The French Country Music Magazine - Country Web Bulletin

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The French Country Music Magazine - Country Web Bulletin
Le bulletin s’imprime sous un format A5 sur une feuille A4 tout simplement nous imprimerons 2 pages sur une
feuille voici comment procéder
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6) pages par feuille : 2 pages par feuille
7) mettre àl’échelle du papier : A4 210 x 297
8) ok
9) à la 5ème feuille retournez ces dernières sur l’imprimante afin d’avoir un recto verso.
ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
3SAT sur le satellite
Samedi 14 juillet 13h15
Country road sur la chaîne allemande
Programme en ligne dès que possible
Sur
Country Roads
http://radiocountryclub.free.fr
Only Country ‘Flep’
Country Delight
Country Roots
Country Land
Fred’s Country
City Of Light
Big Cactus
Tous les lundi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00
Tous les mardi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00
Tous les mercredi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00
Tous les mercredi de 19:00 à 20:00
Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00
Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le Lundi de 11:00 à 12:00
TOP 5 Country Web Bulletin
The French Country Music Magazine
Le mot :
287 chroniques cds, 286 bios d’artistes américains ou canadiens. 85 bios, 97 chroniques cds
d’artistes français c’est le bilan annuel du CWB Bilan auquel il faut rajouter les chansons
traduites, les reportages divers et varies sur nombre de lieux magiques mais aussi les mots
croisés, les compte-rendus Mais depuis déjà quelques mois un sentiment de lassitude me
gagne. Aussi je viens de prendre ma décision: je passe la main. En effet depuis 2003 je dirige
ce fanzine avec le succès qu’on lui connaît, et pour moi il est temps de faire autre chose. Non
parce que le monde de la country française change mais plutôt parce que les choix de chacun
et les disponibilités évoluent. Durant ces 5 années nous avons essayé de proposer un
magazine de country qui non seulement a été gratuit mais a offert à ses lecteurs un contenu
des plus attractif en étant le plus pro possible. Aussi depuis la bande des 4, qui sévissait dans
les premiers numéros ( Eric Coste, Jacques Dufour, Gilles Gaget et Jean Lacotte), sont venus
nous rejoindre de nombreux collaborateurs. Grâce aux compétences, styles, disponibilités de
ses collaborateurs, le ton du fanzine a plu à de nombreux internautes. Mais pas seulement car
de nombreuses personnes ont photocopié puis diffusé le CWB à leurs amis non pourvus de
l’outil informatique. Mais vous l’avez compris ceci ne veut pas dire pas la mort du CWB mais
faut-il encore qu’une personne reprenne les commandes afin de pérenniser ce média. Sous
cette forme ou sous une autre il y a place pour ce genre de mag. Les sites internets country,
comme les autres d’ailleurs, sont bien évidemment des plus sérieux mais sans support papier
c’est difficile de garder à portée de main toutes les infos. De plus lorsque l’on a passé de
nombreuses heures derrière un ordi au travail se détendre derrière un document papier c’est
bien plus relaxant. Mon soucis premier est de continuer a pouvoir lire un mag de country en
français étant donné que sur le marché français il n’existe plus de magazine spécialisé depuis
la disparition de Country Magazine dans ce type de musique, c’est d’ailleurs pour cette raison
que 2003 avait vu la création du CWB. Encore 1numéros spécial sera publié et puis…..
2007
JUILLET
N°44
By
Cactus
And
friends
Bonne lecture et à bientôt
SPECIAL BEST OF DERNIER NUMERO
Sommaire :
Junior Brown Par Bruno GADAUT
Tracy Lawrence
par Jean Charles Smaine
Julie Roberts
par Marie France Simon
Sherrie Austin par Isabelle Duquesnoi
Tennessee Ernie Ford par Eric Cactus Coste
FEED BACK : Ce qu’ils pensent du CW BULLETIN
Townes Van Zandt par Gilles Gaget
Dwight Yoakam par Sylvie DONZEAU
L’ETE DES FESTIVALS
Un séjour au Texas
WSM’S GRAND OLE OPRY
MADE IN France
CD’s SEV GARETT DAN GALLI & THE DRIFTIN’BOYS
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countrybulletin.free.fr/
The French Country Music Magazine
FEED BACK : Ce qu’ils pensent du CW BULLETIN
A l’heure où paraissent ces lignes le sort de notre CWB n’est pas encore fixé. Notre ami Eric va donc
prendre du recul et souffler un peu. Depuis septembre 2003 notre Bulletin est sorti tous les mois sans
jamais faillir. Une véritable équipe de collaborateurs s’est crée et gérer mensuellement ce qui est devenu
un véritable magazine est très lourd. Trop lourd. Cactus, qui n’a pas l’âge de la retraite doit donc puiser
largement sur son temps libre au détriment de sa famille, sa maison et ses autres passions dont la moto.
Tous les responsables d’associations, de sites ou manifestations comprendront très bien qu’un jour arrive
où l’on désire passer le relais. Quelqu’un de motivé saisira t’il le bâton pour que le CWB puisse continuer
sa route et vous tenir informés de la scène Française et internationale, sans doute sous une autre forme
moins contraignante (bimestrielle ?) nous l’ignorons encore mais nous l’espérons. Nous savons que ce
Bulletin vous l’aimez. Aussi pour cet avant-dernier numéro ( ?) nous vous livrons ces quelques
témoignages reçus et nous remercions tous ceux qui nous ont encouragés durant ces 4 années. Et si vous
avez des suggestions….
« C’est super-parfait-complet ! Facile d’utilisation, on y trouve tout, tout et tout ! Liviana Jones
« C’est beau ce que vous faites pour nous, artistes ». Tahiana
« Bien sûr, je suis fidèle à tous les Bulletins ».Jodie Lynn
« Merci de porter autant d’attention à la jeunesse de la country music, on en a vraiment besoin ».Big Rock
« Nous serions heureux de figurer dans votre Bulletin ».The Cowboys
« Je m’empresse de dire que j’aime bien le Bulletin. Avec Tomahawk nous vous souhaitons bonne
continuation ». Tomahawk
« J’ai hâte de lire le Bulletin. Vite, vite ! ».Alison White
« Nous avons lu et apprécié la chronique sur Union Spirit ».Union Spirit
« J’apprécie beaucoup vos initiatives de soutien aux artistes et à la country music et à la belle énergie que
vous déployez. De tout cœur je vous souhaite une très belle réussite dans cette entreprise oh combien
vaste mais certainement remplie de belles et bonnes surprises ». Rose-Mary Lou
« J’ai fait le lien vers notre Webzine sur mon site. Encore bravo pour le boulot de toute l’équipe ». Vince
Derry/Rednecks
« Merci pour l’article dans le Country Web Bulletin . Et merci encore de nous apporter dans notre boîte à
mail notre journal country préféré… ».Yann Le Scanff/Canyon
« Merci de votre soutien et merci d’avoir publié notre petite bio. Nous avons crée un lien depuis notre site
vers le CWB que nous prenons plaisir à lire tous les mois. Merci pour tout ce que vous faites pour les
groupes Français.»Julien Voirin/.Destination
« Nous vous remercions pour la chronique que vous nous avez consacré. Nous sommes très contents de
vos commentaires, vous nous avez bien cernés ».G & Cow
« Merci pour votre CWB que je regarde toujours avec intérêt ». Christopher/Moonshine
« Les rubriques et présentations sont super réussies et agréables ».Alain/Diligence
« Un grand merci pour le travail que vous faites à nous faire connaître ».Pierre/The Lone Star Radio
Show
« Merci pour le CWB toujours très attendu ».Georges Carrier
The French Country Music Magazine
« Je suis immergé dans la réalisation de mon album mais je prend quand même le temps de charger et de
lire le CWB et au passage je vous félicite pour sa belle expension sur le net ! ». Charlie West
« Nous vous remercions pour l’article paru sur le Bulletin concernant Big Rock, c’est une super promo pour
lui ». Dan/Papa de Big Rock
« Je lis toujours le Country Web Bulletin avec intérêt. Bulletin vraiment bien fait eet bien documenté. Je
suis ravi qu’il ait un tel succès. Ceci prouve l’intérêt actuel du public pour tout ce qui touche la country ».
Dan Dickson/Ranchmen
« Nous sommes ravis d’avoir été cités dans le Country Web Bulletin ».Sophie/Myster Country
« N’hésitez pas, continuez dans cette voie et bravo à vous ».André Kohler/Texas Side Step
« Merci pour votre soutien et longue vie au Bulletin ».Denis/Hillboys & Girls
« Après lecture de la chronique, notre groupe a été ravi et très fier de cet article. Merci pour votre œuvre et
votre travail sur la country music ! ».Yvon/Conniving
« Merci pour cet article. Je n’aurai pas fait mieux hahahahaha. Je tiens à vous remercier mille fois de votre
soutien qui est pour nous important ».Pascal/The Gang
« CWB est très utile dans notre société country. Il est bien fait eet je salut votre énorme travail
d’élaboration. Pour être franc le côté artistes américain c’est bien mais je suis plus intéressé à lire ce qui se
passe côté français. Je suis donc satisfait d’apprendre ces nouvelles en lisant CWB ». Eddy Ray Cooper
« Je viens de lire votre magazine que j’ai trouvé très bien ficelé et surtout très utile. Je m’empresse de lire
les précédents ces prochains jours ». Carole Franck
« Longue vie au Country Web Bulletin ». Marc/Nashville Cats
« Merci pour la critique du cd. Je la trouve très juste et très sympa. Je l’ai mise sur mon site eet j’ai fait
passer l’info par mail pour se connecter au Country Web Bulletin ».Jb.Louwagie/Made in Country
« Merci pour votre action « country » avec les groupes Français » François/Chattahoochee
« Bien évidemment je connais très bien votre revue que je me fais un plaisir de télécharger
régulièrement. »Véro/Mariotti Brothers Fan Club
« Je viens de lire sur le Country Web Bulletin la critique de notre dernier CD. Super sympa. (…) Tout est dit
simplement avec la convivialité propre à la musique que nous aimons jouer et écouter. Encore merci et
bravo pour votre style et votre soutien pour notre groupe ».Patrick/CCRider
« Longue vie au Bulletin et heureusement qu’il y a des passionnés comme vous qui font connaître les
merveilles de la musique country »Jackson Mackay
« Grand merci pour cette chronique (album). Si les médias classiques étaient moins coercitifs, le bluegrass
et la country auraient de beaux jours devant eux ! »Quartier Français
« Le Bulletin est super et nos danseurs l’apprécient. Ils peuvent le feuilleter lors des cours de danses dans
la semaine ou le lire chez eux tranquillement. »David/Kick Riders
« Encore bravo pour votre magazine riche et super agréable à lire ».Jean-Philippe/Ouest’n Boots
Dancers
« J’en profite pour ajouter oh combien je prend plaisir à lire régulièrement ce Bulletin afin de
prendre connaissance des nouveautés, actualités, chroniques, albums, etc… enfin tout ce qui
permet de faire avancer la Country Music et tout ce qui gravite autour !!!Merci. Alors encore un
grand bravo à toute votre équipe ».Glwadys Ann
The French Country Music Magazine
MADE IN France
AMARILLO : album repoussé à début 2008. Un titre sortira par contre cet été sur une compile WB. Il s’agit
d’une reprise de Steve Young.
DREAMLINERS : sortie cet été du premier album pour le groupe Champenois. Vous pouvez déjà
découvrir quatre chansons sur www.myspace.com/dreamlinerscountry
TEQUILA SUNRISE : Le retour. Le duo Lyonnais Yvon/Sandra reforme un vrai groupe de cinq musiciens
avec le renfort de Gérard (guit/banjo), Alain (basse) et Ernest (batterie).
MARY-LOU : le duo tournera aux USA en avril 2008. Concerts prévus en Floride et Caroline du Nord.
STEVE & HEATHER : le duo figure sur la play-list de France Inter.
JOHANNE PROVENCHER : nouveau single « J’aime, j’aime » à écouter sur www.johanneprovencher.com
IAN SCOTT : 37 dates prévues sur la côte Atlantique cet été (Vendée et Bretagne).
PARIS COUNTRY FESTIVAL repoussé aux 28, 29 et 30 septembre avec le record Européen de line
dance prévu pour le samedi.
HAYDEN THOMPSON, le pionnier du rockabilly, ex-Sun recoHrds, sera, à l’initiative de l’association Blue
Monday, le vendredi 17 août à St Etienne sur Chalaronne (près Thoissey) dans l’Ain, à 50 km au nord de
Lyon. Première partie assurée par les DI MAGGIO BROTHERS (IT), et THE ASTROPHONIX (IT). 06 87
01 33 24
LA MANDOLINE à Cognac la Foret – 87 (Haute Vienne) accueille RAG MAMA RAG le 0/07, STEVE
SOMERS le 28/07, DEREK ET LES MOQUETTES le 04/08 et THE SUSTAINERS le 25/08. 05 55 03 92
71
WILD WEST LADIES. La comédie musicale crée par MCMaillet en décembre au Théatre Molière de
Poissy se déplace en Bourgogne. Les prochaines représentations auront lieu à La Coupole des Anges
d’Auxerre (Yonne – 89) les 22/09, 17/11, 19/01, 23/03 et 24/05. Rappelons qu’elle met en scène une
troupe qui vous replonge dans l’Amérique de l’Ouest au 19ème siècle sur des chansons de Linda Ronstadt
et Johnny Cash. Musique, ballets et … bagarres. www.wildwestladies.net
PHENIX COUNTRY BAND en concert à Lyon à l’Espace Jean Couty le 14/09 pour la présentation du
nouvel album « Till here ». Un autre CD « The inconvenient truth » a été spécialement enregistré au profit
de l’association Stop Global Warming qui œuvre contre le réchauffement de la terre. Une chanson basée
sur le livre et le film d’Al Gore a été composée par Pierre Lorry et 11 artistes de country de 11 nationalités
différentes ont prêté leur voix pour l’enregistrement. De nombreux artistes, médias, danseurs seront
présents le 14 et un film sera tourné. Rensts www.phenixline.fr 06 30 59 33 35
Jacques »Rockin’Boy »Dufour – [email protected] myspace.com/jacquesrockinboy
The French Country Music Magazine
SEV GARETT « Heartbreaker »
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Sev Garett, est native de Toulon, mais elle s’est fixée dans le nord de notre pays, dans l’Oise plus exactement. Elle a
commencé sa carrière par la comédie musicale puis un voyage à Nashville à l’âge de 24 ans changea son
orientation. Dans la capitale de la country music elle découvre Tammy Wynette et Dolly Parton et cela, bien sûr, lui
donne l’envie de s’illustrer dans ce style. Elle étudie alors la richesse de l’histoire de cette musique pour constituer
son répertoire de classiques d’hier et d’aujourd’hui. Sur cet album, paru au printemps et qui est déjà son deuxième,
elle remonte jusqu’aux années 60 avec trois reprises de Creedence, « Bad moon rising », « Have you ever seen the
rain » et le rock and roll « Travellin’ band » que j’entend pour la première fois interprété par une femme. Il fallait un
vieux standard et c’est « Blue moon of Kentucky » le « classique » du lot. Tout le monde connaît « Always on my
mind » qui fût n°1 en 1982 par Willie Nelson, mais cette jolie mélodie a d’abord été enregistrée avec succès par
Brenda Lee en 1972, puis un an plus tard par Elvis. La version de Sev avec chœurs est très belle. Assurément une
des meilleures plages de cet album. Dans le même registre « Help me make it through the night » que l’on connaît
surtout par l’émouvante reprise de Willie Nelson (1980) fût d’abord n°1 en 1970 par la chanteuse Sammy Smith.
Cette célèbre composition de Kris Kristofferson devient ici « Reste avec moi cette nuit ». Malgré ce titre prometteur
( !!) j’apprécie moins les violons et l’accompagnement plus synthétique mais son adaptation en français est
intéressante et à retenir. Comme elle l’avait déjà démontré dans son précédent ouvrage, Sev fait partie des artistes
country qui osent s’exprimer dans notre langue et qui le fait avec réussite Une jolie balade, « Heartbreaker », moins
connue mais n°1 quand même en 1978 pour Dolly Parton. Un très bon fiddle accompagne Sev dans le « Little bitty »
d’Alan Jackson (n°1 en 1996). Autre n°1 (1998) avec « Nothin’ but the taillights » de Clint Black toujours dans les
tempos rapides. Le titre le plus récent (2002) est « Some days you gotta dance » des Dixie Chicks. Album de
reprises, certes, mais très agréable et varié. Il nous donne envie d’aller voir Sev Garett sur scène avec ses musiciens
qui ne sont pas mentionnés sur la démo reçue. La country Française a besoin de chanteuse comme elle et le CWB
ne peut que l’encourager à poursuivre sur cette voie.
www.sevgarett.com
DAN GALLI & THE DRIFTIN’BOYS « Hello ! I’m not Johnny Cash »
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
A ma connaissance Dan Galli & The Driftin’Boys est le seul groupe de country music en activité régulière en Franche
Comté, c’est à dire une région couvrant trois départements et l’ensemble du Jura Français. Cela offre une aire de
prestations s’étendant de l’Alsace à la région Lyonnaise ! L’opportunité m’a été donnée de les voir à l’œuvre en mars
dernier à l’occasion d’une soirée qui n’était pas du tout organisée par une association country. Les trois quarts de la
salle n’avait sans doute qu’une vague idée de qui pouvait bien être Johnny Cash ou Hank Williams mais je puis vous
assurer qu’en fin de soirée le parquet était bien garni de danseurs débutants et nos amis Bisontins se retirèrent sous
les ovations d’un public qui avait passé du bon temps. Il est vrai que le quatuor avait intelligemment lardé son
répertoire country de classiques du rock and roll d’Elvis, Gene Vincent, Chuck Berry, Bill Haley, Perkins ou Fats
Domino. Des titres certains de plaire aux tempes grisonnantes nombreuses ce soir-là (diantre, j’en fait partie !). Et
quand un groupe démarre son set par « Apache » on se dit qu’on ne va sans doute pas passer une trop mauvaise
soirée … Ce titre, vous le retouverez sur ce premier album « Hello , I’m not Johnny Cash », qui ouvre justement avec
« Folsom prison blues ». Suit une série de « oldies » : « City of New Orleans » (Steve Goodman, Willie Nelson, Joe
Dassin, Roger Mason), “On the road again” (Willie Nelson), “Jambalaya”, “You never can tell”(C.Berry, Emmylou
Harris), “Green green grass of home” (Porter Wagoner, Tom Jones, Elvis), l’inévitable “Country roads” (John Denver),
“I’m walkin’”(Domino, Rick Nelson). A ces pépites il faut ajouter, seule incursion dans la country moderne, une
splendide version du hit des Mavericks (1996) « All you ever do is bring me down » et une compo originale de Dan
« Humpty dumpty », bonne country song en français aux paroles amusantes. Un pied dans le rock and roll, l’autre
dans la country music, Dan Galli est au vocal, Jacky Falk aux guitares, Alain Claudel à la basse et Jacques Bertin à la
batterie. Exercez-vous avec cette première galette puis allez passer une soirée avec eux, ils vous régaleront avec
aussi « Guitar boogie, You’re my sunshine, Hey good looking, Red river valley, Don’t be cruel, Blueberry hill, Mansion
on the hill, Release me ou Proud Mary » qui figureront peut-être sur leur prochain disque avec quelques originaux…
Signalons quand même que Dan Galli & The Driftin’ Boys est le premier groupe à citer le CWB dans ses
remerciements.
ACL Show Besançon – [email protected] 06 14 09 93 50
The French Country Music Magazine
L’ETE DES FESTIVALS – JUILLET/AOUT
Merci aux organisateurs qui nous ont adressé leurs informations et affiches. Craponne et Equiblues ont été
traités par ailleurs par Cactus.
JOURNEE COUNTRY DE CANDE SUR BEUVRON (41) – Loir et Cher – 7 juillet
Avec Texas Side Step et les Rebels. [email protected] 06 88 02 98 57
FESTIVAL COUNTRY DE TERCE (86) – Vienne – 7 et 8 juillet
A 30 km du Futuroscop. Motos, camions, chevaux, danse.
Avec Rusty Legs (samedi) et The Gang (dimanche). [email protected] 05 49 56 83 96
9 EME COUNTRY ROQUE FESTIVAL (13) - Pays d’Aix – 7 et 8 juillet
Concerts et site gratuits. Autos, Harleys, western market, archers, cruise dans le Lubéron, parade de
chevaux.
Avec Bayou Seco Nuevo, Nashville Cats, Nina Van Horn, Appaloosa (samedi), One Way, Truck Stop,
Revival, Youpi Whaou (dimanche). [email protected] 04 42 50 43 01
FESTIVAL COUNTRY DE TOURS (37) – Indre et Loire – 6, 7 et 8 juillet
Au Parc des Expos. Village exposants, danse, rodeo et team penning, stages.
Avec Marie Dazzler & Cowboy Deluxe, CC Rider (vendredi), Bonnie J Taylor, Phil Edwards (samedi).
www.tours-expo.com 02 47 32 37 10
LOCH WESTERN COUNTRY A GRANCHAMP (56) – Morbihan – 20, 21 et 22 juillet
Equibreizh : rassemblement de plusieurs centaines de cavaliers. Danse, village country, tir à l’arc, chevaux
Américains (vente), concours western (barrel, trail, horsemanship), spectacle équestre avec Spered an
Avel.
Avec Peter & the Rowers (SVK) et Danni Leigh (USA). [email protected] 02 97 66 76 61
(Pascal).
4 EME INDIAN COUNTRY FESTIVAL A LA FERME GUICHARD (01) – Ain – Cormaranche en Bugey –
27, 28 et 29 juillet
Animation indienne, camp trappeurs, jeux, défilé de mode western, démonstrations équestres, tipis, bison
à la broche.
Avec Gunshot (vendredi), Phenix Country Band, Texas Side Step et Tony Lewis (CH) samedi, Paul
Mac Bonvin (CH) et Jay Ryan (dimanche) [email protected] 04 74 35 36 68
ST MARCEL SUR AUDE – 04 août
Journée country gratuite. Camp indien, danse, motos, autos US, french cancan, Miss et Mr country.
Avec les Chaps [email protected] 06 10 25 11 79
14 EME NUITS CAJUN ET ZYDECO DE SAULIEU (21) – Côte d’Or – du 2 au 5 août
Avec Cajun Company (NL), Bal de Maison, Bons Temps Asteur, File tes Bongos, Pine Leaf Boys
(USA), Blue Bayou, Joe le Taxi (UK), Leroy Thomas & Zydeco Roadrunners (USA), Kevin Naquin &
Ossun Playboys (USA).
SUD COUNTRY ROCK FESTIVAL DE JUNAS (30) – Gard – 3, 4 et 5 août
Dans le site inimitable d’une carrière de pierre. Festival off, spectacle western, balades moto, hommage au
King, danse, stands.
Avec Blue River, Lone Star Radio Show, Westerners, Sun Sessions, Charlie & the Mystery Train,
Ruby Ann (POR), Eddie Clendening (USA) et Luke Olson (USA).
www.sudcountryrockfestival.com 04 66 53 43 62 ou 06 67 02 82 37 Myriam & Michel
The French Country Music Magazine
WEEK END WESTERN DU RANCH POW GRAYON (26) – Drôme – 4 et 5 août
Vendredi rando équestre et concert Freightliner. Samedi jeux équestres, trail, spectacle équestre, travail
du bétail avec les Western Shaps et concert avec les Hawkins. Dimanche tour du village à cheval.
Richard 04 75 48 17 06
COUNTRY FESTIVAL DE TROMBORN (67) – Bas Rhin – 11 et 12 août
Samedi avec Big Rock, Arnold Baker & Tuxedos, dimanche avec les Rebels, Country Cooking (B),
Gunshot. [email protected] 03 87 35 97 12 Eric
10 EME FESTIVAL COUNTRY PRAT BONREPAUX (09) – Ariège – 17, 18 et 19 août
Vendredi gratuit : Jim Carlisle (IRL) et Maison Dixon. Payant : Taildraggers (NL), Chris Michael, Ella &
Night Shouters (SP). Samedi gratuit : Shore Break, Marie Dazzler. Payant : Luke Olson (USA), Sue
Moreno & Rot Gut Shots (NL), Thierry Lecoz, Doug Kershaw (USA). Dimanche journée steel guitar
avec Will Pick’it, Marie Dazzler, Eddy Ray Cooper, Bruno Ligere, Lionel Wendling.
www.pratfestivalcountry.com 05 61 96 60 57
FESTIVAL AMERICAIN CHARTREXPO (28) – Eure et Loire – 1 et 2 septembre
Spectacles équestres, concours national de line dance, concentration de bikers, équipe de France de
maréchalerie, show side cars basket. Avec Chattahoochie. www.farwest28.com
NANTEUIL’S COUNTRY FESTIVAL (77) – Seine et Marne – 7, 8 et 9 septembre
600 m2 de plancher danse. Avec les Rebels (vendredi), Amarillo, Paradise Cafe, Fredcasters, Youpi
Whaou (samedi), Amarillo et Ian Scott (dimanche). Workshop et gospel.
Jacques »Rockin’Boy »Dufour [email protected]
Un séjour au Texas par Alan Nash
A Burton, petit village situé entre Austin et Houston se déroule chaque troisième week-end d’avril le
« Burton Cotton Gin Festival »… attention, si vous avez soif, cela n’a rien à voir avec la boisson
alcoolisée, mais avec le coton !
C’est une fête agricole avec démonstration de métiers et vente d’objets artisanaux, sans oublier le
programme musical avec plusieurs concerts.
Un moment très attendu est la mise en route de l’ancienne usine, transformée en musée. Elle a fonctionné
de 1914 à 1974 avec trois types d’alimentation (vapeur, diesel, électricité). Elle permet de transformer la
matière première, le coton, en une grosse botte qui deviendra ensuite le fil que l’on connaît.
L’accueil a été très chaleureux et les gens étaient étonnés de voir des français dans ce petit bourg de
campagne.
Ce festival est aussi un évènement musical avec, à l’affiche de l’édition 2006, Cory Morrow, Kevin Fowler
et Johnny Dee.
Le groupe de Johnny Dee, qui n’est pas un groupe de country, propose un show années 60 / 70 et rock &
roll, très vivant et amusant, avec des mises en scène et une grande interactivité avec le public.
Alan Nash
The French Country Music Magazine
L’AGENDA POUR JUILLET/AOUT
ARKANSAS TRAVELLERS-20/7 Réalmont (31). BIG WHEELS-11 au 15/7 Mirande (32).CHARLY WEST14 et 15/7 Treffendel (35), 20/7 Garron (53), 28 et 29/7 Forges les Eaux (76).CACTUS PICKERS-01/7
Tanay (58), 20/7 Courpiere (63), 21/7 Bourganeuf (23), 29/7 Sauviat (56), 25/8 Ambert (63). BLUE
MOUNTAIN-18/8 St Thual (35). BILLY JAM-02/9 Le Chevain (72).CATTLE CALL-01/7 La Fusée à Paris
3ème, 14 et 15/7 Mirande (32).CHATTAHOOCHIE-11 au 14/7 Mirande (32), 21/7 Aizenay (85), 18/8 St
Caradec Tregomel (56).BIG ROCK-12/7 Longwy (54), 20/7 Villeneuve les Beziers (34), 21/7 Cagnes sur
Mer (06), 04/8 Seillans (83), 11/8 Tromborn (67), 14/8 Bain de Bretagne (35), 31/8 Toulouse (31).C C
RIDER-03/7 Roce les Bains (17), 06/7 Tours Parc des Expos (37), 08/7 Ham sous Varsberg (57), 14/7 Izé
(35), 26/7 Lannion (22), 29/7 St Méloir des Ondes (35), 07/8 L’Epine Ile de Normoutier (85), 18/8 Mennetou
sur Cher (41), 19/8 St Thual (35), 24/8 Ronce les Bains (17).DANNY FLETSCHER-27 au 29/7 puis 16 et
17/8 Casino de Pornic (44).DAN GALLI DRIFTIN BOYS-11 au 15/7 Mirande (32), 20 Bonnal (25), 27/7
Valeyres sous Rances (CH), 04/8 Saillenard (71), 17/8 Bonnal (25).DR COUNTRY-03/7 Monségur (33),
18/7 St George de Didonne (17), 20/7 Blaye (33), 22/7 Ste Foy la Grande (33), 28/7 St Michel l’Ecluse
(24), 05/8 Belves (24), 08/8 Duras (33), 10/8 St George de Didonne (17), 24/8 Castillou (33).EDDY RAY
COOPER-01/7 Rians (83), 05/7 Le Pélican à Nîmes (30), 06 et 07/7 Casino Juan les Pins (06), 08/7
Lantosque (06), 12/7 S Stefano al Mare (I), 20/7 Fréjus (83), 21/7 Cagnes sur Mer (06), 24/7 La Rochelle
Courcon (17), 27/7 Craponne sur Arzon (43), 02/8 S Stefano al Mare (I), 10/8 Fréjus (83), 11/8 Montauroux
(83), 16/8 Hotel Garden Lido (I).FREIGHTLINERS-03/8 Pow Grayon Ranch (26).GLWADYS ANN-06/7
Caen (50), 13/7 Ouistreham (14), 14 Deauville (14), 19 Falaise, 04/8 Deauville, 26/8 Rouen (76). GAS OIL07/7 Beauregard (26), 08/7 Lattes (34), 20/7 St Jean du Pin (30), 21/7 Réalmont (81), 18/8 Bioules
(82).HAMAC-15/7 et 29/8 Auberge Lac du Bourdon St Fargeau (89), 19/8 Egry (45).HIGHWAY-01/7 Fréjus
(83).HILLBOYS & GIRLS-06/7 Grau du Roi (30), 08/7 Serignan Aloha (34), 14/7 Gignac (13), 21/7
Sambreville (B), 29/7 Serignan, 01/8 Grau Boucanet, 03/8 La Seyne sur Mer (83), 05/8 Sausset les Pins
(13), 11/8 Cavaillon (84), 22/8 Apt (84), 25/8 Ballaigues (CH), 26/8 Serignan.LIANE EDWARDS-04/8 Le
Glaizil (05), 05/8 Luzillat (63), 06et 09/8 Lorient (56), 10/8 Concarneau, 15/8 Le Pont du Gard (30), 16/8
Montbrison (42), 17/8 Ispagnac (48), 23/8 Nîmes (30), 20 et 22/8 « Le Smaer » Dijon (21), 31/8 et 01/9
Ludres (54).JACKSON MC KAY-29/7 Gramat.LILY WEST-07/7 St Léoparda d’Augy (03), 14/7
Chastagnier (48), 22/7 St Vincent (43), 26/7 Chomelix (43), 05/8 Lamastre camping Retourtour (07), 08/8
Yssingeaux (43), 15/8 Equiblues (07), 19/8 St Genys pres St Paulien (43), 24/8 Beauregard (26), 02/9 Pont
Salomon (43).MARY & C°-06/7 Lyon Caupona (69), 11/8 Bain de Bretagne (35).MARY-LOU-03/7
Collioure (66), 08/7 St Brieuc (22), 15/7 La Palmyre (17), 18/7 Ronce les Bains (17), 20/7 La Flèche (72),
21/7 Névez (29), 07/8 Quiberon (56), 09/8 Dôle (39), 12/8 Pont Scorff (56), 17/8 La Palmyre, 18/8 Plaine
Haute (22), 26/8 Ronce les Bains, 28/8 La Foret Fouesnant (29).ORVILLE NASH-21/7 Aizenay (85).PAT
WINTHER-14/7 Petit Journal Montparnasse Paris (75)..PRAIRIE DOGS-06/7 Obourg (B).RANCHMEN01/7 Serignan (34), 05/7 Casino Le Pharaon Lyon (69), 07 et 08/7 Termes (48), 14/7 Novalaise (73), 05/8
Serignan, 19/8 Serignan, REBELS-07/7 Cande sur Beuvron (41).ROCKIE MOUNTAINS-06/7 Casino
Vichy (03), 07/7 St Etienne (42), 12/7 Grenoble (38), 13/7 Perpignan (66), 15/7 Arlenc, 29/7 Vigneu
(38).RICK CAVAN-08/7 Viergon (31), 13/7 Wavrin et Esquerchin (59), 14 Fenchy (62) + Karo, 18/7 Stella
Plage (62), 04/8 Sin le Noble (59), 01 et 02/8 Béthune (62) + Karo.ROCKINCHER-19/7 Réalmont (81),
18/8 Bioule (82), 02/9 Castelnau Estrefonds (31).RUSTY LEGS-07/7 Terce, 08/7 Nieuls sur Mer (17), 19/7
Réalmont (81), 05/8 Le Barp (33), 19/8 Naves (81), 26/8 Villecomtale (12).SEV GARETT-15/8 Beauvais
Beach (60).STEAMBOAT-07/7 PMU Florensac, 20/7 Beziers (34), 21/8 Agde (34).STATION-14/7 Honfleur
(14), Cernay la Ille (78).SUN SESSIONS-18/7 Balaruc les Bains (34), 25/7 St Cyprien (66), 26/7 Perpignan
(66), 31/7 Argeles , 04/8 Junas (30), 13/8 St Cyprien.TEXAS SIDE STEP-07/7 Conde sur Beuvron, 14/7
Haguenau (67), 20/7 Ingwiller (67), 21/7 Nébing (57), 27/7 Ingwiller (67), 28/7 Cormaranche en Bugey (01),
03/8 Steinbach (67), 04/8 Drusenheim, 11/8 Nordheim, 14/8 Barr, 15/8 La Grande Fosse (67),
18/8 Molsheim, 25 et 26/8 Wasselonne (67).TAHIANA-24/7 La Bourboule (63), 28 et 29/7 Craponne sur
Arzon (43).THIERRY LECOCQ-07 et 08/7 St Jean Monvilar (05), 20/7 Billy Bob’s Disney, 27/7 Endoillet
(53), 03, 04 et 05/8 Saulieu (21), 16/8 Montbrison (42).UNION SPIRIT-21/7 Peyrat le Château (87).UNION
PACIFIC-22/7 L’Eterlou Alpe de Grand Serre (38), 29/7 Cormaranche en Bugey (01).WESTERNERS-08/7
Avoines (37), 05/8 Junas (30).WOMEN FOLK-02/8 Le Chataignier de Privas (07), 09/9 Chaumont (52).
The French Country Music Magazine
Townes VAN ZANDT
Né le 7 mars 1994 à Houston au Texas, Townes VAN
ZANDT dont le père était cadre dans l’industrie pétrolière
passa son enfance à voyager entre le Texas, le
Montana, le Colorado, le Minnesota, l’Illinois et bien
d’autres états encore,
au gré des déplacements
professionnels de sa famille. Il fréquenta l’université du
Colorado pendant quelques années avant d’embrasser
la carrière de chanteur et retourna souvent passer des
étés seul à cheval dans les montagnes de cette belle
région très chère à son cœur après, bien sur le texas
Curieusement, c’est en voyant Elvis Presley à l’Ed
Sullivan Show, et en réalisant l’effet. Que cela faisait
sur sa sœur et ses copines que lui vint sa vocation. Son
père lui achète une guitare et quelques années après,
au milieu des 60s on retrouve Townes dans le milieu folk
se produisant régulièrement dans un club de Houston
appelé « The Jester Lounge ».C’est là qu’il va
rencontrer Guy Clark qui deviendra et restera toujours
l’un de ses plus fidèles amis. IL commence à composer à
cette époque parce que : « n’importe qui d’autre pouvait
chanter les chansons traditionnelles mieux que moi »
dira t-il. Etonnamment ses premiers textes étaient plutôt
légers et humoristiques et c’est Jerry Jeff Walker qui
l’incite à écrire des choses plus sérieuses et à faire valoir
son talent poétique Un autre de ses maîtres, surtout en
ce qui concerne son jeu de guitare fut le grand bluesman
noir Lightning Hopkins à qui il vouait une admiration
non dissimulée. Townes Van Zandt aurait pu devenir
une grande star à Houston, à Austin ou à Nashville mais
en trente ans de carrière il ne fut jamais classé
personnellement dans les têtes de hit-parade country.
Ceci est du au fait qu’il n’a jamais cherché le succès et
qu’il se contentait de l’estime de ses fans qui
connaissaient et appréciaient la beauté de ses textes et
de ses musiques. Sa principale source de revenus était
les royalties rapportées par les reprises de ses chansons
que firent les grandes stars de la country, comme
Emmylou Harris, Merle Haggard, Willie Nelson,
Jimmie Dale Gilmore ,Bobby Bare, Nanci Griffith,
Hoyt Haxton et bien d’autres encore. Une autre raison,
plus dramatique celle là, à cette carrière en demi-teinte
est que Townes pouvait tomber, du jour au lendemain et
sans que rien ne le laisse prévoir dans la dépression la
plus profonde Il perdait alors toute envie de vivre et toute
motivation et pouvait rester caché des mois dans un
ferme isolée ou bien partir en stop sur les autoroutes,
aussi loin que pouvait l’emmener le conducteur qui l’avait
pris à son bord. Ce désespoir qui pouvait être une
source d’inspiration et lui donner matière à écrire ses
magnifiques chansons était également le chemin qui le
menait à sa perte, car le seul moyen qu’il trouvait pour
guérir cette souffrance était de se réfugier dans l’alcool.
C’est ainsi que le 1er Janvier 1997 alors que Townes
Van Zandt avait été admis à l’hôpital pour y subir une
chirurgie de la hanche, son corps trop affaibli par les
excès de boisson ne put supporter l’opération et son
cœur cessa de battre. Il allait avoir 53 ans en Mars de
cette même année.
Sa
carrière discographique avait
commencée en 1968, quand le
chanteur texan Mickey Newbury,
l’ayant vu sur scène à Houston, l’avait emmené à
Nashville signer un contrat avec la firme Poppy. Le 1er
album issu de cette collaboration sort la même année et
c’est « For The Sake Of The Song » qui marque le
début de 9 années prolifiques qui verront la parution sur
le même label de : « Our Mother The Mountain »« Townes Van Zandt »-« Delta Momma Blues »-« High
Low And Between » et « The Late Great Townes Van
Zandt » parmi lesquels 5 figurent des joyaux comme
« For The Sake Of The Song », »To Live ‘s To
Fly », »Tecumseh Valley »,ou encore « Poncho and
Lefty ». En 1976, sur les conseils de son manager John
Lomax III,Townes s’installe à Nashville et signe avec
Tomato Records qui sortira plusieurs albums en public
dont le double "« Live at The Old Quarter » ainsi qu’en
1978 « Flyin’Shoes ». Après cela Van Zandt ne va plus
enregistrer pendant pratiquement 10 ans, mais
continuera cependant à se produire régulièrement sur
scène. Au début des années 80 deux de ses
compositions connaissent un immense succès (à suivre)
T. Van Zandt (suite) dans les radios country. Ce sont
« Poncho and Lefty » reprise par le duo Willie Nelson –
Merle Haggard , et « If I Need You « dans la sublime
version d’Emmylou Harris.
En 1987 c’est le retour de Townes Van Zandt dans le
music business et la sortie de son 8e album studio « At
My Window » sur son nouveau label Sugar Hill. Deux
ans plus tard , toujours chez Sugar Hill paraît « Live
and Obscure », enregistré dans un club de Nashville, et
en 1990, 2 autres albums live : « Rain On A Conga
Drum » et « Rear Wiew Mirror » sont édités sur des
labels européens. Cette même année Townes part en
tournée avec le groupe The Cowboy Junkies et leur
écrit une chanson : « The Cowboy Junkie Lament » qui
figure sur l’album du groupe « Black Eyed Man ». En
1994 Sugar Hill publie « Roadsongs », sur lequel Van
Zandt reprend des titres de Lightning Hopkins , de
Bruce Springsteen et des Rolling Stones entre autres
et la fin de cette même année voit le retour du chanteur
en studio, pour la 1ere fois depuis 1987 et la sortie de
« No Deeper Blues » qui sera le dernier album paru du
vivant de Townes Van Zandt. Après son décès sortiront
plusieurs collections, des anthologies et des inédits
comme « Abnormal » et « Far Cry From Death » Le
début des années 2000 a vu un regain d’intérêt pour
l’œuvre de l’artiste, sa musique et sa vie mystérieuse,
avec des projets de livres et de films. Mais la perle est
peut-être la découverte d’un ensemble de démos datant
de 1966, soit 2 ans avant les débuts du chanteur chez
Poppy Records. Ces 10 chansons inédites ont été
publiées par le label texan Compadre ,en avril 2003
sous le titre « In The Beginning »
Gilles ‘DOC’ G.
The French Country Music Magazine
Tennessee Ernie Ford
Il y a quelques numéros je vous ai présenté Tex Williams. Mais savez vous quel est le
point commun entre Tennessee Ernie Ford et Tex Williams? Tout deux ont chanté des
titres du oh combien fameux Merle Travis.
Né le 13 février 1919, à Bristol dans le Tennessee, Ernest Jenning Ford grandit dans sa ville natale où il
suit une scolarité normale jusqu'à la hight school, qu'il quitte afin d'entamer une carrière de présentateur
radio sur les ondes de W.O.P.I. Puis il s'engage dans l'US Air Force en 1940 pour servir sur les théâtres
d'opérations de la seconde guerre mondiale, ce qui va l'amener a servir comme instructeur sur avion
bombardier. A l'issue du conflit E.J.Ford s'établit en Californie, et se produit sur les ondes de KFXM à San
Bernardino puis de KXLA à Passadena. C'est durant cette période que loin de chez lui il adopte le Pseudo
de Tennessee Ernie Ford (TEF). C'est aussi à cette époque qu'il rencontre Cliffie Stone. C Stone dirige
un show sur la radio dans laquelle travaille TE Ford. A noter que Tennessee ne chante encore à cette
époque là, en effet il officie à l'antenne pour présenter les programmes. Mais Cliffie Stone apprécie cette
voix de basse et le signe afin qu'il se produise dans les shows radiophoniques. En 1948, le succès fait que
TE Ford est contacté par Capitol Records pour signer et enregistrer. En 1949 plusieurs chansons sont
classées dans les charts: '' Mule train'' est classée N°1, puis c'est ''Smokey mountain boogie'' qui fait le
succès de T T Ford et C Stone, les deux compères ayant co-écrit la chanson. En 1950 TEFord fait ses
débuts sur les planches du Grand Ole Opry. Le début des années 50 est marqué par le grand nombre de
chanson de TE Ford classées dans les charts: 1950:''Shotgun boogie'' qui sera disque d'or et repris par
Jess lee Turner grand rocker devant l'éternel ( et les autres), ''The cry of the wild goose'' , '' I'll never be
free'', en 1951 '' Taylor made woman'', ''Mister and missippi'. En 1953 TE Ford se produit outre atlantique.
C'est en Angleterre qu'il reçoit l'accueil le plus prometteur. C'est toujours en 1953 qu'il place dans les
charts des chansons qui ont fait le tour du monde: '' Ballade of Davy Crockett'' et ''River of no return''.
Son plus gros succès sera en 1955 avec la fameuse chanson de Merle Travis: ''Sixteen tons'', qu'il
placera dès sa sortie dans les charts. Cette chanson sera reprise en France par Armand Mestral sur une
adaptation de J. Larue
De 1956 à 1965, TE Ford se produira dans les shows TV sur NBC d'abords puis sur ABC. N'oublions pas
qu'avant d'être chanteur TEF était présentateur de shows radiophoniques. Son professionnalisme, sa voix
et son charme font qu'il est très apprécié. De plus les invités qu'il présente, la qualité des différentes
prestations font que son show est le préféré des familles américaines. De plus il conclue chaque show par
une chanson, le top pour ses fans.
Mais TE Ford ne chante pas que de la country music. il est en effet un amateur de gospel. Et c'est bien
Capitol, son label, qui est content car TE Ford remplit les bacs et fait de Capitol le premier label en terme
de ventes donc de disque d'or. Ce sont plus de 40 chansons de ce style qui sont enregistrées par l'artiste
au cours de sa carrière. Cette carrière s'arrête le 17 Octobre 1991 alors que TE Ford rentre d'un dîner
présidentiel donné à la Maison Blanche par G Bush Sr, il pris d'un malaise dans la voiture qui le ramène à
l'aéroport , il décède peu après au Reston Hospital à Reston en Virginie.
Tennessee Ernie Ford a gardé une grande place dans le cœur des américains. Chaque réédition
d'albums, compilation, vidéo sont chaque fois de réels succès. En France, il est fréquent de retrouver les
chansons de TE Ford dans des compilations bon marché en vente dans en supermarchés ou station
services. Alors faites vous plaisir.
par Cactus
The French Country Music Magazine
Julie Roberts
a fait ses grands
débuts
sur
une
grande scène lors
de la Fan Fair 2004,
le 11 juin: toute sa
famille était venue
de Caroline du Sud
pour
l'occasion.
Cette journée était
l'aboutissement d'un
travail de longue
haleine, un rêve devenu réalité.
Née le 1er février 1979 à Lancater, Caroline
du Sud, fille d'un ingénieur et d'une
comptable, Julie commence à chanter dès
l'âge de 3 ans, en écoutant la radio. C'est sur
le siège avant du vieux truck blanc de sa
maman, avec la radio poussée au maximum,
que Julie apprend tous les vieux titres de la
country. Ces titres restent, pour elle,
définitivement associés à cette vieille voiture
blanche! Au cours de sa scolarité, toutes les
occasions seront bonnes pour chanter :
scénettes, chorales, concours de talents…
Sa première apparition dans ce type de
manifestation n'était guère prémonitoire:
chantant
"Rocky
Top",
Julie
rate
complètement le premier couplet, à cause de
sa nervosité. Cela ne l'a pas arrêtée… Elle
deviendra
une
"vétérante"
de
ces
manifestations si populaires aux Etats-Unis,
candidate, par exemple, au titre de "Petite
Miss Lancaster", répétant dans chaque
formulaire d'inscription que son ambition était
de devenir chanteuse country.
Elle voulait ressembler à Barbara Mandrell,
écoutait Tanya Tucker, Dolly Parton, Patsy
Cline quand ses camarades de classe
préféraient des artistes plus pop. Ses choix
musicaux provoquaient des quolibets… Mais
Julie restera fidèle à ses choix, continuant à
chanter dès que l'occasion s'en présentait,
dans toute la région. Accompagnée de sa
mère et de sa tante, elle chantera dans de
nombreux festivals en Caroline du Sud, du
Nord et en Géorgie. La glacière pleine de
boissons et sandwiches, elles partaient à la
conquête du public. "C'était si amusant", se
souvient Julie, "nous nous disions qu'un jour
nous aurions un bus pour faire çà!".
Jeune adolescente, Julie est la chanteuse
d'un groupe de chanteurs de blues, âgés de
60-70 ans. Deux fois par semaine, elle se
produit avec eux dans une maison de
retraite. L'un des musiciens, Oscar, avait une
voix magnifique et c'est à travailler avec cette
formation que Julie gagnera cette coloration
blues dans ses interprétations. Dans une
interview, Julie Roberts a déclaré avoir
découvert l'aspect blues de sa voix en lisant
les critiques dans les revues… Elle n'a jamais
consciemment travaillé cet aspect de sa voix.
Elle est définitivement convaincue que sa
place est sur scène après quatre étés passés
à chanter dans des parcs d'attraction, comme
le Carowinds à Charlotte et Dollywood dans
le Tennessee.
Mais avant cela, il lui faut poursuivre ses
études. Elle passera deux années à
l'Université de Lancaster avant de se rendre
à l'Université Belmont, à Nashville. A peine
arrivée là, elle forme un groupe avec d'autres
étudiants et joue dans de petits clubs mais
aussi lors des matchs des Nashville
Predators. Cela lui permet de "joindre les
deux bouts", mais aussi d'améliorer encore
ses performances vocales. ( à suivre)
The French Country Music Magazine
Julie Roberts (suite)
Une fois diplômée de
Belmont, Julie trouve un
emploi d'hôtesse d'accueil
chez Mercury Record, dans
le fameux "Music Row" de
Nashville, où elle avait déjà
travaillé en qualité de
stagiaire,
pendant
ses
études.
Elle
deviendra
rapidement
l'assistante personnelle de Luke Lewis,
Président de Universal Music à Nashville.
Employée modèle le jour, Julie Roberts
continue à chanter chaque soir, dans les bars
et les clubs de la ville. Personne au bureau
ne connaît ses ambitions, et elle entend que
cela continue! On lui a tant répété que,
travaillant dans une société d'édition
musicale, il ne fallait surtout pas avouer
d'ambitions artistiques sous peine d'être
renvoyé! Et il n'était pas question pour Julie
de perdre son emploi: de nombreuses
factures à honorer, les prêts étudiants à
rembourser… Elle aurait pu, bien sûr,
travailler dans un supermarché. Mais pour
l'avoir déjà fait pendant plus de 2 ans, elle
n'avait aucune envie de recommencer!
L'un de ses amis (le guitariste de son
orchestre du temps de l'université) va un jour
donner un enregistrement de Julie à Brent
Rowan (guitariste de talent, très souvent
récompensé, et producteur de Joe Nichols,
par exemple), avec lequel il travaille.
Impressionné par ce talent prometteur, Brent
va faire travailler Julie, en dehors des heures
de bureau.
En 2003, Rowan et Lewis se rencontrent. Le
premier a des démos à faire écouter quand le
second est à la recherche de nouveaux
talents. Il est immédiatement séduit par la
voix de Julie et demande à la rencontrer.
Brent Rowan lui apprend alors que "C'est la
fille du bout du couloir. C'est ton assistante!".
Donc, une fois de plus, Julie a remonté ce
couloir jusqu'au bureau du "patron", mais
cette fois, c'était pour signer un contrat
d'artiste. Fini l'emploi d'assistante, en août
2003, et la jolie blonde –que certains
comparent à Faith Hill- va travailler à temps
plein pour son premier album. Sa voix à la
fois sensuelle et pleine d'émotion, son style –
un mélange de country et de blues- sont un
contraste saisissant avec la vogue country
pop du moment. Le premier extrait de son
album "Break Down Here" deviendra n°1 au
Billboard Country. L'album "Julie Roberts"
sorti en mai 2004, recevra un accueil très
favorable de la critique.
"Je recherche des paroles qui sonnent vrai",
déclare Julie Roberts. "Les paroles doivent
avoir un sens. Quand j'écoute une chanson,
j'aime me dire que je connais quelqu'un à qui
l'histoire est arrivée, ou bien que je l'ai vécue
moi-même. Je deviens le personnage
pendant 3 minutes. Et je veux que mes
chansons touchent les gens d'une certaine
manière, parce qu'elles me touchent."
C'est pour cela qu'elle a enregistré "Break
Down Here". Dès qu'elle a entendu ce titre
bluesy, elle l'a immédiatement associé à sa
mère qui s'est un jour retrouvée sur la route
dans une voiture plus toute jeune et elle
priant pour que surtout la Ford Escort 1991
ne tombe pas en panne au milieu de nulle
part! Un autre titre, "Down Home", célèbre
les gens qui ont les pieds sur terre. Julie
commence ses concerts avec ce titre, pour
bien montrer tout de suite qui elle est. Sur
l'album, Vince Gill vient prêter sa voix sur
deux titres "The Chance" et "Unlove Me".
Brent Rowan tire le meilleur de sa guitare sur
le titre "Pot of Gold", qui sonne un peu
Cajun. L'album présente un éclectique
mélange de styles et un son original.
par Marie France SIMON
The French Country Music Magazine
PORTRAIT
Tracy Lawrence
Tracy Lawrence est un nom dont chacun de
nous a entendu parler à plusieurs reprises depuis
déjà plus d'une dizaine d'année. D'une façon ou
d'une autre on peut considérer que c'est l'une des
dix ou douze grandes 'Stars' de la Country Music
actuelle. Pourtant tout n'a pas toujours été facile
pour ce grand garçon sympathique né au Texas
qui fit ses débuts en Arkansas. Rien ne laissait
d'ailleurs prévoir une telle carrière…
Tracy s'est fait remarquer à plusieurs reprises au
siècle dernier avec de remarquables albums
comme ''Times marching on'' (1996), ''Sticks and
stones'' ( dès 1991) jusqu'au dernier de sa
période chez Atlantic: ''Lesson learned'' en 2000.
Son style parfaitement identifiable mélange
détonnant de rock sudiste et de honky-tonk lui a
fait gagner sans cesse de nouveaux fans depuis
qu'il a embrassé une carrière de chanteur. Et
entre autre conséquences de l' industrie de
Nashville l'a honoré dès 1992 avec le titre de
meilleur chanteur et une award afférente, de
même les lecteurs du Billboard Magazine,
l'association ACM ou encore la meilleurs vidéo
pour les lecteurs du Country Weekly.
Pourtant après 8 albums sur cette major dont 1
live (1995) et un inévitable ''Best Of'' 1998 , le
succès phénoménal d'il y a une dizaine d'année
s'était petit à petit effrité, chaque artiste
connaissant bien entendu des périodes de haut
et de bas. Son album ''Lesson learned'' chez
Atlantic avait plus ou moins quitté les bacs
lorsque le nom de Tracy réapparut sur une autre
''major'' : Warner Bros. En 2001 Tracy ouvre le
nouveau millénaire avec un album éponyme pour
lequel la compagnie ne brille pas particulièrement
par son efficacité promotionnelle comme si elle
cherchait pour des raisons stratégiques de vil'
marketing à maintenir la tête sous l'eau à notre
homme. On passera sur les détails sordides.
Avec un seul album donc paru chez Warner
Bros, Tracy comme d'autres confrères se
replie alors chez Dreamworks, une marque
indie de Nashville où il bénéficie du travail de
production de James Stroud ce qui aboutit
en Septembre 2003 à la gravure d'un nouvel
album, son dixième, au
titre
déterminé
de
''Strong'' ( un peu à l'image de la ,force
tranquille comme dirait un publiciste
français…) Il faut dire qu'avec quelques
années d'existence à peine, à Music City la
firme Dreamwork a su rapidement se faire
une très belle place sur le marché, au-delà
même d'autres boîtes indépendantes comme
Lost Highway ou Compadre, etc.. Avec la
signature de pointures qui ont pour noms
Toby Keith et Darryl Worley et de
spectaculaires présences dans les Tops 10
de singles et d'albums.
A peine son contrat signé qu'un premier
single était en promo avec: ''Paint me a
Birmingham'' et une entrée rapide au Top 30.
Tracy a rapidement réalisé qu'à aucun
moment ses fans ne l'avaient oublié. Et en
janvier dernier il recevait déjà une award :
celle
du
''Dancer
Choice
Artist
Achievement'' preuve de sa vogue auprès
des amateurs de danses country. Il ne
manquait plus à son bonheur que la
consécration d'un nouvel album et c'est ce
que '' Strong'' lui a bien évidemment apporté
avec de nouveaux succès tels que ''Think of
me'', ''A far cry'' et bien entendu ''Strong'' et
''Paint me a Birmingham''. Notre homme ne
fait jamais les choses à moitié lorsqu'il en a
l'occasion et c'est ce que l'on a pu mesurer
avec
cette
multiplication
de
rebondissements….
Il ne reste plus qu'à souhaiter d'autres succès
futurs et bien entendu de très longues
tournées pour consolider sa marque dans la
country music moderne.
Jean Charles Smaine
The French Country Music Magazine
Once upon the time
DWIGHT YOAKAM
Loin de toutes les critiques où, selon leurs
auteurs, on encense ou démolit un artiste, j’ai
juste envie de vous parler de l’aîné d’une famille
de trois enfants, né le 23 octobre 1956 à
Pikeville, région minière et rurale du Kentucky, et
au nom si compliqué à prononcer que je
l’appellerai tout simplement Dwight. (quoi que
même le prénom seul soit difficile à prononcer)
Quand la famille de Dwight décide d’aller vivre à
Columbus dans l’Ohio, alors qu’il a 10 ans, il y
chante le gospel à l’église, tout en se mettant à la
guitare et en abordant la country.
Durant ses études, il rêve de devenir artiste,
acteur, ou même .. pourquoi pas.. chanteur de
honky-tonk.
Durant les années de collège, ses débuts de
comédien mettent fin à des études de philosophie
et d’histoire : il abandonne l’université en 1977
pour se rendre à Nashville.
Hélas, là bas, à cette époque, la mode était plus
à la country pop (du genre Alabama, vous vous
souvenez ?) ou au style urban cowboy qu’au
style « traditionnel », ce qui pousse Dwight vers
la Californie où se développe un courant musical
plus proche de ses aspirations.
En fréquentant notamment Los Lobos et en se
produisant parfois en première partie de
spectacles, il se met à composer…. tout en étant
chauffeur de camion ! Une manière comme une
autre de gagner réellement sa vie non ?
En 1982, sa rencontre avec Pete Anderson lui
fait prendre un virage (et quitter son camion du
même coup !) puisqu’il enregistre un mini LP de 6
titres pour OAK ; cela lui ouvre les portes de
Warner Reprise Record et lui permet ensuite, à
Nashville, de préparer son premier album dont
une grande partie de la promotion sera basée sur
son look (certains diront alors de lui qu’il s’agit
d’un « beau gosse à la démarche de rocker dans
un emballage mode ») et complétée par
l’affichage de sa passion pour la moto et le
cinéma.
Bingo : promotion très réussie puisque tout ceci
le met en phase avec un public qui se reconnaît
en lui !
« Guitars, Cadillac, Hillbilly music… », album dont
le titre permet de ratisser large dans le style
honky-tonk man, sort en 1986 et dans la foulée,
en 1987, « Hillbilly Deluxe » reprend les mêmes
ingrédients.
Dwight devient alors le « messie » des
passionnés d’un mélange country/rockabilly et se
réconcilie avec Nashville, la « Music City », en
acceptant d’une certaine manière les règles du
marché et de la promotion. Résultat magique (et
espéré)
de
cette
réconciliation :
la
presse
people s’intéresse à ce
cowboy dandy long legs.
En 1988, l’album « Buenas
Noches
from
a
Lonely
Room » permet à Dwight,
avec son style particulier,
d’être en bonne place dans le
domaine de la country music.
Sort ensuite, dès 1989, une
compilation
des
trois
précédents albums, « Just Lookin’ for a hit »,
mais « If there was a way », en 1990, n’a plus
l’impact des précédents albums.
Durant cette période, Dwight tourne beaucoup
en festivals, y compris en Europe, et reçoit le
Grammy du meilleur chanteur, mais ses
nouveaux albums ne sont plus aussi bien perçus
et sont même qualifiés d’inégaux par la critique.
Dans le même temps, il gère son image liée aux
Bakersfield Biscuits, aux Harley Davidson et à
des clips tournés au Thunder Roadhouse, le
restaurant qu’il possède avec Dennis Hopper et
Henri Fonda.
L’album « A long way home » sort en 1998, suivi
d’une compilation « Tribute to Tradition » à
laquelle il apporte sa contribution. En 1999 ses
meilleurs succès sont compilés sur « Last
Chance for a Tousand Years » (album sur lequel
vous pourrez retrouver Crazy Little Thing called
Love et ajuster vos slaps sur la chorée qui y est
associée !)
Sans citer la longue liste de ses albums, il faut
toutefois noter que le dernier album sorti,
« Blame the vain », a mis fin à une longue
collaboration entre Dwight et Pete Anderson.
Parallèlement à cette carrière de chanteur,
Dwight reste fidèle à sa passion de comédien et
mène sa carrière à Hollywood (mais pas toujours
dans son rôle de cowboy !), et on le retrouve
notamment dans Red Rock West, Roswell, Sling
Blade, Minus Man, Panic Room South of heaven,
Hollywood Homicide, Trois enterrements et bien
sûr Bandidas sorti en début d’année 2006.
Dwight Yoakam marque, quel que soit le
domaine, par son personnage, son style et sa
voix particulière. Maintenant, loin des plumes
célèbres qui font la pluie et le beau temps et vous
disent qui et quoi écouter, je ne peux que vous
conseiller, pour vous faire votre propre critique de
« long legs » (si ce n’est déjà fait) et découvrir le
personnage, de vous rendre le 28 juillet prochain
à Poupet (en Vendée), où il se produira lors d’un
concert unique.
Pour info site du festival de Poupet
http://www.festival-poupet.com/
The French Country Music Magazine
Par Sylvie DONZEAU
WSM’S GRAND OLE OPRY Par Gilles B.
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Aujourd’hui, la radio est un
élément essentiel de notre vie
quotidienne. Vers les années
1920, les USA connurent une
fièvre intense d’achat de postes
de
radio.
La
modernité
s’introduisait inexorablement dans les
foyers
américains.
Ainsi,
le
divertissement prenait sa place dans les
salons familiaux. La magie et le mystère
des ondes se diffusaient lentement …
« WSM » émet officiellement le 5
octobre 1925. EDWIN W. CRAIG fut le
moteur et l’instigateur de cette nouvelle station,
aidé par l’entreprise de son père, la « National
Life and Accident Insurance Company ». La
dénomination « WSM », abréviation de « We
Shield Millions », devise de l’entreprise
paternelle, s’imposa à lui pour désigner sa radio.
Malheureusement, ces lettres étaient déjà
utilisées par l’US Navy, et il fallut l’intervention du
secrétaire d’état au commerce pour qu’il soit
autorisé à son emploi. Restait à CRAIG à
s’entourer d’une équipe choc ! Il s’adjoint des
spécialistes en la personne THOMAS L. PARKS
et son assistant JOHN H. DE WITT (qui sera plus
tard président de la station). Ils installèrent une
antenne de transmission au centre de Nashville,
dans la partie sud, sur la quinzième avenue,
d’une capacité de 1 000 watts. Le jour de
l’inauguration, des centaines de curieux s’étaient
rassemblés dans la rue, sous les hauts-parleurs
installés pour l’occasion. Dans les foyers, les
oreilles étaient vissées aux postes radios. Les
invités subirent quantités de discours, pendant
que les auditeurs savouraient les prestations de
BEASLEY SMITH et son orchestre d’une part,
FRANCIS CRAIG d’autre part. Parmi les
personnalités présentes ce jour, se trouvait un
des plus populaires animateurs radio de l’époque,
GEORGE D. HAY, qui officiait sur «WLS Hays »
à Chicago.. on le désignait sous le surnom de : «
The Solemn Old Judge ». Il fut instantanément
conquis par « WSM » et réciproquement par
EDWIN W. CRAIG. Il devint le premier directeur
de programme. Le 28 novembre 1925, le
programme de « WSM » changea radicalement !
« WSM Barn Dance »
est née en novembre 1925,
avec
la
prestation
du
violoniste UNCLE JIMMY
THOMPSON, qui improvisait
une grande partie de ses
morceaux. L’engouement des
auditeurs fut tel, concrétisé
par une avalanche de courriers, qu’il fut décidé
d’une émission régulière à partir du 28 décembre
de la même année. On pouvait entendre THE
POSSOM HUNTERS, THE FRUITS JAR
DRINKERS (présents quasiment à chaque fin
d’émission pour clôturer avec un morceau de
violon), THE GULLY JUMPERS et THE CROOK
BROTHERS, bien souvent des noms inventés par
Hay, afin de donner de couleurs à son show !
« The Barn Dance » suivait une émission
de musique classique incluant des grands airs
d’opéra. Ayant clôturé cette émission par une
interprétation musicale représentant en final le
vrombissement d’une locomotive, JUDGE HAY,
débuta son émission par ces mots : « Friends, the
programm which just came to a close, was
devoted to the classics. Doctor DAMROSCH told
us that there is no place in the classics for
réalisme. However, from here on out for the next
three hours, we will present nothing but realism. It
will be down to earth for the ‘earthy’”. Il présenta
alors “HARMONICA WIZARD”, de son vrai nom
DEFORD BAILEY, qui joua son morceau
classique du train : “The Pan American Blues”.
Ensuite, il fit ce commentaire : « For the past
hour, we have listening to music taken largely
from Grand Opera. From nowon we wille present
the’Grand Ole Opry’.” C’était en mai 1927. HAY
renomma son émission « The Grand Ole Opry »,
qui devint le plus grand show country à la radio.
Nous sommes le 28 novembre 1928 Cette
popularité fut acquise en raison des « pointures »
qui
s’y
présentèrent :
THE
DELMORE
BROTHERS, ZEKE CLEMENTS, ASHER &
JIMMIE SIZEMORE, LASSES WHITE, ARTHUR
SMITH, ROY ACUFF, MINNIE PEARL, PEE
WEE
KING
&
THE
GOLDEN
WEST
COWBOYSHANK
WILLIAMS
ou
BILLY
MONROE. La première véritable star à s’y
produire sera UNCLE DAVE MACON, un joueur
de banjo du Tennessee. (a suivre…)
The French Country Music Magazine
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WSM’S GRAND OLE OPRY (suite…)
Une évolution prodigieuse a lieu en
1932. La puissance d’émission passe à 50
000 watts ! A présent, la station est la seule
aux USA à pouvoir couvrir le territoire sur
650
fréquences
différentes !L’année
suivante, en 1933, la station a créé un
service destiné à promouvoir la carrière des
artistes, à gérer leurs concerts et leurs tournées,
sous la direction de HARRY STONE.
La guerre éclate en 1939, et l’Opry de mit
à disposition des troupes. Nombreux furent les
artistes qui effectuèrent des tournées sur les
bases militaires Le studio, mis à disposition par
« The National Life & Accidents Insurance’s
Radio », était devenu trop exigu. Il fallut
s’agrandir, disposer de plus de place. Le
déménagement se fit au « Hillsboro Theatre »
(actuellement « The Belcourt » ), puis fut le
« Dixie Tabernacle » dans l’est de Nashville, pour
arriver à « The War Memorial Auditorium ». En
1943, l’Opry s’installe au « Ryman Auditorium ».
« WSM » devient la première station
commerciale sur bande FM en 1941. On lui
assigne la fréquence de 44,7 mégahertz.
« WSM’s FM » est alors connue sous
l’appellation « W47NV », c’est à dire : « W » pour
le code radio officiel, « 47 » pour les deux
derniers chiffres de la fréquence, « NV » pour
Nashville. La puissance effective passe à 65 000
watts. En 1947, la Commission Fédérale des
Communications ré-attribue les fréquences, la
station redevient « WSM-FM » sur 100,1
mégahertz. Quatres ans plus tard, WSM n’est
plus sur la bande FM…
Au début des années 50, une nouvelle
génération d’artiste apparaît : HANK SNOW,
KITTY WELLS, WEBB PIERCE, MARTY
ROBBINS, JIM REEVES. Premières apparitions
télévisées également en 1955 sur « The ABC
Television Series ». Le 2 octobre 1954, le jeune
ELVIS PRESLEY fit sa première prestation et
unique prestation au « Ryman Auditorium ».
On
lui
conseilla
poliment de continuer sa
carrière à Memphis …De nombreuses « stars »
prennent leur indépendance par rapport à l’Opry
en 1956. Ceci entraînera la fin de « The Artist
Service Bureau ».
Une incroyable série d’accidents se produit en
1960, et prive l’Opry de certaines stars de la
country music : PATSY CLINE, HAWKSHAW
HAWKINS, COWBOY COPAS, JIM ANGLIN et
TEXAS RUBY. La bande FM tend à nouveau les
bras à « WSM ». Pour y pénétrer, « WSM »
acquiert en 1968, une autre station, « WLWMFM », récupérant ainsi sa fréquence, 95,5
mégahertz. En 1974, l’Opry déménage au
« Grand Ole Opry House », à l’est du centre de
Nashville, près de la « Cumberland River »
Dans les années 1980, « The Opry » et
« WSM » sont acquis par « Gaylor Entertainment
Corporation ». En 1982, la station s’installe dans
le complexe de « Opryland », « WSM » et « The
Associated Press » lancent « La Country Music
Radio Network » (« MCRN »), un service de radio
par satellite. Le 6 décembre, « WSM » devient la
première station radio-AM en stéréo à Nashville,
juste avant que « WSM-FM » débute avec
« Nashville 95 FM – The New Country » le mois
suivant. « Cumulus Media devient propriétaire de
« WSM-FM » en 2003. Les studios sont installés
dans le « Gaylord Opryland Hotel », et les
visiteurs peuvent regarder ce qu’y s’y déroule
toute la journée ! Actuellement, on peut écouter
« WSN » sur le net, en se connectant sur
http://www.wsmonline.com/.
A Nashville, on ne peut pas manquer de voir
l’antenne émettrice de la station, qui a une forme
peu commune : un diamant …De nombreuses
stations de radio avaient débuté depuis 1925,
« WSM » a acquis une renommée nationale et a
exercé une influence considérable dans l’industrie
radio. Peu d’entre les autres ont survécu … Les
trois lettres « WSM » restent un signe de qualité !
Par GILLOU - «La Country en Alsace »
The French Country Music Magazine
BIO : JUNIOR BROWN
Il
peut
paraître
impensable,
pour
beaucoup,
qu’un
guitariste
country
puisse être comparé à Jimi HENDRIX. Pourtant
c’est ce qui arrive régulièrement à l’un d’entre
eux.
Jamison « Junior » BROWN, puisque c’est de
lui qu’il s’agit, est un cas à part dans le milieu de
la Country Music, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord parce que, sans pour autant renier
ses racines country, il n’hésite pas à aller se
frotter à toute une flopée de genres musicaux
avec un succès constant mais aussi, et surtout,
parce qu’il a inventé son propre instrument de
musique, qu’il a baptisé la « Guit Steel ». Un
croisement hybride, assez étonnant, né de la
fusion d’une guitare classique à 6 cordes et d’une
steel guitar.
Junior BROWN est né, au début des années 50,
à Cottonwood, dans l’Arizona. Mais très tôt, lui et
sa famille s’installèrent près de Kirksville, dans
l’Indiana. Un secteur où la musique country est
très appréciée. Avec un père pianiste, l’ambiance
à la maison était très musicale et, tout petit,
Junior s’est initié au piano avec papa, au point
d’être capable de jouer de petites mélodies avant
même de savoir parler.
C’est à partir de cette époque qu’il découvrit la
Country Music, à la radio. Il appréciait tout
particulièrement Ernest TUBB et, plus tard, quand
il posséda la télé, devint un spectateur assidu de
ses shows télévisés et l’un de ses plus grands
fans.
Il eut ensuite, alors que lui-même était devenu un
artiste à part entière, l’occasion de rencontrer à
plusieurs reprises son idole, qui lui donna un
conseil péremptoire : « Keep it Country ! ». Un
conseil qu’il ne suivit pas littéralement au pied de
la lettre car, malgré tout le respect qu’il avoue luimême devoir à l’un de ses principaux
inspirateurs, il se définit comme étant avant tout
un Musicien et refuse de ne se laisser coller que
l’étiquette d’artiste country. Il s’adonna donc à
divers styles, allant du Rock’n’Roll au Blues, en
passant par le Western Swing mais aussi le Surf
(style Beach Boys) et même les rythmes
hawaïens. Néanmoins, la Country Music est
toujours présente dans son esprit et il prend un
malin plaisir à y convertir des gens qui, à priori,
nourrissaient de sérieux préjugés à son égard.
musical quelque peu ringard, ceci étant valable
également pour les musiciens qui l’interprètent.
Junior, de son propre aveu, adore surprendre les
gens avec des sonorités et des rythmes
nouveaux qui leur plaisent et les amener ainsi à
réviser leur jugement sur la Country Music, voire
même à l’apprécier.
Malgré sa petite « désobéissance » à Ernest
TUBB, Junior BROWN lui porte toujours une
grande admiration, qui se retrouve dans l’un de
ses titres les plus connus : « My Baby Don’t
Dance To Nothing But Ernest Tubb ».
Si le piano fut le premier instrument qu’il
rencontra ; c’est la guitare qui devint rapidement
son instrument de prédilection. Il dit n’avoir pris
que quelques leçons, très jeune, le temps
d’apprendre quelques accords de base. Pour le
reste, il a tout appris tout seul … A l’entendre
jouer, on a du mal à y croire !
Durant les années 70, Junior s’affirma comme un
guitariste de grand talent mais aussi comme un
spécialiste émérite de Steel Guitar, qui elle se
joue généralement « à plat ». Il fonda le groupe
des Last Mile Ramblers qui devinrent des
vedettes dans cette ville du Nouveau Mexique,
dans laquelle BROWN et sa famille s’étaient
installés en 1965. Le groupe assura notamment
les premières parties d’artistes de renom, quand
ceux-ci se produisaient en ville. On peut citer,
entre autres : Willie NELSON , Waylong
JENNINGS et Dolly PARTON … Que du beau
monde !
Il devint ensuite membre du Billy Spears Band,
basé à Lawrence au Kansas, puis se rendit à
Austin, au Texas, pour intégrer l’Alvin Crow’s
Western Swing Band. A la même époque, il joua
occasionnellement avec Rank and File, Asleep at
the Wheel et Gary P. Nunn. Mais si Junior
BROWN continuait d’apprécier la Country Music
« traditionnelle », prônée par Ernest TUBB, il ne
s’interdisait pas d’aller s’essayer à de la country
plus orientée vers la Pop Music, en jouant, par
exemple, avec les Gatlin Brothers, ce qui lui attira
les foudres des puristes.
Car pour beaucoup, même aux Etats-Unis, la
musique country est considérée comme un style
The French Country Music Magazine
JUNIOR BROWN suite
Au milieu des années 80, Junior devint
professeur de guitare à l’école de Country Music
Hank Thompson, dans l’Oklahoma, sous la
direction de Leon McAulliffe, le légendaire joueur
de steel des Texas Playboys de Bob WILLS.
Pendant
cette
période,
il
s’intéressa
particulièrement à une étudiante, à laquelle il ne
fit pas qu’enseigner la musique. C’est en effet là
qu’il rencontra la ravissante Tanya RAE. Cette
dernière allait devenir sa bassiste, sa choriste et
… son épouse en juillet 1998. Junior, à son sujet,
a l’habitude de dire en plaisantant : « Je la
gardais après les cours ».
C’est à la même époque qu’il imagina l’instrument
qui allait le rendre célèbre. Sur scène, Junior
jouait en effet indifféremment de la steel et de la
guitare, passant allègrement de l’une à l’autre au
cours d’un même morceau … Ce qui n’était ni
très pratique, ni très élégant. C’est alors qu’il
affirme avoir rêvé que les deux instruments n’en
faisaient plus qu’un. A son réveil, cette idée
continua à le tarabuster, au point qu’il en conclut
que c’était là que résidait la solution. Après tout, il
existait bien des guitares à deux manches, alors
pourquoi ne pas fusionner une guitare et une
steel en un même instrument ?
Mais pour que ce rêve devienne réalité, il fallait
trouver un artisan capable de lui donner vie. Ce
fut Michael STEVENS qui le fit avec talent. Et
c’est ainsi que, vers 1985, naquit la première
« Guit Steel ». Plus tard, Junior fit réaliser,
toujours par Michael STEVENS, une seconde
Guit Steel, couleur rouge cerise, qui fut baptisée
affectueusement « Big Red ».
Junior manie sa Guit Steel avec une dextérité
incroyable, au point d’être qualifié de « génie »
par le magazine Musician et même de recevoir
un hommage particulièrement vibrant du
magazine Life, puisqu’il est le seul musicien
contemporain à figurer dans sa liste « All Time
Country Band » (Que l’on pourrait traduire par :
« Les plus grands artistes country de tous les
temps »).
Accompagné désormais de son épouse
Tanya pour l’aider à mieux gérer sa carrière,
Junior se mit à jouer régulièrement au
légendaire Continental Club d’Austin. Dans
cette ville du Texas, les frontières entre les
différents styles musicaux n’ont jamais été
trop marquées. Junior en profita donc pour
intégrer à « sa » country
toutes les influences
musicales
qui
le
touchaient : Surf, Blues,
Rock
psychédélique,
Texas
swing,
Jazz,
Bluegrass
et
même
musique hawaïenne où la
steel guitar est omniprésente.
C’est là qu’en 1992, il fut découvert par Bobby
CUDD, ce qui lui permit de signer chez Curb
Records, un label de Nashville. En 1993, Curb
Records produisirent donc « 12 Shades of
Brown » puis « Guit With it », deux albums à
succès qui ont permis à la musique de John
BROWN de dépasser, et de loin, les frontières du
Texas.
Mais c’est à partir de 1996 que Junior commença
véritablement à goûter aux joies du succès, en
étant sélectionné par la CMT (Country Music
Television) comme l’une des valeurs montantes
de l’année. Il apparut dans plusieurs grands
shows télévisés et joua au Grand Ole Opry. La
vidéo « My Wife Thinks You’re Dead » remporta
l’Award de la vidéo de l’année, lors de la
cérémonie organisée par la CMA (Country Music
Association).
Junior BROWN a depuis été de nombreuses fois
nominé pour diverses récompenses dans le
milieu de la country et est même apparu dans
quelques films ou séries télé (comme X-Files !).
Plusieurs albums ont suivi les deux premiers et il
a également collaboré assez souvent avec
d’autres artistes. Ses tournées, quant à elles,
l’entraînent aux quatre coins des Etats-Unis où
son éclectisme et sa virtuosité attirent tout autant
des fans de Country Music qu’un public
beaucoup plus large puisqu’il n’hésite pas à jouer
avec des groupes de Rock alternatif comme
Stone Temple Pilots. En 2001, il a également
assuré la première partie pour 12 concerts du
Dave Matthews Band et les a même rejoint sur
scène à plusieurs reprises.
Avec Junior BROWN, on se retrouve donc avec
un « vétéran » de la scène country mais avec un
parcours si atypique et des choix si variés que les
puristes ne savent où le cataloguer. Mais après
tout, n’est ce pas précisément ce qu’il recherche
lui-même ? Qu’on le considère comme un
musicien populaire (au sens noble du terme),
capable de fédérer le plus grand nombre autour
de sa musique qui, à la base, reste tout de même
de la Country Music.
Par Bruno GADAUT
The French Country Music Magazine
SHERRIE AUSTIN
Depuis DIANA TRASK dans les années 70-80, il
n’y a eu de chanteur australien avoir un tel impact
sur la country music aux Etats Unis. SHERRIE
AUSTIN est née a SYDNEY le 28 Août 1970,
chanteuse de country depuis son plus jeune age,
sa mère, adepte de country music cherche dans
les journaux les lieux où se déroulent les
événements country et, en camion, accompagne
sa fille de 13 ans vers tous les festivals. Très vite
les organisateurs et le public s’intéressent aux
talents même de Sherrie après qu’elle a chanté
'' Jolene and queen of art '' Juste avant son
15éme anniversaire, elle fait l’ouverture d’une
tournée de JOHNNY CASH en Australie. Les
talents musicaux de Sherrie, sont appréciés par
des artistes tels que BREAD, ELTON JOHN,
SIMON AND GARFUNKEL. Elle est invitée à
Nashville par l’association australienne de
musique de pays, mais ses parents trouvent
qu’elle est trop jeune et elle en convient.
Pour aider Sherrie dans sa carrière, sa famille
déménage en 87 pour LOS ANGELES.A 16 ans,
elle joue le rôle de PIPPA MAC KENNA, pour
une longue série de télévision '' FACTS OF LIFE
'' Elle prend en même temps des cours de chant
avec ROBERT EDWARDS, qui n’est autre que le
coach de LINDA RONSTADT, elle apprend à
jouer de la guitare. Ses influences musicales,
EMMILOU HARRIS et DOLY PARTON, la
conduisent à Hollywood puis à Nashville, en 93,
où elle rencontre son co-producteur et cocompositeur, WILL RAMBEAUX, avec qui elle
collabore pour ses 2 albums de 97 et 99 :
WORDS et LOVE IN THE REAL WORLD. A ce
moment-là, il est très difficile pour les artistes non
américains d’être reconnus. Sherrié paraît être
en 99 sur les rails pour être parmi les artistes
étrangers reconnus et acclamés par les fans et
médias des diverses organisations. Sur les 10
morceaux de WORDS, 7 sont écrits par ellemême ; le single '' Lucky in love '' atteint la 40éme
place. En Allemagne, il débute à la 44éme place.
Elle joue dans une série de TV allemande et fait
une audience exceptionnelle. CMT l’a nomme
star féminine de vidéo de l’année. Après être
retournée en Australie en 98, est nommée
meilleur nouveau talent, par l’association de
country musique d’Australie. En 98 l’album
'' INNOCENT MAN '' fait seulement le top 75
alors que le titre ''PUT YOUR HEART INTO
IT '' atteint le n°3 des charts de meilleurs
morceaux de danse country. Elle est aussi
sélectionnée par ACM dans la catégorie des
meilleures voix féminines. Le titre '' NEVER
BEEN KISSED '' est envoyé aux studios
radiophoniques par un
nouveau
procédé
technique,
une
première en country.
Elle collabore avec un
studio de maquillage de Nashville pour une
association contre le cancer.
Après la réalisation de son 3éme, album
'' FOLLOWIN’A FELLIN '' enregistré en 2001
comme un projet personnel, S.AUSTIN semble
perdue dans une affaire de différentes aspirations
que celles qu’elle avait pour sa musique. Elle a
passé plus de temps avec sa famille en
Californie, marchant seule sur la plage, écoutant
de la musique, cela a duré le temps d’un rendezvous avec AL KASHA et PAUL DUNCAN. Ils se
sont rencontrés et ont commencé à écrire
''STREET OF HEAVEN '' Sherrie dit de la
chanson : « je marchais après cette rencontre et
toute la 2éme moitié du refrain est, comme,
tombée du ciel. ( a suivre)
SHERRIE AUSTIN suite
Je suis revenue le jour suivant pour une
promenade et le 3éme couplet, tout entier, m’est
venu en tête ; ce fut si intense que j’en pleurais »
C’était l’inspiration qu’elle attendait, à ce moment
elle est disposée à retourner au studio. Son vœu
est que ce titre « apporte de l’espoir aux familles
qui ont quelqu’un de proche malade ou mourrant
et à ceux qui ont oublié qu’il y a quelqu’un, le
grand architecte, qui veille en permanence sur
nous. Quoique nous ne comprenions pas toujours
ses plans, Dieu ne fait jamais d’erreur » Le titre
remarquable ''STREET OF HEAVEN'' , les
histoires mélancoliques de '' LOST COWGIRL ''
et les ballades sur quelqu’un qui retombe
amoureux d’une personne pour la 2éme fois
'' FOOLS LIKE YOU '' toutes contribuent pour leur
part à faire de cet album une exception. Elle écrit
à propos de ce qui est important pour elle, et a dit
récemment à ANGELA KING, être bien mieux
dans sa peau après avoir passé une crise de
doute et de remise en cause, et lorsqu’elle est
nerveuse, elle prend une grande inspiration et a
juste à croire en la musique…
Si '' STREET OF HEAVEN '' est un présage, on
peut dire que SHERRIE AUSTIN est sur le bon
chemin…
Isabelle ''Star'' Duquesnoy
The French Country Music Magazine
Vendredi 27 Juillet 2007
de 19H00 à 1H30 du matin
19H00-20H00: EDDY RAY COOPER (F)
20H15-21H15: LUCKY TOMBLIN BAND (USA)
21H30-22H40: TRENT WILLMON (USA)
22H55-00H10: STONEY LARUE (USA)
00H25-01H40: CHERRYHOLMES (USA)
Samedi 28 Juillet 2007
de 18H00 à 1H00 du matin
18H00-19H00: BLUEGRASS STUFF (I)
19H15-20H25: THE TWANGBANGERS (Bill Kirchen, Redd Volkaert, Dallas Wayne)
(USA)
20H40-21H55: ROGER CREAGER (USA)
22H10-23H30: JOE ELY (USA
23H45-01H00: THE DERAILERS (USA)
Dimanche 29 Juillet 2007
de 15H00 à 22H00
15H00-16H00: HICKORY PROJECT (USA)
16H15-17H20: RED MEAT (USA)
17H35-18H50: TOMMY ALVERSON (USA)
19H05-20H35: RHETT AKINS (USA)
20H50-22H00: JON EMERY (USA)
SCÈNE OUVERTE / Festival OFF
(Samedi 28 et Dimanche 29)
COUNTRY SALOON (RUSSIE), TAHIANA (F), EDDY RAY COOPERT (F)
The French Country Music Magazine

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