The French Country Music Magazine - Country Web Bulletin
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The French Country Music Magazine - Country Web Bulletin
Le bulletin s’imprime sous un format A5 sur une feuille A4 tout simplement nous imprimerons 2 pages sur une feuille voici comment procéder 1) ouvrir fichier 2) imprimer 3) cliquez propriétés 4) couleur qualité : automatique 5) ok 6) pages par feuille : 2 pages par feuille 7) mettre àl’échelle du papier : A4 210 x 297 8) ok 9) à la 5ème feuille retournez ces dernières sur l’imprimante afin d’avoir un recto verso. ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique 3SAT sur le satellite Samedi 14 juillet 13h15 Country road sur la chaîne allemande Programme en ligne dès que possible Sur Country Roads http://radiocountryclub.free.fr Only Country ‘Flep’ Country Delight Country Roots Country Land Fred’s Country City Of Light Big Cactus Tous les lundi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00 Tous les mardi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 19:00 à 20:00 Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00 Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le Lundi de 11:00 à 12:00 TOP 5 Country Web Bulletin The French Country Music Magazine Le mot : 287 chroniques cds, 286 bios d’artistes américains ou canadiens. 85 bios, 97 chroniques cds d’artistes français c’est le bilan annuel du CWB Bilan auquel il faut rajouter les chansons traduites, les reportages divers et varies sur nombre de lieux magiques mais aussi les mots croisés, les compte-rendus Mais depuis déjà quelques mois un sentiment de lassitude me gagne. Aussi je viens de prendre ma décision: je passe la main. En effet depuis 2003 je dirige ce fanzine avec le succès qu’on lui connaît, et pour moi il est temps de faire autre chose. Non parce que le monde de la country française change mais plutôt parce que les choix de chacun et les disponibilités évoluent. Durant ces 5 années nous avons essayé de proposer un magazine de country qui non seulement a été gratuit mais a offert à ses lecteurs un contenu des plus attractif en étant le plus pro possible. Aussi depuis la bande des 4, qui sévissait dans les premiers numéros ( Eric Coste, Jacques Dufour, Gilles Gaget et Jean Lacotte), sont venus nous rejoindre de nombreux collaborateurs. Grâce aux compétences, styles, disponibilités de ses collaborateurs, le ton du fanzine a plu à de nombreux internautes. Mais pas seulement car de nombreuses personnes ont photocopié puis diffusé le CWB à leurs amis non pourvus de l’outil informatique. Mais vous l’avez compris ceci ne veut pas dire pas la mort du CWB mais faut-il encore qu’une personne reprenne les commandes afin de pérenniser ce média. Sous cette forme ou sous une autre il y a place pour ce genre de mag. Les sites internets country, comme les autres d’ailleurs, sont bien évidemment des plus sérieux mais sans support papier c’est difficile de garder à portée de main toutes les infos. De plus lorsque l’on a passé de nombreuses heures derrière un ordi au travail se détendre derrière un document papier c’est bien plus relaxant. Mon soucis premier est de continuer a pouvoir lire un mag de country en français étant donné que sur le marché français il n’existe plus de magazine spécialisé depuis la disparition de Country Magazine dans ce type de musique, c’est d’ailleurs pour cette raison que 2003 avait vu la création du CWB. Encore 1numéros spécial sera publié et puis….. 2007 JUILLET N°44 By Cactus And friends Bonne lecture et à bientôt SPECIAL BEST OF DERNIER NUMERO Sommaire : Junior Brown Par Bruno GADAUT Tracy Lawrence par Jean Charles Smaine Julie Roberts par Marie France Simon Sherrie Austin par Isabelle Duquesnoi Tennessee Ernie Ford par Eric Cactus Coste FEED BACK : Ce qu’ils pensent du CW BULLETIN Townes Van Zandt par Gilles Gaget Dwight Yoakam par Sylvie DONZEAU L’ETE DES FESTIVALS Un séjour au Texas WSM’S GRAND OLE OPRY MADE IN France CD’s SEV GARETT DAN GALLI & THE DRIFTIN’BOYS Contact CWB [email protected] Site WEB http://countrybulletin.free.fr/ The French Country Music Magazine FEED BACK : Ce qu’ils pensent du CW BULLETIN A l’heure où paraissent ces lignes le sort de notre CWB n’est pas encore fixé. Notre ami Eric va donc prendre du recul et souffler un peu. Depuis septembre 2003 notre Bulletin est sorti tous les mois sans jamais faillir. Une véritable équipe de collaborateurs s’est crée et gérer mensuellement ce qui est devenu un véritable magazine est très lourd. Trop lourd. Cactus, qui n’a pas l’âge de la retraite doit donc puiser largement sur son temps libre au détriment de sa famille, sa maison et ses autres passions dont la moto. Tous les responsables d’associations, de sites ou manifestations comprendront très bien qu’un jour arrive où l’on désire passer le relais. Quelqu’un de motivé saisira t’il le bâton pour que le CWB puisse continuer sa route et vous tenir informés de la scène Française et internationale, sans doute sous une autre forme moins contraignante (bimestrielle ?) nous l’ignorons encore mais nous l’espérons. Nous savons que ce Bulletin vous l’aimez. Aussi pour cet avant-dernier numéro ( ?) nous vous livrons ces quelques témoignages reçus et nous remercions tous ceux qui nous ont encouragés durant ces 4 années. Et si vous avez des suggestions…. « C’est super-parfait-complet ! Facile d’utilisation, on y trouve tout, tout et tout ! Liviana Jones « C’est beau ce que vous faites pour nous, artistes ». Tahiana « Bien sûr, je suis fidèle à tous les Bulletins ».Jodie Lynn « Merci de porter autant d’attention à la jeunesse de la country music, on en a vraiment besoin ».Big Rock « Nous serions heureux de figurer dans votre Bulletin ».The Cowboys « Je m’empresse de dire que j’aime bien le Bulletin. Avec Tomahawk nous vous souhaitons bonne continuation ». Tomahawk « J’ai hâte de lire le Bulletin. Vite, vite ! ».Alison White « Nous avons lu et apprécié la chronique sur Union Spirit ».Union Spirit « J’apprécie beaucoup vos initiatives de soutien aux artistes et à la country music et à la belle énergie que vous déployez. De tout cœur je vous souhaite une très belle réussite dans cette entreprise oh combien vaste mais certainement remplie de belles et bonnes surprises ». Rose-Mary Lou « J’ai fait le lien vers notre Webzine sur mon site. Encore bravo pour le boulot de toute l’équipe ». Vince Derry/Rednecks « Merci pour l’article dans le Country Web Bulletin . Et merci encore de nous apporter dans notre boîte à mail notre journal country préféré… ».Yann Le Scanff/Canyon « Merci de votre soutien et merci d’avoir publié notre petite bio. Nous avons crée un lien depuis notre site vers le CWB que nous prenons plaisir à lire tous les mois. Merci pour tout ce que vous faites pour les groupes Français.»Julien Voirin/.Destination « Nous vous remercions pour la chronique que vous nous avez consacré. Nous sommes très contents de vos commentaires, vous nous avez bien cernés ».G & Cow « Merci pour votre CWB que je regarde toujours avec intérêt ». Christopher/Moonshine « Les rubriques et présentations sont super réussies et agréables ».Alain/Diligence « Un grand merci pour le travail que vous faites à nous faire connaître ».Pierre/The Lone Star Radio Show « Merci pour le CWB toujours très attendu ».Georges Carrier The French Country Music Magazine « Je suis immergé dans la réalisation de mon album mais je prend quand même le temps de charger et de lire le CWB et au passage je vous félicite pour sa belle expension sur le net ! ». Charlie West « Nous vous remercions pour l’article paru sur le Bulletin concernant Big Rock, c’est une super promo pour lui ». Dan/Papa de Big Rock « Je lis toujours le Country Web Bulletin avec intérêt. Bulletin vraiment bien fait eet bien documenté. Je suis ravi qu’il ait un tel succès. Ceci prouve l’intérêt actuel du public pour tout ce qui touche la country ». Dan Dickson/Ranchmen « Nous sommes ravis d’avoir été cités dans le Country Web Bulletin ».Sophie/Myster Country « N’hésitez pas, continuez dans cette voie et bravo à vous ».André Kohler/Texas Side Step « Merci pour votre soutien et longue vie au Bulletin ».Denis/Hillboys & Girls « Après lecture de la chronique, notre groupe a été ravi et très fier de cet article. Merci pour votre œuvre et votre travail sur la country music ! ».Yvon/Conniving « Merci pour cet article. Je n’aurai pas fait mieux hahahahaha. Je tiens à vous remercier mille fois de votre soutien qui est pour nous important ».Pascal/The Gang « CWB est très utile dans notre société country. Il est bien fait eet je salut votre énorme travail d’élaboration. Pour être franc le côté artistes américain c’est bien mais je suis plus intéressé à lire ce qui se passe côté français. Je suis donc satisfait d’apprendre ces nouvelles en lisant CWB ». Eddy Ray Cooper « Je viens de lire votre magazine que j’ai trouvé très bien ficelé et surtout très utile. Je m’empresse de lire les précédents ces prochains jours ». Carole Franck « Longue vie au Country Web Bulletin ». Marc/Nashville Cats « Merci pour la critique du cd. Je la trouve très juste et très sympa. Je l’ai mise sur mon site eet j’ai fait passer l’info par mail pour se connecter au Country Web Bulletin ».Jb.Louwagie/Made in Country « Merci pour votre action « country » avec les groupes Français » François/Chattahoochee « Bien évidemment je connais très bien votre revue que je me fais un plaisir de télécharger régulièrement. »Véro/Mariotti Brothers Fan Club « Je viens de lire sur le Country Web Bulletin la critique de notre dernier CD. Super sympa. (…) Tout est dit simplement avec la convivialité propre à la musique que nous aimons jouer et écouter. Encore merci et bravo pour votre style et votre soutien pour notre groupe ».Patrick/CCRider « Longue vie au Bulletin et heureusement qu’il y a des passionnés comme vous qui font connaître les merveilles de la musique country »Jackson Mackay « Grand merci pour cette chronique (album). Si les médias classiques étaient moins coercitifs, le bluegrass et la country auraient de beaux jours devant eux ! »Quartier Français « Le Bulletin est super et nos danseurs l’apprécient. Ils peuvent le feuilleter lors des cours de danses dans la semaine ou le lire chez eux tranquillement. »David/Kick Riders « Encore bravo pour votre magazine riche et super agréable à lire ».Jean-Philippe/Ouest’n Boots Dancers « J’en profite pour ajouter oh combien je prend plaisir à lire régulièrement ce Bulletin afin de prendre connaissance des nouveautés, actualités, chroniques, albums, etc… enfin tout ce qui permet de faire avancer la Country Music et tout ce qui gravite autour !!!Merci. Alors encore un grand bravo à toute votre équipe ».Glwadys Ann The French Country Music Magazine MADE IN France AMARILLO : album repoussé à début 2008. Un titre sortira par contre cet été sur une compile WB. Il s’agit d’une reprise de Steve Young. DREAMLINERS : sortie cet été du premier album pour le groupe Champenois. Vous pouvez déjà découvrir quatre chansons sur www.myspace.com/dreamlinerscountry TEQUILA SUNRISE : Le retour. Le duo Lyonnais Yvon/Sandra reforme un vrai groupe de cinq musiciens avec le renfort de Gérard (guit/banjo), Alain (basse) et Ernest (batterie). MARY-LOU : le duo tournera aux USA en avril 2008. Concerts prévus en Floride et Caroline du Nord. STEVE & HEATHER : le duo figure sur la play-list de France Inter. JOHANNE PROVENCHER : nouveau single « J’aime, j’aime » à écouter sur www.johanneprovencher.com IAN SCOTT : 37 dates prévues sur la côte Atlantique cet été (Vendée et Bretagne). PARIS COUNTRY FESTIVAL repoussé aux 28, 29 et 30 septembre avec le record Européen de line dance prévu pour le samedi. HAYDEN THOMPSON, le pionnier du rockabilly, ex-Sun recoHrds, sera, à l’initiative de l’association Blue Monday, le vendredi 17 août à St Etienne sur Chalaronne (près Thoissey) dans l’Ain, à 50 km au nord de Lyon. Première partie assurée par les DI MAGGIO BROTHERS (IT), et THE ASTROPHONIX (IT). 06 87 01 33 24 LA MANDOLINE à Cognac la Foret – 87 (Haute Vienne) accueille RAG MAMA RAG le 0/07, STEVE SOMERS le 28/07, DEREK ET LES MOQUETTES le 04/08 et THE SUSTAINERS le 25/08. 05 55 03 92 71 WILD WEST LADIES. La comédie musicale crée par MCMaillet en décembre au Théatre Molière de Poissy se déplace en Bourgogne. Les prochaines représentations auront lieu à La Coupole des Anges d’Auxerre (Yonne – 89) les 22/09, 17/11, 19/01, 23/03 et 24/05. Rappelons qu’elle met en scène une troupe qui vous replonge dans l’Amérique de l’Ouest au 19ème siècle sur des chansons de Linda Ronstadt et Johnny Cash. Musique, ballets et … bagarres. www.wildwestladies.net PHENIX COUNTRY BAND en concert à Lyon à l’Espace Jean Couty le 14/09 pour la présentation du nouvel album « Till here ». Un autre CD « The inconvenient truth » a été spécialement enregistré au profit de l’association Stop Global Warming qui œuvre contre le réchauffement de la terre. Une chanson basée sur le livre et le film d’Al Gore a été composée par Pierre Lorry et 11 artistes de country de 11 nationalités différentes ont prêté leur voix pour l’enregistrement. De nombreux artistes, médias, danseurs seront présents le 14 et un film sera tourné. Rensts www.phenixline.fr 06 30 59 33 35 Jacques »Rockin’Boy »Dufour – [email protected] myspace.com/jacquesrockinboy The French Country Music Magazine SEV GARETT « Heartbreaker » Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Sev Garett, est native de Toulon, mais elle s’est fixée dans le nord de notre pays, dans l’Oise plus exactement. Elle a commencé sa carrière par la comédie musicale puis un voyage à Nashville à l’âge de 24 ans changea son orientation. Dans la capitale de la country music elle découvre Tammy Wynette et Dolly Parton et cela, bien sûr, lui donne l’envie de s’illustrer dans ce style. Elle étudie alors la richesse de l’histoire de cette musique pour constituer son répertoire de classiques d’hier et d’aujourd’hui. Sur cet album, paru au printemps et qui est déjà son deuxième, elle remonte jusqu’aux années 60 avec trois reprises de Creedence, « Bad moon rising », « Have you ever seen the rain » et le rock and roll « Travellin’ band » que j’entend pour la première fois interprété par une femme. Il fallait un vieux standard et c’est « Blue moon of Kentucky » le « classique » du lot. Tout le monde connaît « Always on my mind » qui fût n°1 en 1982 par Willie Nelson, mais cette jolie mélodie a d’abord été enregistrée avec succès par Brenda Lee en 1972, puis un an plus tard par Elvis. La version de Sev avec chœurs est très belle. Assurément une des meilleures plages de cet album. Dans le même registre « Help me make it through the night » que l’on connaît surtout par l’émouvante reprise de Willie Nelson (1980) fût d’abord n°1 en 1970 par la chanteuse Sammy Smith. Cette célèbre composition de Kris Kristofferson devient ici « Reste avec moi cette nuit ». Malgré ce titre prometteur ( !!) j’apprécie moins les violons et l’accompagnement plus synthétique mais son adaptation en français est intéressante et à retenir. Comme elle l’avait déjà démontré dans son précédent ouvrage, Sev fait partie des artistes country qui osent s’exprimer dans notre langue et qui le fait avec réussite Une jolie balade, « Heartbreaker », moins connue mais n°1 quand même en 1978 pour Dolly Parton. Un très bon fiddle accompagne Sev dans le « Little bitty » d’Alan Jackson (n°1 en 1996). Autre n°1 (1998) avec « Nothin’ but the taillights » de Clint Black toujours dans les tempos rapides. Le titre le plus récent (2002) est « Some days you gotta dance » des Dixie Chicks. Album de reprises, certes, mais très agréable et varié. Il nous donne envie d’aller voir Sev Garett sur scène avec ses musiciens qui ne sont pas mentionnés sur la démo reçue. La country Française a besoin de chanteuse comme elle et le CWB ne peut que l’encourager à poursuivre sur cette voie. www.sevgarett.com DAN GALLI & THE DRIFTIN’BOYS « Hello ! I’m not Johnny Cash » Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour A ma connaissance Dan Galli & The Driftin’Boys est le seul groupe de country music en activité régulière en Franche Comté, c’est à dire une région couvrant trois départements et l’ensemble du Jura Français. Cela offre une aire de prestations s’étendant de l’Alsace à la région Lyonnaise ! L’opportunité m’a été donnée de les voir à l’œuvre en mars dernier à l’occasion d’une soirée qui n’était pas du tout organisée par une association country. Les trois quarts de la salle n’avait sans doute qu’une vague idée de qui pouvait bien être Johnny Cash ou Hank Williams mais je puis vous assurer qu’en fin de soirée le parquet était bien garni de danseurs débutants et nos amis Bisontins se retirèrent sous les ovations d’un public qui avait passé du bon temps. Il est vrai que le quatuor avait intelligemment lardé son répertoire country de classiques du rock and roll d’Elvis, Gene Vincent, Chuck Berry, Bill Haley, Perkins ou Fats Domino. Des titres certains de plaire aux tempes grisonnantes nombreuses ce soir-là (diantre, j’en fait partie !). Et quand un groupe démarre son set par « Apache » on se dit qu’on ne va sans doute pas passer une trop mauvaise soirée … Ce titre, vous le retouverez sur ce premier album « Hello , I’m not Johnny Cash », qui ouvre justement avec « Folsom prison blues ». Suit une série de « oldies » : « City of New Orleans » (Steve Goodman, Willie Nelson, Joe Dassin, Roger Mason), “On the road again” (Willie Nelson), “Jambalaya”, “You never can tell”(C.Berry, Emmylou Harris), “Green green grass of home” (Porter Wagoner, Tom Jones, Elvis), l’inévitable “Country roads” (John Denver), “I’m walkin’”(Domino, Rick Nelson). A ces pépites il faut ajouter, seule incursion dans la country moderne, une splendide version du hit des Mavericks (1996) « All you ever do is bring me down » et une compo originale de Dan « Humpty dumpty », bonne country song en français aux paroles amusantes. Un pied dans le rock and roll, l’autre dans la country music, Dan Galli est au vocal, Jacky Falk aux guitares, Alain Claudel à la basse et Jacques Bertin à la batterie. Exercez-vous avec cette première galette puis allez passer une soirée avec eux, ils vous régaleront avec aussi « Guitar boogie, You’re my sunshine, Hey good looking, Red river valley, Don’t be cruel, Blueberry hill, Mansion on the hill, Release me ou Proud Mary » qui figureront peut-être sur leur prochain disque avec quelques originaux… Signalons quand même que Dan Galli & The Driftin’ Boys est le premier groupe à citer le CWB dans ses remerciements. ACL Show Besançon – [email protected] 06 14 09 93 50 The French Country Music Magazine L’ETE DES FESTIVALS – JUILLET/AOUT Merci aux organisateurs qui nous ont adressé leurs informations et affiches. Craponne et Equiblues ont été traités par ailleurs par Cactus. JOURNEE COUNTRY DE CANDE SUR BEUVRON (41) – Loir et Cher – 7 juillet Avec Texas Side Step et les Rebels. [email protected] 06 88 02 98 57 FESTIVAL COUNTRY DE TERCE (86) – Vienne – 7 et 8 juillet A 30 km du Futuroscop. Motos, camions, chevaux, danse. Avec Rusty Legs (samedi) et The Gang (dimanche). [email protected] 05 49 56 83 96 9 EME COUNTRY ROQUE FESTIVAL (13) - Pays d’Aix – 7 et 8 juillet Concerts et site gratuits. Autos, Harleys, western market, archers, cruise dans le Lubéron, parade de chevaux. Avec Bayou Seco Nuevo, Nashville Cats, Nina Van Horn, Appaloosa (samedi), One Way, Truck Stop, Revival, Youpi Whaou (dimanche). [email protected] 04 42 50 43 01 FESTIVAL COUNTRY DE TOURS (37) – Indre et Loire – 6, 7 et 8 juillet Au Parc des Expos. Village exposants, danse, rodeo et team penning, stages. Avec Marie Dazzler & Cowboy Deluxe, CC Rider (vendredi), Bonnie J Taylor, Phil Edwards (samedi). www.tours-expo.com 02 47 32 37 10 LOCH WESTERN COUNTRY A GRANCHAMP (56) – Morbihan – 20, 21 et 22 juillet Equibreizh : rassemblement de plusieurs centaines de cavaliers. Danse, village country, tir à l’arc, chevaux Américains (vente), concours western (barrel, trail, horsemanship), spectacle équestre avec Spered an Avel. Avec Peter & the Rowers (SVK) et Danni Leigh (USA). [email protected] 02 97 66 76 61 (Pascal). 4 EME INDIAN COUNTRY FESTIVAL A LA FERME GUICHARD (01) – Ain – Cormaranche en Bugey – 27, 28 et 29 juillet Animation indienne, camp trappeurs, jeux, défilé de mode western, démonstrations équestres, tipis, bison à la broche. Avec Gunshot (vendredi), Phenix Country Band, Texas Side Step et Tony Lewis (CH) samedi, Paul Mac Bonvin (CH) et Jay Ryan (dimanche) [email protected] 04 74 35 36 68 ST MARCEL SUR AUDE – 04 août Journée country gratuite. Camp indien, danse, motos, autos US, french cancan, Miss et Mr country. Avec les Chaps [email protected] 06 10 25 11 79 14 EME NUITS CAJUN ET ZYDECO DE SAULIEU (21) – Côte d’Or – du 2 au 5 août Avec Cajun Company (NL), Bal de Maison, Bons Temps Asteur, File tes Bongos, Pine Leaf Boys (USA), Blue Bayou, Joe le Taxi (UK), Leroy Thomas & Zydeco Roadrunners (USA), Kevin Naquin & Ossun Playboys (USA). SUD COUNTRY ROCK FESTIVAL DE JUNAS (30) – Gard – 3, 4 et 5 août Dans le site inimitable d’une carrière de pierre. Festival off, spectacle western, balades moto, hommage au King, danse, stands. Avec Blue River, Lone Star Radio Show, Westerners, Sun Sessions, Charlie & the Mystery Train, Ruby Ann (POR), Eddie Clendening (USA) et Luke Olson (USA). www.sudcountryrockfestival.com 04 66 53 43 62 ou 06 67 02 82 37 Myriam & Michel The French Country Music Magazine WEEK END WESTERN DU RANCH POW GRAYON (26) – Drôme – 4 et 5 août Vendredi rando équestre et concert Freightliner. Samedi jeux équestres, trail, spectacle équestre, travail du bétail avec les Western Shaps et concert avec les Hawkins. Dimanche tour du village à cheval. Richard 04 75 48 17 06 COUNTRY FESTIVAL DE TROMBORN (67) – Bas Rhin – 11 et 12 août Samedi avec Big Rock, Arnold Baker & Tuxedos, dimanche avec les Rebels, Country Cooking (B), Gunshot. [email protected] 03 87 35 97 12 Eric 10 EME FESTIVAL COUNTRY PRAT BONREPAUX (09) – Ariège – 17, 18 et 19 août Vendredi gratuit : Jim Carlisle (IRL) et Maison Dixon. Payant : Taildraggers (NL), Chris Michael, Ella & Night Shouters (SP). Samedi gratuit : Shore Break, Marie Dazzler. Payant : Luke Olson (USA), Sue Moreno & Rot Gut Shots (NL), Thierry Lecoz, Doug Kershaw (USA). Dimanche journée steel guitar avec Will Pick’it, Marie Dazzler, Eddy Ray Cooper, Bruno Ligere, Lionel Wendling. www.pratfestivalcountry.com 05 61 96 60 57 FESTIVAL AMERICAIN CHARTREXPO (28) – Eure et Loire – 1 et 2 septembre Spectacles équestres, concours national de line dance, concentration de bikers, équipe de France de maréchalerie, show side cars basket. Avec Chattahoochie. www.farwest28.com NANTEUIL’S COUNTRY FESTIVAL (77) – Seine et Marne – 7, 8 et 9 septembre 600 m2 de plancher danse. Avec les Rebels (vendredi), Amarillo, Paradise Cafe, Fredcasters, Youpi Whaou (samedi), Amarillo et Ian Scott (dimanche). Workshop et gospel. Jacques »Rockin’Boy »Dufour [email protected] Un séjour au Texas par Alan Nash A Burton, petit village situé entre Austin et Houston se déroule chaque troisième week-end d’avril le « Burton Cotton Gin Festival »… attention, si vous avez soif, cela n’a rien à voir avec la boisson alcoolisée, mais avec le coton ! C’est une fête agricole avec démonstration de métiers et vente d’objets artisanaux, sans oublier le programme musical avec plusieurs concerts. Un moment très attendu est la mise en route de l’ancienne usine, transformée en musée. Elle a fonctionné de 1914 à 1974 avec trois types d’alimentation (vapeur, diesel, électricité). Elle permet de transformer la matière première, le coton, en une grosse botte qui deviendra ensuite le fil que l’on connaît. L’accueil a été très chaleureux et les gens étaient étonnés de voir des français dans ce petit bourg de campagne. Ce festival est aussi un évènement musical avec, à l’affiche de l’édition 2006, Cory Morrow, Kevin Fowler et Johnny Dee. Le groupe de Johnny Dee, qui n’est pas un groupe de country, propose un show années 60 / 70 et rock & roll, très vivant et amusant, avec des mises en scène et une grande interactivité avec le public. Alan Nash The French Country Music Magazine L’AGENDA POUR JUILLET/AOUT ARKANSAS TRAVELLERS-20/7 Réalmont (31). BIG WHEELS-11 au 15/7 Mirande (32).CHARLY WEST14 et 15/7 Treffendel (35), 20/7 Garron (53), 28 et 29/7 Forges les Eaux (76).CACTUS PICKERS-01/7 Tanay (58), 20/7 Courpiere (63), 21/7 Bourganeuf (23), 29/7 Sauviat (56), 25/8 Ambert (63). BLUE MOUNTAIN-18/8 St Thual (35). BILLY JAM-02/9 Le Chevain (72).CATTLE CALL-01/7 La Fusée à Paris 3ème, 14 et 15/7 Mirande (32).CHATTAHOOCHIE-11 au 14/7 Mirande (32), 21/7 Aizenay (85), 18/8 St Caradec Tregomel (56).BIG ROCK-12/7 Longwy (54), 20/7 Villeneuve les Beziers (34), 21/7 Cagnes sur Mer (06), 04/8 Seillans (83), 11/8 Tromborn (67), 14/8 Bain de Bretagne (35), 31/8 Toulouse (31).C C RIDER-03/7 Roce les Bains (17), 06/7 Tours Parc des Expos (37), 08/7 Ham sous Varsberg (57), 14/7 Izé (35), 26/7 Lannion (22), 29/7 St Méloir des Ondes (35), 07/8 L’Epine Ile de Normoutier (85), 18/8 Mennetou sur Cher (41), 19/8 St Thual (35), 24/8 Ronce les Bains (17).DANNY FLETSCHER-27 au 29/7 puis 16 et 17/8 Casino de Pornic (44).DAN GALLI DRIFTIN BOYS-11 au 15/7 Mirande (32), 20 Bonnal (25), 27/7 Valeyres sous Rances (CH), 04/8 Saillenard (71), 17/8 Bonnal (25).DR COUNTRY-03/7 Monségur (33), 18/7 St George de Didonne (17), 20/7 Blaye (33), 22/7 Ste Foy la Grande (33), 28/7 St Michel l’Ecluse (24), 05/8 Belves (24), 08/8 Duras (33), 10/8 St George de Didonne (17), 24/8 Castillou (33).EDDY RAY COOPER-01/7 Rians (83), 05/7 Le Pélican à Nîmes (30), 06 et 07/7 Casino Juan les Pins (06), 08/7 Lantosque (06), 12/7 S Stefano al Mare (I), 20/7 Fréjus (83), 21/7 Cagnes sur Mer (06), 24/7 La Rochelle Courcon (17), 27/7 Craponne sur Arzon (43), 02/8 S Stefano al Mare (I), 10/8 Fréjus (83), 11/8 Montauroux (83), 16/8 Hotel Garden Lido (I).FREIGHTLINERS-03/8 Pow Grayon Ranch (26).GLWADYS ANN-06/7 Caen (50), 13/7 Ouistreham (14), 14 Deauville (14), 19 Falaise, 04/8 Deauville, 26/8 Rouen (76). GAS OIL07/7 Beauregard (26), 08/7 Lattes (34), 20/7 St Jean du Pin (30), 21/7 Réalmont (81), 18/8 Bioules (82).HAMAC-15/7 et 29/8 Auberge Lac du Bourdon St Fargeau (89), 19/8 Egry (45).HIGHWAY-01/7 Fréjus (83).HILLBOYS & GIRLS-06/7 Grau du Roi (30), 08/7 Serignan Aloha (34), 14/7 Gignac (13), 21/7 Sambreville (B), 29/7 Serignan, 01/8 Grau Boucanet, 03/8 La Seyne sur Mer (83), 05/8 Sausset les Pins (13), 11/8 Cavaillon (84), 22/8 Apt (84), 25/8 Ballaigues (CH), 26/8 Serignan.LIANE EDWARDS-04/8 Le Glaizil (05), 05/8 Luzillat (63), 06et 09/8 Lorient (56), 10/8 Concarneau, 15/8 Le Pont du Gard (30), 16/8 Montbrison (42), 17/8 Ispagnac (48), 23/8 Nîmes (30), 20 et 22/8 « Le Smaer » Dijon (21), 31/8 et 01/9 Ludres (54).JACKSON MC KAY-29/7 Gramat.LILY WEST-07/7 St Léoparda d’Augy (03), 14/7 Chastagnier (48), 22/7 St Vincent (43), 26/7 Chomelix (43), 05/8 Lamastre camping Retourtour (07), 08/8 Yssingeaux (43), 15/8 Equiblues (07), 19/8 St Genys pres St Paulien (43), 24/8 Beauregard (26), 02/9 Pont Salomon (43).MARY & C°-06/7 Lyon Caupona (69), 11/8 Bain de Bretagne (35).MARY-LOU-03/7 Collioure (66), 08/7 St Brieuc (22), 15/7 La Palmyre (17), 18/7 Ronce les Bains (17), 20/7 La Flèche (72), 21/7 Névez (29), 07/8 Quiberon (56), 09/8 Dôle (39), 12/8 Pont Scorff (56), 17/8 La Palmyre, 18/8 Plaine Haute (22), 26/8 Ronce les Bains, 28/8 La Foret Fouesnant (29).ORVILLE NASH-21/7 Aizenay (85).PAT WINTHER-14/7 Petit Journal Montparnasse Paris (75)..PRAIRIE DOGS-06/7 Obourg (B).RANCHMEN01/7 Serignan (34), 05/7 Casino Le Pharaon Lyon (69), 07 et 08/7 Termes (48), 14/7 Novalaise (73), 05/8 Serignan, 19/8 Serignan, REBELS-07/7 Cande sur Beuvron (41).ROCKIE MOUNTAINS-06/7 Casino Vichy (03), 07/7 St Etienne (42), 12/7 Grenoble (38), 13/7 Perpignan (66), 15/7 Arlenc, 29/7 Vigneu (38).RICK CAVAN-08/7 Viergon (31), 13/7 Wavrin et Esquerchin (59), 14 Fenchy (62) + Karo, 18/7 Stella Plage (62), 04/8 Sin le Noble (59), 01 et 02/8 Béthune (62) + Karo.ROCKINCHER-19/7 Réalmont (81), 18/8 Bioule (82), 02/9 Castelnau Estrefonds (31).RUSTY LEGS-07/7 Terce, 08/7 Nieuls sur Mer (17), 19/7 Réalmont (81), 05/8 Le Barp (33), 19/8 Naves (81), 26/8 Villecomtale (12).SEV GARETT-15/8 Beauvais Beach (60).STEAMBOAT-07/7 PMU Florensac, 20/7 Beziers (34), 21/8 Agde (34).STATION-14/7 Honfleur (14), Cernay la Ille (78).SUN SESSIONS-18/7 Balaruc les Bains (34), 25/7 St Cyprien (66), 26/7 Perpignan (66), 31/7 Argeles , 04/8 Junas (30), 13/8 St Cyprien.TEXAS SIDE STEP-07/7 Conde sur Beuvron, 14/7 Haguenau (67), 20/7 Ingwiller (67), 21/7 Nébing (57), 27/7 Ingwiller (67), 28/7 Cormaranche en Bugey (01), 03/8 Steinbach (67), 04/8 Drusenheim, 11/8 Nordheim, 14/8 Barr, 15/8 La Grande Fosse (67), 18/8 Molsheim, 25 et 26/8 Wasselonne (67).TAHIANA-24/7 La Bourboule (63), 28 et 29/7 Craponne sur Arzon (43).THIERRY LECOCQ-07 et 08/7 St Jean Monvilar (05), 20/7 Billy Bob’s Disney, 27/7 Endoillet (53), 03, 04 et 05/8 Saulieu (21), 16/8 Montbrison (42).UNION SPIRIT-21/7 Peyrat le Château (87).UNION PACIFIC-22/7 L’Eterlou Alpe de Grand Serre (38), 29/7 Cormaranche en Bugey (01).WESTERNERS-08/7 Avoines (37), 05/8 Junas (30).WOMEN FOLK-02/8 Le Chataignier de Privas (07), 09/9 Chaumont (52). The French Country Music Magazine Townes VAN ZANDT Né le 7 mars 1994 à Houston au Texas, Townes VAN ZANDT dont le père était cadre dans l’industrie pétrolière passa son enfance à voyager entre le Texas, le Montana, le Colorado, le Minnesota, l’Illinois et bien d’autres états encore, au gré des déplacements professionnels de sa famille. Il fréquenta l’université du Colorado pendant quelques années avant d’embrasser la carrière de chanteur et retourna souvent passer des étés seul à cheval dans les montagnes de cette belle région très chère à son cœur après, bien sur le texas Curieusement, c’est en voyant Elvis Presley à l’Ed Sullivan Show, et en réalisant l’effet. Que cela faisait sur sa sœur et ses copines que lui vint sa vocation. Son père lui achète une guitare et quelques années après, au milieu des 60s on retrouve Townes dans le milieu folk se produisant régulièrement dans un club de Houston appelé « The Jester Lounge ».C’est là qu’il va rencontrer Guy Clark qui deviendra et restera toujours l’un de ses plus fidèles amis. IL commence à composer à cette époque parce que : « n’importe qui d’autre pouvait chanter les chansons traditionnelles mieux que moi » dira t-il. Etonnamment ses premiers textes étaient plutôt légers et humoristiques et c’est Jerry Jeff Walker qui l’incite à écrire des choses plus sérieuses et à faire valoir son talent poétique Un autre de ses maîtres, surtout en ce qui concerne son jeu de guitare fut le grand bluesman noir Lightning Hopkins à qui il vouait une admiration non dissimulée. Townes Van Zandt aurait pu devenir une grande star à Houston, à Austin ou à Nashville mais en trente ans de carrière il ne fut jamais classé personnellement dans les têtes de hit-parade country. Ceci est du au fait qu’il n’a jamais cherché le succès et qu’il se contentait de l’estime de ses fans qui connaissaient et appréciaient la beauté de ses textes et de ses musiques. Sa principale source de revenus était les royalties rapportées par les reprises de ses chansons que firent les grandes stars de la country, comme Emmylou Harris, Merle Haggard, Willie Nelson, Jimmie Dale Gilmore ,Bobby Bare, Nanci Griffith, Hoyt Haxton et bien d’autres encore. Une autre raison, plus dramatique celle là, à cette carrière en demi-teinte est que Townes pouvait tomber, du jour au lendemain et sans que rien ne le laisse prévoir dans la dépression la plus profonde Il perdait alors toute envie de vivre et toute motivation et pouvait rester caché des mois dans un ferme isolée ou bien partir en stop sur les autoroutes, aussi loin que pouvait l’emmener le conducteur qui l’avait pris à son bord. Ce désespoir qui pouvait être une source d’inspiration et lui donner matière à écrire ses magnifiques chansons était également le chemin qui le menait à sa perte, car le seul moyen qu’il trouvait pour guérir cette souffrance était de se réfugier dans l’alcool. C’est ainsi que le 1er Janvier 1997 alors que Townes Van Zandt avait été admis à l’hôpital pour y subir une chirurgie de la hanche, son corps trop affaibli par les excès de boisson ne put supporter l’opération et son cœur cessa de battre. Il allait avoir 53 ans en Mars de cette même année. Sa carrière discographique avait commencée en 1968, quand le chanteur texan Mickey Newbury, l’ayant vu sur scène à Houston, l’avait emmené à Nashville signer un contrat avec la firme Poppy. Le 1er album issu de cette collaboration sort la même année et c’est « For The Sake Of The Song » qui marque le début de 9 années prolifiques qui verront la parution sur le même label de : « Our Mother The Mountain »« Townes Van Zandt »-« Delta Momma Blues »-« High Low And Between » et « The Late Great Townes Van Zandt » parmi lesquels 5 figurent des joyaux comme « For The Sake Of The Song », »To Live ‘s To Fly », »Tecumseh Valley »,ou encore « Poncho and Lefty ». En 1976, sur les conseils de son manager John Lomax III,Townes s’installe à Nashville et signe avec Tomato Records qui sortira plusieurs albums en public dont le double "« Live at The Old Quarter » ainsi qu’en 1978 « Flyin’Shoes ». Après cela Van Zandt ne va plus enregistrer pendant pratiquement 10 ans, mais continuera cependant à se produire régulièrement sur scène. Au début des années 80 deux de ses compositions connaissent un immense succès (à suivre) T. Van Zandt (suite) dans les radios country. Ce sont « Poncho and Lefty » reprise par le duo Willie Nelson – Merle Haggard , et « If I Need You « dans la sublime version d’Emmylou Harris. En 1987 c’est le retour de Townes Van Zandt dans le music business et la sortie de son 8e album studio « At My Window » sur son nouveau label Sugar Hill. Deux ans plus tard , toujours chez Sugar Hill paraît « Live and Obscure », enregistré dans un club de Nashville, et en 1990, 2 autres albums live : « Rain On A Conga Drum » et « Rear Wiew Mirror » sont édités sur des labels européens. Cette même année Townes part en tournée avec le groupe The Cowboy Junkies et leur écrit une chanson : « The Cowboy Junkie Lament » qui figure sur l’album du groupe « Black Eyed Man ». En 1994 Sugar Hill publie « Roadsongs », sur lequel Van Zandt reprend des titres de Lightning Hopkins , de Bruce Springsteen et des Rolling Stones entre autres et la fin de cette même année voit le retour du chanteur en studio, pour la 1ere fois depuis 1987 et la sortie de « No Deeper Blues » qui sera le dernier album paru du vivant de Townes Van Zandt. Après son décès sortiront plusieurs collections, des anthologies et des inédits comme « Abnormal » et « Far Cry From Death » Le début des années 2000 a vu un regain d’intérêt pour l’œuvre de l’artiste, sa musique et sa vie mystérieuse, avec des projets de livres et de films. Mais la perle est peut-être la découverte d’un ensemble de démos datant de 1966, soit 2 ans avant les débuts du chanteur chez Poppy Records. Ces 10 chansons inédites ont été publiées par le label texan Compadre ,en avril 2003 sous le titre « In The Beginning » Gilles ‘DOC’ G. The French Country Music Magazine Tennessee Ernie Ford Il y a quelques numéros je vous ai présenté Tex Williams. Mais savez vous quel est le point commun entre Tennessee Ernie Ford et Tex Williams? Tout deux ont chanté des titres du oh combien fameux Merle Travis. Né le 13 février 1919, à Bristol dans le Tennessee, Ernest Jenning Ford grandit dans sa ville natale où il suit une scolarité normale jusqu'à la hight school, qu'il quitte afin d'entamer une carrière de présentateur radio sur les ondes de W.O.P.I. Puis il s'engage dans l'US Air Force en 1940 pour servir sur les théâtres d'opérations de la seconde guerre mondiale, ce qui va l'amener a servir comme instructeur sur avion bombardier. A l'issue du conflit E.J.Ford s'établit en Californie, et se produit sur les ondes de KFXM à San Bernardino puis de KXLA à Passadena. C'est durant cette période que loin de chez lui il adopte le Pseudo de Tennessee Ernie Ford (TEF). C'est aussi à cette époque qu'il rencontre Cliffie Stone. C Stone dirige un show sur la radio dans laquelle travaille TE Ford. A noter que Tennessee ne chante encore à cette époque là, en effet il officie à l'antenne pour présenter les programmes. Mais Cliffie Stone apprécie cette voix de basse et le signe afin qu'il se produise dans les shows radiophoniques. En 1948, le succès fait que TE Ford est contacté par Capitol Records pour signer et enregistrer. En 1949 plusieurs chansons sont classées dans les charts: '' Mule train'' est classée N°1, puis c'est ''Smokey mountain boogie'' qui fait le succès de T T Ford et C Stone, les deux compères ayant co-écrit la chanson. En 1950 TEFord fait ses débuts sur les planches du Grand Ole Opry. Le début des années 50 est marqué par le grand nombre de chanson de TE Ford classées dans les charts: 1950:''Shotgun boogie'' qui sera disque d'or et repris par Jess lee Turner grand rocker devant l'éternel ( et les autres), ''The cry of the wild goose'' , '' I'll never be free'', en 1951 '' Taylor made woman'', ''Mister and missippi'. En 1953 TE Ford se produit outre atlantique. C'est en Angleterre qu'il reçoit l'accueil le plus prometteur. C'est toujours en 1953 qu'il place dans les charts des chansons qui ont fait le tour du monde: '' Ballade of Davy Crockett'' et ''River of no return''. Son plus gros succès sera en 1955 avec la fameuse chanson de Merle Travis: ''Sixteen tons'', qu'il placera dès sa sortie dans les charts. Cette chanson sera reprise en France par Armand Mestral sur une adaptation de J. Larue De 1956 à 1965, TE Ford se produira dans les shows TV sur NBC d'abords puis sur ABC. N'oublions pas qu'avant d'être chanteur TEF était présentateur de shows radiophoniques. Son professionnalisme, sa voix et son charme font qu'il est très apprécié. De plus les invités qu'il présente, la qualité des différentes prestations font que son show est le préféré des familles américaines. De plus il conclue chaque show par une chanson, le top pour ses fans. Mais TE Ford ne chante pas que de la country music. il est en effet un amateur de gospel. Et c'est bien Capitol, son label, qui est content car TE Ford remplit les bacs et fait de Capitol le premier label en terme de ventes donc de disque d'or. Ce sont plus de 40 chansons de ce style qui sont enregistrées par l'artiste au cours de sa carrière. Cette carrière s'arrête le 17 Octobre 1991 alors que TE Ford rentre d'un dîner présidentiel donné à la Maison Blanche par G Bush Sr, il pris d'un malaise dans la voiture qui le ramène à l'aéroport , il décède peu après au Reston Hospital à Reston en Virginie. Tennessee Ernie Ford a gardé une grande place dans le cœur des américains. Chaque réédition d'albums, compilation, vidéo sont chaque fois de réels succès. En France, il est fréquent de retrouver les chansons de TE Ford dans des compilations bon marché en vente dans en supermarchés ou station services. Alors faites vous plaisir. par Cactus The French Country Music Magazine Julie Roberts a fait ses grands débuts sur une grande scène lors de la Fan Fair 2004, le 11 juin: toute sa famille était venue de Caroline du Sud pour l'occasion. Cette journée était l'aboutissement d'un travail de longue haleine, un rêve devenu réalité. Née le 1er février 1979 à Lancater, Caroline du Sud, fille d'un ingénieur et d'une comptable, Julie commence à chanter dès l'âge de 3 ans, en écoutant la radio. C'est sur le siège avant du vieux truck blanc de sa maman, avec la radio poussée au maximum, que Julie apprend tous les vieux titres de la country. Ces titres restent, pour elle, définitivement associés à cette vieille voiture blanche! Au cours de sa scolarité, toutes les occasions seront bonnes pour chanter : scénettes, chorales, concours de talents… Sa première apparition dans ce type de manifestation n'était guère prémonitoire: chantant "Rocky Top", Julie rate complètement le premier couplet, à cause de sa nervosité. Cela ne l'a pas arrêtée… Elle deviendra une "vétérante" de ces manifestations si populaires aux Etats-Unis, candidate, par exemple, au titre de "Petite Miss Lancaster", répétant dans chaque formulaire d'inscription que son ambition était de devenir chanteuse country. Elle voulait ressembler à Barbara Mandrell, écoutait Tanya Tucker, Dolly Parton, Patsy Cline quand ses camarades de classe préféraient des artistes plus pop. Ses choix musicaux provoquaient des quolibets… Mais Julie restera fidèle à ses choix, continuant à chanter dès que l'occasion s'en présentait, dans toute la région. Accompagnée de sa mère et de sa tante, elle chantera dans de nombreux festivals en Caroline du Sud, du Nord et en Géorgie. La glacière pleine de boissons et sandwiches, elles partaient à la conquête du public. "C'était si amusant", se souvient Julie, "nous nous disions qu'un jour nous aurions un bus pour faire çà!". Jeune adolescente, Julie est la chanteuse d'un groupe de chanteurs de blues, âgés de 60-70 ans. Deux fois par semaine, elle se produit avec eux dans une maison de retraite. L'un des musiciens, Oscar, avait une voix magnifique et c'est à travailler avec cette formation que Julie gagnera cette coloration blues dans ses interprétations. Dans une interview, Julie Roberts a déclaré avoir découvert l'aspect blues de sa voix en lisant les critiques dans les revues… Elle n'a jamais consciemment travaillé cet aspect de sa voix. Elle est définitivement convaincue que sa place est sur scène après quatre étés passés à chanter dans des parcs d'attraction, comme le Carowinds à Charlotte et Dollywood dans le Tennessee. Mais avant cela, il lui faut poursuivre ses études. Elle passera deux années à l'Université de Lancaster avant de se rendre à l'Université Belmont, à Nashville. A peine arrivée là, elle forme un groupe avec d'autres étudiants et joue dans de petits clubs mais aussi lors des matchs des Nashville Predators. Cela lui permet de "joindre les deux bouts", mais aussi d'améliorer encore ses performances vocales. ( à suivre) The French Country Music Magazine Julie Roberts (suite) Une fois diplômée de Belmont, Julie trouve un emploi d'hôtesse d'accueil chez Mercury Record, dans le fameux "Music Row" de Nashville, où elle avait déjà travaillé en qualité de stagiaire, pendant ses études. Elle deviendra rapidement l'assistante personnelle de Luke Lewis, Président de Universal Music à Nashville. Employée modèle le jour, Julie Roberts continue à chanter chaque soir, dans les bars et les clubs de la ville. Personne au bureau ne connaît ses ambitions, et elle entend que cela continue! On lui a tant répété que, travaillant dans une société d'édition musicale, il ne fallait surtout pas avouer d'ambitions artistiques sous peine d'être renvoyé! Et il n'était pas question pour Julie de perdre son emploi: de nombreuses factures à honorer, les prêts étudiants à rembourser… Elle aurait pu, bien sûr, travailler dans un supermarché. Mais pour l'avoir déjà fait pendant plus de 2 ans, elle n'avait aucune envie de recommencer! L'un de ses amis (le guitariste de son orchestre du temps de l'université) va un jour donner un enregistrement de Julie à Brent Rowan (guitariste de talent, très souvent récompensé, et producteur de Joe Nichols, par exemple), avec lequel il travaille. Impressionné par ce talent prometteur, Brent va faire travailler Julie, en dehors des heures de bureau. En 2003, Rowan et Lewis se rencontrent. Le premier a des démos à faire écouter quand le second est à la recherche de nouveaux talents. Il est immédiatement séduit par la voix de Julie et demande à la rencontrer. Brent Rowan lui apprend alors que "C'est la fille du bout du couloir. C'est ton assistante!". Donc, une fois de plus, Julie a remonté ce couloir jusqu'au bureau du "patron", mais cette fois, c'était pour signer un contrat d'artiste. Fini l'emploi d'assistante, en août 2003, et la jolie blonde –que certains comparent à Faith Hill- va travailler à temps plein pour son premier album. Sa voix à la fois sensuelle et pleine d'émotion, son style – un mélange de country et de blues- sont un contraste saisissant avec la vogue country pop du moment. Le premier extrait de son album "Break Down Here" deviendra n°1 au Billboard Country. L'album "Julie Roberts" sorti en mai 2004, recevra un accueil très favorable de la critique. "Je recherche des paroles qui sonnent vrai", déclare Julie Roberts. "Les paroles doivent avoir un sens. Quand j'écoute une chanson, j'aime me dire que je connais quelqu'un à qui l'histoire est arrivée, ou bien que je l'ai vécue moi-même. Je deviens le personnage pendant 3 minutes. Et je veux que mes chansons touchent les gens d'une certaine manière, parce qu'elles me touchent." C'est pour cela qu'elle a enregistré "Break Down Here". Dès qu'elle a entendu ce titre bluesy, elle l'a immédiatement associé à sa mère qui s'est un jour retrouvée sur la route dans une voiture plus toute jeune et elle priant pour que surtout la Ford Escort 1991 ne tombe pas en panne au milieu de nulle part! Un autre titre, "Down Home", célèbre les gens qui ont les pieds sur terre. Julie commence ses concerts avec ce titre, pour bien montrer tout de suite qui elle est. Sur l'album, Vince Gill vient prêter sa voix sur deux titres "The Chance" et "Unlove Me". Brent Rowan tire le meilleur de sa guitare sur le titre "Pot of Gold", qui sonne un peu Cajun. L'album présente un éclectique mélange de styles et un son original. par Marie France SIMON The French Country Music Magazine PORTRAIT Tracy Lawrence Tracy Lawrence est un nom dont chacun de nous a entendu parler à plusieurs reprises depuis déjà plus d'une dizaine d'année. D'une façon ou d'une autre on peut considérer que c'est l'une des dix ou douze grandes 'Stars' de la Country Music actuelle. Pourtant tout n'a pas toujours été facile pour ce grand garçon sympathique né au Texas qui fit ses débuts en Arkansas. Rien ne laissait d'ailleurs prévoir une telle carrière… Tracy s'est fait remarquer à plusieurs reprises au siècle dernier avec de remarquables albums comme ''Times marching on'' (1996), ''Sticks and stones'' ( dès 1991) jusqu'au dernier de sa période chez Atlantic: ''Lesson learned'' en 2000. Son style parfaitement identifiable mélange détonnant de rock sudiste et de honky-tonk lui a fait gagner sans cesse de nouveaux fans depuis qu'il a embrassé une carrière de chanteur. Et entre autre conséquences de l' industrie de Nashville l'a honoré dès 1992 avec le titre de meilleur chanteur et une award afférente, de même les lecteurs du Billboard Magazine, l'association ACM ou encore la meilleurs vidéo pour les lecteurs du Country Weekly. Pourtant après 8 albums sur cette major dont 1 live (1995) et un inévitable ''Best Of'' 1998 , le succès phénoménal d'il y a une dizaine d'année s'était petit à petit effrité, chaque artiste connaissant bien entendu des périodes de haut et de bas. Son album ''Lesson learned'' chez Atlantic avait plus ou moins quitté les bacs lorsque le nom de Tracy réapparut sur une autre ''major'' : Warner Bros. En 2001 Tracy ouvre le nouveau millénaire avec un album éponyme pour lequel la compagnie ne brille pas particulièrement par son efficacité promotionnelle comme si elle cherchait pour des raisons stratégiques de vil' marketing à maintenir la tête sous l'eau à notre homme. On passera sur les détails sordides. Avec un seul album donc paru chez Warner Bros, Tracy comme d'autres confrères se replie alors chez Dreamworks, une marque indie de Nashville où il bénéficie du travail de production de James Stroud ce qui aboutit en Septembre 2003 à la gravure d'un nouvel album, son dixième, au titre déterminé de ''Strong'' ( un peu à l'image de la ,force tranquille comme dirait un publiciste français…) Il faut dire qu'avec quelques années d'existence à peine, à Music City la firme Dreamwork a su rapidement se faire une très belle place sur le marché, au-delà même d'autres boîtes indépendantes comme Lost Highway ou Compadre, etc.. Avec la signature de pointures qui ont pour noms Toby Keith et Darryl Worley et de spectaculaires présences dans les Tops 10 de singles et d'albums. A peine son contrat signé qu'un premier single était en promo avec: ''Paint me a Birmingham'' et une entrée rapide au Top 30. Tracy a rapidement réalisé qu'à aucun moment ses fans ne l'avaient oublié. Et en janvier dernier il recevait déjà une award : celle du ''Dancer Choice Artist Achievement'' preuve de sa vogue auprès des amateurs de danses country. Il ne manquait plus à son bonheur que la consécration d'un nouvel album et c'est ce que '' Strong'' lui a bien évidemment apporté avec de nouveaux succès tels que ''Think of me'', ''A far cry'' et bien entendu ''Strong'' et ''Paint me a Birmingham''. Notre homme ne fait jamais les choses à moitié lorsqu'il en a l'occasion et c'est ce que l'on a pu mesurer avec cette multiplication de rebondissements…. Il ne reste plus qu'à souhaiter d'autres succès futurs et bien entendu de très longues tournées pour consolider sa marque dans la country music moderne. Jean Charles Smaine The French Country Music Magazine Once upon the time DWIGHT YOAKAM Loin de toutes les critiques où, selon leurs auteurs, on encense ou démolit un artiste, j’ai juste envie de vous parler de l’aîné d’une famille de trois enfants, né le 23 octobre 1956 à Pikeville, région minière et rurale du Kentucky, et au nom si compliqué à prononcer que je l’appellerai tout simplement Dwight. (quoi que même le prénom seul soit difficile à prononcer) Quand la famille de Dwight décide d’aller vivre à Columbus dans l’Ohio, alors qu’il a 10 ans, il y chante le gospel à l’église, tout en se mettant à la guitare et en abordant la country. Durant ses études, il rêve de devenir artiste, acteur, ou même .. pourquoi pas.. chanteur de honky-tonk. Durant les années de collège, ses débuts de comédien mettent fin à des études de philosophie et d’histoire : il abandonne l’université en 1977 pour se rendre à Nashville. Hélas, là bas, à cette époque, la mode était plus à la country pop (du genre Alabama, vous vous souvenez ?) ou au style urban cowboy qu’au style « traditionnel », ce qui pousse Dwight vers la Californie où se développe un courant musical plus proche de ses aspirations. En fréquentant notamment Los Lobos et en se produisant parfois en première partie de spectacles, il se met à composer…. tout en étant chauffeur de camion ! Une manière comme une autre de gagner réellement sa vie non ? En 1982, sa rencontre avec Pete Anderson lui fait prendre un virage (et quitter son camion du même coup !) puisqu’il enregistre un mini LP de 6 titres pour OAK ; cela lui ouvre les portes de Warner Reprise Record et lui permet ensuite, à Nashville, de préparer son premier album dont une grande partie de la promotion sera basée sur son look (certains diront alors de lui qu’il s’agit d’un « beau gosse à la démarche de rocker dans un emballage mode ») et complétée par l’affichage de sa passion pour la moto et le cinéma. Bingo : promotion très réussie puisque tout ceci le met en phase avec un public qui se reconnaît en lui ! « Guitars, Cadillac, Hillbilly music… », album dont le titre permet de ratisser large dans le style honky-tonk man, sort en 1986 et dans la foulée, en 1987, « Hillbilly Deluxe » reprend les mêmes ingrédients. Dwight devient alors le « messie » des passionnés d’un mélange country/rockabilly et se réconcilie avec Nashville, la « Music City », en acceptant d’une certaine manière les règles du marché et de la promotion. Résultat magique (et espéré) de cette réconciliation : la presse people s’intéresse à ce cowboy dandy long legs. En 1988, l’album « Buenas Noches from a Lonely Room » permet à Dwight, avec son style particulier, d’être en bonne place dans le domaine de la country music. Sort ensuite, dès 1989, une compilation des trois précédents albums, « Just Lookin’ for a hit », mais « If there was a way », en 1990, n’a plus l’impact des précédents albums. Durant cette période, Dwight tourne beaucoup en festivals, y compris en Europe, et reçoit le Grammy du meilleur chanteur, mais ses nouveaux albums ne sont plus aussi bien perçus et sont même qualifiés d’inégaux par la critique. Dans le même temps, il gère son image liée aux Bakersfield Biscuits, aux Harley Davidson et à des clips tournés au Thunder Roadhouse, le restaurant qu’il possède avec Dennis Hopper et Henri Fonda. L’album « A long way home » sort en 1998, suivi d’une compilation « Tribute to Tradition » à laquelle il apporte sa contribution. En 1999 ses meilleurs succès sont compilés sur « Last Chance for a Tousand Years » (album sur lequel vous pourrez retrouver Crazy Little Thing called Love et ajuster vos slaps sur la chorée qui y est associée !) Sans citer la longue liste de ses albums, il faut toutefois noter que le dernier album sorti, « Blame the vain », a mis fin à une longue collaboration entre Dwight et Pete Anderson. Parallèlement à cette carrière de chanteur, Dwight reste fidèle à sa passion de comédien et mène sa carrière à Hollywood (mais pas toujours dans son rôle de cowboy !), et on le retrouve notamment dans Red Rock West, Roswell, Sling Blade, Minus Man, Panic Room South of heaven, Hollywood Homicide, Trois enterrements et bien sûr Bandidas sorti en début d’année 2006. Dwight Yoakam marque, quel que soit le domaine, par son personnage, son style et sa voix particulière. Maintenant, loin des plumes célèbres qui font la pluie et le beau temps et vous disent qui et quoi écouter, je ne peux que vous conseiller, pour vous faire votre propre critique de « long legs » (si ce n’est déjà fait) et découvrir le personnage, de vous rendre le 28 juillet prochain à Poupet (en Vendée), où il se produira lors d’un concert unique. Pour info site du festival de Poupet http://www.festival-poupet.com/ The French Country Music Magazine Par Sylvie DONZEAU WSM’S GRAND OLE OPRY Par Gilles B. R O O T S Aujourd’hui, la radio est un élément essentiel de notre vie quotidienne. Vers les années 1920, les USA connurent une fièvre intense d’achat de postes de radio. La modernité s’introduisait inexorablement dans les foyers américains. Ainsi, le divertissement prenait sa place dans les salons familiaux. La magie et le mystère des ondes se diffusaient lentement … « WSM » émet officiellement le 5 octobre 1925. EDWIN W. CRAIG fut le moteur et l’instigateur de cette nouvelle station, aidé par l’entreprise de son père, la « National Life and Accident Insurance Company ». La dénomination « WSM », abréviation de « We Shield Millions », devise de l’entreprise paternelle, s’imposa à lui pour désigner sa radio. Malheureusement, ces lettres étaient déjà utilisées par l’US Navy, et il fallut l’intervention du secrétaire d’état au commerce pour qu’il soit autorisé à son emploi. Restait à CRAIG à s’entourer d’une équipe choc ! Il s’adjoint des spécialistes en la personne THOMAS L. PARKS et son assistant JOHN H. DE WITT (qui sera plus tard président de la station). Ils installèrent une antenne de transmission au centre de Nashville, dans la partie sud, sur la quinzième avenue, d’une capacité de 1 000 watts. Le jour de l’inauguration, des centaines de curieux s’étaient rassemblés dans la rue, sous les hauts-parleurs installés pour l’occasion. Dans les foyers, les oreilles étaient vissées aux postes radios. Les invités subirent quantités de discours, pendant que les auditeurs savouraient les prestations de BEASLEY SMITH et son orchestre d’une part, FRANCIS CRAIG d’autre part. Parmi les personnalités présentes ce jour, se trouvait un des plus populaires animateurs radio de l’époque, GEORGE D. HAY, qui officiait sur «WLS Hays » à Chicago.. on le désignait sous le surnom de : « The Solemn Old Judge ». Il fut instantanément conquis par « WSM » et réciproquement par EDWIN W. CRAIG. Il devint le premier directeur de programme. Le 28 novembre 1925, le programme de « WSM » changea radicalement ! « WSM Barn Dance » est née en novembre 1925, avec la prestation du violoniste UNCLE JIMMY THOMPSON, qui improvisait une grande partie de ses morceaux. L’engouement des auditeurs fut tel, concrétisé par une avalanche de courriers, qu’il fut décidé d’une émission régulière à partir du 28 décembre de la même année. On pouvait entendre THE POSSOM HUNTERS, THE FRUITS JAR DRINKERS (présents quasiment à chaque fin d’émission pour clôturer avec un morceau de violon), THE GULLY JUMPERS et THE CROOK BROTHERS, bien souvent des noms inventés par Hay, afin de donner de couleurs à son show ! « The Barn Dance » suivait une émission de musique classique incluant des grands airs d’opéra. Ayant clôturé cette émission par une interprétation musicale représentant en final le vrombissement d’une locomotive, JUDGE HAY, débuta son émission par ces mots : « Friends, the programm which just came to a close, was devoted to the classics. Doctor DAMROSCH told us that there is no place in the classics for réalisme. However, from here on out for the next three hours, we will present nothing but realism. It will be down to earth for the ‘earthy’”. Il présenta alors “HARMONICA WIZARD”, de son vrai nom DEFORD BAILEY, qui joua son morceau classique du train : “The Pan American Blues”. Ensuite, il fit ce commentaire : « For the past hour, we have listening to music taken largely from Grand Opera. From nowon we wille present the’Grand Ole Opry’.” C’était en mai 1927. HAY renomma son émission « The Grand Ole Opry », qui devint le plus grand show country à la radio. Nous sommes le 28 novembre 1928 Cette popularité fut acquise en raison des « pointures » qui s’y présentèrent : THE DELMORE BROTHERS, ZEKE CLEMENTS, ASHER & JIMMIE SIZEMORE, LASSES WHITE, ARTHUR SMITH, ROY ACUFF, MINNIE PEARL, PEE WEE KING & THE GOLDEN WEST COWBOYSHANK WILLIAMS ou BILLY MONROE. La première véritable star à s’y produire sera UNCLE DAVE MACON, un joueur de banjo du Tennessee. (a suivre…) The French Country Music Magazine R O O T S WSM’S GRAND OLE OPRY (suite…) Une évolution prodigieuse a lieu en 1932. La puissance d’émission passe à 50 000 watts ! A présent, la station est la seule aux USA à pouvoir couvrir le territoire sur 650 fréquences différentes !L’année suivante, en 1933, la station a créé un service destiné à promouvoir la carrière des artistes, à gérer leurs concerts et leurs tournées, sous la direction de HARRY STONE. La guerre éclate en 1939, et l’Opry de mit à disposition des troupes. Nombreux furent les artistes qui effectuèrent des tournées sur les bases militaires Le studio, mis à disposition par « The National Life & Accidents Insurance’s Radio », était devenu trop exigu. Il fallut s’agrandir, disposer de plus de place. Le déménagement se fit au « Hillsboro Theatre » (actuellement « The Belcourt » ), puis fut le « Dixie Tabernacle » dans l’est de Nashville, pour arriver à « The War Memorial Auditorium ». En 1943, l’Opry s’installe au « Ryman Auditorium ». « WSM » devient la première station commerciale sur bande FM en 1941. On lui assigne la fréquence de 44,7 mégahertz. « WSM’s FM » est alors connue sous l’appellation « W47NV », c’est à dire : « W » pour le code radio officiel, « 47 » pour les deux derniers chiffres de la fréquence, « NV » pour Nashville. La puissance effective passe à 65 000 watts. En 1947, la Commission Fédérale des Communications ré-attribue les fréquences, la station redevient « WSM-FM » sur 100,1 mégahertz. Quatres ans plus tard, WSM n’est plus sur la bande FM… Au début des années 50, une nouvelle génération d’artiste apparaît : HANK SNOW, KITTY WELLS, WEBB PIERCE, MARTY ROBBINS, JIM REEVES. Premières apparitions télévisées également en 1955 sur « The ABC Television Series ». Le 2 octobre 1954, le jeune ELVIS PRESLEY fit sa première prestation et unique prestation au « Ryman Auditorium ». On lui conseilla poliment de continuer sa carrière à Memphis …De nombreuses « stars » prennent leur indépendance par rapport à l’Opry en 1956. Ceci entraînera la fin de « The Artist Service Bureau ». Une incroyable série d’accidents se produit en 1960, et prive l’Opry de certaines stars de la country music : PATSY CLINE, HAWKSHAW HAWKINS, COWBOY COPAS, JIM ANGLIN et TEXAS RUBY. La bande FM tend à nouveau les bras à « WSM ». Pour y pénétrer, « WSM » acquiert en 1968, une autre station, « WLWMFM », récupérant ainsi sa fréquence, 95,5 mégahertz. En 1974, l’Opry déménage au « Grand Ole Opry House », à l’est du centre de Nashville, près de la « Cumberland River » Dans les années 1980, « The Opry » et « WSM » sont acquis par « Gaylor Entertainment Corporation ». En 1982, la station s’installe dans le complexe de « Opryland », « WSM » et « The Associated Press » lancent « La Country Music Radio Network » (« MCRN »), un service de radio par satellite. Le 6 décembre, « WSM » devient la première station radio-AM en stéréo à Nashville, juste avant que « WSM-FM » débute avec « Nashville 95 FM – The New Country » le mois suivant. « Cumulus Media devient propriétaire de « WSM-FM » en 2003. Les studios sont installés dans le « Gaylord Opryland Hotel », et les visiteurs peuvent regarder ce qu’y s’y déroule toute la journée ! Actuellement, on peut écouter « WSN » sur le net, en se connectant sur http://www.wsmonline.com/. A Nashville, on ne peut pas manquer de voir l’antenne émettrice de la station, qui a une forme peu commune : un diamant …De nombreuses stations de radio avaient débuté depuis 1925, « WSM » a acquis une renommée nationale et a exercé une influence considérable dans l’industrie radio. Peu d’entre les autres ont survécu … Les trois lettres « WSM » restent un signe de qualité ! Par GILLOU - «La Country en Alsace » The French Country Music Magazine BIO : JUNIOR BROWN Il peut paraître impensable, pour beaucoup, qu’un guitariste country puisse être comparé à Jimi HENDRIX. Pourtant c’est ce qui arrive régulièrement à l’un d’entre eux. Jamison « Junior » BROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un cas à part dans le milieu de la Country Music, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que, sans pour autant renier ses racines country, il n’hésite pas à aller se frotter à toute une flopée de genres musicaux avec un succès constant mais aussi, et surtout, parce qu’il a inventé son propre instrument de musique, qu’il a baptisé la « Guit Steel ». Un croisement hybride, assez étonnant, né de la fusion d’une guitare classique à 6 cordes et d’une steel guitar. Junior BROWN est né, au début des années 50, à Cottonwood, dans l’Arizona. Mais très tôt, lui et sa famille s’installèrent près de Kirksville, dans l’Indiana. Un secteur où la musique country est très appréciée. Avec un père pianiste, l’ambiance à la maison était très musicale et, tout petit, Junior s’est initié au piano avec papa, au point d’être capable de jouer de petites mélodies avant même de savoir parler. C’est à partir de cette époque qu’il découvrit la Country Music, à la radio. Il appréciait tout particulièrement Ernest TUBB et, plus tard, quand il posséda la télé, devint un spectateur assidu de ses shows télévisés et l’un de ses plus grands fans. Il eut ensuite, alors que lui-même était devenu un artiste à part entière, l’occasion de rencontrer à plusieurs reprises son idole, qui lui donna un conseil péremptoire : « Keep it Country ! ». Un conseil qu’il ne suivit pas littéralement au pied de la lettre car, malgré tout le respect qu’il avoue luimême devoir à l’un de ses principaux inspirateurs, il se définit comme étant avant tout un Musicien et refuse de ne se laisser coller que l’étiquette d’artiste country. Il s’adonna donc à divers styles, allant du Rock’n’Roll au Blues, en passant par le Western Swing mais aussi le Surf (style Beach Boys) et même les rythmes hawaïens. Néanmoins, la Country Music est toujours présente dans son esprit et il prend un malin plaisir à y convertir des gens qui, à priori, nourrissaient de sérieux préjugés à son égard. musical quelque peu ringard, ceci étant valable également pour les musiciens qui l’interprètent. Junior, de son propre aveu, adore surprendre les gens avec des sonorités et des rythmes nouveaux qui leur plaisent et les amener ainsi à réviser leur jugement sur la Country Music, voire même à l’apprécier. Malgré sa petite « désobéissance » à Ernest TUBB, Junior BROWN lui porte toujours une grande admiration, qui se retrouve dans l’un de ses titres les plus connus : « My Baby Don’t Dance To Nothing But Ernest Tubb ». Si le piano fut le premier instrument qu’il rencontra ; c’est la guitare qui devint rapidement son instrument de prédilection. Il dit n’avoir pris que quelques leçons, très jeune, le temps d’apprendre quelques accords de base. Pour le reste, il a tout appris tout seul … A l’entendre jouer, on a du mal à y croire ! Durant les années 70, Junior s’affirma comme un guitariste de grand talent mais aussi comme un spécialiste émérite de Steel Guitar, qui elle se joue généralement « à plat ». Il fonda le groupe des Last Mile Ramblers qui devinrent des vedettes dans cette ville du Nouveau Mexique, dans laquelle BROWN et sa famille s’étaient installés en 1965. Le groupe assura notamment les premières parties d’artistes de renom, quand ceux-ci se produisaient en ville. On peut citer, entre autres : Willie NELSON , Waylong JENNINGS et Dolly PARTON … Que du beau monde ! Il devint ensuite membre du Billy Spears Band, basé à Lawrence au Kansas, puis se rendit à Austin, au Texas, pour intégrer l’Alvin Crow’s Western Swing Band. A la même époque, il joua occasionnellement avec Rank and File, Asleep at the Wheel et Gary P. Nunn. Mais si Junior BROWN continuait d’apprécier la Country Music « traditionnelle », prônée par Ernest TUBB, il ne s’interdisait pas d’aller s’essayer à de la country plus orientée vers la Pop Music, en jouant, par exemple, avec les Gatlin Brothers, ce qui lui attira les foudres des puristes. Car pour beaucoup, même aux Etats-Unis, la musique country est considérée comme un style The French Country Music Magazine JUNIOR BROWN suite Au milieu des années 80, Junior devint professeur de guitare à l’école de Country Music Hank Thompson, dans l’Oklahoma, sous la direction de Leon McAulliffe, le légendaire joueur de steel des Texas Playboys de Bob WILLS. Pendant cette période, il s’intéressa particulièrement à une étudiante, à laquelle il ne fit pas qu’enseigner la musique. C’est en effet là qu’il rencontra la ravissante Tanya RAE. Cette dernière allait devenir sa bassiste, sa choriste et … son épouse en juillet 1998. Junior, à son sujet, a l’habitude de dire en plaisantant : « Je la gardais après les cours ». C’est à la même époque qu’il imagina l’instrument qui allait le rendre célèbre. Sur scène, Junior jouait en effet indifféremment de la steel et de la guitare, passant allègrement de l’une à l’autre au cours d’un même morceau … Ce qui n’était ni très pratique, ni très élégant. C’est alors qu’il affirme avoir rêvé que les deux instruments n’en faisaient plus qu’un. A son réveil, cette idée continua à le tarabuster, au point qu’il en conclut que c’était là que résidait la solution. Après tout, il existait bien des guitares à deux manches, alors pourquoi ne pas fusionner une guitare et une steel en un même instrument ? Mais pour que ce rêve devienne réalité, il fallait trouver un artisan capable de lui donner vie. Ce fut Michael STEVENS qui le fit avec talent. Et c’est ainsi que, vers 1985, naquit la première « Guit Steel ». Plus tard, Junior fit réaliser, toujours par Michael STEVENS, une seconde Guit Steel, couleur rouge cerise, qui fut baptisée affectueusement « Big Red ». Junior manie sa Guit Steel avec une dextérité incroyable, au point d’être qualifié de « génie » par le magazine Musician et même de recevoir un hommage particulièrement vibrant du magazine Life, puisqu’il est le seul musicien contemporain à figurer dans sa liste « All Time Country Band » (Que l’on pourrait traduire par : « Les plus grands artistes country de tous les temps »). Accompagné désormais de son épouse Tanya pour l’aider à mieux gérer sa carrière, Junior se mit à jouer régulièrement au légendaire Continental Club d’Austin. Dans cette ville du Texas, les frontières entre les différents styles musicaux n’ont jamais été trop marquées. Junior en profita donc pour intégrer à « sa » country toutes les influences musicales qui le touchaient : Surf, Blues, Rock psychédélique, Texas swing, Jazz, Bluegrass et même musique hawaïenne où la steel guitar est omniprésente. C’est là qu’en 1992, il fut découvert par Bobby CUDD, ce qui lui permit de signer chez Curb Records, un label de Nashville. En 1993, Curb Records produisirent donc « 12 Shades of Brown » puis « Guit With it », deux albums à succès qui ont permis à la musique de John BROWN de dépasser, et de loin, les frontières du Texas. Mais c’est à partir de 1996 que Junior commença véritablement à goûter aux joies du succès, en étant sélectionné par la CMT (Country Music Television) comme l’une des valeurs montantes de l’année. Il apparut dans plusieurs grands shows télévisés et joua au Grand Ole Opry. La vidéo « My Wife Thinks You’re Dead » remporta l’Award de la vidéo de l’année, lors de la cérémonie organisée par la CMA (Country Music Association). Junior BROWN a depuis été de nombreuses fois nominé pour diverses récompenses dans le milieu de la country et est même apparu dans quelques films ou séries télé (comme X-Files !). Plusieurs albums ont suivi les deux premiers et il a également collaboré assez souvent avec d’autres artistes. Ses tournées, quant à elles, l’entraînent aux quatre coins des Etats-Unis où son éclectisme et sa virtuosité attirent tout autant des fans de Country Music qu’un public beaucoup plus large puisqu’il n’hésite pas à jouer avec des groupes de Rock alternatif comme Stone Temple Pilots. En 2001, il a également assuré la première partie pour 12 concerts du Dave Matthews Band et les a même rejoint sur scène à plusieurs reprises. Avec Junior BROWN, on se retrouve donc avec un « vétéran » de la scène country mais avec un parcours si atypique et des choix si variés que les puristes ne savent où le cataloguer. Mais après tout, n’est ce pas précisément ce qu’il recherche lui-même ? Qu’on le considère comme un musicien populaire (au sens noble du terme), capable de fédérer le plus grand nombre autour de sa musique qui, à la base, reste tout de même de la Country Music. Par Bruno GADAUT The French Country Music Magazine SHERRIE AUSTIN Depuis DIANA TRASK dans les années 70-80, il n’y a eu de chanteur australien avoir un tel impact sur la country music aux Etats Unis. SHERRIE AUSTIN est née a SYDNEY le 28 Août 1970, chanteuse de country depuis son plus jeune age, sa mère, adepte de country music cherche dans les journaux les lieux où se déroulent les événements country et, en camion, accompagne sa fille de 13 ans vers tous les festivals. Très vite les organisateurs et le public s’intéressent aux talents même de Sherrie après qu’elle a chanté '' Jolene and queen of art '' Juste avant son 15éme anniversaire, elle fait l’ouverture d’une tournée de JOHNNY CASH en Australie. Les talents musicaux de Sherrie, sont appréciés par des artistes tels que BREAD, ELTON JOHN, SIMON AND GARFUNKEL. Elle est invitée à Nashville par l’association australienne de musique de pays, mais ses parents trouvent qu’elle est trop jeune et elle en convient. Pour aider Sherrie dans sa carrière, sa famille déménage en 87 pour LOS ANGELES.A 16 ans, elle joue le rôle de PIPPA MAC KENNA, pour une longue série de télévision '' FACTS OF LIFE '' Elle prend en même temps des cours de chant avec ROBERT EDWARDS, qui n’est autre que le coach de LINDA RONSTADT, elle apprend à jouer de la guitare. Ses influences musicales, EMMILOU HARRIS et DOLY PARTON, la conduisent à Hollywood puis à Nashville, en 93, où elle rencontre son co-producteur et cocompositeur, WILL RAMBEAUX, avec qui elle collabore pour ses 2 albums de 97 et 99 : WORDS et LOVE IN THE REAL WORLD. A ce moment-là, il est très difficile pour les artistes non américains d’être reconnus. Sherrié paraît être en 99 sur les rails pour être parmi les artistes étrangers reconnus et acclamés par les fans et médias des diverses organisations. Sur les 10 morceaux de WORDS, 7 sont écrits par ellemême ; le single '' Lucky in love '' atteint la 40éme place. En Allemagne, il débute à la 44éme place. Elle joue dans une série de TV allemande et fait une audience exceptionnelle. CMT l’a nomme star féminine de vidéo de l’année. Après être retournée en Australie en 98, est nommée meilleur nouveau talent, par l’association de country musique d’Australie. En 98 l’album '' INNOCENT MAN '' fait seulement le top 75 alors que le titre ''PUT YOUR HEART INTO IT '' atteint le n°3 des charts de meilleurs morceaux de danse country. Elle est aussi sélectionnée par ACM dans la catégorie des meilleures voix féminines. Le titre '' NEVER BEEN KISSED '' est envoyé aux studios radiophoniques par un nouveau procédé technique, une première en country. Elle collabore avec un studio de maquillage de Nashville pour une association contre le cancer. Après la réalisation de son 3éme, album '' FOLLOWIN’A FELLIN '' enregistré en 2001 comme un projet personnel, S.AUSTIN semble perdue dans une affaire de différentes aspirations que celles qu’elle avait pour sa musique. Elle a passé plus de temps avec sa famille en Californie, marchant seule sur la plage, écoutant de la musique, cela a duré le temps d’un rendezvous avec AL KASHA et PAUL DUNCAN. Ils se sont rencontrés et ont commencé à écrire ''STREET OF HEAVEN '' Sherrie dit de la chanson : « je marchais après cette rencontre et toute la 2éme moitié du refrain est, comme, tombée du ciel. ( a suivre) SHERRIE AUSTIN suite Je suis revenue le jour suivant pour une promenade et le 3éme couplet, tout entier, m’est venu en tête ; ce fut si intense que j’en pleurais » C’était l’inspiration qu’elle attendait, à ce moment elle est disposée à retourner au studio. Son vœu est que ce titre « apporte de l’espoir aux familles qui ont quelqu’un de proche malade ou mourrant et à ceux qui ont oublié qu’il y a quelqu’un, le grand architecte, qui veille en permanence sur nous. Quoique nous ne comprenions pas toujours ses plans, Dieu ne fait jamais d’erreur » Le titre remarquable ''STREET OF HEAVEN'' , les histoires mélancoliques de '' LOST COWGIRL '' et les ballades sur quelqu’un qui retombe amoureux d’une personne pour la 2éme fois '' FOOLS LIKE YOU '' toutes contribuent pour leur part à faire de cet album une exception. Elle écrit à propos de ce qui est important pour elle, et a dit récemment à ANGELA KING, être bien mieux dans sa peau après avoir passé une crise de doute et de remise en cause, et lorsqu’elle est nerveuse, elle prend une grande inspiration et a juste à croire en la musique… Si '' STREET OF HEAVEN '' est un présage, on peut dire que SHERRIE AUSTIN est sur le bon chemin… Isabelle ''Star'' Duquesnoy The French Country Music Magazine Vendredi 27 Juillet 2007 de 19H00 à 1H30 du matin 19H00-20H00: EDDY RAY COOPER (F) 20H15-21H15: LUCKY TOMBLIN BAND (USA) 21H30-22H40: TRENT WILLMON (USA) 22H55-00H10: STONEY LARUE (USA) 00H25-01H40: CHERRYHOLMES (USA) Samedi 28 Juillet 2007 de 18H00 à 1H00 du matin 18H00-19H00: BLUEGRASS STUFF (I) 19H15-20H25: THE TWANGBANGERS (Bill Kirchen, Redd Volkaert, Dallas Wayne) (USA) 20H40-21H55: ROGER CREAGER (USA) 22H10-23H30: JOE ELY (USA 23H45-01H00: THE DERAILERS (USA) Dimanche 29 Juillet 2007 de 15H00 à 22H00 15H00-16H00: HICKORY PROJECT (USA) 16H15-17H20: RED MEAT (USA) 17H35-18H50: TOMMY ALVERSON (USA) 19H05-20H35: RHETT AKINS (USA) 20H50-22H00: JON EMERY (USA) SCÈNE OUVERTE / Festival OFF (Samedi 28 et Dimanche 29) COUNTRY SALOON (RUSSIE), TAHIANA (F), EDDY RAY COOPERT (F) The French Country Music Magazine