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Dessouslavy, Georges-Henry, La petite lectrice, 1945, huile sur toile, 59,5 x 72,5 cm Bearbeitungstiefe Name Dessouslavy, Georges-Henry Lebensdaten * 13.7.1898 La Chaux-de-Fonds, † 21.8.1952 Yverdon Bürgerort Fenin (NE), Saules (NE), Vilars (NE) Staatszugehörigkeit CH Vitazeile Peintre de paysages, natures mortes, figures et portraits. Auteur de peintures murales décoratives. Propagateur de la peinture intimiste et coloriste française en Suisse Tätigkeitsbereiche peinture, dessin, gravure, peinture murale, lithographie Lexikonartikel Dès 1914, Georges Dessouslavy suit des cours auprès de Georges Aubert, Charles-Edouard Jeanneret et Léon Perrin à l’Ecole d’art de La Chaux-de-Fonds, puis auprès d’Alfred Blailé à Neuchâtel et d’Albrecht Mayer à la Gewerbeschule à Bâle (1915–16). Il fréquente ensuite l’Ecole des beaux-arts de Genève sous la direction d’Eugène Gilliard. En 1920, sa formation terminée, il reprend le commerce de gypse et peinture de son père à La Chaux-de-Fonds et entreprend divers voyages (Italie, France). Il est l’oncle de Carlo Baratelli. Dessouslavy se consacre exclusivement à la peinture depuis le début des années 1930, se profilant comme l’un des peintres neuchâtelois les Seite 1/4, http://www.sikart.ch plus prometteurs de sa génération (participation au Salon d’Automne à Paris en 1931 et 1933, à la section suisse de la Biennale de Venise en 1936; obtention du Prix suisse de la peinture en 1949). A ce titre, ses œuvres entrent dans la plupart des grandes collections publiques de Suisse (Aarau, Bâle, Berne, La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel, Winterthour, Zurich, etc.). Il réalise des peintures monumentales dans le hall des gares de Neuchâtel (1937–39) et de La Chaux-de-Fonds (1950–52), où il enseigne à l’Ecole d’art. En 1951, peu avant sa mort, il s’installe à Coppet. L’évolution artistique de Georges Dessouslavy est travaillée par le problème de la surface picturale, tel que l’ont posé les postimpressionnistes, en particulier Cézanne, Bonnard et Vuillard. Les motifs intimistes et féminins poursuivent la même tradition et forment l’essentiel de ses sujets: intérieurs, natures mortes, bouquets, toilette, mère et enfant, etc. Trois périodes de création se succèdent à partir de la fin des années 20. La première, à la charnière des années 1920 et 1930, participe de la Nouvelle objectivité (Nature morte aux briques, 1929). Formellement, les œuvres de cette période sont marquées par un souci de compositionplan, particulièrement visible dans les natures mortes. Le recours au couteau participe du même intérêt pour la surface. La seconde période renoue avec la tradition coloriste et intimiste des postimpressionnistes. Marquée surtout par Renoir, Bonnard et Vuillard, la production de Dessouslavy emprunte à ces peintres une touche fluide qui remplace le dessin dans la construction des figures et de l’espace. La lisibilité des références, de même que la somptuosité de la palette et la virtuosité de la main assurent à cette production séduisante un grand succès public. Les peintures murales de la gare de Neuchâtel, tant par leur sujet identitaire (Neuchâtel, Le Doubs, La plage, Le port, 1937–39) que par le recours à un trompe-l’œil aux réminiscences impressionnistes, marquent l’apogée de cette seconde phase. En 1946, Dessouslavy remporte le concours pour la décoration du hall de la gare de La Chauxde-Fonds, avec un projet parent de celui de Neuchâtel. La rencontre de Jean Lurçat l’engage toutefois à recomposer l’ensemble en tenant compte davantage de la muralité (bidimensionalité, aplats, grille rythmique). Il médite cette leçon dans ses tableaux de chevalet, et surprend son public en déployant sur les murs de la gare un vocabulaire et une syntaxe dérivés d’une géométrisation postcubiste empruntée à Juan Gris, Raoul Dufy et Fernand Léger (Le travail, Le jour et la nuit, Les Seite 2/4, http://www.sikart.ch loisirs, 1950–52). La conversion tardive aux enjeux formels de la modernité laisse entrevoir dans ces peintures murales inaugurées peu avant la mort de l’artiste un potentiel de réexamen critique de sa propre production que les années 1930 étaient loin de laisser augurer. La peinture de Dessouslavy est aujourd’hui presque complètement oubliée. Aucune monographie récente ne s’est attachée à cet œuvre qui éclaire pourtant la réception tardive en Suisse des avant-gardes des premières décennies du XXe siècle. Œuvres: Neuchâtel, Musée d’art et d’histoire; La Chaux-de-Fonds, Musée des beaux-arts; Neuchâtel, hall de la gare CFF; La Chaux-deFonds, hall de la gare CFF; Payerne, caserne (1944); Rueyres-SaintLaurent, église paroissiale (1946). Sources: La Chaux-de-Fonds, Bibliothèque de la Ville. Pascal Ruedin, 1998 Literaturauswahl - Nicole Quellet-Soguel: Georges Dessouslavy. artiste peintre (18981952). Sous la dir. de Michel Schlup. Hauterive: G. Attinger, 2008 (Biographies neuchâteloises, Tome 5. De 1950 au seuil du XXIe siècle), pp. 87-90 - Jean-Pierre Jelmini [et al.]: L'art neuchâtelois. Deux siècles de création. Hauterive: Gilles Attinger, 1992 - Carlo Baratelli: «Dessouslavy». In: L´Impartial, 2.3.1979 - Gadächtnis-Austellung Georges Dessouslavy, 1898-1952: Gemälde und Graphik. Gewerbemuseum Aarau, 1954. Aarau: Aargauischer Kunsterverin, 1954 - Georges Dessouslavy, 1898-1952. La Chaux-de-Fonds, Musée des beaux-arts, 1953. [Textes:] André Planson, Paul Seylaz, Georges Peillex [et al.]. La Chaux-de-Fonds: Société des amis des arts et amis de Georges Dessouslavy, 1953 - Georges Peillex: Georges Dessouslavy. Neuchâtel: Editions du Griffon, 1952 (L'art suisse contemporain) Nachschlagewerke - E. Bénézit: Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays par un groupe d'écrivains spécialistes français et étrangers. Nouvelle édition entièrement refondue sous la direction de Jacques Busse. Paris: Gründ, 1999, 14 vol. Seite 3/4, http://www.sikart.ch - Biografisches Lexikon der Schweizer Kunst. Dictionnaire biographique de l'art suisse. Dizionario biografico dell'arte svizzera. Hrsg.: Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich und Lausanne; Leitung: Karl Jost. Zürich: Neue Zürcher Zeitung, 1998, 2 Bde. - Allgemeines Künstler-Lexikon. Die bildenden Künstler aller Zeiten und Völker, München, Leipzig: Saur, 1992 ff. - Künstlerlexikon der Schweiz. XX. Jahrhundert, Hrsg.: Verein zur Herausgabe des schweizerischen Künstler-Lexikons; Redaktion: Eduard Plüss. Hans Christoph von Tavel, Frauenfeld: Huber, 1958-1967, 2 Bde. [unveränderter Neudruck 1983]. Direktlink http://www.sikart.ch/KuenstlerInnen.aspx?id=4023442&lng=de Normdaten GND 129416266 | Deutsche Biographie Letzte Änderung 23.04.2015 Disclaimer Alle von SIKART angebotenen Inhalte stehen für den persönlichen Eigengebrauch und die wissenschaftliche Verwendung zur Verfügung. Copyright Das Copyright für den redaktionellen Teil, die Daten und die Datenbank von SIKART liegt allein beim Herausgeber (SIK-ISEA). Eine Vervielfältigung oder Verwendung von Dateien oder deren Bestandteilen in anderen elektronischen oder gedruckten Publikationen ist ohne ausdrückliche Zustimmung von SIK-ISEA nicht gestattet. Empfohlene Zitierweise AutorIn: Titel [Datum der Publikation], Quellenangabe, <URL>, Datum des Zugriffs. Beispiel: Oskar Bätschmann: Hodler, Ferdinand [2008, 2011], in: SIKART Lexikon zur Kunst in der Schweiz, http://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4000055, Zugriff vom 13.9.2012. Seite 4/4, http://www.sikart.ch