Comment ne pas en arriver là
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Comment ne pas en arriver là
L’OBÉSITÉ : UNE PATHOLOGIE DU 21EME SIÈCLE COMMENT NE PAS EN ARRIVER LÀ? QUELQUES CHIFFRES… • TV et magazines féminins alimentation = thème ! • Etudes américaines 44% F et 29% H surveillance habitudes alimentaires 30% F poids sain mais régime amaigrissant • Pas de chiffre « exact » pour la Belgique mais adaptation des habitudes alimentaires +/-50% adultes belges excès de poids et 14% obèses. • Selon l’OMS 1/3 population mondiale obèse/en excès de poids • Sans action préventive/curative l’obésité = problème de santé mondial num. 1 dans 20 ans. • Actuellement, les pays développés / en voie de développement épidémie surpoids, d’obésité et de diabète (ENSANUT, 2012). PLUS GRAVE pays en voie de développement double fardeau : dénutrition + obésité. PRÉVENTION QUELQUES PISTES DE RÉFLEXION CONDITIONNEMENT PRÉ OU PÉRINATAL • Plusieurs études BB petit poids à la naissance risque + ! de développer à l’âge adulte un syndrome métabolique (Hales et Barker). • Des agressions (alimentation, hypoxie, glucocorticoïdes, …) en périodes critiques du développement altérations permanentes ↑ si l’alimentation en début de vie postnatale riche en L. Risque d’obésité à l’âge adulte. Le gain de poids en1ère année de vie est corrélé au risque d’obésité à l’âge adulte . Le gain de poids durant les 2ères années de vie prédit un risque d’obésité lors de l'entrée à l’école. • Bien connu : la croissance staturo-pondérale des enfants + rapide quand lait humanisé. effet protecteur du lait maternel : < ↓ gain de poids postnatal précoce < meilleure autorégulation de l’apport alimentaire < présence de leptine < teneur en P + ↓ des études montrent : corrélation entre apport en P en début de vie et BMI dans l’enfance. rebond d’adiposité précoce à 4 et 5 ans au lieu de 7 et 8 ans. • Un poids de naissance élevé est aussi associé à un risque + ! d’obésité à l’âge adulte (<obésité maternelle/apport calorique excessif de la maman lors de la grossesse). MAIS CHANGEMENT de la composition du lait maternel ces 30 dernières années < enrichissement très ! en oméga 6 < l’alimentation. Impact sur la différenciation cellulaire des adipocytes (+risque allergique). Faire machine arrière ??? ENVIRONNEMENT FAMILIAL • Meta analyse publiée dans la revue Pediatric Habitudes alimentaires de 180000 enfants/ados de +/- 3 à 17ans. Corrélation significative entre la fréquence des repas partagés en famille et la prévalence de désordres alimentaires si au moins 3 repas/sem en famille meilleure équilibre de poids et habitudes alimentaires + saines. Possibles explications : - présence de repères - parents + vite alertés si troubles alimentaires - dialogue parents - ados sur l’alimentation ENVIRONNEMENT SOCIAL / ENFANCE • Besoins nutritionnels des enfants ≠ p/r adultes apports kcals ≠ (fonction âge) besoins en L du nourrisson ≠ de l’adulte Enfants de 5 à 10 ans = comme adultes (alim ↔) sauf portions. Attention: - sucre : enfant attiré par la saveur sucrée ∆ produits sucrés/formats non adaptés (yaourt sucré à boire) - pouvoir de l’emballage : héros dessins animés et gros portionnement - support informatif être adapté à l’enfant / contenir la portion recommandée ... ∆ particulière boissons sucrées : Plusieurs études lien entre choix de boissons et obésité. étude Pennsylvanie relation entre boissons sucrées (jus de fruits, laits aromatisés sucrés, soft drinks, …) et adiposité chez les jeunes filles. Les filles + consommatrices de boissons sucrées à 5 ans continuent de l’être de 5 à 15 ans lien entre consommation/tour de taille et BMI + ↑ de 5 à 15 ans. ET LE FAST-FOOD ? (HUFFPOST MAI 2015) • Depuis 80’-90’ministère de la Santé ↑ consommation de boissons sucrées, d’aliments à haute DE, pauvres en nutriments + insuffisance de fruits/légumes = (classes sociales - favorisées avec - de moyens pour se nourrir + sainement) risque + ! de surpoids. • Septembre 2013, Journal of Internal Médicine médecin français, Frédéric Lapostolle lien entre nombre de restos Mc D et taux d’obésité des personnes aux alentours. Son étude couvre 75% de la population mondiale et 95% des Mc D (Metronews) + la densité de restos Mc D est ! + ! est le nombre de personnes obèses. (Mc D ne s’installe que là où on connait la frite et le steak) ENVIRONNEMENT SOCIAL, PHYSIQUE ET MODE DE CONSOMMATION ALIMENTAIRE • Urbanisation + industrialisation + ↑ niveau de vie modification habitudes / modes de consommation alimentaire développement l’alimentation hors domicile développement consommation d’aliments prêts à consommer ↑ taille des portions simplification des repas déstructuration prise des repas TV au repas DISPONIBILITÉ, TAILLE DES PORTIONS ET IMPACT MARKETING • Disponibilité tout lieu/tout temps aliments haute DE prêts à consommer/peu coûteux • ↑ taille des portions/actions marketing (promotion sur la quantité, buffet « à volonté », …) • ↑ aliments allégés /aliments présentés bons pour la santé (allégations nutritionnelles ….) ↑ prises alimentaires en réponse au plaisir, stress, émotions, facteurs sociaux, …(≠FAIM) REPAS EN EXTÉRIEUR ↑ repas pris hors de la maison en 2008 1 repas / 7 Soit 1 déjeuner/5 (données Crédoc et SIRHA) + s/f de restauration rapide/plats à bas prix. Etudes de consommation tendance = s/f repas riches en L + DE élevée mais - riches en fibres HORAIRES, DÉSTRUCTURATION ET DÉRITUALISATION DES REPAS ↑ prises alimentaires grignotage Durée de + en + courte des repas + devant TV ↑ spontanée des Q consommées + le message influençant des pubs. 14% Français - de 15 min / déjeuner pas de mise en place des processus de rassasiement. LES OBÉSOGÈNES, LES POLLUANTS ET PERTURBATEURS ENDOCRINIENS… QUELQUES EXEMPLES… • TBT (tributylétain) : antifongique textiles, systèmes d’eau industriels (brasseries du monde entier,…) • Dioxines : sols, produits laitiers, viande, poisson, … • BPA (bisphénol A) : composant matières plastiques • PCB (biphényles polychlorés) : poissons, gibier… • Lindane : insecticide agricole interdit 2009 • Les phtalates : ajoutés aux plastiques (flexibilité, transparence, durabilité, les pilules pharmaceutiques, aussi gélifiants, stabilisants, liants, émulsifiants, … LES POLLUANTS /PERTURBATEURS ENDOCRINIENS (PE) • Majorité polluants reconnus PE • Les polluants organiques persistants (POP) stockés dans tissu adipeux, cerveau, foie chez l’hô effets délétères. • Les PE effets transgénérationnels : action sur les gènes bombes à retardement. • Les PE affectent les voies liées à l’obésité mécanismes proposés : effets sur thyroïde, hormones stéroïdes, différenciation adipocytaire, stockage de l’E mais aussi sur tous les organes sous régulation endocrine (foie, cerveau, cœur, …) Ex. la dioxine altération sécrétion et action de l’insuline interférence avec l’adipogenèse et le métabolisme adipocytaire… LES SUBSTANCES OBÉSOGÈNES (SO) Hypothèse émise il y a +/-10 ans les polluants chimiques obésité < modification points de consignes métaboliques homéostatiques. modification régulation l’appétit /satiété suralimentation perturbation homéostasie L hypertrophie, hyperplasie adipocytes au cours du développement ou chez l’adulte. l’exposition prénatale aux SO favorise le développement des C graisseuses au détriment des autres C comme les os l’exposition aux SO in utero et/ou pendant croissance postnatale obésité enfant < actions sur tous les aspects de la croissance du tissu adipeux… LES ÉDULCORANTS (MÉDECINE&ENFANCE, SEPT 2012; REV MED SUISSE, 2009) • Edulcorants naturels = miel, saccharose, glucose, fructose, sirop de fructose, de glucose… • Edulcorants de masse / de charge / polyols = isomalt, sorbitol, mannitol, xylitol = sucres A°, tagatose, ... effet de masse remplace sucre sans ajouter une autre substance. • Edulcorants de synthèse / intenses / artificiels / non nutritifs = saccharine, cyclamate, aspartame, acesulfame K, stévia, … faut ajouter de la masse au produit choco light + kcal que choco normal • Selon le Pr Jacques Henry, 2014 Message « sucre » envoyé au cerveau réponse pancréas insuline à titre préventif réaction à un leurre ?? au niveau du système digestif et des bactéries intestinales. thèse de 2 étudiants (institut des sciences Weizmann) sous la direction du Pr Eran Segal et Dr Elinav étude action agents sucrants certaines bactéries intestinales en contact avec agents sucrants sécrétion substances inflammatoires modification capacité de l’organise à assimiler le glucose. agents sucrants dans + de 1500 produits alimentaires en vente libre REMARQUES SUR L’ASPARTAME Hypersensibilités : céphalées, HTA, prise de poids… • La consommation sodas light progression de l’obésité aux EU En 1987 70millions d’Américains consommation régulière lights En 2000160 millions MAIS nombre d’obèses X 2. • Plusieurs études consommation de produits lights participe à la progression de l’obésité dans le monde. Revue récente 9 études observationnelles suivi de 2 à10 ans 20000 enfants âgés 2 à 14 ans prise de boissons allégées associée à une prise de poids + !. majoration de l’appétit < suppression du rétrocontrôle de la satiété le système encéphalique de régulation prise alimentaire serait « trompé » REMARQUES SUR LA STÉVIA • Un produit naturel = pas sans risque. Usage traditionnel = s/f de feuilles, en tisane et non d’extraits de rébaudioside A ? Ces édulcorants ne ↓ pas la demande sucrée risque de consommer + aggravation possible paradoxale du dia de type 2 et de l’obésité. Débat ouvert.. Pas assez de recul .. ET EN CE QUI CONCERNE LES ENFANTS ? Les sensations faim, soif, satiété, rassasiement acquises durant l’enfance. L’utilisation non contrôlée de produits light interférerence avec ce développement physiologique. CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES/SENSORIELLES DES ALIMENTS/PRISES ALIMENTAIRES (LAVOISIER) • Une alimentation riche en L ↑ prise alimentaire passive car haute DE et qualités hédoniques. En + influence des L sur le microbiote intestinal • Les P + satiétogènes • Ajustement des prises alimentaires sur le V et non les kcals • La palatabilité (sensation agréable des aliments au niveau buccal) + haute DE ↑ les prises alimentaires. • La diversité alimentaire ↑ • Selon consistance ingestas dépendent + des mécanismes de régulation hydrique. absence mastication + rapidité d’ingestion ↓ rassasiement apports successifs occasionnels/chroniques + ↑ des apports repas suivant (attention boissons sucrées, comparaison jus de pommes/compote et pommes à croquer) • Viscosité/texture de l’aliment ↑ temps mastication modification vidange gastrique pouvoir satiétogène Etude chinoise mastication ↓ Q d’E ingérée (12%) ↓ sécrétion de ghréline (orexigène), ↑ sécrétions CCK et GLP1(anorexigènes). IL FAUT mâcher / privilégier aliments demandant effort de mastication = aide à la réduction des apports kcals (American Journal of Clinical Nutrition, 2011) LE MICROBIOTE INTESTINAL ( CANI -DELZENNE) • Piste = microbiote ♀♂ obèses ≠ ♀♂ saines • Le microbiote permet : synthèse de nutriments particuliers (vit B12, K…) + « récupérer » en partie l’E échappant à la digestion. • naissance concept de « microbiote obèse » ↑ rentabilité énergétique de notre alimentation (extraction de + d’E) le microbiote participe à la régulation de l’homéostasie énergétique. MICROBIOTE INTESTINAL - INFLAMMATION LIÉE À L’OBÉSITÉ – PERMÉABILITÉ INTESTINALE ET ADIPOGENÈSE (CANI - DELZENNE) • Le microbiote intestinal à l’origine de l’inflammation liée à l’obésité. expérience souris : diète hyper L ↑ LPS-plasmatiques = endotoxémie métabolique = facteur pro-inflammatoire très puissant = déclencheur altérations métaboliques insulinorésistance, stéatose hépatique, inflammation systémique hépatique, adipeuse, ... une alimentation riche en L dysbiose. • Les modifications du microbiote intestinal altérations barrière intestinale ↑ perméabilité. des modifications microbiote avec prébiotiques amélioration intégrité intestinale ↓ endotoxémie métabolique RUPTURE D’ÉQUILIBRE • Chez l’animal et hô obésité associée à un nombre + ! de Firmicutes et ! de Bacteroïdes. • La transplantation microbiote<souris obèse souris mince ↑ poids Personnes obèses au régime modification du microbiote tendance à se rapprocher de celui des sujets + minces (observations non tributaires de la nature du régime). • Il existe une corrélation inverse entre les Bacteroïdes et le BMI. les obèses auraient un microbiote dont la capacité à extraire de l’E des résidus non digestibles est + ! stockage s/f de graisses + ! • Etude américaine 2015 (revue Nature) : émulsifiants (mayonnaise, vinaigrette, crème glacée, …) < industrie agroalimentaire modification action de certaines bactéries dans le côlon inflammation intestinale altération mucus intestinal brèche où se ruent les bactéries prise de poids, cholestérol, HTA, diabète. • Observation du Prof. Jan Tack (Faculté de Médecine, KH Leuven) taux + faible de bifidobactéries chez les enfants qui deviennent obèses. Mais ?? microbiote = cause ou conséquence de ≠ pathologies dont l’obésité ? Nouvelle approche préventive/thérapeutique ? pré/probiotiques ? LA RESTRICTION COGNITIVE (GROS 2009) • Définition Ensemble des croyances, comportements alimentaires, interprétations et cognitions concernant la nourriture / la façon de se nourrir, découlant d’une intention de maîtriser son poids par le contrôle mental du comportement alimentaire. • L’équilibre E Adapter ses apports = écouter messages du corps la faim signale la nécessité de manger le rassasiement dit d’arrêter de manger vrai quel que soit l’aliment !!!!! si aliments riches en kcal (chocolat) petit volume pour rassasier si aliments peu denses (lég.) grands volumes Aliments kcals no distension de l’estomac pour dire stop avant de dépasser les kcals nécessaires Ces aliments demandent + d’attention pour ne pas en manger de trop car signal de rassasiement (sans distension désagréable de l’estomac) moins violent, donc + difficile à percevoir outils = goût et dégustation. Aliments peu denses sensation distension de l’estomac douloureuse avant d’avoir atteint les kcals nécessaires aliments no adéquats pour fournir E dont le corps a besoin. Les bouchées prises quand faim + de plaisir que celles prises sans faim. déguster avec attention permet de remarquer que le plaisir gustatif ↓ au fur et à mesure de la consommation. Beaucoup ne remarquent pas cette ↓ on mange des idées d’aliments le plaisir ne varie pas car = plaisir de l’imagination et non de la réalité on mange trop car les idées ne rassasient pas. • L’équilibre nutritionnel personnel Travaux scientifiques l’hô reçoit signaux<organisme pour dire quel aliment prendre pour couvrir ses besoins à un moment donné = « appétits spécifiques ». Repas perçu satisfaisant s’il couvre les besoins nutritionnels et E. Tant qu’on a pas senti cette satisfaction d’avoir couvert ses besoins nutritionnels on continue à manger même si le nombre de kcals nécessaires est dépassé. importance ++ d’être attentif à ses appétences nécessité de ne pas penser du mal de ce que l’on a envie et besoin de manger, de ne pas en avoir peur… la restriction cognitive empêche de percevoir correctement ses appétences spécifiques. • L’équilibre émotionnel (comment manger) Depuis tjrs PLAISIR qui incite l’hô à manger objectif principal du repas plaisir de calmer des sensations désagréables de faim + plaisir d’apprécier des sensations agréables, goûts, arômes et textures, … lors du repas on nourrit le corps + l’esprit + les sens + les émotions.. si l’aliment non satisfaisant d’un point de vue gustatif, s’il provoque des émotions – (peur de grossir, culpabilité de manger un aliment « interdit », …) tendance à en manger + ou à manger ensuite un autre aliment + agréable même sans faim. + il y a de plaisir / bouchée - il y a de bouchées Pour apprécier chaque bouchée à sa juste valeur être conscient du plaisir procuré par l’aliment + s’accorder le droit de l’éprouver. • Et chez les enfants le + souvent, on veut à leur place on les limite, les restreint « pour leur bien ». sans éducation alimentaire enfants mangent n’importe où / quand / comment et le + souvent de façon solitaire l’éducation se fait à la table familiale. apprendre à respecter ses sensations alimentaires respecter ses préférences alimentaires aider l’enfant à découvrir des aliments nouveaux ne pas vouloir être perfectionniste manger en famille parler de ce que l’on mange/des différences de goûts favoriser les activités intellectuelles, artistiques, manuelles, … favoriser l’activité physique sans être une contrainte ne pas mettre l’enfant au régime parce que sois même n’arrive pas à s’y tenir • Et le goûter dans tout çà ? Utile ou futile ? étude SUVIMAX 2003 : - avantage p/r prévention de l’obésité - il ↓ apport en L au profit des G - il permet meilleure couverture des vit, min et antiO2 goûter ≠ grignoter Gouter idéal ? pas heure « fixe » se fier à la réelle sensation de faim à distance du souper recharger les batteries l’après midi pour tenir jusqu’au souper et manger + léger. non copieux pas induire de somnolence + être adapté aux activités post école / travail doit compléter l’↔ alimentaire :1fruit/1produit laitier/1 boisson chaude légèrement sucrée/1produit céréalier… PRÉVENTION /ACTION PRISE EN CHARGE DIÉTÉTIQUE « Que ton aliment soit ta seule médecine » (Hippocrate 460-377 av. J.C.) ATTENTION AUX RÉGIMES • ↓ irréversible du MB. • Frustration / privation • Non respect sensations alimentaires: faim, satiété, plaisir. Conséquences: YO-YO PERDRE DU POIDS DURABLEMENT S/FRUSTRATION? • L’ALIMENTATION SAINE / ÉQUILIBRÉE Eviter carences sinon ↑ prises alimentaires pour compenser le manque Eviter les produits issus/transformés de l’industrie agroalimentaire produits +sains et + naturels possible !!! • LES SENSATIONS ALIMENTAIRES Alimentation équilibrée = bon pour la santé Mais non suffisant pour perdre du poids Ecouter ses sensations alimentaires Prise de poids = apports kcals > dépenses 1petit excès de calories, de n’importe quel aliment pendant plusieurs années = prise de poids Soit on mange s/sensation de faim Soit on mange au-delà du signal de satiété FAIM/SATIÉTÉ La faim informe qu'on doit manger. La satiété = ↓ plaisir gustatif = sensation de gène, creux à sentiment de confort et de plénitude l’estomac + parfois impression de 10 à 15 min après le début du faiblesse, nervosité repas. Manger quand faim pas par habitude/parce que c’est l’heure. Arrêter de manger quand plus faim pas finir son assiette Ce qui est consommé quand plus faim = trop. Manger s/sensation de faim satiété non ressentie !! ! de ≠ faim/envie de manger + reconnaître la satiété. Si faim prendre temps de manger. Dès faim stop. A TABLE • Manger lentement + mastiquer • Poser les couverts / les 2 à 3 bouchées. • Se détendre avant/pendant le repas. • Manger s/autre activité TV, lecture, ordi • Présence de 3 repas, assis à table • Collation si nécessaire, si faim pas obligatoire. • Eviter grignotage ORGANISATION / EN PRATIQUE • Ne pas faire les courses en ayant faim. • Prévoir le menu/les achats à l’avance. • Organiser la préparation du repas (ex: la veille). • ↓ Q achetée et Q cuisinée utiliser les « restants » pour ↔ prochain repas. • Cuisiner éviter les produits issus et transformés par l’industrie agroalimentaire ! ACTIVITÉ PHYSIQUE • Effet favorable sur la santé. • 30 minutes / jour si possible en continu (marche, escalier, vélo, piscine,…) • Permet de mieux ressentir son corps. • Permet d’↑ la dépense E. • En discuter avec le médecin meilleure adaptation • Choisir qqch que l’on aime afin de pouvoir s’y tenir QUELQUES RÉFÉRENCES • Lectures : - Maigrir, c’est dans la tête . Gérard Apfeldorfer Editions Odile Jacobs 2000 -Je mange, donc je suis. Gérard Apfeldorfer Editions Odile Jacobs 2001 - La fin des régimes. Jean-Philippe Zermati Editions Odile Jacobs 1998 - Maigrir sans régime. JP Zermati Editions Odile Jacobs 2002 • Surf: -www.gros.org groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids Merci pour votre attention