1. Les différents types de supports physiques

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1. Les différents types de supports physiques
1. Les différents types de supports physiques
Il y a plusieurs manières d'intégrer physiquement des puces RAM à la carte mère ou à la carte
d'extension. Les systèmes anciens utilisent des puces mémoire séparées, appelées des puces DIP (à
doubles rangées de broches), qui étaient raccordées par des connecteurs ou soudées directement à une
carte.
La plupart des systèmes modernes utilisent des barrettes mémoires appelées SIMM ( Single In-line
Memory Module = module mémoire à simple rangée de broches de connexion ).
Ce type de module combine plusieurs puces sur une petite plaquette enclenchée dans un socle de
maintien. Le module SIPP est semblable à un SIMM, mais utilise des broches à la place du connecteur
plat pour se connecter à la carte mère. Il est possible de transformer une barrette SIPP en SIMM en
supprimant les broches, ou de transformer une SIMM en SIPP en soudant les broches. Certaines sociétés
fabriquent des convertisseurs de SIPP en SIMM qui permettent au SIPP de se brancher sur des
connecteurs SIMM 30 broches conventionnels. Il existe donc actuellement 4 types de support de
mémoire. Les puce DIP, les barrettes SIPP, SIMM et DIMM. Viens ensuite la génération de mémoires,
RDRAM.
Fig. 1: Des barrettes SIP, avec leurs fines pattes soudées sont presque aussi délicates à installer que les
puces traditionnelles
1.1 Format d'une barrette SIMM 8 bit.
Fig. 2: Les barrettes SIMM 30 broches sont plus pratiques. L'échancrure à gauche évite qu'elles
soient montées à l'envers. Ce sont des barrettes 8 bits.
1.2 Format d'uns barrette SIMM 32 bit
Barrette SIMM 72 broches 32 bits
L'échancrure au milieu et à gauche évite qu'elle soit
montée à l'envers.
Montage d'une barrette SIMM 72
broches
1.3 Format d'uns barrette DIMM 64 bit
Barrette DIMM 168 broches en 64 bits.
Montage d'une barrette DIMM 168
broches
Les deux échancrures au milieu évitent de monter la barrette à
l'envers. Ces barrettes existent en 3,3 v et en 5 v. La positions des
échancrures varie en fonction de la tension de la barrette.
Barrette DIMM 184 broches en 64 bits.
On voit qu'ici il n'y a qu'une seul
échancrure. Ces barrettes existent en
2,5 v.
Barrette DIMM 208 broches en 64 bits (QBM).
On voit ici la serie de petit composants
situés en dessous des blocs
mémoires.
Le format DIMM est utilisé, entre autre, par des mémoires de type SDRAM en 168 broches puis par des
mémoires DDR SDRAM et QDR SDRAM en 184 broches et le 208 broches pour les mémoires QBM.
1.4 Format de la barrette RDRAM
Ce sont des barrettes mémoires séries constituées de composants 16 bits ( ou 18 bits ) avec un
connecteur de 184 broches. On a donc une largeur de bus de 16 bits ( Oui j'ai bien dit 16 bits ). Ce type
de mémoire a fait son apparition début 1999 et aurait dut se généraliser en 2002 malheureusement sont
prix était trop excessif par rapport à la DDR Ram. Ce qui a eu pour concéquence de faire disparaître petit
à petit ce type de mémoire.
2. Bancs de mémoire
Les barrettes mémoire ( SIPP, SIMM et DIMM ) sont organisées en bancs sur les cartes mères et les
cartes mémoires. Vous devez connaître l'agencement du banc de mémoire et sa position sur les cartes
mères et les cartes mémoires quand vous ajoutez de la mémoire au système. En outre, les diagnostics
mémoire indiquent les emplacements des erreurs par octet et par adresse et vous devez utiliser ces
chiffres pour savoir où se trouve le banc défectueux. Les bancs de mémoire correspondent, en général, à
la capacité du bus de données du microprocesseur.
Le Tableau suivant montre la taille de chaque banc selon le type de PC :
Processeur
Bus de
données
Taille du
banc
( Parité )
SIMM 30 broches par
banc
SIMM 72 broches par
banc
8088
8 bits
9 bits
1
1 (4bancs)
8086
16 bits
18 bits
2
1 (2bancs)
286
16 bits
18 bits
2
1 (2bancs)
386SX, SL, SLC
16 bits
18 bits
2
1 (2bancs)
386DX
32 bits
36 bits
4
1
486SLC,SLC2
16 bits
18 bits
2
1 (2bancs)
486SX, DX, DX2,
DX4
32 bits
36 bits
4
1
Pentium
64 bits
72 bits
8
2
Le nombre de bits de chaque banc peut être fait de simples puces ou de SIMM. Par exemple, dans un
système 286 utilisant un banc 18 bits, vous pourriez faire un bloc de 18 puces d'une capacité de 1 bit, ou
utiliser quatre puces d'une capacité de 4 bits, pour les bits de données, et deux puces d'une capacité de 1
bit comme bits de parité. La plupart des systèmes modernes n’utilisent pas de puces mais des SIMM. Si le
système dispose d'un banc 18 bits, il utilisera plutôt des SIMM 30 broches, deux par banc. Toutes les
barrettes SIMM d'un même banc doivent être de la même taille et du même type. Comme vous pouvez le
constater, les SIMM 30 broches sont moins intéressants pour les systèmes 32 bits parce que vous devez
en utiliser quatre par banc !
Ces SIMM n’étant disponibles qu’en 1 Mo ou 4 Mo, cela signifie qu'un banc doit faire 4 Mo ou 16 Mo de
mémoire. II n'y a pas de capacité intermédiaire.
L'utilisation de SIMM 30 broches dans un système 32 bits limite artificiellement la configuration de la
mémoire et n'est pas conseillé. Sur les systèmes 32 bits qui utilisent des SIMM 72 broches, chaque
SIMM représente un banc séparé et peut être ajouté ou enlevé individuellement, et non forcément par
groupe de quatre. La configuration de la mémoire est ainsi plus facile et plus souple. Par contre sur des
systèmes 64 bits comme les Pentium II, les barrettes SIMM doivent être utilisées par paires. Seules les
barrettes DIMM de 64 bits peuvent être montées par unité.
La disposition physique sur les cartes mères ou les cartes mémoire est arbitraire, elle est déterminée par
les constructeurs. Vous pouvez choisir la disposition de votre carte mère ou de vos cartes d'extension en
faisant des tests, mais cela prend du temps et ce n'est pas toujours facile, surtout si vous avez des
problèmes avec votre système. La documentation de votre système ou de votre carte vous y aidera.
2.1 Mémoire avec Parité et sans Parité.
Les mémoires avec parité sont des mémoires qui utilisent 1 bit supplémentaire pour stocker la parité d'un
octet ( 8 bits ). C'est à dire que lorsque le système écrit un octet, par exemple 0000 0010, il compte le
nombre de bit qui sont à 1. Si ce nombre est pair alors le bit de parité est mis à 0 sinon il est mis à 1. De
même, à chaque lecture, le système recalcule le nombre de bit à 1 et vérifie que le résultat correspond
bien à la valeur stockée. Pour que le contrôle de parité soit effectué, il faut au préalable qu'il soit activé
dans le bios. Lorsqu'une erreur de parité est détectée, le système est toujours arrêté brutalement avec un
message du type :
'PARITY ERROR AT 0AB5:00BE. SYSTEM HALTED.'
Et cela pour les systèmes d'exploitation DOS, Windows v3.11 et Windows 95, car c'est une erreur
matérielle classifiée de 'FATALE' et que l'on ne peut pas ignorer. Par contre certains systèmes comme
Linux ou SCO-Unix, gèrent eux même cette erreur soit en détournant l'interruption 02h soit en mettant à
zéro le bit 7 du port 70h. Certain type de mémoire stocke le nombre de bit impair au lieu du nombre de bit
pair. Le tableau suivant fournit la valeur du bit de parité en fonction du type de mémoire
Type
Bits de données
Nombre de 1
Bit de parité
0000 0000
pair
0
1000 1001
impair
1
1000 1000
pair
1
0111 0000
impair
0
Parité pair
Parité impaire
3. Structure physique de la mémoire.
La mémoire est organisée sous la forme d'une grille dont chaque nœud correspond à un transistor. On
utilise la capacité résiduelle du transistor pour stoker l'information.
Le processeur envoie l'adresse complète au multiplexeur / démultiplexeur de la mémoire, le MUX, et
spécifie s'il s'agit d'une lecture ou d'une écriture.
Le circuit de multiplexage divise l'adresse en deux parties. Les bits de poids fort contiennent
l'adresse de la ligne et les bits de poids faibles l'adresse de la colonne. Le signal Row Adress
Strob ( RAS ) est généré pour indiquer à la DRAM qu'il s'agit d'une adresse ligne. Puis le signal
Column Adress Strob ( CAS ) est généré pour indiquer à la DRAM qu'il s'agit d'une adresse
colonne.
Si une lecture est effectuée alors le bit, situé à l'intersection de la ligne et de la colonne, est
envoyé sur la ligne de donnée. Dans le cas contraire la donnée est écrite à la même intersection.
La mémoire est composée de transistors que l'on utilise comme des condensateurs. Afin de compenser
les pertes de charge de ces condensateurs la mémoire doit être régulièrement rafraîchie. Pendant le
rafraîchissement, il n'y a pas d'accès possible à la mémoire, ni en lecture ni en écriture. Le processeur
doit attendre quelques cycles pour que le rafraîchissement soit terminé. Ces temps d'attente, appelé en
anglais Waitstates ou Temps de Latence, font chuter les performances du système. On s'efforce donc
de les réduire autant que faire se peut. Ils ne sont pas les mêmes pour tous les composants, de sorte qu'il
existe des composants de mémoire plus ou moins rapides.
Les temps d'accès s'évaluent en nano secondes et sont compris entre 40 ns et 120 ns. Une nano
seconde vaut un milliardième de seconde = 10-9 s ! ). Plus ce temps est long, plus le composant de
mémoire est lent.
La vitesse de rafraîchissement ne peut pas s'adapter à la vitesse d'accès des composants de mémoire.
Elle est tenue de respecter des limites bien précises imposées par la construction de la carte mère. Pour
les cartes mères modernes, on exige en général un temps d'accès de 60 ns , 70 ns ou 80 ns. L'utilisation
de composants de mémoire plus lents provoque en général de graves erreurs de lecture alors que des
composants plus rapides n'apportent aucun gain de vitesse supplémentaire. Au contraire, les mémoires
très rapides, par exemple avec 40 ns de temps d'accès nécessitent éventuellement aussi un
rafraîchissement plus rapide et si la carte mère ne le fournit pas en temps voulu, il y a de fortes chances
pour que la mémoire ait déjà tout oublié. La perte de performance due aux temps d'attente est très
sensible sur les cartes mères modernes cadencées à 100 MHz et davantage. Pour remédier à ce
problème, on utilise deux procédés fondamentalement différents, seuls ou combiné:
Un cache externe de mémoire statique, généralement de 256 Ko.
De nouvelles technologies des mémoires, les RAM EDO, BEDO, SDRAM, DDR SDRAM, QDR
SDRAM et RDRAM
3.0 Architectures interne de la SRAM.
Il existe plusieurs type d'architecture interne des composants mémoires SRAM.
SyncBurst en Flow-throught, Pipelined SCD (Single cycle deselect), Pipelined DCD (Double cycle
deselect).
ZBT (Zero Bus Turnaround ) Flow-throught et ZBT Pipelined.
QDR 2-word burst et QDR 4-word burst.
DDR 2-word burst et DDR 4-word burst avec des entrées/sorties communes ou séparées..
La composant mémoire SRAM de base ne change pas. Par contre ce qui change c'est la façon de gérer
les entrées/sorties. Par exemple le SyncBurst permet à 2 bus de gérer le composant. 4-word burst
signifie que l'on peut lire en 1 seul cycle une donné sur 64 bits. D'une façon générale, on vas surtout
essayer avec le ZBT, DDR et QDR de diminuer les cycles d'horloge utilisés entre les lectures/écritures et
d'optimiser la gestion du décodage des adresses.
Exemple d'architecture DDR
3.1 Chronogramme des cycles d'accès.
Les boîtiers de mémoire dynamique n'ont pas de commande de validation. Ce rôle est remplit par la
conjonction des signaux RAS et CAS. Il y a trois cycles de base pour une mémoire dynamique, le cycle de
lecture, le cycle d'écriture et le cycle de rafraîchissement
3.2 Cycle de lecture
TaccèsRAS : C'est le temps d'accès à partir de l'activation du signal RAS. Il s'agit du temps d'accès
effectif en lecture.
TaccèsCAS :C'est le temps d'accès à partir de l'activation du signal CAS.
TpréchargeCAS :C'est le temps de préchargement du signal RAS. Après chaque accès il faut garantir une
certaine durée d'inactivité ( RAS désactivé ) avant de pouvoir commencer un nouveau cycle ( par exemple
de 60 ns ).
Le temps de cycle est l'intervalle de temps minimum séparant deux demandes d'accès successives en
lecture ou en écriture
3.3 Cycle d'écriture
Le mode le plus fréquent est le mode "contrôlé par CAS". Le signal d'écriture RW est positionné avant le
CAS ce qui provoque l'écriture. Dans le mode 'late write cycle" on génère le signal RW après le CAS.
Dans ce cas c'est le signal RW qui provoque l'écriture. Cela permet de lire et d'écrire un mot en un seul
cycle.
Twrite est la durée du signal RAS en écriture, il est souvent égale à TaccèsRAS.
3.4 Cycle de rafraîchissement
A l'intérieur du boîtier, le rafraîchissement se fait par ligne entière. Chaque accès provoque le
rafraîchissement de toute la ligne adressée.
Un mécanisme de rafraîchissement doit garantir l'accès périodique à chaque ligne, en fournissant son
adresse accompagné du signal RAS. Ceci dit, à ces caractéristiques temporelles s'ajoutent de
nombreuses contraintes secondaires comme le temps de prépositionnement des adresses avant le RAS
et le CAS, la durée minimale du signal CAS, le temps de prépositionnement de la donnée en écriture
avant le RAS etc… Chaque modèle a ses contraintes particulières. Il peut y avoir plus de 40 paramètres
temporels…
4.1 Mémoire FPM DRAM.
Pour de la mémoire DRAM tout court, l'accès à une donnée se fait en modifiant le signal RAS et CAS pour
chaque lecture/écriture et ceci même si la donnée suivante se trouve sur la même ligne ou colonne.
Cycle de lecture de la mémoire FPM
Pour la mémoire FPM DRAM, lorsque la donnée se trouve sur la même ligne, la descente du signal RAS
mémorise l'adresse de la ligne durant tout l'accès. Donc pour accéder à plusieurs colonnes de cette ligne (
dans un ordre quelconque ), il est juste nécessaire de présenter l'adresse de la colonne désirée dans la
ligne sélectionnée par le RAS. Cela permet d'accélérer l'accès aux données se trouvant sur la même
ligne. On économise ainsi le Timing du RAS. Pour accéder à la donnée, le signal CAS doit rester à l'état
bas.
La notion de Fast Page vient du fait que la sélection de la ligne correspond à la sélection d'une page dans
une livre et la lecture dans cette page correspond à la lecture des différentes colonnes.
Cas de plusieurs accès consécutif :
La mémoire FPM ( Fast Page Mode ) existe en 70 et 60 ns. L'accès le plus rapide de la FPM est 5-3-3-3 (
à 66MHz ) contrairement à la RAM classique qui est de 5-5-5-5. En fait cela correspond au cycle CPU
nécessaire à la lecture ou à l'écriture. Cela signifie qu'il faut 5 cycles d'horloge pour lire/écrire la première
donnée, puis 3 cycles pour les 3 autres. La bande passante maximale est de 174 Mo/s.
4.2 Mémoire EDO.
Cette abréviation, signifie Extended Data Out. Les composants de cette mémoire permettent de
conserver plus longtemps l'information, on peut donc ainsi espacer les cycles de rafraîchissement. D'autre
part, par rapport à la FPM, le signal CAS n'a pas besoin d'être maintenu pour lire la donné, on peut donc
anticiper sur le prochain Precharge Time de la mémoire, c'est à dire le prochain cycle mémoire.
La RAM EDO, qui n'existe qu'en modules SIMM, nécessite une logique de rafraîchissement particulière.
Elle ne peut donc pas être utilisée sur les anciennes cartes mères de 486 ou de Pentium car les
contrôleurs de mémoire de ces cartes ne sont pas conçus à cet effet.
Si le CACHE secondaire constitue le remède le plus courant pour pallier la lenteur de la RAM par rapport
à la vitesse des processeurs, la mémoire EDO ( Extended Data Out ou HPM pour Hyper Page Mode)
entend parvenir au même résultat ( pour certaines cartes mères non équipées de cache L2 ).
L'ajout d'un verrou de type D (D-Latch) permet de charger une nouvelle adresse en entrée sans attendre
la validation d'une donnée en sortie. Les cycles de latence entre deux lectures sont minimisés, d'où un
fonctionnement de l'ordre de 50 MHz , contre 25 MHz pour de la DRAM à 70 ns en FPM. Non contente de
s'adapter à la fréquence externe d'un processeur comme le Pentium/100, voire le Pentium/133 en mode
burst, la mémoire EDO n'engendre qu'un surcoût limité à 5 %. Compatible avec la DRAM classique, elle
exige toutefois une carte mère spécifique pour tourner à pleine vitesse.
Cycle de lecture de la mémoire EDO
La RAM EDO permet la réduction de la durée des cycles de mémoire en condensant la temporisation des
CAS pour obtenir plus de données en sortie d'une séquence d'accès. En cycle d'horloge cela se
représente par 5-2-2-2. Des augmentations de performances des ordinateurs de l'ordre de 15% sont
possibles par rapport à la mémoire FPM DRAM. Le débit maximum de la mémoire EDO DRAM se situe
aux alentours de 264 Mo/s.
Toutefois, face à la popularité grandissante de la mémoire SDRAM ce type de mémoire devrait débuter
son cycle de désuétude vers la fin 1998.
4.3 Mémoire BEDO.
La RAM BEDO (Burst Extended Data Out) est une évolution de la RAM EDO il s'agit d'une variante de
l'EDO ou les lectures et les écritures sont effectuées en mode rafale.
Le secret réside dans le mode Burst que l'on arrive à faire supporter à ces composants. On n'adresse
plus chaque unité de mémoire individuellement lorsqu'il faut y lire ou y écrire des données. On se contente
de transmettre l'adresse de départ du processus de lecture/écriture et la longueur du bloc de données (
Burst ). Ce procédé permet de gagner beaucoup de temps, notamment avec les grands paquets de
données tels qu'on en manipule avec les applications modernes.
La RAM BEDO permet d'accélérer les accès en mémoire de 50 % à 100 % pour atteindre 66 MHz. Cela
suffit pour obtenir un accès sans Wait States sur tous les systèmes Pentium existant à l'heure actuelle et
ceci pour des frais de fabrication à peine plus élevés que pour la classique DRAM.
Comme pour la "simple" RAM EDO, il faut aussi, pour la RAM BEDO, que la carte mère soit adaptée à la
technologie en question, c'est-à-dire qu'elle comporte un jeu de puces et un BIOS qui soient capables de
supporter ce type de mémoire. La RAM BEDO ne fonctionne pas sur les anciennes cartes mères, pas
même sur celles qui comportent un support pour la RAM EDO !
Malheureusement cette mémoire n'était supportée que par peu de chipsets, et posait des problèmes avec
les bus cadencés à plus de 66 MHz, d'ou une disparition très rapide du marché. L'accès le plus rapide de
la BEDO est 5-1-1-1 à 66MHz.
4.4 Mémoire SDRAM.
La Synchronuous Dynamic Random Access Memory est également une évolution de la classique
DRAM. Contrairement à la RAM BEDO, on a choisi ici un procédé très complexe pour accéder plus
rapidement aux contenus de la mémoire.
La SDRAM se compose en interne de deux bancs de mémoire et des données peuvent être lues
alternativement sur l'un puis sur l'autre de ces bancs grâce à un procédé d'entrelacement spécial. Le
protocole d'attente devient donc tout à fait inutile.
La SDRAM peut être cadencée à la même vitesse que le processeur, la deuxième génération de ces
composants pouvant atteindre des fréquences jusqu'à 160 MHz. On peut ainsi synchroniser les
entrées/sorties avec l'horloge système, ce qui accélère considérablement les échanges. La SDRAM
maîtrise en outre le mode Pipelined Burst qui apporte un gain de vitesse supplémentaire, comme pour la
RAM BEDO.
La SDRAM n'est disponible qu'en modules DIMM. Il faut donc des emplacements spéciaux sur la carte
mère et, comme pour la RAM EDO et BEDO, un jeu de puces et un BIOS adaptés.
C'est la seule RAM actuelle a supporter un bus de 100 MHz ! Enfin du moins théoriquement, c'est ce qui
était prévu. En fait les SDRAM 10 ns étaient prévues pour passer à cette fréquence, mais dans la pratique
cela ne sera vrai que pour les SDRAM 10 ns de très bonne qualité. Logiquement les SDRAM supportant
cette fréquence a coup sur ont des temps d'accès de 8ns ...
La vitesse de la SDRAM se mesure normalement en MHz, alors que l'EDO se mesure en ns ( nano
seconde ). Si les SDRAM sont spécifiées à 10 ou 12 ns, ces vitesses ne sont pas comparables aux 60ns
de l'EDO. Les 10 ns de la SDRAM correspondent seulement à une partie du cycle entrées/sorties
mémoire, alors que les 60 ns de l'EDO correspondent à un cycle différent.
Sachez enfin que le changement de mémoire de l'EDO à la SDRAM n'apporte qu'un gain minime sur les
performances générales de la machine (1 à 2%).
L'accès le plus rapide de la SDRAM est 5-1-1-1 à 66MHz. Elle est donc synchrone avec l'horloge système
pour la lecture/écriture des 3 dernières données. La bande passante maximale est de 524 Mo/s à 66
Mhz puis à 800 Mo/s à 100 Mhz et à 1064 Mo/s en 133 Mhz.
4.5 Mémoire DDR SDRAM, QBM et DDR-II SDRAM
La DDR RAM peut être cadencée entre 100 Mhz et 200 Mhz. C'est une autre variante de la mémoire
SDRAM. On utilise souvent pour la dénomer le terme de PCxxxx ou xxxx correspond, en million d'octect,
à la valeur arrondie du taux de transfert théorique.
Type
Appellation
Fréquence du bus mémoire
Taux de transfert en Mo
PC1600
DDR200
100 Mhz
1600
PC2100
DDR266
133 Mhz
2133
PC2700
DDR333
166 Mhz
2666
PC3000
DDR360
180 Mhz
2880
PC3200
DDR400
200 Mhz
3200
PC3500
DDR433
216 Mhz
3500
PC3700
DDR466
233 Mhz
3700
PC4000
DDR500
250 Mhz
4000
La différence principale entre la SDRAM et la DDR SDRAM est que la DDR SDRAM a la capacité d'utiliser
le front montant et descendant du signal (horloge) pour transférer les données ce qui a pour conséquence
de doubler ses performances de transfert de données. Cela veux dire que pour 1 cycle d'horloge on peut
transférer 2 groupes de mots. C'est à dire que cette mémoire fonctionne comme une mémoire de type
SDRAM qui serait cadencée entre 200 Mhz et 500 Mhz. Alors que le FSB (fréquence du bus processeur)
à une fréquence qui varie de 100 à 250 Mhz. Le taux de transfert maximum de la DDR SDRAM est de 4
Go/s avec un FSB de 250 Mhz.
Mémoire DDR RAM
Une nouvelle version de la DDR RAM sortira début 2003. Il s'agit de la DDR-II RAM 400 conforme aux
spécififications JTAG 1149.1. Des versions à 700 Mbits/s et 1 Gb/s sont sorties en 2002 pour les cartes
graphique de NVdia au format 165 FBGA (11*15). La principale amélioration par rapport à la DDR Ram
est l'optimisation du controleur logic qui permet de gérer le flux des entrée/sorties. Cela permet, entre
autre, d'augmenter la fréquence. La tension passe de 2,5V pour la DDR-RAM à 1,8V pour la DDR-II RAM.
Le circuit de control des opération d'entrées/sorties ( Burst Logic ) passe de 4 bits à 2 bits, ce qui permet
d'augmenter la bande passante ( Voir les DataSheets du K7H163654A et K7I323682M de Samsung).
Kentron Technology est un des 1er fabricant de barrettes QBM = Quad Band Memory. Il s'agit d'une
autre façon de gérer de la mémoire DDR. Le module mémoire fonctionne en 128-bit. Pour cela il utilise, de
façon alternative, deux canaux de 64-bit. On peut ainsi et avec une seule et unique barrette doubler la
bande passante mémoire disponible. Contrairement au système d'IBM qui prévois d'utiliser 2 barttes de
DDR Ram. Le taux de transfert des barrettes QBM533, basées sur des modules DDR266, sera de
4.2Go/sec. Alors que celui des barrettes QBM800, basées sur des modules DDR400, sera de 6.4Go/sec
en mode simple canal et de 12,8Go/s en mode "dual canal".
Mémoire QBM RAM
4.6 Mémoire QDR SDRAM et QDR-II SDRAM
La mémoire QDR RAM - Quad Data Rate RAM permettra d'avoir des débits dépassant les 10 Gb/s. Cette
mémoire est très similaire à la DDR SDRAM. Mais sa particularité est de permettre de lire et d'écrire
simultanément dans le composant mémoire. Suivant les modèles, on peut lire ou écrire 2 mots en un
cycle d'horloge (2-word burst) ou 4 mots en 2 cycles d'horloge (4-word burst). Attention, en temps normal,
entre chaque lecture/écriture il y a plusieurs cycles qui sont utilisés, entre autre, pour la synchronisation.
C'est pour cela que 4 mots en 2 cycles ne fait pas 2 fois 2 mots en un cycle d'horloge. On peut donc avec
la QDR transferer aux maximum 8 mots ( 4 lectures + 4 écritures ). En mode 2-word burst les fréquences
sont de 167 et 200 Mhz. En mode 4-word burst les fréquences sont de 200 et 233 Mhz.
La différence entre QDR SDRAM et la QDR-II SDRAM, prévus pour 2004, est essentiellement due à une
modification du circuit permettant de gérer la fréquence, qui devrait aller de 400 Mhz à 1,5 Ghz.
Mémoire QDR RAM
4.7 Mémoire Rambus DRAM (RDRAM) et SLDRAM.
La SLDRAM ( Synchronous-Link DRAM ) correspond au premier concept de mémoire série. Elle est
cadencée entre 200 Mhz et 800 Mhz. Cette mémoire est en fait une version équivalente de la RamBus.
Initialement définit par le Consortium Synclink, cette version a totalement été supplentée par la RamBus.
La RDRAM est un concept entièrement nouveau qui utilise une nouvelle architecture de module de
mémoire possédant beaucoup moins de broches. Ses principales caractéristiques sont :
une vitesse très élevée de 400 Mhz, 800 Mhz et 1066 Mhz.
une architecture synchrone
l'utilisation de la montée et de la descente des cycles d'horloge ( 800 Mhz ou 1066 Mhz pour les
données ).
Puisque chacun des aspects de sa structure interne comme la longueur des conducteurs, la capacité (µF)
des inter-broches, l'oscillation de la tension ont été rigoureusement redéfinis, ce type de mémoire peut
offrir des rendements très élevés. Une simple barrette de mémoire RAMBUS fourni des performances
environ 3 fois supérieurse aux modules de mémoire de SDRAM de 64-bits à 100mhz. En fait il s'agit de
bloc mémoire de 16 ou 18 bits montés en séries avec une fréquence de 800 Mhz ce qui donne un taux de
transfert de 1,6 Go/s et de 2,132 Go/s avec une fréquence de 1066 Mhz.
Par exemple un système à un seul canal de cette mémoire peut atteindre jusqu'à 1,6 Go/s de taux de
transfert. L'avantage principal avec la Rambus est que des contrôleurs peuvent être conçus pour utiliser 2
ou même 4 canaux en parallèle. Un système à 2 canaux atteindra 3,2 Go/s tandis qu'un système à 4
canaux pourra aller aussi haut que 6,4 Go/s !
Bus mémoire conventionnel
Bus série RamBus
Contrôleur avec un canal = 1,6 Go/s
Il s'agit d'une barette de 64 bits constituée de 4 composants
mémoires de 16 bits montées en série. On a donc un bus de 16 bits
cadencé à 800 Mhz. ( ( 800 000 000 * 16 ) / 8 bits ) / ( 1024 * 1024 )
= 1,6 Go/s
Contrôleur avec deux canaux = 3,2 Go/s
Contrôleur avec quatre canaux = 6,4 Go/s
Il s'agit d'une barette de 64 bits
constituée de 16 composants mémoires
de 4 bits montées en parrallèles.
Les barrettes RDRAM peuvent être chaînés sur une bus.
4.8 Mémoire Auto-correctrice ECC et AECC.
La mémoire ECC ( Error Correcting Code ) est une mémoire qui peut détecter 4 erreurs et corriger une
erreur sans arrêter le système.
Alors que la mémoire AECC ( Advanced Error Correcting Code ) est une mémoire qui peut détecter 4
erreurs et corriger 4 erreurs sans arrêter le système.
On à donc une augmentation du niveau de sécurité, la contre partie de ce gain de sécurité est une
consommation plus importante des ressources système pour enregistrer les données. Ce qui dégrade
légèrement les performances du système.
5. Taux de transfert théorique des différents types de
mémoires
En ce qui concerne le bus mémoire il fonctionne à la même fréquence que le bus processeur sauf
pour la RAMBUS.
Me
m
EDO
Mem
SDRAM
Mem
SDRAM
PC100
Mem
SDRAM
PC133
Mem
DDR
SDRAM
PC1600
Mem
DDR
SDRAM
PC2100
Mem
DDR
SDRAM
PC2700
Mem
DDR
SDRAM
PC4000
Mem
QDR
SDRAM
Mem
RamBus
1 canal
PC800
Mem
RamBus
4
canaux
PC800
Mem
RamBus
4
canaux
PC1066
Largeur du
bus de
données
en bit
32
64
64
64
64
64
64
64
2x64
16
16
16
Fréquence
du bus en
Mhz
66
66
100
133
100
133
166
250
1500
800
800
1066
Taux de
transfert
en Mo/s
266,
66
533,33
800
1064
1600
2133
2666
4000
24000*
1600
6400
8528
Taux de
transfert
en MB/s
254,
31
508,62
762.93
1017.25
1525.87
2034.50
2543.13
3814.69
22888*
1525.87
6103.51
8132.93
* = Il s'agit d'une valeur maximal théorique basé sur l'utilisation simultané de lecture et d'écriture. Le taux en
lecture seule donnerais 11,444 Go/s.
1 MB = Mega Byte = Mega Octects = Mo ( Informatique ).
Taux = (Largeur du bus de données en bit X Fréquence du bus en Hertz ) / ( 8 * 1024 * 1024 )
1 Mo (Marqueting ) = 1 Million d'octects.
Taux = (Largeur du bus de données en bit X Fréquence du bus en Mhz ) / 8
Exemple pour l'EDO : Taux = (32 X 66 666 666)/( 8 * 1024 * 1024 )= 254,31 MB/s.
Attention, quand on dit 66Mhz la valeur exacte est en fait 66,666666Mhz même chose pour 133Mhz =>
133,333333 Mz.
Pour les mémoires DDR quand on parle de DDR333=PC2700 cela signifie que l'on utilise une fréquence de bus à
166 Mhz. Comme la DDR utilise le front montant et decendant du signal, cela signifie qu'elle fonctionne comme
une mémoire SDRAM cadencée à 333 Mhz. Même chose pour la DDR500=PC4000.
6. Liens utiles.
Il existe des utilitaires permettant de tester la mémoire. Vous avez par exemple :
Utilitaires
L'utilitaire C't CM v1.7
L'utilitaire c't-Ramtest v5.1
DataSheet des mémoire DDR-II SDRAM
Spécification de la QDR-II RAM et DDR-II
RAM
Spécification de la QBM RAM
Cypress
IDT
Micron
NEC
Hitachi
Kingston
Adresse
ctcm1.7a.zip
ctramtst.zip
samsungelectronics.com
http://www.qdrsram.com/
http://www.quadbandmemory.com/
www.cypress.com
www.idt.com
www.micron.com
www.nec-global.com
global.hitachi.com
http://www.kingston.com/tools/umg/defa
ult.asp
Le JEDEC - Organisme de normalisation
des composants mémoires
http://www.jedex.org/
Kentron Technology
http://www.kentrontech.com/Kentron_Pr
oducts/QBM.htm

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