Compo 162 - Association Royale des Marches Folkloriques de l

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MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L ' E N T R E-S A MB R E
ET
MEUSE
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Editorial
DES
MICHEL PIERARD, PRESIDENT
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L ' E N T R E-S A MB R E
ET
MEUSE
Le Marcheur
de l'Entre-Sambreet-Meuse
Revue trimestrielle éditée
par l'Association des
Marches Folkloriques de
l'Entre-Sambre-et-Meuse
(association reconnue par
le Ministère de la Communauté Française sous le N°
21/252/1).
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Michel PIERARD
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Imprimerie GUILLAUME
Rue de Moncheret 26
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Tél. 071 50.10.43
Fax 071 50.46.73
Le contenu et photos se rapportant aux articles n'engagent que
leurs auteurs.
Parution
Mars • Juin
Septembre • Décembre
Imprimerie Guillaume S.A.
6280 Acoz
L
'année 2001 arrive à son terme et voici déjà le
quatrième numéro de ces nouveaux siècle et
millénaire. Pour nous Marcheurs, c'est reparti
pour cent ans, pour mille ans; nous continuons à
rendre les honneurs et à faire la fête à la manière de
nos vieux Wallons, chez qui un sentiment de piété a
toujours fait bon ménage avec la joie de vivre.
Oui, c'est bien reparti et en particulier pour la
Marche Saint-Martin d'Aiseau qui inscrit son nom
au tableau d'honneur du "Trophée" et se porte
"garante" du respect de nos traditions. Nous l'en
félicitons !
A nouveau, nous devons faire face aux moments
difficiles que nous réserve la vie. Moment cruel
pour notre Comité Exécutif. Après le départ de
notre premier vice-président, c'est notre ami Omer
Mathieu qui s'en est allé. Elu en 1993, il était toujours disponible et sa générosité était totale. Omer
savait rassurer, calmer ou motiver selon les circonstances. Nous nous associons à l'hommage que les
Marcheurs et la population de Chastrès ont rendu à
notre ami. A son épouse Andrée, à ses enfants et
petits-enfants, nous présentons nos condoléances
émues.
Nous partageons aussi l'hommage que le Bourgmestre d'Aiseau a rendu à l'abbé Bruno Cerato également disparu. Curé d'Aiseau et grenadier dans la
Compagnie Saint-Martin, il participait aussi à la
Marche Sainte-Rolende au sein de la Compagnie de
Villers-Poterie. Je vous invite à relire l'homélie
remarquable que cet aumônier prononça un mardi
de Pentecôte, et que nous avons publiée en septembre 2000.
Voici Noël et la Nouvelle Année ! Ce sont des
moments de rencontre, de chaleur, de paix et
d'amour. Je vous souhaite de les vivre intensément.
A vous, chers Marcheurs et à vos familles, je présente mes meilleurs vœux pour 2002.
❏
Photo de couverture :
Marche Notre-Dame de Rome à Châtelineau dans les années 80
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MEUSE
C’est reparti ...
pour cent ans
pour mille ans
MICHEL RANWEZ
R
ené-Pierre Hasquin et Serge
Mayence ont écrit "Salves Sambriennes". Ce livre est le fruit
d’une grande tristesse. En effet, dans
les années 50, nos deux journalistes
constatent : "que peu de gens, aux
abords de Gerpinnes, savent encore narrer l’odyssée de Rolende, que bien des
Jumétois ignorent pourquoi ils marchent, et que les pèlerins de la Trinité
perdent le souvenir de Notre-Dame de
Walcourt." Les auteurs n’encouragent pas la crédulité. Ils veulent
arrêter l’agonie de ce beau passé
"tout en couleurs, en soleil, en drapeaux
et guirlandes, en fifres et tambours, en
mousquetons et arquebuses, en
croyances et en plaisirs profanes." Et ils
ajoutent : "qu’importe la part qui est
faite à la vérité historique, au légendaire,
à l’imaginaire. Ce qui importe, c’est que
les Marcheurs de nos régions ne déposent pas les armes, que les fifres et les
tambours ne se taisent pas, et surtout
que la relève soit assurée." Mais comment insuffler aux jeunes le goût de
marcher ? Comment donner aux
Marcheurs le sens du respect des
traditions ? J’ai abordé ces questions
dans un bulletin précédent et je veux
trouver des éléments de réponse, car
je suis persuadé qu’on reviendrait
vite à la situation des années 50. Je
reprends le premier élément, qui me
paraît capital, surtout en ce début de
siècle bouleversé et de remise en
cause de nombreuses valeurs : "notre
jeunesse a besoin d’exemples à suivre, de
personnes à qui s’identifier ; ce sont nos
instituteurs, éducateurs, prêtres et animateurs des Maisons de Jeunes, avec
bien sûr le coup de pouce indispensable
des responsables communaux." (1)
Deuxième élément : l’impact et la
force qui se dégagent de la personnalité des officiers, sous-officiers et
organisateurs. La tenue d’une
Marche, le déroulement d’une festivité, le panache d’une manifestation
expriment toujours le sérieux de leur
encadrement. Il n’est pas question
de tomber dans une espèce de culte
de la personnalité, référence préférée des régimes totalitaires ; je déteste les tyrans mais j’admire les héros,
ces personnes marquées d’une
exceptionnelle beauté morale. A ce
propos, où les enfants découvrent-ils
leurs premiers héros ? si ce n’est
dans le cercle familial : "Mon père, ce
héros au sourire si doux . . ." écrit Victor Hugo. Où les adolescents rencontrent-ils leurs modèles ? si ce
n’est dans les biographies et à travers les documentaires T.V. relatant
la vie de personnes attachantes et de
caractère. A l’occasion de la Foire du
Livre de Bruxelles, Claude Barbier
remarque : "Il a toujours été réconfortant pour les âmes simples, de trouver
dans la vie des hommes des exemples
auxquels se référer, ceux qui ont trimé,
peiné, pleuré parfois, mais qui ont toujours persévéré parce qu’ils avaient foi
en leur devenir. Jules Destrée, le cardinal Mercier, le roi Albert 1er et Emile
Verhaeren n’ont jamais eu de prétention
(suite page 4)
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C’EST REPARTI ... POUR CENT ANS, POUR MILLE ANS
à la dictature. Lorsqu’un auteur publie
une biographie sérieuse et objective, la
démarche n’est pas de glorifier le pouvoir sur les autres mais le pouvoir sur
soi-même. Ainsi apparaît la différence
entre le tyran et le héros."
Donner l’exemple ne suffit pas.
L’admiration du héros a ses limites.
Il faut aussi rappeler aux jeunes, tout
ce que notre folklore doit aux merveilleuses légendes, aux traditions
populaires, aux serments du Moyen
Age. Alors, nos garçons seront encore et toujours ces Marcheurs pleins
de contradictions, dont parle Arthur
Haulot, grand résistant et Commissaire Général au Tourisme : "ils peuvent en même temps avoir la passion des
fastes militaires, goûter le prestige de
l’uniforme et détester la guerre. Les
Marcheurs de l’Entre-Sambre-et-Meuse
sont ces soldats d’un jour, qui forment la
"Grande Armée" du folklore européen, et
leur déploiement pacifique a pour seul
but d’honorer saint Feuillen, saint Roch,
saint Eloi, Marie-Madeleine ou NotreDame."
En cette année 2001, les corps d’office portent une responsabilité particulière, celle d’engager leurs Compagnies pour cent ans, pour mille
ans, dans une nouvelle période de
l’histoire qui sera davantage bouleversée et contestée. Tant mieux ! La
contestation positive est une nécessité au progrès technique et moral. Si
nous devons conserver les valeurs
fondamentales qui font l’humanité,
nous devons détruire nos égoïsmes
au profit d’une plus grande solidarité.
(suite de la page 3)
Monsieur le Ministre Busquin prétend que le XXIe siècle sera social ou
ne sera pas, et j’éprouve un grand
bonheur quand la Marche SainteGertrude de Le Roux permet aux
éducateurs et protégés de l’Institut
Médico-Pédagogique de Malonne,
de réussir un projet d’intégration.
Laurent, Dominique, Nicolas et
Michèle ont raison : "à l’heure où
l’intégration est un élément essentiel
dans le travail d’un éducateur, notre
folklore d’Entre-Sambre-et-Meuse est
une richesse culturelle qu’il est possible
d’exploiter, à des fins pédagogiques." (2)
L’intégration sera aussi le mot
d’ordre pour savoir quelle place
réserver aux femmes dans nos
Marches. Nous ne pourrons pas y
échapper. Les traditions évoluent à
leur rythme et selon l’ouverture
d’esprit des responsables. Cela doit
nous réjouir car tout ce qui évolue
vit. Ne commettons pas l’irréparable
en paralysant notre folklore car cela
entraînerait sa mort et sa disparition;
le temps qui tue sait prendre son
temps. Voici ce qu’écrivait déjà en
1980, Roland Marcelle : "Et puis, il y
a les femmes et les jeunes filles. On comprend très bien qu’elles aient aussi envie
de participer à ce folklore qui est tout
autant le leur. Les cantinières en témoignent et, parmi elles, certaines ont aussi
le souci de la vérité de leur rôle et ont
troqué leur jupette de majorette contre
ces ravissants costumes d'époque. Pourquoi d'autres ne s'inspirent-elles pas
des ménagères, infirmières, lavandières,
sans devoir se déguiser en mâles grognards ? Cette attitude aurait peut-être
raison de leurs détracteurs drapés dans
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leur dignité, à moins qu’ils ne soient
misogynes." (3)
Les Marches Saint-Hubert de Loverval et Notre-Dame d’Aisemont ont
eu le courage de poser le problème
et surtout d’y trouver, à mes yeux,
de "bonnes" solutions. (4)
Je comprends la déception des paroliers de "Loverval" quand ils chantent la présence de leurs vivandières
et infirmières, et dès lors leur chance
quasi nulle de remporter le Trophée
des Marches.
Je comprends mais je ne peux
admettre ce processus d’exclusions
réciproques, au nom des traditions
ou de la modernité. Ce genre d’attitude ne fait pas avancer le débat, ni
évoluer les mentalités. Sachons donner du temps à la réflexion et ne
transformons pas une évolution
nécessaire en une révolution inutile.
Ceci dit, je pense que ma Compagnie n’ouvrira pas ses rangs aux
dames, ne serait-ce qu’à une seule
cantinière; mais je crois qu’on ne
peut plus imposer cette interdiction
ou une quelconque limitation des
effectifs féminins, aux Marches qui
envisagent les choses autrement. Je
réclame simplement une place pour
les femmes, qui se situe dans un rôle
féminin ou dans une symbolique
féminine. Cela éviterait la mixité des
pelotons armés et il appartiendrait
aux visionneurs de l’Association de
se montrer "sévères" sur ce point du
règlement, pour l’octroi du Trophée
et d’éventuels subsides.
Assurer la relève ! Intégrer ceux qui
sont en difficulté ! Quelle place pour
les femmes dans nos Marches ? Les
comités relèveront ces trois défis et
dans toute l’Entre-Sambre-et-Meuse,
ça sentira encore bon la poudre pendant cent ans, pendant mille ans.
❏
(1) et (2) Le Marcheur n°153 de septembre 99.
(3) "Réflexions sur nos objectifs" de Roland
Marcelle – Le Marcheur n°78 de décembre
1980.
(4) Le Marcheur n°150 de décembre 98.
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Ils ont marché pour
saint Roch et saint Frégo
J.-P. DE KLEYN
C
haque année, le dimanche qui
suit le 15 août, rendez-vous
est donné à ceux et celles qui
veulent perpétuer, à Acoz et à Lausprelle, la tradition de la Marche
escortant saint Roch et saint Frégo.
L’origine de cette Marche, à la fois
acozienne et lausprelloise, remonte
au 19e siècle.
En effet, entre 1850 et 1855, une épidémie de choléra sema la terreur
dans la région.
La famille Scieur érigea une chapelle
en l’honneur de saint Roch et lui
associa saint Frégo, protecteur des
enfants, les deux saints qui furent
particulièrement invoqués.
Selon la coutume, après la remise
des médailles et les premières
décharges, les Compagnies se rejoignent et escortent ensemble la procession, avec un passage par le très
beau et célèbre château Pirmez.
❏
«Saint Frégo est leur protecteur»
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Et ce fut la 30e
Marche Saint-Hubert !
MICHELINE DUFERT
U
n étendard, une statue de
saint portés religieusement.
Roulements de tambours
pour une marche lente.
Guêtres, plastrons, épaulettes,
sabres, haches et fusils. Troupes
d’un autre temps, d’un rituel étrange. Chapeaux à plumes, gants
blancs, bâtons de commandement.
Tenues d’apparat pour une guerre
fantôme.
Poudre à canon, salves de fusils que
la sonnaille du fifre éteint et assagit.
Tonneaux en bandoulière, gouttes
en tournées, partagées et offertes au
delà des rangs.
Visages rougis mais solennels,
quand la musique rappelle que
champs de bataille il y eut, que présence religieuse il y a.
Processions immuables précédées
d’hommes en armes, culte ancestral
que l’élan populaire porte encore de
chapelle en chapelle. Mêlant la ferveur à la fête, le profane et le religieux, où que l’on soit dans l’EntreSambre-et-Meuse.
Loverval découvre en même temps
qu’elle s’étonne, le sens de la fête
sous les fifres et tambours. Les gens
sortent et se regroupent en famille,
entre amis, en voisins. Et c’est dans
la rue que le dimanche se passe,
comme dans tous les villages où l’on
marche.
Un nouvel uniforme, des chapeaux à
tricornes pour la relève de l’Ecole de
Fontainebleau.
Ils étaient plus de 700, hommes,
femmes et enfants sous les bannières
sacrées de 26 drapeaux à rappeler
que les salves sambriennes* perpétuent des traditions de folklore et de
fête en toute confraternité.
❏
* l’expression «Salves sambriennes» provient
du titre d’un ouvrage de R-P Hasquin et S.
Mayence.
Première sortie de l’Ecole de Fontainebleau
Septembre 2001
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Allocution,
en alexandrins
ROLAND MARCHAL, BOURGMESTRE
L
e premier week-end de septembre, LOVERVAL se mobilise
Pour célébrer un événement que
plus personne ne minimise.
C’est que la Marche Saint-Hubert
fête sa 30e édition
Il est légitime d’affirmer qu’elle a
gagné ses galons.
Que dire de son fameux canon pour
le moins étonnant,
Bien qu’inoffensifs, ses coups sont
cependant tonitruants.
Depuis trois décennies, cette fête
rapproche les habitants
Voilà 30 ans qu’elle vise à associer
les villages avoisinants;
Louable et ambitieux défi aujour d’hui relevé
En atteste la présence remarquée de
délégations de qualité,
Qui massées autour de leur drapeau, participent avec fierté,
Pas moins de 26 Compagnies sont
représentées avec solennité;
Que cette file d’emblèmes offre une
image spectaculaire
Signe de la renommée acquise par la
Marche jubilaire.
Quel bonheur doivent éprouver les
14 valeureux fondateurs !
Même si plusieurs ont déjà rejoint le
paradis des Marcheurs,
Sans aucun doute, ils veillent sur la
pérennité de la tradition.
Souvenons-nous de leur dévouement avec émotion.
Quant aux cinq cofondateurs toujours en activité,
La médaille qui leur sera tantôt
décernée n’est que méritée.
Pour les uns, observons une minute
de recueillement
Pour les autres une salve nourrie
d’applaudissements.
Enfin, ne pas congratuler le comité
serait ingratitude
Celles et ceux qui ont posé un jalon
méritent notre gratitude.
Puissent les jeunes d’aujourd’hui se
retrouver dans vingt ans
Pour célébrer cette tradition résistant à l’usure du temps.
C’est là le plus beau cadeau qu’ils
pourraient faire :
S’engager dès à présent à organiser
ce cinquantenaire.
Que vive la Marche Saint-Hubert,
synonyme de fraternité
Que vive Loverval, espace de convivialité !
❏
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Hanzinne - Marche Saint-Oger 2001
Cela mérite de se savoir !
CLAUDINE MARCHAL
D
epuis que notre fils Frédéric
est capitaine de la cavalerie,
c’est toujours avec plaisir que
nous recevons cavaliers et cavalières.
En effet, d’année en année, le respect, la cordialité, l’amitié du groupe
s’amplifient et cela nous fait chaud
au cœur.
Reconnaissance, politesse, propreté,
bonne tenue, ... sont leurs grands
principes.
Et oui, Mesdames, pendant les trois
jours du week-end de la Pentecôte,
nous avons l’habitude d’être dans
nos casseroles et vaisselles.
Et bien ici, lors de leurs passages
pour les repas, ils s’activent pour
m’aider à l’achèvement de la préparation, au dressage de la table et
avant leur départ, c’est la danse des
essuie.
Le mardi, ils vont jusqu’à nettoyer et
remettre la maison en ordre.
Tout est prêt pour la décharge de la
Compagnie en l’honneur de son
capitaine.
Il me suffit de «regarder» et de
«gérer».
Ils et elles s’activent comme des
fourmis pour m’aider durant ces 3
jours.
Quel plaisir de recevoir ces Marcheurs !
Merci à l’escadron des Gendarmes
d’Empire d’Hanzinne.
Continuez ! Votre comportement est
exemplaire. Vous êtes de vrais Marcheurs.
Marcher, c’est avancer, c’est rendre
les honneurs, c’est respecter.
❏
Le mardi, vaisselle terminée
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CHAUFFAGE
ET SANITAIRE
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Saint-Pierre
de Thy-le-Bauduin
1938-2001
MARC CHINTINNE
A
Thy-le-Bauduin cette année,
la place de Tambour-Major a
été attribuée à Pascal de
Liège et c’est la première fois qu’il
occupait ce poste d’officier.
Parmi les tambours, se trouvait Eric
Debources lequel fait partie de la
batterie de Thy-le-Bauduin depuis
quelques années déjà.
Or, je possède une photo de la
Marche de notre village en 1938 et
sur laquelle on peut reconnaître
Camille Begon d’Hanzinelle, tambour et arrière-grand-père d’Eric
Debources et la batterie de l’époque
dirigée par Désiré Bouchelard, Tambour-Major et arrière-grand-père de
Pascal de Liège.
Thy-le-Bauduin 1938
C’est la raison pour laquelle cette
année, j’ai photographié ces deux
Marcheurs le dimanche de la SaintPierre car ceci est une coïncidence et
je tenais à vous le signaler.
Grâce à ces deux photos, nous pouvons constater une certaine continuité dans le folklore de notre région où
les arrière-petits-enfants ont repris
les fonctions ou les postes de leurs
bisaïeux au sein d’une même
Marche d’un petit village, soixantetrois ans après.
❏
Thy-le-Bauduin 2001
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Compte-rendu
de l’assemblée générale
du 16 novembre 2001
à Pontaury
MARC BLAIMONT
D
ans le souci de mieux vous
informer, le Comité exécutif
de notre Association a décidé
dorénavant de publier dans notre
revue les points importants évoqués
lors de nos deux assemblées générales annuelles.
• Marche Saint-Martin d'Aiseau.
• Le 10 juin, notre drapeau a participé aux festivités du dixième anniversaire de la Marche Saint-Nicolas de Maison Saint-Gérard.
• Le 2 septembre, notre drapeau a
participé avec la Compagnie des
drapeaux des sociétés affiliées aux
festivités du 30e anniversaire de la
Marche Saint-Hubert de Loverval.
• Le 27 octobre, souper annuel de
l'Association avec remise du Trophée 2001 à la Marche Saint-Martin d'Aiseau.
Après le mot de bienvenue de Monsieur Eric Debock, Président de la
Marche Saint-Antoine de Pontaury,
et avant de partager le verre de
l'amitié, le Président Michel Piérard
tient à remercier chaleureusement
nos hôtes pour leur accueil et souhaite à tous une excellente réunion.
Cinquante-neuf sociétés sont représentées à cette assemblée générale
qui commence par un moment de
recueillement à la mémoire des Marcheurs disparus cette année.
En ce qui concerne les abonnements
à notre revue, si nous dépassons les
6900 exemplaires en 2001, le trésorier déplore que certaines Compagnies lui remettent seulement maintenant leurs abonnements. Des
personnes vont ainsi recevoir les
quatre numéros annuels en une
seule expédition ce qui sera considéré vraisemblablement par les destinataires comme un manque d'organisation de l'Association. Il insiste
donc auprès de chaque société pour
que les abonnements soient rentrés
le plus tôt possible dans le courant
de l'année.
Ensuite, le Président se livre à une
rétrospective des événements de
l'année 2001.
• Notre première AG s'est déroulée
le 13/04 à Biesmerée et la deuxième le 16/11 à Pontaury.
• Notre comité exécutif s'est réuni
quatre fois.
• Le 27 mai, notre drapeau a participé avec la Compagnie des drapeaux des sociétés affiliées aux festivités du 30e anniversaire de la •
On procède ensuite à la désignation
de deux vérificateurs aux comptes
de l'exercice 2001. Monsieur Charles
Maudoux de la Marche Saint-Walhère de Hemptinne et Monsieur
Gérard Adam de la Compagnie des
Petits Marcheurs de la Marche
Saints-Pierre-et-Paul de Florennes se
portent volontaires pour cette tâche.
Sur présentation du Président, après
audition du représentant de la société candidate et approbation de l'as-
ASSOCIATION
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semblée, la Marche Saint-Martin de
Villers-Poterie est admise au sein de
l'Association pour un stage de dix
ans prenant cours en 2001.
Election enfin de trois membres au
sein du Comité exécutif en remplacement de Messieurs Jules Lenoir et
Omer Mathieu, membres décédés et
de Monsieur Michel Ranwez,
membre démissionnaire pour
convenance personnelle. Dix candi-
datures nous sont parvenues.
50 sociétés prennent part au vote
et 50 bulletins sont déclarés valables.
Bienvenue au sein du Comité des
trois nouveaux élus : René Gheys
présenté par la Marche Saint-Roch
de Châtelet, Eric Mouvet présenté
par la fanfare "L’Avenir" d’Hanzinne et Jean-Marie Didier présenté
par la Marche Sainte-Rolende de
Fromiée.
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2002
Contact :
J.M. GHESQUIERE
071 21 77 64
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Philippe VANDENBERGHE
Marcheur dans plusieurs Compagnies
de l’Entre-Sambre-et-Meuse
décédé le 18 juin 2001 âgé de 45 ans
Hilaire ROBERT
Tromblon
de la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centre
décédé le 3 avril 2001 âgé de 64 ans
Jacques GOFFIN
Artilleur
de la Marche Notre-Dame d’Aisemont
décédé le 5 juillet 2001
Paul JONNIAUX
Porte-Drapeau
de la Marche St-Lambert de Cerfontaine
décédé le 11 avril 2001 âgé de 54 ans
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DE
L ' E N T R E-S A MB R E
ET
MEUSE
André DELSEM
Ancien Sapeur
de la Compagnie Sainte-Rolende des Flaches
décédé le 21 octobre 2001 âgé de 59 ans
Omer MATHIEU
Membre du Comité Exécutif de l’AMFESM,
Président et Adjudant de la Marche St-Roch de Chastrès
décédé le 25 septembre 2001 âgé de 73 ans
Abbé Bruno CERATO
Curé d’Aiseau, Grenadier de la Marche Saint-Martin
d’Aiseau et de la Marche Sainte-Rolende de Villers-Poterie
décédé le 10 septembre 2001 âgé de 60 ans
Joseph CRESTANI
Sapeur de la Compagnie «Les Amis Réunis»
de la Marche Saint-Pierre de Morialmé
décédé le 14 octobre 2001 âgé de 83 ans
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Un curé aimé de tous !
MARCEL DARGENT, BOURGMESTRE
Extrait de l’hommage rendu par
Marcel Dargent,
bourgmestre.
L
’abbé Cerato
nous a quittés
brutalement,
lui qui, comme j’ai
pu le lire dans la
presse "était le curé
aimé de tous".
"Aimé de tous",
l’était-il vraiment ?
Non bien sûr ! Qui
peut se vanter de
faire l’unanimité
autour de soi ? Personne évidemment !
Les options, la
manière d’être, les
centres d’intérêt de
Bruno
Cerato
n’étaient certainement pas du goût de
tout le monde. Il
n’avait pas que des
amis et croyez-moi,
il en était conscient.
Je comprends néanmoins ce que notre
journaliste a voulu
exprimer par cette
formule : "curé aimé
de tous". Bruno
Cerato était un
homme ouvert, soucieux non seulement
d’animer
ses
paroisses mais aussi
de prendre une part
active dans la vie
socio-culturelle de
l’entité et de la
19
région.
A travers le Comité de Jumelage, ses
émissions sur Radio Columbia, ses participations aux Marches folkloriques, à Aiseau avec la
Saint-Martin et à VillersPoterie avec la Sainte-Rolende, l’abbé Cerato s’était fait
un nombre incalculable
d’amis de tous horizons
sociaux, politiques, philosophiques et religieux, y compris à Pomérols, où une
messe en sa mémoire a lieu
en ce moment même. Bruno
Cerato était un curé heureux
de partager sa foi. Le but de
ma vie, disait-il, est de vivre
dans l’émerveillement de
CELUI que j’ai eu la chance
de rencontrer, spirituellement, mentalement, physiquement et d’amener les
autres à le découvrir également.
Mais Bruno Cerato était
aussi un homme d’une rare
tolérance qui respectait fondamentalement la liberté
humaine. Il avait, comme il
me le disait, trop souffert
dans ses jeunes années, du
mépris réservé aux enfants
d’immigrés, pour accepter
aujourd’hui qu’un homme
soit rejeté, simplement parce
que "différent". Son attention allait donc naturellement aux plus faibles et bien
sûr aux plus jeunes. Il n’a
d’ailleurs pas attendu d’être
prêtre; dès l’âge de quinze
ans, il s’occupait des plus
petits : patro, scoutisme,
colonies de vacances, plaines
de jeux... Devenu prêtre, il a
continué, tout simplement.
Dans ses paroisses, à Quiévrain comme à Aiseau, à
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Souper et Trophée 2001
Bravo aux Marcheurs d’Aiseau !
ALAIN GUILLAUME
C
’est au cours de son traditionnel souper dansant, clôturant
la saison des Marches, que
l’Association a remis son Trophée.
La Marche Notre-Dame de Walcourt
l’a transmis aux Marcheurs
d’Aiseau, sous les applaudissements
des membres du Comité Exécutif, de
Monsieur Lambot Président du
Conseil provincial namurois, de
Madame Dogot conseillère communale de Gerpinnes, et d’un nombreux public.
Comme le rappela le Président
Michel Piérard, ce trophée récompense une Marche qui a voulu
répondre aux critères et objectifs de
"l’escorte militaire à une procession",
ce qui sous-entend : discipline, respect des traditions, volonté de rassembler toute une population
autour de son saint patron, et faire la
fête.
C’était bien le cas, cette année, à
Aiseau. La Marche Saint-Martin
célébrait le trentième anniversaire
de son renouveau et accueillait, pour
la circonstance, la Châsse de sainte
Marie d’Oignies venant de Nivelles,
ainsi qu’une délégation des drapeaux de l’Association.
Reconstituée en 1971, notamment
par le toujours actif officier et président Robert Boseret, la Marche
d’Aiseau participait déjà en 1858 à la
Saint-Eloi de Châtelet, et en 1886 à la
Saint-Feuillen.
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Au nom de son président empêché,
le vice-président Gérard Ducoffre a
reçu le Trophée tandis que l’adjudant Christian Van Nuffelen exprima, en ces termes, la gratitude et
surtout la fierté des Marcheurs aiseliens :
Monsieur le Président,
Messieurs les Membres de l’Association
des Marches Folkloriques de l’EntreSambre-et-Meuse,
Chers Amis Marcheurs,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi tout d’abord de vous
remercier, au nom de notre président,
Robert Boseret, retenu pour raisons
familiales, pour l’insigne honneur qui
nous est rendu.
Ce trophée qui, plus je le regarde, me
semble plus beau que le César et l’Oscar
réunis, était jusqu’ aujourd’hui, pour
nous petite Marche, l’inaccessible étoile.
Que celle-ci, pendant un an, brille de sa
belle lumière dans le firmament
d’Aiseau !
21
Je souhaiterais dédier ce trophée à notre
curé, l’abbé Cerato récemment décédé
qui, prêtre le matin et Marcheur l’aprèsmidi, avait mieux que quiconque compris le sens profond des Marches de
l’Entre-Sambre-et-Meuse, de nos traditions et de notre vivant folklore. Il savait
que marcher pour nous, c’est avant tout
avec les tambours et les fifres, en faisant
parler la poudre, escorter une procession
et rendre les honneurs. C’est dans cet
esprit d’équilibre entre les traditions
religieuses et profanes que depuis trente
ans, avec la reconstitution de notre
Marche Saint-Martin, nous sillonnons
les rues d’Aiseau et d’ailleurs, dans la
discipline et avec convivialité.
Vous n’auriez pu, Monsieur le Président et Messieurs les Membres de
l’A.M.F.E.S.M., pour notre trentième
anniversaire, nous faire de plus beau
cadeau. Il restera gravé dans les annales
de notre Marche Saint-Martin
d’Aiseau.
❏
Le 18 août dernier, Frédéric Sculteur, Sapeur du 1er Régiment des Chasseurs à Pied de la
Marche Saint-Roch de Châtelet, épousait Sophie Masureel, cantinière dans le même groupe
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La Marche Saint-Roch
de Chastrès est en deuil
GÉRARD GOFFIOUL, SECRÉTAIRE
S
on Président, Omer Mathieu,
s’en est
allé ce
25
sept e m b r e
2001, à l’âge
de 73 ans,
des suites
d ’ u n e
longue et
pénible
maladie,
comme on
dit pudiquement. Sur la
brèche dès
1974, Omer
était devenu
la cheville
ouvrière de
n o t r e
Marche,
toujours
disponible,
sans bruit
mais combien efficace. Il savait
être
à
l’écoute de
t o u s ,
patiemm e n t .
H o m m e
juste et bon,
empreint de
clairvoyan-
23
ce et de sagesse, il était toujours de
bon conseil. Il vivait sa Marche en
vrai croyant et en Marcheur respectueux des traditions de notre folklore. Puisse-t-il être un exemple pour
nos jeunes Marcheurs.
Mais voilà, les 15 août ne seront
jamais plus
les mêmes,
sans notre
Adjudant.
Déjà cette
année, c’est
de son lit
d’hôpital
qu’il avait
suivi
la
Marche, par
GSM interposé.
Ses
nombreux amis
se sont souvenus de lui
lors de ses
funérailles.
Omer avait,
en
effet,
noué
de
solides liens
d’amitié
dans
de
nombreuses
Compagnies
de la région
et celles-ci
ont tenu à
lui rendre
un dernier
hommage.
Sa dernière
Marche, au
(suite page 25)
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LA MARCHE SAINT-ROCH DE CHASTRES EST EN DEUIL
son de ses tambours et de ses fifres,
c’est escorté de six Adjudants qu’il
l’accomplit. Au drapeau de SaintRoch s’étaient joints les délégations
et drapeaux, du Comité Exécutif de
l’Association, de la Marche SaintLaurent d’Yves-Gomezée, de la
Marche Saint-Eloi de Laneffe, de la
Marche Sainte-Remfroid de Pry, de
la Marche Saint-Pierre de VillersDeux-Eglises, du 3 e Zouave de la
Marche Saint-Pierre de Florennes et
des Voltigeurs de la Marche SaintsPierre-et-Paul de Thy-le-Château.
A son épouse qui l’a bien souvent
épaulé, à ses enfants et beauxenfants pour qui il était toujours
présent dans les moments difficiles,
à ses petits-enfants à qui il a transmis sa passion, le Comité de la
Marche, le Corps d’Office et les Marcheurs réitèrent leurs sincères
condoléances.
Qu’Omer repose en paix. Le Comité
s’attachera toujours à œuvrer dans
l’exemple que lui a insufflé son Président.
En page 25, le discours prononcé par
Jean-Pol Jouniaux, membre du
Comité, lors des funérailles de notre
Président.
(suite de la page 23)
Un bien triste et pénible devoir nous
incombe aujourd’hui.
Le Comité Exécutif de l’Association, le
Comité de la Marche, le Corps d’Office et les Marcheurs s’associent pour
rendre hommage et conduire à sa dernière demeure, leur cher et dévoué
Président, Omer Mathieu.
Dévoué, il le fut certainement et pendant de longues années. Dès la réorganisation de la Marche en 1974, il
endossait le costume d’Officier de la
Dernière Guérite, pour ensuite occuper les fonctions d’Adjudant de 1981
jusqu’à ce jour. Il ne tarda pas à
s’investir au sein du jeune Comité de
l’époque, puisque dès 1977, il assumait les tâches de secrétaire et trésorier, fonctions qu’il ne quitta qu’en
1998, pour assurer la Présidence de la
Marche. Connu et apprécié dans de
nombreuses Compagnies, il était
membre du Comité Exécutif de l’Association des Marches Folkloriques de
l’Entre-Sambre-et-Meuse.
Avec la disparition d’Omer, la Marche
Saint-Roch de Chastrès perd un ami,
un homme de valeur. La Marche,
c’était sa vie. Que d’heures n’y a-t-il
pas consacrées !
Avec ton épouse, ta famille, Omer, tu
t’es pleinement investi, tu t’es dépensé
sans compter. En homme de dialogue,
tu as toujours su aplanir les différends. Tes avis judicieux étaient toujours écoutés. La Marche, les Marcheurs te doivent beaucoup. Jusqu’au
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Laneffe - Saint-Eloi 2001
B. BOQUET
T
out comme les années précédentes, la Saint-Eloi de Laneffe
fut une grande réussite.
Sapeurs, grenadiers, zouaves, tambours, musiciens, officiers ou
simples soldats, tous, dans le respect des traditions, honorèrent saint
Eloi.
Pour cette occasion, le comité de la
Marche et le corps d’office lui offrirent une bêche sur laquelle est gravé
le calvaire Saint-Eloi. Quant à Lydia,
son épouse, elle se vit offrir un énorme bouquet de fleurs.
Dans le peloton, on remarquait un
étrange sapeur. Invité par la famille
Soumoy-Charlier, Monsieur Michel
Mazier, vigneron dans le Jura, expri-
Cette année, les sapeurs avaient plusieurs raisons d’être fiers : tout
d’abord, ils fêtaient le jubilé de leur
Sergent Charles Hardenne. Oui,
ma le désir de participer à la procession Saint-Eloi. Après quelques pas
hésitants, il fut transporté par les
«ras» des tambours et les «solos» des
fifres.
voilà 50 ans que Charles occupe une
fonction au sein du corps d’office,
en tant que Major à Cheval en premier lieu, et comme Sergent-Sapeur
ensuite.
Le soir, comme un vrai sapeur laneffois, au pas, il rentra et en sapeur il
«JURA» que jamais plus, il ne raterait cette Marche-là.
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Les Boquet, quant à eux, étaient parvenus à faire remarcher Jean dans
leur rang et pour se souvenir de cet
27
évènement les fils, petit-fils, neveu
et nièces défilèrent à ses côtés.
❏
Le 3 mars 2001, Laurent Metzler, tambour de la Marche du Saint-Sacrement de Boussu-lezWalcourt, épousait Yolande Robert.
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Le 12 mai 2001, Sybil Deravet, cantinière des Sapeurs de la Compagnie 1er Empire
des Grenadiers du Baty de la Marche Notre-Dame de Lourdes de Chamborgneau,
épousait Patrick Poucet.
Le 7 avril 2001, Georges Cabossart de la Marche Saint-Martin d’Aiseau
épousait Laurence Depuis.
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Morialmé prépare
déjà 2004
«LE PATRIOTE MORIALMETOIS»
JUIN 2001 *
N
otre vénérable procession, en
2004, fêtera son 150e anniversaire. Nous devons dès
maintenant nous préparer à cette
manifestation grandiose qui attirera
une grande foule de pèlerins et de
curieux.
Nous avons l’honneur et la chance
que notre Saint-Pierre soit officiellement reconnue comme Marche militaire traditionnelle et authentique et
par là, fleuron du folklore de notre
pays. Noblesse oblige ! Nous devons
montrer l’exemple : tenue réglementaire, discipline librement consentie,
respect d’autrui.
Les trois coups ont été frappés le 27
mai dernier : une messe dominicale
a été célébrée par Monsieur le Curé
Bastien, dans la chapelle fraîchement restaurée, et un barbecue
champêtre a réuni plusieurs centaines de personnes. C’est l’occasion
d’évoquer la première messe à la
chapelle Saint-Pierre, il y a 75 ans.
En effet, c’est en 1926 que Monsieur
le Curé Bodart obtient de Monseigneur l’Evêque de Namur, l’autorisation de célébrer la messe dans la
chapelle du saint patron, le jour de
sa fête, soit le 29 juin, appelé le jour
du "Petit Saint-Pierre". Voici ce que
l’abbé Bodart écrit : "Rien de plus
pieux et en même temps de plus
agréable, qu’une messe célébrée ainsi, en
pleine campagne, dans le silence, au
milieu des verdures et des moissons, à
l’ombre des vieux pins qui encadrent le
sanctuaire". Aujourd’hui, trois de ces
vieux pins sylvestres ont été abattus
car ils devenaient dangereux pour la
toiture, mais quatre arbres de la
même essence ont été replantés. La
chapelle restaurée, son environnement réaménagé, c’est bien parti
pour 2004 et grâce à des bénévoles.
Acceptez qu’on vous remercie et
qu’on vous cite en exemple : Jacques
Monin, Georges Jaminet, René Gasmane, Jean-Marie Laplanche, Freddy Goemans ; Bruno, Etienne et
Roberto Pierotto ; Lucio Lucca, Dino
Fontana, le regretté Christian Scyeur
et Jacques Putseys.
Les Marcheurs morialmétois sont
fiers et heureux d’escorter saint Pierre, dans l’amitié qui réunit les
membres des deux Compagnies, et
dans l’attente d’une spectaculaire
Saint-Pierre 2004.
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Le 23 juin 2001, la Marche Saint-Denis de Roly a joyeusement rendu les honneurs à son
Porte-Drapeau Robert Focroulle et à Laurence, à l’occasion de leur mariage.
La cassette vidéo sur la
Marche Notre-Dame
de Walcourt
- Une cassette de 150 minutes
- Réalisée par une équipe de «pros»
- Historique de la Marche
- Le pèlerinage (mercredi avant la Trinité)
- La Marche à la Trinité.
- La Marche du Saint-Sacrement (le dimanche
- suivant la Trinité).
Une production du Musée des Marches
de l’Entre-Sambre-et-Meuse
S’adresser chez :
Daniel VANDENBUSSCHE
Rue du Tilleul 10 - 5630 DAUSSOIS - 071 61 26 26
Bernard LIEVENS
Rue Al’vaux 39 - 5650 Walcourt - 0477 555 402
Pierre BANCU
Rue de l’Eglise 12 - 5070 SART-EUSTACHE - 071 38 20 53
Possibilité d’envoi (frais de port 80F)
Tirage limité - Système anti-copie
850CS
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