aux origines de la musique
Commentaires
Transcription
aux origines de la musique
3 Sommaire films Agujetas Cantaor 10 À la recherche du silence 10 Alfred Tomatis : l’écoute de la vie 10 Ango 10 Animus 10 Arc musical Ngbaka (l’) 11 Aux origines de la musique 11 Balafon 12 Berceuse Aka 12 Cesaria 12 Chant du capitaine des forêts (le) 12 Chant d’un pays perdu 13 Chant des harmoniques (le) 13 Comment fonctionne notre voix 13 Comment les manchots se reconnaissent-ils ? 13 Dauphins, auxiliaires de recherches (les) 14 Deux frères, un accord : le monde de Bernard et François Baschet 14 “Électronique de chambre” de Marco Stroppa (l’)14 Extraordinaire leçon de musique de Ravi Shankar (l’) 14 Fragiles mélodies 14 Genesis 15 Harpe egyptienne (la) 15 Harpe ouldemé (la) 15 Hommage à Olivier Greif 15 Huelva flamenca 15 Instinct de la musique (l’) 15 Jean-Claude Risset 16 Les grandes orgues, les sorciers ont un tuyau 16 Luthiers : de l’arbre au violon (les) 16 Maîtres de chant diphonique 16 Maloya, les racines de la liberté 17 Musique bretonne dans la societe rurale 17 du 19è siecle (la) Mystère Stradivarius (le) 17 Pierre et l’étang (….les temps…) (la) 17 Playing through the changes 17 Portrait de Jean Wiener 18 Powwows des indiens des plaines 18 Silence habité (le) 18 Son du patrimoine (le) 18 Tailler le bambou 19 Un chant pour cause de barrage 18 Un décodage dans le vent 18 Un musée aux rayons x 19 Un siècle de musiques bretonnes, les années 80 19 Vacarme en haute mer 19 Vielle électroacoustique (la) 19 Films Off 30 Films en compétition 30 concerts Cristal Baschet Jazz in the city Douar-Neizh Wezen Samifati vs cinéaxe Flamenco puro Sol y Sombra Intermèdes musicaux Le kiosque programme enfants La voix humaine (écoles) La guimbarde et le chant diphonique (écoles) Le voyage musical Instrumentarium BASCHET Spectacle musical : ZOUNA spectacle musical Zouna, conte musical conférences À la découverte des métiers du son et de la musique Les poissons se parlent L’ordinateur partenaire du musicien : simulacres, illusions, duo pour un pianiste Introduction musicale au flamenco ateliers adultes Le chant natal bar des sciences Sons, voix et corps, un étonnant concert. expositions Musique en tous sens Musiciens des rues Structures sonores Baschet 20 22 23 24 25 25 26 3 Lundi 6 mai Jeudi 9 mai en off dans les écoles 10h00 / 12h30 Amphithéâtre Les Sorbets, avenue de la Victoire, Noirmoutier en l’île AG énésis AH ommage à 10h00 et 15h45 - Durée 1h Olivier Greif A É lectronique de chambre de Marco Stroppa (L’) A P ierre et l’étang (La) AA nimus A conférence A LA DéCOUVERTE DES MéTIERS DU SON ET DE LA MUSIQUE par Emmanuel Deruty © Pottier 8h45 / 12h00 9h30 / 12h30 ont un tuyau 26 mn se reconnaissent-ils ? A Comment notre voix fonctionne-t-elle ? A Musée aux rayons X A L uthiers : de l’arbre au violon (Les) AD auphins, auxiliaires de recherches A Arc musical Ngbaka (L’) 2 mn 26 mn 4 mn A L uthiers : de l’arbre au violon (Les) A Chant du capitaine de la forêt (Le) A Les Grandes orgues : les sorciers ont un tuyau A Dauphins, auxiliaires de recherches A Comment notre voix fonctionne-t-elle ? 16h15 / 19h30 A Instinct de la musique (L’) A Le chant du capitaine 14h00 / 15h10 10 mn 8 mn A Playing through the changes 26 mn 9 mn 26 mn 10 mn 26 mn 100 mn de la forêt A Deux frères, un accord : le monde de Bernard et François Baschet 20h30 / Les Salorges 9 mn 52 mn A A SOIRÉE D’OUVERTURE A CONCERT Cristal Baschet par Michel Deneuve AA rc musical Ngbaka (L’) A Tailler le bambou A Harpe Ouldémé (La) A Balafon A Ango A Aux origines de la musique 26 mn 14h00 / 16h00 4 A Jean Claude Risset Mercredi 8 mai AC omment les manchots 66 mn 12 mn 12 mn 12 mn 14h00 / 16h00 Mardi 7 mai A L es Grandes orgues : les sorciers 18mn A Powwows des Indiens A conférence L’ordinateur partenaire du musicien par Jean Claude Risset 8 mn 36 mn 16 mn 19 mn 36 mn 51 mn des plaines 20 mn Wynton Marsalis 30 mn se reconnaissent-ils ? A Dauphins, auxiliaires de recherches 52 mn 13 mn 52 mn 2 mn 10 mn 18h00 / 19h00 A L e silence habité A conférence 10 mn L es poissons se parlent par Jean Paul Lagardère 21h00 / Cour du château SOIRÉE JAZZ ET BALADE AVEC CESARIA A CONCERTS 16h15 / 19H30 A Son du patrimoine (Le) A Un Musée aux rayons X A Harpe égyptienne (La) A Vielle électroacoustique (La) A Musique bretonne dans la 27 mn 21 mn 13 mn 42 mn société rurale du 19è siècle (La) 28 mn A Un siècle de musique bretonne, dans les années 80 (La) 28 mn 21h00 / Cour du château SOIRÉE RÉSONANCES CELTIQUES A CONCERTS 15h30 / 17h45 A A la recherche du silence A Un décodage dans le vent A Vacarme en haute mer A Comment les manchots 18 mn 21h00 / Jazz in the City 22h00 / Première du film “Cesaria” 23h00 / Jazz in the City …again. 21h00 / Douar-neizh 21h45 / Wezen 23h00 / Samifati vs cinéaxe Vendredi 10 mai 9h30 / 12h30 A Portrait de Jean Wiener A Mystère Stradivarius (Le) AD eux frères, un accord : le monde de Bernard et François Baschet A Berceuse Aka 14h00 / 16h00 A Fragiles mélodies A Alfred Tomatis : l’écoute de la vie A Extraordinaire leçon de 45 mn 52 mn 52 mn 6 mn 52 mn 28 mn musique de Ravi Shankar (L’) 52 mn 16h30 / 18h00 A BAR des SCIENCES Son, voix et corps : un étonnant concert 18h00 / 19h00 Chant des harmoniques (Le) 38 mn Présentation de Tran Quang Hai 21h00 / Les Salorges A Les maîtres du chant diphonique Séance publique de chant avec Tran Quang Hai 52 mn Nicole Brunet Directrice du Festival “7ème art et Sciences” Nous allons certainement surprendre…. Samedi 11 mai 10h00 / 12h30 AC hant d’un pays perdu AU n chant pour cause de barrage AM aloya, les racines de la liberté 52 mn 6 mn 52 mn 14h00 / 16h00 A conférence Introduction musicale au Flamenco par Claude Worms 16h00 / 17h00 A Agujetas Cantaor 58 mn 17h00 / 18h00 A SPECTACLE MUSICAL ENFANTS “ZOUNA” C’est pour défier cette fatalité qu’après avoir si bien résisté aux remous, nous avons décidé d’égayer un peu notre catalogue, en fêtant notre victoire au son de la musique. Surpris ? Oui, un peu. Nous vous avions habitués à des sujets plus…scientifiques. L’environnement, la biodiversité, et autres thèmes dont on voyait bien les rapports avec la science. Mais la musique ? Pour rassurer nous avons associé le son. D’ailleurs la musique n’est rien d’autre que du son organisé. Quel musicien ne travaille pas avec, sur et pour le son ? Un anniversaire ne va pas sans cadeau. Mais là encore c’est une surprise que vous découvrirez à l’ouverture du festival. Donc finalement un anniversaire, de la musique, un peu d’autosatisfaction pour nous tous, organisateurs et vaillants bénévoles…nos 10 ans le méritaient bien. Vous êtes bien sûr tous invités à la fête. Bon festival ! 18h00 / 19h00 A Huelva Flamenca Surprendre par notre âge… non, pas celui du capitaine mais celui du navire, le festival lui-même qui a 10 ans. Ce n’est pas très vieux mais disons que le plus dur semble passé. Je dis bien semble car il navigue sur des eaux pas très sûres : la culture étant toujours le lest qui passe par-dessus bord en premier quand tout va mal…la culture, donc les enfants d’abord ! Ce n’est heureusement pas le cas à Noirmoutier, grand merci à nos partenaires. 55 mn 20h30 / Cour du château A A SOIRÉE DE CLÔTURE Cérémonie A CONCERTS A CONCERT DES ENFANTS 21h00 / Instrumentarium Baschet A CONCERTS FLAMENCO 21h30 / Guitare et cante de Claude Worms et Maguy Naïmi 22h45 / Sol y Sombra 5 “ «» Christine Chapon Présidente Directrice de la programmation du Festival “7ème art et Sciences” Éd i to s François et Bernard Baschet ne furent pas heureux en classe, pourtant ils étaient à l’École Alsacienne, réputée. Ils ne furent pas des cancres, mais pas des élèves brillants, non plus : ils avaient des natures d’artistes et n’étaient pas faits pour subir. J’ai pris conscience de notre problème après la soixantaine quand j’ai lu que Newton avait élaboré ses lois générales scientifiques, non par des raisonnements déductibles mais par de très fortes intuitions lors des transes qu’il connaissait. De même, Einstein a raconté que l’idée de la relativité lui est apparue comme une sorte de révélation où il a vu des images très colorées. Tous deux ont actionné leur côté droit de leur cerveau, celui de l’intuition, le gauche étant celui de la rationalité. En 1955, j’avais pris contact avec le Dr Tomatis qui m’a appris le fonctionnement du cerveau et a testé mon audition. Je n’avais pas d’oreille directrice : le droit et 6 12 ans de préparation, 10 ans de festival, des thématiques variées pour rencontrer des chercheurs et conférenciers de tous horizons et vous émerveiller. Faire découvrir la science à tous, et plus particulièrement aux jeunes, élargir l’univers de leur île qui accueille le monde sur l’écran des Salorges, sur le port ou dans leurs écoles… C’est notre souhait de partager ces savoirs et, au-delà, de vous inciter à dépasser les frontières de la connaissance… Nous sommes fiers de faire partie de la culture scientifique ligérienne ; ce festival local a su se développer et se place maintenant au niveau des manifestations scientifiques nationales. le gauche étaient équilibrés, d’où les hésitations dans la réponse et ma réaction à une éducation classique. J’ai donc véritablement labouré pour passer mes trois bacs : premier, math et philo, d’autant plus que j’avais trois oncles membres de l’Institut … C’est lourd à porter quand on a 20 ans ! J’ai eu une orthographe déplorable et me souviens d’une dictée test en 4e pour laquelle je suis arrivé dernier avec 60 fautes (l’avant-dernier en avait 25, et la moyenne de la classe entre 10 et 15). Ce fut une humiliation profonde mise en valeur par le professeur. J’en ai souffert … et en souffre maintenant encore. Alors, revenons aux deux frères. A 18 ans, ils ont fait un effort énorme pour faire marcher leur cerveau gauche et lui permettre de prédominer. Aujourd’hui encore, à plus de 90 ans, cela reste un effort éprouvant …. Précisons au passage que François a réussi HEC et moi Centrale. Qu’à partir de 1950, nous avons travaillé ensemble, nous avons continué de jouer comme nous le faisions enfants : au meccano, avec nos mains, nos intuitions, secondés par notre culture rationnelle et scientifique. Et ce faisant, on ne s’est jamais copié : on s’est mélangé ensemble comme des mômes pendant 20 années durant, de 40 à 60 ans. Par la suite, c’est-à-dire de 60 à 90 ans, nous avons cherché à être nous-mêmes. François a beaucoup voyagé et a fait des fontaines, des meubles et autres objets. Bernard est resté sur Paris et s’est spécialisé dans la pédagogie, à travers sa vision, tout en utilisant les trouvailles communes. On me demande souvent toujours - “Comment avez-vous trouvé toutes ces idées ?”. Nous n’avons eu que deux idées de base. La première, c’est François qui l’a eue en remplaçant la caisse de résonance d’une guitare par une vessie gonflable. Et ce fut une membrane de haut-parleur autoportée. La deuxième, c’est aussi François qui en est à l’origine : quand on a décidé de créer des instruments de musique, nous n’avons pas voulu améliorer l’existant mais on a analysé, après trois ans d’étude d’acoustique, le fonctionnement de tous les instruments. Nous avons identifié les trois éléments qui composent un instrument : 1) l’élément vibrant, 2) l’élément excitateur qui transforme un mouvement longitudinal en une énergie vibratoire, 3) l’élément diffuseur. On a débuté avec ces trois Il m’a paru important de fêter ces 10 ans avec une édition spéciale : “le 7ème art” (le cinéma) rendra hommage cette année à la Musique et au son : les projections de films et les conférences seront enrichies de concerts, de présentations d’instruments, d’ateliers… Une édition festive… mais pas seulement ! La musique influe sur notre vie, notre santé, notre cerveau : les aires cérébrales affectées au traitement de la musique sont plus nombreuses que celles affectées à celui du langage… La musique, un “art thérapie” ? éléments, la vessie gonflable nous ayant permis de sortir le son du métal. Et nous avons ainsi constitué une espèce de table de Mendeleïev qui englobe tous les instruments, du triangle au piano en passant par la trompe de chasse. On a commencé en 1952, dans la cave chez ma mère à Auteuil, avec ce que l’on avait sous la main : ressorts de sommier, sonneries de pendules, sifflets, etc … J’étais à l’époque chef d’entreprise dans les Landes et j’écoutais la radio. C’était le début de la musique concrète et j’étais subjugué : écœuré à 12 ans par mes leçons de piano, je voyais se déployer un univers sonore sans solfège. On a donc décidé de produire avec nos moyens acoustiques de plus beaux sons que ceux de Pierre Schaeffer et Pierre Henry. Parallèlement à leur recherche, on a plongé et on a réussi. On a presque tout centré sur la vibration de la tige métallique encastrée dans un conducteur lui aussi métallique. Notre histoire a été racontée cent fois. Rapportez-vous aux publications. Ce que je vous ai raconté aujourd’hui n’est pas officiel. C’est une série de confidences ... en voici une dernière, dans quatre ans, je suis centenaire. Bernard BASCHET L’écho en retour, de plus en plus rapproché, provoquait en nous un mélange de stress et d’angoisse ; en temps de guerre, cela devait être terrible pour ces marins là-dessous. Les ultra-sons ouvraient une nouvelle dimension…Dans le désert, où j’aimais tant me trouver, j’en appréciais le silence. Enfin, pas vraiment, car on entend dans ces moments-là les battements de son cœur, et le sang qui afflue par saccades dans les tempes. Le crissement du sable sous les pieds devient insupportable. Maintenant revenu au pays natal, bien qu’étant agnostique, il m’arrive d’entrer discrètement certains soirs dans notre vénérable église de Noirmoutier. J’ y goûte le calme et la quiétude de ce lieu conçu par nos ancêtres pour nous permettre de nous recueillir, nous ressourcer, loin des rumeurs et des bruits du monde. Les sons y parviennent atténués, feutrés, laissant l’esprit libre de s’évader hors de cette pollution sonore qui envahit notre vie dans nos pays dits développés. Michel Adrien PDG du Groupe ADRIEN, Partenaire, Parrain du festival Pour sa dixième édition, le festival “7ème art et sciences” privilégie une nouvelle fois le dialogue entre artistes et scientifiques. Cette année, le festival nous immerge dans un univers sonore où se croisent une diversité de musiques, de sons et de recherches acoustiques. Le voyage nous conduit à explorer à la fois notre environnement familier, passé et présent, et des terres lointaines. A travers l’image, le public sera plongé dans les connaissances scientifiques avec ceux qui font la recherche. En effet, les films et documentaires mais aussi les expositions, conférences, animations et débats permettent au grand public et plus spécifiquement aux jeunes de voir la science autrement. “ 10 ans ! Notre festival devenu adulte est maintenant une composante incontournable du paysage culturel de notre Île. Comme chaque année nous allons découvrir, nous étonner et nous enrichir au contact des scientifiques. Le thème retenu, le son, nous entraînera vers la musique qui, universelle, s’adresse à tous les hommes. Pour ma part dans ma vie d’aventures je me souviens… Timonier à bord du destroyer le Khabile pendant mon service militaire, une nuit au cours d’un exercice dans le détroit de Gibraltar, de la traque d’un sous-marin. Marier la science et la musique c’est chercher à exprimer ce qui fait notre humanité, à savoir cette quête à la fois du beau, de l’harmonie et du sacré. C’est aussi nous permettre de cheminer sur la voie de nos origines pour retrouver trace d’une forme primitive et originelle de communication, fondée sur une qualité physiologique, celle de pouvoir produire du son. Touchant tout à la fois à la nature et au sacré cette association de la science et du son nous fait entrer dans notre humanité, inscrite dans une universalité bien réelle. Comment cette qualité qui nous a été accordée permet-elle, finalement, de communiquer d’une façon instinctive, en sachant transmettre émotions, perceptions et sentiments ? Peut-on dire que le son contient la musique, comme le chiffre contient le nombre ? La musique est-elle nature et/ou culture ? Comment des artisans géniaux transforment-ils la matière en musique ? Ce sont quelques-unes des pistes qui seront explorées dans le cadre de ce 10ème Festival. Pour ce dixième anniversaire, nous aurons de nouveau tout loisir de nous évader à partir d’une programmation prestigieuse qui nous apportera peut-être quelques réponses mais, à coup sûr, qui nous permettra, de nouveau, d’explorer le vaste champ des questionnements pour nous élever grâce à la connaissance. Mais le propre de la science n’est-ce pas, justement, cette capacité à questionner pour avancer sur le patient chemin de la vérité, sans jamais oublier que, peut-être, la voie de la méthodologie scientifique, fondée sur la raison, peut rencontrer l’émotion et l’intuition ?. Bon festival à toutes et à tous, et particulièrement aux enfants et aux jeunes qui découvriront peut-être que la science c’est l’expression d’une générosité : celle de comprendre la nature pour mieux la respecter. C’est tout le sens de l’engagement de la communauté de communes de l’île de Noirmoutier et de la commune de Noirmoutier-en-l’île aux côtés des bénévoles de l’association “Cap aux Sciences”. Noël Faucher Maire de Noirmoutier en l’île Président de la Communauté de communes de l’île de Noirmoutier Le festival “7ème art et sciences”, pour sa 10ème édition, nous enchante les oreilles en nous emmenant du son à la musique, objets de recherche et vecteurs des cultures du monde. L’occasion, cette année encore, de parler de toutes les sciences, d’ouvrir de multiples fenêtres sur la connaissance, d’émerveiller et de réunir plus que jamais petits et grands dans une ambiance festive. Les films choisis, les soirées musicales et les conférences que nous offrent ces quelques jours de festival sont riches d’enseignements. Sous l’égide de la direction de la communication du CNRS, CNRS Images a pour mission de présenter la science en images : production de films et de reportages photos, réalisation d’expositions et participation avec nos partenaires publics et privés aux grandes manifestations scientifiques qui mettent la science en fête. Je tiens tout particulièrement à remercier Christine Chapon et Nicole Brunet qui, au nom du CNRS, animent chaque année ce festival avec passion et professionnalisme ainsi que l’ensemble des partenaires et intervenants qui chaque année sont à nos côtés. Poussez la porte des Salorges et laissez-vous guider dans l’univers des sons, et emporter par les rythmes ! Catherine Balladur Directrice de CNRS Images L’acoustique c’est d’abord la science de la musique ou du bruit mais on retrouve aussi les ondes sonores dans d’autres champs de la connaissance, comme la santé ou les matériaux. Offrir à chacun les clés de compréhension de son univers et de son avenir est une démarche partagée par la Région de la Loire. C’est pourquoi notre collectivité soutient ce festival et accompagne les initiatives menées par les acteurs ligériens de la culture scientifique et technique. La science du son, c’est également la thématique phare déployée sur le territoire par ces acteurs et développée sur le site web www.culturesciences.fr, et ce jusqu’en juin 2013. Au nom de la Région des Pays de la Loire, je vous souhaite un festival qui doit avant tout être une source de plaisir pour nos yeux, et nos oreilles ! Jacques AUXIETTE, Président du Conseil régional des Pays de la Loire 7 Michel DENEUVE rencontre les frères Baschet en 1975. Il développe une technique instrumentale propre au Cristal, écrit pour cet instrument, donne des concerts dans le monde entier, et diffuse l’enseignement du Cristal. 8 “ “ Pour moi, la musique reste avant tout une invitation au voyage, à la découverte d’autres possibles. Elle participe à l’épanouissement de l’Être vers sa propre harmonie. La pureté, le toucher et l’expression du Cristal m’offrent les magnifiques ingrédients propres à cette recherche. Michel Deneuve : passeur de sons. Mardi 7 mai à 21h30 Cérémonie d’ouverture Soirée ouverte à tous Concert Cristal Baschet par Michel Deneuve Bernard Baschet Voir le film page 13 Deux frères, un accord : LE monde de Bernard et François Baschet “ “ En musique il y a une chose très importante : c’est le silence Jean Claude RISSET, compositeur et chercheur de renommée internationale, n’a cessé de tenter de rendre perméable la frontière entre arts et sciences, et d'insister sur la fécondité de les allier au sein d'une même personne. Jean-Claude Risset est à la fois compositeur et chercheur en physique acoustique. Son catalogue d'œuvres musicales est riche de plus de soixante-dix pièces. Ses recherches scientifiques ont alimenté son travail de musicien, et réciproquement. Il a reçu dans le monde entier de nombreuses distinctions dans les deux domaines . Dès 1961, il œuvre dans la recherche scientifique aux Etats-Unis (Bell Laboratories), et en France au sein de l’IRCAM et du CNRS, où il reçoit la médaille d’or en 1989. Il devient pionnier dans l’aventure de l’informatique musicale auprès de grands informaticiens, psycho-acousticiens et musicologues tels que Pierre Grivet, Max Mathews, John Pierce, Jon Appleton, Pierre Boulez. Il développe des travaux sur la synthèse des sons par ordinateur et leurs applications musicales, simulation des sons instrumentaux, illusions sonores et paradoxes musicaux. Il est directeur de recherche émérite du LMA, Laboratoire de mécanique et d'acoustique, du CNRS à Marseille. Ne pas manquer de voir : Jeudi 9 mai : films de l'IRCAM de 10h à 12h suivis du film du Cnrs “Jean Claude Risset”. 9 Vendredi 10 mai après-midi - Durée 28 mn Films clés du festival L’instinct de la musique Mardi après-midi - 100 mn Aux origines de la musique Mercredi matin - 51 mn Alfred Tomatis : l’écoute de la vie Le professeur Alfred Tomatis oto-rhino laryngologiste a donné le jour à une méthode de rééducation mise en œuvre par un réseau d’instituts et d’écoles privés et publiques.Il a découvert au cours de sa pratique qu’en apprenant aux patients à écouter, il les libérait des symptômes de certains troubles du langage. Un phénomène ondulatoire aurait un impact physiologique. Réalisation : Etienne CANNAVO Année : 2007 Production - Distribution : 3IS - P.J. Gubert Mercredi 8 mai matin - Durée 36 mn Films Samedi 11 mai après-midi - Durée 58 mn Agujetas cantaor Portrait intimiste du chanteur gitan andalou Manuel de Los Santos, dit El Agujetas, une des plus grandes figures de la scène de Jérez. El Agujetas nous renvoie aux origines avec son chant primitif. Habité par le duende, il fait partie des derniers artistes de la dernière génération qui ne ment pas. Il nous livre en effet un chant sans parure, anarchiste, animal, imprévisible, plaintif, avec une ligne directe entre son coeur et le nôtre, sans passer par l’intellect. Réalisation : Dominique ABEL Année : 1998 Production : Imalyre GFT, ARTE, TVE Distribution : Idéale audience Mercredi 8 mai après-midi - Durée 52 mn A LA RECHERCHE DU SILENCE Conception et construction d’un sous-marin nucléaire, le “Triomphant”, parfaitement silencieux et ayant une capacité d’écoute accrue. Tous les efforts de conception sont axés vers la réduction des bruits émis par le sous-marin. Le sonar permet l’écoute des bruits sous la mer pour en identifier les sources. Les hélices propulsives sont la principale source de bruit et définissent la signature acoustique de l’engin. Réalisation : Serge GORDEY Année : 1992 Production : Anabase productions Distribution : CNRS Images 10 ANGO A l’occasion de la venue à Paris de musiciens joueurs de trompes “banda-linda” de République centrafricaine, l’ethnomusicologue Simha Arom explique les mécanismes de cette musique. A l’aide de démonstrations exécutées par les musiciens, Simha Arom décortique le système musical de leur jeu. Il met en évidence la structure de ces compositions formées d’un modèle de référence et d’un habillage de variations subtiles et explique l’origine de cette musique qui prend ses racines dans le chant. Réalisation : Jérôme BLUMBERG Auteur : Sihma AROM Année : 1997 Production - Distribution : CNRS Images Jeudi 9 mai matin - Durée 13 mn Animus Le compositeur Luciano Francesconi fait partie d’une génération à la fois surdouée et d’une infinie sensibilité, bien que peu connue du grand public. Conçu tout autant pour les amateurs de musique contemporaine que pour les réfractaires curieux, ce film nous donne les clés d’une nouvelle forme d’écoute, celle de l’instant et des résonances, où la mémoire n’a pas sa place. Dans Animus tout commence par le souffle de la vie. Court et superbe ! Réalisation : Danièle JAEGGI Année : 1999 Production : Les Films d’Ici, MCM, IRCAM, Centre G. Pompidou, Distribution : Les Films d’Ici arc MUSICAL NGBAKA (L’) L’arc musical ngbaka est un instrument de musique à vocation rituelle joué par les chasseurs ngbaka de la forêt centrafricaine lors de leurs incantations aux génies de la forêt. Présentation et fabrication de l’instrument, constitué d’un corps arqué et d’une corde mise en vibration par le frappement d’une baguette. Démonstration du jeu de l’arc, un ralenti simultané du son et de l’image soulignant le rôle de la cavité buccale - et le jeu avec chant. Réalisateur : SEVE Robert Auteur scientifique : AROM Simha (LACITO, UPR CNRS, Paris) Année : 1970 Producteur CNRS Mercredi 8 mai matin - Durée 51 mn AUX ORIGINES DE LA MUSIQUE Communiquer ici, là-bas et au-delà. S’il existe une diversité bien vivante dans le grand ensemble des cultures du monde, c’est bien celle de ces musiques que l’on qualifie de “traditionnelles” !. Mais derrière cette appellation aux contours imprécis, se dissimule un tout autre univers, celui de la communication. En Afrique et en Asie, subsistent aujourd’hui encore, dans des sociétés au mode de vie traditionnel, des outils et des techniques de communication aux origines lointaines. C’est à ce voyage hors du temps que nous invite ce film. Réalisation : Patrick KERSALÉ Année : 2009 Production - Distribution : Lugdivine © P. Kersalé Mercredi 8 mai matin - Durée 8 mn 11 Mercredi 8 mai soirée - Durée 52 mn CESARIA - PREMIÈRE Mercredi 8 mai matin - Durée 19 mn BALAFON Au Niger, un célèbre musicien bambara d’origine voltaïque, Moussa, fabrique un xylophone traditionnel à quatorze touches appelé “bala”. Le film décrit très précisément les différentes phases de sa fabrication : confection des lames, finition du châssis, pose des lames et attache des calebasses au châssis. Moussa au xylophone et son orchestre de percussions accompagnés de chanteurs jouent lors d’une fête organisée par des jeunes filles pour le simple plaisir de danser. Réalisation : Bernard SURUGUE (Orstom) Année : 1969 Production - Distribution : CNRS Images Mercredi 8 mai matin - Durée 6 mn BERCEUSE AKA Au campement pygmée d’Akungu en République centrafricaine, un père aka tient son enfant dans ses bras et jodle un air pour le calmer. Ses fils, frères et demi-frères reprennent le chant polyphonique, tandis que la mère et sa co-épouse vaquent à leurs occupations domestiques. Réalisation : Alain EPELBOIN et François GAULIER Année : 1987 Production - Distribution : CNRS Images 12 Bruno Coulon a eu le privilège de filmer Cesaria Evora dans sa vie quotidienne entre 2002 et 2003. Ses images dormaient dans un tiroir. Avant sa disparition, fin 2011, Cesaria avait évoqué le souhait de chanter pour ses 70 ans dans l’ile du Cap Vert ou était née sa mère. Fin 2012 son producteur, José da Silva, organise un concert pour le premier anniversaire de sa disparition. Tous les artistes qui l’ont accompagnée, cubains, africains et français, se retrouvent à Mindelo sur une scène éclairée par un portrait géant de la diva. Bruno Coulon filme. De ses images passées et de cet hommage récent il tire un film pour le cinéma et cette version 52 mn qui est un grand moment que se partagent tendresse et émotion. Réalisation : Bruno COULON Année : 2013 Production - Distribution : Les productions du 24 décembre Mardi 7 mai matin et après-midi - Durée 9 mn CHANT DU CAPITAINE DE LA FORêT (LE) Dans la forêt amazonienne brésilienne, Thierry Aubin (“Communications acoustiques” du Centre de neurosciences de Paris-Sud) et son équipe, étudient le chant du Piauhau. Le chant de cet oiseau (difficile à observer) est emblématique de cette forêt. Les chercheurs ont développé une méthode originale pour l’étudier : des réseaux de microphones sont disposés dans les arbres et reliés à un ordinateur pour identifier les oiseaux, les localiser et comprendre comment s’organisent leurs chants. Année 2011 Auteur - réalisateur : Antonio Fischetti Production : CNRS Image Samedi 11 mai matin - Durée 64 mn CHANT D’UN PAYS PERDU Le “pays perdu”, c’est la Tchameria, au nord de la Grèce actuelle, que les Albanais musulmans ont été contraints d’abandonner après la guerre. Pays de haute nostalgie que l’on chante et pleure tout à la fois. Shaban Zeneli, chanteur, réside en Albanie. A l’occasion, il passe la frontière en clandestin dans le simple but de revoir le village de son père, désormais en ruines. Sous le coup de l’émotion, il chante et crée de nouvelles chansons. Le film raconte ce périple refait avec Shaban en août - septembre 2006. Réalisation : Hélène DELAPORTE et Bernard LORTAT-JACOB Année : 2007 Production - Distribution : Arca Films, CNRS Mercredi 8 mai après-midi- 9h30 - Durée 2 mn Vendredi 10 mai après-midi - Durée 38 mn Mardi 7 mai matin et après-midi - Durée 26 mn CHANT DES HARMONIQUES (LE) Tran Quang Hai, ethnomusicologue et musicien, enseigne la technique vocale du chant diphonique connu surtout en Asie centrale : une seule personne chante à deux voix : un bourdon (note grave - le son fondamental), et une mélodie superposée formée par des harmoniques sélectionnées dans la cavité buccale. Des images radiologiques et spectrales, en temps réel et son synchrone, permettent de visualiser les procédés vocaux physiologique puis acoustique. Deux artistes mongols sont filmés en concert à Paris. Réalisation : Hugo ZEMP Auteur : Quang Hai TRAN Année : 1989 Production : CNC, SFE, CNRS, Musée de l’Homme. Diffusion : CNRS Images COMMENT LES MANCHOTS SE RECONNAISSENT-ILS ? Pierre Jouventin, écologue au CNRS, étudie les mammifères et les oiseaux, en particulier en Antarctique. Il nous explique les codes de communication des manchots empereurs qui leur permettent de se reconnaître dans une colonie de 20.000 individus. Le chant de chaque manchot est un code unique dont la mélodie, la signature vocale, leur permet de retrouver leur petit pour le nourrir. Clip extrait du DVD “Alerte aux pôles” Anon - Distribution : CNRS Images COMMENT FONCTIONNE NOTRE VOIX ? Série Xenius. La voix humaine en dit plus long que ce qu’elle dit. Bien souvent, elle trahit nos émotions, nos humeurs, parfois elle défaillit, tremble, manque le ton voulu. Pour apprendre à la contrôler, certaines personnes s’exercent à placer leur voix avec l’aide de spécialistes, comme on entraîne un muscle. Pourtant, si on peut apprendre à la maîtriser, il est impossible de la changer complètement. Rencontre avec un jeune ténor et une phonéticienne. Dynamique et ludique, Xenius est à la fois un road-movie, une chasse au trésor et une émission scientifique. Année : 2012 Production - Diffusion : ZDF, ARTE G.E.I.E. 13 Jeudi 9 mai matin - Durée 13 mn “ÉLECTRONIQUE DE CHAMBRE” DE MARCO STROPPA (L’) Série Images d’une œuvre (n° 7) Marco Stroppa, compositeur et réalisateur en informatique musicale, est un créateur passionné. autant par l’invention musicale que par les innovations technologiques qui la servent. Tout en nous montrant son cheminement créatif autour de . “..of silence” pour saxophone et électronique, il nous dévoile de nouvelles manières de diffuser le son dans l’espace de la salle de concert, et de renouveler les modèles informatiques régissant la relation entre le monde instrumental et le monde des sons de synthèse. Réalisation : Nicolas DONIN et Benoît MARTIN Année : 2009 Coproduction : Ircam, Centre Pompidou Mardi 7 mai après-midi - Durée 10 mn Vendredi 10 mai après-midi - Durée 13 mn Des chercheurs du laboratoire d’éthologie animale et humaine de Rennes mènent des recherches sur les dauphins d’un parc animalier partenaire, près de Nantes, afin de mieux comprendre comment ces animaux communiquent. Une des études porte sur la production vocale chez les dauphins et sur des sons inhabituels et différents que les individus captifs émettent la nuit. Il semblerait que les dauphins se remémorent leur journée et reproduisent des sons associés à des événements qui les ont marqués. Réalisation : Luc RONAT Année : 2012 Production Distribution : CN Ce rare documentaire revient sur la vie et l’art de Ravi Shankar, joueur de sitar virtuose indien le plus renommé au monde, premier ambassadeur de la musique indienne. C’est à partir de 1956 qu’il la popularise en Occident. Nous le suivons alors qu’il donne son dernier concert européen à Paris, salle Pleyel, lors de son unique cours public sur son art, moment de grande émotion (scènes entrecoupées d’explications par un musicologue) et enfin alors qu’il transmet son art à sa fille, Anoushka. Réalisation : Frédéric LE CLAIR Année : 2011 Production : J.S. Michaux, ARTE Distribution : Vox Lucida Mardi 7 mai matin et vendredi 10 mai matin Durée 55 mn Vendredi 10 mai après-midi - Durée 52 mn DAUPHINS, AUXILIAIRES DE RECHERCHES (LES) DEUX FRÈRES, UN ACCORD : LE MONDE DE BERNARD ET FRANÇOIS BASCHET Les frères Bernard et François Baschet (nés en 1917 et 1920) font partie des pionniers les plus importants dans le domaine de la construction des instruments expérimentaux et des sculptures sonores. Ils se sont employés à révolutionner le monde de la musique. Aujourd’hui, leurs oeuvres insolites, sont présentées dans le monde entier. Le Cristal Baschet, lointain cousin de l’harmonica de verre, distille ses sonorités dans des B.O. de films célèbres. Année : 2009 Production - Distribution : Irrlicht Film, ZDF ARTE Réalisation : Ingo RUDLOFF 14 EXTRAORDINAIRE LEÇON DE MUSIQUE DE RAVI SHANKAR (l’) FRAGILES MÉLODIES Confrontés aux exigences d’une carrière internationale et à une compétition de plus en plus intensive, les musiciens sont soumis à un rythme de vie très stressant qui peut avoir des conséquences dramatiques sur leur équilibre physique et psychique. L’histoire de quelques musiciens permet d’appréhender ces problèmes et de s’intéresser au travail de kinésithérapeutes spécialistes des pathologies de l’instrumentiste, comme Philippe Chamagne, qui explique son travail en symbiose avec le musicien. Réalisation : Fabrice ROULEAU Année : 1999 Production : Bijagos Films, La Cinquième Distribution : CNRS Images èm 10 e Jeudi 9 mai matin - Durée 18 mn GENESIS La synthèse des sons par modèles physiques Ce film présente le logiciel de création sonore et de composition musicale GENESIS, par simulation physique d’objets du type cordes,... Ces objets interagissent et on peut ainsi obtenir des sons naturels, en simulant la frappe d’une corde de guitare, d’un gong, d’une cloche... Le compositeur peut modéliser tous les instruments d’un orchestre et programme le déclenchement des sons. Dans le cadre d’ateliers de formation, des compositeurs donnent leur point de vue sur l’utilisation de cet outil. Réalisation : Jean François TERNAY Année : 2002 Production - Distribution : CNRS Jeudi 9 mai après-midi - Durée 13 mn HARPE EGYPTIENNE (LA) Collection “Enquête au musée” Soumise aux rayons X, une harpe égyptienne des collections du musée du Louvre, datant d’il y a environ 3000 ans et unique au monde, révèle son âme et les secrets de sa fabrication. L’enquête, menée au musée du Louvre, au laboratoire des musées de France et dans un atelier de lutherie, permet de retracer l’histoire de la harpe dans le monde, de son apparition à l’électro-harpe d’aujourd’hui. Réalisation : Yves KOVACS Année : 1998 Production - Diffusion : International Film Promotion, FR3, CNC, BNF. Mercredi 8 mai matin - Durée 16 mn HARPE OULDEME (LA) Mendevin, un Ouldémé vivant dans l’extrême nord du Cameroun, est agriculteur éleveur de petits bétails, mais aussi un excellent musicien et facteur de harpes. De longs plans séquences décrivent très précisément les différentes phases de la fabrication d’une harpe, de la taille du morceau de bois brut (ficus) jusqu’au jeu de l’instrument. Mendevin procède ensuite à plusieurs accordages. Trois semaines lui auront été nécessaires pour réaliser cette harpe. Réalisation : Nathalie FERNANDO et Fabrice MARANDOLA Année : 1999 Production - Distribution : CNRS Jeudi 9 mai matin - Durée 67 mn Hommage à olivier GREIF Nuits démêlées Film hommage à Olivier Greif, pianiste prodige et compositeur à l’écart des courants, réalisé pour le dixième anniversaire de sa mort. Cette interview de l’artiste en 1999, jusqu’alors inédite, alterne avec des extraits de ses compositions et des témoignages. Pour mieux comprendre comment la musique influe sur le cerveau de l’auditeur et la force émotionnelle qu’incarne cette musique, des chercheurs procèdent à une expérience permettant de capturer les mouvements des auditeurs et des instrumentistes. Réalisation : Anne BRAMARD-BLAGNY et Julia BLAGNY Année : 2010 Production - Distribution : CNRS Images Samedi 11 mai après-midi - Durée 55 mn HUELVA FLAMENCA Les Fandangos d’Huelva sont le reflet de ses habitants et de leurs histoires. Chants d’une force émotive et poétique intense, ils se déclinent en une grande variété de styles personnels et populaires. Huelva, terre de chant et de guitare, celle de Niño Miguel, légende vivante du flamenco, dont l’influence s’étend jusqu’au flamenco-jazz. Un voyage musical pour découvrir les richesses méconnues du “far-west” andalou, berceau de la découverte de l’Amérique. Réalisation : Benoit BODLET et Chechu BERLANGA Année : 2007 Production - Distribution : Les Arts Venant Mardi 7 mai après-midi - Durée 100 mn INSTINCT DE LA MUSIQUE (L’) D’où vient cette faculté de la musique qu’elle a de nous “toucher” ? Comment agit-elle sur notre cerveau ? Quelles sont les particularités des cerveaux des musiciens ? Existe-t-il une biologie de la musique ? Si les baleines et les oiseaux composent des mélodies, alors, existe-t-il un système harmonique qui unifie tous ces sons au-delà des cultures et des espèces ? Cette extraordinaire aventure scientifique et musicale nous entraîne des laboratoires aux salles de concert, des unités de soins utilisant la musique comme thérapie aux villages camerounais, en compagnie du neuroscientifique Daniel Levitin. Lire : “De la note au cerveau” de Claude Levitin A la librairie trait d’Union. Réalisation : Elena MANNES Année : 2009 Production - Distribution : Mannes productions, ARTE 15 Jeudi 9 mai après-midi - Durée 18 mn JEAN-CLAUDE risset Physicien et musicien, Jean-Claude Risset est aussi informaticien. Il a donc suffisamment apprivoisé son piano pour en faire, via l’ordinateur, un véritable partenaire. Il a, dès les années 60, aux Etats-Unis, jeté les bases de l’informatique musicale avec la première synthèse des cuivres. Il compose ses propres oeuvres aussi bien à partir de sons readymade recueillis dans ses chères calanques de Marseille qu’en créant des sons nouveaux, entièrement calculés par informatique, et il aime reconnaître dans les orgues de Saint-Victor la réalisation empirique des principes de synthèse additive de Fourier.Solidement installé à la croisée des chemins entre la musique et l’informatique, Jean-Claude Risset y prêche inlassablement la cause qui lui est chère : la remise à l’honneur d’une conception de l’université, donc de la culture, où, comme à la Renaissance, arts et sciences auraient à nouveau partie liée. Réalisation : Jean-François DARS, Anne PAPILLAULT Année : 1999 Production - Distribution : CNRS Mardi 7 mai matin et après-midi - Durée 26 mn LES GRANDES ORGUES : LES SORCIERS ONT UN TUYAU - Série : C’est Pas Sorcier. Derrière les claviers de l’orgue, il n’y a pas de marteaux qui frappent les cordes comme sur un piano, mais une soufflerie complexe qui propulse les sons avec une puissance extraordinaire. Avec la complicité d’organistes passionnés, Sabine nous fait découvrir la manière dont on joue de ces majestueuses machineries. Nous la retrouvons ensuite chez un facteur d’orgue pour une visite étonnante de sa manufacture. De la fabrication du buffet au ciselage délicat des tuyaux, nous assistons à la naissance de ces instruments pas comme les autres. Année : 2009 Production - Distribution : France Télévision Mardi 7 mai matin et après-midi - Durée 26 mn LUTHIERS : DE L’ ARBRE AU VIOLON (LES) Série : C’est Pas Sorcier. Fred et Jamy font découvrir aux enfants de quels bois sont fabriqués les violons, comment le sens de la coupe dans le tronc de l’arbre joue sur la solidité du violon, pourquoi les vibrations se propagent mieux dans le bois d’un arbre qui a grandi en montagne, comment un archet que l’on frotte sur une corde produit un son et comment ce son se propage dans les airs. Année : 1998 Production - Distribution : France Télévision Vendredi 10 mai soirée - Durée 53 mn MAÎTRES DE CHANT DIPHONIQUE Dörvön Berkh est un ensemble vocal composé de quatre des plus grands maîtres du chant diphonique mongol. Johanni CURTET, ethnomusicologue, nous entraîne sur sa longue route, nous montre le travail de création des concerts, l’apport des grands maîtres, et enfin les sources de cette musique ancestrale dont il recense les pratiques et les modes d’apprentissage. De la création d’une tournée française, jusqu’aux confins des steppes de l’Altaï, ce film est un voyage musical et ethnographique rare et envoutant. Réalisation : Jean-François CASTELL Année : 2010 Production - Distribution : La Curieuse 16 Samedi 11 mai matin - Durée 52 mn MALOYA, LES RACINES DE LA LIBERTÉ Série : Chroniques de l’Océan Indien © Rob Wayman Apparu sur l’île de la Réunion (océan Indien) dès la fin du XVIIe siècle, le maloya était, dans les plantations, la musique et la danse des esclaves. Comment cette musique, apparemment gommée de la mémoire des Créoles, est-elle, au cours des vingt dernières années, redevenue un moyen d’expression majeur de l’identité réunionnaise ? Réalisation : Marie-Claude LUI VAN SHENG Année : 1998 Production - Distribution : RFO, Viné Horizon, Doriane films Jeudi 9 mai après-midi - Durée 28 mn MUSIQUE BRETONNE DANS LA SOCIETE RURALE DU XIXE SIECLE (la) Série : Muzik Breizh, un siècle de musiques bretonnes Au XIXe siècle, la vie quotidienne bretonne était rythmée par les moissons, les récoltes, fenaisons qui étaient autant d’occasions de faire la fête. On convoquait alors les “sonneurs”, musiciens rétribués, pour animer les réjouissances. Ces derniers avaient aussi une fonction sociale. Les “guerz”, chants mélancoliques, rapportaient les faits divers. Le “kan ha diskan” qui se chante à deux, était plus revendicatif. Dans les années 1910, cette culture fut menacée. La guerre, la modernisation de l’agriculture, l’exode rural, l’école ont progressivement fragilisé et dévalorisé ces modes d’expression traditionnels. Réalisation : Pierrick GUINARD Année : 1998 Production : 13 production, France 3 Ouest, Ina Atlantique, Skol-Uhel ar Vro. Distribution : CNC Vendredi 10 mai matin - Durée 58 mn MYSTÈRE STRADIVARIUS (LE ) Sur les mille violons fabriqués par Antonio Stradivari il y a trois siècles, six cents sont encore en circulation ; ils se vendent jusqu’à 1,5 million d’euros. Mais d’où vient leur son unique ? Malgré les recherches des laboratoires et des luthiers, personne n’est arrivé à percer le mystère du Stradivarius. Les scientifiques savent en mesurer les caractéristiques, fréquence des vibrations de chaque pièce, résonance, amplification, interférences, mais sans rien révéler de fondamental. S’agit-il d’un réel mystère ou d’un mythe entretenu depuis trois siècles ? Réalisation : Stéphane BEGOIN Année : 1998 Production - Distribution : ARTE, ET ASSOCIES Jeudi 9 mai matin - Durée 14 mn PIERRE ET L’ETANG (….LES TEMPS…) (LA ) Série Images d’une œuvre (n° 12) L’œuvre contemporaine La pierre et l’étang (...les temps...), prend sa source au souvenir d’un jeu d’enfant. Un jeu tout simple, dont nous avons tous pu faire l’expérience : qui ne s’est jamais amusé à jeter une pierre dans l’eau ? En masse, en ricochets ou par pluie de cailloux, ce sont ces images multiples qui inspirent Ivan Fedele. Le compositeur nous explique comment les technologies de captation de mouvement, lui permettent de renforcer autant le spectaculaire que le poétique de l’espace orchestral. Réalisation : Jérémie SZPIRGLAS et Christian BAHIER Année : 2011 Coproduction : IRCAM, Centre Pompidou Mercredi 8 mai après-midi - Durée 30 mn PLAYING THROUGH THE CHANGES Précédé de BOURBON STREET (4 mn) sur les influences de cette rue mythique rue de la Nouvelle-Orléans. Wynton Marsalis, trompettiste et compositeur américain, né en 1961, brille aussi bien en jazz qu’en musique classique. Ce docu-portrait montre ses influences traditionnelles et familiales et son travail avec de jeunes musiciens. Une demi-heure où l’on côtoie son talent, son humour, sa philosophie, en écoutant quelques-uns de ses plus brillants morceaux. Incluant des témoignages de Ellis Marsalis, Clark Terry, Doc Cheatham, Dr. George Butler, Ed Arrendell, Stanley Crouch entre autres. Réalisation : Sylvie JACQUEMIN Année : 1992 Production - Distribution : Mark Kalbfeld, Sony Music NY, Ed Arrendell Mgt , Planet Inc LA 17 Vendredi 10 mai matin - Durée 45 mn PORTRAIT DE JEAN WIENER Dans le décor de sa maison, Jean Wiéner, entouré de sa famille, raconte ses souvenirs de musicien et de compositeur, ses débuts d’enfant prodige, ses passions. Il évoque les époques exceptionnelles qu’il a traversées, sa chance d’avoir côtoyé des gens célèbres (Darius Milhaud, Igor Stravinsky, Erik Satie, Jean Cocteau), sa découverte du cinéma, le Paris des années 1920, la création des concerts Wiéner-Doucet, le bar Gaya (futur “Boeuf sur le toit”), sa découverte du jazz, ses créations .... Réalisation : Jacques BRISSOT Année : 1981 Production - Distribution : CNRS Mercredi 8 mai après-midi - Durée 20 mn POWWOWS DES INDIENS DES PLAINES Les Powwows sont de grands rassemblements amérindiens, où chants et danses se succèdent durant 3 jours. Démultipliées dans toute l’Amérique du Nord depuis les 30 dernières années, ces réunions intertribales sont à la fois des lieux de retrouvailles familiales et sociales, et des lieux de transmission culturelle et identitaire. Le battement du tambour, assimilé au battement de coeur de la terre-mère, est traité comme une entité sacrée. Images filmées et produites par : Sylvie jacquemin Année : 2009 Mercredi 8 mai après-midi - Durée 10 mn SILENCE HABITE (le) Dans les anciens marais salants recyclés pour l’élevage de poissons marins, s’étudie le comportement des poissons avec leur environnement, ici le bar. Grâce à un émetteur fixé sur son dos, vous découvrirez comment comprendre ses réactions provoquées par les bruits, les changements de température, ou l’apport de nourriture. A voir avant la conférence du biologiste Jean Paul Lagardère “Les poissons se parlent” Mercredi 8 mai 18h00. Réalisation : Paul MENET Année : 1994 Production - Distribution : IFREMER 18 Jeudi 9 mai après-midi - Durée 27 mn SON DU PATRIMOINE (LE) Visite des coulisses du Musée de la Musique de Paris, qui possède 5000 œuvres dont 900 sont exposées. Un aperçu des différentes activités du musée : l’arrivée de nouveaux instruments, l’achat de matière première (en l’occurrence de l’ivoire saisi par les douanes) pour la restauration, les réunions de concertation pour l’acquisition de nouvelles pièces, l’inscription à l’inventaire, la présentation des collections. Réalisation : Laurent DURET Année : 2001 Production - Distribution : CNRS Images, Musée de la Musique Samedi 11 mai matin - Durée 6 mn UN CHANT POUR CAUSE DE BARRAGE Chronique chantée du village de Luz noyé par les eaux du barrage d’Alqueva au Portugal. Polyphonie masculine de l’Alentejo. Images de l’ancien et du nouveau village reconstruit. Réalisation : Fabienne WATEAU Année : 2011 Production - Distribution : CNRS Mercredi 8 mai après-midi - Durée 13 mn UN DÉCODAGE DANS LE VENT Pierre Jouventin, du laboratoire d’Ethologie comportementale de Montpellier, s’intéresse à la communication chez les mammifères marins. Il cherche à comprendre comment les mères otaries retrouvent leur propre bébé parmi des milliers d’autres, grâce à la reconnaissance vocale. Au milieu d’une colonie de 800 femelles qui nourrissent 800 jeunes, il enregistre les cris des animaux et nous montre comment isoler les paramètres du signal acoustique essentiels pour l’identification. Réalisation : BERTHONNEAU Véronique Année : 2000 Production : Point du Jour Distribution : CNRS Images Jeudi 9 mai après-midi - Durée 21 mn Mercredi 8 mai matin - Durée 36 mn Série de 5 films sur les travaux d’étude et de restauration des collections du Musée de la Musique de Paris. 1 - Dessin technique d’instruments de musique. Les techniques utilisées pour faire les plans détaillés des instruments de musique anciens et en fabriquer des copies. 2 - Restauration des décors peints des instruments de musique. Différentes techniques permettent d’analyser les altérations et les matériaux employés : microscopie électronique, stratigraphies. 3 - Electrolyse d’un saxophone basse. Restauration et traitement à l’aide de la technique de l’électrolyse. 4 - Exemples de dégradations des matériaux modernes. Gros plans d’instruments ayant subi des dégradations : guitares Jacobacci de 1965 et 1962, et accordéon anonyme daté de 1850. 5 - Acoustique et fac-similés. Le problème de la comparaison du son des instruments anciens et de leurs copies modernes par William Christie. Réalisation : Laurent DURET Année : 2000 Production - Distribution : Musée de la Musique, CNRS La fabrication des flûtes de Pan chez les ‘Aré’aré de Malaita aux îles Salomon. Description précise de toutes les opérations nécessaires : coupe des bambous, préparation des tiges, séchage, mesure des différents tuyaux par rapport au corps humain, ajustage, ligature et accord des différents tuyaux. Réalisation de deux ensembles d’instruments se distinguant par la taille des flûtes de Pan et par l’échelle musicale (équiheptaphonique et pentaphonique). Les musiciens jouent ensuite deux pièces de musique. Réalisation : Hugo ZEMP Année : 1979 Production : Hugo ZEMP, CNRS Distribution : CNRS Images UN MUSÉE AUX RAYONS X Jeudi 9 mai après-midi - Durée 28 mn UN SIÈCLE DE MUSIQUES BRETONNES, LES ANNÉES 80 Série : Muzik Breizh, un siècle de musiques bretonnes Après l’engouement médiatique et populaire des années 1970, c’est le moment pour de nombreux musiciens de musique bretonne d’effectuer un retour aux racines pour mieux digérer le métissage des années précédentes. Les grandes maisons de disque abandonnent la musique folk au profit de nouveaux courants tels que le punk, le funk ou le disco. C’est à l’étranger que les chanteurs bretons trouvent alors leur nouveau public. La musique celtique s’exporte tandis qu’au cœur de la Bretagne rurale, hors de toute pression médiatique, s’effectue une collecte minutieuse de la mémoire. Réalisation : Pierrick GUINARD Année : 1998 Production : 13 production, France 3 Ouest, Ina Atlantique, Skol-Uhel ar Vro. Distribution : CNC Tailler le bambou Mercredi 8 mai après-midi - Durée 50 mn VACARME EN HAUTE MER Dans ce documentaire sur la pollution sonore sous-marine nous suivons le journaliste Sébastien Folin à la découverte des bruits du monde du silence. Chants, codas, clicks, trilles, sifflets sont produits par les mammifères marins pour communiquer, se repérer et se retrouver. Plates-formes pétrolières, recherches minières, sonars et bateaux créent dans ce même espace une cacophonie sousmarine imperceptible à la surface. Des études mettent déjà en lumière leur incidence sur l’échouage des baleines. Réalisation : Jérôme JULIENNE et John JACKSON Année : 2012 - Production - Distribution : Grand Angle, Souffleurs de Vert, France Télévisions Jeudi 9 mai après-midi - Durée 41 mn VIELLE ÉLECTROACOUSTIQUE (LA) La vielle à roue avec son histoire millénaire, ses différents répertoires et son potentiel musical et créatif très riche, reste un instrument de musique peu connu du grand public. Les possibilités actuelles d’amplification et de traitement sonores ont permis de la révéler comme un véritable poly-instrument rythmique et mélodique, adapté à la création musicale contemporaine. Depuis bientôt vingt ans, la vielliste Laurence Bourdin interprète musique ancienne, contemporaine ou pluriculturelle sur les quatre continents. Réalisation : A.M. IKOMB Année : 2012 Production - Diffusion : Cie Grain de Sons 19 CONCERTS Jazz Concert de Cristal Baschet, par Michel Deneuve, Soirée d’ouverture mardi 7 mai 20H30. Musicienne invitée : Estelle Nourygat, violon. in the City 21h00 et à 23h00 Mercredi 8 mai Cour du château de Noirmoutier * Jazz in the City et balade avec Cesaria 22h00 Inspirée par des artistes comme Julie London, Diana Krall, Nathalie Cole, la chanteuse de jazz Herma Vos viendra transformer la soirée du 8 Mai en un show plutôt glamour, rétro et hollywoodien avec ses copains musiciens du Grand Orchestre du Splendid…rien de moins ! Du jazz standard, du cabaret mais aussi du latino. Ainsi vous écouterez Frédéric Thibault au piano, Dominique-Frédéric Westrich à la guitare basse, et Alain Richard à la batterie. Jeune chanteur invité : Eddy Maucourt. Première du film “Cesaria” De et avec Bruno Coulon (voir résumé page 12), en hommage à Cesaria Evora. 20 * Si les conditions météo le permettent. Sinon la soirée se tiendra au CC Les Salorges Jeudi 9 mai CONCERTS Cour du château de Noirmoutier * Résonances Celtiques Première partie Douar-Neizh 21h00 (Terre, ce nid) Poèmes de Matyas Le Brun, mis en musique par Alicia Ducout. Il y est question de la Terre, de la poésie de la nature, de la quête d’identité, de l’amour des langues du monde, de la douleur liée à la perte des cultures ancestrales. Harpe : A. Ducout. Violon, violoncelle : C.Debray-Laizé, Sami Fatih. Percussions : A. Debray-Laizé. Guitare Eddy Maucourt. Danse : Aenor Auget. Matyas Le Brun dédicacera son livre - CD Douar-Neizh à l’issue du concert. Wezen 21h45 Dernière partie 23h00 Samifati vs Cinéaxe À la frontière du hip-hop et des musiques électroniques, SAMIFATI triture et manipule le son du violon pour l’intégrer au modernisme des machines. Sur scène, il est accompagné par Cinéaxe, VJ, qui se sert de cet univers musical étonnant pour projeter en direct ses visuels soignés et percuter le public. Ce concert multimédia décline une histoire de la naissance de la musique sous deux formes artistiques, musicale et visuelle. Wezen est né de la volonté d’écrire un récit dans la lignée des oeuvres symbolistes de la fin du 19ème siècle, à la marge du conte “médiéval”, “fantasy“, à la croisée de la réécriture de conte traditionnel, et de la littérature tolkienienne. On y trouve des symboles et archétypes présents dans de nombreuses mythologies (personnages, nombres, lieux, parcours initiatiques), mais ceux-ci sont remodelés et agencés de façon à mettre en relief leur caractère universel proprement mythique. Les principes de la musique classique côtoient les instruments traditionnels celtiques et orientaux : la harpe celtique, le bodhran et la flûte irlandaise, le oud, le piano. Les sons électroniques viennent davantage encore connecter de façon subtile cette matière traditionnelle au présent et au monde d’aujourd’hui.Interprétation : Alicia Ducout : auteur, harpiste, conteuse, comédienne Marc Blanchard : graphiste, illustrateur, plasticien, musicien - Antoine Pinçon : artisan du son - Kenan Guernalec : flûtiste - Florian Baron : guitariste, oudiste. Tout public à partir de 8 ans. Alicia Ducout dédicacera son livre-CD Wezen à l’issue du concert Samedi 11 mai 21h30 Cour du château de Noirmoutier * Soirée de clôture Soirée Flamenca Flamenco Puro avec Claude Worms et Maguy Naîmi Guitare : Claude Worms. Cante : Maguy Naïmi - Ce duo interprètera des Bulerías, Cantiñas, Caracoles, Fandangos, Granaínas, Malagueñas, Tarantas, Siguiriyas, Vidalitas et Soleares du répertoire flamenco puro. Suivi de : SOL Y SOMBRA Guitare : Sami Kesraoui. Cante : Critobal Soto. Danse : Lorine Deazevedo. 21 PROGRA M M E ENFANTS LE FESTIVAL REÇOIT… Trân Quang Hai est le plus grand spécialiste du chant diphonique dans le monde. De famille de musiciens traditionnels depuis cinq générations, il joue d’une quinzaine d’instruments de musique : cithare à 16 cordes (dàn tranh), vièle à 2 cordes (dàn co), cliquettes à sapèques (sinh tiên), guimbardes (dàn môi), cuillers (muông) pour le Vietnam ; vièle à 2 cordes (nan hu) pour la Chine ; tambour à 1 peau (zarb) pour l’Iran ; luth à 4 cordes principales et 3 cordes rythmiques (vina), luth d’accompagnement à 4 cordes (tampura) pour l’Inde ; violon, guitare, mandoline, banjo, flûte à bec, différentes guimbardes d’Europe et d’Asie. Ethnomusicologue au CNRS, et compositeur, Tran Quang Hai sait jouer des palettes sonores Orientales et Occidentales, qu’il mêle à sa manière toute personnelle, empreinte d’humour. Enfin, grand pédagogue, il est spécialiste des rencontres avec les enfants, et à ce titre animera durant le festival plusieurs ateliers dans les écoles et collèges de Noirmoutier. http://tranquanghai.com LE VOYAGE MUSICAL Atelier percussions à partir de 7 ans Durée : 50 minutes Inscription gratuite aux Salorges, à l’accueil du festival dès le mardi 7 mai à 10h00. Comment le premier didjeridoo a-t-il créé les étoiles, et quand le bendir africain a-t-il découvert la pluie irlandaise ? Anthony Debray-Laizé racontera aux enfants des histoires pour voyager à la découverte des instruments du monde, les invitera à s’exprimer après l’écoute, et à jouer sur certains instruments pour sentir comment le sens du rythme arrive en eux. Instruments manipulés : didjeridoo - tamboa - sensula - cajon - tampura tablas - bendir - bodhran - seadrum - shimes tubanos Cet atelier sera également proposé dans les écoles primaires les 6 et 7 mai. ANTHONY DEBRAY-LAIZE Percussionniste passionné de sons en tous genres, joue une quinzaine d’instruments du monde. Il profite de son master de politiques culturelles pour étudier les mythes et légendes celtiques puis prend le chemin de traverse du conteur musicien. Il ne cesse depuis de parcourir la Bretagne avec son sac d’histoires et ses drôles de percussions ! http://lacompagnieduhetre.wordpress.com 22 LA VOIX HUMAINE Lundi 6 et mardi 7 mai dans les collèges. Tran QUANG HAI présentera aux collégiens les techniques vocales de l’Asie avec démonstration spectrale grâce au logiciel analyseur d’harmoniques Overtone Analizer. Il leur exposera les possibilités de la guimbarde (voix robotique, application de la guimbarde dans la musique techno, beat box), des cuillers comme instrument mélodico - rythmique, ainsi que la diversité des tons de la langue vietnamienne. LA GUIMBARDE ET LE CHANT DIPHONIQUE Lundi 6 et mardi 7 mai dans les écoles primaires. Découverte de la musique asiatique à travers les démonstrations vocales (voix de fausset de l’Opéra de Pékin, voix de gorge mongole, voix rauque de théâtre bunraku japonais), les techniques instrumentales (cuillers, guimbardes en bambou et en métal - Vietnam, Indonésie, Chine, Yakoutie) et quelques chants traditionnels du Vietnam. S p e c ta c l e m u s i c a l ZOUNA CONTE MUSICAL Samedi 11 mai 17h00 - Durée 1h. Centre culturel Les Salorges Public : à partir de 4 ans Inspiré d’un conte traditionnel tzigane et de la vision du conteur et écrivain Bernard Chèze, le spectacle ZOUNA raconte comment le violon fut donné aux hommes par l’esprit de Hêtre. Dans une ambiance de forêt et de campement gitan, la musique, la danse et le conte conversent, pour le plus grand plaisir des enfants et de leurs parents. Distribution : Aénor Auget : la vieille femme, l’esprit du hêtre et Zouna Christine Debray-Laizé : la mère (Sivan), et la reine des gitans Anthony Debray-Laizé : (Pierre) et le fils (Luis) Eddy Maucourt : un gitan. ATELIER INSTRUMENTARIUM Enfants à partir de 6 ans Informations et inscriptions à l’accueil du festival à partir du mardi 7 mai Avec Francesco RUSSO, musicien, compositeur, formateur Baschet, les enfants pourront gratter, caresser, pincer, frotter, frapper l’instrumentarium Baschet, ensemble pédagogique de 14 structures sonores inattendues aux couleurs vives, conçu pour les enfants comme une palette de couleurs sonores. Les enfants apprendront à produire des sons selon leur imaginaire et, sans”reproduire”, à écouter ce qu’ils font, à écouter ce que font leurs voisins, et à essayer de jouer ensemble pour construire quelque chose de façon empirique. Cette expérience exceptionnelle au contact de ces instruments de musique concrète leur permettra une sensibilisation profonde au son et une perception de la dimension vibratoire de la musique. Ecouter : en soirée de clôture le concert des enfants sur Instrumentarium Baschet, samedi 11 mai à 21h00, dans la cour du château. www.myspace.com/russofrancesco 23 Con férences L’ordinateur partenaire du musicien : simulacres, illusions, duo pour un pianiste par Jean Claude RISSET, chercheur et compositeur. Médaille d’Or du CNRS. Jeudi 9 mai 14h00 - Durée : 2h00 - Entrée libre. À la découverte des métiers du son et de la musique par Emmanuel DERUTY, chercheur à l’IRISA, Rennes. En OFF, pour tout public - à partir de 13 ans. Lundi 6 mai à 10h00 et à 15h45 - durée : 1h00 Amphithéâtre Les Sorbets, avenue de la Victoire, Noirmoutier en l’île. Quand on parle de métiers du son, on pense généralement aux musiciens et aux ingénieurs du son. On pense plus rarement aux psycho-acousticiens, aux luthiers, aux concepteurs d’enceintes ou aux musicothérapeutes. Venez découvrir ces métiers aux noms parfois barbares. Ensemble, nous pourfendrons les préjugés : non, une grosse enceinte n’a pas nécessairement un meilleur son qu’une petite ; oui, des gens étudient le son des portières de voiture et nous verrons pourquoi ; non, la musique classique n’adoucit pas tous les problèmes, ni n’augmente l’intelligence. Les coulisses des métiers du son et de la musique dévoilés ! Les poissons se parlent par Jean Paul LAGARDÈRE, biologiste marin, Ifremer Mercredi 8 mai à 18h00 - Durée : 1h00 sèdent des espèces capables d’émettre des sons. Ainsi, la phonothèque dédiée aux poissons compte actuellement plus de 1200 sons identifiés qui se répartissent sur les 27000 espèces connues. Le stupéfiant chez les poissons, c’est que le mécanisme anatomique produisant le son n’est pas unique comme chez les Mammifères (larynx) ou les Oiseaux Le “Monde du (syrinx). Chaque Silence” décrit par famille de poissons a Jacques-Yves Cousteau n’existe pas. Les développé son propre système et, manifesmers et les océans tement, l’évolution sont des espaces n’en a sélectionné auparcourus par une multitude de signaux cun pour ses performances particulières. sonores en tous Tous ces systèmes ont genres. Concernant les poissons, nous sa- cependant le même vons maintenant que objectif commun : produire des signaux 100 familles de ce groupe, sur 800, pos- dans l’intention de 24 communiquer... La conférence développera donc les points suivants : les techniques d’enregistrement sousmarines, la description anatomique et fonctionnelle de quelques systèmes producteurs de sons chez les poissons et la présentation des sons qui leur sont associés, les caractéristiques du signal sonore utiles aux poissons, le rôle des émissions sonores dans les fonctions d’alarme, de reconnaissance intra et interspécifique, de défense du territoire, de reproduction et de cohésion de groupe. Voir : les films sur l’acoustique marine mercredi 8 mai entre 15h30 et 18h00. Dans cette conférence spectaculaire et instructive, l’accent sera mis sur l’exploration de la synthèse des sons par ordinateur par Max Mathews, John Chowning et Jean Claude Risset lui-même, avec l’imitation d’instruments, la création d’illusions et paradoxes acoustiques et les applications musicales, puis la création de l’IRCAM qui a poursuivi cette exploration. Ce vaste sujet sera illustré par des images, vidéos et surtout des exemples sonores afin d’introduire de façon compréhensible - et sensible - des notions encore très mal connues sur le son musical et sur les arcanes de la perception auditive. Conférence donnée à New York, Tokyo, Londres, Paris, Porto, Pékin. Lire : Composer le son, à paraître chez Hermann. Du songe au son : entretiens avec Matthieu Guillot L’Harmattan. Introduction musicale au flamenco par Claude WORMS, flamencologue. Samedi 11 mai 14h00 - Durée : 2h - Entrée libre. Le flamenco a été l’objet de nombreux travaux biographiques, historiques, sociologiques, littéraires et linguistiques. Pourtant, bien qu’il s’agisse à l’évidence d’un genre musical, les études musicologiques concernant cette musique de tradition orale restent rares. Après une introduction situant le flamenco dans son cadre historique et géographique, Claude Worms s’attachera essentiellement à l’analyse des processus de transmission orale, et à la description des deux groupes de formes du répertoire traditionnel du chant et de la guitare - formes “a compás” (structures métriques et rythmiques) et formes “de type Fandango” (structures mélodiques et harmoniques). A partir de la description du corpus traditionnel, il tentera de proposer quelques pistes de recherche sur le problème très controversé des origines musicales du processus qui donna naissance au flamenco proprement dit vers le milieu du 19è siècle. Séquences de documentaires et courts exemples joués par le conférencier. Voir les films “Agujetas cantaor”, samedi 11 mai à 16h et “Huelva Flamenca” à 18h30. Ecouter Claude Worms en concert samedi à 21h30. At e l i e r Bar des sciences “SONS, VOIX ET CORPS, UN ETONNANT CONCERT” Informations et inscriptions à l’accueil du festival à partir du mardi 7 mai. Si les conditions météo le permettent les ateliers pourront se dérouler dans les dunes, espace de douceur et de quiétude. Vendredi 10 mai de 16h30 à 18h00 Librairie Trait d’Union entrée libre Jeudi 9 mai de 10h30 à 12h00 Un “Bar des Sciences” est une Quel est le secret de ce souffle parfait, de cette expiration longue, douce et pourtant forte, mais bienfaisante comme un soupir ? C’est d’être accompagnée d’un son. “ “ BAR DES SCIENCES Frédérick LEBOYER, obstétricien CHANT NATAL Christine DEBRAY-LAIZE, animatrice en chant natal, proposera une découverte de la préparation à l’accouchement sonore aux futurs parents ; une expérience et une réflexion à partager sur les bienfaits du son sur les hormones favorisant le bon déroulement de la naissance. Elle pratique la scène depuis son plus jeune âge. Son diplôme du Conservatoire National de Paris en poche, elle sillonne tout d’abord les plus grandes salles d’Europe son violon alto sur le dos, avant de retrouver la Bretagne, sa terre de cœur. Elle apprend alors la harpe celtique et le violoncelle et continue le travail de la voix. En y intégrant la poésie, le conte ou la danse, les concerts se font spectacles et l’envie d’une compagnie apparaît naturellement. Lors de sa première grossesse, Christine découvre que la respiration du chanteur est parfaite pour l’accouchement. Neuf mois de lectures, de rencontres et de formations plus tard, la passion du chant natal est née. Riche de deux accouchements naturels et sonores, Christine transmet aujourd’hui aux couples les fruits de son expérience peu ordinaire. http://lacompagnieduhetre.wordpress.com http://www.lunerousse.org/ invitation à venir s’informer, témoigner, et questionner des chercheurs sur un sujet scientifique. C’est le partage d’un cocktail de connaissances en toute convivialité et sans langue de bois, autour d’un verre. Les sons, les voix et les musiques s’insinuent dans nos corps, notre cerveau en fait l’interprétation. Il existe d’innombrables usages de cet étrange dialogue entre corps et sons : préparation à l’accouchement à partir des effets du son sur les hormones, soins apportés aux troubles de la parole (dysphonies, aphasies), du comportement (autisme), communication avec le monde des dieux et des esprits (extase, transe). Les expériences singulières des intervenants présents nous apporteront un éclairage sur les nombreux questionnements que suscite ce vaste sujet. La Librairie Café Trait d’union Bien que nichée derrière les douves du château, la librairie Trait d’Union a su trouver le chemin de nombreuses âmes, et celui du festival. Une présentation de livres consacrés à la musique, à l’ethnomusicologie et à la recherche musicale en général, sera offerte aux visiteurs. Complice plus que jamais avec le festival, cette année la librairie accueillera le “Bar des Sciences”, moment convivial et cultivé, dans son patio où se passent les échanges les plus littéraires de l’île, hiver comme été. Autour de sa carte de INTERVENANTS Aénor AUGET, danseuse et interne en obstétrique au CHU de Brest. Christine DEBRAY-LAIZÉ, musicienne et animatrice en chant prénatal. Michel PERRIN, ethnologue spécialiste du chamanisme chez les amérindiens Tran QUONG HAI, ethnomusicologue et phoniatre. Francesco RUSSO, musicien, formateur Baschet. Laurent SIMON, psycho acousticien à l'IRISA, Rennes. Animateur Bernard KUBICA, (Bar des Sciences de Nantes). Librairie-Café Trait d’Union Tél.02 51 35 59 22 1 bis rue du Grand Four Noirmoutier-en-l’île [email protected] thés et cafés du monde et autres limonades et jus de fruits, il sera question cette année d’un bien étrange concert… celui des voix, des musiques, des sons et des corps. 25 EXPOSITIONS MUSIQUE EN TOUS SENS Commissaire : Matyas LE BRUN L’exposition du festival invitera cette année à voir, à écouter et à toucher des instruments de musique de plusieurs cultures. Elle donnera également une chronologique à l’évolution du son, des instruments tribaux aux derniers supports numériques, en passant par les instruments atypiques ou exotiques mais aussi les premiers objets du son du XXe siècle. L’accent sera mis sur la diversité et les correspondances entre musiques savante et populaire, archaïque et futuriste, tribale et technologique. Les spectateurs seront invités à partager des instants avec des musiciens pour partir à la découverte de leurs instruments, et même à venir essayer quelques instruments à disposition, afin de rendre l’exposition la plus vivante et interactive possible. L’exposition proposera aux visiteurs une expérience sensorielle de la musique, puisque ces structures seront là pour être manipulées. Ces sculptures, à la fois étranges et pourtant un peu familières, sont avant tout la réalisation d’un rêve fou, celui de deux frères “en accord” et grands visionnaires, Bernard et François BASCHET. Créées dans les années 50 - 60, empreintes des courants artistiques les plus émanci- LES STRUCTURES SONORES BASCHET Prière de toucher et de jouer ! Francesco Russo, compositeur et formateur Baschet, sera présent pour donner des explications et guider les visiteurs dans leur découverte de ces instruments. Touchez, essayez, écoutez... venez éveiller vos perceptions sensoriels, les oreilles grandes ouvertes ! Matyas Le Brun Diplômé en Architecture, Matyas Le Brun se dirige ensuite vers le reportage environnemental et social par le biais de la photographie, la vidéo et l’écriture. Il publie plusieurs livres avec Marie Lorrain et Sophie Franchini : “Eco-Lodges - Les plus beaux hôtels écologiques de France” 26 (Ed. Eyrolles, 2009), “Eco-Lodges en Bretagne” et “Eco-Lodges au fil de la Loire” (Ed. Ouest-France, 2011 et 2012). Avec Amélie Tourneux et un collectif de musiciens, il publie le recueil de poésie “Douar-Neizh, Terre, ce nid” (Ed. Delatour, 2013). Entre 2008 et 2010, il partage sa vie avec un peuple éleveur de rennes dans l’Arctique européen, rencontre et pés de l’époque, elles sont exposées dans les musées d’art moderne du monde entier, et ont servi le 7ème art, Le Testament d’Orphée de Jean COCTEAU,Qui êtes-vous Polly Magoo? de William KLEIN, puis La marche de l’empereur, Traffic, Solaris. Le cristal BASCHET, créé en 1962 est le dernier instrument acoustique inventé depuis le saxophone, seules douze personnes au monde savent en jouer. Ecouter : concert de Cristal Baschet, par Michel Deneuve, en soirée d’ouverture mardi 7 mai. Début de la soirée : 20h30. Lire : Mémoires sonores, de François Baschet, l’Harmattan, 2007. reportage qui feront l’objet de la publication d’un livre de photographies accompagnées de poèmes et musiques de Sara Margrethe Oskal, Váimmu vuohttume, Berceau de mon cœur (à paraître aux éditions D. Delatour, 2013). “Les musiciens de la rue” L’exposition Les musiciens de la rue est composée de photographies de Matyas Le Brun prises entre 2008 et 2013 à Berlin, Cracovie, Madrid et Paris. Posant un regard sur ces musiciens de la rue qui font vivreun temps révolu aux passants, le photographe montre ces artistes qui sont, contre toute attente, l’âme des grandes métropoles car ils offrent, sur le pavé, une partie d’eux-mêmes : une note nécessaire d’humanité et de spiritualité au sein d’un monde industriel ultra sophistiqué, aussi structuré que désincarné. Saisis avec un vieil appareil argentique, nourri d’une pellicule Noir & Blanc, ces instants volés permettent à chacun d’entendre la mélodie qu’il souhaite, qu’il imagine, qu’il ressent. L’absence de couleurs permet de s’attacher aux personnages pour leur inventer une vie : qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Musiciens du dimanche ou émigrés ? Artistes déchus ou travailleurs de la rue ? Jouent-ils pour survivre ou pour donner du bonheur à la société ? Accompagnés de leur plus simple compagnon, partie d’eux-mêmes - l’instrument -, ils explorent leur créativité sans peur du jugement. Car de tous temps la musique a fait partie intégrante de la rue, ce lieu intemporel et social où se croisent, au détour du chemin, désir et drame, nécessité et art. A EXPOSITIONS du son (hauteur, durée, timbre et dynamique) est traité également. La fonction première de ces instruments n’est pas de produire des notes et des mélodies, mais plutôt des sons et des contrastes de timbres. Plus de cinq cents Instrumentarium sont utilisés dans le monde. A Kiosque à musique : Grâce à la mairie de Noirmoutier, le kiosque fait office de scène ouverte acoustique pendant toute la durée du festival. Vous êtes tous invités, à toute heure, à venir partager votre musique et vous exprimer avec d’autres musiciens, avec votre groupe ou entre amis. Le kiosque est à votre disposition ! RDV : Place de la mairie, rue piétonne. A Intermèdes musicaux : Rendez-vous à 11h, 15h et 18h, tous les jours du festival, pour écouter des musiciens instrumentistes faire vivre leurs instruments. Ces courts intermèdes musicaux seront également des moments de découvertes sur les particularités des instruments joués. De nombreuses surprises sont au programme ! RDV : Salle d’exposition aux Salorges © Christophe Malligand Pour les enfants, en 1975, les frères Baschet conçoivent leur “Instrumentarium”, permettant l’accès à l’expression musicale sans apprentissage préalable. Les formes de ces structures, l’organisation de leurs claviers et leur principe acoustique diffèrent considérablement de ceux des instruments traditionnels. En effet, les structures Baschet sont rattachées à une esthétique musicale où chacun des paramètres A A Laurence BOURDIN Cette professeure de vielle à roue et compositrice, proposera une découverte de la vielle électro-acoustique au grand public. Un instrument méconnu, des sonorités médiévales aux résonances contemporaines. Voir le film La vielle électroacoustique, vendredi 10 mai à 17h15, 42mn. Ecouter : Laurence Bourdin, jeudi 9 mai à 11h00 et vendredi 10 mai à 18h00. Une série d’appareils d’enregistrement sonore anciens (phonographes, télégraphones, gramophones …) seront exposés. (Coll. Privée HP. Pondard) A 27 23 avenue de la Victoire 85330 Noirmoutier-en-l’île Tél. 02 51 39 04 62 www.hotel-noirmoutier.com OFF e t CO M P é TITION FILMS OFF Diffusables à la demande sur écran plasma, salle des petites Salorges. Informations et demandes à l’accueil du festival. A Au cœur des sons, série Effevesciences : de Antoine SPIRE, CNRS, 26 mn. A Bastian et Lorie, notes sur le chant et la danse flamenco, de Caterina PASQUALINO, Cnrs, 20mn. A Baschet, 1983. A Baschet, 1985. A Cent ans de béatitude, de Anne PAPILLAUT et Jean François DARS, CNRS Images, 52 mn. (Inde) A Chants et danses eskimo du Groenland oriental, de Bernadette ROBBE, Cnrs, 25 mn A L’école du cri (La Symphonie animale), de Antonio FISHETTI, CNRS Images, 52 mn. A Génésis-Eks - 48 mn - CNRS (musique informatique - version longue du film Génésis avec concert) A Glattalp, de Hugo ZEMP, 30 mn. (Suisse) A Les dieux ne meurent jamais, de Laurent AUBERT, 52 mn. (Inde) A Musiques Aré Aré, de Hugo ZEMP, 90 mn. (Océanie) A Musiques du Rajasthan, de Geneviève DOURNON, CNRS Images, 106 mn. A Musique du Pirée/Rebétiko : Portrait de Markos Vamvakaris 52 mn (Grèce) (sous réserve) A Tensio, IRCAM, 15 mn (sur le compositeur Philippe MANOURY - musique contemporaine) A Un siècle de musiques bretonnes - de la première guerre mondiale aux années 60, de Pierrick GUINARD, 28 mn. A Un siècle de musiques bretonnes Les Années 70, de Pierrick GUINARD, 28 mn. A Un siècle de musiques bretonnes Les Années 90, de Pierrick GUINARD, 28 mn. A Vievola : chœurs et danses du col de Tende, de Jean-Dominique LAJOUX, CNRS Images, 26 mn. (Italie) A Voix de tête, voix de poitrine, de Hugo ZEMP, 23 mn. (Suisse) Jeune public : A Les grandes orgues, les sorciers ont un tuyau, 26 mn (Série C’est pas sorcier) A Les luthiers : de l’arbre au violon, 26 mn (Série C’est pas sorcier) A Comment notre voix fonctionne-t-elle ? Crédits photos © CNRS Photothèque - VRIGNAUD François Mur de projection visuelle utilisé pour un jeu, Cubophobia, basé sur les lois de la physique dans lequel le joueur doit contrôler les mouvements de la balle verte. © CNRS Photothèque - CHASTAGNER Guy Mesure du rendement acoustique d’une guitare dans une enceinte à vide, avec système d’excitation automatique. © CNRS Photothèque - VIGNAUD Thomas Vieille guitare et nacres à Tetamanu, atoll de Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française. © CNRS Photothèque - ROUGET G. Xylophone double. Le résonateur de l’instrument principal est une fosse creusée dans la terre. Facture très primitive. Sans doute le plus grand xylophone du monde. Utilisé exclusivement pour un rituel vodoun. Afrique occidentale, sud duBénin. © CNRS Photothèque/IRCAM - RAGUET Hubert Chercheur devant un “robot musicien” qui permet de “souffler” dans une trompette de manière parfaitement contrôlée et d’étudier ainsi la manière dont sont émis les sons. 30 © CNRS Photothèque - Instruments de musique à cordes en matériaux composites. Les matériaux composites offrent désormais des qualités © CNRS Photothèque/Agence Zèbre - HABERT Francis - J. C. Risset, médaille d’or du CNRS au piano Disklavier qui est un piano mécanisé : chaque touche est munie d’un capteur et aussi d’un moteur. © Acrylique de Martine FAVREAU. FILMS EN COMPÉTITION Le Jury Jeune remettra 2 prix en soirée de clôture : la Vague Azur, 1er prix, et la Vague Emeraude, 2ème prix : samedi 11 mai à 20h30. Entrée libre. 1. Aux origines de la musique 52 mn 2. Le mystère Stradivarius 52 mn 3. L’instinct de la musique 100 mn 4. Vacarme en haute mer 52 mn 5. Son du patrimoine (Le) 21 mn 6. Un musée aux rayons X 28 mn 7. Chant des harmoniques (Le) 28 mn 8. Les maîtres du chant diphoique 52 mn 9. Fragiles mélodies 52 mn 10. Les dauphins, auxilières de recherche 10mn 11. Le chant du capitaine de la foret 6 mn L’ÉQUIPE DU FESTIVAL Nicole BRUNET : Directrice Christine CHAPON : Présidente Michèle MOREAU : Secrétaire Anne TALLEC : Trésorière Coordination : Animations et ateliers : Brigitte VILLIERAS Accueil : Paule SIMONNEAU Chauffeurs : Catherine LEGAL Communication de proximité : Yves SIMONEAU Conférences : Jean VILLIERAS, Jérôme HUSSENOT Expositions : Matyas LE BRUN Graphisme : Brigitte DUBOIS Hébergement : Carmen VILLALBA Logistique : Yves LAFORGE Régie plateau : Vincent WILLIAMSON Relations avec les écoles : Anita BUTON, Jean VILLIERAS, Michèle VIVIER Restauration : Jean FEBVRE Webmaster : Joseph CHAUVEAU Brigitte BINI, Gérard BINI, Michel DEMOULE, Chantal ELIE, Marie Bernadette GANGHOFFER, Claude LAMOTTE, Vivianne LAURIER, Françoise LEPAGE, Michèle LEROY, Martine RENAUD, Pierre RENAUD, Nadia PANNETIER, Jean Pierre PANNETIER, Marie PITOISET, Jean-Michel PLUN, Mauricette RIVIERE, Jacques RIVIERE, Philippe ROBART, Bruno TALLEC, Hélène VIVET, Thomas VIVET. JURY JEUNE Le regard des jeunes intéresse réalisateurs et chercheurs désireux de partager avec eux leur passion pour la recherche. C’est pourquoi un jury jeune composé de 6 élèves de l’école de musique du Vieil et des collèges évaluera les films en compétition selon des critères pédagogiques et esthétiques. Ils décerneront 2 prix aux réalisateurs : 1er prix la Vague Azur et 2ème prix la Vague Emeraude. Membres du jury Jeune 2013 : Lina FERRADI, 11 ans Esther FOURNIER, 11 ans Baptiste JANVIER, 14 ans Aurélien MEUNIER, 13 ans Mary MORTON, 11 ans Tess SEGALEN, 13 ans REMERCIEMENTS Les organisateurs du festival remercient tous les artistes, les chercheurs, les partenaires, qui ont contribué à la réalisation du festival, ainsi que les personnes suivantes pour leur aide généreuse : Laurent AUBERT, ethnomusicologue Catherine BALLADUR, CNRS Images Marie BRULEY, Chargée de la promotion et de la communication territoriale Anita BUTON, relations écoles primaires Annie DAMOUR, enseignante Murielle DUCAS, Ircam, chargée d’études et de réalisations culturelles Brigitte DUBOIS, graphiste Joseph CHAUVEAU, webmaster Jules ESPIAU DE LAMAESTRE, IRISA, project coordination engineer Michèle GAULUPEAU, relecture Monique GALLAND-DRAVET, CNRS Images Véronique GORET, CNRS Images François GENDRON, centre culturel Les Salorges Sylvie JACQUEMIN, réalisatrice Patrick KERSALÉ, ethnomusicologue Panayiotis KYRIAKOULAKOS, président de l’association CAID, Athènes Bernard KUBICA, animateur du Bar des Sciences Daniel LE GUEVEL, Directeur d’Amzer Nevez Anne-Flore LECAT, CNRS Images Bernard LHOSTE, CNRS Images Christophe MALLIGAND, photographe Laurence MORDENTI, CNRS Images David MORTON, Dr. école de musique du Vieil Estelle NOURYGAT, violoniste Michel PERRIN, ethnologue Collège de France Henry-Paul PONDARD, Cin’Etoiles Marie-Jo PONDARD, Cin’Etoiles Morgane PONDARD, Cin’Etoiles Fanny POTIER, presse. Michel POTTIER, photographe Ingo RUDLOFF, réalisateur Olivier SAUZEREAU, conférence de presse Hélène STENMANS, prêt d’instruments africains Brigitte TOUILLIER, chargée d’administration, Association Structures Sonores Baschet Quang Hai TRAN, ethnomusicologue Toute l’équipe de la librairie Trait d’Union L’Association des Collectionneurs de l’Epine, prêt de vitrine Nous remercions tous les réalisateurs et les chercheurs qui par leurs images partagent leurs connaissances avec nous tous. Merci à l’équipe du Centre culturel Les Salorges. Nous remercions les enseignants des écoles et collèges qui font bénéficier leurs élèves du festival. Merci à nos fidèles partenaires. Nous remercions tout particulièrement l’équipe de bénévoles grâce à qui le festival prend vie. r tie u o .fr i r m.free o N es 3 0 ienc r 3 5 .sc .f • 8 cap doo a e / i / n : r l e ttp wa v a • h [email protected] e C h 8 9 enc l a 8 9 xsci u de 0 e 9 6 apa u c 6 r 1, 06 AU ES NC E SCI Graphisme : Brigitte Dubois - Impression Offset 5 Édition P CA X