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Version dOc Grands classiques Jean Renoir Fritz Lang Janvier 2009 Jean Renoir Jean Renoir est le deuxième fils du peintre impressionniste PierreAuguste Renoir. Il est né à Paris (quartier de Montmartre) le 15 septembre 1894. Après des études médiocres, il s'engage dans l'armée et rejoint le corps des dragons en 1912. En 1914, quand commence la Première Guerre mondiale, il est maréchal des logis au 3ème escadron du 1er régiment de dragons sous les ordres du capitaine Louis Bossut, modèle possible du capitaine Boëldieu de La Grande illusion. En avril 1915, Renoir a le col du fémur fracturé par une balle, lors d'un combat à Gérardmer dans les Vosges, blessure qui le fera boiter toute sa vie. Convalescent à Paris, aux côtés de son père, Jean passe sa vie dans les cinémas, voyant jusqu'à vingt-cinq films par semaine, dont Les Mystères de New York et les films de Charlie Chaplin. En 1916, il retourne au front et sert dans l'aviation, où sa mauvaise jambe ne le gêne pas. Il est affecté dans une escadrille de reconnaissance, et y apprend la photographie. En 1920, il épouse l'un des modèles de son père, Andrée Heuchling, et s'installe comme céramiste. Il veut faire d'elle une vedette de cinéma. Pour elle, il écrit un petit sujet, Catherine , qu'il finance lui-même et fait réaliser par Albert Dieudonné. Andrée Heuchling devient Catherine Hessling. Le film fini est pour Renoir une déception, mais dit-il, « le démon de la mise en scène était en moi ». La découverte, en 1924, du film d'Erich von Stroheim, Folies de femmes l'enthousiasme et le fait décider définitivement de la suite de sa carrière. Son premier long métrage, La Fille de l'eau (1924), est une fable bucolique à l'esthétique impressionniste, dans lequel jouent son épouse et son frère aîné, Pierre Renoir. L'accueil mitigé réservé au film ne décourage cependant pas le cinéaste. Il se lance peu après dans une production coûteuse, Nana d'après le roman d'Émile Zola, en 1926. Pour financer ce film au coût élevé, il vend plusieurs toiles héritées de son père. L'échec commercial du film le détourne pour longtemps de la production. Suivent une série de réalisations aux inspirations très diverses, La Petite marchande d'allumettes (1928), d'après Andersen, incursion dans l'expressionnisme ; Tire-au-flanc (1928), comédie militaire ; On purge bébé (1931), d'après Georges Feydeau, son premier film parlant. La Chienne (1931) marque un tournant dans l'œuvre de Jean Renoir. C'est un des premiers films parlants, adapté d'un roman de Georges de La Fouchardière ; la Chienne offrait à Michel Simon l'un de ses plus beaux rôles, celui d'un petit bourgeois jaloux, assassin et veule. Après la Nuit du carrefour (d'après Georges Simenon, 1932), dans lequel Pierre Renoir interprétait le commissaire Maigret, le réalisateur tourne une série impressionnante de chefs-d'œuvre : Boudu sauvé des eaux (avec, de nouveau, Michel Simon, 1932), le Crime de Monsieur Lange (avec Jules Berry, 1935), Partie de campagne (1936, sorti en 1946) dont son neveu, Claude Renoir, signe la photographie, et les Bas-fonds (avec Louis Jouvet, 1936). Puisant son inspiration dans les romans de Gorki ou dans les nouvelles de Maupassant, Jean Renoir fait preuve d'un sens aigu du réel, qu'il met au service d'un véritable naturalisme poétique. La vraie rupture politique pour Jean Renoir, c'est la rencontre avec Marguerite Houllé (qui deviendra Marguerite Houllé-Renoir), fille de militants communistes qui le convainc d'épouser la cause du peuple, elle deviendra la monteuse de ses chefs-d'œuvre des années 30. C'est elle qui le présente au Groupe Octobre (Jacques Prévert, Roger Blin, Maurice Baquet). A partir de là, sa production prend une dimension ouvertement politique, marquée par les idées du Front populaire : Le Crime de Monsieur Lange (1935), Les Bas-Fonds, La vie est à nous (1936), La Marseillaise (1937). Renoir ne sera jamais membre du PCF, mais écrira régulièrement dans le quotidien "Ce Soir", la Revue "Regards" et "Ciné-Liberté", tous de gauche. Avant la Seconde Guerre mondiale, Jean Renoir essaye, avec La Grande Illusion (1937), de promouvoir un message de paix, faisant tourner, en manière d'hommage, le cinéaste qu'il admire le plus, Erich von Stroheim, aux côtés de Jean Gabin. Dans La Bête humaine (1938), il s'efforce de mettre en scène les enjeux sociaux de l'époque. Les Bas-Fonds est produit par le PCF, avec l'approbation de l'auteur, Maxime Gorki, et La Marseillaise coproduit par la CGT avec un système de participation originale des spectateurs qui achetaient leur place à l'avance. Ce film sera un semi-échec. Dans son chef-d'œuvre, La Règle du jeu (1939), il prévoit l'effondrement des valeurs humanistes et brosse un tableau sans complaisance des mœurs de la société française. Sa liaison avec Marguerite est terminée, il vit désormais avec Dido Freire, scripte rencontrée sur le tournage de La Règle du Jeu, qui deviendra sa dernière épouse. En janvier 1940, il part en Italie pour tourner La Tosca, d'après la pièce de Victorien Sardou, avec Michel Simon. Sur les conseils de l'ambassadeur de France, en mai 1940, il quitte prématurément le tournage (une seule séquence tournée par Renoir, le reste par son ami et scénariste Carl Koch) pour rentrer à Paris. En juillet, grâce à Robert Flaherty, Renoir obtient un visa de travail pour les États-Unis. Il quitte Marseille, avec Dido, en octobre 1940 pour Lisbonne et les Etats-Unis. La période américaine Renoir arrive à Hollywood le 10 janvier 1941. Après de nombreuses et longues négociations, il signe enfin un contrat avec la Fox et dirige L'Étang tragique en 1941, écrit par Dudley Nichols, scénariste attitré de John Ford, film tronqué par les contraintes du studio qui exigea de nombreux plans tournés en studio. Néanmoins le film poursuit le cheminement de Renoir dans sa réflexion sociale, qui met en relief la différence, l'exclusion, puis la réhabilitation des personnages incarnés par Anne Baxter et Walter Brennan. Le film est un échec commercial et Renoir doit défendre ses convictions pour poursuivre son œuvre (il tournera 6 films aux Etats-Unis). Renoir qui s'adapte difficilement au système hollywoodien, réalise en 1943 et 1944 deux films de résistance Vivre libre avec Charles Laughton et Salut à la France. Renoir tourne en 1945 L'Homme du sud renvoyant à la thématique chère à Ford : la misère, la communauté, la famille et la relation étroite, charnelle avec la terre, le terroir, le territoire. En 1946, dans Le Journal d'une femme de chambre, d'après le roman d'Octave Mirbeau, il a le plaisir de faire tourner Paulette Goddard. Jean Renoir achève son cycle américain avec La Femme sur la plage en 1947, avec Robert Ryan et Joan Bennett, un film noir intéressant (amputé au montage) qui ne trouva pas son public. Daryll Zanuck déclare, après cet échec : « Renoir a beaucoup de talent, mais il n'est pas des nôtres ». C'est la fin de sa période américaine ; sans aucune amertume, Jean Renoir sera toujours profondément reconnaissant envers les Etats-Unis, il prend d'ailleurs la double nationalité, comme son fils Alain Renoir. En 1949, Renoir découvre le roman de Rumer Godden, The River, et décide de partir en Inde tourner son premier film en couleurs, Le Fleuve, film d'une fulgurante beauté, épousant le rythme du Gange, avec une attention intense à l'égard des êtres vivants. Ce film aura une influence durable sur le cinéma indien et sur Satyajit Ray Les derniers films... De retour en Europe en 1952, Jean Renoir tourne Le Carrosse d'or (d'après Prosper Mérimée, 1952), French Cancan (avec Jean Gabin et Françoise Arnoul, 1955), Elena et les Hommes (avec Ingrid Bergman et Jean Marais, 1956) et le Caporal épinglé (d'après Jacques Perret, 1962). Rencontrant des difficultés de plus en plus importantes à produire ses films, il se tourne alors vers la télévision (Le Testament du docteur Cordelier, 1959 ; Le Petit Théâtre de Jean Renoir, 19691971) et se consacre plus largement à l'écriture : il publie un livre sur son père, Renoir, mon père (1962), son autobiographie, Ma vie et mes films (1974), un essai (Écrits 1926-1971, 1974), quelques pièces de théâtre (Orvet, 1955) ainsi que plusieurs romans (Les Cahiers du capitaine Georges, 1966 ; Le Crime de l'Anglais, 1979). En 1970, il prend sa retraite à Beverly Hills, où il meurt en 1979. Les films de Jean Renoir ont profondément marqué les mutations du cinéma français entre 1930 et 1950, avant d'ouvrir la porte à la Nouvelle Vague du cinéma français. François Truffaut a été particulièrement influencé par Jean Renoir. Source : Wikipédia Des documents sur Jean Renoir... La Grande illusion, Jean Renoir / Olivier Curchod. - Paris : Nathan, 1994. 128 p. - (Synopsis) Résumé : Analyse du film "La grande illusion" de Jean Renoir : enquête sur un scénario, structures, personnages et thèmes, formes. Cote : OEUV.GR.001 - Maison de l'Image La Règle du jeu, Jean Renoir / écrit par Francis Vanoye. - Paris : Nathan, 1989. - 126 p. - (Synopsis) . Résumé : Analyse du film de Jean Renoir "La Règle du jeu" découpée en plusieurs parties : structure, action et dramaturgie, les personnages, les grands thèmes, du style. Cote : OEUV.RE.001 - Maison de l'Image La Règle du jeu / écrit par Jean Renoir. - Paris : Avant-scène, 1965. - 76 p. - (Cinéma; 52) Résumé : Découpage et dialogues du film "La Règle du jeu" de Jean Renoir. Cote : OEUV.RE.002 - Maison de l'Image La Règle du jeu (1939), Jean Renoir / réalisé par Jean Douchet et Radha-Rajen. - Paris : CNC, 2006. - 1 DVD, Noir et Blanc, 43 mn. - (Image par image) – 1987 Résumé : Analyse politique de la société française en 1939 à travers le film de Jean Renoir ainsi qu'une analyse esthétique soulignant les qualités de la mise en scène renoirienne (rapidité du récit, précision de la technique, liberté du jeu des acteur, rigueur de la construction). Cote : 6504 - Maison de l'Image Partie de campagne, Jean Renoir / écrit par Olivier Curchod. - Paris : Nathan, 1995. - 127 p. - (Synopsis) Résumé : Analyse du film "Partie de campagne" de Jean Renoir découpée en plusieurs parties : de Maupassant à Renoir, structures, personnages et thèmes, formes. Cote : OEUV.PA.005 - Maison de l'Image Jean Renoir / écrit par Pierre Haffner. - Paris : Rivages, 1988. - 159 p. - (Rivages-cinéma; 16) . Résumé : Analyse de l'oeuvre de Renoir qui doit être considérée sous le signe de l'unité, ou plutôt de la totalité : chaque film, chaque écrit tient sa place dans une vision du monde marquée du sceau de la mort et de l'acceptation. Cote : PERS.RE.003 - Maison de l'Image Le Passé vivant / écrit par Jean Renoir. - Paris : Cahiers du cinéma, 1989. - 126 p. Résumé : Textes de Jean Renoir où il parle de son père, mais aussi de ses amis, des peintres ou des cinéastes qu'il admire et de ses films. Il parle également avec la même simplicité de l'écran large et de la couleur, de la censure et de l'érotisme, des rapports du cinéma et de l'Etat, des producteurs, du cinéaste et du public. Cote : PERS.RE.002 - Maison de l'Image D'un Renoir l'autre / écrit par Claude Gauteur. - Pantin : Temps des cerises, 2005. - 253 p Résumé : Jean Renoir. Le plus indicustable des cinéastes français. Le plus discuté. Le plus célèbre. Et le plus méconnu. L'artiste, victime d'attaques ad hominem, comme l'oeuvre, entourée de légendes abusives, particulièrement "Boudu sauvé des eaux" et "La règle du jeu", ici battues en brèche. Compagnon de route du Parti communiste français de "La vie est à nous" à "La Marseillaise", Jean Renoir a participé au combat du Front populaire. Par ailleurs, certains des choix qu'il a fait dans les années soixante et que ses détracteurs lui ont alors vivement reprochés, étaient déjà les siens dans les années trente, autre fait occulté depuis. D'un Renoir l'autre.... Cote : PERS.RE.004 - Maison de l'Image Jean Renoir : la sagesse du plaisir / écrit par Daniel Serceau ; préfacé par Claude Chabrol. - Paris : Cerf, 1985. - 443 p. - (7 Art; 74) . Résumé : Analyse de l'oeuvre de Renoir, scénariste et acteur français, depuis "La Règle du jeu". Cote : PERS.RE.001 - Maison de l'Image Les Artisans de Jean Renoir / réalisé par Yves Laumet. - Paris : BPI, 2006. - 1 DVD, 92mn, Couleur et Noir et Blanc. - 1988. Résumé : Un film en deux parties. La première évoque les début du cinéaste : Claude Renoir (neveu de Jean) évoque la famille et la jeunesse de son oncle, Pierre Braunberger (producteur) se souvient de leur rencontre, Claude Heymann (assistant) fait le portrait du cinéaste, ses assistants opérateur Albert Viguier et Jean-Paul Alphen évoquent de nombreux souvenirs et la révolution du parlant. Dans une seconde partie le réalisateur s'entretient avec de différents techniciens et producteurs ayant participé aux films de Renoir et les interroge sur ses méthodes et son engagement politique. Sont aussi évoqués les rapports du cinéaste avec les comédiens. Cote : 791.430 92 REN (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Jean Renoir le patron / réalisé par Jacques Rivette. - Paris : CNC, 2006. - 1 DVD, Noir et Blanc, 97mn. (Cinéma, de notre temps) – 1966 Résumé : Sur les bords de la Marne, Jean Renoir et Michel Simon dialoguent autour de la direction d'acteurs. Blagues, anecdotes, chansons et souvenirs fusent dans une ambiance à la fois gaie, tendre et nostalgique de fin de repas. Cette émission est la deuxième d'un tryptique consacré par Jacques Rivette au grand cinéaste Jean Renoir. Cote : 6522 - Maison de l'Image La Direction d'acteur par Jean Renoir / réalisé par Gisèle Braunberger. - Paris : CNC, 2006. - 1 DVD, Couleur, 22mn. - (Cinéma) – 1968 Résumé : Le dispositif : une table, le metteur en scène, l'actrice. Jean Renoir fait répéter un court texte à Gisèle Braunberger en vue d'un tournage. Il amène l'actrice à lire le texte de façon inexpressive, puis, par indications successives à trouver en elle le personnage qu'elle doit jouer. Une fois le ton juste trouvé, le tournage peut commencer. Cote : 6470 - Maison de l'Image Notre avis : Un documentaire extraordinaire où l'on voit Jean Renoir demander à l'actrice de dire son texte avec le moins d'intentions possible, le moins d'interprétation préalable. Et au fur et à mesure des remarques, l'actrice révèle en dernière lecture un moment d'émotion pure : on en a les larmes aux yeux... Quelle chance d'être convié à ce travail en amont entre le metteur en scène et son acteur, et de voir ainsi une émotion prendre forme... Des films... Nana / réalisation et scénario de Jean Renoir ; acteurs : Catherine Hessling, Jean Angelo et Werner Krauss ; scénario de Pierre Lestringuez ; Marc-Olivier Dupin, compositeur ; adapté de Emile Zola. - Arte Vidéo, 2004. - 1 DVD, 107mn, Noir et blanc, muet - Date du film : 1926 Résumé : Une actrice sans envergure use de ses charmes pour faire tourner la tête d'hommes influents... Un film naturaliste tendant vers l'abstraction, le chef d'oeuvre de Renoir. Cote : DVD NAN (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Boudu sauvé des eaux / réalisation et scénario de Jean Renoir ; acteurs : Michel Simon, Charles Granval et Marcelle Hainia ; scénario de Albert Valentin ; adapté de René Fauchois. - René Chateau Vidéo, 2004. - 1 DVD, 80mn, Noir et blanc – Date du film : 1932. Résumé : Un clochard anarchiste, sauvé du suicide par un libraire, devient l'amant de sa femme et de sa bonne. Une rencontre inoubliable Renoir/Simon dans une fable épicurienne. Cote : DVD BOU (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : A voir pour Michel Simon qui transgresse avec bonheur et allégresse toutes les bonnes manières et les codes de bonne conduite de la bourgeoisie : une composition jubilatoire ! Le Crime de monsieur Lange / réalisation, scénario et dialogue de Jean Renoir ; acteurs : Jules Berry, René Lefèvre et Florelle ; scénario et dialogue de Jacques Prévert ; Jean Wiener, compositeur. - Studio Canal, 2003. - 1 DVD, 75mn, Noir et blanc. - Date du film : 1935 Résumé : Deux voyageurs s'arrêtent dans une auberge frontalière. Les clients reconnaissent en l'un d'eux Monsieur Lange, l'assassin recherché par la police. Commence alors le récit de l'histoire qui a amené Monsieur Lange, modeste employé de la société d'édition Batala, au meurtre... Cote : DVD CRI (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : Toute l'histoire se déroule autour de la cour intérieur d'un immeuble abritant une petite communauté populaire parisienne avec ceux qui habitent là et ceux qui y travaillent. Véritable scène de théâtre, c'est dans cette cour que les principales actions vont se dérouler. Depuis les escroqueries de Batala, les romances de Valentine et Lange, et de Charles et Estelle, la création de la coopérative par les employés de Batala, jusqu'au meurtre final : tout se joue dans cette cour... Cette rencontre entre Jean Renoir, Jacques Prévert, et les comédiens du groupe Octobre produit un film fort, en osmose avec les préoccupations de son époque. A voir et revoir ! La Grande illusion / réalisation et scénario de Jean Renoir ; acteurs : Jean Gabin, Pierre Fresnay et Erich von Stroheim ; scénario de Charles Spaak ; Joseph Kosma, compositeur. - Studio Canal, 2004. - 1 DVD, 108mn, Noir et blanc - Date du film : 1937 Résumé : En 1917, dans un camp allemand, deux ennemis se lient d'amitié. Le chef-d'oeuvre de Renoir, une interprétation bouleversante, un film profondément pacifiste. Cote : DVD GRA (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : Un film touchant et universel, d'une grande richesse de réflexion et d'une grande subtilité, servi par des acteurs extraordinaires (notamment Erich Von Stroheim, inoubliable). Un chef d'oeuvre d'humanisme et un chef d'oeuvre tout court ! La Bête humaine / réalisation et scénario de Jean Renoir ; acteurs : Jean Gabin, Simone Simon et Fernand Ledoux ; Joseph Kosma, compositeur ; dialogues de Jean Renoir ; adapté de Emile Zola. - Studio Canal, 2003. - 1 DVD, 96mn, Noir et blanc. - (Acteurs, actrices de légende) – Date du film : 1938 Résumé : Jacques Lantier est victime de pulsions meurtrières. Il ne se trouve bien qu’en compagnie de son chauffeur Pecqueux sur la Lison, sa locomotive à vapeur avec lesquels il fait la ligne Paris-Le Havre. Pour son malheur, il rencontre Séverine dont le mari Roubaud, sous-chef de gare du Havre, vient d’assassiner Grandmorin, le parrain de la jeune femme à qui elle avait cédé. Séverine devient sa maîtresse et bientôt elle suggère à Lantier de supprimer son encombrant mari... Un héros marqué par la fatalité, la peinture d'un milieu social d'une justesse implacable. Une oeuvre parfaite, sobre et rigoureuse, une oeuvre de référence donc. Cote : DVD BET (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : La vie du rail a rarement été filmée avec autant de talent. On comprend mieux la solidarité des cheminots quand on a vu ce film ! De plus, Gabin faisant corps avec sa machine est vraiment émouvant et puissant. Une adaptation originale et réussie du roman d'Emile Zola. La Règle du jeu / réalisation et scénario de Jean Renoir ; acteurs : Nora Grégor, Paulette Dubost et Marcel Dalio ; scénario de Carl Koch ; Roger Désormières, compositeur. - Montparnasse Multimédia, 1998. - 1 DVD, 113mn, Noir et blanc. - Date du film : 1939 Résumé : À la fin des années 1930, plusieurs personnes de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie se retrouvent dans le château du marquis de La Chesnaye à l'occasion d'un week-end. Des intrigues amoureuses se nouent tant chez les domestiques que chez ceux qu'ils servent, un meurtre sera commis... Chef-d'oeuvre de Renoir et préfiguration de l'évolution du cinéma, la règle du jeu de la vie en société. Cote : DVD REG (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : Cette fantaisie dramatique est bien plus profonde et critique que ne laisse apparaître au premier abord son côté vaudeville. La haute bourgeoisie prête à tout les compromis pour sauver les apparences et les règles de son milieu préfigure la lacheté des démocraties face à la montée du nazisme. Un film léger et grave magnifiquement mis en scène avec une prise de son révolutionnaire, qui permet à Jean Renoir d'aller encore plus loin dans la profondeur de ses plans. Le Déjeuner sur l'herbe / réalisé par Jean Renoir ; acteurs : Paul Meurisse, Catherine Rouvel et Fernand Sardou ; scénario de Jean Renoir ; Joseph Kosma, compositeur. - Studio Canal. - 1 DVD, 89mn, Couleur - Date du film : 1959 Résumé : Le professeur Alexis est un fringant biologiste, inventeur de la fécondation artificielle. Un projet de mariage arrangé avec une responsable allemande de mouvements de jeunesse va propulser sa candidature à la présidence de l'Europe. Le coup de foudre pour Nénette, qui vient de se faire engager comme servante, va bouleverser tous ses plans. Un film savoureux avec un Paul Meurisse plein de brio et une Catherine Rouvel pulpeuse. Cote : DVD DEJ (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Le Caporal épinglé / réalisation et scénario de Jean Renoir et Guy Lefranc ; acteurs : Jean-Pierre Cassel, Claude Brasseur, Jean Carmet et Claude Rich ; scénario de Charles Spaak ; adapté de Jacques Perret. Studio Canal - 1 DVD, Noir et Blanc, 101mn. - (Classique) - Date du film : 1962 Résumé : A la signature de l'armistice en juin 1940, des soldats français prisonniers des allemands décident de s'évader. Cette première tentative échoue sans pour autant décourager l'un d'entre eux, un caporal. Après de nombreux essais infructueux, il est envoyé dans un camp disciplinaire... Cote : DVD 2795 - Maison de l'Image Fritz Lang Fritz Lang (5 décembre 1890 - 2 août 1976) est un réalisateur allemand d'origine autrichienne, naturalisé américain en 1935. Cinéaste adulé par les critiques de la Nouvelle Vague, en particulier Claude Chabrol et Jean-Luc Godard qui l'a sollicité pour jouer son propre rôle dans Le Mépris, il est l'auteur d'une œuvre traversée de nombreux thèmes tels que la vengeance, la mort, le surhomme, la soif de pouvoir et surtout le double, thématique présente dans la quasitotalité de son œuvre . source : Wikipedia Il est important de signaler que Métropolis est le seul film de l'histoire à être classé au patrimoine de l'UNESCO. Les débuts de Fritz Lang... Friedrich Christian Anton Lang, de son nom complet, est né à Vienne le 5 décembre 1890, dans une famille de la grande bourgeoisie. Il est le fils d'un entrepreneur en bâtiment viennois de confession catholique. Sa mère, née Schlesinger, est d'origine juive, convertie au catholicisme. Il est lui-même baptisé dans la religion catholique le 28 septembre 1890 sous le prénom Fritz. Il manifeste des dons pour la peinture et le dessin, et une grande passion pour les récits d'aventures, fables fantastiques, exotiques et policières. Cédant à la pression paternelle, il suit des cours d'architecture à Vienne. Mais il est plus attiré par la peinture, et part à Munich. Il décide de rompre avec sa famille et entame un tour du monde qui va durer, selon ses dires, de 1908 à 1913. Il voyage en Extrême-Orient, en Europe et en Afrique du Nord. À son retour en Europe, il part pour la Belgique où il découvre le cinéma, puis pour Paris, capitale des arts à l'époque, où il gagne difficilement sa vie comme artiste peintre. Il illustre des contes, réalise des caricatures pour des journaux français et allemands. Il commence à afficher un vif intérêt pour le cinéma qu'il a découvert à Bruges, au cours de son périple. Louis Feuillade et son Fantômas l'impressionnent, et l'on peut voir cette influence dans la série des Mabuse. Du cinéma de cette époque, il a déclaré : « Je commençai à envisager que cela me permettrait de ne plus saisir la phase d'un mouvement en un temps d'arrêt, qu'on pouvait traduire le mouvement en images autrement qu'en peinture». La guerre de 1914 éclate et pousse Fritz Lang, âgé d'à peine 24 ans, à quitter la France. Il est intercepté à la frontière belge et parvient à s'évader. De retour en Autriche, il est incorporé dans l'armée autrichienne puis est hospitalisé à Vienne après avoir été blessé sur le front Est. Il est nommé lieutenant et décoré sept fois. Durant le conflit, il tient un journal intime où il réfléchit de façon désenchantée sur la nature humaine. Dès 1917, à Vienne puis à Berlin, Lang se met à rédiger des scénarios, parfois en moins de cinq jours. Il rencontre alors le cinéaste et producteur Joe May à qui il propose des scénarios. Fritz Lang se révèle un scénariste prolifique et dans l'air du temps. Le Mariage à l'Excentric Club est dans la veine du film de détective, tandis que Hilde Warren et la mort s'inscrit dans le registre fantastique. 1919 est une année charnière pour Fritz Lang. Il fait la connaissance du producteur Erich Pommer qui le fait entrer dans la compagnie de production allemande Decla, pour laquelle il écrit La femme aux orchidées, un mélodrame, et La peste à Florence, un film historique, tous deux mis en scène par Otto Rippert. Devant la proposition de Pommer qui lui offre la possibilité de devenir metteur en scène, et ne désirant plus être trahi par les réalisateurs, Lang décide de passer derrière la caméra la même année. Il signe La Métisse et Le Maître de l'amour. Fritz Lang réalise Harakiri (1919), d'après Madame Butterfly. La même année, il signe son premier succès, les Araignées (1919-1920), un feuilleton d'aventures en deux parties qui annonce son style à venir : un langage esthétique fondé sur un jeu de prises de vues créant à l'arrière-plan de l'action des motifs géométriques qui ne sont pas sans rappeler certaines peintures abstraites de cette époque, un montage des plans en cadence et un travail sur les éclairages qui offrent des contrastes saisissants. C'est également l'époque où il rencontre Thea von Harbou, sa future femme et scénariste. Elle marque la carrière allemande du cinéaste. En 1920, il tourne Das Wandernde Bild et Vier um die Frau, avant de s'imposer à la critique avec Les Trois Lumières (1921). La période allemande Devenu l'un des plus importants cinéastes du pays, Fritz Lang signe une fresque de mystère et d'aventures qui a pour décor la République de Weimar, Docteur Mabuse le joueur (1922), puis réalise un diptyque sur les grandes légendes germaniques, Les Nibelungen (1924). Il tourne ensuite un film de science-fiction humaniste, Metropolis (1926). Soutenue par des effets spéciaux spectaculaires et totalement inédits à l'époque, la vision à bien des égards prémonitoire d'une ville futuriste coupée en deux parties distinctes selon le rang social de ses habitants impressionne aujourd'hui encore. C'est sur le tournage de ce film que Lang perd un œil. Il revient au film de mystère et d'espionnage avec Les Espions (1928), dont l'esthétique est très volontairement abstraite, puis explore à nouveau la science-fiction avec La Femme sur la Lune (1929). Les films de cette période s'inscrivent dans la mouvance du cinéma expressionniste allemand, notamment le Docteur Mabuse avec l'utilisation de décors peints en couleurs vives (bien que cela ne se voie pas en noir-et-blanc, cela influença sans doute le jeu des acteurs) et représentant des perspectives fortement improbables. Son premier film parlant est M le maudit, (M est le titre original), réalisé en 1931. Le scénario de Fritz Lang et de son épouse Thea von Harbou, spécialiste du feuilleton populaire, se réfère aux meurtres en série caractéristiques de cette époque troublée de l'histoire allemande. Ce sont le « drame du destin » et le thème du Bien et du Mal qui intéressent le cinéaste, auteur d'une réflexion fascinante sur les procédures de jugement : une des scènes les plus fortes du film est en effet le procès du meurtrier, qu'interprète Peter Lorre, par un tribunal constitué par la pègre organisée et dans laquelle certains ont voulu voir une parabole du mouvement nazi. En fait, c'est la pourrissante société de Weimar qui est ici dépeinte. Le pays est pris en étau par le nationalisme montant et le chômage, conséquence plus ou moins directe de la crise de 1929. Fritz Lang utilisa de vrais criminels et délinquants, sortis de prison pour l'occasion. On peut remarquer que pour son premier film parlant, il utilise déjà la bande son comme élément dramatique, avec l'horloge évoquant l'attente et l'inquiétude de la mère d'Elsie Beckman (la première victime), ou encore l'utilisation du Hall de Roi de la Montagne (Peer Gynt d'Edvard Grieg) comme leitmotiv sifflé par l'assassin avant de passer à l'acte. Contrairement à ce qui a souvent été dit, M le maudit ne s'inspire pas uniquement de l'affaire Peter Kürten (le « vampire de Düsseldorf »). Le premier titre devait être Les assassins sont parmi nous, mais les nazis y virent une critique et finirent par l'interdire quelques années plus tard. Ce film est également le plus grand succès commercial du cinéaste. Enfin, il faut signaler qu'il s'agit du film préféré de son auteur: «Mon film tout entier est un reportage. M est mon préféré», ne cessera-t-il de répéter tout au long de sa vie, dans chaque entretien écrit ou audiovisuel. Il le dit à Brigitte Bardot dans Le Mépris de Jean-Luc Godard, film où il joue son propre rôle à la demande du cinéaste français. Inquiet de la montée grandissante du nazisme, il tourne une nouvelle aventure de Mabuse, Le Testament du docteur Mabuse (1933) et dira plus tard y avoir attaqué indirectement les nazis. Thea von Harbou collabore au scénario. Le personnage du Dr Mabuse renvoie directement au surhomme. Il est souvent interprété comme le portrait d'Adolf Hitler. Mais le premier de la série des Dr Mabuse ne contient aucun élément allant dans ce sens, fidèle aux Fu Manchu, Fantomas et autres grands criminels comploteurs. Ce n'est qu'avec Le Testament du docteur Mabuse, tourné en 1932 peu avant la prise du pouvoir par Hitler, que Lang a fait un rapprochement qu'il dira plus tard intentionnel, en 1941, à la sortie de Chasse à l'homme, son premier film anti-nazi, en faisant répéter par son personnage de malfaiteur séduisant de nombreuses phrases qui sont autant d'appel au crime ! Quand Adolf Hitler arrive au pouvoir, Thea von Harbou rejoint les rangs nazis. Joseph Goebbels, Ministre de la Propagande, convoque Lang pour lui proposer d'être à la tête du département cinéma de son ministère, donc du cinéma allemand. À cette époque, Lang est le cinéaste le plus populaire de l'Allemagne, et mondialement connu. Selon ses dires, Fritz Lang décline poliment l'offre en précisant que sa mère est juive. Goebbles lui répond : « Ce qui est juif, nous en déciderons ». Il quitte l'Allemagne quelques semaines après cet entretien. Il s'exile à Paris, où il retrouve Erich Pommer pour qui il réalise Liliom (1934). Le 6 juin 1934, il part pour les États-Unis, afin de marcher sur les traces de Friedrich Murnau, Ernst Lubitsch, Josef von Sternberg et Erich Von Stroheim, autres cinéastes allemands et viennois, exilés à Hollywood. La période américaine À Hollywood, Fritz Lang réalise d'abord une trilogie réaliste et sociale, Furie, un pamphlet sur le lynchage et la volonté de puissance, J'ai le droit de vivre (1937), une tragédie sur un couple pourchassé par la police inspirée par l'histoire de Bonnie et Clyde et Casier judiciaire (1939), une fantaisie sur l'inutilité du vol, pour laquelle Kurt Weill écrit une musique. Le producteur Darryl Francis Zanuck lui permet de tourner deux westerns où il intègre son thème favori, la vengeance. Il tourne ainsi Le Retour de Frank James (1940) et Les Pionniers de la Western Union (1941). Il enchaîne ensuite plusieurs œuvres combattant le nazisme comme Chasse à l'homme (1941), Les bourreaux meurent aussi (1943), écrit avec Bertolt Brecht, Espions sur la Tamise (1944) et Cape et poignard (1945). Fritz Lang aborde également la psychanalyse dans des films noirs teintés d'onirisme, tels La Femme au portrait (1944), La Rue rouge (1945), remake de La Chienne de Jean Renoir, Le Secret derrière la porte (1948), une intrigue à caractère psychanalytique, et House by the River (1950). À l'exception d'un film de guerre, Guérillas (1950), d'un western romantique avec Marlene Dietrich, L'Ange des maudits (1952) et d'un film d'aventures, Les Contrebandiers de Moonfleet (1954), il tourne surtout des mélodrames, des films à suspense et des films noirs : Le démon s'éveille la nuit (1952), La Femme au gardénia (1953), Règlement de comptes (1953), Désirs humains (1954), d'après la Bête humaine d'Émile Zola, remake du Renoir éponyme, La Cinquième Victime (1956) et L'Invraisemblable Vérité (1956). Dans Les Contrebandiers de Moonfleet, Lang tourne en Cinémascope. Cette expérience n'est pas de son goût et le réalisateur va même jusqu'à affirmer, dans le film Le Mépris de Jean-Luc Godard, que ce procédé « n'est bon qu'à filmer les enterrements ou les serpents ». À la fin des années cinquante, Fritz Lang revient en Allemagne pour signer un superbe film d'aventures exotiques en deux parties et en couleurs, Le Tigre du Bengale (1959) et Le Tombeau hindou (1959), puis ressuscite une dernière fois Mabuse pour signer un film sévère, haletant et contestataire sur l'Allemagne contemporaine, Le Diabolique docteur Mabuse (1960). Fritz Lang meurt le 2 août 1976. Source : Wikipédia Des documents sur Fritz Lang... La Politique des auteurs : entretiens avec Jean Renoir, Roberto Rossellini, Fritz Lang, Howard Hawks... / écrit par André Bazin ; préfacé par Serge Daney ; écrit par Jacques Becker et Charles Bitsch. Paris : Cahiers du cinéma, 1984. - 214 p. Résumé : Entretiens qui reviennent sur l'historique de cette notion d'auteur et mettent en évidence, moins le statut d'auteur que le mot "politique". Il s'agit d'élire tel ou tel auteur contre tels autres, jugés moins importants du point de vue de leur esthétique propre, de la singularité ou du caractère réellement novateur de leur oeuvre. Cote : PERS.PO.001 - Maison de l'Image Fritz Lang, le jugement / écrit par Michel Mesnil. - Paris : Michalon, 1996. - 124 p. - (Bien commun) Résumé : Toute l'oeuvre de Fritz Lang s'interroge sur la culpabilité, le rachat et la liberté de l'individu face aux impératifs de la civilisation moderne. Que ce soit pendant sa période allemande, avec "M le maudit" ou la série des "Mabuse" ou, alors qu'il était aux Etats-Unis, dans "Fury" ou "La Femme au portrait", la question de la loi et du droit est au coeur de ses films. Questions exacerbées par la prise de consience tardive de sa propre judaïté et les interrogations suscitées en lui par la montée du nazisme. Cote : PERS.LA.003 - Maison de l'Image Fritz Lang en Amérique : entretien / écrit par Fritz Lang et Peter Bogdanovich ; traduit de l' américain par Serge Grünberg et Claire Blatchley. - Paris : Cahiers du cinéma, 1990. - 158 p. Résumé : Entretien avec Fritz Lang où ce dernier commente les chefs-d'oeuvre qui ont jalonné sa période américaine. Cote : PERS.LA.002 - Maison de l'Image Fritz Lang / écrit par Lotte H. Eisner ; traduit par Bernard Eisenschitz. - Cahiers du cinéma ; Paris : Cinémathèque française (La), 1984. - 454 p. Résumé : Analyse de l'oeuvre de Fritz Lang selon plusieurs périodes : les films allemands avant Hitler et Liliom, la période américaine et la seconde période allemande. Cote : PERS.LA.001 - Maison de l'Image Le Cinema expressionniste allemand : splendeur d'une collection / dirigé par Claude Berri. - Paris : Editions de la Martinière : Cinémathèque française (La), 2006. - 238 p. Résumé : Catalogue publié à l'occasion de l'exposition "Le cinéma expressionniste allemand, splendeur d'une collection" à la Cinémathèque française du 25 octobre 2006 au 22 janvier 2007. Dessins préparatoires et études des oeuvres. Cote : 791.430 943 CIN (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Métropolis : images d'un tournage. - Paris : Cinémathèque française (La) : Centre national de la photographie. - 143 p. - (Photo copies) Résumé : Photographies du film "Métropolis" de Fritz Lang accompagnées de quelques textes sur cette oeuvre. Cote : OEUV.ME.004 - Maison de l'Image M le maudit, Fritz Lang / écrit par Michel Marie. - Paris : Nathan, 1989. - 127 p. - (Synopsis) Résumé : Analyse du film "M le Maudit" de Fritz Lang : structure, personnages et thèmes, style. Cote : OEUV.M.001 - Maison de l'Image M de Fritz Lang (1931) / réalisé et conçu par Radha-Rajen Jenganathen et Makiko Suzuki ; conçu par Jean Douchet. - Paris : CNC, 2006. - 1 DVD, 45mn, Noir et Blanc. - (Cinéma. Image par image) - 1987. Résumé : "M le Maudit" est le premier film à volonté réaliste de Fritz Lang, ainsi que son premier film sonore. Il décrit une société en décomposition après la crise de 1929, au moment où montent la terreur nazie et la criminalité. L'analyse s'attache à la première séquence. Cote : 791.437 MLE (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Cote : DVD 6518 - Maison de l'Image Notre avis : Pour les cinéphiles passionnés, une leçon de cinéma qui met en lumière toute la richesse et l'inventivité de la mise en scène et du montage chez Lang. Le Tigre du Bengale / écrit par Fritz Lang. - Paris : Avant-scène, 1985. - 96 p. (Cinéma; 339) Résumé : Découpage intégral et dialogues du film "Le Tigre du Bengale". Cote : OEUV.TO.001 - Maison de l'Image Le Tombeau hindou / écrit par Fritz Lang. - Paris : Avant-scène, 1985. - 96 p. (Cinéma; 340) Résumé : Découpage intégral après montage et texte des dialogues du film "Le Tombeau hindou" de Fritz Lang. Cote : OEUV.TO.001 - Maison de l'Image Des films... Docteur Mabuse : le joueur, une image de notre temps (1ere partie) ; Inferno, une pièce sur les hommes de ce temps (2ème partie) / réalisation et scénario de Fritz Lang ; acteurs : Rudolf Klein-Rogge, Bernhard Goetzke et Gertrud Welcker ; scénario de Thea von Harbou - Paris : MK2, 2005. - 2 DVD, 155mn + 163mn, Noir et blanc - Date de sortie : 1921-1922. Résumé : Hypnotisme, terreur, chantage et meurtre sont les armes du Dr Mabuse pour organiser le désordre. Une métaphore implacable de la montée du nazisme. Cote : DVD DOC (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : Dans ce film, les acteurs ont des « gueules » incroyables et le regard hypnotique du Docteur Mabuse garde tout son magnétisme maléfique. Même si le rythme est assez haché, car l'histoire nécessite dialogues et explications, je vous invite à faire cet effort et à découvrir cette oeuvre qui fut un best seller en son temps. Un méchant digne de Nosferatu et de Fantômas ! Metropolis / réalisé par Fritz Lang ; acteurs : Brigitte Helm, Alfred Abel et Gustav Fröhlich ; scénario de Thea von Harbou ; Gottfried Huppertz, compositeur. - MK2, 2004. - 2 DVD, 90 mn, Noir et blanc. - Date du film : 1927. Résumé : Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte... Un sommet dans l'oeuvre de Fritz Lang et un chefd'oeuvre incontournable dans une version entièrement restaurée. Source : Wikipedia Cote : DVD MET (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : En attendant une prochaine version incluant les scènes jusqu'ici perdues et retrouvées cet été en Argentine, découvrez un film culte, echec commercial à sa sortie mais inscrit désormais au Registre de la Mémoire du Monde par l'UNESCO et qui inspira par la suite de nombreux cinéastes... Esthétique expressionniste, décors d'une grande inventivité et modernité visuelle, effets spéciaux encore étonnants aujourd'hui, gestuelle très réussie de l'actrice principale qui rend presque palpable le robot caché sous son apparence de femme : un film qui n'a finalement pas vieilli, même si sa fin peu paraître un peu naïve (« la collaboration des classes » l'emporte sur la « lutte des classes »...) The House by the river / réalisé par Fritz Lang ; acteurs : Louis Hayward, Jane Wyatt, Lee Bowman et Dorothy Patrick - Paris : Wilde Side Video, 2006. - 2 DVD, 88mn, Noir et blanc – (Les Introuvables) - Date de sortie : 1950 Résumé : Dans une maison près d'un fleuve, un écrivain raté tente de violer sa servante et la tue, en l'absence de sa femme. Flux et reflux, ombre et lumière, conscience et inconscience, une oeuvre envoûtante. Cote: DVD HOU (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : Coup de coeur pour ce film moins connu de Lang mais qui mérite amplement le découverte : une photographie superbe et une mise en scène recherchée créent une ambiance noire et oppressante. La tension monte au fur et à mesure que les personnages apparaissent pris au piège des conséquences de leurs actes... Un film magnifique dont le suspens vous tiendra jusqu'au bout et qui vous procurera un vrai plaisir de cinéphile. Les Contrebandiers de Moonfleet / réalisé par Fritz Lang ; acteurs : Stewart Granger, George Sanders et Jon Whiteley ; scénario de Jan Lustig ; Miklos Rozsa, compositeur ; adapté de J. Meade Flakner ; scénario de Margaret Fitts. - Warner Home Vidéo, 2003. - 1 DVD, 83mn, Couleur. - Date du film : 1955 Résumé : Au XVIIIe siècle, un anglais devenu flibustier recueille un orphelin... Chef-d'œuvre devenu filmculte, beauté des images, étrangeté du sujet et interprétation éblouissante. Cote : DVDJ CON (Section jeunesse) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : Un très beau film d'aventure à voir en famille : recherche d'un trésor, combats et poursuites sont au rendez-vous dans des décors superbes... Mais au-delà, ce récit d'initiation du passage de l'enfance à l'âge adulte se révèle d'une grande richesse. Lang met en scène avec subtilité et tout son savoir faire le combat entre le vice et l'innocence, la naissance d'un lien entre un chef des contrebandiers cynique s'humanisant peu à peu et un enfant attachant, spontané et courageux qui se découvrira un ami, par delà la mort et l'opposition du bien contre le mal... Superbe ! Le Tigre du Bengale - Le Tombeau hindou / réalisé par Fritz Lang ; acteurs : Paul Hubschmid, Debra Paget. - Wilde Side Video. - 5 DVD, Couleur et noir et blanc - (Les Introuvables) - Date de sortie : 1959 Résumé : Les aventures d'un jeune architecte européen, Harold Berger, aux Indes ou il a été chargé par Chandra, maharadjah d'Eschnapur, de construire une ville nouvelle. Là il va faire la rencontre de la belle Seetha, danseuse du temple de Bénarès... Cote : DVD CON (Section Arts) - Médiathèque d'Aubenas Notre avis : Bien sûr on peut trouver les décors aux couleurs 'pétantes', les trucages (surtout quant ils mettent en scène des animaux...), le maquillage des acteurs et les danses 'exotiques' de Seetha un peu kitch et ce film, même si il a remporté un succès populaire à sa sortie a été taxé de 'navet ' par les critiques de l'époque. Mais il reste que malgré leur longueur, les deux films peuvent se voir en famille sans aucun ennui et qu'il se dégage même du charme de cette épopée poétique, romantique, foisonnante et chatoyante où l'on retrouve tout le savoir-faire et les thématiques chères à Lang. A voir ! Mais aussi des textes... Les Araignées / écrit par Fritz Lang - Monaco : Ed. du Rocher, 2002. - 205 p. (Bibliothèque du mystère). Résumé : Depuis longtemps, la rumeur circulait d'une société secrète appelée "Les Araignées" qui avait des ramifications dans tout le pays et à laquelle on attribuait tout une série de crimes sensationnels perpétrés ces derniers temps. On se racontait les histoires les plus extravagantes : que la société avait partout des agents et des espions, qu'elle était au courant des évènements les plus secrets et que nul ne pouvait se protéger de sa puissance mystérieuse... Cote: OEUV.AR.001 - Maison de l'Image Mort d'une carriériste et autres histoires / écrit par Fritz Lang ; commenté par Cornélius Shauber ; traduit de l'anglais par Christine Rousselet - Paris : Belfond, 1991. - 231 p. ; 23 cm. Résumé : A sa mort, en 1976, le maître du cinéma expressionniste allemand laissait derrière lui plusieurs milliers de textes inédits et de sujets de films. Ce livre regroupe quatre de ces textes, écrits en anglais, entre 1934 et 1965. Contient : Mort d'une carriériste L'Autre homme en nous Homme sans patrie Sombre printemps Cote : R LANG M (Section Adulte)