Téléchargez le programme de salle du Requiem de Donizetti

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Téléchargez le programme de salle du Requiem de Donizetti
mercredi 8 juin • 20h30 • Basilique de Saint-Denis
Donizetti
Requiem
Mercadante Sinfonia sopra i motivi dello Stabat mater di Rossini
Donizetti Requiem
Ambroisine Bré, soprano
Giuseppina Bridelli, alto
Fabio Trümpy, ténor
Nikolay Borchev, basse
Philippe Favette, basse 2
Chœur de Chambre de Namur
Orchestre Millenium
Leonardo García Alarcón, direction
Concert diffusé en direct sur Culturebox – France Télévisions
Concert soutenu par :
Durée du concert : environ 1h30 sans entracte
Saverio Mercadante (1795-1870)
Sinfonia sopra i motivi dello Stabat mater di Rossini (~1843)
Gaetano Donizetti (1797-1848)
Requiem « à la mémoire de Bellini »
(composé en 1835, publié en 1870)
I. Introduzione
II. Requiem (Soli et Chœur)
III. Kyrie (Chœur)
IV. Requiem (Chœur)
V. In memoria aeterna (Chœur)
VI. Dies irae (Chœur)
VII. Tuba mirum (Ténor, Basse 1, Basse 2)
VIII. Judex ergo (Ténor, Basse)
IX. Rex tremendae majestatis (Soprano, Basse, Chœur)
X. Ingemisco (Ténor)
XI. Praeces meae (Alto, Ténor, Basse)
XII. Confutatis maledictis (Soli et Chœur)
XIII. Oro supplex (Basse)
XIV. Lacrymosa (Chœur)
XV. Offertorium (Basse et chœur d’hommes)
XVI. Lux aeterna (Chœur)
XVII. Libera me Domine (Soli et chœur)
Requiem
Exaudi orationem meam,
ad te omnis caro veniet.
Requiem aeternam dona eis, Domine,
et lux perpetua luceat eis.
Seigneur, donnez-leur le repos éternel,
et faites luire pour eux la lumière sans déclin.
Dieu, c’est en Sion qu’on chante
dignement vos louanges ;
à Jérusalem on vient vous offrir des sacrifices.
Ecoutez ma prière, Vous, vers qui iront
tous les mortels.
Seigneur, donnez-leur le repos éternel,
et faites luire pour eux la lumière sans déclin.
Kyrie eleison
Christe eleison
Seigneur, ayez pitié.
Christ, ayez pitié.
Requiem aeternam dona eis, Domine
et lux perpetua luceat eis.
Seigneur, donnez-leur le repos éternel,
et faites luire pour eux la lumière sans déclin.
In memoria aeterna erit justus
ab auditione mala non timebit.
Absolve domine animas
omnium fidelium defunctorum
ab omni vinculo delictorum
et gratia illi succurrente
mereantur evadere judicium ultionis
et lucis aeternae beatitudine perfrui.
Le juste restera dans un souvenir éternel, duquel il
n’a pas à craindre une mauvaise réputation.
Absous, Seigneur, les âmes
de tous les fidèles défunts
de tout lien de péché,
et que, secourues par ta grâce,
elles méritent, Seigneur, d’échapper au jugement
vengeur et de goûter aux joies de la lumière éternelle.
Dies irae, dies illa,
Solvet saeclum in favilla,
Teste David cum Sibylla.
Jour de colère que ce jour-là,
où le monde sera réduit en cendres,
selon les oracles de David et de la Sibylle.
Quantus tremor est futurus,
Quando judex est venturus,
Cuncta stricte discussurus !
Quelle terreur nous saisira,
lorsque le juge apparaîtra pour trancher avec rigueur !
Tuba mirum spargens sonum
Per sepulcra regionum,
Coget omnes ante thronum.
Mors stupebit et natura,
Cum resurget creatura,
Judicanti responsura.
La trompette répandant la stupeur
parmi les sépulcres,
rassemblera tous les hommes devant le trône.
La mort et la nature seront dans l’effroi,
lorsque la créature ressuscitera
pour rendre compte au Juge.
Liber scriptus proferetur,
In quo totum continetur,
Unde mundus judicetur.
Le Livre tenu à jour sera apporté,
livre qui contiendra
tout ce sur quoi le monde sera jugé.
Judex ergo cum sedebit,
Quidquid latet apparebit :
Nil inultum remanebit.
Quand donc le Juge tiendra séance,
tout ce qui est caché sera connu,
et rien ne demeurera impuni.
Quid sum miser tunc dicturus ?
Quem patronum rogaturus,
Malheureux que je suis, que dirai-je alors ?
Quel protecteur invoquerai-je,
Requiem aeternam dona eis, Domine
et lux perpetua luceat eis.
Te decet hymnus, Deus, in Sion,
et tibi reddetur votum in Jerusalem ;
Cum vix justus sit securus ?
quand le juste lui-même sera dans l’inquiétude ?
Rex tremendae majestatis,
Qui salvandos salvas gratis,
Salva me, fons pietatis.
O Roi, dont la majesté est redoutable,
vous qui sauvez par grâce,
sauvez-moi, ô source de miséricorde.
Recordare, Jesu pie,
Quod sum causa tuae viae :
Ne me perdas illa die.
Quaerens me, sedisti lassus :
Redemisti Crucem passus :
Tantus labor non sit cassus.
Souvenez-vous, ô doux Jésus,
que je suis la cause de votre venue sur terre.
Ne me perdez donc pas en ce jour.
En me cherchant, vous vous êtes assis de fatigue,
vous m’avez racheté par le supplice de la croix :
que tant de souffrance ne soient pas perdues.
Juste judex ultionis,
Donum fac remissionis
Ante diem rationis.
O Juge qui punissez justement,
accordez-moi la grâce de la rémission de péchés
avant le jour où je devrai en rendre compte.
Ingemisco tanquam reus ;
Culpa rubet vultus meus :
Supplicanti parce Deus
Qui Mariam absolvisti,
Et latronem exaudisti,
Mihi quoque spem dedisti.
Je gémis comme un coupable ;
la rougeur me couvre le visage à cause de mon
péché :
pardonnez, mon Dieu, à celui qui vous implore.
Vous qui avez absous Marie-Madeleine,
vous qui avez exaucé le bon larron,
à moi aussi vous donnez l’espérance.
Preces meae non sunt dignae :
Sed tu bonus fac benigne,
Ne perenni cremer igne.
Inter oves lucum praestra,
Et ab haedis me sequestra,
Statuens in parte dextra.
Mes prières ne sont pas dignes d’êtres exaucées,
mais vous, plein de bonté, faites par votre miséricorde
que je ne brûle pas au feu éternel.
Accordez-moi une place parmi les brebis
et séparez moi des boucs
en me plaçant à votre droite.
Confutatis maledictis,
Flammis acribus addictis :
Voca me cum benedictis.
Et après avoir réprouvé les maudits
et leur avoir assigné le feu cruel,
appelez-moi parmi les élus.
Oro supplex et acclinis,
Cor contritum quasi cinis :
Gere curam mei finis.
Suppliant et prosterné, je vous prie,
le cœur brisé et comme réduit en cendres :
prenez soin de mon heure dernière.
Lacrymosa dies illa
Qua resurget ex favilla
Judicandum homo reus.
Jour plein de larmes,
où l’homme ressuscitera de la poussière.
Cet homme coupable que tu vas juger.
Huic ergo parce deus
Pie Jesu domine
Dona eis requiem domine
Amen.
Épargne-le, mon Dieu !
Seigneur, bon Jésus,
donne-lui le repos éternel.
Ainsi soit-il.
Offertorio
Offertoire
Domine Jesu Christe
Rex gloriae
Seigneur Jésus Christ,
Roi de Gloire,
Libera animas
omnius fidelium defunctorum
de poenis inferni et de profundo lacu.
Libera eas de ore leonis,
ne absorbeat eas tartarus
ne cadant in obscurum
Sed signifer sanctus Michael
Repraesentet eas
In lucem sanctat
Quam olim abrahae promisisti
Et semini ejus.
délivre les âmes
de tous les fidèles défunts
du pouvoir de l’enfer et du marécage sans fond.
Délivre les de la gueule du lion,
qu’ils ne soient pas engloutis par l’abîme,
qu’ils ne tombent pas dans l’obscurité de la nuit.
Mais que Saint Michel et son étendard
Les mènent
Jusqu’à la lumière
Que jadis tu promis à Abraham
et à sa descendance.
Hostias et preces tibi domine
Laudis offerimus
Tu suscipe pro animabus illis
Quarum hodie memoriam facimus
Fac eas domine de morte transire ad vitam
Quam olim abrahae promisisti
Et semini ejus
In saecula.
Nous t’offrons, Seigneur, le sacrifice et les prières de
notre louange.
Reçois-les pour ces âmes
dont nous faisons mémoire aujourd’hui.
Seigneur, fais-les passer de la mort à la vie.
Ainsi qu’autrefois tu l’as promis à Abraham
et à sa postérité
Pour tous les siècles.
Lux aeterna luceat eis domine
Cum sanctis tuis in aeternum
Quia pius es.
Que la lumière éternelle resplendisse pour eux, Seigneur,
En compagnie de vos Saints durant l’éternité
grâce à votre bonté.
Requiem aeternam dona eis domine
Et lux perpetua luceat eis
Cum sanctis tuis in aeternum
Quia pius es.
Donne leur le repos éternel, Seigneur,
Et que la lumière resplendisse sur eux sans déclin.
En compagnie de vos Saints durant l’éternité
grâce à votre bonté.
Libera me domine
De morte aeterna
In die illa tremenda
Quando coeli movandi
Sunt et terra
Dum veneris judicare
Saeculum per ignem.
Délivre-moi, Seigneur,
de la mort éternelle,
en ce jour redoutable:
où seront ébranlés
le ciel et la terre
quand tu viendras éprouver
le monde par le feu.
Tremens factus sum ego et timeo
Dum discussio venerit
Atque ventura ira.
Voici que je tremble et que j’ai peur,
devant le jugement qui approche,
et la colère qui doit venir.
Dies irae dies illa
Calamitatis et miseriae
Dies magna amara valde.
Ce jour-là doit être jour de colère,
jour de calamité et de misère,
jour mémorable et très amer.
Requiem aeternam dona eis domine
Et lux perpetua luceat eis Domine.
Donne-leur le repos éternel, Seigneur,
et que la lumière brille à jamais sur eux.
Kyrie eleison
Christe eleison.
Seigneur, ayez pitié
Christ, ayez pitié.
Ambroisine Bré, mezzo-soprano
Ambroisine Bré a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Yves Sotin.
Très vite, elle participe à de nombreux projets professionnels. Elle est amenée à travailler avec l’Ensemble
Stradivaria, sous la direction de Daniel Cuiller, et à chanter en tant que soliste aux côtés d’Alain Buet.
En 2008, elle est membre des choeurs de l’Opéra de Rennes sous la direction de Gildas Pungier. Lors du Festival de Sablé de la même année, elle est engagée avec l’Ensemble Stradivaria pour participer à l’opéra Pyrame
et Thisbé. En septembre 2011, elle interprète au Festival de Saintes le rôle d’Auretta dans L’oca del Cairo de
Mozart au côté de Catherine Puig et de Florence Guignolet.
Pour les 20 ans du Festival de Suresnes Cité Danse, Ambroisine est invitée à chanter en soliste des airs baroques lors de diverses productions sous la direction de metteurs en scène comme José Montalvo, Kader
Attou ou encore Mourad Merzouki. En 2012, elle interprète le rôle de la Ciesca et de la Badessa dans Gianni
Schicchi et Suor Angelica de Puccini et remporte un grand succès dans le rôle de Dorabella dans Cosi fan tutte
de Mozart sous la direction de Pierre-Michel Durand.
En avril 2013, elle interprète les Chansons Madécasses de Ravel lors des préludes de Pleyel avec la classe
de musique de chambre de Philippe Ferro. En Octobre 2013, dans le cadre des 25es Journées Lyriques de
Chartres et d’Eure et Loir, elle interprète le rôle de Zerline dans Don Giovanni de Mozart. En mars 2014, elle
aborde le répertoire contemporain avec l’orchestre de l’Aube sous la direction de Gilles Milliere, dans un extrait d’une oeuvre de Lasse Thoressen. En mai 2014, à Clermont Ferrand, elle participe a la réédition d’une
création contemporaine de l’opéra Amerika de Karol Beffa, inspiré du roman de Kakfa sous la direction de
Johan Farjot et dans une mise en scene de Laurent Festas.
Elle participe ensuite au Festival de Lacoste dans une création dirigée par Yves Coudray autour du Marquis
de Sade, avec Eve Ruggieri et Stephane Freiss pour récitants et sous la direction de Pierre-Michel Durand.
En août dernier, lors du concours de Marmande, elle remporte le 2ème Prix Opéra, le 2ème prix Mélodie et
le Prix Jeune Espoir. Elle est également lauréate du concours Lied et Mélodie des Saisons de la voix. Enfin,
pour noël 2014, elle part en Chine pour y effectuer une série de concerts en compagnie de l’orchestre Paris
Sciences et Lettres sous la direction de Johan Farjot.
Fin 2015 et début 2016, elle est Chérubin dans le Nozze di Figaro en tournée à Compiègne, Caen, Besançon
et Quimper sous la direction d’Alexis Kossenko.
Giuseppina Bridelli, mezzo-soprano
Née à Plaisance en Italie, Giuseppina Bridelli remporte le Concours International de Chant As.li.co et fait ses
débuts à 21 ans dans le rôle de Despina dans Cosi fan tutte dirigé par Diego Fasolis. Elle est finaliste de plusieurs concours internationaux.
Elle remporte en 2012 le Premier Prix du prestigieux Concours de Chant Baroque du Centro de la Cappella
dei Turchini de Naples.
En juillet 2013 elle est invitée dans le cadre du Festival de Beaune pour le rôle de Flora dans l’Incoronazione
di Dario de Vivaldi avec l’Accademia Bizantina sous la direction de Ottavio Dantone. La même année, Giuseppina Bridelli a été invitée à Paris dans le cadre des concerts de Philippe Maillard Production avec l’Ensemble
Auser Musici (Gasparini, Vivaldi, Haendel, Hasse) et s’est produite pour divers festivals avec le Concert de
l’Hostel Dieu sous la direction de Franck Emmanuel Comte. Elle participe à la production de l’Elena de Cavalli
dans les rôles de Ippolita et Pallade, production du Festival d’Aix-en-Provence reprise à l’Opéra de Lille et à la
Fondation Gulbenkian de Lisbonne en mars et avril 2014 sous la baguette de Leonardo Garcia Alarcón.
En 2014 elle incarne Ernesto (Il Mondo della Luna de Haydn) à l’Opéra de Monte Carlo avec l’Orchestre le
Cercle de l’Harmonie sous la direction de Jérémie Rhorer. Elle est ensuite Despina dans Cosi fan tutte au Teatro Comunale de Bologne sous la direction de Michele Mariotti.
Elle est remarquée en 2015 dans le rôle de Corinna dans Le voyage à Reims à l’Académie Rossini de Pesaro
sous la direction d’Alberto Zedda, Despina (Cosi fan tutte) au Maggio Musicale Fiorentino, puis à nouveau
Flora (La Traviata) et Mercedes (Carmen) à Naples sous la direction de Zubin Mehta, suivi de Poppea (Couronnement de Monteverdi) avec l’Ensemble la Venexiana sous la direction de Claudio Cavina.
Elle a interprèté Minerva dans la Guerra de los gigantes de Duron sous la baguette de Leonardo García
Alarcón. Elle incarnera le rôle d’Aristeo dans l’Orfeo de Luigi Rossi avec l’Ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon à l’Opéra National de Lorraine et à l’Opéra Royal de Versailles en 2016, puis à l’Opéra de Bordeaux et Caen en 2017.
Elle débute Cherubin (Le nozze di Figaro) au Théâtre San Carlo de Naples en 2016, rôle qu’elle reprendra
ensuite à l’Opéra de Malmö.
Fabio Trümpy, ténor
Le jeune ténor suisse Fabio Trümpy étudie le chant et la littérature anglaise à Zurich. Il poursuit sa formation
auprès de Margreet Honig au Conservatoire d’Amsterdam et reçoit son Master en chant lyrique à la Nouvelle
Académie d’Opéra d’Amsterdam. Il figure parmi les finalistes du concours néerlandais Erna Sporenberg et
gagne le Prix des Amis du Festival d’Art Lyrique pour son interprétation d’œuvres de Mozart au Festival d’Aixen-Provence en 2007.
Depuis 2012, Fabio Trümpy fait partie de la troupe de l’Opéra de Zurich, où on l’entend dans les rôles de
Steuermann (Der Fliegende Holländer) et Ferrando (Cosi fan Tutte).
Parmi ses engagements récents: l’Évangeliste dans la Passion selon Saint-Jean, avec l’Orchestre du XVIIIe
siècle sous la direction de Frans Brüggen, un enregistrement de cantates profanes de Bach avec le Chœur
de Chambre de Namur sous la direction de Leonardo García Alarcón, Le Berger (Oedipus Rex) sous la direction de Charles Dutoit, Camille (La Veuve Joyeuse) à l’Opéra National de Lorraine, Pane (La Calisto) au Grand
Théâtre de Genève sous la direction de Andreas Stoehr, Iro (Il ritorno d’Ulisse in patria) dans l’adaptation de
Hans W. Henze avec l’Orchestre Symphonique WDR de Cologne, et le Berliner Requiem avec le Tonhalle Orchester Zürich sous la direction de David Zinman.
L’automne dernier, il a interprété Herder dans Tristan et Isolde de Wagner sous la direction de Jaap van
Zweden au Concertgebouw d’Amsterdam, et Don Basile dans le Nozze di Figaro au Concertgebouw, sous la
direction de Kenneth Montgomery.
Nikolay Borchev, basse
Nikolay Borchev est né à Pinsk, Biélorussie. Il débute le chant à 16 ans au conservatoire Tchaïkovski de Moscou et continue ensuite ses études à la Hochschule für Musik «Hanns Eisler» de Berlin.
Il remporte de nombreux prix internationaux et intègre l’ensemble de solistes au Bayerische Staatsoper.
Après plusieurs saisons à Munich, il fait deux saisons au Wiener Staatsoper.
Nikolay Borchev s’est produit à Covent Garden dans le rôle de Gugliemo (sous la direction de Sir Colin Davis),
dans le rôle de Spielmann dans Königskinder d’Humperdinck (sous la direction de Sebastian Weigle), dans le
rôle d’Enée dans Didon et Enée de Purcell à l’Opéra Comique de Paris (une production signée Deborah Warner et dirigée par William Christie), dans le rôle de Malatesta dans une nouvelle production de Don Pasquale
de Donizetti au festival de Glyndebourne (dirigé par Enrique Mazzola), au Festival de Salzbourg dans Das
Alexanderfest de Haendel (sous la direction de René Jacobs), à la Ruhrtriennale et au Festival de Baden-Baden dans le rôle d’Harlekin dans Ariadne auf Naxos (dirigé par Christian Thielemann et sorti en DVD), et
dans le rôle d’Albert dans Werther (Bertrand de Billy). Il est Pelléas dans Pelléas et Mélisande de Debussy à
la Musikverein de Vienne avec Jun Märk, puis Apollon dans Apollon et Daphné de Haendel au Carnegie Hall
de New York.
Sa participation à une production hybride de La petite messe solennelle de Rossini avec la compagnie de
danse Nico and the Navigator, au Festival de Weimar, à Berlin, Dijon et Paris fut très remarquée.
Son répertoire de récital est conséquent, et comporte des cycles de Beethoven, Schubert, Schmann, Mahler
et Wolf ainsi que des œuvres vocales de Shostakovich, Tchaïkovski et Grieg.
Il chante Die Winterreise de Schubert (sorti en CD) au Festival de Mecklenburg-Vorpommern et présente un
récital avec Wolfram Rieger au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Il est un invité régulier des Schubertiades
de Vilabertran en Espagne.
Parmi ses projets actuels et futurs, son retour à la Monnaie de Bruxelles dans le rôle de Passaglio dans une
nouvelle production de l’Opera Seria de Gassmann (René Jacobs), son retour à l’opéra de Leipzig pour ses débuts dans le rôle de Morald dans Die Feen de Wagner, Danilo dans Die lustige Witwe de Léhar, au Concertgebouw d’Amsterdam dans Le Paradis et la Péri avec le Radio Filharmonisch Orkest dirigé par Markus Stenz, et
dans la Petite Messe Solennelle de Rossini sous la baguette de Leonardo Garcia Alarcón.
Chœur de Chambre de Namur
Depuis sa création en 1987, le Chœur de Chambre de Namur s’attache à la défense du patrimoine musical de
sa région d’origine (concerts et enregistrements consacrés à Lassus, Rogier, Hayne, Du Mont, Fiocco, Gossec,
Grétry…) tout en abordant de grandes œuvres du répertoire choral (oratorios de Haendel, messes, motets et
passions de Bach, Requiem de Mozart et Fauré,…).
Invité des festivals les plus réputés d’Europe, le Chœur de Chambre de Namur travaille sous la direction
de chefs prestigieux tels Eric Ericson, Marc Minkowski, Jean-Claude Malgoire, Simon Halsey, Sigiswald Kuijken, Jean Tubéry, Federico Maria Sardelli, Patrick Davin, Roy Goodman, Michael Schneider, Philippe Pierlot,
Philippe Herreweghe, Peter Philips, Jordi Savall, Christophe Rousset, Eduardo López Banzo, Guy Van Waas,
Andreas Scholl, etc.
À son actif il a une soixantaine d’enregistrements, notamment chez Ricercar, grandement appréciés par la
critique (nominations aux Victoires de la Musique Classique, Choc de Classica, Diapason d’Or, Joker de Crescendo, 4F de Télérama, Editor’s Choice de Gramophone, Prix Caecilia de la presse belge…). Le Chœur de
Chambre de Namur s’est également vu attribuer le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2003, le Prix
Liliane Bettencourt de l’Académie Française en 2006, l’Octave de la Musique en 2007 et en 2012 dans les
catégories « musique classique » et « spectacle de l’année ».
En 2010, la direction artistique du Chœur de Chambre de Namur a été confiée au jeune chef argentin Leonardo García Alarcón. Cette nouvelle collaboration a immédiatement été couronnée de succès, au concert
comme au disque (Judas Maccabaeus de Haendel, Vespro a San Marco de Vivaldi, Il Diluvio universale et
Nabucco de Falvetti, Motets et messe de Giorgi, Cantates profanes de J.S. Bach, Requiem de Mozart, Vespro
della Beata Vergine de Monteverdi,…). Le répertoire abordé par le chœur est très large, puisqu’il s’étend du
Moyen-Age à la musique contemporaine.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction Générale de la Culture, Service de la Musique, ainsi que de la Loterie Nationale, de la Ville et de la Province de Namur.
Sopranes : Julie CALBETE, Béatrice GOBIN, Marine LAFDAL FRANC, Aurélie MOREELS, Manon POSKIN, Amélie
RENGLET, Leïla ZLASSI
Alto : Anaïs BRULLEZ, Marie FAVIER, Aurélie FRANCK, Dina HUSSEINI, Véronique GOSSET, Anne MAUGARD,
Florence RECANZONE
Ténors : Pierre DERHET, Thibaut LENAERTS, Thierry LEQUENNE, Michaël LOUGHLIN SMITH, Nicolas MAIRE,
Jean-Yves RAVOUX, Frederico PROJECTO.
Basses : Kamil BEN HSAIN LACHIRI, Pierre BOUDEVILLE, Etienne DEBAISIEUX, Hubert DENY, Philippe FAVETTE,
Jean-Marie MARCHAL, Tiago MOTA
Préparateur du Chœur : Thibaut LENAERTS
Orchestre Millenium
Nouveau venu dans le monde de la musique interprétée sur instruments anciens, le Millenium Orchestra entend réunir dans une même phalange et sous des formes très diverses les plus talentueux musiciens, venus
d’horizons divers partager une même passion et un même désir d’excellence.
Ses membres sont issus de plusieurs générations de spécialistes de la musique ancienne qui jouent sur des
instruments originaux adaptés aux différents répertoires, baroque, classique ou même romantique.
Sous l’impulsion de Leonardo García Alarcón, l’orchestre entend faire preuve d’originalité dans ses choix de
programme et dans son approche interprétative des chefs-d’œuvre du passé comme des partitions inédites.
Formé en 2014, Millenium Orchestra arpente les routes des saisons musicales et des festivals depuis février
2015. Sa première production l’a amené à aborder Mozart en compagnie de la soprano Jodie Devos, signant
au passage un début remarqué par la presse. Mozart est à nouveau au programme de sa saison 2015/2016,
ainsi que le baroque français et italien. Ces programmes le conduisent à Paris, Saint-Denis, Saint-Riquier,
Namur, Bruxelles et Versailles.
Millenium Orchestra reçoit le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction Générale de la Culture,
Service de la Musique, ainsi que de la Loterie Nationale, de la Ville et de la Province de Namur.
Premier violon : Ann VANCOILLE
Violons 1 : Ann VANCOILLE, Catherine PLATTNER, Inigo ARANZASTI PARDO, Kristi APAJALATHI Juliette ROUMAILHAC, Marie Carmen SUAREZ, Catherine AMBACH
Violons 2 : Sue Ying KOANG, Lorea ARANZASTI PARDO, Isabelle LACHAPELLE, Amandine BERNHARDT, Kee
Soon BOSSEAUX, Aymeric de VILLOUTREYS
Altos : Maurizio BOSONE, Juliette DANEL, Jan Willem VIS, Esther VAN DER EIJK, Joseph Mc Rae BALLANTYNE.
Violoncelles : Didier POSKIN, Jan BONTINCK, Raphael FEYE, Eva VAN OOIJ.
Contrebasses : Eric MATHOT, Pasquale MASSARO, Frank COPPIETERS
Hautbois : Vinciane BAUDHUIN, Elisabeth SCHOLLAERT
Flûte : Anne FREITAG, Jan VAN DEN BORRE
Clarinette : Lorenzo COPPOLA, Geert BAECKELANDT
Basson : Eckhard LENZING, Philippe MIQUEU
Trompettes : Patrick LEHMANN, Dominique BODART
Trombones : Jean-Noël GAMET, Sébastien JADOT, Günter CARLIER
Cors : Baert AERBEYDT, Ricardo RODRIGUEZ, Rebeca PUEBLA, Johan VAN NESTE.
Orgue : Alessandro URBANO
Timbale : Norbert PFLANZER
Leonardo Garcia Alarcón, direction
Chef d’orchestre, claveciniste, professeur de la classe de Maestro Al Cembalo au Conservatoire de Genève,
reconnu comme un des chefs d’orchestre les plus talentueux de sa génération, Leonardo Garcia Alarcón est
salué par le public et la presse spécialisée pour ses redécouvertes d’œuvres inconnues du public et pour ses
interprétations innovantes d’œuvres connues du répertoire.
La recréation de l’opéra Elena de Cavalli au Festival d’Aix en Provence 2013 lui vaut des invitations sur les
scènes du monde entier et notamment à l’Opéra de Paris en 2016: il dirigera Eliogabalo de Cavalli, mise en
scène Thomas Jolly, avec Cappella Mediteranea et le Chœur de Chambre de Namur.
Né en 1976 à La Plata, siège de la plus importante université musicale d’Argentine, il a grandi dans une famille
d’artistes. Amoureux de la sonorité du clavecin, alors qu’on ne trouvait pas en Argentine d’instruments en
état d’être joués, Leonardo Garcia Alarcón arrive à 19 ans à Genève.
Parallèlement à sa formation théorique au Centre de Musique Ancienne de Genève, il étudie le métier de
claveciniste auprès de Christiane Jaccottet, au conservatoire. À son contact, il acquiert la certitude que, pour
le répertoire baroque, un bon chef doit diriger de son clavecin – « maestro al cembalo » selon l’appellation
de l’époque. Il fonde son propre ensemble Cappella Mediterranea en 2005 à Genève. En 2010, il devient
également directeur artistique et chef du Chœur de chambre de Namur. En 2011, il débute une prestigieuse
collaboration avec la mezzo-soprano Anne Sofie Von Otter qui le conduira aux quatre coins de l’Europe et
avec laquelle il enregistrera le disque Sogno Barocco pour Naïve en 2012. Sa discographie à la tête de ces
deux ensembles a été unanimement saluée par la critique spécialisée internationale.
Leonardo García Alarcón reçoit le Prix Gabriel Dussurget du Festival d’Aix en Provence en 2012 et le prix de la
Presse Musicale internationale Antoine Livio en 2013.
Passionné par la voix et féru de recherches musicologiques, Leonardo García Alarcón n’a de cesse d’explorer
les idéaux esthétiques propres aux musiques baroques latines et de les faire rayonner sur celles du Nord.
Le parcours Sud-Nord / Nord-Sud est devenu pour lui un geste de création, et constitue son terrain de
travail idéal, lui permettant de se retrouver dans la diversité de langages et des goûts.
En 2015, Il Diluvio universale de Falvetti (reçu dans le cadre du Festival en 2014) est repris au Concertgebouw
avec Cappella Mediteranea et le Chœur de Chambre de Namur, ainsi que Nabucco de Falvetti à l’Opéra Royal
de Versailles.
Cette année il a dirigé Alcina de Haendel à l’Opéra de Genève (mise en scène David Bösch), El impossible
mayor en amor le vence Amor et La Guerra de los Gigantes de Duron au Teatro de la Zaruela (Madrid), ainsi
que La petite Messe Solennelle de Rossini au Concertgebouw d’Amsterdam.
Leonardo García Alarcón fait partie des artistes que le Festival accompagne depuis plusieurs éditions. Après
Il Diluvio de Falvetti en 2014, le Festival lui a proposé l’an dernier une première incursion dans le baroque
français, à l’occasion de La Dernière Nuit, mise en scène par Jean Bellorini.