L`AS400
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L’AS400 1. PRESENTATION DE L'IBM AS/400 1.1 L'HISTORIQUE DES MINIS D'IBM Gammes date commercialisation modèles 3 (3-6, 3-8, 3-10, 3-12, 3-15) années 1970 modèles 32 1975 modèles 34 1978(1er conversationnel) modèles 36 1983(dont le dernier en 1987) modèles 38 1980 AS/400 juin 1988 1.2 LES GAMMES DES AS/400 Depuis la sortie des 6 premiers modèles (B10 à B60) en juin 1988, IBM a ajouté successivement plusieurs séries : les séries C D E et F (en 1993).Chaque série, depuis la B, a été complétée ou est composée de 3 grands types : 9402, 9404 et 9406 qui correspondent chacun à une taille de machine et à un type d'entreprise ciblé. Début 94, sortie d'un modèle AS/400 portable : le 9401 (9kg, H 32cm, P 40cm, L 10,5cm). type 9401 type 9402 type 9404 type 9406 taille machine portable meuble sous bureau idem 9402 et un peu plus grand armoire ou "rack" 1 ou plusieurs destination SSII et agents IBM petites entreprises PME/PMI grosses PME/PMI et grandes entreprises nombre de postes maxi 1 200 500 4800 taille disque maxi mini 2,06 GO 1,03 GO 7.904 MO 988 MO 19.670 MO 988 MO 251,7 GO 1,9 GO taille mémoire maxi mini 16 MO 8 MO 40 MO 8 MO 80 MO 8 MO 1536 MO 16 MO 1 Tous ces modèles sont parfaitement compatibles et sont regroupés sur le tableau ci-dessous: date annonce modèles du type 9402 modèles du type 9404 juin 1988 modèles du type 9406 B10 B20 B30 B40 B50 B60 1989-1990 C04 C06 C10 C20 C25 B35 B45 B70 avril 1991 D04 D06 D10 D20 D25 D35 D45 D50 D60 D70 D80 mars 1992 E02 E04 E06 E10 E20 E25 E35 E45 E50 E60 E70 E80 E90 1993 F02 F04 F06 F10 F20 F25 F35 F45 F50 F60 F70 F80 F90 F95 F97 septembre 1993 serveur de réseau 100 mai 1994 Advanced Series 200 20S(serveur) février 1995 Advanced Entry 5 modèles 9401 1998 E Series serveur de réseau 135 140 Advanced Series 300 310 320 30S(serveur) 150, 170 , 6XX Avec processeur RISC A partir de la série D les modifications suivantes ont été apportées : • augmentation sensible de la puissance • portabilité des applications sur gros système et sur PS • communication avec d'autres constructeurs (BULL, DEC, HP, APPLE) • diminution des temps d'accès disque (inférieur à 15 ms) • diminution du prix des machines entrée de gamme de chaque type 2 La gamme AS/400 de septembre 93, serveurs de réseau a été conçue pour répondre aux besoins d'architecture CLIENT-SERVEUR des entreprises. Elle est composée de 3 modèles, et offre les caractéristiques suivantes : • système OS/400 identique aux autres AS/400, • adaptateur réseau local en standard : pour Token Ring, Ethernet, FDDI et SDDI, • mémoire de 16 à 512 MO, • disque de 988 MO à 47,2 GO, • périphériques divers : lecteur disquette 5p25 ou 8p, dérouleurs bande, ... La gamme AS/400 Advanced Series offre les caractéristiques supplémentaires suivantes : encombrement réduit, même pour les modèles 9406, nouveau processeur E/S serveur de fichiers, nouvel adaptateur intégré FAX, qui remplace 2 télécopieurs autonomes. Les possibilités HARD des AS/400 : processeur 128 bits - 1 à 12 mémoire RAM de 32 Mo à 20 Go disques internes et externes - nouveau disque 3,5p maxi 2 To (mod. 650) disquette format 8 pouces (sur 9404 et 9406) format 5 pouces 1/4 HD (sur 9402 et 9404) bandes cartouches de 120 MO à plusieurs GO et chargeur de cartouches, bandes bandothèque automatique (sur 9404 et 9406) disque optique réinscriptible ou WORM - simple ou double densité (658MO ou 1,3GO) batterie de secours en option sur 9402 - en standard sur 9404 et 9406 communications connexion à réseau local (Token Ring, Ethernet, FDDI, SDDI) liaison téléphonique, liaison Transpac Advanced Series : maxi 128 lignes de comm. (9406) postes de travail terminaux passifs, micros ordinateurs, imprimantes lignes, matricielle, laser Rappel : MO = Million d'Octets octets (mille milliards d’octets) GO = Giga octets (1 GO = 1 milliard d'octets) TO = Tera 3 Prix : environ 80.000F pour l'U.C. du modèle entrée de gamme (F02) , environ 150.000F avec quelques postes de travail et les logiciels de base. Le modèle d’entrée de gamme de la nouvelle série (Advanced Entry) coûte environ 43.000F, le modèle serveur environ 59.000F (source : L.M.I. 24/2/95). Nombre d'AS/400 installés en 1998 : environ 500.000 dans le monde), dont 50.000 en France. Il est prévu encore un certain nombre de migrations du 36 vers l'AS/400 car les sites équipés de 36 sont encore nombreux : environ 12.000 en France (source : L.M.I. 10/94). 2. LE LOGICIEL 2.1 LE SYSTEME D'EXPLOITATION : OS/400 Ce système est un système propriétaire, qui est identique sur tous les modèles AS/400 du plus petit au plus grand. C'est le seul système pouvant fonctionner sur l'AS/400. Il est actuellement (début 98) en version 3.20 pour les processeurs CISC et en version 4.30 pour les processeurs RISC. Il occupe sur disque environ 400 à 1000 MO selon les versions. Les caractéristiques et les fonctionnalités de l'OS/400 : • système d'exploitation multitâche • langage C.L. : Control Language, qui contient plus d’un millier de commandes • S.G.B.D. de type relationnel intégré • gestion du télétraitement intégrée • sécurité intégrée (notion de profils d'utilisateur) • aide en ligne, accessible à tout moment • les menus "ASSISTANT" • un certain nombre d'utilitaires : SEU = Source Entry Utility, éditeur qui permet de saisir et de maintenir les programmes (en GAP, COBOL, ...). SDA = Screen Design Aid, aide à la Création et à la Maintenance d'Image-écran, 4 PDM = Product Development Manager, gestionnaire de développement de logiciel, c'est la boîte à outils du programmeur RLU = Report Layout Utility, utilitaire de maquettage d'états DFU = Data File Utility, Utilitaire de Création et de Maintenance de Fichiers, , c'est un éditeur qui permet de saisir et de maintenir des fichiers de données QUERY = utilitaire d'analyse de fichier : sélection, tri, récapitulation, listes EDU = logiciel d'auto-éducation, en français SQL = langage d'accès à la base de données : interrogation, liste, mise à jour, ... Q et R = Questions et Réponses, logiciel qui permet de gérer des questions et réponses en interne entreprise et en externe avec une base de données d'IBM BGU = création de graphiques AFP = Advanced Functions Printing 2.2 LES LANGAGES DE PROGRAMMATION Les plus utilisés sur l'AS/400 sont : • RPG • COBOL • C les moins utilisés : • PL1 • BASIC • FORTRAN • PASCAL 2.3 LES LOGICIELS Ci-dessous quelques exemples de progiciels de gestion et d'utilitaires du marché : Liaison micro (PC et PS sous DOS ou OS2)-AS/400 : PCS (avant la V3.1) et CLIENT ACCESS d'IBM (à partie de la V3.1) Liaison micro (stations IBM, SUN et HP sous UNIX) : PROGRAM/400 d'IBM Interface d'émulation graphique entre fichiers AS/400 et applications sous Windows : RUMBA d'IBM Bureautique : OFFICE VISION d'IBM 5 Gestion de production : MAPICS d'IBM Gestion d'archives et courrier sous forme d'image : IMAGE/PLUS d'IBM Comptabilité et paie : BAG400 de PROGIPART Gestion commerciale : MINOS 400, BUSINESS 400, LIN 400 de PROGIPART Atelier de Génie Logiciel : SYNON, ADELIA Système intégré de gestion : EUROSOFT Compta paie gestion commerciale : SPOT 400 2.4 L'ESPACE DISQUE L'AS/400 peut contenir un ou plusieurs disques physiques (15 par exemple) : mais pour l'utilisateur ces disques différents forment un seul espace disque. C'est le système qui réparti et gère cette place disque. Cet espace disque est organisé de la façon suivante : • tout ce qui est installé sur le disque s'appelle un OBJET : un objet peut être un programme compilé, un fichier de données, un document, une requête, une file d'attente, un fichier de programmes source etc., un OBJET est l'unité de base du disque. • les OBJETS sont rassemblés logiquement en ensembles nommés BIBLIOTHEQUES. Attention : une bibliothèque n'est pas un espace disque réservé et n'a pas de taille définie. Chaque OBJET est unique et est reconnu par le système grâce à : • son nom (10 car. maxi) • son type • le nom de la bibliothèque à laquelle il est OBLIGATOIREMENT rattaché Les différents types d'objet : fichier, programme compilé, profil utilisateur, file d'attente, description d'unité, ... Le type d'objet fichier source contient plusieurs programmes sources. Chaque programme source est appelé membre. Il n'y a pas d'objet programme source. Chaque objet est localisé par le système, à l'aide de son adresse physique sur le disque : n° de disque, n° de piste, n° de secteur. Les bibliothèques correspondent en général à une application : par exemple une bibliothèque pour la comptabilité, une pour la gestion commerciale, etc. Ce sont les bibliothèques utilisateur : gérées par les utilisateurs, leur nombre n'est pas limité. 6 Le système d'exploitation est lui aussi regroupé en bibliothèques système (qui lui sont réservées): QSYS QSYS2 QUSRSYS QHLPSYS ... ainsi que les utilitaires et langages : QRPG : compilateur GAP QCBL : compilateur COBOL QQRY : utilitaire QUERY QSQL : langage SQL ... Certaines sont définies par défaut par le système : QGPL, d'usage général et vide au départ, QTEMP, créée automatiquement à chaque JOB pour la durée de ce JOB. Les 2 dessins qui suivent donnent un exemple de la "partie utilisateur" d'un disque, la partie système n'étant pas représentée. En effet les bibliothèques du système sont entièrement gérées par ce dernier, les utilisateurs n'ayant aucun accès à celles-ci. • l'espace disque physique avec ses objets : fichier données CLIENTS fichier prog. sources PAISOU prog.compilé PAIE01 fichier données prog.compilé PERSONNEL MAJCLI prog.compilé PAIE02 fichier prog. sources GCOSOU prog.compilé liste de la MAJART bib. GESCOM liste de la bib. PAIE 7 • l'espace disque logique avec ses bibliothèques et ses objets : bibliothèque PAIE bibliothèque GESCOM fichier données prog.compilé CLIENTS MAJCLI prog.compilé MAJART fichier prog. sources PAISOU fichier prog. sources GCOSOU liste de la bib. GESCOM fichier données liste de la PERSONNEL bib. PAIE prog.compilé PAIE01 prog.compilé PAIE02 Les objets "liste de la bib. GESCOM" et "liste de la bib. PAIE" sont des objets de type "bibliothèque". Ils contiennent seulement la liste des noms des objets de chacune de ces bibliothèques. Ces objets de type "bibliothèque" sont entièrement gérés par le système. Les noms des objets : tous les noms qui commencent par la lettre Q sont des noms d'objets fournis par IBM. Il faut donc éviter de donner des noms qui commencent par cette lettre. La technique du nom qualifié : lors de l'utilisation d'un objet, il faut indiquer au système dans quelle bibliothèque il se trouve (on peut avoir des noms identiques dans des bibliothèques différentes). Pour cela le nom de l'objet sera précédé par le nom de la bibliothèque à laquelle il est rattaché : par exemple l'objet CLIENTS de la bibliothèque GESCOM : GESCOM / CLIENTS 2.5 BASE DE DONNEES La base de données de l'AS/400 est de type relationnel et respecte ces 2 principes : • toutes les données sont dans des tables de base • des vues logiques des données peuvent être créées Sur l'AS/400 les tables de base se nomment FICHIERS PHYSIQUES, les vues logiques FICHIERS LOGIQUES. 8 Les fichiers PHYSIQUES sont de 2 types : un fichier REPERTOIRE qui contient la description de chaque zone et sert de référence pour la description de tous les autres fichiers physiques. Il ne contient pas de données. • exemple : NOCLI 6/0 "numéro de client" NOMCLI 30 "raison sociale du client" RUECLI 30 "adresse rue du client" VILCLI 24 "bureau distributeur du client" CPOCLI 5/0 "code postal du client" CATCLI 2/0 "catégorie de client" ... NOART 5 "numéro article" LIBART 25 "désignation article" ... • les autres fichiers, qui sont composés chacun de 3 parties : la description le chemin d'accès la partie données Par exemple le fichier PHYSIQUE des CLIENTS contient : le format FCLI, l'index NOCLI et les DONNEES des clients. La partie DESCRIPTION : • fait référence au fichier REPERTOIRE • définit la position des zones (c'est le format) • est à fournir une fois pour toutes • fournit une vue constante du fichier à tous les programmes • sera utilisé par les fichiers logiques exemple : 9 format FCLI NOCLI NOMCLI RUECLI VILCLI CPOCLI CATCLI ... Le chemin d'accès : • ordre dans lequel le fichier sera lu • représenté par un index non obligatoire • si index : accès dans l'ordre des clés (ou dans l'ordre de création des enreg.) • si pas d'index : accès uniquement dans l'ordre de création des enreg. • index composé d'une ou de plusieurs zones, qui ne sont pas forcément contiguës exemple : clé NOCLI chemin 5 4 1 2 3 La partie DONNEES : exemple : nocli nomcli ruecli vilcli cpocli catcli 1 03500 DUPONT 30 bd Jodino VENISSIEUX 69300 05 2 03550 PIERROT 4 rue des Alouettes CORBAS 69400 04 3 04200 TOTO ZI des Entredyn VALENCE 26000 02 4 01000 HADDOCK Château Tintin MOULINSART 04500 04 5 00980 LOISEAU 15 av des Sables VILLEURBANNE 69100 05 10 Les fichiers LOGIQUES Ce sont des vues sur les données des fichiers physiques. Ils sont utilisés par les programmes. Ils ne contiennent pas de données, ils puisent celles-ci dans les fichiers physiques. Ils sont composés chacun de 2 parties : • la description • le chemin d'accès La description ou format : • fait référence au répertoire • définit les zones, mais pas forcément toutes les zones du format du fichier physique Le chemin d'accès : • peut être différent de celui du physique • permet la sélection de tout ou partie des enregistrements exemple : format : NOCLI NOMCLI VILCLI CPOCLI chemin d'accès : clé CPOCLI - NOCLI sélection 59999 < CPOCLI < 69999 chemin 5 1 2 3. MISE EN OEUVRE 3.1 DEMARRAGE DE LA MACHINE ET DE LA SESSION Le démarrage de l'AS/400 qui s'effectue sur le panneau de commande de l'unité centrale, se nomme IPL (Initial Program Loading) ou PCI (Programme de Chargement Initial) : avant de lancer cet IPL, mettre en route le clavier-écran qui se trouve en général à côté de l'UC et qui fait fonction de console. Il est préférable de mettre aussi en fonction l'imprimante (ou les imprimantes). Cet IPL peut durer assez longtemps (une demi-heure, ou plus). Il est donc conseillé de ne pas éteindre la machine tous les jours : l'AS/400 ne sera mis hors fonction que le vendredi soir par exemple. Les claviers-écrans ne peuvent commencer à travailler qu'après la fin de cet IPL. 11 Le clavier-écran mis en fonction et l'IPL terminé, une image-écran d'ouverture de session apparaît OUVERTURE Système ............ : Sxxxxx Sous-système .... : QINTER Ecran ................ : DSPxx Utilisateur .................................. ____________ Mot de passe ............................. ____________ Programme/procédure ............... ____________ Menu ......................................... ____________ Bibliothèque en cours ................ ____________ Les informations du coin supérieur droit de l'écran sont gérées par le système. Utilisateur : nom de l'utilisateur ou du groupe d'utilisateur, défini précédemment. Mot de passe : apparaît si la sécurité (niveau 20 minimum) a été installée sur le système. Les informations utilisateur et mot de passe sont à renseigner avec les instructions données par le responsable sécurité du système. Programme/procédure : nom d'un programme ou d'une procédure à exécuter obligatoirement en début de session, et dont l'effet restera jusqu'à la fin de session. Menu : nom du menu qui apparaîtra après validation de cet écran. Bibliothèque en cours : nom de la bibliothèque qui sera la bibliothèque de travail pendant la session. Les informations programme/procédure, menu et bibliothèque en cours sont facultatives. Si elles ne sont pas fournies, l'écran suivant apparaît (après validation de l'écran d'ouverture) : 12 MAIN AS/400 MENU PRINCIPAL système:nnnn Choisissez l'une des options suivantes 1. Tâches utilisateur 2. Tâches bureautiques 3. Tâches générales du système 4. Fichiers, bibliothèques et dossiers 5. Programmation 6. Communications 7. Définition ou modification du système 8. Identification des incidents 9. Affichage d'un menu 10. Assistance utilisateur et formation 90. Fin de session Option ou commande : ===> __________________________________________________ _______________________________________________________ F3=Exit F4=Invite F9=Rappel F12=Annuler F13=Assistance F23=Définir menu initial Ce menu contient toutes les grandes fonctions prévues par le système : en fonction des droits accordés à chaque utilisateur, seulement certaines options apparaîtront à l'ouverture (par exemple les options 3,5 et 7 n'apparaissent pas). Les options qui apparaissent sont celles auxquelles le responsable de la sécurité a donné accès. Chacune de ces options donne accès à un sous-menu, qui lui-même donne accès à d'autres sousmenus, etc. Pour fermer la session prendre l'option 90 qui ramène sur l'écran d'ouverture. ===> définition de la SESSION : temps de travail pour un certain type d'utilisateur, avec un certain mot de passe et des droits d'accès spécifiques. En entreprise, l'ouverture de session donne accès à un menu d'application (comptabilité, gestion commerciale, ...) et non au menu du système. Afin d'exécuter les travaux les plus courants, le système propose un menu simplifié : le menu ASSISTANT AS/400, qui est accessible par la touche ATTN. doc A VOS CLAVIERS 13 3.2 LES COMMANDES DU LANGAGE DE CONTROLE Les options des menus et sous-menus permettent de lancer des travaux système : création d'une bibliothèque, liste d'une bibliothèque, initialisation d'une disquette, ... Ces mêmes travaux peuvent être exécutés en tapant la commande appropriée du langage de contrôle. Le nom de chaque commande est composé : • d'un préfixe qui indique l'action (créer, lister, ...) • et d'un suffixe qui indique le type d'objet auquel s'applique l'action. exemple : la commande DSPLIBL affiche la liste des bibliothèques en cours Liste des principaux préfixes (actions) : STR start démarrer RMV remove effacer CRT create créer MOV move déplacer WRK work travailler avec RNM rename renommer DSP display lister HLD hold suspendre ADD add ajouter RLS release libérer CHG change changer SND send envoyer CPY copy copier INZ initialise initialiser SAV save sauvegarder END end fin RST restore restaurer Liste des principaux suffixes (types d'objets) : MBR member membre PRT printer imprimante OBJ object objet MSG message message LIB library bibliothèque DTA data donnée AUT authority autorisation PF physical file fichier physique DEV device unité LF logical file fichier logique 14 3.3 LES PRINCIPALES COMMANDES DU LANGAGE DE CONTROLE Ci-dessous liste des principales commandes classées par grande fonction : s'y reporter au fur et à mesure des travaux réalisés sur l'AS/400 même si utilisation des options de menus. Cette liste donne une idée des possibilités du système. A. GERER LES OBJETS DANS L'ESPACE DISQUE. • Gestion des bibliothèques CRTLIB Créer une bibliothèque CHGLIB Changer les caractéristiques d'une bibliothèque DSPLIB Lister du contenu (objets) CLRLIB Effacer le contenu d'une bibliothèque DLTLIB Supprimer une bibliothèque (et son contenu) CPYLIB Copier une bibliothèque WRKLIB Gérer des bibliothèques en interactif • Utilisation de la liste de bibliothèques DSPLIBL Afficher la liste de bibliothèques en cours CHGSYSLIBL Changer la partie système de la *LIBL CHGCURLIB Changer de bibliothèque courante CHGLIBL Changer le contenu de la partie utilisateur de la *LIBL EDTLIBL Modifier en interactif le contenu de la LIBL ADDLIBLE Ajouter une ligne dans la LIBL RMVLIBLE Enlever une ligne dans la LIBL • Manipuler les objets MOVOBJ Déplacer un objet d'une bibliothèque vers une autre RNMOBJ Renommer un objet CRTDUPOBJ Copier un ou plusieurs objets WRKOBJ Faire des opérations simples sur un objet DSPOBJD Afficher les attributs de descriptions d'un objet DSPOBJ Imprimer le contenu d'un objet quelconque 15 CHGOBJD Changer les attributs de description d'un objet CHKOBJ Vérifier la présence d'un objet ALCOBJ Allouer un objet DLCOBJ Désallouer un objet WRKOBJLCK Gérer l'état de verrouillage d'un objet • Manipuler les fichiers source CRTSRCPF Créer un fichier physique source CPYSRCF Copier un fichier source • Créer et supprimer des programmes CRTRPGPGM Compiler et créer un programme RPG CRTCBLPGM Compiler et créer un programme COBOL CRTCLPPGM Compiler et créer un programme CL CRTPASPGM Compiler et créer un programme PASCAL CRTPLIPGM Compiler et créer un programme PLI CRTBASPGM Compiler et créer un programme BASIC RTVCLSRC Retrouver le langage source d'un programme objet CL DLTPGM Effacer un programme compilé DSPPGMREF Afficher les références externes d'un programme • Créer et gérer des fichiers base de données CRTPF Créer un fichier physique CRTLF Créer un fichier logique CHGPF Modifier les attributs d'un fichier physique CHGLF Modifier les attributs d'un fichier logique DSPDBR Afficher les relations entre fichiers physiques et logiques CPYF Copier un fichier base de données RMVM Supprimer un membre de fichier 16 RNMM Renommer un membre de fichier CLRPFM Effacer le contenu d'un membre de fichier physique DSPPFM Afficher les données d'un membre de fichier • Créer et modifier des fichiers unité : impression et affichage CRTPRTF Créer un fichier d'impression CRTDSPF Créer un fichier d'affichage d'écran CHGPRTF Changer certains attributs d'un fichier d'impression CHGDSPF Changer certains attributs d'un fichier d'affichage • Gérer les fichiers DLTF Supprimer un fichier WRKF Faire des opérations simples sur un fichier DSPFD Afficher les attributs de description d'un fichier DSPFFD Afficher la liste des champs d'un fichier B. GERER LES TRAVAUX • Gérer les descriptions de travaux CRTJOBD Créer une description de JOB CHGJOBD Changer les paramètres de description de JOB DLTJOBD Supprimer une description de JOB DSPJOBD Afficher une description de JOB WRKJOBD Manipuler en interactif des descriptions de JOB • Gérer les files d'attente d'exécution (JOBQ) CRTJOBQ Créer une JOBQ DLTJOBQ Supprimer une JOBQ HLDJOBQ Bloquer une JOBQ RLSJOBQ Libérer une JOBQ 17 CLRJOBQ Vider le contenu d'une JOBQ WRKJOBQ Gérer en interactif une JOBQ • La gestion des travaux en cours d'exécution SBMJOB Soumettre un job batch à une file d'attente CHGJOB Changer les attributs d'un JOB DSPJOB Afficher l'état d'un JOB en cours RTVJOBA Retrouver les attributs du job en cours HLDJOB Bloquer un JOB en cours RLSJOB Libérer un JOB en cours ENDJOB Arrêter définitivement un JOB en cours WRKACTJOB Gérer en interactif tous les travaux actifs WRKJOB Gérer en interactif les attributs d'un JOB en cours • La gestion des files d'attentes d'impression (OUTQ) CRTOUTQ Créer une file d'attente d'impression DLTOUTQ Supprimer une file d'attente d'impression CHGOUTQ Changer les attributs d'un OUTQ WRKOUTQD Modifier en interactif les attributs d'une OUTQ HLDOUTQ Bloquer une file d'attente d'impression RLSOUTQ Libérer une file d'attente d'impression WRKOUTQ Gérer en interactif le contenu d'une OUTQ • Travailler sur les fichiers SPOOL en attente d'impression WRKSPLF Gérer en interactif un fichier SPOOL CHGSPLFA Changer les attributs d'un fichier SPOOL WRKSPLFA Modifier en interactif les attributs d'un fichier SPOOL CPYSPLF Copier un fichier SPOOL dans fichier BD DLTSPLF Supprimer un fichier SPOOL 18 • DSPSPLF Afficher un fichier SPOOL HLDSPLF Bloquer un fichier SPOOL RLSPLF Libérer un fichier SPOOL WRKSBMJOB Gérer en interactif les travaux déjà soumis Piloter le programme de SPOOL STRPRTWTR Démarrer le programme de SPOOL CHGWTR Modifier les attributs d'exécution d'un WRITER HLDWTR Bloquer le programme de SPOOL RLSWTR Libérer le programme de SPOOL WRKWTR Gérer en interactif l'état d'un programme de SPOOL • Fermer une session interactive SIGNOFF Fermeture d'une session interactive DSCJOB Déconnexion d'un JOB interactif • Les files d'attente de messages CRTMSGQ Créer une file d'attente de messages DLTMSGQ Supprimer une file d'attente de messages CHGMSGQ Modifier les attributs d'une file d'attente de messages WRKMSGQ Gérer en interactif les files d'attentes de messages • Envoyer des messages SNDMSG Envoyer un message SNDBRKMSG Envoyer un message avec interruption SNDPGMMSG Envoyer un message par programme SNDUSRMSG Envoyer un message et recevoir la réponse SNDRPY Envoyer une réponse à un message d'interrogation 19 • • Recevoir les messages émis DSPMSG Afficher les messages d'une file d'attente RCVMSG Rechercher un message dans une file d'attente MONMSG Déclencher une action lorsqu'un message arrive CLRMSGQ Effacer les messages dans une file d'attente de messages Afficher les historiques des travaux DSPJOBLOG Afficher l'historique du travail en cours DSPLOG Afficher l'historique général des travaux • Les fichiers de descriptions de messages CRTMSGF Créer un fichier de messages DLTMSGF Supprimer un fichier de descriptions de messages WRKMSGF Gérer en interactif des fichiers de descr. de messages ADDMSGD Ajouter une description de messages RMVMSGD Supprimer une description de messages DSPMSGD Afficher une description de messages WRKMSGD Gérer en interactif des descriptions de messages RTVMSG Retrouver le texte d'un message C. GERER LA SECURITE DE L'AS/400 • Gérer les droits d'accès CRTUSRPRF Créer un profil utilisateur CHGPRF Changer les attributs du profil utilisateur en cours CHGUSRPRF Changer les attributs d'un profil utilisateur quelconque CHGPWD Changer le mot de passe du profil utilisateur en cours DLTUSRPRF Supprimer un profil utilisateur DSPAUTUSR Afficher la liste de tous les profils utilisateurs du système 20 • DSPUSRPRF Afficher les attributs d'un profil utilisateur WRKUSRPRF Gérer en interactif les profils utilisateurs RTVUSRPRF Retrouver les attributs d'un profil utilisateur CHGOBJOWN Changer un objet de propriétaire WRKOBJOWN Gérer tous les objets d'un propriétaire donné DSPOBJAUT Afficher les autorisations d'accès sur un objet donné GRTOBJAUT Accorder des autorisations d'accès sur un objet RVKOBJAUT Révoquer des autorisations d'accès sur un objet EDTOBJAUT Modifier en interactif les droits d'accès à un objet GRTUSRAUT Accorder à un utilisateur les droits d'un autre utilisateur Journaliser les mises à jour de la base de données CRTJRNCV Créer un récepteur de journal DLTJRNRCV Supprimer un récepteur de journal WRKJRNCV Gérer les récepteurs de journaux en interactif DSPJRNRCVA Afficher les attributs d'un récepteur de journal CRTJRN Créer un journal DLTJRN Supprimer un journal CHGJRN Changer les caractéristiques d'un journal WRKJRN Gérer les journaux en interactif WRKJRNA Gérer les attributs d'un journal en interactif STRJRNPF Démarrer la journalisation d'un fichier physique ENDJRNPF Arrêter la journalisation d'un fichier physique SNDJRNE Ajouter une ligne dans un journal DSPJRN Afficher le contenu d'un journal APYJRNCHG Appliquer à un fichier les changements du journal RMVJRNCHG Défaire d'un fichier les changements du journal STRCMTCTL Démarrer le contrôle de cohérence ENDCMTCTL Arrêter le contrôle de cohérence 21 COMMIT Déclarer un point de cohérence de la base de données ROLLBACK Revenir au dernier point de cohérence de la BD • Sauvegarder et restaurer INZDKT Initialiser une disquette INZTAP Initialiser une bande magnétique DSPDKT Afficher le contenu d'une disquette DSPTAP Afficher le contenu d'une bande magnétique CHKDKT Vérifier que la bonne disquette est bien montée CHKTAP Vérifier que la bonne bande est bien montée CLRDKT Effacer le contenu d'une disquette SAVOBJ Sauvegarder un ou des objets SAVLIB Sauvegarder une ou des bibliothèques SAVSYS Sauvegarder toutes les données système de la machine RSTOBJ Restaurer un ou des objets RSTLIB Restaurer une ou des bibliothèques D. LA PROGRAMMATION EN LANGAGE CL • L'utilisation des variables et des paramètres en CL DCL Déclaration d'une variable CHGVAR Changer le contenu d'une variable système • Les instructions de contrôle d'un programme CL PGM Débuter un programme ENDPGM Terminer un programme IF Si <condition> alors <action> ELSE Sinon <action> DO/ENDDO Exécuter les actions GOTO Aller à une étiquette 22 CALL Appeler un autre programme RETURN Retourner au programme appelant TFRCTL Enchaîner un autre programme DLYJOB Arrêter le programme pendant un certain temps • Traiter des fichiers dans programme CL DCLF Déclarer un fichier écran ou base de données SNDF Envoyer un format d'écran vers un terminal RCVF Lire un enregistrement de terminal ou de base de données SNDRCVF Envoyer et recevoir un format d’écran sur un terminal • Substituer provisoirement un fichier à un autre OVRDBF Substituer un fichier base de données OVRDSPF Substituer un fichier écran OVRPRTF Substituer un fichier d'impression OVRMSGF Substituer un fichier de messages DSPOVR Afficher les substitutions en cours DLTOVR Effacer les substitutions en cours • Utiliser les DATA AREA CRTDTAARA Créer une DATA AREA DLTDTAARA Supprimer une DATA AREA DSPDTAARA Afficher le contenu d'une DATA AREA RTVDTAARA Retrouver le contenu d'une DATA AREA CHGDTAARA Changer le contenu d'une DATA AREA WRKDTAARA Gérer en interactif des DATA AREA • Utiliser les DATA QUEUE CRTDTAQ Créer une DATA QUEUE 23 DLTDTAQ Supprimer une DATA QUEUE WRKDTAQ Gérer en interactif des DATA QUEUES E. GERER LE FONCTIONNEMENT DE L'AS/400 • Gérer les "valeurs systèmes" DSPSYSVAL Afficher le nom d'une valeur système CHGSYSVAL Changer le contenu d'une valeur système RTVSYSVAL Retrouver le contenu d'une valeur système WRKSYSVAL Gérer en interactif les valeurs systèmes • Configurer les unités CRTDEVDSP Créer une unité écran CRTDEVPRT Créer une unité imprimante DLTDEVD Supprimer une unité DSPDEVD Afficher une description d'unité WRKDEVD Gérer en interactif les descriptions d'unités VRYCFG Mettre en ou hors fonction un élément de la config. WRKCFGSTS Gérer en interactif la mise en ou hors fonction • Piloter les sous-systèmes et le système CRTSBSD Créer un sous-système DLTSBSD Supprimer un sous-système DSPSBSD Afficher ou imprimer la description d'un sous-système CHGSBSD Changer la description d'un sous-système WRKSBSD Gérer en interactif les descriptions de sous-systèmes STRSBS Démarrer un sous-système ENDSBS Arrêter un sous-système WRKSBS Gérer en interactif l'état des sous-systèmes ADDJOBQE Ajouter une JOBQ à un sous-système 24 RMVJOBQE Désaffecter une JOBQ d'un sous-système CHGJOBQE Changer les attributs d'une JOBQ dans un sous-système ADDWSE Affecter un poste de travail à un sous-système CHGWSE Changer les attributs d'un poste de travail d'un sous-système RMVWSE Supprimer un poste de travail d'un sous-système ENDSYS Arrêter le système PWRDWNSYS Couper le courant WRKSYSSTS Gérer en interactif l'état du système WRKDSKSTS Gérer en interactif l'état de l'espace disque RCLSTG Réparer et nettoyer le disque F. FONCTIONS DIVERSES • "Débugger" un programme STRDBG Démarrer le "débuggage" ADDPGM Appliquer le "débuggage" à un programme ADDBKP Ajouter un point d'arrêt DSPBKP Afficher les points d'arrêt demandés RMVBKP Enlever un point d'arrêt DSPPGMVAR Afficher le contenu d'une variable CHGPGMVAR Changer le contenu d'une variable ADDTRC Demander la trace des instructions DSPTRC Afficher les paramètres de trace DSPTRCDTA Afficher la trace des instructions CLRTRCDTA Effacer le contenu de la trace RMVTRC Ne plus demander la trace des instructions DSPDBG Afficher les paramètres du "débuggage" en cours CHGDBG Changer les paramètres du "débuggage" en cours ENDDBG Arrêter le "débuggage" 25 • Le démarrage des utilitaires IBM STREDU Démarrer la formation en ligne STRDFU Générer un programme de mise à jour par DFU CHGDTA Modification de fichier de données par DFU DSPDTA Affichage d'un fichier de données par DFU STRIDD Définir des fichiers par IDDU STRQST Démarrer Questions et Réponses STRPDM Gérer l'espace disque par PDM STRQRY Imprimer un fichier de données par QUERY STRPCO Démarrer l'organiseur de PCS STRRLU Générer des descriptions d'état par RLU STRSDA Démarrer SDA STRSEU Démarrer SEU STRSQL Démarrer SQL 4. LA GESTION DE L'EXPLOITATION Cette gestion peut être qualifiée de complexe sur un AS/400 (comme sur tout mini-ordinateur) dont la configuration est importante : nbre de postes supérieur à 10, liaison avec réseau local, logiciels nombreux et interdépendants, ... De ce fait, la gestion de l'exploitation est en général confiée à un utilisateur-informaticien dont le poste se nomme : opérateur système, pupitreur, responsable du système, gestionnaire du système, ... En fonction des responsabilités qui lui sont confiées c'est l'un ou l'autre terme qui le désigne. Si la charge de travail est suffisamment importante c'est 2 personnes qui s'en chargeront. Dans la suite de ce support le terme opérateur système est utilisé pour désigner celui qui a la charge de cette gestion. L'aide en ligne est accessible à tout moment et permet d'avoir des informations affichées sur la commande, le menu, le paramètre, ... qui est mis en oeuvre : touche AIDE du clavier, ou bien touche F1. 4.1 LES TRAVAUX : DEFINITION ET GESTION Un travail (ou JOB) est l'élément de base utilisé pour l'organisation et la gestion des tâches. Un travail peut se composer d'une ou de plusieurs tâches. Comme tout ordinateur, l'AS/400 doit exécuter 2 types de travaux : 26 • les travaux BATCH ou par lots • les travaux INTERACTIFS ou conversationnels. Travaux batch Un travail batch ne nécessite pas l'interaction constante entre l'utilisateur et l'ordinateur. Ce travail batch va donc être lancé (ou soumis), puis l'ordinateur l'exécutera dès qu'il "aura le temps". Le poste est alors libéré pour un autre travail. En attendant ce travail est placé dans une file d'attente des travaux (ou JOBQ). Les travaux arrivent dans cette file au fur et à mesure qu'ils sont soumis par les utilisateurs. exemple d'un travail batch : file soumission du travail batch A d'attente des travaux exécution du travail batch A disque résultat du travail processeur et mémoire Gestion de la file d'attente par menus ou commandes qui permettent : d'afficher, de suspendre, de libérer, d'arrêter, de changer la priorité d'une file d'attente ou d'un travail. Les travaux batch peuvent aussi être soumis par l'intermédiaire du planning des travaux : planification d'un job toutes les semaines ou tous les mois, ou à une certaine date ou à une certaine heure. Travaux interactifs Interaction constante entre utilisateur et ordinateur. Le poste de travail est occupé jusqu'à la fin du travail interactif. 4.2 L'IMPRESSION DIFFEREE : DEFINITION ET GESTION Tous les états demandés par les utilisateurs passent par l'impression différée et ne s'impriment jamais directement sur l'imprimante. 27 Exemple du travail A (batch) lancé plus haut : si ce travail a pour objectif l'impression d'une statistique, après son exécution, ce travail va être placé dans une file d'attente de sortie ou OUTQ. Puis l'éditeur (ou writer, ou spoule) le dirigera vers l'imprimante souhaitée. soumission du travail batch A file exécution d'attente du travail des travaux batch A JOBQ disque file éditeur d'attente de sortie imprimante OUTQ processeur disque processeur et mémoire Gestion de la file d'attente en sortie par menus ou commandes qui permettent : de lancer l'impression, de changer d'imprimante, d'afficher, de suspendre, de libérer, de changer certains paramètres d'impression, d'arrêter les travaux d'impressions (fichiers spoule). En standard, il y a création d'une OUTQ par imprimante. En pratique chaque utilisateur ou groupe d'utilisateur ou encore chaque application possède une OUTQ. L'éditeur fait le lien entre l’AOÛT et l'imprimante. Pour pouvoir imprimer cet éditeur doit être démarré : ce démarrage s'effectue à l'IPL ou bien en début de session grâce à une procédure. Messages imprimantes : la gestion des impressions communique avec les utilisateurs par l'intermédiaire d'une file d'attente des messages : il est indispensable de répondre aux messages pour pouvoir continuer les impressions. 4.3 LES MESSAGES En fonction des tâches qui les provoquent, les messages peuvent être classés en 2 groupes : • les messages d'information, qui ne demandent pas de réponse les messages d'interrogation, qui nécessitent obligatoirement une réponse afin que le travail qui a provoqué le message puisse continuer. • Tous les messages sont envoyés soit par le système, soit par les autres utilisateurs. Ils sont placés dans une des files d'attente de message : une file d'attente par profil, et une file d'attente des messages opérateur système (QSYSOPR) qui reçoit les messages système importants pour la gestion de l'AS/400. Ces files d'attente de messages sont créées automatiquement par le système. Il existe aussi la possibilité de créer ses propres files d'attente de messages, afin de communiquer entre utilisateurs : messagerie ou boite aux lettres. 28 La réception du message s'effectue de 3 manières différentes : en mode attente (hold) : le message arrive dans la file d'attente, l'utilisateur doit consulter celle-ci. • en mode notification (notify) : l'utilisateur est averti par un bip sonore et un pictogramme sur l'écran, il sait qu'il doit consulter sa file d'attente. • en mode interruption (break) : le message s'affiche sur l'écran pendant le travail en cours, après consultation par l'utilisateur celui-ci peut reprendre le travail sans perte de données. • La réponse aux messages d'interrogation : il s'agit surtout des messages système, qui bloquent le travail tant que la réponse n'est pas fournie : messages qui apparaissent sur la dernière ligne en bas de l'écran : le libellé du message est affiché, pour avoir des informations complémentaires positionner le curseur sur ce message et appuyer sur la touche AIDE (ou sur F1). Sur l'écran apparaît alors : la cause du message, que faire et les réponses possibles. • messages à consulter dans la file d'attente : par exemple les messages provoqués par l'utilisation de l'imprimante ( "mettre le papier facture sur PRT01" , "fin de papier sur l'imprimante PRT02" , "imprimante PRT01 hors fonction" , ...) ou messages provoqués par l'utilisation des autres périphériques (lecteurs de bande, de disquette, ...) • Gestion des messages : elle s'effectue à l'aide des options du menu MESSAGES, ou bien de commandes, qui permettent les opérations suivantes : envoi de messages, affichage de file d'attente de messages utilisateur ou opérateur système, et gestion de ces files d'attente. 4.4 L'INTERRUPTION C'est la possibilité d'interrompre un travail interactif en cours afin d'effectuer certaines opérations, puis de revenir au travail interrompu sans perdre les données déjà saisies. Cette interruption est déclenchée par la touche APPEL SYSTEME (ou SHIFT SYST). L'appui sur ces touches provoque l'apparition en bas de l'écran d'une ligne de pointillés, puis, si validation, d'un menu : Appel système 1. Affichage de l'écran d'ouverture pour une session alternée 29 2. 3. 4. 5. 6. 7. Arrêt de la demande précédente Affichage du travail en cours Affichage des messages Envoi d'un message Affichage des messages de l'opérateur système Affichage de l'utilisateur du poste de travail 80. Déconnexion du travail 90. Fin de session Option ____ F3 Exit F12 Annuler Option 1 : ramène sur l'écran d'ouverture de session et permet de commencer un 2ème travail interactif, la fin de ce 2ème travail et le retour au 1er s'effectuera par la fin de session. • • Option 2 : arrêt "sauvage" du travail en cours et retour au menu de départ. Option 3 : affichage d'un menu qui propose des informations sur le travail en cours (état du travail, fichiers spoule en sortie, historique du travail, ...). • • Option 4 : affichage de la file d'attente des messages du profil. • Option 5 : envoi d'un message à un autre (ou à d'autres) utilisateur ou à l'opérateur système. • Option 6 : affichage de la file d'attente des messages de l'opérateur système (QSYSOPR). Option 7 : affichage des informations suivantes : ID et description utilisateur et poste, nombre et nom des travaux interactifs en cours. • • Option 80 : arrêt "sauvage" du travail en cours et retour à l'ouverture de session. • Touche F3 : retour au travail interrompu • Touche F12 : retour au travail interrompu Les options conseillées : options 3, 4, 5, 6 et 7 : options d'affichages ou d'envoi de messages, options qui permettent une consultation ou un travail rapide et qui n'ont pas de conséquence néfaste sur le travail en cours interrompu. touche F3 : permet de revenir au travail interrompu sans aucun dommage. Les options vivement déconseillées : 30 option 1 : si le travail interrompu est oublié (2ème travail qui dure trop longtemps), le clavier-écran risque d'être mis hors tension après la fin du 2ème travail ====> données perdues, fichiers mis à jour de manière incomplète, .... options 2 et 80 : peuvent entraîner une fin anormale de travail avec les mêmes conséquences que l'option 1. 4.5 L'HISTORIQUE DES TRAVAUX Définition Un historique des travaux est un enregistrement (dans un fichier disque) des événements qui se sont produits lors du traitement de ces travaux. Cet historique peut contenir : • les commandes figurant dans les travaux, • les commandes figurant dans les programmes de ces travaux, les messages émis lors de l’exécution des travaux, ainsi que les informations d'aide les concernant, et les réponses fournies, • • les date et heure. Un fichier historique de travail est automatiquement envoyé en file d'attente de sortie en cas de fin anormale de travail interactif, et en cas de fin d'un travail BATCH. Gestion Affichage du contenu de cet historique, de plusieurs manières : si l'exécution du travail est terminée, sur l'écran Gestion des travaux de l'utilisateur, faire option 8 (Gérer fichiers spoule) au travail dont on veut afficher l'historique, puis rechercher le fichier QPJOBLOG et l'afficher. • • si le travail est en cours d’exécution, sur l'écran Gestion des travaux de l'utilisateur, faire option 5 (gérer) au travail dont on veut afficher l'historique, puis option 10 (historique du travail) sur l'écran Gestion d'un travail. • pour afficher l'historique du travail de son poste, utiliser la commande DSPJOBLOG. Modification - suppression : il est possible de réduire la taille des historiques de travaux (niveau de consignation), de changer la file d'attente de sortie des historiques, • • la fonction de ménage permet de supprimer les historiques de travaux obsolètes. 4.6 LA JOURNALISATION Définition 31 Possibilité de consigner dans des journaux (fichiers) toutes les modifications et tous les accès à un ou plusieurs fichiers de données (fichier "journalisé" ou pas), avec les informations suivantes : • identification de l'utilisateur, du travail, des date et heure d'accès, • images du fichier avant et après modification, • dates d'ouverture, de fermeture, de sauvegarde du fichier. Gestion La gestion des journaux permet de récupérer des fichiers de données en cas de détérioration, et aussi de réduire les temps de sauvegarde (sauvegarde des modifications seulement). 5. LA SECURITE 5.1 SECURITE PHYSIQUE ET SECURITE DES DONNEES La sécurité physique comprend : la protection de l'U.C., des périphériques et des supports contre les dommages et destruction, et contre les problèmes d'ordre électrique, • • la protection du système informatique contre les intrusions d'un utilisateur non autorisé. Comme sur tout ordinateur, cette protection peut être assurée par : • un emplacement à l'abri des incendies et inondations, • un stockage des bandes et disquettes en plusieurs lieux différents, • un accès limité au local de l'U.C. et de stockage, • une batterie de secours (dispositif standard sur certains modèles AS/400). De plus, sur le panneau de commande de l'U.C. de l'AS/400 un verrou de sécurité permet un positionnement (sur NORMAL) qui reste correct par le fait de l'enlèvement de la clé. Les claviers-écran peuvent eux aussi être munis d'une clé. La sécurité des données de l'AS/400 permet d'interdire aux utilisateurs non autorisés l'accès au système informatique, ou bien d'autoriser certains accès aux utilisateurs. Cette sécurité est composée de différents éléments dont les principaux sont : • les niveaux de sécurité, • les profils, • les droits sur les objets. 32 5.2 LES NIVEAUX DE SECURITE niveau 10 : accès libre à tout le système, profil utilisateur créé automatiquement s'il n'existe pas à l'ouverture de session, donc pas de sécurité. niveau 20 : profil utilisateur et mot de passe obligatoires à l'ouverture de session, ouverture refusée s'ils ne sont pas valides. Ensuite tout est permis sauf ce qui a été interdit. niveau 30 : profil et mot de passe idem niveau 20. Ensuite accès limité à ce qui a été autorisé. niveau 40 : idem niveau 30 avec restrictions supplémentaires. L'AS/400 est livré avec la "sécurité" minimum, c'est-à-dire le niveau 10. 5.3 LES PROFILS Un certain nombre de profils utilisateurs peuvent être définis. A chacun de ces profils sont associées les informations suivantes : l'utilisateur (demandé à l'ouverture de session) la description de l'utilisateur le type d'utilisateur (programmeur, utilisateur, ..) le groupe d'utilisateur la bibliothèque par défaut le menu initial l'utilisation de la ligne de commande l'imprimante par défaut ... Des profils de groupe peuvent être aussi définis : caractéristiques valables pour un certain nombre d'utilisateurs. Certains profils sont fournis par IBM : responsable de sécurité, opérateur système, programmeur, ... 5.4 LES OBJETS Chaque objet possède une liste de profils avec pour chaque profil, les droits sur cet objet. Chaque objet possède aussi le nom de son propriétaire. Les droits sur les objets peuvent se classer en 2 familles : • les droits sur l'objet lui-même : droits d'opération, de gestion, d'existence, 33 les droits sur les données portées par l'objet : droits de lecture, d'ajout, de modification, de suppression. • Les droits sur un certain nombre d'objets (de la même application par exemple) peuvent être identiques, par profil. On peut donc protéger cet ensemble d'objets par le moyen d'une liste d'autorisation : regroupement des droits sur un ensemble d'objets. 5.5 LA GESTION DE LA SECURITE Dans un objectif de sécurité opérationnelle le niveau de sécurité minimum est le 30. Le responsable de la sécurité : • met en place les valeurs système concernant la sécurité, • crée les profils de groupe et les profils utilisateurs avec leur mot de passe, • peut imprimer ou afficher toutes les informations concernant la sécurité, • surveille quotidiennement les utilisateurs et profils, consulte l'historique des travaux et des journaux pour ce qui concerne la sécurité (tentatives de mauvaise utilisation, ...). • 5.6 SAUVEGARDE ET RESTAURATION Sauvegarde Peut être réalisée : • sur bande ou disquette, • avec une périodicité jour, semaine, mois, année, ... pour le système (après l'installation, à chaque changement de version ou modification), les logiciels (idem système), les bibliothèques utilisateurs, les dossiers, ... • • de manière manuelle ou automatique (en fonction d'un planning). Restauration Réalisée beaucoup plus rarement que la sauvegarde, pour l'installation d'un nouveau logiciel ou de données , ou bien après un incident sur le disque, à partir de bande ou disquette, complète ou partielle (bibliothèque ou objets). 6. FONCTIONNEMENT DE L'AS/400 34 6.1 LES SOUS-SYSTEMES Les travaux sont exécutés dans des sous-systèmes. Un sous-système est défini : par un nom : QBATCH (travaux batch), QINTER (travaux interactifs), QCTL (contrôle), QSPL (gestion entrées/sorties) ... • • par un type de travail exécuté : batch, interactif (ou conversationnel), • et par un environnement nécessaire à l'exécution de chaque travail, environnement mis en oeuvre à l'aide de plusieurs paramètres : une (ou plusieurs) partie de la mémoire (pools), une ( ou plusieurs) tranche de temps CPU, une priorité, des travaux à démarrer automatiquement, un temps maximum alloué pour l'exécution d'un travail, un nombre maximum de travaux, etc. Les sous-systèmes sont définis durant la période de mise en place de la machine, et peuvent être changés par la suite. Ces changements ne peuvent être faits que par le responsable du système. L'intérêt des sous-sytèmes et de leur dimensionnement correct est une meilleure utilisation de la machine : par exemple pendant la journée le sous-système QINTER va être favorisé avec une taille mémoire importante, et la nuit c'est au sous-système QBATCH que l'on va affecter toute la mémoire. 6.2 LA LISTE DES BIBLIOTHEQUES Tout objet appartient obligatoirement à une bibliothèque. Lorsqu'un membre ou un objet est demandé par l'utilisateur, le système le recherche dans un certain nombre de bibliothèques. Ces bibliothèques qui servent pour la recherche par le système font partie de liste de bibliothèques. A tout travail (batch ou interactif) est associée une liste de bibliothèques. Une liste de bibliothèques est composée de trois parties : la partie système, avec les bibliothèques du système : QSYS, QSYS2, QUSRSYS, QHLPSYS. Tous les utilisateurs ont cette même partie système dans leur liste de bibliothèques. • la partie produits : ces bibliothèques sont mis dynamiquement dans la liste quand on utilise le logiciel correspondant. • • la partie utilisateur, avec la bibliothèque courante (CURLIB) et les autres QTEMP, QGPL, etc. La bibliothèque courante est la première à être explorée. Elle n'est pas obligatoire. Si aucune bibliothèque courante n'est désignée à la création d'un objet non qualifié, celui-ci ira dans la bibliothèque QGPL. 6.3 LA GESTION DE LA MEMOIRE 35 Le système AS/400 utilise la mémoire centrale et l'espace disque comme un espace adressable unique : cette organisation décharge l'utilisateur des questions liées à la taille et à l'emplacement de ses fichiers. Cette gestion de la mémoire utilise le concept de mémoire virtuelle où sont transférés les objets dont l'utilisateur a besoin : transfert de l'objet en entier ou en partie. Ainsi le même objet ne se trouve qu'une fois en mémoire virtuelle, même s'il est utilisé par plusieurs travaux à ce moment-là. C'est le système qui synchronise, si nécessaire, les accès par plusieurs utilisateurs au même objet. La mémoire devant être disponible pour tous les travaux s'exécutant en même temps, celle-ci peut être subdivisée en "POOLS" pour utilisation par différents groupes de travaux. Ce découpage permet d'éviter l'utilisation de trop de mémoire par un seul travail, et de réduire les interférences entre les travaux se déroulant en même temps. La taille des pools est exprimée en multiple de K. 6.4 GESTION DES OPERATIONS EFFECTUEES L'opérateur système peut assurer un meilleur fonctionnement de l'AS/400 : • en effectuant des contrôles, • en effectuant le ménage du système. Contrôles : • contrôle rapide du système plusieurs fois par jour, et le matin si le système fonctionne la nuit, • contrôle des messages sur l'écran de la file d'attente des messages opérateur système, • contrôle des travaux : repérer les travaux nécessitant une intervention, • consultation des travaux actifs du système, • contrôle des impressions et imprimantes, • contrôle des unités (disquettes, bandes, imprimantes, clavier-écran), • contrôle des communications, • contrôle de l'espace disque (collecte des informations, puis impression de rapports). Ménage : pour éviter l'encombrement de l'AS/400 par des objets inutiles, la fonction de ménage automatique peut être utilisée, ou bien on peut faire le ménage soi-même, • ces deux types de ménage sont complémentaires, et sont effectués pour les impressions, les objets, les files d'attentes de messages, les récepteurs de journal, les bibliothèques ... • 36