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Déclaration des représentants du personnel du centre AFPA de Marseille la Treille
Les salariés de Marseille la Treille ont demandé à rencontrer l’auditrice Sabine Hamon dans le cadre
de l’audit qualité du conseil régional.
La politique menée à l’AFPA depuis plusieurs années nous a amenés à vous exposer quelques faits :
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Gel des salaires des classes 1 à 12 depuis plusieurs années malgré les bons résultats,
Dégradation des conditions de travail (sur remplissage des formations, non remplacement des
personnels lors de leurs absences programmées ou non, systèmes informatiques défaillants :
matériels, SIHA, SIRH, GESPER, GESPROD etc.),
Augmentation de l’absentéisme due à la souffrance et au mal être au travail,
Non reconnaissance du travail accompli (vous savez le sentiment qu’on éprouve quand on a
l’impression de bien faire son boulot et que le seul retour que l’on ait est que tout le monde
s’en fiche),
Perte de sens et de « l’amour » du beau travail.
Et pourtant la région AFPA PACA est une des régions les plus productives à l’échelle nationale. Le
centre de Marseille la Treille participe pour plus de 20% à la production régionale.
Nous avons très nettement le sentiment d’être les oubliés de l’Histoire, alors que, salariés au contact
du public nous sommes parmi les premiers créateurs de richesse ou de valeur ajoutée de l’institution
AFPA. Nous faisons du bon travail malgré la diminution de nos moyens (humain, matériel et
financier).
Pour nous faire entendre, nous avions pensé à plusieurs formes d’actions durant cet audit (boycott,
grève…). Mais, en tant que salariés responsables, nous avons choisi de vous laisser auditer sans
entrave pour signifier au Conseil régional notre professionnalisme malgré le sentiment d’injustice
qu’éprouve bon nombre d’entre nous (en écartant toute forme d’action qui pourrait nuire au bon
fonctionnement et à l’avenir de notre association !).
Les salariés que nous représentons ne quémandent aucunement une intervention extérieure mais juste
une écoute des financeurs que vous représentez.
Nous voulons montrer à la direction de l’AFPA et à nos financeurs notre détermination à demeurer au
sein d’une AFPA nationale avec une mission de service public délivrant une formation de qualité à
tous ses apprenants
Mais pour survivre, l’AFPA doit savoir investir dans son capital humain autant qu’elle le projette pour
l’immobilier ou les hébergements. Il en va de sa pérennité dans le contexte social que nous traversons.
Nos revendications portent sur :
• une augmentation des salaires de tous les salariés des classes 1 à 12,
• une réelle prise en compte de nos conditions de travail pour éviter une explosion des troubles
psychosociaux,
• un arrêt à la diminution des postes ETP en région PACA, voir à l’appel de renfort en cas de
suractivité-surcharge de travail,
• un retour au « beau travail » qui redonnerait du sens à nos activités.
Merci de l’attention que vous porterez à cette déclaration.
Marseille la Treille, le 1 avril 2014.