(Ratouweb Numéro 15)

Transcription

(Ratouweb Numéro 15)
PARTENAIRE DE
EDITO
www.bgames.org
Chose promise, chose due !
Nous embrayons sur ce
mois de février avec bien
entendu un nouveau
numéro mais aussi avec
l’arrivée du nouveau site
internet
www.ratouweb.com.
Outre son caractère plus
convivial et esthétique, il
permettra à chacun de
s’inscrire à notre liste de
diffusion en ligne. Vous
trouverez tous les détails
de cette superproduction
signée JB, notre webmaster
au sein de ce numéro.
Et comme nous avons le
souci permanent de
poursuivre nos efforts,
nous avons concocté ce
mois-ci un dossier spécial
sur Mamoru Oshii, auteur
de génie. La sortie en
décembre dernier de Ghost
in the Shell 2, formidable
long métrage d’animation,
nous donne l’occasion de
faire le point sur la carrière
exemplaire d’un maître de
la japanimation.
Vous permettre d’user et
d’abuser sans modération
de Ratouweb, telle reste
notre principale
motivation. Bien à vous !
Jeff.
!
%
"
$
#
!
$
$
&" '(
') '
*
'+
! ,
- .
/
#
0
1
5
5
!
/
5
!
4/ $$
/
$
.
!1 $
/ 4/ $$5 "
$-
1
$
!$
,
6
5"
/ .
+
/
2
!$
,
, 2
. $
/
$
$
$-
&
2 / $$
3/
$
,
-/
3/
, 7
$
$
!
2032. La frontière qui distinguait l’homme et la machine est quasiment abolie
au point que les humains ont même oublié ce qui faisait leur humanité. Les
derniers êtres biologiques qui subsistent côtoient les cyborgs, esprits humains
intégrés à des corps mécanisés, et des « poupées », purs produits de robotique.
Batou est un cyborg, inspecteur au sein de l’unité anti-terroriste « Section 9 ».
Son corps a entièrement été conçu par l’homme mais il demeure en son esprit
des bribes d’humanité. Il vit avec le souvenir obsédant de la femme qu’il aima
autrefois : le major Motoko Kasunagi, une cyborg de combat particulièrement évoluée, dont le « ghost » (élément
indéfinissable entre l’âme humaine et l’intelligence artificielle -ndlr) a rejoint le « réseau informatique » (Cf. Ghost in the
Shell premier du nom).
Poupée meurtrière. Quel monde
étrange, qui pousse les robots euxmêmes à « l’auto-destruction » ? A
moins qu’il ne faille parler de
« suicide »… On ne sait plus, tant la
démarcation entre l’home et la
machine s’est amenuisée.
Batou est envoyé en intervention… Une poupée… Retranchée dans un sombre
sous-sol après avoir assassiné son propriétaire et tué deux policiers, elle n’aura
bientôt plus l’occasion de commettre aucun méfait. L’enquête commence alors pour
Batou et son équipier, Togusa.
Il apparaît que le robot d’apparence féminine impliqué dans l’incident est une
version expérimentale du modèle 2050 Halady fabriqué par la firme Hocus Solus.
Et c’est le huitième évènement de la sorte qui se produit à peu d’intervalle avec les
mêmes androïdes qui après avoir perpétré leurs massacres, se sont donnés la mort.
Leurs détenteurs les ont tous obtenus en test contre la signature d’un contrat. Ce qui
inquiète le plus les autorités, c’est que parmi les victimes, on compte un membre du
gouvernement et un ancien haut fonctionnaire de police. Serait-ce là un complot
manichéen ? Il est aussi étrange qu’aucune famille n’ait intenté de procès, préférant
une solution amiable avec le fabricant… Un élément plus étrange encore apporte un
début d’explication à cette absence de réaction : l’autopsie de la poupée révèle
qu’elle comporte des organes sexuels et qu’avant d’être éliminée par Batou, elle a
également tenté de se « suicider »…
Ghost in the Shell 2 – Innocence (GITS 2) est un manga captivant dès les premières secondes. Cette suite, annoncée depuis
quelques temps maintenant, était forcément très attendue par les fans. Connaissant Mamoru Oshii, on pouvait de plus se
permettre d’écarter toute dérive purement commerciale, à savoir le syndrôme malin de la « suite » qui rime avec espèces
sonnantes et trébuchantes. L’auteur est resté fidèle à son approche et à ses convictions artistiques.
Cela nous donne une fois de plus un scénario digne d’intérêt. On notera que la trame en est globalement plus simple par
rapport à d’autres réalisations d’Oshii, ce qui fait de GITS 2 un « anime » davantage accessible au « tout public », y
compris en comparaison du premier opus. Toutefois, avoir (re)vu Ghost in the Shell 1er n’est pas forcément de trop afin de
s’immerger complètement dans la profondeur des personnages, surtout celle de Batou, protagoniste principal. (Suite p. 3)
8$ (
-
(
!
$
.9
2
(Dossier Mamoru Oshii – suite de la page 2)
En infatigable interrogateur, Mamoru Oshii développe une nouvelle fois une
thématique qui lui est chère : l’évolution et la place de l’espèce humaine au
contact d’une technologie omniprésente qui engendre une fuite de l’humanité
et une crise spirituelle. Où une frontière extrêmement floue entre l’homme et
la machine peut-elle conduire ? Quel besoin les hommes ont-ils de créer des
entités mécaniques à leur image ? L’acharnement à faire ressembler les robots
à des êtres humains en les dotant à la fois d’une « conscience » et d’une
existence programmée ne peut-il conduire à une « crise identitaire » chez ces
derniers ? Ce sont autant de questionnements qui surgissent au travers de cette
œuvre, dans la laquelle on retrouve de fait des fragrances du roman de Philip
K. Dick Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques (dont Blade Runner a
été l’adaptation cinématographique). Quoique assez philosophique, le sujet est
néanmoins développé ici avec une brillante simplicité qui permet d’en
préserver toute l’intelligence.
Effluves magiques et envoûtement divin
submergent le spectateur : les décors en
3D produisent un effet remarquable.
GITS 2 est entre autre un vrai modèle d’animation qui conserve un caractère hautement divertissant grâce à un immense
plaisir visuel. La 3D, utilisée pour la modélisation des décors intérieurs et extérieurs apporte relief et majesté à la plastique
des environnements, tandis que les personnages, en 2D classique dessinée, nourrissent inlassablement l’idée de la platitude
de l’existence dans ce monde. Le mariage est réussi.
Batou (à gauche) malgré son apparence
froide est un personnage attachant par les
bribes d’humanité profonde qu’il conserve
au fond de son être.
Il reste que GITS 2 est un long-métrage d’animation plus « cérébral » que
« physique ». Ainsi l’action pure tient une place moindre que dans le premier
film. Innocence est en fait plus une fresque envoûtante et à certains égards
inquiétante dans sa dimension visionnaire. L’histoire est centrée sur les
personnages et sur les questionnements existentiels qu’amène leur enquête.
Leurs échanges sont d’ailleurs fréquemment rythmés par un amas de citations
de philosophes du monde entier débitées avec une érudition maladive qu’on
tend parfois à trouver pesante. Mais c’est une tournure sciemment voulue par
Mamoru Oshii qui malgré une histoire « simple », parvient encore à
déstabiliser, à surprendre, à semer le doute. Le tour de force réside dans le fait
qu’on ne se sent jamais totalement perdu et que les déductions viennent
d’elles-mêmes, même si au bout du compte on ne peut vraiment prétendre être
parvenu à saisir toutes les subtilités de l’œuvre.
Entre scènes d’enquête, d’interrogations ou de fusillades musclées, GITS 2 - Innocence trouve bien sa place dans la
filmographie de Mamoru Oshii. Cet « anime » de grande qualité a tout simplement le mérite d’être splendide et intelligent.
Et s’il a eu droit à bien moins d’égards dans la programmation des salles obscures que le moindre cartoon de chez Disney,
il n’en demeure pas moins un chef d’œuvre. En attendant le DVD dans quelques mois, il vous reste à voir et revoir
l’ensemble des réalisations de Mamoru Oshii. Bien que le terme soit impropre, on l’appellerait volontiers « sensei »* afin
de marquer tout le respect qu’impose son œuvre. (Jeff.)
* « Sensei » : équivalent de « maître » en japonais (dans une relation d’apprentissage, notamment dans le cadre des arts martiaux),
encore que ce sens ne soit qu’un prolongement de l’étymologie originale qui signifie « celui qui est né avant ».
" %"
(&
4:** +-/
/
;
Dans les œuvres de Mamoru Oshii, on note un fait marquant : la
place accordée au chien. L’animal apparaît très souvent comme le
seul être capable d’une perception lucide de son environnement, le
seul lien possible entre des êtres humains enfermés dans des modes
de vie et de pensée asservissants et la réalité du monde, le seul
esprit affranchi de toute altération ou perversion. Avalon (réalisé en
2001) en fait une belle démonstration : lorsque Ash, l’héroïne, se
promène dans la rue, les humains se résument à des silhouettes
Le basset de Batou dans
sombres et figées dans un univers en déliquescence… Seuls les chiens bougent et
Ghost in the Shell 2.
conservent des attitudes expressives.
L’analogie avec Avalon est
évidente.
Pour la petite anecdote dans Ghost in the Shell 2 – Innocence, la scène durant laquelle
Batou (personnage principal) nourrit sa chienne est la copie quasi-conforme de passages
équivalents dans Avalon. De surcroît, les personnages possèdent le même chien, un basset hound. Similitudes flagrantes…
Certains s’accordent à dire que le basset, avec sa mine sympathique, son air tristounet et ses accès joviaux serait une
projection de Mamoru Oshii quant à son tempérament… Toujours est-il que le réalisateur semble avoir son animal
fétiche…
3
(Dossier Mamoru Oshii – suite de la page 2)
"
/
!
<$
!
$
!
/
!
$$ 5, ,
%
=
#
!$
,
2
-
/
!
;
$
$
!$
#
7$ .
5"
5 $
/
,
$
@
!
Mamoru Oshii – site officiel : www.oshiimamoru.com
A'
*A%B %* "
2
$
#
.$
?
$$ ;
reconnaissance mondiale avec
l’adaptation « anime » de Ghost in the
Shell, BD de Masamune Shirow, dans
laquelle il n’hésite pas à mettre sa
touche personnelle en faisant du même
coup une œuvre finalement originale et
personnelle. Le divertissement, servi
par une réalisation technique de haute
volée, ne manque pas d’aborder des
thèmes profonds comme l’évolution de
l’humanité ou la liberté des êtres. Les
scenarii savamment échafaudés vont
dès lors devenir une vraie marque de
fabrique de Mamoru Oshii.
Quatre ans plus tard, il signe d’ailleurs
le scénario brillant du manga-anime JinRoh – la brigade des loups, qui
connaîtra un succès retentissant. Ce film
porte en lui des stigmates de Ghost in
the Shell. Il aborde en effet des sujets
philosophiques à la fois avec poésie et
noirceur, l’histoire se déroulant dans un
univers fictif des plus sombres : un
Japon d’après-guerre, société en
perdition livrée à un totalitarisme
déshumanisant.
Producteur délégué de l’« anime » de
renom Blood : the last vampire en 2000,
Oshii réalise l’année d’après le film
« live » : Avalon. Véritable réussite
technique combinant le tournage
classique et la retouche par l’imagerie
numérique, il reprend nombre de
thèmes chers à l’artiste et impacte une
fois encore fortement le public du
monde entier.
Globalement, on constate que les
œuvres de Mamoru Oshii sont
empreintes de pessimisme, sans pour
Né en 1951 au Japon, Mamoru
Oshii est diplômé de l’Université
d’Arts de Tokyo. C’est en 1975
qu’il rejoint professionnellement
le monde de l’animation.
Il participera à divers projets de
séries animées dans les années
80 (dont Les Aventures de Nils
Olgerson inspirées du livre de
Selma Lagerlof, Lamu ou encore
La Bataille des Planètes) et signe
son premier gros coup en 1988
avec Patlabor – le film, dans la
lignée de la célèbre série TV
éponyme mettant en scène des
mechwarriors. Il en réalisera le
deuxième opus en 1993.
C’est en 1986 que Mamoru Oshii
confectionne son premier film
« live » (par opposition aux
« anime ») : Lunettes Rouges. Ce
long-métrage scelle sa
collaboration avec le
compositeur Kenji Kawaï qui
participera à plusieurs de ses
futurs projets (ainsi qu’à d’autres
chantiers cinématographiques
comme Ring et Ring 2 d’Hideo
Nakata).
Le talent d’Oshii s’affirme
peu à peu et c’est en 1995
qu’il connaît une
.,
1
>
autant confiner inéluctablement
vers une destinée sans espoir.
Elles sont davantage des
invitations à la réflexion,
baignées d’une poésie étrange et
omniprésente qui permet de
conserver un aspect aérien, un
rien lyrique.
En résumé, Mamoru Oshii ne se
contente point d’offrir un
spectacle contemplatif. En
alchimiste chevronné de
l’animation, il adopte une
approche artistique globale qui
confère à ses œuvres toute leur
personnalité et leur force. Ainsi,
il conserve dans le même temps
le souci de l’esthétique, de la
perfection technique et du
scénario profond qui amène à la
réflexion sur des sujets sociaux,
philosophiques ou
métaphysiques impliquant
souvent un questionnement sur
l’Homme, son évolution et son
rapport au monde. Ghost in the
Shell 2 – Innocence en constitue
le témoignage le plus récent, un
élément maître supplémentaire
dans une filmographie
exemplaire. (Jeff.)
Illustration de la page
d’accueil du site officiel
d’Oshii. Tiens, un basset…
;
Kenji Kawai est aujourd’hui, aux côtés de Joe Hisaichi, l’un des compositeurs japonais les plus reconnus. Artiste
pluridisciplinaire, il a aussi bien œuvré pour le dessin-animé, le cinéma ou le jeu vidéo. Il est entre autre
omniprésent dans les réalisations de Mamoru Oshii qui depuis leur première rencontre ne s’est plus séparé de son
compositeur-fétiche. Le style de Kawai est éclectique, passant d’influences de musique classique (en exploitant
parfois les chœurs pour le développement d’ambiances à la fois épiques et solennelles) à des formes puisées dans la
musique traditionnelle japonaise. En outre, Kawai est un adepte du mélange de partitions d’orchestre et de
synthétiseur, n’hésitant pas à introduire çà et là des sonorités originales fabriquées ou transmises par des instruments
parfois insolites. Cette démarche de recherche acoustique participe à son souci constant de maintenir parfaitement la
musique au service du film, avec professionnalisme et humilité. Toujours en quête d’une ligne mélodique forte,
Kenji Kawai ose aussi l’expérimentation. Nul doute que son aura et son talent son appelés à œuvrer encore afin de
poser quelques notes sur de nouvelles images afin de sublimer l’inspiration de leurs auteurs.
4
(Dossier Mamoru Oshii – suite de la page 3)
"
/ 5 -
C
* 2( : D + E ,
( /D + E ,
+
!
Edition collector 2 DVD + CD audio de la
bande originale
Réalisateur : H. Okiura
Scénario : M. Oshii
Durée du film : 100mn – son stereo –
langues : japonais et français
Prix indicatif : 38,00 €
+
!
Tokyo, dans les années 60. Le japon est sous le joug d’un gouvernement
totalitaire qui traque sans aucune pitié les opposants au régime, un parti
clandestin appelé « La Secte », dont la particularité est d’être doté d’un
corps de « Petits Chaperons Rouges », des femmes et des enfants à
l’aspect inoffensif qui assument en fait des fonctions de ravitaillement en
explosif et armement. Les égouts de la ville sont fréquemment le théâtre
d’affrontements avec la POSEM (Police de Sécurité Métropolitaine) et ses
terribles soldats d’élite : l’unité Panzer. Cette division puissamment armée
et entraînée à tuer comporte une branche secrète : les Jin-Roh, les
« hommes-loups », qui sont chargés de surveiller les activités de
l’ensemble des forces de Police. Devenue puissante et par certains aspects
trop indépendante, l’unité Panzer inquiète la Police et le gouvernement qui
souhaitent s’en débarrasser. Un complot est mis sur pieds afin d’en
conduire le démantèlement. Kazuki Fuzé, brigadier chez les Panzer et
membre secret des Jin-Roh en sera le principal instrument…
Réalisé en 1999, Jin-Roh – La Brigade des Loups s’est d’emblée imposé
comme un chef d’œuvre d’animation international. Alors que l’emploi du
numérique commence à envahir l’univers du dessin-animé, Oshii et le
réalisateur qu’il charge de l’affaire (Hiroyuki Okiura, qui fut concepteuranimateur des personnages de Ghost in the Shell et de sa récente suite)
prennent le parti d’un « anime » entièrement « artisanal », par la classique
superposition de celluloïds dessinés à la main. H. Okiura déclare :
« Certains sujets lyriques ou romantiques se marient mal avec la froideur
de l’ordinateur […]. J’espère qu’avec Jin-Roh, nous avons apporté la
preuve que des méthodes classiques permettaient encore d’obtenir un
résultat magnifique ». Et le résultat est à la hauteur du gigantesque projet
qui aura mobilisé 500 personnes pendant 3 ans, dont des pointures de la
japanimation comme J. Otsuka et T. Kawagashi qui ont œuvré sur la
totalité des productions du studio Ghibli de H. Miyazaki (dont le sublime
Princesse Mononoké). Aujourd’hui encore, Jin-Roh reste l’un des projets
de long-métrage d’animation les plus ambitieux jamais réalisés. (Jeff.)
Dernier film « live » que l’on doit à Mamoru Oshii, Avalon est un
modèle d’esthétique original. Il a fait appel à des procédés hybrides
pour sa conception : prises de vues traditionnelles et retouche
numérique. Le rendu épatant n’a laissé personne indifférent, d’autant
qu’une fois encore, Oshii donne à réfléchir en s’attaquant au thème de
la frontière entre le réel et le virtuel, avec pour background des
références à la légende du Roi Arthur.
Nous sommes dans un futur indéterminé, une époque dégradée.
Nombre de jeunes gens désabusés par la désolation et la décrépitude
sociale s’en vont trouver refuge au sein d’un jeu vidéo de réalité
virtuelle : Avalon. Ce jeu, totalement illégal, permet aux meilleurs d’y
gagner leur vie. Cependant, il comporte aussi des risques : les
hôpitaux sont pleins de « non-revenus » (unreturned) qui gisent tels
des légumes au fond de leurs lits, le regard vide, comme lobotomisés.
La cause de tout cela : la quête qu’ils ont menée afin d’accéder à un
niveau secret, la « Classe A », également appelée « Classe Réelle »
(Real Class) en pourchassant un personnage caché né d’un « bug »
dans le jeu : le Fantôme (Ghost). Ash est l’une des joueuses les plus
expérimentées d’Avalon. Autrefois membre d’une équipe dissoute
dans des conditions obscures, elle fait désormais cavalier seul dans la
peau d’une guerrière. Un bouleversement survient lorsqu’elle
rencontre l’un de ses anciens équipiers qui lui apprend que leur exleader, Murphy, est aujourd’hui cloué dans un hospice suite à sa
rencontre avec le Ghost lors d’une partie… (Jeff.)
%F%+
GFG
Diverses éditions sont disponibles. Vous
trouverez en France une édition 2 DVD au prix
indicatif de 50,00 €.
La plus complète est sans nul doute l’édition
japonaise « Memorial Box » disponible en
import (photo ci-dessus) que nous avons
obtenue grâce à notre correspondant Cyril « Xi
Lei » Ebersweiler à Pékin (qu’il en soit
hautement remercié !). Présentée sous forme
d’un digipack 4 DVD, elle comporte le film, 2
disques de bonus ainsi que la B.O réalisée par
Kenji Kawaï. Un vrai bijou !
5
'4
'& F*G'
G
$, $
$
F
.
$- &
$
( , 8
$$
.I
!
7
!
$-> $
6 $
!! $ 7 $- H$
$-*
F
.
$$
!
$ ,
$$ 2
,
$
0
$
! $
1
* 5$
Le jeu online connaît un engouement grandissant qui n’a pas échappé à Novalogic.
L’éditeur, versé dans le jeu qui ne fait pas dans la dentelle, a suivi EA Games
(Battlefield 1942 et Battlefield Vietnam) dans la course à la guéguerre virtuelle à
grande échelle via la « toile ». Joint Operations – Typhoon Rising (JOTR) se présente
donc comme un First Person Shooter contemporain qui prend place dans le monde
insulaire indonésien. Les nostalgiques des lagons et des forêts tropicales de Far Cry
apprécieront…
« Mais bo**del, où c’est qu’j’ai mis mon flingue ? » (extrait de chanson de
Renaud) : C’est presque en chantant « Mabrouk s’en va-t-en guerre » que l’on prend
place devant le PC pour entamer ce test.
Première chose à savoir : ici, point de mode solo (mis à part une initiation qui permet
d’acquérir la maîtrise des commandes de base). JOTR se passe exclusivement sur
internet. Avant d’aller sulfater allègrement tout ce qui bouge le moindre cheveu sur le
web, votre première tâche consistera à configurer votre profil de joueur en paramétrant
un personnage pour chaque camp disponible : ONU (en choisissant parmi diverses
forces spéciales du monde entier dont les Spetznatz, les SEALS, les Rangers et même le GIGN français !) et junte indonésienne. Comme
dans tout jeu romantique de ce type, diverses classes de soldats sont disponibles (fusilier, sniper, toubib…) qui permettent l’accès à un
armement spécifique. Vous déterminez aussi le contenu de votre équipement, une notion d’encombrement étant prise en compte. Bref,
que du bon pour aller se mettre sur la figure dans une liesse totale ! Cependant, les flingues disponible ne varient aucunement d’une
nation à l’autre. C’est bien dommage tiens, moi qui me voyait déjà avec un Famas dans les mimines…
« On ira tous au paradis, même moi… » (extrait de chanson de Michel
Polnareff) : « Alors, ça vaut le détour au moins ? ». Patience… On y arrive.
Graphiquement, Novalogic avait marqué un bon point avec son précédent FPS
Delta Force - Black Hawk Down : des modèles réussis, des effets agréables et
un environnement plutôt joli. JOTR reprend tous ces atouts avec une version
améliorée du moteur de Black Hawk Down. Les véhicules et les personnages
sont soignés, l’ambiance des îles est retranscrite par une végétation des plus
crédibles, les textures sont correctes et le graphisme global plutôt agréable.
Certes, on n’atteint pas le rendu inouï des îlots paradisiaques de Far Cry, mais
pour du FPS online, la copie est très réussie.
« Mabrouk s’en va [donc] en guerre » (extrait de comptine pour enfants) :
A la manière de tout bon vieux FPS multijoueurs actuel, vous avez le loisirs
d’arpenter les vastes maps du jeu sur vos vieilles guibolles, ou en usant de
l’un des nombreux moyens de locomotion disponibles : des hélicos du plus
petit au plus gros, des
L’écran de configuration du profil : allez, soyons fous, on
hydroglisseurs, des canots, des
va commencer au GIGN !
jeeps, bref, il y en a réellement
pour tous les goûts.
Le gameplay quant à lui demeure assez « arcade ». C’est en quelque sorte du « easy game »
à la Counter-Strike pour la prise en main. Le plaisir est donc assez immédiat du fait de la
manœuvrabilité de la totalité des véhicules et de l’aisance avec laquelle on peut aligner les
ennemis avec les pétoires puisqu’elles sont assez stables.
Par contre, avant d’enchaîner les cartons tel le Charles Bronson bien en jambes, il faut
débusquer les cibles… Et c’est là toute la difficulté : si le paramétrage des serveurs autorise
l’affichage de marqueurs pour vos équipiers, en revanche aucun système n’a été prévu pour
identifier clairement les ennemis (tels un marqueur lorsqu’ils se trouvent dans votre ligne de
mire façon Battlefield ou une couleur de « dossard » façon mode multi de Far Cry) ! Vous
A l’arrière d’un truck avec d’autres
ne pourrez compter que sur vos yeux et la tache est particulièrement ardue : ça bouge très
gueules d’amour. Tout un programme !
vite et par dessus le marché, les acteurs se fondent tellement dans le décor qu’on meurt très
souvent sans avoir pu esquisser la moindre réaction. (Suite page 7)
6
(Test Jeu Vidéo : Joint Operations Typhoon Rising – suite de la page 6)
Par exemple, déloger un sniper bien embusqué relève de l’exploit car aucun élément ne vous donne
d’indication sur sa position (ni traînée de tir, ni reflet du soleil dans la lunette comme dans Far Cry).
Ne parlons même pas des maps se déroulant de nuit qui compliquent un peu plus la chose. Côté
jouabilité, on aurait pu faire mieux. Ajoutons que le jeu ne prône pas forcément la « finesse » ni ne
pousse au calcul tactique : tout est fait pour orchestrer du bon vieux rentre-dedans et générer des
comportement berserks. C’est du Novalogic à plusieurs quoi… Du gameplay à la Black Hawk Down
en multi… Question de goût…
« Testeur, au rapport ! » (extrait d’aucune chanson connue…) : « Oui chef ! ». Alors voilà : sans
être novateur sur le principe, JOTR est un jeu qui ne manque point d’atouts : une esthétique agréable,
une prise en main aisée (facilitée par le mémo de commandes cartonné à apposer le clavier de votre
PC), des effets d’explosion et de souffle probants… Cependant, fidèle à la tradition du FPS-arcade
selon Novalogic le soft manque d’un brin de subtilité. Le défaut majeur reste l’absence d’éléments
visuels pour l’identification des ennemis dans la bataille ce qui parfois pèse sur le gameplay. Au final,
bien qu’inférieur à Battlefield Vietnam, véritable réussite dans le domaine, JOTR parviendra malgré
tout, avec ses 4 modes de jeu, à vous retenir devant votre écran quelques bonnes heures pour peu que
son gameplay à la Black Hawk Down version multijoueurs vous séduise. Si vous avez aimé ce dernier,
allez-y, vous ne serez pas dépaysé. Si vous recherchez quelque chose de plus abouti vous lui préfèrerez
sans hésiter un bon Battlefield. (Jeff.)
/
/ #
Nom : JOINT OPERATIONS
Typhoon Rising
Editeur : Novalogic
Développeur : Novalogic
Plateforme : PC
Support : CD-Rom
Genre : FPS multijoueurs
Multijoueurs : Oui (LAN et
Internet)
Prix indicatif : 59,99€
Graphisme
Bande son
Jouabilité
Durée de vie
Intérêt global
NOTE GLOBALE : 14/20
A propos de FPS online…
%" '(* %-4 %(" K
%
2
, $ 0
Non contente d’engager des équipes dans le championnat de Nascar, l’armée américaine a décidé de repousser toutes
les barrières afin de soigner son image de marque et parvenir a susciter des vocations.
Ce n’est pas nouveau, mais pour ceux à qui la chose aurait échappée, l’armée de terre US a développé un jeu vidéo
complet et gratuit, America’s Army, téléchargeable sur le web à partir du site : www.americasarmy.com.
Loin d’être un gratuiciel bancal construit autour de 4 polygones qui se battent en duel, ce FPS multijoueurs est un soft
complet à la réalisation digne de toute production payante. Il bénéficie même de mises à jour.
Le jeu, à tendance assez patriotique on s’en doute, se fonde sur une approche carriériste : on commence par une session d’entraînement de bidasse
de base pour ensuite postuler dans divers corps spécialisés (qui vont des paras aux forces spéciales). Votre profil (enregistré en ligne) évolue et vous
prenez du grade et du mérite au fil de vos parties sur internet (car point de mode solo au menu).
Le gameplay demeure correct et pour le coup, on se prendrait presque pour un vrai GI. C’est effrayant ! Que ça intrigue, que ça dérange, ça existe et
quoi qu’il en soit, ça ne vous coûtera rien d’essayer, puisque c’est gratuit ! Attention : le fichier .exe à télécharger pèse quelques 750 Mo. Haut débit
obligatoire et patience lors du lancement de l’installation ! Nous, on est prêt à parier que c’est le soft favori de Michaël Moore !
(&E(*J&' " &4*J&'
% / 6 / !$
H
-%
8
$
#
0 Voici un bonhomme qui risque de faire reparler
sérieusement de lui les prochains temps. Ne vous fiez pas à son nom.
Ce n’est point un titre de noblesse, car au contraire, Chaplain promet
d’être le nouveau trublion du rock celtique. Pour l’heure, il nous offre
un CD single intitulé Marie la Dondaine, mélange endiablé de
tradition bretonne et de rock alternatif pêchu avec guitares appuyées et
accordéon. A suivre de près pour la suite. Ca va swinguer chez les
bigoudènes… (site internet : www.chaplain.fr.st)
2
2
Quatre jours : c’est le temps record qui aura suffi à Linkin Park et au rappeur ricain Jay-Z pour mettre en boîte Collision Course. Ce
mini-LP comporte six titres qui dans un esprit de « jam-session », combinent des hits du combo néo-métal (tirés de Hybrid Theory et
Meteora) avec des morceaux du père Jay-Z.
L’entreprise se solde par un résultat des plus convaincants qui ne manque pas non plus de surprendre. Certains mariages conservent
une puissance démentielle comme Points of Authority/99 Problems ou Dirt off Your Shoulder/Lying from You, alors qu’un Izzo/In
the End étonne davantage : on se croirait presque revenu à la bonne vieille époque du label Motown ! Il fallait oser, et ils l’ont fait !
Pour couronner le travail, le CD est commercialisé avec un DVD comportant une prestation live (avec un son en Dolby 5.1
bienvenu) capturée au Roxy Theatre d’Hollywood ainsi qu’un reportage sur les coulisses de l’enregistrement. On notera la maîtrise
absolue du « flow » de Jay-Z sur le morceau Jigga What/Faint. Une belle performance !
Une fois de plus, c’est un régal, bien qu’il soit de trop courte durée ! (Jeff.)
7
+7
!
$
!
.
$
# -
$
$
$
$ ,
/
5 !! $
! 6 5$
!$
!
+
7
5
Quel bonheur, quelle bouffée d’oxygène dès les premières notes de piano de cet opus magistral qu’est au final
Mutatis. Juliette, auteur-compositeur-interprète authentique s’il en est, réussit une fois de plus à épingler son
cabaret musical dans nos encéphales avec un brio inégalable. Mélodies envoûtantes, ambiances captivantes,
Juliette, conteuse toute autant que chanteuse, entretient la chanson à texte dans ce qu’elle a de plus noble, avec
habileté, finesse et intelligence, un peu comme d’autres époques ont eu leur Brel et leur Piaf.
Les textes sont une invitation à la rêverie, à la divagation de la pensée et les notes transportent des images qui
s’imposent naturellement à l’esprit en raison d’une mise en musique au figuralisme toujours aussi puissant.
Juliette, ce sont des chansons qui sont à la croisée d’un cabaret enfumé du vieux Paris des années 40, d’un
théâtre à l’italienne éclairé par les lueurs diffuses de dizaines de bougies et d’un chapiteau de cirque aux
numéros surnaturels et fantastiques. Juliette joue, du piano certes, mais aussi de la voix. Toute chanteusecomédienne qu’elle est, elle interprète, avec justesse et sensibilité. C’est bête à dire n’est-ce pas, mais sait-on
encore vraiment ce que cela veut dire aujourd’hui ? Ce ne sont pas quelques « châtelains » boutonneux, élevés
pour la musique de supermarché qui, saccageant du Dalida ou braillant des reprises de Sardou nous en feront la
démonstration.
Point de média superflu, point de show-biz, Juliette n’est pas là pour « se la raconter » à elle. Non, elle est là
pour nous raconter simplement à nous tous des histoires de toutes sortes, au travers d’un album qui réussit le
tour de force de transporter tout du long des accents rétros, qu’ils soient posés sur des influences « titi
parisien », orientales, bossa ou classiques, tout en étant bien ancrés dans leur temps. Ainsi, l’artiste dédie-t-elle
son dernier morceau Fantaisie Héroïque aux créateurs des jeux vidéos Baldur’s gate, Neverwinter Nights et
autre Everquest, « jeux sans lesquels » elle déclare elle-même qu’elle « aurait passé plus de temps à écrire des
chansons ! ».
Alors par exemple, Juliette nous embarque dans Le sort de Circé, complainte d’une magicienne désabusée, titre
aux volutes étrangement enivrantes, ou encore dans l’existence frénétique d’une bonne des beaux quartiers qui
refoule tant bien que mal les pulsions meurtrières qu’elle nourrit à l’égard de son infâme patronne dans Maudite
Clochette. Entre morceaux qui vont droit au cœur et chansons farceuses à la délicate impertinence, « la Juliette »
joue des mots et des rimes, défiant le temps et les modes pour nous livrer le meilleur de son tempérament
artistique bien trempé.
Ce disque est une perle rare de chanson française sur lequel les surprises ne manquent pas. Le travail des
rythmes et des arrangements amène une diversité douce et feutrée dans laquelle on se love volontiers. La
chaleur « cubaine » de Franciscae Meae Laudes (mise en musique d’un poème des Fleurs du Mal de
Baudelaire) produit un tel effet que si c’eût été encore possible, on aurait bien vu là un duo avec le regretté
Compay Segundo. Et les duos, Juliette les a ici osés, avec Guillaume Depardieu sur le très touchant Une lettre
oubliée, ou encore avec le talentueux François Morel sur un Mémère dans les orties à l’humour désopilant.
Simple, drôle, tendre et parfois caustique, tel est Mutatis. Un album superbe, une œuvre rare et précieuse dans
un paysage musical contemporain qui a vraiment parfois du mal à rendre compte d’inspiration. (Jeff.)
Juliette – site internet officiel : www.juliette.com.fr
LG " %(A
/
$
.,
3D Mark 05, la toute dernière version du célèbre banc de test 3D pour PC de la firme Futuremark est
opérationnel depuis le 26 janvier dernier. Ce « bench » va réellement pousser votre configuration matérielle dans
ses derniers retranchements puisque les tests mis en images se fondent sur l’ensemble des technologies
novatrices qui seront exploitées dans les prochaines générations de jeux vidéos. En clair, 3D Mark 05 est un outil
de torture ultime qui promet de belles caramélisations de cartes vidéo ! Son tout nouveau moteur ainsi que les trois séquences
d’animation qui servent à évaluer les performances ont été élaborés avec les big-boss du chipset vidéo 3D dont les principaux ATI et
NVidia. Sachez que votre hardware doit être compatible DirectX 9.0 et gérer le Pixel Shader 2.0 ou supérieur. La version gratuite
vous permettra de réaliser le test sur des réglages prédéfinis tandis que la version payante autorise la retouche de pas mal de
paramètres. Vous trouverez ce pilori informatique sur le site de Futuremark (www.futuremark.com) ainsi que sur d’autres sites de
download (comme telecharger.com). Allez va, séchez vos larmes, ce n’est qu’un benchtest après tout…
8
E23%" '4
+
4
+!
-
/
$
/ 8(
1
G
0
!
1 !1 0
7
0 ' . 5
$
$- !
0
,
8
0
On vous l’avait promis et répété : notre site internet allait subir un coup de jeune. Pas
uniquement pour la frime, non, bien qu’il soit bien beau ce nouveau site, mais bien pour qu’il
corresponde enfin pleinement à nos attentes et à notre état d’esprit.
Cette création totalement originale, nous la
devons bien sûr à notre webmaster, Jérôme
« JB » Bruneau, qui s’illustre régulièrement
dans l’écriture de chroniques et qui œuvre
aussi dans l’ombre pour toute notre
maintenance informatique. Ces derniers
temps, ce sont quelques longues heures qui
l’ont mobilisé en codage et infographie et le
résultat est là : un site tout neuf, sobre,
convivial et pratique qui n’attend plus que
vous afin de satisfaire votre boulimie de
Ratouweb. En voici les principales
caractéristiques :
- Nouveau graphisme, sobre et classe à la
fois. Le site est désormais davantage dans
l’air du temps !
- Reprise des anciennes rubriques, Forum (hébergé par B-GAMES, notre partenaire), Liens et
surtout « Télécharger les parutions », où vous trouverez l’ensemble des numéros de
Ratouweb, depuis le premier, toujours en fichier .pdf.
- Nouvelle rubrique « Contact / Inscription » : Vous souhaitez simplement nous écrire, voire
vous abonner à la liste de diffusion mensuelle de Ratouweb ? Plus aucun problème. Rendezvous sur « Contact / Inscription » et remplissez simplement le formulaire proposé ! C’est
aussi simple que ça !
- Nouvelle rubrique « Bonus » : Là, vous trouverez diverses choses qui viendront se greffer
au fil du temps. Une sorte de boîte de Pandore à la sauce Ratouweb ! N’oubliez pas de la
visiter de temps en temps, qui sait ?...
%E
'M2F &4 % (%
&B 'E 0
L’abonnement vous permet de figurer dans notre liste de diffusion mensuelle. Le nouveau
numéro de votre webzine préféré est sorti ? Vous souhaitez être tenus au courant des
évolutions de nos rubriques ? Rien de plus facile, suivez le guide :
ABONNEMENT :
- Connectez-vous au www.ratouweb.com
- Cliquez « Contact / Inscription »
- Remplissez le formulaire à l’écran en suivant les indications
- Précisez dans « Commentaires » que vous souhaitez vous abonner à la liste de diffusion
- Cliquez « Envoyer » et le tour est joué !
Attention : tout e-mail ne comportant pas expressément la volonté d’abonnement de son
auteur sera traité comme une simple demande d’information !
DESABONNEMENT / MODIFICATIONS D’ADRESSE E-MAIL :
Afin de garantir à tous les libertés en matière d’accès et de modification aux données
personnelles, c’est aussi simple :
- Connectez-vous au www.ratouweb.com
- Cliquez « Contact / Inscription »
- Remplissez le formulaire à l’écran en précisant votre requête (stoppage d’abonnement à
la liste de diffusion ou modification d’adresse e-mail)
- Cliquez « Envoyer ». Votre requête est prise en compte le jour même !
E
.7
0+
B-Games, notre partenaire, poursuit
ses efforts de développement de
jeux vidéos « old-school » sans
relâche.
Primo, le développement de
Purebreaker 2 (jeu de cassebriques) est en cours, sur la base du
moteur graphique maison codé par
la fine équipe (le Lethal Engine 2.0).
Secondo, la suite du fameux jeu de
shoot spatial Lethal Judgment
Orbital Apocalypse, baptisée End
Game, est annoncée pour le 2ème
trimestre 2005. C’est non sans une
pointe d’impatience qu’on attend de
pouvoir enfin y jouer, la vidéo de
pré-production téléchargeable sur le
site augurant vraiment du meilleur
(effets sublimés, maniabilité
exemplaire du vaisseau…). L’affaire
est toujours signée David « Polux »
Fourel (code et graphismes) et J.N
« Yukin » Frigière (musique et
graphismes).
Afin de ne pas rester à attendre les
bras croisés, si ce n’est déjà fait,
ruez-vous sur le www.bgames.org
(rubrique Freewares Bgames) afin
de downloader les précédentes
productions (Purebreaker et Lethal
Judgment 2) qui sont disponibles
gratuitement. Les plus frileux
d’entre-vous peuvent se rassurer :
l’installation et la désinstallation des
softs se fait les doigts dans le nez.
Du vrai travail de pros on vous dit !
(
Infos / remarques :
[email protected]
Contact webmaster :
[email protected]
-
9
%
&%+* '
4 +'4
( %E+'4 +-
!
$ !
$!
!
$
$
$
/
,
$ ,
/
!
$
4
5$
$
, C
#
$7 $
$
/
,
$
!
.$$
N’y allons pas par quatre chemins, bien entendu, les jeux sur consoles portables possèderont toujours un aspect graphique moins abouti.
Mais enfin, on ne peut pas demander à une miniature de jouer dans la cours d'
un gros PC ou d'
une bonne « vieille » console de salon.
Ce qui est intéressant, ce sont les évolutions dont nous allons bientôt pouvoir profiter sur les marchés occidentaux (car le Japon a déjà
une petite longueur d’avance). Ainsi pour cette année ce sont pas moins de 3 nouvelles consoles portables qui sont prévues pour le
premier trimestre. Et les charmants fabricants impliqués dans ce mini-boom rivalisent afin de nous offrir qualité d'
image, performances
graphiques et possibilités d’applications multimédia. Car la console portable next-generation, c’est aussi l’accent mis sur l’interactivité,
et le multi-usage. Ca promet de jouer des coudes entre Sony et Nintendo, déjà bien implantés, et Gizmondo, un petit nouveau qui va
tenter la percée dans un univers qui paraît, vu comme ça, assez bien verrouillé… Sans plus attendre, voici donc les protagonistes dans
l’arène :
SONY PSP :
Pour la PSP, Sony annonce un processeur cadencé à 333 Mhz qui intégrera également la partie graphique.
Le chipset est basé sur l'
architecture MIPS R4000. Un core reconfigurable baptisé VME (Virtual Mobile
Engine) sera également présent et cadencé à 166 Mhz.
La console sera pourvue d'
un écran couleur de 4.3 pouces et utilisera des disques Universal Media Disc
de 1.8 Go. En outre, elle intègrera un emplacement pour carte-mémoire et sans surprise, ce sera du
Memory-Stick Sony !
Sony joue le design sobre et
classieux avec une robe
noire du meilleur effet.
L’atout majeur de la PSP :
son écran aux belles
mensurations. Le futur top
model ?
Cette console pourra servir de baladeur audio / vidéo (MP3 / MPEG4) et intègre un contrôleur WLAN
802.11b pour le jeu en réseau.
Apparemment, un nouveau firmware déjà disponible sans toutefois être officiel, permet de rendre la PSP
très proche d'
un PDA en permettant la conversion de fichiers textes en images (la PSP ne prenant pas en
charge à l’origine les formats textes). Déjà disponible au Japon, son prix chez nous devrait se positionner
autour de 200 à 250 €. Après s’être bien installé en tête du marché de la « grosse » console, Sony affiche
clairement ses prétentions… Certains ne doivent pas en rire !
NINTENDO DS (Dual Screen) :
Nintendo connaît bien le secteur et pour cause, ses Game-Boy successives ont remporté un succès
colossal. Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? La DS comprendra deux écrans LCD de deux à
trois pouces pour afficher par exemple le jeu sous deux vues différentes. Elle sera pourvue de deux
processeurs ARM et de 128 Mo de mémoire interne.
L'
un des deux écrans sera tactile et pourra être utilisé avec un stylet comme sur les PDA. Ce système
pourrait même être exploité dans certains jeux.
La Nintendo DS supporte la technologie Bluetooth et WiFi pour le jeu à plusieurs et comprendra deux
emplacements cartouches, l’un pour les jeux Nintendo DS (cartouches de 1 Go), l'
autre pour les jeux
Gameboy Advance (ne jetez pas vos softs !). Quant au prix, il est annoncé aux alentours des 210 €.
GIZMONDO :
De loin annoncée comme la
plus chère, la Gizmondo
affiche des prétentions
intéressantes. Cela suffirat-il à convaincre ? Reste
également à voir la
logithèque…
La DS adopte une forme
assez classique. Nintendo
restera-t-il leader du
marché des consoles de
poche ?
C’est un peu la surprise du chef. On se demande si la place existe pour un nouveau nom sur un marché
qui semble tout acquis aux grands pontes de la discipline ? L’avenir nous le dira. En attendant, cette
console sera pourvue d'
un processeur ARM 400 Mhz et d'
un chip graphique 2D/3D GeForce 4500. Elle
est également équipé d'
un écran TFT 2.8 pouces, d'
un emplacement mémoire SD Card et d'
un capteurcaméra intégré. Apparemment, la Gizmondo serait capable d'
offrir des fonctions GSM, GPS/GPRS, avec
un support Bluetooth et un mini port USB. Au vu des spécifications annoncées, la bestiole pourrait donc
s'
apparenter à un mini PDA (sachant qu’elle est basée sur le système WindowsCE).
Le constructeur annonce également qu’elle sera en mesure de supporter bon nombre de formats audio,
l'
envoi de SMS/MMS et la lectures de 2 formats vidéo (dont le MPEG4). Le prix quand à lui ne sera pas
en reste, puisque petite jeunette est annoncée au alentour des 320 €.
Bref, au vu des performances annoncées et des démos présentées çà et là sur internet, tout cela est plutôt
prometteur. Les jeux deviendraient sensiblement plus prenants, avec une 3D désormais de mise qui a
jusque là fait défaut aux consoles portables. D'
une console de salon vers une petite de poche, n'
y aurait-il
maintenant plus qu'
un pas ?... (JB)
Staff Ratou-Web : Mr. Jingle Ratou – mascotte en chef / Jeff - Rédac’ chef et articles / Jérôme Bruneau – articles, maintenance informatique, webmaster / Cyril « Xi
Lei » Eberserweiler : articles
Mr. Chuck Ratou - mascotte d’honneur
Merci à Polux et Yukin de B-GAMES - Merci à Nath, my love, qui supporte mes longues heures devant l’ordi pour la réalisation de ce ‘zine.
10