Bataille de Norvège - 3 mai 1940 Le contre-torpilleur

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Bataille de Norvège - 3 mai 1940 Le contre-torpilleur
Bataille de Norvège - 3 mai 1940
Le contre-torpilleur Bison mortellement atteint
Avant d’entrer dans le détail de la bataille de Norvège et de la disparition du contretorpilleur Bison, gardons en mémoire la chronologie des principaux événements
historiques de la seconde guerre mondiale durant la période des années 1938 à 1940
1938
Mars : annexion de l’Autriche (Anschluss1) par Hitler.
Septembre : Accords de Munich selon lesquels la France et l’Angleterre entérinent l’annexion
des Sudètes2 par l’Allemagne.
1939
Mars : conséquence des accords de Munich, la
Tchécoslovaquie est éliminée avec un
protectorat allemand sur la Bohème-Moravie et
l’Etat slovaque.
Août : pacte de non-agression germanosoviétique (Ribbentrop-Molotov).
Septembre :
- L’Allemagne envahit la Pologne,
- La France et l’Angleterre déclarent la
guerre à l’Allemagne (3 septembre).
Partage de la Pologne entre l’URSS et
l’Allemagne.
Novembre 1939 à mars 1940 : agression soviétique
contre la Finlande.
1940
Juin : offensive allemande en Scandinavie
(Norvège,
Danemark),
puis
invasion
foudroyante de la Hollande, la Belgique et la
France.
Avril-Juin : Armistice.
Division territoriale de la France. Gouvernement
de l’Etat français à Vichy (Pétain).
Eté-Automne : bataille aérienne d’Angleterre.
Octobre : France, le statut des Juifs promulgué par Vichy.
Grâce au binôme char-avion (Luftwaffe du maréchal Goering), terriblement efficace, la guerre
gagne en mobilité offensive.
Le mot allemand Anschluß ou Anschluss, signifie « annexion », utilisé comme référant à l’annexion
politico-militaire par l’Allemagne nazie de l’Autriche en 1938 dans le Reich.
2 Du temps de l'existence de la Tchécoslovaquie, ce terme désignait les zones frontalières de Bohême et
la Moravie bordant le IIIème Reich.
1
1
Introduction
Au lendemain de sa défaite de la Grande Guerre face aux Alliés, en application du
congrès de Versailles de 1920, l’Allemagne doit démilitariser la Rhénanie et payer des
réparations. Cependant, Hitler qui a pris le pouvoir en 1934 veut se venger et réarme ce qui
tient encore du « Reich » avec une nouvelle armée, réoccupant et remilitarisant la
Rhénanie(1936), en violation au traité de Versailles. En 1938, il occupe l’Autriche et proclame
l’Anschluss. En 1939, il envahit la Tchécoslovaquie. Entre-temps, la paix est momentanément
sauvegardée à Munich par Chamberlain (Grande-Bretagne) et Daladier (France).
Au matin du 1er Septembre 1939, sans déclaration de guerre, la Wehrmacht franchit la
frontière polonaise et avance rapidement en territoire polonais. En réaction la France et la
Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre. De son côté, l'armée rouge
attaque l'est de la Pologne, donnant ainsi le coup de grâce. Le pacte de non-agression germanosoviétique (Ribbentrop-Molotov, août 1939) englobait l'invasion et le partage de la Pologne
entre la Russie et l'Allemagne. La Pologne est vaincue le 7 Octobre 1939 en seulement 5
semaines. Hitler justifie l'agression allemande en règlement du problème du corridor de
Dantzig qu’il s’approprie pour sa stratégie militaire.
La Campagne de France
En 1939, la France, confrontée à des difficultés économique liées aux désastres de la
Grande Guerre, inquiète du développement de la machine de guerre allemande, redoute une
attaque, au printemps 1940, bien avant que les Alliés n’aient pu mettre en œuvre leurs moyens
pour y faire face.
L’Allemagne conquérante (1939-19142)
Retenir la position géographique des villes de, Mourmansk, Petsamo, Narvik et Trondheim
2
Du côté de la Scandinavie
Au mois de mai 1939, le Danemark signe un pacte de non-agression. Mais le 9 avril
1940, la Wehrmacht franchit la frontière et occupe tout le pays en moins de 24 heures. Pour
Hitler, cette invasion est censée correspondre à un geste de protection contre toute attaque
française ou britannique.
Pour ce qui est de la Norvège, la France et la Grande-Bretagne sont sur le point
d'intervenir en ce territoire d’Europe du nord, car il représente une contrée situé sur 2 routes
maritimes, l’une de l'Amérique à l'Allemagne et l’autre conduisant au port russe de
Mourmansk. De plus il représente un point stratégique et un débouché pour le minerai de fer
dont ont besoin les belligérants pour alimenter leurs industries de guerre. Hitler lance
l'opération Weserubüng contre la Norvège : à partir du 9 avril 1940 la plupart des ports sont
attaqués. Peu après, les assaillants détruisent les fortifications, coulent les garde-côtes et
réduisent les défenses terrestres.
Les Allemands débarquent à Narvik
Le 13 avril une escadre anglaise coule 5 navires ennemis. Le 7 mai avec l'aide de la
Légion étrangère et de bataillons polonais, les chasseurs alpins français attaquent les forces
allemandes et les repoussent hors de Narvik. Malheureusement, la situation en France empire
et oblige les Alliés à quitter la Norvège la laissant aux Allemands. Hitler est désormais le
maître de la Norvège.
La bataille de Narvik
Pour soutenir la Finlande attaquée par l’Union soviétique le 30 novembre 1939 et priver
l’Allemagne d’un minerai de fer du nord de la Suède transitant l’été par le golfe de Botnie,
l’hiver par Narvik et les côtes norvégiennes libres de glace, Darlan envisage l’envoi d’un corps
expéditionnaire à Petsamo (région de Finlande en ces années, aujourd’hui en Russie, au nordouest).
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Cargos au mouillage devant le port de Narvik pour être chargés en minerai de fer
Les Anglais se rallient à l’idée d’une manœuvre scandinave réduite, limitée à Narvik,
mais suite au traité de Moscou du 12 mars 1940 mettant fin à la guerre russo-finlandaise et à
l’opposition d’Oslo et de Stockholm, ce projet est mis de côté.
L’affaire est reprise le 28 mars, grâce au soutien
de Churchill, Premier Lord de l’Amirauté britannique
et de Paul Raynaud qui vient de succéder à Daladier à
la tête du cabinet du gouvernement français. La
France et la Grande-Bretagne prennent l’engagement
de ne pas conclure d’armistice ou de paix séparée.
Un premier scénario prévoit le mouillage de
champs de mines dans les eaux norvégiennes devant
contraindre les cargos allemands à passer au large où
ils pourront plus facilement être interceptés. Cette
action navale devant être accompagnée de
débarquements à Narvik et Trondheim. L’opération
débute le 7 avril par les premiers mouillages de
mines ; cependant elle est compromise dès le départ,
car la riposte allemande est foudroyante. En vingtquatre heures, la Wehrmacht occupe le Danemark et
s’empare d’Oslo et des principaux ports norvégiens.
4
Les Alliés sont condamnés à répliquer.
Sous les ordres de l’amiral Derrien, la
participation de la Marine française comprend
les croiseurs Emile-Bertin et Montcalm, une
division de croiseurs auxiliaires et trois divisions
de contre-torpilleurs, ainsi que trois divisions de
sous-marins basées à Harwich puis à Dundee, et
la 8ème division de contre-torpilleurs. En outre,
un corps expéditionnaire se rassemble à Brest
avec deux brigades de chasseurs alpins, une
demi-brigade de la Légion et le corps polonais.
Les premiers débarquements ont lieu à la
mi-avril, mais les évacuations sont décidées
moins de deux semaines plus tard, à cause de la
pression des troupes allemandes, du rôle crucial
de la Luftwaffe, combinés à la faiblesse de
l’armement des Alliés.
L’effort franco-britannique se concentre
alors sur Narvik, où sous les ordres du général
Béthouart vont opérer une demi-brigade de
chasseurs alpins, une demi-brigade de la Légion
et le corps polonais. La ville est enlevée le 28 mai,
mais elle sera évacuée quelques jours plus tard,
devant la tournure désastreuse de la bataille de
France3.
Citation du général Béthouart à son départ de Narvik : « C’est la mort dans l’âme que je quitte
la Norvège ; je laisse sur votre sol ce que j’ai de plus précieux, mes morts ; je vous les confie
comme un gage d’inaltérable amitié de la France pour la Norvège qui redeviendra libre ».
Le contre-torpilleur Bison
Le contre-torpilleur Bison fait partie des contre-torpilleurs de la classe Guépard.
La classe Guépard (parfois appelée classe Bison) est une série de six contre-torpilleurs
de la Marine nationale française, mis sur cale à partir de mars 1927 et entrés en service d'août
1929 à janvier 1931. Ils différent de la classe précédente, les Jaguars, par leur déplacement plus
important (2.440 contre 2 120 tonnes), leur puissance supérieure (64.000 au lieu de 55.000
chevaux), leur armement (5 canons de 138 à la place des 130) et leur silhouette à quatre
cheminées (au lieu de trois pour les précédents). Programmés en 1925 (Bison, Guépard, Lion et
Valmy) et 1926 (Verdun, Vauban), ils précédent les contre-torpilleurs des classes Aigle
(programme 1927) et Vauquelin (programmes 1928 et 1929) qui leur ressemblent beaucoup.
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« Le seul succès allié de la campagne de Norvège intervient au moment de l’évacuation de Dunkerque. »
5
-
Leurs caractéristiques techniques sont les suivantes :
Longueur : 128,50 m
Largeur : 11,69 m
Déplacement : 2.441 tonnes Washington
Propulsion : puissance 64.000 cv
Vitesse maximale : 36 nœuds.
Armement
5 pièces de 138,6 mm (5x1),
4 de 37 mm AA (4x1),
4 mitrailleuses de 13,2 mm AA (2x2),
6 tubes lance-torpille 550 mm (2x3)
Le Bison est mis sur la cale n°5 à l'Arsenal
maritime de Lorient le 14 mars 1927. Il est lancé le
29 octobre 1928 et armé pour essais le 1er juillet
1929. Les premiers essais à la mer ont lieu du 5 au
7 novembre 1929. Il passe au bassin jusqu'au 19
novembre avant d'effectuer son essai de
présentation en recette le 17 décembre 1929,
atteignant la vitesse maximale de 37,245 nœuds
avec une puissance propulsive de 6.9351ch au
déplacement moyen de 2.670 tonnes.
L'armement définitif est prononcé le 15
avril 1930 suivit de nouveaux essais de bon
fonctionnement le 20 mai puis du 22 au 24 mai.
La construction du Bison à l’Arsenal maritime de Lorient
Le 24 octobre 1930, le Bison est admis au service actif
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Le contre-torpilleur Bison de la classe Guépard
Le 7 février 1939 au matin, une partie de la 2ème escadre quitte Brest, comprenant la
4ème division de croiseurs (Georges Leygues, Montcalm, Gloire), la 2ème escadre légère avec les
contre-torpilleurs L'Indomptable, Le Malin, Le Triomphant, Le Fantasque, L'Audacieux, Le Terrible,
la 2ème flottille avec le contre-torpilleur Bison, six torpilleurs, et des sous-marins. Ces navires
doivent rejoindre les cuirassés Lorraine et Provence qui rentrent d'Afrique du Nord.
Dans la nuit du 7 au 8 février, les croiseurs de la division servent de but aux flottilles
de torpilleurs commandées à la mer par le contre-torpilleur Bison. C’est alors que le croiseur
léger Georges Leygues heurte violement le Bison qui est gravement endommagé, l'avant de ce
dernier se détachant pour couler, entrainant 18 hommes dans le mort pendant que 50 hommes
sont sauvés.
Le Bison ne sombrera pas grâce à sa cloison étanche
Le Bison a perdu 30m de longueur de coque à l’avant, et a été sauvé du naufrage grâce
à la tenue étanche de sa cloison au niveau du bloc-passerelle. La partie arrière du contretorpilleur sera prise en remorque par le Georges Leygues mais la remorque casse et c'est le
remorqueur Hippopotame qui ramènera le Bison à Lorient. Parmi les blessés du Bison figure le
lieutenant de vaisseau Honoré d'Estiennes d'Orves, futur héros de la Résistance.
La remise en état du navire est décidée ; le Bison sera en réparations à l’arsenal
maritime de Lorient jusqu’en décembre 1939.
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Les travaux de réparations à l’Arsenal maritime de Lorient.
Le Bison sera affecté durant ses travaux à la Force de Raid (hors-rang) ; une fois remis
en service il formera avec les contre-torpilleurs Milan et de l'Epervier la 11ème division de
contre-torpilleurs. A la fin de l'année 1939, il participe à des escortes de convois. Il est affecté
à la fin décembre à la force X basé à Dakar formée des croiseurs lourds Dupleix et Foch et des
contre-torpilleurs Cassard et Milan.
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La perte du contre-torpilleur Bison
Français et Britanniques parviennent à débarquer à Namsos du 13 au 17 avril. Pour
l'opération, la Marine nationale a mobilisé un croiseur, une dizaine de contre-torpilleurs et
torpilleurs, des sous-marins
ainsi que des croiseurs
auxiliaires,
cargos
ou
paquebots armés de pièces
d'artilleries et chargés du
transport de troupes. Mais les
alliés ne parviennent pas à se
maintenir, notamment en
raison de la supériorité
aérienne allemande. Si, en mer
et dans les fjords norvégiens,
la Royal Navy porte des coups
sévères à la Kriegsmarine, à
terre, le corps expéditionnaire
est contraint de se replier.
L'évacuation débute le 1er
mai.
Le
rembarquement
des troupes sera très difficile
et le retour particulièrement
périlleux. A Namsos, plus de
5.000 hommes (dont des chasseurs alpins) sont évacués par les croiseurs auxiliaires français et
le HMS York, escortés d'une douzaine de bâtiments, dont le croiseur Montcalm et le contretorpilleur Bison. Cette flottille est prise pour cible par la Luftwaffe, qui démultiplie les attaques.
Le 3 mai 1940, lors d'un raid impliquant une quarantaine d'avions allemands, le Bison
est touché par une bombe, qui traverse la passerelle et explose dans une soute à munitions. Le
Bison est coupé sur l'avant de la première cheminée, la proue disparait alors que l’arrière flotte
avec un incendie qui le gagne.
Les survivants sont récupérés par les destroyers britanniques HMS Afridi, HMS
Imperial et HMS Grenade. Vers midi, l'Afridi sur ordre de l'amiral Derrien, coule l'épave du
contre-torpilleur. Douloureuse ironie du sort, l'Afridi est coulé deux heures plus tard, les
rescapés du Bison seront récupérés par les destroyers Griffin et Imperial.
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Le Bison en feu
Leçon retenue du drame du Bison : sans couverture aérienne face à un ennemi
disposant d’une aviation puissance, telle celle de la Luftwaffe, les unités de surface sont
vulnérables.
Le bilan est lourd. Sur un équipage de 264 hommes, le bilan est de 139 tués ou disparus
(6 officiers dont le commandant Bouan, 16 officiers mariniers et 117 quartiers-maitres et
marins) plus de 60 blessés dont 10 grièvement.
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Article d’un journal (inconnu)
11
Le nom du commandant Bouan donné à plusieurs bâtiments de la flotte
Au sous-marin allemand U-510
Rappelons qu’après l’armistice, plusieurs sousmarins allemands seront incorporés dans la Marine
française. Outre deux sous-marins transférés de la Marine
britannique en 1945 (l’U-2326, de type XXIII qui ne portera
jamais un nom français, car disparu accidentellement en
mer, au large de Toulon, le 6 décembre 1946, et l’U-2518 de
type XXI qui deviendra le Rolland Morillot), huit autres sousmarins allemands seront considérés comme prises de
guerre récupérés dans les ports français puis remis en état.
C’est ainsi que l’U-510, arrivé à Saint-Nazaire, peu avant la
capitulation, pratiquement intact, portera le nom du
capitaine de vaisseau Bouan, commandant le contretorpilleur Bison.
Le Bouan (n° de coque S612) servit pour
l'entraînement des sous-marins et des escorteurs,
principalement en Méditerranée, au sein de la 1ère
escadrille de sous-marins. Il servit ainsi de relais en attendant l'entrée en service des Narval
qui intervint après 1954. Le Bouan fut rayé des listes de la flotte en 1959.
A un aviso type A69
Mis sur cale le 12 octobre 1981, lancé le 23 avril 1983, l'aviso Commandant Bouan est entré
en service le 31 octobre 1984, affecté à la flottille de l'Atlantique (FLOLANT), et rattaché à la
4e division d'avisos (4e DIVAVI).
Les avisos type A69 ont
d'abord été spécialisés dans la
lutte anti-sous-marine côtière,
pour faire face à un assaut
massif
de
sous-marins
soviétiques.
Avec
l'effondrement du bloc de l'Est,
la
doctrine
d'emploi
a
considérablement évoluée, en
prenant en compte leur
polyvalence, qui leur permet
aujourd'hui de remplir des
missions de surveillance des
approches
maritimes
et
d'escorte en haute mer. Le Commandant Bouan a fait parler de lui en avril 2008, lors de la prise
d'otage du Ponant, l'aviso ayant été le premier à rejoindre le voilier de luxe, détourné par des
pirates somaliens.
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Le remorqueur côtier Bison
Cérémonie anniversaire de la perte du contre-torpilleur Bison
A l’occasion de la
commémoration
du
ème
71 anniversaire de la perte
du contre-torpilleur Bison en
Norvège le 3 mai 1940, le
remorqueur côtier Bison de
la base navale de Toulon, a
déposé une gerbe au large de
Toulon le 3 mai 2011. A cette
occasion, de nombreuses
personnalités étaient invitées
à bord : Mr Gilbert Brown,
consul honoraire du royaume
de Norvège à Marseille, Mr
Jacques Visconti, adjoint au maire de Marseille, représentant Mr Guy Tessier, député
des Bouches du Rhône, président de la commission de défense à l’Assemblée
Nationale, Mr Patrick Bouan, petit fils du capitaine de vaisseau Bouan commandant
du Bison en 1940 et Mr Jacques Tilly, fils de Mr Yves Tilly, dernier survivant de
l’équipage ainsi que de nombreuses associations d’anciens combattants et d’anciens
chasseurs allemands.
Liste des marins de l’équipage du contre-torpilleur Bison « Morts Pour La
France » inscrits au cénotaphe de la pointe Saint-Mathieu (voir
www.auxmarins.net)
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Auregan Arthur
Le Borgne Jean Marie François
né le 27/04/1918 à Morlaix
né le 15/04/1915 à Gourin
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Blottin Maurice Paul Raymond
Le Borgne Jean-Marie
né le 17/12/1900 à Bréhémont
né le 21/09/1903 à Ploudalmézeau
décédé le 28/09/1939
décédé le 03/05/1940
Boniou François Louis Marie
Le Gall Jean Marie
né le 04/09/1914 à Spézet
né le 16/09/1908 à Guissény
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Bouan Roger
Le Moing Louis Marie
né le 09/04/1892 à Agen
né le 21/06/1911 à Crach
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Butaut Maurice
Lesaunier Hippolyte
né le 12/03/1920 à Perrégaux
né le 07/03/1918 à Cancale
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Daubenfeld Georges Raoul
Palmier Pierre
né le 03/05/1917 à Le Havre né le 16/10/1920 à Clermont-Ferrand
Graville
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Pillin Jean
Doussin Jean
né le 14/10/1918 à La Bouteille
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Gérin René Raymond
Potier Albert
né le 21/06/1917 à Montereau
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Rio Eugène
Giraud Robert
né le 27/06/1910 à Belz
né le 17/02/1899 à Rochefort
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Rochepault Charles Auguste Marie
Guennéguès Yves
Joseph
né le 31/08/1907 à Porspoder
né le 08/07/1910 à Saint-Malo
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Hamon Jacques Henri Alfred
Sousset Christophe
né le 25/03/1913 à Iniac- Morvan
né le 18/04/1916 à Saint-Derrien
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
Kerscaven Jean François Marie
Verger Maurice Louis Ferdinand
né le 09/06/1912 à Ploudalmézeau
né le 02/05/1916 à Lannilis
décédé le 03/05/1940
décédé le 03/05/1940
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Sources
- Divers sites internet avec « Contre-torpilleur Bison ».
- « La marine française et la guerre 1939-1945 » par Philippe Masson (Tallandier)
- « Atlas du millénaire » par Gérard Chaliand et Jean-Pierre Rageau (Hachette Littératures).
- Revues « MATCH » des 18 avril, 25 avril, 2 mai, 9 mai, 16 mai,
- Je remercie Roger Hémery pour le prêt des revues MATCH de sa bibliothèque.
- Voir le site de l’ambassade de France en Norvège (mettre sur moteur de recherche :
« lettre d’information de l’ambassade de France à Oslo N°8 »
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