Alcina - Talens Lyriques

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Alcina - Talens Lyriques
Saison
2014 | 2015
Alcina
Georg Friedrich Hændel (1735)
Janvier, février, mars 2015
Bruxelles, La Monnaie
Amsterdam, Stadsschouwburg
ÉQUIPE ARTISTIQUE
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Pierre Audi
Mise en scène
Pierre Audi a fait ses débuts à la Monnaie avec la mise en scène de Pelléas et Mélisande (Debussy), reprise au
Teatro dell’Opera de Rome. Il a également conçu la mise en scène d’Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride
(Gluck) et Orlando (Haendel).
Originaire du Liban, Pierre Audi a étudié l’histoire à l’Université d’Oxford. En 1979, il a fondé l’Almeida Theatre
de Londres et son festival de musique contemporaine qu’il a dirigé jusqu’en 1989. Depuis 1988, il est directeur artistique du Nederlandse Opera à Amsterdam, où il a notamment porté à la scène plusieurs opéras de
Monteverdi, de Mozart et de Wagner. Il a également mis en scène La Bohème (Puccini), Alceste (Gluck), Les
Troyens (Berlioz), Castor et Pollux (Rameau), Saint François d’Assise (Messiaen), Guillaume Tell (Rossini), ainsi que
des œuvres contemporaines telles que Punch and Judy (Birtwistle), Neither (Feldman), Rêves d’un Marco Polo
(Vivier), et des créations mondiales de Tan dun, Jonathan Harvey, Hans Werner Henze, Guus Janssen, Alexander
Knaifel, Theo Loevendie, Wolfgang Rihm, Kaija Saariaho et Param Vir.
Invité par de nombreuses maisons d’opéra, il a notamment travaillé au Bayerische Staatsoper de Munich (Venus
und Adonis, Henze), au Drottningholms Slottsteater de Stockholm (Tamerlano et Alcina, Haendel ; Zoroastre,
Rameau), aux Salzburger Festspiele (Die Zauberflöte ; Dionysos, Rihm), à l’Opéra national de Paris (La Juive,
Halévy), au Théâtre des Champs-Élysées (Il Matrimonio Segreto, Cimarosa ; Orlando furioso, Vivaldi ; Médée,
Charpentier), au Theater an der Wien (Partenope, Haendel), au Metropolitan Opera de New York (Attila, Verdi),
à la RuhrTriennale (Gisela, Henze) et au Staatsoper Unter den Linden de Berlin (Dionysos, Rihm). Son cycle Monteverdi a également été présenté à la Brooklyn Academy of Music, au Festival de Sydney et à l’Opéra de Los
Angeles. Depuis 2004, il est directeur artistique du Holland Festival.
Parmi ses récents projets, citons la reprise du cycle complet du Ring (Wagner) au Nederlandse Opera, Wagner
Dream (Harvey) au Welsh national Opera et Die Eroberung von Mexico (Rihm) au Teatro Real de Madrid.
Christophe Rousset
Direction musicale
Aux côtés de Pierre Audi, nous retrouverons le chef d’orchestre français Christophe Rousset à la tête de son
ensemble Les Talens Lyriques. Il était encore à la Monnaie en septembre 2011 pour la reprise de Médée (Cherubini), toujours accompagné de son orchestre. Auparavant, il avait dirigé l’orchestre de la Monnaie dans l’autre
« duo » de Pierre Audi, les Iphigénies de Gluck, ainsi que dans Semele (Haendel) et dans une version concert
de Platée (Rameau). Benoît Giaux sera à ses côtés pour la préparation du Chœur de chambre de l’IMEP (l’Institut supérieur de Musique et de Pédagogie de Namur) pour Alcina. Cette collaboration se place dans le cadre
d’une formation pour les jeunes artistes et permettra aux étudiants du conservatoire de se confronter à une
expérience professionnelle de haut niveau.
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Christophe Rousset est né à Avignon. Il a étudié le clavecin à la Schola Cantorum de Paris, puis au Koninklijk
Conservatorium de La Haye. À vingt-deux ans, il a remporté les prestigieux Premier prix et Prix du public du
Septième concours de clavecin de Bruges (1983). Également animé d’une passion pour l’art lyrique, il a débuté
en parallèle une carrière de chef, notamment au sein des Arts Florissants, puis a fondé en 1991 son propre
ensemble, Les Talens Lyriques, avec lequel il se propose de redécouvrir tout un pan oublié des répertoires
baroques français et italien (Dumont, Daniélis, Jommelli, Mondonville, Leo...). Mais c’est à l’opéra que Christophe Rousset consacre une attention plus particulière. Inlassable découvreur de partitions, Christophe Rousset
est renommé pour ses redécouvertes d’œuvres inédites : Antigona (Traetta), La Capricciosa corretta (Martín y
Soler), Armida abbandonata (Jommelli), La Grotta di Trofonio (Salieri), Temistocle (Johann-Christian Bach) sans
oublier les grands chefs-d’œuvre de Haendel, Rameau ou Mozart.
Christophe Rousset réalise comme chambriste plus d’une quarantaine d’enregistrements. Ses intégrales de
Couperin, Rameau, Anglebert ou Forqueray ainsi que ses interprétations de Bach sont des références.
Ses projets récents et futurs concernent entre autres l’Opéra national de Paris, l’Opéra national de Bordeaux,
le Theater an der Wien, l’Opéra national du Rhin et le festival de Salzbourg pour Alcina, Les Indes galantes
(Rameau), The Messiah (Haendel), Platée et Mozart.
Christophe Rousset est Chevalier de La Légion d’Honneur, Commandeur des Arts et des Lettres et Chevalier de
l’Ordre national du Mérite. Il enseigne notamment à l’Accademia Musicale Chigiana de Sienne et au Conservatoire National Supérieur de Paris.
Patrick Kinmonth
Décors et costumes
Le décorateur anglais Patrick Kinmonth a étudié à l’Université d’Oxford et travaille depuis dans diverses disciplines en tant que commissaire d’exposition, directeur artistique, écrivain, peintre, scénographe, costumier et
metteur en scène. Il est conseiller artistique du Metropolitan Museum de New York où il a mis en espace et
conçu plusieurs expositions. Il a également été chargé du réaménagement des Wrightsman Galleries.
Il a déjà collaboré avec Pierre Audi, notamment sur les productions de Castor et Pollux (Rameau), Lamento
d’Arianna et Il Ballo delle Ingrate (Monteverdi), Tamerlano, Alcina et Partenope (Haendel), Zoroastre (Rameau),
La Clemenza di Tito (Mozart). Il a également travaillé avec Robert Carsen sur Semele (Haendel) ; Der Ring des
Nibelungen (Wagner) ; La Traviata (Verdi) ; Kát’a Kabanová, La Petite Renarde rusée et Jenůfa (Janáček) ; Die
Zauberflöte (Mozart) au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra de Lyon et au Volksoper de Vienne.
Il est également metteur en scène et a déjà monté Madama Butterfly (Puccini) et Die Gezeichneten (Schreker)
à Cologne, Samson et Dalila (Saint-Saëns) à Berlin et Genève, la Matthäus-Passion de Bach à Londres et Don
Giovanni (Mozart) à Augsburg.
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La distribution devrait satisfaire le plus difficile des publics. Ce seront des débuts dans le rôle pour la
très grande majorité d’entre eux :
Pour Alcina, nous retrouverons la soprano française Sandrine Piau dans le rôle de la magicienne
Alcina avec à ses côtés la mezzo-soprano espagnole Maité Beaumont en Ruggiero et la mezzo-soprano belge Angélique Noldus en Bradamante pour ses débuts à la Monnaie. La distribution est
complétée par la soprano espagnole Sabina Puértolas (Morgana) et Daniel Behle (Oronte) pour leurs
débuts à la Monnaie, la soprano française Chloé Briot (Oberto), et Giovanni Furlanetto (Melisso).
Sandrine Piau
Soprano
Sandrine Piau (Alcina) est une des sopranos françaises les plus acclamées de sa génération. A la Monnaie, elle
a débuté dans le rôle de Pamina (Die Zauberflöte, Mozart), fut une superbe Cleopatra (Giulio Cesare in Egitto,
Haendel), la très belle Mélisande de la production mise en scène par Pierre Audi, et une délicieuse Sandrina (La
finta giardiniera, Mozart). Elle a participé également à la version concert de Theodora de Haendel. Reconnue
pour son interprétation de Morgana, elle fera ses débuts dans le rôle d’Alcina.
Révélée au public par la musique baroque, Sandrine Piau affiche aujourd’hui un large répertoire comprenant
notamment les rôles mozartiens de Pamina et Donna Anna (Don Giovanni), Cleopatra ainsi que Ännchen (Der
Freischütz, Weber) au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, Ismène (Mitridate, Mozart) au Grand Théâtre de
Genève et au Châtelet à Paris, Konstanze (Die Entführung aus dem Serail) à l’Opéra national de Bordeaux et au
Bayerische Staatsoper de Munich, et Titania (Midsummer Night’s Dream, Britten) à l’Opéra de Lyon. Elle a aussi
été Sophie (Werther, Massenet) au Théâtre du Capitole de Toulouse et au Châtelet, Drusilla (L’Incoronazione
di Poppea, Monteverdi) au Nederlandse Opera à Amsterdam et à la Brooklyn Academy of Music de New York,
ainsi que le rôle-titre de cette œuvre à l’Opéra de Cologne. Citons également Asteria (Tamerlano, Haendel) au
Nederlandse Opera, Héro (Béatrice et Benedict, Berlioz) au Teatro Comunale de Bologne et Nanetta (Falstaff,
Verdi) à l’Opéra national de Bordeaux.
Artiste exclusive pour Naïve, sa vaste discographie comprend, entre autres, des œuvres de Debussy, Mozart,
Haendel et Vivaldi. Ces enregistrements ont été récompensés par de nombreux prix.
Elle a reçu le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2006 et a été élue «Artiste lyrique de
l’année» aux Victoires de la Musique 2009.
Parmi ses engagements récents et à venir, citons Constance (Dialogue des Carmélites, Poulenc) au Théâtre des
Champs Elysées, Morgana (Alcina) à l’Opéra national de Paris et Ariodante au Festival d’Aix-en-Provence.
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Maité Beaumont
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano espagnole Maite Beaumont (Ruggiero) ne s’est produite qu’une seule fois à la Monnaie,
dans le rôle de La Marchesa Melibea (Il viaggio a Reims, Rossini) en 2005. Depuis, elle a parcouru l’Europe en
incarnant Ruggiero à l’Opéra national de Paris, Sesto (Giulio Cesare) au Liceu de Barcelone, Ottavia (L’Incoronazione di Poppea), Alcina et Cherubino (Le Nozze di Figaro) au Staatsoper de Hambourg ; Idamante (Idomeneo)
au Liceu de Barcelone ; Così fan tutte à l’Opéra de Los Angeles et à Bilbao et Giulio Cesare au Lyric Opera de
Chicago, entre autres. Elle a récemment interprété Flavius Bertaridus (Telemann) au Innsbrucker Festwochen
et à Hamburg, Cherubino à Barcelone, Sesto (La clemenza di tito, Mozart) à Toulouse et ses débuts dans le
rôle-titre de Carmen (Bizet) et Rosina (Il Barbiere Di Siviglia, Rossini) à Santiago de Chile, Donna Elvira (Don
Giovanni, Mozart) à Toulouse, Angelina (La Cenerentola, Rossini) à Strasbourg et Elisabetta (Maria Stuarda,
Donizetti) au Staatsoper de Berlin.
La mezzo-soprano a étudié le chant et le violon au Conservatoire de Pampelune. Elle a remporté plusieurs prix
et concours, tels que le Concours international de Bilbao et le Mozart Award en 2000, ainsi que le Prix Oberdörffer en 2003. Elle s’est spécialisée auprès de Hanna Schwarz à Hambourg.
De 2001 à 2003, elle a été membre de l’Opéra Studio du Staatsoper de Hambourg où elle a chanté les
rôles de Zweite Dame (Die Zauberflöte), Flora (La Traviata), Smeraldine (L’Amour des trois oranges), Mercedes
(Carmen), Zerlina (Don Giovanni) et Ottavia. Elle a été également soliste au Staatsoper de Hambourg.
Elle a incarné Dorabella dans Così fan tutte au Festival de Salzbourg.
Elle a enregistré plusieurs œuvres de Haendel sous la direction d’Alan Curtis – notamment Radamisto, et un cd
de mélodies baroques accompagnées par le duo de luths Lautten Compagney ainsi que Giulio Cesare, Cosi fan
tutte, Le nozze di Figaro et Flavius Bertaridus (Deutsche Harmonia Mundi) en dvd.
Parmi ses récents et futurs projets citons le rôle-titre de La Cenerentola à Dresde et Strasbourg ainsi que Meg
Page (Falstaff, Verdi) à Amsterdam.
Angélique Noldus
Mezzo-soprano
La mezzo-soprano belge Angélique Noldus (Bradamante) a étudié aux Conservatoires royaux de Liège et de
Bruxelles avant de rejoindre l’Opéra Studio d’Amsterdam, tout en participant à plusieurs masterclasses de
l’Opéra Studio de la Monnaie. Spécialiste des rôles mozartiens, elle chante sur de nombreuses scènes lyriques
françaises et belges.
À la Monnaie, elle a participé à Dido and Aeneas (Purcell), Cavalleria Rusticana (Mascagni), I Pagliacci (Leoncavallo), Die Zauberflöte (Mozart) — également lors de sa reprise à New York —, Calisto (Cavalli), mais aussi à la
création mondiale de Frühlings Erwachen (Benoît Mernier), au concert d’hommage José van Dam and Friends,
à Das klagende Lied (Mahler) et à Parsifal (Wagner). Récemment, elle a chanté le rôle de Dorothée (Cendrillon,
Massenet) et débuté dans le rôle de Stephano (Roméo et Juliette, Gounod) en 2013.
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Au Vlaamse Opera, Angélique Noldus a interprété Amore/Alinda dans Il Giasone (Cavalli) et Meg Page dans
Falstaff (Verdi). En France, elle a chanté Siebel (Faust, Gounod) à l’Opéra national de Paris, Mercédès (Carmen,
Bizet) à l’Opéra de Lyon, Cherubino (Nozze di Figaro, Mozart) à l’Opéra de Nancy; Thea (Frühlings Erwachen),
Meg Page (Falstaff), Der Komponist (Ariadne auf Naxos, Strauss) et Krista (Vec Makropulos, Janáček) à l’Opéra
national du Rhin à Strasbourg ainsi que Mélisse/Charite (Cadmus et Hermione, Lully) avec Le Poème Harmonique. Elle a également été engagée comme cover de Annio dans La clemenza di Tito au Metropolitan Opera
de New York.
Elle est retournée à Lyon pour y interpéter le rôle du Renard dans La Petite Renarde Rusée de Janacek. Parmi
ses autres projets récents et à venir, notons un enregistrement du Requiem de Mozart au Festival d’Ambronay.
Sabina Puértolas
Soprano
La soprano espagnole Sabina Puértolas fait ses débuts à la Monnaie et dans le rôle de Morgana. Elle a étudié
au Conservatoire de Musique «Pablo Sarasate» de Pampelune. Elle a poursuivi sa formation aux académies de
Sienne et de Busseto auprès de Carlo Bergonzi et gagné plusieurs concours.
Elle a débuté en Espagne où elle s’est produite à Madrid (Teatro Real, Teatro de la Zarzuela), Pampelune
(Baluarte, Gayarre Theatre), Oviedo, Valladolid, Jerez, Las Palmas, Tenerife, Bilbao (Eskalduna, Teatro Arriaga)
notamment, en interprétant Zerlina (Don Giovanni, Mozart), Rossina (Il Barbiere di Siviglia, Rossini), Oscar (Un
Ballo in Maschera, Verdi), Susanna (Le Nozze di Figaro, Mozart), Lisette (La Rondine, Puccini), Micaela (Carmen,
Bizet), Gilda (Rigoletto, Verdi), Amina (La sonnambula, Bellini), Poppea (Incoronazione di Poppea, Monteverdi).
C’est une interprète reconnue des zarzuelas.
Son répertoire de concert est important : Magnificat, Oratorio de Noël et La Passion de Saint Matthieu de Bach,
Carmina Burana de Orff, Stabat Mater de Pergolèse, Requiem et Messe du couronnement de Mozart, Requiem
de Fauré.
Elle a fait ses débuts internationaux à la Scala de Milan avec Oscar et a chanté au Theater an der Wien, à la
Scala de Milan, au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, au Barbican Center de Londres, entre autres. Elle a fait
ses débuts à la Royal Opera House, Covent Garden, dans le rôle de Lisette aux côtés de Gheorghiu.
Ses récents et futurs engagements incluent notamment Lisa (La sonnambula) à Barcelone, Paula (Los ninos
perdidos, Kolonovits) et une anthologie de Zarzuelas à Bilbao ainsi que Lucia (Lucia di Lammermoor, Donizetti)
à Jerez.
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Chloé Briot
Soprano
La jeune soprano française Chloé Briot a débuté cette saison à la Monnaie avec le rôle de Jano (Jenůfa, Janácek).
Elle débute ici dans le personnage d’Oberto. Après le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris,
elle a remporté le Prix du jeune espoir au Concours International de Chant Lyrique de l’UFAM. Elle a chanté
Bastienne (Bastien et Bastienne, Mozart), Euridice (Orfeo, Monteverdi), Figlia (Jephte, Carissimi), Linda (Linda
di Chamounix, Donizetti) Sofia (Il Signor Bruschino, Rossini), Oscar (Un Ballo in Maschera, Verdi), Papagena et
Pamina (Die Zauberflöte, Mozart) La Première Cousine (La Périchole, Offenbach) Frasquita (Carmen, Bizet) et
Rosina (Il Barbieri di Siviglia, Rossini).
Récemment elle s’est produite dans Elisabeth (Les Enfants Terribles, Philip Glass) au Théâtre de l’Athénée à Paris
et à l’Opéra national de Bordeaux, la Première Servante (L’Amour Masqué, Messager) aux Opéras de Tours et de
Bordeaux, L’Enfant (L’Enfant et les Sortilèges, Ravel) au Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence.
Parmi ses projets récents et à venir, citons Cupidon (Orphée aux enfers, Offenbach) à l’Opéra de Marseille,
Yniold (Pelléas et Mélisande, Debussy) à Nantes et Angers ainsi que des concerts et des récitals.
Daniel Behle
Ténor
Après des études de trombone et de composition, le ténor allemand Daniel Behle (Oronte, débuts de rôle)
a achevé avec félicitations du jury ses études de chant au conservatoire de Hambourg. A l’opéra, il a débuté
dans le Fils du Roi (Königskinder, Humperdinck) et Idomeneo de Mozart à l’Opéra de Francfort, Belmonte
(Die Entführung aus dem Serail, Mozart) à l’Opéra de Zurich. Il se produit régulièrement à La Scala de Milan,
au Staatsoper de Vienne, à l’Opéra National de Paris, au Grand Théâtre de Genève, au Staatsoper de Berlin,
Munich et Hambourg, à l’Opéra de Francfort et à l’Opéra Royal de Stockholm.
Son premier enregistrement, comprenant des Lieder de Schubert, Beethoven, Grieg, Britten et Trojahn a été
primé par la Metropolitan Opera Guild parmi les 15 meilleures parutions de l’année 2009 et reçut un « Diapason découverte ». Il a également enregistré Die schöne Müllerin (Schubert), Dichterliebe (Schumann) et des
lieds de Richard Strauss, Tamino (Die Zauberflöte, Mozart) dirigé par René Jacobs et Artaserse (Leonardo Vinci).
Il fera ses débuts dans Matteo (Arabella, Strauss) à Salzbourg et Henry Morosus (Die schweigsame Frau, Strauss)
à l’Opéra de Munich.
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Giovanni Furlanetto
Basse
La basse italienne Giovanni Furlanetto (Melisso) est régulièrement invité à la Monnaie, où il a incarné Geronio
(Il Turco in Italia, Rossini), Don Pasquale, Don Inigo Gomez (L’Heure espagnole, Ravel), Le Fauteuil/Un Arbre
(L’Enfant et les sortilèges, Ravel), Don Profondo, Raimondo, Elmiro et Ferrando (Il Trovatore, Verdi).
Il a étudié le chant au Conservatoire de Vicence (Italie) auprès de Luisa Romana Righetti. Sa carrière professionnelle a débuté en 1988, lorsqu’il a remporté l’« Opera Company of Philadelphia – Luciano Pavarotti International Voice Competition ». Il a notamment chanté dans des œuvres de Mozart (le rôle-titre des Nozze di
Figaro ; Don Alfonso, Così fan tutte ; Leporello et le rôle-titre de Don Giovanni; Publio, La Clemenza di Tito),
de Rossini (Don Basilio, Il Barbiere di Siviglia; Don Profondo, Il Viaggio a Reims ; Podestà, La Gazza ladra ; Walter, Guillaume Tell ; Selim et Geronio dans Il Turco in Italia), et de Donizetti (Prefetto, Linda di Chamounix ; le
rôle-titre de Don Pasquale ; Talbot, Maria Stuarda ; Raimondo, Lucia di Lammermoor ; Duca Alfonso, Lucrezia
Borgia et Enrico VIII, Anna Bolena). On l’a également entendu dans des rôles de Bellini (Capellio, I Capuleti e i
Montecchi ; Rodolfo, La Somnambula) et Verdi (Walter/Wurm, Luisa Miller ; Re /Ramfis, Aida ; Banquo, Macbeth). Il a interprété Ariodate (Serse) et Melisso (Alcina) de Haendel), Escamillo (Carmen, Bizet), Nonancourt (Il
Cappello di paglia di Firenze, Rota) et Colline (La Bohème, Puccini).
Parmi ses récentes prestations, citons Don Basilio au Théâtre du Capitole à Toulouse et au Teatro Regio de
Parme, Selim à l’Opéra de Leipzig, au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et au Staatsoper de Hambourg,
Siroco (L’Étoile, Chabrier) à Berlin, et Melisso (Alcina, Haendel).
Delphine Galou
Contralto
Reconnue pour ses interprétations de Haendel, la contralto française Delphine Galou fait ses débuts à la Monnaie et dans le rôle d’Andronico. Son répertoire comprend notamment Giulio Cesare, Alessandro, Andronico et
Zenobia (Radamisto), Ainsi que Penelope (Il ritorno d’Ulisse in Patria, Monteverdi), Zelinda (Teuzzone, Vivaldi),
Semiramis (Semiramis riconosciuta, Porpora) et, incursion hors du baroque, le rôle de Lucretia (The rape of
Lucretia, Britten).
Ses projets récents et futurs comprennent Galatea (Aci, Galatea e Polifemo, Haendel) au Théâtre des ChampsElysées à Paris, Orlando (Orlando furioso, Vivaldi) à l’Operhaus Frankfurt et Disinganno (Il trionfo del tempo e
del disinganno, Haendel) au Staatsoper Berlin.
Texte d’Isabelle Pouget
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Le Chœur de l’IMEP
Fondée en 1970, l’IMEP (Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie), École Supérieure des Arts, considère depuis toujours le chant comme un axe fondamental incontournable dans la formation de tout musicien et son apprentissage comme un pilier pédagogique majeur. L’Institut a par ailleurs amorcé il y a une
dizaine d’années un tournant essentiel de son existence en se positionnant comme structure référentielle et en
offrant à ses étudiants la meilleure préparation possible à la vie professionnelle, notamment par des collaborations avec des partenaires prestigieux. Créé dans cette lignée en 2013 suite au développement de la classe
de chant, le choeur de chambre de l’IMEP est constitué des chanteurs les plus talentueux de l’Institut et leur
offre une possibilité prodigieuse de côtoyer dès leurs études la réalité du monde professionnel et de pouvoir
s’y projeter et s’y mouvoir, parmi les contingences du métier. Le choeur est dirigé par Benoît Giaux depuis sa
création et a déjà abordé des répertoires différents en concert : un programme a cappella de musique française du XXe siècle, Cendrillon de Jules Massenet, Les Chichester Psalms de Leonard Bernstein et, cette année,
une création de David Miller ainsi qu’un programme romantique allemand (Mendelssohn, Brahms, Schubert).
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