Dimanche 19 Juin 2016
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Dimanche 19 Juin 2016
MO BÉJAÏA-YOUNG AFRICANS (CE SOIR-22H30) MISSION DIFFICILE POUR SENDJAK Le Quotidien Lire en page 13 l’article de Boualem Chouali Dimanche 19 Juin 2016 n°4774 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI BRAQUÉE SUR LE DÉROULEMENT DES ÉPREUVES PARTIELLES DU BAC L’ALGÉRIE RETIENT SON SOUFFLE Lire nos articles en pages 2 et 3 Des avions de l’armée pour transporter les sujets, un plan B contenant des sujets de secours prêt à être mis en branle à la moindre fuite et les réseaux sociaux coupés. L’Etat veut un bac à risque zéro fuite. LE RND PRÉPARE UNE SÉRIE DE RENCONTRES DE PROXIMITÉ Ouyahia prend le pouls de la rue Ces sorties de proximité, ont pour but de remobiliser les militants autour de la nouvelle feuille de route validée par le congrès et pour mieux affronter les législatives de 2017. Lire en page 4 l’article de Amar Ingrachen QUAND LE RAMADHAN RIME AVEC CHERTÉ LES FRUITS HORS DE PRIX Une bonne production est attendue cette année pour les raisins, les pêches et les abricots. Lire en page 7 l’article de Abdelkrim Amarni DÉCOUVERTE D’IMPORTANTES QUANTITÉS D’ARMES ET DE MUNITIONS PAR L’ARMÉE Qui arme ces bataillons contre l’Algérie ? 73 terroristes ont été abattus par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) entre janvier et mai 2016, selon un bilan rendu public par la revue El-Djeich dans son numéro de juin. Lire en page 24 l’article de Ikram Ghioua Ph : R. Boudina AVEC UN TAUX DE REUSSITE AU BEM DE 73,43% TIZI OUZOU GARDE LA PREMIÈRE PLACE Comparativement à la moyenne nationale qui est de 54 %, Tizi Ouzou a enregistré en plus une hausse très sensible par rapport à la session de 2015. Lire en page 3 l’article de Aomar Mohellebi L’Actualité DIMANCHE 19 JUIN 2016 BAC : LEUR BLOCAGE SUGGÉRÉ PAR LES SPÉCIALISTES Les réseaux sociaux pointés du doigt TOUTES LES COMPLICITÉS ont été imaginées. Toutes les failles probables colmatées. Mais il restera toujours un doute. L’on n’est jamais sûr à 100%. ! SAÏD BOUCETTA L e coup d’envoi du baccalauréat dans sa session partielle est entouré de mesures de sécurité draconiennes. Tirés dans les imprimeries de l’ANP et transportés par des avions de l’armée aux différentes wilayas du pays en un temps record, les sujets d’examen font l’objet d’une surveillance particulière. Les mesures de sécurité qui entourent les quelque 555 000 copies du bac les élèvent au rang de joyaux de la République. Et c’est peu dire, compte tenu de la conjoncture, des enjeux politiques et la crédibilité de l’Etat engagée, en raison du risque que les tenants de la fuite ne récidivent et créent un précédent d’une gravité insoupçonnable. Le gouvernement est donc devant un défi de taille. De ceux qu’elle n’a jamais eu à affronter en presque 54 ans d’indépendance. Il y a d’abord l’étendue de la fuite des sujets, ensuite l’obligation d’organiser deux examens du baccalauréat, puisque celui-ci aussi dure cinq jours, en l’espace de trois semaines seulement. Cette posture quasiment intenable, en tout cas, sans précédent dans le monde, pour les trente dernières années, donne à la mission du gouvernement une dimension autrement plus stratégique. En fait, réussir cet examen revient à gagner une bataille décisive. La première, qui a eu lieu un certain 29 mai 2016, a provoqué de gros dégâts. Pris par surprise, l’Exécutif a dû encaisser le coup et estimer les dommages. L’absence de tout mouvement de foule parmi les lycéens à l’annonce de la session partielle est signe du semi-échec des milieux qui ont organisé l’attaque. Le niveau de conscience de la société qui a sans doute flairé le « piège », au regard de la parfaite organisa- Les réseaux sociaux par lesquels le malheur de la session du 29 mai est arrivé sont largement contrôlables par l’Exécutif cités du gouvernement de tenir des engagements nationaux. L’image de l’Etat serait sérieusement écornée et la société ne se satisfera pas de la thèse de l’attaque surprise. Elle voudra en découdre et situer les responsabilités. Un scénario dont l’Algérie doit faire l’économie. En ces temps de difficultés économiques, il serait problématique d’avoir à gérer une profonde crise politique. On en est donc là et l’Exécutif n’a aucun autre choix que celui de réussir cette session pour qu’on puisse passer à autre chose. Mais il reste que l’équation du bac conserve au moins une variable qu’il faut absolument maîtriser et le gouvernement dispose des moyens nécessaires pour ce faire. Il s’agit du canal de propagation de la fuite. Les réseaux sociaux par lesquels le malheur de la session du 29 mai est arrivé sont largement contrôlables par l’Exécutif. Il est possible de tion de la fuite, a fait certainement déjouer la deuxième phase du «plan». Mais personne ne peut attester qu’il n’y ait pas une troisième phase qui consisterait à frapper encore en usant de procédés que les autorités n’ont pas imaginés. Des complicités, il est toujours possible d’en avoir et lorsqu’on monte une opération d’une telle envergure, on est censé penser à tout. Du côté de l’Exécutif, on s’est certainement astreint au même exercice de prévision. Tous les scénarii ont été certainement étudiés. Toutes les complicités imaginées. Toutes les failles probables colmatées. Mais il restera toujours un doute. L’on n’est jamais sûr à 100% de n’importe quel système de défense. La hantise de ceux qui ont organisé la session partielle serait d’avoir oublié un détail. Un petit détail qui plongerait le pays dans un climat d’incertitude quant aux capa- MESSAOUD BOUDIBA, CHARGÉ DE LA COMMUNICATION DU CNAPESTE, À L’EXPRESSION BEM 67.89% de «Une nouvelle fuite sera difficile à gérer» réussite à Béjaïa ENTRETIEN RÉALISÉ PAR ! ABDELLAH BOURIM L’Expression : Comment appréhendez-v vous le déroulement de cet examen spécial du baccalauréat qui débute aujourd’hui ? Messaoud Boudiba : Le baccalauréat de cette session exceptionnelle, commence aujourd’hui pour des milliers de candidats dans une atmosphère de peur, d’angoisse et de consternation après le scénario qui a entaché le diplôme du baccalauréat du 29 mai dernier. Aujourd’hui, nous sommes devant le fait accompli, l’erreur n’est pas permise. Certes, le ministère de l’Education et le gouvernement ont annoncé des mesures un peu identiques à celles d’avant, à travers une mobilisation importante des cadres du secteur pour l’encadrement de cet examen, ce qui laisse dire que les efforts ont été faits pour parer à la fuite des sujets. Espérons que ces épreuves se dérouleront dans de meilleures conditions, et ce, pour le bien de nos élèves et pour la préservation de la crédibilité de l’examen du baccalauréat. Ces milliers de candidats qui ont passé des jours et des nuits à se préparer à ce rendez-vous, méritent du calme, de la sérénité et de travailler dans les meilleures conditions pour espérer décrocher le sésame qui leur ouvrira les grandes portes de l’avenir. Estimez-v vous que ces mesures mobilisées par la tutelle vont servir à l’éradication de ce phénomène (la fuite des sujets d’examen) qui s’est invité sur la scène publique ? En effet, la mobilisation est importante, mais il faut dire que l’expé- rience du 29 mai dernier a démontré qu’en dépit de cette armada de mesures annoncées par la tutelle la fuite a eu lieu. Un acte qui a terni l’image de l’école algérienne et qui a obligé ces milliers de candidats à refaire leur examen durant le mois de Ramadhan. Pour les syndicats, cette question les dépasse de loin. Aujourd’hui, il est impératif de préserver le droit des élèves à une éducation de qualité, à l’égalité des chances dans les différents examens, ce qui ressort des prérogatives du gouvernement et du ministère de l’Education. On est obligé de trouver des solutions adéquates pour éviter que ce phénomène se reproduise une nouvelle fois dans le secteur de l’éducation, car un tel scénario aura un effet néfaste sur l’avenir de l’école algérienne qui est malheureusement dans une situation chaotique. En cas d’une nouvelle fuite des sujets d’examen, quelle répercussion aura cet acte sur l’esprit des jeunes candidats ? Certes, la fuite des sujets a eu un impact sur les élèves, c’est pour cela qu’il faut éviter à tout prix la reproduction d’une telle situation. Car cette fois-ci elle sera très difficile à gérer. Si aujourd’hui, on a eu une alternative d’organiser une deuxième session, la prochaine sera difficile à résoudre. Nous sommes devant le fait accompli et c’est bien le moment où chacun des maillons de cette chaîne d’organisation des examens de fin d’année se doit d’assumer ses responsabilités. L’élève n’est pas prêt à payer pour les erreurs des autres. A. B. ! BOUALEM CHOUALI La direction de l’éducation de la wilaya a enregistré un taux de réussite de 67.89% à l’examen du brevet de l’enseignement moyen (BEM) dans sa session de mai 2016, selon un communiqué de cette dernière. Selon la même source, sur un total de 13 177 candidats présents audit examen, 8 974 candidats dont 4 921 filles ont été reçus. Un taux de réussite, en somme, largement supérieur au taux de réussite national qui est de 54.42%. ce qui positionne la wilaya de Béjaïa, selon le même communiqué au- devant du classement général par wilaya. De leur côté, les filles confirment leur suprématie sur les garçons en arrivant en première position avec un taux de 55%. Il est à noter que comparativement à l’année dernière où le taux de réussite était de 58,67% la direction de l’éducation de Béjaïa a enregistré une hausse remarquable avec ce taux de 67.89%. Sur le plan qualitatif, la direction de l’éducation de la wilaya de Béjaïa a enregistré deux moyennes de plus de 19/20, soient 19.30/20 et 19.19/20, à inscrire à l’actif de Azib Yasmine du CEM Berkouk Yahia de la commune d’Aokas et Ibouzitène Samia du CEM Hammouche Malek de la commune de Bouhamaza respectivement. La direction de l’éducation de Béjaïa enregistre aussi 50 candidats admis avec une moyenne de plus de 18/20 et 139 moyennes de plus de 17/20. B. C. 2 bloquer tous les réseaux sociaux durant toute la période de l’examen. Au cas où les organisateurs de la fuite parviennent à soutirer des sujets. Il devrait être exclu qu’ils puissent bénéficier des mêmes facilitations de diffusion. Les spécialistes de la chose sécuritaire recommandent cette solution radicale pour s’assurer un minimum de fraude, même dans le cas où les sujets sont fuités. Dans le cas contraire, pareil blocage servira à couper tout contact des candidats avec l’extérieur et les obligera à ne se concentrer que sur leurs feuilles d’examen. Cette mesure permettra aux candidats sérieux de composer dans les meilleures conditions, sans stress dû au risque de fuites et sanctionnera les mauvais élèves. Les arguments en rapport avec les libertés individuelles ne pèseront pas dans la balance. L’intérêt du pays prime sur toute S. B. autre considération. DJEFAFLA OMAR, VICE-PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ÉLÈVES, À L’EXPRESSION «LE RISQUE ZÉRO N’EXISTE PAS» L’Expression : La session spéciale du baccalauréat commence aujourd’hui, les parents sont-iils inquiets d’une éventuelle reproduction de fuites de sujets d’examen ? Djefafla Omar :L’association des parents d’élèves fait confiance aux institutions chargées de l’organisation de cet examen. D’après le plan d’action annoncé par le gouvernement, toutes les mesures et les conditions d’une meilleure organisation de ces épreuves sont réunies. Mais il faut reconnaître qu’il est difficile de s’assurer un risque zéro fuite dans ce genre de situation. Donc le risque de la reproduction d’un tel scénario n’est pas écarté. Nous avons demandé que l’identité des responsables de cet acte soit rendue publique et de leur infliger des sanctions modèles. Mais il semblerait que l’enquête des services de sécurité est toujours en cours. Donc selon vous, s’assurer d’un risque zéro est à écarter ? Effectivement, la possibilité de la reproduction d’une fuite est toujours valable, pour maintes raisons. Mon point de vue est motivé par deux points importants, le premier est en relation avec la cabale montée contre la ministre de l’Education nationale qui est ciblée par cette affaire, et le deuxième point est lié au nom- bre important d’acteurs mobilisés qui n’ont pas,réussi à empêcher un tel scénario. Notre association attend toujours le résultat de cette enquête avec impatience, pour nous les parents d’élèves nous avions souhaité que la justice dévoile l’identité des personnes impliquées dans cette affaire avant l’organisation de cette session exceptionnelle, pour barrer la route à ceux qui veulent salir l’école, d’autre part, pour encourager les élèves à repasser cette épreuve dans la sérénité. L’association des parents d’élèves a-tt-eelle assumé son rôle durant cette période difficile pour les élèves et leurs parents ? Notre priorité est de participer et contribuer à la réussite de ce rendez-vous le plus important pour les élèves et leurs parents. Je crois que les élèves comme leurs parents ont bien compris les finalités d’un tel acte, c’est pour cela qu’ils ne sont pas affectés par la fuite qui a eu lieu lors de la précédente session. Ces derniers sont bien déterminés à aller jusqu’au bout. On appelle les parents à accompagner leurs enfants durant cette période la plus difficile de leur vie scolaire. ENTRETIEN RÉALISÉ PAR A. B. L’Actualité DIMANCHE 19 JUIN 2016 BRAQUÉE SUR LE DÉROULEMENT DES ÉPREUVES PARTIELLES DU BAC L’ALGÉRIE RETIENT SON SOUFFLE DES AVIONS DE L’ARMÉE pour transporter les sujets, un plan B contenant des sujets de secours prêt à être mis en branle à la moindre fuite et les réseaux sociaux coupés. L’Etat veut un bac à risque zéro fuite. ! ABDELLAH BOURIM L e gouvernement sous pression, les parents retiennent leur souffle et les candidats au summum du stress. L’épreuve partielle du baccalauréat qui débute aujourd’hui, braque l’Algérie entière. L’examen doit se dérouler sans faute, il y va de la crédibilité de l’Etat. Une nouvelle fuite de sujets d’examen bouleversera toutes les cartes du gouvernement et remettra en cause ses capacités d’assurer le bon déroulement d’un simple rendez-vous scolaire qui est l’examen du baccalauréat. Jamais l’Algérie depuis l’indépendance du pays n’a eu à refaire un baccalauréat pour cause de fuite massive de cette ampleur. Ciblée par un complot à plusieurs facettes, l’Algérie s’est retrouvée à mener une cyberguerre contre un ennemi invisible, mais dont les visées sont claires. Il s’agit de livrer l’école à la mouvance obscurantiste et dans cet « affrontement » Nouria Benghebrit est la femmes à abattre parce qu’elle aspire à construire une école moderne. Cette fois-ci le ministère de l’Education affirme avoir tiré enseignement de l’expérience du 29 mai dernier, et compte corriger les lacunes enregistrées dans le déroulement de cet examen. Tous les moyens sont mobilisés et toutes les précautions sont prises pour s’assurer d’un baccalauréat à «risque zéro» de fuites des sujets. Parmi les consignes de sécurité adoptées, la tutelle a chargé ses cadres régionaux de suivre de près l’opération de l’acheminement des sujets des examens. Des sujets de secours accompagnent les sujets principaux pour les épreuves partielles. Une autre mesure de sécurité pour cette session exceptionnelle, le transport des sujets aux centres d’examens se fera le jour-même de l’épreuve, contrairement aux précédentes sessions. Pour ce faire, ce sont les avions de l’armée qui ont été actionnés pour le transport des sujets d’examen. «La distribution des sujets aux centres d’examen se 555 000 candidats seront sur la brèche ce matin fera juste avant le début des épreuves», a-t-il affirmé. La mesure phare prise par le gouvernement demeure celle liée à la coupure des réseaux sociaux comme seul moyen efficient de lutte contre la fuite des sujets des examens via les réseaux sociaux. Les 555 000 candidats entameront l’examen d’histoire-géographie durant la matinée et l’anglais dans l’après midi. Ils seront examinés au long de cette semaine dans sept matières, concernées par la fuite des sujets des examens, dans la filière «sciences expérimentales», à savoir les épreuves de mathématiques, de sciences de la nature et de la vie, de physique, d’anglais, de français, d’histoire- géographie et enfin de la philosophie. Ces quatre dernières disciplines sont partagées totalement ou partiellement avec d’autres filières, à savoir les mathématiques, technique mathématiques et gestion économie. Contrairement à la session ordinaire du 29 mai dernier, les candidats seront examinés, aujourd’hui dans des conditions relativement difficiles en dépit des efforts consentis par la tutelle pour faire éviter aux candidats de passer cet examen durant le mois sacré, depuis le début de l’année scolaire, mais en vain, la fuite a tout gâché. Se voulant rassurant, l’inspecteur général du ministère de l’Education a indiqué qu’«aucune autre mesure spéciale relative à l’ouverture des enveloppes ni au lancement officiel des épreuves n’a été prise». M. Messeguem a ajouté que les centres d’examen fonctionnent le plus normalement comme prévu. Selon ce dernier, la tutelle a maintenu les mêmes modalités d’organisation des précédentes sessions, pour cet examen, même si ce rendez-vous est un peu spécial où l’Etat a mobilisé tous les moyens pour sa réussite. Pour ce qui est de la question de retrait de la confiance de l’Office national des examens et concours (Onec), M. Nedjadi a indiqué que «l’Onec est le seul habilité à élaborer, imprimer et distribuer les sujets aux centres d’examen». Concernant l’enquête enclenchée sur les fuites de sujets, le responsable a indiqué que «tous ceux qui ont été à l’origine AVEC UN TAUX DE REUSSITE AU BEM DE 73,43% Tizi Ouzou garde la première place COMPARATIVEMENT à la moyenne nationale qui est de 54 %, Tizi Ouzou a enregistré en plus une hausse très sensible par rapport à la session de 2015. ! AOMAR MOHELLEBI A près l’examen de cinquième, où la wilaya de Tizi Ouzou a arraché haut la main, le meilleur taux de réussite à l’échelle nationale, la même région vient de récidiver de fort belle manière en ce qui concerne les résultats du brevet d’enseignement moyen (BEM). En effet, la wilaya de Tizi Ouzou a obtenu le taux de réussite le plus élevé en Algérie au BEM avec pas moins de 73,43 % d’admis aux lycées. Non seulement le taux est très élevé dans la wilaya de Tizi Ouzou comparativement à la moyenne nationale qui est de 54 %, en plus il a enregistré une hausse très sensible par rapport à la session de 2015. Pour rappel, la taux en question a été de 67 % dans la wilaya de Tizi Ouzou qui a également arraché la première place nationale durant l’année scolaire 2014-2015. Mohand Tachabount, le responsable de la cellule de communication de la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou a livré les chiffres détaillés concernant le BEM 2016 et on apprend que sur les 14 418 collégiens s’étant présentés aux centres d’examen du BEM, ils ont été 10 587 à avoir réussi à l’examen du BEM. Dans deux CEM de la wilaya de Tizi Ouzou, le taux de réussite au BEM a été de 100 %. Il s’agit du collège Taâchacht dans la daira de Tizi Ghennif et du CEM Nachef Mohamed d’Akerrou dans la daïra d’Azeffoun. Par ailleurs, les deux meilleures lauréates au BEM de la même wilaya de Tizi Ouzou, de sexe féminin, sont respectivement Moussaoui Mélissa du CEM Akli Amar de Bouzeguène et de Aïchoune Ouiza du CEM Metrek Omar de Tizi Rached. Les deux lauréates ont obtenu respectivement les moyennes de 18,93 et 18,92 sur 20. Les résultats, plus que satisfaisants, obtenus par les élèves de collèges de la wilaya de Tizi Ouzou ont été une source de bonheur pour les parents et les travailleurs du secteur de l’éducation de la région qui confirment ainsi toute l’importance que l’on accorde encore et toujours aux études et à l’école. Pour rappel, la wilaya de Tizi Ouzou détient aussi la première place à l’échelle nationale concernant l’examen de passage au collège (ex-sixième) en obtenant un taux de réussite de 96, 62 %. Sur les 15 324 élèves de cinquième année primaire ayant passé l’examen de cinquième, 14 822 ont réussi le test qui leur permet de se rapprocher d’un palier vers l’université. Durant ces 15 dernières années, la wilaya de Tizi Ouzou ne cesse de surprendre par de brillants résultats obtenus à tous les niveaux, notamment au baccalauréat où elle a raflé le taux de réussite le plus élevé durant plusieurs années consécutives. Selon les responsables de la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou, il n’ y a pas de recette miracle à ce succès à répétition en dehors du sérieux accordé à l’école par toutes les parties concernées, à commencer par les cadres du secteur, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves euxmêmes bien sûr. En attendant les résultats du baccalauréat, la wilaya de Tizi Ouzou célèbre avec faste la première place au BEM après avoir savouré comme il se doit le même exploit à l’examen de cinquième. A. M. 3 des fuites de sujets ou qui ont utilisé les réseaux sociaux pour faire passer les sujets ou les corrections ont été arrêtés et présentés devant la justice. L’enquête qui est à un stade avancé suit toujours son cours et les résultats seront connus A.B à temps». E L’ DITORIAL Les Etats-U Unis et l’Otan jouent avec le feu ! ! KARIM MOHSEN I nquiétants bruits de bottes en Europe de l’Est, aux frontières de la Russie et de la Chine, en mer de Chine méridionale où les incursions de navires de guerre et dans l’espace aérien de chasseurs états-uniens, confinent à la provocation. Provocations qui semblent délibérées dans les pays de l’Est de la part de l’Otan qui renforce sa présence dans les pays baltes, en Pologne et en Roumanie. En marge de la préparation du sommet de l’Otan (Varsovie 8-9 juillet prochain) le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a encore appelé [mercredi] la Russie « à cesser son soutien aux séparatistes » russophones dans l’est de l’Ukraine et à « retirer ses forces et équipements militaires » du pays, y compris de la Crimée « annexée ». Très offensive, l’Otan semble avoir, le plus officiellement du monde, déclaré la guerre à la Russie, comme en témoigne l’annonce par Jens Stoltenberg du déploiement de quatre bataillons dans les pays baltes et en Pologne. De fait, Etats-Unis comme Otan ne prennent plus de précautions oratoires, menaçant explicitement la Russie de représailles. Ainsi, le duo Otan-Etats-Unis qui encercle désormais militairement la Russie [tous les pays de l’ex-Europe de l’Est communiste à l’exception de l’Ukraine – qui veut y être - ont adhéré ces dernières années à l’Alliance atlantique] estime que c’est Moscou qui veut la guerre. Pour bien montrer que tout le tort d‘une déflagration militaire incontrôlée serait du fait de la Russie, Washington avait mis en service, en mai dernier, un système de défense antimissiles en Roumanie. C’est donc la Russie cernée par les armées de 28 pays qui voudrait la guerre ? Voilà donc un concept iconoclaste de la paix de la part des Etats-Unis et de l’Otan qui mettent ainsi en exergue le postulat « la guerre, c’est la paix » ! Or, une guerre en ce début de troisième millénaire serait une guerre nucléaire. Les pays est-européens qui demandent à l‘Otan de s’installer chez eux ne savent pas ce qu’ils font. Si, en effet, guerre il y a, ses premières victimes seront l’Europe et les peuples européens, car les bombes [nucléaires] ne tomberont ni sur le territoire états-unien ni sur le territoire russe, mais bien en Europe. En fait, des navires de guerre états-uniens patrouillent déjà en mer Méditerranée et en mer Noire à proximité des eaux territoriales russes avec le risque de provoquer l’irréparable. En témoigne l’incursion de l’ « USS Donald Cook » survolé [en septembre 2014] en mer Noire par un avion de combat russe Sukhoï-24 (Su-24) non armé (ni bombes ni missiles) portant exclusivement un dispositif de guerre électronique. L’incident a cependant provoqué une terrible frayeur à l’équipage militaire états-unien. Un avertissement sans frais de Moscou ? Il faut dire que longtemps orphelins d’un véritable ennemi, depuis la fin de la Guerre froide, les Etats-Unis et son bras armé [??!!] l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) redécouvrent qu’il n’y avait rien de plus vrai ni de mieux que les ennemis traditionnels qui ne sont autres que la Russie (renaissante de ses cendres) et la Chine (désormais deuxième puissance mondiale). De fait, le groupe terroriste « Etat islamique » - créé par les Etats-Unis – et ses émules, n’ont été là que pour maintenir la tension au MoyenOrient et dans d’autres régions du monde, propices à leur intervention militaire. En février dernier, le chef du Pentagone, Ashton Carter, annonçait la couleur lors de la présentation du projet de budget du secrétariat à la Défense pour 2017– confirmant le revirement stratégique états-unien en indiquant : « Nous n’avons pas eu à nous soucier d’eux [de la Russie, Ndlr] depuis vingt-cinq ans, il va désormais falloir qu’il en soit autrement » alléguant en particulier des supposées incursions militaires russes en Ukraine. Sur l’autre versant de la planète, le même scénario a lieu avec des patrouilles de navires de guerre et porteavions états-uniens en mer de Chine méridionale, sous le prétexte de la liberté de navigation. On aura beau vouloir voir des navires de guerre russes et chinois contrôler… les eaux territoriales états-uniennes. Au regard de leurs activités bellicistes les Etats-Unis semblent prêts à en découdre avec la Russie comme avec les Chinois. A quel prix ? K. M. L’Actualité DIMANCHE 19 JUIN 2016 LE RND PRÉPARE UNE SÉRIE DE RENCONTRES DE PROXIMITÉ Ouyahia prend le pouls de la rue CES SORTIES DE PROXIMITÉ ont pour but de re-mobiliser les militants autour de la nouvelle feuille de route validée par le congrès et pour mieux affronter les législatives de 2017. ! AMAR INGRACHEN L a nature a horreur du vide. Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia , n’entend pas céder le terrain à ses adversaires politiques et plus partiellement les islamistes qui l’occupent sans réserve durant le Ramadhan. M. Ouyahia a dans cette optique prévu une série de sorties sur le terrain durant ce mois, a-t-on appris auprès des militants du parti. Cette démarche, qui intervient au lendemain d’un remaniement ministériel, s’inscrit sans nul doute dans une perspective de préparation des échéances électorales qui s’annoncent, notamment les législatives de 2017. En effet, le RND n’a obtenu aux législatives de 2012 que 70 sièges alors que le FLN en a eu 221, soit un écart de 151 sièges. Il est vrai que le RND a amélioré son score de neuf sièges par rapport aux élections de 2007, mais son assiette électorale reste très réduite comparée à celle du FLN. Il est vrai aussi que la bataille politique algérienne s’est toujours articulée autour de l’élection présidentielle puisque le système est fait de sorte que tous les leviers de pouvoir soient concentrés entre les mains du président. Mais, l’émergence d’une sphère politique et économique plus ou moins autonome, impose d’autres alliances et équilibres pour atteindre le consensus. Ce changement même relatif, est dû, d’une part, à la migration du centre de gravité du pouvoir qui est désormais passé de l’armée à des instances civiles et, d’autre part, la chute brutale des prix du pétrole et le chancellement du modèle rentier qu’elle a entraîné, lequel modèle constitue la plaque tournante du système politique algérien. Face à cette nouvelle configuration politique du pays, Ahmed Ouyahia tente d’investir le terrain pour expliquer les enjeux et surtout les défis qui attendent le pays dans un contexte national et régional des plus fragiles. Néanmoins, l’ère des consensus étant, semble-t-il, révolue, Ouyahia comme tout autre candidat potentiel, ne pourrait plus compter sur un consensus au sein du pouvoir. Le FLN, qui était jusqu’à très récemment, « un allié stratégique » pour le RND, ne l’est plus. A l’évidence, le parti majoritaire a également ses propres ambitions dans les prochaines échéances électorales. Jusque-là, le FLN mène le jeu politique national. Les recommandations émises par le secrétaire général du parti, Amar Saïdani, notamment la mise en place d’un gouvernement politique et sa direction par la majorité parlementaire, sont traduites concrètement sur le terrain. Aujourd’hui, le gouvernement compte pas moins de 16 ministres FLN, une situation jamais vécue depuis l’ouverture démocratique du pays en 1990. A ce titre, le dernier remanie- ment ministériel est un message politique qui dit, en substance, ceci : pour être au gouvernement et prétendre le diriger, il faut avoir la majorité au Parlement. Ce principe, bien que non écrit, tend à devenir une règle et Ahmed Ouyahia semble avoir très bien compris le message. C’est pourquoi, à peine conforté dans sa position de secrétaire général du RND, après l’avoir été par intérim, dans le sillage du congrès extraordinaire du parti, il s’est mis en branle et commence à baliser le terrain, à travers des sorties publiques, des rencontres de proximité, des conférences de presse pour les échéances à venir. C’est ainsi qu’il a entamé une série de sorties de proximité, hier, à partir de Boumerdès, pour re-mobiliser les militants autour de la nouvelle feuille de route validée par le congrès et pour mieux affronter les législatives de 2017. Le défi pour le RND et pour Ouyahia, est sans nul doute d’avoir la majorité parlementaire. Il est donc attendu que des actions de terrain intensives soient faites par le RND dans les mois à venir et que des déclarations et des enjeux de taille soient évoqués par Ahmed Ouyahia. A. I. BEDOUI AUX APC «Prenez-vvous en charge» AVEC LA SITUATION de crise marquée par la baisse des recettes de changes et la chute des prix du pétrole, l’Etat n’est plus en mesure de supporter les charges au niveau local comme ce fut le cas à l’époque de l’embellie financière. ! NADIA BENAKLI F ini le temps des vaches grasses. Le Trésor ne viendra plus à la rescousse des collectivités locales. Celles-ci n’auront plus droit au financement ou aux rallonges budgétaires ou des financements pour couvrir leurs dépenses et mener à bien leurs projets. Les Assemblées populaires communales (APC) devront, désormais se débrouiller pour se prendre en charge. Les frais des dépenses et la masse salariale ne seront plus sur le dos de l’Etat. Le gouvernement vient d’en décider ainsi. Les secrétaires généraux des APC ont été chargés officiellement d’établir l’équilibre dans la comptabilité fiscale des communes et prendre en charge les frais de gestion et la masse salariale des travailleurs. C’est une directive du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales relative à la nouvelle méthode de gestion des communes qui s’appuie sur les doivent également assainir la situation de gestion de toutes les dépenses comme les factures d’électricité, le gaz, l’eau, le téléphone, etc. En prévision de la rencontre des walis de l’Est que présidera le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales à Constantine, les APC sont livrées à une course contre la montre. La wilaya de Constantine se prépare pour anticiper aux exigences de Nouredine Bedoui qui connaît bien cette wilaya, ses problèmes, ses atouts et ses insuffisances. D’ailleurs, une commission d’enquête ministérielle est attendue cette semaine à Constantine pour inspecter au niveau de la mairie en raison du blocage qu’elle connaît. La raison pour laquelle plusieurs projets de développement ont été annulés en raison du retard dans la soumission des dossiers techniques au niveau de la direction de planification et de budget de wilaya. Près de 700 milliards de centimes alloués à cette troisième plus grande commune du pays sont gelés à cause de la défaillance des responsables propres sources des APC et l’autofinancement allant dans le sens d’une rationalisation des dépenses. Ainsi, l’Etat vient de se dégager d’un vrai fardeau. Il faut reconnaître que les 1 541 communes pèsent très lourd sur le Trésor public. Avec la situation de crise marquée par la baisse des recettes de changes et la chute des prix du pétrole, l’Etat n’est plus en mesure de supporter les charges au niveau local, comme ce fut le cas à l’époque de l’embellie financière où il a eu à éponger à plusieurs reprises les dettes des APC estimées à des milliards de dinars. Désormais, les responsables locaux devront faire face, seuls à toutes les situations. La mission est loin d’être facile pour eux. Ces derniers doivent trouver comment innover et gérer leur budget au centime près. En application de cette directive, le wali de Constantine M. Hocine Ouaddah a chargé les SG des mairies en leur octroyant un délai de 15 jours pour présenter le premier rapport de cette opération initiée par le gouvernement. Les responsables locaux locaux selon le chef de l’exécutif. Sur les chantiers qui traînent, les walis et les responsables locaux se renvoient la balle. L’année dernière les maires de la wilaya de Tizi Ouzou et de Béjaïa se sont manifestés pour dénoncer les accusations des walis qui leur reprochent le manque d’efficacité dans la réalisation des projets. Les maires disent qu’ils n’ont pas les pouvoirs pour appliquer les programmes. Ces derniers sont tenus d’obtenir l’accord du wali pour chaque projet. Pis encore, ces derniers ont été même interdits de quitter le territoire national sans l’autorisation de la hiérarchie. Une décision qui a soulevé l’ire de la plupart des élus locaux, lesquels n’ont pas hésité à manifester leur colère. Enfin, avec cette nouvelle approche dans la gestion des communes, les élus locaux seront plus libres. Certes, trouver des sources de financement est un véritable casse-tête pour eux, mais ils n’auront plus à attendre l’aval du wali pour lancer des projets. N. B. 1 221 POSTES DE DIFFÉRENTES SPÉCIALITÉS OUVERTS Sonatrach recrute ! WALID AÏT SAÏD A près l’éducation, c’est au tour de la Sonatrach d’apporter son lot de bonnes nouvelles aux chômeurs. L’entreprise pétrolière vient d’ouvrir 1 221 postes de recrutement. C’est certes un chiffre qui paraît dérisoire, mais en ces temps de crise, la création d’un seul emploi est déjà un exploit. Surtout que ces 1 221 postes concernent différentes spécialités et sont même répartis sur défférentes wilayas. On trouve ainsi 130 postes d’ingénieurs dans huit spécialités différentes. Mais ce sont les cadres qui se partagent la part du lion avec 687 postes. En ce qui concerne les grades d’agents, on trouve 398 postes. Cinq dans la mécanique industrielle, 67 HSE, 14 en génie civil, 33 en communica- tions et 15 dans le conditionnement. La planification industrielle elle, a eu droit à neuf postes. Pour ce qui est des postes administratifs, 60 postes dans les finances et le budget, 83 dans la gestion des achats, 25 dans la gestion des ressources humaines, 13 dans l’archivage. Il y a aussi 14 postes d’assistantes sociales, 15 dans la santé, 40 secrétaires et enfin cinq dans l’informatique. Les wilayas concernées sont Alger, Boumerdès, Naâma, Mostaganem, Tébessa, Ouargla, Ilizi, Laghouat, Tamanrasset, Adrar, Bouira, Béjaïa, Oran, Relizane, Béjaïa, Tiaret, Skikda, Batna et El Bayadh. Un véritable « pactole » donc pour les demandeurs d’emplois. Comme pour le concours de l’éducation, on va assister à une ruée vers ces postes, sauf que leur nombre est des plus limités. C’est l’Agence nationale de l’emploi (Anem) qui a été chargée de mener à bien cette opération. Et cela afin d’assurer une grande transparence pour leur attribution et éviter un brouhaha qui pourrait en sortir particulièrement à cause du nombre limité de ces postes. C’est d’ailleurs dans ce sens que des conditions strictes ont été exigées par la Sonatrach. On cite entre autres les conditions d’age et le niveau d’études. Ainsi pour les ingénieurs, ils devront avoir moins de 35 ans et un bac +5. Les cadres doivent eux avoir un bac+4, et ne pas dépasser aussi les 35 ans, alors que les agents, il leur est exigé un bac+3 et moins de 33 ans d’âge. Sonatrach recrute donc ! Une surprise au vu de la conjoncture actuelle, mais que les observateurs trouvent normale du fait que, comme l’avait assuré son P-DG, Amine Mazouzi, le pétrolier algérien continuera ses investisse- 4 ments et a besoin de personnel pour continuer à fonctionner au même rythme. Néanmoins, Sonatrach n’est pas le seul secteur étatique a avoir « cassé » le gel du recrutement dans le secteur public qu’il prônait il y a deux ans. Ces derniers mois, le gouvernement annonce des recrutements par dizaines de milliers dans la Fonction publique. Il en est ainsi de l’Education nationale, la santé, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur dont les postes de recrutement sont annoncés ces derniers mois au fur et à mesure. Les collectivités locales ne sont pas en reste. Des milliers de postes seront ouverts dans le cadre de la nouvelle organisation administrative décidée par le président Bouteflika. Une décision qui vise à rapprocher le pouvoir décisionnel du citoyen, à créer plus de fluidité dans les administrations locales, mais cette décision appelle à la création de postes d’emploi. A ceux-là s’ajoute le nombre de recrutements au niveau des services de sécurité. Tout comme la santé d’ailleurs où des annonces de recrutements ont lieu au niveau du corps paramédical, le tendon d’Achille du secteur de Boudiaf. Pour ne citer que l’Education nationale, au moins 19 000 enseignants seront recrutés. En somme, des secteurs stratégiques et on croit savoir que plusieurs administrations ont été destinataires de notes les incitant à ouvrir les concours de recrutement au plus tard en mars pour permettre aux candidats retenus de rejoindre leurs postes dès la rentrée sociale prochaine. La crise oui, mais le gouvernement coupe seulement ce qui n’est pas indispensable… W.A.S. De Quoi j’me Mêle DIMANCHE 19 JUIN 2016 CHLEF SE RAPPROCHE DE PARIS La ligne aérienne tant attendue, ChlefParis, a enfin vu le jour. La compagnie nationale aérienne Air Algérie va la lancer à partir du 22 juin 2016. Deux vols hebdomadaires sont prévus, chaque mercredi et samedi. Une nouvelle qui ravit les habitants de la wilaya de Chlef, mais aussi des wilayas voisines qui étaient obligés de se déplacer à Alger ou Oran pour gagner la capitale française. Air Algérie continue donc d’être à l’écoute des besoins de sa clientèle, en particulier lorsqu’il s’agit de répondre à une attente de plusieurs années. Mais une fois de plus, tout vient à point à qui sait attendre… Le HCA édite le 1er Manuel d’alphabétisation L’OUVRAGE EST UNE traduction-adaptation du manuel d’alphabétisation en arabe intitulé « Je m’alphabétise avec la culture de la citoyenneté » produit par l’Association algérienne d’alphabétisation Iqraa. Le manuel traite de certaines thématiques telles que l’algérianité et la citoyenneté. L’ouvrage (ou le manuel) est destiné en premier lieu aux personnes analphabètes qui veulent apprendre tamazight, d’où l’intégration de leçons de syntaxe et d’orthographe. C’est un passage obligé pour apprendre à écrire et à lire en tamazight. L’ouvrage est composé de deux grandes parties : la famille- société et l’Etat-Nation algérienne. Ces deux parties sont suivies d’un lexique des concepts utilisés. Dans chaque partie, il y a des cours, chaque cours est divisé en trois axes : expression, orthographe et syntaxe. L’ouvrage contient 35 cours pour la première partie et 17 pour la deuxième. La rixe entre enfants devient une bataille tribale DURANT le Ramadhan, le jeûneur est censé faire preuve de patience, de civisme et de compréhension, pour le moins. Le but même du jeûne est de renforcer en cette période le sens de la piété, de la solidarité et de la fraternité. Il semble que ces objectifs soient vite perdus de vue par la grande majorité des Algériens qui se livrent à des affrontements intempestifs, pour des raisons souvent grotesques. Dans la nouvelle ville Makomadès du chef-lieu de Oum el Bouaghi, il a suffi d’une étincelle pour confirmer la règle. Une banale querelle entre mioches du même quartier s’est vite muée en une bataille rangée, d’abord entre adultes des deux familles concernées, puis entre les parents par alliance, enfin par les deux tribus auxquelles appartiennent ces familles belliqueuses. L’affrontement fut homérique, puisque ni les gourdins ni les barres de fer et plus encore les produits pyrotechniques n’ont manqué à l’appel. Résultat des courses : une dizaine de blessés et l’intervention des forces de l’ordre. Les pirates informatiques trouvent 138 failles au Pentagone DES PIRATES informatiques invités à tester la sécurité de cinq sites Internet du Pentagone, dont le site amiral defense.gov, ont découvert près de 140 failles en un mois, a reconnu hier le ministre américain de la Défense, Ashton Carter. Au total, 1 410 Américains férus d’informatique et de réseaux ont participé à ce concours de piratage, organisé par le Pentagone pour renforcer la sécurité de ses sites. En un mois, ils ont fourni 1 189 rapports sur des vulnérabilités, permettant de détecter 138 failles « valides et uniques ». Le meilleur d’entre eux, qui a décelé plusieurs failles, a empoché 15 000 dollars sur les 75 000 de prime offertes. Ashton Carter, lui-même féru de sciences et de technologies, s’est félicité d’avoir réussi à renforcer la sécurité des sites Internet du Pentagone à moindre coût. Une mise à jour qui tarde à se faire au métro d’Alger PLUS D’UNE ANNÉE après le lancement de la ligne de l’extension du métro vers El Harrach, les messages signalétiques à bord n’ont pas encore été mis à jour ! Par exemple, arrivé à Haï El Badr, il est toujours signalé que c’est le terminus, ce qui crée une grosse confusion chez les passagers qui ne sont pas habitués à cette information qui n’a plus de raison d’être. Certains vont même descendre de la rame, croyant effectivement que c’est la fin de la ligne. Les quatre nouvelles stations n’ont-elles pas aussi droit à un message vocal pour les signaler. Les conducteurs prennent de temps en temps la peine de le faire dans le micro, encore faut-il que le passager soit toujours sur ses gardes… La Sûreté d’Alger organise un «iftar» chaque vendredi LA SÛRETÉ DE LA WILAYA d’Alger organise chaque vendredi durant le mois de Ramadhan, un « iftar » collectif au profit des usagers de la route sous le slogan « Un mois de Ramadhan sans accidents de la route », afin de sensibiliser cette catégorie aux accidents de la route, selon la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du « renforcement des liens avec les citoyens a pour objectif de contenir le phénomène des accidents de la route », a précisé le communiqué. Cette opération est organisée au niveau de trois points, à savoir le barrage de contrôle situé à la sortie de l’autoroute Blida-Alger (plateau de Bir Khadem-La Côte), celui situé au niveau de l’autoroute sud (cité Les Bananiers) et le barrage de contrôle situé au niveau de l’autoroute d’El Harrach menant vers Ben Aknoun. Les services de sûreté saisiront cette occasion pour sensibiliser les usagers de la route quant à l’importance du « respect du Code de la route, notamment les dangers de l’excès de vitesse, peu avant «l’iftar» ». Manger plus de céréales complètes réduit le risque de mortalité L’analyse d’une dizaine d’études publiée lundi dernier révèle que consommer beaucoup d’aliments riches en céréales complètes permettrait de réduire nettement le risque de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires et aux cancers. « Ces résultats viennent encore conforter les conseils diététiques actuels qui recommandent de consommer au moins 48 grammes de ces aliments quotidiennement pour améliorer la santé durablement et prévenir une mortalité prématurée », souligne Qi Sun, professeur à Harvard et principal auteur de l’étude. Ces travaux sont publiés dans l’édition en ligne de Circulation, publication spécialisée de l’American Heart Association. Ils montrent notamment que les personnes consommant 70 grammes de céréales complètes par jour voient leur risque global de mortalité reculer de 22% par rapport à celles qui en mangent peu ou pas. Plus particulièrement, les risques de mortalité liés aux maladies cardiovasculaires et aux cancers reculent eux respectivement de 23% et 20%. 5 L’Actualité DIMANCHE 19 JUIN 2016 DÉPART À LA RETRAITE À L’ÂGE DE 60 ANS L’ALGÉRIE FAIT SA MUE LE NOUVEAU TEXTE de loi doit prendre en compte la pénibilité de certains secteurs d’activité (chemins de fer, mines, bâtiment, Protection civile…) et faire l’objet d’un consensus entre partenaires sociaux (syndicats, patronat) et gouvernement. ! MOHAMED TOUATI I l aura fallu une déclaration du Premier ministre pour que l’opinion s’empare du sujet. Abdelmalek Sellal avait annoncé, le 5 juin dernier, un nouveau projet de loi qui modifierait l’ordonnance 9713 autorisant le départ à la retraite sans condition d’âge. Le débat est désormais sur la place publique. Et c’est tant mieux car il aura à clarifier certaines zones d’ombre et à ouvrir un autre chantier de réformes. Celui des retraites qui couronne la fin de parcours de tout une carrière professionnelle. Une nouvelle vie qui dépendra du système de solidarité qui sera mis en place. Il doit garantir l’avenir de la Caisse nationale des retraites dont la mission essentielle qui lui est confiée est de le pérenniser. Il n’y a donc pas de raison pour que l’Algérie qui a opté pour un nouveau modèle de croissance économique de s’affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures ne lance pas le chantier nécessaire pour la réforme de son système de retraite qui serait adapté à la conjoncture économique actuelle. Tout en faisant preuve de plus de justice sociale, une empreinte que porte l’Etat algérien depuis l’indépendance. Car si la majorité des salariés bénéficient des mêmes droits (assurance sociale, allocations familiales, congés payés…) ils ne sont par contre pas tous égaux en matière d’exercice de leur fonction. Ils ne sont pas confrontés aux mêmes conditions exigées par leur métier. Certains ont rejoint le monde du travail très jeunes, d’autres ont exercé leur profession dans des situations extrêmement éprouvantes tout en étant exposés à un certain type de maladies (la silicose, par exemple, une maladie pulmonaire provoquée par l’inhalation de poussière de silice et de charbon que contractent les travailleurs des mines). Le nouveau texte de loi doit donc prendre en compte tous ces aspects ainsi que la pénibilité qui caractérisent certains secteurs d’activité (chemins de fer, mines, bâtiment…) et faire l’objet d’un consensus entre partenaires sociaux (syndicats, patronat) et gouvernement. Il est certainement temps de dépoussiérer l’ordonnance 97-13 qui autorise le départ à la retraite sans condition d’âge. La toute puissante Fédération nationale des travailleurs retraités qui défend les intérêts de près de 2 millions de travailleurs retraités (Fntr) a déjà mis les pieds dans le plat. « La Fntr propose de prendre en compte les travailleurs des professions pénibles dans certains secteurs d’activités », a indiqué son secrétaire général, Smaïl Boukris qui a souligné la nécessité de permettre à ces catégories de travailleurs de bénéficier de leurs pensions de retraite dès l’âge de 55 ans, « en raison précisément de la pénibilité de leur carrière professionnelle ». Toutes les grandes nations ont adapté leur système de retraites aux réalités économiques et démographiques d’aujourd’hui. représentent surtout un sérieux danger pour la pérennité de ce système de solidarité intergénérationnel que symbolise la retraite. Moins de travailleurs qui y cotisent la fragiliseraient davantage. Et puis quitter le navire au moment où il est demandé plus de bras pour le mener à bon port, la nouvelle orientation économique qu’ont décidé d’imprimer les pouvoirs publics au pays pour le sortir de son addiction à l’or noir signifierait carrément son échec garanti. « L’avenir de Le débat est désormais la pérennité des caissur la place publique ses de retraite est lié à un nouveau modèle de L’espérance de vie n’est plus ce croissance créant de la valeur, dont qu’elle était autrefois. Il est donc les sous-segments sont une nouvelle normal de travailler plus longtemps politique de l’emploi, de la gestion à partir du moment où l’on vit plus de la sécurité sociale et de la fiscalongtemps. Pourquoi en Algérie lité. » souligne Abderrahmane ferait-on exception ? Des départs Mebtoul, professeur des universités massifs en retraite anticipée sans et expert international. Créer de la qu’il ne soit mis de garde-fous à richesse c’est aussi mettre les mains cette mesure mettraient à coup sûr dans le cambouis le temps qu’il faut. la trésorerie de la CNR (Caisse Un trait de caractère des sociétés nationale des retraites) en péril. Ils développées… M. T. ENTRÉE DES BINATIONAUX SANS PASSEPORT BIOMÉTRIQUE Possible jusqu’au 31 octobre LA COMMUNAUTÉ ALGÉRIENNE établie à l’étranger estimée à près de 5 millions de personnes peut contribuer grandement à la relance économique du pays. ! MADJID BERKANE L e délai d’entrée au territoire national sans passeport biométrique aux binationaux n’ayant pas encore établi leurs passeports et munis d’un passeport étranger et d’une pièce d’identité algérienne est prorogé jusqu’au 31 octobre prochain, a appris avant- hier l’APS d’une source consulaire algérienne à l’étranger. Cette information que Ramtane Lamamra, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, avait annoncée au mois de mai dernier, lors de l’inauguration du nouveau siège du consulat de Créteil, sans préciser les délais, a pour but, de permettre aux binationaux désireux de passer leurs vacances estivales en Algérie coïncidant cette outre que la prise en charge des pouvoirs publics pour les problèmes de la communauté est animée aussi par d’autres considérations. En fait, le nouveau contexte économique du pays a imposé au gouvernement d’opter pour la recherche de nouvelles ressources financières. La communauté algérienne établie à l’étranger estimée à près de 5 millions de personnes pourrait selon beaucoup d’experts en planification de développement constituer une source financière importante en devises pour le Trésor public, cela d’une part. De l’autre, l’arrivée massive de touristes binationaux en été crée une dynamique et une réanimation du commerce d’une manière générale et de dynamisme pour le secteur du tourisme en particulier. La rentabilisation des communautés nationales vivant à l’étranger, soulignent de nombreux experts, font partie du plan de année pour certains avec le mois sacré. Cette facilité est toutefois « exceptionnelle et n’a pas vocation d’être permanente » avait averti à cette occasion M.Lamamra,soulignant par ailleurs que l’Algérie va se pencher davantage sur les difficultés que rencontre la communauté algérienne établie à l’étranger. Les autorités algériennes, avait indiqué dans la foulée Ramtane Lamamra, vont prendre des mesures exceptionnelles s’agissant notamment des réductions sur les tarifs des billets de la compagnie Air Algérie qui demeurent très chers et ne sont pas à la portée de tous nos émigrés épuisés déjà par la cherté de la vie. D’autres mesures également seront prises, avait laissé entendre le ministre quant aux conditions d’accueil dans les aéroports et les ports, en facilitant notamment les procédures douanières qui constituent jusqu’à présent un véritable calvaire. Il faut dire en développement économique de nombreux pays. Le Maroc, soulignent-ils, a créé un fonds spécial pour sa communauté établie à l’étranger. Ce fonds sert, entre autres, à la construction des projets et des infrastructures d’utilité publique et à la politique de solidarité dans le Maroc. L’idée du fonds pour les cotisations des émigrés a été déjà pensée et proposée en Algérie, il y a quelques années, y compris par le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Néanmoins, le contexte économique faste de l’Algérie pendant une décennie (2004-2014) n’a pas pressé le gouvernement à recourir à l’instauration de ce fonds. A ce propos, il faut dire que de nombreuses élites de la diaspora et des artistes algériens établis à l’étranger, ont exprimé publiquement leur volonté de contribuer à ce fonds. M. B. LE PRÉSIDENT DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT DEVANT LES CANADIENS «Les terroristes recrutent là où il y a la pauvreté» LE PRÉSIDENT du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a participé au Canada au Forum économique international des Amériques où il a dit ses vérités sur le terrorisme. ! ALI TIRICHINE L ors d’un déjeuner à la Banque royale du Canada, il a été demandé à Adesina son point de vue sur la crise des migrants et la menace du terrorisme qui pèse sur le continent. « Personne ne veut être pauvre », a répondu Adesina qui a déploré le nombre de jeunes Africains qui risquent - et perdent - leur vie pour une vie meilleure en Europe. « Si vous observez la convergence de plusieurs facteurs - dégradation de l’environnement, niveaux élevés de chômage et de pauvreté - très honnêtement, l’oisiveté fait le jeu du diable », dit-il. Il a ajouté qu’il est très facile pour les terroristes de se déplacer dans les zones rurales en Afrique qui sont devenues des zones de misère, car elles ont été vidées de leur potentiel économique. « Si vous faites un recensement géographique et que vous regardez où les terroristes recrutent, vous voyez que c’est là où il y a une dégradation de l’environnement et infiniment de pauvreté », a-t-il souligné. Afin de réduire les risques de migration ou de terrorisme, il est impératif de transformer ces zones en espaces de prospérité économique, a-t-il ajouté. Ce qui explique la raison pour laquelle la Banque africaine de développement a lancé l’initiative pour l’emploi des jeunes en Afrique (JfYA) visant à faire en sorte que les jeunes Africains restent chez eux et à créer 25 millions d’emplois et former 32 millions de jeunes dans les 10 ans. Il est ainsi clair que pour Adesina, l’Afrique doit se rapprocher davantage du Canada pour combattre le terrorisme et la pauvreté. Lors de cette première visite officielle du président de la BAD au Canada, il a exposé l’immense potentiel de l’Afrique dans les énergies renouvelables, encore largement inexploité ainsi que l’emploi des jeunes et la crise migratoire en Europe. Il a également remercié le Canada pour son soutien continu à la Banque et au Fonds africain de développement, qui contribue à la réduction de la pauvreté et au développement économique dans les pays les plus défavorisés. Akinwumi Adesina s’est adressé à quelque 100 dirigeants d’entreprise sur ces sujets. 6 Il a aussi tenu des réunions bilatérales avec le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard et Christine St-Pierre, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, et avec Jean Lebel, président du Centre de recherches pour le développement international à Ottawa pour les sensibiliser sur les dossiers du développement et du terrorisme. Adesina a présenté les cinq grandes priorités de la Banque, à savoir l’énergie, l’alimentation, l’industrialisation, l’intégration de l’Afrique et l’amélioration de la qualité de vie des populations. Il a également appelé à une coopération et à un investissement accrus en Afrique, en particulier dans les domaines de l’énergie et de l’agroalimentaire. De nombreux pays afri- cains sont désormais confrontés à une menace majeure. Si celle-ci peut prendre des formes locales, elle ne s’en réfère pas moins à un creuset idéologique commun et à des pratiques violentes partagées. Longtemps limitée à l’Afrique du Nord et à la Somalie, la violence extrémiste islamiste forme désormais un continuum stratégique africain de l’Atlantique à la mer Rouge et au nord vers la Méditerranée, avec désormais la transversale saharo-sahélienne comme fil conducteur. Cette évolution, dont le terrorisme est une des manifestations les plus visibles et dramatiques, comporte une dimension politique et stratégique plus large qu’il s’agit d’embrasser dans sa totalité. A. T. L’Actualité LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE À PROPOS DE L’IMPORTATION DE BLÉ « L’Etat a pris toutes les dispositions » L’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour satisfaire les besoins du pays en matière de blé en cas de régression de la production nationale, a assuré hier le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelgham lors de sa visite de travail dans la wilaya de Bouira. «En cas de régression de la production nationale en matière de blé, l’Etat a pris les mesures nécessaires pour importer du blé de façon à satisfaire les besoins des citoyens», a affirmé M. Chelgham lors d’un point de presse tenu en marge de sa visite à Dirah (sud de Bouira), où il a procédé au lancement d’une campagne de lutte contre les incendies. Cette année, la production agricole et les céréales en particulier, a été affectée par le manque de pluviosité et la sécheresse dans certaines régions du pays ; c’est pour cela que nous nous attendions à une légère baisse de la production en matière de céréales», a estimé le ministre qui a procédé au lancement de la campagne moisson-battage dans la commune d’Aïn Bessem (ouest de Bouira). «C’est sûr qu’il y aurait une légère baisse de la production de céréales», a souligné le même responsable sans donner aucun chiffre sur cette question. D’ailleurs, il a appelé les agriculteurs à multiplier leurs efforts en vue d’augmenter la production de blé à Bouira, où la production actuelle est estimée à 35 quintaux à l’hectare au niveau du plateau d’El Asnam, où un système d’irrigation à partir du barrage de Tilesdit a été mis en service il y a deux mois. «35 quintaux à l’hectare c’est très peu, il faut travailler davantage pour augmenter la production, d’autant plus que le plateau d’El Asnam et la wilaya de Bouira disposent de tous les moyens nécessaires notamment en matière d’eau grâce à trois importants barrages, à savoir celui de Koudiet Acerdoune, Tilesdit et Sed Lekhal à Aïn Bessem». Selon les prévisions affichées par le ministère dans son rapport remis à la presse, la production céréalière pour cette année 2015-2016 sera de 1 24 million de quintaux, dont 739 361 q de blé dur et 214 043q de blé tendre. Le ministre a appelé les différents partenaires concernés à œuvrer de façon à répondre aux aspirations des pouvoirs publics qui continuent de soutenir et d’octroyer des soutiens allant de 40 à 60 % au profit de tout investisseur intéressé par la réalisation des projets d’irrigation agricole d’appoint en vue de booster la production céréalière et réduire la facture des importations. Au niveau de la ferme pilote Haïchour Ali, où il a donné le coup d’envoi de la campagne moisson-battage 2015-2016, le ministre a demandé aux responsables locaux du secteur agricole de transmettre au ministère de tutelle toutes les fiches des fermes pilotes de céréales que compte Bouira pour pouvoir revoir leur mode de gestion, tout en incitant les parties concernées à lui faire des propositions dans ce cadre. DIMANCHE 19 JUIN 2016 QUAND LE RAMADHAN RIME AVEC CHERTÉ LES FRUITS HORS DE PRIX UNE BONNE PRODUCTION est attendue cette année pour les raisins, les pêches et les abricots. ! ABDELKRIM AMARNI L es fruits sont chers sur les étals de nos marchés. Ils sont même trop chers, estiment la plupart des modestes chalands en quête d’un dessert fruité qui soit à la portée de leurs misérables bourses malmenées à tout-va pendant ce mois sacré du Ramadhan.Et pourtant, en début de ce mois de jeûne, nombre d’associations, groupements et corporations divers de mandataires opérant dans les marchés de gros proches de la capitale et même d’ailleurs ainsi que d’autres organisations de commerçants, avaient émis un pronostic quelque peu « rassurant » qui garantissait des prix « abordables » à venir des fruits et légumes. Hélas, ces affirmations, filmées du reste par les médias, ne se sont pas vérifiées sur le terrain où l’on constate, au grand dam du citoyen, que ces victuailles restent tout de même onéreuses pour le simple citoyen lambda. Ce dernier, quelque part écolonaturiste, pensait ainsi remplacer pour changer du fameux « kalbelouze » ou la « zalabia » ou toute autre gâterie sucrée, par un fruit. Mal lui en prit ! Ces fruits sont encore plus chers et même si on arrive à dénicher un fruit de saison à un prix « acceptable », comme l’abricot par exemple, on découvre une fois rentré chez soi, qu’un tiers du kilogramme acheté, sinon plus, est pourri ou parfois encore vert. Quant à la pastèque, fruit très prisé par les Algériens, il ne faut pas en parler. Coûtant 40 DA/kg avant le mois de jeûne, elle caracole autour de 140 DA/kg, voire plus, dans certains quartiers d’Alger. Ce beau et Les prix affichés des fruits comme les légumes, restent élevés magnifique fruit bien de chez nous, rafraîchissant,hydratant et riche en vitamine « C », revient si cher qu’il est vendu actuellement en parts découpées comme en Europe. Cependant, estime-t-on, l’arrivée de la seconde production de ce fruit dans le Nord va rabaisser les prix à quelque 35/40 DA/kg,« wait and see »! Le melon devra, pour sa part, selon ces mêmes projections, se maintenir autour de 60 et 70 DA/kg.Je me souviens tout jeune encore à la Casbah, je voyais souvent des travailleurs, des dockers surtout, remontant du port après avoir exercé un « ship » ou un « double ship », pour user de leur propre langage, rentrant chez eux tenant fièrement en équilibre d’une main une grosse pastèque accrochée sur l’épaule et un grand pain d’antan balançant à l’autre bras. Cette image exhibait le butin de leur journée de dur labeur. Fini ce temps-là. La pastèque est devenue un fruit pour riches, du moins en cette saison où la première production nous parvient des oasis du Sahara, et qui touche à sa fin dans ce nouvel « eldorado » pour beaucoup d’agriculteurs. Ce même fruit, cultivé dans le nord du pays, n’est pas encore tout à fait disponible. Avec sa récolte bientôt dans les vergers du Nord, ce fruit sera abondant sur les étals et nous pourrons assister à la loi de l’offre et de la demande qui va s’imposer, et, partant, faire baisser inéluctablement les prix de ce fruit si chéri par la population. Sans oublier la pêche et le melon qui connaîtront le même « sort » baissier dès la fin du mois de juin où la production sera plus abondante avant la saison d’été proprement dite. Toutefois, qu’il nous soit permis de dire ici qu’un décalage flagrant est observé entre le dinar perçu dans la paye de fin de mois du salarié et le dinar que nous ont rétrocédé les denrées que nous achetons sur les marchés. Les experts appellent ça de l’inflation, d’autres répercutent cet état de fait sur la dégringolade du dinar…mais hélas, nos mères ménagères et pères travailleurs n’en ont que faire de ces lois économiques et continuent à beaucoup en souffrir, n’arrivant plus à joindre les deux bouts. Les prix affichés des fruits comme les légumes, restent élevés bien qu’une « très légère » baisse ait été constatée lors de la deuxième semaine du Ramadhan. Cette baisse toute relative a été relevée pour certains fruits comme la pêche dont les prix ont dégringolé de 380/450 DA/kg à 230/250 DA/kg. Cette baisse des prix sera commune à tous les fruits qui seront abondants sur les étals jusqu’à fin septembre. La production nationale devrait, selon les prévisions de cette campagne, « surclasser » les fruits importés de par leur qualité gorgés de soleil. Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (Ancaa), s’est dit confiant quant à la prochaine production cette année de raisin, de pêches et d’abricots dont les prix seront « abordables » dès la fin juin A. A. selon lui. Miracle, les prix baissent à Tizi Ouzou UN MARCHÉ se tient sur l’esplanade de l’ancienne gare de Tizi Ouzou. Les prix appliqués sont très abordables. ! KAMEL BOUDJADI D ans l’océan de la vie chère en ce mois de Ramadhan, le citoyen lambda navigue à vue. Toutes les escales affichent des prix exorbitants. Tous les produits sont hors de portée. Sauf qu’une escale inattendue attend le naufragé en plein centre-ville de Tizi Ouzou. C’est une véritable bouée de sauvetage que la direction du commerce a placée au niveau de l’ancienne gare. Un marché «rahma» s’y tient en ce mois de jeûne et ce jusqu’à l’Aïd.Sur place, les stands sont carrément envahis par des citoyens venus de toutes les communes. Le bouche-à-oreille a fini par annoncer la bonne nouvelle dans tous les foyers. Un marché se tient sur l’esplanade de l’ancienne gare de Tizi Ouzou. Les prix appliqués sont très abordables. Tous les produits sont exposés et proposés à des prix qui défient ceux espérés. La viande est moins chère. Elle est cédée 50 à 100 dinars moins cher que les bouchers et autres marchés et supermarchés. La viande blanche, elle, affiche 50 dinars de moins. Les fruits et légumes sont vendus à des prix plus abordables que les marchés où domine la spéculation.Une virée sur les lieux nous a permis de tâter le pouls. Les vendeurs présents derrière les stands nous ont, en fait, éclairés suffisamment sur la technique utilisée par la direction du commerce pour maintenir les plus bas prix alors que tous les L’ indicateurs affichent des hausses substantielles sur beaucoup de produits de première nécessité sur les autres places. « Nous achetons notre marchandise du cultivateur. Personnellement, je viens juste d’arriver, c’est moi-même qui ai récolté les fruits. Il n’existe pas d’intermédiaire entre moi et le cultivateur. C’est pourquoi comme vous voyez, le prix n’est pas élevé », nous explique un vendeur qui révélait que ses ventes ont dépassé toutes ses attentes. D’autres produits comme les dérivés du lait sont vendus par les producteurs eux-mêmes qui affichent des prix très bas en rapport aux mêmes articles proposés ailleurs, mais dont l’intervention de plusieurs intermédiaires a porté les prix plus haut.De jour en jour, les ventes augmentent. C’est l’aveu même d’un autre vendeur qui exprime son désir de voir cette méthode se généraliser. « C’est la meilleure façon de couper l’herbe sous les pieds des spéculateurs. Ce sont des virus qui sucent non seulement le sang des cultivateurs, mais aussi des acheteurs. Ils amassent des milliards sans travailler », affirme un vendeur vite rejoint par des acheteurs qui proposaient d’étendre ces marchés au reste des mois de l’année. « Oui, il faut des marchés partout dans les communes pour permettre au producteur de vendre son produit. C’est justement l’absence de ce genre de marchés qui permet aux spéculateurs de vivre comme des microbes. Cette méthode qui permet au cultivateur et au producteur de vendre directement le fruit de leur sueur est un véritable anti- biotique qui détruit ces microbes, je veux dire les spéculateurs », ajoute un autre vendeur. « Moi aussi je voudrais bien pouvoir vendre mon produit moi-même où à l’Etat, au moins l’Etat ne suce pas ma sueur. Il faut des marchés de proximité. Les anciens que nous avons hérités de nos grandsparents ont pratiquement tous été fermés pour permettre à ces virus de spéculer comme ils le désirent. Il faut les rouvrir dans chaque commune », renchérit un autre. Tous exprimaient en fait, le désir de renouer avec les marchés traditionnels. Autrefois, chaque jour se tenait un marché dans une localité. Preuve de l’ancrage de cette tradition est le fait que les jours où se tiennent ces marchés font partie intégrante de la toponymie de nos villages. Un grand nombre de lieux voient leurs noms précédés des jours où se tient un marché comme « Larbaâ, Lekhmis, Lhed » et autres. Les gens rencontrés sont satisfaits de pouvoir faire des économies. « C’est une occasion pour moi d’économiser un peu d’argent. Si j’économise mille dinars sur les achats d’aujourd’hui et dans trois jours mille autres dinars, je pourrais au moins acheter des vêtements de l’Aïd pour mes enfants », nous explique une dame à la cinquantaine, satisfaite des prix pratiqués sur ce lieu.Enfin, il faut noter que le marché attire de plus en plus de citoyens, mais qui trouvent hélas des difficultés à circuler à cause du problème du transport. A 18h, il n’y a aucun bus à Tizi Ouzou. mais, là c’est déjà K. B. un autre problème. DJEZZY CONSOLIDE SA POSITION DANS LE SEGMENT B2B auditorium de Djezzy a abrité jeudi 16 juin 2016 une cérémonie de signature portant sur des offres de services au profit de quatre Chambres Nationales dont celle des Notaires, des Huissiers de Justice, des Traducteurs et Interprètes ainsi que des Commissaires-Priseurs en présence respectivement de leurs présidents : Me Agal Makhlouf, Me Bouchachi Brahim, Me Benouari Kakou, et de Me Benyahia Abdelouahab Amine, ainsi que de Vincenzo Nesci Président Exécutif de Djezzy, de Choukri Berghout, responsable du Département B2B (interentreprises) du management de l’entreprise. Les offres commerciales portent sur la fourniture de prestations de services mobiles Voix et Data destinés aux membres adhérents des corporations signataires. La signature de ces quatre accords marque l’intérêt de Djezzy pour le marché du B2B et reflète la confiance inébranlable dont jouit l’opérateur auprès d’organismes et d’institutions de renoms. 7 Dans son allocution, Vincenzo Nesci a souligné l’importance de cet accord qui intervient à un moment où Djezzy est en train de compléter le déploiement de la 3G avec de nouvelles wilayas couvertes à partir du 1er juillet prochain et l’arrivée de la 4G. De son côté, Choukri Berghout a déclaré que l’objectif était toujours de satisfaire le client en offrant le maximum de choix aux membres des professions signataires des accords afin qu’ils puissent choisir les formules qui correspondent le mieux à leurs attentes. Enfin, les représentants des Chambres Nationales ont tenu à exprimer leur satisfaction suite à la conclusion, avec succès, de cet accord tout en faisant part de leur volonté de renforcer cette relation dans le futur. Djezzy, pionnier de la téléphonie mobile en Algérie, qui œuvre à offrir au consommateur algérien de nouvelles opportunités pour naviguer dans le monde numérique réitère son engagement d’être toujours à l’écoute des différents besoins de ses abonnés et de les servir, comme il se doit. L’Actualité ARRIVÉE DU TASSILI 2, AU PORT D’ANNABA Les douanes au petit soin des voyageurs En application des nouvelles mesures douanières, portant prise en charge des voyageurs entrant au pays, les services des douanes algériennes, se surpassent à la faveur de la satisfaction. Le Tassili 2, car-ferry fétiche , pour le retour au bled des ressortissants algériens établis en France, a accosté mercredi dernier au port d’Annaba, en provenance de Marseille (France), avec à son bord 324 voyageurs et 233 véhicules. Toutes les mesures de prise en charge des voyageurs ont été mises en place par les services des douanes algériennes, selon un communiqué émanant de ce corps paramilitaire. Aux termes du document et, outre l’utilisation du « couloir vert », destiné aux familles et aux personnes âgées, la direction des douanes à Annaba a, dans le cadre des nouvelles dispositions portant entre autres, l’amélioration du service des formalités d’entrée des voyageurs, notamment en matière de réduction du temps de vérification et contrôle douanier, il a été adopté le système de possibilité de déclaration des sommes de devises, sur le site officiel des douanes avant l’embarquement. Dans le même sillage, la direction des douanes algériennes, a prcédé à d’autres facilitations à savoir le recours à la livraison de documents de transit durant le voyage par voie d’Internet, via le site des douanes algériennes mis à la disposition des concernés, par ces opérations. Parmi les mesures adoptées cette année par les douanes algériennes, la mise en place de nouvelles cellules d’accueil et d’orientation portuaires pouvant prendre en charge, le cas échéant, les voyageurs nationaux et internationaux. Toutes ces dispositions et mesures, généralisées notonsle, à travers tous les ports du pays, visent notamment à réduire la durée des procédures de contrôle pour chaque navire accostant. En attendant la prochaine désserte sur un total de neuf, programmées pour le port d’Annaba, pour cette saison estivale, l’organisation et la fluidité dans le trafic des véhicules, enregistrée lors de cette première arrivée, l’efficacité des nouvelles mesures a visiblement eu le dessus sur l’anarchie qui a caractérisé les années précédentes. Mieux encore, la satisfaction des passagers renseigne sur le rôle positif des éléments de douanes qui ont été au petit soin, à l’égard des voyageurs. W. B. DIMANCHE 19 JUIN 2016 LE RAMADHAN, UN MOIS DE PIÉTÉ, DE CONVIVIALITÉ ET DE SOLIDARITÉ Des restaurants de la «Rahma» ouvrent leurs portes LES PORTES des « douirate » de la Casbah restent ouvertes pendant le Ramadhan. ! ABDELKRIM AMARNI L e mois de Ramadhan en Algérie revêt un aspect fort particulier. « Normal ! » diraient certains. Mais il y a des faits et gestes que l’on ne peut assimiler à de simples particularités. Pour l’Algérien, ce mois de piété, de pardon et de partage, est aussi un pressant et fort appel spontané à la générosité, l’aumône, la solidarité, la fraternité…en un mot à tout ce qui devrait unir les humains. En cette période festive, et néanmoins de recueillement, le côté culinaire occupe une place prépondérante chez le jeûneur, et pour cause. S’il vous arrive de vadrouiller en cette période bénie, pour une raison ou une autre, dans les venelles de la Casbah, vous aurez à constater que les quartiers ont changé de « look ». A cette occasion, les murs ont été fraîchement badigeonnés à la chaux vive, souvent teintée d’indigo pour donner cette fraîcheur exceptionnelle aux « douirate », dont les portes béantes semblent vous accueillir en permanence vous invitant à vous abriter du soleil. Les fumets de plats délicieux vous titillent agréablement les narines. Ils proviennent des mets exquis en préparation dans des marmitons en terre, mijotant doucement sur du charbon de bois contenu dans un brasero en terre cuite également…Toutes ces odeurs agréables se diffusent à travers les ruelles surtout à l’approche du « f’tour » où le jeûneur affaibli par une journée de privations, vacille, c’est le mot, est enivré par ces effluves délicats. Qui devine que c’est là l’odeur d’une « chorba » assaisonnée amoureusement par un cordon bleu, qui pense à un « tadjine – dolma », qui… De toutes façons, toutes nos mamans en cette période, sont des cordons bleus en puissance, il n’y a aucun doute làdessus. Ainsi, en Algérie des cen- Une tradition taines de restaurants de la « Rahma » accueillent, depuis plusieurs années déjà, les voyageurs de passage, aux démunis, aux SDF… pendant le mois sacré du Ramadhan. La plupart du temps, ces espaces de solidarité ouvrent leurs portes dans les quartiers populaires. De nos jours, des établissements pareils activent même dans les quartiers dits « huppés » de la capitale, comme Hydra ou encore Sidi Yahia. Cependant, il faut dire que cette formule de nourrir les gens pendant le Ramadhan dans les restaurants de la « Rahma », n’est point une nouveauté chez les Algériens dans tout le pays. Ainsi, de mémoire de Casbadji, peu avant et pendant le « f’tour », les portes des maisons et des chambres de tous les voisins donnant sur le patio « Ouast eddar », restaient ouvertes. Survient alors un « mini-ballet » d’échanges de plats et de gâteaux entre voisins, respectueusement pour offrir une part d’un plat rare, ou onéreux pour satisfaire les envies d’une voisine enceinte qui a humé ces préparations alléchantes ou encore à une personne âgée qui, parfois, aurait des envies d’enfants à satisfaire. Ou encore offrir une « chorba » chaude avec viande ou poulet à un hère venu quémander un repas à cette heure-ci. C’est aussitôt l’afflux des voisins vers lui pour l’assurer d’un repas complet riche au vu des multiples et différentes offrandes. Dignes qu’ils étaient, ce n’était presque jamais le même mendiant qui se présentait le lendemain. Aussi, faut-il dire, que l’heureuse ouverture de ces restaurants concrétise mieux et plus encore, vu les moyens d’aujourd’hui, la générosité des Algériens en cette période sacrée du Ramadhan. Pour les familles installées, dont le niveau de vie est pauvre, moyen ou « hight », le moment du « f’tour » est un moment privilégié. Tous réunis, après avoir rompu le jeûne avec une douceur ou quelques dattes, de préférence un nombre impair pour les plus vertueux. Ils sont tous là autour d’une même « meïda » ou table. Un « timing » impossible à respecter durant le reste de l’année, ce qui donne à ce repas un caractère rituel plein de paix, de déférence envers ses proA. A. ches et autrui. ANNABA L’exceptionnel élan de solidarité ETRE DISPOSÉ à donner avec largesse est une qualité qui nécessite une attention certaine au désespoir d’autrui ainsi qu’un intérêt modéré pour les biens de ce bas monde. C’est là, une ancestrale spécificité des Annabis. ! WAHIDA BAHRI C haque année, les Annabis s’impliquent un peu plus dans un élan de solidarité ramadhanesque exceptionnel. Habitude ancestrale, cette pratique n’est pas étrangère aux descendants de Sidi Brahim Ben Taoumi. Venir en aide à autrui, est une habitude héritée avec fierté et perpétrée avec générosité dans cette ville aux 2 500 ans. Une fois encore, le mois sacré s’inscrit dans une ambiance fraternelle, impliquant plusieurs acteurs, sensibles à la détresse de leur prochain. Un sentiment qui se traduit par les restaurants de la « Rahma », mais surtout grâce aux agissements du bon musulman sensible aux besoins de ses semblables, notamment en cette période de crise où l’austérité semble avoir eu raison même des ménages les plus aisés. Aussi, cet élan de solidarité est motivé par l’application de la parole du Prophète Mohamed (Qsssl): «Celui qui donne à manger aux jeûneurs bénéficiera de la même récompense que Dieu réserve aux jeûneurs...» Conformément à ce hadith, les Annabis ont développé une action qui ne se limite plus aux pouvoirs concernés par la prise en charge des nécessiteux, mais ont en fait une raison en soi-même pour s’impliquer dans le processus d’aide devenu au fil du temps, une tradition incontournable du mois sacré de Ramadhan. Cette année, la situation est tout autre, en effet, la spéculation sur les prix de tous produits de consommation n’a pas baissé d’un cran. Bien au contraire, les jeûneurs ont amorcé la deuxième quinzaine du mois de Ramadhan avec une mercuriale au summum. Situation très ressentie par les Annabis, à l’égard des démunis. Un sentiment qui s’est imprégné d’un fort élan de solidarité impliquant tous les concernés par l’aide sociale: la direction des affaires sociales (DAS), les associations caritatives, le CroissantRouge et la direction des affaires religieuses, mais surtout le mouvement estudiantin à Annaba l’Onea. Cette année le Ramadhan a vu le nombre des restaurants de la « Rahma » augmenter à 200 tables de f’tour installées dans différents quartiers de la ville d’Annaba et dans les autres villes de plusieurs communes de la wilaya. Des espaces réservés aux nécessiteux SDF et passagers. Les réfugiés syriens et les émigrants subsahariens comptent parmi les concernés par cet élan de solidarité, car à Annaba, la solidarité ne connaît pas de frontière, encore moins de couleur ou de religion. L’année écoulée, il avait été enregistré 20 espaces de solidarité, alors que cette année le nombre est de 200 restaurants de la « Rahma », depuis le premier jour du mois de Ramadhan, à Annaba, Berrahal, El Bouni et la nouvelle gare routière. Répondant aux normes d’hygiène et de propreté, ces restaurants de la « rahma » servent entre 200 et 1 500 repas, avec «chorba», deuxième plat, pain et eau minérale. Ces opérations de solidarité qui ne sont pas étrangères aux habitudes bônoises, sont l’œuvre, outre les institutions officielles de l’Etat, de commerçants de la ville, opérateurs économiques et bienfaiteurs. Plusieurs d’entre eux contactés, ont refusé le donner une quelconque déclaration, se contentant par contre de dire, « je préfère étaler une table de 200 repas, et permettre aux nécessiteux de venir manger sain, au lieu de distribuer un soi-disant couffin de Ramadhan avec des produits avariés », nous dira plus d’un. En effet, 9 c’est le cas de le dire à Annaba, d’ailleurs comme à travers plusieurs wilayas du pays où il a été fait état de la découverte de produits avariés et non propres à la consommation. Des produits dont les dates de péremption ont expiré, mais sont mises de côté pour être écoulées lors des commandes du couffin de Ramadhan. Des fournisseurs indélicats et responsables indifférents, tous deux sans aucune conscience, se targuent de préparer un minable couffin, aux inconsommables et réduits à moitié… C’est pourquoi on voit défiler, au moment du f’tour, une population démunie, en détresse, en rupture de la société, se rendre au resto de la « rahma », pour manger sain. Des repas, préparés par des cuisiniers et cuisinières qui se sont dévoués à cette oeuvre de charité, au détriment de leur vie de famille, notamment en ce mois sacré. Comme c’est le cas de l’initiative de l’Organisation nationale des étudiants algériens (Onea), qui, puisant dans son propre compte, offre chaque jour 200 repas aux passagers de la nouvelle gare routière de TCA/ Annaba ou à la rue Ibn Badis; El Qods pour ne citer que ces exemples, de solidarité avec les démunis et les défavorisés en ce mois de Ramadhan. Ainsi, la table de « rahma » , c’est juste un petit soulagement le temps d’un mois. Un mois conçu pour la pitié et la piété, deux principes religieux ignorés par les uns, mais mis en valeur par la majorité des Annabis, conscients de l’importance de la charité vis-à-vis de son prochain, comme, édifié sur le Livre saint le Coran qui met en valeur, la disposition de tout un chacun à donner avec largesse et être sensible au désespoir des autres. Tels sont les principes d’une société soudée, que les Annabis entretienW. B. nent par vocation. DIMANCHE 19 JUIN 2016 PAGE ANIMÉE PAR SALIM BENALIA IVAL LE PROPOSE EN CE MOIS DE RAMADHAN Iveco Service Pack Daily Dans tous les cas les propriétaires sont assurés d’une expertise constructeur. P our passer un Ramadhan en toute sérénité, Ival propose le service pack Iveco Daily, à l’ensemble de ses partenaires. Cette opération qui a pris effet dès le 13 juin et qui durera jusqu’au 31 août, se veut une nouvelle étape d’une concrète coopération et rapprochement Ival/client. En plus de cette réduction particulière, l’offre inclut un tirage au sort bimensuel pour gagner plusieurs cadeaux sous forme de Goodies Iveco. L’offre loue les avantages à se rendre en concession pour effectuer les opérations d’entretien de ce modèle prisé par les professionnels. L’on énumère à ce titre sept atouts décisifs, notamment le maintien de la performance d’origine du véhicule, en matière de puissance, de couple, de consommation, de confort et de logiciel. La maintenance qui est assurée par des experts de la marque garantit également des pièces de rechange d’origine et des lubrifiants conformes aux standards préconisés par le constructeur. Le contrat prévoit en outre un devis détaillé et annonce dès le départ les prix des prestations. L’on évoque enfin une réduction sensible du temps d’immobilisation du véhicule, une valeur résiduelle accrue de ce dernier et une simplicité optimale pour une sérénité maximale. Le concessionnaire s’engage avec ses clients sur le long terme, soit trois ans ou 120 000 km, et met en avant deux packs au choix VOITURES ÉLECTRIQUES En Suède, on peut recharger chez des particuliers U pour l’entretien de l’Iveco Daily. Il s’agit du pack Amane et du pack Raha. Le premier intègre le changement du filtre à huile, le changement du filtre à air et changement du filtre à gasoil, main- d’œuvre comprise. Le second ajoute à cette liste le changement du filtre anti-pollen, le scanner et le diagnostic « seize points de contrôle ». Dans tous les cas les propriétaires sont assurés d’une expertise Iveco, de pièces d’origine certi- fiées et de prix fixes, avec à la clé 30% de réduction sur le coût total des travaux, en fonction du pack choisi. Ce qui donne 10 595 DA/ an, pour le pack Amane, et 12 835 DA / an, pour le pack Raha. L’on précise que ces packs s’inscrivent dans la continuité des offres antécédentes de fidélisation de la clientèle. Ival persiste ainsi dans son ascension et propose une promotion équitable aux différentes bourses. S. B. SOVAC Audi assure le SAV en soirée Durant ce mois sacré de Ramadhan, le service après-vente de la marque aux Quatre Anneaux du groupe Sovac ouvre ses portes en soirée ; ainsi, les clients de la marque Audi pourront se rendre au showroom durant la journée du samedi au jeudi, de 09h00 à 16h00 et après el iftar du dimanche au jeudi de 22h00 à 01h30. 11 ne initiative lancée mercredi en Suède par la filiale locale du constructeur français Renault devrait permettre aux conducteurs de véhicule électrique de parcourir de longues distances en rechargeant leurs batteries chez des particuliers. Baptisée Elbnb, cette plateforme en ligne met en relation des personnes disposées à prêter ou louer une prise électrique aux conducteurs. Les tarifs sont fixés directement entre particuliers. « A notre connaissance, la Suède est le seul pays au monde à proposer ce service qui devrait profiter à toutes les voitures électriques quelle que soit leur marque », a dit une porte-parole de Renault Suède, Karin Karlsson. « Recharger sa voiture est le plus gros problème qui se pose aux propriétaires », a-t-elle souligné. Selon un sondage commandé par le groupe, 51% des Suédois considèrent la question du chargement comme la plus grande entrave à l’achat d’un véhicule électrique. Le site Elbnb encourage les internautes à signer une pétition pour demander au gouvernement plus de sites de recharge afin notamment d’atteindre l’objectif de 100% de véhicules à énergie non fossile d’ici 2030. En Suède, la part des voitures électriques dans les nouvelles immatriculations en 2015 était de 2,5%, permettant au pays de se hisser à la troisième place du classement mondial derrière la Norvège (25%) et les Pays-Bas (9,7%), selon des chiffres de l’organisation professionnelle des concessionnaires et importateurs automobiles, Bil Sweden. Ce dernier estime qu’elles devraient constituer jusqu’à 4% des nouvelles immatriculations en 2016. S ports DIMANCHE 19 JUIN 2016 LIGUE 2 MOBILIS MC EL EULMA Bouarata nouvel entraîneur Rachid Bouarata est devenu le nouvel entraîneur du MC El Eulma après avoir signé dans la soirée d’avant-hier son nouveau contrat avec les dirigeants de ce club de Ligue 2, a-t-on appris auprès de la direction de ce dernier. Le principal objectif fixé à Bouarata est de faire revenir le MCEE parmi l’élite, un palier que cette formation avait quitté à l’issue de l’exercice 2014-2015, précise la même source. Le technicien constantinois a réussi le même pari avec le CA Batna au cours de la précédente saison. Il était d’ailleurs parti pour poursuivre sa mission dans ce club où il a même prolongé son contrat, avant qu’il ne se rétracte et le résilie. Le MCEE a été confronté la saison dernière à une instabilité criarde au niveau de la barre technique avec la succession de pas moins de quatre entraîneurs: Chérif Hadjar, Noureddine Saâdi, Kamel Mouassa et Kamel Bouhellal. La formation du Babiya a terminé la saison 2015-2016 à la 6e place. JSM BÉJAÏA Merbah 5e recrue Le défenseur du MC Oran Abdelmalek Merbah s’est engagé pour deux saisons avec la JSM Béjaïa devenant la 5e recrue estivale du club, a-t-on appris hier auprès de la direction. Le club de la Soummam a enregistré auparavant l’arrivée des deux défenseurs Allali Slimane et Khellaf Oussama et de l’attaquant Lakhdar Drifel qui évoluaient au NA Hussein Dey ainsi que le milieu de terrain de l’USM Blida Hamza Ouanas. Par ailleurs, le défenseur de l’ES Sétif Amine Megatli, avec qui un accord a été trouvé, devra officialiser son transfert « dans les prochains jours ». Megatli (29 ans) avait déjà porté le maillot Vert et Rouge de la JSMB pendant plusieurs saisons avant de s’engager en 2014 avec l’Entente. La JSMB a enregistré l’arrivée à la barre technique de l’entraîneur El Hadi Khezzar en remplacement de Lamine Kebir. Le club de la Soummam a dû attendre la 30e et dernière journée pour assurer son maintien en Ligue 2 après une saison marquée par une instabilité criarde au niveau de l’encadrement technique qui a vu défiler pas moins de quatre techniciens : Amine Ghimouz, Said Hammouche, Ali Fergani et Lamine Kebir. Qui remplacera le CRB Aïn Fakroun ? Une question délicate face à laquelle la réunion du bureau fédéral, prévue ce mardi, sera certainement amenée à examiner de très près, notamment en présence du président Raouraoua. La prochaine réunion du bureau fédéral sera décisive pour ce dossier ! BACHIR BOUTEBINA C ertes, la ligue que préside Mahfoud Kerbadj a tranché le sort de la scabreuse affaire du match CRB Aïn-Fakroun-AS Khroub, et au terme de laquelle le premier nommé a été rétrogradé en division nationale amateur, avec l’aval des plus hautes instances en charge du football national, en l’occurrence la FAF. Il n’en demeure pas moins que la LFP devra impérativement prendre la décision relative au nombre exact de clubs qui animeront le prochain championnat de Ligue 2 Mobilis, saison 2016-2017. Une question délicate face à laquelle la réunion du bureau fédéral, prévue ce mardi, sera certainement amenée à examiner de très près, notamment en présence du président Raouraoua de retour au pays en provenance du Golfe arabe, au plus tard dans 24h. Il est clair qu’en cette période de vacances, plusieurs dossiers sont encore en instance, et attendent d’être tranchés par les locataires de Dély Brahim, s’agissant notam- ment de la très prochaine participation des U 23 aux JO 2016 de Rio. Mais sur le plan national, la Ligue en charge du championnat des Ligues 1 et 2, se trouve aujourd’hui face un véritable casse-tête qu’elle va devoir résoudre au plus vite, au risque de se retrouver d’ici peu devant un problème franchement très mal venu, et qui pourrait donner lieu à de multiples spéculations, et autres jeux de coulisses habituels, notamment si la Ligue ne va pas jusqu’au bout de sa dernière décision prise dans l’affaire suscitée. Il n’est jamais bon de trop tergiverser, quand bien même l’affaire du match CRB Aïn-Fakroun-AS Khroub, a été un cas sans précédent en la matière, et finalement tranché grâce au concours d’images que tout le Net a vu et revu sur les réseaux sociaux. Le « flagrant délit » était tellement incontestable que ni la LFP, encore moins la FAF, ne pouvait se permettre de rester les bras croisés. Ce qui n’a pas du tout été malheureusement le cas de l’affaire SCAFGC Mascara que nous avions rapportée dans ces mêmes colonnes, et qui est restée sans aucune suite de la part de la Ligue nationale amateur (LNA), pour le plus grand dam du RCB Oued Rhiou. D’ailleurs, le RCB Oued Rhiou, pensionnaire de la DN-Ouest, revendique aujourd’hui haut et fort son accession en Ligue 2, au lieu et place du CRB Aïn Fakroun, au regard de son classement de meilleur 2ème au classement général, devant le CR Béni-Thour et l’USM Annaba. Un cas de figure qui reste toutefois totalement tributaire de la fameuse affaire USM Annaba-US Biskra, et sur laquelle la justice n’a pas encore tranché. Or, la justice n’a aucune prérogative, pour décider qui doit rétrograder ou bien accéder car seule la LFP et la FAF, ou bien le cas échéant le Tribunal administratif sportif (Tas), peuvent trancher ce type de contentieux. Il est donc très clair que soit la Ligue et la FAF décident d’opter pour une Ligue 2 à 15 clubs, pour le compte de la prochaine saison, soit ces deux instances prennent le choix d’organiser un tournoi à trois entre le RCB Oued, l’USM Annaba et le CR Béni Thour, sous forme de Play-off, et au terme duquel sera désigné sur le terrain loin des éternels jeux de coulisses, la formation qui remplacera le CRB Aïn Fakroun en championnat de Ligue 2 Mobilis. Un cas de figure à trancher en toute éthique, car il y va sérieusement de la crédibilité déjà trop souvent remise en cause des actuels principaux gestionnaires de notre football national amateur et professionnel. Or, au risque de nous répéter, à défaut de transparence totale, il n’est jamais trop tard de résoudre des cas qui peuvent être résolus selon les normes prévues par la FIFA. Si le président Raouraoua a fait ses preuves sur le plan international, comme cela a d’ailleurs encore été le cas, après les dernières doléances soulevées par l’Egypte auprès de la plus haute instance internationale, il serait franchement navrant que sur le plan national, on ne soit pas capable d’en faire de même. Kerbadj et ses pairs doivent désormais prendre leurs responsabilités jusqu’au bout, et rien d’autre de plus. B. B. ALORS QUE BELKHITER (MCEE) A REJOINT LE CLUB AFRICAIN Hamzaoui 4e joueur à quitter la Ligue 1 cet été L’attaquant Islam Slimani et à un degré moindre son coéquipier en sélection nationale, Hilel Soudani, restent sans conteste l’exemple de la réussite des joueurs formés en Algérie ces dernières années. L ’attaquant du MO Béjaïa, Okacha Hamzaoui, est devenu le cinquième joueur du championnat algérien à opter pour un club étranger au cours de l’actuel mercato estival, après s’être engagé avant-hier avec Nacional Madeira, pensionnaire de la première division portugaise. C’est le latéral droit du MC El Eulma, Mokhtar Belkhiter, qui avait ouvert le bal en mai dernier lorsqu’il avait rejoint le Club Africain de Tunis. Il sera imité par Djamel Benlamri (ES Sétif) devenu nouveau défenseur d’Al-Chabab d’Arabie saoudite et Khaled Gourmi (MC Alger), qui a rejoint le promu du champion qatari Echahania. Au milieu de la Belkaroui signer au Nacional Madeira, la nouvelle formation de Hamzaoui, en provenance du Club Africain de Tunis où il jouait depuis un an et demi en provenance de l’USM El Harrach. L’attaquant Islam Slimani et à un degré moindre son coéquipier en sélection nationale, Hilel Soudani, restent sans conteste l’exemple de la réussite des joueurs formés en Algérie ces dernières années. Le premier fait actuellement les beaux jours du Sporting Lisbonne (Portugal), alors que le second, passé par un autre club portugais (Vitoria Guimaraes), continue de collectionner les titres avec les Croates du Dinamo Zagreb. LE STAFF TECHNIQUE DE LA JS SAOURA SE COMPLÈTE CS CONSTANTINE Messaâdia rejoint le MO Béjaïa L’attaquant du CS Constantine, Ahmed Messaâdia, s’est engagé avec le MO Béjaïa pour un contrat de deux ans, a-t-on appris hier auprès de cette formation évoluant en Ligue 1. Messaâdia devient la deuxième recrue des Crabes après Kamel Yesli qui a rejoint le club béjaoui la semaine passée. Les deux joueurs ne sont toutefois pas qualifiés pour le premier match du MOB dans la phase de poules de la coupe de la CAF, face aux Tanzaniens de Young Africans dimanche à Béjaïa. Le MOB a connu un départ massif de ses joueurs depuis la fin de l’exercice écoulé, et risque de se retrouver avec seulement 14 éléments pour sa première sortie dans cette phase de poules. semaine dernière, Zinedine Ferhat, l’étoile montante du football algérien, s’est engagé à son tour avec le Havre AC, club évoluant en Ligue 2 française. Aussi bien au Golfe qu’en Europe, les joueurs du cru semblent avoir la cote, commentent les observateurs. La saison passée avait connu également le départ de Brahim Chenihi (MC El Eulma) vers le Club africain de Tunis, alors que Mohamed Benyettou, l’ex-buteur de l’ES Sétif avait choisi d’atterrir à Al-Chabab d’Arabie saoudite lors du mercato d’hiver. Un mercato qui a vu également un autre joueur algérien, en l’occurrence Hichem L Reprise des entraînements le 30 juin a JS Saoura a complété le staff technique de l’entraîneur français Sébastien Desabre, signataire d’un contrat d’une saison, a-t-on appris auprès du club de Béchar. Le club a engagé l’entraîneuradjoint Salem Aoufi, le préparateur physique franco-algérien Amar Dada, ainsi que l’entraîneur des gardiens de but Hakim Sbaâ. Desabre (40 ans) possède une grande expérience sur la scène africaine pour avoir drivé plusieurs for- 12 mations du continent à l’image de l’Asec Mimosas (Côte d’Ivoire), de Coton sport de Garoua (Cameroun), d’Al-Ahly (Egypte), et de l’ES Tunis. Son dernier club étant le Dubaï Club aux Emirats arabes unis. En matière de recrutement, le club a engagé jusque-là quatre nouveaux joueurs, à savoir, Farès Aggoune (ex-O Médéa), Fayçal Moundji (ex-RC Relizane), Mehdi Benaldjia (ex-NA Hussein Dey) ainsi qu’Abdelwahed Benmbarek, un jeune Franco-Algérien qui évoluait en division inférieure en France. Le gardien de but Houari Djemili et le défenseur Nadjib Maâziz ont prolongé leur contrat. Par ailleurs, la direction du club, en concertation avec le staff technique a fixé la date du 30 juin pour la reprise des entraînements en vue de la saison prochaine qui verra la JSS participer pour la première fois de son histoire à la Ligue des champions d’Afrique. S ports EXPIRATION DU DÉLAI DU PAIEMENT DE SA CLAUSE LIBÉRATOIRE Quelle destination pour Slimani ? La date limite pour le paiement de la clause libératoire de l’attaquant international algérien du Sporting Lisbonne Islam Slimani, fixée à 30 millions d’euros, a expiré, a rapporté avant-hier le site du quotidien sportif A Bola. Selon la même source, l’expiration de la date limite fixée par le Sporting laisse tout de même la porte grande ouverte à un éventuel transfert du joueur algérien. Le club lusitanien a rejeté une offre astronomique d’une équipe chinoise estimée à 80 millions d’euros. Leicester City, champion d’Angleterre en titre, qui a proposé 20 millions d’euros pour Slimani, a décidé d’abandonner la piste du buteur de l’Equipe nationale du moment que le club anglais n’est pas en mesure de débourser les 30 millions d’euros. Le buteur algérien de 27 ans, auteur d’une excellente saison, aussi bien en club (27 buts en championnat) qu’en sélection nationale, a décidé de changer d’air après trois saisons passées avec le club de la capitale portugaise qu’il avait rejoint en provenance du CR Belouizdad. L’autre équipe anglaise de Tottenham est également sur les traces de Slimani, dont le contrat avec le Sporting court jusqu’en 2020 qui sera dans l’obligation de rester dans le cas où aucune formation ne débourse la somme exigée. MONTPELLIER Boudebouz intéresse West Bromwich Après le Torino (Série A), c’est un club anglais de Premier League qui serait désormais sur les traces de l’international algérien Ryad Boudebouz. D’après transfertmarketweb.com, le club de West Bromwich Albion (14ème au classement la saison dernière) songe à recruter le meneur de jeu de Montpellier. Auteur d’une très bonne saison en Ligue 1 avec 12 passes décisives au compteur, l’ancien Bastiais pourrait quitter la Mosson cet été. La crise financière dont souffre le club montpelliérain pourrait inciter les dirigeants à céder le joueur contre une bonne offre. DIMANCHE 19 JUIN 2016 COUPE DE LA CAF MO BÉJAÏA-YOUNG AFRICANS (CE SOIR-22H30) Mission difficile pour Sendjak Au-delà de l’enjeu de ce match pour la phase des poules de la coupe de la CAF, c’est aussi le premier véritable test de Nacer Sendjak à la tête de la barre technique des Vert et Noir. ! BOUALEM CHOUALI L e stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa s’apprête à replonger dans l’ambiance de la compétition africaine, ce soir à partir de 22h30, à l’occasion de la première rencontre de la phase des poules de la coupe de la CAF. Une rencontre qui opposera le club le plus populaire de la Soummam, l’unique représentant algérien en cette coupe de la CAF, face aux Tanzaniens de Young Africans. Une rencontre qui s’annonce indécise sur le plan des pronostics étant donné que les deux clubs ne se connaissent pas, d’une part et sont en période de congé estival, d’autre part. C’est dire qu’elle s’annonce réellement comme une partie indécise. Si le club tanzanien, qui a regagné la capitale des Hammadites depuis vendredi dernier, vise clairement une victoire en terre algérienne en mettant à profit la crise qui secoue la maison des Vert et Noir, ces derniers veulent réussir un sursaut d’orgueil pour espérer voir passer la tempête. En effet, les Crabes, qui traversent une véritable crise sur tous les plans, notamment financiers, ne veulent pas aggraver leur situation par un faux pas à domicile en leur première sortie historique dans cette compétition africaine. Sérieusement amputé par l’absence des cadres de l’équipe, avec l’absence prolongée de Zerdab qui reste pourtant sous contrat jusqu’au 30 juin en cours, et celles de Mebarakou et N’Doye, suspendus pour ce premier match, le club le plus populaire de la Soummam fera un véritable saut dans l’inconnu ce soir au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa. En dépit du réalisme et de l’optimisme de l’entraîneur en chef, Nacer Sendjak en l’occurrence, la situation ne s’annonce pas du tout encourageante. Avec 15 joueurs seulement, ayant repris les entraînements pour préparer cette rencontre; le coach en chef aura des difficultés à réaliser un bon résultat, car au-delà du résultat technique, c’est aussi le premier Les Crabes très mal préparés pour cette aventure africaine véritable test de Nacer Sendjak à la barre technique. Même s’il reste confiant pour la suite de la compétition et du championnat national de Ligue 1 Mobilis, il n’en demeure pas moins que cette première sortie compte beaucoup pour le club. En effet, la suite des évènements dépendra du résultat de cette rencontre : « Tout le monde sait dans quelle situation est tombé le club. Il est vrai que ce n’est pas du tout facile pour redresser la situation, mais j’ai mon plan pour sortir le club de cette situation », a déclaré M. Attia, le nouveau président du conseil d’administration, lors d’une conférence de presse tenue à Alger avant d’ajouter « s’il y aura échec c’est à l’ancienne équipe de l’endosser, l’ancienne direction a échoué sur tous les plans. C’est un immense chantier qui nous attend pour tenter de redresser la barre. Nous allons tout faire pour remettre le club sur les rails à commencer justement par le renforcement de l’équipe par cinq joueurs de qualité », avait-il asséné avant de revenir sur la rencontre d’aujourd’hui « nous allons jouer cette rencontre avec les moyens de bord, mais tout changera après cette rencontre ». De son côté, le coach Sendjak dira aussi que « j’ai un groupe de joueurs que je prépare pour ce premier match face à Young Africains. On va travailler avec ce qu’on a, en attendant que les choses s’améliorent. Il n’y a pas lieu de s’enflammer ou de s’inquiéter, le président va tout régler dans les prochains jours. On doit faire avec les moyens dont nous disposons actuellement, après cette rencontre face à Young Africains, on va étudier toutes les pistes pour engager quatre à cinq joueurs qui vont apporter un plus à l’équipe. » B.C. CR BELOUIZDAD Les finances freinent le recrutement Alors que Fouad Bouali, annoncé comme nouveau coach du Chabab, n’a pas encore paraphé son contrat, le président Réda Malek peine à recruter pour une histoire de crise financière comme la majorité des clubs. ! SAÏD MEKKI D ’ailleurs, il ne faut surtout pas oublier que le CR Bélouizdad fait partie des clubs n’ayant pas encore assaini leurs contentieux par rapport aux dettes des joueurs. Encore faut-il bien préciser que ce délai est déjà dépassé depuis mercredi dernier. En d’autres termes, après avoir déjà assuré le recrutement de trois joueurs, le président Malek aura du mal à poursuivre son opération de recrutement avant de régler ce contentieux. En tout cas, et en dépit de cette interdiction qui plane sur le recrutement au CRB, les responsables des Rouge et Blanc multiplient les contacts avec des éléments susceptibles de les intéresser. Alors que l’attaquant Nekkache n’a pas trouvé un terrain d’entente avec le président Malek et a refusé de prolonger son contrat, tout en demandant sa lettre de libération, on parle du retour d’Amiri qui était en prêt à l’USM Blida alors que le joueur luimême voudrait rejoindre la JSK. Trois joueurs ont prolongé leur contrat pour deux saisons supplémentaires il s’agit du défenseur Abdelkrim Nemdil, du milieu de terrain Sid Ali Yahia Chérif et l’attaquant Mohamed Derrag, alors que le latéral gauche Abdellah Chebira a donné son accord pour rester. On évoque du côté des Rouge et Blanc d’autres joueurs susceptibles d’être recrutés à l’image de Bourdim, Hamia, Seguer et surtout le gardien de but Salhi. Côté staff technique, rien n’est encore réglé également de ce côté bien que récemment la direction du club a annoncé que le technicien Fouad Bouali est devenu le nouvel entraîneur du club. Bouali, qui n’était resté que trois mois la saison dernière sur le banc de touche du MC Oran avait déjà fait un passage au CRB en 2012. Ce n’est donc qu’un simple retour, mais, aux dernières nouvelles, Bouali n’a pas encore paraphé son contrat. Il exige son propre staff technique alors que Malek, le président du CRB, voudrait garder l’ancien staff avec Didine Maroc et le préparateur physique Zaâbar. Or, ce dernier a finalement décidé de quitter les Rouge et Blanc. D’autre part, le président du CRB a assuré jusque-là le recrutement de trois nouveaux joueurs, à savoir le milieu Nassim Bouchema (USM Alger), l’attaquant Sid Ali Lakroum (WA Boufarik) et le défenseur Kamel Zeghli (JSM Béjaia). Par contre, le Chabab a enregistré le départ de son portier international Malik Asselah qui s’est engagé avec la JS Kabylie. Et c’est la raison pour laquelle le président Malek voudrait avoir une discussion avec le président de l’ASO Chlef au sujet du gardien de but Salhi pour qu’il rejoigne le Chabab. Par ailleurs, le milieu de terrain camerounais Gil N’gomo ne pouvant être engagé en Algérie à cause de l’interdiction de recrutement des étrangers, a donc dû quitter le CRB avec des pincements au cœur. Il est utile de rappeler que le CR Bélouizdad a terminé la saison 2015-2016 à la 3e place au classement final en compagnie de la JSK avec 45 points chacun, mais avec une différence de buts particulièrement défavorable, ce qui l’a privé de son ticket pour disputer la coupe de la Confédération africaine. En d’autres termes, cela voudrait dire que le CR Bélouizdad devrait viser le même objectif au minimum l’année prochaine avec bien évidemment l’objectif de jouer la coupe d’Algérie pour aller le plus loin possible dans cette prestigieuse compétition. Pour le moment, la priorité est de trouver de l’argent car depuis le départ des sponsors la Cnep et Batimetal, le Chabab souffre sur le plan financier. S. M. ARRIVÉE DE WANYAMA À TOTTENHAM L ’avenir de l’international algérien, Nabil Bentaleb, est toujours aussi indécis du côté de Tottenham. Alors que le club compte se renforcer en vue d’une participation à la Ligue des Champions, la presse anglaise évoque l’intérêt grandissant des Spurs pour le milieu défensif de Southampton, Victor Wanyama (24 ans). L’arrivée de ce solide Kenyan, réclamé par Pochettino, pousserait davantage l’Algérien Départ imminent de Bentaleb Wanyama (1m88) est dans le viseur des Spurs depuis l’été dernier puisque Pochettino avait déjà tenté de le faire venir du côté de White Hart Lane en échange de Lamela et Townsend. Indispensable, les dirigeants de Southampton avaient refusé l’offre des Spurs qui semblent décidés à revenir à la charge cet été. En effet, Wanyama ne dispose plus que d’un an de contrat avec les Saints et vers la sortie. Selon le London Evening Standard, Mauricio Pochettino tiendrait absolument à renforcer son milieu de terrain par l’arrivée d’un joueur robuste devant la défense capable d’épauler la star montante Dele Alli mais aussi seconder le précieux Eric Dier. Le profil de ce joueur idoine se trouve à Southampton et se nomme Victor Wanyama. International kenyan de 24 ans, le puissant 13 Pochettino insiste sur son recrutement. Dès lors, quel avenir pour Nabil Bentaleb ? N’entrant visiblement plus dans les plans de son entraîneur argentin, le milieu défensif de 21 ans pourrait être contraint à un départ. Alors qu’une piste le menant à Naples a été évoqué dans la presse italienne, selon nos informations, Bentaleb pourrait prochainement répondre favorablement à une proposition de Crystal Palace. SÉLECTION NATIONALE FÉMININE DE BASKET-BALL Yacine Belal nouveau sélectionneur Yacine Belal est le nouvel entraîneur de la sélection nationale féminine de basketball. Selon le président de la Fédération algérienne de basket-ball (FAB), le coach du GS Pétroliers succède à Azzedine Labouise et débutera son travail au mois de juillet prochain. « Nous avons tout réglé avec Bellal qui prendra ses fonctions officiellement juste après les fêtes de l’Aïd », a révélé le président de la FABB, Rabah Bouarifi. Le nouveau patron des Vertes aura pour mission de conduire le cinq national lors des éliminatoires du championnat d’Afrique ainsi qu’en Coupe arabe des nations, deux compétitions prévues en 2017. Concernant le staff de l’équipe masculine, Bouarifi a affirmé que son instance était en contact avec deux entraîneurs. « La piste d’Ali Bouziane, technicien algérien établi en France, est tombée à l’eau. Nous sommes actuellement en contact avec un entraîneur français et un autre algérien. Le nom du nouveau sélectionneur des messieurs sera connu avant la fin du mois sacré de Ramadhan », a assuré le premier responsable de la FABB. S ports DIMANCHE 19 JUIN 2016 EURO 2016 EN FRANCE FRANCE-SUISSE (20H) La première place en jeu T Avantage à la France sur ce match, puisque les Bleus comptent six points quand leurs adversaires n’en ont que quatre. out le monde joue quelque chose ! La France, déjà qualifiée, rencontre la Suisse ce soir à 20h pour s’assurer un adversaire plus facile en huitièmes de finale en gardant la tête du groupe A. Derrière les Bleus, tout reste ouvert pour une qualification des Suisses, ou des Roumains et Albanais qui s’affrontent. Français et Suisses, respectivement premiers (déjà qualifiés) et deuxièmes du groupe A, s’affrontent à Lille pour s’assurer la première place. Avantage à la France sur ce match, puisque les Bleus comptent six points quand leurs adversaires n’en ont que quatre. Un match nul suffit donc aux Bleus pour s’assurer un huitième de finale a priori plus abordable contre un troisième de groupe. Pour cette rencontre, Didier Deschamps pourrait faire tourner son effectif. Après l’échec du 4-2-3-1 lors du match contre l’Albanie, « DD » devrait revenir à son système préférentiel en 4-3-3, ce qui signifie le retour de Paul Pogba et Antoine Griezmann, décisif mercredi, dans le onze de départ. Olivier Giroud et N’Golo Kanté, tous deux déjà ROUMANIE-ALBANIE (20H) RIEN N’EST FAIT Les Bleus montent en puissance avertis dans le tournoi, pourraient être préservés pour les huitièmes de finale et remplacés par André-Pierre Gignac et Yohan Cabaye. La Suisse, pas totalement assurée encore de sa 14 qualification, devrait se présenter avec une équipe quasiment inchangée par rapport au dernier match. Seul Valon Behrami devrait être laissé au repos à cause d’un genou récalcitrant. Nouvelle formule de l’Euro oblige, rares sont les équipes déjà éliminées à la veille de la dernière journée du premier tour. La Roumanie et l’Albanie nourrissent encore l’espoir de passer en huitièmes de finale, à condition de gagner impérativement à Lyon. Aucune de ces deux équipes n’a toutefois remporté un seul match pour l’instant. L’Albanie a même été battue deux fois. Mais qu’importe, une place parmi les quatre meilleurs troisièmes est encore possible. Les Roumains, avec un point, peuvent même espérer accrocher la deuxième place devant la Suisse, si celle-ci s’incline face à la France. Les deux sélections, aux caractéristiques similaires, à savoir un bloc compact, une défense solide et une attaque famélique, vont devoir forcer leur nature pour faire basculer la rencontre. Pour ce match, l’Albanie retrouve son capitaine Lorik Cana mais perd son milieu Burim Kukeli, averti deux fois lors des deux premiers matchs. Internationale DIMANCHE 19 JUIN 2016 EUROSCEPTICISME CROISSANT DES FRANÇAIS OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX Un budget de 7,8 milliards de dollars alloué L’Assemblée générale des Nations unies a alloué les 15 opérations de maintien de la paix de l’ONU d’un budget de 7,8 milliards de dollars pour la période allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017, a annoncé l’ONU vendredi soir. L’Assemblée générale a suivi les recommandations de sa cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires et a débloqué « la somme exacte de 7 milliards 859 millions de dollars pour 15 opérations de maintien de la paix », indique un communiqué de l’organisation internationale. « Cinq missions totalisent à elles seules 5,5 milliards de dollars, soit 70% du budget total », a précisé l’ONU, poursuivant: « Les Missions en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud et au Darfour héritent chacune de plus d’un milliard de dollars alors que celles en République centrafricaine et au Mali s’en approchent ». Des 15 opérations, seule la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a fait l’objet d’un vote. Dotant la Force d’un budget de 515 millions de dollars, la résolution, qui souligne une nouvelle fois que l’occupant israélien est tenu de payer la somme de 1,1 million de dollars correspondant aux dépenses occasionnées par l’attaque israélienne contre un camps de Casques bleus à Cana (Liban du Sud) le 18 avril 1996 causant la mort de 106 civils réfugiés. MAINTIEN DE LA PAIX AU MALI Le Burkina déploie 140 gendarmes à Gao Quelque 140 gendarmes burkinabés sont attendus du 20 au 23 juin prochain à Gao au nord du Mali, dans le cadre de la Mission de la paix des Nations unies dans le pays, a annoncé hier un responsable burkinabé. « Le 31è Escadron est constitué d’un groupe de commandement, un peloton hors rang chargé du soutien et de trois pelotons de marche identique », a indiqué le responsable au sein du ministère burkinabé de la Défense. Le Burkina Faso est le 11è pays contributeur de troupes au monde dans le cadre de missions onusiennes, dont plus de 1.740 hommes au Mali. Partageant une longue frontière avec le Mali, le pays est confronté depuis le 15 janvier, date à laquelle une attaque terroriste a fait une trentaine de morts à Ouagadougou, à des agressions lancées par des groupes armés non identifiés. La France, l’autre pays du Brexit ? SI UNE NETTE majorité d’Européens apparaît favorable au maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, la France se distingue avec une part plus élevée qu’ailleurs de partisans d’un « Brexit », reflet d’un euroscepticisme croissant. «C ela traduit le rapport de la France à l’Europe aujourd’hui et le rapport de la France à la GrandeBretagne depuis toujours », résume Dominique Moïsi, de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et professeur au King’s College de Londres. Une série d’enquêtes réalisées d’avril à juin par trois instituts différents convergent pour évaluer entre 32% et 41% la proportion de Français qui verraient d’un bon oeil leurs voisins britanniques voter le 23 juin pour larguer les amarres d’avec l’UE. C’est moins que ceux (58% à 62%) pour qui une sortie de la GrandeBretagne serait une mauvaise nouvelle. C’est plus en revanche que chez tous les autres partenaires européens de Paris, dont l’Allemagne où les pro-Brexit n’excèdent pas 15%. « La GrandeBretagne est en réalité le pays le plus proche de la France sur le plan historique et cette proximité crée une grande rivalité », souligne Dominique Moïsi, rappelant notamment le passé commun de puissances coloniales des deux plus vieux Etats nations de l’UE. Au fil de la construction européenne, la liste est longue des crises entre Paris et Londres: du double veto du général de Gaulle dans les années 60 à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun, aux « clashes » sur la politique agricole commune. Une anecdote de 1988 est restée célèbre, quand Jacques Chirac, alors Premier ministre français, s’en prit à Margaret Thatcher lors d’un sommet européen, ulcéré par l’exigence de la Dame de fer d’un rabais sur la contribution britannique au budget communautaire. « Qu’est-ce qu’elle veut de plus, cette ménagère? Mes couilles sur un plateau? », s’était-il exclamé, sans savoir que son micro était ouvert. 15 ans plus tard, devenu président, M. Chirac s’opposera de nouveau frontalement à Londres sur la guerre en Irak. Au-delà de relations passionnelles entre les deux pays au fil des siècles, la part élevée de partisans français du Brexit a ceci de paradoxal qu’elle associe, pour des raisons diamétralement opposées, anti-européens d’extrême droite, souverainistes, et militants d’une Europe fédérale. « C’est un mélange des deux (souverainisme et fédéralisme): si les Britanniques disent +non à l’Europe+, on va être obligé de repenser l’Europe; il y a aussi l’idée qu’on pourra mieux penser l’Europe sans eux », analyse Dominique Moïsi. « Pour l’extrême droite, c’est le début de la fin, le signal attendu depuis très longtemps: ça veut dire qu’on va pou- L’Europe ? Les Français n’y croient plus vraiment voir demander la même chose », abonde François Lafond, professeur à l’Institut d’Etudes Politiques. Eurodéputée et figure de proue de l’extrême droite française, Marine Le Pen, a dit vendredi voir dans les « forces du Brexit » un « signe fort » de la « dynamique du printemps des peuples ». « La France a peut-être mille fois plus de raisons de vouloir sortir de l’UE que les Anglais », a-t-elle estimé, souhaitant que « tous les pays soient interrogés sur leur relation à l’UE ». A l’opposé, côté fédéraliste, poursuit François Lafond, « il y a l’impression en France que les Britanniques ont toujours été un frein à l’approfondissement de l’Union européenne. Intuitivement, certains se disent +s’ils partent, on pourra faire plus+ ». L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard s’est fait l’avocat le plus direct de cette ligne, affirmant dès décembre 2015 que « naturellement, l’Europe ne pourra être relancée sans que les Anglais en sortent ». L’euroscepticisme n’est pas nouveau en France, où la Constitution européenne a été rejetée par référendum en 2005, mais il va croissant. Selon une étude du Pew Research Center américain, la France est le pays où le soutien à l’UE a le plus chuté en un an (-17 points à 38%). La même enquête souligne l’ambivalence des Français: 39% souhaitent que l’UE rendent des pouvoirs aux Etats membres (43% en Allemagne et 65% au Royaume-Uni), mais 34% prônent à l’inverse plus de transferts à l’échelon européen (26% en Allemagne, 6% au Royaume-Uni). LA DÉPUTÉE A ÉTÉ TUÉE PARCE QU’ELLE CROYAIT DANS L’UE L’ÉLAN BRISÉ DE JO COX ETOILE MONTANTE du parti travailliste britannique, la députée a sans cesse lutté pour un idéal de justice et de paix et contre le repli sur soi… ! CHAABANE BENSACI E n plein débat sur le Brexit, en vue d’un référendum sur la sortie de la Grande-B Bretagne de l’Union européenne, la députée travailliste Jo Cox a été assassinée jeudi dernier, à Birstall, dans le nord de l’Angleterre. À 41 ans, cette femme politique n’était pas la figure la plus médiatisée de la campagne pro-eeuropéenne, mais son engagement au sein du parti travailliste (Labour) contre le Brexit et sa carrière suscitaient le respect de presque tous, partenaires comme adversaires. Certains n’hésitaient pas à voir en elle l’»étoile montante» de la vie politique britannique, avant qu’elle ne soit assassinée un an à peine après son élection en 2015 comme députée. Jo Cox avait sans ambiguïté combattu en faveur du maintien du Royaume-U Uni au sein de l’UE, et les prémices de l’enquête tendent à confirmer que c’est là la raison de son assassinat par un individu embrigadé dans une organisation américaine d’extrême droite. Mais quel que soit le motif de son agression, elle va devenir probablement un symbole de la cause. Car Jo Cox militait avec abnégation contre les idées et les argumentations des proBrexit dont les accents xénophobes avaient atteint des degrés alarmants depuis quelques semaines. Son ascension sociale, et son parcours atypique dans les méandres politiques ont nourri son expérience et conforté son ardent désir de justice. Née à Batley, dans le West 16 Yorkshire, en 1974, Jo Cox portait avec fierté son origine sociale. Son père était ouvrier dans une usine où elle travaillait l’été. Sa mère était secrétaire. Elle a gravi patiemment les marches sans jamais perdre de vue le combat pour la justice sociale, et en 2002, elle a mis toute sa pugnacité au service de Oxfam, une confédération internationale de 18 ONG luttant contre la pauvreté et les discriminations dans le monde. L’hommage qui lui a été rendu par Jeremy Corbyn, leader du parti travailliste, est significatif : « Toute sa vie, Jo Cox s’est mise au service de la population et a montré un engagement profond envers l’humanité… Jo Cox était vice-p présidente du groupe parlementaire responsable des questions syriennes, où elle s’est notamment engagée en faveur des réfugiés de la guerre civile. Ses combats ne devaient rien au hasard.» C’est ainsi qu’en décembre 2015, elle est parmi les 5 députés du Labour qui s’abstiennent lors du vote sur le bombardement de Daesh en Syrie, exprimant sa conviction que la situation ne connaîtra pas d’embellie sans la protection des populations civiles. L’assassinat de Jo Cox est un coup de poignard porté à l’espérance d’une humanité plus solidaire et plus dynamique, qu’elle incarnait au Royaume-U Uni avec une passion sincère et un sens rare du dévouement. Son meurtrier n’aura jamais conscience de la dimension de son crime. C. B. Internationale DIMANCHE 19 JUIN 2016 TUNISIE : BÉJI CAÏD ESSEBSI NE SAIT PLUS À QUEL SAINT SE VOUER L’EI EN DÉBANDADE À FALLOUJAH Raqqa et Mossoul en ligne de mire Les forces irakiennes s’efforçaient hier de déloger les combattants du groupe Etat islamique (EI) de leurs dernières poches de résistance dans leur bastion de Falloujah, dont la perte marquerait l’un des plus importants revers infligés aux jihadistes en Irak depuis plus de deux ans.Revigorées par leur percée à Falloujah, à 50 km à l’ouest de Bagdad, les forces armées ont repris leurs opérations autour de Mossoul, le dernier grand bastion de l’EI en Irak que le Premier ministre Haider al-Abadi a promis de «libérer très prochainement». Même si Falloujah n’a pas été encore entièrement reconquise, elle constitue la dernière en date des batailles perdues par l’EI qui a vu se rétrécir ces derniers mois son «califat» proclamé il y a deux ans sur les territoires occupés en Irak et en Syrie. Au lendemain de la prise du centre de Falloujah et du principal QG gouvernemental sur lequel elles ont hissé le drapeau national, les forces d’élite «continuent d’avancer pour libérer les quartiers Nord» de la ville, où se sont redéployés les jihadistes, selon le commandant Abdelwahab Saadi. Selon le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), la débandade de l’EI à Falloujah a entraîné un exode massif avec la sortie de quelque 20 000 civils de la ville en seulement quelques heures vendredi dernier. L’EI a enregistré de minimes succès militaires sur le terrain en Syrie et en Irak ces derniers mois, mais les batailles pour reprendre Mossoul et la ville de Raqqa, capitales de facto de l’EI, changeraient véritablement la donne. «Leur perte (pour l’EI) signifierait la perte des illusions sur le califat», estime un analyste du groupe Soufan. PROCÈS EN EGYPTE La longue quête d’un gouvernement d’union nationale NIDAA TOUNÈS a quatre ans. Le 16 juin 2012, le parti qui allait hériter des mannes du Néo-Destour cher- che aujourd’hui à étendre le consensus dans un gouvernement d’union nationale qui peine à voir le jour. ! CHAABANE BENSACI V oici une semaine, les partis de la coalition au pouvoir ont tenu une réunion aussi importante que discrète, au siège de Nidaa Tounès, avec un ordre du jour circonscrit à l’examen de l’initiative présidentielle appelant à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Ont assisté à cette rencontre le porte-p parole Abdelaziz Kotti et le directeur exécutif Hafedh Caïd Essebsi de Nidaa Tounès, Sofiane Toubel, président du bloc parlementaire de cette même formation, son homologue d’Ennahda Nouredine Brihi aux côtés du président du BP d’Ennahda Nouredine Arbaoui, le porte-p parole d’Afek Tounès Riadh Mouakher et le président de l’UPL Slim Riahi. Une semaine auparavant, une autre rencontre avait eu lieu au palais de Carthage, regroupant autour du président Béji Caïd Essebsi, le secrétaire général de l’Ugtt Widel Bouchamaoui et la présidente de l’Utica, organisation patronale ainsi que les représentants des partis membres de la coalition. Les discussions qui ont porté sur le même enjeu n’ont pas été couronnées de succès puisque les deux organisations, l’Ugtt et l’Utica, ont poliment décliné l’invite d’entrer dans le futur gouvernement d’union préconisé par Caïd Essebsi senior afin de concrétiser les nouvelles priorités. Certes, les participants ont été unanimes quant au diagnostic d’une situation socioéconomique inquiétante, mais là s’arrête leur concordance car le piège d’une union sacrée implique une responsabilité future incontournable quant au bilan. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le refus courtois mais réfléchi de l’Ugtt et de l’Utica qui ont tenu à apporter leur soutien à l’initiative et au futur gouvernement d’union. Tandis que Caïd Essebsi a continué ses entretiens avec des per- Nouvelle peine de prison à vie pour Morsi Un tribunal égyptien a condamné hier à la prison à vie l’exprésident islamiste Mohamed Morsi, jugé dans une affaire d’espionnage au profit du Qatar, selon l’AFP. L’ex-président, destitué en juillet 2013 par l’armée et déjà condamné à la peine capitale et à la perpétuité dans d’autres affaires, comparaissait avec 10 coaccusés pour la livraison présumée de « documents relevant de la sécurité nationale » au Qatar, selon l’acte d’accusation. Il a été condamné à la prison à vie, qui équivaut à 25 années de détention en Egypte, pour avoir dirigé une « organisation illégale ». Il a également été reconnu coupable d’avoir « subtilisé des documents secrets concernant la sécurité de l’Etat », a indiqué son avocat Abdel Moneim Abdel Maqsoud. M. Morsi a en revanche été acquitté de l’accusation d’espionnage. Six de ses coaccusés ont eux été condamnés à la peine de mort pour ce chef d’accusation. Il s’agit du quatrième procès contre M. Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, classée organisation « terroriste » par les autorités. L’ex-président a déjà été condamné à mort, à la prison à vie et à 20 années d’incarcération dans trois procès distincts. Depuis l’éviction de M. Morsi par l’ex-chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, ses partisans sont la cible d’une répression sanglante en Egypte. Partira, partira pas...Le sort d'Essid n'est plus lié au nouvel exécutif qu'il pourrait conduire en personne sonnalités publiques et des représentants d’autres formations politiques de moindre envergure, le débat s’est projeté dans la société civile et dans la rue pour constater que la quête d’une solution piétine et que la Tunisie ne paraît pas au bout de ses peines. Le bilan de 18 mois du gouvernement Habib Essid est jugé nettement insuffisant au regard des attentes et des espérances de la population. Le chef de l’Etat lui-m même souligne la carence à trois niveaux, avec un ralentissement du processus démocratique. D’abord, il y aurait selon lui une déficience de l’Etat de droit, la loi n’étant pas appliquée de la même façon pour tout un chacun. Caïd Essebsi déplore ainsi que dans le cas des grèves dans le secteur des phosphates, déclarées illégales, l’Etat a été incapable de réagir pour mettre fin à cinq années de pertes sèches. En matière de liberté d’expression, le constat n’est guère plus amène, le président tunisien accusant les médias comme les partis de donner une image par trop négative du pays et du régime. Enfin, il reproche à certaines factions de l’opposition de porter le débat dans la rue au lieu de le circonscrire à la coupole du Bardo où siège l’ARP. Se fiant au constat développé quelque temps auparavant par parole du Hamma Hammami, porte-p Front populaire, qui dédouanait le gouvernement Essid qui « a fait ce qu’il pouvait, avec les moyens dont il disposait » mais que l’option d’un gouvernement d’union s’imposait comme la seule solution valable, Béji Caïd Essebsi a tenté de mobiliser tout son monde afin de concrétiser cette option. Voire, l’appui intéressé et constant d’Ennahda est certes acquis mais la plupart des autres formations se veulent circonspectes et, surtout, la coalition qui espérait entraîner dans son sillage le puissant syndicat des travailleurs et celui du patronat a dû déchanter tant le refus de l’Ugtt et de l’Utica aura été sans ambages.Opter pour un gouvernement d’union dans lequel il n’y aura que le quartette actuellement mobilisé n’aurait aucun sens, d’où la remise en selle implicite de Habib Essid, initialement démissionnaire mais depuis peu requinqué par l’absence d’enthousiasme pour le gouvernement d’union en dehors de la coalition. Houssine Abassi, le secrétaire général de l’Ugtt, ne dirait pas non cependant à l’arrivée d’anciens ministres proches de la Centrale syndicale comme Ammar Younbaï ou Houcine Demassi, à condition que soient écartés certains ministres actuels devenus dérangeants pour les attentes des travailleurs. Béji Caïd Essebsi, en vieux renard de la politique, a choisi de rebattre les cartes au bon moment, provoquant un regain d’intérêt pour sa gestion de la crise actuelle et démontrant sa capacité à agir au mieux des intérêts du pays, tout en se donnant la marge de sécurité nécessaire en cas d’échec ultérieur d’un gouvernement d’union où tout le monde aura pris part. C. B. TERRORISME L Coup de filet en Belgique es enquêteurs sont notamment intervenus à Molenbeek, Schaerbeek et Forest, trois communes bruxelloises où les auteurs des attentats de Paris (130 morts) et Bruxelles (32 morts) avaient établi des caches. Des dizaines de perquisitions nécessitant une « intervention immédiate » ont été menées en Belgique dans le cadre d’un dossier de terrorisme, mais le gouvernement a décidé de « maintenir » les événements publics, notamment ceux liés au match Belgique-Irlande d’hier, tout en renforçant la sécurité. « Dans les heures qui viennent, nous allons prendre des mesures complémentaires et adaptées en matière de sécurité », a promis à l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité le Premier ministre Charles Michel. Des centaines de retransmissions publiques, notamment dans des « fans zones », étaient prévues en Belgique hier à l’occasion de la rencontre entamée à 15h00 (13h00 GMT) à Bordeaux (sudouest de la France) entre la Belgique et l’Irlande dans le cadre de l’Euro-2016 de football. Toutefois, selon le parquet fédéral, qui centralise les enquêtes antiterrorisme en Belgique, le coup de filet qui s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi ne pouvait pas attendre plus longtemps. « Les éléments recueillis dans le cadre de l’instruction nécessitaient d’intervenir immédiatement », a-t-il expliqué, sans plus de détails. Selon la chaîne privée flamande VTM, la menace pesait sur des événements liés à Belgique-Irlande. Les perquisitions se sont déroulées dans 16 communes, principalement à Bruxelles mais aussi en Flandre (nord) et en Wallonie (sud). « Quarante personnes ont été interpellées et 12 d’entre elles ont été privées de liberté. Le juge d’instruction décidera dans les prochaines heures de leur maintien éventuel en détention », indique le parquet. 152 boxes de garage ont été perquisitionnés, mais « ni arme ni explosif » n’ont été découverts. Les enquêteurs sont notamment intervenus à Molenbeek, Schaerbeek et Forest, trois communes bruxelloises où les auteurs des attentats de Paris (130 morts) et Bruxelles (32 morts) avaient établi des caches, utilisées pour préparer les attaques ou qui ont notamment servi de refuge à Salah Abdeslam, suspect clé des attaques de Paris, lors de sa cavale de quatre mois. En Flandre, l’opération s’est déroulée à Zaventem, où se situe l’aéroport international de Bruxelles, où deux kamikazes se sont fait exploser le 22 mars, ainsi qu’à Wemmel et Ninove, dans la grande banlieue de la capitale. En Wallonie, la police est intervenue à Fleurus - commune jouxtant l’aéroport de Charleroi, le deuxième du pays, et qui accueille l’Institut des radio-éléments, spécialisé dans la fabrication de produit radioactifs pour l’industrie médicale -, ainsi qu’à Tubize (centre) et Liège (sud-est). Trois mois après les attentats à l’aéroport de Bruxelles et dans la station de métro Maelbeek, et quelques jours après l’attaque d’Orlando (Etats-Unis) et de l’assassinat d’un couple de policiers en France, la tension est remontée d’un cran en Belgique. La presse belge avait révélé mercredi que les services de police avaient été avertis que des combattants de l’organisation Etat islamique (EI) avaient quitté récemment la Syrie pour commettre des attentats. OFFENSIVE CONTRE LA RUSSIE Steinmeier critique la politique belliciste de l’Otan L e ministre allemand des Affaires étrangères, FrankWalter Steinmeier, a critiqué la politique de l’Otan à de la Russie, qu’il juge belliciste, dans un entretien à paraître aujourd’hui dans le quotidien Bild. « Ce que nous devrions éviter aujourd’hui, c’est d’envenimer la situation avec des cris guerriers et des bruits de bottes », a déclaré M. Steinmeier, critiquant spécifiquement le déploiement de forces de l’Otan près des frontières de la Russie « Celui qui croit créer plus de sécurité dans l’alliance avec des parades symboliques de chars près des frontières dans l’est, se trompe », affirme M. Steinmeier alors que l’Otan a annoncé lundi qu’elle allait déployer quatre bataillons dans les pays baltes et en Pologne pour faire face aux « agissements agressifs de la Russie », selon les termes utilisés par le secrétaire général de l’Otan, Jens 17 Stoltenberg. « Nous avons connaissance de manœuvres importantes, agressives et non annoncées du côté russe et nous devons réagir à cela », at-il ajouté. Inquiets de la crise ukrainienne et du potentiel militaire grandissant de la Russie à leurs frontières, les anciens pays du Bloc soviétique qui ont rejoint l’Otan après la fin de la Guerre froide réclament que l’Alliance renforce sa présence militaire sur leur territoire, afin de décou- rager toute velléité d’attaque. Dans ce cadre, les ministres de la Défense de l’Otan, réunis mardi et mercredi à Bruxelles, ont donné leur feu vert au déploiement de quatre bataillons de 800 à 1.000 hommes chacun, sur base de rotations, en Estonie, Lettonie, Lituanie et en Pologne, et ce, à trois semaines d’un sommet de l’Alliance à Varsovie (8-9 juillet) qui doit entériner le durcissement de l’organisation face à la Russie. Culture LA PIÈCE DE THÉÂTRE « TORCHAKA» PRÉSENTÉE À ALGER Au nom de l’amour La générale de la pièce de théâtre « Torchaka » (l’allumette), une comédie ubuesque sur la valeur de l’amour et de l’humanisme dans la société, a été présentée jeudi soir à Alger devant un public nombreux et conquis. Ecrit et mis en scène par Ahmed Rezzag, le spectacle, présenté à la salle MustaphaKateb du Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA), a été servi, 90 mn durant, par une vingtaine de comédiens issus de différents théâtres régionaux. Dans le rire et la dérision, l’«indifférence et l’absence d’intérêt porté envers l’autre dans les sociétés arabes» ont été pointées du doigt, dans un microcosme social qui raconte l’univers « démuni de sentiments» des allumettes. Pourtant « Torchaka», campé par Adila Soualem et «Zalamit», rendu par Oussama Boudchiche, vont être saisis par un sentiment vif exprimant une relation affective intense, ce qui suscitera l’étonnement des « leurs» qui ne jurent que par l’étincelle et le souffre. Hamid Achouri, signant un retour tant attendu, a interprété le rôle de Sidi Zelmout, doyen et chef de la communauté, à qui la responsabilité de comprendre et d’expliquer à ses administrés la possibilité d’existence d’un amour aussi insensé, lui incombe. Dans des situations rocambolesques, Samira Sahraoui, Khelifa Chahrazed, Yasmine Abdelmoumen, Sali, Mounira Ait Meddour, Mustapha Laribi, Ben Abdellah Djellab, Yacine Zaïdi et d’autres, se sont donné la réplique dans des dialogues allusifs au rythme soutenu. Le décor, œuvre de Soumiway, représentant des boîtes d’allumettes de différents formats placées à l’arrière-scène a offert des espaces de jeu intéressants aux comédiens qui ont ainsi exploité la scène dans sa globalité. Dans des accoutrements, à la couleur soufre et aux bonnets rouges, l’ensemble des comédiens, parmi lesquels également, Sabrina Koreichi, Linda Blues, Sabrina Boukeria, Mohamed Lahoues, Riad Djefaflia, Chaker Boulemdaïs, Nassim Meznane et Mustapha Azzouz, a su porter le texte et donner vie à la trame. La bande-son, composée par le duo Abdellah El Kourd et Brahim Hadibèche a créé des ambiances vivifiantes sur lesquelles de belles chorégraphies se sont greffées suscitant une forte adhésion du public. L’assistance, venue en nombre, a manifesté son enthousiasme par des applaudissements nourris, savourant les différents moments de la pièce dans la délectation. Produit par le Théâtre national Mahieddine Bachtarzi, le spectacle «Torchaka» était encore programmé vendredi et samedi sur la même scène du TNA. DIMANCHE 19 JUIN 2016 FESTIVAL NATIONAL DE LA CHANSON CITADINE D’ANNABA Des têtes d’affiche à la hauteur de l’événement L’OUVERTURE DE LA 11e ÉDITION du Festival national de la chanson citadine, abrité par le théâtre régional Azzedine Medjoubi d’Annaba, a drainé un grand public, fan du hawzi, du chaâbi et du malouf. ! WAHIDA BAHRI L es sonorités mélodieuses des répertoires raffinés du hawzi et du malouf ont marqué l’inauguration, mardi dernier dans la soirée, de la 11ème édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines au Théâtre régional Azzedine Medjoubi à Annaba. Organisé par la direction de la culture d’Annaba, l’événement a enregistré la participation de quatorze artistes représentant huit wilayas, Alger, Constantine, Tlemcen, Souk Ahras et Mila entre artistes et troupes de danses, avec un panel de pure musique et chorégraphie algérienne. En dépit de l’absence de la dimension maghrébine, attribuée à cet événement depuis son lancement, de par l’austérité, il demeure néanmoins que le festival n’a rien perdu de sa valeur culturelle. En témoigne la présence d’artistes nationaux de renom dans le milieu artistique. La soirée inaugurale a été animée par Meriem Ben Allal de Tlemcen dans le genre haouzi. Habillée dans la pure tradition tlemcenienne, Meriem a interprété avec perfection et élégance un cocktail de mouwachahate andalous dont la thématique majeure a été le madih du Prophète (Qsssl). L’orchestre féminin, Association des amis du cheikh Sadek Bedjaoui, a animé la deuxième soirée, assisté par un large public, composé essentiellement de familles. Les maîtres du chaâbi Chaou Abdelkader, Nacer Mokdad, Badji Bahri et Rédha Doumaz ainsi que les grands du malouf Dib Layachi et M’barek Dakhla ont marqué par leur présence les mélomanes du malouf el annabi. La chaude voix de l’ange blanc, Hamdi Benani, qui s’est démarqué comme d’habitude dans la nouba Sika, a emporté le grand public à travers des années de braises, lorsque, l’ illustre fils d’Annaba, a interprété ses impérissables tubes «Farakouni» et «Akhbirouni». L’événement a, été aussi un espace pour des spectacles de chorégraphie des élèves de l’école de musique et de danse classiques de feu Hassan El Annabi et de la troupe de danse de la Maison de la culture Mohamed Boudiaf d’Annaba. Dans une convivialité émouvante, des hommages ont été rendus à l’artiste du chaâbi Le festival n’a rien perdu de sa valeur culturelle Abdelaziz Kerfass et à el médaha Nadia versée dans le genre « El Fekirat. » La soirée de clôture prévue demain sera marquée par le chanteur Abdallah Menaï et son orchestre de variétés soufies. Même si l’événement a été limité cette année à sept jours au lieu de 10, il demeure toutefois, une belle occasion pour les artistes de se rencontrer, mais surtout le public de découvrir ou de redécouvrir des artistes qu’il n’a pas l’habitude de voir sur la scène locale. Ainsi, durant tout le long des soirées du festival, le public a répondu présent. Cela prouve que le public est avide de spectacles et assoiffé de rencontres culturelles. A bon entendeur ! La chanson citadine était à l’honneur durant cette manifestation. Vivement l’année prochaine ! W.B FESTIVAL DU CINÉMA AFRICAIN DE KHOURIBGA « La route d’Istanbul» de Rachid Bouchareb en compétition Le film de fiction « La route d’Istanbul» du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb sera en compétition au 19e Festival du cinéma africain prévu en juillet à Khouribga (sud-ouest du Maroc), rapporte la presse marocaine. D’une durée de 98 mn, « La route d’Istanbul» est en lice aux côtés de films en provenance de 12 pays dont « Dicta Shot » (Tunisie) « La lune est tombée» (Guinée), « Avant la cohue de l’été» (Egypte) et « Le retour du Roi » du Béninois Roger Nahum (Bénin-Maroc). Coproduit par l’Algérie, la France et la Belgique, le film sorti en 2016 relate le calvaire d’une mère pour récupérer sa fille partie en Syrie pour rejoindre les groupes terroristes, et la convaincre de revenir en Belgique, son pays natal. Coscénarisé avec l’écrivain Yasmina Khadra, Olivier Lorelle et Zoe Galeron, le film qui a participé à la dernière Berlinale 2016, se veut un récit sur le désarroi et la souffrance des parents de « djihadistes», selon son réalisateur. 15 films concourent pour décrocher les différents prix de la compétition officielle, dont le jury qui compte des cinéastes et de journalistes africains, est présidé par le sociologue français Edgar Morin. Fondé en 2009, le Festival du cinéma africain à Khouribga vise à promouvoir le cinéma africain, représenté à travers ses cinéastes et leurs nouvelles productions. THÉÂTRE D’ORAN L « Metzeouedj fi otla» fête sa dixième année a comédie à succès « Metzeouedj fi otla» (un mari en vacances) était, jeudi soir, à l’affiche du Théâtre régional d’Oran Abdelkader Alloula (TRO) pour une représentation spéciale, marquant le dixième anniversaire de la création de cette oeuvre. Un public nombreux a pris plaisir, en cette soirée de Ramadhan, à découvrir ou revoir ce spectacle hilarant où le personnage épanche sa joie de renouer avec le « célibat» pendant l’absence de sa femme partie pour des soins à l’étranger. La pièce, écrite par Mourad Senouci, est un one-man-show interprété par Samir Bouanani avec brio et avec la même verve qui amusa le public à l’occasion de la générale donnée sur cette même scène dix années auparavant. Une heure durant, l’infatigable Bouanani a livré une prestation à la mesure des attentes du public, suscitant fous rires et salves d’applaudissements à de nombreuses reprises en réaction à ses mimiques. Le succès ininterrompu de cette œuvre s’explique par le fait qu’elle propose « plusieurs niveaux de lecture», a indiqué le dramaturge Senouci, observant que le thème traité « intéresse toute la société, permettant ainsi de toucher tous les publics». Les relations du couple (tantôt conflictuelles, tantôt harmo- 21 nieuses), la différence de niveau social ou scolaire des conjoints, les influences ou « ingérences» parentales, sont autant de sujets abordés sur le ton de la dérision dans cette pièce où Bouanani excelle dans l’art délicat de l’imitation des personnages impliqués (le mari, sa mère, sa femme...). Le public algérois aura lui aussi l’occasion de découvrir ce spectacle demain au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA), tandis qu’une autre représentation est prévue le 28 juin à la Maison de la culture de Relizane. Pour rappel, « Metzeouedj fi otla» a dépassé le seuil des 200 représentations en Algérie et à l’étranger depuis sa production en 2006. Elle a été jouée dans plusieurs salles de théâtre du pays ainsi qu’aux Etats-Unis en 2009, en France en 2010 et au Maroc en 2012 puis le 5 juin dernier à l’occasion du Festival international de l’humour « Marrakech du rire». Au-delà de la joie que leur procure la réussite de cette oeuvre, Mourad Senouci et son partenaire Samir Bouanani affichent surtout une grande fierté de prouver que « l’on peut gagner son public avec un travail artistique de qualité et un budget modeste». « Metzeouedj fi otla» a, en effet, nécessité une chaise pour seul objet de décor, et beaucoup de talent pour le reste. 14 RAMADHAN 1437 sur internet http://www.lexpressiondz.com DÉCOUVERTE D’IMPORTANTES QUANTITÉS D’ARMES ET DE MUNITIONS PAR L’ARMÉE IFTAR - 20:13 IMSAK - 03:28 Qui arme ces bataillons contre l’Algérie ? DERNIÈRE HEURE et mai 2016, selon un bilan rendu public par la revue El-Djeich dans son numéro de juin. POUTINE IRRITÉ PAR LE BOUCLIER ANTIMISSILE US EN EUROPE 73 TERRORISTES ont été abattus par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) entre janvier ! IKRAM GHIOUA D e même que de nombreux terroristes ont été mis hors d’état de nuire. Des résultats qui traduisent l’efficacité de l’ANP, acquise d’une longue expérience, de son engagement et de sa détermination à en finir de ce monstre qui répond à un plan dévastateur. Avant d’aborder le taux de terroristes abattus et arrêtés on est frappé par ces quantités d’armes récupérées par l’ANP, notamment quand il s’agit de 485 Kalachnikovs, 42 fusilsmitrailleurs de type Fmpk, 26 mortiers de calibre 60 et 81 mm, avec 10 canons de rechange fusils de chasse, 34 fusils semi-automatiques dotés de lunette de précision, 32 fusils à pompe, 25 fusils semi-automatiques Simonov, 22 lance-roquettes RPG-7, 16 fusils-mitrailleurs de type RPK, 9 mitrailleuses de type 12.7 mm, 10 mitrailleuses de type 14,5 mm, 6 fusils à répétition, 17 mitrailleuses de type PKT, 5 mitrailleuses de type PSH , 2 lance-missiles de type Strela, 1 lance-roquettes RPG-5, 4 missiles antiaériens, 6 fusils de confection artisanale, 33 pistolets automatiques de différents type, 23 mitrailleuses de type RPD, 1 pistolet-mitrailleur de type MAT-49, 1 fusil de type MAS 36, 2 grenades défensives et offensives ainsi que des mines antipersonnel, mines antichars, mines de confection artisanale, canons de fabrication artisanale, bombes de confection artisanale et bombes fumigènes. Cette quantité renseigne parfaitement sur les intentions machiavéliques des parties hostiles à l’Algérie qui manipulent les résidus du terrorisme pour déclencher « une guerre civile » comme cela nous a été confirmé par des sources de haut niveau très au fait du complot dessiné contre le pays. L’Algérie devait tomber selon leurs calculs au même moment que la Libye. Néanmoins, cela n’a pas été fonctionnel, selon Les prises des militaires sont de plus en plus importantes leur plan. Nos sources confient que l’Algérie a poussé ses ennemis à réfléchir deux fois avant de tenter de faire de ce pays une terre brûlée. Le plan, selon nos sources, qui vise l’Algérie est prévu pour la fin 2017 à 2018. Entre-temps les groupes terroristes payés avec l’argent des pays monarchiques s’activent tant bien que mal à ramasser un maximum d’armes et à reconstituer les rangs des groupuscules terrés dans les maquis. Cela dit, il s’agit d’un plan en marche, démasqué par nos services de sécurité qui ont su exploiter tous les renseignement en leur possession pour freiner le rêve des criminels. La position de l’Algérie est d’ailleurs visible même dans le changement de son axe économique, pour répondre à ceux qui veulent semer la mort dans le pays par le retour aux années 1990. Nos sources ajoutent que de toute façon ce programme même mûrement étudié ne fonctionnera pas, d’abord à l’égard de l’expérience, l’efficacité et la détermination de l’ANP, que les quantités d’armes saisies par l’ANP sont certes importantes et inquiétantes, mais pas au point de faire de l’Algérie un pays comme la Libye, autrement impossible qu’une ville en Algérie soit occupée comme cela se produit en Irak, Syrie ou Libye, enfin le nombre de terroristes en Algérie est anodin. Ceux-là même arrivent à peine à survivre à leur peine. Manquant de moyens, de nourriture et de logistique, mais surtout de soutien financier puisque l’Armée nationale populaire réussit à chaque fois à avorter des transactions aussi bien d’armes que de drogue, un trafic dont usent les réseaux criminels pour financier les terroristes. Mais en marge de toutes ces raisons, l’Algérie est informée de ce qui se trame contre elle. Elle a développé une stratégie de prévention, tout en agissant par des opérations contre les ennemis du pays. L’ANP poursuit sa mission avec détermination et rigueur en réalisant des résultats sur le terrain, couronnés par la récupération d’importantes quantités d’armes de guerre, de munitions et différents autres effets, sans oublier les opérations de sécurisation des frontières et de lutte contre la contrebande, mais surtout par l’élimination d’un nombre conséquent de terroristes et de criminels. 73 terroristes ont été abattus entre les mois de janvier et mai 2016. C’est ce qui a été rapporté par la revue ElDjeich dans son numéro de juin. On pouvait lire à ce propos que « l’ANP poursuit sa mission en toute détermination et rigueur ». La même source précise que le nombre de terroristes arrêtés ainsi que le nombre des éléments de soutien s’élève à 111. Durant la même période, les éléments de l’ANP ont découvert et détruit 248 casemates et abris. L’ANP fait face aussi à d’autres crimes organisés. Ainsi, la même source ajoute que « dans le domaine de la lutte contre la contrebande et l’immigration clandestine, les éléments de l’armée ont appréhendé, durant les cinq premiers mois de l’année en cours, 1 117 contrebandiers, 2 309 immigrants clandestins et 105 narcotrafiquants. L’ANP a également saisi 54 262,9 kg de kif traité,902 068 litres de carburant, 205 véhicules toutterrain, 120 camions, 148 véhicules et 70 motos. I. G. IL ÉTALE SA NOUVELLE GAMME TV LG sort le grand jeu avec l’Oled LA FIRME DE RECHERCHE IHS estime que la taille du marché UHD TV augmenterait jusqu’à 150% d’ici la fin de 2016, tandis que le volume du marché TV Oled triplerait au cours de cette année. ! SALIM BENALIA L e leader sud-ccoréen de l’électronique dévoile la gamme 2016 de LG qui inclut l’HDR10 soutenu par l’Ultra HD premium et de la technologie Dolby Vision, avec à la clé une amélioration révolutionnaire de l’image. Ce cocktail est mis au point par LG qui l’offre avec de multiples options de compatibilité. Ces tout nouveaux téléviseurs OLED appartiennent à la gamme exclusive des appareils qui supportent les deux formats HDR, lesquels sont classés comme les standards de l’industrie. L’on évoque ici le HDR10 soutenu par l’Ultra HD de l’Alliance (UHDA) (qui est un format ouvert) et Dolby Vision ™, qui a déjà été adopté par les grands studios et les fournisseurs de services et ont reçu une reconnaissance mondiale. Au-delà de la compatibilité, les téléviseurs OLED badgés LG offrent une expérience HDR profonde, plus de noirceur, plus de détails et davantage de brillance. Cette polyvalence rend finalement l’expérience HDR OLED très complète. Le marché global offre actuellement deux formats de contenu HDR. D’une part, le format plus courant, connu sous le nom HDR10, qui a été adopté par l’Alliance UHD, un groupe industriel composé de fabricants de produits électroniques et des entreprises qui sont dans la création et la distribution des contenus. D’autre part, Dolby Vision, le format préféré pour les cinéastes et les fournisseurs de contenu, cela nécessite un téléviseur permettant le décodage de ce format. « Bien qu’il y ait eu un changement progressif dans le segment TV premium et qui s’est porté sur un contenu 4K jusqu’à maintenant, aujourd’hui le changement se porte sur le 4K HDR et cela depuis les annonces des certifications des normes Ultra HD Premium. Sur cette base LG Electronics a eu la prévoyance et a activement investi ses ressources pour produire et distribuer sur le marché des téléviseurs supportant les deux formats HDR standard », déclare Brian Kwon, président et chef de la direction LG Home Entertainment Company. Avec des panneaux de 10 bits de puissance de traitement, le téléviseur LG OLED peut rendre plus d’un milliard d’éventuelles variations de couleur - une autre raison pour que les Academy Award-winning directors reconnaissent la puissance de LG OLED TV, l’on signale que rien ne peut être comparé à cette technologie quand il s’agit de reproduire un portrait cinématographique à l’original. Commentant les dernières innovations en matière de technologie, Kevin Cha, président, LG Electronics, Moyen -Orient et Afrique, indique : « Étant actuellement le seul fabricant de téléviseur supportant les formats HDR 10, UHDA et Dolby VisionTM HDR, LG s’ouvre la voie pour plus d’innovations. Nous sommes plus que fiers de rendre ces dernières innovations disponibles pour les consommateurs dans la région du Moyen -Orient et l’Afrique. » Les experts indiquent que, dans un avenir prévisible, HDR sera l’un des principaux arguments de vente pour une meilleure qualité 4K Ultra HDTV. Cette grande amélioration de la qualité de l’image met en évidence plus de brillance, de couleurs vives et Une amélioration révolutionnaire de l’image un meilleur contraste sur les écrans compatibles. Les fournisseurs de réseau proposent maintenant une multitude d’offres 4K et HDR, ce qui devrait renforcer la demande de l’UHD TV en termes de contenu et qui s’aligne avec les annonces globales de contenu 4K en streaming déjà disponible dans presque tous les pays du monde. Les progrès technologiques de LG dans la technologie OLED est très prometteuse, à en croire les derniers rapports. Aussi, LG prévoit-il de tripler ses ventes OLED TV alors que la société double sa part du marché mondial sur l’UHD TV. La firme de recherche IHS estime que la taille du marché UHD TV augmenterait jusqu’à 150% d’ici la fin de 2016, tandis que le volume du marché TV OLED S. B. triplerait au cours de cette année. Le président russe Vladimir Poutine a déploré, hier à Saint Petersbourg, la poursuite du déploiement du bouclier antimissile américain en Europe, «en dépit de l’absence totale de menace nucléaire iranienne». «Il n’y a aucune menace (nucléaire, Ndlr). Malgré cela, le système de défense antimissile continue à être déployé. Nous avions donc raison d’estimer que le déploiement du bouclier antimissile américain en Europe représentait une menace pour la Russie», a déclaré M. Poutine à la presse internationale lors d’une rencontre en marge du Forum économique international de SaintPétersbourg. «C’est un fait avéré: on a essayé, une fois de plus, de nous duper et on n’était pas sincère avec nous en se référant à la prétendue menace nucléaire iranienne qui nécessitait le déploiement du bouclier antimissile», a ajouté le chef de l’Etat russe. FORMATION DES IMAMS: LA FRANCE COMPTE SUR L’ALGÉRIE La sénatrice française, Corinne Féret, a exprimé hier à Alger, le souhait de son pays de bénéficier de l’expérience algérienne en matière de formation des imams et de gestion des affaires liées à l’islam. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, Mme Féret a précisé que la visite qu’elle effectue en Algérie à la tête d’une délégation de membres du Sénat français, s’inscrivait «dans le cadre de la mission d’information sur l’organisation, la place et de le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte». LA BELGIQUE MAINTIENT LE NIVEAU D’ALERTE TERRORISTE À 3 Le gouvernement fédéral belge a décidé de maintenir le niveau d’alerte terroriste en Belgique à 3 correspondant à une menace possible et vraisemblable, et ce à l’issue de la réunion du Conseil national de sécurité tenue à la suite de la vague d’arrestations et de perquisitions menée par la police fédérale dans la nuit de vendredi à samedi. «Le message que nous délivrons est un message de calme», a déclaré le Premier ministre belge, Charles Michel, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la réunion du Conseil national de sécurité, reconnaissant, toutefois, que des mesures de protection particulières ont été prises pour certaines personnalités. Selon les médias belges, des mesures de sécurité particulières ont été mises en place depuis vendredi dernier pour assurer la protection de personnalités politiques. RECRUTE Correcteur professionnel S’adresser au journal à la Maison de la presse de Kouba à partir de 10h.