 avril 1945, avec une grande fierté, a voté pour la 1ère fois.
Elle vient de vivre dans une France oppressée par l’Occupation
nazie, privée de liberté par le régime de Vichy, cette période
pendant laquelle, dans la Résistance et la clandestinité, le
Comité Français de Libération Nationale a accordé, en 1943, le
droit de vote aux femmes.
CITOYEN : c’est ce jeune de moins de 21 ans, à qui, en 1973, le
droit de vote a été accordé dès l’ âge de 18 ans.
CITOYENNE, CITOYEN, c’est toi qui, appartenant à notre
communauté nationale, est appelé à choisir celui ou celle qui
présidera la République, celles ou ceux qui nous représenteront
à l’Assemblée Nationale.
Par leur vote, les citoyens sont les acteurs de la démocratie.
Nous devons retrouver cette conscience de notre rôle essentiel
dans une société démocratique et...voter.
Le vote est un acte de liberté individuelle. Il est réalisé par les
citoyens, le même jour, dans les mêmes conditions, ce qui doit
nous rendre conscients de notre appartenance à la Nation.
Cet acte individuel est un acte de responsabilité envers la
République.
Au moment de prendre part à ces élections nationales, à
Progressons Ensemble, nous nous souvenons que c’est la Droite
qui a alourdi les charges des collectivités locales et diminué leurs
moyens, que l’ UMP et Nicolas Sarkozy ne cessent de proférer
des attaques de plus en plus vives contre les Régions, les
Départements et les Communes parce qu’elles sont en majorité
gérées par la Gauche.
Nous nous souvenons que c’est la Gauche qui a décidé et mis
en oeuvre les lois de décentralisation et donné ainsi à ces
collectivités locales la responsabilité et les moyens de développer
les équipements et les services au plus près des citoyens .
C’ est pourquoi nous disons : Citoyen, citoyenne, tu dois voter.
Et avec Progressons Ensemble, tu voteras à gauche.
Yvon Kergroas
Progressons Ensemble
http://progressonsensemble.free.fr
Budget : Lamballe
à la croisée des chemins
Le débat d’orientation budgétaire a été l’occasion de constater
combien notre commune était aujourd’hui à la croisée des
chemins.
D’où venons-nous ?
Le premier chiffre est démographique. Depuis 2000, Lamballe
enregistre une croissance de sa population de 11 121 habitants à
12 391 d’habitants (chiffres retenus par l’administration fiscale)
soit une augmentation de 11,41 %. Nous nous en réjouissons
tous.
Dans le domaine financier et fiscal, cette croissance
démographique est simultanée avec trois fortes hausses.
•la Ville voit son endettement passer de 15 535 000 € à
25 690 000 €, soit une augmentation de 65,37 %.
•Les recettes fiscales augmentent quant à elles et passent de
3 699 000 € à 6 073 000 € soit + 64,18 %.
•Les charges de personnel sont passées de 4 357 000 € à 6 665 000 €
malgré la délégation de très nombreuses compétences à
Lamballe Communauté, soit une augmentation de 52,97 %.
Tous ces chiffres sont vérifiables sur le site du Ministère du
Budget http://www.colloc.bercy.gouv.fr/, rubrique “Découvrez
les comptes des communes”.
A ce niveau, la hausse de la dette, de la pression fiscale et des
charges de personnel ne sont plus proportionnelles à la hausse
de la population. Elles le sont d’autant moins que de nombreuses
compétences sont passées à la Lamballe Communauté depuis
2000 et donc de nombreux personnels ne sont plus à la charge
de la Ville.
Quel contexte nous prévoit-on ?
•Un gel des dotations de l’Etat. Ce gel peut être légitime afin
que les collectivités participent aussi à la résorption de notre
dette nationale,
•Une croissance des recettes fiscales notamment, due à
l’augmentation du taux de l’imposition de 5% en 2010 et à
la réévaluation des bases dans les quartiers de Maroué l’an
passé,
•Une vraie fragilité pour emprunter, parce que nous sommes
déjà très endettés et parce que le crédit est rare, ce qui est une
nouveauté,
•Une tendance haussière sur l’intérêt de l’emprunt. Le poste
des charges financières qui représente peu ou prou 1 million
d’euros soit plus de 7% du budget de fonctionnement est
très sensible aux fluctuations du marché. La tendance est à la
hausse en ce début d’année, nous prévoyons donc un niveau
des intérêts de la dette au-dessus de 1 million d’euros, niveau
que nous n’avons jamais atteint depuis la restructuration de la
dette par les emprunts toxiques.
Que devons nous faire ?
•Mieux maîtriser nos charges de personnels
•Ne pas se contenter de maîtriser la dette mais engager un vrai
plan de désendettement.
•Se débarrasser des emprunts toxiques
C’est une question de responsabilité vis-à-vis des générations qui
viennent afin qu’elles puissent, elles aussi, investir en fonction
de nouveaux défis qui se présenteront à elles.
L’Etat a décentralisé certaines fonctions sur les collectivités
locales donnant de vraies libertés aux collectivités, mais avec
la liberté viennent l’initiative et la responsabilité. L’exercice
nouveau peut être périlleux pour des collectivités mal
préparées. Les élus sont-il tous vraiment formés à ces nouvelles
responsabilités ?
Véronique Delaître - Rosanne Mahé
Yves Clément - Stéphane De Sallier Dupin
(
Foire aux questions
des lecteurs
Objets trouvés, objets perdus
Bonjour
J’ai trouvé une paire de lunettes au jardin
public, que dois-je en faire ?
Thomas - Maroué
Le bon réflexe est de rapporter ces objets
auprès de la Police Municipale qui les recence
et qui les restitue auprès de son propriétaire
quand il vient les rechercher.
Si celui-ci ne se présente pas au bout d’un an,
l’objet trouvé est, selon sa valeur, soit vendu
par le Commissariat aux ventes des domaines
(Rennes), soit donné a une association
caritative lamballaise (vêtements, sacs,...),
conformément à l’arrêté municipal qui est
affiché au poste de la police municipale.
C’est quoi un Qr-Code ?
Bonjour
Je découvre sur les affiches du Quai des
rêves un drôle de code-barre, à quoi ça sert ?
Comment ça marche ?
Anne-Cécile - Lamballe
Ce code-barre est en fait un “Qr-code”,
les propriétaires de Smartphone peuvent
télécharger un logiciel libre qui permet de le
scanner et les renvoyer sur la page Internet
du site du Quai des rêves. On en retrouve
maintenant un peu partout sur les affiches,
les produits, plaquettes… Le lien se fait
automatiquement vers le site Internet de
l’objet en question.
CAF, CPAM, Mission Locale, MSA
La CAF, la CPAM, la Mission Locale et la MSA ont
déménagé à l’Espace Lamballe Communauté
(41, rue Saint-Martin à Lamballe), quels sont
leurs horaires d’ouverture ?
> CAF
Horaires : mercredi et jeudi de 9h à 12h et de
13h30 à 17h
Tél : 0 810 25 22 10 - Plate forme de St-Brieuc
> CPAM
Horaires : lundi, mardi et jeudi de 9h à 12h et
de 13h à 16h
Tél : 36 46 du lundi au vendredi de 8h30 à
17h30
> Mission locale
Horaires : du mardi au vendredi de 8h30 à
12h et de 13h30 à 17h30 (sous réserve de
modifications)
Tél : 02 96 50 84 50 - antenne permanente de
Lamballe
> MSA d’Armorique
Horaires : accueil sans rendez-vous le lundi et
le jeudi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h et sur
rendez-vous en appelant le 02 96 78 87 00
Etat civil
Lamballe
Naissances
23 octobre Baptiste DESCHAMP
29 octobre Rafael DELOURME
2 nov
Alexandra DA SILVA
ARAUJO
6 nov
Noah MWANANDEKE
MIESSI
11 nov
Océane TEFY
12 nov
Victor EVIN
12 déc
Myley COGUEN JAN
19 déc
Adèle JEAN
20 déc
Simon KNAPP
29 déc
Aubin LE CHEVèRE
31 déc
Kiara BOUVIER
14 janvier Mila COUPÉ
17 janvier D’jems SOMBO
18 janvier Ambre DEBEURÉ
26 janvier Tilia CHEVALIER
28 janvier Juliane SIMONNET
4 février Mathis GAYE
Mariages
26 décNicolas SCHAFF
et Bettina SABLE
7 janvier Olivier ETIENNE
et Marie-Laure SOUPLET
Décès
3 juilletGeneviève BENOIT
veuve GOMET
25 octobre Lucie GUÉGUEN
26 octobre Marthe RAULT
veuve BARBÉ
3 nov
Jean Baptiste RENAULT
6 nov
Léon MORVAN
14 nov
Alfred SCHAUB
16 nov
Michel BLANCHARD
25 nov
Maria BARBÉ veuve MACÉ
5 déc
Lucien GOMET
5 déc
Pierre LAPERCHE
12 déc
Jean-Marc RIVET
19 déc
Louise LÉVÊQUE veuve GUÉGUEN
19 déc
René PAILLET
1er janvier Joseph BOUVET
19 janvier Paulette GERMAIN
veuve LANNIC
20 janvier Camille ROBERT
épouse CHRETIEN
21 janvier Bernard PESTEL
21 janvier Margaret PHELAN
22 janvier Yvonne GOURET
veuve ATTRAIT
24 janvier Eléonore GAUVIN
veuve BRIENS
29 janvier RENAULT Raphaël
Saint-Aaron
Naissances
20 oct
18 nov
20 déc
29 déc
12 janv
29 janv
Décès
5 nov
9 nov
1er déc
Carmen JOLIVET
Célia DESSAUDES
Maïa JEHAN
Gabrielle MOIGNE
Charlotte GARÇON
Evan ABIVEN LUCAS
Marie LORET
veuve GROSMAITRE
Noël CORBEL
Michel CHEVALIER
Maroué
(
Naissances
3 juillet
20 oct
25 oct
31 oct
3 nov
7 nov
10 nov
18 nov 22 nov
30 nov
29 déc
4 fév
Emmy LEMERCIER
Louis LETORT SYMOND
Yloé PIARD
Maëla JOUANNEAU
Elouan PLANTÉ
Nora RESMOND
Louna BALLAY
Anna BEUVE
Roméo PIRÈS
Justyne BERTIN LE HENAFF
Julia LEGALLAIS
Joseph PALUCH
Mariages
17 septChristophe SIXDENIERS
et Karine MOLTER
24 septLudovic PERROQUIN
et Charlotte LENOIR Décès
28 oct
25 nov
30 nov
20 déc
7 janv
11 janv
12 janv
15 janv
1er févr
06 févr
07 févr
Jacqueline JARDIN
épouse PENNELLIER
Eugène CARDIN
Robert JUMEL
Joseph GESBERT
Marcel LEROUX
Patrick LE BAIL
Louis GUERNION
Marie ROLLAND veuve VERDES
Marcel TARDIVEL
Geneviève GUILLOT Veuve BRIEUC
Jeanne RUFFET Veuve LONCLE
La Poterie
Naissances
23 nov
3 déc 11 janv
6 janv
Germain DURAND
Jules DUBOIS
Mathéo MORZADEC
Joshua WAFFO MBE
Mariages
12 déc
26 déc
30 déc
Christian DUROS
et Annie MÉHEUST
Laurent GUIVARC’H
et Anne SOULAILLE
Pascal MORZADEC et
Vanessa TOUCHERY
Noces d’or
16 juillet Bertrand
et Joëlle MENGUY
Décès
26 oct
12 déc
Jeannine HERVÉ
épouse COLLET
Marguerite FALIGOT
veuve BAUDET
Trégomar
Naissances
17 janv Gaby RIGAL AMIARD
16
(
Sortir
L’agenda
• Jusqu’au 31 décembre - Exposition
“Empreinte d’un voyage au Japon” - Musée
Mathurin-Méheut - Tél. 0296 31 19 99
Phare, cap sur les 5 sens - Maison de l’Enfance
- organisée par le service Petite Enfance de
Lamballe Communauté : 02 96 50 70 11
Concert de soutien organisé par l’association
“Terre Fraternité”
• Dimanche 22 avril - Brocante au Foyer Rural
de Maroué - organisation Bike Park
• Dimanche 3 juin - Vide-grenier - Esplanade
du Château - Apéi Mathurin-Méheut
• Mardi 8 mai - Vide-grenier - Bourg de Maroué
- Amicale Laïque de Maroué
• Samedi 9 juin - Cyclosportive atout cœur Centre-ville de Lamballe - Vélosport Pays de
Lamballe
Musique d’artillerie composée de 55 musiciens
qui nous proposera un répertoire de musique de
films, elle sera accompagnée :
•des Kilt Brothers (des Korigans déchaînés
aux accents celtes)
•de Philippe Catolona, accordéoniste
•de Dominique Bertin, chanteur de variétés
chansons françaises des années 80
Terre Fraternité est une association loi 1901
qui vient en aide aux soldats blessés et à leurs
familles. Pré-vente des billets à l’Office de
Tourisme - 5 € - ou le soir du concert à l’accueil.
• Dimanche 13 mai - Foire des Potiers - à La
Poterie - Organisé par l’Hoté d’Potier
• Mardi 15 mai - Les sens en éveil - Conférence
sociologique de Jean Epstein - Espace Lamballe
Communauté - Salle des Conseils - 20h30
- Organisée dans le cadre d’Enfant Phare :
02 96 50 70 11
• Samedi 16 juin - Evènement sportif Complexe sportif du Penthièvre - Service des
sports de Lamballe Communauté
• Dimanche 17 juin - Vide-grenier - Parking
Leclerc Lamballe - Association des Crayons de
couleur
• Jeudi 17 mai - Tournoi de football - stade de
Saint-Aaron - Club sportif aaronais
• Mardi 19 juin - Fête de l’amitié - Corne-decerf - Aînés ruraux du Penthièvre
• Samedi 19 mai - Ouverture sur le Japon Conférence sociologique de Jean-Luc Richard
- Espace Lamballe Communauté - Salle des
Conseils - 18h - Organisée par le Musée
Mathurin Méheut
• Jeudi 21 juin - Fête de la musique - Centreville de Lamballe - Service culturel de la Ville de
Lamballe
• Samedi 19 mai - Nuit des musées - 19h30-22h
- Musée Mathurin-Méheut
• Dimanche 20 mai - De Mémoire de roses
- Haras National - organisé par l’Office de
Tourisme
• Vendredi 25 mai - Concours de boules - Plan
d’eau Ville-Gaudu - Aînés ruraux du Penthièvre
• Samedi 26 mai - Foulées lamballaises - centreville de Lamballe - Jogging du Pays de Lamballe
• Vendredi 1er juin - Fête des voisins - Dans
les différents quartiers de Lamballe - Service
Manifestation de la Ville de Lamballe :
02 96 50 13 50
• Samedi 2 juin - Journée festive : Enfant
• Samedi 23 et dimanche 24 juin - Feu de la
Saint-Jean - Corne-de-cerf - Vallon-du-Liffré
• Dimanche 1er juillet - Vide-grenier - Square
des Chevreuils - Les chevreuils Saint-Lazare
• Dimanche 10 juillet - Fête du pain d’antan - La
Poterie
• Jeudi 12 juillet - Régalades - Place du Marché
Le vendredi 11 mai à 20h30 - Salle municipale
Le Breizh Energie Tour
Du 21 au 23 juin - place du Marché à Lamballe
Un camion exposition vous propose de découvrir
des solutions simples et concrètes pour
économiser l’électricité. L’exposition itinérante,
animée par des conseillers EDF, vous présentera
les éco-gestes à pratiquer au quotidien et les
différentes possibilités de rénovation de votre
logement chauffé à l’électricité. Au programme :
un parcours de panneaux explicatifs, une
maquette 3D d’une maison rénovée, des
animations interactives avec un jeu concours
permettant de gagner un vélo électrique.
• Vendredi 13 juillet - Rando de l’Espoir - Plan
d’eau de la Ville-Gaudu - Jogging Pays de
Lamballe
• Vendredi 13 juillet - Feu d’artifice - Plan d’eau
de la Ville-Gaudu - Ville de Lamballe
• Du vendredi 13 au dimanche 15 juillet Championnat de Bretagne de dressage - Haras
national
Musée Mathurin-Méheut
“Empreintes d’un voyage au Japon”
Cette exposition est entièrement dédiée à l’œuvre de Mathurin
Méheut, né en 1882 à Lamballe. Le peintre, issu de l’école des
Beaux-Arts de Rennes, poursuit une brillante carrière à Paris avant
d’entreprendre un voyage au Japon en 1914. Durant ce séjour de 9
mois, il observe les paysages et personnages rencontrés à travers les
provinces d’Osaka, Nara ou encore Kyôto. Ebloui par la beauté du
Japon, il réalise de nombreux croquis et aquarelles. Ce voyage au
Pays du Soleil Levant confirme ses choix iconographiques et marque
son style japonisant. A travers estampes et dessins, l’influence du
japonisme perdure dans ses créations : compositions en obliques,
découpage du motif par le cadre, ou le format en hauteur. Du
Porteur de palanches à La cérémonie du thé, en passant par
Les tortues sacrées, le musée
présente ses propres collections
enrichies de nombreuses collections particulières. Notons que cette
expo s’inscrit dans le cadre Bretagne-Japon 2012, une opération
réunissant 12 musées bretons présentant des collections rares et
inédites au grand public, objets japonais et œuvres empruntes de
"Porteur de palanche",
japonisme. Jusqu’au 31 décembre 2012.
musée MathurinMéheut
> Toutes les infos sur www.musee-meheut.fr ou au 02 96 31 19 99.
Sport et population
en fête le 16 juin
Un grand rassemblement sportif à l’échelle
communautaire aura lieu le samedi 16
juin, au complexe sportif du Penthièvre, à
Lamballe. “Avec 80 clubs, 7500 licenciés et
37 disciplines pratiquées, notre territoire
a des choses à montrer et à faire connaître
auprès de la population” estime Arsène
Kerauffret, vice-président sports à LamballeCommunauté. Outre son caractère informatif
et identitaire pour notre territoire, ce
rassemblement se veut également convivial.
“Nous terminerons cette journée par des
grillades” indique Arsène Kerauffret, qui
espère une participation massive des clubs et
de la population.
Lamballe Communauté, c’est 80 clubs
et 37 disciplines pratiquées.

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