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OUTREMONDE
MISE EN SCÈNE THIERRY POQUET
DOSSIER
DE PRESSE
CORINNE MASIERO - JACQUES BONNAFFÉ & 120 PARTICIPANTS
15, 16 & 17 JANVIER 2016 GRATUIT
Design by HBDISTRICT
www.grandsud-lille.fr
Que cette re - naissance soit la nôtre,
Nous habitants de Belo Horizonte au Brésil, de Marrakech au Maroc,
de Lille en France.
Nous qui avons re-parlé, ré-écouté, ré-imaginé, ré-engagé, ré-enchanté.
La scène se passe au Grand Sud, c’est à dire partout.
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Depuis le mois de février 2015, la compagnie Eolie Songe met en œuvre un projet de création
participatif, transdisciplinaire et inter quartiers : outremonde.
Il concerne les quartiers lillois de Faubourg de Béthune, Moulins, Wazemmes et Lille Sud ; mais
aussi les villes de Belo Horizonte (Brésil) et de Marrakech (Maroc).
outremonde s’inscrit dans la thématique 2015 - 2016 de Lille 3000 : « Renaissance » et dans
l’opération « Renaissance dans les quartiers ».
Il est constitué de deux temps :
•
Un « chantier festif », une série d’ateliers et de répétitions, de rencontres, d’entretiens filmés et
de restitutions qui nourrissent l’écriture d’un spectacle participatif.
•
outremonde réunira les 15, 16 et 17 janvier 2016 au Grand Sud 120 participants amateurs comédiens, danseurs, chanteurs- et une quinzaine de professionnels du spectacle vivant, dans
une scénographie à 360° composée de 150 cubes.
est une aventure particulière : elle sera spectacle, parce que la machine théâtrale aura
été fourbie, mais outremonde est par essence la résultante de toutes les rencontres (près de 200
personnes) occasionnées par les ateliers de recherche et de réalisation (théâtre, danse et musique)
ou lors du tournage des entretiens. C’est cette humanité composée, qui forme la substance et le
sens de notre expérience, que nous partagerons avec les spectateurs dans un esprit interactif en
janvier 2016.
outremonde
Eolie Songe - novembre 2015
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CHANTIER FESTIF : PROGRAMME DES ATELIERS
Théâtre, mouvement, texte
Atelier théâtre association Eolie Songe (Lille Sud)
Atelier théâtre collège Verlaine - classe de 5éme (Lille Sud)
Groupe Impro Au fil de l’eau (Lille Sud)
Atelier théâtre de la maison de Quartier Wazemmes
Atelier théâtre de l’association Os’er Formation (Moulins)
Groupe de parole de l’association Perspectives (Faubourg de Béthune)
Danse hip hop
Association N’Didance (Lille Sud)
Association Perspectives - secteur jeunesse (Faubourg de Béthune)
Centre social Marcel Bertrand - secteur ados (Moulins)
L’Escale, centre d’hébergement (Moulins)
Musique
Harmonie Junior de l’École de Musique de Lille Sud
Chorale des parents d’élèves de l’École de Musique de Lille Sud
Construction de décors
Centre social Marcel Bertrand - secteur ados (Moulins)
Association Perspectives - secteur jeunesse (Faubourg de Béthune)
L’Escale, centre d’hébergement (Moulins)
Les habitants bénévoles de Lille Sud, Moulins, Wazemmes et Faubourg de Béthune
Tournages
Adolescents en détention et personnalités, Belo Horizonte (Brésil
Atelier d’expression artistique et personnalités, Marrakech (Maroc)
Atelier théâtre association Eolie Songe (Lille Sud)
Les bénévoles du Centre Social Lazare Garreau (Lille Sud)
Atelier théâtre de l’association Os’er Formation (Moulins)
Atelier théâtre collège Verlaine - classe de 6ème (Lille Sud)
Association Perspectives - secteur jeunesse (Faubourg de Béthune)
Atelier théâtre association Au fil de l’eau (Lille Sud)
Pass Senior (Wazemmes)
LACEN, les acteurs en Nord (Région Nord-Pas de Calais)
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CHAOS
RENAISSANCE
AGORAS
CÉLÉBRATION
OUTREMONDE
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Outremonde
AVEC
Jacques Bonnaffé, Corinne Masiero
et 120 participants amateurs - comédiens, musiciens,
danseurs
accompagnés sur scène par Sophie Boulanger,
Charles Compagnie, Ludivine Dambach, Marc Duport,
Henri Lavie et David Negroni
Mise en scène, scénographie
et réalisation vidéo Thierry Poquet
Assisté par Romain Deneuville
Conseils artistiques Didier Cousin et François Lestrade
Chorégraphies Thierry Duirat, Marie Letellier , Abda
N’Diaye et Samba Sissoko
Direction d’acteur Sophie Boulanger, Charles Compagnie, Ludivine Dambach, Marc Duport, Henri Lavie et
David Negroni
Textes Samira El Ayachi
En complicité avec Jacques Bonnaffé, Corinne Masiero
et les habitants de Belo Horizonte, Lille et Marrakech
Création musicale Malik Berki et Jean-Pierre Liétar
Création lumière Annie Leuridan
Images de Kenza Afsahi, Juliette Claessens, Rabah
Kasdi, Abdé Keta, Laurent Mulot, Thierry Poquet
Montage Bénédicte Alloing
Direction technique François Breux
Équipe technique du Grand Sud
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Thierry Poquet
D
3000 :
renaissance, j’ai pensé le partager avec
des personnes de classes sociales
diversifiées et d’origines géographiques
différentes. Je suis allé dans les prisons pour
mineurs au Brésil et j’ai interrogé ces adolescents
ainsi que la société civile de Belo Horizonte. Puis
je suis allé à Marrakech au Maroc et j’ai posé
les mêmes questions, ainsi qu’à Lille dans les
quartiers de Faubourg de Béthune, de Lille Sud,
de Moulins et de Wazemmes. Pour élaborer
et écrire le spectacle, j’ai réuni une équipe de
professionnels autour de deux amis comédiens,
Jacques Bonnaffé et Corinne Masiero, dont les
personnages vont tendre le fil dramaturgique du
propos.
écouvrant le thème de lille
Chacun a été ébranlé par une mauvaise
nouvelle, un problème, un accident au moins
une fois dans sa vie. Mais celle-ci continue, il
faut trouver les ressources en soi, chez les
autres, pour renaître.
L’expérience du chaos est quotidienne, rendue
obsessionnelle par les medias. Je l’ai ancrée
dans l’intime puis enferrée dans de la glace,
tel un insecte catalysé dans une résine. Une
expérience du zéro absolu : mourir une bonne
fois pour toutes des mains de notre propre
semence.
Le combat entre les forces de vie et de mort est
engagé, l’humanité se choisit une communauté
de destin ou s’anéantit. Il ne suffit plus de
dénoncer. Il nous faut désormais énoncer. Un
individu qui n’a pas travaillé à faire émerger
une juste individuation ne se souciera pas de
préserver la communauté. Le souci de soi et le
souci de la cité sont intimement liés.
Je ne pouvais pas réaliser un spectacle que
l’on consomme les fesses sur une chaise. La
planète est ronde, est vaste, est source de vie.
Que chaque spectateur décide de sa relation au
monde. Nous (jeunes, vieux, actifs, handicapés,
riches, pauvres, américains, européens,
africains) fournirons à notre célébration
commune les briques élémentaires de matière
standard.
« Le souci de soi et le
souci de la cité sont
intimement liés. »
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Jacques Bonnaffé
N
ous avons fait en sorte que se bousculent
qu’elles réorganisent
plusieurs fois l’espace du spectacle,
dans un mouvement de vie, de périls et d’espoir.
La renaissance ne tient pas du miracle, elle est
un réflexe de survie. Chercher des réponses
aux métamorphoses qui nous entourent et
nous gagnent, c’est trouver le courage de dire
ce qui ne va pas, dire aussi ce qu’on a aimé,
qu’on aimera sans céder au repli. Revivre avant
renaitre.
La belle histoire a deux bouts, l’un nous projette
vers des prospectives mondiales, Afrique,
Brésil, l’autre nous remet au dur plancher
des réalités. Une renaissance pour rêver, une
autre pour ne pas s’illusionner. Le spectacle
dit d’abord que c’est nous, ici, qui prenons les
mots, les activons en regardant nos vies, forts
du spectacle tournoyant du monde. Et c’est les
habitants des rues nouvelles qu’il met en scène
: Lille Grand Sud comme une ville bouleversée,
on voit des corps on entend des voix, on fait les
fous peut-être mais avec la sensibilité du grand
désespoir. Comme des sportifs hors pairs,
tous. Des équipes se préparent, une auteure
guette écoute et nous précède, des comédiens
improvisent et se lâchent, une construction
énorme prend forme, c’est la dette d’un quartier
à la grandeur événementielle du moment, à
quelques jours du vrai carnaval, on y jette
tout ce qu’on a d’envie dans un grand feu de
les
questions,
danse de musique et de poésies. Qui n’a pas
envie de voir ça, n’aura rien vu des renouveaux.
Les grands de ce monde ont des sponsors et
partenaires, on n’a que nos mains quelquefois
pour hurler que c’est par ici que ça passe.
« La renaissance ne tient
pas du miracle, elle est un
réflexe de survie. »
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samira el ayachi
I
l n’y a pas d’ange, pas de démon.
Ni enfer, ni
paradis. Pas de spectacle, pas de spectateur.
C’est une expérience qui travaille, traverse,
amène à déplacer la focale, un rituel à vivre.
Il n’y a pas de promesse. Juste deux pôles
qui sont en quelque sorte le miroir de ce que
nous connaissons aussi, intérieurement dans le
silence de nos vies.
Il y a l’espoir usé et le courage fatigué d’un
« Jean Normal » (interprété par Jacques
Bonnaffé), qui continue, par une sorte de
détermination enfantine, mignonne, naïve
et maladroite, pas très sûre d’elle-même car
elle ne tient que sur une vague «foi» en un
outremonde possible (là, tout près, pas si loin),
une espérance très «poético-citadine», un peu
lasse, crevée, déprimée, folle par moment qui
pourrait s’exprimer ainsi : « C’est dur, malgré
tout, on tient le coup, on continue parce qu’après
tout…»
l’atelier des résistances créatives intimes,
inventeurs invisibles.
Nous comprenons si bien «Jean fatigué»
mais aussi «Caty surpuissante» dans sa
détresse. Nous sommes pris dans cette dualité,
de courage fatigué, de devoir relancer la
machine, de recommencer à y croire encore,
et simultanément de plaisir à toucher la mort,
à détruire, à saboter, à tout casser. Nous
sommes les enfants d’un monde bipolaire, nous
passons d’un mode à l’autre sans respirer. Et
ces dualités ne disparaîtront pas : il va falloir
que nous fassions avec nos pulsions de mort
et de vie.
« Tout ce que nous
composons dans
l’atelier des résistances
créatives intimes. »
Il y a la résignation chic, radicale, rock & sexy
d’une «Caty Concrète» (interprétée par Corinne
Masiero), qui prend du plaisir à vivre l’enfer, à
tout foutre en l’air et qui en tire une puissance
monstrueuse et irrésistible.
Et il y a nous. Nous et tout ce qui nous tombe
dessus et de par le monde à chaque instant.
Multitude hébétée, empêtrée dans nos feux. Il
y a nous et tout ce que nous composons dans
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françois lestrade
A
vant que le cinéma soit inventé, il revenait à la scénographie, grâce à ses machines et ses lumières, de nous révéler
des pouvoirs merveilleux de métamorphose,
d’apparition et de disparition... Le spectacle
était celui des mondes, des civilisations, des
générations traversés par la « grandeur et la
décadence » ou par des cataclysmes suivis de
renaissances. De ces aspects techniques et
symboliques la scénographie contemporaine a
conservé le lien au métamorphique, au pluriel,
au paradoxal.
Dans notre projet participatif « Outremonde »,
nos options scénographiques ne dérogent
pas à ces principes ; nous les avons orientées
de sorte qu’elles servent totalement le propos
thématique de « Renaissance », et qu’elles
lui offrent à s’y déployer dans l’espace unique
qui rassemble et « imbrique » les acteurs et le
public. Intimement liés à la dramaturgie et à la
chorégraphie, les éléments scénographiques
jouent tout à la fois en tant qu’instruments, supports et images : le choix de recourir à l’utilisation de 150 cubes de grande taille (carton renforcé), praticables et transportables, confèrera
aux acteurs et à l’espace de très nombreuses
possibilités concrètes d’exploitation, d’exploration et d’expression. D’autre part, une sorte de
grande lanterne suspendue recevra, sur ses 5
faces, des projections vidéo appuyant la trame
dramaturgique, lui conférant une dimension de
rayonnement et d’universalité.
Dans leur analogie évidente à un archétype
de matériau de construction, ces modules cubiques se prêtent ludiquement et fonctionnelle-
ment, mais aussi artistiquement, à la formation
autant qu’à l’évocation de lieux multiples et
variés (enfer, agoras, paysages, etc.). Il s’agit
surtout de rendre vivantes et manifestes, au
sein d’un même espace, les étapes d’un processus de métamorphose tridimensionnelle.
La « Renaissance » ne saurait perpétuer des
séparations, des immobilismes et du chaos,
aussi l’évolution scénographique induira une
conclusion essentiellement dynamique, comparable à la traversée commune et ritualisée d’un
« fleuve de régénération ».
« Rendre vivantes et
manifestes, au sein
d’un même espace, les
étapes d’un processus
de métamorphose
tridimensionnelle. »
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THIERRY POQUET
JACQUES BONNAFFÉ
CORINNE MASIERO
MISE EN SCÈNE
COMÉDIEN
COMÉDIENNE
Toujours là où on ne l’attend pas, Thierry
Poquet est un infatigable explorateur de la
transversalité sous toutes ses formes. Des arts
de la rue (fondateur du Collectif Organum) au
cirque, de la musique contemporaine à l’opéra
(Cie Eolie Songe), sans oublier le théâtre de
texte et les installations d’art contemporain,
Thierry Poquet construit depuis 30 ans un
parcours multidisciplinaire. Le fil rouge de son
travail s’appuie sur une insatiable curiosité
pour la diversité des territoires de création qui
s’offrent aujourd’hui aux artistes, assortie d’un
indéniable goût du risque. Parmi ses récentes
réalisations, citons le spectacle d’ouverture du
XXe Festival des Musiques Sacrées du Monde
de Fès (Maroc), Carnet de notes pour une
Orestie africaine de Pier Paolo Pasolini avec
l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y (Maroc),
Augenblick Dream en collaboration avec
Laurent Mulot, l’Opéra du Pauvre, un inédit de
Léo Ferré, Le cri de l’oie d’après l’œuvre du
poète Christophe Tarkos, avec le compositeur
Benjamin de la Fuente et Ars Nova Ensemble
Instrumental, ainsi que La langue dans le crâne,
en complicité avec l’auteur Bertrand Raynaud et
l’ensemble Sphota. Il collabore en 2007 en tant
que dramaturge, coréalisateur et coordinateur
artistique, au projet européen Culture 2000 avec
St Kilda, the island of the birdmen, qui reçut en
2008 un Award à Glasgow.
www.eoliesonge.com
On l’a connu tout jeune Néron sur les planches,
avec Britannicus de Bourdet son premier
engagement pro ; pensionnaire révolté dans
Anthracite au cinéma ; Joseph rouquin, flic
défroqué sprintant à bout de souffle après
Carmen pour Jean-Luc Godard ; Vassili Pepel
punky dans Les Bas-Fonds à la Salamandre
; clown de rue et mime abstrait dans une
période lycéenne antérieure, chanteur punk
éphémère ; acteur ch’ti oui, mais pour René
Feret ou Yolande Moreau (pas pour Dany),
pour Jules Mousseron poète mineur avec
Cafougnette arlequin picard ; faisant la bringue
des tournées quinze ans avec La Fanfare ; le
bœuf parlé avec les musiciens de jazz et les
textes des poètes de toutes époques mais tous
contemporains fiers de l’être ; le Tour de France
pour de faux en jeune flingueur Dunkerquois sur
du Jean-Bernard Pouy pur musique du 54x13
trompetté par Eric le Lann ; jeune homme,
gangster éperdu, flic de série, sidérurgiste,
marin, sot de village, PDG, trouffion, bouseux,
prof, prêtre, serveur, pêcheur, banquier, député
alcoolique, pédé militant, fou, poilu, ministre
antisémite, clodo, écrivain, pue de la gueule
domestique, maniaque, détraqué, jeune dernier
riche oisif, vieux beau baron chercheur, père
indigne, commerçant forain, gardien d’immeuble,
comme tout acteur de ciné… Il est aussi la voix
française de Kevin Spacey dans Usual Suspect.
De la grande époque d’Hollywood il a retenu les
leçons, il sait tout faire, jouer la comédie, danser,
poser, chanter, boire, souffler, jazzer, surtout très
mal ; s’en fait une originalité et ne s’en cache
pas ; lui. Œdipe sur le tard, bien lui en a pris.
www.compagnie-faisan.org et www.
cafougnette.com
Corinne Masiero embrasse tardivement le
milieu de la comédie. Ses premiers rôles sont
dans les pièces de Georges Feydeau et les
adaptations de Rainer Werner Fassbinder. Ses
premiers petits rôles au cinéma, dans Germinal
de Claude Berri (1993), puis La Vie rêvée des
anges d’Érick Zonca (1998), la propulsent dans
un autre monde. L’actrice privilégie la discrétion,
et les rôles modestes de télévision (Ambre a
disparu en 2003, Pierre et Jean en 2004). Mais
son visage, son phrasé, sa démarche atypique
sont remarqués, et elle passe en quelques
années de la simple figuration à de solides
seconds rôles.
Corinne Masiero apparaît dans L’Emmerdeur
de Francis Veber (2008), avant de tourner
avec de grands réalisateurs, toujours par le
biais de personnages peu importants mais
marquants, tels que Xavier Giannoli, pour le
remarqué À l’origine (2009), et Patrice Chéreau
pour Persécution, aux côtés de Romain Duris.
La machine s’emballe alors pour elle, et ses
personnages ont désormais des noms. On
peut aussi la voir dans la série Engrenages et
donnant la réplique à Robinson Stévenin dans la
mini-série Les Vivants et les Morts en 2010. La
consécration arrive en 2012 avec son premier «
premier rôle », pour le film Louise Wimmer, rôle
sur mesure écrit et réalisé par Cyril Mennegun.
Son interprétation est saluée par tous, et
elle devient, à 47 ans, l’une des révélations
du cinéma français. Une reconnaissance
qui lui ouvre les portes d’un autre projet, De
rouille et d’os de Jacques Audiard, où elle se
retrouve face à une autre révélation, Matthias
Schoenaerts. En 2013, elle est nommée au
César de la meilleure actrice pour Louise
Wimmer. Depuis septembre 2015, elle incarne le
Capitaine Marleau dans la série du même nom
aux côtés de Gérard Depardieu. www.agenceadequat.com
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SAMIRA EL AYACHI
MALIK BERKI
JEAN-PIERRE LIéTAR
AUTEURE
MUSICIEN, COMPOSITEUR
MUSICIEN, COMPOSITEUR
Samira El Ayachi est née à Lens. Elle est
auteure de deux romans, « La vie rêvée de
Mademoiselle S. » et « Quarante jours après
ma mort » paru aux éditions de l’Aube. Installée
à Lille, elle se consacre à l’écriture, donne des
ateliers et des lectures à voix haute, organise
des rencontres littéraires dans les quartiers
sud de Lille. Ecoutante attentive des «dires des
gens», elle parcourt les villes un enregistreur
en poche et donne à entendre les mots saisis
à vifs lors de performances. Depuis 2010, elle
collabore régulièrement avec le spectacle vivant.
Prix Jean Lévy 2008, Malik Berki alimente
musicalement depuis une quinzaine d’années
le travail d’une trentaine de productions de
spectacle vivant (Farid Berki, Marie-Claude
Pietragalla, Kader Belarbi...). Il a collaboré avec
des musiciens de formations musicales très
diverses (Jazz, Hip hop, rock, electro, soul).
Parmi eux: André Minvielle, Bernard Lubat, Marc
Perone ou encore Thomas Enhco. Il travaille
depuis 7 ans, à des projets de rencontre entre
les musiques traditionnelles et la musique
actuelle à l’international (Tchad, Yémen, Koweït,
Nicaragua, Chine...).
Après des débuts dans le monde de la musique
classique (ONL, Orchestre de l ‘Opéra de
Lille, Grande Ecury du Roy), Jean-Pierre
Liétar poursuit sa « carrière » en l’articulant
autour de la composition de musique de scène
(Collectif Organum, Cie des Mers du Nord, la
Licorne Théâtre, la Cie À chahuter, Antigone
théâtre, Arma théâtre), l ‘écriture théâtrale et
la composition de chansons. Depuis 15 ans il
a rejoint le Tire-Laine, collectif de music world,
dans lequel il pilote plusieurs formations (Taraf
Borzo, la Panika, Taraf DKL, le GLObal, la
Baleine) sur la scène nationale et internationale.
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UNE COREALISATION
Au Fil de l’Eau – Abdé Kéta, Marie Capello
Collège Verlaine – Christine Ouakil
Compagnie du Faisan
Ecole de Musique de Lille Sud – Xavier Illes, Denis Bruneel, David Sorolla
N’Didance - Abda N’Diaye, Samba Sissoko
Os’er Formation - Sandrine Chasset
AUTRES PARTENAIRES ARTISTIQUES
Association Perspectives - Fatiha Mifak
Maison de Quartier Wazemmes
Histoire de Savoir(s) – Blandine Scrève
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outremonde
une coproduction ville de lille / grand sud / eolie songe
dans le cadre de lille 3000 - renaissance
partenaires en france
la ville de lille, la politique de la ville/region dsdt, la mairie de quartier de lille sud, le fond de participation des
habitants de lille sud, le conseil departemental du nord, le conseil regional nord - pas de calais, la caisse des depots et
consignations, la spedidam, le flow
partenaires au maroc
l’institut français de marrakech et l’institut français au maroc, l’ecole nationale de cirque shems’y
partenaires au brésil
le conseil régional nord - pas de calais et l’etat du minas gerais dans le cadre de l’accord de coopération (volet culturel), la suase, le scac ambassade de france, le teatro marilia-fundacion municipal da cultura bh, l’université fédérale du
minas gerais.
remerciements
Les bénévoles du Centre Social Lazare Garreau, le Club Seniors Wagner, Clémence Bailleul, Frédérique Bertrand, Jacques Bonnaffé, Arnaud
Bricout, Sandrine Chasset, Clémentine De Clock, Cinthya Fleury, Floyd, José Froment, Virginie Héniart, Xavier Illes, Tounsia Leghlid, Marc Lemée,
Sophie Lesecq, Corinne Masiero, Fatiha Mifak, Edgar Morin, Marie-Dominique Verbeque, Camille-Olivier Verseau et Soft Machine !
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EOLIE SONGE
41 rue Lazare Garreau 59000 lille
T +33 320 32 12 02
P +33 671 87 25 66
M [email protected]
Site www.eoliesonge.com
Blog www.outremondespectacle.wordpress.com

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