Samedi 26 Avril 2014
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Samedi 26 Avril 2014
ALORS QU’UN BARON RECHERCHÉ A ÉTÉ ARRÊTÉ À ORAN Huit tonnes de kif saisies Lire en page 7 l’article de Wahib Aït Ouakli Le Quotidien Vendredi 25 - Samedi 26 Avril 2014 n°4110 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI APRÈS LES GRAVES DÉPASSEMENTS À TIZI OUZOU «LA JUSTICE SÉVIRA» C’est la déclaration choc faite par Tayeb Belaïz, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, lors d’une conférence de presse. Lire en page 4 l’article de Ilhem Terki LES GRANDS DE CE MONDE CONFORTENT LA DÉMARCHE DE L’ALGÉRIE LE VERDICT e DU 4 MANDAT Ban Ki-moon, Tony Blair, David Cameron, Vladimir Poutine, les présidents chinois, iranien et indien ont tous félicité Bouteflika. Lire en page 3 l’article de Mohamed Touati IL RÉUNIT SON CONSEIL NATIONAL LES 2 ET 3 MAI PROCHAIN Le FFS actionne son projet de transition Lire en page 4 l’article de Nadia Benakli IL SERA ACTIVÉ APRÈS LA CONVOCATION DES SOUSCRIPTEURS DU PROGRAMME DE 2013 Aadl 3 pour les retardataires Lire en page 24 l’article de Walid Aït Saïd EN OPÉRATION DE RATISSAGE DEPUIS LE 19 AVRIL DERNIER L’ANP ABAT CINQ TERRORISTES Lire en page 24 COUPE DU MONDE Le match BelgiqueAlgérie sera diffusé sur TF1 Lire en page 23 la chronique de Amira Soltane LE MANDAT D’ARRÊT INTERNATIONAL LANCÉ PAR LA JUSTICE ITALIENNE Farid Bedjaoui traqué par Interpol Lire en page 2 l’article de Idir Tazerout Phs: R. Boudina UNE GUERRE OCCIDENT-RUSSIE Dernier arrêt avant la fin d’un monde unipolaire Lire en page 15 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour L’Actualité VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 RUSSIE, INDE, IRAN, BELGIQUE, SYRIE… LE MANDAT D’ARRÊT INTERNATIONAL LANCÉ PAR LA JUSTICE ITALIENNE Farid Bedjaoui traqué par Interpol Interpol a diffusé sur son site la fiche de recherche de l’homme d’affaires Farid Noureddine Bedjaoui, objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui, par la justice italienne. Âgé de 44 ans, détenteur de trois nationalités, en l’occurrence la nationalité algérienne, canadienne et française, Bedjaoui est recherché pour « associations de malfaiteurs finalisées à la corruption », selon la notice rouge diffusée par Interpol. En cavale pour échapper à deux mandats d’arrêts émis à son encontre en Algérie et en Italie, Farid Bejaoui est associé au scandale de corruption au sujet des contrats signés entre la compagnie pétrolière italienne Saipem, filiale du groupe ENI, et le groupe public algérien Sonatrach. Pour rappel, le parquet de Milan a déclenché en février 2011, une série d’enquêtes sur sept contrats obtenus en Algérie par Saipem entre 2007 et 2009, pour un montant total de 8 milliards d’euros. Les magistrats italiens soupçonnent Farid Bedjaoui d’avoir servi d’intermédiaire, pour la conclusion de ces transactions en échange de commissions qui s’élèvent à 197 millions d’euros. En fin 2013, la justice algérienne a émis neufs mandats d’arrêt internationaux, dans le cadre de l’affaire Sonatrach. Ils ont bien été transmis à Interpol. Ils visent Chakib Khelil, son épouse, et leurs deux fils, ainsi que les hommes d’affaires Omar Habour et Farid Bedjaoui. IDIR TAZEROUT HÔPITAL DE BÉNI MESSOUS Un détournement de médicaments dévoilé U n détournement de médicaments a été dévoilé récemment à l’établissement hospitalier de Béni Messous (Alger), a indiqué jeudi dernier à Oran, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Les services de police ont, en coordination avec l’administration de l’hôpital, intercepté deux employés de cet établissement en flagrant délit de transfert d’une importante quantité de médicaments vers une destination extérieure, en complicité avec deux autres personnes, a précisé le ministre, à l’ouverture d’une rencontre d’évaluation de la feuille de route pour l’amélioration de la gestion du secteur, en présence des directeurs de la santé et des responsables des centres et établissements hospitaliers du pays. Les quatre personnes impliquées ont été arrêtées et mises en détention, selon M. Boudiaf, qui a ajouté qu’une enquête est ouverte pour élucider cette affaire et connaître ses tenants et aboutissants. La direction de l’hôpital de Béni Messous s’est constituée partie civile dans cette affaire traduite en justice, au moment où le ministre de tutelle a pris des mesures strictes pour le suivi de la gestion et de la traçabilité des médicaments, selon un responsable auprès du même ministère. La même source a indiqué à l’APS que certains établissements du secteur à l’ouest du pays feront l’objet prochainement d’inspection, sur la base d’informations parvenues au ministre faisant état de détournement de médicaments vers des cliniques privées et même vers un pays voisin. Les messages de félicitations pleuvent AUSSITÔT les résultats du Conseil constitutionnel rendus et confirmant la réélection de Bouteflika à la tête de l’Etat, les messages de félicitations venant des grands de ce monde pleuvent. eudi dernier, le président Bouteflika a reçu un message de félicitations de la part de son homologue russe, Vladimir Poutine. « Veuillez bien accepter mes sincères félicitations à l’occasion de votre réélection en tant que président de la République algérienne démocratique et populaire », a écrit le président russe dans son message. « Les relations russo-algériennes se développent dans l’esprit de la Déclaration de partenariat stratégique de 2001. Je compte sur la continuation de l’intense travail commun pour la consolidation ultérieure des liens bilatéraux constructifs et l’interaction dans les affaires internationales entre nos pays. Je suis persuadé que cela répond aux intérêts fondamentaux de nos peuples amis », a-t-il souligné. « Je vous souhaite une bonne santé et de nouveaux succès dans vos hautes responsabilités à la tête de l’Etat », a-t-il conclu. Le président de la République de l’Inde Pranab Mukherjee a pour sa part considéré comme preuve de la confiance accrue du peuple algérien dans sa direction. « Il m’est agréable de vous adresser mes félicitations, à l’occasion de votre réélection en tant que président de la République algérienne démocratique et populaire et qui témoigne de la confiance accrue du peuple algérien dans votre direction », a écrit le président indien dans son message. « L’Inde et l’Algérie ont toujours entretenu des relations chaleureuses et amicales qui ont été renforcées au fil des ans et je suis convaincu que lors de votre prochain mandat, ces relations seront encore consolidées », a ajouté le président Mukherjee qui a rappelé la visite effectuée par le président Bouteflika en Inde en janvier 2001 en tant qu’invité d’honneur lors de la célébration de la fête nationale de ce pays. « Je saisis cette occasion pour vous adresser mes meilleurs veux de santé et de J Bouteflika, une élection saluée par les grands bien-être et davantage de progrès et de prospérité pour le peuple algérien », a conclu le président indien. De son côté, le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, a exprimé ses « félicitations les plus chaleureuses et mes voeux les plus sincères pour votre réélection à la présidence de la République algérienne démocratique et populaire par une grande partie du peuple algérien frère ». « Je demeure confiant quant au renforcement de la coopération bilatérale dans divers domaines, ainsi qu’aux plans régional et international à la faveur de votre nouveau mandat », a écrit le président iranien dans son message. « Je prie Dieu le Tout Puissant de guider vos pas dans l’accomplissement de votre noble mission pour davantage de progrès et de bien-être au peuple algérien frère et ami », a-t-il ajouté. « Au nom du gouverne- ment belge, je tiens à vous féliciter pour votre réélection et je formule le vœu qu’à l’instar de ce qui fut fait durant vos mandats précédents, nous puissions encore renforcer les relations amicales entre nos deux peuples et développer, à tous les niveaux, une coopération encore plus étroite entre la Belgique et l’Algérie », a de son côté écrit Elio Di Rupo, le Premier ministre belge dans son message de félicitations. « Elle (l’élection) exprime le choix d’une grande partie de la population algérienne en faveur de le continuité et de la stabilité » a ajouté le Premier ministre belge. Le président Bouteflika a également reçu un message de félicitations du président du Conseil des ministres de l’Etat du Koweït, Jaber AlMoubarak Al-Hamad Al-Sabah, à l’occasion de sa réélection à la magistrature suprême du pays, dans lequel il l’a assuré de sa détermination à renforcer les relations bilatérales et la coopération entre les deux pays. « Il m’est agréable, à l’occasion de votre réélection à la présidence de la République algérienne démocratique et populaire pour un quatrième mandat, de vous adresser mes sincères félicitations et mes vœux de succès dans vos missions au service du progrès et de la prospérité de votre pays frère et pour la réalisation des aspirations de votre peuple », a écrit le président du Conseil des ministres du Koweït. Le président syrien Bachar Al-Assad a lui aussi adressé un message de félicitations dans lequel il s’est dit « confiant » quant au renforcement de la coopération bilatérale « au mieux des intérêts des deux peuples frères ». « Il m’est agréable, à l’occasion de votre éclatante victoire lors de l’élection présidentielle, de vous présenter mes chaleureuses félicitations et mes vœux les meilleurs de santé et de bien-être et de davantage de progrès et de prospérité au peuple algérien frère », a écrit le président syrien dans son message. « La large participation qui vous a porté à la magistrature suprême du pays pour un nouveau mandat témoigne de la confiance dont vous a investi le peuple algérien pour parachever les réalisations accomplies lors des années précédentes. Elle se veut également une marque de considération pour vos efforts tendant à réaliser les aspirations du peuple algérien », a-t-il ajouté. « Je saisis cette occasion pour vous dire toute ma confiance et ma volonté d’œuvrer de concert avec vous au renforcement des liens de fraternité et de coopération bilatérale au mieux des intérêts communs de nos deux pays et de nos deux peuples frères et en faveur de la consolidation des efforts visant à défendre notre nation arabe », conclut le président Al Assad. RÉUNION DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI DES TRAVAILLEURS «Les électeurs du PT ont voté Bouteflika» «L’ÉLECTION du 17 avril est une victoire pour le peuple algérien ainsi qu’un progrès démocratique, qu’il faut préserver.» I KHEIREDDINE BOUKHALFA ’élection du 17 avril est une victoire pour le peuple algérien ainsi qu’un progrès démocratique, qu’il faut préserver » c’est ce qu’a affirmé hier la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) Mme Louisa Hanoune, en indiquant que « cette fois-ci l’administration a eu un comportement correct ». Intervenant lors d’une conférence tenue à l’occasion de la réunion en session ordinaire du bureau politique du PT au siège du parti, Mme Hanoune a souligné à propos de l’élection du 17 avril dernier « nous sommes très satisfaits du résultat, car l’Algérie est sortie indemne, victorieuse et fortifiée » ajoutant « l’élection s’est déroulée dans des conditions normales. On a enregistré ni dérive ni effusion de sang ». Elle a indiqué qu’une gifle a été adressée à ceux qui utilisaient la terreur et le chantage à travers des médias arabes et occidentaux qui selon elle « ont piqué une rage, et ont prédit que cette élection allait être entachée de fraude ». Mme Hanoune considère que « pour la première fois, M.Bouteflika a eu une procuration franche, claire et de dimension nationale ». «L Elle a expliqué dans ce sens que « les électeurs ont voté pour Bouteflika afin de barrer la route à toutes dérives, menaces, et ingérence étrangère » affirmant que son parti n’est nullement dérangé par le fait qu’une partie de son électorat ait choisi d’élire Bouteflika, qui selon elle « était dans le but de consolider la paix et la sécurité dans le pays ». Pour la pasionaria du PT c’était « un vote refuge et utile ». Elle estime que « la majorité des électeurs n’ont pas épousé le programme du candidat de droite, mais au contraire ils ont choisi un programme médian, celui de Bouteflika lequel contient plusieurs acquis dont la paix ». Mme Hanoune a assuré « être satisfaite du moment où les électeurs qui, habituellement votent pour le PT, ont voté pour le président Bouteflika et non pas pour le candidat de droite qui s’est engagé dans son programme à annuler la règle des 51/49% et encourager la privatisation». Cependant, elle a indiqué que « la politique sociale doit être révisée complètement » et a invité le président « à rendre l’ascenseur au peuple ». Elle a expliqué que l’élection du 17 avril a permis de « réaliser un tri et a fait tomber les masques de certains qui appellent à la démocratie, mais dès que les résultats sont tombés ils ont refusé d’admettre la volonté du peuple et 2 l’ont accusé d’être un peuple handicapé mentalement » rétorquant par la suite « on comprend la colère de ces gens parce que le peuple a avorté le projet du déclenchement d’un printemps arabe en Algérie ». Sur un autre volet, Mme Hanoune a dressé un bilan de sa campagne électorale, la considérant comme « fondamentalement politique qu’électoraliste » tout en saluant « la combativité et l’abnégation » de ces militants. Mme Hanoune a signalé que « les citoyens ont peur que n’importe quel changement entraîne une dérive sécuritaire, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’aspirent pas à un changement ». Elle a affirmé que sa formation « a contribué a développer le débat politique ». S’agissant des évenements de Tizi Ouzou, Mme Hanoune a fermement condamné : « C’est une provocation claire. » Elle estime que « dés lors qu’ils ont vu qu’on n’a pas sombré dans l’anarchie à l’issue de l’élection, ils veulent trouver quelque chose. Ils veulent reproduire le scénario de 2001 » et d’ajouter « il faut que la vérité soit faite et que les instigateurs soient punis ». Enfin, elle se demande pourquoi ne pas instaurer « une deuxième session au bac pour la wilaya de Ghardaïa, voire même à l’échelle K. B. nationale, vu les circonstances ». L’Actualité VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 LES GRANDS DE CE MONDE CONFORTENT LA DÉMARCHE DE L’ALGÉRIE e LE VERDICT DU 4 MANDAT BAN KI-MOON, Tony Blair, David Cameron, Vladimir Poutine, les présidents chinois, iranien et indien ont tous félicité Bouteflika. I MOHAMED TOUATI ous les grands du monde avaient les yeux braqués sur l’Algérie. Ils ont suivi avec un intérêt tout particulier le déroulement de l’élection présidentielle. Leurs réactions ont été unanimes. Un nouveau cap a été franchi par l’Algérie depuis le scrutin du 17 avril. Elle confirme son exceptionnalité au Maghreb et dans le Monde arabe et, du coup elle consolide son statut retrouvé de pays qui compte au sein du concert des nations. Le message du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies le symbolise de façon incontestée. « Le secrétaire général (de l’ONU, Ndlr) tient à féliciter le peuple et le gouvernement de l’Algérie pour l’ensemble du déroulement pacifique des élections présidentielles », a déclaré son porteparole. Ban Ki-moon a également réitéré « l’engagement continu des Nations unies à soutenir les efforts de l’Algérie vers des réformes démocratiques ainsi que le développement socioéconomique durable » assure le communiqué qui a souligné que le SG de l’ONU « a suivi de près la récente élection présidentielle en Algérie. A la demande du gouvernement algérien, il a envoyé un groupe de trois experts dans le pays pour suivre le processus électoral et le maintenir informé des derniers développements ». Le secrétaire général de l’ONU «encourage le gouvernement algérien et tous les partis politiques du pays à travailler ensemble d’une manière inclusive et pacifique pour maintenir la stabilité et renforcer le processus démocratique en Algérie ». C’est le verdict du T Ban Ki-moon 4e mandat attesté par une communauté internationale qui a salué de façon unanime l’issue de ce scrutin, placé sous haute surveillance et que la majorité des observateurs avait considéré à hauts risques. Le chemin parcouru n’a pas été un long fleuve tranquille. Il aura fallu combattre un terrorisme aveugle, pendant plus d’une décennie, pour atteindre les berges d’une paix et d’une stabilité consolidées jour après jour. Les scrutins électoraux successifs depuis 1995 ont servi de test à cette évolution, qui a été mise à contribution avec l’apparition du Printemps arabe. La menace de déstabilisation de la région qui a commencé avec la révolution tunisienne, s’est transformée en chaos en Libye. Un phénomène qualifié de «désordre qui déstabilise tout ce qui l’entoure, à l’exception de Vladimir Poutine l’Algérie», par l’ancien Premier ministre travailliste britannique, Tony Blair. L’Algérie devrait être épargnée des soubresauts des événements du « Printemps arabe », «en partie parce qu’elle a connu un conflit, justement en raison de l’islamisme, qui a causé plusieurs milliers de morts », a fait constater le représentant du Quartette international pour le Proche-Orient, dans une conférence intitulée «Why Middle East matters » (pourquoi le Moyen-Orient compte), organisée à Londres et qui a porté essentiellement sur les dangers de l’islamisme radical. Un phénomène combattu par l’Algérie seule qui est devenue une référence en matière de lutte antiterroriste, notamment contre les groupes islamistes armés. Un domaine de coopération avec l’Algérie que la Grande-Bretagne a HUGH ROBERTSON, MINISTRE D’ETAT BRITANNIQUE AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES «Les relations qui nous unissent sont fortes» LE ROYAUME-UNI n’a jamais pris la décision de retirer ses entreprises de l’Algérie, bien au contraire, les entreprises britanniques sont de plus en plus intéressées par l’investissement. I IDIR TAZEROUT e ministre d’Etat britannique aux Affaires étrangères, chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Hugh Robertson, a souligné mercredi dernier à Alger les relations « fortes » qui unissent l’Algérie et la Grande-Bretagne. « Aucune société britannique ne s’était retirée de l’Algérie après l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas-Sud) », a affirmé Hugh Robertson dans une déclaration à la presse où il a souligné aussi que « le Royaume-Uni n’a jamais pris la décision de retirer ses entreprises de l’Algérie, bien au contraire, les entreprises britanniques sont de plus en plus intéressées par l’investissement » dans ce pays. D’ailleurs, une conférence « exclusivement consacrée à l’investissement en Algérie » aura lieu dans la capitale britannique, Londres, en automne prochain, a fait savoir Robertson. La conférence sera une opportunité pour les entreprises britanniques de mieux cerner le marché algérien et les possibilités d’investissement en Algérie, a dit le ministre qui s’exprimait en marge d’une rencontre avec les professeurs d’anglais formés récemment pour le nouveau centre de l’enseignement de l’anglais British Council. Hugh Robertson a aussi souligné que son pays faisait « entièrement confiance » au gouvernement et aux institutions algériennes quant à la sécurisation des entreprises britanniques, rappelant que les deux parties travaillent « en étroite collaboration » sur cette question. Le britannique British Petroleum (BP) avait rapatrié, mi-janvier 2013, ses employés du complexe gazier de Tiguentourine qu’il développe en partenariat avec Sonatrach et le norvégien Statoil après l’attaque terroriste qui a visé ce grand site de production de gaz en Algérie la mi-janvier. Mais le groupe britannique qui conditionnait le retour de ses employés en Algérie par l’amélioration des conditions de sécurité n’a jamais quitté l’Algérie en dépit des annonces faites par son P-DG, Robert Dudly, de retarder certains de ses inves- L tissements à In Salah et In Amenas, prévus en 2014. Suite à cette attaque, l’Algérie a procédé au renforcement de la sécurisation de tous ses sites gaziers et pétroliers, ce qui a entraîné un retour progressif du personnel expatrié de ces compagnies étrangères. Invité par ailleurs, à donner plus de détails sur la coopération sécuritaire entre Alger et Londres, M. Robertson a répondu qu’un « processus », marqué par des réunions et une concertation régulière était « en cours », expliquant que les traditions de son pays lui interdisaient de donner plus d’informations sur cet aspect. « Le Royaume-Uni, qui a déjà vécu une période de lutte antiterroriste, soutient et soutiendra toujours l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme », a affirmé le ministre britannique. Hugh Robertson avait procédé auparavant à la remise du Certificat international de l’université de Cambridge pour l’enseignement de la langue anglaise (Celta) à quatorze professeurs, en présence de l’ambassadeur britannique en Algérie, Martyn Roper. Concernant la visite de M. Robertson, il faut préciser aussi qu’il s’agissait là de sa seconde visite en Algérie depuis le début de l’année 2014, dans le cadre de la poursuite du dialogue bilatéral de coopération. Il a relevé, en outre, que sa visite intervenait juste après l’élection présidentielle en Algérie, ajoutant qu’elle sera une occasion pour rencontrer les différents responsables algériens. M. Robertson a été accueilli à son arrivé à l’aéroport international HouariBoumediene par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra. Au cours de cette visite de deux jours, il coprésidera avec M. Bouguerra, la réunion du comité bilatéral de coopération, cadre de consultations politiques régulières entre l’Algérie et la Grande-Bretagne. Les deux ministres auront également un échange de vues sur les questions politiques régionales et internationales d’intérêt commun, notamment au Maghreb, au Moyen-Orient et dans la région du Sahel, avait précisé, auparavant, le ministère des Affaires étrangères. I. T. 3 David Cameron privilégié. « Mes entretiens avec M. Lamamra nous ont permis d’évoquer les questions d’intérêt commun, la situation dans la région et la coopération algéro-britannique, notamment dans les domaines sécuritaire et économique » a indiqué mercredi dernier à Alger le ministre d’Etat britannique aux Affaires étrangères, chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Hugh Robertson, porteur d’un message de félicitations adressé par le Premier ministre britannique, David Cameron, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Un signe de la solidité et du renforcement des relations entre l’Algérie et la Grande-Bretagne », a-t-il fait remarquer, lors d’un point de presse qui a suivi l’entretien qu’il a eu avec le chef de la M. T. diplomatie algérienne… E L’ DITORIAL L’autre «épreuve» du bac I ZOUHIR MEBARKI ien n’est joué ! Les candidats qui devront passer les épreuves du bac le 1er juin prochain seront fixés sur les « règles du jeu » le 6 mai prochain. Le ministre de l’Education, Abdelatif Baba Ahmed, a annoncé, à la télévision jeudi dernier, « la possibilité d’organiser une session de rattrapage pour les candidats au baccalauréat dont la moyenne oscille entre 9,5/20 et 9,99/20 ». Ce n’est pas la seule condition puisqu’il précise que ne seront concernés que « les candidats ayant fait preuve d’assiduité tout au long de l’année scolaire et obtenu de bonnes moyennes en 2ème et 3ème années secondaires ». Il faut dire que l’idée n’est pas nouvelle. Baba Ahmed en avait déjà fait état l’an dernier. C’était lors du coup d’envoi des épreuves du bac 2013. Le ministre avait choisi la ville de Ouargla pour l’occasion. C’est là, qu’il avait déclaré à la radio que « la réflexion est engagée pour permettre à partir de l’année prochaine d’ouvrir la porte vers les délibérations qui consisteraient à ne pas pénaliser l’élève qui aura obtenu un 9,99/20. Cela ne veut pas dire que seuls ceux qui auront un 9,99 seront concernés, mais à partir de 9,75 ou éventuellement une marge qui serait définie par les pédagogues ». C’était donc sa promesse et il semble bien décidé à la tenir. D’ailleurs, on retrouve même son souci de ne pas décider seul puisqu’il est prévu, a-t-il encore annoncé jeudi dernier, une conférence nationale à cet effet pour le 6 mai prochain. Une conférence qui aura pour objet de définir également « la réduction du nombre de cours sur lesquels le candidat sera examiné ». Autrement dit, les cours qui n’ont pas été dispensés pour cause de grève et qui n’ont pu être couverts par les sessions de rattrapage. Jusque-là le discours du ministre est d’une cohésion sans faille. Il est plus difficile à suivre lorsqu’il annonce que la session de rattrapage aura lieu « quatre jours après l’annonce des résultats du baccalauréat » alors que le 31 mars dernier à Djelfa où il était en visite, que le « cas des candidats obtenant une moyenne de 9,99 fera l’objet d’une disposition particulière pour la session 2015 de cet examen (le bac) ». Il avait justifié ce temps nécessaire par le fait qu’il « est difficile de prendre et d’appliquer une décision au milieu de l’année scolaire ». Quand moins d’un mois après, une session de rattrapage pour le bac 2014, « quatre jours » après l’annonce des résultats, devient possible. Ce qui n’était pas possible hier, le devient aujourd’hui ? N’est-ce pas plus raisonnable de s’en tenir à la fiche de synthèse pour les repêchages ? Surtout qu’elle s’avère incontournable pour faire les moyennes des deux années précédentes de l’élève et attester de son assiduité aux cours comme le ministre l’a précisé jeudi dernier. Il est difficile d’organiser une autre session du bac (même de rattrapage) en « quatre jours » sur tout le territoire national avec au préalable le recensement des candidats remplissant les conditions, moyennes annuelles et assiduité. Il y a comme un « maillon » qui manque au déroulé du ministre. Ceci dit et au-delà des aspects purement organisationnels, limiter les sujets d’examen du bac aux seuls cours effectivement dispensés est une démarche pleine de bon sens. Tout comme l’est le repêchage d’un élève au parcours scolaire plus qu’honorable mais qui « trébuche » le jour de l’examen. La conférence nationale du 6 mai prochain annoncée par le ministre abordera probablement d’autres questions mais les deux points, que sont le rattrapage et « le seuil des cours », retiennent plus l’attention des 650 000 candidats et de leurs familles. Ce qui fait beaucoup de monde. Tous auront les yeux et les oreilles braqués sur la conférence du 6 mai. Ce sera pour eux les « premiers résultats » avant l’examen du bac. Une conférence qui sera suivie avec la même fébrilité que le bac lui-même ! Z. M. R L’Actualité VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 EVALUATION DU SECTEUR DE LA SANTÉ APRÈS LES GRAVES DÉPASSEMENTS À TIZI OUZOU Trois plans de développement du secteur «LA JUSTICE SÉVIRA» «T rois plans visant le dévelop pement du secteur et l’améliora tion des prestations sont en cours d’exécution », a affirmé jeudi dernier le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Le ministre a annoncé cette information lors d’une rencontre d’évaluation des actions prises conformément aux orientations du ministère, en présence des directeurs de la santé publique des wilayas et les responsables des centres et des établissement hospitaliers. Ces plans, qui sont entrés dans leur phase d’exécution, « donneront de grands résultats dans le développement du secteur et l’amélioration de ses prestations en matière de service public », a affirmé Boudiaf à l’occasion de l’ouverture du 17ème Salon international du médicament et des équipements médicaux, abrité par le Centre des Conventions MohamedBenahmed qui se clôturera aujourd’hui. Boudiaf a par ailleurs estimé mercredi à Oran, qu’il ne voyait « aucun inconvénient quant à la réalisation d’hôpitaux privés en Algérie ». Il a souligné qu’il est « permis aux investisseurs d’établir des projets d’hôpitaux privés, à condition de respecter les normes internationales. » Le ministre a également ajouté que son département avait reçu plusieurs demandes dans ce sens, en vue de concrétiser de tels investissements. Ceux-ci, a-t-il dit, doivent adhérer à une dynamique de promotion du service sanitaire en Algérie, ce, complémentairement aux établissements du secteur public. » A propos des trois plans de développement annoncés, il est attendu le règlement des contentieux concernant la carrière des professionnels de la santé et la dette des établissements du secteur, ainsi que l’amélioration de l’accès aux consultations spécialisées. Ces objectifs seront concrétisés avant la fin 2014, selon les prévisions du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (Msprh). Le premier plan d’action vise à améliorer la situation socioprofessionnelle des employés du secteur et la prise en charge de 95 % des contentieux, liés à la promotion et l’avancement des professionnels, a expliqué le ministre. Le second plan est relatif à l’apurement de 80 % des créances détenues par l’Institut Pasteur et la Pharmacie centrale sur les établissements de santé. La troisième phase permettra l’amélioration, à hauteur de 95 % de la demande locale, de l’accès aux consultations spécialisées, particulièrement en gynécologie obstétrique et en chirurgie générale. Le ministre Boudiaf a également annoncé une action de renforcement des moyens, afin de mieux prendre en charge les femmes enceintes, notamment dans la phase prénatale. Ainsi, le ministère de la Santé s’apprête à organiser, aux mois de juin et septembre prochains, des rencontres périodiques consacrées à l’application rigoureuse de ces plans de travail. Ces rencontres seront organisées en sus des Assises régionales et nationales qui se tiendront les 3 et 4 mai prochain autour des grands questionnements du secteur de la santé en Algérie, avec la participation d’experts et acteurs dans le domaine. A. A. locales, lors d’une conférence de presse. ILHEM TERKI e ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz a dénoncé la conduite maladroite et les dépassements émanant d’agents de police le 20 avril dernier à Tizi Ouzou. Avanthier, lors d’une conférence de presse animée à l’issue d’une visite de travail et d’inspection à la direction des unités républicaines d’ElHamiz, Belaïz a affirmé que le comportement des agents de police est un acte isolé et exceptionnel. « Les corps de sécurité sont tenus par le respect rigoureux des lois de la République dans toutes leurs interventions », a précisé le ministre. Il explique en outre que « si des dépassements ont été enregistrés, ils sont exceptionnels et relèvent d’actes isolés ». Selon le ministre de l’Intérieur, « les corps de sécurité ont fait montre d’un haut degré de professionnalisme dans le traitement des émeutes, manifestations et marches dans certaines wilayas ». Le même responsable souligne que « le directeur général de la Sûreté nationale (le général-major) Abdelghani Hamel, a ordonné qu’une enquête soit ouverte à ce sujet et je pense que les personnes impliquées dans les dépassements ont été suspendues de leurs fonctions par mesure préventive », il poursuit que « l’enquête suit son cours et si des preuves corroborent les faits signalés, ces personnes seront déférées devant la justice comme tous les citoyens ». Il a en outre indiqué que l’Etat a accompli son devoir et les services de sécurité sont tenus par le respect de la loi. « L’agent de police est le premier à qui incombe le respect de la loi et la préservation de la dignité des citoyens », ajoute encore une fois le même responsable. Le ministre déclare que « a défaut de plainte, des sanctions administratives seront imposées aux personnes impliquées ». Selon lui, il s’agit d’abord de procéder aux investigations nécessaires avant de rendre publics les résultats. D’un autre côté, le L Ph : R. Boudina ABDELKRIM AMARNI C’EST LA DÉCLARATION CHOC faite par Tayeb Belaïz, ministre de l’Intérieur et des Collectivités «Les corps de sécurité sont tenus par le respect rigoureux des lois de la République» Dgsn a instruit lundi dernier les autorités compétentes d’ouvrir une enquête urgente sur le contenu d’une vidéo montrant des agissements de policiers contraires à l’éthique professionnelle dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette vidéo qui montre les policiers en train de s’adonner à des violences gratuites sur des manifestants, a vite suscité des réactions de colère des réseaux sociaux et des militants des droits de l’homme qui ont condamné l’intervention brutale des policiers, notamment à l’endroit de manifestants pacifiques. « Les policiers qui enfreignent la déontologie policière doivent être immédiatement repérés et faire l’objet d’une enquête adéquate », nous indique un officier supérieur. Ce dernier estime que « toute action policière, obéit à des règles strictes et bien définies et demeure encadrée par des directives claires et sans équivoque, les personnes interpellées, qui ne constituent plus une source de danger quelconque, ne doivent connaître aucun traitement inhumain et dégra- dant ». Il ajoute par ailleurs, que « ils ne doivent subir aucune violence de la part des policiers entre les mains desquels ils se trouvent jusqu’à leur relaxe ou leur présentation par devant le parquet ». Le même officier supérieur précise que « les émeutiers, ceux qui s’adonnent à la casse, s’en prennent aux biens publics ou privés et s’attaquent aux agents de l’ordre, ne sont jamais considérés que comme des adversai- res d’un moment, c’est-à-dire le temps que durent les affrontements, et qu’il convient de neutraliser conformément à la loi ». Sous le couvert de l’anonymat, la même source conclut par « on ne cherche jamais à savoir qui a donné tel ou tel ordre, sachant que dans la plupart des cas c’est des ordres non écrits, ou on se cache carrément derrière la mauvaise exécution des I. T. instructions ». GHARDAÏA Le rétablissement de l’ordre et le retour au calme Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Tayeb Belaïz, a indiqué avant-hier à Alger que la vie avait repris son cours normal à Ghardaïa, appelant la population de cette région à cohabiter pacifiquement dans un esprit d’entente. « La vie a repris son cours normal à Ghardaïa », a affirmé M. Belaiz. Il a appelé « les sages de la région à propager les valeurs de fraternité et d’entente entre les habitants de la localité », souhaitant que Ghardaïa ne connaisse plus les mêmes incidents qu’elle a vécus ces derniers temps. M. Belaïz a souligné la nécessité pour les populations de la région connue par sa stabilité de « faire prévaloir la raison et le bon sens et de cohabiter dans un esprit d’entente ». La violence, a-t-il dit, « n’engendre que la violence et la destruction ». Des échauffourées ont éclaté le 6 avril dernier à Ghardaïa entre des groupes de jeunes au niveau des quartiers d’El Korti, Ben Ghanem, Belaadiss et Chaâba. I T. IL RÉUNIT SON CONSEIL NATIONAL LES 2 ET 3 MAI PROCHAIN Le FFS actionne son projet de transition CETTE RENCONTRE sera une occasion de lancer un débat pour préparer le terrain à la conférence du consensus national. NADIA BENAKLI e FFS presse le pas. Le Front des forces socialistes s’est investi pleinement dans le projet de consensus national autour de la transition. En vue de mettre une plate-forme pour la conférence du consensus national, le vieux parti de l’opposition va réunir son conseil national en début du mois de mai, plus précisément les 2 et 3 mai prochain. Cette rencontre vise à mettre les premières bases du projet politique qui a pour finalité d’aller vers une période de transition. Selon un militant proche de la direction FFS, cette rencontre sera une occasion de lancer un débat pour préparer le terrain à la conférence du consensus national. Des commissions spéciales seront installées durant ce conseil national pour engager des réflexions autour du projet de transition. Le parti du leader, Aït Ahmed, veut aller jusqu’au bout dans sa démarche politique. Refusant de s’inscrire dans la présidentielle du 17avril dernier, le FFS a tenté de fructifier son action en engageant le projet de conférence du consensus national pour la période de transition. Malgré la position de ni boycott ni participation, le plus vieux parti de l’opposition est resté actif sur la scène politique en multipliant ses contacts avec les différentes parties. La conférence de consensus national vise, selon le parti, à «définir» les L règles nécessaires pour un meilleur fonctionnement de l’Etat et des institutions, des modalités et des instruments permettant la mise en place d’un système politique ouvert. « L’un des principaux objectifs de cette conférence est d’«assurer l’unité et la souveraineté nationales dans un contexte international et la région sensible, de répondre aux besoins de développement, de diversification économique et de demandes sociales urgentes», a indiqué le secrétaire national du parti Ahmed Betatache. Le FFS est convaincu que sur certaines questions d’intérêt national, un consensus sur les politiques à mener, est d’une importance «vitale» pour faire renaître «la confiance, remettre le pays au travail et préserver l’avenir des générations futures». Partant de ce principe, le parti s’est dit disposé à travailler avec tous les partis pour sortir le pays de cette situation de crise. D’ailleurs, le parti a lancé de facto des concertations avec des partis politiques. «En prévision de cette conférence, des contacts seront pris avec les parties qui ont manifesté un intérêt pour une approche consensuelle des questions politiques, économiques, sociales, environnementales et culturelles qui se posent au pays», précise un communiqué du secrétariat national rendu public dix jours avant l’élection. A travers son initiative, le FFS veut offrir un «cadre d’échange et de concertation» entre formations politiques, candidats à l’élection présidentielle, personnalités 4 indépendantes, universitaires, animateurs et organisations sociales, participant à ce rendezvous. Pour la préparation de cette conférence, le FFS dit qu’il ne pose aucun préalable, mais instruit par les expériences passées, il sera attentif à réunir les conditions de la réussite. Ce projet qui commence à faire son bonhomme de chemin au sein de l’opposition n’est pas du goût des partis de la coalition. Certains d’entre eux ont déjà lancé un signal fort en rejetant carrément cette idée. Le dernier son de cloche est parvenu du patron du MPA. Amara Benyounès dit qu’il ne comprend pas ce projet de conférence nationale pour la transition démocratique. «Quelle transition ? Nous avons un président de la République qui va former son gouvernement et nous avons des institutions», at-il affirmé dans un entretien au site électronique TSA. «Qu’est-ce qu’ils veulent à travers une transition?» s’est-il demandé avant d’ajouter : «Ils veulent que le président Bouteflika soit évacué de la scène politique. Mais personne ne peut l’évacuer en dehors du peuple algérien. Ce dernier a tranché et il n’y aura pas de transition.» Auparavant, son collègue Amar Ghoul a tenu des propos similaires. «Il n’y a pas de crise politique ni de guerre pour aller vers une période de transition» a soutenu le patron de TAJ lors d’une conférence de presse tenue au lendemain de l’annonce des résultats. N. B. De Quoi j’me Mêle VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 Un film sur Al Qaîda fait polémique à New-York UN DOCUMENTAIRE sur Al Qaîda, jugé offensant par les musulmans, va être diffusé prochainement au mémorial du 11 septembre. Le documentaire sur Al Qaîda n’en finit pas de faire polémique de l’autre côté de l’Atlantique. Les musulmans qui ont pu le voir l’ont trouvé offensant, estimant qu’il dresse un portrait négatif de la religion du Prophète (Qsssl). Face aux réclamations des représentants musulmans de la ville de ne pas le présenter en l’état, les responsables du musée ont répondu par la négative. Un refus qui a poussé Mostafa Elazabawy, l’imam de la mosquée de Manhattan, à démissionner, jeudi 24 avril, du conseil du clergé de Lower Manhattan, un groupe chargé de conseiller le mémorial. Un nouveau portail électronique pour l’IFA UN NOUVEAU PORTAIL de l’Institut français d’Algérie entièrement gratuit et dédié à la langue française en Algérie a été lancé cette semaine. Il s’adresse à tous, curieux, étudiants, enseignants, chercheurs. Une vraie mine d’or pour ceux qui veulent apprendre ou se perfectionner en langue française ou s’informer sur les TCF, DELF, DALF... Un module d’apprentissage en ligne pour débutants et de perfectionnement aux écrits professionnels enrichira, par ailleurs, prochainement le site. La rubrique « Enseigner » et les espaces « scolaire » et « universitaire-recherche » sont réservés aux enseignants : des ressources pédagogiques, des cours en ligne et des séquences clés en main permettront à chacun de nourrir ses cours. La plume de Valls est membre du Crif L’HOMME CHARGÉ d’élaborer les discours du Premier ministre est un militant communautaire et sioniste. Délicate omission de la part des médias traditionnels: en identifiant le « conseiller pour les discours » -officiellement nommé le 11 avril- du nouveau Premier ministre, Le Monde, Paris Match et Le Journal du dimanche ont passé sous silence ses connexions idéologiques pour le moins singulières. Âgé de 37 ans, Benjamin Djiane, désormais présenté comme la « plume » de Manuel Valls, n’est pas seulement un produit typique de l’élite française, passé par Sciences Po de Paris et l’École de management de Lyon. L’homme est également le vice-président de Socialisme et judaïsme, une association fondée à la fin des années 1970 et devenue adhérente du Conseil représentatif des institutions juives de France en 1985. L’Europe profite de la course à l’armement entre l’Algérie et le Maroc SELON LA CONCLUSION d’une étude du Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip), entre 2003-2007 et 2008-2012, l’Algérie a augmenté ses volumes d’importation de ce genre d’armes de 270% passant ainsi du 22e au 6e rang mondial des pays importateurs alors que le Maroc est passé de la 69ème à la 12ème place, avec une hausse vertigineuse. 34,7% à l’Algérie et 29,7% au Maroc. «Entre 2003 et 2012, les Etats membres de l’UE ont octroyé des licences d’exportation d’armes vers l’Afrique du Nord pour un montant de 10 605 269 627 euros (...), soit 3,8 % de la valeur totale des licences d’exportation sur cette période », constate l’étude. La part de l’Algérie (34,7%) est estimée à plus de 3,6 milliards d’euros, alors que celle du royaume dépasse 3,1 milliard d’euros (soit 29,7%). La vie de l’Emir Abdelkader à Amboise AVEC SON LIVRE Les Algériennes du château d’Amboise : la suite de l’émir Abd el Kader (Ed. La Cheminante, 2013), Amel Chaouati lève le voile sur une période méconnue de la vie de cette figure mythique : sa reddition et son emprisonnement sur le sol français. L’auteure sera présente au Centre culturel algérien pour discuter de son livre et de ses recherches sur cette période «oubliée » de la vie d’Abdelkader. ON remet ÇA I SELIM M’SILI on ami Hassan me demandait dernièrement pourquoi les performances économiques de notre pays laissent tant à désirer. Je lui répondis tout simplement que ce sont toujours les mêmes critères qui guident les choix des décideurs pour la nomination de gestionnaires. Dans les pays démocratiques, le temps qui passe modifie obligatoirement les moules. Les successions de générations amènent véritablement des modifications dans les critères de choix des hommes (et des femmes naturellement). Dans les pays où la rentabilité est le principal (sinon l’unique) objectif des gestionnaires, les agents sont triés sur le volet du rendement: la compétence, le savoirfaire sont les principaux arguments pour le choix d’un agent. Alors, quand il s’agit d’un homme politique, les argu- M NIVEAU « Médiocrité : la moyenne à son plus bas niveau. » Albert Brie de ceux qui gesticulaient sur la place politique était tellement bas que, pour le choix des députés, les critères ont été revus un jour par le sieur Belkhadem: l’ancien président de l’Assemblée populaire nationale a dû jauger le niveau scolaire de ses anciens collègues et la hauteur des vues et des débats qui en découlaient pour demander d’une façon péremptoire le niveau universitaire pour espérer poser sa candidature qui devrait sans nul doute passer par d’autres filtres dont la finesse nous dépasse et sur lesquels nous ne nous étalerons pas ici (laissons le puits avec son couvercle). Mais là où je ne suis pas d’accord c’est de devoir juger quelqu’un sur son bagage scolaire quand on connaît la valeur de nos connaissances au Wall Street des diplômés et surtout sur les rumeurs qui ont couru sur les fuites au bac, les tricheries, les complaisances... Pourquoi ne pas choisir les candidats à n’importe quel poste de responsabilité selon des critères plus originaux, par exemple les faire passer à la ments doivent être autres. Du temps de Boumediene (qu’il repose en paix!), les principaux critères retenus par le régime qui voulait uniformiser le paysage politique et social dans l’esprit du « meilleur des mondes » (Aldous Huxley) furent ceux inhérents aux militants purs et durs qui devaient sortir de ce grand laboratoire qu’était le FLN issu du coup d’Etat de 1965. Boumediene avait sorti les trois mots clés qui devaient conduire l’Algérie dans les vertes prairies de l’abondance et de la justice sociale: compétence, intégrité et engagement. Pour la compétence, les Algériens auront jugé sur les bilans des entreprises publiques et sur l’immense gaspillage qui en a résulté. Pour l’intégrité, il faudra peser les responsables politiques au début et à la fin de leur carrière: seul Bachir Boumaza put se prévaloir d’avoir gardé toujours le même poids (au sens propre comme au figuré). Quant à l’engagement, il n’y a qu’à se remémorer le bruit des retournements de veste au lendemain de la disparition de l’homme de fer. Le niveau 5 «Roue de la fortune» (un mot qui doit plaire ici!) ou bien alors au Concours de dictée » de Bernard Pivot. Ou alors au parcours du combattant qu’est l’émission de Julien Lepers «Questions pour un champion». Ainsi, à la question «qui a cassé le vase de Soissons ?», le candidat sera jugé sur sa réponse. S’il est honnête il dira tout simplement «je ne le sais pas», s’il a un brin de malice, il essaiera de faire semblant de chercher et, après un mouvement d’hésitation, laissera tomber «j’ai oublié, pourtant je l’avais sur le bout de la langue». S’il a de l’imagination et un peu de culture, il sortira un nom bizarre à consonance franche. S’il est berbériste, il lancera d’une voix dégoûtée et méprisante: «C’est sûrement un Arabe.» Si c’est un baâthiste, il accusera soit les communistes soit les berbéristes soit les impérialo-sionistes... C’est la raison pour laquelle on choisit les responsables à la souplesse de leur échine, c’est plus simple. Car, figurez-vous, le vase de Soissons n’a jamais été brisé. Et pour cause, il était de bronze. S. M. L’Actualité UN COLLOQUE INTERNATIONAL SE TIENT À CONSTANTINE Comment moderniser l’administration n colloque international sur «L’administration pub l i q u e e n A l g é r i e , entre les impératifs de la modernisation et les défis de l’évaluation, regards croisés sur les bonnes pratiques internationales» est prévu lundi prochain à Constantine, a indiqué son président, le Pr Abdelaziz Cherabi. Le colloque est initié par le Laboratoire Grand Maghreb : Economie et société de l’université de Constantine 2, en collaboration avec le Centre de recherche et d’expertise en évaluation (Crexe), du Québec (Canada) et le Centre algérien de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread). Le Pr. Cherabi, professeur d’économie à l’université de Constantine2, a indiqué que ce colloque regroupera de nombreux chercheurs de renom qui contribueront à cerner la problématique de la modernisation de l’administration publique qui reste, selon lui, «un souci majeur de nombreux gouvernements dans le monde». Il a ajouté que le concept de modernisation de l’administration «convoque nécessairement la notion d’évaluation pour ne pas perdre de vue les impératifs de débureaucratisation, de performance, d’optimisation des ressources et d’accessibilité». Pour le Pr Cherabi, les normes modernes d’une administration qui ambitionne de s’élever au niveau de l’outil efficient de la bonne gouvernance, de la démocratie participative et de l’émergence économique, «relèvent autant de choix politiques que de la maîtrise scientifique des expériences et des analyses académiques, les plus avancées dans le monde ». C’est dans cette optique que le colloque a invité des experts de renommée internationale pour aborder et débattre de plusieurs aspects de la question de modernisation de l’administration publique, a-t-il encore expliqué. Parmi les nombreuses communications au programme du colloque, qui sera ouvert sous l’égide du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Cherabi a notamment cité «A propos de la gouvernance publique en Algérie (1988-2014) : sur quoi bute la nécessaire réforme de l’Etat ?», par Mustapha Mékidèche, expert international, «Evaluation de la performance des programmes des ministères et organismes publics : analyse comparée des démarches américaine et britannique», par Johann Jacob, de l’Enap-Québec et Mokhtar Lamari, directeur du Crexe, « Pour un modèle administratif algérien : gérer les interfaces politico-administratives », par Bachir Mazouz, (Enap), « Essai d’identification (non exhaustive) des causes des mauvais fonctionnements de l’administration algérienne», par Mohamed Liassine, ancien ministre. U VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 CLÔTURE DU SALON DE L’INFORMATIQUE 2014 La promotion de la 3G fait l’unanimité L’UTILISATION des TIC se développe de manière extraordinaire à l’échelle mondiale. Mais, ce n’est pas le cas dans le pays. I AMAR CHEKAR nregistrant un nombre de visiteurs qui a dépassé l’objectif, la clôture de la 23e édition de Sicom 2014 devra se terminer aujourd’hui samedi, avec une importante réunion qui se tiendra avec les exposants, afin de faire le point sur l’événement. « Le Salon international Sicom 2014, se veut comme un carrefour de rencontres avec les entreprises qui vont booster le développement et la promotion de l’utilisation de la 3G », a indiqué hier, Hocine Idir, organisateur du salon aux Pins maritimes à la Safex. Comme tous les secteurs qui se plaignent de la bureaucratie administrative douanière notamment, Idir Hocine souligne que l’Algérie peut mieux faire en termes de développement de l’utilisation des TIC et booster le marché de l’informatique, sous condition de faciliter les opérations d’importation au niveau des douanes qui activent dans la lenteur au moment où les produits de la technologie connaissent une évolution sans cesse. La facilitation des opérations devra permettre une nouvelle dynamique qui ouvre la voie à la création d’emploi et la formation des jeunes dans le secteur informatique. Spécialisée dans la communication, Dhihia Djellal, General manager de la société « LikeCom », nouvellement créée, dira que « les TIC se développent de manière extraordinaire à l’échelle mondiale. Mais, malheureusement, ce n’est pas le cas dans E «Les TIC se développent de manière extraordinaire» le marché national » dira-t-elle, avant de souligner que « beaucoup de gens ne prennent pas en compte l’importance des nouvelles technologies qui permettent une meilleure circulation de l’information en plus de la mise en valeur des produits et l’image de marque des entreprises innovantes. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que bon nombre d’opérateurs du secteur informatique, avancent que les clients de manière générale, sont souvent demandeurs des produits de nouvelles technologies qui vont avec l’utilisation de la 3G. Mais, malheureusement, les opérations administratives, douanières et surtout l’établissement de l’Arpt qui reste « trop rigide » et lente au point de retarder l’importation de certains nouveaux produits à l’image des tablettes qui sont très demandées dans le marché national. L’ouverture du marché de l’informatique, devra permettre de passer vers le montage des produits de manière davantage, afin de booster le marché de l’informatique, d’autant plus, que le pays est très en retard en termes d’utilisation des TIC, à commencer par les payements électroniques en plus du fameux projet e-Algérie qui a été programmé pour 2013, mais jusqu’à présent, rien n’est encore clair sur le projet, déplore-t-on. Karim Handala, responsable à Data News, représentant de Nokia, n’a pas manqué de révéler « qu’il est question de 2000 TPE qui sont mis en place, depuis un an, afin de lancer le projet de payement électronique ne serait que commencer par le payement des factures des grandes sociétés publiques comme l’entreprise Sonelgaz, mais dans la réalité, nous sommes confrontés à beaucoup d’obstacles », regrette til. En dépit de l’augmentation des prix des produits informatiques sur le marché mondial d’une part, et d’autre part, la baisse du dinar algérien, les opérateurs ont été contraints de réduire la marge bénéficiaire, afin de présenter les produits plus ou moins compétitifs aux consommateurs, selon les exposants. A. C. ALORS QUE LEUR MOUVEMENT ENTAME SON 50e JOUR L’état de santé des grévistes de Lafarge se dégrade «NOUS DEMANDONS l’intervention du président de la République pour faire pression sur la société I WAHIB AIT OUAKLI Lafarge», a lancé le gréviste Aziz Semache. vailleurs ne soient définitivement rayés des Lafarge en quelques chiffres g g a z , c e tte p e ti te l o c a l i té r a tta c h é e a d m i nistrativement à la commune de Sig dans la wilaya de Mascara, vit depuis mainte nant près de deux mois, au rythme d’un événement particulier, la grève de la faim observée par 14 travailleurs de la cimenterie Lafarge. Ces derniers ont été licenciés par la société les employant après plus de 6 mois ayant suivi leur suspension à titre conservatoire. «Nous sommes au 48e jour de notre mouvement», a indiqué le gréviste Aziz Semache déplorant la dégradation, de jour en jour, de l’état de santé des grévistes. Et d’ajouter que «nous enregistrons des évacuations quotidiennes des grévistes vers les services hospitaliers comme nous avons enregistré, à plusieurs reprises, des hospitalisations parmi les grévistes, deux de nos collègues ont été, à deux reprises, hospitalisés». Jeudi matin, en dépit de la forte chaleur qui a sévi la région, les grévistes étaient sur place. Maintenant leurs positions, ils sont plus que déterminés à poursuivre leur action jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications, ils interpellent les plus hautes autorités de l’Etat. Alerte dans ses déclarations, Aziz Semache souhaite l’implication des plus hauts responsables du pays, à leur tête le premier magistrat, Abdelaziz Bouteflika. «Nous appelons le président de la République l’informant que Lafarge bafoue la loi algérienne, nous demandons son intervention pour faire pression sur les responsables de Lafarge pour notre réintégration», a-t-il lancé à l’intérieur de la tente servant de lieu abritant les grévistes. Quinze travailleurs de la cimenterie Lafarge d’Oggaz, dans la wilaya de Mascara, suspendus à titre conservatoire par les patrons de l’usine depuis la fin novembre 2013, poursuivent donc leur grève de la faim. «Notre suspension est arbitraire», dira Aziz Semache ajoutant qu’«elle est contraire au règlement intérieur». Pour plusieurs autres employés «le règlement intérieur stipule qu’une suspension ne doit pas dépasser 60 jours». Or, ajoutent-ils «cette suspension dépasse les seuils de l’entendement avant que les tra- O effectifs de la société Lafarge en les licenciant brutalement». Les conflits ont commencé au lendemain du rachat de l’usine par Lafarge. Elle avait été construite en 2007 par Orascom dont le financement a été assumé par l’argent des banques algériennes publiques. Le nouveau patron a, dans sa stratégie managériale, décidé de ne garder que 250 travailleurs sur les 837 qui étaient employés. D’où une pluie de sanctions, pour une simple raison, question de diminuer l’effectif jugé excédentaire. Plusieurs travailleurs et employés de Lafarge, ayant requis l’anonymat, sont unanimes à dire que «la pression est exercée en permanence sur les travailleurs». «Défendez notre cause en écrivant dans votre journal que nous, travailleurs algériens, sommes tout le temps méprisés», a affirmé un autre employé requérant lui aussi l’anonymat de peur de représailles. L’investissement algérien dans le domaine du ciment remonte aux années qui ont suivi le recouvrement de la souveraineté nationale. En 1970, Boumediene a décidé de la nationalisation de la cimenterie de Raïs Hamidou, à Alger, et ce, en réponse au refus des Français de contribuer à la réussite des plans de développement en réinvestissant leurs profits dans le secteur du ciment qui manquait cruellement. Le groupe français Lafarge se place en aval de la production avec sa propre chaîne de distribution, et en amont avec un laboratoire de développement. Lafarge est présente dans le marché national avec près de la moitié de la production nationale en produisant quelque 21 millions de tonnes de ciment par an. Le cimentier français est le propriétaire d’une chaîne de magasins spécialisés dans la vente de matériaux de construction : du ciment, du béton et du plâtre Lafarge. Présent dans le pays depuis 2002, il est en position de force depuis le rachat d’opérations d’Orascom Cement en 2008. Lafarge vise loin en ouvrant, d’ici à 2016, 25 points de vente sur le territoire national. En Algérie, Lafarge compte 2 600 collaborateurs, deux cimenteries et 22 centres de production de béton. Financièrement, Lafarge se porte en bonne santé. En 2013, Lafarge a connu une croissance de ses ventes de 8,9 % (pour un total d’environ 600 millions d’euros), contre 0,8% au Maroc voisin et une chute de 7,8 % en Égypte. Le groupe français devra régler les conflits salariaux qui minent sa filiale algérienne. Début mars, seize travailleurs de la cimenterie d’Oggaz ont entamé une grève de la faim pour demander leur réintégration. Une situation que Lafarge semble pour l’instant très mal gérer. Les revendications des travailleurs grévistes s’articulent principalement autour de leur réintégration inconditionnelle, paiement de leurs salaires et autres indemnités, respect du droit syndical et prise en charge de l’état de santé des travailleurs grévistes. W. A. O. MOBILIS CONTINUITÉ DU SERVICE À L’AGENCE DE TIZI-OUZOU Mobilis assure son aimable clientèle de la continuité du service de son agence commerciale de la ville de Tizi Ouzou. Ayant subi d’importants dégâts matériels suite aux événements qui ont eu lieu ce lundi dans le centre ville, l’agence commerciale de Tizi Ouzou a repris normalement le service dès le lendemain. Les travaux de réparations ont été menés avec célérité afin de ne pas pénaliser les clients Mobilis de la région. Mobilis ne lésinera pas sur les moyens pour apporter tout le confort nécessaire à ses clients et être très proche d’eux, et ne ménagera aucun effort afin de les satisfaire, en mettant leurs intérêts au centre de ses préoccupations. 6 L’Actualité TOURISME BALNÉAIRE À BÉJAÏA ALORS QU’UN BARON RECHERCHÉ A ÉTÉ ARRÊTÉ À ORAN Huit tonnes de kif saisies Quatre hôtels seront réceptionnés avant l’été I AREZKI SLIMANI A fin de renforcer les capacités d’accueil des touristes en pré vision de la saison estivale 2014, le secteur du tourisme de la wilaya de Béjaïa sera doté de quatre nouvelles structures hôtelières. Ces dernières seront fin prêtes pour la prochaine saison estivale, qui pointe déjà du nez. C’est ce qu’a indiqué, hier, le directeur du tourisme, Abdelkayoum Ladhraâ qui intervenait sur les ondes de la radio locale. Le premier responsable du secteur ne précisera cependant pas ni la capacité de ces structures ni le lieu de leur implantation, se contentant d’annoncer des chiffres tout simplement. Au total, 29 structures d’accueil sont au programme, dont la majorité relève de l’investissement privé. Ce sont là les quelques mesures prises par les autorités locales pour améliorer la situation du secteur qui, souvent, se singularise par un déficit criant en matière de capacités d’accueil. Sachant que plus de 5 millions de vacanciers se rendent chaque année à Béjaïa, toutes ces mesures demeureront insuffisantes. Et le secteur du tourisme à Béjaïa n’a pas toute l’attention qu’il faut. Et pour cause ! Le complexe Les Hammadites de Tichy, qui devait subir des aménagements pour augmenter ses capacités, n’a connu aucune amélioration. Ce projet étatique s’inscrit dans le cadre du plan de modernisation de quelque 70 infrastructures hôtelières publiques, implantées sur le territoire national, pour une enveloppe totale de 700 millions de dollars, devait connaître l’entame des travaux au début de l’année en cours 2014. Il est prévu la réalisation d’une trentaine de bungalows et de trois piscines pour une enveloppe financière de 104 milliards. 182 nouveaux emplois devraient être créés. Un autre complexe situé dans la localité balnéaire de Melbou, « Djorf eddahabi » est lui aussi fermé sur décision de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), le propriétaire. Deux exemples parfaits qui illustrent, on ne peut mieux, la décadence d’un secteur non seulement pourvoyeur d’emplois, mais aussi de richesses. Et ça ne sera certainement pas les quatre structures dont la réception est prévue cette année qui vont combler le déficit du parc hôtelier de la wilaya de Béjaïa. Avec la fermeture du complexe de Melbou, le parc hôtelier de la wilaya qui compte un total de 13 377 lits, dont 1 615 lits dans les hôtels, et 12 162 lits dans les centres de vacances. Un déficit qui explique largement le recours à la location de logements des particuliers. Les 4 000 nouveaux lits attendus dans le cadre de l’investissement privé ne suffiront pas à coup sûr si toutefois ils voient le jour dans les délais car le poids de la bureaucratie locale est tel que seuls les investisseurs les plus téméraires y résistent. Ce retard qui touche de nombreux secteurs localement, risque de pénaliser une wilaya à vocation touristique et rien ne semble être fait dans le sens d’atténuer un tant soi peu la situation. A. S. VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 LE PLUS GRAND pays producteur de kif, le Maroc, constitue l’habituel et éternel fournisseur. I WAHIB AIT OUAKLI es trafiquants de drogue, qui prennent de l’ampleur ces derniers mois, continuent à faire l’objet d’une traque sans merci lancée par les services de sécurité. Tout récemment, les éléments de la sûreté de la wilaya d’Oran ont saisi une quantité record de kif traité estimée à plus de huit tonnes. Le coup a été opéré dans la localité de Sidi Benyebka, commune rattachée administrativement à la daïra de Gdyel, située à une trentaine de km à l’entrée est de la ville d’Oran. Dans le sillage du même coup, 3 grammes de cocaïne et une autre quantité estimée à 02 kg de semence de chanvre indien ont été découverts par les enquêteurs. Le premier responsable de la sûreté d’Oran a confirmé les activités notoires du réseau démantelé. Il a affirmé en ce sens que «cela prouve l’intention des mis en cause de procéder à la culture du produit prohibé». Dans la même opération, un réseau, composé de six individus, a été démantelé dont un baron, ayant à son actif six affaires toutes liées au trafic de drogue. Une telle information a été confirmée par le chef de la sûreté de la wilaya d’Oran, Nouasri Salah, qui a indiqué qu’il «s’agit d’une saisie record dans l’histoire de la lutte contre le trafic de drogue à Oran». Pour le premier responsable de la police d’Oran, le réseau mis à plat étend ses activités aussi bien sur le plan national qu’au niveau international. Ce démantèlement, suivi de la décapitation de la tête pensante du L La drogue en provenance du Maroc inonde l’Algérie réseau, ainsi que la saisie opérée n’étaient sûrement pas un simple point de vue. Pour Salah Nouasri, «les investigations ont nécessité deux mois avant de neutraliser la bande aux ramifications internationales». Les mis en cause sont âgés entre 30 et 45 ans, ils sont tous de nationalité algérienne. Dans ce groupe de trafiquants, deux individus étaient déjà activement recherchés par la justice pour leur implication dans différentes affaires de trafic de drogue. Le fournisseur est le…Maroc. Loin de se douter que le plus grand pays producteur du kif, le Maroc, constitue l’habituel et l’eternel fournisseur. «Ces trafiquants s’approvisionnaient à partir des frontières Ouest du pays avant d’acheminer la marchandise prohibée en direction de la région Sud puis vers la Libye, le Moyen-Orient et le continent européen », a expliqué M. Nouasri dans sa conférence de presse qu’il a animée jeudi. Et d’ajouter que «seule une petite quantité de drogue était destinée à être écoulée au niveau local », a affirmé le chef de sûreté de la wilaya d’Oran avant de mettre en relief la dimension transfrontalière du trafic et le caractère organisé de la bande qui ne sévira plus. Cette dernière s’est dotée de tous les moyens permettant d’exercer leur «délit» en toute célérité. En effet, les policiers, ayant traité l’affaire, ont, outre la saisie de la drogue, récupéré plusieurs équipements utilisés dans leurs activités. L’opération a abouti à la saisie de sept véhicules et 15 téléphones portables et ce, dans un hangar loué, à l’effet du trafic de drogue, par les trafiquants dans la commune de Sidi Benyebka. W. A. O. TRANSPORT MARITIME Le cadeau estival de l’Entmv 150 DESSERTES sont prévues à partir des ports d’Alger, Oran, Béjaïa, Skikda, Annaba vers le port de Marseille (France), 118 vers celui d’Alicante (Espagne) et huit autres vers le port de Gênes (Italie). I WALID AÏT SAÏD onne nouvelle pour les vacanciers en général, et les immigrés en particulier. « L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv) a programmé 276 dessertes pour la période allant du 26 juin au 15 septembre à travers tous les ports nationaux », a indiqué son directeur général Hacène Ghrairia. Dans le cadre des préparatifs pour l’accueil de la communauté nationale et des étrangers durant la période estivale 2014, l’Entmv vient de programmer des dessertes pour assurer le transport de 371 000 voyageurs et 110 000 véhicules. 150 dessertes sont prévues à partir des ports d’Alger, Oran, Béjaïa, Skikda, Annaba vers le port de Marseille (France), 118 vers celui d’Alicante (Espagne) et huit autres vers le port de Gênes (Italie). Pour renforcer sa flotte commerciale, l’Entmv a affrété, selon son directeur général, pour la période allant du 17 juillet au 10 septembre, un ferry auprès d’un armateur grec, d’une capacité d’accueil de 1 500 voyageurs et 700 véhicules. Ce ferry vient renforcer l’ensemble des navires de l’entreprise Tariq Ibn Ziad, Tassili II et Djazair II dont la capacité d’accueil dépasse 3 900 voyageurs et B 1 046 véhicules (une moyenne de 1 300 voyageurs et 340 véhicules pour chacun). Ces dessertes couvriront la deuxième moitié du Ramadhan, ce qui permettra aux membres de la communauté nationale à l’étranger de passer quelques jours de ce mois et l’Aïd avec leurs familles en Algérie. Lors des 10 premiers jours de septembre, les dessertes permettront aux concitoyens vivant à l’étranger et aux familles algériennes de réintégrer leurs lieux de résidence avant la rentrée scolaire fixée entre les 6 et 8 septembre en Algérie, au 1er septembre en France et au 8 du même mois en Espagne. L’Entmv a même prévu des réductions sur les prix des billets pour le mois de Ramadhan. La durée de cette promotion s’étalera du 1er juillet au 03 août. Les prix des billets oscilleront entre 236 et 306 euros (toutes taxes et pensions comprises). Les voyageurs en classe affaires devront s’acquitter d’un supplément de 150 euros par véhicule et 50 euros par individu. Par ailleurs, la restauration a été incluse dans le prix du billet pour la classe économique. S’agissant du programme annuel de l’Entmv, qui compte 1 295 employés, elle assurera le transport de plus de 400 000 voyageurs/an et 130 000 véhicules. Chacun de ses navires dispose de 130 marins, dont 40 assurent la navigation. Question sécurité, l’entreprise est soumise annuellement à des contrôles techniques dans les ports algériens et européens et assure une formation périodique aux employés. L’Entmv est aussi soumise, en permanence, aux conventions internationales en matière de transport maritime des voyageurs ainsi qu’à la convention du travail maritime de 2006. Elle a demandé une certification auprès du bureau de certification Veritas pour suivre le travail des marins des carferries relevant de l’entreprise. Veritas a dépêché une commission composée d’experts internationaux pour s’enquérir des conditions de travail des employés (salaires, documents et autres) pendant une année. L’Entmv a obtenu sa certification en 2013. L’entreprise, souligne son premier responsable, a veillé à améliorer la situation de 500 marins (820 marins permanents et 100 autres saisonniers) sur un total de 1 295 employés de l’entreprise. Pour cette catégorie, la durée du travail est fixée à un mois pour 18 jours de congé. Depuis quelques années, l’entreprise a procédé à la rénovation de ses effectifs, a-t-il précisé, ajoutant que des gendarmes sont mobilisés au sein des navires. L’Entmv dispose de plus de 25 agences réparties à travers plusieurs pays européens. L’entreprise veut faire passer sa part de marché de 72 % à plus de 78% en 2016, a W. A. S. conclu son directeur général. OOREDOO SPONSOR MAJEUR DU CONCOURS «Imagine CUP 2014» Fidèle à son engagement dans le soutien aux jeunes créateurs, et poursuivant sa stratégie de promotion de l’esprit d’initiative et d’innovation chez les jeunes Algériens dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), Ooredoo est le Sponsor majeur du concours Imagine CUP 2014, qui se tient ce samedi 26 avril 2014 à l’Ecole Supérieure Algérienne des Affaires (ESAA) d’Alger. Organisée par Microsoft Algérie, cette compétition technologique phare du paysage des TIC réunit des étudiants qui conjugueront leurs compétences et croiseront leur passion pour les TIC en vue de concrétiser, sur la base de leur imagination et créativité, des projets au service de l’innovation. En marge de ce concours, Ooredoo met en place 7 un espace dédié à la présentation du programme iStart visant à encourager le développement des applications mobiles locales par les jeunes Algériens et du programme tStart qui a pour objectif d’aider et d’accompagner les jeunes Algériens à la création de start-ups technologiques. Pour rappel, les programmes tStart et iStart ont été lancés dans le cadre d’un partenariat entre l’Agence Nationale de Développement de la Petite et Moyenne Entreprise (ANDPME) et Ooredoo. A travers cette action de sponsoring du concours Imagine CUP 2014, Ooredoo confirme son engagement aux côtés des jeunes Algériens porteurs d’idées et qui représentent l’avenir du secteur des technologies de l’information et de la communication. Tribunaux Hamdi ? El Hamdoulillah Le pauvre expert avait certes, été désigné par la cour de Chlef aussi et surtout été malmené par le juge d’instruction de KhemisMiliana, qui a convoqué à plusieurs reprises Hamdi malgré que le dossier ait quitté le tribunal d’El Khemis pour…Chlef alors que, paradoxalement, Khemis était passé sous la coupe de la jeune et fraîche coupe de la cour de… Aïn Defla ! « C’est à la limite révoltant que de telles pratiques existent encore en 2014 sous l’ère radieuse et prometteuse de Tayeb Louh ! » s’est exclamé une avocate de Aïn Defla qui a profité de notre présence pour vider son cœur pour ce qui est des magistrats (pas tous heureusement !) de la région. Et Hamdi a été à la hauteur de sa mission mercredi dernier devant un trio de juges visiblement prudents et donc loin des magouilles dénoncées sur les hauteurs du Chélif. Hamdi a été à la hauteur en expliquant verbalement en plus du rapport remis à la cour il y a une année donc, les technicités de son boulot prouvant à tous qu’il était assermenté et travaillait honnêtement depuis 2001, oui, nous avions suivi le témoignage des deux témoins Hamdi et Sefouh (venu hélas en retard et donc stressé) et avions suivi le droit appliqué et le respect de la loi. S’avançant de la barre, Hamdi était décidé à confirmer son rapport ! Il est nettement apparu durant son témoignage que l’expert a balancé trois vérités inattaquables : La première concerne la réalité juridique par rapport au fichier immobilier prouvant que l’acte de 1923 des Bouzar est devenu caduc vu la délivrance du livret foncier des lots n°41, 52, 53 et 58. La deuxième évidence est que l’expert Ahmed Hamdi a procédé aux concordances entre l’ancien plan n°214 qui prouve techniquement que les Bouzar exploitaient réellement sur terrain les quatre lots cités plus haut constituant avec les nouveaux plans cadastraux n°41, 52, 53 et 58 – Section XIII, a prouvé la réalité du terrain. La troisième et dernière vérité, pour l’expert lui a permis d’enquêter sur le terrain et de découvrir concrètement que les Bouzar exploitent réellement les lots faisant l’objet de la délivrance des livrets fonciers par la Conservation de Miliana. L’acte de 1923 demeure sans effet car les droits inscrits dans cet acte, ont été transférés au fichier immobilier de la publicité réelle conformément à l’ordonnance 74-75 du 12 novembre 1975 ! » L’expert avait achevé son précieux témoignage et il le fit avec beaucoup d’assurance. Une assurance qui vaudra aux responsables de la cour de Chlef de retirer le dossier de l’expert gardé « jalousement » par le juge d’instruction de Khemis où, paraît-il il fait et défait les gens devant une présidente du tribunal qui semble oublier que l’ère des dépassements est « décédée » depuis l’arrivée sur une…planche de Louh Si Tayeb, le ministre. A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 L’expert, star du jour MOHAMED TELLI, le président de la chambre correctionnelle de Chlef, a eu raison de désigner un brillant, honnête expert… I ABDELLATIF TOUALBIA e procès opposant deux hommes amoureux de la terre nourricière avait commencé en novembre 2012, soit près de 18 mois au tribunal de Khemis Miliana (cour de Aïn Defla ), mais qui relevait de Chlef en 2012, en fin d’année, a pris fin mercredi à la cour de Chlef dont les responsables étaient heureux de s’être débarrassés de cette maudite juridiction qui cause tant de mal aux Khemissis et aux magistrats eux-mêmes. Mieux, Mustapha Bentelkhoukh, le jeune juge qui avait couvert les débats entre les Bouzar et Taouanzat Fertas, tous les deux poursuivis pour faux et abus de pouvoir et complicité, avait juste après été rappelé à Chlef et où nous avions recueilli des échos très défavorables à son sujet car marchant sur un nuage et donc, à son âge, a cru être arrivé au sommet. L’appel a eu lieu devant le trio Mouisset-Telli et Hadj Hamou très expérimenté devant de tels dossiers. Ce qui a valu cette rallonge dans le procès en appel, avait été la désignation de Ahmed Hamdi l’expert par la chambre correctionnelle, ce qui a donc pris du temps surtout que Hamdi s’était honorablement comporté malgré le harcèlement du juge d’instruction de Khemis alors que légalement, la cour a le dossier et donc le tribunal d’El Khemis est dessaisi. Les « on dit que », il « paraît que » recueillis sur place laissent deviner l’atmosphère empoisonnée qui prévaut à El Khemis où la présidente du tribunal doit être écoutée par l’inspection générale à propos d’un mauvais comportement de cette même présidente que l’on dit super gâtée et protégée (jusqu’à quand ?) envers une jeune juge du siège décidée à ne pas se laisser faire, menaçant jusqu’à saisir Louh, le ministre en personne qui doit tout de même savoir dans cette juridiction pour l’honneur des magistrats. Pour revenir aux faits, Fertas a acheté une parcelle de terre que lui disputent les Bouzar décidés eux aussi à poursuivre leurs plaintes accusant le géomètre en retraite d’abus de pouvoir et de faux et l’acquéreur de la parcelle de complicité. Maître Abdelkader Benne- L goueche et Maître Phil Fatima Benbraham de Hussein Dey (Alger) sont constitués pour les Bouzar qui n’ont confiance en personne alors que Fertas et Taouanzat ont ramené les poids lourds : Maître Larbi Maâtou, les bâtonniers M.F. Ksentini et Yahia Bouamama ainsi que le bouillonnant Maître Mohamed Aïchouche de Blida dont l’intervention a été la plus incisive comme celle de Maître Phil. Et si Maître Bennegoueche qui a plaidé après l’avocate d’Alger, avait axé sa plaidoirie autour de l’acte de propriété « Hamdi, l’expert aurait pu voir les Bouzar à titre indicatif et chercher à savoir si ces gens ont été touchés par la loi de 1971 portant Révolution agraire ! » s’est-il écrié avant d’expliquer la nuance entre les expressions : « Sous la protection de l’Etat » fait en direction de propriétaires « harkis » et « la nationalisation des terres ». L’ŒIL La fougue mesurée de l’avocat Maître Aïchouche s’était emporté contre le fait que le juge d’instruction de Khemis Miliana avait accepté la plainte des Bouzar alors qu’une bonne application de la loi veut que le rejet soit systématique. L’avocat de Blida a donné trois bonnes raisons : La première est que les Bouzar avaient d’abord choisi le civil en assignant Fertas Hallil devant le tribunal administratif de Chlef aux fins d’annulations cadastrale. Le même tribunal a rendu un jugement « avant-dire-droit » par lequel il a désigné un expert lequel a accompli la mission en découvrant que les plaignants ne pouvaient prétendre à la parcelle litigieuse. Voyant les conclusions de l’expertise défavorables, ils ont choisi de ne plus revenir en déposant plainte devant le pénal. Le tribunal a alors violé l’article 5 du Code de procédure pénale. La deuxième raison est allée dans le sens d’une assignation des consorts Ghernoug qui occupaient ladite parcelle indûment. Un jugement d’expulsion a été rendu par le tribunal de Khemis « -Oui, Hamdi n’a pas répondu dans son rapport à la mission confiée par la cour de Chlef ». Maître Benbraham avait ouvert les hostilités autour du comportement de Fertas, pire que les premiers colons en 1831 !!! Ce qui poussera plus tard Maître Aïchouche à rétorquer que « la comparaison n’avait pas sa raison d’être, car Fertas n’est pas un colon mais un Algérien qui a acheté un terrain à des nationaux ! ». Maître M.F. Ksentini et Bouamama ont tenté de mettre en pièces les arguments de leurs adversaires du jour. Maître Larbi Maâtou a essayé d’être clair et explicite. Il a plaidé juste ce qu’il faut étaler comme cartouches ; ce qui est certain, c’est que les avocats de Fertas et Taouanzat ont abordé le fait majeur que Ahmed Hamdi en excellent professionnel a reproduit, surtout que les Bouzar lui ont présenté un acte de propriété AU PALAIS Miliana. Après expertise. La cour de Chlef a confirmé. Or, les plaignants dans cette affaire font une tierce opposition contre la décision d’expulsion rendue. Un arrêt a été rendu à cet effet par la cour de Chlef qui a déclaré leur opposition irrecevable en la forme pour le défaut de qualité. Maître Aïchouche se demande comment une juridiction (Chlef) supérieure dénie la qualité aux plaignants alors que le juge d’instruction de la première instance est allé à l’encontre d’une décision émanant d’une juridiction supérieure. Les plaignants font alors valoir un acte de propriété datant de 1923 faisant état d’une superficie de 11 ha. Or, ils ramènent une autre aire (25 ha). Le tout appuyé d’une livraison de « quatre Livrets fonciers totalisant 25 ha ! » s’est offusqué le défenseur de Hallil Fertas, qui a encore ajouté que ce même juge d’instruction a instruit un dossier sur la base d’un acte périmé (de 1923) n’ayant plus de valeur d’existence ni d’effet juridique. Dans la salle, deux avocats jeunes par ailleurs, nous sifflent au moment où Maître Aïchouche remettait au juge un document : « Monsieur, suivez bien ce qui se passe à 9 périmé ! « Par conséquent, ils n’ont aucune qualité pour faire valoir leurs demandes : « Ils ont évoqué des généralités, ni plus ni moins ! a conclu Maître Ksentini heureux de la brillante intervention de son confrère et ami le bâtonnier Yahia Bouamama. Vint le tour de Maître Phil Benbraham et Maître Bennegoueche. Les deux conseils des Bouzar qui courent derrière Khallil Fertas, un propriétaire tous azimuts, ont déclenché un tir nourri face à leurs confrères adversaires du jour, Maître Larbi Maâtou, Maître Mustapha Farouk Ksentini, le bâtonnier Yahia Bouamama et le fougueux Maître Mohamed Aïchouche. Le tir nourri a viré dans l’histoire de notre pays. Les dates énoncées à la barre le prouvent. Maître Phil Benbraham a évoqué 1831, la date où les colons s’étaient emparés de ces terres fertiles de Djendel (Aïn Defla). 1923 a été l’année qui a vu la première transaction d’Algérienspieds-noirs ; 1964 qui a vu l’instauration de la mise sous protection des terres exploitées par des… harkis ! 1971, la Révolution agraire ; 2009, le début des hostilités, juste après que Benharkat eut cédé des ha à Khellil Fertas, le « Blidéen », qui a osé invertir du côté du Zaccar ! 2011, le début d’un procès commençant à Khemis-Miliana où un juge d’instruction s’est cassé la pipe en envoyant les suspects de faux et usage de faux chez un jeune juge du siège qui a été muté pour n’avoir pas su gérer une audience qui a duré 5 heures pleines où les incidents avaient, ô comble, pour un jeune magistrat qui débute sur le siège, comme témoin, le bâtonnier de la région, Yahia Bouamama qui était venu aider la justice et qui s’est heurté à l’ignorance, à l’absence de maîtrise des procédures au cours d’une audience et même un mépris qui ne disait pas son nom. 18 mois après le procès de Khemis, la cour de Chlef qui a continué les débats alors que depuis un trimestre Khemis-Miliana dépend de la fraîche cour de Aïn Defla dont les responsables ont trouvé des ennuis, des malentendus, des incidents du genre de ce président de chambre venu au tribunal intervenir pour un appel qui a mis un greffier K.O. à la suite des foudres soulevées par ce juge, entendu cette semaine par l’inspection ! A. T. Khemis Miliana d’où avait été éjecté le juge qui « fait » ce dossier et muté ici à Chlef. Que doit penser le ministre ? » L’assistance venait d’assister en direct-live à une grave dérive du juge d’instruction qui n’a pas eu le réflexe de bien étudier la qualité des plaignants. Maître Aïchouche a vivement protesté sur le pourquoi de cette cachotterie du livret foncier et présenté un acte périmé. « Pourquoi ? oui pourquoi Monsieur le président et messieurs les conseillers ces pseudo-victimes n’ont pas présenté les quatre livrets fonciers totalisant 25 ha alors que la réalité est là : ils ne possèdent que 11 ha : moins de la moitié ! Ici, il convient de noter la vive réplique lancée en direction de Maître Phil Benbraham l’adversaire de Maître Aïchouche concernant les petits malheurs vécus par les Bouzar. « Je me rappelle à ma chère consœur que mon client est un Algérien et pas un colon de 1830 » s’est écrié Maître Aïchouche satisfait de cet obus qui a fait mouche sous le regard bienveillant du trio de magistrats, qui a très bien maîtrisé la situation. Verdict mercredi 30 avril 2014. A. T. S ports VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 ES SÉTIF-MO BÉJAÏA CAN 2014 (DAMES) 26 joueuses algériennes retenues en stage Le sélectionneur de l’Equipe nationale féminine algérienne de football, Azzedine Chih a convoqué 26 joueuses, pour le stage de préparation prévu du 26 avril au 4 mai au Centre technique national de la FAF à Sidi Moussa (CTN) à Alger, en vue de sa double confrontation face à la Tunisie pour le compte du 2è tour des qualifications de la coupe d’Afrique des Nations (Namibie-2014), annonce un communiqué de la Fédération algérienne de football (FAF). L’ossature des éléments sélectionnés sont issus des clubs du FC Constantine (avec sept joueuses) et de Affak Relizane et l’ASE Alger Centre (avec six joueuses chacun). Les autres joueuses viennent de l’AS Sûreté nationale (quatre), et l’USF Béjaïa, Intissar Oran et JF Khroub (avec un élément). Le regroupement de l’équipe sera ponctué par deux matchs d’application contre l’Equipe nationale féminine de Côte d’Ivoire, le mercredi au CTN et le second le 3 mai 2014 au stade Omar-Hammadi de Bologhine. Les protégées de coach Chih accueilleront leur homologue de Tunisie le 23 mai au stade Omar-Hamadi (Bologhine) pour le match aller des éliminatoires de la CAN-2014. La seconde manche aura lieu entre le 6 et le 8 juin en Tunisie. La sélection algérienne s’est qualifiée pour le second et dernier tour des éliminatoires du CAN-2014 aux dépens du Maroc (2-0, 0-0), tandis que la Tunisie a sorti l’Egypte (3-0, 2-2). La phase finale du CAN2014 aura lieu en Namibie du 11 au 24 octobre prochain. Les joueuses convoquées pour le stage Au CTN. COUPE DU MONDE L’Aigle noir épinglera-t-il les Crabes ? Les Sétifiens évolueront avec l’objectif de préserver leurs chances de terminer à la seconde place, tandis que les Mobistes tenteront d’arracher un précieux résultat qui leur permettra d’éviter la descente en Ligue 2. BACHIR BOUTEBINA ujourd’hui, pour le compte du déroulement de la 25 e journée du championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, le stade du 8Mai 45 sera le théâtre de la très attendue rencontre Entente de Sétif- Mouloudia de Béjaïa. Un match qui constituera l’une des affiches, à l’occasion de la reprise officielle de la compétition, et qui mettra aux prises deux clubs voisins aux ambitions complètement opposées. Pour preuve, les Sétifiens évolueront avec l’objectif de renouer avec la victoire, afin de préserver toutes leurs chances d’achever cette saison à la seconde place, synonyme de qualification à la prestigieuse Ligue des Champions que convoite sérieusement la JS Kabylie. Quant aux Crabes mobistes, ces derniers joueront aujourd’hui à Sétif, avec le désir clairement affiché de revenir de la capitale des Hauts-Plateaux, avec un précieux résultat qui permettra au club bougiote cher à la vallée, de creuser l’écart sur les actuels ténors toujours menacés par la descente en Ligue 2. Cette rencontre retour se jouera sans aucun doute aussi, sur un air de revanche du côté ententiste, suite à la belle victoire de 2 à 0 remportée sans coup férir à l’époque, par les Mobistes. Les Sétifiens qui ne se sont plus imposés chez eux depuis belle lurette, et qui ont fini par passer la main à l’USM Alger, le désormais prochain champion de l’exercice en cours, ne peuvent plus se permettre de concéder le moindre chez eux. Le coach Kheireddine Madiou tablera donc sur une formation A ententiste réellement déterminée à reprendre son envol, après avoir sérieusement marqué le pas. Désormais qualifiés à l’importante phase des poules de la C1, les coéquipiers de Ferrahi vont-ils pouvoir réagir au terme de cette dernière longue pause d’un mois observée par le championnat ? Les Gourmi, Karaoui, Ogbi et consorts savent pertinemment qu’ils doivent rendre la pareille aux Mobistes, d’autant plus que le public sétifien attend une réaction du prestigieux Aigle noir. De leur côté, les Crabes du Mouloudia de Béjaïa souhaitent assurer leur maintien définitif en Ligue 1. Il n’en demeure pas moins que le MOB n’a jamais réussi le moindre coup d’éclat en déplacement, et souvent a perdu hors de ses bases. L’entraîneur Abdelkader Amrani, son avenir avec le club mobiste, alimente aujourd’hui les discussions, notamment après le dernier match derby perdu contre la JSM Béjaïa, Mais dans quelques heures, les camarades de Berrahal seront à l’épreuve d’un ténor sétifien plus que jamais en quête de rachat devant son public. Mais selon l’entraîneur Madoui, il sera difficile pour son équipe de retrouver rapidement son rythme, notamment après l’arrêt de la compétition, et que cette rencontre s’annonce peu facile à gérer par son équipe sur le plan physique. Après avoir récupéré la plupart des joueurs blessés au cours du mois dernier, c’est surtout au niveau psychologique que le coach ententiste tablera ce soir, face à des Mobistes qui tenteront de tenir bon au stade du 8-Mai 45. Une très belle empoignade à suivre à partir de 18h, et qui fera le plein d’autant plus que les nombreux inconditionnels des Crabes effectueront aujourd’hui un court déplacement pour soutenir le Mouloudia de Béjaïa. B. B. JSM BÉJAÏA - JS SAOURA La Soummam retient son souffle Un workshop FIFA pour les journalistes algériens La Fédération algérienne de football a organisé avant-hier, en son siège à Alger un workshop pour les journalistes accrédités à la Coupe du monde au Brésil 2014 en présence de M.Hedi Hamel officier média de la FIFA. Deux séances ont été consacrées respectivement à la presse écrite et aux médias audio visuels au cours desquelles le représentant de la FIFA a expliqué aux présents les règlements des médias lors de la Coupe du monde au Brésil 2014, les opérations et activités médias de l’Equipe nationale ainsi que les directives de la FIFA aux médias accrédités pour la couverture de l’évènement. Il y a lieu de souligner que le président de la FAF Mohamed Raouraoua a procédé à l’ouverture des travaux de ce workshop en souhaitant la bienvenue aux journalistes présents au niveau de la nouvelle salle des conférences de la Fédération. Un match capital pour le MOB Le stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa s’apprête à accueillir cet après-midi un match palpitant entre deux équipes qui auront un objectif opposé. BOUALEM CHOUALI n effet, la victoire, rien que la victoire qui peut faire perdurer l’espoir du maintien pour les Vert et Rouge de Yemma Gouraya face à la solide formation bécharie de la JSS. En effet, après un mois de trêve, élection présidentielle oblige, c’est la fin de la récréation. C’est la rentrée des terrains pour les équipes de la Mobilis Ligue 1 pour attaquer la dernière ligne droite de l’exercice en cours. Six matchs nous séparent de la fin du championnat dont la calendrier tracé prévoit la tombée du rideau pour le 24 mai prochain. La JSMB, lanterne rouge du championnat, est appelé à se surpasser pour atteindre son objectif, à savoir le maintien en élite. Un objectif qui reste jouable mathématiquement parlant, mais très difficile à réaliser sur le terrain. Pour ce faire, les Vert et Rouge doivent impérativement gagner les trois matchs à domicile et aller à l’extérieur pour accrocher les trois équipes conquérantes directes au maintien à savoir, le MC Oran, le CRB Aïn Fakroun et le CR Belouizdad. Car un seul et unique faux pas à domicile ou plutôt une défaite à l’extérieur, scellera définitivement le sort de l’équipe phare de la Soummam qui lutte avec beaucoup d’engagement pour sa survie en Ligue 1. Pour le staff technique, à sa tête le coach Lahcen E Hamouche, le coup est jouable « en football, rien n’est scellé d’avance, on ne peut pas avancer le score technique d’une rencontre avant le coup de sifflet final. Nous croyons encore en nos chances pour se maintenir en Ligue 1 même si, il faut le reconnaître, la mission s’annonce difficile. On ne va pas baisser les bras jusqu’à l’ultime seconde de l’exercice en cours », a laissé entendre Hamouche, à quelques jours de la reprise du championnat. Même si l’état d’esprit qui règne au sein de son groupe au fond ne paraît pas si serein en raison de leur situation financière avec le club, cela risque de perturber un peu la concentration de l’équipe. Malgré tout, les joueurs restent concentrés et espèrent, par la même, jouer leur chance à fond pour sauver le club de la relégation : « nous sommes cons- cients de la rude tâche qui nous attend. Nous ferons le maximum pour rester dans la course pour le maintien. La mission s’annonce, certes, difficile mais pas impossible, car en football tout est possible », nous déclarent à l’unisson quelques joueurs que nous avons rencontrés lors des séances d’entraînements. Ainsi se présente la rencontre de cet aprèsmidi, en attendant le coup de sifflet de l’entame du match devant la coriace équipe de la JS Saoura qui s’est adjugée le statut de l’une des meilleures équipes du championnat en déplacement. Entre une équipe qui lutte pour sa survie en Ligue 1 et l’autre qui viendra à Béjaïa pour renforcer son capital point dans l’espoir de se rapprocher du peloton de tête, la rencontre s’annonce palpitante. B. C. SANCTION Niati prend quatre matchs Le joueur de la JSM Béjaïa Belgassim Niati, signalé lors du match en retard face à l’USM El Harrach (1-2) de la 24e journée du championnat professionnel de la Mobilis Ligue 1, a écopé de quatre matchs de suspension, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP). Niati devra en outre, s’acquitter 12 d’une amende de 40 000 DA, en sus de l’avertissement reçu au cours de la rencontre, comptabilisé comme avertissement simple, précise la même source. Ses deux équipiers, Brahim Zafour et Mohamed Chalali, ont été sanctionnés d’une amende de 30 000 DA chacun pour « contestation de décision ». La sanction de Niati est un coup dur pour la JSMB qui lutte pour son maintien en Ligue 1 professionnelle. A six journées de la fin de la compétition, la JSM Béjaïa occupe la 16e et dernière place au classement, à cinq longueurs du premier non reléguable. S ports VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 CR BELOUIZDAD – CS CONSTANTINE PRÉPARATION DU MONDIAL 2014 La présélection sud-coréenne connue le 9 mai Le sélectionneur de la Corée du Sud Hong Myung-bo, dont l’équipe affrontera l’Algérie au Mondial-2014, dévoilera le 9 mai prochain sa présélection pour la Coupe du monde au Brésil, rapporte jeudi l’agence Yonhap. Le coach sud-coréen annoncera une liste de 30 joueurs pour entamer la préparation prévue à partir du 12 mai prochain au Centre national de football (NFF) à Paju (nord de Séoul) en prévision du Mondial brésilien. Hong Myung-bo annoncera la liste des 23 joueurs devant prendre part à la Coupe du monde 2014 le 29 mai, au lendemain de la rencontre amicale contre la Tunisie. Hong Myung-bo avait déclaré récemment qu’il a déjà en tête le groupe qui prendra part au Mondial-2014 à quelques exceptions près. Le technicien sud-coréen espère récupérer notamment l’attaquant de Watford, Park Chu-young, actuellement blessé et qui poursuit sa rééducation au Centre national de football à Paju dans la province de Gyeonggi dans le nord de Séoul. «Nous ne voulons pas le pousser trop fort», a déclaré le préparateur physique de l’équipe, Ikeda. Considéré comme l’un des meilleurs attaquants de la sélection sud-coréenne avec 24 buts en 62 matchs, Park constitue l’une des forces de frappe de l’équipe. Le Chabab au pied du mur ! Les fans belouizdadis comptent bien aller en force au stade pour encourager leurs joueurs dans la perspective d’arracher les trois points de la victoire et annihiler le doute qui s’est installé au sein du groupe. e CR Bélouizdad jouera gros aujourd’hui en recevant au stade du 20-Août le CS Constantine qui partage la 4e place au classement avec le MC El Eulma et le MC Alger puisque le Chabab est véritablement en danger de purgatoire. Cette position de premier non relégable à 4 points justement du premier relégable le CRB Aïn Fakroun, Le CR Belouizdad du duo Henkouche-Yahi n’a vraiment plus droit à l’erreur, s’il veut sauver sa peau de la relégation devant son propre public. Et justement, les supporters du CRB ne sont pas convaincus des prestations de leurs joueurs, surtout après avoir perdu plusieurs matchs amicaux lors de la trêve. Ce qui a créé le doute chez les supporters des Rouge et Blanc. D’ailleurs, le premier handicap du staff technique est les absents pour ce match important contre le CSC. Le coach adjoint Yahi indique que «ce sera difficile à cause des absents. Si pour Bilel Benaldjia, c’est sûr, il ne participera pas au match d’aujourd’hui. Ce joueur a eu une déchirure, mais concernant Ammour et Khoudi, il reste encore des chances de les voir avec nous, mais on devrait tout d’abord confirmer leurs aptitudes avec les médecins de l’équipe… ». Et concernant le match contre le CSC, Yahi estime que « ce sera un match difficile devant le CSC qui est plus en forme que nous. Mais, nous n’aurons, tout de même, pas d’autre choix que de gagner ce match pour respirer un peu…. ». En tout cas, les fans belouizdadis comptent bien aller en force au stade pour encourager leurs L S. M. joueurs, dans la perspective d’arracher les trois points de la victoire et annihiler le doute qui s’est installé au sein du groupe. D’ailleurs, Dahar se dit bien inspiré en déclarant que : « J’ai le pressentiment que nous allons gagner ce match…». Du côté du CS Constantine, l’ambiance est apparemment au beau fixe. Le staff technique estime que le groupe a bien travaillé durant la trêve et surtout les titulaires qui ont bien réagi lors des matchs amicaux, notamment contre le MOB et le MSPB. Seulement, c’est le coach Simondi qui aura plus de soucis en matière d’effectif, puisqu’il compte des blessés à savoir Houri, Belakhder et Bezzaz. Ce dernier bien que revenu de sa blessure, ne pourrait être aligné par manque sur le plan de la prépara- Programme des matchs : Hier à 15h : MC Alger - CA Bordj Bou Arréridj RC Arba - JS Kabylie Aujourd’hui à 15h : CRB Aïn Fakroun - USM Alger MC Oran - MCE Eulma CR Belouizdad - CS Constantine JSM Béjaïa - JS Saoura A 18h : ASO Chlef - USM Harrach ES Sétif - MO Béjaïa. ASO CHLEF – USM EL HARRACH DYNAMO DRESDE Un virage à ne pas rater Fin de saison pour Ouali Saison terminée pour l’attaquant franco-algérien, Idir Ouali, victime d’une entorse à la cheville droite, il manquera les derniers matchs de son équipe, le Dynamo Dresde, qui lutte pour son maintien en Bundesliga II. Une IRM passée par l’Algérien avant-hier a confirmé la fin prématurée de sa saison. « C’est un diagnostic amer pour nous, bien sûr. Nous souhaitons un bon rétablissement à Idir, qu’il se remette rapidement, a déclaré son entraîneur Olaf Janssen sur le site officiel du club. Il est clair qu’il ne peut plus nous aider cette saison. ». Idir Ouali, 31 matchs en Championnat cette saison pour 3 buts et 7 passes décisives, rejoint dans l’infirmerie son compatriote Mohamed Amine Aoudia, Marco Hartmann et Markus Scholz, des blessés de longue durée. Actuellement 16ème et barragiste, Dresde, dans l’état actuel des choses, devra battre une équipe de Division 3 pour conserver sa place en Liga 2. tion physique. Sinon, les autres joueurs sont tous aptes à être intégrés à ce match aussi important pour le CSC qui compte bien négocier une place sur le podium. L’équipe du CSC ne se trouve qu’à 5 points des deux deuxièmes classés, la JSK et l’ES Sétif. L’écart étant très minime compte tenu des matchs restant pour cette saison, nul doute que les joueurs de Simondi feront tout pour revenir chez eux avec un résultat positif. Mais, encore faut-il prendre à défaut cette équipe du CRB très motivée pour réussir ce match à domicile, sous peine de compliquer sérieusement sa situation au bas du tableau. Et c’est l’enjeu de cette partie qui reste, toutefois, ouverte à tous les pronostics… SAÏD MEKKI Les Chélifiens devront faire preuve de responsabilité et de grande détermination pour espérer arracher les trois points qui seront très bénéfiques pour le reste du parcours. EL BOUALI-DJILALI près une trêve forcée de plus de quatre semaines, le championnat professionnel de la Mobilis Ligue 1 reprendra du service aujourd’hui, avec le déroulement de la 25e journée. La formation chélifienne de l’ASO est fin prête pour aborder ce dernier virage, ô combien décisif pour le bilan de son parcours durant cette saison. Les joueurs de l’ASO, qui ont bénéficié pendant cette longue trêve d’une bonne préparation, ponctuée par une série de matchs amicaux, devront être au top physiquement et tactiquement. Place maintenant à la concentration puis- A qu’ils livreront un match très important aujourd’hui face à la formation algéroise de l’USMH, sur la nouvelle pelouse du stade Boumezrag de Chlef. Les Rouge et Blanc sont appelés à ne pas rater ce virage important, car une victoire permettra à l’ASO de se mêler à la course pour une place parmi les premiers. Cette probabilité fait déjà rêver ses supporters qui estiment que leur équipe semble bien armée, pour terminer le championnat en force. Après presque un mois d’absence de la compétition officielle, les Chélifiens devront faire preuve de responsabilité et de grande détermination pour espérer arracher les trois points qui seront très bénéfiques pour le reste du parcours. Les camarades de Méliani sont conscients de l’importance d’un bon résultat qui sanctionnera les débats face aux Harrachis, puisqu’un autre épilogue que la victoire leur sera fatal. Face à cette situation, les Rouge et Blanc sont sommés de se révolter, dès cette reprise du championnat à domicile, pour ne pas voir leurs chances de terminer la saison dans une place honorable s’évaporer. Les locaux doivent faire preuve de concentration et de vigilance contre les capés de Boualem Charef, coriaces même en déplacement, et qui vont sûrement faire le déplacement pour piéger les Chélifiens afin d’avancer, eux aussi, au classement. Medouar quant lui, était remonté contre les joueurs, et attend désormais une bonne réaction de ses capés, aujourd’hui face à l’USMH. E. B.-D. EUROPA LEAGUE La finale s’éloigne pour Feghouli e FC Valence a été défait par le FC Séville (2-0) en demifinale aller de l’Europa League avant-hier soir au stade Ramon Sanchez Pizjuàn de Séville. Le meneur de jeu des Verts, Sofiane Feghouli et ses coéquipiers, ont compliqué sérieusement leur chance de qualification en finale, sans pour autant l’hypothéquer. Autrement dit, le club Che peut toujours espérer renverser la tendance chez lui dans une semaine à Mestalla. L Sofiane Feghouli a de quoi être déçu à l’issue de ce FC Séville – FC Valence (2-0), comptant pour la demi-finale aller de l’Europa League. Et pour cause, la défaite avec deux buts d’écart complique la tâche des siens pour la qualification à la finale à Turin le 14 mai prochain. Un rêve que caresse le milieu algérien depuis que les contours d’une finale à jouer commençaient à se dessiner à l’horizon après l’ex- 13 ploit du tour précédant face aux Suisses du FC Bale (victoire 5-0 au retour après une défaite 3-0 à l’aller). Feghouli a été naturellement titularisé à l’occasion dans son couloir droit. Sa grosse débauche d’énergie et son envie de bien faire, n’auront pas suffit au FC Valence pour revenir à hauteur du club andalou qui a réussi à prendre l’avantage au bon moment (Mbia 33’, Becca 36’). L’Algérien, qui retrouvait en face son ancien coach Unai Emery, a cédé sa place à la 74’ à Jonas, avec sans doute beaucoup de regrets. Auteur d’une saison pleine et de quelques éclairs en Liga, Soso mérite quand même de boucler sa saison sur une bonne note. Pour ce faire, le FC Valence devra batailler ferme au retour. Il faudra, en effet, qu’il gagne par trois buts d’écart s’il souhaite se qualifier pour la finale. Dans l’autre demi-finale, le Benfica a pris le dessus sur la Juventus (2-1). Ceci, soit dit en passant. Sports VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 COUPE DU MONDE AU BRÉSIL EN 1950 Le «Maracanazo», la tragédie nationale Et soudain, le silence. Ce 16 juillet 1950, le poids de l’Histoire vient de s’abattre sur les 200 000 spectateurs du Maracana, tandis que l’Uruguay s’adjuge la Coupe du monde aux dépens du Brésil, à Rio de Janeiro. e « Maracanazo », une pièce tropicale fidèle aux six élé ments de la tragédie. Uruguay-Brésil est le dernier match du tour final, et donc une finale officieuse. La Seleçao n’a besoin que d’un nul pour remporter son premier titre mondial, alors que la Celeste doit absolument gagner pour être couronnée une deuxième fois (après 1930). Friaça ouvre le score pour le Brésil (47e), mais Schiaffino égalise (66e), et Ghiggia marque le but décisif (79e). 2-1 pour l’Uruguay, champion du monde. Tout le Brésil est sonné. Le président de la FIFA, le Français Jules Rimet, expédie la remise du trophée au capitaine uruguayen, Varela. Des héros, des maudits. Ghiggia, unique survivant des 22 acteurs, a fait une passe décisive et marqué le but coup de théâtre. « Je n’ai pris conscience de son impact que quelques années plus tard, quand on a commencé à écrire des livres sur le sujet, qu’on m’interrogeait dessus », dit-il. Plus que le premier buteur, Schiaffino, Varela est l’autre héros uruguayen, le « Gran Capitan », l’aboyeur, celui qui a su utiliser l’euphorie brésilienne d’avant-match pour motiver ses coéquipiers. Barbosa, le gardien de la Seleçao, fut accusé à jamais d’avoir ouvert son angle sur le tir fatal de Ghiggia. A la fin de sa vie, il se disait le seul Brésilien à purger une peine de plus de 30 ans. Autre bouc émissaire: l’arrière-gauche Bigode, déposé deux fois par Ghiggia. « J’ai pensé à la mort, c’était le mieux pour moi, confie-t-il dans le livre intitulé Maracanazo de Teixeira Helder. Ensuite, je me suis dis que même mort, les gens auraient continué à me haïr ». L’expression de cette tra- L Le but de Ghiggia a marqué le Brésil à jamais gédie, ce sont des images, des gestes, des mots. L’image: cette course effrénée de Ghiggia sur 40 mètres. Elle hante la mémoire collective brésilienne comme aux Etats-Unis le film amateur de l’assassinat de John Kennedy. Le geste: Barbosa qui s’avance parce qu’il anticipe le centre, à l’image du premier but. Mais Ghiggia frappe au ras du poteau. Les mots: la star de la Seleçao, Zizinho, avait pourtant prévenu ses coéquipiers. « Les Uruguayens lacent leurs crampons avec leurs propres veines! » Mais la tirade la plus élo- quente reviendra à Ghiggia: « Seules trois personnes ont fait taire le Maracana: Frank Sinatra, le pape, et moi! » « Notre catastrophe, notre Hiroshima, a été la défaite contre l’Uruguay en 1950 », écrivait de rage Nelson Rodrigues (revue Realidade, 1966). « C’est peut-être la plus grande tragédie de l’histoire contemporaine du Brésil, abonde l’anthropologue Roberto Da Matta. C’est arrivé au moment où le Brésil voulait prendre sa place en tant que nation au grand destin ». Car après l’effondrement de l’Europe, le pays voulait organiser la première Coupe du monde d’après-guerre, construire le plus grand stade de la planète et s’y faire sacrer. En ratant la dernière marche, la fierté du peuple brésilien tombait de haut. Et les vieux démons du racisme de resurgir. Pour certains, Barbosa et Bigode n’étaient plus des joueurs, mais des Noirs. « Je n’arrive pas à dormir avec ces mots (mollasson de nègre) qui résonnent dans mes oreilles et me blessent à l’âme », disait alors Bigode. Dans les jours précédant le match décisif, c’était le cirque du côté de l’équipe du Brésil. Le sélectionneur Flavio Costa avait décidé de transférer le camp de base à Sao Januario, un quartier bruyant, et de l’ouvrir à supporteurs, journalistes, politiques. Il avait luimême des ambitions politiques... La mise en scène fut assurée aussi par la presse brésilienne avant le match. Le 16 juillet, le quotidien O Mundo, au diapason des autres journaux, publiait une photo de l’équipe en titrant: « Voici les champions du monde! » Les suicides dont on a parlé? « Je crois que les prétendus suicides sont une légende urbaine », confie à l’AFP Geneton Moraes Neto, auteur de l’ouvrage « Dossiê 50 ». Mais comme le spectacle doit continuer, le Brésil se relèvera avec les conquêtes de 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002, qui allaient atténuer le traumatisme, sans jamais y remédier. Les joueurs présents au Maracanazo furent « les précurseurs des cinq titres », estime le sélectionneur actuel, Luiz Felipe Scolari. Silence et sanglots pour la musique de fond. L’hébétude du Maracana ouvrait « la décennie du silence », jusqu’au sacre de 1958 sous l’impusion de Pelé. Le « »Roi » avait décidé de devenir footballeur en voyant son père pleurer le jour de la tragédie. « Quand (l’arbitre anglais) M. Reader a donné le coup de sifflet final, le Maracana fut le théâtre de la plus grande veillée funèbre », écrira Mario Filho. Et le célèbre journaliste, qui allait donner son nom officiel au stade après sa mort en 1966, d’ajouter: « On entendait des cris de veuves siciliennes ». LIGA L’Atlético a les cartes en main Depuis 18 ans, les « Colchoneros » n’ont jamais été aussi proches du titre: à quatre matchs de la fin. ’Atletico Madrid, leader du Championnat d’Espagne, a toutes les cartes en main pour se rapprocher ce week-end de son premier titre national depuis 1996, mais il doit éviter de brûler un joker demain à Valence lors de la 35e journée. Depuis 18 ans, les « Colchoneros » n’ont jamais été aussi proches du titre: à quatre matchs de la fin, il leur suffit de gagner trois fois pour être assurés de devancer le FC Barcelone, deuxième à quatre longueurs, et le Real Madrid, troisième à six points mais avec un match de moins. L’ « Atleti » doit toutefois bien doser ses efforts entre le championnat, pour lequel il se déplace dimanche après-midi à Valence (17h, 15h GMT), et la Ligue des champions, dont il jouera mercredi prochain la demi-finale retour contre Chelsea après un match nul 0-0 à l’aller à Madrid. Comment faire pour enchaîner de tels efforts et continuer à bluffer l’Europe du football ? « Avec L Barça, qui reçoit l’ « Atleti » lors de la dernière journée le week-end du 18 mai, n’a virtuellement qu’un petit point de retard à combler d’ici là. Au Santiago-Bernabeu comme au Camp Nou, tous continuent d’y croire, comme l’a prouvé la victoire au courage du Barça dimanche dernier contre l’Athletic Bilbao (2-1), quatre jours après sa désillusion en finale de la Coupe du Roi contre le Real (21). « Ça a été une victoire du cœur, du fond de l’âme, une victoire qui montre qu’on veut continuer à être là », a résumé le défenseur Marc Bartra jeudi. « Nous avons démontré qu’en aucun cas nous ne laisserons filer la Liga. » Du cœur, il en faudra demain (21h, 19h GMT) au Barça, qui aborde son déplacement le plus difficile de la fin de saison, à Villarreal (7e). Côté Real, un triplé historique est toujours possible: après son sacre en Coupe du Roi, la « Maison blanche » a pris mercredi une l’enthousiasme, la motivation de porter le maillot de l’Atletico Madrid et d’être dans une situation privilégiée, a répondu mardi soir Diego Simeone. Il faut se reposer, dormir, manger... La seule chose qui m’intéresse désormais est le match de Valence. » Par bonheur pour les « Colchoneros », le principal objectif de la fin de saison valenciennes est l’Europa League, et même si le club « che » a perdu sa demi-finale aller contre le FC Séville (2-0), il rêve sans doute de retourner la situation jeudi prochain face aux Andalous. Le FC Barcelone et le Real Madrid ne dépendent plus d’eux-mêmes dans ce championnat et sont suspendus à un faux-pas de l’Atletico. Mais chacun d’eux garde un petit atout dans sa manche. Le Real peut revenir à trois longueurs de son voisin madrilène le 7 mai à Valladolid lors d’un match reporté de la 34e journée. Et le option sur la finale de la Ligue des champions en domptant le Bayern Munich 1-0 avant le match retour mardi en Bavière. Et la dynamique actuelle comme le calendrier final de la Liga jouent en faveur des hommes de Carlo Ancelotti, qui recevaient hier (20h, 18h GMT) un mal-classé, Osasuna (15e). Attention, tournant ! L’Athletic Bilbao du Français Aymeric Laporte, qui occupe depuis plusieurs semaines la quatrième place synonyme de barrage en vue de la lucrative Ligue des champions, est menacé par le FC Séville d’un autre Français, Kevin Gameiro. En cas de succès, les Andalous pourraient dépasser les Basques à la faveur de la différence de buts particulière. C’est donc un match à quitte ou double qui se joue demain (19h, 17h GMT) à San Mames et le vainqueur pourrait bien accompagner l’Atletico, le Real et le Barça, déjà qualifiés pour la C1 la saison prochaine. EUROPA LEAGUE Benfica et Séville bien partis enfica et Séville ont fait un pas vers la finale de l’Europa League en dominant respectivement la Juventus Turin (2-1) et Valence (2-0), jeudi à domicile, à un semaine des demi-finales retour. Les Italiens, probables futurs champions d’Italie, devront montrer un visage plus conquérant s’ils veulent arracher leur billet pour la finale qui se disputera le mercredi 14 mai dans leur antre du Juventus stadium. Car c’est le Benfica Lisbonne qui, porté par un stade de B la Luz inondé par une marée rouge de 55 000 spectateurs, s’est emparé des clés du match d’entrée de jeu. Sur corner, les Portugais ont fait sauter le verrou italien par Garray (3), le défenseur argentin prenant le meilleur sur Bonucci pour placer une tête décroisée que Buffon ne pouvait qu’effleurer. La « Vieille Dame », avec le vétéran Pirlo à la baguette et un Pogba volontaire, a ensuite repris le jeu à son compte, concrétisant sa domination par Tévez (73), bien servi en retrait par Asamoah côté gauche. L’équipe de Jorge Jesus a pourtant trouvé des ressources pour reprendre l’avantage grâce à Lima, entré en cours de seconde période à la place de Cardozo. L’attaquant brésilien, auteur d’un doublé dimanche ayant offert aux Aigles leur 33e titre de champion du Portugal, a fusillé Buffon d’une frappe puissante déclenchée à l’entrée de la surface (84). Qualifiés pour la finale de la Coupe nationale, les Portugais entretiennent leur rêve de triplé, 14 un an après une fin de saison cauchemardesque qui l’a vu perdre trois « finales »: le Championnat (Porto), l’Europa League (Chelsea) et la Coupe (Guimaraes). Pas sûr, cependant, que le maigre avantage obtenu à domicile soit suffisant avant le déplacement, jeudi prochain, chez le leader de la Serie A, invaincu cette saison à domicile toutes compétitions confondues. Dans l’autre rencontre, les Andalous ont enlevé facilement le premier acte de la demi-finale 100% espagnole qui l’oppose au FC Valence, grâce à une première période bien maîtrisée. Mbia a ouvert le score d’une talonnade heureuse (33), après avoir manqué sa reprise sur un coup franc de Rakitic dévié par Carriço. Bacca a doublé la mise trois minutes plus tard après un double une-deux avec Vitolo conclu par une frappe croisée (36). Séville, double vainqueur de la C3 en 2006 et 2007, est bien parti pour disputer sa troisième finale européenne. Analyse VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 Dernier arrêt avant la fin d’un monde unipolaire « Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent » Jean-Paul Sartre I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * ela fait plus de quatre mois que l’Ukraine fait l’objet de la sollicitude occidentale. Tout a été fait pour la déstabiliser. Souvenons-nous de la stratégie de Victoria Nuland et de son appréciation du poids réel des Européens dans la mise en place d’un gouvernement ukrainien aux ordres des Etats-Unis. L’histoire semble s’accélérer, après le retour de la Crimée dans le giron naturel de la Russie, plusieurs provinces de l’Est ukrainien craignant des représailles du gouvernement central ukrainien en majorité composé par des extrémistes, s’en remettent au grand frère russe pour leur protection. Justement, la position de la Russie qui ne veut pas voir l’Otan à ses frontières- organisation qui aurait du être dissoute après la dissolution du Pacte de Varsovie- est de conférer de larges prérogatives aux régions est de l’Ukraine dans le cadre d’un fédéralisme. C’est en tout cas l’esprit de l’accord de Genève. Il y eut pourtant des revirements. Kiev sans doute bien conseillé répugne, par ailleurs créant une nouvelle terminologie, elle traite les Ukrainiens de l’Est, de terroristes. Après que le pouvoir de Kiev ait annoncé la reprise des opérations militaires dans l’Est, le président américain Barack Obama, en visite au Japon jeudi 24 avril, a encore un peu plus enterré l’accord de « désescalade » signé le 17 avril. « Jusqu’à présent, nous ne les avons pas vus respecter ni l’esprit ni la lettre de l’accord de Genève », a-t-il déploré à propos de la Russie, ajoutant que si la situation ne s’améliorait pas, il y aurait « des conséquences et de nouvelles sanctions ». Sergueï Lavrov, accusant les Etats-Unis et l’Union européenne de fomenter une révolution.« Peu d’analystes sérieux doutent du fait qu’il ne s’agit pas du destin de l’Ukraine, on a simplement utilisé et on continue d’utiliser l’Ukraine comme un pion dans le jeu géopolitique », a-t-il déclaré. (1) « Dans un entretien à Russia Today, mercredi 23 avril, Sergueï Lavrov a de nouveau affirmé que la Russie était prête à intervenir si ses intérêts étaient menacés, « comme ils l’avaient été en Ossétie du Sud », région séparatiste de Géorgie pour laquelle Moscou était entré en guerre en 2008. « Une attaque contre les citoyens russes est une attaque contre la Russie », a justifié le ministre des Affaires étrangères, qui a précisé qu’en cas d’intervention russe celle-ci se ferait « dans le respect du droit international ».(1) Les Américains accusent les Russes d’ingérence. Le Guardian est sceptique « Tout gouvernement américain devrait être prudent en présentant des photographies comme des preuves, un peu plus d’une décennie après que Colin Powell a exhibé des images montrant de façon erronée des armes de destruction massive en Irak » écrit le Guardian mardi 22 avril. Deux jours après leur publication, le quotidien britannique s’est penché avec circonspection sur les images dévoilées par le département d’Etat américain et présentées comme des preuves que les séparatistes armés dans l’est de l’Ukraine sont en fait des militaires ou officiers de renseignement russes. (…)La BBC s’est, elle aussi, saisie des « preuves » avec des pincettes. « Il ressort de ces images qu’au moins une unité de paramilitaires prorusses lourdement armés et bien équipés opère dans la région de Donetsk, conclut la BBC. Mais il ne peut pas être affirmé avec certitude que ce sont des forces spéciales russes, à proprement parler, comme le font les Ukrainiens ». (2) C La stratégie états-unienne de containment de la Russie En fait, tout est fait pour déstabiliser la Russie. Les manœuvres de créer un printemps russe ayant échoué, on essaie de dépouiller la Russie de sa sphère d’influence. Il se trouve qu’il y a en face un dirigeant qui ne veut pas se laisser faire et qui l’a montré en apparaissant comme un faiseur de paix aux yeux de la vraie communauté internationale pas « l’occidentale formatée » à longueur d’information par une vision diabolisante de la Russie et en règle générale, de tous ceux qui n’acceptent pas le magister dixit occidental. Souvenons-nous. C’est Poutine qui a arrêté le bras meurtrier occidental concernant l’attaque de l’Iran et, plus récemment contre la Syrie. Joaquim Defghi écrit à ce sujet : « Alors que nous assistons à une guerre médiatique sans Tout est fait pour déstabiliser la Russie précédent, où les mensonges succèdent à la désinformation, le New-York Times a publié dimanche 20 avril un article qui dévoile clairement la stratégie d’Obama consistant à isoler Poutine sur le long terme. Des indices sur les motivations réelles de cette stratégie y apparaissent également. M. Obama se concentre sur l’isolation du président de la Russie, Vladimir Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur, en limitant ses ambitions expansionnistes à son propre voisinage et en faisant effectivement un Etat paria ? » (…) Comment être plus clair quant aux intentions du président américain ? Par contre, il n’est pas fait mention des racines du problème avec la Russie. Pourquoi donc les états-uniens souhaitent-ils tant isoler Vladimir Poutine ? Serait-ce parce que la Russie représente un danger militaire réel ? Si oui, lequel ? Il n’y a à aujourd’hui pas la moindre preuve d’une volonté agressive de la Russie, si ce n’est celle de ne pas perdre l’influence qu’elle avait en Ukraine, une influence qui lui a été subtilisée par la force au moment du coup d’Etat de Kiev .»(3) « (…) Cela représente un remarquable revirement comparé au début de la présidence de M. Obama, quand il nourrissait des rêves de forger un nouveau partenariat avec la Russie. Dorénavant, la question est dans quelle mesure la relation peut être sauvée. M. Obama a aidé la Russie à obtenir son entrée à l’OMC ; maintenant, il travaille à limiter son accès aux marchés financiers externes. L’article mentionne en conclusion que l’administration d’Obama réfléchit à une éventuelle confrontation avec la Russie. Ce qui est formidable, c’est qu’aucun motif réel et sérieux, de même que pour la guerre en Irak, n’a été avancé pour isoler la Russie. Tout simplement parce qu’il n’en existe aucun en-dehors des intérêts états-uniens (commerce, pétrole et gaz ). » (3) Sanctions contre la Russie : un coup d’épée dans l’eau Dans une contribution du 31 mars, Pepe Escobar énumère les sanctions occidentales et celles potentielles que pourrait prendre Poutine : « L’Europe a annulé le sommet Europe-Russie prévu à Sotchi le 3 juin. L’Europe est divisée de façon irréparable sur ce qu’il convient de faire. Quoiqu’ils fassent pourtant, la capacité de Moscou à punir est plus grande. Il y aura peutêtre un autre lot de sanctions douces comme l’a annoncé Merkel, mais c’est tout. Les Européens comme le font les caniches, imitent la « Voix de son Maître » quand le président des Etats-Unis, Barak Obama, impose solennellement par ordre exécutif davantage de sanctions contre « de hauts fonctionnaires du gouvernement russe ». Plus de 60% des Américains et des Européens s’opposent à une nouvelle guerre froide contre la Russie. Le taux de popularité de Poutine en Russie est de près 75 % et il en est probablement de même dans tout le monde en développement. (…) Comme c’était prévisible, Moscou a rendu le coup. « l’utilisation de sanctions est une « arme à double tranchant » et que cela aura un effet boomerang sur les Etats-Unis. » (4) Comment battre la Russie : l’argument gaz de schiste ? Pour sa part, Naomi Klein nous explique la fausse bonne solution présentée par les Américains aux Européens. Nous l’écoutons : « Du changement climatique à la Crimée, la suprématie de l’industrie du gaz naturel pour 15 exploiter la crise à des fins mercantiles et privées- ce que j’appelle la doctrine du choc. La façon de battre Vladimir Poutine est d’inonder le marché européen avec du gaz naturel extrait par fracturation hydraulique (ndt « gaz de schiste ») aux Etats-Unis, ou tout du moins c’est ce que l’industrie souhaite nous faire croire. Dans le cadre de l’escalade de l’hystérie anti-russe, deux projets de loi ont été introduits au Congrès américain – l’un à la Chambre des représentants, l’autre au Sénat – une tentative d’accélérer les exportations de gaz naturel liquéfié ( GNL), tout ceci au prétexte d’aider à l’Europe à se sevrer des combustibles fossiles de Poutine, et pour le renforcement de la sécurité nationale des États-Unis. « Pour que ce stratagème fonctionne, poursuit Naomi Klein, il est important de ne pas regarder de trop près les détails. Il s’agit notamment du fait que la majeure partie de ce gaz ne rejoindra probablement pas à l’Europe (…) Et maintenant, soudainement et sournoisement, l’objectif devient la «sécurité énergétique», qui semble signifier la vente d’une surabondance temporaire de gaz de schiste sur le marché mondial, générant la dépendance énergétique dans ces pays étrangers. (…). Au moment où ces gigantesques projets industriels seront effectivement en place et en état de fonctionnement, l’Allemagne et la Russie pourraient bien être devenus les meilleurs amis. Mais d’ici là, qui se souviendra que la crise en Crimée a été le prétexte pour accomplir ses vieux rêves d’exportation, quelles que soient les conséquences pour les populations touchées par la fracturation hydraulique et alors que la planète est en train de cuire. »(5) « (…) Pour le moment, la crise, c’est le conflit en Ukraine. Elle est utilisée comme un bélier pour abattre des restrictions portant sur les exportations de gaz naturel et pour pousser l’accord controversé de libre-échange avec l’Europe. Et rappelez-vous: vous ne construisez pas des infrastructures de plusieurs milliards de dollars, sauf si vous prévoyez de les utiliser pendant au moins 40 ans. Donc, nous répondons à la crise de notre réchauffement de la planète en construisant un réseau ultrapuissant de fours atmosphériques. Sommes-nous fous? Dès 1981, l’industrie du gaz elle-même avait développé le concept intelligent du gaz naturel comme «pont» vers un avenir d’énergies propres. C’était il y a 33 ans. C’est un long pont! Et on n’aperçoit toujours pas l’autre rive. (…) L’utilisation de la crise en Ukraine par l’industrie pour étendre son marché mondial sous la bannière de la «sécurité énergétique» doit être replacée dans le contexte d’une série ininterrompue de crises opportunes. (…) Compte tenu de cela, c’est aux Européens de transformer leur désir d’émancipation du gaz russe par une demande pour une transition accélérée vers les énergies renouvelables. (5) La détermination de Poutine à protéger la Russie Pour Pepe Escobar, la détermination de Poutine « les rend fous » : « Oubliez le passé (Saddam Hussein, Oussama ben Laden, Kadhafi) et le présent (Bachar al-Assad, Ahmadinejad). Vous pouvez parier sur le futur prévisible, sur le fait que le plus grand démon aux yeux de Washington — et de ses associés de l’Otan et de leurs divers comparses des médias — ce ne sera personne d’autre que le président russe Vladimir Poutine, de retour vers le futur. Les élites anglo-états-uniennes sont encore toute saisies d’épouvante au sou- venir de son légendaire discours de 2007, à Munich, dans lequel il critiqua le gouvernement de George W. Bush pour son projet impérial, obsessionnellement unipolaire, « au moyen d’un système qui n’a rien de commun avec la démocratie » et pour son viol permanent des « frontières nationales presque partout dans le monde ».(…) Poutine avait même rendu publique sa feuille de route. L’essentiel : non à la guerre en Syrie ; non à la guerre en Iran ; non aux «bombardements humanitaires» et aux «révolutions de couleur», et tout cela intégré dans un nouveau concept: «Instruments illégaux du pouvoir soft». Pour Poutine, le Nouvel Ordre Mondial conçu par Washington n’a pas d’avenir. Ce qui compte c’est« le principe consacré de la souveraineté des États ».(6) Pepe Escobar nous décrit un Poutine obsédé par la nécessité de réhabiliter la Grande Russie: « Poutine a pris la tête, presque en solitaire, de la résurrection de la Russie en tant que méga grande puissance énergétique Par conséquent, on peut compter que le Gazoduquistan continuera à être la clé. Poutine sait que la Russie aurait besoin de beaucoup d’investissements étrangers dans l’Arctique — dans la partie occidentale et surtout dans la partie asiatique — pour maintenir sa production de pétrole de plus de 10 millions de barils/jour. Et il lui faut parvenir à un complexe et exhaustif accord portant sur des milliards de dollars avec la Chine concernant les gisements de gaz de la Sibérie Orientale (..) »(6) L’argument de poids est l’énergie : « Poutine fera aussi tout pour consolider le gazoduc South Stream(…) Si South Stream l’emporte, son concurrent, le gazoduc Nabucco, sera mis échec et mat ; importante victoire russe contre la pression de Washington et contre les bureaucrates de Bruxelles. (…) Et puis, nous avons ensuite la grande inconnue, l’Organisation de Coopération de Shanghaï (SCO). Poutine voudra que le Pakistan en soit membre de plein droit tout comme la Chine, elle, est intéressée à y incorporer l’Iran. Les répercussions seraient transcendantes, comme si la Russie, la Chine, le Pakistan et l’Iran coordonnaient, non seulement leur intégration économique, mais aussi leur sécurité mutuelle au sein d’une SCO renforcée dont la devise est « non-alignement, non-confrontation et noningérence dans les affaires des autres nations ». (6) Le dernier argument et non des moindres est celui de « perturber le dollar : « Poutine voit que le contrôle par la Russie, l’Asie Centrale et l’Iran d’au moins 50 % des réserves de gaz du monde et avec l’Iran et le Pakistan comme membres virtuels de la SCO, le nom du jeu devient intégration de l’Asie, sinon de l’Eurasie. La SCO se développe comme une force motrice économique et de sécurité tandis que, parallèlement, le Gazoduquistan accélère l’intégration pleine de la SCO comme parade à l’Otan.(…) »(6) La visite du vice-président américain en Ukraine et l’annonce de l’envoi de 600 soldats américains en Pologne et dans les pays baltes n’est pas fait pour contribuer à l’apaisement. Poutine joue sa partie d’échecs, et défend les intérêts de la Russie et des Russes. Quant à isoler la Russie du commerce international, dans un contexte de déclin global, notamment des gisements norvégiens, pour l’Europe se passer de la Russie reviendra à se préparer à des pénuries majeures de tout ordre. L’Europe a à perdre à s’éloigner de la Russie, tout à gagner à s’en rapprocher. Si la guerre froide s’installe de nouveau, ce sera le sauve-qui-peut pour les Européens… La fin du monde unipolaire est proche. Elle sera irréversible, le barycentre du monde a échappé à l’Occident qui en est aux combats d’arrière-garde au lieu d’opter pour la C. E. C. sérénité du monde. * Ecole nationale polytechnique 1.http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/kiev-annonce-avoir-libere-uneville-de-l-est-de-l-ukraine-des-separatistes_4406011_3214.html 2. http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/ukraine-les-preuves-americaines-de-l-implication-russe-sont-elles-fiables_4405764_3214.html 3.Joaquim Defghi 22 04 http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-newyork-times-confirme-la-151012 In Cold War Echo, Obama Strategy Writes Off Putin, NY Times 4.http://www.mondialisation.ca/sanctionscontre-la-russie-guerre-et-farce/5376012 31 03 2014 5.http://stopgazdeschiste.org/2014/04/11/u kraine-pourquoi-les-entreprises-de-frackingdes-etats-unis-se-lechent-les-babines-la-doctrine-du-choc-par-naomi-klein/ Guardian 10 04 2014. 6.Pepe Escobar http://www.mondialisation.ca/a-washington-poutine-les-rendfous/29714 Internationale VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 ALORS QUE LES ETATS-UNIS ENVOIENT 600 SOLDATS EN POLOGNE ET DANS LES PAYS BALTES SITUATION EN UKRAINE Le CPI ouvre une enquête préliminaire La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une enquête préliminaire sur la situation en l’Ukraine, à la demande de Kiev, bien que le pays n’a pas ratifié le statut de Rome fondant cette Cour, a annoncé vendredi la CPI. « La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire sur la situation en Ukraine afin de déterminer si (...) les critères nécessaires à l’ouverture d’une enquête (au long cours) sont réunis », a indiqué la CPI dans un communiqué. Elle « examinera les questions de juridiction, d’admissibilité et de l’intérêt de la justice » pour décider si une enquête complète est justifiée, a précisé la CPI. « Si elle trouve qu’il y a une base suffisante pour justifier une quête, c’est elle qui en fera la demande aux juges de la Cour », a précisé le porte-parole de la CPI Fadi El Abdallah, cité par l’AFP. L’Ukraine, qui n’a pas ratifié le statut de Rome fondant la CPI, a toutefois indiqué auparavant qu’elle acceptait la juridiction de la CPI pour l’enquête sur les événements allant du 21 novembre au 22 février derniers, et avait même demandé cette enquête. TUNISIE Malgré les retards, les élections en 2014 Le Premier ministre tunisien a insisté hier, dans un entretien à l’AFP, sur sa détermination à la tenue des élections générales en 2014 tout en notant qu’elles pourraient être reportées en raison du retard pris dans le vote de la loi électorale. « On se doit d’y croire car on a un engagement qui est très clair aujourd’hui, qui est d’aider à l’organisation et de créer le climat propice pour l’organisation des élections avant la fin de l’année», a souligné Mehdi Jomaa. « Il faut y croire (mais) le planning est très tendu, parce qu’il y a eu du retard sur la loi qui régit l’organisation des élections. Mais je pense qu’il faut continuer de travailler (...). On est tous mobilisés », a-t-il ajouté. L’adoption de la loi électorale, toujours en débat à l’Assemblée nationale constituante, a pris un retard considérable. Le président de l’Instance électorale, Chafik Sarsar, a souligné fin mars que ses services n’étaient pas opérationnels, notamment faute de bureaux. « Il y a toujours des risques (de devoir reporter les élections) tant que ce n’est pas fait, et plus il y a de retard plus le risque augmente, c’est une question de gestion du planning. Effectivement, il faut se ressaisir », a souligné le chef du gouvernement. M. Jomaa a par ailleurs exclu de se présenter aux scrutins législatifs et présidentiel à venir. « Ce que vous voulez savoir c’est est-ce que je vais me présenter ou pas? La réponse est ‘’Non’’ », a-t-il dit, prévoyant de retourner « certainement (dans) le privé ». M. Jomaa a pris la tête en début d’année d’un gouvernement d’indépendants pour sortir la Tunisie d’une profonde crise politique nourrie par des violences jihadistes et la méfiance entre les islamistes d’Ennahda, majoritaires à l’Assemblée, et leurs opposants. Il a pour principale mission d’organiser en 2014 des élections censées doter le pays des institutions pérennes dont il est privé depuis la révolution de janvier 2011. Les Occidentaux haussent le ton contre Moscou WASHINGTON a commencé le déploiement pour des exercices en Pologne et dans les pays Baltes de 600 soldats, un geste adressé à ses alliés de l’Otan, inquiets des actions de Moscou en Ukraine. es Occidentaux accentuaient leur pression hier sur la Russie, accusée par Kiev de vouloir lancer « une troisième guerre mondiale » en soutenant les séparatistes de l’Est de l’Ukraine, où les tensions s’exacerbent. Visé par un lance-roquette, un hélicoptère de l’armée a explosé alors qu’il stationnait à l’aéroport de Kramatorsk et son pilote a été blessé, ont indiqué les autorités ukrainiennes. A quelques kilomètres de là, le bastion russophone de Slaviansk vit en quasi état de siège après l’assaut, bref et meurtrier lancé par les blindés ukrainiens. Parallèlement à l’action de l’armée ukrainienne, les Etats-Unis ont procédé à l’envoie de soldats dans les pays limitrophes de l’Ukraine. Ainsi, Washington avait annoncé mardi le déploiement pour des exercices en Pologne et dans les pays Baltes de 600 soldats, un geste adressé à ses alliés de l’Otan, inquiets des « actions » selon eux de Moscou en Ukraine. Outre les 300 hommes arrivés en Pologne et en Lettonie, environ 300 autres soldats sont attendus dans les prochains jours en Estonie, et en Lituanie, pour des exercices « qui doivent avoir lieu au cours des prochains mois et au-delà », indique le contre-amiral John Kirby, porteparole du Pentagone. Ce geste a-t-il déclaré « est l’expression concrète des obligations qui nous lient en matière de sécurité en Europe ». « C’est un message adressé à Moscou » souligne le contre-amiral John Kirby. Ce déploiement doit durer un mois, à l’issue duquel les troupes seront remplacées par d’autres forces de l’US Army. Le porte-parole du Pentagone a précisé qu’il s’agissait d’opérations « bilatérales » de la part des EtatsUnis et non d’exercices de l’Otan, notant cependant qu’il n’y avait eu aucune réticence exprimée de la part d’autres membres de l’Alliance. Sur le terrain et notamment dans l’Est de l’Ukraine les forces armées ukrainiennes tentent de « bloquer Slaviansk » afin d’empêcher les Russophones d’envoyer des renforts. Après le raid meurtrier de jeudi sur Slaviansk, les autorités de Kiev ont indiqué qu’il « n’est pas question » de lancer un nouvel assaut qui risque de faire des victimes civiles. La chancelière allemande Angela Merkel a appelé le président russe Vladimir Poutine L L’armée ukrainienne a lancé un assaut meurtrier, jeudi, sur la ville insurgée de Slaviansk pour lui faire part de « sa grande inquiétude à propos de la situation Tendue » dans la région et lui demander de « travailler à la mise en œuvre » de l’accord de Genève. Ce compromis international, qui prévoyait un désarmement des groupes illégaux et la libération de bâtiments publics, avait créé un espoir d’apaisement mais il est resté totalement lettre morte et Moscou et Washington se rejettent depuis la responsabilité de l’échec. Par ailleurs, Barack Obama a annoncé que les Etats-Unis mèneraient des consultations avec les principaux dirigeants européens dès vendredi (hier) pour adopter une approche commune concernant de nouvelles sanctions. Kiev a aussi haussé le ton contre Moscou, accusée de soutenir activement les rebelles voire d’avoir envoyé des agents alors que des hommes lourdement armés, très professionnels, en cagoule et treillis sans insigne patrouillent à Slaviansk. « La Russie veut lancer une troisième guerre mondiale », a lancé le Premier ministre pro-européen ukrainien Arseni Iatseniouk. « Le soutien de la Russie aux ‘’terroristes’’ en Ukraine constitue un crime international, et nous appe- lons la communauté internationale à s’unir contre l’agression russe ». Les incidents se multiplient dans le Sud-Est russophone. A Lougansk, où les séparatistes occupent les services de sécurité, des inconnus ont lancé des petits engins explosifs dans les locaux du parquet pendant la nuit, selon la police. Le ministre de l’Intérieur a également fait état de l’explosion d’une grenade lancée contre une barricade de partisans de Kiev à d’Odessa, qui a fait sept blessés dont un agent de la police de la route. LE CHEF DE LA DIPLOMATIE RUSSE, SERGUEÏ LAVROV DÉNONCE «La propagande américaine pour dénigrer la Russie» est inacceptable Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé hier les Etats-Unis de vouloir dénigrer la Russie et a jugé le ton de son homologue américain John Kerry « inacceptable ». M. Lavrov a affirmé que « la propagande américaine » avait pour but de « dénigrer la Russie, dénigrer ceux qui protestent contre les actes illégaux des autorités (de Kiev, ndlr) qui essaient d’interdire le russe et de faire de tous les Russes et russophones des ennemis qui devraient être tués ». Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a accusé jeudi Moscou de n’avoir pris aucune initiative pour mettre en oeuvre l’accord conclu à Genève et l’a mis en garde contre une « erreur coûteuse ». Il a aussi accusé le réseau télévisé RT, financé par le Kremlin et autrefois connu sous le nom Russia Today, de « promouvoir la vision fantaisiste du président (Vladimir) Poutine de ce qui se passe sur le terrain ». M. Lavrov a fustigé les propos de son homologue et défendu RT comme un concurrent « sérieux » de CNN et de la chaîne britannique BBC. « Ils nous accusent d’enclencher - et John Kerry l’a dit hier dans sa déclaration, sur un ton inacceptable, un ton de procureur - il nous accuse d’enclencher la machine de propagande de Poutine, Russia Today », a-t-il dit. « Vous savez, parler ainsi d’un média n’est sans doute pas très poli », a dit M. Lavrov. La rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian, a réclamé hier des excuses du Département d’Etat. « Nous avons l’intention d’envoyer une requête officielle au Département d’Etat américain pour lui demander de nous montrer des exemples concrets montrant que RT a dénaturé des faits, et demander des excuses », a-t-elle dit, citée dans un communiqué. Mercredi, M. Lavrov a estimé que les Etats-Unis « dirigeaient » les actions des autorités de Kiev, alors que celles-ci avaient annoncé la reprise de l’ « opération antiterroriste » contre les séparatistes de l’est du pays. Washington et Moscou s’accusent mutuellement de ne pas faire appliquer l’accord de Genève signé le 17 avril, en vue d’une désescalade de la situation en Ukraine, notamment dans l’est du pays. LE PREMIER MINISTRE SE MET À DOS LES INSTITUTIONS DE TURQUIE : Le bras de fer entre le pouvoir et la Cour suprême se durcit LE PRÉSIDENT de la Cour suprême, Hasim Kiliç, a (…) rejeté avec véhémence les critiques qui lui ont été adressées par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son régime. e conflit engagé en Turquie entre le pouvoir islamo-conservateur et la Cour suprême, plus haute instance judiciaire du pays, s’est nettement durci hier avec des attaques verbales de part et d’autre. Le président de la cour suprême, Hasim Kiliç, a contre-attaqué et rejeté avec véhémence les critiques qui lui ont été adressées par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son régime, qui avaient dénoncé plusieurs jugements de la cour, en affirmant que « les tribunaux ne reçoivent pas d’ordres ». « Dans un Etat de droit, les tribunaux ne reçoivent ni des ordres ni des instructions. De plus ils ne peuvent être guidés par des sentiments d’amitié ni d’hostilité », a déclaré Hasim Kiliç lors d’une allocution à l’occasion du 52è anniversaire de la création de son institution. Le discours de M. Kiliç était fort et adressé notamment à M. Erdogan, présent parmi les invités et dont le visage a affiché la désapprobation. A la fin du discours, le chef du gouvernement a quitté la salle boudant une réception qui y était offerte pour les invités de marque, ont rapporté les médias. La réponse du gouvernement à la sortie de M. Kiliç n’a pas tardé. « M. Kliç s’est exprimé L comme s’il était un homme politique (...) comme s’il était le chef d’un parti politique. Son discours se devait d’être juridique et non politique », a martelé le ministre de la Justice, Bekir Bozdag, qualifiant devant les journalistes ses déclarations d’ « inacceptables ». Le ministre qui n’a pas caché sa colère envers M. Kiliç, l’a accusé de « s’engager dans des polémiques politiques sur de nombreux points » de l’action du gouvernement. La cour suprême a infligé ces dernières semaines plusieurs revers au régime islamoconservateur annulant en partie une réforme judiciaire destinée à renforcer son emprise sur l’appareil judiciaire, et débloquant l’accès au réseau Twitter, interdit par le pouvoir après la diffusion d’écoutes téléphoniques compromettantes. En ordonnant début avril la levée du blocage de Twitter, les Sages avaient fortement déplu au Premier ministre, qui ne s’était pas privé de les critiquer: « Nous devons appliquer le jugement mais je ne le respecte pas », accusant aussi les juges d’agir contre les intérêts nationaux. « Dire que la cour constitutionnelle agit avec un ordre du jour politique et l’accuser de manquer de patriotisme n’est qu’autre qu’une 16 critique sans profondeur », a répondu M. Kiliç. Le chef des Sages a aussi souligné la nécessité de préserver l’indépendance de la justice en Turquie, accusant M. Erdogan, qui dirige le pays depuis 2002, d’avoir émis des « critiques excessives » sur les jugements de la Cour. Il a aussi fortement critiqué les purges effectuées par le pouvoir dans la magistrature depuis la révélation à la mi-décembre d’un vaste scandale de corruption touchant M. Erdogan et son entourage. « Cette affaire nous montre clairement que ces divisions scelleront la fin de la sécurité de la justice dans l’Etat de droit (...) La justice ne peut pas vivre dans cette situation », a-til dit. Ses propos devraient, de l’avis des observateurs, exacerber les tensions persistantes entre le judiciaire et M. Erdogan qui convoite le poste de président au premier scrutin au suffrage universel cet été, fort de sa victoire aux élections municipales du 30 mars dernier. L’homme fort de Turquie accuse le mouvement religieux dirigée depuis les Etats-Unis par le prédicateur Fethullah Gülen, jadis son allié, d’avoir fabriqué des preuves de corruption pour le renverser dans le cadre d’un « coup d’Etat ». Internationale VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 RÉCONCILIATION PALESTINIENNE Le plus difficile commence VÉRITABLE avancée ou simple tactique? La réconciliation palestinienne sera rapidement soumise à l’épreuve des faits, le président Mahmoud Abbas devant faire face à la colère d’Israël et à l’inquiétude des USA. SELON LE NUMÉRO 2 DE LA DIPLOMATIE US L’extrémisme, un «énorme défi» pour la Libye e numéro 2 de la diplomatie américaine, William Burns, a estimé jeudi à Tripoli que la montée de l’extrémisme représentait un « énorme défi » pour la Libye, théâtre de violences et d’attaques régulières depuis la chute du régime Kadhafi. « La montée de l’extrémisme violent est un énorme défi, d’abord pour la Libye, mais aussi pour ses partenaires internationaux », a déclaré M. Burns au cours d’une conférence de presse au terme d’une visite de vingt-quatre heures à Tripoli. Il a ajouté que Washington état prête à aider la Libye dans la construction de ses forces de sécurité et à renforcer la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Le secrétaire d’État adjoint a indiqué par ailleurs avoir discuté avec les responsables libyens les moyens de faire progresser la sécurité, la transition démocratique et la croissance économique dans un pays pétrolier miné par la violence et l’anarchie. « Nous avons discuté du soutien international pour appuyer les efforts de la Libye en vue de réformer le secteur de la sécurité, améliorer la sécurité des frontières, contrôler la prolifération des armes et renforcer l’Etat de droit », a-t-il ajouté. M. Burns a ajouté avoir parlé « longuement de la formation de forces de sécurité polyvalentes en Libye et les mesures qui doivent être prises pour accélérer le processus ». Au cours de sa visite, M. Burns a rencontré notamment le Premier ministre par intérim, Abdallah Al-Theni, le vice-président du Congrès général national (CGN, Parlement), Ezzedine Al-Awami, ainsi que des représentants de la société civile et des chefs de partis politiques. Depuis la chute du régime de Mouamar El Gueddafi en octobre 2011, la Libye a été le théâtre de violences et de dizaines d’attaques contre les forces de sécurité et les intérêts occidentaux. L’attaque la plus spectaculaire a été perpétrée contre le consulat américain à Benghazi en septembre 2012, provoquant la mort de l’ambassadeur américain Chris Stevens et trois autres Américains. Des groupes extrémistes à l’influence grandissante sont régulièrement accusés d’être derrière ces attaques rarement revendiquées. Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois en mars dernier la présence en Libye de groupes terroristes, leur déclarant la guerre et appelant la communauté internationale à l’aide. L e Hamas et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) n’ont pas d’autre option que la réconciliation », affirme Naji Chrab, politologue à l’université d’Al-Azhar à Ghaza. « Le président Abou Mazen ( Mahmoud Abbas) a compris que les négociations ont échoué et veut renforcer sa position face à la partie israélienne », explique M. Chrab, cité par l’AFP. L’OLP, reconnue internationalement comme le seul représentant du peuple palestinien, et le mouvement Hamas, au pouvoir à Ghaza, ont signé mercredi un accord de réconciliation - le troisième depuis 2011 - au moment même où le processus de paix est totalement bloqué. et accord prévoit la formation « d’ici cinq semaines » d’un gouvernement de « consensus national », dirigé par M. Abbas et constitué de technocrates, et la tenue d’élections à la fin de l’année. Mais ce n’est pas la première fois que les frères ennemis du mouvement national palestinien annoncent leur entente. Le Hamas et le Fatah, principal parti de l’OLP, ont déjà signé des accords de réconciliation au Caire (avril/mai 2011) et à Doha (février 2012) pour mettre fin à la division politique entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie. Mais les échéances fixées alors ont été constamment repoussées. Nombreux sont les Palestiniens qui doutent de la possibilité d’une réconciliation en raison des « mauvaises expériences «L palestinien, assiégé à Ghaza et proscrit en Egypte, a tout intérêt à la réconciliation. Il est affaibli depuis la chute en juillet dernier du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, son allié au sein des Frères musulmans. L’armée égyptienne a détruit des centaines de tunnels de contrebande à la frontière avec Ghaza, où transitaient armes et munitions, mais aussi produits de première nécessité et matériaux de construction. Désormais, la question qui se pose est « que vont faire les Palestiniens « La division (palestide leur réconciliation ? » nienne) a beaucoup nui au Hamas depuis passées », rappelle Moukheimer de non-violence et de l’existence de qu’il a perdu les Frères musulmans Abou-Saada, professeur de sciences l’Etat d’Israël, a déclaré le départeen Egypte et ses difficultés financièpolitiques à Al-Azhar, qui s’attend à ment d’Etat, en référence au Hamas, res », observe le professeur Chrab. des « difficultés dans l’application de qui ne reconnaît pas Israël et prône La destruction des tunnels a généré l’accord de Ghaza ». Furieux, Israël la lutte armée. Jibril Rajoub, un dirides pertes mensuelles évaluées à 230 a décidé de suspendre les négociageant du Fatah, a assuré jeudi que millions de dollars (environ 170 tions avec les Palestiniens et de « le prochain gouvernement de millions d’euros), de l’aveu même du prendre de nouvelles sanctions, non consensus national proclamera de gouvernement du Hamas, qui peine précisées, contre l’Autorité palestifaçon claire et nette qu’il accepte les à payer ses fonctionnaires. « Le nienne. Quant à l’administration conditions du Quartette ». Le Hamas veut échapper à la pression américaine, qui supervise le procesQuartette pour le Proche-Orient de l’Egypte. La réconciliation lui sus de paix, elle s’est dite « déçue » et (Etats-Unis, Russie, UE et ONU) permettrait d’améliorer ses liens a averti que la réconciliation interexige du Hamas qu’il reconnaisse avec l’Egypte et dans la région grâce palestinienne aurait « évidemment Israël ainsi que les accords déjà à une légitimité politique palestides implications ». Tout gouverneconclus entre cet Etat et l’OLP, et nienne retrouvée », note le politoloment palestinien doit s’engager renonce à la violence. Selon les anague. « sans ambiguïté » sur les principes lystes, le mouvement islamiste SUSPENSION DES NÉGOCIATIONS PAR ISRAËL Les Palestiniens étudieront «toutes les options» a direction palestinienne étudiera « toutes les options » pour répondre à la décision d’Israël de suspendre les négociations de paix et aux sanctions israéliennes à la suite de l’accord de réconciliation inter-palestinien, a indiqué jeudi le négociateur Saëb Erakat. « La priorité maintenant pour les Palestiniens est la réconciliation et l’unité nationale », a souligné M.Erekat. Les instances dirigeantes de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) doivent se réunir aujourd’hui et demain à Ramallah en Cisjordanie, sous l’autorité du président Mahmoud Abbas pour discuter de la crise du processus de paix et du rapprochement inter-palestinien. La direction palestinienne pourrait choisir, parmi les options possibles, d’adhérer à de nouveaux traités et organisations internationales. Israël a suspendu jeudi les négociations de paix avec les Palestiniens, au lendemain de l’accord de réconciliation inter-palestinien qui doit déboucher sur la formation d’ici cinq semaines d’un gouvernement d’union nationale. Cette décision israélienne intervient alors L qu’aucun progrès n’a été enregistré dans les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens en raison du refus d’Israël d’honorer son engagement de libérer en mars dernier 26 prisonniers palestiniens. Israël a même menacé plus tôt dans la journée d’imposer des sanctions aux Palestiniens après leur accord de réconciliation. Selon une radio israélienne, il s’agit d’une série de mesures de rétorsion. Israël a déjà gelé le transfert des taxes qu’il perçoit pour le compte de l’Autorité palestinienne en représailles aux récentes demandes d’adhésion de l’Etat de Palestine à 15 traités et conventions internationaux. L’OLP et des dirigeants du Hamas ont convenu mercredi de la formation d’un nouveau gouvernement, qui aura pour mission de « préparer des élections législatives et présidentielles ». L’Union européenne (UE) a salué jeudi l’accord de réconciliation palestinien et appelé à la poursuite des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. Dans ce contexte, le président Abbas a commencé les consultations pour former le « cabinet de consensus » qu’il diri- gera et qui sera composé de personnalités indépendantes. M.Abbas a reçu l’émissaire américain Martin Indyk dont le pays a exprimé sa « déception » après l’accord inter-palestinien et a eu un entretien téléphonique avec M. Kerry. A l’étranger, la Turquie et la Tunisie ont salué l’accord inter-palestinien, et le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a affirmé le soutien de son organisation à M. Abbas face « aux pressions israéliennes ». L’UE a aussi salué l’accord interpalestinien mais relevé que la priorité était la poursuite des négociations avec Israël. La France s’est dite prête à travailler avec un cabinet palestinien s’il soutient le processus de paix. L’ONU a fait savoir qu’elle soutenait l’unité palestinienne sur la base de la reconnaissance d’Israël et de la non-violence. Selon Jibril Rajoub, un proche de M. Abbas, le « cabinet de consensus proclamera de façon claire et nette qu’il accepte les conditions du Quartette » pour le Proche-Orient qui exige du Hamas qu’il reconnaisse Israël et renonce à la lutte armée. ESCALADE DE LA GUERRE AU SOUDAN DU SUD L’ONU envoie un sévère avertissement aux belligérants e Conseil de sécurité a menacé jeudi de sanctions ciblées les responsables d’exactions au Soudan du Sud, exprimant son « horreur » et sa « colère » devant le massacre de centaines de civils à Bentiu (nord) et à Bor (est). La semaine dernière, « la plus sombre » dans l’histoire du pays selon un responsable des Nations unies, une base de l’ONU abritant des milliers de civils a été attaquée à Bor et plus de 200 civils ont été tués à Bentiu, un massacre attribué par l’ONU aux rebelles sud-soudanais. Après une réunion d’urgence mercredi soir, les 15 membres du Conseil de sécurité ont publié jeudi une déclaration au ton inhabituel, exprimant « leur horreur et leur colère ». Ils ont menacé de prendre « des mesures appropriées » contre les responsables d’exactions, une allusion à des sanctions ciblées (généralement un L gel des avoirs et une interdiction de voyager), sans toutefois annoncer de décision. Selon la présidente du Conseil, l’ambassadrice nigériane Joy Ogwu, il s’agit « d’envoyer un message sans équivoque ». Le Conseil a dénoncé « le ciblage systématique des civils sur une base ethnique » dont s’accompagnent les combats qui opposent depuis la midécembre les troupes loyales au président Salva Kiir à celles fidèles à son ex-vice président Riek Machar. Ces combats ont fait des milliers de morts et forcé des dizaines de milliers de civils à chercher refuge dans plusieurs bases de l’ONU protégées par les Casques bleus de la Minuss (Mission de l’ONU au Soudan du sud). A Bor le 17 avril, au moins 48 civils réfugiés dans la base ont été tués et plus de 100 personnes blessées, selon les Nations unies. Le Conseil demande au Haut-commissariat pour les droits de l’homme de 17 l’ONU de mener immédiatement une enquête sur le massacre de Bentiu et au secrétaire général adjoint de l’ONU Ivan Simonovic de retourner « dès que possible » en mission au Soudan du Sud. Ils mettent en demeure Salva Kiir et Riek Machar de dénoncer publiquement les attaques contre des civils, de sanctionner les coupables et de retourner à la table des négociations. Celles-ci, jusqu’ici infructueuses, doivent reprendre avant fin avril à Addis-Abeba. Un cessez-le-feu a bien été signé le 23 janvier à Addis-Abeba mais il est resté lettre morte. Pour le patron des opérations de maintien de la paix de l’ONU Hervé Ladsous, les deux camps « ne semblent pas prêts à cesser les hostilités ». Un sentiment partagé par l’ambassadrice américaine Samantha Power: « L’accord signé il y a trois mois semble avoir été considéré en fait comme un engagement à continuer le com- bat ». Les Etats-Unis ont soutenu historiquement la rébellion sudiste contre Khartoum et ont parrainé l’indépendance du Soudan du Sud, avant de prendre leurs distances. Au cours des consultations à huis clos mercredi, Mme Power et l’ambassadeur français Gérard Araud ont plaidé ouvertement pour des sanctions. Le Conseil, a affirmé Mme Power jeudi, doit « mettre en place rapidement un régime de sanctions visant ceux qui font obstacle au processus de paix et les responsables d’atrocités ». Paris a rappelé aussi que les auteurs d’exactions sont passibles de la Cour pénale internationale (CPI). Selon le ministère français des affaires étrangères, la France « soutient toutes les initiatives de la communauté internationale pour mettre fin aux exactions de masse » au Soudan du Sud, « notamment la proposition américaine de sanctions individuelles ». Culture VENDREDI 25 - SAMEDI 26 AVRIL 2014 JET SET SUR ECHOUROUK TV Qui sont ces faiseurs de fête ? COMPOSÉ d’une équipe technique tunisienne, le premier numéro de ce «produit» présenté comme avant tout, algérien, sera lancé le 26 avril prochain. MONTRÉAL Lounis Aït Menguellet anime un concert e chanteur kabyle Lounis Aït Menguellet animera un concert le 3 mai prochain au célèbre Théâtre Saint-Denis de Montréal, à la grande joie de ses milliers de fans au Canada, a-t-on appris, hier, auprès de son entourage artistique à Paris. « Ce concert, organisé par les productions NCP Festival (Nomades Cultures Productions), spécialisées dans l’événementiel au Canada, signe le retour du chanteur et poète au pays de l’érable après son franc succès de juin 2012 », a indiqué son coordinateur artistique, Farid Ouahmed. C’est avec un «énorme plaisir» que l’auteur d’Asfru affirme vouloir rééditer l’exploit montréalais, ville où il dit compter des milliers de fans. « Lorsqu’on est bien reçu quelque part, on y retourne toujours avec plaisir, c’est naturel. J’ai eu un accueil d’une chaleur dont seuls les nôtres sont capables », a-t-il confié, dans un entretien à l’APS. L’auteur-compositeur dit être chanceux d’avoir «partout un public chaleureux et indulgent». «Le public de Montréal n’a pas failli au principe», a-t-il dit, pour expliquer pourquoi il a encore une fois répondu favorablement aux organisateurs. A la question de savoir s’il y aura des surprises lors de ce gala, prévu en nocturne (19h30), le chanteur kabyle a confié que le plaisir de renouer avec la communauté algérienne sera déjà une « excellente surprise », une surprise qui, a-t-il souhaité, sera partagée dans la fraternité et la bonne humeur. « J’ai un répertoire qui me permet de préparer un programme différent de celui du concert précédent », a-t-il assuré, annonçant avoir répété la chanson Ammi, tirée de l’album éponyme du chanteur en 1983, et qu’il compte fredonner en duo avec son fils Djaffar, étoile montante de la chanson kabyle et virtuose de la flûte, instrument avec lequel il accompagne son paternel lors de ses prestations artistiques. Chanteur prolifique, Lounis Aït Menguellet (64 ans), de son vrai nom Abdenbi Aït Menguellet, compte une carrière de plus de 47 ans, enregistrant plus de 200 chansons. Dans son dernier album Tawrict Tacebhant (Feuille Blanche), il chante l’amour, mais aussi la raison. L HAMID GRINE AU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS A l’invitation de Oasis Littéraire, l’écrivain Hamid Grine animera aujourd’hui à 14h une rencontre littéraire au Musée national des Beaux-Arts, El Hamma. I O. HIND ne émission télé qui sera programmée pro chainement par la chaîne Echourouk TV. Pour annoncer son lancement, le directeur Ali Fodil ainsi que le staf de la production ont organisé mercredi dernier à l’hôtel Hilton une cérémonie de présentation en présence notamment de l’animatrice de l’émission, Ghezali. On vous prévient tout de suite, le concept de l’émission se veut universel et donc pas spécialement lié à la culture algérienne, car il existe réellement de la jet en Algérie. Pour ce faire, faudra-t-il la chercher à l’étranger plutôt. Qu’à cela ne tienne, notre équipe technique composée en partie de Tunisiens et organisationnelle, est partie à la recherche de ces « ambianceurs » de la nuit mais pas que. Notons d’abord que l’émission existe d’ores et déjà en Tunisie, mais celle-ci a été revisitée et adaptée à la sauce algérienne. Plusieurs numéros sont déjà bouclés. L’équipe s’est déjà déplacée récemment pour le besoin du tournage en Italie, Dubaï et Jordanie. Prochaine étape, le Maroc. Produite par Nofound Prod Algérie, le premier épisode sera diffusé le 26 avril prochain sur Echourouk TV. Jet set est une émission hebdomadaire qui promet d’être le rendez-vous incontournable de l’audiovisuel algérien affirme-t-on. Porté sur la découverte du glamour sous toutes coutures, Jet set est une émission de divertissement avant tout, dont l’épisode n’excède pas les 26 mn. Comme son nom l’indique, elle englobera différents sujets et n’omettra pas de faire découvrir en plus de prestigieuses personnalités dans le monde à des destinations de rêve. A tra- U vers Jet set, Rym Ghazali entend vous faire partager ses coups de cœur et nous transporter ainsi vers des lieux exceptionnels avec des invités également exceptionnels. Le temps d’une émission, Rym Ghazali endossera le rôle de guide, afin de nous faire pénétrer dans des endroits des plus chics, les plus orignaux en Algérie et dans le monde. C’est aussi, nous souligne-t-on, une manière de suivre «l’actualité culturelle et les évènements les plus attendus et les plus populaires en Algérie et à l’étranger». Une belle bonne ambition. On voudrait bien voir ça…Prenant la parole lors de la cérémonie de lancement, Rym Ghazali rayonnante fera remarquer avoir rencontré nos stars du foot algériennes qui évoluent à l’étranger dont Yebda et Taïder notamment. « Jet set c’est d’ailleurs ça : se déplacer dans le monde, rencontrer des stars et voir leur quotidien. D’ailleurs je viens de rentrer d’Italie où mes aventures m’ont amené à me jeter d’un avion à mille quatre cents mètres d’altitude. Tout ça pour Jet set ! le slogan de l’émission c’est « Restez branché, restez Jet set ! » Je suis contente de par cette émission qui a trait plutôt au Monde arabe, bien que ce soit un produit avant tout algérien », dira la belle, avant de lancer quelques extraits de cette émission qui, à l’apparence, saura distraire bien des familles devant leurs lucarnes sur cette chaîne qu’on pensait prude à l’origine. Encore un signe du paradoxe de l’esprit algérien… Pour rappel, Rym Ghazali est née le 29 Juin 1987 en Algérie. C’est grâce à l’émission de télé réalité Star Academy, en suivant les pas de sa sœur aînée Salma, que Rym s’est fait connaître du public arabe. Diplômée en marketing, Rym Ghazali est aussi une actrice et une présentatrice télé dans son pays ayant même remporté un concours de beauté. C’est en 2005 que Rym Ghazali est choisie afin de représenter l’Algérie, lors de la Star Academy 3 au Liban. Sa voix et son charisme naturels charment le public au fil des semaines et bien vite, des fans dévoués l’encouragent et la soutiennent. Après sa sortie de la Star Academy, Rym Ghazali est entrée en studio, afin d’offrir son tout premier single original Raj Lya à son public et un album. De la musique à la télé il n’y a qu’un pas à franchir. L’at-elle bien mené la transition ? C’est ce que les téléspectateurs sont invités à vérifier par euxO. H. mêmes… CONCERT À ALGER Le maestro russe Guerassim Voronkov dirige l’OSN ’Orchestre symphonique national (Osn), dirigé par le maestro russe Guerassim Voronkov et soutenu au piano par Louiza Hamadi, a animé jeudi dans la soirée à Alger, un concert avec au programme, deux pièces du grand compositeur Piotr Ilich Tchaïkovski. D’entrée déjà, la pièce maîtresse et l’œuvre préférée de Tchaïkovski, Concerto pour piano et orchestre No1 en Si bémol mineur. Opus 23, a orné le silence religieux régnant dans la salle du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, laissant la partition se lire sur les nombreux regards attentionnés. Déroulée en trois mouvements, cette première partie du programme a surtout permis à Louiza Hamadi, bien inspirée et entièrement dans sa partition, de mettre en valeur ses qualités techniques et de maîtrise devant une pièce à l’exercice classé difficile dans les grandes écoles de musique du monde. « Je suis très heureuse d’être à Alger et de jouer devant ce public magnifique » a-t-elle déclaré au milieu d’une foule d’admirateurs, à l’issue de la représentation. La symphonie No 5 en Mi mineur. Opus 64, déroulée en quatre mouvements marquant la 2e partie de la soirée a offert L une belle opportunité à l’ensemble des instrumentistes de mettre en valeur leur professionnalisme et leur savoir-faire. Les différents pupitres de l’orchestre, se complétaient utilisant le contre-point (technique académique, d’un niveau supérieur, consistant en l’harmonisation de la mélodie principale par la superposition de plusieurs autres mélodies, jouées de manière synchronisée et en décalage de temps). Finissant en beauté avec Nebda qouli besm Allah wes’lat aâla R’soul Allah, unique pièce du terroir, les instrumentistes, parmi lesquels le maestro tunisien Hafedh Makni, invité par Abdelkader Bouazara, directeur de l’OSN, se sont donné à coeur joie, vivant cette conclusion comme un beau retour au bercail, devant une assistance, qui s’est délectée près de deux heures durant. L’élan chaleureux dont a fait preuve le public nombreux, qui n’a cessé d’ovationner les artistes, à n’importe quel moment et entre les mouvements aura constitué le seul bémol de la soirée. « Le repère, c’est la posture du chef d’orchestre lorsqu’il n’est plus dos au public, mais face à lui pour le saluer ! Il faudrait peut-être songer à l’an- 21 noncer, au moment de présenter le programme de la soirée, à l’avenir ! », a fait remarquer une spectatrice. Né à Moscou en 1960, Guerassim Voronkov, chef d’orchestre et compositeur, a étudié le piano et le violon, terminant la 1ère partie de son parcours par une nomination au poste de directeur de l’Orchestre symphonique du conservatoire Tchaïkovski. Sa carrière internationale le mènera d’abord en 1991 à Barcelone (Espagne), où il fonde en 1993 l’Orchestre de la Camerata Mediterranea. Après plusieurs expériences avec différents grands orchestres, il enseigne depuis 2012 la direction d’orchestre à l’université nationale de Colombie. Lauréate de plusieurs prix, Louiza Hamadi poursuit depuis 2012, sa formation de concertiste à l’Ecole supérieure de musique Reina Sofia, après plusieurs années d’études dans différentes grandes écoles et conservatoires. Crée en 1992, l’Osn regroupe actuellement près de 80 musiciens. Dirigé depuis 2001 par Abdelkader Bouazara, il anime régulièrement des concerts sous la baguette de chefs d’orchestre algériens et étrangers. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com 800 000 QUINTAUX DE TOMATE PRÉVUS À MOSTAGANEM IL SERA ACTIVÉ APRÈS LA CONVOCATION DES SOUSCRIPTEURS DU PROGRAMME DE 2013 Aadl 3 pour les retardataires LE MINISTRE de l’Habitat fait savoir que les souscripteurs Aadl1 (2001–2002) recevront leurs logements dans deux ans au maximum, alors que les souscripteurs Aadl 2 commenceront à être convoqués dès le mois de mai pour le paiement de la première tranche de leurs logements. A CONDITION DE CÉDER LEURS LOGEMENTS À L’OPGI Une production de plus de 800 000 quintaux de tomate est prévue dans la wilaya de Mostaganem sur une superficie de 2 400 ha, a indiqué le directeur des services agricoles. Il est prévu lors de la cueillette, qui sera lancée à la mi-mai prochain et qui s’étalera jusqu’à juillet, la récolte de 580 000 q de tomates sur une superficie de 2 200 ha de champs et de 200 000 q de tomates sous serres. La même quantité de production a été réalisée l’an dernier, a rappelé M. Mouissi Abdelkader. Il est attendu un rendement de 260 et plus de 600 q à l’hectare de tomates de champs et sous serres, respectivement. Cette production contribuera à une baisse des prix de ce produit dans les marchés de la wilaya, actuellement entre 80 et 100 DA le kilo, à moins de 40 DA. Les bénéficiaires des F1 peuvent prétendre à d’autres programmes L’ALGÉRIE A SALUÉ LA RÉCONCILIATION ENTRE LE FATAH ET HAMAS I WALID AÏT SAÏD ous n’avez pas eu la chance d’être inscrit pour Aadl 2, pas d e p a n i q u e … Aa d l 3 , c ’ e s t pour bientôt ! Il sera activé juste après la fin de convocation des souscripteurs du programme de 2013, Aadl2. « Les inscriptions pour le programme Aadl 3 (location-vente), relevant de l’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (Aadl) seront réactivées directement après le parachèvement de la convocation des souscripteurs au programme Aadl2, entamée en septembre 2013 », a annoncé, jeudi dernier à Tipasa, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. Dans ce sens, il a réaffirmé que la convocation des souscripteurs Addl 2 se fera de « façon progressive , à partir de mai prochain, en vue du versement de la première tranche du coût de leurs logements ». Il a fait savoir à cet effet que la première tranche est évaluée à 10 % du coût du logement. Les F3 sont au prix de 2,1 millions de DA, alors que les F4 sont à 2,7 millions de DA. Le nombre des nouveaux souscripteurs Aadl inscrits via Internet et dont le dossier a bénéficié d’un accord de principe est évalué à 700 000. Jusqu’à fin mars dernier, l’agence Aadl a, en outre, réceptionné 455.350 demandes par voie postale, dont 173 150 émanant de demandeurs de la capitale. « L’Algérie est déterminée à mettre un terme définitif à la crise du logement durant le prochain quinquennat », a, par ailleurs, assuré Abdelmadjid Tebboune, témoignant que la relance du programme Aadl, au profit de 250.000 Ph : R. Boudina V «L’Algérie est déterminée à mettre un terme à la crise du logement» familles, après l’arrêt de 2003, est un « véritable acquis social ». Car, il estime que « la crise du logement fait partie des dossiers les plus complexes en Algérie ». Le ministre de l’Habitat n’a pas omis de rendre hommage à la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep), qui, sans son financement, l’Aadl n’aurait pas pu voir le bout du tunnel. « Elle a pris en charge ce programme ambitieux, en collaboration avec l’Aadl, et ce, en s’engageant à financer la réalisation de 65 000 unités location-vente, à l’échelle nationale, à un moment où le programme allait connaître une fin irrémédiable», a t-il souligné. « Aujourd’hui, ce cauchemar est fini et l’espoir est revenu pour 230.000 familles ayant souscrit au programme Aadl de 2001 et 2002 », s’est encore réjoui le ministre. Ce dernier profite de l’occasion pour annoncer que l’opération de convocation des bénéficiaires du programme Aadl de 2001 et 2002 pour le versement de la première tranche touche à sa fin. « Ils réceptionneront leurs logements dans une à deux années », s’est-il engagé. Bonne nouvelle donc pour les Algériens. Les souscripteurs Aadl 1 (2001 et 2002) auront bientôt leurs logements. Ceux de Aadl 2 (souscripteurs 2013), commenceront à être convoqué pour le paiement de la première tranche de leurs logements à partir du mois prochain. Alors que les retardataires, qui n’ont pas pu s’inscrire pour les deux premiers programmes Aadl, auront la chance de le faire dans sa troisième W. A. S. version… Les anciens bénéficiaires des logements F1 ont aussi reçu un cadeau électoral. Le ministre de l’Habitat a révélé que désormais il était possible de bénéficier d’autres programmes de logements. « Cela à condition de céder leur logement à l’Office de promotion et gestion immobilière (Opgi) », a souligné Abdelmadjid Tebboune. Rappelant la décision du président de la République en 2001, portant interdiction de la réalisation de logements de typee F1, il a mis en exergue la nouvelle orientation gouvernementale vers la réalisation de logements F3 et F4, dont la surface ne doit pas être inférieure à 75 m2. Il a signalé que suite aux demandes émanant de nombreuses familles, le « gouvernement leur a ouvert la possibilité de bénéficier d’autres programmes » soutenant que « l’Algérie a franchi de grands pas en matière de logement social, dont la qualité de réalisation est similaire au logement promotionnel », a-t-il conclu. W. A. S. LE NOUVEAU FLEURON DE SAMSUNG Galaxy S 5 atterrit en Algérie LE NOUVEAU PRODUIT de Samsung offre l’expérience LTE et les performances Wi-Fi. sans équivalent. Le Galaxy S5 comporte la cinquième génération Wi- Fi 802.11ac et 2X2 Mimo, et est compatible avec un grand nombre de fréquences LTE avec le standard LTE Catégorie 4. Pour des consommateurs qui recherchent une connexion encore plus rapide, le Galaxy S5 dispose maintenant du Download Booster, une technologie Wi- Fi innovante pour stimuler la vitesse de données grâce à l’utilisation simultanée de Wi-Fi et LTE. Peu importe où est le consommateur, le Galaxy S5 permettra de s’assurer qu’il a la connexion la plus rapide possible. Avec ce nouveau produit, Samsung confirme son positionnement et consolide sa place de partenaire incontournable dans le domaine des TIC tout en invitant le consommateur algérien à tenter et à vivre l’expéH. A. rience Samsung. I HANANE ABERKANE onne nouvelle pour les accros de technolo gies car le géant coréen Samsung Electronics vient de lancer le produit le plus attendu, à savoir la cinquième génération de la série Galaxy S. C’est dans une ambiance de fête conviviale que Samsung Algérie Electronics a fait le lancement de son nouveau produit. Ce lancement a été organisé jeudi soir au niveau de la résidence Nedjma, sise à El Biar. La presse, des représentants des autorités et des entreprises y ont été conviés. Samsung Algérie a frappé fort en commercialisant ce smartphone. En effet, cet appareil qui a été lancé il y a deux semaines seulement a pu enregistrer une vente de plus de 2.3 millions d’unités dans le monde. Un chiffre très significatif, vu ses nombreuses fonctionnalités et prouesses technologiques. Dans son intervention M.Dong Pyo Jeon, directeur général de Samsung Electronics Algérie, a déclaré que le Galaxy S5 a été conçu pour répondre au mieux aux besoins des consommateurs. Le nouveau Galaxy S5 offre aux consommateurs une expérience haut de gamme avec l’innovation des caractéristiques essentielles pour une utilisation quotidienne. «Avec le Galaxy S5, Samsung se concentre sur ce qui importe le plus aux consommateurs de la région » a-t-il affirmé . En ajoutant que «les consommateurs sont à la recherche d’outils mobiles qui les inspirent, les soutiennent et qui améliorent leur quotidien. Le Galaxy S5 représente une conception emblématique avec des fonctionnalités essentielles et utiles, pour se concentrer sur la vente du meilleur smartphone sur le marché d’aujourd’hui, à travers l’innovation inspirée par les utilisateurs ». La capture et l’enregistrement des souvenirs précieux est l’une des caractéristiques les plus importantes des smartphones d’aujourd’hui. Le nouveau Galaxy S5 offre des fonctionnalités d’appareil photo de qualité supérieure, comportant un appareil photo de 16 mégapixels doté d’un menu B L’Algérie a salué, hier, l’accord de réconciliation conclu entre les mouvements palestiniens Fatah et Hamas, un accord «auquel elle n’a cessé d’appeler, en ce sens qu’il constitue la pierre angulaire à l’édification d’un Etat indépendant avec El Qods pour capitale». L’Algérie «salue fortement l’accord de réconciliation entre les frères palestiniens, un accord auquel elle n’a cessé d’appeler, car constituant une condition sine qua non pour la réalisation des aspirations du peuple palestinien frère à l’édification d’un Etat souverain et indépendant en Palestine avec El Qods pour capitale», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. L’Algérie «qui félicite les frères palestiniens pour cet acquis précieux, les appelle à poursuivre leurs efforts dans le sens de la consolidation de leur unité et à faire front uni contre tous ceux qui tirent profit du statu quo et de la division», a-t-il affirmé. EN OPÉRATION DE RATISSAGE DEPUIS LE 19 AVRIL DERNIER L’ANP abat cinq terroristes amélioré et d’une interface d’utilisateur qui permettent aux consommateurs de capturer, modifier et partager des photos facilement. Cet appareil offre l’autofocus le plus rapide du monde, accéléré jusqu’à 0,3 secondes et le High Dynamic Range (HDR) avancé. Il reproduit la lumière et la couleur naturelle avec une intensité frappante dans toutes circonstances. D’ailleurs, la nouvelle fonction Selective Focus permet aux utilisateurs de se concentrer sur une zone spécifique de l’objet tout en brouillant simultanément le fond. Grâce à cette capacité, les consommateurs n’ont plus besoin d’un kit d’objectifs pour créer un effet de profondeur de champ (DOF). Le nouveau produit de Samsung offre l’expérience LTE et les performances Wi-Fi les plus avancées disponibles aujourd’hui, assurant une vitesse fulgurante de transfert des données pour une consommation de continus et une productivité Dans le cadre de l’opération antiterroriste déclenchée en 1ère Région militaire depuis le 19 avril dernier, le nombre de terroristes abattus à ce jour s’élève à cinq. En effet, grâce à l’exploitation d’informations, un détachement mixte des forces de lutte antiterroriste de l’Armée nationale populaire relevant de la 1re Région militaire a réussi, jeudi, aux environs de 21h00, dans la région de Aghbal à Gouraya, wilaya de Tipasa, à éliminer deux terroristes. L’opération a également permis la récupération de deux fusils automatiques de type kalachnikov, de sept grenades de confection artisanale et une quantité importante de munitions. Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné jeudi « dans les ter- mes les plus forts » une attaque terroriste perpétrée contre les éléments de l’ANP, dans la wilaya de Tizi Ouzou, au cours de laquelle 11 soldats ont été tués. Dans un communiqué, le Conseil a condamné l’attaque perpétrée dans le village d’Iboudrarene (Tizi Ouzou) et a souligné la nécessité de lutter contre « les menaces à la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme international ». Les membres du Conseil de sécurité ont souligné la nécessité de traduire les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme répréhensibles en justice, indique le communiqué, exhortant tous les Etats membres à coopérer activement avec les autorités algériennes.