The French Country Music Magazine

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The French Country Music Magazine
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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
3SAT sur le satellite
Samedi 26 Mai 13h15
Country road sur la chaîne allemande
Programme en ligne dès que possible
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Only Country ‘Flep’
Country Delight
Country Roots
Country Land
Fred’s Country
City Of Light
Big Cactus
Tous les lundi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00
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Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00
Tous les mercredi de 19:00 à 20:00
Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00
Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00
TOP 5 Country Web Bulletin
The French Country Music Magazine
Le mot :
Il est vrai que la météo et les vacances scolaires aidant on a plus envie d'aller à
la pèche ou au jardin que de se retrouver coincé derrière un ordi. C'est vrai pour
vous et aussi pour l'équipe de votre CWB qui malgré tout s'est une fois de plus
pliée en 4 pour que notre fanzine favoris puisse se retrouver en ligne à la date
prévue. Si vous regardez bien le programme des Country Nights vous verrez
certainement que l'affiche sera exceptionnelle cette année: Randy Travis,
Rondha Vincent, Julie Roberts en tête d'affiche c'est terrible !!! Un Fidel lecteur
m'a demandé s'il serait possible de publier un numéro spécial, une sorte de 'Best
Of ', du Country Web Bulletin. Si vous même avez des idées concernant ce
numéro à venir faites le moi savoir à l'adresse indiquée en bas de page. Bonne
lecture et à bientôt.
2007
MAI
N°42
@+ Eric ’Cactus’ Coste
Country Nights de Gstaad 2007
By
Cactus
And
friends
Sommaire :
Interview Aaron Tippin par Christian Lamitschka
Découverte: Mike Polard par Alain Joris
Bientôt en France Cherry Holmes, The Derailers par Georges Carrier
Depuis la belle province : Caroline Levasseur
Le coup de cœur de Christian Koch: Billy Yates
Le coup de cœur de Max Cooper:
Kate Russell
Country En France John White par Gillou
Dans le texte Rodney Atkins par Mireille Lafond
News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine
Cd reviews: Alison Krauss ,Cars BO, Alan jackson, Hillbilly Rockers, Steamboat par
Cactus, ‘’Rockin’Boy’’
Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour
Country Nights de Gstaad 2007: traduction par Barbara
Histoire de la Country par André Dégranges
Un séjour au Texas par Alan Nash
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countrybulletin.free.fr/
The French Country Music Magazine
Interview Aaron Tippin
Le
chanteur
de
country
Aaron Tippin
produit
ses
disques
sur
Nippit
Records, son
propre label. Il
vient de sortir
son nouveau
single, "Ready
to Rock in a Country Kind of Way", et sortira son
nouvel album aux État-Unis en août. Le public se
rappelle sans doute de chansons comme "You’ve Got
to Stand For Something", "Working Man’s Ph.D.",
"Kiss This", "My Blue Angel", "There Ain’t Nothing
Wrong With the Radio" et bien d’autres encore.
C.L. : Peux-tu nous en dévoiler un peu sur les
chansons du nouveau disque ?
A.T. : En résumé, je pense qu’on peut parler d’un
album « nu ». Comme aucun label ni aucun studio
n’était là pour me dire ce que je devais faire ou pas, ce
disque me ressemble entièrement. Selon moi, il
représente l’Aaron que les gens ont envie d’entendre.
Je suis entré en studio avec des amis, nous avons
joué de nos instruments, enregistré les morceaux que
nous aimions et je pense que le résultat est un des
meilleurs albums que j'ai entendus. Quand je me suis
mis à travailler sur ce disque, je me suis dit que les
jeunes d'aujourd'hui ne savaient sans doute pas que
c'est moi qui chantais mes vieux tubes. J’ai choisi
quelques uns de mes anciens hits et les ai
réinterprétés pour l'album. Avant chaque chanson j’ai
enregistré une piste sur laquelle j'explique à l’auditeur
l'histoire du morceau - pourquoi je l'ai écrit et ce qui le
rend unique.
C.L. : Aaron, beaucoup savent que tu t’impliques dans
de nombreuses œuvres caritatives pour les troupes
américaines. Quelle en est la raison ?
A.T. : C’est de mon père que je tiens mon patriotisme.
Il est le plus grand patriote que je n’ai jamais rencontré
et de nombreuses histoires le prouvent. Je vais t’en
raconteur une. Nous entions un soir à un match de
foot organisé dans mon lycée. Mon père se trouvait
dans les tribunes et l’hymne national a été joué. Des
cow-boys qui se trouvaient là ont continué leur
discussion pendant tout le morceau. À la fin de
l’hymne, tout le monde a applaudi et s’est rassis – sauf
mon père. Il s’est tourné vers ces gars et leur a dit ce
qu’il pensait de leur conduite. Ce genre d’exemples
mont influencé. J’ai grandi pendant la guerre du
Vietnam et j’ai toujours trouvé injuste le manque de
reconnaissance auquel ont fait face les soldats à leur
retour au pays. Ils ont prêté serment et ont juste fait
leur devoir. En ce temps là je me suis dit que je ne
ferais pas partie des gens qui méprisent ceux qui
obéissent tout simplement aux ordres et qui
remplissent leurs devoirs. Alors tous les ans je tourne
pour les troupes dans les pays en difficultés comme
l’Iraq, le Pakistan ou le Kazakhstan. Et je suis fier de
servir les troupes.
C.L. : Quelles expériences as-tu faites au cours de
tous ces voyages ? Comment te sens-tu quand tu
rentres aux Etats-Unis ?
A.T. : Parfois les pays te surprennent. L’Iraq par
exemple : tout ce que tu vois à la télé, ce sont des
déserts. Mais une fois que tu es là-bas, tu te rends
compte que dès qu’ils en ont la possibilité, les gens
cultivent la terre. Voyager et jouer pour les troupes me
donne aussi l’occasion de rencontrer les habitants. En
parlant avec eux et en leur demandant ce qu’ils
pensent de notre présence, je me suis rendu compte
que la majorité nous apprécie. Je trouve cela
incroyable qu’en Iraq 80% de la population vote alors
que les gens savent qu’ils risquent leur vie en le
faisant. Aux États-Unis, quand il pleut, le taux de
participation n’atteint même pas les 50%. Ces gens
veulent vraiment leur liberté et ils prennent des risques
pour l'obtenir.
C.L. : Si un jour quelqu’un te proposait de réaliser trois
de tes vœux, lesquels exprimerais-tu ?
A.T. : Une chose que j'aimerais faire - et c'est en
réalité ce que je fais - c'est reprendre ma carrière à
zéro. Sauf qu’aujourd’hui je peux me baser sur 15
années de carrières. Le deuxième vœu serait avoir de
nouveaux des enfants. Et le troisième : les deux
précédents, encore une fois.
C.L. : Aimerais-tu partager autre chose à nos lecteurs
?
A.T. : J’invite mes fans et tous ceux que ça intéresse à
visite mon site : www.aarontippin.com. On y trouve ma
biographie, des extraits de ma musique et notamment
de mon dernier single, mon calendrier et bien d’autres
choses encore.
C.L. : Merci Aaron pour cette interview.
A.T. : J’ai été très content de te rencontrer.
Christian Lamitschka ( [email protected] )
The French Country Music Magazine
Caroline Levasseur
Née à St-Hubert dans la province de Québec,
Caroline Levasseur reconnaît dès l’âge de cinq
ans que la passion de sa vie sera le chant. Elle
apprend le chant avec Johanne Raby, Gaétanne
Lépine et Monique Cardinale. Caroline Levasseur
a à coeur d’élargir son talent. Elle apprend le
ballet classique, le ballet jazz et la claquette avec
Jovette Charette. Elle a une formation en yoga
power qui lui apporte la conscience corporelle,
physique et spirituelle avec le professeur
Gaétanne Lépine qui lui apprend aussi le chant,
le piano et le yoga voix. Elle apprend la méthode
Feldenkrais avec le professeur André Fleurant.
Elle étudie le baladi à l’école de danse Corps et
âme en mouvement avec Monique Bolduc.
Autodidacte dans l’âme, Caroline fait la
confection de son site internet. Elle prend ellemême ses photos et fait le graphisme de ses
albums.
Caroline Levasseur remporte son premier
concours de chant en 2000 au concours
Productions Super Show où elle reçois une
bourse de cinq cents dollars. Caroline lance son
premier disque en 2002, l’album Danger sur le
highway. Elle travaille avec l’auteur-compositeur
Jacques Mallette qui lui compose toutes les
chansons de son album. Caroline signe le texte
de la chanson Aimer c’est tout ce que je désire.
Les chansons Danger sur le highway, Ce soir je
t’écris et Aimer c’est tout ce que je désire, feront
partie des chansons les plus populaires de
l’album et se classeront numéro un sur les ondes
de Cjms. Grâce à cet album, elle emportera un
trophé au Gala Super Country Star, pour celui de
Découverte de l’année. Elle fait la promotion de
l’album au Cabaret La Tulipe à Montréal et fait la
première
partie du spectacle de Bobby Hachey,
accompagné des danseurs country Mjm. La pièce
titre Danger sur le highway, se classe au numéro
deux
pendant
plusieurs mois en
France sur les
ondes de Music
box, une radio
country rock qui
couvre Paris et la
région parisienne.
Se qui lui vaudra
une article dans la lettre country mensuelle en
France ’Country Music Attitude’.
Elle lance en 2004 son deuxième album intitulé
Country in my genes, qui regroupe ses coups de
coeur de la musique country américaine. Cet
album lui vaudra un trophé au Gala Super
Country Star pour Interprète de l’année
anglophone. Elle est également en nomination
pour l’interprète de l’année francophone.
Durant les années qui suivent, Caroline
participent à de nombreux événements dont
plusieurs festivals country. Elle chante au festival
de St-Tite accompagné du groupe les Honky
Tonk Boys. En 2004, elle participe au concours
Prix Étoiles Galaxie au festival de St-Tite. C’est
un concours qui vise à découvrir la relève country
francophone ’Auteur-Compositeur-Interprète. Elle
remporte le deuxième prix pour Aimer c’est tout
ce que je désire, une chanson dont elle a signé le
texte. Elle remporte une bourse de cinq cents
dollars.
En 2005, elle sort son troisième album intitulé Les
Défis. Elle écrit et compose plusieurs chansons.
Elle travaille avec Gerry Bribosia qui lui compose
deux chansons, Gisèle Lessard lui écris sept
chansons et Jacques Mallette lui compose une
chanson à saveur blues humoristique. Elle sort
un quatrième album intitulé Keep it country, qui
regroupe les grands classiques de la musique
country américaine. Cet album lui vaudra d’être
en nomination au Gala Super Country Star dans
la catégorie Interprète de l’année anglophone.
Source : www.carolinelevasseur.com
The French Country Music Magazine
Mike Pollard Par Alain Joris
Né à Bowmanville dans l'Ontario, Mike Pollard est le plus jeune de trois
enfants, et comme souvent,ses parents sont de grands fans de country
traditionnelle et les transistors sont en permanence branchés sur les stations
locales qui diffusent de la "Classic Country Music".
A partir de 19 ans,notre canadien écrit ses propres chansons et fonde son premier groupe:
"Jimmy Haystack and the Redneck Rodeo".Après deux ans,le groupe change de nom(on peut
comprendre) en "One horse town".Mike y joue de la guitare rhytmique et chante la majorité des
morceaux.
En 2002,le groupe se sépare et son "lead vocal" reprend la route,seul, l'année suivante.
Au printemps 2004,il sort son premier album indie "Rural Roots",dans lequel sont inclues 8
compositions originales et 4 reprises(dont "Hey Good Lookin" de Hank Williams et "Folsom
Prison Blues" de Johnny Cash).
"Rural Roots" est rapidement un succès critique et public,et devient la seconde meilleure vente
indie au Canada.
Son successeur,"Hickerbilly",est disponible depuis novembre dernier,et là également,8
compositions originales et 4 reprises(dont,entre-autres,le fabuleux "A-11" de Johnny
Paycheck).Après 6 semaines de ventes,"Hickerbilly" est no 1 des ventes indies,et c'est
largement mérité,car comme pour son premier album,Mike Pollard,en bon néo-traditionnaliste
qu'il est(dans la lignée d'un Mark Chesnutt ou d'un Tracy Byrd des débuts)propose une country
music de qualité dans laquelle il met beaucoup de coeur et d'énergie!!!
A maintenant 29 ans,il ne demande qu'une seule chose:"Avec mon band "Stetson", je veux
juste donner du plaisir aux gens avec mes propres chansons ou celles de mes idoles, proposer
une country music traditionnelle de qualité,ainsi que continuer à enregister de bons albums".
Acceptons en l'augure!!!!!
CHERRYHOLMES
Elu Meilleur Groupe de l’Année 2005 par l’IBMA Cherry
Holmes a fait une entrée fracassante dans le monde du
Bluegrass en 2002. Cette incroyable famille (le père, la mère, et
les quatre enfants âgés de 13 à 21 ans) voyage à travers tous
les Etats-Unis 300 jours par an, chante, danse et joue leur
musique dont la marque de fabrique et l’énergie. Leur dernier CD "Cherryholmes" a été nominé pour un
Grammy en tant que Meilleur Album de Bluegrass en 2006.
Depuis 2003 donc, ils ont fait des milliers de kilomètres dans leur vieux bus de 1960 qui leur sert à la
fois de moyen dfe transport et de camping car. Ils se sont produits au “Grand Ole Opry”, au Ryman
Auditorium, au Ernest Tubb’s Midnight Jamboree, à la Fan Fair de Nashville, à Branson,à Dollywood,
au festival de l’IBMA, et d’innombrables shows télévisés, festivals, et concerts venues à travers tous
les États-Unis.
En 2004, Cherryholmes leur troisième CD, “Bluegrass Vagabonds” a été produit par Darrin Vincent. Il
a connu un succèes retentissant dans le milieu du Bluegrass. Grâce à lui le groupe a reçu de nouvelles
récompenses comme l’Award de la SPBGMA en tant que Meilleur Groupe de l’Année 2005 ainsi que
Meilleur Banjoïste de l’Année 2005" (Cia Leigh). Ils ont maintenant un contrat avec Skaggs Family
Records et viennent de sortir un nouveau produit par by Ben Isaacs de Isaacs Family.
Comme les Greencards, King Wilkie et South Austin Jug Band, Cherryholmes est dans la droite ligne
des groupes de Bluegrass qui ont marqué le festival Country Rendez-Vous ces dernières années.
Par Georges Carrier
The French Country Music Magazine
Interview
JOHN WHITE par Gillou
C’est un réel plaisir que d’avoir eu cet entretien avec mon ami John. J’ai rarement
rencontré un artiste qui dégage tant de chaleur et d’émotions. Bien sûr qu’il y en a
d’autres ! Mais ce gars là … Il est terrible ! Et toujours le sourire, un calme et une
sérénité, des qualités musicales indéniables, qui font de lui un artiste !
Gillou : Alors que tu étais plutôt "Rock", au début, tu as eu un coup de cœur pour la
musique country. Tu te souviens de qui il s'agissait ?
John White : Je me souviens de Kris Kristofferson, et de camions. Il s'agissait d'un film qui s'appelait
"Le Convoi". Il faudrait que je le regarde a nouveau… Toujours est-il qu'ensuite, j'ai demandé à mon
père, qui était parti plusieurs années, entre 1953 et 1958, faire des études d'ingénieur aux States, au
sujet de la musique du film, « Mais qu'est ce c'est que ça ? », et il m'avait répondu : « Ca ? C'est de la
musique country, et ça fait un bout de temps que ça existe aux States mon petit ! » Du coup, je suis allé
chez le seul disquaire de la ville ( à l'époque à Vittel ), et j'ai demandé : « Vous avez de la musique
country ? », et le type m'a répondu : « Oui, une cassette avec des vieux standards ! », et je l'ai acheté,
puis j'ai commencé à apprendre tous les morceaux (Nitty Gritty Dirt Band, Gram Parsons, Dotty West,
Dolly Parton, Kenny Rogers, Charlie Rich, etc..) Je venais de mettre ma main dans un engrenage, on
voit où cela nous a mené aujourd'hui !
Gillou : Quelles sont tes références musicales, tes préférences ?
John White : Je suis un artiste tout à fait capable d'écouter et d'apprécier un style qui peut ne rien avoir
à faire avec la Country Music. Jazz, swing, blues, musique classique … En fait, c'est selon mon humeur
! Toutefois en ce qui concerne la musique country (ma préférée forcément !), je suis fidèle a
certains chanteurs bien établis tels « George Strait » ou « Brooks & Dunn », mais j'adore la nouvelle
scène country actuelle, « Direks Bentley », « Darryl Dodd », « Trent Willmon », « Craig Morgan », « Billy
Currington », « Brad Paisley ». Je fais au moins un morceau de leur répertoire à chaque concert ! Mais
bon, mon plus grand plaisir, cela reste « Keith Urban » que je suis allé voir en concert à Cologne. Un pur
moment de bonheur... J'ai pris dans mon répertoire un morceau que j’adore (je le joue comme s'il avait
été écrit pour moi celui là), c'est « Tongiht I Wanna Cry ». C'est un morceau que je fais uniquement à
l'acoustique pendant mes concerts après « But For The Grace Of God ». J'aime bien faire un break et
proposer aux danseurs 2 ou 3 morceaux avec juste eux et moi ! Pour finir mon show, je joue toujours
« Who Wouldn't Wanna Be Me » !
Gillou : Ton cœur parle souvent… Tu es toujours prêt à donner, tout ce que tu as au fond de toi. Sur
scène tu es d'une sérénité ! Comment fais-tu ?
John White : Ca, c'est une colle ! Je ne sais pas, c’est comme ça, en fait, c'est dans ma nature. J'aime
donner parce que j'aime voir le sourire sur le visage de l'autre, alors je donne sans compter. Ca ne
marche pas toujours, quelquefois, ça en agace certains... Mais au fond de moi, je crois aux rencontres,
à la relation entre les êtres humains, au partage, à l'échange. Je donne beaucoup et si en retour, je
reçois un sourire, une tape amicale, un geste d'amitié, n'est ce pas le plus important ? Et puis, certains
évènements de ma vie ont fait qu'aujourd'hui, je m'attache à des choses plus importantes et moins
futiles !... Peut-être est ce là le secret de cette sérénité sur scène ? Je profite à présent de tous les
moments
présents,
je
m'enivre
des
ces
moments
de
joie
et
de
bonheur...
Gillou : Ta rencontre avec « Amazing Grass », c'était un sacré bon souvenir ? Tu as des regrets après
ces années là ?
John White : « Amazing Grass » fut l'un des meilleurs groupe de Bluegrass de l'hexagone, il y a de
cela bien années ! Ils avaient d'ailleurs remporté le titre de meilleur groupe au tremplin du festival de
bluegrass de Toulouse dans les années fin 80, avec Monsieur Béla Fleck, président du jury. Au sein de
« Amazing Grass », le banjoïste était venu « faire l'artiste » avec les Rebels, c'est de la qu'est née notre
amitié. Un jour, on m'a demandé de venir faire de la mandoline avec eux.. Tout a démarré ainsi . Mais
j'ai adoré cette période. Le bluegrass, c'est comme le Jazz, mais version country !. En fait, c'est très
« élitiste » comme style de musique et on en trouve trop peu dans les festivals. Et puis, faire du
bluegrass en France et pouvoir en vivre et se nourrir, c'est autre chose … Mais j'adore le style, c'est
sautillant, frais, rapide ! Aujourd'hui, il y a de très très bons groupes dans le genre. « Zip Code » par
exemple, avec mon copain Christian Labonne qui joue aussi avec « Mary & Co » est un « très bon » ou
encore de nouveaux venus que j'ai rencontrés à Lyon dernièrement, « Tenessee Stud » !
The French Country Music Magazine
A suivre….
Interview JOHN WHITE suite
Gillou : Tu rejoins ensuite « Amarillo » ! Là tu t'éclates vraiment, t'es-tu révélé dans ton style « Garth
Brooks » français ??? Le Billy ...
John White : Oui, je fais un break ensuite parce maman tombe malade (3 cancers en 6 ans ! elle est
toujours là, merveilleuse et belle !!!!). Mais le manager d' « Amarillo » m'appelle un jour et me dit qu’il a
besoin d'un guitariste-chanteur . Le groupe venait de naître avec des musiciens issus de « Conniving »,
puisqu'ils venaient de se séparer... J'ai dit ok. C'est là que j'ai commencé à tourner en Alsace et ailleurs
en France avec de belles dates, de belles scènes. C'était un très bon groupe, plein d'énergie, mais
avec certaines individualités un peu fortes !... On a effectivement fait le Billy Bob's en mai 2003. Terrible
! Ca me manque d'ailleurs, je voudrais bien y retourner, c'est en endroit vraiment bien !
Gillou : Tu as géré un sale moment dans ta vie, avec beaucoup de courage tu as réalisé une
magnifique performance en solo !
John White : Je ne sais pas si on doit parler de courage. En fait, après mon cancer, je suis resté
quelques mois sas rien faire et puis, la musique me manquait... Allongé dans mon lit, je me disait : « Tu
ne peux pas baisser les bras, il faut que tu t'accroches John ! Tu peux pas laisser tomber ! Tu n'as plus
de groupe ? Ce n’est pas grave, cherches autre chose ! » Et puis, la chance veut que la marraine de ma
fille soit américaine. Elle adore la country et John White aussi par la même occasion !... Un jour elle me
dit ; « Fais comme au States, il y a des gars qui chantent un peu partout en solo ! Je vais t'aider ! » Et
hop, quelques mois plus tard, quand la santé me permit d'être en « état », j'ai recommencé en solo ! Et
je ne le regrette pas. J'adore ça, les danseurs aussi ! Et ça marche très bien, mais c'est très compliqué
aussi
!
Gillou : La rencontre avec « Conniving » en 2005, une association géniale, une formation de grande
qualité et une parfaite entente !
John White : Un jour je reçois un appel de Butch (manager des « Conniving ») qui me dit : « Mon
chanteur vient de partir ! Tu peux assurer à sa place ? » Sur le coup, j'étais moyennement chaud, je le
reconnais car le répertoire ne me plaisait que très moyennement. Butch me dit alors : « Tu viens, tu
choisis tes morceaux, tu réfléchis aux nouveaux morceaux du groupe, histoire de donner une nouvelle
image, une nouvelle identité à la formation ». Je suis venu, j'ai repris tout le répertoire. Sur 65
morceaux, j'en ai barré 40 ! Puis nous avons travaillé ensemble autant de morceaux en 3 mois car les
grosses dates arrivaient plus une CD à préparer ! Cela a fait un boulot considérable mais il fallait passer
par là. Chez « Conniving », j'ai rencontré des musiciens formidables, ouverts, sympathiques, très bons,
mais surtout, et c'est bien le seul groupe pour l'instant ou j'ai rencontré ça, j'ai l'impression d'être dans
une vraie famille ! Les musiciens sont merveilleux. Je les adore et je me sens bien avec eux. Alors
forcément sur scène, on le voit ... un peu au moins ?
Gillou : Il y a ta participation avec « Conniving », mais tu poursuis parallèlement ta carrière en solo ?
John White : « Conniving », c’est une rencontre, au bon moment ! En fait, j'ai été là au moment ou ils
avaient besoin de moi. Ensemble, nos avons travaillé dur pour faire de cette formation un groupe solide,
compétent, fort sur ses bases avec une vraie mentalité ! Pro mais ou le plaisir prime avant tout. Sur
scène, je pense que cela se voit. Il se dégage une énergie et une bonne humeur communicative. Avec
les « Conniving », j'ai plus de temps pour me promener sur scène, alors je me balade, je descend parmi
les danseurs. En fait, je m'amuse comme un gamin !... Et j'adore ça ! En solo, c'est complètement
différent. Je dois faire attention a tout. Je dois gérer le son, les lights, la prestation scénique, tout en
jouant, et là, c'est nettement plus compliqué ! Et surtout en solo, il y a une pression supplémentaire, c'est
« Erreur Zéro Obligatoire ». Tu joue avec « une épée de Damoclès » sur la tête en permanence... Il ne
faut pas se laisser perturber par quoi que ce soit et savoir anticiper à tout moment. C'est très fatiguant
parfois ... Mais c'est très bon aussi car voir tant de danseurs s'amuser, ça vaut tout de même le coup de
faire tous ces efforts non ?
Gillou : Un CD en préparation, seul, avec « Conniving » ?
John White : En ce qui me concerne, je termine l'élaboration de la liste des prochains morceaux qui
seront sur le CD 2007 car oui, je pense qu'il sera sorti cette année. Il me reste à boucler le budget et
mettre tout en place. Et puis, il y a une surprise pour la fin d'année, mais là, je ne peux pas en dire
plus... En ce qui concerne « Conniving », le dernier CD se vend très bien. Il n'y a pas de projet de
nouveau CD actuellement, mais notre manager réfléchi très sérieusement à la création d'un DVD ! Ou
d'un clip vidéo.
Gillou : Merci John de m’avoir accordé cet entretien, pour ceux qui le souhaitent, voici l’adresse de ton
site : http://www.johnwhitemusic.net/
The French Country Music Magazine
Billy Yates
Par Christian Koch RPL radio
Billy Yates est l’artiste de country music par
excellence et sûrement l’un des plus traditionnel
vivant a Nashville actuellement . Né a Doniphan,
Missouri , ces influences musicales viennent
comme pour bons nombres d’artistes de ces
parents, issues tous les deux de familles
musicales . Papa joue de la guitare et la famille
se produit tous les dimanches dans un show de
15 mn sur une radio locale juste avant de se
rendre à l’église. Billy trouve également ces
influences dans la collection de disques de sont
père où se côtoient Buck Owens, Merle
Haggard, Ernet Tubb, Gene Watson et George
Jones. Bien que chantant de temps en temps
dans des mariages ou la foire du comté, Billy se
sent trop timide pour se produire en public, celà
va changer lorsque il rend visite avec sont lycée
au Lake Wappapello Opry, un show familiale à
Wappapello Missouri, il y obtient une audition ou
il chante "Cryin' My Heart Out Over You", il est
aussitôt engagé pour le week end suivant et y
jouera pendant 3 ans consécutifs. Durant ces 3
années, Billy fait quelques voyages à Nashville
avant d ‘être engagé dans un autre théâtre
musical a West Plains, Missouri, un peu dans le
style de ce qui se fait à Branson .
Apres ses études il exerce le métier de coiffeur
pendant 5 ans, hésitant à se rendre
définitivement à Nashville, décision qu’il prend
finalement en 1987. Il commence à écrire des
chansons, chanter des démos tous en continuant
à exercer la coiffure afin de subvenir a ces
besoins et ceux de sont épouse Nancy . Il signe
un 1er contrat de songwriter avec Hori Pro
Entertainment Group, en quelques mois il écrit
une quinzaine de titres dont le fameux I don’t
need a rockin’ chai ¨ qui devient un hit et obtient
en 1993 le CMA award de vocal event, Billy
déclare qu’avoir une de ces chansons enregistré
par George Jones et probablement le plus grand
honneur
qu’un
songwriter puisse avoir
a Nashville. La liste des
artistes
enregistrant
ses
chansons
s’allonge : George Strait, Kenny Chesney, Sara
Evans, Gary Allan, Joe Nichols, John Michael
Montgomery, Jeff Bates, Chris Young, Tracy
Lawrence, Doug Stone, Ricochet, Ricky Van
Shelton, David Allan Coe entres autres . En
1997, il sort sont 1er album pour le défunt label
Almo sound, celui ci contient notamment le titre
¨Choices¨ et surtout son 1er hit ¨Flowers¨ . A la
fermeture du label il signe chez Columbia et sort
le single ¨ What Do You Want from Me ¨,
finalement il ne reste pas chez Sony et décide de
fonder sont propre label M.O.D. records ( my own
down ) . En 2002 il produit l’album ¨ If I could go
back ¨ avec des bijoux comme ¨ Too country and
proud of it et Daddy had a cardiac and Mama’s
got a Cadillac¨. En 2003 c’est l’album ¨Country¨,
en 2004 ¨ Anywhere but Nashville ¨ suivit en
2005 de ¨ Harmony man¨. C’est à la fin de
l’année 2006 qu’est parut sont dernier album ¨
Favourites ¨
¨ Favourites ¨
Sur cet album, Billy reprend des titres préférés de
ses albums précédents mais aussi ceux de ses
fans . Ce qui nous donne un album de 21
chansons, dont une nouvelle ¨Better every beer¨,
le fabuleux ¨ Choices¨ qui était sur sont 1er album
et a été enregistré par George Jones en 1999,
titre que ce dernier avait refusé déjà plusieurs
fois, curieusement la version de Jones est sortit
au même moment où il a eut sont grave accident
de voiture en état d’ivresse et quand on écoute
les paroles on se dit que ce titre était vraiment
fait pour le ¨Possum¨, c’est donc logiquement que
ce titre est enregistré en duo pour cet album, il y
a également une nouvelle version de ¨Flowers¨.
Les autres titres sont les versions déjà
enregistrées sur les disques précédents, le
disque parfait pour découvrir cet artiste .
Better Every Beer 2. Choices (a duet with George Jones) 3. Too Country and Proud Of It
4. In The Light Of Day 5. A Better Place 6. Daddy Had A Cardiac and Mama's Got A Cadillac
7. Down At The Station 8. Me, Marie 9. Daddy's Radio 10. Smokin' Grass 11. Dreaming Out Loud
12. My Infinite Love 13. Anywhere But Nashville 14. Roxanne's Bayou 15. This Song Doesn't Rock
16. All By My Lonesome 17. The Circus Is Over 18. Alcohol Abuse 19. The Perfect Woman
20. Harmony Man 21. Flowers
The French Country Music Magazine
Concerts review Billy Yates
Billy Yates est l’artiste même qu’il faut
absolument voir au moins une fois sur scène,
que ce soit aux USA avec ces musiciens ou lors
de l’un de ces nombreux passages en Europe,
accompagné par l’excellent groupe neerlandais
Savannah. J ‘ai eut la chance de le voir dans
différentes occasions, à Nashville lors de ses fan
club party au Troubadour theater, lors du CMA
festival, ou récemment à Zurich le 16 mars (
Albisguetli ) ou aux pays bas ( Jan Van Cep
country cafe ) le 1er avril. Billy est sûrement la
personne la plus souriante que je connaisse, il
pourrait faire de la pub pour une marque de
dentifrice tellement il est souriant, il est bien loin
l’adolescent timide du Missouri qui avait peur de
se produire en public et il communique cette joie
à tous le monde, musiciens qui l’accompagne et
public, que ce soit devant 2 ou 3000 spectateurs
au riverfront stage, à Zurich devant 600
personnes ( 3 X plus que l’année précédente m’a
t-il dit ) ou une centaine au Jan Van Cep country
cafe, il est content de monter sur scène. Les
titres du spectacle sont en majorités issue de
sont dernier disque, et bien que songwriter, il
n’hésite pas a reprendre des titres de ceux qui
l’ont influencés : Merle Haggard ¨tonight the
bottle let me down¨ , Lefty Frizzell ¨I never go
around mirror’, George Jones ¨one woman man¨
et bien sur ¨I don’t need a rocking chair ¨ écrit
pour ce même Jones , Il a vraiment tout pour
plaire au public français, que l’on vienne pour
écouter ou pour les line dancers, chacun y
trouvera sont compte
Par Christian Koch RPL radio
Les coups de cœurs de Max Cooper
Kate Russell
Hello everybody !
Les voies du Seigneur sont infinies, mais celles
de la country sont pas mal non plus, vu qu’elles
nous apportent des talents pleins de fougue
depuis la lointaine et très australienne Sydney,
tels que celui personnifié par la roussotante et
athlétissime Kate Russell. Et oui, c’est bien à
l’ombre des kangourous et autres koalas que
Kata a grandi, telle une plante saine et
vigoureuse, nourrie par l’amour musical distillé
par sa famille. Elle apprit à jouer le piano et
devint bien vite une coqueluche des bars locaux.
Elle découvrit ainsi qu’elle pouvait vivre de sa
passion musicale et s’en fut donc de l’autre côté
de l’Océan Pacifique, pour s’établir à San Pedro,
un faubourg du grand Los Angeles, non sans
avoir circulé par Boston et le Texas, notamment.
Athlète et non seulement musicienne, disionsnous, eh oui, car Kate n’excelle pas seulement
sur les 52 blanches d’un piano, mais aussi en
tant que coureuse de marathon et en tant que
surfeuse, pas mal, non ? Mais, je m’égare,
revenons à nos marsupiaux et parlons musique,
car Kate Russell en respire et en vit, en étant
notamment professeure de piano et de chant.
S’inspirant de ses influences musicales de
toujours, Patsy Cline, Patty Loveless et la star
country australienne Slim Dusty, notre ange roux
s’est mis à composer des
chansons
country-rock,
quelque part entre Keith
Urban et Jo Dee Messina et
le
résultat
est
tout
simplement fantastique : il
s’agit de sa première galette,
à croquer sous le rayon laser de votre lecteur
CD, un album électrisant intitulé « Powerful
Stuff ». Et le titre ne ment pas, nomdidjou, ça
vaut chauffer dans les chaumières gauloises car
la musique de Kate Russell vous emporte avec
son énergie, ses guitares entraînantes, ses
violons et ses mandolines en toile de fond
absoluement charming ! Wow, je suis totalement
acquis à la cause de cette dame, ex-surfeuse au
demeurant, qui a fait de Monsieur Watt son
pygmalion et de la bonne fée country-rock sa
muse. Kate Russell va faire parler d’elle et ce
n’est que justice, car sa musique est un véritable
rafraîchissement pour les oreilles. Sus au son
surproduit et saturé, vive la … spontanéité, ça fait
du bien !
Retrouvez Kate Russell
www.katerussellonline.com.
Retrouvez Max Cooper
www.rvmfm.net
The French Country Music Magazine
à
l’adresse :
à
l’adresse :
Dans les Bacs
Cars B.O du film du même nom
Par Cactus
Si comme moi vous êtes un fan de la route 66 (ou plutôt de l'idée que l'on s'en
fait), vous aimerez ce film d'animation qui met en scène des voitures récentes ou
anciennes et qui caractérisent au mieux les personnages qu'elles incarnent.
Plein de beau monde dans cette BO Sheryl Crow, Chuck Berry, Rascal Flatts,
Brad Paisley, James Taylor, The Cords, John Mayer, Hanks Williams, .... Brad Paisley nous
propose deux inédits que les collectionneurs devraient apprécier . Deux versions bien différentes
de "Route 66" l'une très rock l'autre beaucoup plus calme. Si tout comme moi vous êtes un fans
des road moovies, et des B.O. qui vont avec, cet album est pour vous. Si vous ne le trouvez pas
dans le rayon BB de votre disquaire, voyez comme moi dans le rayon 'dessins animés enfants'.
Alan Jackson 'Like red on a rose'
Par cactus
Quand on aime la country ce n’est pas facile d'échapper à Alan Jackson. Et il
faudrait vraiment être difficile pour ne pas aimer ce gars là. Au fil des années le
grand blond a fait évoluer sa musique au point de ne pas s'y reconnaître. De la
new country bien appuyée par des rythmes assez rapides, puis nous proposant
du gospel voici un nouvel album composé de ballades, assez douces, qui ne vous
laissera pas sans réaction. Alison Krauss est à la production ce qui est un point déterminant
quant à la qualité des arrangements. A ne pas manquer si vous aimez passez un bon moment
tranquille devant la cheminée.
Alison Krauss ‘A hundred miles or more: a collection’
Par Cactus
Sauf erreur ce nouvel opus est le onzième d'une longue série chez Rounder son
label de toujours, comme quoi la maison est bonne. Onze c'est aussi le nombre de
chansons. Inédites pour certaines mais aussi chansons reprises du répertoire de
grands artistes comme les Louvins Brothers. Si vous êtes'amateur du grand écran
vous remarquerez certainement que certaines chansons sont non seulement un
ode à certains artistes mais aussi à des films ou plutôt leurs bandes originales, et
pas des moindres. Car on retrouve les musiques (et paroles) "Down to the river to pray" du film 0
brother, "The scarlet tide" et "Will you be my ain true love" de Cold mountain, 'I give you to his
heart" de The prince of Egypt. De plus nous pouvons apprécier une réponse à la chanson de Don
Williams 'I'm just a country boy" avec ce tiltre "You're are just a country boy" qui est une version
arrangée par l'artiste ; et toujours pour les amateurs de Don Williams, le titre qui ferme la marche
"Lay down beside me". La reprise de "Whiskey Lullaby" figure en bonne place chantée en duo
avec qui vous savez (B Paisley), d'autres duos sont proposés avec James Taylor "How's the
world treating you', John Waite 'Mising you" et "Lay down beside me". Nous retrouvons également
quelques surprises comme les présences de Sting et Cherryl White dans les coeurs. Les fans de
Alison Krauss trouveront là encore l'occasion de se faire plaisir. Mais sachez que ce plaisir ne
doit pas rester solitaire aussi si comme moi vous aimez les belles voix et les harmonies vocales
laissez vous tenter par ce concept rare où chansons reprises, inédites ou tirées de bandes
originales se côtoient sur un même cd.
The French Country Music Magazine
Dans les Bacs
HILLBILLY ROCKERS ‘’ At last’’
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Hillbilly Rockers semble être le seul groupe de country music sur l’ensemble des deux
Savoies. Leur proximité de Genève leur offre l’opportunité de se produire aussi souvent
chez nos voisins Hélvètes que dans nos Alpes Françaises. Le groupe est né en 1999, fondé par Franck le
batteur, mais c’est en 2004 qu’il s’épanouit sous sa forme actuelle avec Astrid au vocal, fan de country depuis
2002, Nathalie intégrée avec son fiddle l’an dernier, Jean-Hugues le bassiste, fan d’Albert Lee et de Steve
Wariner, Jimmy à la guitare et au dobro et Christian également à la guitare et aussi au banjo. Ce premier
album de 11 titres en comprend dix au tempo enlevé puisés dans la country moderne pour ravir les danseurs.
Claudie, l’épouse de Franck, y est certainement pour beaucoup : elle est monitrice professionnelle de danse
country avec une école qui compte plus de 300 élèves ! « One Mississippi » de Jill King : un titre et une
chanteuse qui auraient mérité une apparition dans les charts. Un up-tempo décapant qui préfigurait un style
qui allait réussir à Trick Pony et Gretchen Wilson plus tard. Astrid lui rend justice. « Hurricane » nous rappelle
qu’il n’y a pas eu que « I fell in love » dans la carrière de Carlene Carter. C’est une bonne chanson de danse
qui fût le dernier hit en 1995 pour la fille de June Carter-Cash. Elle se termine ici dans un fou-rire général.
« No one needs to know – Any man of mine » : la chanteuse apprécie Shania Twain et les danseurs y
trouvent leur compte. Un peu de banjo pour annoncer un n°1 par les Dixie Chicks en 1998 : « There’s your
touble ». On double la mise avec « Travelin’ soldier » pour un deuxième DC d’affilée. Le dobro succède au
banjo. « Flowers on the wall » est le seul titre ancien puisque crée en 1966 par les Statler Brothers. Il est vrai
que nos Savoyards ont du le découvrir par l’excellente reprise du mésestimé Eric Heatherly en 2000. « On
down the line » est un up-tempo puisé parmi les succès de Patty Loveless (1990). « Pour me » : le tube qui a
lancé et révélé le trio Trick Pony en 2000. Très bonnes guitares au son séduisant des années 60. On termine
par le trio « chouchou » d’Astrid, les Chicks, et leur « Some days you gotta dance » (2001). Et là c’est sûr, un
jour vous danserez sur la musique des Hillbilly Rockers. Notons enfin que les photos de la pochette ont été
réalisées dans un véritable saloon : le Hillbilly Country Western Club situé à Chavanod (74).
www.hillbilly-rockers.com 06.15.06.00.16
STEAMBOAT ‘’Columbus stockade blues’’
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Voici un album différent de la production country habituelle Française. Encore que
l’appellation country ici ne soit pas vraiment justifiée. Steamboat nous fait plus exactement
remonter aux sources des musiques Américaines rock, blues, folk et country. Saluons donc
le mérite de ses musiciens qui, à l’instar de leurs homologues du bluegrass, ne doivent pas
être invités très souvent par les organisateurs de soirées line-dance… Vous êtes conviés à un voyage vers
vos plus lointains souvenirs musicaux avec « Columbus stockade blues » car les morceaux les plus récents
datent de la fin des années 60 (Creedence/Joplin). Ne craignez cependant pas une musique ennuyeuse et
vieillotte : l’ambiance n’est pas qu’acoustique et Thierry Jaoul, professeur de guitare à la ville, joue souvent
électrique. Puisqu’on parle de lui, l’album a été réalisé dans son studio d’enregistrement à Pinet dans
l’Hérault. Il tient guitares, lap, steel et slide. Les vocaux par contre sont assurés par O’Malley qui œuvre aussi
au banjo, à l’harmonica, au bouzouki et à la guitare acoustique. Mc Lain s’occupe de la contrebasse. Nous
partons pour les 50’ offertes et »Proud Mary » est une bonne entrée en matière originale. « Polly Vaugh » est
l’un des nombreux traditionnels arrangés par le trio. « Frankie & Johnny » est un thème vieux comme le
monde. On se souvient de la version rock de Gene Vincent. Elle est folk ici bien sûr. « The lark in the
morning » est la première de leurs trois visites au folk Irlandais. Intro a-capella. Pour « Farewell to Nova
Scotia » O’Malley opte pour l’harmonica. Enfin pour “Kelly the boy from Killane” c’est le banjo qui est en
évidence. On le garde et on ajoute la slide pour « I’ll fly away », le célèbre gospel country repris en rockabilly
autrefois par Jerry Lee Lewis. « Columbus stockade blues », mille fois repris (Bill Monroe, Bill Carlisle, Josh
Graves,…), convient très bien à la voix légèrement voilée d’O’Malley. Idéale pour ce genre de country/blues et
soutenue par la slide et lap steel de Thierry. « New river train » nous rappelle « Roll in my sweet baby’s
arms ». Soutien féminin dans les choeurs. “My babe” est naturellement plus proche de la version blues de son
créateur Willy Dixon que de la reprise R’n’R de Rick Nelson. « There is a time » évoque les western songs
dans l’esprit des cowboys chantants. « More pretty girls than one » est souvent au menu des groupes de
bluegrass mais ici c’est la guitare qui est en vedette. « Hound dog », vous vous en seriez doutés, est calqué
sur l’original de Big Mama Thornton et non sur la fureur d’Elvis. La guitare de Thierry est résolument blues.
Enfin « Mercedes Benz » n’est pas le sponsor de Steamboat mais le désormais classique de Janis Joplin. Fin
du voyage, à présent il ne nous reste plus qu’à aller les apprécier en concert…
The French Country Music Magazine
The Derailers par Georges Carrier
Brian Hofeldt et Tony Villanueva, tous deux
originaires de Portland, Orégon, ont formé les
Derailers à Austin en 1993 et sont très vite devenus
des vedettes de la scène texane. En 1996 ils sortent
leur premier album chez Watermelon Records,
Jackpot, acclamé par la critique. Peu à peu ils
s’installent sur la scène nationale aux Etats-Unis,
gagnant un peu public sans cesse plus nombreux
grâce à un son jamais entendu auparavant : le son
des Derailers – c’est celui qui vient du cœur du
Texas.
The Derailers sont un groupe de country et western
moderne. "Nos influences c’est le son country de la côte Ouest et le son du Texas," expliquerTony
Villanueva, guitariste et compositeur
Villanueva définit le groupe comme « un explorateur des harmonies plaintives » qui font que la
musique country a encore aujourd’hui autant d’impact. Tous élevés dans la tradition country et le
rock 'n' roll, ils ont tout naturellement orienté leur musique vers un genre combinant les deux
tendances: le son country West Coast du milieu des années 60 de Buck Owens, Merle Haggard,
Wynn Stewart et Red Simpson; les fières traditions texanes du Western Swing et de la musique
des honky-tonks; et le rythme rebelle du rockabilly
Villanueva et Hofeldt (guitariste solo) viennent tous deux de l’Oregon, et se sont rencontrés dans
un groupe de Portland nommé le Dead Man's Hand. Villanueva a été élevé dans un milieu
Mexicain –Américain avec des racines très rurales. Les parents de Hofeldt étaient des "sortes de
hippies" et l’ont élevé autour d’ Elvis Presley et des Beatles. De là il a plongé dans les racines
Rockabilly des Sun Sessions d’Elvis et a retrouvé chez les 4 gars de Liverpool toutes les
influences de Buck Owens et des Everly Brothers.
En 1993, Hofeldt rejoignit Villanova à Austin, et dans les clubs et les bars de la ville firent apprécier
leurs premières compos. Vic Gerard, bassiste et un ancien de la scène d’Austin, fut enthousiasmé
par leur musique et devint lui aussi un Derailer.
Le groupe devint très vite populaire dans les meilleurs clubs d’Austin comme le Broken Spoke et le
Continental Club, gagnant l’admiration et la fidélité des danseurs de swing et de two-step.
Dave Alvin entendit les Derailers au Continental et leur offrit ses services en tant que
producteur. Il les signa chez Watermelon.
Il y a des trains qui déraillent, mais celui des Derailers en provenance d’Austin est sur la bonne
voie, la chaudière bourrée et filant à toute vapeur droit devant. Sur leur deuxième album chez
Lucky Dog (Sony Nashville) le groupe phare d’Austin continue sa quête vers ce que Brian Hofeldt
guitariste solo appelle leur son « Bakerspool/Liversfield,” ce carrefour mythique où, un jour, les
BuckOwens, Roy Orbison, Marty Robbins et autres Beatles se rencontreraient.
Beaucoup de choses se sont passées depuis leur premier album chez Lucky Dog “Here Come The
Derailers.” Sorti avant la date fatidique du 11 septembre 2001, “Here Come the Derailers” (comme
beaucoup d’autres choses dans nos vies) a été oublié à cause des événements horribles qui se
sont produits ce jour là.
Heureusement le monde continue de tourner et les Derailers n’ont cessé de produire leur sublime
mélange inspiré de country, pop et rock’n’roll au rythme effarant de 250 concerts par an.
La dernière fois que nous avons vu les Derailers en France, ils étaient avec le charismatique et
talentueux Tony Villanueva. La même année, ce dernier quittait le groupe et alors on voyait l’avenir
plutôt sombre pour les Derailers.Le groupe allait-il dérailler ?
Un miracle ou peut-être tout simplement 100% du bon vieux rock ’n’ roll, un peu de sang neuf, et
les voilà avec probablement le meilleur album de leur carrière, le 6ème et premier chez Palo
Records, Soldiers of Love.
Allez, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles, parce que contre vents et marées, les Derailers sont
de retour, meilleurs que jamais ou pour emprunter les paroles de la chanson Soldiers of Love "Il
n’est jamais trop tard pour faire la fête," — ça ne fait que commencer!"
The French Country Music Magazine
LES ORIGINES DE LA COUNTRY
Tout commence dans le sud des Appalaches sur les rives de la rivière Cumberland. Les
Appalaches sont une gigantesque barrière de montagnes couvertes de forêts, qui s’étend de Terre
Neuve jusqu’en Alabama.
Elles sont colonisées au 18ème siècle par des
Irlandais et des Ecossais. Ils apportent dans
leurs bagages, leurs violons mais aussi les
traditions celtiques et les hymnes des
Eglises. Pendant près d’un siècle, ils vivent
dans un grand isolement. La Bible leur sert
de loi et de référence.
A la fin du 19ème siècle, la découverte et l’exploitation d’importants gisements de charbon
vont rompre leur isolement.
Les habitants des Appalaches, coureurs de bois ou
bûcherons, voient arriver un flux d’immigrants des
plaines voisines des Etats du Sud et d’Europe. Parmi
ces nouveaux arrivants venus trimer dans les mines de
charbon, se trouvent de nombreux Noirs. Ils amènent
avec eux la guitare empruntée aux vaqueros
mexicains, mais aussi le banjo, plus facile à fabriquer
et moins coûteux. Ce melting pot va susciter la
naissance de la country music des Appalaches. Un
petit fort, Nashville devient le centre économique et
culturel de la région.
Cette page est extraite d’une présentation de la Country Music , réalisée
dans le cadre du Festival Country de la Tour de Salvagny,
par
l'Association Philatélique Champenoise, Désidérienne et Tourelloise
Renseignements: 04 78 48 85 42 Email :
[email protected]
les 7, 8 et 9 septembre 2007 Parc de l'Hippodrome
avec One Way, Charlie Mac Coy, Zip code 2025, Iann Scot, Big Rock,
Rebecca Venture, Honky Tong Farmers, Wain Law, Off Truck Stop
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Les Bons Mots
De
Marie Julie
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Les réponses aux définitions
sont dans le numéro d’avril
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25
26
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HORIZONTAL
3. Alan Nash l'a rencontré au Texas.
5. Groupe originaire de seine et marne.
6. Endroit dit paradis pour boire une bière avec les copains.
9. Il meurt le 4 juillet 2004.
11. Cd de Leighan Cortes.
12. Ely mène une vie confortables avec elle.
13. Doug Moreland s'y est rendu afin de créer son propre groupe.
15. Festival en suède.
17. Baby Needs A Pair Of Shoes le fait revivre.
18. Doug Moreland et son chien.
19. Jean-Marie Redon en joue.
20. Tracy Caine l'est.
22. Elle était à Brive le 12 avril dernier.
23. Elle se classe 15ème.
25. La danse lui est associée.
26. Sunny Sweeney a tenté sa chance dans ce monde.
VERTICAL
1. Un des signes distinctifs de Doug Moreland.
2. Son anniversaire était début février.
4. Il est mort à 93 ans.
5. Les Clash ont eut des affinités avec eux.
7. on l'entend dans "Out the W-E"
8. Il a crée Texas Line.
10. Organisateur d'Equiblues.
14. Celle de la country et des USA sont liées.
16. L'épouse de Hebert considère la soirée réussit
losqu'elle l'a entendu.
21. Ils étaient à Thuret le 28 avril dernier.
24. Chanson écrite par Tracy Caine après le attentats
terroristes de Madrid.
The French Country Music Magazine
Country Nights de Gstaad
2007
Mélange parfait de style et prestation de premier ordre :
Randy Travis, Rhonda Vincent, Julie Roberts, Riders in the sky
Incluant un vaste style musical, les groupes de cette année devraient plus que plaire
A la majorité des fans de la music country. Que ce soit les « nouveaux traditionalistes », Bluegrass,
contemporain ou de la music dont les paroles évoquent des cowboys légendaires Roy Rogers et Gene
Autry ; les 21 et 22 septembre ces prestataires de 1er ordre feront du Gstaad festival le point culminant
des festivals européens de cet été 2007. Exceptionnellement beaucoup de « country Grammies » seront
présent ensemble sur la scène du festival de Gstaad.
Les Riders in the Sky feront l’ouverture et la fermeture de ce festival, 4
musiciens connaissant parfaitement les ficelles du métier.. Leurs chansons vont
séduire beaucoup de ceux qui « veulent être des cowboys chevauchants dans le
soleil couchant ». Et si cette music de héros de western pouvait
rendre certain nostalgique, la suite avec Julie Roberts les
ramènera dans le présent. Julie Roberts, jeune et séduisante
disciple de la country contemporaine vient à Gstaad !Lorsqu’elle
a mis un frein aux critiques musical de son début de cd en
2004 ; elle les as convaincu deux ans après avec son album « Men & Mascara » ; et
avec ce dernier a prouvé qu’elle serait présente sur la scène musicale pour un long
moment. Sa voix bluesy capture l’Ame de chaque balade. Apparaître à Gstaad est une
1er pour elle sur des principales scènes d’Europe. » la fille bluegrass de chaque
Americain » : déjà le titre de son dernier album parle de lui-même.
Dominant la scène depuis longtemps et toujours, Rhonda Vincent, la chanteuse,
écrivain et pleins de ressources multi-instrumentiste sur à peut près tout ce qui a une
corde est l’une des artistes la plus acclamée et respectée d’aujourd’hui dans le
monde du Bluegrass. Many, une fan de Bluegrass, se souvient avec émoi de son
concert pour la nuit de la country en 1994 à Gstaad.
Cela a commencé devant des grillades à Nashville pour finir
devant des cameras à Hollywood. Seule une vie honnête
pouvait inscrire un tel scripte de carrière ; une carrière avec
une vaste vue et prospérant sous touts les angles. Ces jours
ci, on peut croiser Randy Travis sur scène en concert, dans des studios
d’enregistrements ainsi que devant ou à côté des cameras. Il est connu pour avoir
écrit la musique de nombreux films. Il est aussi connu pour être l’un de ces
« nouveaux traditionalistes » qui avec succès ont « infusés » une nouvelle vie
dans la music country des années 80. Avec un tableau de 22 trophées de tubes, 6
albums n°1, 5 Grammies et plus de deux douzaines d’autres awards, c’est fort peu
probable que le compte s’arrêtera là…
Cette année à nouveau, les visiteurs, de touts ages, du festival auront le droit à un programme haut en
couleurs de music « live » et de divertissements gratuits.
A partir du 1er Mars 2007 les droits d’entrée des 21 et 22 septembre seront de CHF 60,- 90,-, 120,- ; et
135,Pour réserver tel : 0041 33 744 88 22 Fax 0041 33 748 83 39
Pour les mises à jour sur les artistes et le festival veuillez consulter notre site : http://www.countrynightgstaad.ch/
Traduction Barbara
The French Country Music Magazine
Un séjour au Texas par Alan Nash
Billy Joe Shaver au Midnight Rodéo
Notre séjour arrivait pratiquement à son terme quand nous avons appris que Billy Joe Shaver était à l’affiche du
Midnight Rodéo.
Ayant apprécié sa prestation lors de l’édition 2004 du
festival de Craponne,le revoir sur scène au Texas nous
apparaisssait comme une agréable perspective .
Le Midnight Rodéo est un très vaste pub situé dans
périphérie a l’est d’Austin,l’endroit est très beau, bien
décoré ,avec une immense piste de danse en chêne
conçue pour le 2 –step, la valse ,la polka , mais il manque
le cachet ancien et si pittoresque que l’on a trouvé dans
d’autre lieux, la chaleur humaine n’est pas non plus au
rendez-vous chez le personnel, mais cela vient sans doute
de la clim. poussée à l’excès…
Néanmoins nous nous sommes régalés durant cette soirée, grâce à ce personnage totalement Habité par ses chansons,
qui les fait vivre en les mimant avec de grands gestes, de plus il s’accompagne à la guitare malgré les deux doigts perdus
durant l’un de ses premier boulots dans une scierie. Dans les années 70 ce Texan est engagé a Nashville a 50 dollars par
semaine pour écrire des chansons qui seront interprétées notamment par Elvis , Dylan, Willie Nelson, Johnny cash,
Waylon Jennings pour l’album Honky tonk Heroes. Live for ever, un de ses hit pour les Highwaymen , ses propres
albums n’ont pas toujours obtenu un grand succès commercial, ce qui ne l’a pas empêché de recevoir Le Life Time
achievement award et de figurer en 2006 dans le Texas Country Music Hall of fame.
A la fin du concert, il s’est joint au public et a volontiers discuté avec les gens. Une grande humanité et un coté
mystique se dégage de cet artiste. les multiples épreuves qu’il a traversées dans sa vie y sont pour beaucoup.
Janvier 2007 sorti de son dernier album Greatest Hits.
AGENDA
AMARILLO-11 et 12 « Le Country » Ludres (54), 19 Strasbourg Neuhof (67).BIG ROCK-5 American Day II
Montauban, 11 Berre l’Etang (13), 19 Launac (31), 27 Tarascon (13).BLUE RAILROAD TRAIN-25,26,27 Frederica
Festival (DK).BLUE RIDGE-2/6 Hinx (40).CACTUS PICKERS-13 et 19 foir Expo Le Puy en Velay (43).CC RIDER-11
Villabé “El Rancho” (91), 12 Nevers (58) Parc Expos, 19 Challans (85), 26 Orvol (18), 27 Varredes (77), 2 et 3/06
Casteljaloux (17).COUNTRY RIDERS-17 Eguilles, 18 « El Rancho » Avignon (84), 19 Le Luc (83), 26 Théatre Galli à
Sanary (83).CONNIVING-5 « Le Country » Ludres (54), 26 Villerupt (54), 27 Amneville (54), 28 Joeuf (54), 2/06
Drusenheim (67), 3/06 Auboué (54).CHAIN GANG-19 Congy (51), 6 Brasles (02).DANNY FLETSCHER-17,18,19,20
Casino Pornic (44).DESTINATION-27 Amnéville (57).DR COUNTRY-19 et 20 Genève (CH).DREAMLINERS-27
Paris Country Festival.DAN GALLI DRIFTING BOYS-12 Seigneléger (CH), 26 Bussy en Othe (89) avec « Wild West
Ladies ».EDDY RAY COOPER-26 « Bar en Biais » Antibes (06).HILLBILLY ROCKERS-26 Paris Country Festival.
HILLBOYS & GIRLS-11 Berre (13) Gibson Hall, 12 St Etienne (42) Scène du Golf.HIGHWAY-5 Pourière (83).JOHN
WHITE-4 “St Laurent” à Marly (57), 1/06 Marly.JEROME MALAVAL-23 Givors (69) “Musique Leader”, 25 Bordeaux
(33), 26 Hossegor (33).LIANE EDWARDS-19 Concarneau, 26, 27 Ludres (54), 2/06 Villeneuve de la Raho
(66).LONE STAR RADIO SHOW-12 Casteljaloux (47), 18 Billas (47), 26 Miramont de Guyenne (47), 28 au 30
Bergerac (24) Rocksanne, 31 au 2/06 Festival de Genève (CH).MADE IN COUNTRY-5 St bonnet de Valclérieux
(26).MARY LAURE & ROUTE 95-27 Paris Country Festival, 29 Crèperie d’Herblay.MATHILDA & FLASHBACK-19
Vif (38) Festival Cliff Richard & the Shadows.MILWAUKEE-12 Naizin (56), 17 « Wigwam Trading Post » Boismorand
(45), 18 et 19 « Le Cpintry » Ludres (54), 20 Etampes (91).MIDWAY STATION-13 Taluyers (69), 2/06 Tour de
Salvagny.PRAIRIE DOGS-2 et 3/06 American Journeys Cambrai (59).PHENIX COUNTRY BAND-2/06 Le Mesnil en
Thelle (60).QUARTIER FRANCAIS-19 Ewob Festival Vorthuisen (NL).RANCHMEN-11 Savigneux (01), 12 Porte les
Valence (26), 17 Misérieux (01), 18 Villefranche Saone Parc des Expos, 25 Savigneux (01), 1/06 Chaponost (69),
2/06 Poule les Echarmeaux (69).ROCKIE MOUNTAINS-12 Andrézieu « Chez Steph » (42), 2/06 Morancé
(69).ROCKINCHER-12 Montpon Ménestrol (24), 19 Lespinasse (31),26 Maureillas (66), 2/06 Hinx (40).roots 66-27
St Priest la Vetre (42).RICK CAVAN-19 et 20 Lomme (59) + PINK LADIES, 26 et 27 Haubourdin + KARO ? 1 ET
2/06 Louvroil.RUSTY LEGS-5 Lescure 81), 17 Gaillac (81), 2/06 Brugairolles (11), 3/06 Villeneuve Raho (66).SEV
GARETT & RENEGADES-26 Paris Country Festival.STATION-12 Corbeil Essonne (91).TENNESSEE STUD-26
Paris Country Festival.TEXAS SIDE STEP-5 Eschau, 11 Disney Festival, 19 Samer, 26 Bourgoin-Jalieu, 28 Paris
Country Festival, 2/06 Mesnil en Thelle.THIERRY LECOCQ-18 Rennes (35), 2/06 Perpignan(66).TURQUOISE-4
Saarbrücken (D), 5 Festival bluegrass Bühl (D).TUPELO EXPRESS-12 Vaucresson (92) Coteaux de
Chablis.TAHIANA-2/06 Cambrai.UNION SPIRIT-19 Sédières (19) Equibivouac.WESTERN WINGS-12 Sury le
Comtal (42).WILD HORSES-12 « La Table Lorraine » Kerling les Sierk, 26 Paris Country Festival.ZIP CODE 202526 St Jean de Bournay (38), 1/06 « Prisca » Villeurbanne (69)
The French Country Music Magazine
Dans le Texte par Mireille Lafond
Artist: Rodney Atkins
If You're Going Through Hell
.
Rodney Atkins
Si Tu Traverses l’Enfer.
Well you know those times
When you feel like there's a sign there on your back
Says I don't mind if ya kick me
Seems like everybody has
Things go from bad to worse
You'd think they can't get worse than that
And then they do
Eh bien, tu connais ces moments-là
Quand t’as l’impression que c’est tout pour ta pomme
Et que tu te dis que tu t’en moques si tu reçois des coups
Il te semble que pour toi comme pour les autres
Tout va de mal en pis
Tu pourrais croire que ça ne peut pas être pire
Et pourtant si !
You step off the straight and narrow
And you don't know where you are
Use the needle of your compass
To sew up your broken heart
Ask directions from a genie
In a bottle of Jim Beam
And she lies to you
That's when you learn the truth
Tu t’es écarté du droit chemin
Et tu ne sais plus où t’en es
Sers toi de l’aiguille de ta boussole
Pour recoudre ton cœur brisé
Demande ta route au bon génie
D’une bouteille de Jim Beam
Et elle te ment
Ca, c’est quand tu apprends la vérité
refrain
If you're going through hell
Keep on going, don't slow down
If you're scared, don't show it
You might get out
Before the devil even knows you're there
refrain
Si tu traverses l’enfer
Ne t’arrête pas, ne ralentis pas
Si t’as peur, ne le montre pas
Il est possible que tu t’en sortes
Avant même que le diable soit au courant de ta présence.
Well I been deep down in that darkness
I been down to my last match
Felt a hundred different demons
Breathing fire down my back
And I knew that if I stumbled
I'd fall right into the trap that they were laying, yeah
Eh bien, j’ai touché le fond, dans le noir
J’ai gratté jusqu’à ma dernière allumette
Et senti une centaine de démons différents
me cracher du feu dans le dos
Je savais que si je trébuchais
Je tomberais tout droit dans le piège qu’ils préparaient, Yé
But the good news
Is there's angels everywhere out on the street
Holding out a hand to pull you back up on your feet
The one's that you've been dragging for so long
You're on your knees
You might as well be praying
Guess what I'm saying
Mais la bonne nouvelle
C’est qu’il y a des anges partout dans la rue
Qui tendent la main pour te remettre sur pieds
Ces pieds que t’as traînés pendant si longtemps
T’es à genoux
Tu pourrais faire une prière pendant que tu y es
Devine ce que je suis en train de dire
refrain
refrain
Yeah, If you're going through hell
Keep on moving, face that fire
Walk right through it
You might get out
Before the devil even knows you’re there
Yé, si tu traverses l’enfer
Continue d’avancer, affronte ce feu
Et traverse le de fond en comble
Il est possible que tu t’en sortes
Avant même que le diable soit au courant de ta présence.
refrain
refrain
Yeah, If your going through hell
Keep on moving, face that fire
Walk right through it
You might get out
Before the devil even knows you're there
Yeah, you might get out
Before the devil even knows you’re there.
Yé, si tu traverses l’enfer
Continue d’avancer, affronte ce feu
Et traverse le de fond en comble
Il est possible que tu t’en sortes
Avant même que le diable soit au courant de ta présence.
yé, il est possible que tu t’en sortes
Avant même que le diable soit au courant de ta présence.
The French Country Music Magazine
CIA MUSIC NEWS
Déjà trois fois gagnant de la 'CMA' Australie,
Adam Harvey qui s'est déjà produit au Canada,
Irlande et même en Chine recevra le 7 Juin la
'CMA Global Country Artist Award' durant la
'Music Week' de Nashville après avoir déjà été
programmé au Grand Ole Opry.A la même
période la 'Music Week' accueillera également
Lucie Diamond (UK), John McNicholl (Irlande),
Shane Yellowbird et Gord Bamford (Canada)
ainsi que deux autres australiens Travis Collins
et Morgan Evans.
A partir du 10, Alan Jackson et Brooks et Dunn
tournent ensemble aux USA où les billets pour un
concert de Kenny Chesney à Philadelphie se
sont vendus en seulement 15'. On comprend
pourquoi les Ricains ont de solides raisons de
minorer les tournées en Europe
Sortie le 5 du nouvel album ('Wagonmaster') de
Porter Wagoner sur 'Anti' après avoir fêté en
Février ses 50 ans sur la scène de l'Opry
Le 24 Avril, encore sur sa propre marque
'Oh!boy' est sorti le nouvel album de John Prine,
'Standard songs for average people': des duos
avec Mac Wiseman sur des thèmes de Lefty
Frizzell, Tom T. Hall et Kris Kristofferson.
De son côté, toujours là elle aussi, 50 ans après,
Brenda Lee a eu droit également à un nouvel
album de duos avec George Jones, Alison
Kraus, Dolly Parton, Kix Brooks, Emmylou
Harris, Pam Tillis, Martina McBride, Ronnie
Dunn, Vince Gill et Charlie Daniels ... pas
moins
Le 1er Mai 'Time Life' a édité un double DVD
('The best of Barbara Mandrell'/'The Mandrell
sisters) extraits des populaires séries TV des
80's avec Ray Charles, Statler Brothers, Roy
Rogers, Dale Evans, June Carter et Dolly
Parton comme invités.
Pour le 15,parution de 'One of the boys' de notre
'redneck woman, Gretchen Wilson annoncé
comme plus feutré mais toujours aussi animé
comme elle s'est plu à le faire savoir.
Un livre pour Roni Stoneman, 'Pressing on’ la
cadette du célèbre banjoïste Pop Stoneman
membre de la Stoneman Family, groupe (1967)
gagnant d une 'award' de la CMA. C'est sur
'Illinois Press'. Pour ne pas être en reste, fiston
John Carter Cash à non seulement rédigé un
livre sur sa mère June Carter, 'Anchored in love'
mais aussi choisi ce titre pour son album de Juin
avec Emmylou Harris, Willie Nelson, Brad
Paisley, Kris âristofferson, Shery Crow, Elvis
Costello, Loretta Lynn, Ronnie Dunn et ses
demi-soeurs Rosanne Cash et Carlene Carter.
'Pin up' éphémère et probablement siliconée, la
blonde Nicole Smith a été enterrée aux
Bahamas avec les honneurs de Joe Nichols qui
a interprété 'Wings of a dove' de Ferlin Husky qui
était paraît- il son thème préféré.
George Strait passe désormais pour le
champion des 'charts' Country avec ses 54 n°l
tandis qu'Eddy Arnold établit un record dans la
durée des titres classés avec 145 semaines ...
John Schneider fut la première vedette de la
série 'Dukes of Hazzard' (1979-85). Aujourd'hui,
il a été engagé pour une nouvelle production de
Nashville, 'Collier and company: Hot pursuit'
mais n'oublions pas, qu'à 47 ans seulement, il a
déjà depuis les années '80 une solide série de
succès enregistrés avec plusieurs n°l comme
'I've been around enough to know' et 'You're the
last thing I needed tonight'
Alors qu'une certaine Holly Hornbeak a renoncé
à sa plainte contre Hank Williams Jr qui aurait
tenté
de
l'embrasser
...
moyennant
dédommagement financier, on apprend que le fils
du roi des Hillbillies a de son côté entamé une
procédure de divorce contre son épouse de 16
années, Mary Jane, accusée de dépendance ...
on ne sait trop s'il s'agit d'alcool, drogue ou
substances pharmaceutiques.
Les Archives Nationales australiennes ont
déniché 4 inédits des débuts de la carrière de Mr
Slim Dusty (1943) dont 'Beautiful Aussie land'
(compréhensible) et 'I'm a yodellin' guy from
Texas' (admettons ... )
Porter Wagoner, encore lui, a donné un 1 show'
au 'Music Box’ d’Hollywood où il n'était plus venu
depuis 40 ans ... soutenu par Marty Stuart,
guitare solo; Dwight Yoakam, guitare basse et
Billy Bob Thornton, batterie. Bigre !
Par J C Smaine
The French Country Music Magazine