Poissons d`eaux 27-07-2007

Transcription

Poissons d`eaux 27-07-2007
Abécédaire à la rose
A
B
C
D
Allons voir mignonne, si la rose, de ce matin est éclose
Belle, dans la fraîcheur humide, de la rosée matinale...
Calice ourlé de mille perles, cousues sur ses pétales.
Divine fleur, suave odeur, cette chose rouge qui n'ose...
E
F
G
H
Eclaircie de l'aurore, fanée, flétrie à la chute d'un soir...
Fille de l’instant, femme d'un moment, joie d'un espoir...
Germes, puis boutons, puis encore, corolle, délicate et gracile...
Hier Néant! Aujourd'hui flamme vive, si fragile...
I
J
K
L
Iles des temps, passage sans retour, amours et passions...
Jeune fille, mère de tous les amants, excuses du cœur amoureux
Kaléidoscope aux mille phantasmes, avec ces griffes acérées...
Lacérant les cœurs de ces amateurs qui espèrent l'être aimé...
M
N
O
P
Mystère dans cette beauté, castrée, ce rêve, cette émotion
Nudité de la chair, si douce, si tendre, tellement désirée
Ors fervents, déposés, ce matin lumineux, mon bref aveux...
Plénitudes dans sa couleur, le sang rouge qui est versé
Q Quand reviennent les temps tragiques, ces jours violents...
R Révoltes des cœurs, cœurs bernés, cœurs cernés, cœurs béants...
S Sais-tu ? Que jamais elle ne meurt, cette petite fleur
Toujours, partout, elle fleurit, dans le bonheur, dans le malheur...
Unique parfois, parfois drapeau, mais sereine dans toute éternité
Vois-tu encore? Ce vif et frais bouton qui ce jour a, un instant, été
Wergeld ou ce jugement d'un dieu, la petite tache de sang rouge...
Xérophile en ce désert, reine de mon oasis, mon unique songe
Ysopet te célébrant déjà, O joie ! Ma damoiselle, ma bien venue...
Zéphyr... doucement te berce et te caresse... Ô jouvencelle toute nue !
1-30
Dans (version numéro deux)
Dans tes grands yeux de vierge océane
La mer immense de notre lointaine origine...
Dans cette mer incroyable de bleu azur...
L’huître accrochée solidement au rocher...
Dans l’huître aux amples saveurs marines
La perle fine et parfaite, irisée de mille feux
Dans la perle sauvage et parfaitement ronde...
L'iris liquide de tes grands yeux...
Dans l'iris transparence de ton âme
La phosphorescence de myriades d’étoiles...
Dans ces étoiles brillantes de mille flammes...
La perspective infinie que nos deux univers dévoile...
Dans ce gigantesque univers qui s'ouvre à nos yeux...
Nos cœurs fragiles qui battent pour nous deux...
Et dans ces cœurs amoureux qui battent chamade...
La forteresse de notre passion sauvage et placide...
Je suis ce pied de vigne noueux des cépages antiques...
Dont on fait le vin fort et les rires aux soleils homériques.
Tu es l'amphore au corps galbée qui dort sous la mer...
Et qui attends la main qui fera de toi la fertile Déméter...
Tu me souris... Pour la beauté paisible de ces beaux jours...
Et moi ton unique amour connu, je te réponds : Bonjours !
Tu me mèneras dans le plus secret dans tous tes beaux rêves...
Maintenant que mon trop long sommeil enfin s’achève
Comme une frêle embarcation sur tes ondes sinueuses...
Lentement bercée par le ressac de ta vague rythmée...
Tel le soc d'un navire, tes terres fertiles sont labourées
J'avance tel la figure de proue, sur les vagues joueuses...
Je suis le galion pirate des anciennes routes marines
Et je suis chargé à ras bord de tous tes ors et soieries...
Tes étoffes précieuses et les senteurs des terres lointaines...
J'aime le sillon que j'ouvre dans tes liquides prairies
Osmose en toi, toi la mer de tous mes abîmes
Présences et mémoires ces secrets si intimes...
L’éternité des cycles, les lunes et les marées...
La femme au corps désiré et la femme cambrée.
2-30
Dans les secrets de ton ombre cet abysse...
Où doucement parfois mon corps se glisse,
Il y a ces abîmes qui cachent les profonds secrets...
L'obscurité de la caverne et un doux regret...
Densité d'un désir pour un homme bien fait,
Lourdeur de la chair, maîtresse au corps parfait
Epanouissement de nos sens, les senteurs marines...
Tu jouis ! Et c'est le flot de ton onde la plus intime
Irisations rosées, telles ces coquilles de mer...
Nacre intime, sexe de la femme, fleurs de chair...
Je goûte et me saoule de tes embruns salés...
Et dans mes bras, tu t'abandonnes, tu m'as avalé
Union flamboyante de nos corps enlacés...
Fusion vivante de nos cœurs affolés
Je suis dans ta profondeur et j'y nage...
Tu m'entoures, tu m'envahis, tu me submerges...
Chaude mère qui m'a enfanté autrefois...
Chaude mer, de nos lointaines origines.
Chaud fœtus, où je n'étais pas au froid...
En toi, la femme ! Ô déesse marine qui me fascine !
3-30
Donne-moi…
Donne-moi ... le bel espoir... pour survivre sans fin,
Offre-moi... tes vents du soir... pour solitaire… voir au loin,
Accorde-moi... tes éclairs si vifs et parfois si lumineux,
Suscite cette tempête... dans les airs... forte de plus de mille feux...
Montre-toi ! Ô mon bel amour! Que j'ai ta soif et ta faim !
Présente en moi pour toujours... dessine-moi comme un secret matin
Etale-moi tes labyrinthes... pour longuement t'y chercher
Présence en toi ! Ô ma Nymphe ! Pour m'y lover et m'y cacher !
Dessine-moi cet ange sage... décris-moi ton beau visage
Apprends-moi... la patience pour enseigner ta science
Explique-moi... ta douce loi
Pour te dire... rime-moi ! Ô joie !
Habille-toi toute donnée et nue
Des habits de ma douceur émue
Ménage ta peine... mort sereine
Diffère ce terme qu'il n'advienne
Economise-moi ! Ô ma belle mortelle!
Ne pas crever... revivre en éternelle
Loin de ton brillant paradis
Artifices voir aimer et rêver
Crache-moi ! O amore ! Et ne pas crever
Lointains extrêmes... soirs engourdis
Siffle serpent zélateur de l’éden
Crache-moi ce venin mon cœur poème
Ma mort... sans la foi désespoir suprême
Longs combats dans ma nuit spleen,
Sifflez balles sortant de dix fusils
Mon long combat... sangs la nuit,
Crever dans le sable... cette immense arène
Fauve civilisé par deux mille années hébéphrènes...
A toi... seul ! Je donne ce ciel... ces étoiles et la lune.
Pour mon court testament ma voix cet or taciturne...
Partir le matin... enchérir et te revoir,
Pour cette éternité ou ce repas du soir
4-30
Eaux vives...
C'est ton regard, tellement angélique...
Qui mouille l'iris de tes grands yeux...
Et qui me fait espérer vers tes cieux...
Pour y accrocher des ailes mystiques...
Pour cette unique goutte dans tes deux bijoux...
J'aimerais me noyer dans tes frous-frous
Pour y puiser et y chercher cette onde miraculeuse...
Où elle jaillit, cette source d'eau lumineuse...
J'offre mes grands saphirs, mes précieuses gemmes...
Comme le passeport infini des navires éblouis...
Et naviguer longuement ! O mer trop inouïe !
Agitée par les vents, comme la marée oriflamme...
Toi ! Ma sirène sage, ma parure d'océan.
Toi la femme qui me retient si souvent...
Tu restes la source vitale où j'aime encore boire...
Toute ma passion à la quelle je veux croire...
Je goûte à cette clarté dans tes deux ciels
Toi ! Ma sensuelle, tu demeures mon essentiel...
Un autre jour, tu seras le fruit fané et trop mûr...
Ma tout aimé, mon amphore, mon désir de vin pur...
J'aime laper cette goutte de lait, sur le bout de tes seins...
Ou mieux boire, la goutte d'eau de la vie et assouvir ma faim...
Tu seras toujours comme cette eau vive qui sort du puits...
Je veux te boire et te croquer comme un beau fruit
5-30
Fleurs d'antan
Cœur mélancolique... cœur au large...
Je suis resté, sur ce quai...
Lumières de Lorient...
Soleil déclinant du soir couchant...
Dans la rade du port de Brest
Il y a ce brouillard céleste...
Une bruine si fine...
Et moi... Emois !
Le solitaire... Je suis resté.
Chrysanthèmes pour des amours...
Je dérive d'acné en années
Faims surannées...
Soifs d'absolues...
Sans convictions...
Sans la haine...
Sans violence
Mais réelles absences
Solitaire diamant brut...
Dans la gangue...
Rêvant et ravivant
Plein de toutes
La mémoire, mon bouquet
Cent fleurs...
6-30
Frimas...
Sensations légères... Léger ! Euphorie !
Cœur trop lourd ! Ô hiver! Ô spleen!
Comme le moineau prisonnier...
Dans une cage à l'automne...
Un triste soir de novembre...
Seul et trop calme... Trop sage...
J'image les radieux paysages...
Des pays sages, que jamais je n'aborde...
Trop lointains rivages de l'autre-monde...
Si lointains du froid automne...
Terres inconnues de mon rêve confortable...
Rêves exotiques ou rêves érotiques...
Les mirages, loin de la métropole...
Images, des rivages, des visages...
Les fabuleux oiseaux des chauds paradis...
Les arbres à pain...Les patates douces...
Les animaux encore innocents...
Les fleurs multicolores de l’éden...
Karma intime multiples désirs...
Les femmes aux yeux noirs...
Les secrets de l'orient...
Derrières des voiles...
Les terres fertiles... la vie, exubérante et sauvage...
Les sourires d'enfants...
Un essaim de jeunes garnements...
Les rires et les sourires...
Les cœurs qui accueillent...
Nudité dans mon rêve...
Nageurs dans une grève...
Vivre du feu des airs.
Pour seul habit le chaud soleil...
Ah ! Que j'aimerais rêver dans le hâle de cet éternel été...
7-30
Jours d'automne
Comme ces feuilles jaunies,
Virevoltent lentement...
Et sont ramassées
Mon esprit, se dessèche
Et se courbe et se racornît.
Dans la tristesse d'un paris solitaire
Solitudes du paris lumière
Accablés par de trop tristes soucis
Et de tristes manières
Je crains ce déjà vécut...
Ce déjà dit...Et le jamais dit,
Je crois qu'encore
Je vais enfin revivre
Alors que je me renie...
Pour ce peu, un bon sourire...
Ce petit peu, du confort moral
Pour la joie futile...
Petit plaisir ou petite vanité...
Ou pour ce commerce vénal
Mes illusions s'éreintent une à une...
Qui me parie cette nouvelle lune ?
Je suis le dragon fort et je suis vaincu
Je suis l'homme si faible et je suis tout nu
S'il le fait ! Silences dans cette baraque !
Je me débite comme une vieille barbaque
Je sucerais tous les pissenlits par leurs racines
Pour mieux savoir ta raison qui m'enracine.
Disséminant ma graine aux mornes vents
J'attends ton cœur et tes jeunes printemps
J'étais l'ange, aux rires radieux
Parfois vainqueur, J'étais aussi le solitaire...
Aux sourires vaincus
Je suis cet humain trop seul un poète inconnu...
J'aimerais être ce seigneur ton toujours vécu
Prince de deux cœurs binaires, nos deux univers...
Pour notre passion commune notre royaume solaire
Ces feuilles jaunies volent...Virevoltent encore
Tournoient Puis s'immobilisent
Cet hiver mon cœur est transi
Et mon amour et ma joie...
S'ankylosent...
8-30
La chute du mouchoir
Où donc ai-je laissé choir, ce fichu mouchoir ?
L'aurais-je laissé, caché dans le fond du tiroir ?
Où est-il alors ! Dans ce costume ou ce pochoir ?
L'aurais-je oublié, dans la pile blanche ou le dressoir ?
Ah Oui ! Je sais où il a chu ce mystérieux tire-larmes !
Il est maintenant juché, perché dans l'espace menu...
Entre tes deux reposoirs, ces seins en poires sous le tissu !
Entre tes belles miches blanches, tes enjôloirs de dame...
Mais je crois qu'il est tombé plus bas entre tes mèches...
Oui ! Je crois qu'il sied de dire qu'il a chu... Ô biche qui aguiche !
Je l'y ai laissé choir pour apercevoir tes dînatoires blanches...
Deux doux pâmoir sous la moire de soie noire, un désir de mioche...
Je te l'avoue maintenant que je l'y ai laissé choir, ce guignoir entre tes seins...
Pour mieux te faire savoir que j’eusse aimé y échoir, comme un larcin
Pour y boire de ma bouche à tes aguichoirs ces accroches-bonheurs...
Pour ton bien et y pétrir ces deux pains et pour y nicher mon cœur...
Il est vrai, ma biche que tes dortoirs à mioches m'entichent...
Et que j'aimerais, si tu le voulais, les ballocher et les chamailler...
Pour m'y abreuver et y pêcher ces douces mâmes qui tristes, se penchent...
Petite ! Quittez ce miroir ! Sortez donc ce mouchoir, pour vous démaquiller...
Venez, chère amie ! Il convient que je vous sèche...
Il ne sied pas d'amocher ce teint de pêche...
Sortez-moi donc ce fichu mouchoir et séchez-moi ces joues...
Avec ce fichu mouchoir de soie qui a chu sur vous !
9-30
La nuit et les amants
Ecoutez le ronronnement doux du chat
Qui rêve, heureux dans le noir...
Ecoutez, le lent tic-tac de la pendule...
Ecoute mon cœur qui bat
Ecoute ! Ecoute ! Ecoute mes aveux !
Dans le noir nos mains se joignent,
Avec la fraîcheur blanche des draps...
Avec la sérénité patiente de l'instant
Avec la pudeur voilée de l'obscurité...
Avec joie, avec violence et avec passion
Nous nous aimons, dans ce lit, dans le noir...
Et je vois, je te vois, je te touche et je te sens...
Cette nuit tu es encore ma plus belle...
Notre passion si simple...Nos corps si humbles...
Dans ce noir sont des statues de chairs
Que seule l'obscurité protège...
Des rides cruelles...
Des esthétiques normatives...
Ces affreuses certitudes de la lumière...
O cruelle lumière des jours !
Terre ! Tu prendras, nos corps trop fatigués...
Que longtemps après...
Après une dernière nuit...
Après la mille et une, auprès de ma ronde lune...
Moi le complice de ses rayons blancs...
Moi ! Le rêve antique du dieu Osiris...
Lune décroissante et lune croissante...
Pour la déesse au profondes cavernes...
Pour ma maîtresse au corps si parfait...
O lune ! Favorisez cette intime étreinte...
Etreintes partagées...
Dans un lit, défait à l'heure du rossignol...
10-30
La poésie
La poésie un souffle aux vent de l'automne...
Soupirs, cadences hachées, un métronome...
Avec cette éternité pour mieux respirer...
Renaître un été, pour rire et frissonner...
Ma tempête... La fraîcheur et le jeune printemps...
L'orgasme des sens comme terme des temps...
Un cataclysme qui t'égare, Toi ! Ma belle rime !
Ressac des étoiles bleues... O galaxie marine !
Pour ce jeu, mon plaisir, mourir et t'amadouer...
Le matin, le lever, me laver et encore t'enlacer...
Biens heureux ! Partir, plein de joies, plein de vie...
Réclamer, proclamer ta loi... Toi ! La poésie, mon envie...
Les jours pour t'admirer... La nuit pour nous adorer...
Te vivre, comme le présent rare... M'amuser et tout rimer...
Cacher cette peur, mon néant solide et subir l'enfer...
Rêver vers l'aventure, s'évanouir et savoir la mer...
Le cliquetis sec de la machine qui crépite...
Le balancement calme de la rime juste...
Tes murmures, tes secrets sont des paroles écrites...
Des larmes amères qui charrient des pépites
Ce n'est qu'un bruissement, un presque-rien...
Ce bon bout de son filigrane arachnéen...
Et pour tous ceux qui m'écoutent...
Les airs d'un fredaine, ton absoute...
Le chuchotement de la suzeraine...
Le balancement de la douce rengaine...
L'or caché de cette muse secrète...
La parole voilée d'un pauvre poète
11-30
Le sourire d'une madone
O Myriam ! Fille du roi David...
Ton doux sourire... Embellit mon cœur...
Tu calmes cette angoisse...
Dans la nuit profonde...
Aux tréfonds de mon intime...
Dans le noir de mon âme...
Tu rallumes, une flamme pure...
Tendrement je regarde...
Je t'entends, tu me susurres
Ce conseil : Amour !
Et moi, confiant ! Je t'avoue tous mes rêves
Tous mes désirs très charnels...
Ma promesse de rester fidèle à mon idéale...
Ce profond besoin d'être un père...
Cette volonté de chercher...
Et tous mes désirs si forts de puissance...
Et toujours avec ta tendresse...
Il me semble que tu me souris...
Je te dis encore dans l'intimité du noir...
Tous les doutes de ma vie...
Toutes mes secrètes suppliques...
Tous les secrets que je cache...
Et ce grand plaisir d'être en vie...
Tu souffles sur la braise de mon cœur...
Le mot paix...
Et moi, alors je m'illumine et j'espère
O ma joie ! O sage Marie...
Mère de Yeshoua...Mère de jésus...
O mère de tous les hommes...
O Marie !
12-30
Les phantasmes... Les souvenirs et les odeurs
La bonne odeur du pain Qu'a pétri la main du boulanger,
L'odeur du café...Que l'on a versé dans la tasse aux petits matins...
Le goût sucré de la mie de pain... longuement mastiquée...
Le goût de noisette et le goût du beurre frais...
La blancheur du yaourt dans la cuillère que l'on avale...
L'odeur âcre de l'ozone... dans les petits matins de l'hivers...
Le souvenir encore tiède du lit défait...
L'odeur de cette femme que j'aime...
L'odeur de l'homme...Une odeur de cul... l'odeur du sexe et du phallus...
Après cette intense jouissance...Le goût de sa salive dans ma bouche...
Ses seins que j'ai pétris... ballochés et chamaillés...
Mon sexe... durcis par l'envie de recommencer encore et encore...
L'odeur encore chaude du plaisir partagé...
Les draps froissés... par le mouvement chaotique de la passion...
Le souvenir ensoleillé d'un bel et bon été...
L'odeur de l'herbe... dans la campagne brûlante...
L'odeur du foin fraîchement coupé et la senteur des fleurs...
Et l'odeur des foins séchés dans la grange où nous nous cachions...
L'odeur des arbres par cette lumineuse journée...
L'odeur insistante du magnolia... dans le jardin des souvenirs...
L'odeur de la terre humide par les soirs d'orages...
L'odeur des roses aux temps du début de l'automne...
L'odeur de l'automne...
Cette odeur de feuilles mortes qui se décomposent...
L'odeur de la mort... cette odeur de novembre...
L'odeur du premier et du onze novembre...
Une odeur de charogne... une odeur d'encens brûlé...
L'odeur de la tranchée... l'odeur de la messe de souvenir des morts...
L'odeur des poilus... tous ceux qui puent ensembles et pour toujours...
Ce mélange d'odeurs de pieds de sueurs et de terreur froide...
L'odeur de la merde dans la boue de la tranchée...
L'odeur de tous ceux qui chient dans leurs culottes...
L'odeur des gaz... de la poudre et des morts qui pourrissent...
Cette odeur, celle de la chair martyre, de la chair à canons...
L'odeur affreuse de la souffrance
13-30
L'odeur des femmes...Dans la maison close... Cette odeur de moisissures...
L'odeur de toutes ces femmes qui se fanent...L'odeur des mères maquerelles...
L'odeur d'un parfum de quatre sous...L'odeur des huîtres...
Celles que consomment les clients... L'odeur de la môme crevette...
L’odeur de la servitude...L'odeur de la lassitude... l'odeur des solitudes...
Odeurs de pisse et des parfums éventés...L'odeur des putains qui s’étiolent...
L'odeur des enfants...Une odeur sucrée de barbe à papa...
Le goût des caramels mous qui collent aux dents...
L'odeur des pétards... qui explosent dans la bouse de vache...
L'odeur des feux de Bengale... l'odeur du bal du quatorze juillet...
L'odeur des premières cigarettes... celles qui font tousser...
Cette odeur de tabac brûlé qui nous fait oublier toutes les bonnes odeurs...
L'odeur merveilleuse du premier désir...
Le goût et l'odeur du premier baiser que l'on ose donner...
L'odeur évanescente des premiers matins de notre enfance...
L'odeur de la confiture... qui cuit dans les marmites...
Toutes ces odeurs qui fondent notre enfance
L'odeur du nazi ? Je ne sais pas ! Je ne saurais peut être jamais !?
Je n'ai jamais su si le nazisme était ce phantasme...!
Le phantasme d'absence des odeurs...
Le phantasme et la saveur de l'idée de l'idéal...
L'odeur du wagon où les humains sont entassés...
L'odeur de la nuit et du brouillard... L'odeur du camps...
L'odeur incantatoire de ce nègre qui a peur...L'odeur jalouse de ces juifs ...
Que les nazis haïssent…Ces odeurs si particulières...
Que respirent les nez aryens... L'odeur de la collaboration
Celle des bons pères de familles... L'odeur de ces phantasmes...
L'odeur de l'horreur et l'odeur des honneurs...
L'odeur des pieds...Odeurs de poètes...L'odeur de tous les hommes libres et vivants...
L'odeur de ces humains, tellement humains....L'odeur florissante des printemps...
Les effluves des fleurs...qui nous étourdissent et nous émoustillent...
L'odeur de la joie...et de la liberté de s'aimer… L'odeur et la permanence de la femme..;
L'odeur des enfants à naître...L'odeur, le goût et le charme de nos vies...
Oui...la vie possède une odeur Et vivre n'est pas un phantasme
Quelle est l'odeur de la Télévision...?
Rien! Néant! Ce qui est pire que la mort!
La Télé n'a pas d'odeurs...Donc la télé n'existe pas...
L'odeur des souterrains...Le métro dans la capitale...
Un parfum de synthèse...Pour masquer l'odeur des humains, les S.D.F.
Une odeur de pieds et de crasse… D'hommes bien humains...
L'odeur de la mort...et l'odeur des gens bien vivants...
Le goût du terroir le sang de la terre...
L'odeur du sang impur que verse le citoyen de France.
L'odeur terrible de la souffrance...L'odeur triste de la guerre...
Et l'odeur de la pureté...L'odeur de la pureté ethnique...
Une odeur de poudre et de napalm...
14-30
Le goût de cet alcool fort...Le goût de gin...le goût de vodka...le goût de l'eau douce...
Le goût des pommes de terre...sans le feu...L'odeur de l'essence absente...
Un goût du vide...L'odeur de gas-oil .et le bruit des blindés...
L'odeur de la sueur, l'honneur de soi-même et la peur de l'autre
L'odeur des souvenirs...l'odeur des fleurs...L'odeur de la femme bosniaque
Et l'odeur de cet enfant serbe...L'odeur de l'hivers...l'odeur de l'ozone...l'odeur du vide...
Et toujours, l'odeur de la vie...L'odeur de la femme humée...
L'odeur des petites filles...L'odeur et la peur de l'homme
Que l'on égorge aux noms de Dieu...L'odeur et le goût du sang...
Les odeurs de la vie...Non...! Je le dis et je le crois!
Nos vies ne sont pas des phantasmes...Non...la vie n'est pas un opéra...
La vie n'est pas un concept ou une belle et vaine abstraction lyrique...
L'odeur de ses saints qui sont morts dans l'amour de dieu...
L'odeur des seins tétés dans nos tendres enfances...
L'odeur de toutes ses bonnes choses que l'on ne peut oublier...
L'odeur du pain que l'on rompt en commun...
Le goût des vins forts et l'ivresse des alcools...
L'alcool pur qui vous désintègre...Les odeurs aimées...et l'odeur inodore...
Le nez de la belle Cléopâtre et les senteurs fortes de l'orient...
L'odeur puissante de Jules César et la puissance de la femme...
L'odeur des phantasmes...et l'odeur jamais oubliée des souvenirs.
L'ardeur de la vie et l'ardeur du passé
Cinquième mouture de ce poème retravaillé quatre fois
Les 4, 5,10 et 11 décembre 1994
15-30
Maryse... Sarah... Mara.
Maryse ma rose me ruse
Les ruses de ma muse m'amusent,
Sarah, russe rousse, rosit au rosse Boris,
Ses rires sont rares et usés,
Mara misère en sari racée sourit,
Rama son rusé mari rassis rit,
Maryse ma muse aux sourires cerise...mise à ras rougit...
Sarah aux tristes soucis. Raisonne Boris...
Mara, sensible au caresses de son mari rama ...paresse...
Ces roses sont...
Sarah...russe et rousse...
Mara en sari et racée...
Maryse...muse et rusée...
Sarah se rue au musée,
Les musées russes sont roses...
Les roses russes s'y rassurent
Les muses s'y amusent...
Les muses au musée cirent les serres à rosières...
Les arts roses sont sassés et si sûrs
Les roses sont éprises aux musées...
Mara se sent saisie en sari....
Le sage rama se grise. Epris de son essence...
Ce sont des sensations insensées et sensuelles...
Mara sensible...sent sa soie se serrer...
Rama se baisse et la baise aux seins...
Son assaut se passe à madras...le soir...
Maryse au sage visage apaise mes regards...
Ses seins roses sont berceaux...
Ses sourire...ses rires ses secrets sont ma vie...
Ses murmures me mûrissent
Ces roses sont...sages...gages...rage
Ses usages sont rimages...mirages et visages...
16-30
Nocturnes
Je sens cette main...blanche légère et fine...sur ma peau...
Si, tu m'aimes... Oh alors! Suis-je ce vil crapaud...?!
O ma fée...ma succube ma goule de la nuit...!
Pour quoi à chaque aurores ...tu me fuis...?!
Je reconnais ce visage ...o pâles vapeurs...!!
Tu puises des images.aux tréfonds de mon cœur...
Cette nuit dernière.En duo .nous jouions ta musique...
Nous allions légers...crescendo puis tempi plus classiques
Tu poses tes agiles phalanges sur les éclisses...
Ta voix...celle d'une ange...c'était...mon air...ce délice...
La...do...ré nos harmonie des ariettes complices...
Je m'approchais ma douce amie...ma mignonnette avec malice
Je mesurais cette distance ...ton ordonnée .ton abscisse
Où somme nous tombés...? Mon adorée...mon doux rêve...mon abysse...
Tempo...piano forte j'allais te trouver et t'embrasser...
Tu disparus...mon songe éveillé ma fumée vaporeuse...mon brasier...
Que tous les chérubins des nuits o ma noctambule amante...
Au paradis de Cupidon nous ouvrent ...à tous deux ...la porte...
17-30
O prêtresses... O tendresse...
J'aime toutes ces femmes...
Qui doucement se pâment...
J'aime les madones
Qui s'abandonnent...
J'aime les pucelles
Qui prient le ciel...
J'aime les brunes...
Qui nous allument...
J'aime les blondes...
Qui laissent le monde...
J'aime les rousses...
Qui se trémoussent...
J'aime les petits seins
Des très sages nonnes...
Qui prient tous les saints...
Et qui nous sermonnent...
J'aime les belles fesses
Des lascives maîtresses...
Toutes ces diablesses
Aux douces caresses
J'aime les beaux yeux
Des jolies épouses de dieu...
J'aime ce cul charnu
De cette vénus toute nue...
J'aime les grands messes...
De toutes ces déesses...
Femmes...parfois enceintes...
Femmes...parfois très saintes.
Belles armes je vous évoque...
Belles âmes ...je vous invoque...
O femmes toutes équivoques...
A vous ma tendresse...ad hoc...
18-30
O prêtresses ! O tendresses ! (Version II)
Je l’aime tout entière, cette cruelle grande dame,
Qui intiment cachée dans ses rêves secrets, se pâme,
Et moi banal luron sentimental, je m’enflamme,
Sortilèges ou charmes, elle incendie mon cœur et mon âme.
Je vous aime inaccessibles, orgueilleuses ou pures madones !
Qui nous confiant vos trésors enfouis, vous vous abandonnez,
Et fleuronnant, fleurissantes ou affriolantes matrones,
Et nous montrant le noble manoir et l’écu, vous blasonnez.
J’aime les jolies béguines, bienveillantes et prudentes demoiselles,
Qui prient, de toutes leurs âmes et de tout leur cœur, les cieux,
Leurs sévères voiles blancs cachant les promesses perpétuelles,
Affermissent nos vies et nos inclinations et qui ont ce rire radieux.
J’embrasse et je m’embrase, lèvres pulpeuses de brune,
Qui d’un sourire entrevu, et qui d’un seul regard, allume,
Des brasiers incroyables dans notre cœur, aimable fortune,
Qu’avec des œillades brûlantes et impérieuses, elle écume.
J’aime rêver, rêverie d’exil, ce rêve simple des vierges blondes,
Qui s’éloignent, en laissant aller et tourner, le grand monde,
Pour habiller la vie de dieu, silencieuses comme des jocondes,
Cachées, ces recluses adoucissent nos voix, dans la retraite profonde.
J’aime m’endormir sur les délicieuses, les langoureuses rousses,
Qui dodelinant habilement de la hanche, se trémoussent,
Exhibant des fraîcheurs fleuries sur de pâles frimousses,
Fleurs et grains de son, sur peaux rosées qui sont si douces.
J’aime entrevoir, bien dissimulés sous la bure, les petits seins,
De la chaste, la prude, l’honnête et très sage, la pieuse nonne,
Qui durant la prière d’amour divin, tempère humblement nos desseins,
Qui juge, à coup sûr, nos esprits malicieux, et d’un sourire, elles nous pardonnent...
J’aimerai longtemps, flatter complaisamment et caresser, les belles fesses,
D’une exquise bien-aimée, ma câline, voluptueuse et lascive maîtresse,
Qui est très aimable, désirable et craquante, o cette chère diablesse !
Avec des serments de vastes élans, d’affectueuses et de vives caresses.
J’aime boire, source claire d’infini, aux grands et paisibles yeux,
Des aimables médiatrices, les épouses austères du souverain bon dieu,
Qui l’ont pris, inlassablement et perpétuellement, cet unique vœu,
Et qui ont laissé se perdre leur passé, présent tranquille et vertueux.
19-30
J’aime beaucoup cajoler et honorer, le cul dodu,
D’une déesse, vénus callipyge… ô belle compagne nue !
Qui m’accorde ses biens, et qui m’abandonne un secret joufflu,
Des petits riens, chairs rosées et fesses insurgées d’ingénue
Je me voue aux déesses, pour me rendre à ces grands-messes,
Célébrées pour elles, bonheur de fougueuses richesses,
Caresses et baisers, mon amour, mon ivresse ma pécheresse...
Pour surprendre, ô lunes débridées ! Dans un lit, leur hardiesse
O moitié ! Mater Déméter ! Comble de ruses et de feintes...
Epouses vulnérables ! O mères inlassables ! O molles empreintes !
O flammes ardentes ! Lumières fugitives, o lunes enceintes !
O flamme chaste d’eau douce et pure ! O désinvoltes étreintes !
Belles armes d’Eve, phantasme universel, je t’évoque,
Belles âmes des cieux, semblable énigme, je t’invoque,
Belles dames, entrez dans nos vies, silences et paniques...
En toi, ô loi ! Toi, blason de femme ! Con doux et magique
Et toi, demi-nue, espérant vivre en affranchie ô troublante érotique !
Oh dame ! Pour tes deux seins presque ébauchés, je donne ma tendresse,
Et une gêne prude pour tes reins cambrés, belle et coquine impudique !
Bergère prodigieuse ! Femme sans mesure ! O fée ! Hétaïre ou princesse...
20-30
Poème pour un amour lointain
Que j’aime voir ce soleil se lever...
Au large des côtes lointaine du Japon...
J’aimerais ...Si je le pouvais...
Voir le coté obscur de la Lune...
Et savoir le reflet d’une étoile...
Morte depuis Mille ans...
Ou me voir dans l’eau saumâtre de la Mer Morte...
J’aime marcher sur les quais sombres...
Du grand Port de Londres...
Au milieux des marchandises des Indes...
J’aimerai .....Un jour futur....
Me baigner dans l’eau froide et trouble du Gange...
Pour m’y Purifier de mes Mille Mort...
Voyages immobiles.
J’aimerais .... Ne pas mourir....
J’aimerai ....Vivre et Revivre...
J’aimerai ...Te Revoir...
J’aimais ....Plonger dans tes grands Lacs....
Trop bleus...
J’aimais m’y noyer...
Nostalgie ! ?
UN AMOUR FOU ...Un Rêve de Fou...
Je me souviens encore de cet éclair...
Était ce seulement..... Mon Désir ...Ton Désir...
Je ne sais t’oublier...
Je ne peux.... !
Je ne sais où tu vis...
Je ne sais ...Si tu vis seule... ! ! ? ?
J’ai tant essayé de te détruire...
Toi ...Tes Cheveux...
Ton Corps ...Et Tes Yeux...
Mais malgré toutes...
Je t’aimais...
Je me souviens ...Avec toute ma Tendresse.
De Toi ...Elda de Lucas.
Lointaine...Petite Mort ....
Petite Vie...
21-30
Petit Confort...
Rupture
Tu vas m'oublier...Tu vas tout oublier...
Tu vas oublier...
Toutes mes caresses toutes mes étreintes...
Nos corps si intimes...
Notre communion...Nos orgasme ...cosmiques...
Notre extase partagée...
Nos projets d'avenirs...
A deux...puis à trois.
Je n'existe plus...dans tes rêves...
J'ai à jamais...cessé d'exister...
Tu vas m'oublier...
Et tu vas partir.loin...
Et je serai trop seul.je m'en irai...
Loin de toi loin de notre amour...
Ce cocon...si patiemment construit...
Et que nous avons si passionnément détruit...
Temps trop commun...
Je veux t'oublier...
Tu vas m'oublier...
Maintenant… Tout cela
C'est bien du passé...
Loin des yeux...loin du coeur...
Comme le chante cette ritournelle...
Comment t'oublier...?
Mon coeur palpite…
Souvenirs cassés...
22-30
Sept fois...soixante-dix sept fois (poème macho)
Le matin à l'aube tu me trahiras encore...
Et mille fois...moi...je te pardonnerai tes torts...
Toi...tu es la braise...Tu me brûleras plus fort...
Mais je te désirerais… Toujours plus retors...
Et nous haïrons encore...
Et encore...nous trahirons de nouveau...
Avant que la lumière vienne...
Et que ne chantent les oiseaux.
Mille fois tu me rediras. Que tu me renieras...
Et mille fois...moi fou...
Je te redirai... que je te pardonnerai...
Je te pardonnerais...
Plus de sept fois soixante-dix sept fois...
Je t'adorerais...plus que jamais...
Comme le serment et la loi...
Je te haïrai...
D'un amour exclusif et jaloux...
Pour mieux te posséder...
J'irai jusqu'à te ruer de coups...
Tu seras cette égale...Ma femelle ...ma très aimante...
Je serai ce mâle...Ton exclusif...
Ta possession exigeante...
Puis...plus calmes...Vers les soirs...
Nous nous allumerons d'un toujours...
Nous étions si froids...Passionnément bizarre..
Et nos corps gourds...Dans nos yeux
Il y a la marée des laves Le feu des enfers...
Dans nos cœurs
Il y a le paradis et la splendeur de la mer...
Et nous brûlerons nos âmes...
Dans ce brasier si tendre...
Dont ...il ne restera...la mémoire..
Et le tas de cendre...
23-30
Silences… Pas urgence...
Ennuis...couleurs...douleurs...
Douceurs de vivre...solitudes...
Temps d'avril.. pluie fine...
Angst...angoisses de mal-vivre
Mal au crâne...mal au coeur...
Sourires...indiscrets...
Pas envie de crâner...
Psi...psy torrides...
Mortel envie mortelle...
Mortel ennuis silences...pauses...
Crever...crever la forme...
Cueillir la flore...
Faune parisienne..
De nuit...rut...bander...pénétrer...jouir...
Désintégrer les mots...
Travailler la bande...poème...rudiments...
Joie luxiriante luxure riante...
Pénis...Blés...Jouir...Jouir... Jouer...
Vivre...vivre.
Lâcher l'est.. aléas...
Vivre avant...jacta est...
Nuits de chine...nyctalope... Nique salope..
Manger du cochon...en travers...
M'enfoncer... M'enfoncer
M'enfouir dans un con accueillant...
Pour l'instant...pas urgence
24-30
Stratégie et conquête amoureuse
Comment parler de cet amour que l'on dit physique ?
A la fille que l'on admire...
A la femme que l'on désire...
Comment lui parler longuement de son cul..?
En termes, plutôt délicats et fleuris...
Tout d'abord, décrire le visage...
Mais comment le décrire ?
Ces yeux profonds...Qui nous éjectent entièrement
De notre univers
Ces longs cils ...Qui papillonnent
A nos alentours...
Sa bouche...Qui s'ouvre...
Et qui nous parle longuement...
Ces dent si blanches...
Que j'aimerais être une pomme...
Son nez ...droit... Il ne saurait nous mentir...
Son odeur...Cette essence qui n'appartient qu'à elle
Ces cheveux... Longs ou courts...
Frisés...blonds...roux ...ou noirs
Ces épaules...Que le décolleté nous dévoile...
Sa gorge...et son cou de biche...
Et le bout de ses seins...Que l'on pressent...fermes...
Comment parler de sa géographie...?
En termes...indiscutables et typographiques...
La topographie exacte... De tous ses monts...
Ses pics et ses secrètes vallées...
Comment lui dire ?
Que j'aimerais l'investir...l'envahir...
Bref ...faire sa conquête...
Ah ! Ce rêve... Planter un drapeau
Sur son mont de vénus...
25-30
Que j'aimerais dormir avec elle
Que j'aimerais dormir sur elle...
Que j'aimerais poser ma tête...
Sur ses seins légers
Comme cet enfant dans son berceau...
Que j'aimerais poser ma main...Sur son nombril...
Sans me retrouver Trop idiot et trop bête...
Comment lui vanter...Ces monts et ces merveilles ?
Ces mâme joufflues...Et les tétons vermeils...
Son nombril si discret...Tellement secret...
Et trouver son trésor .
Enfouis dans le bosquet touffu...
Et en fin connaître son dernier mystère
Fente que je chéris...
Puis caresser longuement
Ses cuisses et ses fesses...
Comment dire tout cela ...?!
Sans jamais pouvoir espérer la déshabiller...?
Comment lui dire les fleurs du mal ?!
Sans qu'elle ne rougisse et ne s'effarouche ..?
Comment partager...et dire le plaisir...
A une femme que l'on veut conquérir...?
Comment...parler de sexe...!?
Quand on est timide et poète...?
Comment parler de cul !?
A une belle inconnue ?
26-30
Une femme une fleur une rose (alphabet et omissions)
A
B
C
D
Allons, ?oir, un coeur en ce jardin, la ?ose,
Blason dans l'humus, sceau des ?êtes ?égales,
Calice aux ?erles, ourlé sur pétales,
Dame fleur, ?ûre ?aveur, ?eine ou ?ose,
E
F
G
H
Ecrin précoce, ?étrie à la fin du ?oir,
Fille novice, femme avertie, ?a?oir,
Graine, ?outon, corolle, étole fragile,
Hier, ?éant, aujourd'hui, délicate, gracile,
I
J
K
L
Idylle du temps, sans ?etours, passé é?u ,
Jeune pucelle, ?ère des amants, amour ?u,
Kyrielles, ?es confidences, longs soupirs ,
Lamento des ?ésirs, avi?es préssentirs ,
M
N
O
P
Murmures ce mythe ancien, voi ??lines ,
Nymphes et ?ierges nous montrent l'é??ine,
Ors ?er?nts, offerts durant un ?ire heureux ,
Plaie aux ?ou?eurs vives, le trouble amoureux ,
Q
R
S
T
Quand ?ongent les s?rments invoqués, autres ?ois ,
Rançon ?endre, que ré?èle nos désarrois ,
Sais-tu que jamais la ?ose ne disparait ?
Toujours, partout, elle refleurit, elle reparaît ,
U
V
W
Unique parfois, parfois sereine éternité ,
Vois-tu encore, cet éclat, qui a été ?
Wergeld de nos ?ieux, un ?oli bouton rou?e ,
X
Y
Z
Xérophile aux déserts, décors du ?on?e ,
Ysopet ou roman, Graal ?ûr du ?aladin,
Zéphyr t'effleure, ?oie épanouie, ?u ?atin ,
Pour le sens, mettez, à votre choix, soit une consomme,
Soit une voyelle, à la place de chaque points d’interrogation ( ?)
Les ponctuations sont à exclure de ces points Les sons "ch." et "FL"
sont aussi employables Créez ainsi votre propre poème
que vous personnalisez ainsi
27-30
Une femme...une fleur...une rose..( Ma version)
Allons seoir un coeur en ce jardin...là j'ose
Blason dans l'humus...sceau des quêtes régales...
Calice aux merles...ourlé sur pétales...
Dame fleur mûre faveur...peine ou rose...
Ecrin précoce...flétrie à la fin du noir..
Fille novice...femme avisée, savoir...
Graines...boutons...corolles...étoles fragiles...
Hier béant...aujourd'hui délicates et graciles...
Idylles des temps...sans détours...passé ému...
Jeunes pucelles chère des amants...amour nu..
Kyrielles tes confidences...longs soupirs...
Lamento du désir...avide préssentirs...
Murmures...le mythe ancien...loi câline...
Nymphes et cierges...nous montrent l'épine...
Ors fervents...offerts durant un rire heureux...
Plaie aux douceurs vives...le trouble amoureux
Quand rongent les serments invoqués...autres lois...
Rançon ...cendres que recèlent nos désarrois
Sais tu que jamais la chose ne disparait ?
Toujours...partout...elle refleurit et reparaît...
Unique parfois...parfois sereine éternité...
Vois tu encore l'éclat qui a été .?
Wergeld de nos cieux...joli bouton rouge...
Xérophile des déserts...décors de songes...
Ysopet ou roman...Graal pur du baladin...
Zéphyr t'effleure...joie épanouie...nu satin...
28-30
Un éclat de ciel...
Elle m'est toujours actuelle...
Cette toute petite étincelle...
Dans tes deux brillantes prunelles...
Qui luisent doucement ...comme les parcelles
D'un léger d'un subtil pastel
O la clarté...la toute belle...
O ma belle ...ma damoiselle...
O ma jolie jouvencelle...
O pure et vive flamme éternelle
Mon rêve d'absolue...ma toute pucelle...
Tout aux fonds de ce ciel...
O mon amour...ma passionnelle...
Quels seront les promesses rationnelles...
De cette âme que l'on dit éternelle
Comme un très ancien ...un lointain appel...
Désirs et plaisirs charnels...
Plaisirs à deux tellement sensuel
Délectations de nos corps matériels
Plaisirs biens naturels
Il y a dans tes deux doux yeux...mille rêves virtuels...
Et il y a aussi deux petites sentinelles
Qui me regardent et qui envisagent ce monde bien réel...
O ma toujours...ce rêve habituel...
O mon amour...ma chair spirituelle...
29-30
Variation "Guizot"
Enchérissez-vous..!
En chaire...hissez-vous..!
En chairs...hissez-vous..!
Enrichissez-vous...!
En riches...c'est tout...
En riz...c'est vous...
En friche...c'est tout...!
Henry c'est pour vous...!
Henry...who said...you..?
Entichez-vous...!
Enguichez vous...!
Embichez vous...!
En lits...
En nid...
En niche .
Chez vous...
© Bruno Quinchez
1-7, rue Haxo 75020 Paris 1996-2007
Texte paru à la Maison rhodanienne de Poésie en janvier 1996
30-30

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