DIALOGUE BCGE

PRINTEMPS 2004
dialogue
le magazine de la Banque Cantonale de Genève
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
Comprendre l’activité de notre
clientèle d’entreprises est au cœur
de notre métier de banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
L’Association suisse des banquiers
défend la place financière helvétique
je connais mon banquier je connais mon banquier
Le sponsoring de la BCGE
joue la carte de la proximité!
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
je connais mon banquier je connais mon banquier
Sommaire
Printemps 2004
Editorial
2
Actualité
>
Bâle II: les banques sous surveillance
10
PME
>
>
Swiss Banking
Comprendre l’activité de notre clientèle
d’entreprises est au cœur de notre métier
de banquier
3
Interviews: trois entreprises genevoises
témoignent
4
>
Convivialité, efficacité, sécurité: les trois
fondements du nouveau site Internet
de la BCGE
>
Le sponsoring de la BCGE joue la carte
de la proximité!
>
Rencontrez votre conseiller dans les trois
agences BCGE ouvertes le samedi matin!
“Grandir ensemble” ou le nouveau concept de
communication des banques cantonales
Synchrony Asset Management
6
L’Association des Communes Genevoises ACG
8
Un autre regard
>
Interview de Pierre Fazan, CEO
d’Innovative Silicon SA
>
Synchrony accueille Jean-Pierre Roth à Genève
>
Séminaire institutionnel à Madrid
16
Anker Bank
Communes
>
14
6
Gros Plan
>
12
Votre banque
Internet: nouveau www.bcge.ch
>
L’Association suisse des banquiers défend
la place financière helvétique
>
>
Une sérénité retrouvée
Une “nouvelle” Anker Bank au cœur de Lugano
18
19
Brèves
10
>
Diverses nouvelles tout au long de votre magazine Dialogue
Editorial
1er janvier 2004: la Banque Cantonale de Genève a 10 ans
Ce dixième anniversaire nous fait réfléchir et
il faut le saluer. En effet, au terme de cette
décennie, la Banque est solide; plus que jamais
prête à jouer son rôle de moteur au cœur de
sa région.
Ces dix années n’ont pas été exemptes de
difficultés. La Banque a pu et su les surmonter
grâce à la volonté de tous les Genevois,
pouvoirs publics en tête, qui se sont battus
à ses côtés. Elle a également pu les maîtriser
grâce à la détermination de ses collaborateurs.
Aujourd’hui, force est de reconnaître que le
retour de l’établissement dans les chiffres noirs,
la stabilisation de ses effectifs et du volume de
son bilan, ainsi que sa progression régulière
depuis trois ans constituent une belle récompense.
La Banque célébrera modestement son jubilé.
Pas de grande fête ni de feux d’artifice…
Notre façon de franchir ce cap consiste
avant tout à tourner notre regard et notre
détermination vers les années à venir.
2
BCGE Dialogue
Printemps 2004
Dans l’immédiat, la Banque est optimiste.
Elle a concentré et enrichi son offre aux
particuliers, en gestion privée comme en
prestations grand public. En témoignent,
notre nouveau site Internet, hautement
apprécié par la majorité de ses utilisateurs
(page 6), une nouvelle formule de banque du
samedi (page 14), un nouveau dynamisme de
l’octroi de crédits ou encore un réseau de
Bancomat en constant développement
(page 20). Par ailleurs, la Banque poursuit
l’amélioration de ses services afin d’offrir des
prestations toujours plus compétitives.
En faveur des entreprises, la BCGE met tout en
œuvre pour continuer de jouer son rôle moteur.
Elle s’est dotée d’une offre dynamique qui porte
ses fruits, comme l’illustre l’article des pages 3 à 5.
Nous voulons soutenir activement le
développement des entreprises qui façonnent
notre tissu économique et encourager la
création de nouvelles entités. Or, notre canton
affiche le plus fort taux de chômage national
et notre pays a connu, en 2003, le plus haut
taux de faillites depuis 1997. C’est dire combien
il est essentiel de s’atteler à la tâche avec
inventivité pour trouver des solutions créatives.
Il est de nombreux signes positifs avec lesquels
nous pouvons compter. Tout d’abord, la reprise
de la croissance économique mondiale,
qui permet d’appréhender un avenir favorable.
Ensuite, la volonté politique de développer
de nouveaux créneaux dans notre région,
à l’image des nouvelles technologies.
Ou encore des projets motivants dans le
domaine immobilier que les acteurs
économiques mènent à bien.
A l’occasion de notre jubilé, nous formulons
donc le vœu que la prochaine décennie de
la Banque Cantonale de Genève soit
génératrice de succès dont bénéficieront
tous les Genevois. <
Blaise Goetschin
Président de la
Direction générale
Nicolas de Saussure
Responsable Conduite
et Communication
PME
“Comprendre l’activité de notre clientèle d’entreprises est au cœur de notre
métier de banquier”
Christian Turbé, qui pilote le Département “Entreprises suisses”, a rejoint la BCGE il y a presque une année.
Sa première surprise? La très grande qualité des relations entretenues par ses gestionnaires avec les clients,
qualité qu’il n’a rencontrée nulle part ailleurs. Une équipe jeune de plus de 10 personnes, dont six
gestionnaires, qui fait preuve d’une grande complémentarité. Fort de ces liens privilégiés avec ses clients,
M. Turbé souhaite explorer plus avant le potentiel d’affaires de son activité.
En charge du Département “Entreprises suisses”, vous êtes au
fond le Monsieur crédit pour les entreprises du canton, celui dont
le “oui” ou le “non” est décisif?
Pour le coup, non, trois fois non! Tout d’abord les décisions se prennent
souvent, et c’est capital, de manière collégiale. Ensuite, le crédit n’est
qu’une composante, certes essentielle, de la relation que nous cherchons
à développer avec nos clients. Nous avons une relation globale.
C’est fondamental. Nous agissons désormais dans une logique de
partenariat avec nos clients.
Concrètement, cela veut dire?
Mon rôle, et celui de mon équipe, est de comprendre nos clients,
leur activité, leurs préoccupations, de façon à les aider à anticiper des
difficultés, à répondre à des problèmes et à trouver les meilleures
solutions à leurs questions en matière bancaire. De même, pour ce qui
concerne les besoins de financement, plus nous sommes au clair avec les
risques de nos clients et plus nous sommes capables de les accompagner
dans leurs projets et de concevoir des solutions financières sur mesure.
Ce qui exige une réactivité importante.
C’est certainement l’une de nos principales forces, combinée à la
proximité dont je vous parlais. Nous avons une chaîne de décision
courte. Non seulement pour répondre aux besoins de financement
spécifiques, mais aussi pour proposer des solutions innovantes.
En matière de risques notamment, nous pouvons aider un de nos clients
à réexaminer sa stratégie de couverture de change et lui proposer des
modèles plus adaptés à sa situation. Notre service de Conseils Financiers
Optimisés,
est là pour ce type d’intervention.
Ce genre de prestations est-il accessible à une entreprise de taille
moyenne?
C’est une des grandes forces de cette offre CFO: rendre accessibles aux
PME des services traditionnellement réservés aux grandes entreprises,
et cela dans une logique gagnante pour l’ensemble des parties.
Pour parvenir à des solutions de cette nature, votre façon de
travailler a dû sensiblement changer?
Mon département ne peut pas concentrer toutes les compétences
nécessaires. Pour répondre au mieux aux besoins de nos clients, mon
équipe collabore avec les autres services de la Banque, que ce soit notre
salle des marchés, mais aussi le département immobilier ou de gestion
de fortunes ou encore notre réseau d’agences. C’est de cette façon que
nous répondons à notre mission cantonale tout en respectant notre
souci de profitabilité.
C’est effectivement un défi très stimulant. Pour autant que les
services de base soient de bonne qualité.
Vous avez raison. Ainsi avons-nous entièrement remodelé nos
prestations en matière de gestion de trésorerie et de trafic de
paiement électronique. Aujourd’hui, au travers de notre service
, nous sommes à même de proposer des
solutions à des prix très avantageux et avec une excellente qualité de
suivi. Pour preuve d’ailleurs, la quantité de nouveaux contrats que nous
avons signés avec des entreprises au cours du 2ème semestre 2003.
(suite pages 4 et 5)
François Olivier
Le département “Entreprises suisses” de la BCGE
de droite à gauche:
Olivier Robert-Grandpierre, Narcisse Moix,
Christine Thomkins, Jean-Pierre Mamie,
Sylvie Abaz, Christian Turbé, Catherine Crausaz,
Patrice Lefebvre, Christine Vannod, Luca Bonaiti,
Jérôme Monnier, Clément Boverd
BCGE Dialogue
Printemps 2004
3
PME
Brèves
La carte ec/Maestro
Depuis le début de l’année, la carte
ec/Maestro s’appelle désormais
Maestro. En effet, dès le 1er janvier
2004 la marque “ec” connue dans
l’ensemble de la Suisse est remplacée
par l’appellation internationale
unique Maestro. Mais pourquoi
ce changement?
Nous vous présentons
trois entreprises:
Novae Restauration,
Montres Journe et
Netexpert, qui ont
accepté de témoigner
du soutien et de
la collaboration
de la BCGE.
La carte ec, à l’origine conçue pour
servir de garantie pour l’eurochèque,
a perdu ce rôle premier, il y a deux ans,
avec l’arrêt de ce type d’opérations,
devenant un moyen de paiement à
part entière. MasterCard International
(propriétaire de la marque “ec”) ne
soutenant plus l’utilisation de ce sigle,
les banques suisses ont alors décidé
d’opter pour la dénomination
“Maestro”, tant pour la fonction de
débit nationale qu’internationale.
Toutefois, cette évolution n’entraîne
aucune modification dans l’utilisation
de votre carte. Il est toujours aussi
facile et sûr de retirer de l’argent
liquide au Bancomat ou de faire des
achats dans les 76’000 établissements
arborant le logo Maestro, en Suisse de
même qu’à l’étranger.
Nul besoin d’entreprendre une
quelconque démarche, ni de ramener
votre carte actuelle à la banque.
Le changement se fera progressivement
lors de chaque renouvellement.
Les cartes ec/Maestro, à échéance,
seront remplacées par des nouvelles
ne mentionnant plus que la marque
“Maestro”. Jusqu’à expiration, votre
carte ec/Maestro reste donc valable
et utilisable comme auparavant. <
Interview de
Carlo Munari, Associé
“Pour soutenir nos efforts commerciaux initiaux,
nous avions des besoins de trésorerie que nos
seuls fonds propres n’auraient pas suffi à couvrir.
Mais, au-delà de l’aspect strictement financier,
le plan de remboursement nous imposait une
discipline de reporting très stricte.
L’équipe de la BCGE nous a soutenus tout
au long du processus.”
4
BCGE Dialogue
Printemps 2004
Interview de
Philippe Adam, Associé
“L’équipe des fondateurs de
Novae Restauration est issue des
grands intervenants de la restauration
d’entreprise, face auxquels d’ailleurs
il n’existe pas de véritable alternative.
Notre projet est fondé sur la volonté
d’offrir aux consommateurs une
nourriture faite de plaisir
et de traditions.”
Interview de
François Paul Journe,
Fondateur et
actionnaire principal
“Notre développement se fait
en gardant toujours à l’esprit
notre volonté d’excellence
– faire les montres les plus belles
et les plus sophistiquées –
notre capacité d’innovation
et notre souci d’indépendance
Il faut une équipe de professionnels
aguerris pour lancer une entreprise de
restauration collective aujourd’hui.
L’équipe des fondateurs de Novae Restauration
est issue des grands intervenants de la
restauration d’entreprise, face auxquels
d’ailleurs il n’existe pas de véritable alternative.
Notre projet est fondé sur la volonté d’offrir
aux consommateurs une nourriture faite de
plaisir et de traditions. En outre, nous
démarrons en reprenant l’ensemble de la
division ”restauration collective” de Coop,
ce qui représente dix-sept restaurants.
Comment avez-vous financé cette
reprise d’activité?
D’une part, notre entreprise est largement
capitalisée. D’autre part, nous avons fait
appel à un financement bancaire que
la BCGE nous a assuré.
Installé au cœur de Genève, vous
maintenez résolument vivante la grande
tradition horlogère?
C’est dans la logique de notre culture. Notre
développement se fait en gardant toujours à
l’esprit notre volonté d’excellence – faire les
montres les plus belles et les plus
sophistiquées, notre capacité d’innovation et
notre souci d’indépendance financière.
Vous travaillez entièrement sur vos
propres capitaux?
Au démarrage de la société, en 1999, nous
avons fait appel à la BCGE pour la mise en place
d’une ligne de crédit que nous avons alors
entièrement utilisée. Aujourd’hui, nous nous
autofinançons complètement tout en conservant
une limite de crédit qui nous procure, le cas
échéant, une marge de manœuvre.
Pourquoi la BCGE?
A côté des conditions financières compétitives,
nous avons perçu que l’équipe de la Banque
s’impliquait totalement dans notre projet,
cela se manifestant d’ailleurs par la réactivité
et l’esprit de décision dont elle a fait preuve.
C’est un élément important pour pouvoir
envisager notre développement l’esprit serein.
Une logique de partenariat donc?
Exactement. C’est cette philosophie que nous
avons trouvée à la BCGE, une philosophie que
nous avons également avec nos clients, mais
aussi nos fournisseurs. Dans cet esprit, nous
pouvons construire une relation dans le long
terme et offrir à nos clients des solutions sur
mesure. A des prix attractifs. <
F.O.
Novae Restauration
www.novae-restauration.ch
tél. 021 804 60 10
Quel type de relation entretenez-vous
avec la BCGE?
Nous sommes dans une logique de partenariat.
Ainsi, l’année dernière, nous sommes-nous
implantés à Tokyo. Même si cette implantation
est réalisée sur fonds propres, il est important
pour nous de savoir que la Banque nous suit
dans notre développement.
Votre présence à l’international croît
rapidement?
A côté de nos 7 points de vente en Suisse,
nous sommes déjà présents dans 15 pays.
Dans ce développement commercial, la BCGE
nous conseille pour nous protéger contre les
risques de change. <
F.O.
Montres Journe
www.fpjourne.com
tél. 022 322 09 09
financière.”
Créée en 1998, votre entreprise, active dans
le consulting pour la sécurité des systèmes
d’information et les télécoms, a connu une
croissance soutenue.
C’est vrai. Après 5 ans d’activité nous sommes
20 consultants, alors qu’à l’origine nous étions 10.
La BCGE était là dès le démarrage?
Oui. Avec elle nous avons pu monter un dossier
pour la fondation Start-PME et avoir une caution
de cet organisme. Cela était indispensable pour
obtenir un crédit.
Sans cet emprunt Netexpert n’aurait pas
vu le jour?
Probablement. Pour soutenir nos efforts
commerciaux initiaux, nous avions des besoins
de trésorerie que nos seuls fonds propres
n’auraient pas suffi à couvrir. Mais, au-delà de
l’aspect strictement financier, le plan de
remboursement nous imposait une discipline de
reporting très stricte. L’équipe de la BCGE nous a
soutenus tout au long du processus.
Aujourd’hui, où en êtes-vous?
Nous avons remboursé notre emprunt et nous
poursuivons notre croissance. Nous développons
une compétence forte en matière de sécurité des
systèmes d’information, entre autres, la gestion des
risques et les audits de vulnérabilité. Mais aussi en
matière d’appel d’offres et de gestion des charges
de télécommunication. La réduction des coûts
obtenue en une année, en particulier pour la
téléphonie mobile d’une entreprise, peut ainsi
représenter jusqu’à 5 fois nos honoraires. <
F.O.
Netexpert
www.netexpert.ch
tél. 021 633 14 14
BCGE Dialogue
Printemps 2004
5
Le nouveau www.bcge.ch
Convivialité, efficacité, sécurité: les trois
fondements du nouveau site Internet
de la Banque Cantonale de Genève
Après son lancement en fin d’année passée, la Banque a reçu
quelque 800 e-mails d’encouragement en moins d’un mois!
Brèves
Journée des filles
Le 13 novembre dernier la BCGE a
participé à la “Journée des filles”, une
initiative du Bureau Fédéral de l’Egalité
entre hommes et femmes. Toutefois la
Banque a élargi cette journée aux
garçons également. Ainsi, les enfants
de collaborateurs ont été conviés à
accompagner, durant une journée,
leur père ou leur mère à la Banque où
ils ont été accueillis par le Département
des ressources humaines. Au total
27 enfants (entre 10 et 15 ans) sont
venus visiter le cadre de travail de leurs
parents et découvrir ainsi les métiers
de la banque. <
Plus qu’une simple vitrine d’information sur la Banque, le site est
devenu un instrument bancaire à la pointe du progrès.
www.bcge.ch offre un service convivial et dynamique. Il propose,
en particulier, une prestation Netbanking simplifiée et efficace.
L’ancien site de la BCGE paraissait un peu
lourd et mal structuré. La direction a donc
décidé de combler ces lacunes en offrant à
notre clientèle un site plus convivial, plus riche
et plus facile à utiliser. Le graphisme est épuré,
la navigation est assistée grâce à des textes
explicatifs concis, qui se déroulent avec le
passage du curseur. Le but de cette complète
refonte était d’offrir aux internautes un site
plus étoffé, plus complet, avec le maximum
d’informations, tout en proposant une
navigation aisée. La deuxième priorité était de
créer une plateforme qui sera régulièrement
mise à jour, entretenue et vivante.
Gros Plan
“Grandir ensemble” ou le nouveau concept
de communication des banques cantonales
Dès la mi-janvier, nous découvrons de charmantes histoires sur nos
écrans de télévision. Des visages d’enfants réjouis et fiers de leurs
premiers sous gagnés et confiés à la banque cantonale la plus
proche: voici la nouvelle campagne de publicité imaginée par
l’Union des Banques Cantonales Suisses (UBCS) pour promouvoir
les banques cantonales.
L’UBCS a été créée à Bâle, en 1971, dans le but de coordonner la défense des intérêts communs
de ses membres et de soutenir les mesures visant à renforcer la position des banques cantonales
en Suisse. Elle joue également un rôle interne, celui de stimuler la collaboration entre tous les
membres. L’UBCS lance une campagne de promotion de l’ensemble des banques cantonales,
qui ne remplace pas, mais vient en appui des campagnes de chaque banque cantonale. Les objectifs
premiers de la communication UBCS 2004 consistent à évoquer la proximité de la banque avec ses
clients, à créer une préférence émotionnelle pour les banques cantonales, ainsi qu’à renforcer les
valeurs positives de l’image, telles que “sympathique, digne de confiance et suisse”.
6
BCGE Dialogue
Printemps 2004
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u
no
www.bcge.ch
un nouveau site pour vous faciliter la vie!
• Actualités BCGE
Ce sont nos clients qui en parlent le mieux!*
• Paiements
Mes transactions bancaires sont devenues très simples et
claires, bravo!
M. F. par e-mail
• Ordres permanents
• Transfert de fichiers DTA
Tout est maintenant très clair, c’est un site proche de la
perfection avec des possibilités utiles telles que le
transfert sur ExcelTM par exemple.
Yvan Schmied par e-mail
• Affichage personnalisé
• Logiciel gratuit de saisie en mode
hors connexion
Tous mes ordres permanents et paiements sont facilités,
un grand merci.
B. S. par e-mail
• Stylo scanneur (en option)
• Et beaucoup d’autres prestations
Convivial
Efficace
Sûr
Gain de temps et navigation aisée, félicitations!
Cyrill Borgeaud par e-mail
*Extrait des 765 e-mails reçus en trois semaines.
Visite guidée
Le site est constitué de 5 menus principaux, répondant aux attentes
des clients, et présente toutes les informations utiles sur la Banque et
le Groupe BCGE.
On y trouve notamment des “espaces” dédiés aux particuliers et aux
entreprises, ainsi que des “fenêtres” consacrées à la gestion de fortune
et à BCGE Direct, service permettant de gérer toutes les affaires
bancaires par téléphone (022 809 3 809). L’actualité de la Banque et
diverses informations pratiques (numéros d’urgence, coordonnées des
agences, outils de calcul, etc.) sont également aisément accessibles.
Les principales nouveautés de BCGE Netbanking sont les suivantes:
Dorénavant, vous pouvez saisir vous-même vos ordres permanents,
les modifier et les annuler à votre gré.
> Divers menus d’aide et d’assistance à la saisie pour en
simplifier l’utilisation.
> Vous pouvez consulter en tout temps le détail de vos opérations
effectuées lors des six derniers mois.
> Affichage personnalisé de la page d’accueil.
> Liste des comptes et dépôts-titres du détenteur affichée à l’écran.
> Messagerie: envoi d’e-mails sécurisés à BCGE Netbanking.
> Logiciel gratuit de saisie hors connexion pour saisir les paiements
(multi-comptes, multi-dates, multi-monnaies) dans un fichier, en toute
tranquillité et sans se connecter à Internet, puis les transférer à la
Banque dans un second temps, en un seul envoi sécurisé.
> Possibilité d’acheter un stylo scanner, qui permet de saisir
automatiquement les lignes de codage des bulletins de versement,
évitant ainsi une saisie fastidieuse et source d’erreurs.
>
Un petit dépliant a été édité pour soutenir le lancement de ce nouveau
site et présenter plus en détails les nouveautés et avantages de ce
nouvel instrument. <
Un soin particulier a été apporté aux services bancaires par Internet,
appelés BCGE Netbanking, tant au niveau de la sécurité et de la
confidentialité qu’au niveau de la convivialité d’utilisation.
Trois spots TV constituent la base de cette campagne d’image et vont
conquérir le cœur des téléspectatrices et téléspectateurs. Dans chacun
des trois spots, nous remontons de quelques années dans le temps et
découvrons comment différentes jeunes personnes ont gagné leurs
premiers sous pour les apporter à la banque cantonale la plus proche
de chez elles. Les jeunes sont maintenant adultes, beaucoup de choses
ont changé, mais les personnages sont toujours clients de la banque
cantonale. D’où la signification du slogan “Grandir ensemble”.
La publicité de la BCGE…
des slogans précurseurs!
En 2003, la BCGE avait imaginé
une campagne de publicité sur le
thème de “grandir dans le même
quartier”. Depuis le mois de mai
2003, les affiches présentant des
enfants avec des slogans comme
“nous avons grandi avec les
mêmes valeurs” fleurissaient déjà
dans les rues de Genève. Les
campagnes de l’UBCS et de la
BCGE sont donc sur la même
longueur d’onde. <
Cette publicité UBCS sera visible au printemps et en automne,
à la télévision, placée dans des programmes appropriés.
“Nous avons décidé de développer cette campagne en prévoyant,
en plus de la télévision romande, une campagne dans les cinémas
genevois au début du printemps” note Marcel Mettler, responsable
de la publicité à la BCGE. <
nous avons grandi
avec les mêmes valeurs
je connais mon banquier
personnelle par excellence
BCGE Dialogue
Printemps 2004
7
Dates à retenir en 2004
4 mai 2004
Assemblée générale BCGE,
hôtel Président Wilson dès 17h00
Fin août 2004
Prospectives 2005
Séminaire pour les entreprises et
organisé par la BCGE
Communes
L’Association des Communes Genevoises:
forum interactif avec les pouvoirs publics
et fournisseur de prestations sur mesure
L’Association des Communes Genevoises (ACG) vient de nommer un
nouveau président au mois de septembre 2003.
Jusqu’à l’automne 2007, M. Pascal Chobaz, actuel maire de Lancy,
sera aux commandes de cet organisme qui rassemble les
45 municipalités du canton de Genève.
Mais l’ACG est plus que le forum entre les municipalités dans
les dossiers qui leur sont communs. Cet organisme, structuré
professionnellement depuis 1984, fournit à ses membres des
prestations dans les domaines de l’informatique, de l’animation
parascolaire et de la gestion des déchets carnés.
Ces domaines ont ainsi formé trois groupements intercommunaux
dotés de leurs structures propres, mais ayant leur siège auprès de
l’ACG, dont le secrétariat général assume la charge de direction et
de coordination.
François Neri ,
“Raconte-moi la crise boursière”,
LEP Loisirs et pédagogie 2003
Brèves
Raconte-moi
la crise boursière
Une plateforme informatique commune
Fondé en 1986, le Service intercommunal d’informatique (SIACG) rassemble actuellement
42 communes du canton. Il a pour objectif de développer et d’exploiter un environnement
informatique harmonisé. De concert avec les services administratifs et techniques communaux,
le SIACG gère 800 postes de travail et conçoit la structure générale de l’informatique
intercommunale. Les services de messagerie et d’accès à Internet sont assurés par une
infrastructure unique qui est partagée entre les communes.
“Raconte-moi la crise boursière”
tel est le titre d’un ouvrage original qui
nous invite à découvrir les méandres
de la bourse, univers riche en
rebondissements et qui analyse les
énigmes posées par une période
critique: la crise des années 2000.
De plus, le SIACG est chargé de la formation, de l’assistance et du conseil dans le domaine
informatique auprès des administrations communales. Ce groupement est présidé par
M. Jean-Marc Maspero, conseiller administratif de Collonge-Bellerive.
Ecrit par François Neri, qui a dirigé le
service des études financières pendant
une quinzaine d’années auprès des
banquiers privés à Genève, ce livre est
à mi-chemin entre un ouvrage
didactique et une pièce de théâtre.
L’Association des Communes Genevoises a également mené, au début des années 1990,
une concertation avec l’Etat en vue de doter les classes gardiennes d’une structure juridique
de proximité. Ainsi, depuis 1994, un nouveau groupement intercommunal pour l’animation
parascolaire (GIAP) a été créé. Grâce à cet organisme, les 39 communes membres, avec la
participation du Département cantonal de l’instruction publique, peuvent répondre de manière
différenciée aux besoins exprimés par les parents en ajustant l’offre à la demande.
Il s’agit d’une mise en scène
étonnante de deux professionnels de
la banque, qui doivent affronter les
interrogations d’un couple désabusé
qui réclame des comptes après 3 ans
de dégringolade boursière. <
Cette instance est présidée par M. Manuel Tornare, conseiller administratif de la Ville de Genève,
la direction du GIAP étant assurée par M. Michel Hug, secrétaire général de l’ACG, tandis que le
service parascolaire est placé sous la responsabilité de Mme Claude Howald. A fin 2003, ce sont
plus de 8’000 enfants genevois qui sont accueillis quotidiennement au sein de 140 lieux
d’animation. Le financement du groupement, dont le coût annuel avoisine les 27 mio de francs,
est assumé par les communes et l’Etat, lequel prend en charge au minimum 50% des coûts
8 BCGE Dialogue
Printemps 2004
L’encadrement des enfants en dehors de l’horaire scolaire,
une spécialité genevoise
Association des Communes Genevoises
Pascal Chobaz,
un maire au service de tous les maires
Depuis quelques mois, le maire de Lancy est président de
l’Association des Communes Genevoises (ACG). Grand sportif,
avocat de formation, il est aussi adjoint de direction à la police des
constructions de l’Etat. A 45 ans, il cumule les mandats. “La mairie
est beaucoup plus gourmande en temps que l’ACG”, sourit
Pascal Chobaz. Conseiller municipal de Lancy pour la première fois
en 1979, ce militant du parti socialiste est devenu conseiller
administratif de cette commune en 1995. Marié, il est le père de
trois enfants. <
publics. La participation financière qui est demandée aux parents représente la couverture
d’environ 10% des coûts. Cette contribution est bien sûr adaptée à la situation de chaque
famille et, en cas de besoin, des rabais allant jusqu’à l’exonération totale sont accordés.
Prix de l’artisanat de Genève
La gestion des déchets
La fermeture des abattoirs de la Ville de Genève, fin 1990, a nécessité un regroupement de
l’ensemble des communes genevoises auxquelles est associé l’Etat au sein du Centre
intercommunal des déchets carnés (CIDEC). Cette entité prend en charge l’application des
mesures sanitaires pour l’élimination des déchets animaux de tout le canton et participe à la
protection de la population contre les risques liés aux épizooties.
Géré par l’instance exécutive de l’ACG, le CIDEC dispose d’une infrastructure pour la collecte, le
tri et l’acheminement des déchets vers les usines d’incinération situées outre-Sarine, en vue de leur
destruction complète. En 2002, plus de 1’400 tonnes de déchets carnés genevois ont ainsi été
éliminés à travers cette filière. L’activité technique est effectuée par un partenariat privé, sous la
direction du secrétariat général ACG, qui en assume la charge administrative. <
Florencio Artigot
Depuis de nombreuses années,
l’Association des Communes Genevoises
et la Banque Cantonale de Genève
collaborent sur de nombreux projets.
L’un d’eux est le prix de l’artisanat créé en
1991 et décerné depuis 1995 sous l’égide
de l’ACG, prix pour lequel la BCGE est
sponsor exclusif. Cette récompense permet
de mettre en évidence la richesse et la
diversité de l’artisanat genevois. Outre les
qualités du travail de l’artisan, il prend en
compte son engagement pour la formation
de la relève et la transmission de son
savoir-faire. Le lauréat est désigné par un
jury de professionnels qui se réunit plusieurs
fois par année et dans lequel siège
M. Ronald Labbé, responsable du
département Collectivités Publiques de la
Banque Cantonale de Genève. Le prochain
prix sera décerné le 5 mai 2004. <
BCGE Dialogue
Printemps 2004
9
Un autre regard
Interview de Pierre Fazan,
CEO d’Innovative Silicon SA
Votre activité a ceci de paradoxal:
elle est pratiquement incompréhensible pour l’homme
de la rue et pourtant elle est présente partout.
Mon domaine de recherche est la technologie des mémoires
à semiconducteur. Effectivement on les trouve partout,
des Natels aux cartes bancaires, en passant par les appareils
Pierre Novello
“Le guide de votre argent”
Editions Pierre Novello 2003
photos numériques et les ordinateurs. Ces appareils, pour
fonctionner, ont besoin d’un cerveau – la fameuse puce –
Brèves
Le guide de votre argent
lequel doit communiquer avec des informations stockées dans
Richement illustré par les dessins de
Mix&Remix, il constitue un véritable
manuel pour gérer plus efficacement
son budget à travers le labyrinthe de
notre système de protection sociale et
dans une perspective à long terme.
Cet ouvrage constitue une aide pour
planifier ses projets de vie, en
particulier le passage à la retraite.
Il aborde ainsi toute la problématique
des assurances et les méandres de la
prévoyance vieillesse. Il s’agit d’un
véritable guide, débarrassé de tout
jargon, qui s’adresse au grand public.
Un large lectorat qui, comme l’illustre,
avec humour, un personnage dessiné
en page intérieure, se sent “(…) de
plus en plus assuré et de moins en
moins rassuré!” Son auteur,
Pierre Novello, a été rédacteur
économique au Journal de Genève et
Gazette de Lausanne durant plusieurs
années, avant de publier deux ouvrages
consacrés aux marchés financiers. <
difficultés pour aborder le fonctionnement de ces
une mémoire. Au-delà des aspects scientifiques, une des
technologies vient de leur extrême miniaturisation.
Actualité
Bâle II: les banques sous surveillance
Encore des normes! Plus de bureaucratie! Un accès au crédit
toujours plus compliqué! Tels sont souvent les mots que l’on entend
lorsqu’on parle des accords de Bâle II en passe d’être conclus sous
l’égide de la Banque des Règlements Internationaux.
Des accords
pourtant
nécessaires pour
consolider un
système financier
international
chaque jour plus
complexe et
interdépendant.
10 BCGE Dialogue
Printemps 2004
C’est justement votre axe de recherche?
Les mémoires sont formées par de
minuscules composants – quelques centaines
de fois plus petits que le diamètre d’un
cheveu – intégrés sur les puces. Au nombre
de ces composants, on trouve notamment
les transistors qui, pour simplifier, agissent
comme des robinets régulateurs du débit
de charges électriques. Ces charges sont
contenues dans d’autres composants,
les condensateurs. Pour parvenir à augmenter
les fonctions de nos appareils, par exemple
stocker plus de photos dans des
Natel, plus légers,
il faut mettre plus de
composants sur
une puce toujours
plus petite.
Quelle est votre invention alors?
Nous avons trouvé, Serguei Okhonin et moi,
le moyen de supprimer le condensateur et de
faire remplir au seul transistor l’ensemble des
tâches d’un point mémoire. Et donc de réduire
considérablement la taille d’une puce à
fonction égale.
Vous développez votre invention au sein
d’une société que vous venez de créer.
Avec l’appui d’investisseurs, nous avons monté
une start-up début 2003, Innovative Silicon, qui
compte aujourd’hui une équipe de 10 personnes.
A quel stade de développement en êtes-vous?
Notre défi, d’ici à deux ans, est de permettre
la fabrication de ces nouvelles mémoires à
l’échelle industrielle et avec une excellente
fiabilité. La miniaturisation de ces dispositifs
fait la complexité de nos recherches.
Vous ne pouvez pas tout réaliser dans
votre société?
Non. Ici, sur le Parc Scientifique
d’Ecublens (EPFL), nous avons un rôle de
concepteurs. Après, nous nous
adressons à des sociétés spécialisées,
nous les appelons des ”fonderies”,
qui fabriquent les mémoires selon le
modèle que nous leur fournissons.
Nous devons procéder ainsi, car dans notre activité
les investissements sont gigantesques. Pour une
activité de concepteur comme la nôtre, on estime
qu’il est nécessaire de disposer de 20 à 25 millions
de dollars pour les 5 premières années, sachant
que les premiers revenus n’arrivent qu’après la
deuxième année et les premiers bénéfices en
général qu’après la quatrième.
Votre secteur d’activité est en pleine
ébullition, des capitaux importants s’y
investissent. C’est la richesse de demain.
Si vous deviez investir en bourse, y aurait-il
des domaines que vous privilégieriez?
Je m’intéresserais sans aucun doute aux
équipementiers comme Applied Materials, aux
fabricants de nouveaux matériaux qui supportent
nos technologies ou encore à ces ”fonderies”
dont je vous parlais comme TSMC à Taiwan.
Demain nous en trouverons aussi en Chine.
On dit que grâce à leur formation à l’écriture
des idéogrammes, les Chinois ont une
grande facilité pour travailler sur ces puces.
C’est vrai, ces nouvelles technologies
miniatures ne les rebutent pas. En plus, il y a
là-bas un dynamisme extraordinaire. Demain,
dans mon domaine d’activité, ce seront des
acteurs essentiels. <
François Olivier
Pierre Fazan et Serguei Okhonin reçoivent
le label “CTI startup” en novembre 2003.
Les accords…
Dès 2007, sous la vigilance renforcée des
autorités de tutelle, les banques auront un
rôle clé dans l’application de ces accords.
Ainsi seront-elles amenées à apprécier
individuellement, selon une batterie de
critères, chaque demande de crédit de façon
à leur attribuer une note. Les banques seront
alors obligées de bloquer des fonds propres
pour couvrir le risque de défaut de
remboursement selon de nouvelles règles,
ce qui dans les faits, entraînera une hausse
des besoins en fonds propres de quelques
pour-cent. En conséquence, plus une note sera
bonne et plus le taux d’intérêt du prêt sera
bas, et inversement.
Trois questions à Michel Maignan,
Responsable de la Gestion des risques à la BCGE:
1. En quoi la mise en place des accords de Bâle II modifiera-t-elle la relation
entre une banque et son client? Le formalisme imposé par Bâle II entraînera une
relation plus étroite avec nos clients. Notre rôle dans le suivi de leurs risques s’en trouvera
renforcé. Bâle II est orienté dans la bonne direction, à condition qu’il n’y ait pas d’excès
dans les contraintes de détail.
2. Est-ce que les petites ou les nouvelles entreprises se heurteront à un
rationnement du crédit? Non, car les accords de Bâle II auront peu
d’incidence sur l’analyse du profil de risque de la plupart de ce type
d’entreprises. En fait, paradoxalement, certaines multinationales
travaillant avec des pays à risque élevé seront peut être plus affectées.
3. Les critères employés pour déterminer les notations seront-ils
publics? Un emprunteur pourra probablement avoir accès à des
éléments constitutifs d’une notation, mais la notation elle-même,
pour des questions de confidentialité et de savoir-faire,
restera une donnée interne. <
Un nouveau rapport, fait d’ouverture et de
transparence, devra nécessairement s’établir
entre l’emprunteur et son banquier. Il devra
permettre à ce dernier d’apprécier non
seulement les risques objectifs de solvabilité, mais aussi les risques subjectifs comme la qualité du management d’une entreprise ou le potentiel d’un
marché. Des mesures qui, à l’heure de la mondialisation, visent avant tout à prévenir des différences de traitement selon les diverses législations et,
en cas d’événements économiques adverses majeurs, de limiter le risque systémique. Et, par exemple, d’empêcher qu’une banque suisse puisse être
fragilisée par la faillite d’une banque américaine.
Si les règles de Bâle II avaient existé en 1931, sans doute auraient-elles permis d’éviter la crise bancaire dramatique provoquée par la chute du
Kredit Anstalt et son cortège d’épargnants dépossédés, de faillites spectaculaires, d’abord en Autriche, puis en Allemagne et enfin dans l’Europe
entière, suivies par une hausse du chômage vertigineuse et, au final, la montée de la violence et des extrémismes. < F. O.
BCGE Dialogue 11
Printemps 2004
Swiss Banking
L’Association suisse des banquiers
défend la place financière helvétique
L’Association suisse des banquiers est l’association faîtière de la
place financière suisse. Elle a pour objectif principal de valoriser et
de protéger la place financière helvétique, dans le pays comme à
Brèves
La propriété ça m’intéresse
“Lors d’un sondage de l’Institut MIS
Trend du mois d’avril 2003, 48% des
locataires genevois se déclaraient
intéressés par l’acquisition de leur
logement en propriété.”
Toutefois, devenir propriétaire suscite
en général de nombreuses questions.
C’est pour y répondre que CGI
Conseils a édité cet ouvrage, avec le
soutien de la Banque Cantonale de
Genève. Son principal objectif:
présenter de façon complète et en
termes simples, les différents aspects
de la propriété foncière.
Il nous guide dans les différentes
subtilités juridiques, fiscales ou
financières. Check-list, adresses utiles,
explications sur les assurances, tout est
réuni dans ce petit fascicule pour
guider les futurs propriétaires dans
leurs projets et les aider dans
leur acquisition.
En vente aux guichets de la BCGE au
prix de CHF 35.– <
l’étranger. Afin de devenir un interlocuteur crédible aux Etats-Unis
comme ailleurs, les initiales un peu obscures de l’association
faîtière – ASB – ont été remplacées dernièrement par l’appellation
“Swiss Banking”, beaucoup plus transparente pour les
interlocuteurs anglo-saxons.
Pour Pierre Mirabaud, nouveau président de l’Association suisse des banquiers (Swiss Banking),
les choses sont claires: “Avec la globalisation, nous développons les relations publiques à
l’étranger pour mieux faire connaître notre profession. Mais notre activité première est de
veiller à défendre les intérêts de nos membres en Suisse”, déclarait-il juste après sa nomination
dans Le Temps du 20 septembre 2003.
En plus de défendre les intérêts des banques vis-à-vis des autorités suisses et étrangères,
les missions de Swiss Banking sont bien définies: promouvoir l’image de la place financière
suisse à l’échelle mondiale; encourager la formation de la relève, mais aussi des cadres
bancaires; favoriser l’information et l’échange d’expériences entre les banques et leur
personnel ainsi que coordonner les services communs des banques suisses.
Fondée à Bâle en 1912, l’Association suisse des banquiers compte à l’heure actuelle
400 banques membres et environ 8’300 membres à titre individuel. Elle regroupe pratiquement
toutes les banques et sociétés de révision, ainsi que la plupart des négociants en valeurs
mobilières en Suisse. Les fonds de placement, en revanche, n’en font pas partie car ils ont
constitué leur propre association. Le travail et l’activité de Swiss Banking sont tels que le
secrétariat emploie plus de cinquante collaboratrices et collaborateurs.
Depuis le mois de septembre 2003, le président du Conseil d’administration est Pierre
Mirabaud. L’associé senior de la banque privée genevoise Mirabaud & Cie a ainsi remplacé
Georg Krayer après dix ans de loyaux et valeureux services. Deux autres Genevois ont été
nommés au Conseil d’administration de cette institution bientôt centenaire. Il s’agit de
Blaise Goetschin, président de la Direction générale de la Banque Cantonale de Genève,
et de Guy de Picciotto, président du Comité exécutif de l’Union bancaire privée (UBP). <
www.swissbanking.org
Florencio Artigot
“La propriété ça m’intéresse
Maison – Appartement – Immeuble – Terrain”
Edition janvier 2004, Collection CGI Conseils
12 BCGE Dialogue
Printemps 2004
Swiss Banking, 20 septembre 2003.
Swiss Banking
Portraits des trois
nouveaux venus
Guy de Picciotto, membre de Swiss
Banking, est président du Comité exécutif de
l’Union Bancaire Privée (UBP). La politique de
croissance par acquisition, qui a été menée
depuis sa fondation par cet établissement, lui a
permis de devenir l’un des acteurs majeurs de
la gestion privée genevoise avec près de
80 milliards de francs sous gestion. L’actuel
CEO est le fils du créateur de la banque, Edgar
de Picciotto, qui demeure ainsi une véritable
entreprise familiale. Il est détenteur d’un B.A.
en économie de la Webster University et a suivi
les cours d’”Executive Management” à l’IMD
de Lausanne et à l’INSEAD de Fontainebleau. <
Pierre Mirabaud est le nouveau président
de l’Association suisse des banquiers
(Swiss Banking) depuis septembre 2003.
Pour cet associé senior de Mirabaud & Cie,
la défense du secret bancaire restera une
priorité en 2004, que ce soit face à l’Union
européenne (UE) ou face à l’OCDE.
Ce banquier privé visitera trois ou quatre fois
par an les Etats-Unis, Bruxelles et Strasbourg
pour défendre les intérêts de Swiss Banking.
Blaise Goetschin, membre de Swiss
Banking, est président de la Direction
générale de la Banque Cantonale de Genève.
Par son engagement à redresser une entreprise
de plus de 800 collaborateurs, la BCGE est
sortie des chiffres rouges. L’établissement
cantonal a renoué avec les bénéfices l’été
2003, avec un résultat net consolidé de
3,4 millions de francs contre une perte de
19,6 millions un an auparavant.
Trois questions à
Blaise Goetschin,
Président de la Direction générale
de la BCGE
1. Quel est le sens que vous attribuez
à votre nomination au sein du
Conseil de l’ASB?
Je suis heureux de cette nomination
qui marque le retour de Genève dans
le cercle des banques cantonales de “ligue
nationale”. C’est le signe d’une crédibilité
retrouvée de la BCGE au sein de l’Union des
Banques Cantonales Suisses et de l’ASB.
C’est aussi une reconnaissance du travail
immense effectué par notre Banque depuis
2001 en vue de réussir un redressement
solide et durable.
négoce international que Genève est
parvenue à développer de façon
exceptionnelle et unique en Europe. Sans
parler du Private Banking…
Il est donc très important que notre place
bancaire soit bien représentée au niveau des
instances professionnelles nationales, ceci
d’autant plus que les deux géants du secteur
sont basés outre-Sarine.
Bien entendu, c’est surtout le fait réjouissant
que la présidence, soit assurée par un
Genevois, M. Pierre Mirabaud, qui aura des
répercussions positives pour l’activité et la
défense de notre place financière.
2. Estimez-vous que votre présence à l’ASB
est importante pour Genève et
la Banque Cantonale de Genève?
Assurément. L’activité bancaire est un
des rares domaines dans lequel la Suisse
romande a su non seulement conserver, mais
véritablement accroître son leadership. On le
voit, par exemple, avec le financement du
3. Quels sont les thèmes qui vous tiennent
à cœur pour l’avenir de la place
bancaire suisse?
Ils sont au nombre de 4: excellence,
productivité, sécurité et intégrité.
L’excellence dépend étroitement du
développement par nos banques de
techniques avancées et originales reflétant
notre savoir-faire et notre expérience.
Le défi se situe aussi dans le maintien d’une
capacité de formation des cadres et des
collaborateurs. Une productivité accrue est
essentielle pour notre compétitivité. Bien
souvent, c’est l’organisation du travail et
l’introduction systématique de la “Schweizer
Qualität” qui permettent d’accomplir
des exploits.
C’est aussi exiger des diverses autorités une
réglementation efficiente et limitée à
l’essentiel. Par sécurité, je veux parler des
sciences complexes du contrôle et de la
maîtrise des risques qui deviennent toujours
plus fondamentales dans notre métier.
L’intégrité enfin: j’entends par là le reflet
d’une culture et d’une réputation
helvétiques empreintes de bon sens
“montagnard” et d’honnêteté. <
BCGE Dialogue 13
Printemps 2004
Votre banque
Le sponsoring de la BCGE joue la carte
de la proximité!
Cette année 2004 sera, pour le sponsoring de la BCGE, une année de
confirmation dans ses choix et une façon d’approfondir des liens,
tissés depuis des années, avec des associations qui lui sont chères.
Brèves
Vignoble et vins genevois
La réputation du vignoble genevois
dépasse de loin les frontières du
canton. En début d’année, le journal
Le Monde vantait, sur 3 colonnes,
les mérites de certains vignerons
encaveurs genevois:
“Aujourd’hui, en aval du lac, le
vignoble occupe 1500 hectares de
collines ensoleillées entre le Jura et le
Salève. La route des vins conduit de
Satigny, qui est la plus grande
commune viticole de Suisse, à Peissy.
(…) L’originalité apportée par les
vignerons encaveurs réside dans
un travail de pionniers et parfois
de véritables chercheurs. Ainsi,
plusieurs vignerons ont développé
une production de haute qualité, en
attachant leur nom à tel ou tel cépage.”
Depuis une année, la BCGE a décidé de
développer une politique face aux multiples
demandes de sponsoring qui lui arrivent
quotidiennement et de privilégier certaines
activités et certains domaines selon des critères
bien précis. En effet, il a fallu faire des choix et
dégager une ligne claire pour que la BCGE,
en tant que sponsor, soit vue, reconnue et
proche de son public.
La BCGE a donc choisi de privilégier son
soutien aux fédérations, associations et clubs,
plutôt qu’à des projets individuels. Elle marque
également sa préférence pour des manifestations
sportives populaires et des loisirs familiaux, plutôt
que pour des projets plus élitistes.
Mais le critère numéro 1 est la présence
régionale, c’est-à-dire que l’événement soit
organisé sur le canton de Genève, pour un
public genevois. Ainsi, la BCGE s’est
particulièrement impliquée dans le Tour
Pédestre du Canton de Genève en tant que
sponsor principal et réitérera son soutien cette
année. Il en va de même pour l’Association des
Clubs Genevois de Football (ACGF) et le Tournoi
des Campagnes (pour plus de détails, consulter
les sites Internet mentionnés en annexe).
“Notre but est naturellement d’être
particulièrement présents sur les manifestations
typiquement genevoises et de bénéficier d’un
maximum de visibilité.
Rencontrez votre conseiller dans les trois agences
BCGE ouvertes le samedi matin!
La BCGE encourage également la
découverte de vins genevois lors de ses
différents événements, notamment au
cours des Roadshow BCGE à Zurich,
Paris, et Francfort, où elle ne manque
pas d’emporter des vins du cru. <
clientèle permettant de traiter, en toute tranquillité, des opérations
Le Monde du 5.01.04
bancaires et de se faire conseiller au mieux le samedi matin.
Depuis le 1er février 2004, la BCGE propose une nouvelle formule à sa
Trois agences principales ouvriront leurs portes de 8h15 à 12h00,
afin de répondre à l’attente d’une grande partie de la population
active: rencontrer son banquier en dehors des horaires de bureau!
Cette initiative donnera la possibilité d’aborder des questions
complexes (finances, placements, crédits hypothécaires et
commerciaux, bancassurance) avec un conseiller, en toute quiétude.
Vignoble genevois
14 BCGE Dialogue
Printemps 2004
Rencontrez votre banquier
dans votre quartier
>
Séminaire “Comment créer et mettre en
valeur sa propre entreprise”
>
Le stand de la BCGE accueille les grands...
Nous entrons en matière sur des sommes
raisonnables et nous privilégions les plus
petites manifestations, si elles représentent
pour nous une occasion de rencontrer notre
clientèle” résume Eliane Palivoda Herren,
responsable du sponsoring. Elle nous fait part
de son enthousiasme pour une nouvelle
manifestation créée par les universités de
Genève et Lausanne, à laquelle la BCGE
sera étroitement liée: le séminaire “Comment
créer et mettre en valeur sa propre entreprise”
qui se déroulera au mois de mars 2004.
Les fêtes de quartier reçoivent également
le soutien de la BCGE, notamment les deux
rendez-vous très appréciés de la Vogue de
... et les petits.
Carouge et de la Fête des Artisans et
Commerçants. La Banque est présente avec
un stand, animé par l’équipe de l’agence
concernée, et dans lequel sont proposés des
animations, des concours, ainsi que les
fameux cafés croissants et autres apéritifs.
Notons que la BCGE engage sa contribution
aux manifestations culturelles, notamment en
mettant des annonces dans les programmes
des nombreuses pièces de théâtre et concerts
organisés dans le canton et en louant à
l’année des places au Grand Théâtre, au Grand
Casino ainsi qu’une loge du FC Servette. <
Université de Genève, les 4 et 5 mars 2004
www.centef.ch/séminaires
9ème Tour Pédestre du Canton
>
de Genève, mai-juin 2004
Festival de Gymnastique, Thônex, juin 2004
www.agg.ch
>
La Nuit de la Science, juillet 2004,
>
>
Musée d’Histoire des sciences
www.lanuitdelascience.ch
Fête du 1er août 2004
Fêtes des Artisans et Commerçants,
>
août 2004
www.fac.ch
Vogue de Carouge, août 2004
Manifestations de l’ACGF et Tournoi des
>
campagnes, août 2004, Collex-Bossy
www.acgf.ch
Braderie des Commerçants et Artisans,
>
septembre 2004
Patinoire de la place du Rhône
novembre 2004
> Escalade
décembre 2004 <
>
Pourquoi se résoudre à caler son rendez-vous avec son banquier en semaine entre deux impératifs professionnels? Passe encore de faire un détour par
sa banque en semaine pour y effectuer ses paiements, ouvrir un compte ou retirer des euros, mais quand il s’agit d’opérations plus importantes qui
concernent toute la famille, ou de prendre du temps pour parler de son hypothèque ou de son crédit, les clients de la banque aspirent à un peu plus
de temps et à des conseils personnalisés.
La Banque Cantonale de Genève a effectué une étude auprès d’un échantillon important de clients domiciliés sur le canton. Il en ressort que les
habitudes et besoins en matière d’agences bancaires ont largement évolué ces dernières années. En particulier, l’enquête révèle que les clients
souhaitent pouvoir prendre le temps de traiter leur opération avec leur banquier le samedi matin.
Le service proposé dans ces agences sera renforcé, puisqu’il inclura des conseillers aptes à gérer les affaires complexes, telles que les crédits
hypothécaires et commerciaux, la bancassurance et les affaires courantes (ouvertures de comptes, ordres de transferts, crédits personnels, conseils en
placements, blocage de cartes, etc.) ainsi que des caissiers. La prise de rendez-vous sera encouragée pour améliorer la qualité de l’accueil.
La BCGE fait ainsi partie des très rares banques à proposer ces prestations le week-end. <
3 agences renforcées le samedi matin
La BCGE ouvrira trois agences principales le samedi matin de
8h15 à 12h00. Il s’agit des agences suivantes:
>
Agence de l’Ile (CENTRE VILLE: 17, quai de l’Ile, 022 317 28 28)
Agence Trois-Chênes (RIVE GAUCHE: 78, rue de Genève,
>
1228 Chêne-Bourg, 022 809 70 00)
Agence Servette (RIVE DROITE: 54, avenue Wendt,
>
1203 Genève, 022 809 74 50)
Ces modifications entrent en vigueur le 1er février 2004.
BCGE Dialogue 15
Printemps 2004
Synchrony Asset Management
Synchrony Asset Management et la Chambre
de Commerce hispano-suisse accueillent
Jean-Pierre Roth à Genève
Le 25 novembre dernier, M. Jean-Pierre Roth, président de la
Direction générale de la Banque Nationale Suisse, a donné,
Brèves
Gestion de fortunes
respectueuse de
l’environnement
Le 23 janvier dernier à Morges,
Pierre Weiss, responsable de Synchrony
Asset Management, a donné un exposé
sur le thème de la “Gestion de fortunes
respectueuse de l’environnement”.
Cette conférence largement illustrée
d’exemples avait été organisée dans le
cadre de l’Université du troisième âge
du canton de Vaud.
à l’Hôtel des Bergues, une conférence intitulée “Tour d’horizon
conjoncturel”. Cette dernière a été organisée par la Chambre
Officielle de Commerce hispano-suisse, qui souhaitait fêter
dignement son retour sur les terres romandes après plusieurs
décennies de présence très discrète.
M. Weiss a d’abord placé son propos
dans une perspective historique et
rappelé quelques réalités et défis
actuels en matière de protection de
l’environnement.
Il s’est ensuite concentré sur la
nécessité de comprendre le terme
“environnement” dans un sens large,
c’est-à-dire en y englobant des aspects
sociaux et éthiques.
Au-delà des questions de valeurs
personnelles, le cœur du message
a toutefois porté sur la logique
financière qui justifie cette réflexion,
notamment dans une optique de
maîtrise des risques.
Un tour d’horizon des différentes
possibilités d’investir en matière de
gestion socialement responsable et les
options retenues par Synchrony dans ce
domaine ont permis de clore ce bref
survol. Les questions nombreuses et les
applaudissements nourris ont montré le
vif intérêt d’une assemblée visiblement
très intéressé par ce sujet. <
16 BCGE Dialogue
Printemps 2004
Séminaire institutionnel de Synchrony Asset
Management du 8 au 10 octobre 2003
La direction de Synchrony Asset Management a invité quelques
partenaires, responsables de caisses de pension, à un séminaire
qui a eu lieu à Madrid en octobre passé. Le but était notamment
de les informer sur les fondements du travail de Synchrony
Asset Management, sa philosophie et son offre,
notamment le
M. Jean-Pierre Roth a commencé son exposé en dressant un bilan des
dernières années et en rappelant la situation particulière de la Suisse et
de sa monnaie. Il a ensuite délivré un message plutôt optimiste et
rassurant sur les développements conjoncturels attendus en 2004.
Notre pays, qui gagne un franc sur deux à l’étranger, va profiter
largement du réveil des principales économies mondiales qui se dessine
désormais de manière très nette. La BNS, a-t-il assuré, a pris toutes les
mesures destinées à stimuler cette croissance et à la faire durer. M. Roth
a toutefois également souligné la faiblesse structurelle de la croissance
en Suisse, cette dernière demeurant chroniquement inférieure à son
potentiel. Ainsi, l’amélioration de la conjoncture ne doit pas masquer la
nécessité d’agir également à un autre niveau que celui de la seule
politique monétaire, a-t-il rappelé.
Les nombreuses questions qui ont suivi cet exposé introduit par S.E.
l’Ambassadeur d’Espagne en Suisse ont montré l’intérêt des auditeurs
et l’inquiétude réelle que suscitent les incertitudes actuelles. Il ne fait
aucun doute que les participants ont été rassurés par les propos
optimistes de l’invité du jour.
A cette occasion, Synchrony Asset Management a organisé un cocktail
pour les quelque 60 personnes présentes, renforçant de la sorte les
liens tissés préalablement avec la Chambre officielle de commerce
hispano-suisse, notamment dans le cadre du séminaire institutionnel
organisé à Madrid en octobre 2003. <
Pendant trois jours, les quelque 25
participants ont eu l’occasion d’approfondir
leurs connaissances en matière de gestion
institutionnelle et de comparer la situation
suisse avec celle de l’Espagne et d’acquérir
une vision accrue du service de gestion de
Synchrony Asset Management.
Accueillis par M. Blaise Goetschin, (président
du Conseil d’Administration de Synchrony
Asset Management) les participants ont
également écouté M. Eric Bourgeaux (membre
du Conseil d’Administration de Synchrony
Asset Management) parler de la gestion des
risques à la Banque Cantonale de Genève.
Synchrony décoré du “Fund of the year 2003”
Succès notoire; le “Synchrony Market Fund Swiss Government
Bonds” s’est vu décerner le “Lipper Fund Awards – Fund of the
year 2003”. Segment du fonds “umbrella” Synchrony Market
Fund, il constitue le premier fonds en obligations de la
Confédération helvétique. Il vise à réaliser sur le long terme une
performance, hors frais et hors dividendes, équivalente à celle de
son indice de référence, le Swiss Domestic Bond Government Index
(SDBG), et ceci avec un écart de suivi annuel (“tracking error”)
inférieur à 0,5%.
Ce séjour a été également l’occasion de
découvrir la cité madrilène et ses environs.
Le séminaire a été organisé par les soins de
M. Pierre Weiss (directeur ad interim de
Synchrony Asset Management), de
M. Adolfo Fernandez (Chambre officielle de
commerce hispano-suisse) et Mme Eliane Palivoda
(responsable sponsoring de la BCGE) pour la
partie logistique.
C’est la deuxième fois que Synchrony Asset
Management convie ses partenaires à un
séminaire professionnel. L’expérience, qui
a connu un vif succès, sera reconduite
l’année prochaine, mais cette fois-ci dans
une destination helvétique. <
“Un séminaire de formation est
une occasion rare de faire passer
des messages forts dans un
environnement différent et convivial.
L’expression “Je connais mon
banquier” prend ici une dimension
collective, car l’événement permet
aussi à nos clients de mieux se
connaître. Au retour du séminaire,
un participant nous a écrit qu’il avait
découvert Synchrony Asset
Management comme une entreprise
“humaine, sincère et sereine”.
On ne peut rêver plus beau
compliment…
Pierre Weiss, directeur a.i.
Synchrony Asset Management
BCGE Dialogue 17
Printemps 2004
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Genève avec six cygnes”, 1914.
Huile sur toile, 59 x 89,5 cm.
©Soleure, Kunstmuseum Solothurn.
Dübi-Müller-Stiftung.
Photographies et illustrations
BCGE, Novae Restauration, Montres
Journe, Philippe Schiller, Netexpert
et Gilles Calza.
le métier de base de la Banque Anker est la gestion de fortune
privée. Gilbert Pfaeffli, directeur général, arrivé à la barre du
navire au 1er novembre 2002 a très vite pris les premières mesures
pour stabiliser et rétablir la confiance ainsi que relancer le
développement des affaires. L’ensemble de l’équipe de direction a
été renouvelé, y compris les directeurs de succursales (Genève,
Lausanne, Zurich et Lugano (voir ci-contre) et c’est dans un climat
serein qu’Anker Bank démarre l’année 2004.
Acteur sélectif en Private Banking suisse et international, Anker Bank s’appuie sur le Groupe
BCGE pour offrir à sa clientèle “on-shore” et “off-shore” internationale une gestion de
patrimoines pour les fortunes de taille moyenne à importante, en priorité par le biais du
BCGE Best of distribué par Anker Bank sur l’ensemble du territoire suisse, une gestion de
l’épargne sur la base d’une politique de prix attractive et fidélisante ainsi qu’un financement
lombard et hypothécaire visant les besoins de crédit d’une clientèle régulière et fidèle.
Le
est une philosophie et une méthodologie de gestion et d’investissement
initiée par le Groupe Banque Cantonale de Genève. Il assure aux clients d’Anker Bank l’accès
à un processus de gestion hautement fiable et muni d’un excellent track record en matière de
performances et de risques. C’est un investissement sur le long terme (3-5 ans) qui permet dès
CHF 100’000.– d’avoir accès à des prestations de private banking avec un forfait tout compris
intéressant et transparent.
Anker Bank se tourne maintenant vers l’avenir en misant sur les synergies qu’elle peut développer
avec un groupe bancaire dynamique.
Gilbert Pfaeffli est résolu à élargir le réseau de clients pour qu’Anker Bank prenne une place
de leader parmi les acteurs du Private Banking de style “open architecture”. “La qualité, l’éthique
et l’indépendance du conseil priment sur toutes les autres considérations”.
“Les opinions exprimées dans ce
magazine ne reflètent pas
expressément l’avis de l’éditeur.”
“Les informations contenues dans ce
document s’appuient sur des
éléments dignes de foi; elles ne
sauraient toutefois engager la
responsabilité ni du Département
communication, ni de la Banque
Cantonale de Genève, ni des sociétés
membres du Groupe de la Banque
Cantonale de Genève.”
Genève Lausanne Lugano Zürich
Gilbert Pfaeffli, directeur général, voit l’avenir avec sérénité
18 BCGE Dialogue
Printemps 2004
Gros plan sur la succursale de Lugano:
Une “nouvelle” Anker Bank au cœur de Lugano
“A Lugano, notre équipe a cette banque dans son cœur, notre philosophie est
d’écouter activement les besoins de nos clients, en parlant leur langage, dans un
climat de loyauté et de confiance réciproque. Notre objectif est de devenir un point
de référence constant dans le temps”, nul doute que M. Chiesa saura atteindre
son but, avec tout ce qu’il faut de professionnalisme et de charme latin!
Présent au Tessin depuis 1998, la succursale Anker Bank de Lugano
a, depuis le 1er août dernier, un nouveau directeur en la personne
de M. Paolo Chiesa. Sa mission a été de réorganiser radicalement
la succursale et de mettre en valeur la présence latine du Groupe
BCGE. Ces activités se concentrent sur la clientèle internationale
“off-shore”, en particulier sur le marché italien.
Anker Bank Lugano permet aussi aux Genevois résidant au Tessin
d’avoir un banquier auprès de qui ils se sentent chez eux.
Après quatre mois déjà, Paolo Chiesa a construit une nouvelle équipe
de quatre personnes et à trouvé de nouveaux locaux au centre de
Lugano, à la Piazza Rezzonico, en plein cœur de Lugano. C’est à
quelques pas seulement de la fameuse Piazza Riforma, au 2ème étage
d’un élégant palais entièrement rénové, construit au début du
19ème siècle, que Paolo Chiesa et son équipe relancent avec
dynamisme et volonté Anker Bank au sud des Alpes. <
Paolo Chiesa,
Directeur d’Anker Bank Lugano
100% tessinois, Paolo Chiesa, est né en 1958
et a commencé son activité bancaire en 1974
en qualité d’apprenti à UBS de Chiasso.
En 1983, il a rejoint la BSI (Banque de la Suisse
Italienne), secteur commercial et hypothécaire,
où il débute alors dans le Private Banking.
Puis auprès d’ABN Amro Bank
(Suisse), il a aquis une solide
experience et développé une
large clientèle de Private
Banking, avant de rejoindre
Anker Bank en 2003. <
BCGE Dialogue 19
Printemps 2004