Numéro 179 novembre 2015 Format PDF

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Numéro 179 novembre 2015 Format PDF
RÉALITÉ AUGMENTÉE
Une technique qui entre
dans l’entreprise... p4
ÉCONOMIE CIRCULAIRE
Acteurs économiques et
élus se mobilisent... p12
PRÉ-ENSEIGNES
COMMERCIALES
Les règles ont changé...
p15
FORMATION
Booster les compétences
linguistiques... p20
maine éco
LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE SARTHE MAYENNE
SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE
La course à l’excellence
N°179 NOVEMBRE 2015
Votre conseil en immobilier d’entreprise
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basé sur la confiance et l’efficacité
1, rue Charles Fabry - Le Mans
Tél : 02 43 24 40 60
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édito
N° 179 - NOVEMBRE 2015
MAGAZINE BIMESTRIEL
ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE
DE COMMERCE ET
D’INDUSTRIE DU MANS
ET DE LA SARTHE
1, bd René Levasseur
CS 91435
72014 LE MANS CEDEX 2
Tél. 02 43 21 00 00
Fax 02 43 21 00 50
www.maineeco.fr
Directeur de la publication :
Noël Peyramayou
Rédactrice en chef :
Maryse Gauthier
Rédactrice en chef adjointe :
Karine Méteyer
Ont collaboré à ce numéro :
Jean-Joseph Batardière
Fatima Benali
Nathalie Chazelle
Cyril Laporte
Élise Pierre
Pierre-Jacques Provost
Photos :
Édito : Noël Peyramayou © Jacques Hirn
CCI - Droits réservés pour
“La vie des entreprises”
Couverture : © Mann+Hummel
Maquette - Mise en page - Gravure :
Okaparka
Publicité : Maine Éditions,
Pascal Tauvel
Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79
[email protected]
Impression : Auffret Plessix
Tirage : 24 000 exemplaires
ISSN : 1269-6633
Noël Peyramayou,
président de la Chambre
de commerce et d’industrie
du Mans et de la Sarthe
[email protected]
Patrice Deniau,
président de la Chambre
de commerce et d’industrie
de la Mayenne
[email protected]
Optimisme et engagement
Face aux défis du changement climatique, de l’épuisement des ressources
naturelles et de la croissance économique, les entreprises ont plus que jamais
besoin de se tourner vers l’avenir avec optimisme et détermination.
La TRIA, Troisième révolution industrielle et agricole, initiée et portée par les chambres
consulaires des Pays de la Loire, vise à mobiliser les acteurs du développement économique
pour créer une dynamique collective positive, génératrice d’opportunités de croissance,
de performance pour les entreprises. Elle s’inscrit dans une vision renouvelée de l’activité
économique alliant énergie, numérique et technologies avancées de production. Elle est
une approche empreinte de confiance et d’audace misant sur l’intelligence collective des
entrepreneurs, de leurs collaborateurs, des étudiants, des chercheurs et de nos partenaires !
Le chef d’entreprise est un acteur central de la société et, fort de convictions, il s’engage auprès
de ses collaborateurs bien sûr, mais aussi auprès de ses partenaires, clients, fournisseurs,
collectivités... Mais il va devoir de plus en plus appréhender sa performance globale et prendre
en compte, de façon plus équilibrée, les dimensions économique, sociale et environnementale.
Nos entreprises n'échappent pas à la tendance et aux mouvements d’opinion,
mais notre engagement doit aujourd'hui s'appliquer à intégrer le développement
durable comme une ambition, celle de l’entreprise durable et rentable, fait
de performance, de respect, de compétitivité et de pérennité.
Dans quelques jours débutera la COP 21 - Conférence des Nations Unies sur
les changements climatiques - qui se déroule du 30 novembre au 11 décembre
à Paris, avec pour ambition de rendre accessible à tous, des projets durables,
écologiques et innovants, qui vont révolutionner nos modes de vie.
Ainsi, nous vous invitons à être attentifs à cet événement pour mettre
en avant vos projets, vos idées, vos entreprises et à être curieux du
formidable élan que doit représenter la TRIA pour notre Région.
Nous vous invitons à construire chaque jour un modèle économique
plus performant, à accompagner l’émergence de nouvelles activités et
à contribuer à une transformation positive de notre société.
Noël PEYRAMAYOU
Patrice DENIAU
Président CCI LE MANS SARTHE
Président CCI MAYENNE
!
maine éco septembre 2015 1
sommaire
La réalité augmentée entre
dans l'entreprise
4
12
L'économie circulaire mobilise les
acteurs économiques et les élus
4
Actualité
6
La vie des entreprises
12
Actualité
15
Commerce
16
Entreprise
Maroc, un marché dynamique
dont la croissance devrait
atteindre 4,8 % en 2015
ALLÈ
GEME
DÉLA
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IS DE
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PAIEM
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SMIS
SION
NEWS
RON
MAC
LOI IFICATION
PL
SIM
ITÉ
ABIL
ISS
AIS
INS
22
La loi Macron instaure des
mesures de simplification
pour les entreprises
2 maine éco novembre 2015
Économie circulaire
Quand les acteurs économiques et les élus se mobilisent
Pré-enseignes commerciales
Les règles ont changé
18
Le Diagnostic de performance numérique
Un nouvel outil de développement pour les entreprises
Compte personnel de formation
Une urgence pour l'entreprise
20
International
22
Juridique
24
20
Réalité augmentée
Au-delà du réel
Maroc
Un marché attractif
Loi Macron
Nouvelles mesures relatives à la vie des entreprises
Dossier
Sous-traitance industrielle
La course à l'excellence
31
Formation
32
Focus
38
Centre d'étude de langues
Pour booster les compétences
D’une communauté de communes… à l’autre
40
Les Alpes mancelles
L’écrin vallonné du Nord Sarthe
Le Bocage mayennais
Quand l’industrie reste ancrée dans la campagne
43
Conjoncture
44
Lu pour vous
46
Maine Découvertes
48
Indicateurs économiques
Enquêtes mensuelles de conjoncture
Le Pis qui Chante
Vous aimerez son Refrain
Changement de propiétaire
Annonces Bodacc Sarthe et Mayenne.
agenda
DOSSIER
16-20 novembre
Semaine du parrainage d’entreprise
Speed dating parrains/filleuls
Laval, Mayenne et Château-Gontier
Contact : Initiative Mayenne au 02 43 59 23 90
17 novembre
8 h 30 - 10 h 30 : Réunion
Innovation "Commercialiser avec
succès un produit innovant"
CCI 53
Contact : CCI - Carol Anne Jue au 02 43 49 50 36
17 novembre
16 h - 18 h : Réunion Prim’s "Réaliser
un état de l’art : pourquoi comment ?"
CCI 72
Contact : CCI - Angélique Barré au 02 43 21 00 31
24 novembre
Journée Maghreb, Émirats Arabes Unis
avec CIC Ouest
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE
La course à
l'excellence
24 novembre
9 h - 12 h : Réunion International
"Collaboration et digitalisation :
des clés pour exporter"
Speed dating avec les membres
de l’Alliance export 53
CCI 53
Contact : CCI - Martine Gasdeblay
au 02 43 49 50 34
Qu’ils travaillent pour des donneurs
d’ordre du secteur aéronautique,
automobile en passant par les industries
électroniques, navales… les soustraitants industriels devraient retrouver
le sourire. Si les signes d’une reprise
se faisaient ressentir, ils sont confirmés
par les chiffres à l’occasion du salon
Midest. L’activité est repartie à la
hausse en 2014 pour la première fois
depuis 2011. En Sarthe et Mayenne, des
fournisseurs de rang 1 à 4 s’organisent
en conséquence, investissant sans
relâche afin de répondre aux exigences
des constructeurs… et gagnant en
compétences comme en savoir-faire.
25-26 novembre
Salon des entrepreneurs du grand Ouest
Cité des Congrès de Nantes
1 décembre
er
8 h 15 - 11 h : Réunion RH "Management
et digital : le grand écart ?"
Campus CCI, parc universitaire de Laval
8 décembre
8 h 30 - 10 h : Réunion Intelligence
économique "Organiser une veille
normative et réglementaire"
CCI 53
Contact : CCI - Martine Gasdeblay
au 02 43 49 50 34
8 décembre
9 h - 12 h : Réunion Mayenne
durable "Substances addictives
et risques psychosociaux, quelle
démarche préventive ?"
CCI 53
Contact : CCI - Samuel Fairier au 02 43 49 50 09
14 décembre
Formation "Transport et
logistique à l’international"
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
15 décembre
17 h - 19 h : Réunion Achats
"L’achat de transport maritime"
CCI 53
Contact : CCI - Jean-Luc Gressier
au 02 43 49 50 05
17 décembre
18 h 30 : Réunion Espace Entreprendre 72
visite de l’entreprise Print Success
à Montfort-le-Gesnois
Contact : CCI - Richard Otjacques
au 02 43 21 00 34
5-12-14 et 21 janvier
Formation "Assurer un accueil physique
et téléphonique de qualité dans une langue
étrangère" (anglais, allemand ou espagnol)
4 demi-journées
CCI 72
Contact : CCI - Flavie Dubel au 02 43 49 50 11
Contact : CEL - Catriona Cureau au 02 43 50 29 49
1er décembre
11 et 18 janvier
16 h - 18 h : Réunion Prim’s
"Dans la jungle des financements
publics… Quelques bases"
CCI 72
Contact : CCI - Angélique Barré au 02 43 21 00 31
1er décembre
17 h - 19 h : Réunion Finance "Méthodes
et techniques de croissance externe"
CCI 53
Contact : CCI - Arnaud de Lauzon
au 02 43 49 50 10
3 et 17 décembre
Formation "Les fondamentaux
du commerce international"
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
Formation "Développer votre
activité à l’export"
CCI 72
Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
20 janvier
18 h - 22 h : Nuit de l’orientation
IIA Laval à Saint-Berthevin
Contact : CCI - Stéphane Foricher
au 02 43 49 49 95
21 janvier
19 h : Cérémonie des vœux au
monde économique, organisée en
partenariat avec Mayenne expansion
Les Ondines, Changé (53)
Contact : CCI - Marie-Pierre
Cabioc’h au 02 43 49 50 06
maine éco novembre 2015 3
actualité
RÉALITÉ AUGMENTÉE
Au-delà du réel
Réalité augmentée
ou virtuelle : des
techniques qui vont
bientôt intégrer les
entreprises, y compris
les PME. Loin du
gadget, leur apport
peut être très concret
et efficace. Vous aurez
du mal à y échapper.
© Myoken
De quoi s’agit-il ?
Le jeu Speed Burger Aventures, en réalité augmentée, à télécharger sur smartphone, réalisé par
l'agence mancelle Myoken.
L
a scène a lieu rue Gambetta
au Mans. Un journaliste - votre
serviteur - fait de la plongée au
milieu de l’océan. Un spectacle magnifique, de l’eau devant, derrière et sur
les côtés, de magnifiques poissons,
et au-dessus de sa tête un bateau au
mouillage qui patiente attendant peutêtre que le plongeur remonte. Ce qu’il
finit par faire non pas en nageant vers la
surface, mais en retirant les lunettes un
peu spéciales qu’il avait sur le visage.
Cette expérience de la réalité augmentée, aussi agréable soit-elle, n’impres-
sionne pas particulièrement : il y a
bien longtemps que le cinéma, les jeux
vidéo ou les divers simulateurs nous
ont préparés à cela. Nous savions que
ça allait arriver, mais maintenant c’est
là. Les sept collaborateurs de l’agence
Myoken au Mans, créée en 2006, y
consacrent même toute leur énergie.
Réalité augmentée, réalité virtuelle,
digitalisation, Myoken en a fait sa spécialisation et, dans un marché en progression et qui devrait même exploser
bientôt, ils ne sont pas si nombreux en
France à disposer de ce savoir-faire.
"La réalité augmentée permet d’afficher des objets en 3D dans la réalité
par l’intermédiaire d’un smartphone,
d’une tablette ou de lunettes, explique
Mickaël Marseul, créateur de l’agence
Myoken. En réalité augmentée, tout est
réel sauf ce que je présente ; en réalité
virtuelle, notion très complémentaire,
plus rien n’est réel, tout est virtuel."
Avec Wikipédia, on peut compléter
cette définition : "la réalité augmentée
désigne les systèmes informatiques
qui rendent possible la superposition
d'un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement
de la réalité et ceci en temps réel. Elle
désigne les différentes méthodes qui
permettent d'incruster de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence d'images. Elle s'applique aussi
bien à la perception visuelle (superposition d'images virtuelles aux images
réelles) qu'aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives." On l’a dit, l’industrie
du divertissement nous y préparait,
mais il ne s’agit plus simplement que
de cela. Pour les particuliers, le prix
reste un frein à son développement
- les Google glass à 1 500 $ n’ont
pas convaincu le public -, mais pour
Laval Virtual pour tout savoir
Les entreprises du Maine sont chanceuses car pour
tout savoir sur la réalité augmentée et virtuelle, elles
n’ont qu’à se rendre à Laval. En effet, depuis 1999
s’y déroule un salon, Laval Virtual, qui n’est autre que
le plus grand rassemblement européen sur le sujet.
Avec 40 pays représentés et près de 15 000 visiteurs,
le salon jouit d’une véritable renommée mondiale.
Laval Virtual ne cesse de s’agrandir confortant son
statut de plus grand salon dédié aux technologies
4 maine éco novembre 2015
et usages du virtuel avec 130 exposants en 2015.
L’édition 2016 aura lieu du 23 au 27 mars avec
les premiers jours réservés aux professionnels,
scientifiques et étudiants, puis un week-end
ouvert au grand public. Une excellente occasion
de découvrir les dernières innovations en
réalité augmentée, réalité virtuelle, images
3D temps réel et techniques interactives.
actualité
les entreprises, ce sont des investissements qui restent tout à fait raisonnables. Les applications possibles sont
nombreuses et vont toucher un grand
nombre de domaines : l'éducation, les
industries, le médical, le marketing, la
culture…
Qu’y a-t-il après l’écran ?
"Les entreprises sont convaincues dès
qu’on leur explique et la prise de
conscience est là, souligne Mickaël
Marseul. Celles qui déclenchent des
projets sont encore peu nombreuses,
mais d’ici 18 à 24 mois, le marché
deviendra mature. Ce n’est pas un
gadget que l’on propose. La question
à laquelle on veut répondre est : qu'y
a-t-il après l’écran ? Avec la réalité
augmentée, la réalité virtuelle, on redéfinit le rapport à l’image, à l’écran,
l’interactivité. Le problème n’est pas
de savoir si ces techniques vont entrer
dans l’entreprise, mais comment elles
vont le faire."
La jeune agence lavalloise ARA Technology, créée en 2013 par trois anciens
étudiants de Laval, a aussi concentré
son travail dans ce domaine. "Depuis
deux ans, tous les géants (Samsung,
Google, Sony, Amazon…) s’y sont mis
et investissent beaucoup dans la réalité virtuelle ou augmentée, explique
Adrien Thibodaux, l’un des trois créateurs de l’agence. Il faudra encore
évangéliser et montrer les possibilités,
mais ce sont les entreprises qui trouveront quelles applications peuvent
être développées pour elles. Pour l’instant, nous avons fait le choix de ne pas
nous spécialiser, mais il faudra aussi
voir à l’avenir ce qui est rentable."
La question se pose en effet de la spécialisation des agences notamment
si la demande devient forte. Myoken
privilégie pour l’heure quelques domaines comme le marketing et l’événementiel, la simulation industrielle
ainsi que la formation. "La réalité augmentée permet de lever des freins à
la vente, précise Mickaël Marseul. On
peut visualiser des objets. Est-ce que
ça ira chez moi ? Comment rend cette
couleur dans mon salon ? Cela permet
de diminuer les incertitudes, les interrogations. C’est un outil qui apporte
une réponse. Cela va changer le parcours client et permet de se projeter
concrètement." Lors du salon Heavent
2015, salon dédié à l’événementiel en
novembre à Paris, Myoken présentera
un kit que les entreprises pourraient
très bien offrir à leurs clients qui non
contents de vivre une expérience, pourraient partir avec et la revivre ensuite.
"Nous travaillons aussi beaucoup sur
la formation, poursuit le directeur manceau. Apprendre les bons gestes, le
pilotage d’une machine, simuler des
situations de crise, respecter des procédures… Cela prend tout son sens
puisque l’on peut déclencher toutes les
procédures aléatoires, on peut simuler
la peur, le stress… Et les gens peuvent
vivre l’expérience même en étant sur
des sites différents. On va pouvoir
se former mieux et à moins cher.
Toutefois, il faut avoir un discours de
vérité, tous les usages ne seront pas
possibles et il ne faut pas promettre
monts et merveilles."
Tous les usages, non. Mais quand
même beaucoup de choses et ce qui
n’est pas encore possible, le sera
peut-être demain. Les possibilités de
la réalité augmentée sont grandes, aux
entreprises d’imaginer l’usage qu’elles
pourront en faire.
• Éducation : les possibilités
sont grandes comme se
retrouver au cœur d’une
bataille, participer à la prise
de la Bastille ou découvrir
l’Amérique avec Christophe
Colomb. L’interactivité est très
utile dans l’apprentissage.
• Patrimoine : on peut préparer
chez soi la visite d’un château
ou marcher dans les rues du
Paris des années folles. Pour la
muséographie, les possibilités
de faire vivre une œuvre sont
multipliées.
• Commerce : plus besoin
d’aller en magasin pour
essayer vos vêtements ou vos
lunettes, vous pouvez le faire
devant votre ordinateur ou
votre tablette. Vous pourrez
vérifier que ce canapé trouve
bien sa place dans votre salon.
• Tourisme : le meilleur moyen
de choisir une destination ou
un hôtel, c’est de s’y rendre
en repérage… tout en restant
chez soi.
• Immobilier : les visites
virtuelles permettent de faire
un tri, on visite uniquement ce
qui est proche de ce que l’on
recherche. Un gain de temps
pour l’acheteur et l’agent
immobilier.
© Myoken
◗ Pierre-Jacques Provost
Quelques
exemples…
L'interview en réalité augmentée de Tom, le client du futur, diffusée en live sur un grand écran
de 110 m² lors d'une convention professionnelle du Crédit Agricole de l'Anjou et du Maine.
maine éco novembre 2015 5
la vie des entreprises
LUJEES
Une collection pour faire découvrir
les métiers d'art aux enfants
N
ée en 2014, la maison d'édition sabolienne Lujees a été créée par JeanLuc Prou, dessinateur et maquettiste
pendant 25 ans. Après la publication de deux
beaux livres : Génies de la Sarthe et Le secret
des anges, BD en grand format, elle se lance
dans un projet ambitieux de 38 tomes. L'idée :
faire découvrir aux enfants les métiers d'art,
sous forme de contes illustrés avec deux
personnages récurrents Léo et Lilou. Dans
le premier album publié en juin dernier Léo
Lilou et la truite de Léon, les deux jeunes
héros suivent la création d'une pièce unique
avec Léon Pouplard, ancien maître faïencier
de Malicorne. Sur ce projet, Jean-Luc Prou
travaille avec l'auteur sarthoise Marguerite Rossignol, passionnée des métiers d'art. Leur but est de
faire connaître ces métiers et, pourquoi pas, de susciter des vocations. Les enfants sont aussi invités
à créer leur œuvre lors d'un stage, au Bourg-Joly à Malicorne pour le premier tome. 3 000 exemplaires sont parus pour l'instant. Cette initiative est soutenue par l'Inma (Institut national des métiers
d'art) et par la Mission métiers d'art des Pays de la Loire. Le tome 2 sera consacré au fontainier du
château de Versailles, une belle vitrine pour se faire connaître, notamment via la librairie du château.
Lujees va aussi participer à des salons littéraires ou de métiers d'art. Pour financer une partie de
l'impression, le projet est présent sur le site de financement participatif Ulule.
MVL assure la continuité
de CMMS
Fabricant et poseur de menuiseries en acier
pour le bâtiment, MVL (Métalliers du Val de
Loir), est installé depuis fin juin à Mayet,
zone du Guittion. Sa gérante, Blandine
Landais, est la fille de Pascal Cruchet qui
avait créé, en 1998, la société CMMS. Après
avoir été vendue en 2011, cette entreprise
avait malheureusement été liquidée en avril
dernier. C'est donc un nouveau départ avec
sept personnes pour la métallerie. Initiative
Sarthe lui a accordé un prêt d’honneur de
50 000 euros.
Ablogix ouvre la plateforme
Squatmon.com
PÉPINIÈRE CRÉAPOLIS
La startup sarthoise de cinq salariés,
spécialisée dans la sécurité des systèmes
d'information et l'amélioration des processus
de développement logiciel, a ouvert la
plateforme Squatmon.com en mai 2015. Il
s'agit d'une solution web permettant aux
entreprises, collectivités et associations
de surveiller leurs noms de domaine
contre l'usurpation de nom, les sites de
diffamation, le phishing et autres formes de
cybersquatting. Ablogix accélère aujourd'hui
la commercialisation de son produit, avec le
lancement de trois formules sur abonnement,
en complément d'une offre gratuite. Sept
embauches sont prévues sur deux ans.
Dix ans au service des
créateurs sarthois
Progression du chiffre
d'affaires pour Éco-Dex
L
a pépinière d’entreprises créatives animée par l’association Le Mans
Créapolis a fêté ses dix années d'activité en septembre dernier. Une journée portes ouvertes a été organisée à cette occasion. Les nombreux visiteurs ont ainsi pu participer à diverses animations et rencontrer les entreprises
hébergées au sein de la pépinière. Depuis sa création en 2005, plus de 25 jeunes
entreprises ont occupé les douze bureaux disponibles et ainsi bénéficié des
principaux atouts : des charges très faibles et le contact avec d'autres créatifs. Designers, photographes, agences de communication, illustrateurs, développeurs web… toutes les jeunes pousses des métiers de la création peuvent
prendre pied au sein de la structure
pendant trois ou quatre ans, avant
de s'implanter ailleurs pour poursuivre leur croissance. Elles sont
actuellement sept. Soutenue par
Le Mans métropole pour accompagner les créatifs du département
et les mettre en relation avec les
entreprises, l'association Créapolis
compte plus de cent adhérents et
deux salariés.
6 maine éco novembre 2015
Installée à La Milesse, l’entreprise de
19 salariés a mis au point une machine
spéciale et automatisée pour la délivrance
nominative des médicaments. Son dirigeant
Loïc Bessin prévoit une hausse du chiffre
d'affaires qui doit atteindre 3,4 millions
d’euros cette année. Après avoir vendu son
premier automate en avril 2013 au centre
hospitalier de Lorient, Éco-Dex en compte
désormais neuf en service et deux autres
devraient suivre prochainement.
48 CDI chez Renault
L’usine de châssis de la marque au losange
embauche 48 salariés en CDI. Les
13 premiers ont été accueillis en septembre
dernier, les suivants, déjà recrutés, en
novembre et décembre. Une main-d’œuvre
essentiellement locale qui a déjà travaillé
dans l'entreprise en tant qu’intérimaires
ou apprentis. Dix ans qu’il n’y avait pas eu
d’embauches en CDI chez Renault Le Mans.
Le site employait 2 200 salariés fin 2014,
contre 2 900 en 2009.
la vie des entreprises
LES ATELIERS GOUDIER
LEROUX
Une PME en plein essor
Labellisée "Entreprise
du patrimoine vivant"
Entreprise familiale forte d'un savoir-faire en menuiserie transmis de père en fils depuis
1958, Les Ateliers Goudier ont été créés au Mans en 2004. Ils connaissent un essor de
leur activité avec un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros en juin 2015 (contre 760 000
euros en juin 2013). Cette progression leur a permis de recruter cinq personnes en moins
de deux ans. La petite entreprise qui s'est installée à Sargé-lès-Le Mans en 2013 a ainsi
doublé son effectif. Dirigé par Jean-Jacques Goudier, le vendeur et poseur de portails,
clôtures, portes de garage, portes et fenêtres, a investi 1,4 million d'euros pour construire
ses nouveaux locaux dans la zone dynamique de La Pointe : un ensemble de 1 200 m²
qui regroupe bureaux, atelier, espace de stockage et show-room de 600 m². Ce nouveau
concept de magasin permet aux clients
de découvrir les produits en situation
réelle. Une aide au choix appréciée par
les particuliers qui constituent la clientèle
de l'entreprise. Misant sur la qualité, la
PME fait fabriquer sur mesure les produits qu'elle commercialise, essentiellement en aluminium, par des industriels
installés en France. Alors que la demande
continue de croître, Les Ateliers Goudier
recherchent deux nouveaux conseillers
expérimentés et un poseur.
SOLD OUT
Bon démarrage pour
l'agence événementielle
C
réée par Raphaël Leclerc,
étudiant en troisième année
à l'EGC du Maine, et Erwan
Loureiro, ancien élève en BTS NRC
(Négociation et relation client) au
CFA de la CCI, Sold Out connaît des
débuts prometteurs dans l'événementiel. Auto-entreprise au départ
en 2012, l'entreprise vient d'évoluer en SARL le 1er octobre dernier. L'idée de ces jeunes entrepreneurs : créer des événements
originaux et tendance au Mans.
Et ça marche ! 1 000 personnes étaient par exemple présentes lors de l'événement
musical Sundeep, proposé cet été sur la terrasse du restaurant L'Avant-Première, aux
Quinconces des Jacobins au Mans. Organisatrice d'événements, l'agence a plusieurs
cordes à son arc. Elle propose des événements grand public (after work et soirées avec
DJ ou musiciens, en partenariat avec des bars, restaurants ou discothèques), mais
aussi des événements d'entreprises clés en main (inaugurations, anniversaires, etc.).
S'ajoute une activité formation aux réseaux sociaux pour les entreprises, en association avec l'organisme de formation manceau La Boîte à Modeler de Sylvie Saillard. Et
enfin, elle s'occupe du management d'artistes locaux (deux DJ pour l'instant). C'est le
développement continu des différentes activités qui a conduit à la création de la SARL.
Avec des partenaires fidèles depuis le début, les deux co-gérants entendent poursuivre
sur cette voie.
L
a SARL Leroux a obtenu le label "Entreprise
du patrimoine vivant". Cette reconnaissance nationale a été mise en place par
l'État pour distinguer les entreprises françaises
aux savoir-faire artisanaux et industriels d'excellence. Créée en 1964 par Gaston Leroux, la société a été reprise en 1990 par son fils Stéphane,
compagnon charpentier. Installée depuis sa
création à Nogent-le-Bernard, elle assure avec
son équipe de neuf personnes des travaux de
charpente et de couverture pour des clients privés et publics de la Sarthe et des départements
limitrophes : restauration du patrimoine ancien
et des monuments historiques, construction
neuve en particulier à ossature bois (maisons,
ateliers, immeubles), entretien et réhabilitation
(bâtiments et locaux d'habitation ou tertiaire).
Son chiffre d'affaires s'élève à 800 000 euros
environ. Le dirigeant avait remarqué ce label
mais pensait que son entreprise, vu sa taille,
ne pouvait l'obtenir. Encouragé par la Mission
métiers d'art des Pays de la Loire, il a décidé de
postuler. Une bonne décision puisqu'il a eu une
réponse positive cette année. Outre la reconnaissance des savoir-faire au niveau national et
international, "Entreprise du patrimoine vivant"
permet aux entreprises de bénéficier d'avantages : incitations fiscales (crédits d'impôt) et
appui au développement économique (présence
collective sur des salons emblématiques, soutien à l’exportation, etc.).
maine éco novembre 2015 7
la vie des entreprises
MIP PACKAGING
Les États-Unis en ligne de mire
Avec plus de 50 ans d'expérience dans l'injection plastique, MIP Packaging (Moulage Industriel de
Perseigne) installée à La Fresnaye-sur-Chédouet est spécialisée dans la fabrication de pièces transparentes et couleurs de petite et moyenne taille. Elle produit chaque année plus de 100 millions de
pièces plastiques, dont des plateaux pour CD et DVD, un domaine dans lequel elle est leader européen.
L'entreprise de 30 salariés vise maintenant les États-Unis pour trouver de nouveaux débouchés. Elle
a installé un jeune diplômé en commerce dans le cadre du VIE (Volontariat international en entreprise)
en 2014 à Detroit. De nouvelles collaborations ont ainsi été initiées sur place.
Cette politique à l'export a été récompensée lors du concours national Challenges
2015 AJE (Association jeunesse et entreprises). Les étudiants de l'EGC du Maine
avaient choisi de mettre en avant la
performance de MIP Packaging, ce qui a
permis à la société sarthoise d'obtenir le
premier prix de la catégorie "développement à l'export". L'innovation est aussi
au cœur de la stratégie avec un travail actuellement sur la recherche et la conception de nouvelles pièces plastiques pour
le secteur médical.
PRINT SUCCESS
De nouveaux locaux à
Montfort-le-Gesnois
P
rint Success (SARL Contact Sérigraphie Diffusion) a déménagé de Saint-Mars-la-Brière
à Montfort-le-Gesnois en septembre dernier pour intégrer des locaux récents et fonctionnels. D'une surface de 1 200 m², le bâtiment est situé zone de La Pécardière. Cette
société de six personnes est spécialisée dans la conception et la réalisation de supports de
communication : banderoles, enseignes, panneaux, signalétique, PLV, décoration de véhicules,
décoration d'intérieur, etc. Créée en 1996 et rachetée en 2011 par Franck Hébert, professionnel
de la publicité depuis 20 ans, l'entreprise connaît depuis une très belle progression. Outre son
métier d'origine, la sérigraphie technique et publicitaire, Print Success a pris le virage du numérique pour répondre aux besoins des clients (PME, industries, commerces, grande distribution,
collectivités locales, agences de communication, etc.). Une tendance se développe actuellement : le design mural pour personnaliser les intérieurs (décoration de portes ou murs avec
impression directement sur le support ou sur papier peint et adhésif). Bien équipés, les locaux
accueillent deux lignes d'impression sérigraphique grand format et pour l'impression numérique, une HP latex 360 de 1,60 m de large pour bobines (papier, bâche, vinyle, papier peint) ainsi qu'une table d'impression à plat de 1 250 mm x 2 500 mm pour supports rigides jusqu'à 5 cm
d'épaisseur (pour imprimer directement
le verre, PVC, bois, plexiglass, carton,
etc.). L'équipe, bientôt renforcée par un
infographiste conducteur de machines
numériques, peut ainsi travailler de la
petite à la grande série. Prochain projet
à voir le jour : un site de e-commerce
lancé début 2016 pour commercialiser certains produits. Le club Espace
Entreprendre 72, dont Franck Hébert
est membre, organise une visite de
l'entreprise le 17 décembre prochain.
8 maine éco novembre 2015
Éliopack dans le giron
d'un groupe suisse
L’entreprise spécialisée dans l'impression et
la découpe de films d’emballage souples est
reprise par le groupe croate Aluflexpack (AFP
Group), lui-même détenu depuis 2012 par
le suisse Montana Tech Components. Basée
à La Ferté-Bernard, Éliopack a réalisé un
chiffre d'affaires de 18,8 millions d'euros en
2014 avec 50 salariés sur un site industriel
de 10 000 m². Jérôme Bardini, le PDG de la
PME, reste à la direction générale. Avec cette
acquisition, Aluflexpack agrandit sa gamme
de produits et sa capacité de production, en
particulier dans le domaine pharmaceutique.
Sécurité et prévention
chez Salesky
Le transporteur sabolien (330 salariés dont
90 à Sablé-sur-Sarthe) mise sur la sécurité
en organisant notamment des journées sur
le sujet. La troisième a eu lieu en septembre
dernier pour sensibiliser les salariés mais
aussi les habitants de la ville. Au programme :
conduite éco-sécurité avec Forget Formation,
circuit pédagogique pour les enfants,
simulateur de choc frontal, etc. Depuis la mise
en place en 2012 d'un plan de prévention,
les résultats sont positifs avec une baisse de
30 % des sinistres de 2013 à 2014.
Prestige Concept Services
a fêté ses vingt ans
L’entreprise de nettoyage industriel a fêté ses
20 ans et a inauguré le siège social agrandi.
Franck Delalaire a débuté en rachetant la
teinturerie familiale à La Flèche. Aujourd'hui,
son groupe emploie plus de mille personnes
en France. Le chiffre d'affaires atteint
12 millions d'euros, en progression de 20 %
par an. Des agences ont été ouvertes à
Orléans, Nantes, Rennes, Tours et Châteauroux
et bientôt à Caen, Bordeaux et Gennevilliers.
Les marchés publics représentent 80 % de
ses clients et les entreprises privées les 20 %
restants.
Avril développe son pôle
recherche à Sourches
Premier centre privé européen de recherches
en nutrition animale et conduite d'élevage,
La Ferme d’innovations et de recherches de
Sourches à Saint-Symphorien inaugure début
novembre un nouveau dispositif dédié à la
production laitière. Dans ce bâtiment ultramoderne de 140 vaches se trouvent deux
robots de traite, un robot d’alimentation, un
laboratoire d’analyse du lait… de nombreux
équipements dédiés à l’élevage de demain.
Cet outil expérimental unique en son genre
permet de tout mesurer, au quotidien, animal
par animal : consommation, poids, production
et qualité du lait, etc. Propriété du groupe
Avril, Sourches est reconnu dans le monde
des productions animales, en France, mais
aussi à l'international.
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maine éco novembre 2015 9
EON Reality présente un
écran géant 4D, interactif
et futuriste
la vie des entreprises
PROTECT’HOMS
Une expertise et
un positionnement uniques
C
réée en 1993 par Laurent Lairy
et installée à Château-Gontier,
Protect’Homs est une entreprise
spécialisée dans la distribution d’équipements de protection individuelle, hygiène
et sécurité des personnes sur leur lieu de
travail. Face à un marché animé par des
acteurs généralistes, elle a résolument axé
sa stratégie sur un positionnement de spécialiste, autour de cinq savoir-faire déployés
pour ses 5 000 clients : une expertise d’audit, de préconisation, de logistique personnalisée comme la broderie et la sérigraphie,
de formation et de SAV. Le service client
est une priorité avec le déploiement d’un site BtoB et BtoC et d’un extranet dédié aux clients. Protect’Homs
sélectionne des équipements de sécurité, vêtements de travail, produits d’hygiène adaptés à la demande, ses
produits s’intégrant dans une démarche de développement durable et de savoir-faire prioritairement français.
Après une opération de levée de fonds réussie en juin avec Ouest Croissance, Protect’Homs a fait l’acquisition
en septembre du 4e acteur belge, Carbone+, leader du marché wallon en distribution d’EPI. Portées par un ADN
commun et une ambition de développement patrimonial, les deux sociétés ont renforcé leurs services, proposant à leur clientèle une offre plus diversifiée. Avec 23 000 références distribuées par dix plateformes couvrant
l’ensemble du territoire hexagonal et d’outre-mer et fort d’un chiffre d’affaires de 24 M€ en 2014 et de 120
salariés, Laurent Lairy veut doubler son chiffre d’affaires en 2020 en portant l’effectif à 200 collaborateurs.
PALETTES 53
Le spécialiste de
la palette standard
et sur mesure
P
alettes 53 est spécialisée dans la fabrication
de palettes pour les industriels en direct et
en indirect pour la sous-traitance. Créée et
installée à Villaines-la-Juhel depuis 25 ans, l’entreprise accompagne des clients d’univers diversifiés :
cartonnerie, sérigraphie, plasturgie, chauffage, pharmacologie, pétrochimie... proposant des palettes
standard et sur mesure dans tout le grand Ouest.
Elle est dirigée par deux frères, Patrick et Yannick
Chopin, qui ont succédé à leur père, fondateur de
la société qui emploie une quinzaine de personnes
actuellement. Avec 2 600 m² de bâtiments et une superficie de stockage de trois hectares, l’entreprise a fait le choix de ne gérer aucune flotte, misant sur une industrialisation progressive depuis
les années 90. Un investissement important est en cours depuis 2013 pour robotiser le procédé de
fabrication, du tronc dépouillé de son écorce, débité en planches, taillé et calibré jusqu’à la palette
complète en bout de chaîne. L’entreprise effectue principalement ses approvisionnements à base
d’essences résineuses PEFC auprès d’exploitants forestiers locaux. Palettes 53 produit chaque
année 300 000 palettes standard et près de 35 000 hors standard pour des tarifs de 2 à 50 euros
l’unité. Elle se distingue également par son engagement "0 % Déchet" en étant actionnaire d’une
société à Caen, BioCombustible, qui récupère et valorise tous ses produits connexes. Avec un
chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros, l’entreprise est en croissance et recherche des scieurs.
10 maine éco novembre 2015
L’Idome, c’est du cinéma en relief qui
révolutionne le jeu vidéo. Développé
par l’entreprise américaine Eon Reality,
spécialisée dans les logiciels de réalité
virtuelle, dont le siège français est implanté
à Laval, l'Idome est conçu pour accueillir
jusqu'à 24 personnes et offrir une expérience
unique, en qualité cinématographique et en
4D. C'est-à-dire en 3D, mais avec un système
de son placé sous les sièges et un écran
révolutionnaire incurvé, unique au monde qui
permet un effet accentué de la 3D.
Réauté chocolat étoffe
sa gamme
Trois mois après sa reprise par Buton, la
société annonce l'ouverture d'un magasin
et le lancement de nouveaux bonbons.
La société va également redémarrer l'activité
biscuit du site de production Réauté chocolat,
situé à Saint-Fort, près de Château-Gontier.
L'offre chocolat va aussi être renforcée avec le
lancement d'une dizaine de nouveautés pour
la collection de Noël 2015, sur le thème du
voyage au pays du Père Noël en Scandinavie.
En parallèle, une gamme d'une dizaine de
nouveaux biscuits est disponible en magasin
depuis le mois de septembre.
Fabrik Ludik, la p'tite boîte
de jeux mayennaise
Tower defense, Zone ou Disk, ces jeux sont
le fruit de l'imagination de Fabrik Ludik, une
jeune maison d'édition et de distribution de
jeux de société, basée à Thorigné-en-Charnie,
portée par un couple passionné de jeux
qui a décidé de sauter le pas de la création
d'entreprise. Adeline Deslais, 27 ans, et
Léandre Proust, 26 ans, ont été soutenus dans
leur projet par l’association Codémarrage 53.
Leur première création, Tower defense, a été
sponsorisée grâce au financement participatif.
Leurs jeux sont distribués dans une douzaine
de magasins spécialisés en France et sur le
web.
Jérémy Walle reprend
la boulangerie à
Villaines-la-Juhel
Après douze ans d'expérience en Australie,
en Corse et à Paris, le pâtissier globe-trotter
a choisi d'excercer son savoir-faire en
Mayenne à Villaines-la-Juhel en reprenant la
gérance de la boulangerie Saint-Nicolas qui
a fermé précipitament cet été. Il affectionne
particulièrement les pièces artistiques,
montées avec des choux, en sucre et les
wedding cakes, gâteaux à étages, composés
de disques de génoise et de crème, décorés à
la pâte à sucre... Dans sa boutique, il propose
également des valeurs sûres, telles que le flan
parisien, les religieuses et les bavarois.
Les bornes et terminaux
Cofidur équipent les cafés
PMU et les hippodromes
AF’ERGO CONSEIL
Le virtuel au service de l’ergonomie
et de la productivité
A
lain Fléchard a créé AF'ergo
Conseil, un bureau d'études
spécialisé dans la conception ergonomique des postes et
lignes de production industrielle qui
s'appuie sur les logiciels de réalité virtuelle. Ancien responsable des
lignes de production chez Plastic
Omnium Auto Inergy où il coordonnait l’ergo-conception au niveau
mondial, il bénéficie d’un transfert
de technologie de Clarté. Depuis
2007, Alain Fléchard travaille en
étroite collaboration avec le centre de recherche lavallois à l’élaboration de l’outil prédictif
Ergo-Wide3. Ce système permet de visualiser en 3D et à taille réelle le futur poste ou la ligne
de production en mettant un opérateur en situation réelle, simulant ses tâches, afin d’en
analyser les caractéristiques ergonomiques. Ergo Wide3 optimise et valide les postes de production dès la conception, favorisant ainsi la prévention des troubles musculo-squelettiques.
L’utilisateur est étroitement associé à la conception de son nouveau poste. Fort de son expérience, il peut interagir pour modifier et ajuster l’aménagement à partir d’une analyse
ergonomique complète, fournie en temps réel. Les résultats sont immédiats et mesurables :
réduction des coûts, hausse de la productivité, aménagement optimisé des postes, amélioration des conditions de travail et meilleure acceptation pour les utilisateurs... De nombreuses
entreprises industrielles et agro-alimentaires locales et nationales ont déjà expérimenté
cette application interactive et pilotée à distance si nécessaire, unique au niveau mondial.
ASC
Partenaire des grandes marques de luxe
En 2007, Cécile Kosmalski rachète l’entreprise Styl’Couture dans la cadre d’un départ en
retraite. Passionnée par le secteur du luxe depuis toujours, elle sait qu’en Mayenne, il y a
toujours eu un très bon réseau de façonniers et que le marché du luxe se porte plutôt bien,
mais elle souhaite diversifier l’activité de l’entreprise. Avec des clients prestigieux comme
Hermès, Vuitton, Nina Ricci, Balenciaga... ASC travaille le luxe haut de gamme en réalisant
chemisiers, jupes, robes... Ce qu'on appelle le "flou". Et vise rapidement le "grand flou" :
robes du soir et grandes robes longues. Pas de cadences infernales, Cécile Kosmalski privilégie la qualité et la technicité pour ses petites et grandes séries, en partenariat étroit avec ses
clients pour améliorer la production et répondre à leur exigence. Prestation de modélisme,
solutions techniques, l’accompagnement avec ses clients se fait en mode gagnant-gagnant.
En 2013, l’entreprise s’installe à Argentré et met à
la disposition des créateurs, comme Rabih Kayrouz,
un bureau d’études où ils peuvent se consacrer à
leurs collections. En recrutant quatre modélistes
industriels en 2010, l’atelier pérennise une vision
différente de l’approche du produit et cultive son
ouverture d’esprit. Avec 57 collaboratrices et un
chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros en 2014,
l’entreprise est dans une dynamique de croissance
poussée par l’implication de sa dirigeante dans les
réseaux comme le Pôle Mode Ouest ou l’association
Les Partenaires du Luxe dont elle est présidente.
Cofidur fabrique des systèmes embarqués pour
l'aéronautique, les télécoms, le ferroviaire...
L'usine de Laval réalise des modems ADSL,
des décodeurs ou des cartes télécoms. Mais
Cofidur fabrique aussi des bornes et des
terminaux qui équipent les cafés PMU et les
hippodromes, en France et à l'étranger. Depuis
une quinzaine d'années, Cofidur a fabriqué
40 000 terminaux et plus de 9 000 bornes pour
le groupe Carrus. Une dernière génération de
borne simple et résistante est née cet été,
bourrée de technologie, avec lecture optique et
entraînement du ticket.
Deux chefs inventent
la tourte mayennaise
De la viande de bœuf, de la tomme d'Entrammes
et des pommes cuites dans du pommeau, le tout
enveloppé entre deux pâtes brisées, telle est la
recette de la tourte mayennaise. Une spécialité
locale... inventée par deux chefs mayennais,
Fabrice Sorin, qui a été le chef du Quatre
épices à Craon, et Alexandre Arnaud, de L'Esprit
cuisine, à Laval, avec le soutien des Rillettes
gorronnaises. Ils l’avaient imaginée en 2014 à
l’occasion d’un concours culinaire lancé par la
station de radio France Bleu Mayenne. Depuis
septembre, elle est commercialisée dans les
supermarchés du département.
Un cabaret ouvre ses portes
à la campagne
C'est une première à Château-Gontier. Benoît
et Cindy Piquet ont ouvert début octobre
Le Live, un cabaret où tout est local, des
musiciens aux costumes, en passant par la
restauration. Pour construire ce projet, le couple
a voyagé en France et à l'étranger pour voir les
autres cabarets existants et trouver la bonne
recette. Ils sont accompagnés par une équipe
technique et artistique d'une trentaine de
personnes autour d’eux. Leur objectif avec Le
Live ? Transporter le spectateur dans l'univers
du cabaret et apporter à la commune un brin
d'originalité, avec un lieu unique et sympathique.
Dr Games crée des applis
pour mobiles
Rami Martin, 28 ans, et Jean-Baptiste Delaroche,
23 ans, développeurs en informatique, ont créé
Dr Games, à Laval. Leur société a déjà produit
une quinzaine d'applications gratuites pour
smartphones et tablettes qui sont utilisées par
plus de 20 000 joueurs chaque jour, plus de
15 000 uniquement pour Puissance 4, le jeu
phare des deux développeurs. Leur société
se rémunère avec les publicités liées à ses
applications, chaque clic sur une pub rapportant
entre 5 et 15 centimes d'euros. Le duo souhaite
créer une franchise Dr Games et développer un
panel de jeux éducatifs pour les enfants.
maine éco novembre 2015 11
actualité
ÉCONOMIE CIRCULAIRE
Quand les acteurs économiques
L’économie circulaire est un concept nouveau dont l’objectif est de promouvoir une
économie durable s’appuyant notamment sur des produits recyclables, des services de
proximité et un recours aux énergies renouvelables. En Sarthe et en Mayenne, de nombreux
acteurs locaux, dont les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), ont choisi de travailler
ensemble pour développer ce modèle économique alternatif et favoriser, ainsi, l’émergence
de nouvelles filières d’emplois tout en participant à la protection de l’environnement.
J
usqu’à présent, les process
traditionnels de fabrication ne
prennent pas, ou peu, en
compte la notion de durabilité des
produits : durée de vie, recyclage des
matériaux… L’économie circulaire se
construit en rupture à ce schéma. Elle
s’impose comme un mode de production qui incite tous les acteurs économiques à se poser la question de la durabilité à chaque étape de la chaîne",
résume Samuel Guy, conseiller municipal du Mans et vice-président de Le
Mans métropole en charge, notamment, du développement durable, de la
transition énergétique et des questions
agricoles.
Dans cette logique, les acteurs de
l’économie circulaire intègrent prioritairement des matériaux recyclables
dans la conception du produit, travaillent avec d'autres entreprises
locales pour utiliser leurs sous produits dans leurs propres process,
s’attachent à créer des objets solides,
aisément réparables et valorisables,
favorisent le commerce et les services
de proximité, s’approvisionnent chez
les producteurs locaux, veillent à limiter les déplacements…
Informer, former,
concrétiser
Le concept d’économie circulaire se
traduit par de nombreuses applications
concrètes, démontrant tout l’intérêt
que les entreprises et les collectivités
peuvent trouver dans ce modèle qui,
12 maine éco novembre 2015
incontestablement, conforte l’activité
locale et, par conséquent, l’emploi. "En
privilégiant la proximité, les entrepreneurs d’un même territoire prennent
l’habitude de se rencontrer et de se
parler. Ensemble, ils initient des projets
innovants, engendrant de véritables
dynamiques locales et une nouvelle
culture de territoire, affirme Samuel
Guy. Dans ce contexte, la collectivité
peut jouer un rôle essentiel en contribuant à favoriser la mise en réseau des
acteurs, à développer l’offre de service
et à soutenir une production locale de
qualité."
Depuis quelques temps déjà, plusieurs
chefs d’entreprises, élus et responsables sarthois ont pris conscience
des bénéfices que le modèle circulaire
pouvait apporter à l’économie locale.
Sous l’impulsion du Medef Sarthe,
un groupe de travail a ainsi été créé.
Il rassemble des représentants des
trois chambres consulaires du département, de clubs d’entreprises, de la
Jeune chambre économique, du club
de l’Économie sociale et solidaire ainsi
que des élus et techniciens du Pays du
Mans. Ensemble, ces acteurs sarthois
échangent, se concertent dans le but
de développer l’économie circulaire
en Sarthe. "Nous sommes en train
d’inventorier les actions qui ont déjà
été déployées sur nos territoires ces
dernières années, comme l’opération Co-Mobiles 72 lancée par la CCI
pour rationaliser le flux des déplacements professionnels, les travaux de
recherche et applications développées
par l’université, les échanges entre
producteurs, transformateurs et restaurateurs dans le cadre de la Charte
qualité-proximité du Pays du Mans.
En parallèle, nous travaillons à l’élaboration d’une feuille de route dans
un triple objectif d’information, de formation et de mise en œuvre concrète
de ce nouveau modèle économique",
explique Samuel Guy, soulignant que
la soirée thématique organisée par la
Jeune chambre économique au sujet
de l’économie solidaire avait beaucoup
marqué les esprits. "Cette réflexion
s’inscrit aussi dans la continuité des
démarches menées par la Chambre
de commerce et d'industrie régionale
en faveur de la transition énergétique,
écologique, numérique et sociétale
(aussi appelé Troisième révolution
industrielle et agricole) ou par le Pays
du Mans à travers le Plan climat énergie territorial et le Programme local de
réduction des déchets."
Sarthois et Mayennais
aux avant-postes
"Aujourd’hui, chacun comprend bien
que ce modèle peut nous permettre
d’ouvrir des débouchés encore inexploités et de donner un élan à des
secteurs d’activités régionaux offrant
Samuel Guy, conseiller municipal du Mans et
vice-président de Le Mans métropole.
actualité
et les élus se mobilisent
un fort potentiel de développement, à
l’image de la filière bois. Dans le même
temps, l’économie circulaire contribue
à préserver notre environnement et à
limiter nos dépenses énergétiques",
poursuit le vice-président de Le Mans
métropole, précisant que "des expériences sont menées à partir de ce
modèle sur de nombreux territoires
français autour de l’écologie industrielle et territoriale, des flux logistiques,
de parcs d’activités innovants…"
C’est dans ce même esprit qu’est
menée, en Mayenne, la démarche Entreprise durable et rentable (EDR) qui
encourage les entrepreneurs à prendre
en compte les aspects sociaux, sociétaux et environnementaux pour trouver
des leviers leur permettant d’améliorer leur compétitivité. Soutenue par le
Conseil régional, cette initiative menée
par la CCI a mobilisé près de 350 entreprises, favorisant la mise en place de
pratiques nouvelles qui ont conduit à
améliorer les conditions de travail des
salariés, à protéger l’environnement,
mais aussi à améliorer la productivité
et la rentabilité des entreprises. À l’évidence, l’économie circulaire n’est pas
un phénomène de mode, mais bien un
modèle économique qui doit permettre
de relever les défis d’un monde en
pleine mutation. Les entreprises sarthoises et mayennaises veulent être
aux avant-postes de cette révolution.
◗ Cyril Laporte
Carpenter
L’économie circulaire pour culture
d’entreprise
À Craon, au cœur de la Mayenne, le groupe Carpenter est
propriétaire d’une usine spécialisée dans la transformation,
découpe et assemblage de mousses techniques. Sur ce site,
qui compte près de 130 salariés, sont notamment fabriqués des
produits servant à protéger les pièces durant les transports.
"Nous travaillons et vivons à la campagne.
En ce sens, nous revendiquons une culture
rurale qui se traduit par une attention
particulière portée au recyclage des produits,
afin de diminuer les tonnages de déchets
enfouis, ou encore à l’optimisation des
transports, pour maîtriser la consommation
énergétique, affirme Patrick Payoux, le
directeur du site. Dans un souci d’efficacité,
nous veillons également à limiter au
maximum nos emballages et à utiliser
un minimum de matériaux." "Nous nous
efforçons de réfléchir à des solutions de
revalorisation avant d’y être contraints, en
privilégiant systématiquement la proximité",
ajoute Éric Moine, responsable méthode et
industrialisation.
Dans cet esprit, les responsables de
l’usine développent, dès que l’opportunité
se présente, des partenariats avec des
entrepreneurs locaux pour favoriser la
revalorisation de leurs déchets. Carpenter SA
redonne, par exemple, des mousses
inutilisées à un fabricant voisin de tapis
Patrick Payoux, directeur du groupe Carpenter et Éric Moine,
responsable méthode et industrialisation.
pour les vaches et est en train de mettre en
place la reprise de ses déchets hétérogènes
par une entreprise de Laval. De même, un
transporteur récupère certains matériaux
devenus inexploitables ne repartant plus à
vide vers sa destination première.
"Nous recyclons aujourd’hui la quasi-totalité
de nos déchets valorisables, les mousses
comme le caoutchouc, réalisant ainsi, grâce
à ces initiatives, des économies parfaitement
quantifiables", affirme Patrick Payoux.
maine éco novembre 2015 13
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PrÉ-EnSEIGnES COMMErCIALES
Les règles ont changé
Édictée en 2010 à la
suite du Grenelle II de
l’environnement, la
mesure restreignant le
déploiement des préenseignes est entrée en
application au 13 juillet
dernier, provoquant
l’incompréhension
de commerçants
implantés en
zone rurale.
concertation entre élus, représentants
de l’État et commerçants locaux à
Neufchâtel-en-Saosnois (1), un hôtelierrestaurateur local déclarait que le retrait de ces panneaux "pourrait lui faire
perdre 10 % de son chiffre d’affaires".
Adopter la signalisation
d’information local
D
ésormais, les pré-enseignes
commerciales sont interdites
hors des agglomérations et
dans les communes de moins de
10 000 habitants (sauf si celles-ci appartiennent à une unité urbaine de plus
de 100 000 habitants). L’interdiction
s’applique aussi dans tous les périmètres des zones de protection du
patrimoine (sites classés, parc naturel
régional, ZPPAPUP…).
Seules les pré-enseignes signalant des
activités en relation avec la fabrication
ou la vente de produits du terroir par
des entreprises locales, des activités
culturelles et des monuments historiques ou encore des manifestations
locales ponctuelles restent autorisées
hors agglomération.
Enfin, au sein des agglomérations de
plus de 10 000 habitants et dans l’ensemble des aires urbaines de plus de
100 000 habitants, la dimension de la
pré-enseigne ne doit pas excéder 1 m
de haut et 1,50 m de large.
Toute infraction à ces dispositions du
Code de l’environnement est passible
d’une amende pouvant s’élever à
7 500 € dès lors qu’une mise en demeure a été signifiée par les services
de l’État qui possèdent le pouvoir de
police dans ce domaine.
En 2018, le tour
des enseignes
"Le terme pré-enseigne désigne tout
panneau signalétique indiquant la
direction d’une activité située à proximité", explique Lydie Galliot, chargée
de mission à l’unité urbanisme durable
de la Direction départementale des
territoires (DDT) de la Sarthe, ajoutant que "les panneaux placés sur les
bâtiments de l’activité, qui forment la
catégorie des enseignes, seront soumis aux mêmes règles à compter de
juillet 2018."
"Cette législation répond à une volonté
de l’État de protéger le cadre de vie,
afin de renforcer l’attractivité des territoires", ajoute Élisabeth Trévin, responsable de l’unité urbanisme durable
à la DDT de la Sarthe. "Depuis deux
ans, nous prévenons régulièrement les
collectivités de sa mise en application
prochaine et allons continuer à avertir
les professionnels de leurs obligations
nouvelles."
Cette mesure suscite des protestations
de la part de commerçants installés en
milieu rural. Certains d’entre eux ont
notamment le sentiment d’être pénalisés par rapport à leurs collègues des
zones urbaines. Lors d’une réunion de
Cependant, comme le rappelle la DDT,
il existe aujourd’hui des solutions alternatives qui permettent d’indiquer la
direction de son établissement tout en
respectant la loi.
"Nous conseillons aux professionnels
de faire concevoir des panneaux s’intégrant à la signalisation d’information
locale, après avoir pris contact avec les
services du Département qui leur préciseront la taille, la couleur et la forme
que doivent avoir les équipements.
Nous pouvons les accompagner dans
cette démarche, précise Lydie Galliot.
De leur côté, les élus conservent le droit,
à l’échelle d’une commune ou d’une
intercommunalité, de mettre en place
un règlement local de publicité, sur le
modèle du plan local d’urbanisme. Mais
attention : la procédure peut s’avérer
complexe et ce règlement est fréquemment plus restrictif que la loi, notamment en zone urbaine." Dans le même
esprit, le mobilier urbain, tels des totems indiquant les types de commerces
présents dans le village, reste autorisé.
Il revient désormais aux professionnels,
en partenariat avec les administrations,
de trouver les solutions les plus efficaces pour tirer le meilleur parti de la
nouvelle réglementation.
◗ Cyril Laporte
(1) Commune particulièrement impactée par
la loi car appartenant au parc naturel régional
Normandie-Maine.
maine éco novembre 2015 15
entreprise
LE DIAGnOSTIC DE PErFOrMAnCE nUMÉrIqUE
Un nouvel outil de développement
En place depuis ce premier semestre 2015, le Diagnostic de performance numérique
(DPN) est un nouveau dispositif de soutien aux PME. Piloté par la Chambre de
commerce et de l’industrie régionale (CCIR), ce programme aide les entreprises
à optimiser l’usage du numérique pour demeurer concurrentielles.
L
es statistiques sont significatives et quelque peu inquiétantes : seules 50 % des PME
françaises ont développé leur propre
site web, 52 % des chefs d’entreprises abordent la transition digitale
comme une menace et seulement 20 %
d’entre eux s’estiment compétents sur
les questions numériques… Dans ce
contexte, on ne s’étonnera pas d’apprendre que la France n’est que le
14e pays de l’Union européenne, sur 28,
en matière de performance numérique !
"Pourtant, les entreprises qui ont réa-
lisé leur transition digitale sont 26 %
plus rentables que leurs pairs et le
chiffre d’affaires du commerce en ligne
a été multiplié par trois en France depuis 2007. Le numérique, s’il est correctement exploité, génère des gains
de productivité, est source d’innova-
tion et synonyme de dynamisme", souligne Hélène Moré, chargée de mission
au Département innovation industrie
services de la CCIR, rappelant qu’Internet est en train de faire apparaître
de nouveaux modes de consommation
et, plus globalement, de nouveaux mo-
[TÉMOIGNAGE]
Jean-René Beauvais, dirigeant de Visserie Service
Jean-René Beauvais dirige
l’entreprise familiale Visserie
Service créé en 1975, aujourd’hui
installée à Parcé-sur-Sarthe et
employant 46 salariés. Celle-ci est
spécialisée dans la production, le
négoce et la distribution de vis.
Pourquoi avez-vous choisi
de recourir au Diagnostic de
performance numérique ?
Informé du dispositif DPN par la Ruche
numérique de la CCI sarthoise, il m’a
semblé intéressant d’en bénéficier
pour permettre à l’entreprise d’entrer
pleinement dans l’ère du numérique,
notamment en optimisant les outils
informatiques à notre disposition et en
dynamisant la boutique de e-commerce
que nous avons mise en ligne dès
2010. Le Diagnostic de performance
numérique présente l’intérêt d’être
rapide, peu chronophage, réactif et bien
ciblé. C’est un format très bien adapté à
une PME traditionnelle comme Visserie
Service. Son format se rapproche de
Dinamic que nous avons suivi il y a six
ans et qui nous a permis de progresser.
16 maine éco novembre 2015
Quels intérêts avez-vous
trouvé au DPN ?
La consultante nous a apporté un
regard extérieur et une expérience très
utiles. Elle a su nous écouter et n’a pas
hésité à nous bousculer en mettant
le doigt sur des problèmes que nous
n’avions pas vus. De surcroît, elle ne
s’est pas contentée d’une analyse
technique, prenant aussi en compte
les ressources humaines, les données
commerciales… Cette intervention
a pu mobiliser une grande partie de
l’entreprise et faire naître de nouveaux
projets, en favorisant la création d’un
comité d’organisation numérique où
interviennent tous les personnels
intéressés par le numérique.
Quelles conséquences
concrètes a eu ce DPN ?
À l’issue du DPN, nous avons élargi
l’audience de notre site Internet à
un plus large public, notamment en
direction des particuliers, créé une
newsletter. Nous avons aussi travaillé à
la dématérialisation de nos documents.
Ce diagnostic a définitivement
convaincu chacun d’entre nous que
la maîtrise des outils numériques est,
aujourd’hui, un élément incontournable
pour la réussite de l’entreprise.
entreprise
pour les entreprises
dèles économiques. "C’est pourquoi, à
partir de ce constat peu rassurant, la
CCIR et l’Association des décideurs du
numérique de l’Ouest (ADN Ouest (1))
ont pris l’initiative d’imaginer un dispositif qui permet d’accompagner les
PME dans leur transition numérique en
s’appuyant sur des consultants professionnels, auxquels les entrepreneurs
n’imaginent pas pouvoir recourir et
dont, bien souvent, ils ne connaissent
pas l’existence. C’est ainsi qu’est né
le DPN."
Le Diagnostic de performance numérique a été conçu sur le modèle du
programme Dinamic Entreprises, qui a
déjà fait ses preuves. Il offre la possibilité, à l’entrepreneur et à ses collaborateurs, de bénéficier des conseils
d’un consultant expert en économie
numérique, à raison de cinq demi-
journées passées sur le lieu de travail,
en l’espace de deux mois au maximum, pour rencontrer les dirigeants de
la PME, ainsi que tous les personnels
devant être impliqués dans les projets de développement numérique de
l’entreprise. Des temps de rencontres
et d’échanges sont aussi prévus entre
bénéficiaires du diagnostic. "Dans le
cadre d’un appel d’offres, nous avons
sélectionné 11 consultants implantés
sur la région", explique Hélène Moré
qui intervient, pour sa part, principalement en amont (notamment dans
le choix du consultant) et en aval du
programme.
Le DPN comprend, en premier lieu,
un bilan de l’existant : état du matériel, usage quotidien des outils numériques (site Internet, réseaux sociaux
et collaboratifs, logiciels…), difficultés
rencontrées… Puis, il se poursuit par
l’identification des besoins précis de
l’entreprise afin de définir et prioriser
des axes de progrès pour, enfin, établir
un plan d’actions réaliste et planifié.
"C’est un outil d’aide à la décision,
exhaustif, souple et évolutif, qui doit
permettre de passer de la réflexion à
l’action", résume Hélène Moré, précisant que le coût du DPN pour l’entreprise est de 2 500 € HT. "Le Conseil
régional prend à sa charge la moitié du
financement de la prestation, c’est-àdire 2 500 € par DPN."
◗ Cyril Laporte
(1) ADN Ouest rassemble des responsables
d’entreprises, des prestataires, ainsi que des
enseignants et chercheurs qui, ensemble,
cherchent à renforcer les liens entre prestataires
du numérique et dirigeants d’entreprises.
maine éco novembre 2015 17
entreprise
COMPTE PErSOnnEL DE FOrMATIOn
Une urgence pour
l'entreprise
© Fantasista - Fotolia
Dix mois après sa mise en place, le CPF laisse bon nombre d'entreprises sur leur faim.
Ces dernières n'ont pourtant pas d'autres choix que d'utiliser ce nouveau dispositif.
D
epuis le 1er janvier 2015, le
CPF (compte personnel de formation) a remplacé le DIF (droit
individuel à la formation) qui n'avait
pas trouvé son public. Cette disposition
de la loi du 5 mars 2014 réformant la
formation professionnelle est ouverte
à toute personne dès son entrée dans
le monde du travail jusqu'à sa retraite.
Chaque salarié doit pouvoir gérer luimême sa formation professionnelle au
fil de sa carrière. Le CPF est en effet
attaché à la personne et non au contrat
de travail, ce qui protège son titulaire
en cas de changement d'employeur ou
de perte d'emploi.
Comment bénéficier
du CPF
Le droit au CPF est ouvert dès l'âge
de 16 ans (15 ans pour un contrat
d'apprentissage). La création d'un CPF
se fait en ligne sur le site de l'admi18 maine éco novembre 2015
nistration : www.moncompteformation.
gouv.fr. Le titulaire doit dans un premier temps activer son compte à partir
de son numéro de sécurité sociale et
d'un mot de passe qu'il choisit. Ce
compte est ensuite crédité automatiquement de 24 heures par an les cinq
premières années et de 12 heures les
années suivantes dans la limite de 150
heures. Pour les salariés à temps partiel ou n'ayant pas travaillé une année
entière, les heures sont acquises au
prorata du temps de travail. À partir
de mars 2016, le CPF sera alimenté
en heures au titre de l'activité salariée
2015.
Ne pas perdre
les heures de DIF
Les salariés et les demandeurs d'emploi peuvent inscrire dans leur compte
leurs heures DIF non utilisées au 31
décembre 2014 car ils pourront s'en
servir jusqu'au 31 décembre 2020.
Au-delà, elles seront perdues. Un justificatif de cette inscription doit être
présenté lors de la première utilisation
du CPF pour suivre une formation. La
question du transfert non automatique reste assez épineuse. Le dernier
employeur était censé transmettre au
titulaire du CPF son reliquat d'heures
de DIF (même à zéro) avant le 31 janvier 2015, afin qu'il l'inscrive sur son
compte. Or cela n'a souvent pas été
fait. Et il est parfois compliqué de
connaître ses heures quand on a par
exemple enchaîné plusieurs CDD.
les CCI sarthoise et mayennaise proposent des certifications accessibles
par la VAE et accompagnent les candidats dans leurs démarches : financement, constitution du dossier, préparation au jury…
Les formations en langues, préparant
le Toeic, le Bulats, le Toefl, sont également éligibles. Le Centre d'étude de
langues de la CCI du Mans est d'ailleurs agréé Bulats et Toeic.
Le CPF peut également compléter
utilement un congé individuel de formation (CIF) quand le financement est
insuffisant.
Faire une demande de
formation éligible au CPF
À qui s'adresser pour
financer sa formation
Les formations éligibles aux CPF permettent d’accéder à un diplôme, un
titre professionnel, une certification, un
certificat de qualification professionnelle (CQP), des habilitations... Elles
sont majoritairement de longue durée.
Le nombre d'heures disponibles peut
être consulté sur le CPF. Le titulaire du
compte recherche la formation éligible
au CPF qu'il envisage sur le site officiel
précité. La liste de ces formations varie
selon les branches professionnelles et
les régions. Elle tient compte du statut
et des qualifications du demandeur.
Cette liste est complétée par des formations permettant d’acquérir le socle
de connaissances et de compétences
(savoirs de base). L’accompagnement
à la validation des acquis de l’expérience (VAE) entre également dans la
liste des actions éligibles au compte
personnel de formation. À savoir que
Les salariés se tournent vers leur
employeur quand la formation est incluse sur le temps de travail pour qu'il
adresse le formulaire de demande de
CPF à l'Opca pouvant financer. Mais
ils peuvent effectuer leur demande en
direct, sans l'informer, lorsque cette
formation est prévue hors temps de
travail. Un conseil en évolution professionnelle peut accompagner le salarié
dans sa démarche, il lui suffit de se
rapprocher de son Opacif.
Contacts CCI 72 :
Institut pour le développement des
compétences au 02 43 21 58 10
CCI 53 : Flavie Dubel au
02 43 49 50 11
maine éco novembre 2015 19
international
MAROC
Un marché attractif
© Elen31- Fotolia
Cinquième puissance du continent africain et première destination des IDE en
Afrique du Nord, le Maroc est un marché dynamique dont la croissance devrait
atteindre + 4,8 % cette année. Ce pays stable et bien structuré, très ouvert aux
investissements étrangers, offre de belles opportunités aux entreprises françaises.
D
epuis les dix dernières années,
le Maroc connaît un développement économique dynamique
avec une croissance moyenne de 4,6 %
par an. Après une année 2014 moins
favorable, avec un taux ramené à 2,6 %
dû à de moins bonnes récoltes agricoles
et à une situation économique morose
dans l'Union européenne - son principal
partenaire commercial - la progression
du PIB est estimée à 4,8 % pour 2015.
Le gouvernement a mené une politique
de réformes structurelles pour moderniser le pays et renforcer la compétitivité. Des chantiers ont été lancés pour
réduire le chômage, qui touche particulièrement les jeunes, et lutter contre la
pauvreté.
Le royaume chérifien doit aussi poursuivre ses efforts pour réduire la corruption, les lenteurs et la complexité
administratives ainsi que les délais
de paiement. Sinon, d'un point de
vue législatif, réglementaire et institu-
20 maine éco novembre 2015
tionnel, de nombreuses réformes ont
été menées pour faciliter la pratique
des affaires au Maroc : mesures liées
aux privatisations et aux libéralisations
systématiques, à la propriété intellectuelle, au droit des établissements, aux
marchés publics, aux mouvements de
biens et de capitaux, etc.).
La stabilité et le climat d'affaires favorable attirent les entreprises étran-
gères, les françaises notamment. 750
sociétés françaises sont implantées
sur place (contre 530 en 2007) dont
de grands groupes industriels tels
que Renault-Nissan (à Tanger depuis
2012), Safran, Zodiac Aerospace, etc.
Elles emploient plus de 115 000 personnes. Avec plus de 1,3 milliard d'euros en 2013, la France est le premier
investisseur étranger. Prochain projet
d'envergure : l'usine PSA qui doit
ouvrir en 2019 (557 millions d'euros
investis) à Ameur Seflia.
Côté échanges commerciaux, la France
reste l'un des principaux partenaires
du Maroc même si elle a perdu depuis
2012 sa première place de fournisseur
au profit de l'Espagne. Dans ce pays
francophone, les relations commerciales avec la France ont toujours été
privilégiées. En 2013, les ventes françaises représentent 13 % des importations marocaines. Avec 21,6 % des
exportations marocaines, La France
est le premier client devant l'Espagne.
La France exporte principalement
vers le Maroc du blé et des produits
industriels (fils et câbles pour l'électri-
[Rendez-vous international]
Journée Maghreb, Émirats Arabes Unis
La CCI du Mans et de la
Sarthe et CIC proposent une
journée Maghreb (Algérie,
Maroc, Tunisie) le
24 novembre prochain.
Après la réunion d'information
programmée à 8 h 45,
vous pourrez rencontrer
des experts de chacun de
ces pays lors d'entretiens
individuels. n'hésitez pas à
prendre rendez-vous pour
en savoir plus sur un ou
plusieurs de ces marchés.
Contacts CCI 72 :
Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12
cité, matériel de transport, équipement
mécanique et électronique).
Le prix : élément décisif
Pour Vanessa Hancart, directrice du
bureau de représentation du CIC au
Maroc, "le marché marocain est devenu un marché très concurrencé. On
retrouve aujourd’hui, non seulement
les Français mais aussi les Espagnols,
les Portugais, les Turcs... C’est donc un
marché tiré par les prix. Pour réussir
à l’export, il faut être très compétitif.
Les Marocains cherchent à acheter
des produits de qualité, mais la qualité
pour eux ne se fait pas au détriment
du prix. Si le fournisseur est cher, bien
que son produit soit qualitatif, il aura
du mal à se positionner."
Le CIC conseille à l'entreprise française de faire dès le départ, en ayant
réuni tous les éléments, la proposition
possible acceptable et s'y maintenir
pour ne pas sombrer dans un marchandage qui deviendrait pour elle
insupportable.
"Outre le prix de vente, l’attrait des
Marocains pour l’entreprise française
réside dans sa capacité à s’implanter
dans le pays. En effet, ils sont soucieux du service après-vente et de la
pérennité des produits et vont donc
privilégier l’entreprise qui sera sur
place", ajoute la directrice du bureau
de représentation du CIC.
S'implanter sur place, c'est l'option
qu'a choisi l'entreprise de mécanique
de précision mayennaise Merien en
ouvrant MMO (Merien Maroc Outillage)
en 2005 dans la zone franche de
Tanger. "Mon prédécesseur a saisi
international
Patrick Jobard, PDG du groupe PJ Industry, dont font partie Merien à Mayenne et MMO à Tanger
depuis leur rachat en 2012.
l'opportunité quand le projet d'ouverture de l'usine Renault à Tanger s'est
concrétisé", explique l'actuel dirigeant,
Patrick Jobard, qui a repris les deux entreprises début 2012 pour les intégrer
à son groupe PJ Industry. Fabricant
d'outils de presse d'emboutissage
pour les sous-traitants et constructeurs de véhicules automobiles, Merien
implanté à Mayenne avec 43 salariés
(+ 10 salariés en trois ans) réalise
environ 40 % de son chiffre d'affaires
(de 5,5 millions d'euros cette année)
à l'export. "Nous exportons sur toute
l'Europe, là où les constructeurs automobiles sont présents. En fait, nous
suivons l'implantation de nos clients",
poursuit le PDG. Lors du rachat en
2012, 90 % de l'activité de MMO était
fournie par Merien Mayenne. "Mon
objectif est de rendre MMO autonome.
Aujourd'hui, cette filiale travaille encore à 60 % pour le groupe. Elle nous
permet d'être compétitifs sur certains
marchés, que nous ne remporterions
pas sans elle. Avec 22 salariés actuel-
lement, l'activité se développe et on
devrait travailler en direct pour Renault
Tanger d'ici à quelques mois."
Patrick Jobard note que le Maroc devient un pays industriel où les salaires
progressent. La zone franche est spécifique. "Nous sommes liés à la réglementation européenne avec pratiquement les mêmes méthodes de travail
qu'en France. Au niveau de la comptabilité par exemple, c'est une copie
conforme de la France. Une contrainte
toutefois : on ne doit pas réaliser plus
de 20 % du chiffre d'affaires en dehors
de la zone franche au Maroc."
Être accompagné
et bien conseillé
Au niveau du suivi sur place, le PDG est
bien rôdé : "Moi, j'ai fait le choix d'avoir
un responsable de site marocain. Je
pense qu'ainsi c'est plus facile pour
gérer le personnel. Nos salariés sont
fidèles car leur salaire est supérieur
au salaire marocain de base (environ
400 euros pour un fraiseur qualifié). Si
le rythme de travail n'est pas le même
qu'en France, les salariés sont toujours
de bonne volonté. Ils manquent souvent de qualifications donc la formation
est nécessaire. D'où un suivi régulier
avec des déplacements de personnels
français régulièrement pour encadrer
le travail." Pour aborder ce pays, il
conseille d'être accompagné par des
personnes qualifiées et d'être bien
armé juridiquement avec quelqu'un
sur place qui connaît les procédures. Il
faut aussi prévoir de se déplacer régulièrement. "J'y vais une semaine tous
les deux mois en moyenne".
Outre l'automobile, d'autres secteurs
sont porteurs au Maroc, de l'aéronautique au textile en passant par les
énergies renouvelables, renforcés par
les grands projets en cours : infrastructures (aéroports, ports, autoroutes, réseau ferroviaire), énergie (construction
de microcentrales hydroélectriques,
réalisation d'un terminal de gaz liquéfié, etc.) ou tourisme (construction de
cinq stations balnéaires). Sans oublier
que le Maroc est une voie d'accès vers
les marchés africains subsahariens, ce
qui peut représenter de beaux débouchés pour les entreprises françaises
implantées dans le royaume.
[Chiffres clés 2014]
Population : 33 millions
PIB : 108 Mds USD
PIB/habitant : 3 211 USD
Taux de croissance : 2,6 %
(est. 2015 : 4,8 %)
Inflation : 0,4 %
Chômage : 9,9 %
Importations 2013 : 35,89 Mds €
Exportations 2013 : 17,34 Mds €
IDE 2013 : 3,36 Mds USD
1er investisseur étranger : France
(36,9 %)
Principaux fournisseurs :
Espagne, France, Chine
Principaux clients : France,
Espagne
Source : IHS Global Insight, Business
France
◗ Karine Méteyer
Sources : Business France, Chambre
française de commerce et d'industrie du
Maroc, CIC, Moci.
Contacts CCI 72 :
Eric Mital au 02 43 21 00 12,
CCI 53 : Holger Menkhaus
au 02 43 49 50 02
maine éco novembre 2015 21
juridique
LOI MACRON
Nouvelles mesures relatives
La loi n° 2015-990
pour la croissance,
l’activité et l’égalité
des chances
économiques, dite loi
Macron, partiellement
remaniée à la suite
de la décision du
Conseil constitutionnel
n° 2015-715 DC
du 5 août 2015, a
été définitivement
promulguée le 6 août
2015. Cette dernière
instaure notamment
différentes mesures
de simplification
pour les sociétés et
leurs dirigeants.
sitif d’information générale des salariés
portant sur les conditions de reprise
d’une entreprise par les salariés, les
avantages, les aides au dispositif.
ALLÈ
GEME
DÉLA
NT
ENTR
IS DE
EPRIS
ES
PAIEM
TRAN
ENT
SMIS
SION
NEWS
RON
MAC
LOI IFICATION
PL
SIM
ITÉ
ABIL
ISS
AIS
INS
Allègement des
obligations comptables
pour les micro-entreprises
et les petites entreprises
L
es personnes physiques et morales répondant à la définition
de micro-entreprise ou de petite
entreprise ne sont pas dans l’obligation d’établir un bilan et un compte de
résultat lorsqu’elles n’emploient pas de
salarié.
En outre, elles sont dispensées d’établir un bilan abrégé et un compte de
résultat abrégé lorsqu’elles n’emploient
aucun salarié et qu’elles ont effectué
une inscription totale et temporaire
d’activité au registre du commerce et
des sociétés.
Changement de siège
social de la SARL
Désormais le déplacement du siège
social sur le territoire français peut
être décidé par le/les gérant(s), sous
22 maine éco novembre 2015
Insaisissabilité de
la résidence principale
de l’entrepreneur
réserve de ratification de cette décision
par les associés. La décision est prise
à la majorité sur première convocation
et si cette majorité n'est pas obtenue
et sauf stipulation contraire des statuts,
les associés sont, selon les cas, convoqués ou consultés une seconde fois, et
les décisions sont prises à la majorité
des votes émis, quel que soit le nombre
des votants.
Disposition facilitant
la transmission de
l’entreprise aux salariés
La loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire a prévu un
mécanisme d’information des salariés
dans les deux mois précédant une cession d’entreprise. La loi dite Macron ne
remet pas en cause ce dispositif mais
vient préciser que l’information préalable n’a plus à être effectuée ponctuellement dans les deux mois, si au cours
des 12 derniers mois précédant la cession, la société a mis en place un dispo-
Désormais, la résidence principale de
l’entrepreneur individuel devient insaisissable. Cette insaisissabilité bénéficie
à toutes les personnes physiques immatriculées au registre du commerce
et des sociétés (RCS), au répertoire des
métiers ou au registre de la batellerie
artisanale ainsi qu’aux personnes exerçant une activité professionnelle agricole ou indépendante : commerçant,
artisan, auto-entrepreneur, exploitant
agricole, etc.
Auparavant, l’entrepreneur pouvait protéger sa résidence principale en effectuant une déclaration d’insaisissabilité
devant un notaire.
Si l’immeuble où se trouve la résidence
principale a un usage mixte (c’est le
cas du professionnel qui exerce son
activité à domicile), la partie non utilisée pour un usage professionnel est
également de droit insaisissable, sans
déclaration préalable et sans qu’un
état descriptif de division soit, comme
avant, nécessaire.
Le prix obtenu de la vente de la résidence principale demeure insaisissable
si, dans l’année qui suit, les sommes
sont réemployées à l’achat d’une nouvelle résidence principale.
L'article L. 526-3 du code de commerce
prévoit que l'insaisissabilité des droits
sur la résidence principale et la déclaration d'insaisissabilité portant sur tout
bien foncier, bâti ou non bâti, non affecté à l'usage professionnel peuvent,
à tout moment, faire l'objet d'une
renonciation. La renonciation peut porter sur tout ou partie des biens ; elle
juridique
à la vie des entreprises
peut être faite au bénéfice d'un ou de
plusieurs créanciers désignés par l'acte
authentique de renonciation. Lorsque le
bénéficiaire de cette renonciation cède
sa créance, le cessionnaire peut se
prévaloir de celle-ci. La renonciation
peut, à tout moment, être révoquée
dans les conditions de validité et d'opposabilité prévues à l'article L. 526-2.
Cette révocation n'a d'effet qu'à l'égard
des créanciers mentionnés à l'article
L. 526-1 dont les droits naissent postérieurement à sa publication.
Possibilité d’obtenir
la non publicité
des comptes sociaux
Les sociétés qui répondent à la définition des petites entreprises peuvent
demander que leur compte de résultat
ne soit pas rendu public. Sont concernées par cette option les entreprises
qui remplissent au moins deux des critères suivants :
- total de bilan de moins de 350 000
euros,
- chiffre d'affaires net de moins de
700 000 euros,
- moins de 10 salariés.
Pour les comptes relatifs aux exercices
annuels clos à partir du 31 décembre
2015 et déposés à partir du 6 août
2016, les critères sont élargis : total
de bilan de 4 millions d'euros, chiffre
d'affaires net de moins de 8 millions
d’euros, moins de 50 salariés. Pour bénéficier de l'option, l'entreprise ne doit
pas dépasser au moins 2 de ces seuils.
Suppression de
l’obligation de recourir
à un acte extrajudiciaire
dans les relations entre
le bailleur et le preneur
d’un bail commercial
Désormais la demande de renouvellement du bail commercial est réalisée
soit par lettre recommandée, soit par
exploit d’huissier et, soit dans les six
mois qui précèdent l’expiration du bail
soit à tout moment ultérieurement.
Aménagement
des délais de paiement
conventionnel
Jusqu’alors les délais de paiement
convenus entre professionnels ne pou-
vaient excéder au choix, à condition de
les déterminer à l’avance, "45 jours
fin de mois ou 60 jours à compter de
la date d’émission de la facture". Or,
l’application du délai de 45 jours pouvait conduire à dépasser le délai de 60
jours en pratique et suivant la date de
la facture…
Pour limiter ce phénomène, le délai de
45 jours fin de mois est désormais présenté comme une dérogation et c’est
le délai de 60 jours qui devient le délai
légal de principe. Ainsi, les parties qui
voudraient choisir le délai supplétif de
45 jours devront l’avoir stipulé expressément dans le contrat et surtout, il ne
devra pas constituer "un abus manifeste à l’égard du créancier".
Par ailleurs, en ce qui concerne les
délais dérogatoires, touchant les entreprises de cinq secteurs économiques
caractérisés par la saisonnalité de
leurs ventes (commerce des articles
de sport de glisse, commerce du jouet,
secteur de l’horlogerie-bijouterie, filière
du cuir, matériel d’agroéquipement), le
législateur pérennise leur régime dérogatoire. Dès la publication d’un décret
validant les secteurs concernés, les
entreprises pourront continuer à appli-
quer le délai maximal dérogatoire de 90
jours qu’elles appliquaient en 2013 en
vertu des accords interprofessionnels.
De la même façon, ce délai devra être
expressément prévu au contrat et ne
pourra pas constituer "un abus manifeste à l’égard du créancier".
Obligation de
communiquer sur
les délais de paiement
de leurs fournisseurs
Désormais les sociétés dont les
comptes annuels sont certifiés par un
commissaire aux comptes doivent simplement communiquer sur les délais de
paiement de leurs fournisseurs et de
leurs clients. Il est mis fin à l’obligation
de publication de ces informations.
◗ Fatima Benali
CCI Paris - Inforeg
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maine éco novembre 2015 23
Dossier
SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE
La course à l'excellence
Qu’ils travaillent pour des donneurs d’ordre
du secteur aéronautique, automobile en
passant par les industries électroniques,
navales… les sous-traitants industriels
devraient retrouver le sourire. Si les signes
d’une reprise se faisaient ressentir, ils sont
confirmés par les chiffres à l’occasion
du salon Midest. L’activité est repartie à
la hausse en 2014 pour la première fois
depuis 2011. En Sarthe et Mayenne, des
fournisseurs de rang 1 à 4 s’organisent
en conséquence, investissant sans
relâche afin de répondre aux exigences
des constructeurs… et gagnant en
compétences comme en savoir-faire.
À
l’occasion du 45e salon mondial
de la sous-traitance industrielle,
du 17 au 20 novembre à Paris,
les organisateurs du Midest ont fait le
point sur l’état de santé de la soustraitance industrielle européenne et
française. Après quatre années consécutives de baisse d’activité, le secteur
de la sous-traitance est enfin reparti
à la hausse en 2014. La France est
le deuxième pays le plus performant
en Europe avec un total de chiffres
d’affaires cumulés de 66,64 milliards
d’euros. Ce total correspond aux activités de 30 319 entreprises françaises
de toutes tailles, employant 485 146
salariés. Si la progression reste faible
(+ 0,03 %), elle amorce un basculement. Certains domaines de la soustraitance ont enfin renoué avec la
24 maine éco novembre 2015
croissance en 2014. Parmi ceux-ci, la
mécanique industrielle et de précision
(+ 3,54 %), la transformation d’élastomères (+ 6,69 %), l’injection plastique
(+ 2,63 %), les fixations ou encore le
traitement de surface. Autre signe encourageant, les effectifs en CDI sont de
nouveau en hausse (+ 0,09 % après
plusieurs années de baisse). Cette
reprise a tendance à s’amplifier sur le
premier semestre 2015. Les organisateurs du Midest sont optimistes, tablant
sur une progression de 7,5 % des pro-
ductions pour l’ensemble de la soustraitance française : "ce bon score est
essentiellement dû à une poussée des
exportations directes de près de 15 %".
Des leviers à la reprise
d’activité
Cette reprise de l’activité à l’échelle
européenne et française s’explique selon divers facteurs : "Le prix du pétrole
a considérablement baissé, la parité
euro-dollar est restée stable entre 1,06
[TÉMOIGNAGE]
"Être sous-traitant pour l’aéronautique
nous a sauvés de la crise !"
© Mann+Hummel
Spécialiste du métal, l’entreprise Lory à Mulsanne a été frappée de plein fouet
par la crise depuis 2008. Grâce à un nouveau contrat de sous-traitance pour
l’aéronautique, l’entreprise a investi, recruté, formé… et redressé le cap avec brio.
et 1,14 après un pic en avril à 1,39",
précise Daniel Coué, consultant du
Midest. Ainsi, les entreprises de la
plasturgie, qui ont subi une période très
critique sur les approvisionnements en
matières premières durant les premiers
semestres 2015, espèrent une amélioration sur les prix compte-tenu de cette
baisse du prix du pétrole, comme le
précise la Fédération de la plasturgie
dans son dernier rapport. Cette prospective est partagée par la Fédération
forge fonderie (FFF), qui représente
"Notre activité de serrureriemétallerie a été directement
touchée par la crise et chaque
année nous ressentons une baisse
d’activité globale d’environ 5 à
10 %, en raison notamment des
difficultés sur le secteur de la
construction et du bâtiment. Mais
depuis 2010, nous remontons la
pente !" explique Joël Lory, qui
préside l’entreprise éponyme
basée à Mulsanne. Car depuis trois
ans, la SAS Lory a été désignée
comme sous-traitant pour Daher,
elle-même fournisseur de rang 1
d’Airbus. "Cette nouvelle activité
nous a permis de compenser la
baisse de charge en métallerie
et d’éviter des licenciements.
Nous avons formé en interne les
métalliers volontaires pour réaliser
la soudure de pièces en aluminium
et en inox destinées à l’avion",
détaille le dirigeant.
Formations et certification
aéronautique
En 2013, l’entreprise Lory a ainsi
formé et recruté pour cette nouvelle
activité de soudure aéronautique,
qui mobilise désormais 11 salariés.
"Nous avons dû séparer dans
deux bâtiments distincts les
activités de soudure aéronautique
de la métallerie car on ne peut
pas mélanger l’aluminium et
l’acier", ajoute Joël Lory. Un
bâtiment supplémentaire attenant
de 350 m² a été aménagé à cet
effet, nécessitant 200 000 euros
d’investissement et 50 000 euros
pour les machines spécifiques
et les formations dédiées. "Nous
faisons passer des qualifications
de soudure chaque année et
nous avons mis en place un plan
d’assurance qualité, avec un
salarié dédié à cette mission",
ajoute le dirigeant. L’entreprise
Lory a été retenue - avec un
autre sous-traitant - pour son
savoir-faire mais également sa
proximité géographique avec son
donneur d’ordre : deux fois par
semaine, leurs camions livrent
les pièces finies chez Daher à
Luceau et remportent la matière
première. "En moins de trois
ans, nous avons une équipe de
11 salariés en production, cette
activité nous a permis de nous
diversifier tout en augmentant nos
niveaux d’exigence", précise Joël
Lory. L’entreprise a en effet dû
Joël Lory.
répondre au cahier des charges
lié à la certification spécifique
de l’aéronautique EN 9100 et
veille à maintenir ce niveau de
qualité. "La première année cette
activité représentait 5 % du chiffre
d’affaires, la deuxième année
10 % et cette année on devrait
être à 20 %. Et maintenant nous
pouvons proposer ce savoir-faire
en soudure à d’autres clients voire
à d’autres marchés !" se réjouit le
dirigeant, qui a ainsi réorganisé son
entreprise autour de trois activités :
"la métallerie-serrurerie, la
soudure aéronautique et également
l’usinage que nous avons
récemment développé". Malgré
la crise, l’entreprise Lory a ainsi
pu stabiliser son chiffre d’affaires
et porter son effectif de 17 à 23
salariés et jusqu’à une trentaine
lors des pics de production !
maine éco novembre 2015 25
Dossier
Mann+Hummel, sous-traitant de rang 1 pour l'automobile, enregistre une forte reprise de l'activité.
les entreprises du secteur de la mise
en forme des métaux par moulage et
forgeage (43 000 salariés) : "L’activité
s’améliore de mois en mois, la production en volume des secteurs de la forge
et de la fonderie devrait progresser de
1,5 % en 2015 et s’accélérer en 2016
(+ 2 % prévu)", précise le point de
conjoncture. Selon la FFF, cette reprise
d’activité est liée à plusieurs soutiens
puissants : "la chute des cours des
matières premières - au premier rang
le pétrole -, le mouvement de dépréciation de l’euro et enfin le niveau très
bas des taux d’intérêt". Outre ces
facteurs qui expliquent la bonne santé de la sous-traitance industrielle,
l’économiste Daniel Coué du Midest
souligne que l’on observe "une prise
de conscience des pouvoirs publics
français et européens sur l’importance
de l’investissement". Ces investissements devraient d’ailleurs décoller en
2015 d’après Jérôme Delabre, président de Fim Cosertec (département
sous-traitance de la Fédération des
industries mécaniques) : "Alors que
l’Insee prévoyait un niveau d’investissement autour de 3 %, nos estimations
indiquent un chiffre de l’ordre de 7 %.
Cela est dû en grande partie à la mesure de suramortissement lancée par
le gouvernement, une mesure qui n’a
pas fait grand bruit mais qui se révèle
beaucoup plus intéressante que le
CICE pour la relance de l’activité industrielle". Cette prise de conscience des
pouvoirs publics qui s’est traduite par
diverses mesures de soutien, est également ressentie à l’échelle régionale,
encourageant de nombreuses initiatives locales.
26 maine éco novembre 2015
Les acteurs locaux
développent leur "agilité"
Soutenu par l’Europe, la Région et ses
cinq partenaires (Fim, Cetim, UIMM et
CCIR), le Comité de développement
des industries mécaniques-matériaux
(CDM), collectif de 130 dirigeants et
au service des 4 000 entreprises en
Pays de la Loire, vient ainsi d’organiser
une journée sur le sujet "Marché de la
défense : quelles opportunités pour les
industriels des Pays de la Loire" avec
la Direction générale de l’armement
et EDEN, cluster d’entreprises sur les
marchés de la défense, sécurité et
sûreté. "Nouvelle loi de programmation militaire 2015-2019, nouveaux
budgets, subventions allouées aux
PME... Cela ouvre des perspectives
aux industriels, que nous accompagnons afin qu’ils soient capables de
se positionner sur ce marché dans le
cadre d’une démarche exploratoire",
souligne Claudine Brossard, coordinatrice du CDM. Afin de s’adapter
aux contraintes de leur marché, les
industriels ont également travaillé
sur le thème "Agilité en entreprise et
quick response manufacturing" afin
notamment de repenser l’organisation
de l’entreprise pour réduire les délais
et rationnaliser leur production. "Nous
accompagnons les industriels par la
réflexion sur la rupture des modes
d’organisation ou via l’exploration de
nouvelles méthodes de travail et de
nouveaux marchés", ajoute-t-elle. Car
les sous-traitants interrogés soulignent
à l’unanimité la nécessité de se diversifier, par les produits ou par les marchés auxquels ils s’adressent. "Nous
avons réussi à maintenir notre chiffre
d’affaires malgré la crise en n’étant
jamais dépendant d’un client. Aucun
ne représente plus de 10 %, c’est un
équilibre à maintenir !", précise ainsi
Jean-Paul Mazoyer, président de BVS
Group (voir encadré p. 28). L’entreprise
de serrurerie-métallerie Lory, qui s’est
diversifiée en soudure aéronautique,
souhaite conserver ses trois activités
distinctes : "Il ne faut pas se mettre
en danger en étant mono-client, et
toujours continuer à se diversifier ",
explique le dirigeant Joël Lory. Les
marchés étant plus volatiles ces dernières années, il est en effet primordial
pour les sous-traitants de pouvoir rapidement s’adapter quand le vent tourne.
"Notre spécificité régionale tient au fait
que nos industriels sous-traitants sont
multimarchés. Il est très rare qu’ils ne
travaillent que pour un seul secteur
d’activité", ajoute la coordinatrice du
CDM.
Automobile et
aéronautique en tête
de proue
"La reprise sur le marché de la soustraitance est réelle, portée par la
croissance et la reprise des activités
automobile et aéronautique. Si ces
deux principaux marchés vont bien, les
chiffres de la sous-traitance s’en ressentent directement, même si nous ne
sommes pas revenus au niveau d’avant
crise", témoigne le président du groupe
BVS, qui appartient à la Fédération
des industries mécaniques (Fim). Les
secteurs automobile et aéronautique
constituent traditionnellement d’importants donneurs d’ordre. Cette tendance
est facilement observable à l’échelle
locale. Les constructeurs automobiles
ne maîtrisent plus l’ensemble des
systèmes productifs. Afin de réduire le
nombre d’interlocuteurs, ils intègrent
des produits qu’ils font fabriquer par
des entreprises de toutes tailles, selon
un système de type pyramidal. À un
premier niveau, se trouvent des entreprises comme Mann+Hummel (voir encadré p. 27) avec lesquelles ils partagent la conception du produit. "Nous
sommes dans la conception à 95 %.
Le savoir-faire est désormais chez
nous, nous sommes devenus intégrateurs !", souligne son directeur général. Les fournisseurs de niveau 2, s’ils
ne disposent pas de la même latitude
pour la conception, sont cependant
dotés d’un pouvoir de conseil auprès
du donneur d’ordre. Quant aux fournisseurs de niveau 3, ils sont constitués
de petits sous-traitants de capacité
qui répondent à la demande exprimée par les fournisseurs d’un niveau
supérieur. Depuis quelques années, la
sous-traitance du secteur aéronautique
se rapproche de cette organisation
pyramidale de l’industrie automobile,
comme le témoigne Joël Lory, dirigeant
de la société éponyme qui répond aux
commandes de Daher, lui-même soustraitant pour Airbus.
Nouvelles technologies,
nouvelles normes
L’industrie aéronautique contribue positivement à la balance commerciale
avec un taux d’exportation de 76 %
et emploie 162 000 salariés équivalent temps plein et 300 000 avec la
sous-traitance. Une évolution positive
étant programmée dans les prochaines
années, la région qui emploie environ
25 000 salariés devrait profiter pleinement de la hausse des commandes
des constructeurs aéronautiques. Outre
le deuxième site de production d’Airbus
(44), la région compte divers acteurs
comme Daher ou Aérolia, des centres
de recherche et de formation, le pôle
de compétitivité EMC2 et de nombreux
sous-traitants (Mecachrome, PMA, etc.).
La Région vient de lancer à destination de ces derniers le programme
"Aéro 2015-2030", organisé et animé
par la CCIR (1). Le programme vise à
répondre aux nombreux enjeux pour
les entreprises sous-traitantes devant
l’évolution des marchés, l’augmentation des cadences, la diminution de
programmes d’outillages, l’intégration
de nouvelles technologies ou encore
la normalisation (certification Iso, EN
9100, Gramms). "La sous-traitance a
augmenté les niveaux d’exigence, dans
l’aéronautique nous sommes soumis
à la même certification EN 9100 que
des fournisseurs de rang 1 alors que
nous sommes une TPE", confirme
Joël Lory. Les contraintes et exigences
des donneurs d’ordre sont en effet en
constante augmentation, nécessitant
aux sous-traitants de proposer à leur
tour des produits toujours plus qualitatifs… avec la même réactivité. "Mais ce
sont de bonnes exigences, car travailler
pour l’aéronautique et l’automobile
nous a fait monter en compétences !",
commente le président de BVS Group.
Le dirigeant de Mann+Hummel France
partage cette analyse : "Pour maintenir nos parts de marché, nous devons
nous adapter à l’évolution des normes,
nous avons une cellule dédiée à l’innovation pour continuer à proposer des
produits innovants chez les équipementiers". La course à l’excellence
continue. "Le savoir-faire est désormais
chez les sous-traitants, au cœur de nos
PME-PMI, nous devons conserver notre
richesse, avec le soutien du gouvernement qui en a pris conscience", conclut
Jean-Paul Mazoyer.
Mann+Hummel à Louverné
"Nous sommes devenus intégrateurs !"
Leader dans le domaine de la filtration, le groupe allemand Mann+Hummel
est un sous-traitant de rang 1 pour l’industrie automobile mondiale.
Aux portes de Laval à Louverné (53), 450 salariés travaillent pour
Mann+Hummel France dont une centaine au sein du pôle R&D intégré.
de développer les pièces techniques de première
monte en plastique. "Nous sommes également
référents pour le Groupe pour certaines familles
de produits à travers nos centres de compétence
internationaux basés en France", ajoute-t-il.
L’innovation pour leitmotiv
Bruno Langer, directeur général de Mann+Hummel France.
Fort de 16 000 collaborateurs répartis sur
60 sites dans le monde, le groupe allemand
Mann+Hummel a dégagé un chiffre d’affaires
d’environ 2,8 milliards d’euros en 2014. Leader
dans le domaine de la filtration (16 filtres
produits en moyenne par seconde), le groupe
a su se tailler la part du lion sur le marché
automobile mondiale : "Nous concevons et
produisons pour le secteur de l’automobile
des systèmes de filtres à air, des répartiteurs
d’admission, des systèmes de filtration de
fluides, des filtres d’habitacles et des couvreculasses en plastiques avec des fonctions
intégrées. Nous produisons aussi des éléments
filtrants d’entretien et de rechange pour la
maintenance des véhicules", détaille Bruno
Langer, directeur général de Mann+Hummel
France. Équipementier de première monte,
le sous-traitant de rang 1 travaille en France
principalement pour PSA et Renault-Nissan, mais
aussi BMW et d’autres acteurs clés. "Depuis
2015, nous enregistrons une forte reprise : notre
CA va passer de 122 en 2014 à 150 millions
d'euros en 2015. Ces résultats sont liés à ceux
des deux constructeurs automobiles français
et s’expliquent aussi par notre capacité de
développement et d’innovation en interne",
souligne le dirigeant. En effet, 100 salariés
œuvrent chaque jour au centre R&D lavallois afin
Afin de répondre aux exigences de productivité
et qualité dans la conception et la fabrication
de ces pièces, Mann+Hummel France investit
entre 4 et 6 millions d'euros par an dans les
technologies et machines "afin de maintenir ce
niveau de qualité de robustesse et d’étanchéité
à 100 %", précise le directeur. La société a
misé sur l’innovation, en créant une cellule
dédiée et en tissant divers partenariats de
recherche. "Ici nous avons créé une chaire
avec l’École Centrale de Nantes et menons des
thèses avec l’Estaca par exemple. Notre travail
de recherche nous a permis notamment de
développer des briques technologiques afin
de réduire l’émission de CO² en travaillant sur
les circuits de refroidissement", détaille Bruno
Langer. Un investissement qui permet au groupe
d’anticiper sur les futures normes antipollution
européennes et de travailler directement avec
les constructeurs pour "co-concevoir" les
solutions sur mesure. "Nous ne sommes plus
de purs exécutants. Le savoir-faire est en partie
chez nous, nous sommes devenus intégrateurs !
Nous sommes capables de développer des
systèmes respectant les cahiers des charges des
constructeurs de A à Z", se réjouit le dirigeant.
Fort de cette valeur ajoutée, Mann+Hummel
France souhaite pérenniser son activité et espère
gagner la confiance de nouveaux constructeurs
et s’ouvrir à de nouveaux marchés. "Malgré la
crise, nous sommes restés compétitifs, nous
venons de gagner un marché avec la Corée pour
600 000 pièces/an à partir de 2018. En Mayenne,
il y a du savoir-faire et… c’est low cost".
◗ Élise Pierre
(1) Chambre de commerce et d'industrie régionale.
maine éco novembre 2015 27
Dossier
interview
BVS Group
"Travailler pour des donneurs d’ordre exigeants permet de monter en compétences !"
Société historique du groupe industriel BVS, les Boulonneries et Visseries de Sablé-sur-Sarthe, spécialisées
dans la frappe à froid, travaillent en rang 1 et 2 pour les secteurs automobile, agricole… Interview de JeanPaul Mazoyer, président de BVS Group.
Jean-Paul Mazoyer, président de BVS Group.
Pour quelles activités êtes-vous sous-traitant ?
L’ensemble du groupe industriel BVS Group regroupe
108 collaborateurs pour un CA de 12,5 millions d'euros.
Nous concevons et produisons des composants et des
sous-ensembles mécaniques simples ou complexes
pour des donneurs d’ordre diversifiés. La société Bitche
Fixations (Bitche, 57) qui emploie 18 personnes est
fournisseur de rang 2 dans la conception de pièces de
fixation à 95 % pour l’automobile. La société SAMD à
Collégien (77), qui compte 32 salariés, travaille à 90 %
pour le secteur aéronautique grâce à son expertise en
découpe, emboutissage, soudure. À Romorantin (41), SKV
spécialisée en mécanique de précision, travaille pour les
secteurs aéronautique, ferroviaire, agricole, automobile et
bâtiment. Ici, les Boulonneries et Visseries de Sablé (BVS),
qui emploient 42 salariés spécialisés dans la frappe à froid,
travaillent à 50 % pour le secteur automobile en rang 2,
pour le secteur agricole à 35 %, puis pour les industries
électriques. BVS est notamment sous-traitant de rang 1 pour
les fabricants de charrue comme Grégoire Besson grâce
à sa spécificité dans la production du boulon de charrue.
Quelle analyse portez-vous sur ces dernières
années de sous-traitance industrielle ?
Nous avons réussi à passer le cap de 2008/2009 qui avait
occasionné 30 % de perte de chiffre d’affaires, grâce à
une gestion et trésorerie saines. Nous avons dû investir
28 maine éco novembre 2015
pour apporter plus de productivité et nous aligner sur la
concurrence en Europe du Sud notamment et en Asie.
Malgré la crise, avec l’effort des salariés, nous avons investi
dans la formation et la modernisation des lignes. Nous avons
notamment pu mettre en place le lean manufacturing, qui
a permis de gagner en productivité, mais aussi grâce aux
formations qualifiantes pour faire monter en compétence
les opérateurs. Nous savons adapter nos moyens de
production aux donneurs d’ordre, grâce à un parc diversifié
de machines de frappe à froid (capacité de 1,5 million de
pièces par jour). Si certains clients étaient partis vers les
pays low cost pour des pièces peu techniques, ils sont
revenus car le cours euro dollar, la proximité géographique
et la qualité de notre service ont joué en notre faveur. Nous
avons réussi à maintenir notre chiffre d’affaires, malgré
la crise et les difficultés sur certains secteurs, agricole
notamment, en n’étant jamais dépendant d’un client.
Quels sont vos projets ?
Depuis le rachat du groupe par Olivier Thomas en 2012,
notre objectif est de jouer sur la complémentarité de
nos sociétés, de poursuivre la croissance grâce aux
synergies entre nos différents marchés et différents
process pour proposer des sous-ensembles à plus
forte valeur ajoutée sur les secteurs d’activités les plus
porteurs. Notamment pour les marchés automobile et
aéronautique pour lesquels nous travaillons en rang 2.
Grace à nos produits très techniques nous avons trouvé
notre différenciation : via notre bureau d’études en
interne, nous sommes capables de faire avec nos clients
équipementiers des développements en co-conception
avec des exigences toujours plus fortes en termes de
qualité et de réactivité. Nous avons investi constamment
(7 à 8 % par an) pour moderniser l’usine, respecter les
normes environnementales, réduire les TMS… Être soustraitant c’est une prise de risque permanente, nous devons
toujours être en amont des exigences de nos clients !
Mais l’avantage d’être sous-traitant pour l’aéronautique
comme l’automobile tient au fait qu’en répondant aux
exigences de leurs cahiers des charges et à leur recherche
constante de productivité (lean manufacturing, qualification
RSE, normes Iso…), l’ensemble de notre groupe de
PME-PMI a gagné en compétences et savoir-faire !
« Et vous,
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maine éco novembre 2015 29
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mars ou 27 et 28 juin
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3 jours
22, 23 et 24 février 2016
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+ 1h en suivi
individualisé
23 février - 8 mars (matin)
et suivi d'une heure le 29
mars (matin)
540 €
Maintien et actualisation des compétences SST
1 jour
25 février, 24 mars
14 avril ou 9 juin
120 €
Conduire l'entretien professionnel
1 jour
1er mars
350 €
Initiation à SQL sous ACCESS
2 jours
1er et 8 mars
800 €
Se coacher soi-même pour prévenir le stress
2 jours
1er et 15 mars
540 €
Conduire l'entretien annuel
2 jours
7 et 8 mars
605 €
Formation Sauveteur Secouriste du Travail
2 jours
14 et 15 mars
ou 13 et 14 juin
210 €
Formation CHS-CT
3 jours
14, 15 et 22 mars
560 €
La gestion comptable du comité d'entreprise
1 jour
16 mars
200 €
Formation habilitation électrique
2 jours
28 et 29 mars
420 €
Initiation à PHP/MySQL pour le développement d'applications Web
3 jours
4, 5 et 12 avril
1 200 €
Réaliser un publipostage sous Word
1 jour
14 avril
210 €
Recyclage habilitation électrique
1 jour
19 avril
210 €
Formation de formateur - Niveau 1
2 jours
21 et 28 avril
605 €
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3 jours
21, 22 et 28 avril
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1,5 jours en collectif
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individualisé
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et suivi d'une heure le 26
mai (matin)
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La relance des impayés
1 jour
26 avril
550 €
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1 jour
26 avril
210 €
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2 jours
12 et 19 mai
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3 jours
19, 26 mai et 2 juin
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1 jour
31 mai
210 €
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2, 9 et 16 juin
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13 et 14 juin
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3 jours
14, 15 et 21 juin
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tout le territoire national. Animé par les CCI, il constitue le plus gros opérateur de formation
en langues étrangères pour adultes. Le Centre d'étude de langues de la CCI du Mans et de
la Sarthe forme près de 1 900 stagiaires en langues étrangères par an. Présentation.
Alexandra Barreau, adjointe RH et responsable formation chez Visteon Electronics France à la
Ferté-Bernard, travaille avec le CEL depuis 2012.
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Une pédagogie centrée
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adjointe RH et responsable formation
chez Visteon Electronics France à la
Ferté-Bernard (400 salariés, équipementier automobile en électronique).
L'année dernière, nous avons proposé des cours collectifs de niveaux
en anglais à une quarantaine d'opérateurs et techniciens dans le cadre
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besoins en anglais sont une évidence
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appartenant à un groupe international
américain. Les échanges en anglais
se font par mail, par téléphone, en
contact physique lors de visites par
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Nous avons aussi eu l'occasion de
monter une formation spécifique pour
les besoins du service logistique". Avec
les candidats, le CEL réalise en amont
une évaluation individuelle préalable
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d'un entretien individuel. C'est la garantie d'un enseignement parfaitement
adapté à chacun et de la définition de
mini groupes homogènes. "À partir de
ces informations, nous organisons les
groupes en fonction des contraintes de
production, des horaires, des attentes
spécifiques des salariés par rapport à
leur poste, indique la responsable formation. Les retours des salariés vis-àvis de leurs formateurs sont très bons.
Les formateurs sont expérimentés et
maîtrisent les outils pédagogiques qui
permettent une approche adaptée à
chacun et responsabilisante pour l'apprenant. De plus, l'équipe du CEL est
très réactive et disponible, notamment
lorsqu'il faut bouger des créneaux de
formation pour des contraintes de production par exemple. La proximité est
un avantage non négligeable dans ces
moments-là."
"Dans le cadre de la mise en œuvre du
compte personnel de formation (CPF),
nous comptons proposer prochainement aux salariés une nouvelle formule
de formation linguistique en mixant les
cours individuels en face à face et
les cours par téléphone ou en ligne.
L'objectif serait d'amener le salarié à
la validation de ses connaissances en
langue en préparant notamment le test
du Toeic." Il faut savoir que le CEL est
habilité à faire passer ce test ainsi que
le Bulats, et toutes ses offres de formation sont éligibles au CPF.
◗ Maryse Gauthier
Contact : CEL, Catriona Cureau
au 02 43 50 29 49
Les solutions linguistiques proposées
En face à face
À distance
One-to-one
Mini-groupe
Stages accélérés
Ateliers professionnels
Déjeuners-débats
Formations en immersion
Cours par téléphone
E-learning et e-training
(+ plateforme multimédia)
Cours par visioconférence
maine éco novembre 2015 31
[focus]
AVEC LE SERVICE GEFI
CENTRE DE FORMATION D'APPRENTIS CCI
Inauguration du nouveau
complexe sportif
Début septembre, le Centre de formation
d'apprentis de la CCI du Mans et de la Sarthe a
inauguré son nouveau complexe sportif. Le CFA
est dorénavant équipé d'un gymnase de 1 600 m2
sur son campus de la Californie, comprenant
une grande salle multisports (pour le basket, le
handball, le badminton, le tennis, le volley, etc.), une
salle de tennis de table et une salle de musculation
équipée de plus de 20 appareils). Cet équipement
d'un investissement de 1 600 000 euros (cofinancé
à 50 % par la Région des Pays de la Loire) contribue
à l'entraînement sportif des jeunes apprentis
dans le cadre de la préparation de leur diplôme.
Acteur majeur de l’apprentissage en Sarthe, le
CFA de la CCI forme chaque année plus de 1 250
apprentis du CAP au BTS. Il met en pratique une
pédagogie de l’alternance avec des semaines de
formation en entreprise et au CFA. Les formations
sont regroupées autour de quatre filières métiers :
mécanique/carrosserie/peinture, cuisine/service,
pharmacie/ambulancier et commerce/gestion/
management. En chiffres, le CFA, c’est : 32
diplômes (dont 3 nouveaux pour cette nouvelle
rentrée) ; 40 ans d’expérience au service de
l’apprentissage ; une équipe de 150 personnes
pour former, conseiller et accompagner chaque
jeune ; un réseau de plus de 1 000 entreprises
partenaires ; un taux d’insertion professionnelle de
82 % et un taux de réussite aux examens de 80 %.
[COGIPOLIS]
Une journée d'expérimentation
à la pensée design
Le Mans Créapolis et la Ruche numérique de
la CCI ont organisé le 15 octobre dernier leur
premier Cogipolis, une journée d'immersion
dans une méthodologie de créativité centrée
utilisateurs. De grandes entreprises (Samsung,
AirBNB, Décathlon, Dyson, Amazon, etc.)
connues pour leur réussite par l'innovation
utilisent cette méthode du design thinking.
Mieux répondre aux besoins de ses clients/
utilisateurs, développer des offres innovantes,
rendre plus facile l'utilisation de ses services,
améliorer l'efficacité de son organisation…
pour faire face à ces enjeux, les entreprises ont
plus que jamais besoin de trouver de nouvelles
manières de penser, de créer, de collaborer et
d'innover. Au cours de cette journée Cogipolis,
les 26 participants ont pu expérimenter par
eux-mêmes, sur un cas concret, comment cette
méthode de travail utilisée par les designers
32 maine éco novembre 2015
peut s'appliquer pour imaginer des solutions
innovantes qui améliorent les performances de
l'entreprise. Les méthodes de créativité sont
d'ailleurs au cœur de la démarche pour faire
émerger des idées "pépites". L'objectif de cette
journée était donc de permettre aux décideurs
participants de regarder différemment leurs
problématiques et de repartir avec des outils.
Des formalités
internationales
simples et rapides
Depuis octobre, la CCI du
Mans et de la Sarthe offre aux
entreprises un nouveau service :
le Gefi (Gestion électronique des
formalités à l'international). Cette
plateforme est utilisée par plus
de 90 CCI au niveau national.
Pour un certificat d'origine ou un
visa de document, l'entreprise
peut utiliser ce système sept
jours sur sept, sans se déplacer
et en quelques clics seulement.
L'adhésion à Gefi est simple :
après avoir créé son compte
personnel sur la plateforme en
ligne (www.formalites-export.
com), l'entreprise demande sa
formalité et peut à tout moment
suivre l'état d'avancement de
ses dossiers. La CCI vérifie,
certifie et expédie les documents
émis à l’entreprise. Pour plus
d'informations sur l’outil, les
tarifs et être accompagné
dans votre démarche, vous
pouvez contacter le service
international au 02 43 21 00 13.
[MONNAIE]
[BTS SCIENCES ET TECHNOLOGIES DES ALIMENTS]
Pour répondre aux difficultés
de recrutement
Pour répondre aux difficultés des entreprises
de la filière agroalimentaire sarthoise qui
peinent à recruter des jeunes qualifiés de
niveau bac + 2, plusieurs acteurs tels que la
Région des Pays de la Loire, la DRAAF, la CCI,
Sarthe développement, les entreprises de
la filière et bien d'autres, se sont mobilisés
pour ouvrir une formation de BTS STA
(Sciences et technologies des aliments) au
CFA de La Germinière à Rouillon. Depuis
septembre dernier, 13 jeunes ont signé une
formation en apprentissage de deux ans,
avec 20 semaines au CFA et 27 semaines
en entreprises. Huit entreprises accueillent
ainsi les apprentis : Bahier, Bel Sablé, Bel
Evron, LDC, Luissier Bordeau Chesnel, Socopa
Cherré, Socopa Évron et Yoplait. Avec cette
formation, ce sont des postes de technicien
supérieur de production ou de fabrication,
pilote d'installation automatisée ou de
process, chef de ligne, chef de fabrication
ou d'équipe, ou encore responsable d'atelier
de fabrication qui s'ouvrent à ces jeunes
apprentis. La signature de ces 13 contrats
en apprentissage est donc pour tous les
acteurs mobilisés une vraie satisfaction.
"TECHNICIEN APRÈS-VENTE AUTOMOBILE"
90 % de taux d'embauche
Préparé au Centre de
formation d’apprentis CCI Le
Mans Sarthe, le certificat de
qualification professionnelle
de Technicien après-vente
automobile permet d’acquérir
une expertise professionnelle
reconnue par les professionnels
de la branche des services de
l’automobile. D’une durée de
14 mois, la formation s’effectue
en alternance (une semaine
au CFA/deux semaines en
entreprise), dans le cadre d’un
contrat de professionnalisation,
pour des jeunes ayant
obtenu un bac professionnel
Maintenance des véhicules
automobiles ou un bac STI
option systèmes motorisés. Elle
a été suivie cette année par
huit stagiaires. Le CQP facilite
l’insertion dans le monde
professionnel, ainsi 90 % des
titulaires sont embauchés à
l’issue de leur formation. Il
leur permet d’intervenir sur
des équipements sophistiqués
de haute technologie, de
comprendre, d’analyser et de
résoudre des problèmes posés
par les systèmes électriques
et de gestion électronique.
En outre, cette formation leur
apporte le niveau théorique
et pratique nécessaire afin
d’être habilité à intervenir
sur des véhicules électriques
et hybrides. Parallèlement,
toujours dans la filière
mécanique/carrosserie/peinture
du CFA de la CCI, six apprentis
en bac pro Réparation des
carrosseries et CAP peinture
automobile se sont distingués
en remportant le premier prix
du concours "carrosserie
peinture" au salon Équip Auto
2015, le salon international de
l'après-vente et des services
automobiles.
Interdiction de
payer en espèces
au-delà de
1 000 euros
Depuis le 1er septembre 2015, il
est interdit de payer en espèces,
ou au moyen d'une monnaie
électronique, au-delà de 1 000 euros.
Cette restriction concerne tous
les professionnels, ainsi que les
particuliers résidant fiscalement en
France. Avant la limite était fixée à
3 000 euros. Le paiement doit alors
obligatoirement être effectué par
chèque barré, virement, carte de
paiement ou de crédit. Ce seuil est
porté à 15 000 euros si le débiteur
justifie qu'il n'a pas son domicile
fiscal en France et que la dette
n'est pas due dans le cadre d'une
activité professionnelle. Cependant,
cette interdiction ne s'applique
pas aux paiements réalisés par
des particuliers non titulaires d'un
compte de dépôt (enfants mineurs ou
personnes sous interdit bancaire par
exemple), aux paiements effectués
entre personnes physiques n'agissant
pas pour des besoins professionnels.
Il est également interdit aux
professionnels de régler en espèces
une transaction concernant des
métaux ferreux (fer, acier, fonte, etc.)
ou non ferreux (aluminium, argent,
bronze, cuivre, étain, or, plomb, zinc,
etc.), quel que soit le montant.
maine éco novembre 2015 33
[focus]
TROPHÉES TERRITOIRES INNOVATION
L’innovation au service du
développement économique régional
Depuis 2009, les Trophées
territoires innovation
Pays de la Loire mettent
chaque année en lumière
le potentiel et les richesses
des acteurs économiques
régionaux au travers de son
tissu entrepreneurial et des
structures d’accompagnement.
Initiés par l’agence de presse
API et le CCO, organisateurs
historiques, ces Trophées
permettent de promouvoir
une approche ouverte de
l’innovation et de valoriser son
rôle clé dans le développement
économique.
Les entreprises sarthoises
et mayennaises ont été
distinguées début octobre
dans six catégories. Les
lauréats mayennais : catégorie
économie créative : Ar+ ;
santé : Genourob ; industrie :
Axis ; service/numérique :
Martin 3D ; rSE : Daniel
Moquet ; agriculture et
alimentation : Europlastiques.
Les lauréats sarthois :
catégorie industrie : rustin ;
service/numérique : Ablogix ;
agriculture et alimentation :
Garnifruit ; rSE : Biodevas.
Chaque lauréat départemental
concourt à la finale régionale
qui aura lieu le jeudi
17 décembre 2015 lors de
la cérémonie des Trophées
territoires innovation Pays de la
Loire qui se déroulera à nantes.
[DÉCLARATION SOCIALE NOMINATIVE]
Simplification administrative
Les CCI de la Mayenne et de la Sarthe attirent
l'attention des chefs d'entreprise sur le
nouveau dispositif incontournable au 1er janvier
2016 : la DSN (Déclaration sociale nominative).
La Déclaration sociale nominative est un projet
majeur du "choc de simplification" initié en
France pour les entreprises, qui va remplacer
toutes les déclarations sociales. Elle repose
sur la transmission unique, mensuelle et
dématérialisée des données issues de la paie et
la transmission dématérialisée de signalements
d’événements. Disponible dès aujourd'hui, elle
sera obligatoire pour toutes les entreprises d'ici
à 2016.
Cette simplification entraîne des changements
conséquents sur les logiciels de paie. Afin de
faciliter cette transition auprès des TPE-PME,
l’Urssaf a développé un outil de gestion appelé :
le Titre emploi service entreprise.
Le Tese est un dispositif destiné à simplifier
les formalités sociales liées à l'emploi de
34 maine éco novembre 2015
salariés et à faire gagner du temps aux
employeurs dans la gestion administrative de
leur personnel. L'adhésion et les déclarations
s'effectuent obligatoirement en ligne sur
www.letese.urssaf.fr. Ce Tese est un dispositif
facultatif qui s'adresse aux entreprises de
France métropolitaine relevant du régime
général. Il permet aux entreprises de moins
de 20 salariés de gérer l'ensemble de leurs
salariés, quel que soit leur contrat de travail
(CDI, CDD, contrat d'apprentissage, etc.).
L’employeur qui souhaite adhérer au Tese,
doit utiliser exclusivement ce dispositif pour
l’ensemble de ses salariés. Le Titre emploi
service entreprise peut être utilisé pour un
salarié déjà présent dans l'entreprise ou pour
toute nouvelle embauche.
Plus d'information : www.dsn-info.fr
Contact CCI 53 : Flavie Dubel
au 02 43 49 5011
[AIDE "TPE JEUNES
APPRENTIS"]
4 400 euros
pendant un an
Depuis le 1er juin 2015, les
entreprises de moins de
11 salariés qui recrutent un
apprenti mineur bénéficient d'une
aide de 4 400 euros pendant un
an. Cette aide permet de prendre
en compte l’investissement de
l’entreprise sur la première année
de contrat. Ce dispositif s’applique
pour les contrats conclus depuis le
1er juin 2015. Cette aide financée
par l’État consiste, pour la première
année d’exécution du contrat
d’apprentissage, au versement
trimestriel à l’employeur d’une
aide forfaitaire de 1 100 euros, soit
l’équivalent de la rémunération
légale et des cotisations sociales
associées. Cette aide est
cumulable avec les dispositifs
existants (prime apprentissage,
aide au recrutement d’un premier
apprenti ou d’un apprenti
supplémentaire, crédit d’impôts)
et est ouverte dès lors que
l’employeur atteste de l’exécution
du contrat d’apprentissage.
Pour bénéficier de cette aide,
l'employeur doit se connecter au
portail de l'alternance dans les
six mois au maximum suivant
la date de début d'exécution du
contrat, une fois que le contrat
d'apprentissage a été enregistré
par la chambre consulaire. Cette
démarche est simplifiée pour
l’employeur : validation d’un
formulaire pré-rempli et disponible
sur le portail de l’alternance
depuis le 15 juillet 2015 pour
la demande de prise en charge
et attestation dématérialisée
de la présence de l’apprenti.
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[ÉCOPRODDUIRE 53]
Une démarche simple et concrète
L'éco-conception est une démarche qui permet
d'intégrer les principes du développement durable et
de l'optimisation environnementale dès la phase de
conception du produit. Son objectif est d'aboutir à un
plan d'actions recouvrant gains environnementaux,
économiques, de notoriété et de différenciation. Elle
prend en compte toutes les étapes du cycle de vie
du produit : impact matières premières, process
énergétiques, recyclage... Pour accompagner les
PME mayennaises, la CCI Mayenne a mis en place
l’opération ÉcoproDDuire 53. Soutenue par l’Ademe,
le Conseil régional et le Conseil départemental,
cette démarche collective a permis à une dizaine
d’entreprises de développer l’éco-conception pour
réduire leurs impacts environnementaux et répondre
aux attentes croissantes de leurs clients publics ou
privés, à l’issue d’un programme d’accompagnement
par le cabinet sarthois Labellia. Les huit entreprises
engagées - Maine Atelier, Serap, MBA Production,
Promotal, Groupe Deniau, Poupin, Groupe Grau,
Genius Mundi - de tailles et d’activités très
diversifiées, ont pu échanger sur leurs projets et
partager leurs expériences. Elles se sont vu remettre
le 20 octobre un trophée ÉcoproDDuire53 par Olivier
Richefou, président du Conseil départemental, Patrice
Deniau, président de la CCI Mayenne et Philippe
Vincent de l’Ademe Pays de la Loire. Ainsi est
récompensé leur engagement dans une démarche
responsable et pérenne, traduisant une volonté
entrepreneuriale et managériale de développer
une politique de responsabilité sociale, sociétale et
environnementale concrète.
Contact CCI 53 :
Samuel Fairier au 02 43 49 50 09
INSTITUT D’INFORMATIQUE APPLIQUÉE
L’Institut d’informatique appliquée de Laval
propose une nouvelle formation en alternance,
Développeur-intégrateur de solutions Intranet/
Internet (DISII), qui ouvre en novembre 2015.
Cette formation de deux ans, en alternance
école-entreprise avec validation par un titre
RNCP III (bac + 2), a pour objectif direct
une immersion professionnelle rapide ou
une poursuite d’étude à l’IIA Laval. Elle est
accessible avec ou sans le bac (tous types
de bac, bac pro ou niveau bac) et permet à
des jeunes qui ne suivent pas de formation
ou n'occupent pas d'emploi de s'orienter vers
une formation du numérique reconnue, en
alternance, offrant de réelles perspectives en
matière d'emplois dans tous types d’entreprises
ou de services publics, dans une agence web,
en milieu associatif, dans une société de
service en ingénierie informatique (SSII), ou
en tant que travailleur indépendant. L’élève
a l’opportunité de devenir un informaticien
exerçant les fonctions de développeur web et
de gestionnaire de l’infrastructure des sites
© iStock
Avec ou sans le bac, une nouvelle
formation bac + 2 pour l’emploi
Intranet et Internet. Il n’y a pas de prérequis
informatique, uniquement avoir une passion
pour l’informatique et l’envie d’évoluer
professionnellement dans le secteur du
numérique. L’IIA Laval est une école supérieure
en informatique de la CCI Mayenne qui compte
200 étudiants. Du BTS au bac + 5, elle propose
une offre de formation en adéquation avec le
monde professionnel.
[MANAGER DE VILLE]
Soutenir le
commerce de
proximité et
accompagner
les UC
La CCI Mayenne enregistre
l’arrivée d’une nouvelle
collaboratrice, Stéphanie Anne,
manager de ville, dans le
cadre d’une mutualisation de
moyens avec la communauté de
communes de Mayenne et de la
ville de Château-Gontier et de
leurs associations commerciales
respectives. Ses missions ? Aller
à la rencontre des commerçants,
du centre-ville et de la périphérie
pour les conseiller et les orienter
sur leurs questions d’urbanisme,
d’accessibilité, de pratique
des réseaux sociaux (comme
par exemple l’ouverture d’une
page Facebook pour présenter
son activité...) et accompagner
les unions commerciales
mayennaises à se faire connaître,
à organiser et structurer des
animations avec des partenaraires
ou encore à développer une
carte de fidélité. Stéphanie,
manager de ville depuis plus
de sept ans, accompagnera les
commerçants à Château-Gontier
deux jours par semaine, les mardi
et mercredi, à Mayenne, les jeudi
et vendredi et sera en début de
semaine à la CCI, à Laval. Ce
partenariat avec les collectivités
et les structures associatives
vise à promouvoir une politique
d’animation et de communication
commerciale efficace et à
dynamiser le commerce de
centre-ville. Créateurs de
lien social, les commerçants
occupent une place centrale
dans la vie quotidienne des villes
et centres-bourgs, qui s’avère
essentielle dans leur animation
et également leur attractivité.
Contact CCI 53 :
Stéphanie Anne au 06 89 79 96 24
Contact CCI 53 :
Céline Girault au 02 43 91 47 46
maine éco novembre 2015 37
d'une communauté de communes…
LES ALPES MAnCELLES
L’écrin vallonné du Nord
Rassemblant 13 communes (dont les 12 de l’ancien canton de Fresnay-sur-Sarthe) et
comptant 9 000 habitants, la communauté de communes des Alpes mancelles, nichée
dans le Nord-Ouest de la Sarthe, est sans doute l’un des territoires sarthois qui possède
le plus fort potentiel d’attractivité touristique. Les Alpes mancelles séduisent ainsi, de plus
en plus de visiteurs sous l’impulsion d’élus communautaires qui s’attachent à préserver
un tissu industriel, artisanal et commercial, certes fragile, mais toujours volontaire.
À
chaque difficulté économique,
tous les acteurs locaux et
départementaux se sont unis
pour faire face", souligne Philippe
Rallu, président de la communauté
de communes des Alpes mancelles
(CCAM) depuis 2014 (après en avoir
été le vice-président au développement économique) et maire de
Sougé-le-Ganelon. Ainsi, les locaux de
Moulinex-Seb, fermés en 2006, ont été
rapidement repris par le groupe Eiffage
Construction qui y produit des modules
de salles de bains sous la marque
HVA Concept. De même, rachetés et
réaménagés par la communauté de
communes dès leur fermeture en 1999,
les anciens bâtiments de Piel-France
(ancienne robinetterie industrielle) ont
été occupés jusqu'en 2014 et viennent
d’être repris par la société Semental.
Ancré depuis des décennies sur le
territoire, le principal employeur des
Alpes mancelles demeure le groupe
Hutchinson qui possède à Sougéle-Ganelon, une importante unité de
production de pièces en caoutchouc
pour l’industrie automobile. "Afin de
conforter la présence de ce site industriel, la communauté de communes a
aménagé aux abords de l’usine, dès
le début des années 2000, un village
d’entreprises conçu initialement pour
accueillir des sous-traitants d’Hutchinson. Aujourd’hui, les quatre modules
que nous avons construits sont occupés", constate Philippe Rallu.
38 maine éco novembre 2015
À Saint-Léonard-des-Bois, l'ancienne propriété bourgeoise est devenue l'un des sites sarthois les plus fréquentés.
Accompagner le
développement des acteurs
économiques locaux
"Actuellement, notre première mission
est d’accompagner les entreprises
locales dans leurs projets de développement afin de conforter les emplois
existants sur le territoire, poursuit le
président de la CCAM. La zone d’activités que la CCAM a aménagée le long de
l’axe de Fresnay/La Hutte, au lieu-dit La
Promenade, a ainsi permis à plusieurs
entrepreneurs des Alpes mancelles de
disposer d’un terrain viabilisé sur lequel
ils ont pu construire des locaux mieux
adaptés à leurs besoins. Grâce à ces
investissements, chaque occupant du
site, qui compte 14 hectares, a donné
un nouvel élan à son activité." C’est
le cas de l’Imprimerie Fresnoise (dans
un bâtiment édifié par la communauté
de communes), du garage Louveau,
du charpentier-couvreur Labarthe et
de l’Atrier des Alpes mancelles (vente
et pose de cheminées, poêles à bois,
poêles et chaudières à granules). Ceuxci seront prochainement rejoints par la
société Lumipaint (peinture) et le garage
Lalouette (Renault) qui doit s’implanter
sur la partie de la zone la plus récemment aménagée.
"Bien évidemment, nous sommes également toujours prêts à accueillir tout
projet de création d’entreprise, d’où
qu’elle vienne", ajoute Philippe Rallu
rappelant que les Alpes mancelles ne
sont qu’à quelques kilomètres de la bretelle d’autoroute de Rouessé-Fontaine
(A 28) et des gares de La Hutte (ligne
Caen/Alençon/Le Mans/Tours) et Silléle-Guillaume (Rennes / Laval / Le Mans).
Dans cette logique, la communauté de
communes se lance aujourd’hui dans
un nouveau chantier ambitieux et déterminant pour le développement local :
le déploiement de la fibre optique sur
l’ensemble du territoire. Elle a, en ce
sens, accepté d’être l’une des cinq intercommunalités sarthoises pionnières
sur ce projet piloté par le Conseil départemental.
Le Gasseau, cœur
touristique des Alpes
mancelles
Bien desservie par les voies de transports et avantageusement située entre
deux préfectures (Le Mans et Alençon),
à l'autre
Sarthe
la région des Alpes mancelles présente également l’intérêt d’offrir à
ses habitants et à ses visiteurs un
patrimoine naturel incomparable. Des
vallons es-carpés de Saint-Léonard-desBois, Saint-Georges-le-Gaultier et SaintPaul-le-Gaultier au bourg médiéval
de Fresnay-sur-Sarthe (petite cité de
caractère) en passant par les villages d’Assé-le-Boisne, Douillet-le-Joly,
Saint-Aubin-de-Locquenay, Montreuil-leChétif, Moitron-sur-Sarthe, Saint-Ouen-deMimbré, Saint-Victeur, Sougé-le-Ganelon
ou encore Saint-Germain-sur-Sarthe,
le territoire communautaire regorge de
sites et de bâtiments remarquables que
l’on peut découvrir en parcourant les
nombreux chemins de randonnées aménagés ces dernières années, ainsi que
les "Parcours pêche".
Conscients de ces atouts, les élus de la
communauté de communes ont, depuis
plus de 15 ans, misé sur le développe-
ment touristique, avec pour première
ambition de créer un pôle d’attractivité populaire et familial au Domaine
du Gasseau sur les hauteurs de SaintLéonard-des-Bois. Un pari plus que
réussi ! Cette ancienne propriété bourgeoise à l’abandon est en effet devenue, en quelques années, l’un des sites
sarthois les plus fréquentés. Au programme : parcours d’accro’branches,
concerts gratuits chaque dimanche
d’été, expositions de très haut niveau,
hôtel-restaurant (qui vient d’être repris),
ferme équestre, jardin potager à l’ancienne, vente de produits du terroir…
Mais, si le coeur des Alpes Mancelles
bat désormais au Gasseau, la collectivité intercommunale affiche aussi son
ambition de voir émerger des projets
touristiques et de défendre le petit
patrimoine dans chaque commune. Elle
veut aussi conforter les liens entre les
acteurs culturels du territoire : école de
Parcours d’accro’branches, au domaine du Gasseau à Saint-Léonard-des-Bois.
cirque Mimulus, école de peinture et de
théâtre…
"Plus globalement, notre volonté est
de soutenir des projets communaux,
commerciaux, touristiques, associatifs
pour que nos villages continuent de
séduire une population aspirant à la
quiétude de la vie en milieu rural tout
en bénéficiant de nombreux services
de qualité, conclut Philippe Rallu. C’est
d’ailleurs dans cette logique que nous
venons d’ouvrir une maison médicale
pluridisciplinaire à Fresnay-sur-Sarthe."
◗ Cyril Laporte
Cochet SA
L’innovation au service des machines
agricoles et des outils pour espaces verts
Installée depuis quatre générations
sur la commune de Sougé-le-Ganelon,
à proximité de l’usine Hutchinson,
l’entreprise Cochet poursuit son
développement, en toute discrétion
mais avec dynamisme et volonté.
"Mon arrière-grand-père était maréchalferrant, puis mon grand-père s’est lancé dans
la fabrication d’engins agricoles, tandis que
mon père a diversifié l’activité en développant
la production d’outils pour les espaces verts",
explique Ludovic Cochet, PDG de Cochet SA
depuis 11 ans. "Aujourd’hui, l’entreprise, qui
compte une quarantaine de salariés, poursuit sa
croissance en concevant une large palette de
produits, haut-de-gamme et moyen-de-gamme
qui se distinguent par leur caractère innovant,
tant dans le domaine des espaces verts
que dans celui des machines agricoles." La
société a, ainsi, été primée au concours Lépine
pour son taille-haies Easy Cut, puis au Salon
international du machinisme agricole pour sa
balayeuse City Clean. "Notre remorque dédiée
au transport des coupes de moissonneusesbatteuses connaît également un réel succès,
poursuit Ludovic Cochet précisant : du
bureau d’études à la commercialisation,
nous maîtrisons l’ensemble du process et
avons acquis une forte expertise technique."
Désormais, Ludovic Cochet vise un nouveau
challenge : accélérer le développement de
l’entreprise à l’export, notamment en Europe.
"C’est une chance pour les Alpes mancelles
et la commune de Sougé-le-Ganelon
Ludovic Cochet (à gauche), PDG de Cochet SA, et Philippe
Rallu (à droite) président de la communauté de communes
des Alpes mancelles.
de pouvoir compter sur une entreprise
fidèle, dynamique et innovante comme
Cochet SA", affirme Philippe rallu.
maine éco novembre 2015 39
d'une communauté de communes…
LE BOCAGE MAYEnnAIS
Quand l’industrie reste
ancrée dans la campagne
Aux portes de la ville de Mayenne et du Calvados, la communauté de communes du Bocage
mayennais, qui compte 20 000 habitants, apparaît comme un territoire rural qui a su conserver
des industries, souvent en place depuis plusieurs générations. Aujourd’hui, plus encore que sous
les précédents mandats, les élus communautaires ont placé le développement économique au
cœur de leurs priorités.
N
otre communauté de communes rassemble, depuis sa création, 27 communes réparties
en trois bassins de vie : à l’est autour
d’Ambrières-les-Vallées, au centre autour
de Gorron et à l’ouest autour de Landivy
et Pontmain. Notre première volonté est
de préserver l’équilibre entre ces trois
pôles, notamment à travers nos investissements dans le domaine économique",
explique Bruno Lestas, président de la
communauté de communes et maire de
Désertines.
Chacun de ces bassins de vie et d’emplois compte au moins une entreprise
de plus d’une centaine de salariés :
Serap Industrie (leader européen du
refroidissement de lait, 250 salariés)
à Gorron, Maine Plastiques (plasturgie,
clôture et portails PVC et aluminium) à
Ambrières-les-Vallées, Desvoys (matériel agricole) à Landivy, Sofivo (poudres
de lait et aliments lactés) à Pontmain…
Programme de
construction
d’ateliers-relais
"Notre tissu industriel est majoritairement constitué de sociétés familiales
qui ont su évoluer pour résister à la
conjoncture et restent très attachées à
notre bocage. Il présente aussi l’avantage d’être très diversifié et, par conséquent, moins sensible aux crises",
précise Bruno Lestas, soulignant que
Gorron, par exemple, compte 2 000
40 maine éco novembre 2015
Bruno Lestas, président de la communauté
de communes et maire de Désertines.
emplois pour 2 700 habitants. "De
surcroît, ces entreprises ont appris à
travailler ensemble, formant un solide
réseau."
"Investir pour le développement économique et accompagner les entrepreneurs sont historiquement parmi les priorités de la communauté de communes
du Bocage mayennais. Dans cette logique, nous avons aménagé une zone
d’activités par bassin de vie et poursuivons un programme de constructions
de bâtiments relais en nous appuyant
sur la mission économique et le service
emploi que nous avons mis en place",
poursuit le président de la communauté
de communes.
La collectivité intercommunale a, par
exemple, permis à l’entreprise AMCP
Michel (fabrication de portes, fenêtres
et autres produits en aluminium) de
déménager dans un bâtiment de
2 350 m2 (dont 2 000 m2 d’ateliers)
grâce auquel elle peut s’organiser plus
efficacement pour rester compétitive.
"Nos anciens locaux étaient un frein à
notre développement et tout agrandissement était impossible. C’est pourquoi je me suis adressé à la communauté de communes qui a bien compris
ma problématique et a accepté de
construire ce bâtiment où nous venons
de nous installer à Saint-Berthevinla-Tannière, explique Michel Juguet
qui a racheté AMCP Michel en 2009.
Je peux envisager plus sereinement
l’avenir", poursuit le chef d’entreprise,
insistant sur le sérieux et la fidélité du
personnel. "Nous sommes sur un territoire où les valeurs de proximité et de
solidarité restent bien ancrées dans les
esprits."
Des atouts touristiques
certains
Outre ce tissu industriel qui allie tradition et modernité, le Bocage mayennais
a pu conserver des commerces de
proximité, notamment sur le secteur
de Landivy, ainsi que des services qui
devraient favoriser le renouvellement
des générations.
Enfin, le territoire peut aussi jouer la
carte du développement touristique
grâce à ses circuits de randonnées et
surtout à son Jardin des Renaudies, un
parc floral qui accueille 12 000 visiteurs
à l’année, la basilique de Pontmain,
haut-lieu de pèlerinage, le lac de la
Haute-Mayenne et des dizaines d’autres
sites et bâtiments authentiques, originaux et remarquablement préservés.
Ce Bocage mayennais, à l’aise dans ses
racines rurales, n’a pas fini de surprendre.
◗ Cyril Laporte
Michel Juguet, gérant de l'entreprise AMCP Michel, a déménagé dans un nouveau bâtiment
de 2 350 m2 à Saint-Berthevin-la-Tannière.
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Raison sociale – xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
42 maine éco novembre 2015
ORIAS – xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
conjoncture
Indicateurs économiques
127,84 : En septembre 2015, l'indice
des prix à la consommation (IPC) se
replie (- 0,4 % après + 0,3 % en août).
Corrigé des variations saisonnières, il
baisse légèrement (- 0,1 %) pour le
deuxième mois consécutif. Sur un an,
il est stable, comme en août.
Les principales contributions à la
baisse de l'IPC en septembre proviennent du repli saisonnier des prix
des services liés au tourisme après les
vacances scolaires d'été et d'un nouveau recul des prix des produits pétroliers. À l'inverse, les prix des produits
manufacturés se redressent à l'issue
des soldes estivaux en métropole. Par
ailleurs, les prix de l'alimentation augmentent du fait des produits frais.
1 614 : L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 1 614 au deuxième trimestre de 2015 après 1 632
au trimestre précédent. Sur un an,
l'ICC recule pour le deuxième trimestre
consécutif (- 0,4 % après - 1,0 %).
108,38 : Au deuxième trimestre
2015, l'indice des loyers commerciaux
s'établit à 108,38. Sur un an, il recule
de nouveau légèrement (- 0,1 % après
- 0,2 %).
9,61 € : Smic horaire brut (depuis le
1er janvier 2015) soit un brut mensuel
de 1 457,52 € sur la base de la durée
légale de 35 heures hebdomadaires
(151,67 h de travail).
0,99 % : Le taux d'intérêt légal est fixé
à 0,99 % pour le 2e semestre 2015
quand le créancier est un professionnel (4,29 % si c'est un particulier).
(octobre 2015)
Selon les chefs d'entreprise interrogés en octobre 2015, le
climat conjoncturel dans l'industrie est quasi stable (- 1 point),
à un niveau (103) supérieur à sa moyenne de long terme
(100). L'indicateur de retournement diminue et passe dans
la zone indiquant une incertitude conjoncturelle. En octobre
2015, le solde d'opinion des industriels sur leur activité passée
recule (- 4 points), après un rebond en septembre
(+ 6 points) ; il reste cependant supérieur à sa
moyenne de long terme. Celui sur les perspectives
personnelles de production est quasi stable,
nettement au-dessus de son niveau moyen.
Les industriels sont moins optimistes qu'en septembre
sur les perspectives générales de production du
secteur (- 3 points). Toutefois, ce solde reste nettement
au-dessus de sa moyenne de long terme.
En octobre, les carnets de commandes globaux et
étrangers se dégradent ; les soldes associés se situent à
un niveau proche de leur moyenne de longue période.
Enfin, les industriels sont moins nombreux à juger
que leurs stocks de produits finis sont supérieurs à
la normale, le solde correspondant perd 4 points et
devient inférieur à sa moyenne de long terme.
Enquête mensuelle de conjoncture
dans le secteur du bâtiment
Commerce de détail/commerce
et réparation automobiles
(octobre 2015)
Le climat des affaires est au plus haut
depuis sept ans
Selon les chefs d'entreprise interrogés
en octobre 2015, le climat des
affaires est de plus en plus favorable
dans le commerce de détail et
dans le commerce et la réparation
automobiles. L'indicateur qui le
synthétise augmente d'un point et
se situe à 110, niveau qu'il n'avait
plus atteint depuis début 2008. Il est
désormais nettement supérieur à
sa moyenne de long terme (100).
Les chefs d'entreprise du commerce
de détail et du commerce automobile
sont un peu plus nombreux qu'en
septembre à juger que leur activité
passée a progressé, le solde
correspondant étant bien supérieur à
son niveau moyen.
Enquête mensuelle
de conjoncture dans l'industrie
Le solde relatif aux perspectives de
vente se replie et celui relatif aux
intentions de commandes est stable :
cependant, chacun des deux reste
nettement supérieur à sa moyenne
de long terme. Les perspectives
générales d'activité ne cessent de
s'améliorer depuis un an ; le solde
correspondant gagne cinq points
et se situe au niveau de fin 2007.
Les stocks se dégarnissent un peu et
restent jugés inférieurs à la normale.
Les chefs d'entreprise sont moins
nombreux qu'en septembre à
prévoir des baisses de prix. Le
solde correspondant revient
quasiment à son niveau moyen.
Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en
octobre 2015, le climat des affaires est quasi stable, mais
reste dégradé. L'indicateur qui le synthétise perd un point et
demeure nettement en dessous (90) de sa moyenne de long
terme (100).
En octobre 2015, les entrepreneurs sont moins nombreux
que le mois précédent à annoncer une baisse de leur activité
récente. Leur opinion sur les perspectives générales du
secteur continue de s'améliorer par rapport aux trimestres
passés. Cependant, ils sont plus nombreux qu'en septembre
à anticiper une baisse de leur activité pour les trois prochains
mois.
Le jugement des entrepreneurs sur leurs carnets de
commandes reste très négatif. Le solde correspondant
demeure très bas depuis plus d'un an. Compte tenu de leurs
effectifs, ils estiment que les commandes assurent 6,5 mois
de travail.
Depuis 2008, le taux d'utilisation des capacités de production
est inférieur à sa moyenne de long terme. En octobre 2015,
il est quasi stable par rapport au mois dernier (84,5 %). Les
goulots de production concernent un entrepreneur sur cinq,
contre un sur trois en moyenne depuis 1993.
(Source Insee)
maine éco novembre 2015 43
Lu pour vous dans la presse
Marketing digital :
les PME à l’assaut du
marché des applications
mobiles
Le coût horaire de la
main-d'œuvre en France
Les Échos - 4 septembre 2015
En 2012, en France, un salarié coûte
en moyenne 51 839 euros par an à
son employeur dans les entreprises
de dix salariés ou plus. Rapporté
au nombre d’heures effectivement
travaillées, le coût du travail est
légèrement inférieur à 34 euros
de l’heure. Le coût horaire moyen
dans un établissement dépend
largement de la composition de
la main-d'œuvre par catégorie
socioprofessionnelle, du temps de
travail et de l’âge ; il augmente aussi
avec la taille de l’entreprise.
Le "Baromètre marketing digital
2015", réalisé auprès de plus de
300 directeurs et responsables
marketing, montre que le
marché des applications mobiles
constitue le nouveau premier
poste d'investissement digital des
entreprises. Les PME s'y mettent
pour faire face à la demande des
consommateurs. La deuxième
catégorie d'applications la plus
prisée par les usagers, derrière les
jeux, c'est le business. Ils veulent
des cartes de fidélité embarquées,
des promotions ciblées. Entretien
avec Mik Bry, PDG d’Aerolitec,
développeur d’applis mobiles.
Les dirigeants de PME
et de TPE hésitent
encore à investir
Les Échos - 15 septembre 2015
Selon le baromètre mensuel des
experts-comptables, l’activité des
PME et TPE est en hausse depuis
le début de l’année, avec un chiffre
d’affaires en augmentation de 0,8 %.
Certaines régions s’en sortent mieux
que d’autres. Même constat pour les
secteurs d’activité avec le commerce
de détail et la construction qui
sont encore convalescents. Les
investissements sont cependant en
baisse de 6 % depuis le début de
l’année.
Insee Première
N° 1567 Septembre 2015
Repenser son plan de
formation
L’Usine Nouvelle - N° 3436
17 septembre 2015
Cet automne, les entreprises qui
ne l’ont pas encore fait vont devoir
construire leur plan de formation
pour 2016. Les règles ont changé
avec la réforme de la formation
professionnelle de mars 2014. Les
entreprises de plus de 300 salariés
n’ont plus aucune obligation de
cotiser pour les plans de formation.
Vont-elles baisser ou maintenir les
budgets qui y étaient dédiés ? Les
entreprises de 50 à 299 salariés
continuent, elles, de cotiser, mais
moins. Les sommes dégagées seront
donc plus faibles. Les moins de 50
salariés vont-elles enfin se décider
à former ?
Le plan du
gouvernement pour
améliorer les services
douaniers
Les Échos - 22 septembre 2015
La France souhaite profiter de
l'entrée en vigueur d'un nouveau
Code des douanes de l'Union
européenne à partir de mai 2016
pour prendre une longueur d'avance
sur les autres pays, en incitant
les entreprises étrangères à venir
dédouaner leurs marchandises en
France plutôt que chez nos voisins
européens. Pour reconquérir des
parts de marché, notamment pour
les ports frontaliers, l'administration
douanière mise sur la progression de
la dématérialisation des paiements et
des procédures.
Les "grappes
d'entreprises" : un
avenir en suspens
Les Échos - 3 septembre 2015
L'État a mis fin à son aide financière
à destination des "grappes
d'entreprises". Ce dispositif était
destiné à rajeunir les SPL (Systèmes
productifs localisés) et encourager le
regroupement de PME et TPE d'un
même bassin géographique et d'un
même secteur d'activité. Un rapport
souligne l'efficacité de ces clusters.
Mais la survie des 121 "grappes"
disséminées sur le territoire et
privées du soutien de l'État est
aléatoire. Exemple avec Neopolia qui
fédère les entreprises industrielles de
la région Pays de la Loire.
Les auto-entrepreneurs
en 2014
Acoss Stat - N° 214 - juillet 2015
Fin décembre 2014, le réseau
des Urssaf comptabilise 982 000
auto-entrepreneurs, en progression
de près de 9 % sur un an. Le
nombre d'auto-entrepreneurs
économiquement actifs continue de
diminuer, progressant de 8,5 % sur
un an, contre 14,4 % un an plus
tôt. Le chiffre d'affaires trimestriel
global continue de ralentir mais reste
sur un rythme annuel largement
positif en raison de la progression
du nombre d'auto-entrepreneurs.
Quelques secteurs présentent une
évolution particulièrement dynamique
du nombre d'auto-entrepreneurs.
C'est le cas des transports (+ 25 %),
de la santé (+ 21 %), des activités
sportives (+ 17 %) et du nettoyage
(+ 17 %).
Nouvelles mentions
dans les conditions
générales de vente
Les Échos - 3 septembre 2015
L’information des consommateurs sur
les garanties légales est renforcée.
Les vendeurs professionnels sont
tenus de garantir les consommateurs
à la fois contre les défauts de
conformité et contre les défauts
cachés du bien vendu. Et pour que
ces derniers soient parfaitement
informés de leurs droits en la
matière, la loi sur la consommation
du 17 mars 2014 (la fameuse loi
Hamon) a imposé aux vendeurs
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TPE - PME - Professions Libérales
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44 maine éco novembre 2015
entreprendre,
ensemble
d’inscrire l’existence et les conditions
de mise en œuvre de ces garanties
légales de conformité et de vices
cachés dans leurs conditions
générales de vente (CGV).
Entreprises cherchent
repreneurs
Alternatives économiques - n° 349
Septembre 2015
Chaque année, des milliers de
dirigeants de PME cherchent
un successeur. Un changement
de propriétaire constitue, pour
de nombreuses entreprises,
l’occasion de retrouver une seconde
jeunesse. Les transmissions
familiales, autrefois majoritaires,
ne représentent plus que 16 %
du total des cessions de PME. La
transmission d’entreprise représente
un enjeu majeur pour l’économie,
comme la population vieillit. Or, si
la création d’entreprise a la cote, la
reprise reste injustement méconnue.
Patronat : 44 % des
entreprises affiliées
Les Échos - 24 septembre 2015
Selon une étude de la Dares, dont
les chiffres remontent à 2011, 44 %
des établissements de 11 salariés
ou plus (hors secteur agricole)
déclarent que leur entreprise était
affiliée à au moins une organisation
d’employeurs. Parmi eux, 34 % des
établissements adhérent de manière
indirecte, via d’autres organisations
ou regroupements, à une des quatre
principales confédérations patronales
nationales que sont le Medef, la
CGPME, l’UPA et l’UNAPL.
Les cessions de fonds
de commerce se sont
effondrées depuis six
mois
Le meuble amorce une
sortie de crise
Crédit interentreprises :
une manne financière
intéressante pour les TPE
Les Échos - 28 septembre 2015
Le marché français de
l’ameublement a vu ses ventes
repartir sur le premier semestre,
avec une hausse de 2 %. En juin,
l’activité a même rebondi de 7 %,
avec un effet lié au début des soldes.
Ce sont les cuisines intégrées qui
tirent les ventes, avec la montée en
gamme (+ 5 %), et la literie (entre
3 et 5 %). Malgré cette embellie,
fabricants comme distributeurs
restent mobilisés, avec même des
initiatives communes pour relancer
l’activité. L’ameublement compte
encore 125 000 salariés en France.
Commerce magazine - N° 158
Septembre 2015
Le crédit interentreprises est l'une
des mesures phare de la loi Macron.
De quoi s'agit-il ? Permettre aux
entreprises de se prêter de l'argent
entre elles, sans passer par une
banque. Une bonne nouvelle sur le
papier, mais existe-t-il des risques ?
Les décrets devraient être publiés à
l'automne pour une application de la
disposition en janvier 2016.
Au 1er semestre 2015, le nombre de
cessions de fonds de commerce a
chuté de 11,9 %, selon les chiffres
du Baromètre officiel des annonces
civiles et commerciales (Bodacc).
Les cessions passent ainsi sous
le seuil des 20 000 transactions.
Avec une valorisation de 184 608
euros, le prix moyen des cessions
a plutôt tendance à se stabiliser.
Le commerce et l’hébergement,
restauration, débits de boisson
concentrent plus de la moitié (54 %)
des transactions.
Entreprises et
territoires face à
Leçon de management
1
9
8
5
2
0
1
5
la révolution de
à la québécoise
l'impression 3D
L’Usine Nouvelle - N° 3436
LSA - N° 2378
10 septembre 2015
Le jouet français recrée
à nouveau des emplois
Les Échos - 24 septembre 2015
1 9 8 5 Seulement
- 2 071%5des jouets vendus
17 septembre 2015
Les Échos - 22 septembre 2015
Un groupe d’une vingtaine de cadres
et de dirigeants d’entreprise français
est allé découvrir les méthodes
canadiennes de management
collaboratif pour renouveler leurs
pratiques dans leurs entreprises.
Une expérience qui a fait évoluer leur
vision des relations dans l’entreprise.
Ce qui a d’abord interpellé les
membres1de9l’expédition,
8 5 - c’est
2 0la1 5
culture de la confiance dans les
individus, quel que soit leur niveau
ou leur fonction dans l’entreprise. Et
si pour motiver ses collaborateurs, on
leur faisait confiance…
La CCI Paris Ile-de-France a réalisé,
en partenariat avec le Conseil
général de l’armement, une étude
approfondie sur les enjeux de
l’impression 3D. Dans ce rapport,
les auteurs alertent les pouvoirs
publics sur la nécessité de structurer
rapidement une véritable filière de
la fabrication additive en France.
Les experts recommandent aux
pouvoirs publics de mettre en place
un dispositif d’accompagnement
de toute entreprise pour prendre
la réelle mesure de l’arrivée de
l’impression 3D sur le marché.
30 ans au service des entreprises et des collectivités sarthoises
en France y sont fabriqués. Les
industriels veulent atteindre 10 %,
grâce à la parité favorable du dollar.
Les distributeurs sont de plus en plus
tentés de faire appel aux sociétés
françaises pour leur MDD. La loi
LME qui impose aux enseignes
un paiement à 45 jours favorise
également une relocalisation des
achats. La loi pousse en effet les
distributeurs à fractionner leurs
commandes pour éviter de supporter
des stocks d’invendus.
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maine éco novembre 2015 45
Maine Découvertes
LE PIS qUI ChAnTE
Vous aimerez son Refrain
46 maine éco novembre 2015
T
out commence en 1880, lorsque
les arrière-arrière-grandsparents de l’actuel propriétaire,
Olivier Lebert, construisent l’exploitation
agricole aux Renoulières, à Villainessous-Lucé. Le goût pour l’élevage se
transmet de génération en génération,
et, en 1998, Olivier commence à son
tour sa grande aventure dans l’agriculture, aux côtés de son père. Ils travaillent ensemble jusqu’en 2007. Cette
même année, Jérôme Calmet fait son
entrée dans l’entreprise, en tant qu’associé et responsable de l’élevage.
Olivier et Jérôme reprennent les rênes
de la ferme qui compte cent huit hectares, dont soixante-dix de pâturages.
Une exploitation tournée
vers l’avenir
Soucieux de respecter l’environnement autant que leurs quelque quatrevingt-dix vaches laitières, les agriculteurs n’utilisent aucun pesticide dans
leurs prés. C’est donc tout naturellement qu’ils souhaitent obtenir le label
bio, chose faite en 2010.
Mais l’évolution ne s’arrête pas là !
Avec la volonté de proposer à leurs
vaches un foin de la meilleure qualité,
s’inspirant des éleveurs des alpages,
les exploitants décident alors de faire
construire un séchoir en grange. Une
technique qui permet à l’exploitation
d’être en autonomie fourragère. Une
philosophie qui se traduit dès la plantation des pâturages ! Lorsqu’ils sont
semés, les agriculteurs choisissent
avec soin les herbes qu’ils vont cultiver : ils utilisent entre douze et quinze
variétés différentes, afin d’assurer ce
qu’ils appellent "l’équilibre dans la
prairie" et une durabilité maximum. En
effet, Olivier et Jérôme gèrent l’exploitation d’une véritable main de maître :
agissant comme des chefs d’entre-
© Grégoire Faulin
À l’instar de la célèbre
galette, que nous
aimons "quand elle
est bien faite" et dont
nous connaissons tous
la chansonnette, à
Villaines-sous-Lucé, il
est un fromage qui a,
lui aussi, des choses
à raconter. En effet,
sa fabrication au
Groupement agricole
d’exploitation en
commun (GAEC) Le
Pis qui Chante débute
dès les verts pâturages
de la vallée du Loir !
Voici donc l’histoire
d’un fromage, que
nous aimons "quand
il est bien fait"…
prise, ils investissent intelligemment.
Des panneaux photovoltaïques installés sur le bâtiment leur offrent également une certaine indépendance
énergétique. Ainsi, ces installations
leur ont permis d’acheter leur bâtiment, et d’investir dans leur matériel.
Ici, tout est calculé et rationalisé pour
assurer la bonne marche de l’exploitation et gagner du temps, le tout sans
tourner le dos à la qualité et au respect
de l’environnement !
La volonté de créer
un fromage
Le lait produit par les vaches est
ainsi d’une qualité exceptionnelle. Les
agriculteurs décident alors de l’utiliser pour proposer un bon produit,
made in Le Pis qui Chante ! En 2011,
Thierry Gosselin s’associe à Olivier et
à Jérôme ; il apporte un savoir-faire
de Franche-Comté où il fabriquait du
morbier. Rapidement, il commence les
essais : d’abord des yaourts, mais ce
projet est vite abandonné pour laisser
place à la recherche d’une recette de
fromage. Pour les agriculteurs, l’idée
première est de proposer aux collectivités un produit qui pourra être
consommé dans les écoles, collèges
et lycées. Il faut donc un fromage susceptible de plaire à tous, qui ne soit
ni trop fort ni trop typé, idéalement à
croûte lavée et à pâte souple. Fort de
son expérience, Thierry se lance donc
dans la composition d’une recette sur
la base d’une tomme de Savoie. Une
année entière sera consacrée à cette
élaboration, pour aboutir finalement
à un produit qui fera l’unanimité : le
Refrain. Le succès est immédiat : les
objectifs prévus par les agriculteurs
pour les deux années à venir sont
atteints… en six mois ! Le Refrain fait
fureur dans les locaux auxquels il était
initialement destiné, mais il est aussi
très vite vendu dans les grandes et
moyennes surfaces et dans les épiceries de campagne. On le trouve également, à la grande surprise des associés et pour leur plus grand plaisir, sur
les cartes de certains des meilleurs
restaurants de Sarthe !
Les petits Refrain doivent être tournés
plusieurs fois dans la journée, ceux
du dessus passent en dessous et vice
versa, pour obtenir une belle régularité.
Quand ils ont atteint le niveau d’acidité
souhaité, ils sont placés pour la nuit
au froid, à 12°C, dans les caves d’affi-
© Grégoire Faulin
En 2014, l’exploitation doit, face à la
demande toujours croissante, faire
l’acquisition d’une cuve capable de
contenir les mille litres de lait produits chaque jour à la ferme, alors que
celle-ci n’était prévue que pour la fin
de l’année 2018 ! Grâce à elle, les fromagers - puisque, face à la demande,
un seul fromager n’est plus suffisant ;
Thierry est donc secondé à mi-temps
par Gwendoline Lapie dès le printemps
2013, puis ils sont rejoints par Laurent
Tétillon en mai 2014 - peuvent accroître la production du Refrain. En
effet, un fromage ne se fait pas en
un jour ! Il doit d’abord subir l’étape
de la maturation, qui permet la corrélation entre le travail des ferments et
la présure, avant d’être cuit à 33°C,
température optimale pour l’action de
cette dernière. Puis, lorsque le lait a
bien pris et qu’il a l’aspect d’un gros
yaourt, il doit être découpé à l’intérieur
de la cuve. L’on obtient alors de petits
cubes, de la taille de grains de maïs.
Vient ensuite le mélange à froid qui
permet d’évacuer un maximum de sérum le plus rapidement possible - en
une dizaine de minutes environ -.
Avec la deuxième chauffe, le fromage
en devenir se condense. Après trente
minutes de brassage, alors que le
produit atteint une température de
38°C, il est mis à reposer, et le sérum
resté en surface est retiré. Encore une
phase de mélange, avant de déposer
les grains caillés dans des moules,
sur des tables d’égouttage, en une
manœuvre qui doit être très rapide.
Au bout de dix minutes, le fromage
est déjà pris et peut-être retourné une
première fois, pour qu’il s’égoutte et
que les restes de sérum s’évacuent
correctement.
Les trois associés du Pis qui Chante. De gauche à droite : Olivier Lebert, Jérôme Calmet, Thierry
Gosselin.
© Grégoire Faulin
Maine Découvertes
Le séchoir en grange, équipé de panneaux photovoltaïques.
nage, où la maturation est bloquée.
Le lendemain, ils sont plongés dans
un bain de sel appelé "saumure" (1),
dans lequel ils tremperont pendant
dix heures, avant d’en ressortir bien
salés. Commence alors une longue
phase de "bichonnage" du fromage :
pendant toute la durée d’affinage, qui
peut s’étendre de trois à neuf mois
selon le résultat souhaité, tous les
Refrain devront être colorés à la morge
pour obtenir cette belle croûte orange
qu’ils arboreront fièrement dans nos
assiettes. Durant les premiers temps,
ce lavage sera effectué trois fois par
semaine, puis de moins en moins fréquemment : le dernier mois, il ne sera
fait qu’une seule fois par semaine. Ce
n’est qu’après avoir vécu toutes ces
aventures que le Refrain pourra enfin
être vendu et consommé.
Chaque jour, ce ne sont pas moins de
soixante-dix fromages qui sont fabriqués par Thierry et Laurent ! Grâce à
ce travail de longue haleine, le Refrain
de l’exploitation Le Pis qui Chante est
une belle exclusivité sarthoise, à la
texture fondante en bouche, au goût
subtil et aux saveurs équilibrées, sans
amertume. L’essayer, c’est à coup sûr
l’adopter. Si vous avez la chance de
le goûter, souvenez-vous de tout le
chemin qu’il a parcouru avant de venir
régaler vos papilles !
◗ Nathalie Chazelle
(1) Mélange d'eau, de sel et de ferments
d'affinage.
Vous pouvez retrouver le Refrain
dans de nombreux points de vente,
dans les magasins de producteurs
et dans plusieurs des meilleurs
restaurants de Sarthe.
N’hésitez pas également à visiter
l’exploitation agricole Le Pis qui
Chante, tous les jeudis de 15 h à
19 h, ainsi que lors des journées
portes ouvertes.
Pour plus d’informations :
www.lepisquichante.free.fr
[Pratique]
Le Pis qui Chante
Les Renoulières
72150 Villaines-sous-Lucé
Tél. : 02 43 40 93 74
maine éco novembre 2015 47
Changement de propriétaire
SARTHE
LE LOUISIANA
Bar, journaux, tabletterie, bimbeloterie,
tabac, jeux
Guécélard
340 000 €
SAINT-ELLIER
Bar, café, restaurant, hôtel, point multiservices
Saint-Mars-sous-Ballon
16 100 €
ARCAMA
Commerce de détail d'articles
d'horlogerie et de bijouterie gravure
polissage, sertissage et réparation de
bijoux, vente de produits accessoires et
de maroquinerie
La Chapelle-Saint-Aubin
130 000 €
GOLF INVESTISSEMENT
Exploitation de golf, bar-restaurant
Sargé-lès-Le Mans
70 000 €
MAYENNE
MGL
Boulangerie pâtisserie
Laval
215 000 €
ADELIE
Supermarché à prépondérance
alimentaire
Évron
1 832 000 €
2R AUTOS
Mécanique automobile, vente de
véhicules d'occasion et de véhicules
neufs, dépannage, carrosserie et
peinture, location et lavage
Azé
22 000 €
48 maine éco novembre 2015
LE KLEBER
Bar, brasserie, café, restauration
Le Mans
150 000 €
LA FLÈCHE AUTOS PIÈCES
Exploitation de fonds de casse
automobile, dépollution et démontage
de véhicules hors d'usage, réparation,
achat-revente
La Flèche
36 500 €
MINI MERCADO
Vente de produits alimentaires épicerie
et toutes activités connexes
Le Mans
13 000 €
FRANCK BEDOUET
Bar tabac jeux presse
Sillé-le-Guillaume
180 000 €
RÊVE DE CHIEN
Toilettage canins, vente accessoires et
alimentation pour animaux
Le Mans
40 000 €
MY POOL
Construction de piscines extérieures et
intérieures, installation de systèmes de
chauffage de filtration et d'éclairage de
piscines
roëzé-sur-Sarthe
24 000 €
AU FORUM DU BÂTIMENT
Fixations commerce de gros et
quincaillerie outillage matériel et
équipement
Le Mans
40 000 €
CM-LEGRAS
Boulangerie pâtisserie sandwicherie
La Flèche
171 500 €
CARACT'HAIR & BEAUTÉ
Coiffure, institut de beauté, salon
d'esthétique, vente de produits et
accessoires
Aigné
70 000 €
ENTREPRISE COLAS
Menuiserie, ébénisterie et travail à façon
Laval
20 000 €
LE SALON
Coiffure mixte
Gennes-sur-Glaize
37 000 €
LA TERRASSE
Brasserie, bar, snack, jeux, repas
occasionnels, traiteur
Évron
18 000 €
WASH UP
Location de vaisselle et de matériel de
réception
Châtres-la-Forêt
145 000 €
ÉVRODIS
Station-service et station de lavage
Évron
630 000 €
LE TEMPS D'UNE COUPE
Coiffure mixte et vente de produits de
coiffure
quelaines-Saint-Gault
40 000 €
LE BOOTZ
Bar presse, gérance débit de tabacs
Laval
120 000 €
CAR-RÉSEAU
Garage automobile
Fougerolles-du-Plessis
58 000 €
Ces annonces
de ventes et cessions
commerciales sont extraites
du Bodacc.fr
HLD
Vente d’articles de sport et loisirs
spécialisés skateboard et prestations se
rapprochant des cultures urbaines
Le Mans
120 000 €
AVENIR AUTOMOBILES
Activité d'achat vente entretien et
réparation mécanique tôlerie peinture
de tous véhicules automobiles neufs et
d'occasion
Sablé-sur-Sarthe
130 000 €
CAMPING SMILE & BRADIÈRES
Camping caravaning hôtellerie de pleinair, animations, location de salles
Mézières-sous-Lavardin
65 000 €
P'TI BOU
Achat et vente au détail de tous tissus,
tous textiles, tous articles de nouveauté
et de confection pour hommes,
femmes et enfants
Laval
299 000 €
X-AUTO TECHNIQUE
Vente de pièces automobiles et
accessoires, montage et entretien, vente
de véhicules neufs ou d'occasions,
négoce de lubrifiants et pneumatiques
Azé
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