Le Congrès des Urologues de Langue Française Résumés Tunis 8
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Le Congrès des Urologues de Langue Française Résumés Tunis 8
Le Congrès des Urologues de Langue Française Résumés Tunis 8, 9 et 10 Février 2007 Les côtes de Carthage Hôtel Miramar Carthage Thalasso 1 SOCIETE TUNISIENNE D’UROLOGIE Président Ali HORCHANI Vice président Ali BAHLOUL Secrétaire général Nawfel BEN RAÏS Secrétaire général adjoint Maher BEN TIBA Trésorier Fethi ATTYAOUI Trésorier adjoint Malek KRID Membres Nabil BEN SORBA Lotfi BEN HASSINE 2 Président d’honneur du Congrès Saadeddine Zmerli Président du Congrès Ali Horchani Comité d’Honneur Monsieur le Ministre de la Défense Nationale Monsieur le Ministre de la Santé Publique Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur Monsieur le Ministre de la Recherche Scientifique, de la Technologie et du Développement des Compétences Monsieur le Ministre des Affaires Sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’Etranger Monsieur le Ministre du Transport Monsieur le Ministre de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine Monsieur le Ministre du Tourisme Madame le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé Publique Monsieur le Gouverneur Président du District de Tunis Monsieur le maire de la ville de Tunis Madame le Directeur Général de l’Office National de la Famille et de la Population Monsieur le Président Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale Monsieur le Président Directeur Général de la Caisse Nationale de Retraite et de Prévoyance Sociale Monsieur le Président Directeur Général de la Caisse Nationale d’assurance maladie Monsieur le Président Directeur Général de la Pharmacie Centrale de Tunisie Monsieur le Président Directeur Général de la Siphat Monsieur le Président du Conseil National de l’Ordre des médecins Monsieur le Président de l’Université de Tunis El Manar Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine de Tunis Messieurs les directeurs généraux des Etablissements Publiques De Santé Comité d’organisation 3 Ali Horchani Nawfel Ben Rais Attyaoui Fethi Ben Tiba Maher Nouira Yassine Jaidane Mehdi Habib Belhiba Atallah Khaled Ali Bahloul Hassen Khouni Comité Scientifique Atallah Khaled, Attyaoui Fethi, Ayed Mohsen, Bahloul Ali, Belhiba Habib, Ben Moussa Moncef, Ben Rais Nawfel, Ben Slama Riadh, Ben Sorba Nabyl, Ben Tiba Maher, Binous Mohamed Yassine, Boujnah Habib, El Kamel Rafik, Fakhfakh Hamadi, Ghozzi Samir, Horchani Ali, Jaidane Mehdi, Kallel Yosri, Khiari Ramzi, Khouni Hassen, Krid Malek, Mhiri Nabil, Mohamed Chebil, Mosbah Ali Faouzi Taha, Nouira Yassine, Saad Hammadi, Saidi radhia, Sghaier Mohamed, Smida Lamine. Comité de parrainage Coulange C: Président de l’Association Française d’Urologie (AFU) Diouf A: Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Gouazé A: Directeur Général de la Conférence Internationale des Doyens et des Facultés de Médecine d’Expression Française Valiquette L: Président de l’Association des Urologues du Canada (AUC) Andrianne R: Président de la Société Belge d’Urologie (SBU) Abderrahmen Attar: Président de la Société Algérienne de Chirurgie Urologique (SACU) Zakaria Belahnech: Président de la Société Marocaine d’Urologie (SMU) Messieurs les Doyens des Facultés de Médecine: Benchimol D: Nice – France Bittard H: Besançon France Chap H: Purpan Toulouse France Dagher F: St Joseph Beyrouth Liban Drif M: Alger Algérie Farih H: Fés Maroc Francioli P: Lausanne Suisse Georgescu I: Craiova Roumanie Gliga V: Targir Muses Roumanie Martin X: Grange Blanche Lyon France Mokhari L: Oran Algérie Roland J: Président CIDMEF Rouge D: Rangueil Toulouse France Rouleau J.L: Montréal Canada Sawadoga M: Ouagadougou Burkina Faso Uzan S: Pitié salpêtrière Pierre et Marie Curie Paris France Zaouech A: Tunis Tunisie 4 Conférences 5 Cf01 Actualités dans l'HBP: traitement émergents: Résection bipolaire, TUNA, LASERS. Haillot Olivier. CHU Tours, France Cf02 Prostatites traitements d'aujourd'hui et de Demain Lobel Bernard. Hôpital Pontchaillou, Rennes France Le syndrome douloureux pelvien chez l’homme incluant les prostatites touche approximativement 12% des hommes mais moins de 10% de ces patients souffrent d’une prostatite bactérienne aiguë ou chronique. La prostatite bactérienne aiguë est caractérisée par une infection systémique sévère et des troubles urinaires irritatifs ; elle répond rapidement au traitement antibiotique. La prostatite bactérienne chronique peut être ou non associée à un syndrome douloureux pelvien et à des poussées de cystite aiguë ; un traitement antibiotique prolongé traite environ 80% des patients. Mais la majorité des prostatites chroniques sont abactériennes et se présentent sous la forme de douleurs pelviennes chroniques associées à des signes urinaires et une dysfonction sexuelle. La prise en charge d’un patient porteur d’une prostatite chronique abactérienne est encore énigmatique et controversée. Nous verrons au décours de la conférence de consensus qui s’est tenue à Paris en juin 2005, ce qui est aujourd’hui connu et ce que l’avenir pourra préciser. Quel avenir pour la prostatite dans 10 ans 1 - Si l’on croise les données de l’organisation mondiale de la santé en terme de population dans les 10 années à venir et les données épidémiologiques actuelles de la prostatite, la population masculine atteindra 3 milliards d’hommes. L’incidence de la prostatite étant de 3 à 4/1000 hommes/an, et la prévalence de 9 à 16% alors que les lésions asymptomatiques atteignent 30%, cette pathologie aboutira à un véritable désastre sanitaire. 2 - Des articles de plus en plus nombreux proposent à l’origine du cancer de prostate un schéma particulier initié à partir des lésions prostatiques inflammatoires et notamment chroniques. L’atrophie proliférative inflammatoire de la glande prostatique (API) stimulerait la formation de néoplasie intra épithéliale (PIN) à l’origine du cancer de prostate (Tableau et Illustration) La dégénérescence à partir des lésions inflammatoires est reconnue dans beaucoup d’autres organes: estomac, poumon, vessie… alors pourquoi pas dans la prostate? Cela ouvre les chemins vers de nouvelles recherches et particulièrement au travers des études biomoléculaires appréciant les anomalies du DNA et les modifications géniques entre tissu prostatique normal, inflammatoire et néoplasique. Un traitement préventif de ces lésions d’API pourrait sans doute faire régresser le nombre des cancers prostatiques chez l’homme vieillissant ou au moins en retarder l’apparition clinique. Tout reste à faire! Illustration – De la Prostatite Chronique au Cancer de Prostate (J. Urol December 2003) Prostatite Inflammatoire Asymptomatique Découverte incidentale pendant les biopsies de prostate Présence de Leucocytes dans les sécrétions prostatiques ou la semence Inflammation Prostatique Chronique Atrophie Inflammatoire Proliférative Néoplasie Intra-épitheliale Prostatique Cancer de Prostate Illustration 5 – Sécrétion lors du massage prostatique 6 Tableau 1 - Classification des syndromes prostatiques -Catégorie 1: Prostatites aiguës bactériennes – symptomatologie sévère avec infection urinaire -Catégorie 2: Prostatites chroniques bactériennes Infection bactérienne asymptomatique de la prostate avec épisodes infectieux récidivants liés aux même pathogènes -Catégorie 3: Prostatites chroniques/Douleurs pelviennes chroniques (PC/DPC) caractérisées par des douleurs pelviennes chroniques, troubles urinaires ou sexuels en l’absence d’infection urinaire -Catégorie 4: Prostatites inflammatoires aymptomatiques Inflammation prostatique sur les pièces anatomiques ou biopsie en l’absence de trouble génito-urinaire. Prostatite Inflammatoire Asymptomatique Découverte incidentale pendant les biopsies de prostate Présence de Leucocytes dans les sécrétions prostatiques ou la semence Inflammation Prostatique Chronique Atrophie Inflammatoire Proliférative Néoplasie Intra-épitheliale Prostatique Cancer de Prostate Tableau 4 Les Pathogènes responsables de la PBC Uropathogènes acceptés Considérés comme colonisation E. coli Klebsiella spp. P. mirabilis P. aeruginosa Autres GNB E. faecalis S. aureus Coag.neg. Staphylococci (CNS) Streptococci Corynebacterium spp C. trachomatis Mycoplasme Génital Anaerobies Yeasts / HSV 1 & 2 T. vaginalis Naber & Weidner, 2000 Tableau 2 Fluoroquinolones dans les Prostatites Bactériennes Chroniques (PBC) Quinolone Dosage par jour ( mg) Durée Nombre Eradication Suivi Patients Bactérienne (Jour) (nombre) (%) (Mois) Références Norfloxacin 800 28 14 64 6 1990 Schaeffer et al Norfloxacin 4-800 174 42 60 8 1991 Petrikkos et al 400 14 21 67 12 1989 Pust et al Ciprofloxacin 1000 14 15 60 12 1987 Weidner et al Ciprofloxacin 1000 28 16 63 21-36 1991 Weidner et al Ciprofloxacin 1000 28 34 76 6 2000 Naber et al Ciprofloxacin vs. 1000 28 78 72 6 2001 Naber et al Lomefloxacin 28 75 63 6 2001 Ofloxacin 400 Diagnosic selon Meares & Stamey Tableau 3 Nickel, Naber & Lobel, WHO Consultation, Paris 2005 Tableau 5 Cf03 Résultats de l’étude PROSTACOX dans le cancer de la prostate métastatique hormonorésistant Albouy Baptiste. Hôpital Charles Nicolle, Rouen, France Objectifs: l’objectif de cette étude de phase II, ouverte, multicentrique était d’apprécier l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie associant le docetaxel au celecoxib chez des patients atteints de cancer de la prostate au stade métastatique hormonorésistant. Matériel et Méthodes: 48 patients ont été inclus, d’âge moyen 70, 4 ans, avec un indice de Karnofsky moyen à 90, 2, une moyenne du score de Gleason à 7, 5 et un 7 site métastatique osseux mesurable dans 80% des cas. Le délai médian entre le diagnostic initial et la première perfusion de docetaxel était de 45 mois, avec une médiane de progression du PSA total à 54, 8ng/ml. Le schéma thérapeutique était: docetaxel 50mg/m2 en perfusion tous les 15 jours, un cycle de traitement correspondant à 2 injections à 2 semaines d’intervalle (J1 = J28). Le traitement était délivré pour une durée maximale de 6 cycles ou jusqu’à progression et/ou toxicité inacceptable. La posologie du celecoxib était de 800 mg/j per os. Résultats: 237 cycles de docetaxel ont été administrés, des réductions de dose ont été observées: 23 cas à J1, 36 cas à J15. La médiane de la relative dose intensité par cycle est de 0, 98, et de 0, 97 par patient. Dans 45% des cas, il existait un arrêt dans l’administration en continu du celecoxib. Les principales toxicités hématologiques étaient de grade 1-2 pour l’anémie et de grade 2-3 pour la leucopénie. En termes de bénéfice clinique, 13, 5% d’effets positifs sur l’intensité de la douleur ont étés notés. Un taux de réponse sur le PSA total de 45, 5% (30, 4%-61, 1%) a été obtenu, avec un temps médian jusqu’à progression estimé à 9, 5 mois et un taux de réponse tumorale évalué à 26, 3%. Au total, 75% des patients ont une survie globale estimée supérieure à 14, 2 mois. Conclusion: Ces données confirment l’intérêt du docetaxel dans le cancer prostatique en échappement hormonal. Le schéma proposé de 2 injections à 2 semaines d’intervalle (J1 = J28) et l’association avec un inhibiteur de la cyclo-oxygenase 2 ne modifiant pas de façon significative l’efficacité et/ou la tolérance de la chimiothérapie. Cf04 Imagerie des kystes hydatiques urinaires Hendaoui Lotfi. CHU Mongi Slim La Marsa, Tunisie Cf05 Trucs et astuces de l’urétéroscopie rigide Mosbah Faouzi Ali. CHU Sahloul, Sousse, Tunisie L’urétéroscopie telle que décrite dans les livres constitue une technique attrayante, facile pour certains, complexe pour d’autres. Elle se fait en plusieurs étapes et nécessiterait du matériel varié, parfois cher et non accessible à toutes les équipes. Nous avons, à travers une expériences de quinze ans, et plus que 2500 urétéroscopies faites, essayé d’adapter cette technique à nos conditions locales (espace et matériel) et de chercher des solutions simples ; réalisables par tout urologue à tous les problèmes et détails techniques rencontrés lors de la réalisation de ce geste endoscopique. I. CHOIX DU MATERIEL: A. L’Urétéroscope: le mieux adapté et qui ne nécessite pas de dilatation préalable est celui de « Gauthier » qui a 2 caractéristiques majeures. Il est fin à son extrémité (7 Charrière) et permet une dilatation progressive par pallier de l’uretère jusqu’à 8, 5 Ch. évitant aussi les dilatations urétérales et toutes leur complications. B. Le guide: notre choix va sans discussion vers le guide de TERUMO, guide vasculaire, atramatique, hydrophile, pas trop malléable et pas trop rigide, ne se casse pas et ne se pli pas, ses perforations urétérales sont minimes. C. Le matériel de fragmentation: Nous avons opté d’emblé vers le lithoclast, peu dangereux, efficace sur tout type de calcul. II. TECHNIQUE DE L’URETEROSCOPIE: A. Choix de l’anesthésie: Anesthésie loco-regionale, rachi-anesthésie, peut être réalisée (sauf contre-indication) pour le traitement de tout calcul urétéral quelque soit son siège, du méat jusqu’au pyélon. L’hyperhydratation et l’hyperpression intra-cavitaire par hyperdiurèse causée par le remplissage du malade avant l’anesthésie, peuvent aider indirectement l’acte endoscopique en évitant la migration du calcul vers le rein lors de l’introduction du guide, de l’urétéroscope ou lors de la fragmentation. B. La position du malade: Le membre inférieur du côté controlatéral au calcul à fragmenter doit être bien fléchie, l’autre membre doit être dans le prolongement du corps du patient ce qui permettra de passer au dessous du membre si l’urétéroscopie s’avère difficile ou l’alignement impossible. Ceci est à prévoir dans tous les cas. C. Repérage du méat: La cystoscopie préalable est indispensable et permettra un gain de temps appréciable en repérant le méat avant l’urétéroscopie. De même, le remplissage vésical doit être gardé au même niveau dés que le méat individualisé. En effet, l’irrigation doit être arrêtée pour éviter un changement des repères. D. Introduction de l’urétéroscope et du guide: Etape indispensable à toute urétéroscopie, elle peut ne pas être facile. Les principales difficultés et leur solution: Méat non repéré: la seule solution est l’injection d’un colorant par voie I. v. et l’attente de son élimination par le méat qui sera repéré et cathétérisé par le guide. Méat inflammatoire: le guide ne passe pas: il faut passer à côté du méat supposé, créer une petite fausse route, y introduire l’urétéroscope et essayer en manipulant l’instrument très doucement de repérer l’orifice urétéral, le guide sera introduit immédiatement sous vision directe. Le guide passe de quelque mm et bute: il faut utiliser le bout rigide du guide de Terumo, faire la manœuvre du chausse pied, introduire le premier cm de 8 l’urétéroscope, repérer visuellement l’uretère, l’aligner et enfin introduire le guide sous vision directe. E. Introduction de l’urétéroscope: Le guide sera introduit de préférence dans tout l’uretère pour éviter son retrait accidentel. Il est inutile de dilater le méat. Souvent une difficulté est rencontré au moment du passage dans le trajet sous muqueux. Mais dés que dépassé, l’urétéroscope avancera aisement. La dilatation sera alors progressive Attention: Ne jamais avancer sans voire la lumière urétérale; Ne jamais avancer sans le guide en place; Ne jamais forcer l’uretère s’il est peu complaisant, et si le calcul est encore loin, arrêter la manœuvre; Ne jamais avancer si un coude urétéral apparaît. Son alignement est facile: pousser le guide au maximum dans le rein pour le faire remonter, ou demandera à l’aide d’appuyer sur la fosse lombaire pour le refouler ; Eviter toute dilatation hydraulique qui risque de faire refouler le calcul. Il est préférable d’avancer en utilisant une irrigation sous faible pression; Si une fausse route est causée par l’introduction de l’urétéroscope, garder le guide en place jusqu’à la fin de la manœuvre. Il permettra d’introduire une sonde (JJ ou urétérale selon les difficultés) pour permettre une cicatrisation urétérale sans séquelle; Avancer pas à pas jusqu’au calcul (supposé repéré / A. u. S. P. ou repérage scopique éventuel). L’opacification de l’uretère n’est indiquée qu’en cas de fausse route ; ou de difficulté d’alignement. Le degré de la force d’introduction de l’instrument sera fonction du degré de complaisance de l’uretère et ne doit en aucun cas dépasser une certaine limite que le chirurgien jugera maximale (acquisition avec le temps). Cette difficulté sera déjà prévisible si on dispose d’une U. I. V. pré-opératoire. L’état et le degré de dilatation physiologique de l’uretère sain (controlatéral) sur les clichés peut donner une idée sur le degré de complaisance de l’uretère siège du calcul ; donc analyser à bon escient les clichés radiologiques (uretère pathologique, mais aussi uretère sain). F/ Fragmentation du Calcul: Arrivé au niveau du calcul, il faut arrêter toute irrigation, retirer l’urétéroscope de quelques mm pour éviter de le refouler soit par la pression du liquide d’irrigation, par l’urétéroscope ou par la tige du lithoclast qui sera introduite après avoir enlevé le guide. IL est inutile de garder le guide qui peut gêner la visibilité et l’alignement de la tige du lithoclast et du calcul (sauf fausse route) Commencer la fragmentation en utilisant toujours au début le mode coup par coup et en travaillant sous faible pression d’irrigation, en utilisant de temps en temps le liquide de drainage rénal (urines d’amont), fermer l’irrigation, ouvrir le robinet de drainage controlatéral, ce qui donnera une excellente visibilité, tout en vidant le rein. Si cette manœuvre est faite, il ne faut réouvrir l’irrigation qu’une fois l’urétéroscope placé au dessus du calcul pour éviter de le refouler Faut-il bloquer la lithiase? Cette manœuvre est inutile. Elle allonge le temps opératoire et peut être remplacée en jouant sur la pression hydrolique en amont du calcul. Une fois la fragmentation faite avec des débris fins, dépasser ces débris, créer une hyperpression (en ouvrant à fond l’irrigation) puis retirer très doucement l’urétéroscope en inspectant minutieusement la paroi urétérale. On remarquera que les débris vont suivre et une bonne partie sera éliminée dans la vessie. Si l’uretère est sain, sans fausse route, sans éraflure, la manœuvre est terminée, vider la vessie. Il est inutile de drainer le rein sauf si: Rein unique Rein infecté Urétéroscopie bilatérale Urétéroscopie avec débris dans le rein (fragmentation partielle) Femme enceinte. Situations particulières: 1. Lithiase impactée: mauvaise visibilité, irrigation insuffisante: Indiquer une irrigation sous pression en faisant une injection par une seringue pré-remplie du sérum par l’aide, manœuvre à renouveler autant de fois qu’il faut jusqu’à fragmentation du calcul et passage du liquide en amont. 2. Urines infectées: (rétention purulente): vider le rein après avoir dépassé le calcul, travailler toujours sous faible pression et sous couverture antibiotique après avoir fait le prélèvement bactériologique nécessaire (E. C. B. U.). Quelque soit la qualité de la fragmentation, le drainage du rein est impératif. La même technique est utilisée en cas de saignement. 3. Urétéroscopie bilatérale: même impératif, même technique mais drainage obligatoire au moins d’un côté. 4. Défaut d’alignement entre tige du lithoclast et lithiase: Il faut faire bouger le calcul, le refouler dans l’uretère et négocier une situation plus confortable ou l’alignement est le meilleur. Appliquer Les mêmes recommandations car le calcul est trés mobile 5. Fausse route, stripping de l’uretère: ne jamais enlever le guide. Il permettra le passage plus facile d’une sonde JJ ou urétérale. 6. Opacification: non indispensable sauf si complication de plaie urétérale. Cf06 Urétéroscopie souple Traxer Olivier. CHU Tenon, France 9 Cf07 La place de la néphrolithotomie percutanée «NLPC» dans la prise en charge de la lithiase rénale Lazrak Mohamed. Hôpital Militaire Moulay Ismail Meknès, Maroc Actuellement, grâce au développement technique, l’urologue dispose d’une panoplie de moyens thérapeutiques pour traiter la lithiase rénale: LEC, NLPC, chirurgie, laparoscopie, urétéro-rénoscopie…. Cependant, La NLPC garde toujours une place importante dans cet arsenal thérapeutique, du fait qu’elle est moins invasive et donne une clearance plus rapide des fragments, avec une hospitalisation et une convalescence courte. Cette place de la NLPC est tributaire au développement de plusieurs facteurs: - l’amélioration de la position du malade avec un choix entre plusieurs positions: ventrale (classique), dorsale, latérale, latérale modifiée - Une dilatation du trajet moins traumatisante par ballonnet. - La miniaturisation des néphroscopes pour des trajets percutanés de plus en plus minimes. - Le progrès des moyens de lithotripsie endoscopique avec l’utilisation du laser et l’association de la lithotripsie pneumatique et à ultrason. - L’utilisation de La NLPC, sans néphrostomie ‘tubeless’ dans certaines indications; technique qui est facilitée par l’utilisation de colle biologique pour sceller le trajet parenchymateux. - En plus, les complications de la NLPC sont rarement graves et diminuent avec une technique rigoureuse. Conclusion: La NLPC est une technique mini invasive, efficace et sure. Elle représente le traitement de première intention de la lithiase rénale supérieure à 2 cm, calicielle inférieure supérieure à 1 cm et des calcules multiples, complexes, ou associées à une sténose de la jonction pyélo-urétérale. Cf08 Avantages et inconvénients de la néphrectomie cœlioscopique Guille François. CHU Rennes, France Cf09 Le Reflux vésico-rénal Homsy Yves. Université de Floride du Sud, Tampa, Floride, USA Cf10 Le Néphroblastome Homsy Yves. Université de Floride du Sud, Tampa, Floride, USA Cf11 La dérivation externe continente Mitrofanoff. M'hiri Nabil. CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie type Cf12 Fonction érectile: comorbidités et répercussions de leur mise en évidence sur le déroulement de la consultation : Résultats de l'étude SCORED. Andrianne Robert. CHU Sart-Tilman Liège, Belgique Objectif: Evaluer le dysfonctionnement érectile, les comorbidités et l’initiation de la discussion sur la DE par les médecins généralistes en Belgique. Méthodes: L'étude SCORED était une étude d'observation, multicentrique des patients belges atteints de DE invités à remplir un questionnaire pour rassembler des données sur leur fonction érectile, sur la comorbidité et sur la discussion sur la DE avec leur médecin. Résultats: 2053 patients ont été recrutés pour l'étude SCORED. De ces patients, 1338 ont été enrôlés par 341 médecins généralistes et ont été inclus dans l'analyse finale. Leur âge moyen était 56,6 ± 10,9 ans. Seuls 26% étaient traités pour la DE malgré que 15%, 45%, 37% et 3,2% présentaient une rigidité de grade1, 2, 3 et 4. 7,7% des patients ne pouvaient jamais maintenir des érections jusqu' à la fin des rapports sexuels, 23% le pouvaient rarement, 41% parfois, 23% le plus souvent et 5,8% toujours. La DE a été considérée comme légère pour 13% des patients. L’ensemble des patients connaissait 2,3 ± 1,6 comorbidités avec 41,3% présentant 3 facteurs de risque ou plus. Les médecins généralistes initiaient la discussion sur la DE dans seulement 19% des cas. Le médecin initiait plus volontiers la discussion sur la DE quand les patients présentaient un (odds ratio: 1,64; p<0,05) ou un facteur de risque supplémentaire (odds ratio: 1,18; p<0,05), diabète (odds ratio: 2,00; p<0,05), hypertension (odds ratio: 1,74; p<0,05) ou étaient traités avec un médicament qui pourrait entrainer la DE (odds ratio 1,46; p<0,05). Le nombre de facteurs de risque augmentait avec l'âge (r=0,28, p<0,0001), mais les patients présentant la dépression étaient sensiblement plus jeunes (54,4 ± 10.3 contre 57,3 ± 10.8 ans). Table 1. Incidence des comorbidités (fréquence et %) pour les 1338 patients Diabètes 247 (19) Interventions vasculaires 83 (6,4) Medications 354 (27) Chirurgie pour HBP 57 (4,4) Chirurgie pour PCa 35 (2,7) Hypertension 564 (43) Tabagisme 531 (41) Hyperlipidémie 439 (34) Alcool 391 (30) Dépression 236 (18) 10 Angine de poitrine 38 (2,9) Conclusions: En dépit d’un grand nombre de patients présentant une rigidité d’érection de la catégorie 3 ou 4, la plupart des patients sont considérés comme ayant une DE modéré ou grave, probablement dû aux difficultés de maintenance de l’érection. Seule une minorité des patients est sous traitement. La plupart de ces patients présentent plusieurs comorbidités, mais souvent les médecins généralistes n’initient pas la discussion sur la DE. Si un patient fume, connaît la dépression ou l'hyperlipidémie, ceci n'augmente pas la probabilité qu'un généraliste commence une conversation sur la DE. Cf13 Les traitements pharmacologiques de la dysfonction érectile. Boujnah Habib. Polyclinique Ettaoufik, Tunis, Tunisie Le traitement de la dysfonction érectile est essentiellement pharmacologique. Le traitement oral par les inhibiteurs de la PDE5 est le traitement de référence et de 1ère intention de la DE toutes causes confondues. Il a une efficacité de 70 à 80 %. Ce traitement améliore également les autres fonctions sexuelles du patient. Les autres traitements oraux - yohimbine et apomorphine continuent à être utilisés pour les DE minimes ou modérées ou en cas de contre-indications ou d'effets secondaires des IPDE5. Les injections intracaverneuses conservent une place de choix en 2ème intention en cas d'intolérance ou de contre-indications des IPDE5. Le traitement hormonal androgénique est indiqué en cas d'hypogonadisme prouvé et améliore la réponse du traitement spécifique. Cf14 Les prélèvements épididymo-testiculaires pour PMA: indications, techniques et résultats Bouker Amin. Polyclinique Ettaoufik, Tunis, Tunisie La prise en charge de l'infertilité masculine est multidisciplinaire et nécessite la coopération de l'urologue, du gynécologue et du biologiste de la reproduction La biopsie testiculaire retrouve des spermatozoïdes dans presque 100% des cas lors de l'azoospermie obstructive. En revanche, dans les azoospermies non obstructives, les plus fréquentes, ce taux n'est plus que de 50%. Il n'y a pas de facteurs prédictifs absolus de présence ou d'absence de spermatozoïdes en présence d'une azoospermie. La taille testiculaire, les taux de FSH et d'inhibine B ne sont pas des éléments statistiquement significatifs dans la littérature et ne permettent pas de se passer de la biopsie testiculaire. Cependant, la biopsie diagnostique avec examen anapath doit être abandonnée au profit de la biopsie lue par un biologiste de la reproduction et pratiquée dans un centre de PMA du fait de la possibilité de congélation des spermatozoïdes. Les différentes techniques de prélèvements épididymotesticulaires ainsi que leurs indications sont présentées. L'utilisation de lunettes-loupes ou de microscope opérateur est désormais indispensable car cela permet d'optimiser les zones à biopsier. Les indications des biopsies synchrones et asynchrones sonr précisées Il faut insister sur le bilan étiologique et pré-opératoire, notamment sur la pratique systématique de l'échographie testiculaire, du fait de la fréquence des tumeurs testiculaires chez les hommes infertiles. Les patients cryptorchides et ceux porteurs d'un syndrome de Klinefelter ne doivent pas être contreindiqués d'emblée pour une biopsie. Les complications chirurgicales d'une série de plus de 500 cas pratiqués par un même opérateur sont passées en revue. Conclusion: le rôle de l'urologue est triple devant une infertilité masculine: 1-essayer d'améliorer la qualité du sperme 2-rechercher un facteur étiologique à l'azoospermie 3-adapter la technique de prélèvement au type d'azoospermie Cf15 Résultats à moyen terme du TVT-O de Leval Jean. CHU Sart-Tilman Liège, Belgique Cf 16 Urétéroscopie souple dans le traitement de la lithiase rénale Cauda Furio A.S.O Molinette Turin, Italie Cf17 Nouvelles recommandations sur le traitement de la lithiase urinaire Sanseverino Roberto Hopital Cardarelli, Naples, Italie Cf18 Mise à jour du traitement médical de la vessie hyperactive Valiquette Luc. CHUM Hôpital Saint Luc, Montréal, Canada Cf19 Cancer de la prostate et génétique Azzouzi Abderrahmen. CHU Angers, France Cf20 La NLPC en décubitus dorsal Cauda Furio A.S.O Molinette Turin, Italie 11 Cf21 La Transplantation en Algérie. Un programme, un défi, un espoir Dahdouh Abderrazek. Clinique d’Urologie, Néphrologie et de Transplantation Rénale, Constantine, Algérie. Un programme à réaliser et un défi à relever pour nous, un espoir et une chance à saisir pour de nombreux malades, la greffe d’organes constitue un progrès scientifique dans nos hôpitaux. Elle exige non seulement une pluridisciplinarité mais également une transdisciplinarité, d’où la nécessité d’un cadre organisationnel et relationnel bien élaborés. Les urologues algériens, longtemps écartés du programme de greffe rénale, ont, à la faveur d’une politique sanitaire plus cohérente, enregistré leur entrée en la matière avec beaucoup de réussite pour le bonheur des 10.000 insuffisants rénaux à attendre cette entreprise salutaire et des 3600 nouveaux cas recensés annuellement. En plus d’une étude comparative des résultats obtenus, nous analysons avec beaucoup de satisfaction l’entrée en vigueur des différentes équipes d’Urologie à travers le territoire national ainsi que la dose d’appréhension et de réussite enregistrées. Cf22 La chirurgie laparoscopique conservatrice pour tumeur du rein. Rischmann Pascal CHU Toulouse France 12 Communications orales 13 C001: LE SCHEMA OPTIMAL DE PONCTIONS LORS D’UNE PREMIERE SERIE DE BIOPSIES PROSTATIQUES: A PROPOS DE 1000 CAS Sallami S, Chelif M, Attyaoui F, Ben Salah I, Ben Rhouma S, Hafsia G, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie INTRODUCTION & OBJECTIFS: Préciser le nombre et le schéma optimal des biopsies permettant le meilleur taux de détection de cancer prostatique lors d’une 1ère série pour des patients ayant un taux de PSA ≤ 10 ng/ml. MATERIEL ET METHODES: Entre 1998 et 2006, 1000 biopsies prostatiques transrectale et écho-guidées ont été pratiquées pour détecter un éventuel cancer prostatique. Pendant cette période nous avons adopté plusieurs schémas de prélèvement allant de la plus simple (en sextant) jusqu'à double sextant avec des prélèvements de l’extrême périphérie de la prostate. Cette biopsie a été indiquée pour un taux de PSA élevé (> 4 ng/ml) chez 943 patients (94,3%). Parmi ces patients, 518 (52 %) avaient un taux de PSA sérique ≤ 10 ng/ml. Les données cliniques, biologiques et histologiques des patients de ce groupe ont été colligées. RESULTATS: L’âge des patients variait de 30 à 93 ans (65, 8). Le tableau résume les paramètres étudiés et les résultats obtenus selon le schéma biopsique utilisé. N carotte Effectif ADK PIN/ASAP ≤8 10 12 ≥ 14 Total 37 192 235 54 518 3 23 30 8 64 2 11 15 4 32 % détection 13, 5% 17.7% 19.1% 22.2% 18.5% Le taux de détection global était de 18, 5%. Il existe une relation linéaire entre le taux de détection et le nombre de carottes prélevées. Plus le prélèvement de la zone périphérique est externe, plus le taux de détection de cancer est important. CONCLUSION: Le schéma biopsique optimal de 1ère intention, pour détecter un cancer prostatique, avec un taux de PSA ≤ 10 ng/ml doit être extensif (au moins en double sextant) et ciblé vers les zones les plus externes C002: RÔLE DU DOPPLER COULEUR PAR VOIE ENDORECTALE DANS LA DÉTECTION DE CATÉGORIE DE TUMEUR (SCORE DE GLEASON) DE CANCER PROSTATIQUE Sameh A. Z. Hanna*, Iman M. Zaky ** Aboulmajd M. Abdul-Mawla ** Service de Radiologie Hopital Kasr Al Eini, CHU du Caire* Service de Radiologie Institut National du Cancer** Egypte But: étudier le rapport entre la quantité de vascularité associée au cancer de la prostate comme vu sur l'image de l'échographie Doppler couleur et la catégorie de tumeur. Patients et Méthodes: L'échographie Doppler couleur par voie endorectale de la prostate a été réalisée chez 23 patients porteurs de cancer de prostate. Des proportions signal de flux colorées / taux total de pixel (Color flow signal / total pixel ratios) SPRs d'images choisies ont été calculées utilisant la proportion du nombre de pixels montrant des signaux de Doppler colorés au nombre total de pixels dans la lésion. Tous les patients ont subi la biopsie de prostate guidée par l'échographie endorectale. Le score de Gleason a été décidé des spécimens de biopsie. Résultats: SPR moyen pour la catégorie de tumeur (le score Gleason) dans (Gleason la catégorie 2-4), (Gleason la catégorie 5-7) et (Gleason la catégorie 810) des différents groupes était 0.15 +/-0.25, 0.16 +/0.27 et 0.20 +/-0.35 respectivement. Conclusion: Dans notre étude; la vascularité associée au volume de cancer de prostate détecté par le Doppler couleur par voie endorectale corrélait bien avec le degré de différentiation de la catégorie de tumeur. C003: LE BLOC PÉRI-PROSTATIQUE AVANT UNE BIOPSIE PROSTATIQUE TRANSRECTALE ÉCHOGUIDÉE: Y’A-T-IL UNE ALTÉRATION DE LA QUALITÉ DES PRÉLÈVEMENTS? ETUDE COMPARATIVE A PROPOS DE 160 BIOPSIES Sallami S, Chelif M, Hafsia G, Nouira Y, Fitouri Z, Bellil K.*, Kchir N*, Horchani A. Service d'Urologie, Hopital La Rabta, Tunis *Service D’anatomie Pathologique, Hopital La Rabta, Tunis, Tunisie But: Etudier l’effet du bloc nerveux péri-prostatique sur la qualité des carottes biopsiques prostatiques. Matériels et méthodes: Entre Mai 2005 et Avril 2006, 160 patients ont eu des biopsies prostatiques pour suspicion de cancer de la prostate. Ces biopsies ont été pratiquées par le même opérateur. Ces patients ont été répartis entre deux groupes: Groupe I: instillation de gel anesthésique en endo-rectal ou injection sous cutanée d’antalgique à action centrale (Tramadol) et Groupe II: bloc péri-prostatiques (Lidocaine à 1% ou sérum physiologique). L’âge des patients varie de 49 à 78 ans (64, 3). La biopsie a été indiquée pour un taux de PSA sérique élevé (> 2, 5 ng/ml) chez 159 patients. Notre protocole consiste à réaliser des biopsies en double sextant avec des prélèvements supplémentaires des zones suspectes. Le volume prostatique varie de 14 14 à 152 cc (52, 3 cc). Chacun des deux groupes compte 80 patients. Ils sont comparables concernant l’âge, la consistance prostatique, le taux de PSA, le volume prostatique et le nombre de biopsies. Tous les prélèvements ont été mesurés avant leur conservation. Le pistolet à biopsies a été réglé pour faire des prélèvements de 22 mm. Un prélèvement est considéré comme défectueux si la longueur de la carotte est < 15 mm. Résultats: Il n’existe pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes (p>0, 5) consernant le nombre de prélèvements défectueux ni la longueur des carottes. Conclusions: Le bloc nerveux périprostatique n’entrave pas la qualité des biopsies prostatiques. particuliers quant au sepsis, saignement ou douleurs après cette procédure. Conclusion: La biopsie prostatique extensive est une procédure bien tolérée, ne présentant pas de risque significatif de sepsis ou de saignement. Il s’agit probablement du procédé actuel le plus utile pour diagnostiquer le cancer de prostate devant les cas difficiles. C004: BIOPSIE PROSTATIQUE EXTENSIVE DANS LA DETECTION DES CAS DIFFICILES DE CANCER PROSTATIQUE. A PROPOS DE 70 CAS Sallami S, Chelif M, Hafsia G Nouira Y, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Objectifs: Déterminer le type et l’incidence des complications générales et locales secondaires aux biopsies prostatiques écho-guidée par voie transrectale. Materiel Et Methodes: Entre 1998 et 2006, 1000 biopsies prostatiques transrectale et écho-guidées ont été pratiquées pour détecter un éventuel cancer prostatique. Cette biopsie a été indiquée pour un taux de PSA élevé (>4 ng/ml) chez 943 patients (94, 3%). L’âge des patients vari ede 30 à 93 ans (65, 8). Tous les patients ont eu une antibiothérapie débutée 24 heures avant l’acte et poursuivie pendant au moins deux jours. Le lavement rectal n’a pas été systématique. Tous les actes ont été pratiqués à titre ambulatoire. Résultats: Une hématurie transitoire et de faible abondance a été rapportée par la majorité des patients. Elle a été spontanément et rapidement résolutive dans la semaine qui suit la biopsie. Le taux global de complications est de 13%. Le taux de complications ne semble pas être influencer par le nombre de carottes prélevées (+/- 12 carottes), le schéma des biopsies, le type d’anesthésie utilisée et du résultat histologique. Le terrain est le seul facteur de risque confirmé. Conclusion: La biopsie prostatique n’est pas un geste totalement anodin. Malgré la diversité des complications qu’elle peut entraîner (dont certaines sont graves), leurs taux reste relativement faible. Une bonne information du patient et une surveillance rigoureuse sont indispensables pour la prévention et la prise en charge précoce. Introduction et objectif: Déterminer la place de la biopsie prostatique extensive chez des patients bien sélectionnés sans signes de prostatites avec élévation inexpliquée des chiffres de PSA malgré des biopsies de prostate négatives ou à la détection de lésions suspectes. Matériel et méthodes:Entre 1998 et octobre 2006, 811 biopsies prostatiques transrectale écho guidées ont été pratiquées chez des patients ayant un toucher rectale (TR) suspect et/ou un chiffre de PSA élevé (> 3 ng/ml. Le cancer de prostate a été diagnostiqué chez 155 patients (19 %). En cas de PIN de haut grade (PIN HG) ou d’élévation inexpliqué des PSA une 2ème/ 3ème biopsie était pratiquée. L’indication pour une biopsie prostatique extensive était 2 biopsies négatives avec élévation inexpliquée des PSA dans 55 cas, des lésions de PIN HG dans 11 cas, des atypies suspectes dans 4 cas. Résultats: Notre série compte 70 patients. L’âge moyen était de 63, 3 ans [49-77]. Le TR était anormal dans 26 cas. Le taux moyen des chiffres de PSA était de 26, 64 ng/ml [1, 26-30]. Le volume prostatique moyen était de 57, 6 cm³ [14, 1-137]. Notre protocole consiste à prélever 12 carottes biopsiques de chaque lobe: zone périphérique: base (3), moyenne (3), apex (3), zone extrême périphérique (2) et zone transitionnelle (1). Le cancer prostatique était détecté dans 16 cas (22, 8 %) et le PIN HG dans 2 cas (2, 8%). Toute les biopsies prostatiques extensives ont été réalisées sous anesthésie locale peri-prostatique avec une bonne tolérance; en effet ; sur l’échelle visuelle de douleur de 10, le score moyen était de 3, 6 (< 5) dans 14 cas (20 %). On n’a pas noté de problèmes C005: COMPLICATIONS DES BIOPSIES PROSTATIQUES. ANALYSE D'UNE SERIE DE 1000 BIOPSIES Sallami S, Attyaoui F, chelif M, Ben Salah, Mejri R, Nouira Y, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis C006: BIOPSIE DE PROSTATE: RESULTATS DU DEBUT D’UNE EXPERIENCE Mkaouar S, HajSlimen M, Ketata H, Sahnoun A, Fakhfakh H, Bahloul A, Mhiri MN Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie Introduction: l’attitude de l’urologue Tunisien face au cancer de la prostate est en train d’évoluer avec la 15 demande de plus en plus marquée de PSA et de biopsie de prostate. Objectif: Déterminer l’impact de l’introduction de ces deux outils diagnostiques depuis juillet 2005 sur le profil de prise en charge de cancer de prostate. Matériel et méthodes: De juillet 2005 à Juin 2006, des biopsies de prostate écho guidées par voie endo-rectale ont été réalisées chez 106 patients dans notre service. L’âge moyen de nos patients est de 70 ans. Les biopsies ont été réalisées sans anesthésie, et après une préparation du patient. Résultats: La tolérance du geste était bonne dans la majorité des cas. Aucune complication grave n'a été déplorée. L’indication des biopsies était une anomalie au TR dans 49 cas avec un taux de détection de cancer de prostate de 20%(10/49). Dans ce groupe, un taux élevé de PSA (>4ng/ml) a été noté dans 15 cas avec un taux de détection de cancer de 75% (10/15). Un taux de PSA élevé sans anomalies au TR a conduit à des biopsies dans 37 cas et a permis un taux de détection cancer de prostate de 27% (10/37). Lorsque le taux de PSA est entre 4 et 10 ng/ml, le taux de détection de cancer de prostate passe de 10% lorsque le TR est sans anomalie à 15% lorsque la prostate est suspecte de malignité. Pour un PSA entre 10 et 20 ng/ml, ce taux de détection est de 54% si le TR est suspect de malignité et de 61% s’il est normal. Un traitement à visée curative a été réalisé chez 11 patients: prostatectomie radicale (9 cas), radio hormonothérapie (2cas). Conclusion: le profil épidémiologique et de prise encharge du cancer de prostate est entrain de changer en Tunisie. Notre choix entre le dépistage systématique et le diagnostic précoce individuel sera mieux opté sur des études multicentriques de grandes tailles et de reculs suffisants. C007: COMPLICATIONS INFECTIEUSES DES BIOPSIES PROSTATIQUES Hidoussi A, Jaidane M, Ben Necir R, Slama A, Youssef A, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Objectif: Etudier le taux de complications infectieuses après biopsie prostatique avec une antibio prophylaxie à base de ciprofloxacine donnée par voie orale pendant 4 jours avant la biopsie ou pendant un seul jour (la veille de la biopsie) et identifier les facteurs de risque potentiels. Matériels et méthodes Etude rétrospective des patients qui ont présenté une complication infectieuse post biopsie prostatique trans rectale, on a définie les complications infectieuses par une infection urinaire confirmée (par l’ECBU ou leucocyterie) associée à une fièvre. Les patients ont été divisés en deux groupes, selon la modalité de l’antibioprophylaxie (groupe A: un seul jour et groupe B: 4jours). Toutes les biopsies ont été pratiquées sans anesthésie et sans lavement rectal. Résultats Sur une période de six ans (entre 2001 et 2006), 184 patients ont eu une biopsie prostatique. 44 patients ont reçu une antibioprophylaxie pendant 4 jours et 140 patients ont reçu le même antibiotique pour un seul jour. Sept patients soit (3, 8%) ont développé une infection urinaire fébrile, 5 dans le groupe A (3, 5%) et 2 dans le groupe B (4, 2%). Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes en matière de complications infectieuses après biopsie. L’ECBU avant les biopsies a été réalisé pour tous les patients du groupe B, les deux patients qui ont présenté une infection urinaire dans ce groupe avaient un ECBU positif. Un bilan infectieux a été réalisé chez les 7 patients qui ont présenté ces infections fébriles Le germe le plus incriminé est E. coli résistant aux Quinolones retrouvé dans les urines dans 5 cas et dans les hémocultures dans 2 cas. Conclusion Une antibioprophylaxie de 1 jour suffit pour protéger contre les complications septiques des biopsies trans rectal, l’antécédent d’infection urinaire semble être le facteur de risque majeur surtout par les souches résistantes aux quinolones. C008: CANCER DE LA PROSTATE METASTATIQUE APPROCHE DIAGNOSTIC ET THERAPEUTIQUE. A PROPOS DE 110 CAS. Djelouat T, Sayoud R, Amokrane T, Bensaci S, Achour H, Dahdouh A. EHS Clinique d'Urologie Néphrologie Et Transplantation Rénale A Bouchrit Bp Constantine, Algerie Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent de l'homme de plus de 50 ans. La prise en charge des patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique n'a pas fait l'objet d'avancées médicales décisives, mais de nouveaux protocoles thérapeutiques sont en cours. Nous exposons notre démarche diagnostique ainsi que les possibilités de prise en charge de ces cancers. C009: PLACE DE LA PROSTATECTOMIE RADICALE RETROPUBIENNE DANS LE TRAITEMENT DU CANCER LOCALISE DE LA PROSTATE Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N,. Mosbah AF Service d'Urologie Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie Introduction: Le cancer de la prostate est le premier cancer de l’homme de plus de 50 ans. Son diagnostic se fait de plus en plus à un stade précoce, faisant ainsi émerger la prostatectomie radicale comme le premier traitement à visée curative à proposer. Celle-ci a bénéficié ces dernières années de beaucoup de progrès 16 visant à améliorer les résultats carcinologiques et fonctionnels de cette technique. Matériel et méthodes: Le but de ce travail est d’évaluer les résultats carcinologiques et fonctionnels obtenus après 40 prostatectomies radicales rétropubiennes réalisées au service d'Urologie du CHU Sahloul de Sousse sur une période de 10 ans (de 1997 à 2006). Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 70 ans, le TR était suspect chez 27patients et le taux de PSA variait de 5 à 26 ng/ml. L’affirmation diagnostique a été apportée chez tous nos patients par l’examen histologique des biopsies écho guidées. La prostatectomie radicale rétropubiennes a été réalisée sous anesthésie générale chez 32 patients et sous rachi anesthésié chez 8 patients. Aucune complication postopératoire grave n’est déplorée. Sur le plan carcinologique, 7 patients avaient des marges chirurgicales positives. On a déploré 5 récidives biologiques et 2 récidives cliniques. Sur le plan fonctionnel, un seul patient a présenté une incontinence urinaire. Sur les 40 patients 30 avaient en pré opératoire une érection jugée normale. Seulement 7 patients avaient une activité sexuelle satisfaisante. Conclusion: La prostatectomie radicale demeure, le traitement de première intention du cancer localisé de la prostate, en l’absence des moyens technologiques qui restent encore à un stade expérimentale avancé. Elle devient de plus en plus raffinée techniquement et les complications fonctionnelles post opératoires sont en nette régression. C010: TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE APRES CHIRURGIE PROSTATIQUE PAR PLAQUE SOUS URETHRALE Slama A, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N, Youssef A, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie BUT: Evaluer les résultats de la mise d’une plaque sous urethrale selon la technique de Comiter modifiée par l’utilisation de fils non résorbables amarrés au périoste. PATIENTS ET METHODES: Entre 2005 et 2006, 11 patients ont été opérés pour incontinence urinaire apparue après chirurgie prostatique. On avait procédé à la mise en place d’une plaque de polypropylène fixée sur le périoste des branches ischiopubiennes par des fils de nylon et comprimant l’urethre bulbaire. L’évaluation pré et post opératoire était basée sur l’examen clinique et le nombre de protections utilisées par jour. Les patients étaient revus à un mois post opératoire puis tous les trois mois. RESULTATS: La moyenne d’age était de 75, 5 ans avec un recul moyen de 6, 5 mois. 6 patients étaient secs, 4 patients se sont améliorés et un seul, qui avait une incontinence sévère, fuyait toujours. Nous n’avons pas constaté de douleurs périnéales persistantes ni d’érosion urethrale ni d’ostéite. CONCLUSION: Cette modification technique évite le vissage osseux et semble avoir des résultats comparables avec la technique originale. Elle présente un avantage économique certain dans les pays ou le prix du kit de la plaque revient énormément cher. C011: TOLERANCE ET MORBIDITE DES ENDOPROTHESES URETERALES: ETUDE PROSPECTIVE A PROPOS DE 115 PATIENTS. Ben Salah I, Sebe. P, Henry. N, Beley. S, Dahan. M, Gategno. B, Thibault. P, Traxer. O Service d'Urologie, Hôpital Tenon Paris, France Introduction: Le concept de placement endoscopique des sondes urétérales a été décrit en 1967 par Zimskind. Peu d’étude ont évalué le retentissement des endoprothèses urétérales sur la qualité de vie des patients. Le but de cette étude prospective a été d’évaluer la tolérance et la morbidité des endoprothèses urétérales. Patients et Méthodes: De février 2001 à juin 2003, 115 patients (d’âge moyen 49, 5 ans [19-90]) ont été inclus: 64 hommes et 51 femmes. Les endoprothèses urétérales ont été mises en place sous anesthésie générale pour pathologie lithiasique (80 cas), plastie urétérale (25 cas) et compression urétérale extrinsèque (10 cas). Il s’agissait uniquement d’endoprothèses en polyuréthane de 7F de diamètre et de 28 cm de long. Les patients porteurs d’une sonde JJ pour transplantation rénale ou grossesse ont été exclus. La tolérance des endoprothèses a été évaluée le jour de l’ablation par un questionnaire à base d’échelles visuelles analogiques de 100 mm de long (EVA). Résultats: La durée moyenne d’implantation a été de 91, 8 jours (10-287). Le nombre de mictions par jour a été en moyenne de 8, 8 (2-30). Le nombre de mictions par nuit a été en moyenne de 2, 6 (0-10). A partir des EVA, l’impression générale a été en moyenne de 44 (0100), les douleurs vésicales de 41 (0-100), les douleurs lombaires de 41 (0-100), les douleurs lombaires lors de la miction de 62 (2-100) et les poussées sur sonde de 32 (0-100). Conclusions: La morbidité des sondes double J est importante et parfois sous-estimée par les opérateurs. Notre étude confirme que la durée d’implantation doit être aussi courte que possible afin d’améliorer la tolérance des patients. Ce qui implique d’organiser rapidement la prise en charge étiologique de ces patients. C012: DRAINAGE ENDOPROTHESE METALLIQUE DES DEFINITIF PAR AUTOSTATIQUE OBSTRUCTIONS 17 URETERALES D’ORIGINE NEOPLASIQUE A PROPOS DE 8 CAS Smaali Ch, Ghozzi. S, Khiari. R, B. Mansour. O, Ghorbel. J, Mechri. Dridi M, M, Khouni. H*, Ben Rais N. Service Urologie Hôpital Militaire De Tunis *Service De Chirurgie, FSI, La Marsa, Tunisie Objectifs: Les obstructions urétérales secondaires à une compression extrinsèque ou un envahissement d’origine néoplasique peuvent généralement être traités par un drainage interne par une endoprothése urétérale autostatique type double J. Cependant le taux de récidive tumorale est élevé nécessitant le changement de ces sondes tout les trois a six mois en fonction du type de sonde ou le recours à un drainage externe définitif par sonde de néphrostomie. Les sondes en double J métalliques semblent résoudre en partie le problème en permettant un drainage interne assez longtemps pendant au moins une année. Matériel et méthode: Nous présentons 8 cas d’obstructions urétérales 5 d’origine néoplasiques et 3 secondaires à une fibrose rétroperitonéale qui ont été efficacement drainées par la mise en place d’endoprothése autostatique métallique type résonance. Conclusion: L’utilisation de ces sondes métalliques chez des patients avec des obstructions urétérales d’origine néoplasique permet d’améliorer leur qualité de survie. C012bis: LA FONCTION SEXUELLE APRES TRAITEMENT DU CANCER LOCALISE DE LA PROSTATE Belhiba H, M Peneau Vendôme, Tours France Sce Urologie Andrologie, CHR Orléans France Physiopathologie de la dysfonction érectile. Facteurs liés au patient. Prostatectomie totale et sexualité. Curiethérapie et sexualité. Dysfonction érectile après radiothérapie externe. Comparaison entre les différentes modalités thérapeutiques. C013: TRAITEMENT CHIRURGICAL DES COURBURES DE LA VERGE: ANALYSE RETROSPECTIVE DES RESULTATS FONCTIONNELS ET DES COMPLICATIONS DANS UN CENTRE REFERENT. Faix A, El Manni, Segui B, Rébillard X, Abdel-Hamid, Ayuso. Clinique Beausoleil, Montpellier, France Introduction: la maladie de Lapeyronie et la courbure congénitale de la verge sont relativement sous-estimées avec un impact psychologique important. Le but de notre travail est d’étudier les complications de la prise en charge chirurgicale et les résultats sur les rapports sexuels. Matériels et méthodes: les patients opérés (même opérateur) ont été étudiés de façon rétrospective sur dossier et par téléphone avec un questionnaire évaluant l’évolution post-opératoire et les résultats (érection, satisfaction sexuelle). Résultats: 91 patients ont été opérés entre 2002 et 2005 dont 67 patients pour maladie de Lapeyronie (56 ont bénéficié d’une plicature des corps caverneux type Yachia et 11 patients d’un patch biosyntétique) et 24 pour courbure congénitale de la verge (23 plicatures des corps caverneux type Yachia et 1 patch biosynthétique). Le taux de complications postopératoires immédiates est de 6, 8% et tardives de 10% en postopératoire, 95% des rapports sexuels sont devenus possibles (après 1 ou 2 procédures) et sans douleur contre 11 % avant l’intervention, et 84% sont devenus satisfaits de leur sexualité. L’érection est améliorée et non douloureuse chez 84% contre 11 % en préopératoire, mais il existe par contre une persistance d’une coudure légère inférieure à 10° chez 63 patients soit 70%. le taux de récidive global est de 29, 5% (7, 6% dans notre centre). Conclusion: Le traitement chirurgical de la maladie de Lapeyronie et de la coudure congénitale est une solution permettant aux patients d’améliorer leur fonction érectile, leur satisfaction sexuelle et par conséquent le confort psychologique, malgré un taux de complications et de récidives non négligeable. C014: L'IMPLANT PENIEN EST-IL UNE OPTION EN CAS DE DYSFONCTION ERECTILE REFRACTAIRE? EVALUATION MULTICENTRIQUE DES PRATIQUES D'IMPLANTATION Faix A, Ménard, Tremeaux, Staerman Clinique Beausoleil Montpellier, France Objectifs: Evaluation des pratiques d'implantations dans 3 centres référents. Méthodes: 282 implants péniens dont 276 gonflables ont été implantés chez 254 patients entre 1996 et 2005 dans 3 centres experts. Les données pré, per et postopératoires ont été rapportées et la fonction érectile post-opératoire étudiée. Le suivi moyen est de 27.7 mois. Résultats: Les implants péniens sont posés en moyenne après 39.2 mois de dysfonction érectile chez des patients en moyenne de 58.6 ans. Le taux de sepsis post-opératoire est de 2.2% en primo-implantation et 3.8% en cas de reprise; le taux de complications 18 mécaniques est de 7.5% en primo-implantation et 9.4% en cas de reprise. Le risque septique est augmenté en cas de diabète à 7.6% et et la satisfaction globale est de 86.7%. Conclusion: L'implant pénien montre un haut score de satisfaction et un faible taux de complications. Cependant, cette chirurgie ne doit être réservée qu'en cas de dysfonction réfractaire aux traitements pharmacologiques classiques et dans des centres de référence. Cette étude montre des résultats similaires à la littérature internationale. C015: EVALUATION DU TRAITEMENT MEDICAL DANS LE PRIAPISME A BAS DEBIT M Khelil, S El Mhef, B Querfani, H Fekak, R Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc A travers l’analyse de 34 cas de priapismes veineux traités médicalement en première intention et une revue de la littérature nous nous proposons de discuter l’efficacité de trois méthodes médicales non spécifiques: l’injection intracaverneuse (IIC) de drogue alphastimulante, la ponction caverneuse et la réfrigération cutanée pénienne. De Janvier 1995 à Décembre 2005, 34 priapismes veineux ont été traités médicalement en première intention au service d’urologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Ces priapismes veineux d’étiologie variée ont d’abord été traités par injection intracaverneuse de drogue alphastimulante (17 cas) ou ponction (13 cas ou réfrigération (9 cas). Ces 3 méthodes n’ont été associées qu’en cas d’échec et de façon non uniforme. Les résultats ont été analysés sur l’obtention de la détumescence et la préservation de la capacité érectile. Dans près de 75% des cas, la détumescence a été obtenue et la capacité érectile préservée par le seul traitement médical. Comme premier traitement, l’efficacité de l’injection intracaverneuse et de la réfrigération a été supérieure à celle de la ponction. En fait, le délai préthérapeutique a été un paramètre plus important que l’étiologie. La réfrigération n’a plus été efficace après la 8ème heure, la ponction après la 9ème heure et l’injection intracaverneuse de drogue alphastimulante après la 34ème heure. Les échecs du traitement médical et les séquelles érectiles n’ont été observés que pour les priapismes traités après la 24ème heure. L’efficacité des 3 méthodes est proche à la condition d’être faites tôt. Leur indication dépend de la durée du priapisme et de l’existence ou non d’une souffrance anoxique caverneuse. Le traitement médical du priapisme a une large place dans l’arsenal thérapeutique du priapisme et la chirurgie doit être réservée aux échecs des moyens médicaux. C016: LA PRISE EN CHARGE DU PRIAPISME: A PROPOS DE 26 CAS. M. Ktari, A Derouiche, A. Ouni, S. Selmi, R. Benslema, M. Sfaxi, M. Chebil. Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction: Le priapisme est une érection durable irréductible et douloureuse survenant en dehors de tout désir sexuel. L’impuissance par fibrose des corps caverneux est une complication évolutive redoutable. Le but de notre travail est d’étudier les aspects cliniques et thérapeutiques du priapisme à travers une série de 26 cas. Matériel et méthodes: Entre 1988 et 2006, nous avons recensé 26 cas de priapisme. Nous avons recueillis rétrospectivement les données cliniques, thérapeutiques et évolutives sur la base des observations médicales. Résultats: L’âge moyen des patients est de 28 ans (873). 7 patients avaient des antécédents de priapisme traité ou spontanément résolutif. Le délai moyen de la consultation est de 65 heures (6 h-17j). L’étiologie était indéterminée dans la plupart des cas (12). Une hémopathie était en cause dans 7 cas. Des injections intracaverneuses ou une origine médicamenteuse étaient retrouvées chez 7 patients. Deux patients ont présenté une résolution spontanée, 5 patients ont bien répondu à un traitement médical et 19 autres ont été opérés selon la technique d’AL GHORAB avec un taux de succès immédiat de 63 %. Le délai moyen d’hospitalisation est de 4 jours (1-11). Treize patients seulement ont été revus à la consultation. Neuf parmi eux présentent une impuissance avec un recul moyen de 7 mois. Conclusion: Le priapisme est une urgence urologique rare. La prise en charge doit tenir compte de l’étiologie et surtout être précoce afin d’éviter l’évolution vers l’impuissance. C017: PLACE DE LA PROTHESE PENIENNE DANS LE TRAITEMENT DE L'IMPUISSANCE Ayed H, Sfaxi M, Bouzouita A, Ben Slama M. R, Ayed M, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Malgré l'avènement de nouveaux moyens thérapeutiques dans la prise en charge de l'impuissance, la prothèse pénienne garde toujours sa place. Cependant les indications doivent être respectées pour optimiser les résultats. Nous rapportons notre expérience dans la mise en place de prothèse pénienne dans la chirurgie de l'impuissance. Il s'agit d'une série 19 rétrospective colligée dans le service d'urologie de l'hôpital Charles Nicolle entre 1992 et 2006. Nous avons implanté 9 prothèses péniennes. L'étiologie était un priapisme dans 4 cas et fuites veineuses dans 4 cas; 2 malades ont été repris: dans un premier cas pour défaillance mécanique de la prothèse et dans le deuxiéme cas pour une mauvaise indication du type de prothèse. Actuellement, nous avons un recul moyen de 6 ans avec des résultats satisfaisants. C018: PREVALENCE DE LA DYSFONCTION ERECTILE CHEZ LES HEMODIALYSES CHRONIQUES AU CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA (A PROPOS DE 76 CAS) Y. A. El Messaoudi, R. Abouteib, F. Meziane, L. Errachdi, M. Zamd, M. Ramdani. CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Intoduction: La dysfonction érectile est définie comme l’impossibilité d’avoir ou de maintenir une érection suffisante pour permettre un rapport sexuel satisfaisant. La fréquence de la DE chez les patients insuffisants rénaux dialysés est très nettement supérieure à celle retrouvée dans la population générale. Elle est due à des troubles organiques et psychologiques. Matériels et méthodes: Ce travail consiste en une étude descriptive analytique visant à déterminer la prévalence de la dysfonction érectile chez les hémodialysés chroniques. 76 Patients ont été inclus dans cette étude, ils ont répondu à un questionnaire qui comprend 3 volets: -caractéristiques socio démographiques. -Facteurs de risques et état de santé. Evaluation de la dysfonction érectile par le biais de l’indice international de la fonction érectile (IIEF). Résultats (en cours):La prévalence de la dysfonction érectile chez les insuffisants rénaux chroniques varie dans la littérature de 50à70%. Cette prévalence est corrélée à la gravité de la maladie, elle est estimée à 9% chez les insuffisants rénaux non dialysés alors qu’elle avoisine90% chez les dialysés. L’origine de la DE chez les insuffisants rénaux chroniques est le plus souvent organique. En plus du « milieu urémique », il existe le plus souvent des troubles endocriniens, une anémie, une neuropathie périphérique, une atteinte vasculaire périphérique et des troubles psychologiques. Le traitement comporte deux volets, le premier est le traitement des complications de l’insuffisance rénale, le deuxième sera la prise en charge médicale des troubles de l’érection au moyen de traitement généraux ou locaux, une prise en charge psychologique peut s’avérer nécessaire. Conclusion: La dysfonction érectile est une pathologie fréquente chez les patients dialysés, les étiologies sont multiples associant des facteurs organiques et psychologiques. C018BIS: INTERET DES INJECTIONS INTRACAVERNEUSES DANS LES DYSFONCTIONS ERECTILES. Bennaoum K. CHU Nimes, France C019: L’EVALUATION MEDICO-LEGALE DE LA DYSFONCTION ERECTILE. A. Benzarti*, F. Makhlouf*, A. Bouzouita**, M. Zhioua*, M. Chebil**, M. Hamdoun* *Service de Médecine Légale, Hôpital Charles Nicolle, Tunis. **Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie La dysfonction érectile représente la séquelle sexuelle traumatique la plus fréquente chez l’homme. Son évaluation rentre dans le cadre du préjudice sexuel. Celui-ci se définit comme l’impossibilité totale ou partielle où se trouve la victime, du fait des séquelles traumatiques qu’elle présente, soit d’accomplir l’acte sexuel, soit de procréer ou de se reproduire d’une manière normale. L’évaluation du préjudice sexuel peut être réalisée de plusieurs manières. L’ancien barème de la Société de Médecine Légale et de Criminologie de France proposait différents taux d’IPP pour l’appréciation du préjudice sexuel. Tel est le cas également en Tunisie aujourd’hui. Il s’agit d’une évaluation qui prend en considération essentiellement l’aspect fonctionnel de l’acte sexuel. Cependant celuici comporte plusieurs dimensions intégrant plusieurs aspects de l’équilibre psychosocial de l’individu et ne saurait donc être limité à une simple fonction. Voilà pourquoi le nouveau barème de la même société a proposé pour l’appréciation du préjudice sexuel un tableau descriptif où le rôle de l’expert se limite à une description des troubles ressentis aux différentes étapes de l’acte sexuel laissant au juge le soin de l’appréciation du préjudice. En domaine pénal, et en cas de coups et blessures, cette méthode dispense l’expert de la charge de la qualification de l’acte qui dépend du taux d’IPP. Elle semble également mieux cerner la nature des troubles à l’étape expertale, mais au niveau de l’étape judiciaire elle parait moins précise, étant complètement soumise à la subjectivité du juge. C020: LA CIRCONCISION: UN ACTE CHIRURGICAL OU UN RITUEL RELIGIEUX? F. Makhlouf*, A. Benzarti*, A. Bouzouita**, M. Zhioua*, M. Chebil**, M. Hamdoun* *Service de Médecine Légale, Hôpital Charles Nicolle, Tunis. **Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie 20 La circoncision est un geste qui consiste en l’excision totale ou partielle du prépuce chez les jeunes garçons. Il s’agit d’un acte rituel pratiqué depuis la nuit des temps et dont le fondement se trouve dans certaines religions comme l’Islam ou le judaïsme. Les indications médicales sont en revanche beaucoup plus rares. En Tunisie, comme dans beaucoup d’autres pays, cette pratique a été réalisée par des praticiens traditionnels, à domicile dans la majorité des cas. Toutefois, avec la modernisation et l’urbanisation de la société tunisienne, ces praticiens se font de plus en plus rares, sans pour autant disparaître complètement, laissant alors le champ soit au mieux à des chirurgiens opérant dans les blocs opératoires, soit au pire à des infirmiers oeuvrant à domicile ou dans des infirmeries non équipées par les moyens d’intervention en cas de complications. Nous rapportons le cas d’un nourrisson âgé de 14 mois décédé subitement à la suite d’une circoncision pratiquée à domicile par un infirmier. L’autopsie a permis de révéler deux traces d’injection périgénitales en rapport avec l’administration d’un anesthésique local, une nécrose du gland et des signes généraux d’asphyxie. A travers cette affaire encore en instruction, nous soulevons certains aspects médicolégaux de cet acte non thérapeutique dont la réalisation ne s’inscrit donc pas dans le cadre du contrat de soins où le médecin est soumis à seulement une obligation de moyens. Devant le vide juridique dans la matière, nous mettons ensuite le point sur la nécessité de la règlementation de cet acte qui devrait être considéré comme un véritable geste chirurgical, pratiqué par un professionnel, en respectant toutes les règles de l’art inhérentes à la pratique chirurgicale (bloc opératoire, asepsie, surveillance per et post opératoire, responsabilité médicale etc.). C021: DYSFONCTIONNEMENT SEXUEL APRES RESECTION TRANSURETHRALE DE LA PROSTATE Benhatchi, Youcef D, Ouslim, Asfouri, Haroun, Mehdid Boulevard Adda Benaouda-Plateau, Oran, Algerie La chirurgie est considérée comme le traitement de référence de l’hypertrophie bénigne de la prostate au stade obstructif. La résection transuréthrale de la prostate (RTUP), toujours « Gold standard » dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est l’acte le plus pratiqué par les urologues. Actuellement, beaucoup de travaux sont réalisés sur les résultats de cette chirurgie. Notre étude aborde le dysfonctionnement sexuel après RTUP. 213 patients ont été réséqués sur une période de 2 années (20042005) et suivi à l’aide d’un questionnaire relatif à leur vie sexuelle. Chez 15% de nos patients, le dysfonctionnement de l’érection a été rétabli et seulement 8 nouveaux cas de dysfonction ont été observés après RTUP. Actuellement, la crainte dans le traitement de l’HBP n’engendre des dysfonctions érectiles n’est plus fondée. C022: ETUDE DESCRIPTIVE DES FRACTURES DES CORPS CAVERNEUX Lachheb N, touffahi M, Lefi M, Hellara W, Ghezala W, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie La fracture de la verge est une pathologie rare, volontiers observée chez l’adulte jeune, provoquée par une manipulation forcée de la verge en érection. Le diagnostic repose sur l’anamnèse et l’examen clinique. Le traitement se base sur la chirurgie. But: Evaluer les résultats du traitement chirurgical de fracture des corps caverneux et établir les éléments du pronostic. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective à propos d’une série de 46 cas de fracture de la verge traités au service d’Urologie à l’EPS Fattouma Bourguiba de Monastir sur une période de 10 ans (1996-2006). Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 28 ans. Le mécanisme le plus fréquent était la manipulation forcée de la verge en érection (65%). Le diagnostic était toujours clinique. Le délai de prise en charge était inferieur à 24 heures pour la quasi-totalité des malades. Tous nos patients ont été opérés dont 67, 3 % des cas par voie élective, permettant d’évacuer l’hématome et suturer l’albuginée. La rupture partielle de l’urètre a été recensée chez 5 patients, traitée par une sonde tutrice. Les suites postopératoires étaient simples dans tous les cas. Les séquelles sont dominées par les douleurs à l’érection dans 6 cas, une coudure de la verge sans retentissement sur la fonction sexuelle dans 4 cas. Conclusion: La réparation chirurgicale urgente et anatomique des fractures des corps caverneux est le seul garant d’un bon pronostic morphologique et fonctionnel ainsi que psychologique. C023: EVALUATION DES FONCTIONS ERECTILES APRES UNE FRACTURE DE LA VERGE: A PROPOS DE 100 CAS Sallami S, Ben Salah I, Chelif M, Hafsia G, Mejri R, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie But: A travers une étude rétrospective de 100 fractures de la verge nous étudions proposons une classification pronostique. Matériels et méthodes: Entre 1988 et 2002, 100 patients ont consulté pour une fracture de la verge. Le diagnostic a été établit sur les données de l’interrogatoire et de l’examen physique. Les données 21 de l’anamnèse ainsi que celles de l’examen physiques ont été revu: age, mécanisme du traumatisme, découverte cliniques et per-opératoires, traitement chirurgical et évolution à long terme (+ 3 ans). Ces patients ont été interrogés sur les différents domaines de la fonction sexuelle en utilisant l’index international de la fonction érectile (IIFE). La Dysfonction Erectile (DE) a été considérée pour un score IIFE < 25. Résultats: L’âge des patients varie de 19 à 68 ans (32). La fracture est secondaire à une manipulation forcée en érection dans 68% des cas et lors d’un rapport sexuel violent dans 15% des cas. Le délai de consultation vari de 1 heure à 2 semaines. Chez tous les patients, le traitement chirurgical a été indiqué. La lésion était unique dans 97% des cas. Sa longueur varie de 4 à 30 mm. La lésion était bilatérale chez un seul patient. La lésion du corpus spongiosum a été constatée chez deux patients et une lésion uréthrale chez un seul patient. Avec un recul moyen de 83 mois (36-204): Une DE temporaire (< 3 mois) a été rapporté par 23 patients. Sept d’entre eux continue à garder ce déficit. Les deux domaines principalement affecté sont la capacité de maintenir l’érection et le désire sexuel. Le risque de DE relatif à la fracture de la verge reste non significatif (0, 2 < p < 0.3). Conclusion: Nous recommandons le traitement chirurgical chez tous les patients avec une fracture de la verge. Une réparation précoce et adéquate des lésions est le garent d’un pronostic fonctionnel et sexuel favorable. C023bis: L'ACTION DU TABAC SUR LA SEXUALITE: ETUDE A PROPOS DE 400 CAS Reda RK Beyrouth liban C024: CURAGE LOMBO AORTIQUE POST CHIMIOTHERAPIE PAR VOIE COELIOSCOPIQUE: RESULTATS ONCOLOGIQUES APRES UN SUIVI MOYEN DE 40 MOIS Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fournier F, Dumonceau O, Baumert H. Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: Certaines équipes réalisent les curages lombo aortiques pour masses résiduelles d’un cancer du testicule, par voie coelioscopique. Voici les premiers résultats oncologiques de ce type d’intervention. Méthodes: Entre Novembre 2000 et mars 2006, 23 curages lombo aortique pour masses résiduelles ont été réalisés par un opérateur. Tous les patients avaient reçu entre 3 et 6 cycles de BEP en pré opératoire sauf un qui avait reçu 5 cycles de VeIP. 4 d’entre eux présentaient des métastases viscérales avant tout traitement. Résultats: 87% (20/23) des patients ont pu être opérés en totalité par cœlioscopie. 3 malades ont été convertis en raison de masses inextirpables par voie coelioscopique. Pour les 20 patients opérés en totalité par cœlioscopie, la taille médiane des masses résiduelles était de 45 mm. Ces masses étaient composées de tératome chez 6 patients (30%), de nécrose chez 10 (50%) et de tumeur identifiable chez 4 (20%) (2 séminomes et 2 carcinomes embryonnaires). Les 3 patients convertis avaient de la tumeur identifiable. Après un suivi moyen de 40 mois, aucune métastase au niveau d’un orifice de trocart n’a été constatée. Parmi les 20 patients non convertis, un ayant du séminome a eu une récidive locale précoce ; 1 qui présentait des métastases viscérales et qui n’avait pas normalisé ses marqueurs en pré opératoire est décédé d’une évolution métastatique. Tous les autres patients sont en RC. Aucun présentant du tératome, n’a récidivé. Parmi les 3 patients convertis, présentant tous de la tumeur active, 2 sont en RC et un, métastatique dès le diagnostic, est décédé d’une évolution métastatique. Au total, 21/23 patients (91%) sont en rémission complète, 2/23 (9%) métastatiques d’emblée, sont décédés. Conclusion: Le curage lombo aortique coelioscopique semble donner des résultats oncologiques comparables à ceux obtenus par chirurgie ouverte. La conversion, lorsqu’elle est nécessaire, ne semble pas compromettre la guérison. C025: LES TUMEURS GERMINALES DU TESTICULE Bouacida M. Sahnoun A. Ketata H. Chouket A. Fakhfakh H. Bahloul A. Mhiri M. N. Service d'Urologie CHU H-Bourguiba, Sfax, Tunisie Objectif: étudier les différents aspects des tumeurs germinales (TG) du testicule. Matériel et méthodes:Etude rétrospective de 35 cas de TG du testicule colligés sur une période de 22 ans. Nous avons répartis nos patients en 2 groupes: Gr 1 (13 cas de tumeurs séminomateuses), Gr 2 (22 cas de tumeurs non séminomateuses). Résultats: Gr 1: L’age moyen est de 40 ans. Le bilan d’extension montrait des adénopathies dans 5 cas. L’anatomopathologie trouvait un séminome dans tous les cas. Les malades ont été classés en stade 1 (7 cas), stade 2a (2 cas), stade 2b (2 cas) et stade 2c (2 cas). Un traitement complémentaire était nécessaire: radiothérapie (10 cas), chimiothérapie (3 cas) et chirurgie de masse résiduelle (1 cas). Après un recul moyen de 6 ans, tous nos patients étaient en rémission complète. Groupe 2: l’age moyen est de 30 ans. Les αFP et le ßHCG étaient élevés chez 18 patients. Il 22 s’agissait d’un carcinome embryonnaire pur (7 cas), un tératome immature (1 cas), des tumeurs mixtes avec carcinome embryonnaire majoritaire (9 cas) et avec choriocarcinome majoritaire (5 cas). Dix cas ont été classés en stade 1. Parmis eux, 7 avaient eu une chimiothérapie adjuvante et 3 ont été surveillés ; leur survie à 5 ans était de 100%. Trois patients classés en stade 2c (N3), ont été traités par une chimiothérapie adjuvante et étaient tous décédés après un recul moyen de 3 mois. Parmis les 9 patients classés stade 4 (M+), 3 étaient décédés avant de débuter la chimiothérapie ; les 6 restants avaient reçu une chimiothérapie de type BEP: 4 étaient décédés et 2 étaient en rémission complète après une chimiothérapie de 2ème ligne (VeIP) et exérèse des masses résiduelles. Conclusion: Le pronostic des TG du testicule est amélioré par l’association à la chirurgie des nouveaux protocoles de radio et de chimiothérapie. Toutefois, ces tumeurs restent un objet constant de recherche puisqu’elles représentent un modèle de curabilité par une approche multidisciplinaire. C026: ORCHIEPIDIDYMITE AIGUE NON SPECIFIQUE: QUEL TRAITEMENT DE PREMIERE INTENTION? ET POUR QUELLE DUREE? A PROPOS DE 56 CAS Sallami S, Ben Salah I, Ben Rhouma S, Mejri R, Hafsia G, Horchani A. Service d’Urologie Hopital La Rabta, Tunis, Tunisie. But: déterminer le traitement antibiotique de première intention et la durée optimale de ce traitement. Matériels & Méthodes: Entre Mars et Septembre 2006, les patients consultants pour une orchiépididymite aigue unilatérale ont été inclus dans cette étude et randomisée en deux groupes par tirage au sort. Le groupe A compte 27 patients qui ont reçu une double antibithérapie: aminoside (gentamycine: 160 mg/ j) pendant 7 jours et macrolides (Rovamycine: 300mg/j) pendant 45 jours et le groupe B compte 29 patients qui ont reçu une double antibithérapie, aminoside (gentamycine: 160 mg/ j) pendant 7 jours et fluoro-quinolone (ciprofloxacine: 1000mg/j) pendant 45 jours. Un traitement AINS a été prescrit dans les deux groupes pendant 10 jours. Le diagnostic et la surveillance étaient clinique, échographique et bactériologique toutes les deux semaines. Le succès du traitement était défini par une disparition complète des douleurs, une diminution de la taille épididymaire et testiculaire à l’échographie et une disparition de la protéinurie, de l’hématurie, de la leucocyturie et la nitrate sur les bandelettes urinaires. Résultats: L’âge des patients variait de 20 à 83 ans avec une moyenne de 46, 2 ans. Quarante et un pour cent des patients étaient âgés de moins de 40 ans. L’orchiépididymite était gauche chez 31 patients (55, 3%). Chez 24 patients (42, 8%), des antécédents d’urétrite, de manœuvres endo-uréthrales et de biopsies prostatiques ont été rapportés. Les deux groupes étaient comparables en ce qui concerne les paramètres cliniques et épidémiologiques. Au bout de six semaines de traitement, le taux de succés était de 86, 2% pour le groupe B contre 77, 7% pour le groupe A. L’apparition du corps de highmore est corrélée avec la guérison. Conclusion: Nous recommandons L’association d’aminoside et de fluoro-quinolone comme le traitement de première intention des orchiépididymites. Ce traitement doit être prolongé pendant 45 jours. La surveillance doit être clinique mais aussi échographique. C027: L’ANASTOMOSE EPIDIDIMODEFERENTIELLE DANS LA PRISE EN CHARGE DE L’HYPOFERTILITE MASCULINE Garreb M, Jradi MA, Hidoussi A, Zakhama W, Ben Nsir R, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Les azoospermies obstructives excrétoires, liées à une absence congénitale ou à une obstruction secondaire des voies génitales masculines, sont responsables de 3 à 12% des stérilités masculines et se prêtent dans 70 à 80% des cas à une tentative de reperméabilisation chirurgicale La recherche de l'origine excrétoire ou sécrétoire de cette azoospermie s'appuie sur plusieurs paramètres, Les dosages plasmatiques de FSH peuvent nous éclairer. Matériels et méthodes C’est une étude rétrospective à propos 58 patients avec une azoospermie obstructive opérés dans le service d’urologie de l’hopital sahloul de sousse de 1992 à 2005, ils ont eu une anastomose épididymo- deférentielle. Résultats L’anastomose epididymo-deferentielle a conduit à la présence de sperme dans les spermatozoïdes chez 30 patients (51%) 6 grossesses ont été obtenues à long terme ( 2 spontanées et 4 médicalement assistées) Discussion Les anastomoses épididymo-déferentielle conduisent à la présence de spermatozoïdes dans le sperme de 39 à 100% des opérés et à une grossesse dans 32% (13–44%) des cas. Vu les résultats aléatoires de cette chirurgie, il faut lors de la reperméabilisation prélever du sperme dans le déférent et parfois prélever une biopsie testiculaire, la qualité des spermatozoïdes provenant des déférents étant la plupart du temps très mauvaise. Conclusion Bien que l’injection intra cytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) ait révolutionné le traitement et le pronostic de l’infertilité masculine, le bilan (anamnèse, examens clinique et para cliniques) pratiqué par l’urologue chez l’homme infertile garde 23 toute sa place, une obstruction congénitale ou acquise des voies spermatiques, doit être recherchés, car cette affection reste accessible à un traitement chirurgicale avec des résultats plus au mois acceptables. C028: TRAUMATISME DE L’URETHRE POSTERIEUR Smaali CH, Ghozzi S, Khiari R, Ben Mansour O, Ghorbel J, Mechri M, Khouni H*, Ben Rais N Service Urologie Hôpital Militaire de Tunis *Service de Chirurgie, FSI, La Marsa, Tunisie Introduction: La rupture de l’urethre posterieur est une complication grave des fractures de bassin, mettant en jeu toujours la qualité des mictions et de la fonction sexuelle. Matériels et méthodes: Nous rapportons l’observation de 19 cas de rupture traumatique de l’urethre postérieur, le mécanisme était une fracture de bassin dans 17 cas. La rupture était totale dans 16 cas et partielle dans 3 cas. Un drainage par cathétérisme sus pubien était systématique gardé pendant 20 jours pour les ruptures partielles. Le traitement des ruptures totales était un réalignement uréthral chez 6 patients et une anastomose termino-terminale dans 10 cas avec un délai moyen d’intervention de 12 jours pour le réalignement uréthral et de 3 à 6 mois pour l’urethroraphie termino-terminale. Résultats L’évolution s’est faite vers un rétrécissement uréthral traité par urétrotomie interne dans 3 cas, une urétroplastie dans 2 cas et une résection anastomose dans 1 cas. A travers ces observations et une revue de la littérature on se propose de discuter les stratégies thérapeutiques devant les ruptures traumatiques de l’urethre postérieur. C029: L'URETROPLASTIE EN TOIT DANS LE TRAITEMENT DE L'HYPOSPADIAS A PROPOS DE 8 CAS Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Buts Rapporter les résultats préliminaires d'une technique d'urétroplastie distale pour cure d'hypospadias Patients et méthodes 8 enfants porteurs d'hypospadias situé au niveau de l'urètre pénien ont été opérés selon la technique décrite par Snodgrass modifiée en greffant un patch de peau libre sur le lit d’incision de la plaque urétrale. Les enfants étaient âgés de 4 à 12 ans lors de l'intervention. Deux d'entres eux porteurs d'hypospadias distaux ayant eu au préalable un Onlay avec lâchage complet des points. Tous les enfants ont été revus en moyenne 6 mois après l'intervention. Résultats très bon résultat esthétique, le méat est apical et ovale, le gland conique. Il n'existe pas de courbure résiduelle. Nous avons déploré en début d'expérience 1 cas de fistule. Aucun cas de sténose n’a été noté. Le jet urinaire est fort sans bifurcation ni gouttes retardataires. Conclusion La technique de Snodgrass paraît efficace et esthétiquement satisfaisante pour traiter les hypospades distaux et de l'urètre pénien mais expose à un risque de sténose. Notre technique permet de parer à cette complication en élargissant le toit de l’urètre par patch dorsal de peau préputiale libre. C030: PLACE DE LA TECHNIQUE DE ONLAY DANS LA CHIRURGIE DE L’HYPOSPADIAS A PROPOS DE 40 CAS Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Introduction: L’hypospadias est une malformation congénitale caractérisée par un abouchement ectopique du méat urétral au niveau de la face ventrale de la verge. Plus que 200 techniques de réparation ont été décrites. La technique du lambeau préputial pédiculé en Onlay est d’introduction récente et elle constitue de plus en plus une indication de choix dans le traitement de l’hypospadias. Objectif: on se propose d’étudier les résultats esthétiques et fonctionnels de cette technique dans une série de 40 patients. Patients et méthodes: Depuis 1998 jusqu’à 2002, quarante patients hypospades ont été opérés selon le procédé de Onlay. Il s’agissait de 12 hypospadias antérieurs, 21 moyens et 7 postérieurs. L’âge moyen des malades était de 45 mois. La durée opératoire moyenne était de 43 minutes. Les résultats: étaient bons tant sur le plan fonctionnel qu’esthétique chez 28 malades. 12 patients ont déclaré une fistule uréthro-cutanée dont seulement 7 cas soit 17% ont nécessité une cure chirurgicale. Conclusions: La technique de Onlay est un procédé d’urethroplastie utilisant un lambeau préputial pédiculé qui est indiqué surtout dans le traitement des hypospadias antérieurs et moyens. Entre des mains expertes ce procédé représente une technique fiable avec d’excellents résultats fonctionnels et esthétiques. C031: L’URETHROPLASTIE SELON LA TECHNIQUE DE MONSEUR DANS LE TRAITEMENT DES STENOSES DE L'URETRE. Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie 24 Introduction: Le rétrécissement de l’urètre (RU) est une pathologie de plus en plus fréquente de nos jours vu la multiplicité de ses étiologies. Plusieurs possibilités thérapeutiques sont offertes à l’urologue, le choix dépens de plusieurs facteurs. Objectif: Préciser les indications et les résultats de la technique de Monseur dans le traitement des RU. Matériel et méthodes: Nous rapportons dans ce travail les résultats de 12 patients opérés dans notre service d’urologie pour RU selon la technique de Monseur chez 5 patients et un patch cutané dorsal (urètroplastie en toit, technique dérivée de la technique de Monseur) chez 7 patients. Résultats: Tous les patients ont eu une UCR pré et post opératoire. La durée moyenne de l’intervention était de 86 min. Le drainage vésical a été assuré par une sonde trans urétrale et un cystocath. Les résultats obtenu sont bons dans 10 cas avec un recul moyen de 1 an, dans 1 cas on a noté une récidive précoce du RU ayant nécessité le recours une autre technique opératoire et un cas de fistule réparé chirurgicalement avec succès. Conclusion: L’uréthroplastie selon la technique de Monseur, connue depuis plusieurs années connaît actuellement une renaissance. D’autres techniques dérivées ont vue le jour. Elle peut être indiquée de première intention dans les RU antérieurs même étendus avec des résultats très encourageants. L’utilisation d’un patch de peau libre permet d’en étendre les indications. C032: DONNEURS DÉCÉDÉS D´ÂGE AVANCÉ: BEAUCOUP D´OFFRES De La Rosa F, Pamplona M, Herrero J, Gutierrez E, Hôpital 12 de Octubre. Madrid, Espagne Introduction: La prévalence de patients âgés de plus de 60 ans en traitement par dialyse est en augmentation. Cependant le nombre de cas susceptibles d´indication de transplantation rénale est faible. Parallèlement le nombre de donneurs décédés âgés de 60 ans et plus est en forte progression ces dernières années, atteignant jusqu´à 38% du total des donneurs en 2005. Il en résulte qu´une forte proportion des reins des donneurs ne sont finalement pas greffés. L´objectif de la présente étude a été d´analyser et de rechercher plus de possibilités d´utilisation des organes rénaux disponibles provenant de donneurs décèdes âgés de 60 ans et plus. Méthodes et Résultats: Entre 1997 et 2004 nous avons reçu un total de 2953 dons de reins desquels 1665 (53%) provenaient de donneurs âgés de plus de 60 ans. De ces 1665 organes, 727 avaient été acceptés, ultérieurement 296 ont encore été écartés après inspection macroscopique. Finalement 431 ont été sélectionnés, 45 d´entre eux ont été attribués à d´autres hôpitaux. Notre hôpital a réalisé avec succès 82 greffes doubles et 222 greffes simples sur récepteurs âgés. Sur un total de 938 dons non retenus, 376 le furent pour cause de dossiers cliniques défavorables des donneurs. Cependant, 562 organes (60%) sélectionnés et disponibles n´ont trouvé aucun receveur d´âge avancé figurant sur liste d´attente de greffe. Parmi ces derniers seulement 130 auraient été difficiles à implanter, par l´inadéquation de l´âge des donneurs et par des sérologies positives en hépatites B ou C. Les 432 restantes, faciles à réaliser n´ont pas trouvé de receveurs d´âge avancé. Conclusion: Le faible degré d´indication de greffe de rein chez des patients âgés de 60 et plus, en dialyse, a provoqué un fort excédent d´organes provenant de donneurs d´âge avancé. C033: LA TRANSPLANTATION RENALE A PARTIR DE DONNEUR VIVANT. Ben Slama M. R, Bouzouita A, Blah M, Sfaxi M, Derouiche A, Ben Hassine L, Ayed M, Zmerli S, Ben Abdallah T, Khedher A, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie But: Evaluer les résultats de la greffe rénale à partir de donneur vivant. Matériel: Une étude rétrospective de 273 greffes rénales colligées entre juin 1986 et mai 2005. Résultats: L’âge moyen des donneurs est de 40 ans. L’âge moyen des patients greffés est 30 ans (8-55), 82 femmes et 191 hommes. Parmi ces patients 188 étaient sous hémodialyse et 47 sous dialyse péritonéale. Le prélèvement a été effectué selon la technique chirurgicale standard à partir de donneur vivant. La greffe a été réalisée dans la fosse iliaque droite dans 90% des cas. La durée moyenne d’ischémie chaude était de 37 minutes (25-90) et d’ischémie froide de 30 heures (10-36). L’anastomose vasculaire a été réalisée sur l’hypogastrique dans 30 cas, l’artère iliaque primitive dans 20 cas et l’artère iliaque externe dans les autres cas et la veine iliaque externe dans 90% des cas. Une anastomose urétéro-vésicale de type LichGrégoire a été réalisé dans 85% des cas et de type Lead-Better-Politano dans le reste des cas. Un drainage par une sonde JJ a été réalisé dans 90% des cas. L’apparition de nécrose tubulaire aigüe a été notée chez 25 patients avec une bonne évolution. L’évolution était marquée par l’apparition de complications infectieuses dans 75%, vasculaires dans 9, 5% des cas ; dominées par les sténoses artérielles et urologiques dans 9, 5% des cas ; dominées par la fistule urinaire. 15 patients (5, 1%) ont présenté une lymphocèle. Le recul moyen est de 81 mois. On a noté la survenue d’un rejet chronique chez 43 patients. 2 patients ont présenté une tumeur sur greffon. La détransplantation a été indiquée pour 11 25 patients dans un délai moyen de 47 mois. Le taux de décès est de 15, 8% secondaire à des complications du traitement médical et aux complications infectieuses essentiellement. C034: DETRANSPLANTATION RENALE APRES GREFFE. A PROPOS DE 17 CAS. Bouzouita A, Sfaxi M, Ouni A, Blah M, Ben Slama M. R, Derouiche A, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction: La détransplantation constitue une complication redoutable de la transplantation rénale. Le but de notre travail est d’étudier les causes et les résultats de la détransplantation. Patients et méthodes: Etude respective de 17 détransplantations colligées au service urologie de l’hôpital Charles Nicolle sur un total de 330 greffes. Résultats L’âge moyen est de 32 ans (16-56). 7 femmes et 10 hommes. 11 patients étaient sous hémodialyse. Le prélèvement a été effectué selon la technique chirurgicale standard à partir de donneur cadavérique dans6cas (35%) et à partir de donneur vivant dans 11 cas (65%). Leur profil HLA était identique dans 5 cas et semi-identiques dans les autres cas. Elle était précoce dans 2 cas: thrombose de l’artère et de la veine du greffon (J1-J2). Dans un délai de 1 mois pour des complications vasculaires dans 4 cas.. Elle était tardive, dû à un rejet chronique dans 10 cas. Une détransplantation a été pratiqué pour adénocarcinome sur greffon. Ce Patient a bénéficié d’une deuxième transplantation après 7 ans. Les suites opératoires étaient simples. Conclusions: La détransplantation peut être évité dans certaines situations par le respect des règles de transplantation. C035: LE LYMPHOCELE APRES TRANSPLANTATION RENALE A PROPOS DE CINQ CAS A. A. Zemmouri; H. Balhouss; H. Fekak; R. Rabii; A. Debbagh; A. Joual; F. Meziane CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction: Le lymphocèle est une complication chirurgicale d'origine lymphatique qui survient parfois dans les suites de la transplantation rénale. Il a bénéficié d'un regain d'interet grâce aux nouvelles performances technique de laparoscopie. Matériel et méthodes: Le but de ce travail est de faire le point sur le lymphocèle et d'établir une évaluation des résultats de la prise en charge de cette pathologie au sein du CHU Ibn Rochd à partir d'une étude rétrospective sur 92 greffes rénales effectuées entre 1988 et 2005 Résultats: sur 92 greffes rénales réalisées: 5 cas de lymphocèles ont été diagnostiqués.4 cas ont été découverts au stade d'insuffisance rénale aigue et un cas suite à un écoulement séreux à travers la plaie opératoire. Tous les cas étaient diagnostiqués par l'échographie. Une résolution spontanée a été observée dans un cas.4 cas ont nécessité différents traitement:deux cathétérisme percutanés, un drainage chirurgicale externe, une marsupialisation intrapéritonéale par laparotomie et une marsupialisation intrapéritonéale par coelioscopie. Le drainage chirurgical a été efficace et sans récidive. Le cathtérisme s'est compliqué de récidive dans cas. Les meilleurs résultats ont été observés après drainage interne soit par laparotomie ou coelioscopie. Conclusion: les méthodes thérapeutiques diversifiées du lymphocèle après transplantation rénale font l'objet d'une controverse, toutefois la marsupialisation intrapéritonéale par coelioscopie est la méthode thérapeutique de choix du fait de son efficacité, sa rapidité et sa faible morbidité. C036: EVOLUTION DES TRANSPLANTS RENAUX A ARTERES MULTIPLES Ketata H; Bouacida M; Chaabene W; Hadjslimen M; Bahloul A; Yaich S; Charfeddine K; Mnif Z; Mnif J; Hachicha J; Mhiri M N. Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie Objectif: Comparer la morbidité et l’évolution des greffes rénales à artère unique et multiples. Matériel et méthodes: Analyse rétrospective de100 cas de transplantation rénale (1994 à 2006). Greffons répartis en: 83 à artère unique, 1er groupe (G1) et 17 à artères multiples, 2ème groupe (G2). Pour G1, 95% des anastomoses artérielles (AA) étaient termino-latérales (TL) sur l’artère iliaque externe (AIE). Pour G2, une double AA, en barreau d’échelle, a été réalisée en TL sur l’AIE dans 13 cas. Dans 2 cas, l’AA a été réalisée après réparation vasculaire de type AA latéro-latérale en canon de fusil. Une double AA a été réalisée en TL sur l’artère iliaque primitive et l’AIE (1 cas). L’AA a été réalisé en gardant un patch aortique commun dans un cas de rein de donneur en état de mort encéphalique. Résultats: Pour G1: 3 cas d’hémorragie (3.6%), dont 2 jugulées par reprise chirurgicale. La détransplantation a été nécessaire (1 cas) pour saignement incontrôlable avec CIVD. 3 cas de thrombose artérielle (3.6%) et 3 cas de thrombose veineuse (3.6%) ont été notés, nécessitant une transplantectomie dans 4 cas. 3 cas de sténoses artérielle tardive (3.6%) ont été notées, dont une était cliniquement significative. un décès de cause vasculaire a été déploré suite à une thrombose veineuse du greffon et embolie pulmonaire. Pour G2: une reprise chirurgicale a été nécessaire pour hémorragie (11.7% 26 des cas), avec perte du greffon chez un patient ayant une plastie artérielle en canon de fusil compliquée de thrombose artérielle. Aucune thrombose veineuse n’a été observée. 2 cas de sténose artérielle tardives ont été rapportés (11.7%). Apres un recul moyen de 45 mois, 56 greffons (67%) du G1, et 11 greffons (59%) du G2 étaient fonctionnels. Le retour en hémodialyse a été nécessaire pour 19 patients; dont 19.3% du G1 et 17, 7% du G2. Conclusion: La transplantation rénale à artères multiples est à priori une chirurgie à risque, mais ses résultats restent comparables à celle à artère unique. C037: LES COMPLICATIONS CHIRURGICALES DE LA GREFFE RENALE. ETUDE RETROSPECTIVE SUR LES 100 PREMIERES GREFFES Sahnoun A; Charfi W; Ketata H; Bouacida M; Rebaï N;Bahloul A; Yaïch S; Charfeddine K; Mnif J; Karoui A; Hachicha J; Mhiri M N Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie Introduction: L’activité de greffe rénale est en constante croissance en Tunisie depuis la première greffe réalisée en 1986. A Sfax, cette activité a débuté en 1994; Nous avons analysé les résultats de nos 100 premières greffes rénales. Matériels et méthodes: Etude rétrospective, 100 greffes rénales (avril 1994 à février 2006). Nous avons étudié les caractéristiques des donneurs, des receveurs, de la technique de prélèvement et de la greffe rénale, les complications chirurgicales et les moyens thérapeutiques utilisés. Résultats: Les greffons provenaient le plus souvent d’un donneur vivant (69%). L’âge moyen des receveurs était de 37 ans (10 57). Le sexe ratio était de 1, 5. Les receveurs étaient en hémodialyse (HD) depuis 37 mois en moyenne. Nous avons prélevé le rein gauche (79% des cas). L’anastomose artérielle était de type termino-latéral sur l’artère iliaque externe (95% des cas). Dix-sept greffons avaient des artères multiples. L’anastomose veineuse était de type termino-latéral sur la veine iliaque externe (93% des cas). Le rétablissement de la continuité urinaire a été pratiqué selon la technique de Lich-Grégoire (84% des cas). La mortalité globale était de 13%. Le retour en HD a été noté chez 18 patients (délai moyen de 33 mois). La transplantectomie a été indiquée chez 9 patients. Les complications urologiques: fistule urétérales (8%), reflux vésicourétéral (4%), lithiase urinaire de novo (3%) et sténose urétérale (2%). Leur traitement a nécessité une reprise chirurgicale avec réfection du montage dans la plupart des cas. Les complications vasculaires étaient dominées par l’hémorragie (7%), la lymphocèle (6%), la thrombose artérielle (3%), la thrombose veineuse (3%), la sténose artérielle (5%). Conclusion: La réussite de la greffe rénale est synonyme d’une bonne collaboration entre les différentes équipes participantes, ce qui affine les indications et permet de détecter précocement les complications notamment chirurgicales et de les traiter à temps. C038: LA GREFFE RENALE SUR ANOMALIE DU BAS APPAREIL URINAIRE Benatta M, Attar A, Magali G, Soulillou JP, Karam G Service d’Urologie, CHU Oran, Algérie Objectif: évaluer la survie des greffons et des patients, ainsi que le taux de complications urologiques majeures, puis nous comparons les résultats à la littérature. Matériel et méthodes: C’est une étude rétrospective de 20 dossiers de patients greffés entre 2000 et 2005 au chu de Nantes 16 sont de sexe masculin, et 04 de sexe féminin, la moyenne d’age au moment de la greffe était de 28 ans, 03 types d’anomalies du bas appareil (ABAU) ont été retrouvées: 12 neuro-vessies dont 03 sont associées à une spina bifida, 05 valves de l’urètre postérieur, et 03 extrophies vésicales. La préparation avant la transplantation a nécessité, la confection de 09 brickers, 01 Mitrofanoff et 04 plasties d’agrandissement. Une cysto-manométrie et une évaluation du résidu post mictionnelle étaient réalisées avant la greffe, Lors de la greffe ont étés réalisées: 12 dérivations urétéro-vésicales, 5 anastomoses urétérobrickers, 03 anastomoses urétéro-urétérales dont une sur un Bricker, une sur un Mitrofanoff et une sur un uretère d’une plastie vésicale d’agrandissement Résultats: Survie des patients: 18 patients sont vivants, un décédé des suites d’un lymphome non hodgkinien au moment du décès son greffon était fonctionnel, et un greffé a été perdu de vue. Survie des greffons: 3 patients sont retournés en dialyse, l’un pour une dysfonction chronique du greffon, et les 2 autres à cause d’un rejet vasculaire. Le reste des greffons rénaux étaient fonctionnels. Complications urologiques majeures: 3 anuries, deux d’entre elles étaient dues à des sténoses urétérales. Conclusion La greffe rénale sur une anomalie du bas appareil urinaire est réalisable après traitement de cette anomalie dans le but d’éliminer les facteurs d’hyperpression, de résidu mictionnel et d’infection urinaire, avec des résultats similaires à ceux de la greffe rénale sur un appareil urologique normal. C039: EFFICACITE ET AVANTAGES D’UNE INDUCTION COURTE A BASE DE THYMOGLOBULINES PENDANT CINQ JOURS CHEZ LES TRANSPLANTES RENAUX. 27 K. Harzallah*, M. Halouas*, N. Ben Romdhane*, R. Belhadj*, S. Ghozzi**, N. J. Hmida, J. Manaa*, Ben Rais**, *Unité de Greffe d’organes. Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie **Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Introducton Le choix du traitement d’induction et sa durée de prescription en cas de transplantation rénale porte toujours à controverse. L’objectif de notre étude a été de juger l’efficacité d’un traitement d’induction (épisodes de rejet aigu, survie du greffon à 1 an) de courte durée par les thymoglobulines (5 jours) par rapport à un traitement supérieur à 7 jours et de comparer la durée d’hospitalisation post-opératoire, la survenue des infections à cytomégalovirus et la survenue d’épisodes infectieux sévères. Méthode: C’est une étude prospective non randomisée de 22 patients transplantés rénaux à l’hôpital Militaire de Tunis, recevant une induction à base de thymoglobulines (IMTIX®, Sangastat) pendant 5 jours à la dose de 1, 25 mg/kg/j et suivis pendant 1 an (G1). Un groupe historique de 22 patients (G2) ayant reçu ce traitement pendant une durée > 7 jours et à la même dose a servi comme groupe contrôle (l’adaptation de la dose de thymoglobulines a été faite selon le nombre des lymphocytes pour les deux groupes). Résultats: Caractéristiques des 2 populations: Age (années) G1 (5 jours) 28, 8 (18-52) Type donneur (%) 86, 4 V 13, 6 C G2 10, 4 j (722) 36, 4 (22-51) 15 V 85 C DGF* Traitement de maintenance 40 % 60 % 68, 1 % FK506 31, 1 % Ciclosporine 100 % Ciclosporine 100 MMF % 100 % azathioprine *: Delayed Graft Function Corrélations: G1 G2 p Hosp post-opréatoire 24, 18 (11- 37, 2 0, (j) 54) (18-70) 024 Infections à CMV* 18, 2 13, 6 0, 99 Episodes infectieux 31, 8 52, 6 0, 27 sévères* Rejet aigu* 18, 2 21, 1 0, 89 Créat à 1 an (µmol/l) 115 (52- 123 (68- 0, 184) 168) 979 *: pourcentage Conclusion: Cinq jours d’induction par les thymoglobulines préviennent d’une façon équivalente la survenue du rejet aigu qu’un traitement supérieur à 7 jours. Ceci est associé à un nombre de jours moins important d’hospitalisation et à une incidence moins élevée d’épisodes infectieux sévères. Le petit échantillonnage et la non homogénéité des 2 groupes par rapport au type de donneur pourrait être une limite à cette étude. C040: COMPARAISON DE LA PERFORMANCE DES EQUATIONS D’ESTIMATION DU DEBIT DE FILTRATION GLOMERULAIRE CHEZ LES TRANSPLANTES RENAUX PAR RAPPORT A LA METHODE ISOTOPIQUE DTPA TC99M. K Harzallah*, Ali Sellam, A. Mhiri, I. Slim, M. Halouas, C. Mezzigue, R. Belhadj*, S. Ghozzi*J. Hmida, H. Hammami, J. Manaa*, N. Ben Rais*, *Unité de Greffe d’organes Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie **Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Objectif La surveillance du débit de filtration glomérulaire (DFG) est primordiale dans la prise en charge des patients transplantés rénaux. Le choix de la méthode d’estimation du DFG doit avoir le degré de précision le plus élevé. Méthode: Nous avons comparé la performance des équations d’estimation de la clairance de la créatinine, utilisant les formules de Cockroft-Gault, de Nankivell et MDRD « modification of diet in renal disease », à sa mesure par la méthode isotopique utilisant le DTPA Tc99m, chez 32 patients transplantés rénaux à l’hôpital Militaire de Tunis, Le traitement immunosuppresseur a été à base d’anticalcineurines dans 93, 7 % des cas (40 % CsA, 60 % FK506), 96, 8 % par des antimétabolites (90, 3 % MMF, 9, 7 % azathioprine) et dans 87, 5 % par des corticoïdes. Résultats:L’ancienneté moyenne de la greffe a été de 47, 9 (4-143) mois. La créatinine plasmatique a été en moyenne de 124 (70-371) µmol/l. Le débit de filtration glomérulaire mesuré par la DTPA-Tc99m (DFG-Tc) a été de 58, 6 (14-100, 2) mL/min/1, 73m2. La formule MDRD a objectivé une différence médiane de 1, 4 mL/min/m2 avec 81, 2 % des DFG estimés ayant moins de 20 % de différence par rapport à la valeur des DFG-Tc.. Les différences médianes pour les formules de Nankivell et de Cockroft ont été respectivement de 8, 94 ml/min/1, 73m2 et de 11, 47 ml/min/m2 avec respectivement 56, 25 % et 62, 5 % ayant moins de 20 % de différence par rapport à la valeur des DFG-Tc.. Conclusion: La formule MDRD a été objectivée comme la méthode d’estimation du DFG la plus indiquée en pratique courante pour les transplantés rénaux vu son degré de précision le plus élevé. 28 C041: PLACE DE LA NEPHROLITHOTOMIE PERCUTANEE DANS LE TRAITEMENT DES LITHIASES RENALES A PROPOS DE 241 CAS. Ben Nsir R, Hidoussi A, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie But: La chirurgie percutanée du rein a actuellement une place de choix dans le traitement des calculs du haut appareil urinaire. Le but de ce travail est de rapporter l'expérience de notre service en matière de népherolithotomie percutané et d'étudier les résultats de cette chirurgie. Matériel et méthode: Notre étude est rétrospective, portant sur 241 cas de NLPC réalisées au service d’urologie du CHU Sahloul à Sousse, entre juin 1995 et juin 2005. Résultats: La lithiase rénale été pyélique dans 96 cas, calicielle inférieure dans 24 cas, pyélique et calicielle inférieure dans 51 cas, coralliforme totale dans 38 cas, coralliforme partielle dans 27 cas et complexe pyélocalicielle multiple dans 5 cas. La fragmentation endocorporelle des lithiases moyennant la lithotripsie balistique a été utilisée dans tous les cas. Le taux de succès après NLPC seule été de 65%. L’association NLPC et LEC sur les calculs résiduels a donnée plus de 80% de bons résultats. Les cas d’échec ont été traités par chirurgie à ciel ouvert séance tenante; ce taux de conversion a été estimé à 15% dans notre série. Conclusion: La NLPC est une technique élégante, peu invasive et efficace dans le traitement des lithiases rénales, ses indications sont larges, et ses contreindications sont exceptionnelles. Dans notre série, la NLPC a été réalisée dans 23% de l’ensemble des lithiases rénales traitées durant la même période, elle est au troisième rang après la chirurgie classique et la LEC. C042: LA NÉPHROLITHOTOMIE PERCUTANÉE: ASPECTS TECHNIQUES, ÉFFICACITÉ ET MORBIDITÉ. ÉTUDE ANALYTIQUE DE 80 CAS. Ghozzi S, Mechri M, Khiari R, Ghorbel J, Ben Mansour O, Smaali Ch, Khouni H*, Ben Rais N. Service d'Urologie Hôpital Militaire De Tunis, Tunisie *Service de chirurgie Hoôpital FSI La Marsa Tunisie La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est une technique de traitement de référence des calculs rénaux et urétéraux proximaux. But de l’étude: Faire une évaluation de l’efficacité de la NLPC, de ses complications et de ses échecs. Dans cette étude, seront comparées les positions de décubitus ventral et dorsal, la dilatation séquentielle et la dilatation par ballonnet à haute pression. Matériel et méthode: Une étude rétrospective intéressant 80 NLPC réalisées chez 76 patients entre Janvier 2001 et Décembre 2006. La taille moyenne des calculs était de 38*26 mm. 53% des patients ont été opérés en position de décubitus ventral, 47% en décubitus dorsal. Dans 81% des procédures, la dilatation du trajet de néphrostomie a été réalisée au moyen des dilatateurs d’Alken, dans les 19% restants, au moyen du ballonnet. Résultats: Nous avons obtenu un bon résultat dans 64% des cas. En associant la NLPC et la LEC, le taux de bons résultats passe à 87%. Le taux de morbidité est de 16,6%. La durée moyenne des interventions, la durée moyenne entre l’induction et la mise en place de la gaine de travail et la durée de scopie sont significativement plus courtes au cours des procédures faites en position de décubitus dorsal et lorsque la dilatation est réalisée au moyen du ballonnet. Conclusion: La NLPC est une technique fiable. Les résultats sont fonction du siège, de la taille et de la multiplicité des calculs ainsi que de l’expérience de l’opérateur. Le décubitus dorsal est une position sûre qui possède plusieurs avantages anesthésiques et chirurgicaux. La dilatation du trajet de néphrostomie au moyen du ballonnet à haute pression est une méthode sûre permettant d’écourter les durées de dilatation et d’exposition aux rayons. C043: LA NEPHROLITHOTOMIE ANATROPHIQUE B Querfani, S El Mhef, Y El Frougui, H Fekak, R Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc A l’ère de la lithotriptie et de la nephrolithotomie percutanée (NLPC), la chirurgie n’a gardée qu’une place limitée dans le traitement de la lithiase rénale. Notre étude a pour but d’évaluer la faisabilité et les résultats de la néphrolithotomie anatrophique dans le traitement des lithiases corraliformes. De janvier 1998 à Décembre 2005, 52 patients d’âge moyen de 38 ans présentant une lithiase corraliforme complète ont subit une néphrolithotomie anatrophique. Quatre patients avaient des lithiases bilatérales et huit un rein unique. L’intervention a été mené par voie lombaire, après mobilisation du rein et clampage du pédicule, le rein a été réfrigéré et incisé le long de sa convexité permettant l’extraction de tous les fragments lithiasiques. Après lavage des cavités excrétrices et mise en place d’une sonde JJ, nous avons procédé à la réparation de la voie excrétrice puis à la néphrorraphie. Les suites opératoires étaient simples dans tous les cas. Les pertes sanguines moyennes étaient de 218 ml. Le temps opératoire moyen était de 20 min, le contrôle 29 radiologique n’a pas montré de lithiases résiduelles dans 47cas. Chez les patients qui avaient présenté une lithiase bilatérale, les deux reins étaient opérés de façon alternée. La néphrolithotomie anatrophique est une technique efficace, rapide est sans risque d’hémorragie ou d’altération de la fonction rénale. C044: ANATOMIE TOPOGRAPHIQUE DU CALICE SUPÉRIEUR DU REIN, FACTEUR DE LITHOGENÈSE? A PROPOS DE 25 CAS Fekih W, Sallami S, Chelif M, Hafsia G, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie But: Déterminer les paramètres anatomiques du pôle supérieur du rein qui peuvent favoriser la genèse des lithiases au niveau du calice supérieur. Matériels et méthodes: C’est une étude comparative portant sur 25 malades porteurs d’un calcul caliciel supérieur isolé et unilatéral. On a écarté les patients porteurs de riens pathologiques, malformés ou opérés. On a comparé l’anatomie topographique du pôle supérieur du rein lithiasique sur l’urographie intraveineuse par rapport à celle du rein controlatéral non lithiasique du même patient. Les paramètres étudiés sont: la longueur de la tige calicielle supérieure, son épaisseur, l’angle qu’elle fait avec la verticale et la complexité du calice supérieur (nombre de calices mineurs). Le test de Wilcoxon a été utilisé pour comparer les séries appariées. Résultats: L’âge moyen des patients est de 47 ans (1886) avec une prédominance féminine (80%). La lithiase est du côté droit chez 17 patients. La taille moyenne des calculs est de 12 mm (8-25). La tige calicielle supérieure du rein lithiasique est plus étroite (moyenne=3, 6mm) que la tige controlatérale (moyenne=5, 24mm). Cette différence est statistiquement significative (p=0, 011). La tige calicielle supérieure lithiasique est plus longue (moyenne=18, 9) que la tige adelphe (moyenne=14, 2mm). Mais cette différence n’est pas statistiquement significative (p=0, 071). L’étude de la complexité du calice supérieur et de l’angle infundibulocaliciel supérieur n’a pas montré de différences entre le coté lithiasique et le coté adelphe (respectivement p=0, 44 et p=0, 48). Conclusion: Une tige calicielle supérieure longue et étroite peut favoriser la genèse d’un calcul dans le calice supérieur. La complexité du calice supérieur et l’angle que fait la tige calicielle avec la verticale n’ont aucune influence sur la genèse de calcul. C045: LA LITHOTRIPSIE EXTRACORPORELLE SUR UN REIN UNIQUE NOTRE EXPERIENCE A PROPOS DE 18 CAS Sallami S, Fekih N, Chelif M, Mejri R, Hafsia G, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Introduction & objectifs: La lithotripsie extracorporelle (LEC) est actuellement le traitement de référence pour les lithiases rénales de moins de 20 mm. A travers une série de 18 patients présentant un rein unique lithiasique, nous évaluons l’efficacité de ce traitement ainsi que les éventuelles complications. Matériel et méthodes: Depuis 2001, 1387 patients ont eu un traitement par LEC pour lithiase rénale. Parmi eu, 18 patients (1.3%) étaient porteurs d’un rein unique lithiasique et ont bénéficié d’un traitement par LEC. Il s’agit de 13 hommes et 5 femmes avec une médiane d’âge de 57.7 ans (31- 80). L’indication de la LEC était un calcul de moins de 25 mm dans tous les cas. Ce calcul est urétéral lombaire chez un patient, pyélique chez 4 patients, caliciel chez 10 patients (supérieur: 1, moyen: 4, inférieur: 8) et pyélo-caliciel chez 3 patients. Le rein est anatomiquement unique dans 15 cas (tuberculose: 4 cas, rein détruit sur lithiase: 11cas). Une sonde JJ a été mise en place avant la LEC chez 3 patients. Le succès est défini comme l’obtention d’un état de stone-free complet après la LEC sur l’AUSP. Résulats: Six patients ont eu une seule séance de LEC, six ont eu deux séances et les six derniers ont eu 3 séances. Le succès a été obtenu chez 13 patients. Ces patients ont eu une moyenne de 4 300 coups. Une urétéroscopie secondaire pour empierrement urétérale (2 cas) ou une lithiases urétérale obstructive (1 cas) a été pratiquée chez 3 patients. Conclusion: La LEC est une procédure efficace, peu invasive et peu morbide chez les patients ayant un rein unique lithiasique. Un traitement endoscopique complémentaire peut être indiqué en cas d’empierrement urétéral ou une lithiase urétérale résistante au traitement médical. C046: RESTE-T-IL UNE PLACE ACTUELLEMENT POUR LA LEC DANS LE TRAITEMENT DES LITHIASES URETERALES? Sfaxi M, Bouzouita A, Ayed H, Ben Slama M. R, Ben Hassine L, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Objectif: Evaluer les résultats du traitement des lithiases urétérales par LEC en fonctions des différents paramètres à savoir la taille, le siège et le nombre de calculs traités, afin d’affiner les indications, et par conséquents, améliorer nos résultats. Matériel et méthodes: Notre étude a intéressé 201 patients traités par LEC pour lithiases urétérale. Le siège du calcul était lombaire dans 151 cas soit 73.6% et pelvien dans 50 cas soit 26.4%. La taille des calculs 30 traités était inférieure à 1 cm dans 63.6% des cas et entre 1 et 2 cm dans 36.4% des cas. Le traitement avait été réalisé par un lithotripteur à source hydroélectrique et repérage radioscopique et échographique. Résultat: L’analyse des résultats permet de constater que ceux-ci ne sont pas influencés par le siège (lombaire ou pelvien) du calcul, avec un bon résultat (fragmentation puis élimination complète du calcul dans 67, 6% des cas. Par contre la différence des résultats en fonction de la taille des calculs est statistiquement significative (p<0, 05), avec un bon résultat dans 75, 6% des cas lorsque la taille du calcul est inférieure à 1 cm et 55, 5% des cas lorsque la taille du calcul est supérieure à 1cm. Conclusion: La LEC reste le traitement de première intention des calculs de l’uretère quelques soit leur siège avec de meilleurs résultats pour les calculs radio opaques de moins de 1 cm. Un geste endoscopique (montée de sonde JJ) avant la séance peut être proposé dans certains cas ; rein unique, gros calcul pour diminuer les complications. C047: RESULTATS DU TRAITEMENT DES LITHASES CALICIELLES INFERIEURES PAR LEC. Bouzouita A, Sfaxi M, Ayed H, Ben Slama R, Ben Hassine L, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis Introduction: Le but de notre travail est d’évaluer l’efficacité de la LEC dans le traitement des lithiases calicielle inférieure (LCI) et les différents paramètres prédictifs de la clairance du calice inférieure. Matériel & Méthodes: Cette étude est basée sur 260 patients traités par LEC pour LCI. Quelques séances ont été déroulées sous analgésie pour les adultes et sous anesthésie générale pour les enfants. La taille des calculs était inférieure à 1 cm dans 39, 8% des cas, entre 1 et 2 cm dans 36% des cas. L’angle entre l’axe du calice inférieur et le pyélon, la longueur et la largeur de la tige calicielle inférieure ont été mesuré sur UIV. Le LEC a été pratiqué par un lithotripteur hydroélectrique avec repérage radioscopique et échographique. Une hyperdiurèse et des exercices de postures ont été indiqués pour tous les patients. Résultats: L’âge moyen des patients était de 43 ans (593). Le taux de malade stone free était de 24, 6%, fragmentation sans élimination dans 48% des cas, fragmentation partielle dans 16% et absence de fragmentation dans 11 % des cas. Après la première séance de LEC, la majorité des patients sont devenus stone free. La taille du calcul était statistiquement significatif entre les patients stone free et ceux qui ont une lithiase résiduelle (1cm). Pour les critères anatomiques, seul angle infundibulo-pyélique et largeur de la tige sont statistiquement significatif. Conclusions: La LEC constitue le traitement de choix pour les LCI. L’anatomie des voies excrétrices supérieures (angle infundibulo-pyélique et largeur de la tige) ainsi que la taille du calcul constitue les facteurs prédictifs de clairance de calice inférieure. C049: L’ANURIE CALCULEUSE: A PROPOS DE 22 CAS Taleb – Bendiab Dh, Yousfi Mj, Bendimered O, Attar A Service d'Urologie CHU Oran Algérie Introduction: L’insuffisance rénale aigue obstructive représente 8 à14% de l’ensemble des IRA. L’origine lithiasique est fréquente. C'est une urgence engageant parfois le pronostic vital. Sa prise en charge comporte un traitement urologique encadré par des mesures de réanimation associé à l’ablation des calculs obstructifs et un traitement préventif. Matériel et méthodes: De 1994 à 2003:22 patients ont consulté en urgence pour anurie calculeuse dont 8 femmes (36%); l’âge moyen était de 40 ans. Le bilan fait en urgence pour tous les malades comportait une fonction rénale avec ionogramme sanguin, une échographie abdomino-pelvienne et un ASP. Le traitement en urgence: -->Nephrostomie: 6(22%). ->Extraction de lithiase obstructive en urgence: Pyélotomie:3(33%) Urétérotomie: 9 (33%) TRT endoscopique: -->Monté de sonde JJ: 3(13, 5%) --> Montée sonde chevassu: Æ TRT Médical associé: ν12 (54%) (48H) > νmesures de réanimation épuration extra-rénale pré- opératoire: 8 cas (30%) àalcalinisation des urines+zyloric:2 (2, 5%) --> épuration extra-rénale post opératoire: 1 seance:5 (6, 6%) Résultats: Levée d’obstacle:2 (9%) Reprise de la diurèse immédiate: moins de 02 jours 20(90%) Décès: 1 Evolution de la fonction rénale:-à court terme:normalisation:20(90%) IR résiduelle 1(4, 5%); IR chronique terminale 1(4, 5%) Récidives de la lithiase:04(18%) Conclusion: L’IRA obstructive d’origine lithiasique a concerné 22 malades dans notre service. Elle peut être grave vue la sévérité des troubles métaboliques engendrés. Le traitement urologique a été un drainage de la voie excrétrice en urgence associé ou non à l’ablation des calculs en même temps ou à distance. Le pronostic reste bon dans notre série et reste en rapport avec l’état d’admission du malade et de ses antécédents. C050: L’ANURIE OBSTRUCTIVE (A PROPOS DE 61 CAS) Y. a. El Messaoudi, H. balhouss, M. Dakir, R. Aboutaieb, R. rabii, A. joual, s. Bennani, F. meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca 31 Introduction: L’anurie obstructive représente le mécanisme le plus souvent en cause dans le déterminisme d’une insuffisance rénale aigue en urologie constituant ainsi une véritable urgence médicochirurgicale. Matériels ET méthodes: Notre travail porte sur une série rétrospective de 61 patients hospitalisés en urgence pour anurie obstructive dans notre formation sur une période de 5ans de Janvier 2000 à Décembre 2005. Notre analyse s’est fondée sur l’évaluation des caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques dans le but d’établir un schéma pratique de prise en charge de ces malades. Résultats: L’âge moyen était de 59, 8 ans (32-83). La douleur lombaire et la colique néphrétique ont été les symptômes prédominants révélateurs respectivement (59%) et (27, 8). La biologie avait mis en évidence des troubles métaboliques menaçants pour lesquels une dialyse en urgence avait été indiquée. (39, 3%) Le bilan radiologique avait reposé systématiquement sur le couple AUSP – échographie. La TDM a pu être réalisée dans le cadre du bilan étiologique (16 cas). Les étiologies ont été dominées par les causes néoplasiques (49, 2%) et la lithiase urinaire (39, 3%). Le traitement avait consisté en épuration extra rénale (39, 3%) La levée d’obstacle a été réalisée dans tous les cas: montée de sonde urétérale simple (54%), une sonde double J (20 cas). La néphrostomie percutanée ( 47, 5%). Le traitement étiologique était institué dans tous les cas de lithiase et n’a été que palliatif en cas de pathologie néoplasique. L’évolution après un recul de 6mois à 4 ans a été marquée par 5 décès, 16 guérisons, 40 cas d’insuffisance rénale chronique. Conclusion: L’anurie obstructive est une affection grave dont l’étiologie est dominée dans notre contexte par les causes néoplasiques et lithiasiquesdécouvertes tardivement. Son pronostic dépend de la précocité de la prise en charge et de l’étiologie. C051: CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE: UN DEFI POUR L’UROLOGUE MAROCAIN Dahami Z, Moudouni SM, A, El Haous A, Gabsi M, Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani F, Sarf I Service d'Urologie, CHUMohamed VI, Marrakech, Maroc Introduction: Actuellement, la chirurgie laparoscopique fait partie incontestablement de l’arsenal thérapeutique dont dispose l’urologue. Le but de notre travail est d’évaluer de manière prospective notre expérience initiale en chirurgie laparoscopique. Malades et méthodes: Depuis Janvier 2005, notre activité laparoscopique a prie de l’élan grâce à l’implication et la volonté de l’équipe médicale (chirurgiens, anesthésistes) et administrative ainsi que du personnel soignant. Nous avons eu à traiter 81 patients par abord laparoscopique transpéritonéale (96%) et pour des pathologies variées: bénigne (75%), maligne (12, 5%), et lithiasique (12, 5%). L’équipe est formée de 3 chirurgiens seniors, 2 penseuses et 1 anesthésiste par bloc opératoire. Nous avons toujours procédé par l’ « open-coelio ». L’abord du rein et de la surrénale nous a, le plus souvent, nécessité la mise en place de 5 trocarts (T) (2T de 10 mm et 3T de 5 mm). Par contre, l’abord pelvien nous a nécessité 4 trocarts. En position de latérale, un billot sous costale est systématiquement placé. Toutes les complications per et post-opératoires ont été répertoriés. Résultats: Nous avons noté un taux de conversion dans 9 cas (11%), une morbidité jugé importante dans 6 cas (7, 5%) et modérée dans 10 cas (12%). Le séjour hospitalier variait de 1 jour à 12 jours. Nous avons noté 1 cas de transfusion post opératoire (1, 3%). Aucun cas de mortalité lié à la coeliochirurgie n’a été rapporté. Conclusion: Nos résultats sont très encourageants et incitent à généraliser la pratique de laparoscopie bien que l’apprentissage soit lent et le plus souvent difficile. A fin de faire profiter nos patients des avantages de la laparoscopie dans le respect des indications, de la sécurité et de la rigueur opératoire. C052: NEPHRECTOMIE POUR HYDRONEPHROSE GEANTE: VERS UNE VOIE CŒLIOSCOPIQUE EXCLUSIVE A. Elhaous, Ms. Moudouni, Ma Lakmichi, M. Gabsi, M. Boukhari, F. Barjani, T. Hanich, W. Saghir, Z. Dahamai, I. Sarf Service d'Urologie CHU Mohammed VI - Marrakech – Maroc Etude prospective évaluons les résultats de la néphrectomie réalisée pour les ydronéphroses géantes par laparoscopie Méthodes: De janvier 2005 à novembre 2006, 25 néphrectomies pour hydronéphroses géantes ont été réalisées par laparoscopie transpéritonéale ; (15 cas pour rein muet sur une pathologie lithiasique, 8 cas de jonction pyelo-urétérale, 1 cas de rein multikystique, 1 rein muet ectopique). L’age moyen et 38, 7 ans, extrêmes (14 - 70) l’abord a nécessité 4 trocarts (2T10mm, 2T5mm), une ponction rénale préopératoire immédiat a été réalisé de principe pour éliminer une pyonéphrose. Pour chaque patient ont été étudiés les complications per et post opératoires, la consommation d’antalgiques, les pertes sanguines, la durée opératoire, et le séjour hospitalier. Résultats: La durée opératoire moyenne a été de 240 min (120-420) Les pertes sanguines moyennes ont été de 119 ml (10 -350), aucun patient n’a eu besoin de transfusion sanguine. Il y a eu 1 cas de conversion 32 causée par une panne du bistouri électrique. La douleur postopératoire à été évaluée par l’échelle visuel simple, et a été en moyenne 1, 06 avec une consommation moyenne d’antalgique de 2, 9g/j de paracétamol et 102 mg/ j d’AINS. La reprise du transit s’est fate à j2 en moyenne, et la reprise de l’alimentation à j2 en moyenne. Le séjour hospitalier moyen à été 4, 6 jours, extrêmes (2 – 8). Les principales complications postopératoires ont été 3 cas d’emphysème sous cutané limité à la paroi abdominale, et un cas d’anurie postopératoire nécessitant une reprise chirurgicale pour ligature accidentelle de l’uretère controlatérale (contexte malformatif). Conclusion: la néphrectomie par voie laparoscopique est une technique bien codifiée, elle constitue une bonne alternative pour la prise en charge des hydronéphroses géantes, en réduisant nettement la morbidité de la chirurgie à ciel ouvert. C053: TRAITEMENT COELIOCHIRURGICAL DES KYSTES SIMPLES DU REIN: A PROPOS DE 13 CAS Dahami. Z, Saghir. O, Gabsi. Elhaous. A, Barjani. F, Hanich. T, Boukhari. M, Lakmichi. MA, M, Moudouni. MS, Sarf. I Service d'Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc But: Evaluer la faisabilité et l’efficacité du traitement coeliochirurgical des kystes simples du rein. Matériel et Méthodes: Etude prospective de Janvier 2005 à Octobre 2006 incluant 13 patients opérés par coelioscopie pour des kystes simples symptomatiques et /ou compressifs du rein. Tous les patients ont été évalués par une tomodensitométrie préopératoire. On retrouve à la classification de Bosniak un type I (11 cas) et un type II (2 cas). Résultats: L’âge moyen est de 42 ans (24 à 61 ans), le siège du kyste était rénal droit (9 cas) rénal gauche (4 cas), polaire supérieur ( 5 cas), polaire inférieur (3 cas), médi-rénale (2 cas) et para pyélique (3 cas). La taille moyenne des kystes est de 68, 23 mm (40 à 130 mm), l’abord est transpéritonéale dans 11 cas et rétropéritonéale dans 2 cas. La durée opératoire moyenne est de 101 minutes (40 – 190 minutes). Nous avons noté 3 conversions: un cas de saignement de 300 cc, un problème technique en rétropéritonéale et un cas de kyste hydatique de découverte fortuite malgré une sérologie négative. Une fuite urinaire est survenue à J1 post opératoire pour un diverticule caliciel ayant nécessité la mise en place d’une sonde JJ. La durée de séjour post opératoire est de 3, 3 jours (1 à 9 jours). L’étude histologique a retrouvé un kyste bénin dans tous les cas. Nos patients sont asymptomatiques avec un recul moyen de 4 à 22 mois. L'absence de récidive a été notée sur le contrôle échographique. Conclusion: Le traitement coeliochirurgical des kystes du rein symptomatiques représente le Gold Standard puisqu’il permet de réséquer la paroi du kyste pour une morbidité très réduite. C054: CURE DU SYNDROME DE JONCTION PYELO-URETERALE PAR VOIE LAPAROSCOPIQUE: EXPERIENCE INITIALE Moudouni SM, Gabsi M, El Haous, Lakmichi A, Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani F, Dahami Z, Sarf I Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc Introduction: le traitement du syndrome de jonction pyélo-urétérale (Sd JPU) se voit livré à la laparoscopie vue ses nombreux avantages. Patients et méthodes: De janvier 2005 à janvier 2006, huit pyéloplasties par voie ceolioscopique transpéritonéale ont été réalisées chez 7 patients selon la technique de Kuss-Anderson-Hynes avec mise en place d’une sonde double J. L’age moyen de nos patients était de 35ans (19-58). Chez tous les patients, ont été étudié la durée opératoire et celle du séjour hospitalier, les complications per et post-opératoires et la morbidité. Résultats: Aucune complication lors de la mise des trocards n’a été rapportée. La durée opératoire a été de 242mn en moyenne (160-330). 3 cas de décroisement d’une artère polaire inférieure ont été notés. Les pertes sanguines ont été minimes. Les complications postopératoires ont été marquées par la survenue d’un emphysème sous cutanée chez une patiente et une fuite urinaire par la redon chez une autre. La douleur, toujours liée au pneumopéritoine, a été classée minime, avec une consommation d’analgésique pendant 2 jours (2g/j paracetamol-75mg/j AINS). La reprise du transit a été survenue entre J2 et J3 post-opératoire. Aucune infection du site opératoire n’a été notée et la durée d’hospitalisation a été en moyenne de 4 jours (4-6). Tous les patients ont été revus en consultation à 1 mois ou une UIV a été demandée à 3 et 6 mois. 4 patients qui ont fait une UIV de contrôle avaient un bon passage urétéral avec une réduction de la dilatation. Avec un recul de 4-12 mois, tous les patients sont asymptomatiques et ont repris leur activité fonctionnelle dès le 15ème jour. Conclusion: La cure du Sd JPU par voie laparoscopique donne d’excellents résultats comparables à ceux de la chirurgie classique avec un court séjour hospitalier et une morbidité minime. C055: NEPHRECTOMIE PARTIELLE LAPAROSCOPIQUE (NPL): RESULTATS D’UNE ETUDE BICENTRIQUE DE 200 CAS 33 Rebai N.1, Dujardin T.2, Massoud W.1, Saheb N.1, Dumonceau O.1, Baumert H.1 1:Service d’Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France 2: Hôpital Universitaire du Québec, Canada. Introduction: La NP peut être réalisée par voie laparoscopique. Notre travail expose les résultats de 200 cas de NPL réalisées dans deux centres différents. Matériel et méthodes: entre octobre 2001 et octobre 2006, la NPL pour petite tumeur rénale solide a été réalisée chez 200 patients par deux laparoscopistes expérimentés (TG, HB). Les données sont répertoriées prospectivement et analysées: temps opératoire, temps d’ischémie chaude, pertes sanguines, durée d’hospitalisation, les complications et les données anatomo-pathologiques de la pièce. Résultats: Le taux de conversion était de 0, 5%. Le temps opératoire moyen était de 125 mn (55 à 240). Le temps moyen d’ischémie chaude était de 26 mn (6 à 66). Ce temps d’ischémie a dépassé 40 mn dans 8 cas (4 %). Chez 25 patients (12, 5%) l’artère rénale n’a pas été clampée. La moyenne des pertes sanguines était de 280cc (5 à 2000cc) et le taux de transfusion était de 6, 5%. La durée moyenne d’hospitalisation était de 4, 75 jours (1 à 30). Le taux global des complications était de 33, 5 % (67/200). L’examen anatomo-pathologique a conclu à un carcinome à cellules rénales dans 51, 5% des cas, carcinome tubulo-papillaire dans 20% des cas, carcinome chromophobes dans 10% des cas, oncocytome dans 6, 5 % des cas, angiomyolipome dans 4, 5 % des cas et autres types (adénome, kyste simple…) dans 7, 5% des cas. Le taux de marge positive était de 1% (2/200). Conclusion: La NPL paraît être une technique mini invasive à la fois efficace et sûre quand pratiquée par un laparoscopiste expérimenté. C056: APPORT DE LA LAPAROSCOPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES LITHIASES DE LA VOIE EXCRETRICE URINAIRE SUPERIEURE Dahami. Z, Hanich. T, Barjani. F, Saghir. O, Elhaous. A. Gabsi. M, Boukhari. M, Lakmichi. MA, Moudouni. MS, Sarf. I Service d’Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc But: Evaluer l’efficacité et la morbidité de la chirurgie laparoscopique dans la prise en charge des lithiases de la voie excrétrice urinaire supérieure (VES). Matériel et Méthode: Etude prospective de Janvier 2005 à Octobre 2006, 10 patients (4 hommes, 6 femmes) d’un âge moyen de 35, 6 ans (24 à 54 ans) ont bénéficié de la laparoscopie pour l’extraction d’un calcul de la VES. Les calculs étaient lombaires (6 cas), pyéliques (3 cas), caliciel supérieur avec hydrocalice (1 cas). Tous ces calculs étaient obstructifs et leurs tailles en moyenne de 16 mm (10 à 25 mm). Aucun traitement n’a été institué avant la coelioscopie. L’abord a été transpéritonéal dans tout les cas utilisant 4 trocarts (2 de 10 mm et 2 de 5mm). Résultats: La durée moyenne d’intervention a été de 180 min (90-300 min), la déperdition sanguine moyenne de 50cc (20 - 100cc). La durée moyenne de séjour a été de 6 jours (4 à 9 jours). Tous nos patients ont eu systématiquement un drainage par une sonde double J placée par voie antérograde (4 cas) et rétrograde (6 cas). Aucune complication per opératoire et aucun cas de conversion n’a été noté. Nous avons eu trois complications en post opératoire: un cas de fièvre traité par une céphalosporine de 3ème génération, une fuite urinaire ayant nécessitée la mise en place d’une sonde urétérale simple et un cas de péritonite post opératoire sur une sonde JJ complètement incrusté. Conclusions: La laparoscopie présente actuellement une alternative aux traitements des gros calculs de la voie excrétrice supérieure obstructifs situés entre le bassinet et le croisement des vaisseaux iliaques. La voie d’abord reste à discuter entre les partisans de la voie transpéritonéale et rétropéritonéale. C057: PLACE DE LA LAPAROSCOPIE DANS LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DU PHEOCHROMOCYTOME SURRENALIEN. El Fekih N, Ben Slama M R, Hammami A, Bouzouita A, Sfaxi M, Derouiche A, Hajri M, Chebil M. Service Urologie. Hôpital Charles Nicolle. Tunis Intoduction: Etude rétrospective d’une série de 20 surrénalectomies réalisées par voie laparoscopique pour suspicion de phéochromocytome. Matériels et méthodes: De janvier 2001 à juin 2006, sur 32 surrénalectomies par lomboscopie, 20 sont réalisées pour suspicion de phéochromocytome (devant la triade clinique de céphalées, bouffées de chaleur et de palpitations et/ou un dosage élevé des dérivés méthoxylés). L’age moyen est de 43 ans. La triade clinique est présente chez 15 patients, 19 patients sur 20 sont hypertendus sous traitement, 7 sont sous 3 antihypertenseurs dont 4 mal équilibrés. Le dosage des métanephrine et/ou normétanephrines est élevé chez 12 cas. Tous les patients ont soit une TDM (18 cas) et/ou une IRM (4 cas). La taille tumorale moyenne est de 4 cm (2, 8 - 6). Résultats: Tous les patients avaient une tumeur surrénalienne de moins de 6 cm. La durée moyenne de l’intervention était de 145 mn. Les complications peropératoires: 6 saignements minimes contrôlés sans aucune plaie des gros vaisseaux, 8 instabilités tensionnelles jugulées par de l’esmolol (b bloquant courte durée de vie) et troubles du rythme dans 9 cas également contrôlés. Aucune conversion n’a été notée. 34 Les pertes sanguines étaient minimes. Sur 20 cas, 11 phéochromocytomes confirmés histologiquement, les autres cas était finalement: 2 cas de corticosurrénalome malin, 4 cas de corticosurrénalome bénin, 3 cas d’adénome surrénalien. La durée moyenne d’hospitalisation est de 4 jours (2 -12). Le suivi moyen était de 11 mois. Seuls trois patients sont restés hypertendus. Conclusions: La voie laparoscopique est une technique validée pour le traitement du phéochromocytome surrénalien de moins de 6 cm. C’est une bonne alternative à la voie chirurgicale ouverte, car elle est fiable et offre des bénéfices post-opératoires significatifs aux patients en réduisant la morbidité, la douleur post-opératoire et la durée d’hospitalisation. C058: ADENOMECTOMIE COELIOSCOPIQUE: RESULTATS PRELIMINAIRES Rebai N, Massoud W, Saheb N, Peyrat L, Dumonceau O, Baumert H. Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: une plaie urétérale peut survenir au cours d’une intervention par voie laparoscopique. Ces plaies sont très rares. Elles sont souvent identifiées en per-opératoire et peuvent être réparées laparoscopiquement. Ce film montre comment réparer, par voie laparoscopique, une telle plaie. Matériel et méthodes: 800 interventions par voie laparoscopique ont été réalisées par le même opérateur lors des 66 derniers mois. Durant ces interventions, 5 plaies urétérales ont été déplorées (0, 6%). 4 uretères ont été sectionnés accidentellement: 1 durant une prostatectomie radicale laparoscopique, 1 durant une promonto- fixation chez un patient ayant eu, quelques années avant, une fracture complexe du bassin, 1 durant un curage ganglionnaire rétro- péritonéal post chimiothérapie chez un patient atteint d’un cancer du testicule, et 1 durant une néphrectomie partielle coelioscopique chez un patient ayant eu, quelques années avant, une néphrectomie partielle à ciel ouvert sur le même et unique rein. 1 uretère a présenté une nécrose secondaire au septième jour post opératoire d’une prostatectomie radicale probablement due à une plaie thermique. Résultats: les quatre uretères sectionnés ont été réparés laparoscopiquement par une anastomose terminoterminale réalisée par des points séparés au vicryl 4/0. Chaque anastomose a été protégée par une endoprothèse de type JJ. Le patient qui a eu une nécrose secondaire de son uretère a été réopéré à J8 post opératoire, une réimplantation urétéro- vésicale selon la technique de Lich Grégoire a été alors réalisée par voie laparoscopique. Aucun patient n’a développé une sténose urétérale. Conclusion: une plaie urétérale survenant au cours d’une intervention chirurgicale par voie laparoscopique peut être réparée avec succès par laparoscopie. C059: PROSTATECTOMIE EXTRAPERITONEALE RETROGRADE LAPAROSCOPIQUE (PERL): EVALUATION D'UNE SERIE DE 360 CAS (Déc. 1999-Déc. 2005) Dubernard P. Pacheco Ph. Chaffange P. Centre Lyonnais d'Urologie Bellecour (CLUB) Lyon, France Objectif: Evaluer 360 cas depuis l’initiation dès 1999 de la PERL ; seule technique de prostatectomie radicale laparoscopique qui par voie totalement extrapéritonéale et rétrograde reproduit exactement l’intervention telle qu’elle est réalisée de façon standard à ciel ouvert Méthode: De Décembre 1999 à Décembre 2005, 360 PERL ont été effectuées selon cette technique originale et parfaitement codifiée qui inclue 4 courbes d’apprentissage. Les données pré, per et postopératoires ainsi que les résultats carcinologiques et fonctionnels sont analysés. Résultats: L’âge moyen était de 63.7 ans (46-76), le PSA préopératoire de 8.3 (0.38-40.3) ng/ml, le Gleason à 6.4 (4-10) Les stades cliniques: T1a/b 2.4%, T1c 60.8%, T2a/b 33.9%, T3 2.9%. 31.7% des patients présentaient une dysfonction érectile préopératoire. La durée totale de l’intervention était de 198 (120-330) mn, dont 20 mn d’exposition, 128 mn de prostatectomie et 46 mn d’anastomose. Durée moyenne de sondage 3.8 j, d’hospitalisation 5.2 j. Poids moyen 42 g (14-137) Score de Gleason moyen: 6.7 Stades pathologiques: pT2a 14.2%, pT2b 35.8 %, pT2c 25.4%, pT3a 15.7%, pT3b 6.8%, pT4 2.1%. Marges globales: R0 65.6% R1 24.7% R2 9.7%. A 3 mois, PSA < 0.2 92.5 %. Continence parfaite 76.2%. Radiothérapie adjuvante 14%. A 1 an: PSA < 0.2 85 %, continence parfaite 88 %, érections possibles 62 %. Conclusion: Ces résultats font apparaître les avantages de la PERL et mériteront une analyse statistique plus approfondie pour une évaluation comparative avec les autres techniques laparoscopiques et la chirurgie conventionnelle. C060: LESIONS IATROGENES DE L’URETERE DANS LA CHIRURGIE A CIEL OUVERT (A PROPOS DE 10 CAS) Krichene I, Sfaxi M, Hammami A, Ben Slama MR, Derouich A, Ayed M, Chebil Service d’Urologie de l’Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Objectifs: Revoir les circonstances de survenue des lésions iatrogènes de l’uretère dans la chirurgie à ciel 35 ouvert et établir la conduite à tenir face à ces lésions et les moyens de les prévenir. Matériels et méthodes: 10 cas de lésions iatrogènes de l’uretère ont été colligés au service d’urologie de L’HCN ces 2 dernières années. Ces lésions sont survenues dans 8 cas en milieu gynécologique dont 2 lors d’hystérectomie d’hémostase et dans 2 cas en milieu de chirurgie générale. Résultats: L’âge moyen des patients était de 45 ans (extrêmes: 30-69 ans) avec un sex ratio de 9 femmes pour 1 homme. Le diagnostic de ces lésions était établie en moyenne après 12 jours (extrêmes: 3-45 jours). Le traitement consistait en un drainage par sonde JJ dans 4 cas et par NPC dans 1 cas, en une réimplantation urétéro vésicale après drainage temporaire par NPC dans 4 cas et en une nephrectomie dans 1 cas. Apres un suivi moyen de 12 mois (extrêmes: 3-27 mois). Il n’a pas été observé de sténose du site de la lésion ou de sténose de la jonction urétéro vésicale. Conclusion: Les lésions iatrogènes de l’uretère sont encore d’actualité dans la chirurgie à ciel ouvert. Leur diagnostic précoce améliore certainement leur prise en charge. C061: L’URETEROSCOPIE RIGIDE DANS LE TRAITEMENT DES LITHIASES URETERALES Ben Sorba N, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Youssef A, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie But: Rapporter notre série d’ureteroscopies rigides réalisées pour traiter des lithiases urétérales en insistant sur l’efficacité et l’innocuité relative de ce procédé en essayant de déterminer par une étude statistique détaillée les différents facteurs prédictifs de succé ou d’échec. Patients et méthode: Etude rétrospective de 1870 ureteroscopie rigides réalisées chez 1682 patients entre 1992 et 2005. Tous ces patients étaient traités pour lithiase urétérale compliquée. Les résultats du traitement avait été évalué sur les constatations per opératoires, les données du contrôle radiographique post opératoire immédiat et à 6 semaines de l’intervention. une étude statistique multi variée utilisant une régression logistique avait permis de ressortir les éléments prédictifs du succé de se procédé. Résultats 1211 lithiases urétérales pelviennes (65%), 419 lithiases urétérales iliaques (22, 4%) et 240 lithiases urétérales lombaires (12, 6%). Le retentissement des lithiases était modéré dans 71% des cas. La fragmentation était jugée bonne dans plus de 82% des cas. Le drainage par sonde urétérale ou sonde en double J n’était réalisé que dans 18% des cas. Les principales complications étaient: la perforation urétérale dans 7cas (0, 4%) et le saignement important dans 7 cas aussi. Le succé de ce procédé était excellent pour les localisations pelviennes (93%) et moyen pour les localisations lombaires (59%). Les principaux facteurs prédictifs d’échec étaient: la localisation lombaire, la taille du calcul supérieure à un centimètre et le retentissement important sur les cavités excrétrices en amont (p= 0, 0045) Conclusion A travers l’étude statistique que nous avons mené, il est certains que les principaux facteurs d’échec de ce procédé sont: le siège lombaire du calcul, sa grosse taille et sont retentissement important sur le haut appareil urinaire. C062: L'URETEROSCOPIE DANS LE TRAITEMENT DE LITHIASE URETERALE: RESULTATS ET COMPLICATIONS A PROPOS DE 500 CAS Chambeh W, Amri N, Gharbi M, Dahmani A, Ounaies A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M Service d’Urologie, Unité Chirurgicale les Aghlabites, Kairouan, Tunisie But: L’urétéroscopie utilisant l’énergie balistique est d’introduction relativement récente dans le traitement des lithiases urétérales. Rapidement, elle s’est imposée comme le traitement de référence des lithiases iliopelviennes. Le but de cette étude est d’étudier les indications de l’urétéroscopie ainsi que les résultats en fonction de la taille et du siége des calculs. Matériel et méthodes: A travers une série de 500 urétéroscopies colligées dans le service d’urologie de Kairouan durant la période allant de 1999 à 2006 nous proposons de discuter les indications et les résultats de cette technique. Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 45 ans. 64% des patients étaient de sexe masculin, 60% ont présenté une colique néphrétique et 5% une hématurie. Le calcul était pelvien dans 78% des cas, iliaque dans 15% et lombaire dans 7% des cas. 13% des lithiases avaient un diamètre inférieur à 5 mm, 18% des lithiases étaient entre 5 et 11 mm et 69% des lithiases étaient supérieurs à 11 mm. Les lithiases urétérales étaient multiples dans 17 cas (3%). Les calculs sont radioopaques dans 66% des cas, peu radio-opaque dans 33% des cas et radio-transparents dans 2% des cas. Un urétéroscope rigide a été utilisé dans tous les cas. Un bon résultat a été obtenu dans 94% des cas. Les complications survenaient dans 27 cas: 25 cas de fausse route traités par une montée de sonde double J. deux cas de rupture urétéral traités par réimplantation urétérovésicale. Les calculs extraits facilement étaient ceux de faible taille, en effet les résultats étaient bons pour les calculs de moins de 5 mm. Dans 92%, pour les calculs de 5 à 10 mm et dans 64%, pour les calculs supérieurs à 10mm. 36 C063: EVALUATION DES RESULTATS DE L’URETEROSCOPIE RIGIDE DANS LE TRAITEMENT DES CALCULS DE L’URETERE Hellara W, Touffahi M, Lefi M, Fredj N, Bahloul A, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie Introduction: L’urétéroscopie représente en l’absence de lithotripsie extracorporelle (LEC), la méthode de référence dans le traitement des calculs de l’uretère. Le but de notre travail est d’évaluer les résultats de l’urétéroscopie rigide dans le traitement des calculs de l’uretère et de déterminer la place actuelle de cette méthode. Matériel et méthodes: De janvier 2001 à Décembre 2005, 234 patients ont eu une urétéroscopie pour calcul de l’uretère. IL s’agit de 122 hommes et 112 femmes, avec une moyenne d’age de 46 (5-82). Les calculs traités étaient pelviens dans 68.8%, iliaque dans 9% des cas et lombaire dans 22.2% des cas. La taille moyenne des calculs était de 11.5 mm. L’urétéroscopie était réalisée sous anesthésie générale, par un urétèroscope rigide charrière 7/8.5 et la fragmentation du calcul par un lithotripteur balistique (Suiss Lithoclast). Un stone free a été défini par l’absence de calcul résiduel sur l’AUSP réalisé à 3 mois Résultats: Le taux de succès global de l’urétéroscopie était de 89, 3%. Les résultats sont comparables pour les deux sexes. Le taux de succès était significativement lié à la taille et au siège du calcul. Les bons résultats sont obtenus pour les lithiases pelviennes (97.5%) et la taille < 15mm. (83 %). Trois complications ont été observées: deux cas de perforation et un cas de sténose de l’uretère. Conclusion: L’urétéroscopie rigide est une technique efficace et peu invasive dans le traitement des calculs de l’uretère. Néanmoins la mise au point d’instruments semi-rigide a permis de réduire d’avantage le taux de complications et d’augmenter le taux de succès. CO64: URETEROSCOPIE RIGIDE POUR GROS CALCUL DE L URETÈRE LOMBAIRE DE TAILLE COMPRISE ENTRE UN ET DEUX CENTIMÈTRES DE DIAMÈTRE: A PROPOS DE 58 CAS Ben Mansour O. smaali Ch. khiari R. Ghozzi S. Ghorbel J. khouni H*. khiari R. mechri M. Ben Rais N Service Urologie, Hôpital Militaire de Tunis *Service de Chirurgie, FSI, Marsa, Tunisie Introduction: L ureteroscopie a une grande place dans le traitement des calculs de l uretère distal, son indication pour les calculs de l uretère lombaire reste un sujet de controverse. Objectif: on se propose d évaluer les résultas de l ureteroscopie rigide pour le traitement des calculs de l'uretère lombaire de taille entre un et deux centimètres de diamètre. Matériel et méthodes: étude rétrospective entre janvier 1999 et décembre 2005. 58 urétéroscopie pour gros calculs de l uretére lombaire ont ete réalisés, pour 55 patients. Résultas: le taux de succès était de 63, 7% en post opératoire immediat, avec un stone free de 95% a un mois. Les complications étaient observées dans 8,6% dont un cas de perforation urétéral qui a bien évolué sous drainage. Conclusion: notre série montre que l'ureteroscopie rigide dans le traitement de la lithiase de l'uretere lombaire a un taux faible de morbidité avec une grande efficacité, Elle peut être utilisée comme traitement de choix pour le traitement des calculs de l'uretère proximal. C065: PLACE DU LASER HOLMIUM YAG DANS LE TRAITEMENT CONSERVATEUR DES TUMEURS DE LA VOIE EXCRETRICE Ben Salah I, Beley S, Cordier G, Sebe P, Tligui M, Gategno B, Thibault P, Traxer O Service d'Urologie, Hôpital Tenon, Paris, France Introduction: L’urétéroscopie permet d’intervenir de façon peu agressive sur diverses affections du haut appareil urinaire, soit à des fins diagnostiques soit à des fins thérapeutiques. L’utilisation du laser Holmium YAG a permis d’envisager le traitement conservateur des tumeurs de la voie excrétrice (TVE). Nous rapportons notre expérience à partir de 18 cas. Matériel et méthodes: de Février 2001 à Octobre 2004 nous avons réalisé une urétérorénoscopie souple par voie rétrograde chez 285 patients consécutifs (310 unités rénales). Les urétéroscopies ont été diagnostiques pour 35 patients (12.3%) et thérapeutiques pour 250 autres (87.7%). 18 TVE (9.6%) ont été traitées ou diagnostiquées: 12 traitées par voie endoscopique et 6 pour confirmation diagnostique avant néphro-urétérectomie (NU). 3 types d’urétéroscopes ont été utilisés: un semi-rigide Olympus 9.5 Fr et deux souples ACMI DUR8 et DUR8 Elite. La vaporisation des TVE a été obtenue au laser Holmium YAG. Résultats: Pour les urétérorénoscopies diagnostiques: le diagnostic de TVE a été confirmé dans les 6 cas. Pour le traitement des TVE un succès a été obtenu pour 8 cas (2 tumeurs pyéliques, 2 calicielles et 4 urétérales). Il s’agissait de TVE de taille inférieure à 12 mm de diamètre. Pour 4 autres patients, la vaporisation laser a été jugée insuffisante (taille supérieure à 15 mm) et les patients ont bénéficié d’un traitement à ciel ouvert. Pour les 8 patients traités, un seul a récidivé et a nécessité une NU Conclusions: Les TVE peuvent faire l’objet d’un traitement conservateur à condition de respecter 37 certains critères de sélection, en particulier la taille de la tumeur qui représente le facteur limitant principal pour la vaporisation laser. C066: URÉTÉROSCOPIE AVEC LITHOTRIPSIE BALISTIQUE POUR LITHIASES URÉTÉRALES UNILATÉRALES ET MULTI-FOCALES. À PROPOS DE 33 CAS Fékih N, sallami S, Chelif M, Hafsia G, Ben Salah I, Nouira Y, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Introduction: Le traitement des lithiases urétérales multi-étagées par urétéroscopie (URS) avec lithotripsie balistique (LB) est rarement indiqué. C’est un traitement qui est jugé difficile et associé à un taux élevé de complications. Objectifs: Evaluer l’efficacité, la faisabilité ainsi que les indications de l’URS avec LB dans le traitement des lithiases urétérales multi-étagées. Matériels et méthodes: Entre Janvier 1994 et Mai 2006, 1792 patients ont été traités par URS rétrograde rigide associé à une LB (Swiss lithoclast®) pour lithiase urétérale. 33 patients (1, 8%) avaient des lithiases urétérales multi-étagées. Il s’agit de 27 hommes et 6 femmes. L’âge moyen était de 45, 4 ans (26-68). La taille des calculs a varié entre 5 et 23 mm. Ces calculs étaient: -Urétérale iliaque et lombaire dans 12, 1% des cas. -Urétérale pelvienne et lombaire dans 69, 6%. -Urétérale pelvienne et iliaque dans 18, 1%. Le succès est défini par une fragmentation complète des calculs avec « stone free » sur l’AUSP de contrôle fait à un mois. Résultats: La durée opératoire moyenne était de 75 min (45-120). Le taux de succès était de 50%. Trois patients avaient des calculs résiduels caliciels inférieurs de moins de 3 mm. L’échec est survenu chez 12 patients (40%). Un traitement complémentaire par lithotripsie extra-corporelle (LEC) a été indiqué dans 4 cas et une 2ème urétéroscopie chez 8 patients. Le taux de succès final était de 73, 3%. Une complication a été notée dans 6 cas: Une lésion urétérale (2 cas), un saignement abondant (1 cas) et une fièvre postopératoire dans 3 cas. Un drainage urétéral était nécessaire dans 7 cas. Conclusion: La lithotripsie balistique rétrograde peut être indiquée pour les calculs urétéraux multi étagés. C’est une alternative thérapeutique efficace, avec un faible taux de morbidité chez des patients bien sélectionnés. C067: PLACE DE L’URETEROSCOPIE SOUPLE DANS LE TRAITEMENT DES CALCULS RENAUX EN CAS D’ANOMALIE DE FUSION DES REINS. Ben Salah I, Beley S, Abdou A, Frachet O, Tligui M, Gategno B, Thibault P, Traxer O Service d'Urologie, Hôpital Tenon, Paris, France Service d'urologie, Hôpital Tenon, Paris, France But: Evaluer, à partir de notre expérience, la place et l’efficacité de l’urétérorénoscopie souple (URS-S) et laser Holmium pour le traitement d’un calcul rénal en cas d’anomalie de fusion des reins. Matériel et Méthodes: de décembre 2004 à mars 2006, 7 patients avec calcul rénal associé à un rein avec anomalie de fusion ont été pris en charge: 6 reins en fer à cheval et un rein sigmoïde. L’âge moyen des patients était de 49 ans (42-60). Tous les patients avaient une sonde double J en place lorsqu’ils ont été adressés pour prise en charge thérapeutique. Cinq patients avaient été traités initialement par LEC et 2 autres par NLPC. La taille moyenne des calculs était de 11.4 mm (5-25). Six patients présentaient un calcul unique et un patient présentait 2 calculs. Sur les 8 calculs, 5 étaient localisés dans le groupe caliciel inférieur. Résultats: Tous les patients ont été opérés par URS-S (Karl Storz Flex-X ou ACMI DUR 8 Elite) et laser Holmium (LISA, Sphinx 25W). Une ablation complète du calcul a été obtenue en une seule séance pour un patient (14.3%) et en 2 séances pour 5 patients (71.4%). Pour le dernier patient, il persistait un fragment résiduel caliciel inférieur après 2 séances. Conclusion: l’URS-S est une technique fiable et efficace pour le traitement des calculs rénaux associés à une anomalie de fusion des reins. Il faut cependant avertir les patients que 2 temps opératoires sont le plus souvent nécessaires pour obtenir une ablation complète du calcul. C068: CURE D’UNE ANOMALIE DE LA JONCTION PYELOURÉTÉRALE PAR ENDOPYELOTOMIE ANTÉGRADE. À PROPOS DE SEPT CAS. Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Ghorbel J, Ben Mansour O, Smaali Ch, Khouni H*, Ben Rais N. Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis. *Service de chirurgie générale Hôpital FSI La Marsa, Tunisie A côté de la néphrolithotomie percutanée, un des succès les plus manifestes de la chirurgie percutanée du rein a été de permettre l'élaboration d'une technique de traitement endoscopique des anomalies de la jonction pyélo-urétérale (AJPU), l'endopyélotomie, qui tend à supplanter, dans certaines situations, la classique résection de la jonction à ciel ouvert. Cette technique, actuellement considérée comme technique de choix, utilise à la fois le principe de l'abord percutané du rein développé par Alken et celui de la régénération musculaire urétérale après urétérotomie longitudinale 38 exposée par Davis en 1943. Son taux de succès dans le traitement des sténoses acquises de la JPU de l'adulte est de 80 à 85 %, taux supérieur à celui obtenu par la chirurgie classique souvent difficile à réaliser sur les reins déjà opérés. Nous rapportons notre expérience de 7 cas d’AJPU traitées par endopyélotomie percutanée chez 6 patients. Il s’agissait de 5 cas d’AJPU secondaires et de 2 cas d’AJPU primitives. Le drainage a été systématique par sonde JJ double charrière. Avec un recul moyen de 3 ans, les résultats sont jugés excellents dans 85% des cas et bons dans 10% des cas. A travers cette série et une revue de la littérature, seront discutées les indications, les contrindications, les modalités techniques et l’efficacité de l’endopyélotomie. C069: LA NEPHROSTOMIE PERCUTANEE DE DRAINAGE: UTILITE EN URGENCE. Ben Jeddou F*, Nouira K**, Fitouri Z*, El Fekih N*, Nouira Y*, Chtourou M*, Menif E**, Horchani A* *Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis **Service de Radiologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Introduction: Le drainage des cavités rénales dans un contexte d’urgence est indiqué devant une obstruction urinaire haute responsable d’insuffisance rénale et/ou de pyélonéphrite aiguë. La néphrostomie percutanée (N. p. c), permet de réduire la place de la chirurgie conventionnelle en urgence. A travers notre série nous revoyons les indications et les résultats de cette technique. Matériels et méthodes: Entre Janvier 1990 et juin 2006, nous avons colligé 54 N. p. c faites chez 47 patients. La dérivation a été mise en place pour obstruction du haut appareil urinaire associée à un syndrome infectieux sévère dans 26 cas (48%) et à une insuffisance rénale aiguë dans 12 cas (22%). Les étiologies de l’obstruction sont représentées par une lithiase urinaire chez 21 patients (44%), une anomalie de la jonction pyélo-urétérale dans 7 cas (14%), une lésion iatrogène de l’uretère chez 6 patients (12%), une compression tumorale dans 6 cas (12%), une fibrose rétro-péritonéale dans 4 cas (8%) et une sténose de la jonction urétéro-vésicale dans 3 cas (6%). Résultats: Aucune complication grave n’a été rencontrée dans notre série. L’incident le plus fréquent était un saignement minime ou modéré ramené par la sonde de drainage avec un tarissement spontané. La N. p. c a permis l’amélioration de l’insuffisance rénale et/ou le traitement du syndrome infectieux initial dans la majorité des cas. L’opacification antérograde a été pratiquée chez 40 patients (85%) permettant le diagnostic étiologique et topographique de l’obstruction chez 8 malades. La N. p. c a servi ultérieurement à la réalisation d’une néphrolithotomie percutanée dans 7 cas. Conclusion: La néphrostomie percutanée est un geste de drainage simple, associée à une faible morbidité et permettant de réduire la place de la chirurgie conventionnelle en urgence et d’avoir un accès endoluminal des cavités pyélo-calicielles pour d’autres applications endo-urologiques. C070: LA SOUS-STADIFICATION ANATOMOPATHOLOGIQUE BIOPSIQUE DES TUMEURS VESICALES JUGEES AU DEPART SUPERFICIELLES (TVS) TRAITEES PAR CYSTOPROSTATECTOMIE TOTALE (CPT). Chaaben W, Ben Abdallah I, Sahnoun A, Bahloul A, Mhiri M N. Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie Introduction: Le risque de sous-stadification anatomopathologique sur les copeaux de résection endoscopique est un élément à prendre en compte dans la décision thérapeutique en cas de tumeurs vésicales jugées au départ superficielles. Notre but est d’évaluer le taux de sous-stadification anatomopathologique de ces tumeurs qui sont cependant traitées par CPT sur des données clinico-radiologiques. Matériels et méthodes: Notre étude est rétrospective (1982-2006). La CPT a été pratiquée chez 26 hommes ayant une tumeur classée suite aux données biopsiques comme ≤ pT1. Une CPT a été pratiquée devant une forte présomption clinique d’infiltration. Nous avons comparé les données cliniques, radiologiques et anatomopathologiques du matériel de résection endoscopique aux résultats anatomopathologiques de la pièce de CPT. Résultats: la CPT a été décidée pour toute tumeur vésicale, jugée infiltrante sur les données radiocliniques (74%), multi-récidivante après traitement local (22%) ou pour les tumeurs multifocales dont la résection n’a pu être complète (11%). La musculeuse vésicale était absente des copeaux de résection dans 3 cas. Après examen anatomopathologiques de la pièce de CPT, 18 patients avaient un stade ≥ PT2, pour les cas restants le stade anatomopathologique a été confirmé ; le taux de sousstadification était de 69%. Conclusion: Ainsi l’indication d’une cystectomie totale en cas de TVS doit prendre en considération, en plus du potentiel évolutif des tumeurs jugées à haut risque, les données radiocliniques faisant suspecter une infiltration, mais aussi il faut retenir le risque non négligeable de sous-stadification anatomopathologique et veillés à ce que le muscle soit vu quitte à refaire de nouvelles biopsies. 39 C071: LES PT0 APRES CYSTOPROSTATECTOMIE RADICALE POUR TUMEUR VESICALE INFILTRANTE Ben Jeddou F, Chtourou M, Hmidi M, Chouki M, Nouira Y, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Introduction: L’absence de tumeur sur la pièce de cysto-prostatéctomie radicale faite pour tumeur vésicale infiltrante, n’est pas rare et son taux varie de 8 à 22% dans les différentes séries de cystectomies publiées. Nous analysons les données diagnostiques et pronostiques de ces tumeurs à travers une série rétrospective. Matériels et méthodes: Entre Janvier 1991 et Juin 2006, 154 cysto-prostaectomies faites pour tumeurs vésicales infiltrantes. Chez 8(5%) patients il n’y avait pas de tumeurs sur la pièce de cysto-prostatectomie. Résultats: Il s’agit 8 hommes d’âge moyen de 56 ans. Des antécédents de tumeurs vésicales superficielle on été notés dans deus cas. A l’endoscopie initiale la tumeur était unifocale dans 6 cas/8, de siège trigonale et rétro trigonale dans tous les cas et d’aspect solide dans 4cas/8. La base tumorale mesurait entre 3 et 5 cm. Dans tous les cas le haut appareil urinaire était normal. L’étude histologique du matériel de résection initiale a conclu à un stade tumoral Pt2 dans tous les cas. Le grade tumoral était II dans 6 cas et III dans deux cas. La résection a été jugée complète dans tous les cas. Tous les malades on eu une cysto-prostatectomie radicale sans aucun traitement néo-adjuvant ni adjuvant. Aucun cas de récidive tumorale n’est survenu avec un recul moyen de 26 mois (7 ans – 6 mois). Conclusion: Le traitement conservateur de principe des tumeurs vésicales infiltrantes peut être indiqué dans certains cas sélectionnés après confrontation des données cliniques, endoscopiques, radiologiques et histologiques. Cette approche conservatrice pourrait être encouragée par les résultats de la chimiothérapie dans les tumeurs vésicales infiltrantes. C072: PLACE D’UN SECOND CYCLE DE BCG THERAPIE INTRA-VESICALE DANS LE TRAITEMENT DES TUMEURS SUPERFICIELLES DE LA VESSIE T1: A PROPOS DE 51 CAS Sallami S, Fekih N, Chelif M, Ben Salah I, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie A travers une revue de nos patients traités pour tumeurs superficielle de vessie T1, nous avons évalué l’efficacité d’un second cycle de BCG thérapie dans la tumeur superficielle de vessie. Matériel et méthodes: Entre 1990 et décembre 2000, 283 patients ont été traités pour tumeur superficielle de vessie T1. Tous les patients ont eu une résection endoscopique de la tumeur suivie d’une instillation intra vésicale de BCG. Les contrôles endoscopiques ont révélé une récidive tumorale dans 102 cas (36 %), cette récidive était restée superficielle dans 51 cas; ces patients ont été traités par une seconde résection endoscopique suivi également d’une instillation intra vésicale de BCG. Résultats: Parmi nos 51 patients ayant présenté une récidive tumorale au premier contrôle endoscopique, on avait 47 hommes et 4 femmes avec une moyenne d’âge de 67, 5 ans [25-90]. Apres une 1ère résection, la période moyenne sans récidive était de 61 semaines [14-340]. Avec une période moyenne de 152 semaines, 26 patients était guéris après une récidive, 9 patients après deux récidives. Le nombre de récidives varie de une à 5 et a intéressé 50 % de nos patients. La progression a intéressé 2 patients en stade et 9 patients en grade. Les 40 autres patients ont gardé les mêmes caractéristiques histologiques à la récidive tumorale. Conclusion: Bien que le second cycle de BCG thérapie intra vésicale a un faible taux de succès après une première récidive (50%), cette approche thérapeutique non invasive permet un bon contrôle de la maladie avec un faible taux de récidive et de progression. C073: LES TUMEURS TRANSITIONNELLES MIXTES: INCIDENCE ET IMPACT SUR LE PRONOSTIC Bouzouita A, Ben Slama M. R, Kourda N, Sfaxi M, Belhaj K, Zermani R, Ben Jilani S, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction: Les tumeurs infiltrantes de la vessie sont dominées essentiellement par le carcinome transitionnel. Il est caractérisé par sa diversité histologique puisque il peut être isolé ou associé à d’autres composantes non transitionnelles. Le but de notre étude est d’évaluer l’incidence de ces composants et le pronostic de chacun de ces deux groupes. Matériels et méthodes: Une étude rétrospective de 260 cystoprostatectomie radicale pour tumeur vésicale infiltrante, avec un curage ganglionnaire. Les tumeurs non transitionnelles ont été exclues. Les tumeurs transitionnelles mixtes ont été classées en fonction des composants. Le stade histologique, présence ou non de Cis et invasion lymphatique et vasculaire a été noté. Les tumeurs transitionnelles pures et mixtes, de même grade histologique ont été compares. Résultats: Les tumeurs mixtes ont été retrouvées dans 10% des cas. Ils étaient associés dans tous les cas à une tumeur transitionnelle de haut grade. Les différentes composantes étaient par ordre de fréquence: épidermoïde (42%), glandulaire (15%), sarcomatoide (1%), micropapillaire (1%), petites cellules (2%), et 40 lymphoepitheliale (1%). 11% des tumeurs avaient plus qu’une composante. La différence de stade pathologique entre les deux groupes était statistiquement significative. Les formes mixtes, en particulier les formes avec métaplasie épidermoide sont souvent associées à des tumeurs de haut grade par rapport aux tumeurs pures. La présence d’autres composantes a été souvent associée à un Cis et à une invasion lymphatique et vasculaire. Conclusion: Les tumeurs mixtes sont fréquentes, souvent associées à des tumeurs de haut grade et de stade avancé. La présence de ces composants change le pronostic des tumeurs infiltrantes et impose une surveillance plus étroite. C074: CHIMIOTHERAPIE ENDO VESICALE DANS LES TUMEURS SUPERFICIELLE DE LA VESSIE Bounedjar A, Boudjella AH, Aouamri F, branci F, Smaili F. Centre Anticancer Zabana Blida, Algerie Le cancer de la vessie représente le 3° cancer de l’algérien (enquête nationale INSP 2002) La tumeur est superficielle dans 70% des cas, le premier traitement est la résection transureterale. un traitement adjuvant à la résection endoscopique transureterale doit être envisagé Nous rapportons l’expérience du service d’oncologie médicale Blida dans la prise en charge des tumeurs superficielles de la vessie. Du 06/2003au 06/2006 nous avons traité 104 patients atteints du tumeur superficielle de la vessie, dont 88 ont reçu de la mitomycine c 84 hommes et 04 femmes avec âge moyen 62 ans (32 -79ans) 27 patients au stade PTa (G1 - G2) et 61 PT1 (G1- G 2) L’instillation de mitomycine c est hebdomadaire à raison de 40 mg dans 20 cc pendant huit semaines La tolérance a été très bonne avec une toxicité minime. Tous les malades sont vivants et en rémission complète avec 07 récidives superficielles à (6 - 11- 17 – 23 – 24 28 mois). C075: RECIDIVE ET PROGRESSION DES TUMEURS UROTHELIALES SUPERFICIELLES DE VESSIE CHEZ LE SUJET JEUNE: A PROPOS DE 81 CAS Yousfi MJ, Taleb-Bendiab DH, Bendimered O, Attar A Service d'Urologie CHU Oran Algérie Introduction: Les tumeurs urothéliales vésicales primitives demeurent de plus en plus fréquentes survenant chez des patients de moins de 40 ans ;ce sont surtout des tumeurs superficielles, leur pronostic n’est pas toujours bon et reste parfois très réservé. Matériel et méthodes: De 1992à 2002 nous avons recensé 1090 cas de tumeurs primitives de vessie; 115 patients étaient âgés de moins de 40 ans (10.5%). Nous nous sommes intéressés à l’évolution des 81 sujets ayant eu une tumeur urothéliales superficielle, nous avons revu ces patients avec au moins 03 ans de recul Résultats: 81 patients âgés de moins de 40 ans ont été suivis, avec une nette prédominance masculine (81, 5%), l’âge moyen était de 34ans, 20 patients avaient moins de 30 ans. les tumeurs superficielles étaient le plus souvent bien différenciées. 26 patients avaient une tumeur multifocale, et 8 patients une tumeur supérieur à 3 cm. Le taux de récidive globale était de 43, 2%, dans 8, 6% on note une progression du stade tumoral. Avant 30 ans, l’évolution est meilleure avec un taux de récidive de 35%, entre 30-40 ans le taux était de 46%. Conclusion: Ces résultats relèvent l’importance de la surveillance post-résection et de l’information des patients de moins de 40 ans porteurs de tumeur urothéliale primitive superficielle de vessie sur les risques de récidive et de progression. Le profil évolutif semble être favorable avant 30 ans, après 30 ans l’évolution est comparable à celle du sujet âgé. C076: RESULTAT FINAUX DE GEMCITABINE EN INTRAVESICAL DANS LES TUMEURS SUPERFICIELLES DE LA VESSIE Bounedjar A, Ferhat R, Smail F, Bouzid K. Centre Anticancer Zabana Blida, Algerie Le cancer de vessie représente le 3éme cancer de l'algérien Il est superficiel dans 70-80% des cas. Le premier traitement de ces tumeurs est la résection transurétérale. En l’absence d’un traitement complémentaire, il y a récidive dans 50 à 70% des cas avec risque d’aggravation (progression) d’où la nécessité d’un traitement adjuvant. L’immunothérapie (BCG) est le traitement le plus utilisé. A côté de ça, il y a la chimiothérapie (Mitomycine C) De nouveaux médicaments ont été testés ces trois dernières années ; les résultats obtenus méritent d’être relevé. Le protocole GMZ + CDDP a prouvé son efficacité dans le traitement des tumeurs vésicales infiltrantes et est devenu le standard thérapeutique. L’activité clinique du GMZ sur les tumeurs superficielles a été confirmé dans un essai de phase I (Dalbagni et col). Cet essai clinique a regroupé 18 malades atteints de tumeurs superficielles de vessie réfractaires au BCG, utilisant des doses croissantes de GMZ Une réponse complète (examen cytologique et biopsie postopératoire négatives) a été rapporte chez sept des dix huit malades (soit 39 %) et avec une très bonne tolérance clinique (irritation vésicale) et hématologique. La dose efficace recommandée est de 2000 mg. En se basant sur cet essai clinique de phase I, nous avons initié en 2003 un essai de phase II regroupant 2 services d’Oncologie Médicale (EHS-CPMC + CAC-BLIDA). Cette étude a débute en Février 2003 pour être achever en Juin 2004 41 et a comporté 60 malades. Des résultats préliminaires ont été publiés au congrès de l’ASCO en 2004 puis finaux au congrès de l’ECCO 2006 à Paris. Apres quinze mois, il n’y avait aucune récidive. Les malades ont été suivis pendant 46 mois. Actuellement, on note cinq récidives (3 superficielles et 2 infiltrantes). Conclusion: La Gemcitabine est une substance très bien tolérée par les malades avec très peu d’effets secondaires. Elle s’est révélée efficace chez 80% de nos malades après 4 ans de suivi. C077: ROLE DE L’ANTIBIOPROPHYLAXIE A L’OFLOXACINE DANS L’AMELIORATION DE LA TOLERANCE A LA BCG THERAPIE ENDOVESICALE. Fitouri Z, Hmidi M, Dridi M, Chelif M, Ben Jeddou F, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Introduction: Nous avons évalué dans cette étude prospective randomisée, le rôle d’une antibioprophylaxie à l'Ofloxacine dans l’amélioration de la tolérance à la BCG. Matériels et méthodes: Entre Décembre 2005 et Février 2006, 100 patients présentant des tumeurs vésicales superficielles ont eu une BCG thérapie. Les malades ont été subdivisés en deux groupes: Groupe I: comptant 50 malades, ils ont reçu un comprimé d’Ofloxacine à 200 mg, 6 heures après l’instillation puis un second comprimé 12 heures après. Groupe II: comptant 50 malades, ils ont reçu un placebo (un comprimé d’un antispasmodique 6 heures puis 12 heures après l’instillation) Les effets indésirables étaient notés et classés selon leur degré de sévérité et selon leur localisation. Résultats: Les 100 patients inclus dans notre étude étaient essentiellement des hommes avec un sexe ratio de 3.1. L’age moyen était de 59.9 ans [39-79]. Une différence statistiquement significative a été retrouvée entre le groupe I et le groupe II concernant la survenue des complications locales (cystites) ; respectivement 19 et 41 cas entre les groupes I et II (p=0.03). Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée entre les 2 groupes concernant les complications régionales et systémiques avec 3 prostatites dans le groupe I, deux prostatites et une BCGite dans le groupe II. Après un recul de 6 mois 85% des patients du groupe I étaient en rémission contre 91% du groupe II (p=0.4). Conclusion: L’antibioprophylaxie à base d’Ofloxacine améliore sensiblement la tolérance aux instillations avec une réduction plus marquée des complications locales. Elle n’altère pas l’efficacité de la BCG thérapie endovésicale. Le confort apporté par cette prophylaxie permet aux patients de mieux adhérer à la BCG thérapie ce qui contribue à augmenter son efficacité. C078: TUMEUR SUPERFICIELLE DE VESSIE PT1: INTERET D’UNE 2EME RESECTION ENDOSCOPIQUE Benhatchi, Ouslim Boulevard Adda Benaouda, Plateau, Oran, Algerie Les tumeurs de vessie, initialement superficielles dans 70 à 80% des cas ont une évolution variable, qui va de l’absence de récidive à la progression avec infiltration du muscle de la vessie. Cette évolution et la recherche de facteurs de risques de récidive et de progression ont fait l’objet plusieurs études. La tumeur pT1 est une forme particulière de haut risque de récidive (50 à 90%) et de haut risque de progression (30 à 40%). L’objectif de notre travail a été d’évaluer le pourcentage de persistance tumorale et le taux de sous évaluation chez nos patients ayant une tumeur pT1 diagnostiquée lors de la résection initiale. C079: ANALYSES DE SURVIE SUR UNE SÉRIE DE 122 CYSTECTOMIES De La Rosa F, Felip N, Pamplona M, Villacampa F, Passas Hospital 12 de Octubre. Madrid, Espagne La cystectomie radicale a été le traitement retenu pour le carcinome infiltrant de la vessie. Nous avons analysé les 122 cystectomies réalisées au cours des années 1995 à 2000. Matériel et Méthodes: Notre étude rétrospective a porté sur 122 cas de cystectomies. Dans cette série 57% des patients présentaient initialement des tumeurs infiltrantes et 43% avaient des antécédents de carcinomes superficiels. L’indication principale de la cystectomie a été la présence de carcinome urothéliale infiltrant pour 79, 5%. Nous avons réalisé une dérivation de Bricker chez 87, 7% des patients, une substitution orthotopique sur 10% et une urétérostomie cutanée ou urétérosigmoidostomie pour les autres. L’analyse de survie a été réalisée suivant les procédés de Kaplan-Meier et de régression de COX. Résultats: Dans 88, 5% des cystectomies la tumeur était de type carcinome urothéliale, 4, 1% adénocarcinomes, 2, 5% épidermoides et divers pour les 4,9% restants. Les stades pT3 (33, 3%) et pT4 (24,2%) furent les plus fréquents, suivis de pT2, pT1 et pT0 (18, 3%, 13, 3% et 7, 4% respectivement). L’envahissement ganglionnaire touchait 19% des patients. Sur un suivi moyen de 41,8 mois, la survie médiane dans notre série s’est située à 34%, en étant la mortalité cancer spécifique de 48,3%. Nous avons constaté que 7,4% des patients son décédés par complications chirurgicales précoces. Dans le cadre des analyses multivariante, les variables les plus 42 significatives déterminant la survie sont pT (pT0-pT1 de 110 mois, pT2 et pT3 de 25,9 mois et 25,1 mois respectivement ; et pT4 de 13,9 mois) ainsi pN (pN0, pN1 et pN2 de 45, 16 et 10 mois respectivement). Conclusion: Nous confirmons dans notre série, une mortalité élevée par cancers de la vessie soumis à cystectomie radicale, atteignant le pourcentage médian de mortalité par cancer spécifique qui est de 48,3%. Les stades pT4 et certains pN+ ont une survie d’environ un an et représentent un défi thérapeutique. C080: LES RESULTATS DE LA CYSTECTOMIE DEPENDENT-T-IL DU MODE DE PRESENTATION DE TUMEURS INFILTRANTES DE LA VESSIE? Bouzouita A, Ben Slama M. R, Belhaj K, Sfaxi M, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction: le but de l’étude est de savoir si le mode de présentation de la tumeur (d’emblée infiltrantes ou superficielle ayant progressée) modifie le résultat carcinologique après une cystectomie. Méthodes: entre 1989 et 2003, 261 cystectomies sont réalisées ; Groupe 1: 69 fois pour tumeur d’emblée infiltrante ; Groupe 2: 192 fois pour tumeur initialement superficielle. Nous comparons les résultats histologiques définitives, l’atteinte ganglionnaire, la progression métastatique ainsi que le décès par la maladie. Résultats: Il y avait 7,2% de pT0 dans le groupe 1 et 5% dans le groupe 2. Egalement 15% de pT4 dans le groupe 2 et 14% dans le groupe 1. Le pourcentage de N+ était de 12% dans le groupe1 contre 22,9% dans le groupe 2. Le taux de récidive locale est de 4,6% dans le groupe 1 contre 13% dans le groupe 2. Cependant le taux de métastase parait le même avec 22,7% dans le groupe 1 et 17,7% dans le groupe 2. Le décès par la maladie est de 13, 6% dans le groupe 1 dans un délai moyen de 5,6 mois et de 15,6% dans le groupe 2 dans un délai moyen de 7 mois. Conclusion: Contrairement à plusieurs séries, il y a plus de tumeurs initialement superficielles et qui progressent que de tumeurs d’emblée infiltrantes dans notre série. Les tumeurs d’emblée infiltrantes (groupe 1) semblent avoir moins d’atteinte ganglionnaire et de récidive locale pouvant être expliqué par le délai d’évolution plus court. Cependant le taux de métastase et le pronostic semblent être les même. C081: CANCER DE LA VESSIE N+: QUELLE CONDUITE OPTIMALE? Ben Slama M. R, Bouzouita A, Belhaj K, Sfaxi M, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction: Nous essayons à travers notre étude de déterminer une conduite devant un cancer de la vessie avec des métastases ganglionnaires. Patients et méthodes: Nous avons ainsi mené une étude rétrospective intéressant 250 cystectomies qui ont été réalisées dans notre service entre 1989 et 2001. 36 avaient des métastases ganglionnaires, il s’agissait souvent de découverte sur les résultats anatomopathologiques définitifs. Seulement 15 patients ont bénéficié d’un scanner préopératoire qui n’a mis en évidence des adénopathies que dans 5 cas, porteur de métastases ganglionnaires sur la pièce définitif. Sur les 36 patients, 15 ont eu un examen extemporané, positif dans 9 cas, soit une sensibilité de 60%. Ces patients ont eu cystectomie avec une dérivation urinaire type Bricker dans 10 cas, Coffey dans 5 cas ; une urétérostomie dans 9 cas et une entérocystoplastie de remplacement dans 10 cas. Après l’examen définitif, seulement 3 ont eu un traitement adjuvant. Le recul moyen est de 10 mois, 8 patients ont décédé et 6 perdu de vue. On a noté 5 récidives, soit 16% des patients ; dont 2 ont décédé. 8 malades ont présenté des métastases ; soit 26% des patients. Conclusion: Les malades porteurs de tumeur vésicale avec des métastases ganglionnaires peuvent bénéficier actuellement d’un traitement chirurgical avec remplacement vésical, vu que le taux de récidive local est minime. Il semble nécessaire qu’il faut associer un traitement adjuvant à base de chimiothérapie surtout avec le développement de nouveau protocole type Gemzar, Cisplatin. C082: ANALYSE DES FACTEURS PREDICTIFS DE LA RECIDIVE APRES CYSTECTOMIE POUR TUMEUR VESICALE. Bouzouita A, Ben Slama M. R, Belhaj K, Sfaxi M, Hammami A, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Objectif: La récidive tumorale après cystectomy constitue un mauvais tournant de la maladie et rend le pronostic assez péjoratif. Le but de notre travail est d’étudier les différents paramètres prédictifs de la récidive. Méthodes: Notre étude est rétrospective intéressant 260 patients opérés pour tumeur vésicale infiltrante, ils ont eu une cystectomie, curage ganglionnaire et dérivation urinaire sans radio ni chimiothérapie néo adjuvante, entre Janvier 1989 et Décembre 2003. Tous les cas de récidives locales et de métastases à distance ont été analysés. 43 Résultats: 48 patients (18.4%) ont développé une récidive locale ou des métastases à distance après un délai moyen de 12 mois. 39 patients (15%) ont développé une récidive locale dans 12 cas isolée et dans 27 cas associés à des métastases à distance. 9 patients (3.4%) ont présenté des métastases à distance sans récidive locale. Après analyse des données, nous avons constaté que les stades T3 et T4 ainsi que la présence de métastases ganglionnaires constituent les facteurs de risques les plus importants de récidive tumorale locale et de métastase à distance. La présence de composante épidermoïde constitue un facteur de risque de récidive locale. Conclusion: La présence de composante épidermoïde est un facteur de récidive locale alors que les stades T3 etT4 ainsi que des métastases ganglionnaires constituent des facteurs prédictifs de récidive locale et de métastases à distance. C083: LE PRONOSTIC DES TUMEURS VESICALES D'EMBLÉE INFILTRANTES EST IL DIFFERENT DE CELUI DES TUMEURS QUI ONT PROGRESSÉ EN STADE? M. Hellel, M. Hmidi, Mm. Gargouri, Z. Fitouri, F. Benjeddou, Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Objectif: Nous comparons les caractéristiques cliniques et évolutives des tumeurs vésicales (TV) d'emblée infiltrantes à celles qui ont progressé en stade et dont une cystectomie radicale a été réalisée. Matériel et Méthodes: Entre 1994 et 2004, 113 patients ont eu une cystectomie totale pour TV infiltrante. Le carcinome urothélial transitionnel était le type histologique le plus fréquent et a été noté dans 88% des cas. La progression d'une TV initialement superficielle a été notée dans 9 cas (8%). Ces derniers patients (groupe I) ont été comparés à ceux ayant une TV d'emblée infiltrante (groupe II) Résultats: L'age moyen des patients était comparable (60 ans et 65 ans dans le groupe I et II, respectivement). Tous les patients du groupe I étaient des hommes contre 91% des patients du groupe II. Le stade tumoral initial des TV superficielles était: pT1 G2 (3 cas) et pT1 G3 (6 cas). La progression a été constatée après un à trois cycles de BCG-thérapie et ceci après un délai de 6 mois à 8 ans (médiane 18 mois). L'examen histologique définitif dans le groupe I a montré un stade T3, N+ dans un cas. Dans le groupe II, un stade T3/4 a été constaté dans 64% et un N+ dans 23% des cas. Egalement la survie à 5 ans était meilleur pour le groupe I (67% vs 34% avec p=0, 002). Conclusion: Les tumeurs vésicales qui progressent en stade ont un meilleur pronostic que celui des tumeurs vésicales d'emblée infiltrantes si un geste radical est réalisé à temps. C084: CARCINOME EPIDERMOIDE DE LA VESSIE (CEV): A PROPOS DE 51 CAS. Sahnoun A, Gassara M, Ketata H, Bouacida M, Hadjslimen M, Fakhfakh H, Bahloul A, Mhiri. m. n. Service d’Urologie CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie Objectif: Le CEV est une tumeur rare en tunisie. Notre but est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de cette pathologie. Matériel et méthodes: Etude rétrospective (de Décembre 1982 à Janvier 2006). Nous avons recensé 35 cas de CEV parmi 859 cas de tumeurs primitives de la vessie (3, 8%). La prédominance masculine a été nette (40 hommes, 11 femmes) avec un âge moyen de 60 ans (33-88 ans). Résultats: le tabagisme a été retrouvé dans 29 cas avec notion de lithiase vésicale chez 8 patients. Le délai moyen de consultation a été de 6 mois (10 jours-36 mois). La tumeur a été unifocale dans 31 cas, d’aspect solide dans 29 cas et de taille supérieure à 4 cm dans 33 cas. La tumeur a été de type CEV pur dans 49 cas et CEV verruqueux dans 2 cas. Elle a été infiltrante dans 50 cas avec une bilharziose urinaire associée dans 3 cas. Une cystectomie radicale a été réalisée chez 22 patients: 16 cystoprostatectomies et 6 pelvectomies antérieures.7 patients ont eu une cystectomie partielle. Les cas restants n’ont eu q’un traitement palliatif. Après un recul moyen de 25 mois (3-168 mois), une récidive locorégionale a été notée chez deux patients. Conclusion: Le carcinome épidermoïde demeure un cancer rare sous nos climats. La cystectomie radicale reste le traitement de référence. Le diagnostic précoce, surtout chez les sujets à risque, doit pouvoir améliorer un pronostic traditionnellement mauvais. C085: LES TUMEURS VESICALES CHEZ LA FEMME À PROPOS DE 63 CAS Ben Nsir. R; Jaidane M; Hidoussi A; Ben Sorba N; A. F. Mosbah Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Introduction: Les tumeurs de la vessie occupent le premier rang des cancers uro-génitaux chez la femme. Malgré son accroissement durant ces dernières années, probablement dû à l’accroissement du nombre des femmes fumeuses, son incidence reste nettement inférieure à celle chez l’homme. Le but de ce travail est de montrer l’expérience de notre service en matière de tumeurs de la vessie chez la femme. Matériel et méthodes: Notre travail est une étude rétrospective, à propos de 63 cas de femmes porteuses de tumeurs vésicales, suivies dans notre service d’urologie durant une période de 18 ans (de juillet 1988 au juillet 2006). Résultas: La tumeur été superficielle 44 dans 42 cas (66.7%), nécessitant un traitement basé sur la resection endoscopique et l’immunothérapie par la BCG. La tumeur a envahit la musculeuse dans 21 cas (33.3%). Un traitement radical a été indiqué dans 15 cas (23.8%) et une chirurgie palliative associée à une chimiothérapie générale a été indiquée pour 6 de nos patientes (9.5%). Conclusion: La néoplasie de la vessie est en net accroissement durant ces dernières années, notamment chez la femme. Le tabagisme est le principal facteur de risque incriminé. Le diagnostic précoce est d’une importance capitale. Le traitement curatif reste chirurgical. C086: PRISE EN CHARGE DES TUMEURS INFILTRANTES DE LA VESSIE Dahmani R, Smaili F Service D'oncologie Médicale. Etablissement Hospitalier Spécialisé en Maladies Cancéreuses. Centre Anti Cancer De Blida, Algérie Le cancer de la vessie est le 3 eme cancer chez l’homme en Algérie après le cancer du poumon et le colorectum. L’incidence en 2002 est 8.4 / 105 h. Au niveau du service d’oncologie médicale de Blida, 154 patients ont été traités pour tumeur vésicale de 2003 à 2006 avec 66.6 % de Tm superficielles et 33.4 % de Tm infiltrantes. L’age moyen est 66 ans (35-73 ans) avec large prédominance masculine (H/F=12/1). Le type histologique: 59% carcinome transitionnel et 41%carcinome paramalpighien. 20.5 % sont au stade II, 28.2 % stade III et 51.3% stade IV. Après une RTU (biopsie), Tous les patients ont reçu une chimiothérapie seule ou associée à la radiothérapie. Les résultats: La tolérance du CDDP-RT a été bonne ainsi que le GMZCDDP, mais le CMV est mal toléré. La réponse au concomitant CDDP-RT: RC dans 45.2 % et RP dans 41.7% (RO de 86.9%). CMV: RP dans 16.7% et stabilisation dans 33.3%. GMZ-CDDP: RP dans 40% et stabilisation dans 33.3%. Le cancer de la vessie est fréquent, Le traitement concomitant permet de meilleurs résultats dans les formes inopérables, et la chimiothérapie première à base de Gemcitabineplatine peut être utilisée comme traitement néoadjuvant suivi de radiothérapie ou chirurgie dans les formes localement avancées. C087: L’ASSOCIATION GEMCITABINEPLATINE DANS LE CANCER INFILTRANT DE LA VESSIE Dahmani R, Smaili F Service D'oncologie Médicale. Etablissement Hospitalier Spécialisé en Maladies Cancéreuses. Centre Anti Cancer De Blida, Algérie Le cancer de la vessie reste fréquent chez l’homme en Algérie, 3 eme position après le poumon et le colorectum, son incidence en 2002 est de 8.4 / 105h. 15 patients présentant un cancer de la vessie localement avancé ou métastatique ont reçu une chimiothérapie base de Gemcitabine- platine en première ligne. L’age moyen est de 58 ans (51-73 ans), Les 15 patients sont de sexe masculin. Le type histologique: 55 % carcinome transitionnel et 45% carcinome paramalpighien. les 15 patients sont au stade IV, avec 40% en T3, 60% en T4, 30% N1, 50% N2, 10% N3 et 20% M1 (métastases osseuses). Le protocole de chimiothérapie utilisé est Gemcitabine- platine (GMZ: 1250 mg/m2 J1 J8 et CDDP: 70-80 mg/m2 J2 J1=J28) 3 à 6 cures. Résultats: Le protocole est bien toléré, la toxicité est surtout de grade I et II avec une anémie et thrombopénie de grade III dans 10% des cas. La réponse: RP dans 60%, stabilisation dans 20% et progression dans 10% des cas. Les patients en RP ont bénéficié d’une radiothérapie (qui a été récusé avant la chimiothérapie). Les résultats après RT: RC dans 20% et RP dans 40% des cas. La chimiothérapie néoadjuvante par Gemcitabine –platine dans le cancer de la vessie localement avancé où la chirurgie et radiothérapie sont récusées est bien tolérée et permet des perspectives thérapeutiques pour ces patients. C088: PRESENTATION D'UN PROGRAMME INFORMATIQUE D'ENCODAGE DES PATIENTS ET DES COMPTES RENDUS OPERATOIRES Youssef A Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Développée par le Dr Youssef Anis Chirurgien Urologue à Sousse, UROGEST® est une application informatique destinée aux médecins et chirurgiens utilisant quotidiennement des photos associées aux renseignements médicaux des patients (Urologues, dermatologues, médecins et chirurgiens esthétiques, orthopédistes...). Intuitif et simple d’utilisation, Urogest permet de gérer le dossier médical des patients, les photos, le devis, les comptes-rendus opératoires et ordonnances, ainsi que la comptabilité du cabinet. Cette application est présentée et distribuée gratuitement au public à l'occasion de ce congrés pour lui apporter votre soutient et suggestions. C089: LA TUMEUR DE WILM’S CHEZ L’ENFANT. A PROPOS DE 20 CAS Chaaben W, Sahnoun A; Bouacida M; Ketata H; Charfi W; Fakhfakh; Bahloul A; Mhiri M N Service d'Urologie CHU H-Bourguiba, Sfax, Tunisie Introduction: La tumeur de Wilm’s ou nephroblastome est une tumeur fréquente de l’enfant 45 qui est étroitement liée au développement embryonnaire du rein. Le but de ce travail est d’étudier les particularités cliniques et évolutives des enfants ayant un nephroblastome et traités par chimiothérapie. Matériels et méthodes: de janvier 1993 au décembre 2005, 60 enfants parmi 382 ont eu une néphrectomie.20 patients ont été porteurs d’une tumeur de Wilm’s et chez qui un traitement selon le protocole SIOP 93-01 a été adopté. Résultats: L’âge moyen de nos patients est de 36.3 mois (5 mois - 5ans) avec une prédominance du sexe féminin, sex-ratio à 0.7. Le traitement chirurgical est à type de néphrectomie élargie (19 cas) et un seul cas de néphrectomie partielle. La classification des patients est respectivement: stade I (5 cas), II N - (6 cas), II N (+) (4 cas), III (2 cas) et IV (cas 3). Parmi ces patients, 2 cas de nephroblastome dans sa forme anaplasique et diffuse sont retrouvés. Aprés un recul moyen de 7 ans, 15 patients sont en rémission complète. On déplore le décès de cinq enfants dont 3 cas suite à une progression de leur cancer avec résistance primaire à la chimiothérapie. Dans les 2 cas restants, le décès était survenu suite à des complications du traitement. La survie spécifique est à 80%, avec une survie globale de 70% (un recul moyen de 5 ans). Conclusion: Les progrès thérapeutiques réalisés en matière de chimiothérapie et la prise en charge multidisciplinaire et précoce des tumeurs de Wilm’s ont nettement amélioré son pronostic. Notre étude a montrée un résultat satisfaisant avec le protocole SIOP 93-01. C090: LE MEGAURETERE PRIMITIF DE L’ADULTE: A PROPOS DE 45 CAS. Jallouli H; Sahnoun A; Gassara M; Ketata H; Benabdallah I; Walha K; Hadjslimen M; Mkaouar S; Fakhfakh H; Bahloul A; Mhiri M N. Service d'Urologie CHU H-Bourguiba, Sfax, Tunisie L’objectif est d’étudier les particularités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives du mégauretère primitif (MUP) de l’adulte découvert et traité à l’âge adulte. Patients et méthodes: Notre étude est rétrospective, étalée sur une période de 25 ans (1982-2006). Elle porte sur 45 patients porteurs de MUP dont l’âge est > 15 ans. Résultats: Il s’agit de 23 hommes et 22 femmes dont la moyenne d’âge est de 40 ans. La symptomatologie a été dominée par les lombalgies dans 31 cas (68, 9%), les troubles mictionnels dans 18 cas (40%), l’insuffisance rénale aiguë dans 9 cas (20%) et l’infection urinaire dans 7 cas (15, 5%). Le diagnostic a été porté sur les données de l’UIV et l’opacification directe des voies urinaires. Le MUP a été unilatéral chez 31 patients (68, 8%) et bilatéral chez 14 patients (31, 2%), il était de type I dans 10 cas (17%), type II dans 23 cas (38,9%) et type III dans 26 cas (44,1%). Le traitement chirurgical a été jugé nécessaire dans tous les cas, à type de réimplantation urétéro-vésicale chez 43 patients et de néphro-urétérectomie unilatérale chez 2 patients. Des complications spécifiques post opératoires ont été observées chez 6 patients (13,3%) à type de sténose urétéro-vésicale dans 4 cas et de reflux vésico-urétérale dans 2 cas. Les résultats postopératoires ont été évalués chez 36 patients, dont 4 opérés des 2 cotés (40 unités rénales UR). Nos résultats ont été jugés comme suit: - Très satisfaisants dans 29 UR (72,5%) avec régression significative de la dilatation des voies urinaires supérieures. - Satisfaisant dans 6 UR (15 %) avec persistance de la dilatation des cavités urinaires sans obstacle résiduel. - Mauvais dans 5 UR (12,5%). suite à un reflux ou sténose urétérovésicale nécessitant une reprise chirurgicale. Conclusion: Le MUP de l’adulte est découvert souvent au stade de complications. Les résultats du traitement dépendent étroitement de la sévérité du retentissement rénale. D’ou l’intérêt du diagnostic et du traitement précoce. C091: L’EFFET DU MELANGE CITRATEALUMINIUM SUR LA CRISTALLISATION DES PHOSPHATES Belouatek A, Addou A. Université de Mostaganem, Algérie. Introduction Le modèle expérimental concernant la cristallisation sans inhibiteurs ayant répandu d’une manière satisfaisante à nos attentes, nous avons entrepris la cristallisation des phosphates à différents pH et à l’effet de certaines substances chimiques telles le mélange citrate-aluminium. Méthode L’urine artificielle est préparée en mélangeant deux volumes égaux de deux solutions A et B. Pour ajuster le pH, on procède à l’addition de HCl ou NaOH à la solution B. Les deux solutions sous agitation, sont mélangées à volumes égaux (250 ml) à 37°c. Nous avons étudiés l’influence des ions citrates à différentes concentrations du mélange et à différents pH. L’évolution des cristaux est suivie par microscopie optique. Le précipité collecté, après séchage, est soumis aux analyses par les techniques infra-rouge et diffractions des rayons X. Résultats A pH = 8, la struvite est la seule espèce cristalline qui se cristallise à ce pH associée à la carbapatite. Contrairement à pH =7, c’est la brushite qui prédomine accompagné avec la struvite et le phosphate amorphe de calcium carbonatée. A pH= 6,5, la brushite précipite avec le phosphate amorphe de calcium carbonaté. Le pouvoir d’inhibiteur était de 100% à partir d’une concentration de mélange (0,05 mM du citrate et de 0, 01 mM des ions d’aluminium) à pH = 6,5. Par contre à pH = 7, l’ajout d’une concentration de mélange (1mM citrate et 46 0,01 mM des ions aluminium) provoquait la disparition totale de la struvite et la brushite. La disparition complète de la struvite est obtenue à partir d’une concentration du mélange (6mM ions citrates et 0.07 mM ions aluminium) à pH=8. Conclusion L’inhibition de ces cristaux lithogènes qui sont souvent retrouvés chez lithiasiques, par les ions citrates-aluminium a donné un excellent résultat en fonction de la concentration et du pH. C092: LES TRAUMATISMES DU REIN (A PROPOS DE 25 CAS) M. El Baghouli, Y. A. El Messouadi, A. Sahnoun, H. Belhouss, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane Service d’Urologie CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les traumatismes du rein reste encore fréquente dans notre contexte, demeurent un sujet d’actualité, du fait de leur problèmes surtout thérapeutiques. les caractéristique de cette affection ont été revues à partir d’une étude rétrospective de 25 cas colligés au service d’urologie de CHU Ibn Rochd de Casablanca durant une période de 3ans. Il s’agit de 16 traumatismes fermés (64%) et 9 traumatismes ouverts (36%). Les patients se répartissent en 24 hommes (96%) et une femme (4%). l’age moyen est de 25 ans (17-49ans). Les accidents de la voie publique représentent la première cause de traumatisme fermé du rein (40%). Les agressions représentent la première cause des traumatismes ouverts (40%). Le coté gauche était touché dans 56% des cas. L’hématurie macroscopique a été notée chez tous les patients (100%) de même que les douleurs lombaires (100%).20% des patients ont été admis en état du choc. les plaies pénétrantes ont été noté dans 36 % cas. Le bilan lésionnel est basé sur l’échographie et le scanner. 17 patients (68%) ont présenté un traumatisme minime à modéré (grade 1 et 2 selon la classification ASST) et 8 patients (32%) un traumatisme grave (grade 3, grade 4 et grade 5). L’abstention thérapeutique a été notée chez 12 patients (48%), néphrectomie en urgence chez 6 patients (24%), néphrectomie différée chez 2 patients (08%), une néphrorraphie a été faite chez 2 patients (8%) et un drainage des cavités excrétrices par montée de sonde urétérale chez 3 patients. (12%). Parmi les patients opérés, 3 d’entre eux ont présenté des complications. Le but de travail est d’analyser les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques. C093: INTERET DE L’IMAGERIE DANS LES TRAUMATISMES DU REIN Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Introduction Les traumatismes du rein sont le plus souvent bénins, leur fréquence est en augmentation régulière. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de l’imagerie dans les traumatismes rénaux. Matériels et méthodes Etude rétrospective de 35 patients traumatisés de l’abdomen durant la période janvier 2000-decembre 2003. Le bilan radiologique a comporté un AUSP, une UIV, une échographie et un uroscanner. Résultats L’âge des patients est en moyenne 19 ans (2 à 46 ans) avec nette prédominance masculine. Les circonstances du traumatisme étaient: un accident de la voie publique (10 cas), un accident domestique (9cas), un accident de sport (9 cas), un accident de travail (2 cas) et une agression (5 cas). Dans 6 cas le traumatisme survenait sur rein pathologique. Les signes cliniques se résument en une hématurie (29 cas), un empâtement (7 cas), une défense (6 cas) et un état de choc (3 cas). L’échographie réalisée dans 27 cas, avait montré une contusion parenchymateuse isolée (5 cas), associée à un hématome péri-rénal (6 cas), d’un hématome souscapsulaire (6 cas) et d’un hématome intra vésical (3cas). La TDM a été pratiquée dans 19 cas, elle a permit de classer ces traumatismes en lésions mineures (type I et II) dans 14 cas et lésions majeures (type III et IV) dans 5 cas. Des lésions associées à type de contusion splénique, hépatique, pulmonaire et pancréatique étaient notés dans 8 cas. Une néphrectomie d’hémostase a été réalisée dans 4 cas et une évacuation de l’hématome dans un cas. Les autres patients ont été surveillés. L’évolution a été bonne dans 33 cas, des complications septiques ont été notées dans 2 cas. Conclusion L’imagerie dans les traumatismes rénaux a un impacte sur la thérapeutique, elle permet de faire un bilan lésionnel précis, celle-ci se base essentiellement sur les données de l’uroscanner. L’existence d’une lésion associée dominant le tableau clinique ne doit pas faire méconnaître l’existence d’une lésion rénale. C094: LES TRAUMATISMES FERMES DU REIN: ETUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 102 CAS. Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane. M, Ben Sorba. N, Mosbah. AF. Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Introduction: Les traumatismes fermés du rein occupent une place importante en traumatologie, tant par leur fréquence que par leurs conséquences immédiates et futures sur le fonctionnement et la vitalité du parenchyme rénal. Matériel et résultats: Etude rétrospective portant sur 102 malades ayant eu un traumatisme fermé du rein, hospitalisés et traités dans le service d’urologie Sahloul de Sousse durant une période de 18 ans allant de 1988 47 à 2006. Les patients étaient principalement de sexe masculin avec un age moyen de 21 ans. Les étiologies étaient largement dominées par les accidents de la voie publique (42.5 %) et les accidents de travail (22 %). La symptomatologie clinique est dominée par les lombalgies retrouvées dans (91 %) et l’hématurie dans (80 %). Le traumatisme était associé à des lésions viscérales et/ou osseuses chez 33 patients soit (32,3 %). Il est survenu sur un rein pathologique dans 10 cas. Le bilan lésionnel était basé sur l’uroscanner. Nous avons opté pour un traitement conservateur chez (84 %) des patients présentant un traumatisme minime ou modéré, moyennant une surveillance armée. Le traitement chirurgical a été indiqué chez (16 %). Conclusion: Les traumatismes fermés du rein demeurent un sujet d’actualité de faite de leur fréquence. Le traumatisé du rein est considéré souvent comme un polytraumatisé du fait de la fréquence des lésions associées nécessitant souvent une prise en charge multidisciplinaire. L’uroscanner est l’examen diagnostique de référence. Le traitement est conservateur dans la majorité des cas, parfois chirurgicale. C095: TRAUMATISMES FERMES DU REIN Hellara W, Touffahi M, Lefi M, bahloul A, Dagdagui N, Hafsa CH, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie Introduction: La fréquence des traumatismes fermés du rein est en augmentation. Une pise en charge précoce est adéquate est le plus souvent nécessaire vu le risque à la fois vital et fonctionnel. But: c’est une étude descriptive des traumatismes fermés du rein au CHU de Monastir. Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 62 dossiers de malades hospitalisés pour traumatisme fermé du rein aux services de réanimations chirurgicales et d’urologie au CHU de Monastir sur une période de 12 ans. Les circonstances du traumatisme, les signes cliniques, le bilan du traumatisme, le traitement instauré et les complications ont été recueillis. Résultats: Les traumatismes sont survenus dans 79 % des cas chez des individus de sexe masculin. Les circonstances étaient dominées par les accidents de la voie publique (42%). Le traumatisme était isolé dans 63 % des cas. Le bilan radiologique a permis de recensés 54.8% de lésion de grade I, 22.6 % de grade II, 19.4 % de grade III et 3.2 % de grade IV. Un traitement conservateur était indiqué dans 95.2 % des cas. Une néphrectomie en urgence a été réalisée dans 3 cas devant un état hémodynamique instable. La durée moyenne d’hospitalisation était de 14 jours. Deux cas d’atrophie rénale sequellaire ont été observés. Conclusions: Notre série confirme les donnés de la littérature concernant la place du traitement conservateur avec surveillance comme attitude de référence dans le traitement des traumatismes fermés du rein. C096: PLAIE RENALE PAR ARME BLANCHE O. Saghir, Z. Dahami, M. Boukhari, A. Elhaous, M. Gabsi, Service d’Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc Les plaies rénales par arme blanche représentent la première cause des traumatismes ouverts des reins au Maroc, elles représentent moins de 7 % des traumatismes graves du rein. Malades et Méthodes: Nous rapportons 17 cas de plaies rénales colligées sur une période de 5 ans dans deux services d’Urologie des centres hospitaliers universitaires de Marrakech et de Casablanca. Nous avons étudié l’âge le siège de l’atteinte, la classification scanographique, les signes cliniques à l’admission et la prise en charge de ce type de traumatisme. Résultats: L’âge moyen de nos patients est de 25 ans (14 – 50 ans) de sexe masculin dans 16 cas, une hématurie macroscopique est présente dans 88 % des cas, le siège de la plaie est lombaire gauche (13 cas), lombaire droit (3 cas) et du flanc gauche (1 cas). Une anémie < à 10 g/ 100ml est retrouvé dans 12 cas (70, 5%), la transfusion était nécessaire dans 7 cas (41%). Cinq patients (29, 5%) ont eu des troubles hémodynamiques à l’admission. Selon la Classification radiologique Américaine de l’Association of The Surgery Trauma, on retrouve un grade I (2 cas), grade II (4 cas), grade III (5 cas), grade IV (3 cas) et un grade V (3 cas). La stabilisation de l’état hémodynamique, la disparition de l’hématurie et l’absence d’atteinte d’un organe creux nous ont permis d’être conservateur chez 13 patients (76, 5%). Une néphrectomie d’hémostase a été réalisée chez 4 patients, et un malade a été opéré pour une plaie diaphragmatique associé. La durée d’hospitalisation de nos patients est de 12 jours (6 – 33 jours), le scanner de contrôle fait systématiquement à J 10 retrouve une stabilisation des lésions. Conclusion: La prise en charge associant un bilan lésionnel correct, une bonne réanimation ainsi qu’une surveillance armée permet de limiter les complications et de minimiser le recours à la chirurgie chez des patients stables et bien sélectionnés. C097: LES TUMEURS SURRENALIENNES DANS LA REGION DE MARRAKECH A. Elhaous*, Z. Dahami*, M. Gabsi*, M. S Moudouni*, I. Sarf*. My. R. Elbelghiti**, S. Elkarimi**, S. Dilai**, M. Elhattaoui**. 48 * Service d’Urologie CHU Mohammed VI – Marrakech ** Service de cardiologie CHU Mohammed VI – Marrakech, Maroc Les tumeurs surrénaliennes sont réputées comme des tumeurs rares, mais depuis l’avènement du CHU Mohamed VI à Marrakech, leur diagnostic et de plus en plus fréquent. En effet ces tumeurs comprennent de multiples formes anatomopathologiques qui sont différentes par leurs modes de révélation, leur traitement et leur évolution. A travers une étude rétrospective, nous rapportons 10 cas de tumeurs surrénaliennes colligés dans les services de cardiologie et d’urologie au CHU Mohamed VI à Marrakech entre janvier 2004 et janvier 2006. L’age moyen était de 36 ans, l’HTA a été le mode de révélation le plus fréquent. Le diagnostic positif a été confirmé par le scanner abdominal et les dosages hormonaux (métanephrine, normétanephrine, cortisolémie, cortisol libre urinaire …). Apres préparation médical préopératoire le traitement chirurgical fut réalisé chez 8 patients (surrénalectomie). L’évolution a été marquée par un décès suite à des métastases multiples. Ce travail présente les caractéristiques épidémiologiques et clinques des tumeurs surrénaliennes dans la région de Marrakech, et nous permet de discuter les difficultés diagnostiques et thérapeutiques de cette pathologie. Mots clés: Surrénale, tumeurs endocrines. C098: LES PARTICULARITES DU KYSTE HYDATIQUE DU REIN OUVERT DANS LES VOIES EXCRETRICES: ETUDE COMPARATIVE A PROPOS DE 52 CAS Fekih N, Sallami S, Chelif M, Mejri R, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie But: Etudier les particularités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives du kyste hydatique du rein (KHR) ouvert dans les voies excrétrices. Matériel et méthodes: Entre 1992 et 2005, 52 patients ont été opérés pour un KHR. Il s’agit de 23 hommes et 29 femmes. L’âge était variable entre 19 et 80 ans (42, 4). Tous les patients ont eu traitement chirurgical. Une fistule Kysto-urinaire a été objectivée chez 24 patients (46, 1%). Les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives ont été comparées entre les deux groupes: Groupe I: KHR simple et Groupe II: KHR ouvert dans les voies excrétrices. Résultats: Le groupe I compte 28 patients dont 18 femmes. La moyenne d’âge était respectivement de 46, 2 ans (12-80) et 38 ans (16-62). Des ATCD de KH pulmonaire ou hépatique ont été rapportés chez 6 patients du Groupe I et chez 3 dans Groupe II. L’hydaturie est le signe la plus spécifique de fistule kysto-urinaire. Selon la classification radiologique de Gharbi, ces KHR ont été répartis en quatre groupes. Dans les deux groupes la majorité des kystes étaient classés type III de Gharbi (40% et 62% respectivement pour les groupes I et II). Une fistule kysto-urinaire a été suspectée sur les explorations radiologiques chez 5 patients du groupe I (17, 8%) et 15 patients du groupe II (62, 5%). Tous les patients ont eu un traitement chirurgical. Chaque fois qu’une fistule urinaire était mise en évidence, elle a été suturée. Un drainage interne par sonde double J a été indiqué dans les groupes I et II respectivement dans 1 et 4 cas. Les complications postopératoires étaient peu fréquentes sans différence entre les deux groupes. Conclusion: L’ouverture du KHR dans les voies excrétrices est une complication fréquente et grave. Le traitement comporte en plus de la cure du kyste une suture de la fistule. Le drainage interne est indiqué dans les fistules complexes, larges et difficiles à réparer. C099: KYSTES HYDATIQUES DU REIN ROMPUS DANS LES VOIES URINAIRES: A PROPOS D'UNE SERIE DE 31 CAS H Ayed, M Sfaxi, A Hammami, A Derouiche, M Chebil Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle de Tunis, Tunisie L’hydatidose constitue une affection parasitaire endémique en Afrique du nord. En Tunisie, elle a une incidence de 15/100000 toutes localisations confondues. La localisation rénale est rare (5%) et est caractérisé par une grande latence clinique. L’évolution de cette parasitose est grévée de nombreuses complications dont l’ouverture dans les voies urinaires, constitue la complication la plus fréquente. 31 cas ont été colligés dans notre série sur une durée de 13 ans. La symptomatologie est dominée par les lombalgies (100% malades), l’hydaturie (77%), coliques nephrétiques (54%). La fistule kysto-urinaire est unique dans 83% des cas, double dans 17 %. Cette fistule était souvent large avec un diamètre supérieur à 2 cm dans 50% des patients. Le traitement chirurgical a été indiqué dans tous les cas avec abord premier du kyste et du périkyste. Une pyelotomie a été nécessaire chez 6 patients dans le but d’extraire le matériel hydatique. La réparation de la brèche kysto-urinaire a été faite dans tous les cas. Le drainage simple de la loge rénale a été effectué chez 6 malades, un drainage de la cavité résiduelle a été associé dans 9 cas. Le drainage interne des voies excrétrices a été indiqué chez 14 patients. L’évolution a été favorable dans tous 49 les cas avec une durée moyenne d’hospitalisation de 18 jours. C100: PARTICULARITES CLINIQUES, RADIOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES DE LA TUBERCULOSE UROGENITALE. A PROPOS DE 100 CAS. Garbouj N, Sfaxi M, Blah M, Bouzouita A, Ben Slama M. R, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Objectif: Préciser les aspects cliniques, urographiques de la tuberculose uro-génitale et la prise en charge thérapeutique. Matériel et Méthodes: De 1989 à 2004, 101 patients atteints de tuberculose uro-génitale ont été traités. Il s'agissait de 63 hommes et de 38 femmes âgés de 15 à 74 ans (âge moyen: 46 ans). Résultats: La symptomatologie clinique était dominée par les signes irritatifs vésicaux (58%) et les lombalgies (46%). L’hématurie était notée dans 33% des cas. La fièvre, l'anorexie et l'amaigrissement étaient présents dans 35%. 52% des patients avaient une atteinte génitale. Une insuffisance rénale a été constatée dans 6% des cas dont la moitié due à une atteinte bilatérale. La bacillurie était présente dans 18% des cas. Sur l’UIV un rein muet a été retrouvé dans 39 % des cas. Une sténose urétérale était notée dans 26% des cas. Une petite vessie a été retrouvée dans 31% des cas. Ces lésions sont souvent associées. Des lésions évocatrices (granulomes inflammatoires) ont été retrouvées à la cystoscopie dans 6% des cas. Le traitement a consisté en une chimiothérapie antibacillaire chez 93% des patients en quadrithérapie pendant deux mois et en bithérapie pendant six mois en association avec la chirurgie dans 92% (réparatrice dans 18% des cas, et d’exérèse dans 74% des cas). Un drainage percutané a été réalisé dans 8% des cas. 4% des patients ont nécessité le recours à l’hémodialyse. Sous traitement médical, l’évolution s’est faite vers la guérison qui a été jugée sur les critères cliniques, biologiques et radiologiques, dans tous les cas moyennant le recours à la chirurgie (agrandissement vésical dans 18 cas, néphrectomie dans 69 des cas) Conclusion: Le diagnostic de tuberculose urogénitale est souvent évoqué devant un faisceau d’arguments cliniques et urographiques. Le bacille de Koch est rarement retrouvé. Il s’agit d’une pathologie grave pouvant mettre en jeu le pronostic rénal. C101: LA TUBERCULOSE UROGENITALE: A PROPOS DE 102 CAS. Jallouli H, Hadjslimen M; Bouacida M; Gassara M; Bahloul A; Mhiri M N. Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie Introduction: La tuberculose urogénitale (TUG) demeure fréquente dans notre pays. Son diagnostic précoce est difficile et souvent fait au stade de séquelles, posant ainsi un problème thérapeutique majeur. Notre objectif est d’étudier le profil actuel clinique, para clinique, thérapeutique et évolutif de la TUG. Matériels et méthodes. Etude rétrospective portant sur 102 patients porteurs de TUG colligés sur une période de 24 ans (1982-2005). Il s’agit de 71 hommes et de 31 femmes âgés entre 5 et 79 ans (moyenne d’âge: 38ans). Résultats: la symptomatologie était dominée par les signes irritatifs vésicaux (60 cas), les lombalgies (56 cas) et l’hématurie macroscopique (39 cas). Une atteinte génitale a été observée dans ¼ des cas. Un tableau de TUG grave a été observé dans 22 cas avec 10 atteintes sévères de la fonction rénale. Le diagnostic a été retenu devant des critères bactériologiques, BK retrouvé dans 40% des cas, radiologiques dans 72% des cas et anatomopathologiques dans 78% des cas. Tous les malades ont reçu une chimiothérapie antituberculeuse. Moyennant un drainage temporaire par une endoprothèse urétérale en double J dans 12 cas. Un traitement chirurgical a été nécessaire chez 88 patients. Une Chirurgie d’exérèse a été nécessaire pour 77 patients à type de Néphrectomie et nephrourétérectomie (58 cas), épididymectomie et castration (18 cas), Cystectomie et remplacement iléal (1 cas). Une chirurgie plastique a été pratiquée chez 18 patients a type d'entérocystoplastie (8 cas), de plastie urétérale et de réimplantation UV (7 cas), d' urétéro-iléoplastie (2 cas) et de plastie de l’urètre (2 cas). Un geste endoscopique du bas appareil urinaire a été pratiqué chez 2 patients à type d'urétrotomie interne (1 cas)et d'incision du col vésical(1cas). Conclusion: La TUG reste une affection grave comme en témoigne l’importance et la sévérité des lésions observées. Le diagnostic doit être précoce pour éviter le recours à une chirurgie souvent mutilante. C102: L’ANASTOMOSE URETEROCALICIELLE ETUDE D’UNE SERIE DE 19 CAS Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Jradi MA, Garreb M, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Objectifs: étude d’une série de 19 cas d’anastomose urétérocalicielle (indications, technique et résultats) avec une revue de la littérature. Patients et méthodes: c'est une étude descriptive rétrospective basée sur l’analyse des dossiers médicaux de 19 patients opérés dans notre service par anastomose urétérocalicielle sur une période de 16 ans. (1990-2006). 50 Résultats: Nos indications étaient: Une sténose iatrogène chez 7 patients, un échec de pyéloplastie chez 2 patients, une mégacalicose compliquée chez 5 patients, un syndrome de jonction vieilli chez 3 patients, une rupture pyélique sur un obstacle lithiasique chez 1 patient, tuberculose uro-génitale chez 1 patient. Nous avons utilisé dans notre série les 3 types d’AUC: latéro-latérale dans 53% des cas, termino-latérale dans 29, 4% et termino-terminale dans 17, 6%. Les 19 anastomoses urétéro-calicielles ont été réparties en 13 AUC du côté gauche et 7 du côté droit. Une seule anastomose urétéro-calicielle bilatérale, réalisée en 2 temps côté droit puis côté gauche à 2 mois d'intervalle. L’évolution clinique et radiologique étaient défavorables chez 7 patients (36, 8%) avec un recul moyen de 32, 6 mois: Le taux de succès dans notre série était 70, 5%, avec 90% de succès dans les cas opérés de première intention, tandis que pour les AUC de sauvetage, le taux de succès était de 57, 2%. Conclusion: Cette technique est digne d’intérêt et qui doit être envisagée non seulement en cas de réintervention après échec d’une résection de la jonction pyélo-urétérale classique mais aussi comme traitement primitif avant le recours à une la néphrectomie. C103: SURVEILLANCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES AU SERVICE D'UROLOGIE Y. Elfrougui M. El Mouzdahir, M. Elbaghouli, R. Aboutaeib, R. Rabii, A. Joual, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Ce travail est le résultat d'une étude prospective d'une série de 412 patients hospitalisés dans le service d'Urologie- Unité B du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 9 mois (du 1er Septembre 2002 au 5 Juin 2003. Les critères d'inclusion étaient tous les patients ayant séjourné au service pendant plus de 24 heures au cours de la période d'étude. Sur les 412 patients, 33 ont présenté une infection nosocomiale, soit 8% dont l'infection urinaire (19 cas), l'IPOS (7 cas), l'IPOP (1 cas), IU + IPOS (4 cas), IU + IPOP (2 cas). Les termes isolés étaient principalement des BGN, soit 78, 95% dont: • Les Enterobactéries (65, 79%) avec à leur tête Escherichia coli qui prédominait avec 7 cas. • Les non Enterobactéries (13, 16%) avec comme chef de file Pseudomonas aeruginosa avec 4 cas. Les CGP représentaient 18, 42 % avec Staphylocoque aureus et Enterococcus species en tête avec 2 cas pour chacun. Par ailleurs, les Anaérobies ont été retrouvés dans 2, 63% représentés par le seul cas retrouvé de Bacteroides distasonis. Tous les germes recensés dans notre série avaient la particularité d'avoir une ou plusieurs sensibilités aux antibiotiques. Aucune complication ni cas de décès ne fût répertoriés. Le pronostic des IN implique un diagnostic précoce et une bonne gérance de l'antibiothérapie et de l'environnement du malade. Donc, seule la prévention des IN jumelée à la surveillance de celle-ci peuvent par coordination entre elles permettre d'en réduire la morbidité, la mortalité et le coût. C104: PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS URINAIRES EN MEDECINE DE VILLE. R Rabii, S El Mhef; M Khelil, H Fekak, A Debagh; A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Les infections urinaires sont d'une extrême fréquence. Elles viennent, après les infections respiratoires, au second rang des motifs de consultation et de prescription d'antibiotiques. Le but de ce travail est d’évaluer le profil épidémiologique, clinique, bactériologique et évolutif des infections urinaires communautaires. Il s’agit d’une étude rétrospective et multicentrique étalée sur 7 mois, entre Mai et Décembre 2005 réalisée par des médecins généralistes privés répartis à travers le pays concernant 12944 malades dont 9504 atteints d’infection urinaire bilantée ou non et ayant reçu un traitement à base de Quinolonnes (ciprofloxacine). Pour chaque malade le médecin participant remplit une fiche qui comprend: L’âge, le sexe, les facteurs favorisants, ECBU + antibiogramme, la durée du traitement ainsi que l’évaluation de l’efficacité et de la tolérance du traitement. L’âge moyen des patients était de 44 ans, 85% des cystites ont été diagnostiquées chez des patients de plus de 25 ans. Plus de 75% des pyélonéphrites ont concerné des patients de plus de 36 ans et plus de 75% des prostatites ont été recensées chez des patients de plus de 50 ans. Une prédominance féminine a été notée (59%). La cystite était le diagnostic le plus fréquent (75%) suivie des pyélonéphrites (12%) puis des prostatites (10%). Les brulures mictionnels étaient le symptôme le plus fréquent, le diabète était le facteur favorisant le plus rapporté, l’escherichia coli était le germe le plus retrouvé (66%) suivi du staphylocoque (13%). Les cystites ont été traitées pendant 5 jours dans 60% des cas et pendant 10 jours ou plus chez 40% des malades, 81% des pyélonéphrites et 75% des prostatites ont reçu un traitement de 10 à 15 jours par ciprofloxacine. L’efficacité du traitement était jugée satisfaisante ou très satisfaisante dans 95% des patients. C105: PLACE DE LA CYSTECTOMIE SUSTRIGONALE AVEC AGRANDISSEMENT VESICAL DANS LE TRAITEMENT DES CYSTITES INTERSTITIELLES (A PROPOS DE 6 CAS) 51 Krichene I, Sfaxi M, Garbouj N, Ben Slama MR, Derouich A, Ayed M, Chebil M Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Objectif: Revoir les indications et les résultats de la cystectomie sus-trigonale avec entérocystoplastie d’agrandissement dans le traitement des cystites interstitielles (CI). Matériels et méthodes: Entre 2001 et 2006, 6 patients (5 femmes et 1 homme) présentant une CI invalidante et rebelle au traitement médical ont eu un traitement chirurgical par cystectomie sus-trigonale et entérocystoplastie d’agrandissement dans le service d’urologie de l’HCN. 1 seul patient a eu une réimplantation urétéro vésicale bilatérale Résultats: L’age moyen des patients était de 52 ans (extrêmes: 32-64 ans). 4 patients avaient une capacité vésicale réduite dont 1 avec retentissement sur le haut appareil urinaire et début d’insuffisance rénale. Le suivi moyen des patients était de 24 mois (extrêmes: 260 mois). 3 patients avaient une amélioration de leurs troubles mictionnels. 2 patients présentaient une vidange vésicale incomplète imposant le recours aux autosondages. Une patiente n’a pas présenté d’amélioration clinique après 2 mois de suivi. Conclusion: La chirurgie reste l’ultime recours pour le traitement des CI invalidantes. La cystectomie sus trigonale avec entérocystoplastie d’agrandissement parait avoir des résultats satisfaisants. C106: PLACE DE L’ELECTROCOAGULATION ENDOSCOPIQUE DANS LE TRAITEMENT DES CYSTITES HEMORRAGIQUES INDUITES PAR LE CYCLOPHOSPHAMIDE Dridi M, Ben Jeddou F, Chouki M, Hellel M, Hmidi M, Chtourou M, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie Introduction: La cystite hémorragique survenant après traitement par le cyclophosphamide peut mettre en jeu le pronostic vital par l’importance de saignement qu’elle occasionne. Les possibilités thérapeutiques sont variées et repose essentiellement sur l’irrigation vésicale continue. Nous rapportons trois cas de cystite hémorragique induite par le cyclophosphamide traitée avec succès par électrocoagulation endoscopique. Observations: Il s’agit de deux femmes et un homme âgés entre 19 et 35 ans ayant bénéficié d’une préparation médicale pour allogreffe de moelle osseuse par le cyclophosphamide à la dose de 50 mg par kg et par jour 4 jours de suite. Après un délai allant de 10 à 30 jours une hématurie macroscopique abondante est apparue, responsable d’une anémie sévère. Après échec du traitement par irrigation vésicale continue au sérum physiologique avec survenue d’une rétention vésicale sur caillot, tous les patients ont bénéficié d’une électrocoagulation endoscopique. Résultats: A la cystoscopie, la vessie est le siège de lésions pétéchiales diffuses associées par endroit à des plages de muqueuse mamelonné rouge sombre saignant spontanément. L’électrocoagulation a concerné tous les lésions qui saignent. L’évolution a été favorable dans tous les cas. L’histologie des fragments biopsique a confirmé le diagnostic de cystite hémorragique. Conclusion: L’électrocoagulation endoscopique est une méthode efficace et peu morbide dans le traitement des Cystite hémorragique induite par le cyclophosphamide. Ce traitement doit être indiqué précocement après échec de l’irrigation vésicale. C107: ECHO-DOPPLER ET CANCER PROSTATIQUE: OPTION OU NÉCESSITÉ? Gomez-Orozco W, Sauvain J. l, Palascak P, Nader N, Bloqueau P, Bremon J. m, Jung L, Maniere P, Papavero R. CHI Vesoul France Objectifs: Déterminer la valeur de l'écho-Doppler Puissance (EDP) dans le diagnostic de cancer et son rôle dans le bilan d'extension. Matériels et méthodes: Un examen par EDP a été réalisé chez 703 patients présentant un taux sérique de PSA > 3, 5 ng /ml: 6 biopsies initiales ont été réalisées sans Doppler et chez 168 patients gardant un taux sérique de PSA anormal une série complémentaire a été réalisée sous guidage écho Doppler. Deux cent quarante-huit cancers ont été diagnostiqués après les biopsies initiales et 99 après la deuxième série de biopsies. Cent vingt trois patients porteurs d'un cancer cliniquement localisé ont bénéficié d'une prostatectomie radicale (PR). Résultats: Une zone hypoéchogène et/ou hyper vasculaire était présente à l'EDP chez 403 patients et correspondait dans 305 cas à un cancer. Quarante deux cancers ne présentaient aucune anomalie à l'examen écho-Doppler. La valeur prédictive négative de l'EDP était évaluée globalement à 86 %. Après une première série de biopsies négatives si une anomalie persistait à l'EDP, le risque d'avoir une biopsie positive sur la série complémentaire était de 83 %. La présence de vaisseaux anormaux hypertrophiés était corrélée au degré de différenciation cellulaire de la lésion (p<0, 001). Parmi les 42 cancers T1c non visibles à l'EDP, 38 avaient un score de Gleason inferieur ou égal à 6 et 12 cancers pouvaient être considérés comme insignifiants après 21 prostatectomies radicales. Une extension extraprostatique était présente dans 71, 4 % des cas lorsqu’un vaisseau d'origine tumorale franchissait la capsule.Conclusion: L'EDP peut contribuer à l’évaluation du degré d’agressivité de chaque cancer 52 prostatique et limiter le nombre de biopsies utiles au diagnostic. 53 Posters 54 P001: EXPERIENCE DU SERVICE D'UROLOGIE DE KAIROUAN EN MATIERE DE BIOPSIE PROSTATIQUE ECHOGUIDEE Gharbi M, Amri N, Chambeh W, Dahmani A, Ounaies A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M Service d'Urologie, Unités Chirurgicale Les Aghlabites, Kairouan, Tunisie Le cancer de la prostate constitue un problème de santé publique important par sa fréquence. L’utilisation de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) a considérablement modifié les modalités de diagnostic du cancer de la prostate et a permis un diagnostic plus précoce. Les biopsies prostatiques échoguidées par voie endorectale restent indispensables pour confirmer le diagnostic compte tenu du manque de spécificité du PSA. Cette étude rapporte l’expérience de notre service en matière de biopsie prostatique échoguidée. Durant une période de 3 ans, entre 2004 et 2006, 40 biopsies echoguidées ont été réalisée chez des patients ayant un toucher rectal suspect et / ou un PSA ≥ 4 ng/ml. La sonde échographique endorectale utilisée est une sonde de haute fréquence (7,5 MHZ). L’âge moyen des patients était entre 55 et 86 ans, avec une médiane de 64 ans. Le motif de consultation était des troubles mictionnels dans 85% des cas. Dans 24 cas, le toucher était suspect (prostate dure ou nodulaire). Dans 52, 5% des cas, le PSA était entre 4 et 10 ng/ml et 7 patient avait une PSA ≤ 4 ng/ml. L’échographie avait montré des zones suspectes dans seulement 15% des cas. Aucun cas de prostatite aigue post biopsie n’a été rapporté. Le résultat anatomo-pathologique est revenu positif dans 25% des cas. Dans un seul cas, l’état de patient ainsi que le bilan d’extension ont permis de réaliser une prostatectomie radicale. Dans les autres cas, un traitement hormonal (castration chimique ou chirurgicale) avec une résection à but mictionnel ont été réalisée. Pour les patients ayant un PSA ≥ 4ng/ml avec des biopsies négatives, une surveillance rigoureuse a été entrepris (control PSA à 6 mois ± une 2ème série de biopsie). La biopsie prostatique a révolutionné la prise en charge du cancer prostatique en étant l’étape incontournable du diagnostic, cet essor est étroitement lié à l’apport du dosage de PSA. P002: PLACE DE LA PROSTATECTOMIE RADICALE DANS LE CANCER DE LA PROSTATE PT3 S El Mhef; B Querfani, M Khelil, R Rabii, H Fekak, A Debagh; A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc But: à l’heure actuelle, malgré la découverte du cancer de prostate à un stade précoce, un certain nombre de patients sont dépistés à un stade localement avancé. La surestimation du stade est fréquente, elle est de 15 à 25%, certains patients peuvent être guéris par la chirurgie. Matériels et Méthodes: nous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 5 patients ayant bénéficié d’une prostatectomie radicale pour adénocarcinome prostatique classé PT3 après étude anatomopathologique sur une durée de 2 ans (janvier 2003 – janvier 2005). Résultats: le suivi moyen est de 23 mois, la survie sans progression biologique est de 60%. Aucune complication post-opératoire n’a été notée, tous les malades sont restés continents. Deux patients ont repris leurs activités sexuelles après 6 mois alors que les trois autres l’ont repris après 12 mois sous traitement médical. Conclusion: le cancer PT3 est agressif, son traitement doit être agressif. En cas de PSA < 20mg/ml, score de Gleason < 8 et espérance de vie > 10 ans, certains cas peuvent être traités. P003: APPORT DE L’IMAGERIE DANS LE RHABDOMYOSARCOME PROSTATIQUE T. Affi, R. Salem, Ch. Hafsa, S. Kriaa, M. Golli, M. Mekki, A. Nouri, Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie Objectif Analyser et discuter les aspects radiologiques du rhabdomyosarcome prostatique. Patient et méthodes: Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de 4 ans, sans antécédents pathologiques notables, consultant pour dysurie et des lombalgies récurrentes, l’examen clinique trouve une masse dure de la loge prostatique. Une échographie avait montré une prostate augmentée de taille et d’écho structure hétérogène. Un complément par une IRM avait objectivé une masse tumorale occupant la loge prostatique infiltrant le plancher vésical et la graisse avoisinante. Le diagnostic d’un rhabdomyosarcome prostatique était retenu et l’examen anatomopathologique avait confirmé ce diagnostic. Résultat: Le rhabdomyosarcome du tractus uro-génital représente 15 à 30% des rhabdomyosarcomes de l’enfant et la tumeur du tractus uro-génital la plus fréquente chez le garçon de moins de deux ans. Il peut se localiser à la vessie ou à la prostate. L’imagerie a été révolutionnée par l’échographie, la TDM et l’IRM montrant une tumeur solide hétérogène, du fait de la possibilité de saignement ou de nécrose. Conclusion L’imagerie joue un rôle crucial dans le diagnostic, le bilan d’extension et surtout du suivi postthérapeutique des rhabdomyosarcomes prostatique de l’enfant. P004: CORRELATION PSA – VOLUME PROSTATIQUE – AGE DU PATIENT 55 Dagdagui N, Lefi M, Touffahi M, Ghezala W, Lachheb N, Hellara I, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie But Etablir la relation entre le volume théorique de la prostate évalué par échographie, le taux de PSA total et l’âge du patient. Matériel et Méthodes Nous avons mené une étude rétrospective sur 100 malades, répartis en quatre tranches d’âge (à partir de 50ans), présentant une hypertrophie bénigne de la prostate confirmée par l’histologie, avec un taux de PSA total ≤ 10ng/ml. Le volume prostatique a été évalué par une échographie sus-pubienne dans tous les cas. Le dosage des PSA a été pratiqué dans un seul laboratoire. Résultats: Pour chaque tranche d’âge de 10ans, la valeur du volume prostatique à l’échographie est corrélée à la valeur de PSA total suivant une fonction logarithmique. Après avoir tracé la courbe logarithmique: Log (volume échographique) = f [Log (PSA)] nous constatons une relation linéaire Conclusion Ce travail permet d’établir une courbe logarithmique qui prédit la valeur de PSA total à partir de volume échographique de la prostate pour une tranche d’âge de dix ans. P005: ADENOCARCINOME DUCTAL DE LA PROSTATE Bahloul A, Lefi M, Iouffahi M, Dagdagui N, Hellara W, Moussa A, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie L’adénocarcinome ductal est une entité anatomoclinique rare du cancer de la prostate. Il représente moins de 1% des cancers prostatiques et dérive du tissu prostatique et non des structures mulleriennes. But: étudier les particularités thérapeutiques et pronostiques de cette tumeur. Nous rapportons le cas d’un adénocarcinome ductal de découverte histologique chez un patient âgé de 64 ans traité pour un adénome prostatique compliqué d’hématurie macroscopique et de rétention vésicale complète. A posteriori, le dosage de PSA est revenu élevé à 31.6 ng/ml avec un bilan d’extension négatif. Le patient a été proposé pour une radiothérapie. Conclusion: Les principes thérapeutiques du carcinome ductale sont les mêmes que l’adénocarcinome glandulaire. Son pronostic est souvent péjoratif. P006: ROLE DE L’ANTIGENE PROSTATIQUE SPECIFIQUE PSA DANS LE DEPISTAGE DE L’ADENOCARCINOME DE LA PROSTATE Hadj Slimen M, Gassara M, Mseddi A, Ben Abdallah I, Ketata H, Bahloul A, Masmoudi H, Mhiri M. N. Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba – Sfax, Tunisie Introduction: Le dépistage du cancer de la prostate reste un sujet de pointe ce qui va permettre de découvrir le cancer à un stade précoce et assurer le maximum de chances de succès. Notre but est d’étudier la valeur du PSA dans le diagnostic de l’adénocarcinome de la prostate (ACP). Matériel et méthodes: L’étude s’est déroulée durant l’année 1996. Un dosage systématique du PSA sérique a été réalisé, dans le même laboratoire, chez 588 patients, consultant en urologie pour trouble urinaires (55%), ou provenant d’autres services avec également une symptomatologie orientant vers la prostate. Résultats: l’age moyen des patients a été de 65 ans (38-88 ans), 85% des patients sont âgés de plus de 49 ans. Nous avons décelé 55 cas d’ACP, 52 cas d’HBP et 8 cas de prostatite. Enfin, 473 patients ont été indemnes de toute pathologie prostatique patente. Le taux de PSA était compris entre 0, 2 et 4350 ng/ml. Des valeurs pathologiques (supérieures à 4ng/ml) ont été notées dans 78 cas (13%). La valeur seuil retenue étant de 4 ng/ml, 45 patients ont un ACP, soit une sensibilité de 82%, une spécificité de 94%, une valeur prédictive positive de 98%, une valeur prédictive négative de 58%, et une fiabilité de 93%. Ces valeurs sont respectivement de 86, 91, 49, 98, et 90% si la valeur seuil est de 3ng/ml, alors qu’ils sont de 76, 96, 66, 98, et 94% si la valeur seuil est de 5ng/ml. Quinze cas d’ACP ont été retrouvés chez les patients qui ont eu un toucher rectal (TR). Le TR était suspect chez 18 patients dont 10 seulement porteurs d’ACP, ainsi la sensibilité du TR a été de 67%. Enfin association TR+PSA (seuil >4ng/ml) ont une fiabilité supérieure avec une sensibilité à 90%, une spécificité à 87.5%, une VPP à 90%, et une VPN à 87.5%. Conclusion: Le dosage de PSA a une bonne sensibilité et une valeur prédictive positive dans le diagnostic des ACP. La combinaison des données du TR et du dosage du PSA améliore encore nettement ces valeurs. P007: LES SARCOMES PROSTATIQUES. A PROPOS DE 4 CAS Ketata H, Bouacida M, Charfi. W, Sahnoun A, Hadjslimen M, Fakhkakh H, Bahloul A, Mhiri M. N Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie Objectif: Les sarcomes prostatiques sont des cancers rares qui comptent pour moins de 0, 1 % de l’ensemble des tumeurs prostatiques; on se propose d’exposer les caractéristiques cliniques et évolutives de cette pathologie. 56 Matériels et méthodes: étude rétrospective, série de 4 obsérvations sur une période de 20 ans obsérvées chez des hommes d’âge moyen de 54 ans (31-71). Résultats: Les symptômes révélateurs n’étaient pas spécifiques et étaient à type de signes d’irritation vésicale dans tous les cas, d’obstruction urinaire (75 %) et d’hématurie initiale (25 %). Le toucher rectal a révélé dans tous les cas une prostate suspecte indurée avec infiltration du plancher vésical dans 1 cas. Le bilan morphologique a comporté une échographie suspubienne qui a montré dans tous les cas un très volumineux processus tumoral hétérogène prostatique, une urétéro hydronéphrose par infiltration du plancher vésical (50 %). Le bilan d’extension a révélé un envahissement osseux au niveau du bassin chez un patient, des métastases pulmonaires (2 cas), hépatiques (1 cas). Tous les patients ont eu une biopsie transrectale de la prostate, associée dans 2 cas à une réséction endoscopique à visée mictionnelle. Le diagnostic de certitude a été fait par l’histologie il s’agissait de rhabdomyosarcome (1 cas), de leiomyosarcome (2 cas) et de fibrosarcome chez le plus jeune patient. Le traitement s’est limité à une chimiothérapie systémique (3 cas) et une abstention thérapeutique chez un patient en raison de son mauvais état général. L’évolution a été fatale dans tous les cas, après 4 mois de survie en moyenne, avec apparition d’une extention ischio-pelvienne rapide de la tumeur (3 cas), de métastases osseuses (2 cas) et d’un syndrome occlusif par envahissement rectal ayant nécessité une colostomie de proche amont (1 cas). Conclusion: Les sarcomes prostatiques se caractérisent par leur extention loco-régionale importante et rapide, leur haut grade de malignité et leur mauvais pronostic. P008: DECOUVERTE FORTUITE D'UN ADK PROSTATIQUE SUR PIECE DE CYSTOPROSTATECTOMIE POUR TUMEUR INFILTRANTE DE VESSIE Djelouat T, Sayoud R, Benssaci S, Achour H, Dahdouh A. EHS Clinique d'Urologie Néphrologie Et Transplantation Rénale A Bouchrit Constantine, Algerie L'incidence de l'ADK prostatique et/ou de la néoplasie intra-épithéliale (PIN) de tout grade sur la pièce de cystoprostatéctomie pour tumeur infiltrante de vessie varie selon les serie de 2, 8 à 70. A travers une observation clinique et une revue de la litterature, nous discutons les différents aspects à prendre en considération en pre-per et post opératoire devant toute cystoprostatectomie. P009: TEMPS DE DOUBLEMENT DU PSA: METHODE DE CALCUL ET INTERET Ghezala W, Lefi M, Touffahi M, Hellara W, farhane S, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie But: Mettre en valeur l’intérêt du temps de doublement du PSA (PSA doubling time PSA-DT) pour le suivi des malades traités pour cancer de la prostate et savoir le calculer. Matériel et méthodes: Nous avons revu la littérature sur les méthodes possibles de calcul du PSA-DT proposées par plusieurs auteurs. Résultat: Nous avons retenu 2 méthodes simples de calcul du PSA-DT: La méthode utilisant 2 points: PSADT= log2x (t2-t1)/ (logPSAt2-logPSAt1) et la méthode utilisant la pente de la courbe logarithmique du PSA en fonction du temps: PSA-DT=ln2/m, ou m est la pente de la courbe. Conclusion: Le temps de dédoublement du PSA est un paramètre fiable qui a un intérêt pronostic important notamment pour prédire le temps de rechute après prostatectomie radicale ou après radiothérapie externe. P010: ETUDE DE L’EXPRESSION DES ANTIGENES DE LA FAMILLE CANCER TESTIS Derouiche A, Lajmi N*, Gati A*, Ouni A, BenammarElgaaied A*, Ayed M, Chebil M. Service d'Urologie Hôpital Charles Nicolle De Tunis *Laboratoire de génétique, immunologie et pathologies humaines, Faculté des sciences de Tunis, Tunisie Objectif: Caractériser le profil antigénique des tumeurs prostatiques par l’étude de l’expression de huit antigènes tumoraux de la famille Cancer Testis: NYESO1, LAGE-A1, MAGE-A1, MAGE-A3, MAGEA4, MAGE-A10, SSX2, CT10 afin de le corréler aux caractéristiques cliniques des patients atteints d’adénocarcinome prostatique Méthodes: L’étude a porté sur 23 adénocarcinomes prostatiques dont on a analysé l’expression des antigènes de la Famille Cancer Testis par la technique de RT-PCR, via des amorces spécifiques, à l’issue de l’extraction des ARNs totaux à partir des coupeaux de résections. Résultats: Les résultats ont montré une expression hétérogène de ces antigènes. En effet, l’antigène MAGE-A3 est majoritairement exprimé par les tumeurs soit 95%(22/23) des cas. L’antigène MAGEA4, NY-ESO-1, LAGE-A1 sont respectivement détectés chez 82% (19/23), 43% (10/23) et 13% (3/23) des patients. Par ailleurs aucune expression n’a été révélée pour les antigènes SSX2, MAGE-A1, MAGEA10, CT10 et PRAME. En outre, 92%(21/23) des adénocarcinomes étudiés expriment plus qu’un seul antigène. 57 Conclusion: Les adénocarcinomes prostatiques expriment majoritairement quatre antigènes de la famille Cancer Testis NY-ESO-1, MAGE-A3, MAGEA4 et LAGE-A1. L’expression simultanée de ces antigènes corrèle avec un mauvais pronostic. Nos résultats soulignent l’importance de l’utilisation de ces antigènes en vue d’une vaccination antitumorale. P011: ADENOCARCINOME A CELLULES EN BAGUE A CHATON PRIMITIF DE LA VESSIE: A PROPOS D'UN CAS H. ketata, A. bahloul, M. N. Mhiri Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie Introduction: L'adénocarcinome à cellules en bague à chaton primitif de la vessie est une tumeur rare. Le pronostic de cette tumeur est habituellement défavorable et sa pathogénie reste controversée. Objectif: L'objectif de ce travail est de discuter les particularités anatomocliniques, thérapeutiques et évolutives de l’adénocarcinome à cellules en bague à chaton primitif de la vessie, en étudiant une observation de cette tumeur rare avec une revue de la littérature. Observation: Nous rapportons l’observation d’un patient de 72 ans qui a consulté pour hématurie macroscopique et chez qui les explorations radiologiques ont permis de suspecter une tumeur vésicale. L’étude anatomopathologique du matériel de résection endoscopique de cette tumeur a conclut à un adénocarcinome à cellules en bague à chaton primitif de la vessie. Le bilan d’extension (TDM thoracique, scintigraphie osseuse) été négatif. Le patient a bénéficie d’une cystoprostatectomie radicale. L’examen anatomopathologique de la pièce a montré qu’il s'agissait d'un carcinome à cellules en bague à chaton avec une composante colloïde évaluée à environ 40 %. La tumeur était infiltrante, envahissant la graisse péri vésicale; les limites chirurgicales prostatiques et urétrales étaient saines. Apres 16 mois on a noté une récidive tumorale au niveau de l’urètre et de corps caverneux droit. Le patient a eu une urethrectomie avec une tumorectomie partielle et une radiothérapie adjuvante qui a permis de réduire la taille tumorale sans qu'il y ait rémission complète ; l'état du patient a été stabilisé et il a gardé un bon état général avec un recul de cinq ans. Conclusion: L'adénocarcinome à cellules en bague à chaton est une entité exceptionnelle dont le diagnostic est anatomopathologique, l'histogenèse reste discutée et la radiothérapie adjuvante semble allonger la survie. P012: METASTASE CUTANEE D’UNE TUMEUR VESICALE INFILTRANTE. A PROPOS D’UN CAS Bouicha T*, Youssef A*, Zakhama W*, Thabet I**, Jaidane M*, Slema A*, Ben Sorba N*, Mosbah. AF*. *Service d'Urologie Sahloul, Sousse. ** Service De Radiologie Sahloul, Sousse, Tunisie La diffusion métastatique d’un carcinome à cellules transitionnelles de la vessie à un stade avancé est rarement révélée par une localisation cutanée. Cependant, elle signe une dissémination des cellules cancéreuses au niveau du foie ou du poumon au moins microscopique, déterminant un mauvaispronostic. Nous rapportons un cas de métastase cutanée chez un patient âgé de 60 ans, survenue 4mois après une cystectomie totale avec une dérivation externe type bricker pour un carcinome à cellules transitionnelles de la vessie, peu différencié stade pT3a N0 M0. Cette métastase est apparue sous forme d’une masse cutanée mesurant 10 x 7 cm de consistance dure, adhérente aux plans superficiels et profonds, siégeant en paraxyphoïdien droit. La biopsie tumorale a confirmé le diagnostic. La tumeur a été jugée au dessus de toute ressource thérapeutique curative. Le patient est décédé 5 mois après l’apparition de la métastase cutanée. A travers ce cas est une revue de la littérature nous rapportons les particularités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de cette entité. P013: CARCINOME EPIDERMOIDE DE LA VESSIE Ketata H, Ben Abdallah I, Gassara M, Bouhlel A, Bouassida M, Bahloul A, Mhiri MN. Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie Objectif: le carcinome épidermoide de la vessie (CEV) est une tumeur rare dans notre pays. Notre but est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de cette pathologie. Matériel et méthode: notre étude est rétrospective (1982-2006). Nous avons recensé 40 cas de CEV parmi 859 cas de tumeurs primitive de la vessie (4.6%). l’age moyen était de 59ans ; avec une prédominance masculine nette (31 hommes-9 femmes). Résultats: le tabagisme a été retrouvé dans 35% des cas, l’association à une lithiase vésicale a été notée dans 15% des cas. Le délai moyen de consultation était de 6 mois à partir de des premiers symptômes fait surtout d’hématurie macroscopique dans 88% des cas. A la cystoscopie ; la tumeur était uni focale dans 52% des cas, d’aspect solide dans 62, 5% et de taille supérieur à 4 cm dans 32%des cas. Après résection endoscopique ; à l’étude anatomo-pathologique la tumeur infiltrait le muscle dans 92.5% des cas. Une chirurgie radicale a été pratiqué chez 47.5% des patients:une cystoprostatectomie dans 32.5%des cas, 58 15%ont eu une pelvectomies antérieurs et dans7.5%ont a pratiqué une cystectomie partielle devant de l’aspect localisé et de la tumeur sans infiltration du muscle ou suite a un refus de la cystectomie totale. Après un recul moyen de 25 mois, 4 cas de récidive loco-régionale ont été notée parmi les cas ayant bénéficié d’un traitement radical, dont 1 cas qui a bénéficié d’une radiothérapie et un traitement antalgique pour les 3 autres. un cas de métastase hépatique qui a subi une chimiothérapie. Conclusion: le CEV est une tumeur rare. La cystectomie radicale reste le traitement de référence. Le diagnostic précoce, surtout chez les sujets à risque, peu améliorer un pronostic traditionnellement mauvais. P014: LEIOMYOME DE LA VESSIE: A PROPOS DE 3 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE Bahloul A, lefi M, touffahi M, Dagdagui N, Hellara W, Njim L, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie Les tumeurs mésenchymateuses de vessie sont rares. Le léiomyome en est la forme histologique la plus fréquente. But: discuter les modalités thérapeutiques de cette tumeur et la place de l’endoscopie dans la surveillance à long terme. Nous rapportons 3 cas de léiomyome de la vessie dont les manifestations cliniques et radiologiques étaient celles d’une tumeur vésicale urotheliale mais la confirmation diagnostique est toujours histologique. Le traitement a consisté en une cystectomie partielle dans un cas et une résection endoscopique complète dans les autres cas. Les suites opératoires ont été simples. Le recul moyen est de 46mois sans récidive. Conclusion: le léiomyome de la vessie est une tumeur bénigne rare d’excellent pronostic. Son traitement endoscopique constitue un alternatif pour la chirurgie ouverte. P015: VALEUR PRONOSTIQUE DE L'EXPRESSION IMMUNOHISTOCHIMIQUE DU PROTO-ONCOGENE C-ERB B2 DANS LES TV I. M'sakni*, F. Bougrine*, S. Ghozzi**, J. Ghorbel**, N. Znaïdi Sabegh*, R. khiari**, A. Bouziani*, N. Ben Raïs**. *Service d'Anatomie et de Cytologie Pathologique Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie **Service d'Urologie. Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Le stade et le grade tumoral des tumeurs vésicales (TV) restent les éléments majeurs pour définir le pronostic. Cependant, il est parfois difficile d’identifier une infiltration du chorion ou du muscle vésical. De plus, l’évaluation du grade tumoral est subjective et non reproductible. L’analyse de certains marqueurs immunohistochimiques permettrait de compléter utilement l’analyse morphologique conventionnelle. Le but du travail est d’étudier l’intérêt pronostique de l’expression du proto-oncogène c-erb B2 dans les TV. Nous avons étudié une série rétrospective de 30 patients ayant des TV. L’âge moyen était de 68 ans. La majorité était de sexe masculin. La symptomatologie était dominée par l’hématurie. 90 % des tumeurs étudiées étaient unifocales. La taille tumorale moyenne était de 2, 6 cm. Les tumeurs étaient localisées surtout au niveau des faces latérales. Plus que la moitié des tumeurs (56, 7%) correspondaient à des carcinomes urothéliaux de bas grade. Les carcinomes urothéliaux de haut grade représentaient 33, 3% des cas. Les néoplasies urothéliales à faible potentiel de malignité ne représentaient que 10% des tumeurs. Le pourcentage des tumeurs de stade pTa était de 20%, celui des tumeurs de stade pT1 était de 56, 6% et celui des tumeurs de stade pT2 était de 23, 4%. 81, 9% des tumeurs ont récidivé au moins une fois. Le taux de progression en stade et/ou en grade tumoral a été estimé à 19, 2%. L’expression de c-erbB2 avec une valeur seuil de positivité fixée à 28 % est corrélée au grade tumoral (P= 0.007). Ce résultat peut être utile en pratique courante pour mieux grader les TV. P016: CARCINOME EPIDERMOÏDE PUR DE LA VESSIE: ETUDE D’UNE SERIE DE 50 CAS. Maamouri F*, Bellil S*, Chelly I*, Mekni A*, Bellil K*, Kchir N*, Haouet S*, Horchani A**, Zitouna MM*. *Service d’anatomie et de cytologie pathologiques. Hôpital La Rabta. Tunis. **Service d’Urologie. Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie La pathologie tumorale maligne de la vessie est dominée par le carcinome urothélial. Le carcinome épidermoïde pur représente moins de 2% des carcinomes vésicaux. En Tunisie, cette fréquence passe à 5%. Objectif: A travers cette étude, nous essayerons d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, pathologiques, thérapeutiques et pronostiques de ce type de carcinome. Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les cas de carcinome épidermoide pur de la vessie colligés au service d’anatomie et de cytologie pathologiques de l’hôpital La Rabta de Tunis et ce durant 16 ans (19990-2006). Résultats: 50 cas ont été colligés soit 2.5% de l’ensemble des tumeurs vésicales examinées au cours de la même période. Il s’agissait de 6 femmes (12%) et de 44 hommes (88%). L’âge moyen était de 65 ans (3885 ans). Les patients étaient souvent tabagiques. 4% 59 des cas étaient associés à une Bilharziose. Un autre cas était développé sur un diverticule vésical. Le diagnostic était posé sur des copeaux de résection dans 75% des cas. La tumeur était superficielle (pTa et pT1) dans 20% des cas. Une infiltration des organes de voisinage était notée dans 8% des cas et des métastases ganglionnaires dans 6% des cas. Le traitement consistait dans tous les cas en une exérèse élargie. corrélée à la progression tumorale en stade et/ou en grade (P= 0.007). Ces résultats peuvent être utiles en pratique courante pour mieux classer les TV et optimiser la prise en charge des malades. L’expression de l’antigène Ki67 étant corrélée à la récidive précoce, il pourrait intervenir dans la décision du rythme des contrôles endoscopiques des patients. P017: VALEUR PRONOSTIQUE DE L'EXPRESSION IMMUNOHISTOCHIMIQUE DE l'ANTIGENE Ki67 DANS LES TUMEURS VESICALES. A PROPOS D’UNE SERIE DE 30 CAS. I. M'sakni*, F. Bougrine*, S. Ghozzi**, M. mechri**, N. Znaïdi Sabegh* R. khiari**, A. Bouziani*, N. Ben Raïs** *Service d'Anatomie et de Cytologie Pathologique Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie **Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie P018: VALEUR PRONOSTIQUE DU MARQUEUR IMMUNOHISTOCHIMIQUE PCNA DANS LES TUMEURS VESICALES. A PROPOS D’UNE SERIE DE 30 CAS. I. M'sakni*, F. Bougrine*, S. Ghozzi**, M. Mechri**, N. Znaïdi Sabegh*, R. Khiari**, A. Bouziani*, N. Ben Raïs** *Service d'Anatomie et de Cytologie Pathologique Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie ** Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Le stade et le grade tumoral des tumeurs vésicales (TV) restent les éléments majeurs pour définir le pronostic. Cependant, il est parfois difficile d’identifier une infiltration du chorion ou du muscle vésical. De plus, l’évaluation du grade tumoral est subjective et non reproductible. L’analyse de certains marqueurs immunohistochimiques permettrait de compléter utilement l’analyse morphologique conventionnelle. Le but du travail est d’étudier l’intérêt pronostique de l’expression de l’antigène Ki67 dans les TV. Nous avons étudié une série rétrospective de 30 patients ayant des TV. L’âge moyen était de 68 ans. La majorité était de sexe masculin. La symptomatologie était dominée par l’hématurie. 90 % des tumeurs étudiées étaient unifocales. La taille tumorale moyenne était de 2,6 cm. Les tumeurs étaient localisées surtout au niveau des faces latérales. Plus que la moitié des tumeurs (56,7%) correspondaient à des carcinomes urothéliaux de bas grade. Les carcinomes urothéliaux de haut grade représentaient 33,3% des cas. Les néoplasies urothéliales à faible potentiel de malignité ne représentaient que 10% des tumeurs. Le pourcentage des tumeurs de stade pTa était de 20%, celui des tumeurs de stade pT1 était de 56,6% et celui des tumeurs de stade pT2 était de 23,4%. 81,9% des tumeurs ont récidivé au moins une fois. Le taux de progression en stade et/ou en grade tumoral a été estimé à 19,2%. L’expression de l’antigène Ki67 avec une valeur seuil de positivité fixée à 47% est corrélée à la récidive précoce (P= 0.010). L’expression de l’antigène Ki67 avec une valeur seuil de positivité fixée à 47% est Le stade et le grade tumoral des tumeurs vésicales (TV) restent les éléments majeurs pour définir le pronostic. Cependant, il est parfois difficile d’identifier une infiltration du chorion ou du muscle vésical. De plus, l’évaluation du grade tumoral est subjective et non reproductible. L’analyse de certains marqueurs immunohistochimiques permettrait de compléter utilement l’analyse morphologique conventionnelle. On se propose d’étudier l’intérêt pronostique de l’expression du marqueur Proliferating Cell Nuclear Antigen (PCNA) dans les TV. Nous avons étudié une série rétrospective de 30 patients ayant des TV. L’âge moyen était de 68 ans. La majorité était de sexe masculin. La symptomatologie était dominée par l’hématurie. 90 % des tumeurs étudiées étaient unifocales. La taille tumorale moyenne était de 2,6 cm. Les tumeurs étaient localisées surtout au niveau des faces latérales. Plus que la moitié des tumeurs (56, 7%) correspondaient à des carcinomes urothéliaux de bas grade. Les carcinomes urothéliaux de haut grade représentaient 33, 3% des cas. Les néoplasies urothéliales à faible potentiel de malignité ne représentaient que 10% des tumeurs. Le pourcentage des tumeurs de stade pTa était de 20%, celui des tumeurs de stade pT1 était de 56, 6% et celui des tumeurs de stade pT2 était de 23, 4%. 81, 9% des tumeurs ont récidivé au moins une fois. Le taux de progression en stade et/ou en grade tumoral a été estimé à 19, 2%. L’expression de PCNA avec une valeur seuil de positivité fixée à 14% est corrélée à la récidive précoce (P= 0.010). En outre, l’expression de PCNA avec une valeur seuil de positivité fixée à 1% est corrélée au stade tumoral (P= 0.003). Ces résultats peuvent être 60 utiles en pratique courante pour mieux classer les TV et optimiser la prise en charge des malades. Le marqueur PCNA étant corrélé à la récidive précoce, il pourrait intervenir dans la décision du rythme des contrôles endoscopiques des patients. P019: TUMEURS INFILTRANTES DE VESSIE: CORRELATIONS ANATOMO RADIOLOGIQUES (A PROPOS DE 41 CAS) M. Elbaghouli, A. Kiassi, F. Benlamssouhi, M. Dakir, R. Aboutaieb, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Le diagnostic des tumeurs infiltrantes de la vessie est histo- pathologique. Les différents moyens d’imagerie permettent de l’évoquer et d’établir un bilan d’extension. Le but de notre travail est d’analyser les corrélations radio- anatomo -pathologiques concernant le diagnostic positif ainsi que l’extension locorégionale. Sur une période de deux ans (2002-2004), 41 patients tous de sexe masculin, atteints de tumeurs de vessie infiltrantes ont été colligées au service d’urologie (unité B) du CHU Ibn Rochd. Tous nos patients avaient bénéficié dans leur bilan pré- opératoire de l’échographie et la TDM abdomino - pelvienne. Le traitement était chirurgical, il avait consisté en une cystoprostatectomie (38cas) avec entéro cystoplasties (12cas), dérivation urinaire type Bricker (15cas), urétérostomie bilatérale (11cas) et une simple dérivation urinaire sans cystectomie (3cas). Les données radiologiques sont confrontées aux données anatomo-pathologiques des pièces opératoires. Le diagnostic de tumeur infiltrante de la vessie était évoqué à la TDM chez 34 patients (83%) ; à l’échographie ce diagnostic n’a été soulevé que dans 18% des cas. Une extension à la graisse péri vésicale a été notée dans 62% des cas à la TDM, seulement 44% des cas étaient confirmés à l’examen histologique. A la TDM, les adénopathies étaient relevées dans 7 cas, seulement 5 étaient retrouvées en peropératoire. Sur les 8 curages ganglionnaires réalisés, l’examen histologique n’avait confirmé le caractère tumoral que dans 3 cas. L’envahissement des organes de voisinage a été suspecté dans 8 cas à la TDM dont 5cas ont été confirmé à l’examen histo - pathologique. Le stade TNM d’une tumeur vésicale est l’élément pronostique majeur dont dépend la prise en charge thérapeutique. La TDM abdomino- pelvienne, vue sa disponibilité reste le meilleur examen pour évaluer l’extension locorégionale. P020: LA BCG-THERAPIE TRAITEMENT DES DANS LE TUMEURS SUPERFICIELLES DE VESSIE: A PROPOS DE 35 CAS Dahmani. A, Gharbi. M, Amri. N, Chambeh. W, Ounaiss. A, Halila, M, Braik. S, Elkamel. R, Jemni. M Service d'Urologie, Unités Chirurgicale Les Aghlabites, Kairouan, Tunisie Les instillations endovésicales de bacille de Calmette Guérin a démontré une efficacité supérieure à d’autres agents dans le traitement des tumeurs superficielles de vessie (TVS) en réduisant significativement le taux de récidive et le risque de progression. Le but de ce travail est de rapporter le résultat de la BCG-Thérapie dans le traitement des TVS colligées dans notre service durant une période de 6 ans, de discuter l’efficacité et l’innocuité de la BCG-Thérapie. Nous avons colligé 35 cas de TVS qui ont bénéficié d’une BCG-Thérapie. 34 hommes pour 1 femme. L’âge moyen des patients: 64 ans. Le tabagisme était présent chez 97% des patients. L’hématurie est présente chez 89 % des patients. Une cystite néoplasique chez 4 patients. La cystoscopie a montré une tumeur unifocale dans 40 % des cas et multiples dans 60% des cas. La tumeur avait un aspect papillaire dans 71, 4 % des cas. Tous les malades ont eu une résection transuréthrale (RTU). Le stade tumoral pT1GI est le stade anatomopathologique retrouvé chez 15 patients (43%), le stade pT1GII chez 10 patients (28%), le carcinome in situ (Cis) a été noté chez 1 patient. Ils ont eu 6 instilla¬tions hebdomadaires de BCG, seuls 14 malades ont eu un traitement d’entretien. Quatre de nos patients (10, 25%) ont développé des signes d’intolérance: une pyélonéphrite et une becegite ayant entrainé l’arrêt de traitement et la mise sous antituberculeux. La substitution était faite par la Mitomycine C. Les contrôles endoscopiques ont montré l’absence de toute récidive dans 57% des cas, une récidive chez 11 patients. Le nombre moyen de récidive est de 1, 8 par patient. Trois cas ont progressé etun cas d'infiltration. Les trois patients chez lesquels la Mitomycine C a été indiqué pour intolérance à la BCG-Thérapie ont présenté 2 récidives en moyenne, dont un cas a récidivé sous forme infiltrante. La bonne réponse à la BCG-Thérapie dépend de la taille de la tumeur, du grade, la multifocalité et la présence de carcinome in situ. P021: LA PELVECTOMIE ANTERIEURE POUR TUMEUR VESICALE INFILTRANTE CHEZ LA FEMME. A PROPOS DE 10 CAS. N. Garbouj, M. Sfaxi, A. Bouzouita, R. Ben Slama, M. Chebil. Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie 61 Objectif: La pelvectomie antérieure pour tumeur vésicale infiltrante chez la femme reste une intervention peu fréquente mais mutilante. Le but de notre étude est d’en souligner les particularités et d’analyser les résultats carcinologiques, fonctionnels ainsi que les complications de notre série. Matériel et méthodes:Entre janvier 1989 et décembre 2003, 10 patientes ont eu une pelvectomie antérieure pour tumeur vésicale infiltrante dans notre service. L’âge moyen est de 61 ans (38-79). La tumeur était un carcinome transitionnel dans 7 cas (70%), un carcinome épidermoide dans 2 cas et un adénocarcinome dans 1 cas. Dans les 10 cas, l’intervention s’est déroulée en 2 temps périnéal et abdominal emportant la vessie, l’urètre, la paroi antérieure du vagin et l’utérus. La dérivation urinaire a été faite selon Bricker dans 5 cas (50%), selon Ben chakroun dans 2 cas. 2 patientes ont eu des urétérostomies cutanées. 1 seule patiente a eu une dérivation interne selon Coffey. Résultats:Les pelvectomies antérieure chez la femme représentent seulement 3.8% de l’ensemble des cystectomies pour tumeurs vésicales infiltrantes réalisées durant la même période. La durée moyenne de l’intervention est de 342mn. aucune complication per opératoire n’est à signaler. a L’examen ana-path, 3 tumeurs sont classées pT4, 1 tumeur est classée Pt3b. Aucune récidive locale n’est apparue. 1 cas de métastases pulmonaires et 1 cas de métastases osseuses sont survenues à 20 mois. Une dérivation faite selon Ben chakroun a évolué vers la sténose à 48 mois. Une reprise avec dérivation selon Bricker a été nécessaire. Le recul moyen était de 32.5 mois. Conclusion:La pelvectomie antérieure reste le traitement de choix des tumeurs vésicales infiltrantes chez la femme, mais oblige à la dérivation urinaire. Actuellement la technique de préservation de l’urètre et remplacement vésical est de plus en plus pratiquée chez la femme. P022: ADENOCARCINOMES PRIMITIFS DE LA VESSIE. A PROPOS DE 5 CAS. Hammami A, Sfaxi M, Bouzouita A, Ben Slama MR, Ayed. M, Chebil. M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunsie Objectif: Analyser les aspects diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de l'adénocarcinome primitif de la vessie. Patients et Méthodes: Nous rapportons une série de 5 cas d'adénocarcinomes primitifs de vessie parmi 260 cas de tumeurs de vessie infiltrantes colligées dans le service sur une période de 18 ans (1988- 2006). L'âge moyen des patients est de 49.4 ans. Il s'agit de 2 hommes et de 3 femmes. La symptomatologie clinique n'offre aucune spécificité. La tumeur était cliniquement et radiologiquement infiltrante dans 4 cas. Le diagnostic d’adénocarcinome de l’ouraque a été évoqué devant le siège antérieur de la tumeur chez une patiente. Une coloscopie afin d’éliminer une tumeur digestive a été pratique chez tous les patients. Le traitement a consisté en une cystectomie radicale avec curage ganglionnaire ilio-obturateur bilatéral dans 4 cas suivie d'une dérivation externe de type bricker. Chez une patiente, une chimiothérapie a été indiquée présentant une tumeur vésicale d’emblée métastatique mais elle est perdue de vue. Résultats: L'examen histologique a montré un adénocarcinome dans 4 cas, un adénocarcinome a cellules en bague a châton dans un cas. L’examen définitif de la pièce opératoire a conclu à une tumeur vésicale de stade pT3 dans 2 cas et Pt4 dans 1 cas et pT0 dans un cas. Les ganglions étaient envahis dans 1 cas et non tumorales dans 3 cas. Avec un recul moyen de 23 mois, 3 patients sont décèdes en rapport avec une carcinose péritonéale dans 1 cas, une récidive locale dans 1 cas (pT4), des métastases pulmonaires dans 1 cas. Une chimiothérapie dans 1 cas. Les deux autres patients cystectomisés ont un recul de 26 mois sans récidive. Conclusion: L'adénocarcinome de vessie est souvent diagnostiqué à un stade tardif; aucun consensus thérapeutique n'est établi. La cystectomie reste le seul moyen thérapeutique efficace quand la tumeur est confinée à la vessie. Le pronostic reste sombre. P023: CARCINOME UROTHELIAL VARIANTE PLASMOCYTOIDE DE LA VESSIE Bouzouita A, Sfaxi M, Kourda N, Blah M, Azouz H, Ben Slama M. R, Zermani R, Ben Jilani S, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Le carcinome urothélial plasmocytoide de la vessie est une entité rare, rapportée de façon ponctuelle, caractérisée par une évolution agressive et un potentiel élevé de métastases à distance. Les auteurs rapportent le cas d’un patient âgé de 65 ans, qui présentait une hématurie récidivante négligée évoluant depuis 6 mois, avec anorexie, amaigrissement chiffré à 20 kg et une importante altération de l’état général. La Cystoscopie objectivait un processus tumoral malin infiltrant pour lequel le patient bénéficiait d’une résection endoscopique incomplète. L’étude anatomopathologique couplée d’une étude immunohistochimique a permis de retenir le diagnostic de carcinome urothélial variante plasmocytoide de la vessie. La tumeur envahissait la musculeuse. L’évolution était marquée par la survenue de métastases osseuses et hépatiques. A la lumière de ce cas, on essaiera de dégager les caractéristiques 62 épidémiologiques, anatomocliniques en particulier le diagnostic différentiel de cette entité rare vu son impact pronostique. P024: METAPLASIE NEPHROGENE DE LA VESSIE A PROPOS D’UN CAS Smaali Ch, Ghozzi. S, Ben Mansour. O, Khiari. R, Mechri. M, Ghorbel. J Dridi. M, Khouni. H*, Ben Rais. N Service Urologie Hôpital Militaire Tunis *Service de Chirurgie Générale, FSI, La Marsa, Tunisie La métaplasie néphrogene est une tumeur rare et bénigne de l’urothélium. La localisation vésicale est la plus fréquente. Le diagnostic est toujours histologique. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 50 ans qui a présenté une symptomatologie faite de cystalgie, de brûlures mictionnelles et de pollakiuries récidivantes sans hématurie. Toutes les explorations radiologiques n’ont pas montré de causes évidentes. La cystoscopie a montré la présence d’une tumeur papillaire qui a été réséquée. L’étude anatomopathologique a conclu à une métaplasie néphrogène de la vessie et absence de signes histologiques de malignité La patiente a présenté une récidive à 6 mois qui a été réséquée, le recul actuel est de 18 mois. A partir de ce cas et une revue de la littérature nous essayerons de déterminer les particularités cliniques, paracliniques et thérapeutiques de cette entité. P025: DETECTION DES METASTASES PAR UNE TECHNIQUE MOLECULAIRE DANS LE CANCER DE VESSIE: UNE IDEE ORIGINALE. A. Derouiche*, R. Marrakchi**, N. El Fekih*, S. Ouarhani**, Y. Messai**, A. Gati**, N. Lajmi**, R. Ben Slama*, M. Sfaxi*, M. Ayed*, A. Ben AmmarElgaaied**, M. Chebil*. *Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle De Tunis. **Laboratoire De Génétique, Immunologie Et Pathologies Humaines, Faculté Des Sciences De Tunis, Tuinsie Introduction La formation de métastases implique la circulation de cellules tumorales dans le sang. Nous nous sommes proposés de valider une technique moléculaire pour la détection de cellules épithéliales néoplasiques en circulation dans le sang de malades porteurs d’un carcinome urothélial de la vessie. Le marqueur de métastase choisi est l’expression de la cytokératine 19 (CK19). Cette protéine forme les filaments intermédiaires de kératine, constituant essentiel du cytosquelette des cellules épithéliales mais absente dans le sang, la moelle osseuse et la lymphe des sujets sains ou guéris. Matériel et méthodes Notre étude a intéressé deux groupes de patients: un 1er groupe (G1) de 15 malades porteurs d’un carcinome urothélial infiltrant de la vessie et un 2ème groupe (G2) de 15 témoins sains. La détection de manière sensible et spécifique de la CK19 est basée sur la recherche de l’expression de l’ARNm du géne codant à cette protéine. Nous avons recherché cette expression par la technique moléculaire RT- PCR dans le sang des patients des deux groupes. 8 ml de sang ont été prélevés pour chaque patient. Le sang recueillit est centrifugé et le culot cellulaire est récupéré afin de purifier les ARN totaux. Résultats Des cellules épithéliales circulantes ont été détectées dans 50 % des échantillons testés du groupe1 et uniquement dans 1 % des échantillons du groupe 2. Nous avons confronté ces résultats moléculaires au stade clinique du cancer de vessie. Nous nous attachons actuellement à surveiller l’évolution les patients afin de détecter l’apparition d’éventuelles métastases cliniques et à augmenter l’effectif de nos groupes d’étude. Conclusion L’étude de l’expression de l’ARNm du gène codant pour la CK19 dans le sang périphérique par RT-PCR constitue un outil potentiel permettant de déterminer les sujets porteurs de métastases infracliniques. Ceci faciliterait la sélection des malades susceptibles d’être traités par une chimiothérapie à un stade précoce. P026: UNE TUMEUR TESTICULAIRE RARE: LE SÉMINOME SPERMATOCYTAIRE. Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Ben Mansour O, Smaali Ch, Ghorbel J, Msakni I*, Khouni H**, Bougrine F*, Bouziani A*, Ben Rais N. Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie *Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de Tunis. **Service de chirurgie générale Hôpital FSI, La Marsa, Tunisie Le séminome spermatocytaire est une tumeur maligne rare du testicule qui se caractérise par un potentiel métastatique extrêmement faible. Cette tumeur se distingue des autres tumeurs germinales du testicule et notamment du séminome classique par des caractéristiques histologiques et immunohistochimiques propres. Auparavant, il était traité, de la même façon que les séminomes classiques, par une irradiation prophylactique des aires gonglionnaires paraaortique et iliaque après l’orchidectomie. L’attitude admise actuellement est la surveillance. La rareté de cette tumeur rend son diagnostic difficile, mais son identification est très importante permettant d’éviter aux patients tout traitement complémentaire 63 après la chirurgie initiale. Le pronostic de ce type de tumeur est favorable, cependant, une surveillance, notamment du testicule adelphe s’impose Nous rapportons un cas de séminome spermatocytaire chez un patient âgé de 73 ans et discutons les particularités cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de cette affection. P027: LE LÉIOMYOSARCOME PRIMAIRE DE L’ÉPIDIDYME: À PROPOS D’UN CAS. Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Dridi M, Msakni I*, Ghorbel J, Smaali Ch, Ben Mansour O, Bougrine F*, Khouni H**, Bouziani A*, Ben Rais N. Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis. *Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de Tunis. *Service de Chirurgie Générale, Hôpital FSI, La Marsa, Tunisie Les léiomyosarcomes primaires paratesticulaires sont des tumeurs exceptionnelles (29 cas publiés depuis 1975). Ils ont un comportement imprévisible. Nous rapportons le cas d’un léiomyosarcome épididymaire chez un homme de 73 ans qui nous a consulté pour masse scrotale gauche évoluant depuis quelques mois. L’examen révélait un testicule gauche de consistance et de taille normales, avec présence d’une masse épididymaire gauche de 6 cm de grand axe ferme et bilobée. L’échographie scrotale a montré que la masse palpée cliniquement correspondait à une formation tissulaire bien limitée, polylobée, d’échostructure hypoéchgène hétérogène, richement vascularisée. Cette formation mesurait 55*37 mm et se développait au dépends de la tête épididymaire gauche. Une orchidectomie élargie gauche a été réalisée. Les examens histologiques standard et immunohistochimique ont conclu à un léiomyosarcome paratesticulaire de grade 2 selon la F. n. c. lCC. Le patient n’a pas eu de traitement adjuvat, il présente une survie de 2 ans sans récidive. A travers cette observation et une revue de la littérature, seront abordés les aspects diagnostiques et thérapeutiques de cette affection. P028: ANGIOMYOFIBROBLASTOME SCROTAL EN NECROSE SEPTIQUE. A PROPOS D'UNE OBSERVATION. Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Msakni I*, Ben Mansour O, Smaali Ch, Ghorbel J, Khouni H**, Bougrine F*, Bouziani A*, Ben Rais N. Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis. *Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de Tunis. **Service de Chirurgie Générale, Hôpital FSI, La Marsa, Tunisie L'angiomyofibroblastome (AMF) est une tumeur rare qui se développe au niveau de la région inguinoscrotale chez l'homme (dont seulement 20 observations ont été décrites dans la littérature), de la région vulvovaginale, cervicale ou inguinale chez la femme. C'est une tumeur bénigne qui survient dans la majorité des cas vers la cinquième décade. Son traitement se résume à l'exérèse chirurgicale large passant dans les tissus sains pour éviter les récidives qui restent exceptionnelles. Le principal diagnostic différentiel est l’angiomyxome agressif. Nous rapportons une observation d'AMF scrotal infecté fistulisé à la peau chez un patient âgé de soixante-six ans. L’évolution était favorable après exérèse sous couverture d’antibiotiques. A travers une revue de la littérature, les aspects cliniques, étiopathogéniques et pronostiques de cette entité pathologique sont discutés. P029: CANCER SUR TESTICULE INTRA ABDOMINAL? A PROPOS D’UN CAS Sallami S, Fekih N, Chelif M, Ben Salah I, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie L’ectopie testiculaire est connue comme facteur de risque du cancer testiculaire. A travers cette observation et une revue de la littérature nous faisons le point sur l’intérêt de la précocité du diagnostic et du traitement de cette entité. Il s’agit d’un patient âgé de 41 ans qui présente des douleurs pelviennes et du flanc gauche. L’examen physique trouve une masse pelvienne, solide et douloureuse, une bourse gauche vide et le toucher rectal est normal. L’imagerie montre une dilatation du haut appareil urinaire à gauche en amont d’une tumeur supra vésicale hétérogène bien limitée. La biologie montre des taux élevé de BHCG. L’exploration chirurgicale trouve une tumeur du testicule gauche en position ectopique. Une orchidectomie élargie a été pratiqué. L’histologie conclu à une tumeur seminomateuse. Aucun traitement adjuvant n’a été indiqué. Avec un recul de 4 ans, aucune récidive n’a été diagnostiquée. P030: UNE LOCALISATION PRIMITIVE RARE DU LYMPHOME MALIN NON HODGKINIEN: LE TESTICULE: TROIS OBSERVATIONS. Gabsi. M, Dahami. Z, Hanich. T, Elhaous. A, Lakmichi. Ma, Moudouni. Sm, Sarf. I, H. Mahmal Service d’Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc Introduction: Le lymphome malin non hodgkinien (LMNH) testiculaire est une affection rare touchant surtout le sujet âgé, sa fréquence est de 1% de 64 l’ensemble des localisations du LMNH et 1 à 9 % des tumeurs maligne du testicule. Nous rapportons 3 observations de LMNH à localisation testiculaire primitive. Malades et méthodes: Il s’agit de trois patients d’un age moyen de 51 ans (56, 66, 34), colligés de janvier 2004 à janvier 2006 qui consultent pour des grosses bourses chroniques et une masse inguinale gauche (1 cas). Le bilan comprend des dosages hormonaux (αFP, BHCG) et LDH, une NFS, une échographie abdominale et un scanner thoraco-abdomino-pelvien. Résultats: Le bilan biologique est normal hormis une élévation du taux de LDH. L’échographie abdominale montre un processus tissulaire scrotale hypoéchogène hétérogène dont un s’étendant à la région inguinale. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien a objectivé une masse inguinale gauche dans ce cas seulement, sans métastases pulmonaire ou hépatiques. Le traitement a consisté en une orchidectomie par voie haute (3 cas) associé à une exérèse de la masse inguinale (1 cas), l’étude anatomopathologique et immuno-histochimique a conclu à un lymphome malin non hodgkinien diffus à grandes cellules de phénotype B de type centroblastique polymorphe. Nos patients ont bénéficié de 8 cures de chimiothérapie selon le protocole CHOP (Cyclophosphamide, Doxorubicine, Vincristine, Prednisone) tous les 3 semaines. L’évolution a été marquée par une amélioration clinique et radiologique dans 2cas et un cas de rechute cérébrale. Conclusion: Le LMNH du testicule reste relativement rare, de haut grade de malignité et de pronostic réservé. Son diagnostic est exclusivement anatomopathologique avec recours à l’immunohistochimie. La polychimiothérapie intensive a permis d’améliorer sensiblement le pronostic. P031: LES TUMEURS DE LA VERGE (A PROPOS D’UN CAS) M. El Mouzdahir, A. Malghich, M. Elbaghouli, H. Fekkak, R. Rabii. A, Joual, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Le cancer de la verge est une tumeur rare, atteint l’homme âgé à partir de 50 ans, le diagnostic est le plus souvent tardif, la biopsie permet de préciser le type histologique. L’envahissement ganglionnaire est le facteur pronostic de survie le plus important. Le traitement de référence est une pénéctomie partielle ou totale. Nous rapportons le cas d’une tumeur de verge, chez un patient de 54 ans sans antécédents pathologiques particuliers, évoluant depuis 2 ans de façon progressive avec destruction presque totale de la verge. La biopsie de la tumeur a montré un carcinome épidermoide bien différencie, kératinisant et infiltrant. La TDM thoracoabdomino- pelvienne a trouvé des ADP inguinales bilatérales, de petites ADP de la loge de barety et un module de 1cm en basilobaire. Le traitement a constitué en une émasculation. Une radiothérapie complémentaire est prévue. Tout l’intérêt est D’insister sur le dépistage et le traitement précoce des lésions précancéreuses, afin d’éviter l’évolution fatale, et d’améliorer le pronostic de la maladie. P032: TUBERCULOSE RENALE A FORME PSEUDO TUMORALE: A PROPOS D'UN CAS. J. Ghorbel, S. Ghozzi, M. Mechri, R. Khiari, Ch. Smaali, O. Ben Mansour, F. Bougrine*, H. Khouni**, A. Bouziani*, N. Ben Rais. Service d’Urologie, Hôpital Militaire de Tunis. * Service d'anatomopathologie, Hôpital Militaire de Tunis. **Service de chirurgie générale Hôpital, FSI, La Marsa, Tunisie La tuberculose urogénitale reste une maladie fréquente et d’actualité dans notre pays et peut prendre différentes formes déroutantes. La forme pseudo tumorale à Localisation rénale reste exceptionnelle. Nous rapportons une observation de tuberculose rénale chez un patient âgé de 52 ans qui a consulté pour des lombalgies droites avec altération de l'état général. L'aspect radiologique (échographie +uroscanner) fait évoquer le diagnostic d'un cancer du rein. Le malade a eu une néphrectomie droite élargie. Le diagnostic a été révisé après étude anatomopathologique de la pièce opératoire qui avait conclu à une tuberculose rénale extensive. A travers cette observation et une revue de la littérature les aspects diagnostiques et thérapeutiques de cette forme pseudo tumorale de la tuberculose rénale seront discutés. P033: LA TUBERCULOSE RENALE DANS SA FORME PSEUDO-TUMORALE, ETUDE RADIO CLINIQUE D’UNE OBSERVATION Hidoussi A, Youssef A, Jaidane M, Zakhama W, Jradi A, Garreb M, Ben sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie Objectifs: Nous présentons un cas de Tuberculose rénale pseudo-tumorale donnant le change avec un cancer du rein Matériels et méthodes: Nous présentons un cas de Tuberculose rénale pseudo tumorale chez un patient âgé de 54 ans qui a consulté pour des lombalgies avec atteinte de l’état général Résultats: l’exploration Echo-scannographique a orienté le diagnostic vers le cancer du rein en montrant une masse tissulaire se rehaussant faiblement à l’injection de produit de contraste à l’uroscanner, redressé par la suite par l’examen bactériologique et 65 anatomopathologique sur pièce de néphrectomie élargie. Conclusion: Ce cas illustre l’intérêt d’une ponction biopsie à l’aiguille fine écho ou scannoguidée qui permettrait de faire le diagnostic et peut être faire éviter la néphrectomie. P034: LES PSEUDOTUMEURS INFLAMMATOIRES A LOCALISATION UROGENITALE (A PROPOS DE 5 CAS) M. Elbaghouli, A. Malghich, F. Benlamssouhi, M. Dakir, R. Aboutaieb, R. Rabii, A. Debbagh, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd, casablanca, Maroc Introduction: les pseudotumeurs inflammatoires (PTI) à localisation urogénitale sont des formations mésenchymateuses rares. Elles sont qualifiées de bénignes avec une étiopathogénie mal connue. Elles posent problème diagnostique et thérapeutique devant un tableau radiologique faisant discuter en premier lieu une tumeur maligne. Le but de ce travail est de discuter les aspects diagnostiques et thérapeutiques de cette affection. Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective de 5 cas, localisés au niveau rénal (3cas), vésical(1cas) et du cordon spermatique (1cas), colligés sur une période de 3ans (Janvier 2001-Décembre 2004). Résultats: La symptomatologie clinique était dominée par les lombalgies pour la localisation rénale, les signes d’irritation vésicale pour la localisation vésicale et par une masse douloureuse au niveau du cordon spermatique. Le bilan diagnostique avait reposé sur l’échographie, la TDM et l’IRM. Une cystoscopie avec biopsie pour la localisation vésicale. Les données radiologiques avaient évoqué un processus tumoral ce qui avait conduit à l’exploration chirurgicale. L’étude histologique de la biopsie de la tumeur vésicale avait orienté vers origine inflammatoire. L’exploration chirurgicale avait permis de réaliser pour les localisations rénales une tumorectomie après étude extemporanée (1cas), une biopsie chirurgicale (1 cas), une néphrectomie (1 cas), une tumorectomie par taille vésicale et une orchidectomie pour le cordon spermatique. L’étude anatomopathologique avait confirmé l’origine inflammatoire des tumeurs dans tous les cas. Tous les malades ont été revus sans récidive après un recul moyen de 18 mois. Conclusion: Les PTI à localisation urogénitale sont rares, l’imagerie médicale est un élément important pour la stratégie diagnostique mais reste insuffisante. Seule, l’exploration chirurgicale avec étude anatomopathologique de la pièce d’exérèse permet un diagnostic de certitude. P035: PSEUDOTUMEUR INFLAMMATOIRE DU REIN: A PROPOS D'UN CAS PEDIATRIQUE Sahnoun D, Daoud E, Mnif Z, Abid H, Sahnoun A, Dabbeche CH, Jarbouï L, Mnif J CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie. Objectifs: Les pseudotumeurs inflammatoires (PTI) du rein sont exceptionnelles, de diagnostic clinique et radiologique difficiles car pouvant mimer une tumeur maligne. Notre objectif est de préciser les circonstances de découverte, les caractéristiques biologiques, radiologiques et histologiques des PTI pour tenter d’en améliorer le diagnostic pré-opératoire. Matériels et méthodes: Nous rapportons l’observation d’une jeune fille de 14 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, hospitalisée pour la prise en charge d’une masse abdominale donnant le contact lombaire associée à une adénopathie cervicale. Elle a été explorée par un bilan biologique, une échographie, un uroscanner, une urographie intra-veineuse (UIV), et une IRM. Résultats: La patiente présentait un syndrome inflammatoire biologique. L’échographie et l’uroscanner ont montré la présence d’une importante dilatation des cavités pyélo-calicielles (CPC) sans obstacle visible avec une collection péri-rénale, associées à une masse polaire inférieure mal définie, hétérogène, siège de multiples formations kystiques. L’UIV post TDM a objectivé un syndrome de masse polaire inférieur associé à un syndrome obstructif gauche. L’IRM a confirmé la présence d’une tumeur rénale polaire inférieure avec un hématome péri-rénal et une dilatation des CPC faisant discuter un angiomyolipome rompu. Après néphrectomie, le diagnostic de PTI était porté. Conclusion: Les PTI du rein sont des tumeurs bénignes exceptionnelles dont le diagnostic de certitude est difficile à obtenir sans exérèse chirurgicale. Une analyse minutieuse des antécédents, des données cliniques et radiologiques et la réalisation d’une biopsie trans-pariétale devrait permette d’évoquer le diagnostic et de bénéficier d’une chirurgie adaptée. P036: DRAINAGE PERCUTANE DES ABCES DU PSOAS: RESULTATS D’UNE ETUDE RETROSPECTIVE DE 21 CAS L. Charrada-Ben Farhat, A. Askri, N. Babay, J. Bellakhal, L. Hendaoui Service d’imagerie médicale et interventionnelle, Hôpital Mongi Slim, La Marsa, Tunisie. Objectif: L'abcès du psoas est une entité clinique rare ayant des étiologies multiples mais pouvant être aussi primitif. Le but de notre étude est de rapporter une série de 21 abcès du psoas traités par drainage 66 percutané chez 18 patients et d'insister sur l'utilité de cette technique dans la prise en charge de cette pathologie. Patients et méthodes: Sur une période de 5 ans, nous avons colligé 21 abcès du psoas chez 18 patients (10 hommes et 8 femmes), dont l'âge variait de 21 mois à 73 ans (moyenne d'âge: 20 ans). Parmi ces abcès, 7 étaient secondaires à une spondylodiscite (tuberculeuse dans 4 cas et à germes banals dans 3 cas), 1 secondaire à une sacroillite et 1 à une arthrite de la hanche toutes les 2 d’origine tuberculeuse. Les 14 abcès restants étaient en apparence primitifs. Tous ces abcès ont été drainés par voie percutanée sous contrôle échographique dans 9 cas et tomodensitométrique dans 9 cas. Toutes les procédures ont été réalisées sous anesthésie locale. Un drain (dont le calibre variait de 8 F à 24 F) a été mis après dilatation du trajet. Résultats: Tous les drainages ont été réalisés avec succès sans incidents. La vidange de l'abcès était réalisée au moment de l'examen dans la plupart des cas. La durée moyenne du drainage était de 13 jours. Un seul patient a été repris après chute du 1er drain et a nécessité la mise en place d'un second drain. Aucun des patients n'avait nécessité un traitement chirurgical. Conclusion: Le drainage percutané associé à l'antibiothérapie constitue le traitement de choix des abcès du muscle psoas. P037: LES TUMEURS BENIGNES DU REIN. A PROPOS DE 15 CAS. Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Ghorbel J, Smaali Ch, Ben Mansour O, M’sakni I*, Bougrine F*, Khouni H**, Bouziani A*, Ben Rais N. Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis. *Service d’anatomopathologie Hôpital Militaire de Tunis. **Service de chirurgie générale Hôpital, FSI, La Marsa, Tunisie Introduction: Les tumeurs bénignes du rein sont rares. Elles sont habituellement de petite taille et de découverte fortuite. Matériel et méthodes: Nous rapportons une étude rétrospective de 15 tumeurs rénales bénignes colligées dans le service d’urologie de l’Hôpital Militaire de Tunis entre Janvier 1990 et Juillet 2006. Ces tumeurs sont constituées de 6 cas d’oncocytomes, de 8 cas d’angiomyolipomes, et d’un cas d’adénome papillaire. Résultats: L’âge moyen des patients était de 54 ans, le sexe ratio était de 4/1. L’imagerie a permis de poser le diagnostic des tumeurs mais, à l’exception des angiomyolipomes, elle ne pouvait orienter vers leurs natures exactes. La chirurgie conservatrice a été pratiquée dans un tiers des cas. Conclusion: À l’exception des angiomyolipomes, le diagnostic préopératoire de la nature exacte de ces tumeurs est rarement possible. Néanmoins, les progrès récents de l’imagerie ont permis de mieux évaluer leur aspect et devrait favoriser le développement des traitements conservateurs. P038: ANGIOMYOLIPOME GEANT. A PROPOS D’UNE OBSERVATION S Jerbi Omezzine, G Abboud, A Aissa, A Laifi, B Hmida, Y Binous*, M Bouslah, M Sakka, M Foddha, Ha Hamza Service d’imagerie médicale CHU Tahar Sfar Mahdia. *Service de chirurgie CHU Tahar Sfar Mahdia, Tunisie. Objectif: Rapporter l’aspect en imagerie d’un angiomyolipomes géant. Matériels et méthodes: Patiente âgée de 50 ans a consulté aux urgences pour masse douloureuse de l’hypochondre gauche de découverte récente. Une échographie et une TDM abdominale étaient réalisées. Résultats: L’échographie a montré une volumineuse masse abdominale d’échostructure hyperéchogène hétérogène. La TDM abdomino-pelvienne a objectivé un processus tumoral assez bien limité de 15 cm de grand axe rétro péritonéale se développant au dépend du pôle inférieur du rein gauche. Sa densité est hétérogène avec une composante graisseuse prédominante sans image de calcifications. Il existe également une deuxième formation graisseuse centimétrique au niveau du pôle supérieur du rein gauche. Une tumoréctomie était réalisée. L’examen histologique a conclu à un angiomyolipome de 25x15cm comportant de larges plages de nécrose ischémique et des suffusions hémorragiques. Conclusion: Les angiomyolipomes sont des tumeurs bénignes rares qui peuvent être isolées ou associées à une phacomatose et en particulier à la sclérose tubéreuse de Bourneville. La présence d’un contingent graisseux est un élément clé du diagnostic. La TDM reste l’examen de référence dans le diagnostic de l’angiomyolipome. P039: PRISE EN CHARGE DES ONCOCYTOMES RENAUX: A PROPOS DE 9 CAS Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul de Sousse, Tunisie. Introduction: les tumeurs oncocytaires rénales représentent une entité bien décrite des tumeurs bénignes des reins dont l'individualisation est basée essentiellement sur l'histologie. Elle pose un problème de diagnostic différentiel avec l'adénocarcinome. Matériel et méthodes: C'est une étude rétrospective portant sur 9 cas d'oncocytomes rénaux identifiés parmi 211 tumeurs rénales colligées sur une période de 20 ans (entre 1986 et 2006) dans notre service. Il s'agit de 4 hommes et 5 femmes d'âge moyen 54 ans. La principale circonstance de découverte était la lombalgie 67 observée chez 6 patients. Un uroscanner a été pratiqué dans tous les cas. Une chirurgie conservatrice a été réalisée dans 7 cas. Conclusion: l'oncocytome est une tumeur rénale rare bénigne, peu connu. Le diagnostic pré opératoire reste difficile malgré les progrès réalisés en imagerie médicale. Le traitement est toujours chirurgical faisant appel de plus en plus à un acte conservateur. Son pronostic est favorable. P040: NEPHROBLASTOME CHEZ L’ADULTE A PROPOS D’UN CAS Smaali Ch, Ghozzi S, Khiari R, Ben Mansour O, Ghorbel J, Dridi M Mechri M, Khouni H*, Ben Rais N *Service de chirurgie générale Hôpital, FSI, La Marsa, Tunisie Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie. Les tumeurs rénales sont actuellement de découverte fortuite dans 60% des cas ; encore plus pour les tumeurs d’origine embryonnaire. Nous rapportons l’observation d’une jeune fille de 22 ans qui a consulté pour des coliques néphrétiques droites isolées. L’examen clinique n’a retrouvé qu’un contact lombaire droit. L’uroscanner a mis en évidence un volumineux processus tissulaire nécrotique à point de départ les deux tiers supérieurs du rein droit à évolution rétro hépatique sans signes d’envahissement veineux ni viscéral évident. La patiente a eu une néphrectomie élargie droite. L’examen anatomopathologique a conclu à un nephroblastome biphasique. Une radiochimiotherapie néo adjuvante a été complétée chez cette patiente. L’évolution clinique est bonne sans récidive tumorale avec un recul actuel d'une année. P041: CARCINOME PAPILLAIRE A CELLULES ONCOCYTAIRES: DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES A. Blel, N. Kourda, *A. Derouiche, *A. Ouni, H. Azouz, *M. Chebil, S. Baltagi*, Ben Jilani*, R. Zermani* Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles Nicolle, Tunis *Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Le carcinome tubulo-papillaire de type 2 (CTP) a plusieurs particularités qui se chevauchent avec d'autres tumeurs rénales à cellules éosinophiles notamment l'oncocytome rénal. Le CTP type 2 se caractérise par une architecture papillaire ou tubulopapillaire, à cellules éosinophiles de grande taille, à cytoplasme abondant et à noyau sphérique large et nucléolé avec une pseudo stratification. La distinction entre ces deux entités a une implication thérapeutique et pronostique, d'où l'intérêt d'un complément d’étude immunohistochimique ou cytogénétique. Nous rapportons l'observation d'un homme âgé de 75 ans sans antécédents pathologiques notables qui consultait pour une hématurie évoluant depuis deux mois dans un contexte d'altération de l'état général. L'examen physique était sans particularité. Les différentes investigations avaient révélé une masse rénale polaire supérieure droite de 8 x 5cm, sans extension locorégionale ni envahissement ganglionnaire. Une néphrectomie élargie droite avait été pratiquée. A L'examen histologique, la tumeur était d'architecture tubulo-papillaire, faite de cellules de grande taille, à cytoplasme éosinophile granuleux, aux noyaux pléomorphes et des nucléoles proéminents avec des foyers de nécrose cellulaires ainsi que de nombreux cellules spumeuses. De tels aspects évoquaient soit un carcinome tubulo-papillaire à cellules oncocytaires soit un oncocytome avec atypies. L'étude immunohistochimique avait montré une positivité des cellules tumorales aux anticorps anti cytokératine 7, anti vimentine et anti p504. Le diagnostic ce carcinome tubulo-papillaire à cellules oncocytaires avait été retenu. L'évolution était marquée par une récidive rénale après 22 mois. A travers cette observation et une revue de la littérature nous discuterons les particularités anatomo-cliniques, évolutives et les diagnostiques différentiels de cette entité en faisant recours aux techniques histochimiques, immunohistochimiques ou cytogénétiques. P042: ASSOCIATION D’UN CARCINOME UROTHELIAL DE LA VESSIE A UN CARCINOME TUBULO-PAPILLAIRE DU REIN: A PROPOS DE DEUX CAS Bouzouita A, Sfaxi M, Kourda N, Krichene I, Blel A, Ben slama M. R, Zermani R, Ben Jilani S, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. L'association de carcinome à cellules rénales à d'autres tumeurs primitives a été rapportée dans la littérature mondiale. Le carcinome à cellules rénales peut s'associer à un cancer vésical, prostatique, rectal, pulmonaire ainsi que le lymphome non Hodgkinien. Cette association est variable selon le type histologique des tumeurs rénales selon une étude récente et les patients porteurs de carcinome tubulo-papillaire auraient un risque plus élevé de développer une tumeur vésicale ou prostatique. Nous en rapportons ici deux cas de carcinome tubulopapillaire du rein associé à un carcinome urothélial de la vessie survenu chez deux hommes âgés respectivement de 62 et 83 ans. Dans le premier cas l'association des deux tumeurs était synchrone et le 68 carcinome urothélial était diagnostiqué 3 ans après la tumeur rénale dans le second cas. A travers ces deux observations et une revue de la littérature, nous discuterons les facteurs étiopathogéniques permettant d'expliquer cette association, notamment un facteur cancérigène commun ou une prédisposition génétique. P043: RESULTATS CARCINOLOGIQUES DE LA NEPHRECTOMIE ELARGIE Ouni A, Derouich A, Kourda N*, Belhadj K, Ben Slama MR, Sfaxi M, Chebil M. Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis *Service d’anatomie Pathologique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Objectif: Analyser les résultats carcinologiques de la néphrectomie élargie pour cancer du rein. Patients et Méthodes: Entre janvier 1989 et décembre 2004, 100 patients ont eu une néphrectomie élargie pour un cancer du rein. Les cancers traités par néphrectomie partielle ont été exclus de cette étude. La voie d’abord était une sous costale dans 77% des cas, une lombotomie dans 16% des cas et une voie coelioscopique dans 7 cas. La surveillance a été assurée par un examen clinique, une échographie abdominale et une radiographie du thorax 2 fois par an les 2 premières années, puis 1 fois par en l’absence de récidive Résultats: Avec un recul moyen de 47.4 mois, les taux de survie sans récidive à 3 ans et à 5 ans étaient respectivement de 73 % et 59 %. La taille de la tumeur, le stade tumoral, le grade nucléaire de Führman, le type histologique du cancer, et l’existence de signes révélateurs étaient corrélés au taux de survie sans récidive. Le taux de survie sans récidive à 5 ans était nul chez les patients ayant au moment du diagnostic des métastases viscérales ou ganglionnaires. Conclusions: Notre série confirme les données de la littérature: la taille tumorale, le stade tumoral, le grade nucléaire, le type histologique, et les signes révélateurs sont des facteurs pronostiques du cancer du rein. P044: EXPRESSION D’UNE CIBLE THERAPEUTIQUE LE C KIT DANS LE CARCINOME SARCOMATOÏDE DU REIN (A PROPOS DE 3 CAS) Ouni A, Derouich A, Kourda N*, Blel A*, Benjilani S*, Chebil M. Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis *Service d’anatomie Pathologique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Le carcinome sarcomatoïde du rein est une tumeur peu fréquente au pronostic redoutable. De nos jours aucune thérapeutique n’a fait ses preuves. Récemment, il a été rapporté des cas de carcinome sarcomatoïde du rein exprimant le c-kit qui serait une cible pour un inhibiteur tyrosine kinase (imitinib) déjà utilisés dans le traitement de la leucémie myéloïde chronique et des tumeurs stromales du tube digestif. Le but de notre travail est de rechercher l’expression du c-kit dans 3 cas de carcinomes sarcomatoïdes colligés dans le service d’urologie de l’hôpital Charles Nicolle entre 1987 et 2003. Il s’agit de un carcinome à cellule claire, un carcinome à cellules chromophobe, le troisième cas était une tumeur inclassée. Une étude immunohistochimique à la recherche de l’expression du c-kit a été réalisée selon la technique Envision (Dako). L’expression du c-kit étant positive dans 2 cas, il s’agit d’un carcinome sarcomatoïde à cellule chromophobe et un carcinome sarcomatoïde largement nécrosé sans contingent bien différencié. Dans un cas l’expression du c-kit était négative. L’expression du ckit dans le carcinome sarcomatoïde du rein peut ouvrir les portes à une nouvelle thérapie à base d'imitinib (Glivec), mais avant de prescrire cette nouvelle thérapeutique ciblée, une recherche des mutations oncogénique est recommandée. P045: PRESENTATION RADIOLOGIQUE ATYPIQUE D’UN CARCINOME A CELLULES CLAIRES DU REIN. S. Jerbi Omezzine, G Abboud, A Elaifi, B Hmida, A Aissa, M. Bouslah, M. sakka, H. A. hamza. Service d’imagerie médicale Hôpital Tahar Sfar Mahdia, Tunisie. Objectif: Rapporter le cas d’un carcinome à cellules claires, révélé par un kyste rénal atypique de découverte fortuite. Matériels et méthodes: patient âgé de 60 ans a consulté pour douleurs épigastriques évoluant depuis quelques mois. Une échographie abdominale, un uroscanner et une IRM rénale étaient réalisées. Résultat: L’échographie a objectivé une formation kystique au niveau du rein gauche bien limitée à contenu hétérogène discrètement hyperéchogène, mesurant 20 mm de grand axe. La TDM a confirmé la présence d’une lésion kystique se rehaussant faiblement après injection intra veineuse de produit de contraste. L’IRM a montré une lésion en hyposignal sur les séquences pondérées en T1 et T2 se rehaussant faiblement au temps tardif. Le patient était opéré, l’examen histologique a conclu à un carcinome à cellules claires. Conclusion: L'IRM est indispensable dans la caractérisation des masses rénales atypiques en assurant une excellente différenciation tissulaire, lorsque l’apport du couple échodoppler-TDM est insuffisant. 69 P046: TUMEURS MALIGNES SUR MALFORMATIONS RENALES (A PROPOS DE 10 CAS) Y. A. El Messaoudi, M. Elbaghouli, H. Balhouss, H. Fekak, A Debbagh, A. Joual, CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc. La survenue d’une tumeur sur rein mal formé est une association non négligeable qui doit pousser les moyens diagnostiques à la détecter à un stade précoce vu le caractère souvent précieux et complexe de ce rein. A travers l’étude de dix cas (6hommes et 4 femmes) d’un âge moyen de 56, 2 ans (44à66 ans), dont 6 patients présentant un rein en fer à cheval ;3 présentant un rein ectopique et un patient présentant une polykystose rénale, nous allons discuter les principales tumeurs qui s’associent aux reins mal formés notamment les tumeurs carcinoïdes sur rein en fer à cheval chez l’adulte et la tumeur de Wilm’s sur le rein en fer à cheval chez l’enfant. Ainsi une surveillance plus particulière s’impose devant ces anomalies rénales par rapport à un rein normal. Le traitement répond aux mêmes principes qu’un rein normal à part quelques différences qui tiennent compte des particularités anatomiques des reins mal formés. P047: LA COMPOSANTE SARCOMATOÏDE DANS LE CANCER DU REIN El Fekih N, Ben Jeddou F, Chlif M, Hmidi M, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpitla La Rabta, Tunis, Tunisie. La composante sarcomatoïde dans le cancer du rein est une tumeur peu fréquente. Le pronostic de cette tumeur est plus péjoratif que celui des autres carcinomes à cellules rénales. De 1995 à 2004, 137 patients ont été opérés d’un cancer du rein. Le carcinome rénal à cellules claires associés à un carcinome sarcomatoide a été diagnostiqué dans 7 cas. La médiane d’âge était de 64 ans. La taille moyenne des tumeurs était de 10 cm. Tous les patients ont eu une néphrectomie élargie à ciel ouvert. Dans 4 cas, des métastases étaient présentes au moment du diagnostic dont deux cas avec thrombose de la veine rénale et la survie n’a pas dépassé les 3 mois. Un seul patient avait une survie de deux ans, sa tumeur a été découverte de façon fortuite. L’évolution naturelle des carcinomes sarcomatoïdes du rein est redoutable. La médiane de survie est en moyenne de 6 mois après le diagnostic. Au diagnostic cette tumeur se présente le plus souvent avec des lésions déjà avancées, avec un grade et un stade élevés. La base du traitement est la néphrectomie élargie ; cependant, il apparaît que cette intervention n’a que peu d’influence sur le taux de survie et le pronostic. Le mauvais pronostic spontané de cette tumeur est encore assombri par l’absence d’arme thérapeutique efficace. Nous nous proposons à travers notre série et une revue de la littérature d’étudier les aspects pronostiques et thérapeutiques de ce cancer au pronostic effroyable. P048: RESULTATS CARCINOLOGIQUES A 5 ANS DE LA CHIRURGIE CONSERVATRICE DU CANCER DU REIN. A PROPOS DE 23 CAS. Fékih N, Sallami S, Ben Salah I, Hafsia G, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. But: Evaluer, avec un suivi moyen de 5 ans, le contrôle tumoral de la chirurgie conservatrice dans le traitement des tumeurs rénales. Matériel et méthodes: Entre janvier 1990 et décembre 2001, 23 patients ont eu une chirurgie conservatrice pour tumeur solide du rein. L’indication était une chirurgie de principe dans 21 cas et une chirurgie de nécessité dans deux cas. L’âge moyen des patients était de 53, 9 ans (24-76). La taille moyenne de la tumeur était de 3, 9 cm (1, 5-9, 5). Résultats: L’examen anatomo-pathologique de la pièce de néphrectomie a permis de diagnostiquer 19 carcinomes du rein, 2 oncocytomes, un angiomyolipome à faible composante graisseuse et un adénome. 2 patients ont nécessité une transfusion sanguine per-opératoire. La morbidité post-opératoire a été de 12 %, comprenant deux cas de fistule urinaire et un cas d’hémorragie. Le recul moyen est de 62 mois (6-120). Un seul patient a présenté une récidive locale indiquant une néphrectomie élargie. 1 patient, présentant une tumeur pT3a, a présenté de métastases osseuses. Cette chirurgie a permis d’éviter 17 % de néphrectomie totale pour des tumeurs bénignes et a donné un contrôle tumoral satisfaisant pour les cancers inférieurs à 4 cm. Conclusion: L’indication de la chirurgie conservatrice pour les tumeurs rénales inférieures à 4cm est une option validée du traitement du cancer rénal unifocal. Les stades pT3a de diagnostic post-opératoire ont un risque de récidive ou de diffusion métastatique, pouvant indiquer une totalisation de la néphréctomie. P049: SARCOME SYNOVIAL PRIMITIF DU REIN Hellara W, Touffahi M, Lefi M, moussa A, Dagdagui N, Saidi R, Saad H Service d’Urologie CHU Monastir, Tunisie. Introduction: Le sarcome synovial ou synovialosarcome représente 6 à 10 % des sarcomes primitifs. La 70 localisation rénale est très rare et difficile à diagnostiquer. But: A travers un cas et une revue de la littérature nous discutons les difficultés diagnostiques et les spécificités thérapeutiques de ce type de cancer. Observation Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 39 ans, non taré, qui a été hospitalisé pour exploration d’une hématurie totale. L’examen clinique était sans particularité. A l’uro-scanner, présence d’une masse rénale droite polaire supérieure de 4x 6 cm, hétérogène, hypodense, avec effraction capsulaire postérieure et densification de la graisse en regard, sans envahissement de la veine rénale homolatérale. Une néphrectomie élargie droite avec surrénalectomie a été réalisée. L’étude anatomopathologique et immunohitochimique ont conclus à un synovialosarcome du rein droit, ayant un grade histopronostique à 2 sans envahissement de la capsule rénale. L’évolution clinique et radiologique est favorable. Le recul est de 30 mois. Conclusion: Le sarcome synovial primitif du rein est une entité rare qui touche essentiellement l’adulte jeune. Il n’y a pas de spécificité clinique ou radiologique et son diagnostique est exclusivement anatomopathologique. Le traitement est basé sur la chirurgie associée ou non à une chimiothérapie. Son pronostic est péjoratif. P050: LES TUMEURS RENALES CHEZ LE SUJET JEUNE: PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE ET CORRELATIONS ANATOMOCLINIQUES H Azzouz, N Kourda, M Ouni, A Derrouiche, A Blel, M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Introduction: Le cancer du rein est rare chez l’adulte jeune ; 3, 4 à 7, 5 % des patients ayant une tumeur rénale sont âgés de moins de 40 ans. Actuellement, il n’est pas prouvé qu’on découvre plus de cancer du rein chez le sujet jeune, ou que ce cancer est globalement plus fréquent. Il est pourtant admis que les tumeurs malignes primitives du rein de l’adulte jeune, sont caractérisées par une histologie inhabituelle et un pronostic mauvais. Matériels et méthodes but: Il s’agit d’une étude rétrospective ayant porté sur 100 cas de tumeurs rénales colligées au laboratoire d’anatomie pathologique de l’hôpital Charles Nicolle sur une période de 9 ans allant de 1994 à 2003. 20 de ces tumeurs ont intéressé des sujets jeunes âgés de moins de 40 ans. Les critères qui ont été étudiés sont le sexe, la taille tumorale, le type histologique, le grade nucléaire et le siège de la tumeur. A travers cette série, on se propose de d’étudier les caractéristiques histologiques et l’aspect clinique et évolutif des carcinomes rénaux des sujets jeunes. Résultats: Nos patients étaient âgés de 23 à 40 ans. Ils étaient répartis en 8 hommes et 12 femmes. La taille tumorale variait de 2, 5 à 16, 5 cm avec une moyenne de 7, 62 cm. Les types histologiques étaient répartis comme tels: 2 cas d’oncocytomes, 11 cas de carcinomes à cellules claires, 2 cas de carcinomes tubulo papillaires, 4 cas de carcinomes chromophobes et 1 cas de carcinome à cellules claires sarcomatoide. La plupart de ces tumeurs avaient un faible grade de Furhman ≤ 2, 1 seul cas avait un grade 3. Le siège le plus fréquemment retrouvé était polaire, dans 3 cas seulement médio rénal. Conclusion: Il apparaît que les tumeurs rénales chez le sujet jeune sont de faible grade nucléaire, de stade anatomique limité souvent au rein (T1à T2). Ces résultats suggèrent que cette tumeur est de meilleur pronostic sous nos cieux et confère de ce fait une survie plus longue. P051: EXPRESSION DE MUC1 DANS LES CARCINOMES TUBULO-PAPILLAIRES DU REIN A Blel, N Kourda, A Derrouiche, M Ouni, H Azzouz, M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Introduction: Le carcinome tubulo-papillaire du rein (CTP) représente la 2ème tumeur maligne en fréquence après le carcinome à cellules claires (CCC). Actuellement, il s'agit d'une entité bien individualisée sur le plan morphologique, immunohistochimique et cytogénétique. Une subdivision histologique a été récemment établie et qui est corrélée au pronostic. Nous avons recherché l’expression du MUC1 pour les CTP et notamment la comparer à celle de l’expression du MUC1 dans les CCC. Matériels et méthodes: Nous avons inclus 14 CTP de type 1 et 16 de type 2. L'apomucine MUC1 a été analysée par immunohistochimie selon la technique streptavidine biotine à partir des blocs de paraffine. Résultats: Nous avons observé que MUC1 était exprimé dans toutes les tumeurs de type 1 avec une positivité diffuse (>50% des cellules tumorales) et apicale dans 60% des cas, et dans 70% des tumeurs de type 2 mais la positivité était focale limitée à moins de 10% des cellules tumorales. A la différence des CCC, le niveau d'expression de MUC1 n'était pas associé au pronostic. Conclusion: MUC1 est fréquemment exprimée dans les CTP de type 1 et plus rarement dans le type 2. La perte d'expression de MUC1 dans les tumeurs tubulopapillaires de type 2 peut être un marqueur de différentiation tumorale. 71 P052: INTERÊT PRONOSTIQUE DE LA SUBDIVISION MORPHOLOGIQUE DES TUMEURS TUBULO-PAPILLAIRES DU REIN A Blel, N Kourda, M Ouni*, A Derrouiche*, H Azzouz, M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. *Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis. *Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis. Introduction: Le carcinome tubulo-papillaire (CTP) représente 7 à 15 % de tous les carcinomes à cellules rénales. Une subdivision histologique en type 1 et 2 a été récemment établie et qui est corrélée au pronostic. Le but de notre travail est de montrer l'intérêt pronostique de cette subdivision. Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude rétrospective de 29 cas de CTP du rein colligés au service d'Anatomie Pathologique de l'hôpital de Charles Nicolle de Tunis entre 1994-2005. Une relecture des lames a été réalisée à l'occasion de ce travail. Résultats: Il s'agissait de 22 hommes et 7 femmes avec un sexe ratio de 3.1 H/F. L'âge moyen était de 59, 6 ans. La taille moyenne tumorale était de 6, 1 cm. 14 tumeurs (47%) étaient de type 1 et 16 tumeurs (53%) étaient de type 2. Les tumeurs étaient multifocales dans 5 cas (3 tumeurs de type 1 et 2 de type 2) et bilatérale dans un cas (type 1). La durée moyenne de suivi était de 26, 54 mois (0 à 134 mois). Pendant le suivi, deux patients présentaient des métastases et deux présentaient une récidive rénale dont les tumeurs étaient toutes de type 2. Le grade nucléaire de Fuhrman était plus élevé dans les tumeurs de type 2 (grade 3 dans 6 cas et grade 2 dans 10 cas). Les tumeurs de type 1 étaient de grade 1 ou 2. Nous avons observé que les tumeurs de type 2 étaient associées à un haut grade nucléaire de Fuhrman. Il n'a pas été démontré la présence de relation entre l'âge, le sexe, la taille tumorale, le stade pT et le type histologique. Conclusion: La subdivision morphologique des CTP constitue un important facteur pronostique. Le type 1 est corrélé à des tumeurs de bas grade, de faible stade TNM et apparaissent macroscopiquement plus petites, avec tendance à la multifocalité mais de bon pronostic. Le type 2 est corrélé à des tumeurs fréquemment de grade 3, de haut stade, de moins bon pronostic, de plus grande taille, unifocales et que l’on observe chez plus P053: ÉTUDE DE L’EXPRESSION DE RACEMASE ALPHA-METHYLACYL-COA (AMACR) /P504S DANS LES TUMEURS RENALES. H Azzouz, N Kourda, A Derrouiche, M Ouni, A Blel, M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R Laboratoire d'anatomie pathologique, Hopital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Introduction: Alpha-methylacyl-CoA la racémase (AMACR), ou P504S, ont récemment été utilisé comme marqueur pour le carcinome de prostate. L'expression d'AMACR est aussi reconnue dans des tubules normaux rénaux et le cancer cellulaire rénal papillaire. Le but de l'étude présente était d'évaluer l'expression d'AMACR/P504S dans d'autres sous-types de carcinome à cellules rénales et l'oncocytome rénal. Matériel et méthodes: notre étude a porté sur 50 cas de tumeurs rénales colligées au laboratoire d’anatomie pathologique de l’hôpital Charles Nicolle. Ces 50 cas de tumeurs rénales se répartissaient en carcinome à cellules claires (n=18), carcinome papillaire (n=10), carcinome à cellules chromophobe (n=12) et oncocytome (n=10). L’expression de l'anticorps AMACR/P504S était recherchée à partir de sections des blocs de paraffine selon la technique d’Envision. Résultats: Tous les carcinomes papillaires (type 1 et 2) ont montré un marquage focal ou diffus positif pour AMACR. Un immunomarquage positif était retrouvé dans (4/18) des carcinomes à cellules claires, (1/10) oncocytome alors qu'aucun cas des carcinomes à cellules chromophobe n’était marqué. Conclusion: notre étude montre que l’AMACR est essentiellement retrouvé dans le carcinome papillaire. Cet anticorps peut s’avérer utile dans le diagnostic des tumeurs rénales difficile. Mais une étude incluant un nombre plus important de tumeurs rénales est nécessaire pour confirmer ces résultats. P054: LESIONS KYSTIQUES DES REINS H. Zaghouani, R. Salem, S. Kriaa, Ch. Hafsa, M. Toffahi, M. Golli, H. Saad, A. Gannouni Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie. Objectifs: Confronter les données de l’imagerie aux résultats histologiques dans des cas difficiles de lésions kystiques des reins. Matériels et méthodes: Sélection rétrospective de cas de lésions kystiques des reins. L’échographie, la tomodensitométrie, la résonance magnétique ont été utilisées avec des critères techniques précis. La classification de Bosniak a été appliquée et confrontée aux résultats histologiques. Résultat: Ont été retenus: les masses de petite taille (inférieure à 3 cm), les images kystiques complexes: multiloculaires à contenu hétérogène, anomalies de paroi: épaisses, irrégulières, calcifiées présence de cloisons, les masses multiples. Elles correspondaient histologiquement à des cancers à cellules rénales, des carcinomes tubulo-papillaires, un cancer à cellules chromophobes, un néphrome kystique, une maladie 72 kystique localisée du rein, une maladie de Von Hippel Lindau, des kystes hémorragiques. Conclusion: L’imagerie est très performante pour la détection des masses rénales, même infra centimétriques. Sa concordance avec les résultats histologiques est bonne à condition de technique d’examen rigoureuse. Cependant, la caractérisation des petites masses, inférieures à 1 cm, demeure hasardeuse quelle que soit la technique d’imagerie utilisée. P055: DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES HYDATIDOSES RENALES ISOLEES Lachheb N, Lefi M, Touffahi M, Bahloul A, Hellara W, Kriaas, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. Introduction: L’hydatidose est une affection parasitaire qui sévit à l’état endémique dans certains pays du bassin méditerranéen et notamment en Afrique du Nord. La localisation rénale est rare (5%) et son diagnostic est facilité grâce à l’avènement de l’échographie et de la tomodensitométrie. But: Nous discutons les particularités cliniques, radiologiques et thérapeutiques de cette affection en se référant à la littérature. Matériels et méthodes: il s’agit d’une étude rétrospective à propos 25 cas de KHR, colligés au service d’urologie de CHU de Monastir sur une période de 14 ans (1990–2006). Résultats: L’âge moyen de découverte était de 35 ans, avec une prédominance féminine. La symptomatologie clinique était non spécifique, dominée par les lombalgies, plus rarement une masse palpable (7 cas). L’échographie rénale, pratiquée chez tous nos patients, était contributive au diagnostic dans plus de 80% des cas. L’UIV et le scanner n’ont été faits que dans 50% des cas. Le traitement, exclusivement chirurgical par voie lombaire, a consisté en une résection du dôme saillant dans 21 cas des cas, associé à une périkystectomie dans 3 cas et une néphrectomie partielle dans un cas et totale pour rein détruit dans 3 cas. Conclusion: le KHR est une affection bénigne de diagnostic souvent facile. Son traitement reste toujours chirurgical et souvent conservateur. Le traitement médical peut être proposé dans certains cas particuliers mais dans les résultats restent controversés. L’éradication de cette maladie passe obligatoirement par une prophylaxie bien conduite. P056: MALADIE KYSTIQUE RENALE UNILATERALE. A PROPOS D'UN CAS Walha K, Dabbeche Ch, Guermazi Y, Chaker M, Daoud E, Laadhar M, Ben Mahfoudh Kh, Mnif J. CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie. Objectif: Décrire l’aspect en imagerie de la maladie kystique rénale unilatérale et la différencier des autres diagnostics en particulier d’une tumeur rénale kystique. Observation: Patient âgé de 32 ans, aux antécédents de varicocèle gauche opérée il y a 2 mois, consulte pour des lombalgies gauches isolées. L’échographie rénale a montré un rein gauche augmenté de taille siège de multiples kystes agglomérés à développement exorénal, prédominant en polaire inférieur. Le rein droit était sans anomalie. L’uroscanner a montré de multiples kystes corticaux groupés en amas séparés par des zones de parenchyme sain. Ces kystes sont à paroi fine sans signe d’atypie. Le diagnostic de tumeur rénale kystique est éliminé devant l’absence de masse individualisée ainsi que le diagnostic de polykystose rénale devant l’absence d’atteinte rénale controlatérale. Le diagnostic de maladie kystique rénale unilatérale a été retenu. Conclusion: La maladie kystique rénale unilatérale, entité rare, caractérisée par la présence de multiples kystes atteignant un seul rein. Une bonne connaissance de cette entité permet de ne pas la confondre avec une tumeur kystique et d’éviter une chirurgie abusive. P057: CARCINOME RENAL A CELLULES CHROMOPHOBES: A PROPOS D’UN CAS Maamouri F*, Bellil S*, Chelly I*, Mekni A*, Bellil K*, Kchir N*, Haouet S*, Horchani A**, Zitouna MM*. * Service d’anatomie et de cytologie pathologiques. Hôpital La Rabta. Tunis. ** Service d’Urologie. Hôpital La Rabta. Tunis, Tunisie. Le carcinome à cellules chromophobes du rein est définit selon l’OMS, par une prolifération de cellules de grande taille à limites nettes et à cytoplasme pâle. Il représente moins de 5% des carcinomes du rein et survient habituellement à la sixième décade sans prédominance de sexe. La mortalité ne dépasse pas 10% des cas. Nous rapportons le cas de Mr FR âgé de 38 ans, suivi pour des douleurs lombaires apparues depuis 3 mois, associées à des brûlures mictionnelles et à de la fièvre. Une masse lombaire droite était palpable à l’examen physique. L’échographie pelvienne ainsi que l’examen tomodensitométrique objectivaient une volumineuse masse tumorale de la loge rénale droite, solide et bien limitée sans signes d’envahissement. L’examen macroscopique de la pièce de néphrectomie élargie mettait en évidence une néoformation tumorale de 16 cm de grand axe de couleur jaunâtre et comportant des zones hémorragiques. Cette masse semble infiltrer la capsule et le tissu adipeux périrénal. L’examen histologique montrait une prolifération carcinomateuse agencée en nappes et en lobules séparés par des travées 73 fibreuses. Les cellules tumorales, de grande taille, polygonales à limites nettes, à cytoplasme éosinophile et à noyau binucléé. La tumeur infiltrait la capsule et s’étendait à la graisse périrénale. L’étude immuno-histo-chimique avait confirmé le diagnostic de carcinome à cellules chromophobes du rein en montrant que les cellules tumorales exprimaient intensément l’anti-corps anti-EMA (antigène membranaire épithélial) et étaient vimentine-négatives. Nous nous proposons à travers cette observation originale de préciser les caractéristiques anatomocliniques et évolutives de cette variété rare du cancer du rein. P058: TURP SYNDROME: A PROPOS DE 12 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE Hidoussi A, Ben Nsir R, Jaidane. M, Ben Sorba. N, Mosbah. A. T. Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. Introduction: Le TURP syndrome est une complication rare mais grave de la résection endoscopique de l’adénome de la prostate pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient. Il est définit par l’ensemble des manifestations cliniques et biologiques liées au passage du liquide d’irrigation dans la circulation systémique. Matériel et méthode Depuis 1995 jusqu’à 2006 nous avons étudié rétrospectivement 12 cas de TURP syndrome survenant lors des résections endoscopiques d’adénome de la prostate moyennant une irrigation continue en eau stérilisée aux ultraviolets. L’age moyen de nos patients était de 71 ans. Résultats Le poids moyen des prostates réséquées a été de 71 gr, la durée moyenne de résection a été de 45 minutes, les troubles neurologiques étaient le signe évocateur le plus fréquent (59 %), une hyponatrémie sévère a été notée dans 4 cas. L’évolution était favorable dans la majorité des cas. Un seul décès a été déploré dans notre série. Conclusion Le TURP syndrome est une complication redoutable de la résection endoscopique de l’adénome de la prostate. Sa prévention passe par une réduction de la durée de la résection et une diminution de la pression intra vésicale. Quant le TURP syndrome survient il est important de savoir le reconnaître et de le traiter à temps. P059: PLACE DE LA CORTICOTHERAPIE A LIBERATION PROLONGEE DANS LA MALADIE DE LAPEYRONIE: A PROPOS DE 8 CAS. M. Ktari, A. Derouiche, S. Selmi, R. Ben Slama, M. Sfaxi, M. Chebil. Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle De Tunis, Tunisie. But: Evaluer l’efficacité des injections locales de corticoïdes à libération prolongée (Altim®) dans le traitement de la maladie de Lapeyronie. Matériels et méthodes: Entre janvier et novembre 2006, 8 patients âgés de 48 à 67ans, présentant une maladie de Lapeyronie ont été suivi à la consultation d’Urologie, de l'Hôpital Charles Nicolle de Tunis. Ces patients ont eu une cure de corticothérapie locale à libération prolongée à base de Cortivasol (Altim®) à raison d’une injection/21 jours, avec une moyenne de 4, 6 injection/malade. Résultats: Une bonne tolérance aux injections pour 7 parmi les 8 patients; 6 malades rapportent la diminution de la douleur spontanée et lors de l’érection, 3 malades rapportent une amélioration de l'incurvation permettant des rapports sexuels satisfaisants. Conclusions: Les injections locales de corticoïdes à libération prolongée (Altim®) offrent de bons résultats anatomiques et fonctionnels chez certains patients ayant une maladie de Lapeyronie. L’échec de ce traitement ne coupe pas les ponts avec une cure chirurgicale ultérieure. P060: TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA MALADIE DE LAPEYRONIE: A PROPOS DE 17 CAS. Ben Nsir R, Hidoussi A, ben Sorba N, Jaidane M, Slema A, Mosbah. A. F. Service Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie. La maladie de La Peyronie est une pathologie rare. Elle constitue la cause la plus fréquente de l’incurvation de la verge en érection, compromettant une vie sexuelle normale. But: Le but de ce travail est de montrer les particularités de la maladie et de présenter l’expérience de notre service. Matériel et méthode: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur tous les patients hospitalisés à notre service avec le diagnostic de maladie de La Peyronie en vue d’une chirurgie et ce sur une période de 19 ans allant de Janvier 1987 à octobre 2006. 17 patients ont ainsi été colligés. Résultats: L’age moyen de nos patients était de 49 ans avec des extrêmes de 25 et de 76 ans. 65 % des patients avaient consulté un an après la date d’apparition des symptômes. Le principal motif de consultation été une incurvation de la verge. Le traitement chirurgical été préconisé à tous nos patients. Une correction de l’incurvation été obtenu chez 16 patients soit 95 % des cas. Conclusion: La maladie de Peyronie reste une entité mystérieuse de part son étiopathogénie. Il n’existe pas à ce jour de traitement médical efficace dans tous les 74 cas. C’est un processus évolutif. La chirurgie de correction de l’incurvation, reste le traitement de référence quand les lésions sont stabilisées. P061: L'ETRANGLEMENT DE LA VERGE (A PROPOS DE 3 CAS) S El Mhef, B Querfani, Y El Frougui, H Essaki, H Fekak, R Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc L'étranglement de la verge est une affection rare. Divers objets métalliques et non métalliques peuvent être placés au niveau de la verge pour augmenter les performances sexuelles ou pour des intentions autoérotiques. Nous décrivons 3 cas d'étranglement de la verge par anneau métallique dont un compliqué d’une nécrose totale de la verge ayant nécessité une amputation, les deux autres ont pu être sauvé au pris d’une sténose de l’urètre séquellaire chez un seul patient. A la lumière de ces cas et d'une revue de la littérature, nous analysons les divers aspects cliniques et thérapeutiques de ce type d'automutilations. Le traitement de l'étranglement pénien repose sur la décompression urgente du pénis, afin de faciliter le flux sanguin ainsi que la miction. La strangulation du pénis, situation insolite, réalise une véritable urgence car de la rapidité de pise en charge dépend le pronostic sexuel et mictionnel du patient. Elle nécessite une prise en charge globale et pluridisciplinaire, visant l’individu dans ses dimensions corporelle, psychologique et identitaire, familiale et socioculturelle. P062: A PROPOS D'UNE CAUSE RARE DU PRIAPISME : THROMBOPHLEBITE DE LA VEINE DORSALE PROFONDE DE LA VERGE SECONDAIRE A UNE RESISTANCE A LA PROTEINE C ACTIVE. S El Mhef, B Querfani, Y El Frougui, H Fekak, R Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc Le priapisme est une complication bien connue d'un certain nombre de pathologies incluant la drépanocytose et les hémopathies malignes. Nous rapportons un cas exceptionnel de priapisme avec une thrombophlébite de la veine dorsale profonde de la verge secondaire à une résistance à la protéine C active. Il s’agit d’un homme de 32 ans sans antécédents pathologiques particuliers qui a consulté en urgence pour une érection douloureuse évoluant depuis 2 jours. L’examen clinique a retrouvé une verge en érection, oedématiée douloureuse à la palpation, associée à une tuméfaction de la jambe droite. L’échodoppler des membres inférieurs et de la verge réalisée en urgence a permis de retrouver une thrombose veineuse profonde étendue de la veine poplitée droite avec une thrombose de la veine dorsale profonde de la verge. La ponctionaspiration transglandulaire n’a pas permis le retour à la détumescence. Le patient a été mis sous traitement anticoagulant à base d’héparine à bas poids moléculaire suivie par un relais par les antivitamines K. L’évolution a été marquée par une amélioration progressive de la symptomatologie avec diminution du volume de la verge et de la jambe droite. Cependant aucune érection n’a été notée après un recule de 7 mois. Un bilan de thrombophilie à distance de l’épisode avait été réalisé dans le cadre du bilan étiologique. Celui-ci avait mis en évidence une résistance à la protéine C activée avec une mutation hétérozygote du Facteur V de Leiden. Le reste du bilan était entièrement normal: le taux de plaquettes était normal. Ce cas confirme que le priapisme doit être considéré comme un événement thromboembolique et que les troubles de la coagulation doivent être systématiquement recherchés en l'absence d'une étiologie évidente. P063: GREFFE DU GLAND SUITE À UNE AMPUTATION ACCIDENTELLE DE LA VERGE Ben Nsir. R; Hidoussi, A; Haddad. N; Jaidane, M; Ben Sorba. N; A. F. Mosbah. Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. Introduction: La circoncision, intervention de pratique courante chez le garçon musulman, est réalisée par différents protagonistes. Elle est responsable d’un nombre considérable de complications, notamment l’amputation de la verge. Observation: Nous rapportons l’observation d’une amputation traumatique du gland survenue de façon accidentelle au cours d’une circoncision rituelle pratiquée par un médecin généraliste débutant sur un garçon âgé de 4 ans. Une réimplantation du gland a été réalisée avec succès. Conclusion: La circoncision n’est pas une intervention complètement bénigne. Les lésions iatrogènes sont fréquentes mais rarement graves. La prévention est d’une importance capitale, qui passe essentiellement par le bon apprentissage et par l’éducation de la population sur l’intérêt de la médicalisation de cet acte. P064: PRISE EN CHARGE DES GANGRENES DES ORGANES GENITAUX EXTERNES Gabsi. M, Dahami. Z, Elhaous. A, Barjani. F, Saghir. H, Hanich. T, Boukhari. M, Lakmichi. Ma, Moudouni. Sm, Sarf. I, Ettalbi. S, Yacoubi. H, Ibn Zahir. M Service d'Urologie, Hôpital Ibn Tofail CHU mohamed VI Marrakech, Maroc 75 Introduction: La gangrène des organes génitaux externes est une affection grave engendrant une mortalité importante. Nous rapportant les cas de onze patients colligés dans notre service et qui ont eu une évolution favorable. Patients et méthodes: De janvier 2005 à mars 2006, onze patients présentant une gangrène des organes génitaux externe ont été admis dans notre structure. L’age moyen est de 45 ans, trois patients sont diabétiques mal suivis. Le geste initial a consisté en un débridement chirurgical large avec mise à nu des testicules. Une cystostomie à minima a été réalisée chez deux patients. Une bi-antibiothérapie à base de céphalosporine de troisième génération et d’aminoside a été instituée. A trois semaines post opératoire, un recouvrement a été réalisé par greffe de peau mince (2 cas), un lambeau utilisant le droit interne (1 cas) et un enfouissement testiculaire (6 cas). Deux patients ont eu une cicatrisation dirigée. Résultats: Au terme de ces gestes, tous les patients sont vivants, avec un bon résultat fonctionnel et esthétique. Aucune complication n’a été décelée notamment pas d’infection ni de rétraction ni de nécrose. Les patients porteurs de cystostomie à minima ont bénéficié d’une urétro-cystographie rétrograde montrant une sténose serrée et courte de l’urètre bulbaire, et qui a nécessité une urétrotomie endoscopique. La durée moyenne d’hospitalisation est de 25 jours. Conclusion: La prise en charge précoce adéquate et multidisciplinaire sont les seuls garants d’un bon résultat vital, fonctionnel et esthétique. P065: LE KYSTE HYDATIQUE DU CORDON SPERMATIQUE:A PROPOS D'UN CAS. Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Garreb M, Zakhama W, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. Introduction: L’hydatidose est une anthropozoonose qui sévit à l’état endémique dans notre pays. La localisation au niveau du cordon spermatique est exceptionnelle. Observation: Patient de 75 ans, originaire d’une zone d’endémie hydatique qui consulte pour une masse scrotale évoluant depuis 10 ans. Opéré initialement avec le diagnostic d’hydrocèle enkystée, l’exploration chirurgicale trouve un kyste hydatique de type 1 de 10 x 10 cm de diamètre. L’intervention a consisté en une stérilisation du contenu du kyste avec résection du dôme saillant. L’évolution est favorable. La radio du thorax et l’échographie abdominale (faite à posteriori) étaient normaux. Conclusion: En dehors des complications, le diagnostic de kyste hydatique du cordon spermatique doit être évoqué devant une grosse bourse chronique et se base sur l’examen radiologique. P066: FAUT-IL FAIRE LA CURE DE LA VARICOCELE DE L’ADOLESCENT Ketata H, Gassara M, Chouket. a, Chaabene W, Bahloul A, Mhiri M. N. Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba - Sfax, Tunisie. Introduction: La varicocèle est une dilatation variqueuse de veines du plexus pampiniforme. C’est une affection de diagnostic et de traitement facile. La relation varicocèle-hypofertilité soulève le problème de la conduite thérapeutique particulière chez l’adolescent. Matériel et Méthodes: notre étude est rétrospective portant sur 19 adolescents colligés sur une période de 9 ans, il s’agit d’une étude comparative entre deux groupes de patients: opérés (groupe I) et non opérés (groupe II). Ces groupes I et II comptent respectivement 11 et 8 patients, d’âge moyen de 16 ans (15 – 19) et de 16 ans (15 – 18) respectivement. Les circonstances de découverte sont fortuites dans 8 cas et occasionnées par les douleurs testiculaires dans 5 cas. Le diagnostic est suspecté cliniquement dans 14 cas et confirmé par l’échographie-doppler dans tous les cas. La varicocèle est bilatérale chez 73% des patients dans le groupe I et chez 25% des patients dans le groupe II. Un spermogramme est réalisé dans tous les cas, celui-ci est perturbé chez 73% des patients au total, dont 62% du groupe II. Les patients du groupe II ont tous refusé l’intervention. Dans le groupe I, l’intervention a été réalisée à ciel ouvert dans 10 cas et par coelio-chirurgie dans un cas. Nos patients ont été suivis par un spermogramme tous les 6 mois puis tous les ans. Le recul moyen était 6 ans 1 mois dans le groupe 1 et 5 ans 5 mois dans le groupe II. Résultats: Dans le groupe I, une amélioration jugée significative du spermogramme a été observée dans tous les cas. Dans le groupe II, les anomalies étaient persistantes sur les spermogrammes de contrôle. Conclusion: La varicocèle pose encore des problèmes de prise en charge. A la lumière de ce travail, il paraît logique dans l’état actuel de nos connaissances d’en faire la cure chez l’adolescent, même à un stade plus précoce, pour prévenir une hypofertilité future. P067: INTERETS DU TRAITEMENT DE LA VARICOCELE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA STERILITE MASCULINE. Ketata H, Jallouli H, Gassara M, Ben Abdallah I, Ben Amar Slah, Bahloul A, Mhiri MN. Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie. Introduction: Le progrès des moyens d’assistance médicale à la procréation (AMP) semble, pour certains, 76 réduire l’intérêt de la cure de varicocèle dans le traitement de la stérilité masculine. Notre objectif est d’évaluer l’intérêt de ce traitement dans l’amélioration de la procréation naturelle et médicalement assistée. Patients et méthodes: étude rétrospective, 145 hommes stériles. Tous avaient un spermogramme altéré. Patients classés en 3 groupes en fonction du nombre total de spermatozoïdes (Spz) mobiles (TMC=volume de l’éjaculat×concentration des Spz/ml × pourcentage des Spz mobiles). Le premier groupe (G1) comporte, 62 patients ayant un TMC < 1, 5, le deuxième groupe (G2), 22 patients, TMC entre 1, 5 et 5 et le troisième (G3), 61 patients, TMC > 5. Cette classification est fonction du type du moyen d’AMP proposé en l’absence de traitement chirurgical de la varicocèle. Le G1 était candidat à une ICSI, le G2 était candidat à une FIV et le G3 était candidat à une IIU. Résultats: Après traitement chirurgical de la varicocèle, on a noté une amélioration du spermogramme chez 124 patients (85, 51%). Cette amélioration a porté sur la concentration et de la mobilité des Spz qui ont passé respectivement de 29, 22 à 33, 93 Spz/ml, et de 16, 15 à 25, 62%. Le taux de Spz morphologiquement anormaux n’a pas été significativement amélioré. 58 couples (40%) on pu avoir une grossesse sans recours à l’AMP et 51 couples (35, 1%) on pu avoir une amélioration du TMC leur permettant d’utiliser un moyen d’AMP plus simple que prévu avant la cure de varicocèle. Conclusion: Le traitement de la varicocèle permet d’augmenter le taux de procréation naturelle et d’améliorer de la qualité du sperme ce qui constitue une aide à la PMA. P068: LA CRYPTORCHIDIE: INTERET DE L’ABAISSEMENT DU TESTICULE CHEZ L’ADULTE A. Chouket, H. keteta, A. bahloul, M. N. Mhiri Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie. Introduction: La cryptorchidie est une anomalie congénitale fréquente, elle est diagnostiquée le plus souvent pendant les premières années de vie. Cependant bon nombre de cas reste diagnostiqué a l’age adulte, ce qui pose un problème d’attitude thérapeutique concernant notamment l’intérêt de l’abaissement testiculaire. Matériels et méthodes: Notre étude est rétrospective menée sur une période de 23 ans (1983-2005), nous avons colligé 259 patients consultant pour cryptorchidie dont l’age est supérieur a 15 ans. Résultats: L’age moyen été de 24 ans (16 à 63 ans). La circonstance de découverte est un examen médical systématique dans 199 cas, un bilan de stérilité dans 33 cas, une complication évolutive a type de torsion dans 2 cas, ou d’un cancer dans 8 cas. trente sept patients été mariés, parmi eux 4 avaient des enfants, soit 10, 8 % ; les autres patients n’ayant pas eu d’enfants avaient tous des anomalies du spermogramme. Un abaissement testiculaire a été pratiqué chez 223 patients. Ailleurs, 36 ont eu une orchidectomie dont 27 pour testicule atrophique, 8 pour cancer et 1 pour torsion testiculaire survenue sur leur testicule ectopique. L’évolution à long terme a été marque une amélioration de la fertilité a été notée chez 16 patients dont 11 présentaient une cryptorchidie unilatérale (52 %) et 5 une cryptorchidie bilatérale (45%). Parmi les patients qui avaient consulté pour stérilité primaire, 4 (12%) ont eu des enfants après abaissement testiculaire. Conclusion: L’abaissement de testicule cryptorchide chez l’adulte peut entraîner une amélioration de la spermatogenèse et de la fertilité. Il permet en outre une surveillance du testicule abaissé vu le risque de cancérisation. Le meilleur traitement reste ce pendant préventif, par le diagnostic précoce et un abaissement à un age précoce entre la première la deuxième année. P069: INCLUSION TESTICULAIRE DE TISSU SURRENALIEN: APPORT DE L'IMAGERIE Rebaï J, Mnif Z, KH Ben Mahfoudh, Fourati H, Fakhfakh KH, Charfi N, Mnif J. CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie. Objectif: rapporter un cas d’inclusion testiculaire de cellules cortico-surrénaliennes, et illustrer le rôle de l’imagerie dans l’apport du diagnostic. Matériels et Méthode: les auteurs rapportent l’observation d’un jeune âgé de 19 ans, suivi depuis l’âge de 18 mois pour hyperplasie congénitale des surrénales avec insuffisance cortico-surrénalienne. Depuis, il est mis sous traitement substitutif à base d’hydrocortisone, avec une bonne évolution. Devant la mauvaise observance du traitement, le patient a été hospitalisé au service d’Endocrinologie du CHU Hédi Chaker de Sfax dans un tableau d’insuffisance surrénalienne. En plus des signes d’insuffisance surrénalienne aiguë, l’examen a découvert un nodule dur du testicule droit. Une échographie et une IRM testiculaires et pelviennes ont été alors pratiquées au service d’Imagerie Médicale du CHU Habib Bourguiba de Sfax. Résultats: L’échographie testiculaire a montré un testicule droit unique le siège d’une masse polaire inférieure solide très hétérogène. A l’IRM, cette masse est en hyposignal T2, en isosignal T1, se rehaussant de façon modérée après l’injection de Gadolinium. Le testicule gauche est repéré en position ectopique pelvienne, présentant les mêmes anomalies de signal. Devant ce tableau clinque, et devant cet aspect évocateur en imagerie (échographie et IRM), le nodule testiculaire droit a pu être attribué à des inclusions intra-testiculaires de cellules cortico-surrénaliennes, sans recours à la biopsie ou à la chirurgie. 77 Conclusion: Il n’existe pas de Gold Standard pour le diagnostic des inclusions testiculaires de cellules cortico-surrénaliennes. L’imagerie, devant un contexte clinique évocateur, permet de dresser le diagnostic évitant ainsi une biopsie ou une chirurgie inutiles. P070: KYSTE EPIDERMOIDE DU TESTICULE: A PROPOS DE DEUX CAS Chouki M, Ben Jeddou F, Dridi M, Hmidi M, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction: Les kystes épidermoides du testicule sont des tumeurs épithéliales bénignes habituellement retrouvées dans le cerveau et les méninges la localisation testiculaire est rare. À travers deux observations nous décrivons les caractéristiques cliniques et radiologiques des kystes épidermoides du testicule. Observations: La première observation est celle d’un homme de 33 ans qui a consulté pour douleur testiculaire gauche évoluant 2 mois au paravent. L’examen physique a noté un testicule gauche augmenté de taille et dur. L’échographie a montré une lésion hypoéchogène de 3 cm, bien limitée, avec de fines calcifications périphériques. Les marqueurs tumoraux étaient négatifs. Une orchidectomie par voie inguinale a été réalisée. L’étude histologique a conclu à un kyste épidermoide testiculaire. Le suivi est sans particularité avec un recul de 4 ans. La deuxième observation est celle d’un jeune de 30 ans opéré pour testicule droit ectopique. Une exploration chirurgicale par voie inguinale a été réalisée et a trouvée un testicule hypotrophique de consistance molle. Une orchidectomie a été réalisée. L’étude histologique a conclu à un kyste épidermoide multiloculaire. Le suivi est sans particularité avec un recul de 7 ans. Conclusion: Le diagnostic positif des kystes épidermoides du testicule repose sur l’échographie quand elle montre une tumeur hypoéchogène avec des calcifications périphérique. P071: LES TRAUMATISMES SCROTAUX: QUE RECHERCHEZ VOUS A L’ECHO DOPPLER TESTICULAIRE M. Maatouk, Ch. Hafsa, R. Salem, S. Kriaa, M. Toffahi, M. Golli, Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie. Objectifs: Savoir reconnaître lors d’une échographie scrotale demandée pour traumatisme, les signes péjoratifs incitant à l’exploration chirurgicale de la bourse. Matériels et méthodes: Vingt six patients ont été explorés en écho doppler (ATL) en 3 ans pour traumatisme scrotal. Les causes ont été principalement des coups de pieds, des accidents, des chutes, des coups de sabot… 13 ont été opérés. Nous illustrons l’ensemble des lésions post traumatiques. Résultat: L’hématocèle est le plus souvent échogène au début puis hétérogène. Les zones de nécrose, d’hémorragie apparaissent hypo ou hyper échogènes et avasculaires. Un aspect nodulaire pseudo-tumoral peut être retrouvé. La rupture de l’albuginée, indication opératoire formelle, apparaît sous la forme d’une irrégularité de contour, d’une perte de la sphéricité du testicule. Le traumatisme épididymaire provoque une tuméfaction hyper vasculaire et est le plus souvent non chirurgical. Conclusion: L’écho doppler est l’examen clé du traumatisme scrotal. La connaissance des lésions élémentaires (hématocèle, rupture de l’albuginée, nécrose, …) est fondamentale car les anomalies échographiques sont parfois discrètes. Le doppler couleur permet d’identifier la pulpe saine résiduelle vascularisée. P072: LA MICROLITHIASE TESTICULAIRE: A PROPOS DE DEUX CAS N. Hmida, Ch. Hafsa, R. Salem, S. Kriaa, M. Golli, I. Krichene, M. Golli, Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie. Objectif: Illustrer à partir de trois observations colligées dans notre service la place de l’imagerie dans cette affection. matériels et méthodes: Le premier patient âgé de 28ans, a beneficier d’une échographie testiculaire dans le cadre d’un bilan de stérilité, le deuxième âgé de 3ans, a été examiné par une échographie pour une ectopie testiculaire, le troisième âgé de 6 ans consultait aux urgences pour torsion testiculaire. Résultat: Dans les trois cas on a découvert des testicules de taille normale parsemés d’échos punctiformes diffus correspondant à une micro lithiase diffuse. Les patients sont suivie régulièrement par l’échographie. Conclusion: La micro lithiase testiculaire est une entité rare ayant un aspect spécifique en échographie. Sa découverte impose une surveillance échographique et biologique à fin de détecter une éventuelle tumeur primitive associée. P073: MICROLITHIASES TESTICULAIRES ASSOCIEES A UNE CRYPTORCHIDIE: A PROPOS D’UN CAS Ghariani R, Chaker M, Daoud E, Chabchoub H, Jarraya H, Mnif Z, KH Ben Mahfoudh, Mnif J CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie. Objectif: Les microlithiases testiculaires représentent une entité rare de découverte le plus souvent fortuite, 78 lors des échographies scrotales. Elles coexistent fréquemment avec les cryptorchidies et les néoplasies testiculaires. Notre objectif est d’étayer leur valeur sémiologique et l’attitude à adopter lors de leur découverte. Observation: Enfant RM âgé de 6ans, hospitalisé pour la prise en charge d’une cryptorchidie gauche. L’examen des organes génitaux externes montre un testicule droit de taille et de consistance normales, de siège intra scrotal et un testicule gauche diminué de taille, en position inguinale. L’échographie testiculaire révèle la présence de microlithiases testiculaires bilatérales plus nombreuses du côté droit. Une IRM testiculaire a été réalisée confirmant la présence de microlithiases en hyposignal franc en T1 et T2 et le siège au niveau du canal inguinal du testicule gauche. Elle a permis surtout d’éliminer la présence d’une lésion tissulaire au niveau des deux testicules. Les marqueurs tumoraux étaient négatifs. Le patient a bénéficié d’une orchidopexie avec des suites opératoires simples. Un contrôle après un an avec un dosage des marqueurs tumoraux est préconisé. Conclusion: Les microlithiases testiculaires est une entité rare et pose un problème de sa valeur sémiologique. La cœxistence de ces microlithiases à des néoplasies testiculaires implique une surveillance régulière. P074: LES MICROLITHIASES TESTICULAIRES A PROPOS DE 2 CAS Saadallah L, B Romdhane. H, Zahra. M, B Said. M, Skhiri. L, Gandoura. M Service d'Urologie Hopital Bizerte, Tunisie. Les microlithiases testiculaires représentent une entité clinique et histologique rare dont la signification et l’étiopathogénie demeurent encore incertaine. Elles s’associent à différentes situations cliniques (tumeurs testiculaires, cryptorchidie, …). L’imagerie de ces microlithiases a été bouleversée par l’avènement de l’échographie. Les auteurs rapportent deux nouveaux cas de microlithiases testiculaires ; il s’agit de deux hommes, d’age moyen de 62 ans, admis dans un tableau d’orchiépididymite aigue ayant bien évoluée sous traitement médical. L’échographie a montré dans les deux cas des microlithiases testiculaires bilatérales sans autres lésions suspectes de tumeurs testiculaires. Les marqueurs tumoraux sont normaux. La surveillance régulière clinique, biologique et radiologique n’a pas montré la survenue de lésions P075: LES RUPTURES POST-TRAUMATIQUES DE L’URETRE POSTERIEUR (A PROPOS DE 11 CAS) M. El Baghouli, Y. El Frougui, M. Elmouzdahir. M. Dakir, R. Rabii, Debbagh, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Le présent travail a consisté à faire l’étude rétrospective d’une série de 11 cas de rupture posttraumatiques de l’urètre postérieur colligés au service d’urologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, entre 2001 et 2002. L’analyse a Ces traumatismes touchent l’adulte¬révélé les principaux résultats suivants: L’âge moyen de nos malades est de¬jeune en activité socioprofessionnelle. 72% des ruptures de l’urètre postérieur sont secondaires à un 39, 90 ans. Le tableau clinique est dominé par la rétention¬accident de la voie publique. Les lésions associées sont représentées¬aiguë des urines 63, 6%. La essentiellement par les fractures des membres et du bassin: 63, 3% 72, 2%. Prise en charge initiale est une cystostomie à minima en urgence immédiate chez Le traitement est chirurgical effectué au stade de sténose¬100% des patients. à 3 mois du traumatisme chez 100% des malades et consiste en une résection anastomose termino-terminale. Les données de la littérature viennent confirmer qu’à l’heure actuelle, les résultats fonctionnels sont obtenus par deux grandes La réparation chirurgicale par urétrorraphie enϖoptions thérapeutiques: La dérivation par cystostomie, et reparaîtrons chirurgicaleϖurgence différée. ou endoscopique à distance. Cette deuxième option conforme à notre démarche nous donne des résultats fonctionnels satisfaisants. P076: LE RETRECISSEMENT URETRAL IATROGENE: A PROPOS DE 47 CAS Ketata H; Benabdallah I; Gassara M; Jallouli H; Bahloul A; Mhiri MN Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie. Introduction: La principale étiologie des rétrécissements urétrale est celle iatrogène. Notre travail vise à évaluer les indications et les résultats des différentes techniques de traitement du rétrécissement urétral iatrogène (RUI). Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur une12 ans portant sur 47 cas de RUI sur 278 cas de RU (17%) ; la moyenne d’age est de 57 ans. Résultats:Le mode de révélation classique est la dysurie 89.3% néanmoins elle peut être révélé par une rétention vésicale dans 15% ; l’hématurie ; l’insuffisance rénale et les infections urinaires dans 3% des cas chacune. L’étude de la fonction rénale a permis de découvrir 7 cas d’insuffisance rénale. L’ECBU est positif dans 34%. 79 L’UCRM montre des sténoses étagées dans 28.3%, de localisation bulbaire dans 41.3, de l’urètre membraneuse dans 37% de l’urètre pénien dans 37% et prostatique dans 19.6% des cas. L’étiologique la plus fréquente est le sondage trans-urétrale dans 42.5%. L’urétrotomie interne endoscopique UIE est pratiqué 88 fois dont 44 en première intention; avec un échec immédiat dans 8% elle est itérative dans 82%. L’urétroplastie en deux temps est pratiquée chez 23% des cas dont 27% d’emblée à cause de l’étendue du RU. L’urétroplastie en un temps est pratiquée chez deux patients en deuxième et en troisième intention après l’UIE. Un traitement palliatif est préconisé (périnéostomie définitive) est faite pour un seul cas. L’évolution a été marquée par un résultat satisfaisant après UIE dans44.5% à six mois, 29.5% à un ans et de 16% après un recul de 3 ans. Conclusion: la RUI est la cause la plus importante de RU. Sont traitement repose sur la dilatation endoscopique et les UIE. La chirurgie a ciel ouvert est réservée pour les récidives itérative ou d’emblée en cas de RU très étendu ou compliqué. P077: LES FISTULES URETHRO-PERINEALES: ETUDE RETROSPECTIVE DE 10 CAS Mejri R, Sallami S, Chelif M, Hafsia G, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction Les fistules périnéales sont relativement fréquentes en pratique urologique. Leur étiologie est dominée par le rétrécissement urétral (RU). Notre objectif dans cette étude consiste à rapporter notre expérience dans la prise en charge de cette pathologie. Matériel et méthodes Tous les dossiers des patients qui se sont présentés pour fistule périnéale entre janvier 2000 et décembre 2002 dans le service d’urologie la Rabta ont été revus. Résultats Dix cas des fistules périnéales ont été retrouvés. Tous les patients sont du sexe masculin avec un âge moyen de 59 ans (28 et 75 ans). Les 10 patients avaient des antécédents d’urétrite. Le diagnostic de la fistule était clinique puis confirmé à l’UCR pratiquée chez tous nos patients. La fistule était unique dans 9 cas, multiple et large chez un seul patient porteur d’un carcinome épidermoïde du périnée. L’étiologie était dominée par le RU (8 cas), un patient avait un carcinome épidermoide du périnée alors que chez l’autre l’étiologie n’a pas été déterminée. Tous nos patients ont bénéficié d’un KT sus pubien et d’une antibiothérapie permettant d’assécher la fistule dans 9 cas. Tous les patients ont bénéficié d’une urétrocystoscopie. Une UI était réalisée dans 8 cas. Le vecteur uréthral était libre dans un cas. Le patient porteur d’un carcinome épidermoide du périnée a subi un drainage simple par sonde siliconée suivi de radiothérapie. Le recul moyen était de 9 mois (1- 24 mois). 5 patients ont présenté une reperméabilisation de leur fistule à cause de la récidive du RU. Un patient a présenté une récidive du RU sans reperméabilisation de la fistule. Le patient porteur du carcinome épidermoïde n’a pas vu sa fistule tarir et est décédé. Conclusion Les fistules périnéales sont relativement fréquentes en milieu urologique. Leur étiologie est dominée par le RU et leur prévention passe en agissant sur l’étiologie du RU. P078: CALIBRAGE PAR SONDE HYDROPHILE DANS LE RETRECISSEMENT URETHRAL: A PROPOS DE 54 CAS Amri N, Dahmani A, Chambeh W, Gharbi M, Ounaies A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M Service d’Urologie, unités chirurgicale les Aghlabites, Kairouan, Tunisie. L’urétrotomie interne (UI) est le traitement de première intension du rétrécissement urétral (RU), la récidive se voit entre 34 % à 65%, les éléments prédictifs de récidive sont: le siège, l’étendu, l’infection, l’étiologie et l’importance de la sclérose péri urétrale. Notre travail consiste à évaluer l’apport de calibrage par sonde Lofric après UI selon les paramètres prédictifs de récidive. 54 Patients ont été traités par UI durant la période allant du mars 2004 au juin 2006 et entretenu par calibrage par sonde de calibre différent. L’age moyen des patients est de 60, 38 ans, le RU est iatrogène dans 61, 5 %, post-traumatique dans 23, 07 % et post infectieuse dans 15, 38%. Le débit urinaire avant le traitement est en moyenne de 5, 14 ml/s. L’UCR a été pratiquée chez 76, 9% patients Le siège de RU est pré bulbaire dans15, 38%, bulbaires dans 38, 46%, post bulbaire dans 23, 07% et multiple dans23, 07%, une sclérose péri-urétrale a été observée dans 53, 84% et très importante dans23, 07% Le drainage trans- urétral a été pratiqué pendant 3 jours chez tous les malades par sonde Folley CH 20 Le calibrage par sonde Lofric a été fait à raison de 2 fois par semaine le premier mois puis une fois par mois pendant 6 mois Le débit maximal en moyenne après traitement est de 14, 6ml/s Une récidive de RU a été notée dans 23, 07%. Conclusion Le calibrage par sonde Lofric après UI chez les patients a risque de récidive améliore les résultats. P079: CALIBRAGE INTERMITTENT APRES URETHROTOMIE INTERNE: SONDE RIGIDE VERSUS SONDE HYDROPHILE. A PROPOS DE 30 CAS Chelif M, Sallami S, Hafsia G, Ben Rhouma S, Ben Salah I, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. 80 But: A travers cette étude comparative nous évaluons l’efficacité et l’acceptabilité de deux types de sondes: Sonde rigide classique et sonde auto-lubrifiante. Matériel et méthodes: Entre janvier et Juin 2006, 30 patients ont eu une UI endoscopique pour RU. Ce RU est scléro-inflammatoire chez 19 patients (63.3%). Selon notre protocole la sonde uréthrale siliconnée a été gardée entre 5 et 7 jours et un calibrage intermittent est pratiqué chaque deux semaines pendant 3 mois puis tous les mois pendant 3 à 6 mois. Nos patients ont été randomisé par tirage au sort en deux groupes: Groupe 1 où le calibrage est pratiqué à l’aide d’une sonde rigide classique et le Groupe 2 ou en utilise une sonde hydrophile. Les deux groupes comptent 15 patients chacun. Les paramètres: âge, étiologie du RU, étendu et nombre du RU, acceptabilité du calibrage, douleur lors du calibrage ainsi que d’éventuelles complications ont été relevés. Résultats: L’âge des patients varie de 43 à 89 ans (65.4 ans). Le RU est unique dans la majorité des cas (93 %) et son étendu est inférieur à deux cm. Il est bulbaire ou bulbo-membraneux dans tous les cas. Les deux groupes sont comparables concernant l’âge, l’étiologie et les caractéristiques du RU. Les différents scores d’acceptabilité par le patient, facilité d’introduction et de retrait par le médecin ainsi que les douleurs lors du calibrage ont été largement moins importantes avec la sonde hydrophile (p<0.05). L’hématurie macroscopique/microscopique a été moins fréquente avec ce même groupe. Aucun cas de complications majeures (prostatite, fausse route) n’a été rapporté dans les deux groupes. Conclusion: Le calibrage urétral est une méthode simple et efficace dans la prévention des récidives du RU. Il est mieux toléré avec les sondes hydrophiles avec un faible taux de complications. P080: LE SCHWANNOME DU PENIS: UNE TUMEUR RARE DES ORGANES GENITAUX EXTERNES Mejri R, sallami S, dridi M, chelif M, horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Le schwannome est une tumeur nerveuse bénigne composée de cellule de la gaine nerveuse de schwann. Sa localisation sur le penis est extrêmement rare. Seulement 13 cas ont été rapportés dans la littérature à notre connaissance. Nous rapportons un cas isolé de schwannome du penis découvert chez un homme de 65 ans qui présente depuis 15 ans un nodule de la verge au niveau du sillon balano-prépucial augmentant progressivement de taille. Des critères anatomopathologiques et immunohistochimiques précis ont permis le diagnostique positif. Le traitement a consisté en une excision chirurgicale suivie d’une surveillance rigoureuse. Le schwannome du penis est rare. Le diagnostique est histologique. Le traitement chirurgical doit être le plus complet possible en raison des récidives voir de transformation maligne une surveillance ultérieure est nécessaire. P081: LIPOSARCOME PARATESTICULAIRE A PROPOS D’UN CAS Maamouri F*, Chelly I*, Bellil S*, Mekni A*, Bellil K*, Kchir N*, Haouet S*, Ftirich F**, Zitouna MM*. * Service d’anatomie et de cytologie pathologiques. Hôpital La Rabta. Tunis. ** Service de chirurgie générale. Hôpital La Rabta. Tunis, Tunisie. Les tumeurs mésenchymateuses paratesticulaires sont rares et d’étiopathogénie inconnue. Chez l’adulte, elles sont souvent bénignes à type d’hémangiomes, de lymphangiomes, de léiomyomes et de lipomes. Les liposarcomes sont moins fréquents et surviennent chez l’adulte âgé (50-80 ans). Nous rapportons le cas de Mr AS, âgé de 64 ans, suivi pour masse rétropéritonéale droite apparue depuis 6 mois et ayant rapidement augmenté de taille. Ils s’y associaient des douleurs lombaires et une altération de l’état général. Une volumineuse masse lombaire droite était palpable à l’examen physique. Les données échographiques et tomodensitométriques objectivaient une énorme tumeur d’allure lipomateuse. L’examen macroscopique de la pièce d’exérèse montrait une masse mesurant 40 cm de grand axe, d’aspect multinodulaire graisseux à la coupe. A l’examen histologique, il s’agissait d’une prolifération mésenchymateuse maligne agencée en lobules. Les cellules tumorales correspondaient à des adipocytes matures mêlés à des cellules de grande taille à cytoplasme vacuolaire refoulant en périphérie un noyau souvent atypique et mitotique. Il n’y avait pas de métastases ganglionnaires. L’objectif de ce travail est d’étayer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques, pathologiques, thérapeutiques et pronostiques de cette rare entité. P082: LE MELANOME MALIN DU MEAT URETHRAL. UNE LOCALISATION EXCEPTIONNELLE DE LA MUQUEUSE A PROPOS D’UN CAS Youssef A*, Bouicha T*, Jradi MA*, Thabet I**, Zakhama W*, Jaidane M*, Slema A*, Ben Sorba N*, Mosbah AF*. *Service d'Urologie Sahloul, Sousse. ** Service De Radiologie Sahloul, Sousse, Tunisie. 81 La localisation muqueuse du mélanome malin au niveau du méat uréthral est rare et de pronostic sévère. Son diagnostic est difficile vue la présentation clinique non spécifique. La confirmation diagnostique se base sur l’anatomopathologie. Sa prise en charge thérapeutique est chirurgicale, elle consiste en une urétrectomie. Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 54 ans qui a consulté pour hématurie associée à des troubles mictionnels et la perception d’une masse prolabée à travers la vulve. A L’examen clinique cette masse était de 5 cm de grand axe saignante à la moindre manipulation. L’imagerie par résonance magnétique a conclu à un processus expansif englobant l’urètre, la paroi vésicale postérieure, le vagin et le vestibule. L’examen anatomopathologique a montré l’aspect histologique d’un mélanome malin de la muqueuse urétrale. Le traitement était une urétrectomie. La suivie a été marquée par une récidive rapide avec une lymphangite et des métastases à distance. Aucun traitement adjuvant n’a été prescrit, l’abstention a été décidée avec des thérapeutiques palliatives. A travers ce cas est une revue de la littérature nous rapportons les particularités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de cette tumeur. P083: DYSFONCTION ERECTILE ET HTA Z. El Haiba, Y. A El Messaoudi, A. El Kiassi Z, M. Dakir, Aboutaieb, A. Elmoussaoui, R. Rabii, A. Joual, F. Meziane Service d'Urologie CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La dysfonction érectile (D. e) est définie comme l'incapacité persistante d'obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour des rapports sexuels satisfaisants. Le but de notre étude est d’évaluer la prévalence du (D. e) dans une population hypertendue, en 1999 une étude épidémiologique en population générale dans la Wilaya du Grand Casablanca a été réalisée sur un échantillon représentatif de 655 hommes âgés de 25 ans et plus. La population cible était constituée par les patients hypertendus consultant un médecin généraliste (secteur privé ou public) exerçant dans les quatre préfectures suivantes: Ain Chock Hay Hassani, Derb Sultan Fida Mohammedia - Sidi Bemoussi Zénata. Sur 430 réponses, 63% des patients hypertendus présentaient un dysfonctionnement érectile (faible, modéré, sévère) dont 43, 3% présentaient une DE sévère. Les résultats ont montré par ailleurs que la prévalence de la D. e était associée à l’âge, au diabète et aux cardiopathies associées à l’HTA Toute condition réduisant le flux artériel en général et dans le pénis en particulier (athérosclérose, diabète, HTA, maladie de la peyronie) ou entraînant une fuite veineuse par défaillance caverno-veineuse peut être à l’origine d’un dysfonctionnement érectile. Devant cette fréquence élevée, la dysfonction érectile doit constituer un élément à rechercher chez un hypertendu, quelque soit son âge, lors de toute consultation médicale. P084: TRAITEMENT PERCUTANE DES KYSTES RENAUX SYMPTOMATIQUES: SCLEROTHERAPIE PAR L’ASSOCIATION BETADINE®-AETHOXYSCLEROL®.À PROPOS DE 10 CAS. Mechri M, Ghozzi S, Kallel Y, Khiari R, Ben Mansour O, Smaali Ch, Ghorbel J, Khouni H*, Ben Rais N. Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie Service de Chirurgie Hopital FSI La Marsa Tunisie. Le kyste du rein isolé de l’adulte est une pathologie courante et le plus souvent asymptomatique. L’abstention thérapeutique est donc la règle, mais lorsque ces kystes deviennent symptomatiques, il convient de les traiter. La chirurgie classique à ciel ouvert a aujourd’hui fait place à la résection endoscopique percutanée ou plus récemment aux techniques coelioscopiques. La ponction percutanée avec instillation alcoolique dans la cavité kystique, décrite en 1985 par Higashi, tient une place toute particulière dans le traitement de ces kystes. Différents produits sclérosants ont été testés (Minocycline, Aéthoxysclérol), mais pour le moment seul l’éthanol, compte tenu de son innocuité et surtout de son efficacité, a été retenu. Ricci a même proposé, en 1993, une méthode de sclérothérapie associant l’éthanol et le tissucol, afin de combler l’espace kystique vide, sans obtenir un résultat supérieur à l’instillation simple d’alcool. Peyromaure a utilisé en 2002 de la povidone-iodine (Bétadine®) pour traiter un kyste géant de 25cm avec obtention d’un résultat satisfaisant. Nous avons utilisé l’association bétadine-Aétoxisclérol pour traiter 10 kystes rénaux séreux simples dont la taille moyenne était de 12.5 cm, avec obtention d’un résultat très encourageant. A travers cette série et une revue de la littérature, seront discutées les indications et les modalités de cette thérapeutique. P085: PROTHESES SOUS URETRALES POUR INCONTINENCE URINAIRE. VOIE RETROPUBIENNE OU TRANSOBTURATRICE A PROPOS DE 77 CAS? N. Garbouj, A. Derouich, S. Selmi, M. Ktari, M. Hajri, R. Ben Slama, M. Sfaxi, M. Chebil. 82 Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Objectif:Comparer les résultats et les complications spécifiques de la voie rétropubienne et de la voie transobturatrice dans la cure de l’incontinence urinaire de la femme par bandelette sous urétrale. Matériel et méthodes: 77 bandelettes sous urétrales pour incontinence urinaire d’effort ont été posées dans notre service entre avril 2000 et décembre 2006. L’âge moyen est de 54.3 ans (25-76). L’examen clinique a mis en évidence dans tous les cas une fuite d’urine à l’effort de toux qui disparaît à la manœuvre de Bonney. 26 patientes (33.7%) ont bénéficié d’une cure de prolapsus associé. le 1er groupe comprend 41 patientes (53.3%) chez qui la bandelette a été posée par voie rétropubienne (TVT). le 2ème groupe comprend 36 patientes chez qui la bandelette a été posée par voie transobturatrice (TOT: 20 out-in, 16 in-out). Résultats: Pour les patientes du 1er groupe, le temps opératoire moyen est de 65.2mn. Il y a eu 3 brèches vésicales per opératoire (7.3%).6 patientes (14.6%) ont présenté une impériosité de novo.5 patientes (12.2%) sont devenues dysuriques dont une en rétention vésicale complète.2 patientes ont eu recours à des calibrages.3 patientes (7.3%) ont présenté une infection urinaire. la durée moyenne d’hospitalisation est de 2.3 jours. le taux de succès est de 71%. Le recul moyen est de 19 mois. Pour les patientes du 2ème groupe, le temps opératoire moyen est de 60.8mn. Un cas d’hématome latéro vésical important nécessitant une reprise chirurgicale est à signaler (TOT in-out).5 patientes (13.8%) ont présenté une impériosité de novo.2 patientes seulement (5.5%) ont présenté une dysurie modérée. 1 patiente (2.7%) a présenté une infection urinaire. La durée moyenne d’hospitalisation est de 1.8 jours. Le taux de succès est de 86%. Le recul moyen est de 10 mois. Conclusion: La voie transobturarice diminue le taux de perforation vésicale et de complication obstructive tout en maintenant les mêmes résultats de guérison que la voie rétropubienne. P086: NOUVELLES TECHNIQUES DU TRAITEMENT DE LA CYSTOCELE: PROMONTOFIXATION LAPAROSCOPIQUE OU CURE PAR PLAQUE PAR VOIE VAGINALE? A. Derouich, N. Garbouj, A. Hammami, R. Ben Slama, M. Sfaxi, M. Hajri, M. Chebil. Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Objectif: Evaluer les avantages, les résultats et les complications du traitement de la cystocèle par promontofixation laparoscopique et par cure par plaque par voie vaginale. Matériel et méthodes: 37 patientes ont été opérées selon l’une des deux techniques entre janvier 2001 et juin 2006 dans notre service. l’âge moyen est de 57.5 ans (39-74). L’examen clinique trouve une cystocèle G 3 dans 17 cas (45.9%), g2 dans 19 cas (51.3%). le 1er groupe comprend 20 patientes (54%) qui ont bénéficié d’une promontofixation laparoscopique. le 2ème groupe comprend 17 patientes (46%)qui ont bénéficié d’une cure par prothèse en polypropylène sous vésicale transversale libre. Résultats:Toutes les patientes du 1er groupe ont été opérées sous anesthésie générale. la durée moyenne de l’intervention est de 223mn.2 plaies vésicales (10%) sont à déplorer.2 patientes ont présentées une infection urinaire. une patiente a présenté une constipation de novo. une patiente a présenté des douleurs lombosacrées importantes. la durée moyenne d’hospitalisation est de 4.8 jours. la correction anatomique est obtenue dans 95% des cystocèles avec un bon résultat fonctionnel. une seule récidive précoce est à signaler. le recul moyen est de 58 mois. pour les patientes du 2ème groupe la majorité (88%) a été opérée sous rachianesthésie. la durée moyenne de l’intervention est de 108mn avec un minimum de 40mn dans la cure de cystocèle isolée. une brèche vésicale per opératoire est à signaler(5.8%). une seule patiente a présenté une infection urinaire. aucun cas d’érosion vaginale ou d’infection de matériel n’a été noté. la durée moyenne d’hospitalisation est de 3.1 jours. La correction anatomique a été obtenue dans 100% des cas. Un bon résultat fonctionnel a été obtenu dans 88% des cas. Le recul moyen est de 20.3 mois. Conclusion: La pose de plaque sous vésicale par voie vaginale dans le traitement de la cystocèle donne d’aussi bons résultats que la promontofixation laparoscopique pour des malades sélectionnées. P087: APPORT DE LA NEPHROLITHOTOMIE PERCUTANEE DANS LE TRAITEMENT DE LA LITHIASE RENALE A PROPOS DE 26 CAS A. Chouket, Fakhfakh. H, Bahloul. A, Mhiri. M. N Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie. Introduction: Le traitement de la lithiase rénale est complètement transforme ces dernières années par l’avènement de la LEC et de la NLPC. Le but de notre travail est d’analyse les résultats de la NLPC afin de déterminer sa place dans l’arsenal thérapeutique de la lithiase rénale. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective qui a concerné les 26 premières cas de NLPC réalisées au service d’urologie de l’hôpital H. b de Sfax depuis janvier 2004 jusqu’au août 2006. Résultats: Nous avons colliges 26 cas, il s’agit de 15 hommes et11 femmes. L’age moyen est de 53 ans avec 83 des extrêmes de 14 ans à 78 ans. Dans 19 cas la lithiase été récidivée. Le siège est pyelique simple dans 9cas, pyelique et caliciel inférieur dans 7 cas, et caliciel moyen dans 2 cas, caliciel inférieur unique dans 1cas et coralliforme dans 7cas. Nous avons obtenus des bons résultats dans 24 cas et une conversion dans deux cas, dans un cas pour échec de ponction et dans un cas pour hémorragie. Les calculs résiduels ont été traités par LEC. Conclusion: La NLPC est une technique sure, fiable, peu invasive, efficace et occupant une place indiscutable dans l’arsenal thérapeutique de la lithiase rénale. Les principaux facteurs influancant le résultat sont la taille et la complexité du calcul d’une part et l’expérience de l’opérateur d’autre part. P088: ABORD PERCUTANE DU GROUPE CALICIEL SUPERIEUR: TECHNIQUES DE BASCULE DU REIN E. Kasmaoui, M. Lezrek, M. Alami, R. Zaini, A. Beddouch. Service d’Urologie de L’Hôpital Militaire Moulay Ismail. Mékness. Maroc Objectif: nous présentons notre expérience des abords caliciels supérieurs en insistant sur la technique de bascule du rein pour faciliter la ponction du groupe caliciel supérieur et diminuer la morbidité, avec une revue des différentes techniques pour la ponction calicielle supérieure. Matériel et méthodes: de Janvier 2003 à Mai 2006 nous avons pratiqué 130 NLPC en position latérale modifiée. Dans 65 cas l’indication d’un abord caliciel supérieur était posée, permettant de traiter lithiases calicielles supérieurs, coralliformes, empierrement rénal, association à un syndrome de jonction pyélourétérale ou à une lithiase urétérale). Nous avons utilisé 3 techniques pour la ponction: La technique de triangulation est utilisée pour les reins relativement bas. La technique de bascule est réalisée en ponctionnant le calice inférieur à l’aiguille de loretto avec bascule du rein vers le bas par la manœuvre de levier ou par le néphroscope et la gaine d’amplatz à travers un abord caliciel inférieur quand le rein est fixé. Résultats: l’abord percutané du groupe caliciel supérieur a été possible chez 62 patients. 28 par la technique de triangulation, 26 par bascule du rein avec l’aiguille et 8 par bascule du rein avec le néphroscope. Dans 3 cas le rein était très haut situé et fixé rendant la ponction calicielle supérieure impossible. Aucune ponction n’a été faite au dessus de la 10eme cote. Nous avons eu une perforation colique traitée médicalement chez un patient paraplégique, nous n'avons pas eu de complications majeures notamment intra-thoraciques. Conclusion: la ponction percutanée du groupe caliciel supérieur peu être réalisée en utilisant plusieurs techniques. Les techniques de bascule du rein permettent de rendre le calice supérieur abordable tout en évitant les complications thoraciques, mais ne sont efficace que quand le rein est mobile. P089: PARTICULARITES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES DES COLIQUES NEPHRETIQUES DE LA FEMME ENCEINTE Hidoussi A, Jaidane M, Ben Ncir R, Slama A, Youssef A, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie CHU Sahloul Sousse, Tunisie. Pendant la grossesse, la coliques néphrétique pose un problème diagnostic et thérapeutique en raison des effets potentiellement invasifs des rayons X, des antiinflammatoires non stéroïdiens et de l'anesthésie sur la vie fœtale. Matériels et méthodes 32 patientes ont été suivies pour colique néphrétique, le diagnostic a été basé sur la clinique et l'échographie. le traitement médical à base d'antalgique opiacés et d'antispasmodique a été proposé d'emblé. L’urétéroscopie rigide a été réalisée de première intention en cas de coliques néphrétiques fébriles ou persistantes. Résultats L'age moyen est de 28, 4 ans, le terme moyen de la grossesse est de 24, 7 semaines. la CN a été du coté droit dans 22 cas (68, 7%) et du coté gauche dans 10 cas (31, 2%). l'échographie a permis de mettre en évidence une dilatation des cavités excrétrices dans 100% des cas, l'obstacle lithiasique n'a pas été localisé que dans 14 cas (43, 7%). l'urétéroscopie a été réalisée dans 15 cas (46%), soit pour CN fébriles dans 5 cas (33, 3%) soit CN persistantes dans 10 cas (66, 6%). un drainage par une sonde double J a été réalisé dans 12 cas (80%). le taux de succès est de 93%. Discussion L'examen clinique et l'échographie permettent dans la majorité des cas de poser le diagnostic des CN de la femme enceinte. le traitement médical permet de résoudre le problème dans plus de 66% des cas, en cas de persistance des CN menaçant l'avenir de la grossesse ou l'association à un syndrome septique, il est habituel de mettre en place une néphrostomie percutané ou une sonde JJ, permettant de différer la prise en charge standard des calculs jusqu'au post partum. L’uréteroscopie proposée de première intention permet à la fois de drainer le rein et de traiter les calculs en même temps avec un taux de succès>90%. Conclusion Le diagnostic des CN de la femme enceinte est basé sur l'échographie, le traitement est avant tout médical, mais en cas d'échec ou de CN compliquées l'urétéroscopie est la meilleure option. 84 P090: L'ANURIE OBSTRUCTIVE A PROPOS DE 64 CAS H. Balhouss, Aa Zemmouri, A. El Kiassi Z.; M. Dakir,. Aboutaieb, A. Elmoussaoui;R. Rabii;A. Joual;F. Meziane Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc L’anurie obstructive est une urgence médicochirurgicale qui impose un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate et rapide. A travers une étude rétrospective de 64 cas d’anuries obstructives colligés entre janvier2000 et janvier 2005, les auteurs analysent les aspects cliniques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs de cette affection. Le traitement étiologique était institué dans tous les cas de lithiases et n’a été que palliatif en cas de pathologie néoplasique. L’évolution a été marquée par 5 décès, 19 guérisons, 25 cas d’insuffisance rénale résiduelle et 15 cas d’insuffisance rénale chronique terminale. L’anurie obstructive est une affection grave dont l’étiologie est dominée par les causes néoplasiques et lithiasiques. Son pronostic dépend de la précocité de la prise en charge et de l’étiologie. P091: L’ANURIE OBSTRUCTIVE: ETUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 30 CAS Z. Khadimallah, S. Kriaa, Ch. Hafsa, R. Salem, M. Toffahi, M. Golli, Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie. Buts: L’oligo-anurie constitue une véritable urgence médico chirurgicale en milieu urologique, c’est une complication grave de la maladie lithiasique. Nous essayons à travers cette étude d’étudier les différentes étiologies et d’établir une conduite thérapeutique en urgence vis à vis d’une oligo-anurie obstructive. Matériels et méthodes: Nous avons colligé, sur une période de 4 ans, 30 cas d’oligo-anuie obstructive: il s’agit de 14 hommes et 16 femmes. L’âge moyen de nos malades est de 65 ans avec des extrêmes de 30 à 80 ans. Résultat: Il s’agit d’un obstacle bilatéral dans 16 cas et d’un obstacle sur rein unique dans 14 cas. L’étiologie lithiasique est dominante et elle est retrouvée dans 23 cas. Les signes cliniques sont dominés par les lombalgies et la fièvre. L’échographie a montré une dilatation des cavités dans 29 cas et a individualisé la nature de l’obstacle dans 15 cas. Nous avons eu recours à l’hémodialyse en urgence, devant des signes de surcharge hydrique ou des signes électriques d’hyperkaliémie: dans 6 cas. En cas d’étiologie néoplasique (7 cas) une néphrostomie percutanée percutanée est mise en place. Un simple drainage urinaire en urgence est pratiqué dans 20 cas: néphrostomie percutanée dans 8 cas, montée de sonde JJ dans 10 cas, montée de sonde urétérale dans 2 cas. Suivi ultérieurement d’une levée de l’obstruction. Un malade a eu une élimination spontanée du calcul avec reprise de la diurèse. L’évolution est favorable dans tous les cas avec normalisation de la fonction rénale. Un seul décès est noté au 5ème jour de drainage par pneumopathie sévère. Conclusion: L’oligo anurie est une complication rare de la lithiase urinaire elle constitue une véritable urgence urologique. Le drainage en urgence constitue le geste salvateur est se base très souvent sur la radiologie interventionnelle P092: NEPHROSTOMIE PERCUTANEE: ETUDE RETROSPECTIVE DE 158 CAS L. Charrada-Ben Farhat, N. Dali, A. Askri, A. miaoui, L. Dridi, L. Hendaoui Service d’imagerie médicale et interventionnelle, Hôpital Mongi Slim, La Marsa, Tunisie. Objectif: La néphrostomie percutanée (NPC) est le traitement de choix pour le drainage en urgence de l'obstruction des voies urinaires hautes. Nous nous proposons de présenter notre expérience. Patients et méthodes: Nous rapportons 158 NPC chez 138 patients (78 hommes et 60 femmes) durant une période de 16 ans. L'âge des patients variait de 2 mois à 80 ans. La néphrostomie était indiquée devant toute obstruction urinaire haute avec ou sans rétention d’urines purulentes. La procédure était réalisée sous anesthésie locale dans tous les cas sous double guidage radiologique et échographique. Un drain de néphrostomie de calibre adapté a été mis pour chaque rein drainé. L'opacification des cavités urinaires a été réalisée dans tous les cas. Résultats: Les principales étiologies d’obstruction haute étaient une lithiase urinaire (n=61), une sténose urétérale en rapport avec un envahissement néoplasique (n=36), une uropathie malformative (n=14). Aucune complication immédiate n’a été observée. Dans les cas d’envahissement néoplasique, une endoprothèse urétérale a été mise en place lorsque cela était réalisable. Conclusion: La NPC est la méthode de choix pour le drainage du haut appareil urinaire en tant que traitement temporaire ou définitif de l’obstruction urinaire. P093: ETUDE DE LA LITHIASE URINAIRE AU NIVEAU DU CENTRE HOSPITALIER DE MOSTAGANEM DE 1986 A 2003 Beghalia M, Kacem B, Belouatek A Université de Mostaganem, Algérie. 85 Dans le but d’évaluer la lithiase urinaire dans l’ouest algérien, nous avons entrepris une étude statistique basée sur les archives des hôpitaux et CHU de la région dont celui de Mostaganem sur la période 1986-2003. Le nombre de malade admis au service urologie était de 4092 sur 277989 hospitalisés soit une fréquence de 1.47%. Le nombre de lithiasique représentait 8.55% des cas, l’adénome de prostate 23.3% et 20,6% pour les tumeurs de la vessie Parmi les autres pathologies les plus importantes, on note que la lithiase venait en troisième position avec 0, 14% après le cancer qui représentait 3, 1% et le diabète avec 1,78%. Le ratio H/F pour la période investie était de 2 et 26% affectaient la tranche d’age 30-45 ans, chiffres qui se rapprochent des données actuelles concernant la lithiase dans les pays industrialisés. La location anatomique des calculs restait préférentiellement a niveau du haut appareil avec 58% des cas0. On note ne répartition plus importante au niveau de la vessie chez les enfants de moins de 15 ans et les adultes de plus de 60 ans, soient 41% et 47% respectivement avec une prédominance masculine. Ce type de répartition est caractéristique des pays en voie de développement. L’étude de l’évolution en fonction des années a montré que la lithiase a diminué de 21.5% en 1986 a 7.6% en 2003 alors que les tumeurs de vessie progressé de 9.5% jusqu’a 24.2% et l’hémodialyse a doublé de fréquence de 3 a 6%; l’adénome de prostate reste la pathologie la plus stable et la plus touchée P094: LA LITHIASE VESICALE DE L’ADULTE A PROPOS DE 580 CAS Gassara M, Hadj Slimen M, Ben Abdallah I, Jallouli H, Bahloul A, Mhiri M. N. Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba - Sfax, Tunisie. But: Dégager le profil épidémiologique, clinique et étiologique de la lithiase vésicale (LV) chez l’adulte. Ensuite proposer un schéma thérapeutique adapté aux pathologies associées. Matériel et Méthodes: Entre Janvier 1990 et Juin 2006, 580 cas de LV de l’adulte ont été colligés de façon rétrospective. Il s’agit de 531 hommes et 49 femmes. L’age moyen a été de 53 ans avec des extrêmes de 18 et 93 ans. La majorité des patients sont issus d’un milieu rural. Cliniquement la LV est souvent associée, chez l’homme, à une pathologie cervicoprostatique responsable de signes mictionnels obstructifs et/ou irritatifs. L’hématurie terminale a été retrouvée dans 25% des cas. Chez la femme, la LV évolue plutôt à bas bruit et sur une longue période. Sur le plan biologique, une altération de la fonction rénale a été trouvée dans 12% des cas et une infection urinaire associée dans 20% des cas. Résultats: Le diagnostic a été souvent fait par l’AUSP. Sur le plan étiopathogénique, chez l’homme, une anomalie cervico-urétrale sous-jacente a été retrouvée dans 80% des cas, dominée par l’HBP (75%), chez la femme, la LV serait plutôt favorisée par une cause locale, et particulièrement un matériel étranger intra vésical (fil de suture, stérilet migrateur). Conclusion: La prise en charge thérapeutique doit comporter obligatoirement le traitement de la cause. Le choix de la voie d’abord, endoscopique ou chirurgical reste conditionné surtout par la taille du calcul. P095: LA LITHIASE VESICALE DE L’ENFANT. A PROPOS DE 214 CAS Gassara M, Hadj Slimen M, Kanoun S, Bouassida M, Masmoudi L, Bahloul A, Mhiri M N. Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie. But: Dégager le profil évolutif des enfants porteurs de lithiase vésicale (LV) dans le sud tunisien et traités dans notre service. Matériel et Méthodes: Notre étude porte sur 214 cas de LV chez l’enfant, colligés entre janvier 1982 et juin 2006, ce qui représente 36% de l’ensemble des lithiases vésicales traitées au cours de la même période. L’incidence de cette affection est nettement en baisse passant de 14 nouveaux cas par an avant 1992 à moins de 6 cas par an après cette date. L’age moyen des patients a été de 5 ans (12 mois - 15 ans), 70% des enfants sont âgés de moins de 5 ans. Le sexe masculin est dominant avec un sexe ratio de 12. L’origine rurale est prépondérante (80%). Résultats: La symptomatologie clinique était dominée par les infections urinaires. L’examen cytobactériologique des urines était positif dans 60% des cas. Le diagnostic a été fait essentiellement par l’AUSP. Une uropathie malformative associée a été décelée lors des explorations dans 6% des cas. L’enquête métabolique a été, dans la plus part du temps, négative. Les analyses biochimiques des calculs ont mis en évidence une part essentielle de l’infection dans la lithogenèse ; avec un noyau riche en urate acide d’ammonium ou en oxalate, et une périphérie riche en struvite et en carbapatite. Le traitement a été souvent chirurgical, 2 cas seulement ont été traités par lithotripsie endo corporelle. L’évolution a été simple dans 90 % des cas. Une infection urinaire résiduelle a été constatée dans 6% des cas et une récidive lithiasique dans 4% des cas. Conclusion: La LV de l’enfant est, le plus souvent, la conséquence d’une infection urinaire. D’autre part, la dénutrition semble y jouer une part prépondérante notamment pour la nucléation. 86 P096: PLACE DE L’URETEROSCOPIE RETROGRADE DANS LE TRAITEMENT DES LITHIASES PYELIQUES: A PROPOS DE 5 CAS. Ben Nsir R, Hidoussi A, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah AF. Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. Les progrès réalisés en matière d’instrumentation, de miniaturisation des urétéroscopes, de moyens de fragmentation ainsi que l’expérience des urologues ont transformé l’approche thérapeutique de plusieurs pathologies urétérales notamment lithiasiques et ont élargi de plus en plus les indications de l’urétéroscopie. Matériel et méthodes: Le but de ce travail, est de présenter et d’analyser les résultats de l’urétéroscopie rétrograde couplée à la lithotritie endocorporelle, réalisées dans le service d’urologie de Sousse dans le cadre du traitement de 5 cas de lithiases pyélique. Résultats: La lithiase été pyélique, de taille supérieure à 2 cm dans tous les cas. L’association de lithiase pyélique et de lithiases urétérales été constatée dans 2 cas. La fragmentation endocorporelle des lithiases moyennant la lithotripsie balistique suivi de la mise en place d’une sonde urétérale double J a été utilisée dans tous les cas. Le taux de succès était de 100%, avec fragmentation et élimination totale des lithiases. Aucun cas d’échec n’a été constaté. Aucune complication sérieuse n'a été observée. Conclusion: L’urétéroscopie est un outil essentiel pour l’urologue qui requiert un bon entraînement et un plateau technique complet. Elle trouve ses indications élargies progressivement. Nous rapportons notre expérience dans le traitement des lithiases pyéliques de taille supérieure à 2 cm avec une réussite totale. P097: L’URÉTÉROSCOPIE SOUS ANESTHÉSIE LOCALE: A PROPOS DE 25 PROCÉDURES Sallami S, Chelif M, Nouira Y, Hafsia G, Mejri R, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. But: Evaluer la faisabilité et l'efficacité de l'urétéroscopie sous anesthésie locale. Matériels et méthodes: Entre Janvier 2005 et Octobre 2006, parmi 334 urétéroscopies pratiquées, 25 ont été faites sous anesthésie locale. Cette anesthésie consiste en un bloc pénien complet associé a une instillation intravésicale et intra-urétérale de Lidocaine à 2%. Les patients ont été informés en pré-opératoire de la nature de l’anésthésie. L’urétéroscopie a été pratiqué sous faible pression d’irrigation avec un drainage vésical continu. La douleur a été évaluée en utilisant une échelle de douleur visuelle analogique linéaire de 10 points (EVA), et une échelle visuelle digitale de 5 points (EVD) ainsi que la survenu ou de colique néphrétique. Résultats: Il s'agit de 19 femmes et de 5 hommes dont l'âge moyen était de 50 ans. L’urétéroscopie était bilatérale dans un seul cas. L’indication était à visée diagnostique dans 6 cas et à visée thérapeutique dans 19 cas (lithiase uétérale lombaire dans 5 cas, pelvienne dans 12 cas et une sténose urétérale distale dans 2 cas). La durée de l’acte chirurgicale varie de 5 à 27 min. La lithotripsie balistique endo-corporelle a permis la fragmentation complète de 8 calculs, alors que 3 ont été flushés dans le rein. Dans deux cas, la sténose urétérale a été dilatée par l’urétéroscope avec mise en place de sonde urétérale double J. le score EVA variait de 1 à 6 (3, 1) et deux patients ont rapporté des coliques néphrétiques. Plus la lithiase est distale, plus l’acte est rapide et mieux toléré par le patient. Aucun cas de fausse route urétérale ou d'intolérance de l'acte par le malade n’a été noté ni de complication infectieuse en post-opératoire. Tous nos patients ont quitté le service le jour même de l’acte chirurgical. Conclusion: L'urétéroscopie est réalisable sous anesthésie locale des patients bien sélectionnés peuvent bénéficier de cette technique avec une excellente éfficacité et une morbidité peu importante. P098: L’URETEROSCOPIE ANTEGRADE DANS LE TRAITEMENT DES CALCULS DE L’URETERE LOMBAIRE M. Alami, E. Kasmaoui, M. Lezrek, R. Zaini, A. Beddouch. Service d’Urologie de L’Hôpital Militaire Moulay Ismail. Meknéss, Maroc But: Evaluer la place de l’urétéroscopie antérograde (URSA) dans le traitement des calculs larges et ou impactés de l’urétéraux proximal. Matériels et méthodes: Entre janvier 2002 et février 2006, 40 URSA sont pratiqué pour le traitement des calculs larges de l’uretère proximal. Incluant des lithiases rénales et urétérales controlatérales dans respectivement 10 et 3 patients. L’URSA était pratiquée sous rachianesthésie chez 5 patients et sous anesthésie générale chez les autres cas. la position standard de décubitus ventrale était effectuée chez 9 patient alors que la position latérale modifiée était utilisée chez 31 patients. La ponction calicielle était supérieure chez 26 patients et moyenne chez 14 autres patients. Deux abords calicielle étaient nécessaires chez un seul patient. L’utilisation des dilatateurs d’Alken était pratiquée chez 15 patients. La dilatation en un seul temps était la règle chez 25 patients. L’extraction des calculs était effectuée par le néphroscope et/ou l’urétéroscope rigide. Celle-ci était en monobloc chez 11 patients et après fragmentation au lithoclast pneumatique ou aux ultrasons chez les autres cas. 87 Résultats: 35 patients (87, 5%) était en stone free a la première URSA et 97% après voir effectuer un second look chez 3 autres patients. La durée d’hospitalisation était en moyenne de 2-3 jours. 5 patients ont présenté une fièvre supérieure traitée médicalement. Nous n’avions noté aucune complication per ou postopératoire. Conclusion: l’urétéroscopie antégrade est une technique sure et efficace. Outre son indication après échec de LEC, elle représente le traitement de première intention des calculs urétéraux lombaires impactés supérieurs ou égale à 15 mm ou associés à des calculs rénaux ou à des sténoses urétérales P99: PLACE DE LA LITHOTRITIE EXTRACORPORELLE DANS LE TRAITEMENT DE LA LITHIASE DE L’ENFANT Dahmani. A, Amri. N, Chambeh. W, Gharbi. M, Ounaiss. A, Halila. M, Braik. S, Elkamel. R, Jemni. M Service d'Urologie, Unités Chirurgicale Les Aghlabites, Kairouan, Tunisie. Depuis l'introduction de la lithotritie extracorporelle (LEC), la stratégie thérapeutique de la lithiase urinaire a complètement changé. Aujourd'hui, la lithotritie extracorporelle (LEC) est la méthode de choix dans le traitement de la plupart des calculs urinaires de l’enfant. Le taux de Sone Free (SF) est entre 67% et 93% au suivi à court terme, et de 57% à 92% à long terme, ce qui prouve l'efficacité de la LEC chez l’enfant. BUT Le but de cette étude est de montrer l’efficacité et la morbidité de la lithotritie extracorporelle (LEC) dans la prise en charge de la lithiase de l’enfant. Matériel et méthodes Nous rapportons 6 patients (3 filles et 3 garçons). L’âge moyen est de 12, 5 ans, la durée de suivi moyenne est de 3mois, la taille moyenne du calcul est de 1.3 cm. Le côté droit prédomine dans 66% des cas. Le siège est respectivement pyélique, caliciel inférieur, caliciel supérieur, urétéral lombaire et un cas de lithiase vésicale. Le nombre moyen de coup est de 3000 coups par séance. Résultats Un enfant a vu son traitement achevé dés la première séance (calcul caliciel supérieur). Deux enfants étaient ‘stone free’ après la deuxième séance et 3 enfants après la troisième séance. Il a été observé un cas d’empierrement urétéral pelvien traité par LEC. Les 3 malades restants ont eu un échec de traitement par LEC (50%) 1 cas pour lithiase calicielle inferieure, 1 cas pour lithiase pyélique et 1 cas pour lithiase calicielle supérieure qui ont été traité par une pyelotomie. On n’a eu recours à la sédation que dans 2 cas. Dans les autres cas la tolérance était bonne. Conclusion Ces résultats montrent l’efficacité et la tolérance de la LEC dans la prise en charge première de la lithiase urinaire de l’enfant compte tenu des propriétés de l’uretère de l’enfant à la migration des fragments résiduels. P100: LA LITHOTRIPSIE EXTRACORPORELLE VERSUS URETEROSCOPIE DANS LE TRAITEMENT DES LITHIASES URETERALES LOMBAIRES Amri N, Gharbi M, Dahmani A, Chambeh W, Ounaies A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M Service d'Urologie, Unité Chirurgicale Les Aghlabites, Kairouan, Tunisie. La LEC est devenue l’alternative thérapeutique de choix pour la prise en charge des lithiases urétérales lombaires avec un taux de bon résultat qui varie de 75 à 90 % selon les séries. Cependant ce résultat est limité par l’aspect impacté, Rx transparent, et la taille de la lithiase. L’urétéroscopie garde une place, le taux de bon résultat varie de 50 à 92 % selon les séries. Notre travaille, consiste à comparer le résultat des deux méthodes. Sur une période allant de 1999 à 2006, 80 patients ont été traités par LEC pour une lithiase urétérale lombaire. L’age moyen des patients était de 46 ans, les lithiases étaient unique, Rx opaque, et ≤ 1 cm dans tous les cas. La LEC a été indiquée de première intention chez 92 % des patients, un bon résultat a été obtenu dans 78, 4 %, une PNA a été noté dans 3, 8 % des cas, une douleur lombaire dans 11, 5 %. Un retraitement a été nécessaire dans 23, 07 % des cas. L’urétéroscopie utilisant l’énergie balistique a été pratiquée chez 35 patients durant la même période, l’age moyen était 44 ans, de première intention dans 58, 33 %, après échec de LEC dans 25 % des cas, un bon résultat a été obtenu dans 83, 4 % des cas, la seule complication observée est la migration calculeuse dans 16, 66 % des cas. Devant sa faible morbidité, sa répétitivité, son coût faible, l’absence de risque anesthésique, et les résultats comparables, la LEC est la technique thérapeutique de choix, préférée en première intention à l’urétéroscopie. P101: PLACE DE LA LITHOTRIPSIE EXTRACORPORELLE DANS LE TRAITEMENT DES LITHIASES RENO-URETERALES: A PROPOS DE 200 CAS. Amri N, Chambeh W, Gharbi M, Dahmani A, Ounaies A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M Service d'Urologie, Unité Chirurgicale Les Aghlabites, Kairouan, Tunisie. La LEC s’est imposée comme étant le traitement de choix des lithiases réno-urétérales, c’est une méthode efficace peu invasive et moins coûteuse. Elle a donc transformé la prise en en charge des lithiases urinaires Le but de ce travail est d’évaluer les résultats de notre expérience dans le traitement des lithiases réno- 88 urétérales par LEC Entre 1999 et 2006, 200 patients ont bénéficié d’une LEC pour une lithiase rénourétérale dans le service d’urologie de Kairouan L’age moyen des patient était de 44 ans, une prédominance masculine a été noté dans 68 %, le résultat était: SF 47, 6 %, DE 31, 7 %, FP 8, 3 %, E 12, 4 %. Les bons résultats sont ceux des lithiases < à 2 cm au niveau pyélique et < à 1 cm au niveau urétéral, ceux peu Rx opaque, avec des cavités peu ou pas dilatées, les complications majeurs étaient faite de PNA 5, 3 %, d’empierrement urétéral 9, 7 %, un geste associé a été indiqué dans 11, 2 %. Nos résultats sont comparables aux séries tunisiennes. P102: PARTICULARITES DES LITHIASES URINAIRES INFANTILES K Belhadj, A Derouiche, N Garbouj, N El Fekih, M Sfaxi, MR Ben Slama, M Chebil. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Introduction: La lithiase urinaire infantile est particulière par sa symptomatologie révélatrice ainsi que par sa prise en charge. Le but de notre travail est d’étudier les spécificités cliniques et thérapeutiques actuelles de ce type de lithiase. Matériel et méthode: Etude rétrospective portant sur 34 patients âgés de moins de 15 ans colligés durant une période de 17 ans (1988-2005). Résultats: L’âge moyen est de 9 ans. Le sex ratio est de 2, 4 (24/10). Les douleurs abdominales représentent la circonstance de découverte la plus fréquente (52%). Une infection urinaire était concomitante dans 26% des cas. Toutes les lithiases étaient radio-opaques, elles intéressaient le haut appareil urinaire dans 19 cas, le bas appareil dans 10 cas et les deux appareils dans 5 cas. Une bilatéralité est notée dans 20% des cas. Une uropathie malformative était identifiée dans 20% des cas. Le bilan métabolique pratiqué chez la moitié des patients était pathologique dans 11% des cas. 26 patients avaient eu une chirurgie ouverte, 6 patients avaient bénéficié d’un traitement per-cutané, 1 patient avait eu une néphrectomie coelioscopique, 3 patients étaient traités endoscopiquement et 3 autres ont eu une LEC. Des lithiases résiduelles étaient retrouvées chez 23% des patients et des récidives étaient survenues chez 5% d’entre eux avec un recul moyen de 40 mois. Conclusion: La lithiase urinaire de l’enfant est rare. La découverte et le traitement d’une uropathie sousjacente ne dispense pas de la pratique d’une enquête métabolique et bactériologique. Les progrès techniques des lithotripteurs et la miniaturisation des endoscopes ont transformé la prise en charge des calculs de l’enfant. P103: PERFORATION COLIQUE SUITE A UNE NLPC EN POSITION DE DECUBITUS DORSAL: A PROPOS D’UN CAS. O. Ben Mansour, S. Ghozzi, Ch. Smaili, R. Khiari, H. Khouni*, M. Mechri, J. Ghorbel, N. Ben Rais. *Service de chirurgie général Hôpital FSI la Marsa Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie. La nephrolitotomie percutanée (NLPC) constitue de nos jours un moyen thérapeutique de plus en plus utilisé dans le traitement de la lithiase rénale C est une méthode élégante, mini invasive, avec des résultas satisfaisants et une morbidité faible. La perforation colique constitue une complication rare de l ordre de 3%, Elle se voit essentiellement en cas de colon rétro rénal, chez les personnes âgés, en cas de rein en fer à cheval. Nous rapportant le cas d un patient agé de 45 ans qui a eu une NLPC ghe en position de décubitus dorsale, pour une lithiase pyelique de 3 cm de diamètre. Avec élimination total du calcul. Au 3 eme jour post opératoire et après ablation de la sonde de nephrostomie, on a noté l’issue de liquide digestif a travers l orifice cutané, sans de fièvre, sans de signes péritonéaux associés. Le scanner abdominal a montré la présence de l air en rétro péritoine et absence d’épanchement intra péritonéal. Le diagnostic d une perforation colique a été retenu et le patient a été mis sous diète absolue, triple antibiothérapie (C3G, AMINOSIDE, METRONIDAZOLE) Une uretéropyélographie rétrograde (UPR) ghe faite a J5 post opératoire montre une fistule colo rénal ghe, une sonde JJ a été mise. L evolution été favorable, avec disparition de la fistule prouvée par l opacification faite à J7 de drainage A partir de cette observation et une revue de la littérature nous allons essayez de dégager les aspects diagnostic ainsi que les moyens thérapeutiques et préventives de cette complication. P104: LA NEPHROLITHOTOMIE PERCUTANEE PAR LA POSITION LATERALE MODIFIEE: NOUVELLE POSITION M. Lezrek, M. Alami, E. Kasmaoui, R. Zaini, A. Beddouch. Service d'Urologie De L’Hôpital Militaire Moulay Ismail. Meknes. Maroc. Objectif: La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est réalisée classiquement en décubitus ventral. Nous présentons notre expérience de la NLPC avec une position latérale modifiée: nous étudions la possibilité de la montée de sonde, de la ponction et des gestes associés avec une seule position. Matériels et méthodes: entre Janvier 2003 et juillet 2006, 140 patients présentant une lithiase rénale et/ou urétérale sont traités par NLPC avec une position 89 latérale modifiée: tronc en décubitus latérale de 40° à 45° par rapport au plan horizontal de la table opératoire et les membres inférieur en position de la cystoscopie abaissé. La mise en place de la sonde urétérale, l'urétéroscopie, l'abord du rein et une éventuelle endopyélotomie sont pratiqués avec la même positon. Résultats: La montée de la sonde urétérale, la NLPC et les gestes associés sont été possibles chez tous les patients avec la même position. Les gestes associés à la NLPC ont été, 19 urétéroscopies rétrogrades (1 bilatérale, 11homolatérales, 6 controlatérales), 8 urétéroscopies antérogrades et 13 endopyélotomie antégrade 1 urethrotomie interne. Le pourcentage postopératoire de "stone free" est de 87% dont 10 patients après une reprise par la même néphrostomie. Nous avons eu 1 perforation colique traitée médicalement chez un patient paraplégique, nous n'avons pas eu de complications majeures dues à la position. Conclusion: la NLPC est praticable en position latérale modifiée, avec un taux similaire, de succès et de complications aux autres positions. Les avantages de cette position sont: Un gain de temps de mise en place, accès en même temps au haut et au bas appareil urinaire, un seul champage, une meilleure asepsie, un confort pour le patient, les médecins anesthésistes et les urologues. P105: CHIRURGIE PERCUTANÉE DU REIN: DILATATION DU TRAJET CUTANÉOCALICIEL AU BALLONNET À HAUTE PRESSION. À PROPOS DE 15 CAS. Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Smaali Ch, Ghorbel J, Ben Mansour O, Khouni H*, Ben Rais N. Service d’Urologie de l’Hôpital Militaire de Tunis. *Service de chirurgie générale de l’Hôpital FSI La Marsa, Tunisie. Vu que les dilatations instrumentales séquentielles (par dilatateurs d’Alken ou d’Amplatz) consomment beaucoup de temps, nécessitent une longue exposition fluoroscopique et présentent un risque potentiel de lésion de la voie excrétrice, des méthodes de dilatation en un seul temps ont été développées. Clayman a été le premier à utiliser une sonde d’Olbert à ballonnet pour achever la dilatation d’un trajet de néphrostomie prédilaté à 9 ch. Cette technique de dilatation par ballonnet est actuellement couramment utilisée, et est considérée comme le “Gold Standard“. A travers notre série de 15 cas et une revue de la littérature, seront discutés les avantages et les inconvénients de cette méthode de dilatation. Une fenêtre sera ouverte sur les perspectives avenirs, notamment sur le dispositif “Pathway Access Sheath“ qui permet de réaliser simultanément et par le même geste la dilatation du trajet et le positionnement de la gaine de travail. P106: TRANSPLANTATION A PARTIR DE DONNEUR VIVANT APPARENTE CHEZ UNE PATIENTE TRAITEE POUR TUMEUR GERMINALE DE L’OVAIRE. A PROPOS D’UN CAS. Sahnoun A*; Bouacida M*; Charfi W*; Bouhlel A*; Hadj Slimen M*; Fakhfakh H*; Bahloul A*; Yaïch S**; Charfeddine K**; Hachicha J**; Mhiri M N* Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie. Introduction: La transplantation rénale chez les patients traités pour un cancer a été longtemps l’objet de controverses. L’effet potentiel du traitement immunosuppresseur sur le géni évolutif de certains cancers et leur récidive en serait la principale cause. Observation: Nous rapportons l’observation d’une patiente de 19 ans, insuffisante rénale chronique, de cause indéterminée, et hémodialysée depuis 8 mois. Elle avait subi, 5 ans auparavant, une ovariectomie droite par laparotomie et chimiothérapie adjuvante pour tumeur germinale à composante séminomateuse et non séminomateuse. Son suivi durant 7 ans avait permis de conclure à une rémission carcinologique complète, avec un scanner thoraco-abdomino-pelvien normal et des marqueurs tumoraux, lors du bilan pré-greffe, négatifs (α foeto-protéine, sous-unité β de l’hormone choriogonadotrophique, CA 125). La patiente a eu une greffe de rein gauche dans la fosse iliaque droite, à partir d’un donneur vivant apparenté HLA semi identique. Un traitement immunosuppresseur à base de Cellcept® et de corticothérapie a été instauré. Les suites opératoires immédiates étaient simples, avec normalisation de la fonction rénale. L’évolution a été marquée par la découverte, à 3 mois, d’une importante lymphocèle, comprimant l’uretère du greffon, ce qui a nécessité la pratique d’une marsupialisation chirurgicale. Après un recul de 1 an, la fonction rénale est normale ; sur le plan carcinologique la patiente est toujours en rémission complète. Conclusion: L’indication d’une transplantation rénale chez des patients traités d’une pathologie néoplasique doit être étudiée au cas par cas en fonction du type de cancer, de son extension, de la durée de rémission et du bénéfice de la transplantation par rapport à la survie spécifique. Cette transplantation sera d’autant plus indiquée que les patients sont jeunes et éclairés à propos du risque de récidive potentiellement augmenté par le traitement immunosuppresseur. P107: LA LITHIASE URINAIRE APRES TRANSPLANTATION RENALE Bouzouita A, Sfaxi M, Agrebi A, Ben Slama M. R, Derouiche A, Ayed M, Zmerli S, Ben Abdallah T, Khedher A, Chebil M. 90 Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. But: Déterminer la particularité de la prise en charge de la lithiase urinaire sur un rein greffé. Matériel: Trois cent trente greffes rénales ont été réalisées au sein du service d’urologie de l’hôpital Charles Nicolle sur une période allant de juin 1986 à décembre 2005. Six patients ont présenté une lithiase sur greffon. Résultats: L’âge moyen des patients greffés est 30 ans (6-55), 116 femmes et 214 hommes. Parmi ces patients 227 étaient sous hémodialyse et 60 sous dialyse péritonéale. Le prélèvement a été effectué à partir de donneur cadavérique dans 62 cas et à partir de donneur vivant dans 268 cas. Une anastomose urétéro-vésicale de type Lich-Grégoire a été réalisé dans 115 cas. Un drainage par une sonde JJ a été réalisé dans 90 cas. Parmi les complications urologiques, survenues dans 10% des cas, 5 cas de lithiase ont été notés: 2 lithiases pyéliques, 1 calcul caliciel moyen, 1 calcul caliciel inférieur et 1 calcul vésical. Nous avons réalisé une NLPC pour un calcul pyélique et une lithotritie balistique pour le calcul vésical et une surveillance dans les autres cas. La survenue d’infection urinaire a été notée chez 4 patients (2 cas E. Coli et 2 cas de Candida). Aucun cas de récidive lithiasique n’a été noté. P108: CANCER SUR GREFFON APRES TRANSPLANTATION RENALE Ouni A, Sfaxi M, Blah M, Ben Slama M. R, Derouiche A, Ayed M, Zmerli S, Ben Abdallah T, Khedher A. Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. But: Déterminer la particularité de la prise en charge d’une tumeur sur un greffon Matériel: Trois cent trente greffes rénales ont été réalisées au sein du service d’urologie de l’hôpital Charles Nicolle sur une période allant de juin 1986 à décembre 2005. Deux patients ont présenté une tumeur sur greffon. Résultats: L’âge moyen des patients greffés est 30 ans (6-55), 116 femmes et 214 hommes. Parmi ces patients 227 étaient sous hémodialyse et 60 sous dialyse péritonéale. Le prélèvement a été effectué à partir de donneur cadavérique dans 62 cas et à partir de donneur vivant dans 268 cas. Le recul moyen est de 76 mois. L’apparition de pathologie néoplasique sur greffon a été notée dans 2 cas. Pour le premier cas, une patiente âgée de 37 ans, sous hémodialyse depuis 16 mois, greffée à partir d’un donneur vivant apparenté. Le lymphome à grandes cellules est apparu 6 ans après la greffe. L’évolution était marquée par le décès de la patiente 2 mois après. Le deuxième cas est celui d’un homme âgé de 28 ans, greffé à partir d’un donneur vivant apparenté. Un carcinome à cellules claires est apparu 2 ans après la greffe. Une détransplantation a été réalisé avec une bonne évolution. P109: TRANSPLANTATION RENALE SUR PROTHESE ARTERIELLE Sahnoun A; Charfi W; Mkaouar S; Ketata H; Jallouli H; Bahloul A; Yaich S*; Charfeddine K*; Hachicha J*; Hadjkacem A**; Frikha I**; Mhiri M N. Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie. Introduction: La transplantation rénale est une chirurgie exposée à des complications vasculaires qui nécessite parfois pour la réparation une plastie vasculaire voire l’utilisation de matériel prothétique. Nous rapportons un cas de transplantation rénale sur prothèse artérielle. Observation: Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 48 ans, insuffisant rénale chronique et hémodialysé depuis 10 mois suite à une polykystose hépatorénale. Il a eu, 6 mois auparavant, une néphrectomie droite dans le cadre de préparation d’une transplantation rénale d’un donneur vivant apparenté. Les explorations para cliniques étaient normales. En per-opératoire, on a été surpris par la présence d’une plaque molle d’athérome étendue sur 4 cm de l’artère iliaque externe non suspectée cliniquement auparavant. Malgré l’ablation de la plaque et la fragilité de la paroi artérielle, l’anastomose artérielle a pu être faite. Après déclampage vasculaire et devant le faible débit artériel et l’ischémie relative du greffon une réfection de l’anastomose a été rendue nécessaire. Devant la perte de substance et la fragilité de l’artère iliaque externe il était nécessaire d’interposer une prothèse artérielle type GORTEX* et anastomose de l’artère du greffon sur cette prothèse. L’évolution immédiate a été marquée par la bonne vascularisation du greffon avec démarrage précoce de la diurèse, les suites opératoires immédiates étaient simples, Après un recul de 6 mois, l’échographie doppler et la fonction rénale étaient normales. Conclusions: Cette observation montre l’importance de l’exploration préopératoire des axes vasculaires même chez les sujets jeunes en hémodialyse depuis peu de temps, en per-opératoire et en cas de problème artérielle important, la transplantation sur une prothèse artérielle serait une bonne alternative. P110: TRANSPLANTECTOMIES RENALES: A PROPOS DE 8 CAS Sahnoun A*; Charfi W*; Jallouli H*; Benabdallah I*; Fakhfakh H*; Bahloul A*; Yaïch S**; Charfeddine K**; Hachicha J**; Mhiri M N* Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie. 91 Introduction: La transplantectomie est une complication redoutable de la transplantation rénale. Elle reste délicate surtout lorsqu’elle est faite de façon précoce après la greffe. L’objectif est d’analyser les causes et les résultats des transplantectomies rénales. Matériel et méthodes: Nous avons colligé 8 cas de transplantectomies réalisées entre 1994 et 2006 sur un total de 120 greffes rénales effectuées dans la même période. Résultats: L’âge moyen était de 32 ans (20-54). Il s’agissait de 4 hommes et 4 femmes. La néphropathie causale de l’insuffisance rénale chronique était en rapport avec une hyalinose segmentaire et focale (1 cas), une polykystose rénale (1 cas) et une glomérulonephrite de cause indéterminée (6 cas). Le greffon provenait d’un donneur vivant (6 cas) et d’un patient en état de mort encéphalique (2 cas). Par ailleurs, les receveurs et les donneurs étaient iso groupe iso rhésus dans seulement 3 cas et leur profil HLA était semi-identique dans tous les cas. Il s’agissait de la première greffe pour tous les patients. La perte du greffon était précoce due à une thrombose artérielle (3 cas) et à une thrombose de la veine rénale avec dissection sous intimale de l’artère iliaque externe (1 cas) ; Elle était tardive, due à un rejet chronique (4 cas). En cas de transplantectomie précoce, l’ablation du rein avait intéressé tout le greffon. Pour les pertes tardives de greffon, la transplantectomie était souscapsulaire. Dans un cas une prothèse vasculaire était nécessaire sur le site de la greffe. Les suites opératoires étaient simples, sauf un cas d’hémorragie en postopératoire immédiat, nécessitant la reprise chirurgicale. Conclusion: La transplantectomie rénale est une sanction lourde qui doit être prévenue par le respect des indications de la greffe rénale et la bonne maîtrise de l’acte chirurgical. Lors d’un échec précoce, la transplantectomie doit être complète. Passé la 6ème semaine, elle doit être réalisée par voie sous capsulaire. P111: TRANSPLANTATION RENALE CHEZ L’ENFANT: A PROPOS DE 5 OBSERVATIONS Sahnoun A*. Bouacida M*. Charfi W*. Ketata H*. Bahloul Am**, Gassara M*, Yaich S**; Fakhfakh H*, Bahloul A*, Charfeddine K**, Hachicha J** Mhiri M. N*. Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie. Introduction: La transplantation rénale représente le seul traitement curatif de l’insuffisance rénale terminale chez l’enfant. Elle lui assure une meilleure qualité de vie, une croissance correcte et une meilleure insertion socio-scolaire. On se propose d’étudier les caractéristiques cliniques et évolutives des transplantations infantiles. Matériels et méthodes: étude rétrospective des 5 premières greffes rénales intéressant des enfants de moins de 15 ans (sur une série globale de 120 greffes) colligées sur une période de 13 ans allant de 1994 à 2006. Résultats: Il s’agissait de 3 garçons et 2 filles. Ils étaient âgés entre 10 et 15 ans (moyenne: 13 ans et 3 mois). Ils étaient en IRC terminale sous hémodialyse depuis 3 ans en moyenne. La néphropathie initiale était une glomérulonéphrite dans 3 cas (maladie de berger, hyalinose segmentaire et focale, glomérulonéphrite membrano-proliférative), une néphropathie tubulointerstitielle et une néphropathie indéterminée chacune dans un cas. Le greffon provenait d’un donneur vivant apparenté dans 4 cas et d’un donneur en état de mort encéphalique dans 1 cas. L’anastomose vasculaire était termino-latérale sur les vaisseaux iliaques externes et la réinplantation urétéro-vésicale était faite selon la technique de Lich-Grégoire dans tous les cas. Les suites opératoires étaient marquées par deux complications urologiques: une sténose urétérovésicale et une fistule urinaire, nécessitant une réfection chirurgicale du montage; deux complications infectieuses à type d’infection à CMV et Zona généralisé dans un cas et endocardite infectieuse dans un autre cas. Avec un recul moyen de 2 ans et 3 mois, tous les greffons étaient fonctionnels avec une fonction rénale normale. Conclusion: la transplantation rénale améliore la survie et permet la réhabilitation d’enfants autrefois condamnés. Malheureusement, elle se heurte actuellement au problème de pénurie d’organes. P112: TRAITEMENT LAPAROSCOPIQUE DE LA FIBROSE RETROPERITONEALE (A PROPOS DE 4 CAS) A. Zemmouri, Z. Elhaiba, H. Fekkak, R. Rabii, A. Debagh, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane Service d'Urologie Hôpital Ibn Rochd Casablanca, Maroc Le traitement laparoscopique constitue actuellement une alternative intéressante dans le traitement de la fibrose rétro péritonéale vu les avantages de cette chirurgie mini-invasive. Nous rapportons notre expérience dans le traitement laparoscopique de la fibrose rétropéritonéale à propos de 4 cas. L’âge moyen des patients était de 50 ans avec une prédominance féminine (3 femmes et 1 homme). La prise en charge initiale a consisté en une dérivation urinaire par un cathétérisme urétéral par sonde JJ bilatérale. Après normalisation de la fonction rénale, l'uroscanner a mis en évidence une plaque de fibrose qui engainait les deux uretères. Le traitement chirurgical a été réalisé par voie laparoscopique. Les patients ont été installés en décubitus dorsal. On a 92 utilisé quatre trocarts. Chez trois patientes l'intervention a consisté en un décollement colique droit et gauche suivie de l'urétérolyse allant du bassinet jusqu'à l'uretère pelvien libre et enfin l'intrapéritonisation des uretères. Le temps opératoire a varié de 2 heures à 6 heures avec une moyenne de 3 heures et demi, la biopsie a duré 40 minutes. le saignement per opératoire était évalué en moyenne à 200 cc. Les suites opératoires ont été simples. La durée moyenne d’hospitalisation était de 3 jours. L’étude anatomo-pathologique de la biopsie avait conclu à un adénocarcinome dont l’origine primitive est indéterminée (1 cas). La sonde jj a été retirée à la 6 ème semaine. Le traitement laparoscopique de la FRP est une option thérapeutique ayant tous les bénéfices de la chirurgie mini-invasive. P113: NEPHRECTOMIE PAR LAPAROSCOPIQUE RETROPERITONEALE (A PROPOS DE 8 CAS) M. Elbaghouli, Y. El Frougui, M. Elmozdahir, M. Dakir, R. Rabii. A. Debbagh, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc La néphrectomie par laparoscopique rétropéritonéale a été décrite pour la première fois en 1993. Notre étude est rétrospective portant sur 8 néphrectomies pour rein muet par voie laparoscopique rétro péritonéale, réalisées au service d’urologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, le but était d’analyser la faisabilité de cette technique, ses indications, ses contres indications, ses avantages, ses inconvénients et ses résultats. Les patients étaient tous de sexe féminin, l’age moyen était de 39, 8 ans (24-60), la néphrectomie a concernait 5 reins gauches et 3 reins droits. La mutité rénale était confirmé chez tous les cas par l’UIV, La durée opératoire était de 133 min (100-170), les pertes sanguines ont été estimées à 100ml (50-150), aucun cas de décès per opératoire n’a été noté, il y a eu un cas de conversion et un choc hémorragique dans l’évolution immédiate d’une patiente, Le séjour hospitalier était de 4, 7 jours (4-6), au cours de l’évolution aucune complications tardives n’a été révélée.. La néphrectomie par voie laparoscopique rétro péritonéale est en perpétuelle élargissement, elle possède les avantages de la laparoscopie apportant une diminution des pertes sanguines, du séjour hospitalier et des complications avec le grand respect pariétal, mais cette technique réclame une grande expérience ; ce qui rend ses résultats variables d’un opérateur à l’autre. P114: LA LAPAROSCOPIE RETROPERITONEALE POUR PATHOLOGIE BENIGNE B Querfani, S El Mhef; R Rabii, A Joual, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Introduction: l’abord du haut appareil urinaire par lomboscopie permet la réalisation de nombreux gestes chirurgicaux et présente certains avantages théoriques par rapport à la laparoscopie. Matériel et Méthodes: nous rapportons l’expérience de notre service dans la chirurgie du haut appareil urinaire par lomboscopie chez 46 patients. La lomboscopie est effectuée en décubitus latéral, nous décrirons une technique simple de l’abord rétropéritonéal: 3 à 5 trocarts ont été utilisés, l’optique est toujours au dessus de la crête iliaque sur la ligne axillaire moyenne, les autres trocarts opérateurs et de l’aide sur la ligne axillaire antérieure et postérieure. Résultats: la lomboscopie nous a permis d’opérer 20 néphrectomies, 18 kystes rénaux, 1 kyste surrénalien, un abcès de psoas, 3 kystes hydatiques rénaux, 2 syndromes de JPU et un lymphangiome kystique rétropéritonéal. Un cas de conversion a été noté au cours d’une néphrectomie pour un rein pyélonéphrétique. Les suites opératoires étaient simples chez tous nos patients avec une courte hospitalisation et reprise rapide de l’activité. Conclusion: la lomboscopie est une alternative intéressante à la laparoscopie permettant un abord direct de l’appareil urinaire sans contact avec les viscères intrapéritonéaux avec une courte durée opératoire et des suites simples. P115: NEPHRECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE RETROPERITONEALE POUR HYDRONEPHROSE GEANTE S El Mhef, B Querfani, R Rabii, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc Introduction: nous présentons une technique de néphrectomie par laparoscopie rétropéritonéale pour hydronéphrose géante occupant tout l’espace rétropéritonéal. Matériel et Méthodes: nous rapportons le cas d’un homme âgé de 30 ans ayant subit une néphrectomie droite par laparoscopie rétropéritonéale pour hydronéphrose géante, l’étiologie était une anomalie congénitale de la jonction pyélo-urétérale. L’exploration radiologique avait montré un rein droit muet. Résultats: la durée opératoire était de 100 minutes, les pertes sanguines étaient de 120 minutes, les suites opératoires étaient simples avec ablation du redon et sorti du malade à J2. Conclusion: la néphrectomie par voie laparoscopique rétropéritonéale pour hydronéphrose géante est une bonne alternative à la chirurgie conventionnelle avec 93 comme avantage l’absence de contamination de la cavité péritonéale en cas de contenu rénal infecté. P116: LA CYSTITE INCRUSTEE Hellara W, Lefi M, Touffahi M, Dagdagui N, Ghezala W, Saidi R, Zakhama A, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. La cystite incrustée est une lésion inflammatoire chronique rare de la vessie, associée à des dépôts de calcifications d’origine infectieuse. Le but: discuter les aspects étiologiques et les particularités diagnostiques et thérapeutiques de cette entité rare Observations: Nous rapportons deux cas de cystite incrustée chez deux femmes âgées respectivement de 78ans et 65ans qui consultaient pour tableau de cystite banale récidivante avec un ECBU négatif. L’imagerie (AUSP et échographie) évoquait le diagnostic de lithiase vésicale mais l’aspect à l’endoscopie était en faveur d’une muqueuse vésicale inflammatoire et calcifiée. La confirmation diagnostic était toujours histologique. La recherche de corynébactérium uréalyticum, réalisée à posteriori, était positive dans un seul cas. Apres un traitement par un fluoquinolone (ciprofloxacine 500mg*2/j) pendant 3 semaines, l’évolution était spectaculaire sur le plan clinique, radiologique ainsi qu’endoscopique. Conclusion: C'est une pathologie rare dont les signes cliniques et radiologiques sont non spécifiques, le diagnostic positif est souvent porté tardivement sur des arguments histologiques. L’isolement d’un germe responsable n’est pas toujours facile. Le traitement de cette affection est basé sur une antibiothérapie adaptée avec acidification des urines. P117: URETERO-HYDRONEPHROSE BILATERALE SECONDAIRE A UNE CYSTITE A EOSINOPHILES Garrab M, Hidousi A, Jradi MA, Youssef A, Slama A, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah AF. Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. La cystite à éosinophiles est une pathologie inflammatoire rare de la paroi vésicale dont la définition repose sur l’existence, à l’examen anatomopathologique d’un infiltrat inflammatoire à prédominance éosinophile intéressant de façon diffuse la paroi vésicale. Le traitement repose sur les corticoïdes ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens, parfois sur la résection endoscopique des lésions et exceptionnellement la chirurgie. Nous proposons d’étudier 3 cas (2H et 1F) qui consultent pour une hématurie lombalgie bilatérales associée à des signes d’irritation vésicale. Le bilan radiologique fait, a conclut à une utérohydronéphrose bilatérale associée à une vessie à paroi épaissie. Une nephrostomie percutané a été réalisée chez deux patients. Le diagnostic était confirmé par l’examen histologique. Le traitement était basé essentiellement sur les corticoïdes et les anti- histaminiques. L’évolution était bonne avec disparition de l’hématurie, amélioration de la fonction rénale Et diminution des signes d’irritation vésicale. P118: LES CYSTITES HEMORRAGIQUES. A PROPOS DE 2 CAS M. Elmouzdahir Y. Elfrougui, M. Elbaghouli. R. Aboutaeieb, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Une cystite hémorragique (CH) est un saignement diffus, aigu ou insidieux, de la muqueuse vésicale. Elle constitue une situation délicate mettant en jeu le pronostic vital du patient et rend nécessaire le recours à des mesures urgentes pour contrôler le saignement, bien qu’il ne puisse souvent exister qu’une solution palliative ou temporaire. Pour cela, il était intéressant d’étudier, à partir de deux observations colligées au service d’urologie de CHU de Casablanca, Les conséquences cliniques et l’efficacité thérapeutique de ce geste simple pour déterminer son intérêt dans le traitement de la cystite hémorragique secondaire au cyclophosphamide. Classiquement, les cystites hémorragiques sont d’origine radique ou chimique. Le cyclophosphamide demeure l’agent chimique le plus responsable d’hémorragie vésicale récidivante. La prise en charge thérapeutique de la CH peut s’avérer difficile en raison de l’importance du saignement et du retentissement sur l’état général du patient. Les décès ne sont pas exceptionnels et font toute la gravité des cystites hémorragiques. Plusieurs traitements ont été utilisés avec des taux de succès variés, cependant l’instillation de formaline en intra vésicale fut la méthode la plus efficace de contrôle de l’hémorragie profuse dans certaines cas. Or, et en raison de ses effets secondaires non négligeables, certains auteurs ne recommandent son utilisation qu’en dernier recours chez des patients ayant une pathologie maligne soujacente et particulièrement chez l’enfant. P119: MIGRATION INTRAVESICALE D’UN DISPOSITIF INTRA -UTERIN H. Balhouss, Y. A El Messaoudi, A. El Kiassi Z.; M. Dakir,. Aboutaieb, A. Elmoussaoui;R. Rabii;A. Joual;F. Meziane Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc La migration vers la vessie d’un dispositif intra-utérin (DIU) est une complication rare. Nous rapportons une observation de DIU ayant migré dans la vessie, et qui s’est calcifié secondairement et pris pour lithiase vésicale. Il s’agissait d’une femme âgée de 35 ans porteuses d’un DIU depuis 3 ans. L’hématurie associée 94 à des signes d’irritation vésicale étaient les signes cliniques révélateurs. Le couple échographie / AUSP avait confirmé le diagnostic de lithiase vésicale en forme de T. Le traitement avait consisté en une extraction de la lithiase par taille vésicale La pose d’un DIU doit obéir à des indications bien précises. Une éventuelle migration trans-utero- vésicale doit être suspectée chez toute femme porteuse d’un DIU et présentant des cystites à répétition. P120: APPORT DE L’IMAGERIE DANS LA CYSTITE EMPHYSEMATEUSE S. Jerbi Omezzine, C Hafsa, S. Kriaa, M. Toffahi, R Salem, M Golli, H Saad, H. A. Hamza, A. Gannouni. Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie. Objectifs: Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic positif et la surveillance des cystites emphysémateuses. Matériel et méthodes: un patient âgé de 55 ans, sans antécédents pathologiques notables, consulte pour ictère d’apparition progressive, l’examen clinique ainsi que les explorations biologiques et radiologiques avaient conclus à une atteinte néoplasique de la tête du pancréas. Il a bénéficié d’une duodéno-pancréatectomie céphalique. Les suites opératoires étaient marquées par l’installation d’un état septicémique. Un examen cytobactériologique des urines, une échographie et une TDM abdominale étaient réalisés. Résultat: L’examen cytobactériologique des urines avait isolé un Klebsielle pneumoniae. L échographie et la TDM ont objectivé la présence d’air au niveau de la paroi vésicale. Le patient était traité par une triple antibiothérapie (Claforan, Gentamycine et Flagyl) et l’évolution était bonne. Conclusion: La cystite emphysémateuse est une situation rare d’infection urinaire, caractérisée par la présence d’air dans la vessie. La symptomatologie clinique est variée et les séquelles peuvent être mineures, sévères ou fatales. L’imagerie joue un rôle important dans l’établissement d’un diagnostic précoce. P121: KYSTE HYDATIQUE INTRA VESICAL UNE LOCALISATION EXCEPTIONNELLE M Chouki, M Hmidi, S Sallami, R. mejri, Y Nouira, M Chtourou, A Horchani Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Nous rapportons un cas de kyste hydatique vésicale chez une femme de 45 ans qui présentait des lombalgies gauches, des impériosités mictionnelles et des douleurs pelviens. Le toucher vaginal a trouvé une masse mobile dans la vessie de consistance molle. L’échographie a montré une masse intra vésicale de 7 cm faite de couche concentrique. La cystoscopie a montré une masse jaune grisâtre comblent la lumière vésical, mobile et sans adhérence à la paroi. Cette masse a été fragmentée à la pince mécanique avec extraction des débris. Le diagnostic de kyste hydatique intra vésical a été fortement évoqué motivant une instillation endo-vésicale d’une solution scolicide. L’examen histologique a permis de confirmer le diagnostic. Avec un recul de 12 mois, la patiente est asymptomatique et sans récidive de sa maladie hydatique. P122: PARTICULARITES CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DES KYSTES DE L’OURAQUE Fitouri Z, Chtourou M, Hmidi M, Helal M, Dridi M, Chelif M, Nouira Y, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Le kyste de l’ouraque est une anomalie congénitale secondaire à une insuffisance d’oblitération haute de l’allantoïde et du cloaque antérieur. L’anomalie de sa fermeture se manifeste par des signes cliniques variables en fonction de sa persistance complète ou partielle. La transformation maligne du kyste de l’ouraque est possible. Nous rapportons une analyse rétrospective de 4 observations de kystes de l’ouraque chez quatre patients d’un âge moyen de 41 ans (un homme et trois femmes), chez qui la pathologie a été révélée par des troubles mictionnels et une hématurie terminale. L’examen a révélé une masse hypogastrique dure et indolore dans 3 cas. Les explorations radiologiques ont permis de suspecter le diagnostic de pathologie de l’ouraque dans 3 cas avant l’intervention chirurgicale. L’exploration chirurgicale a trouvé un kyste infecté de l’ouraque dans 2 cas et une tumeur de l’ouraque dans un cas. Une exérèse de la masse tumorale avec une collerette vésicale et une excision de l’ombilic ont été réalisées chez 2 patients. Une résection du dôme saillant, d’un kyste infecté, avec drainage de ses cavités a été réalisée dans le 3ème cas. Un troisième cas de kyste infecté de l’ouraque a été découvert fortuitement lors d’une adénomectomie transvésicale, le patient a eu une exérèse de la masse tumorale avec une collerette vésicale et une excision de l’ombilic. Avec un recul moyen de 45 mois, tous les malades opérés sont actuellement asymptomatiques. Le but de notre étude est de mettre en évidence les éléments diagnostiques et les particularités thérapeutiques du kyste de l’ouraque chez l’adulte. P123: LA MALAKOPLAKIE URINAIRE A PRORPOS DE 13 CAS Bouacida M.; Ketata H.;Chaabene W.; Sahnoun A.; Hadj Slimen M.; Bahloul A.; Mhiri M. N. Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie. 95 Introduction: La malakoplakie urinaire est une affection inflammatoire chronique, acquise, rare rentrant dans Ie cadre des maladies de la phagocytose macrophagique. Matériels et méthodes: 13 observations de malakoplakie urinaire colligées sur une période de 18 ans. Nous étudions les aspects épidémiologiques, topographiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs. Résultats: L’âge moyen était de 49 ans (3-81). La localisation était rénale (8 cas), vésicale (4 cas) et urétérale bilatérale (1 cas). La symptomatologie était fonction du siège de l'affection: syndrome douloureux et fébrile lombaire pour les localisations rénales, insuffisance rénale aiguë obstructive pour la localisation urétérale bilatérale, cystite hématuriante (2 cas) et tableau de pelvi-péritonite (2 cas). Dix patients ont présenté un syndrome tumoral radiologique, rénal (6 cas) et pelvien (4 cas). Le traitement a consisté, pour les localisations rénales, en la pratique d'une néphrectomie (5 cas) dont deux élargies et deux partielles et un traitement médical à base de cholinergiques, vitamine c et antibiothérapie (1 cas). Pour les localisations vésicales, une cystectomie partielle a été pratiquée dans 2 cas, une trigonectomie avec réinplantation urétéro-vésicale dans un cas ; la 4ème patiente a eu un lavage péritonéal avec des biopsies d’une formation tumorale vésicale nécrosée et infectée qui ont confirmé le diagnostic. Un traitement médical adjuvent a été instauré dans tous les cas. pour la localisation urétérale bilatérale, un drainage premier par nephrostomie per-cutanée a été pratiqué puis réimplantation urétéro-vésicale bilatérale ; les suites opératoires ont été simples. Conclusion: La malakoplakie urinaire reste une affection dont la symptomatologie clinique et radiologique est peu spécifique. La certitude diagnostique ne peut être qu'histologique. Le traitement médical peut être suffisant à lui seul. Il peut aussi dispenser d'une chirurgie parfois mutilante. P124: ANEVRYSME GEANT POSTTRAUMATIQUE DE L’ARTERE RENALE DROITE: A PROPROS D’UN CAS H. Boujemâa, Y. Arous, Ms. Ahmed, M. Lahmandi, R. Elabed, H. Kacem, N. Ben Abdallah Service de Radiologie de l’Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie. Introduction: L’anévrysme de l’artère rénale est le plus souvent secondaire à des lésions de dysplasie fibro-musculaire, athéromateuse ou inflammatoire. Le traumatisme en est une cause rare. Matériels et méthodes: Nous rapportons l’observation d’un enfant de 04 ans qui a présenté une hématurie macroscopique à la suite d’un accident domestique. L’échographie rénale et l’uro-scanner initiaux ont conclu à un hématome rénal sous capsulaire associé à une fracture-contusion type III de CHATELIN. Résultats: L’échographie doppler et la TDM de contrôle réalisées un mois plus tard ont suspecté un anévrysme partiellement thrombosé de l’artère rénale droite confirmé par l’artériographie sélective qui a montré un volumineux anévrysme polaire inferieur droit. DISCUSSION ET CONCLUSION: Nous insistons à travers ce cas clinique documenté sur la hiérarchie des examens radiologiques devant la suspicion d’un anévrysme de l’artère rénale et les critères du choix de la méthode thérapeutique (chirurgie, embolisation, abstention). P125: LES PLAIES PAR ARME BLANCHE DU REIN A PROPOS DE 4 CAS Saadallah L, Zahra. M, B Said. M, Gandoura. M Service d'Urologie Hopital Bizerte, Tunisie. Les plaies par arme blanche sont à l’origine de 10-20 % des traumatismes rénaux et représentent la cause principale des traumatismes ouverts. La plupart des traumatismes rénaux ouverts nécessitent une intervention excepté les cas ou le bilan préopératoire indique que les lésions rénales sont minimes. Les auteurs rapportent leur expérience concernant quatre traumatismes rénaux ouverts colligés durant une période de 9 ans ; il s’agit de quatre hommes, les étiologies étaient des plaies par arme blanche. La conduite thérapeutique a consisté à une intervention en urgence chez un patient avait une instabilité hémodynamique et une abstention thérapeutique avec surveillance régulière ( écho – T. d. m) chez trois patients qui ont évolués favorablement sauf un patient a présenté après sa sortie une hémorragie de grande abondance avec état de choc et C. i. v. d ayant nécessité une néphrectomie d’urgence. P126: LES PLAIES DU REIN (A PROPOS DE 15 CAS) S El Mhef; B Querfani, M Khelil, R Rabii, H Fekak, A Debagh; A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Introduction: Les plaies rénales sont rares (2% des traumatismes intra abdominaux), leur gravité dépend du mécanisme et de la profondeur de la lésion. L'intérêt de ce travail est d'analyser les aspects diagnostiques et thérapeutiques des plaies du rein. Patients et méthodes: C'était une étude rétrospective de 15 cas colligés entre Janvier 2002 et Décembre 2005. L'age moyen de nos malades était de 28 ans avec des extrêmes de 14 et 50 ans, les sex-ratio était de 5 hommes /1 femme. Dans tous les cas la plaie était en 96 rapport avec une agression par coup de couteau au niveau lombaire. Résultats: La plaie était unilatérale atteignant le coté gauche (10 cas), le coté droit (5 cas), rarement associée à une autre lésion (contusion hépatique: 1 cas). 5 patients ont été admis en état de choc, les autres avaient des lombalgies (10 cas) et une hématurie macroscopique- (8 cas). Le bilan lésionnel a été basé essentiellement sur l'échographie abdominale (10 cas) et l'uroscanner (9 cas). Les plaies étaient: grade I (5 cas), grade II (2 cas), grade III (2 cas), grade V (6 cas) selon la classification américaine de chirurgie traumatologique. Sur le plan thérapeutique 5 patients (lésions grade V) ont eu une néphrectomie d'hémostase avec des suites opératoires simples. Les autres patients n'ont pas été opérés. Ils ont évolué favorablement sous traitement médical et simple surveillance. Conclusion: Le bilan lésionnel des plaies rénales repose sur l'uroscanner. Leur traitement est conservateur dans les formes à gravité minime ou modérée, la néphrectomie est indiquée en cas de lésions graves responsables d'état de choc. P127: LES TRAUMATISMES DU REIN:A PROPOS DE 11 CAS Z. Elhaiba, A. Malghich, H. Balhouss, M. Dakir, R. Aboutaieb, A. El Moussaoui, R. Rabii, A. Debbagh, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Introduction: Les traumatismes du reins sont peu fréquents. Ils représentent 8 à10% des traumatismes abdominaux. On les différencie en traumatismes fermés et traumatismes ouverts. Leur prise en charge a largement bénéficié du progrès de l’imagerie médicale. Matériel et méthode: Nous avons étudié rétrospectivement 11 cas de traumatismes rénaux colligés sur une période de 3 ans (Janvier 2002Octobre2004) au service d’urologie du CHU Ibn Rochd à Casablanca. Résultats: Nos patients étaient âgés de 19 ans à 51 ans. Les traumatismes fermés ont été retrouvés dans 6 cas contre 5 pour les traumatismes ouverts. La symptomatologie cliniques était dominée par les lombalgies et l’hématurie macroscopiques. Le bilan lésionnel a été basé sur la TDM dans tous les cas. La prise en charge thérapeutique découlait de la classification radiologique. Un seul patient a subit une néphrectomie d’hémostase. Tous nos autres malades ont bénéficié d’un traitement conservateur. Le recul de 7à 12 mois est jugée satisfaisant, un seul patient a développé une pyélonéphrite chronique. Conclusion: Les traumatismes du rein sont rares, c’est l’apanage du sujet jeune. les examens radiologiques (TDM) ont bouleversé leur prise en charge. Le traitement repose sur la surveillance dans les formes mineurs et modérés, et constitue une urgence chirurgicale dans les formes majeurs. P128: TRAUMATISME PENETRANT DU REIN Hellara W, Lefi M, touffahi M, Bahloul A, Golli M, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. Introduction: Le traumatisme pénétrant du rein est moins fréquent que le traumatisme fermé. Toutefois, son incidence a augmenté au cours des dernières décennies en raison de l’accroissement de la violence urbaine. La prise en charge de ce type de traumatisme est souvent basée sur une exploration chirurgicale urgente. Le but de notre travail est de discuter la place du traitement conservateur des plaies pénétrantes du rein. Observations. Nous rapportons l’observation de deux patients, âgés respectivement de 21 et 25 ans, admis aux urgences pour plaies de la région lombaire, par arme blanche. L’examen clinique n’a pas montré d’instabilité hémodynamique ni de signes d’irritation péritonéale cependant, il existe une hématurie a l’examen des urines. Le scanner abdominal a confirmé le diagnostic de plaie rénale avec un urohématome sans lésions intra péritonéale. Un traitement médical (antibiothérapie, des antalgiques, repos au lit) avec une surveillance (clinique, radiologique et biologique) ont été préconisés avec une bonne évolution. Conclusion: L’apport de l’imagerie moderne et l’amélioration de la qualité de la prise en charge des sujets victime de traumatisme ouvert du rein ont remis en question le dogme d’explorer toute plaie rénale. P129: HEMATOMES SPONTANES DE LA LOGE RENALE Ghezala W, Lefi M, Lacheb N, Dagdagui N, salem R, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. Les hématomes spontanés de la loge rénale (HSLR) sont rares et sont dues, le plus souvent, à une pathologie rénale sous-jacente notamment tumorale. Objectifs: discuter les étiologies et les modalités thérapeutiques de ces hématomes. Matériel et méthodes: étude rétrospective de 7cas d'hématomes spontanés du rein entre décembre 1996 et janvier 2006. Il s'agissait de 4 femmes et 3 hommes Résultats: la douleur lombaire était le principal circonstance de découverte, retrouvée chez tous les patients. Un tableau d'abdomen aigu avec état de choc hémorragique était noté dans un cas. Le bilan radiologique (échographie, le scanner, l’IRM) avais permis de préciser l'étiologie en préopératoire dans six cas. La néphrectomie élargie était nécessaire chez tous 97 nos patients. L'étiologie était une tumeur rénale dans 4 cas, une métastase surrénalienne d'un carcinome épidermoide du larynx dans un cas, un foyer de nécrose ischémique dans un cas et une périartérite noueuse dans l'autre cas. L'évolution était favorable chez tous nos patients, avec un recul moyen de 16, 7 mois. Conclusion: Le pronostic des hématomes spontanés de la loge rénale est tributaire, initialement de l’importance de l’hémorragie interne et secondairement de l’étiologie sous-jacente L'attitude thérapeutique (néphrectomie élargie ou traitement conservateur) reste controversée mais la fréquence des lésions tumorales rénales fait conseiller la néphrectomie au moindre doute. P130: ETIOLOGIES DES NEPHRECTOMIES Yousfi Mj, Taleb-Bendiab Dh, Bendimered O, Attar A Service d'Urologie CHU Oran Algérie Introduction: La tendance actuelle se fait de plus en plus vers la chirurgie conservatrice même dans la pathologie cancéreuse du rein. Matériel et méthodes: 593 patients néphrectomisés sur une période de 10 ans de janvier 1992 à décembre 2002 dans le service d’urologie du CHU Oran Algérie. Résultats: Sur les 593 patients on note une équivalence entre les 2 sexes, 10, 4% des néphrectomies ont été faites avant 20 ans, 67% entre 21-60 ans et 22, 6% au-delà de 60 ans. La pathologie tumorale représente 23, 3%(19% adénocarcinome rénal, 4, 3% tumeur de la voie excrétrice sup). La pathologie malformative 36, 8% La pathologie lithiasique:37% L’infection spécifique et parasitaire: TBC(1.5%) et kyste hydatique (1, 4%) Conclusion: La pathologie malformative et lithiasique représentent 78, 3% des néphrectomies d’où la nécessité d’un diagnostic précoce par l’échographie anté et post-natale ainsi qu’une meilleure approche thérapeutique de la maladie lithiasique qui réduira sûrement le nombre de ces néphrectomies. P131: LE KYSTE DE LA VESICULE SEMINALE ASSOCIE A UNE AGENESIE RENALE IPSILATERALE: A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LITTERATURE Jradi MA, Zakhama W, Youssef A, Jaidane M, Ben Sorba N, Slama A, Mosbah AF. Service d'Urologie Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie. Le kyste de la vésicule séminale associé à une agénésie rénale ipsilatérale est une malformation congénitale exceptionnelle. Nous rapportons un cas de kyste de la vésicule séminale gauche chez un patient de 26 ans découvert a la suite de douleurs périnéale accentuées lors de l’éjaculation. Le diagnostic a été confirmé par une échographie transrectale et abdominale qui découvert par ailleurs une agénésie rénale controlatérale. Une incision transuréthrale du kyste a été pratiquée mais vue la récidive à deux reprises après 2 et 5 ans on a opté pour l’ablation chirurgicale de la vésicule séminale. Le kyste de la vésicule séminale associé à une agénésie rénale ipsilatérale est une malformation congénitale rare. L’aspiration du kyste par voie périnéale constitue une possibilité thérapeutique. La vésiculectomie est indiquée en cas de récidive après ponction-aspiration. P132: KYSTE DE LA VESICULE SEMINALE AVEC AGENESIE DU REIN HOMOLATERAL. A PROPOS D’UNE OBSERVATION RARE Hammami. A; Derouich. A; Krichene. I; Kourda. N*; Ben Slama. MR; Sfaxi. M, Achiche. A, Chebil. M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle Tunis, Tunisie. Introduction: Le kyste de la vésicule séminale associé à une agénésie rénale est rare. Le nombre de cas rapporté dans la littérature n’excède pas les 150. C’est ZINNER, en 1914 qui en décrivit le premier cas. ce kyste peut être acquis ou plus souvent congénital auquel cas il est associé à d’autres anomalies du tractus urogénital. Observation: Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 36 ans qui présente une stérilité primaire de 5 ans avec anéjaculation. L’examen clinique objective une masse pelvienne de consistance molle au toucher rectal. L’échographie trouve une formation hypoéchogène évoquant une collection liquidienne impure. L’UIV montre un rein gauche normal et un rein droit non fonctionnel. La vessie parait refoulée en haut et à gauche. La TDM montre une formation kystique rétro vésicale de 20 cm de diamètre de densité liquidienne refoulant la vessie à gauche et une agénésie rénale droite. Une laparotomie a été réalisée découvrant une énorme masse kystique de 20 cm de diamètre au dépends de la vésicule séminale. Il a eu une résection subtotale de la tumeur. Les suites opératoires ont été marquées par l’apparition de rétention vésicale à l’ablation de la sonde trans-urétrale en rapport avec une vessie dénervée. Le patient est depuis sous autosondages vésicales. Conclusion: Le kyste de la vésicule séminale associé à une agénésie rénale ipsilatérale est une malformation congénitale rare. Le traitement est souvent chirurgical. L’aspiration par voie périnéale du kyste constitue une possibilité thérapeutique sans risque d’impuissance sexuelle ou d’infertilité, d’autant plus qu’il s’agit de patients jeunes. P133: LE DIVERTICULE DE L’URETRE CHEZ L’HOMME A PROPOS DE 3 CAS 98 Z. El Haiba, A. Zemmouri, Y. A. El Messaoudi, R. Aboutaieb, M. Dakir, Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Le diverticule de l’urètre est une entité rare chez l’homme. Il réalise une poche épithélialisée, appendue à l’urètre, d’origine le plus souvent acquise. La forme congénitale reste exceptionnelle. nous rapportons 3 observations de diverticules de l’urètre d’étiologies différentes. Il s’agit de trois hommes âgés de 17, 27 et 30 ans. Le diverticule était symptomatique dans les trois cas, masse avec écoulement urinaire postmictionnel. L’Urethrocystographie rétrograde avait permis de poser le diagnostic, de préciser le siège et de rechercher une étiologie. Ainsi, il était bulbaire dans les trois cas. Les 3 patients ont été opérés, ils ont eu une résection du diverticule (3 cas) avec résection anastomose termino-terminale dans (2 cas). L’évolution était favorable dans les 3 cas. Le diverticule de l’urètre est une pathologie rare, son diagnostic repose sur l’urethrocystographie mictionnelle, son traitement est chirurgical, il permis la cure du diverticule et de l’étiologie. P134: LES FISTULES URETHRO-RECTALES: A PROPOS D’UN CAS Mejri R, Sallami S, Ben Salah I, Ben Rhouma S, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. La fistule urethro-réclale est une pathologie rare. elle regroupe les fistules prostato-réctales plus fréquentes et les fistules faisant communiquer l’urethre bulbomembraneux avec le rectum et l’anus. elle est une complication rare mais grave de la chirurgie rectale, urinaire ou de traumatisme de bassin. son traitement pose toujours un grand défi à cause des difficultés techniques de voie d’abord de cette région étroite et complexe. Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 26 ans présentant une fistule urethro-réctale iatrogène apparue dans les suites d’une cure de fistule anale. le malade a eu une cure chirurgicale avec excision du trajet fistuleux par voie périnéale antérieure. devant l’échec de l’intervention chirurgicale une cure de la fistule par voie trans-sphinctérienne antérieur avec colostomie iliaque gauche de décharge a été indiquée. l’évolution clinique a été favorable avec rétablissement de la continuité après deux mois. Les fistules urethro-réctales sont des pathologies rares de diagnostique faciles mais qui posent essentiellement un problème de choix de technique chirurgicale. L’origine iatrogène est fréquente. Le traitement est le plus souvent chirurgical avec de nombreuses voies d’abord possible. P135: UNE ETIOLOGIE RARISSIME DE CALCIFICATION PROSTATIQUE: LE KYSTE HYDATIQUE PROSTATIQUE Chelif M, Sallami S, Fitouri Z, Chouki M, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Les publications concernant le K. h. p sont très rares et on a compté seulement 3 observations depuis 1965 dans la littérature inter-nationale. Nous rapportons l’observation d’un patient agé de 59 ans sans antécédents pathologiques et en particulier il n’avait aucun antécédents de maladie hydatique quelque soit sa localisation et la notion de contagiosité était absente se qui a rendue le diagnostic pré-opératoire difficile. Il a consulté pour des TUBA évoluant depuis plusieurs années avec notion d’hématurie. L’examen clinique est sans particularités mais avec une prostate suspecte au toucher rectal. L’imagerie radiologique a montré de multiples macro-calcifications prostatique et urétrale. Un traitement endoscopique a été pratiqué et l’aspect était celui de kyste hydatique calcifié. P136: KYSTE DERMOIDE RETRO-VESICAL A PROPOS D'UN CAS. J. Ghorbel, S. Ghozzi, O. Ben Mansour, R. Khiari, Ch. Smaali, M. Mechri, F. Bougrine*, H. Khouni**, A. Bouziani*, N. Ben Rais. Service d’Urologie, Hôpital Militaire de Tunis. *Service d'anatomopathologie, Hôpital Militaire de Tunis. **Service de chirurgie générale Hôpital FSI La Marsa, Tunisie. Le kyste dermoide est une tumeur embryonnaire rare qui siège principalement au niveau des ovaires. Nous rapportons le cas d'un kyste dermoide pelvien chez un homme de 30 ans qui a consulté pour des douleurs fessières gauches. L'exploration radiologique (échographie + TDM) a mis en évidence une tumeur retrovésicale à double composante liquidienne et graisseuse. Il a bénéficié d'une exérèse complète de la tumeur. L'histologie a conclu à un kyste dermoide. A travers une revue de la littérature les aspects diagnostiques et thérapeutiques de ce type de tumeur seront discutés. P137: ASPECTS RADIOLOGIQUES DE LA FIBROSE RETRO-PERITONEALE: A PROPOS DE DEUX CAS S. Jerbi Omezzine, B Hmida, A Elaifi, G Abboud, A Aissa, M. Bouslah, M. Sakka, A. Sassi*, H. A. Hamza. Service d’imagerie médicale Hôpital Tahar Sfar Mahdia. * Service de Cardiologie - Hôpital Tahar Sfar Mahdia, Tunisie. 99 Objectifs: Décrire les différents aspects radiologiques de la fibrose rétro péritonéale. Matériel et méthodes: Il s’agit de deux patients adultes sans antécédents notables qui ont été hospitalisés au service de cardiologie pour un OAP avec une insuffisance rénale aiguë dans le premier cas, et une thrombophlébite du membres inférieur droit dans le deuxième cas. Ils ont bénéficié d’une échographique abdomino-pelvienne et d’un examen tomodensitométrique. Résultat: L’imagerie a conclu à une fibrose rétro péritonéale englobant les uretères dans le premier cas avec un syndrome obstructif bilatéral, et les axes vasculaires dans le deuxième cas avec une thrombophlébite haute du membre inférieur droit. Conclusion: La fibrose rétro péritonéale est une réaction exsudative du tissu rétropéritonéal à une agression locale ou générale. L’imagerie permet d'établir un bilan lésionnel complet. P138: ABCES DU PSOAS REVELATEUR D’UN ADENOCARCINOME MUCINEUX DE L’APPENDICE. S El Mhef, B Querfani, H Essaki, H Fekak, R Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc La maladie gélatineuse du péritoine (MGP) est une affection rare et mal connue. L’origine de cette maladie est habituellement liée aux tumeurs mucosécrétantes de l’ovaire et/ou de l’appendice. Nous rapportons un cas de maladie gélatineuse à développement rétropéritonéal dûe à un adénocarcinome mucineux de l’appendice. Il s’agit d’une patiente de 83 ans diabétique sous insulinothérapie depuis 15 ans qui s’est présentée aux urgences pour des lombalgies droites fébriles. L’examen clinique a retrouvé un empâtement lombaire droit associé à une fistule cutanée donnant issue à un liquide purulent. L’échographie a retrouvé un énorme abcès du psoas droit multicloisonné arrivant jusqu’au niveau de la fosse iliaque droite. L’exploration chirurgicale a retrouvé un liquide gélatineux qui envahi toute la cavité rétropéritonéale droite qu’on a évacué en totalité puis on a réalisé un lavage abondant de la cavité rétropéritonéale associé à une masse coecoappendiculaire de 5 cm de grand axe d’où l’indication d’une résection iliocoecale avec colostomie droite. Les suites opératoires étaient simples et aucune récidive n’a été notée après un recule de deux ans. La découverte d’une substance mucoïde au niveau du rétropéritoine doit faire rechercher trois causes principales: ovariennes, appendiculaires ou péritonéales. La chirurgie est le seul traitement efficace à l’heure actuelle et la recherche de la lésion causale ainsi que son traitement sont indispensables pour éviter les récidives. P139: L’ABCES DU PSOAS A PYOGENES CHEZ LE DIABETIQUE (ANALYSE DE 25 OBSERVATIONS) S El Mhef, B Querfani, R Rabii, H Fekak, R Aboutaib, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc Le but de ce travail rétrospectif est d’analyser le profil clinique, microbiologique et thérapeutique de l’abcès du psoas chez le diabétique et de comparer les résultats avec ceux publiés chez la population générale. 25 patients diabétiques présentant un abcès du psoas ont été colligés durant une période de 7 ans entre Janvier 1999 et Janvier 2006, le sexe ratio était de 19 femmes / 6 hommes, la moyenne d'âge était de 63 ans avec des extrêmes variant de 45 à 83 ans. Le symptôme le plus fréquent était la fièvre (21 patients), elle était le seul signe clinique chez 7 patients. 5 germes ont pu être isolés soit dans le sang (hémoculture) ou dans le pu de l’abcès recueilli suite au drainage chirurgical ou par voie percutanée, le germe le plus fréquent était le staphylocoque auerus dans 11 cas suivi par le Streptocoque dans 4 cas, l’Escherichia coli dans 3 cas le Proteus mirabilis et le Morganella Morgani dans 1 cas chacun, on a pu isolé aucun germe dans 5 cas. Une triantibiothérapie par voie intraveineuse était démarrée chez tous nos patients, puis adaptée en fonction de l’antibiogramme, associée à des mesures de réanimation basées dans la plus part des cas sur la réhydratation et l’insulinothérapie horaire. Le drainage percutané était réalisé initialement chez 20 patients, il était suffisant seulement dans 9 cas, tandis qu’un débridement chirurgical était nécessaire dans les autres cas. Cependant malgré toutes ces mesures thérapeutiques la durée moyenne d’hospitalisation était de 19 jours (7 à 25 jours) et 5 patients étaient décédés. Les résultats ont été comparés aux rapports publiés sur l’abcès du psoas dans la population générale et nous avons remarqué que l’abcès du psoas chez les patients diabétique était caractérisé par des signes cliniques moins marqués, une bactériologie différente, par une plus grande période de convalescence et par une plus grande mortalité. P140: LE KYSTE HYDATIQUE DU PSOAS Z. El Haiba, H. Balhouss, A. malghich, R. Aboutaieb, M. Dakir, Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc La localisation hydatique au niveau du muscle psoas est rare. A travers l’étude d’un cas, Les auteurs discutent les aspects diagnostiques et thérapeutiques de 100 cette affection. Il s’agissait d’un patient âgé de 35 ans, agriculteur de profession, admis pour lombalgies droites avec une masse régulière du flanc droit donnant le contact lombaire. L’échographie et la TDM abdominale avaient confirmé qu’il s’agissait d’un kyste hydatique type III de 10 cm de diamètre sans autre localisation. La radiographie du thorax était normale. La sérologie hydatique était positive. Le traitement avait consisté en une résection du dôme saillant après stérilisation et drainage de la cavité résiduelle par une lombotomie antérolatérale. Les suites opératoires étaient simples. Le kyste hydatique du psoas est une localisation rare, son diagnostic repose sur l’échographie et ou la TDM, son traitement est chirurgical par voie lombaire. P141: DOUBLE LOCALISATION HYDATIQUE RETROPERITONEALE A PROPOS D’UN CAS Mejri R, Sallami S, Chelif M, Ben Salah I, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Le kyste hydatique est une pathologie parasitaire qui sévit en état endémique en Tunisie. Le foie et le poumon représentent les localisations les plus fréquentes. La localisation primitive du kyste hydatique au niveau du muscle de psoas est inhabituelle. Seuls 33 cas ont été publiés dans la littérature. Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 56 ans présentant depuis 2 ans des lombalgies droites atypiques compliquées d’hydaturie. Les explorations radiologiques ont concluent à un kyste hydatique du pôle supérieur du rein avec un doute sur une localisation au niveau du psoas. le traitement chirurgical a consisté en une résection du dôme sillant du kyste rénal avec une kysto-périkystéctomie totale pour le kyste hydatique du muscle de psoas. les suites opératoires ont été marquées par l’installation d’une fistule lombaire qui s’est tarit spontanément. La localisation hydatique reste exceptionnelle. Le diagnostique est parfois difficile. il faut y penser devant une masse rétropéritonéale dans un pays d’endémie hydatique. seul un diagnostic et un traitement approprié sont garant d’un bon pronostic. P142: L’HISTIOCYTOFIBRÔME MALIN: TUMEUR RÉTROPÉRITONÉALE RARE A PROPOS D'UN CAS Zakhama W, Youssef A, Hidoussi A, Ben sorba N, Slama A, Jaidane M, Mosbah AF. Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. L’histiocytofibrôme est le plus fréquent des sarcomes de l’adulte. La localisation rétro péritonéale et génitourinaire est relativement rare. Le traitement est chirurgical qui doit être radical de part l’absence de traitement adjuvant efficace. Objectifs: On se propose d ’étudier une observation d ’histiocytofibrôme malin qui a posé un problème diagnostic et thérapeutique. Observation: Il s’agit d’une femme 76 ans. Qui se plaint de lombalgies gauches avec des épisodes d ’hématurie totale depuis 2 ans. L’échographie abdominale a montré une masse solide inhomogène à développement exo rénal polaire supérieur du rein gauche mesurant 8 cm de diamètre. L’uroscanner a conclu à une volumineuse masse de 8.5x8x9 cm, tissulaire hétérogène intra abdominale à développement antérieur présentant un large contact avec la queue du pancréas, elle intéresse également le pole supérieur du rein gauche avec un aspect grignoté du cortex rénal en regard. L’exploration chirurgicale a trouvé une grosse tumeur friable touchant la queue du pancréas et le pole supérieur du rein gauche et arrive à l ’angle colique gauche. On a décider de pratiquer une tumorectomie, néphrectomie élargie gauche et une splénopancréatectomie caudale. L’examen anatomopathologique a conclu a un histiocytofibrôme malin à cellules géantes grade III selon la FNCLCC rétro péritonéal envahissant le rein gauche et la queue du pancréas. Les suites opératoires ont été marqués par une récidive locale et des métastases hépatiques après 45 jours de l’opération. Conclusion: L ’histiocytofibrôme malin est une tumeur rétro péritonéale rare. La description récente de cette tumeur ne permet pas d’évaluer les résultats des différents traitements adjuvants en raison de la faible incidence des cas rapportés dans la littérature. Seule l exérèse chirurgicale la plus complète possible permet à l ’heure actuelle d ’éviter la récidive locale d ’une tumeur dont le pronostic reste déplorable à court terme. P143: LA FIBROSE RETRO PERITONEALE NEOPLASIQUE. A PROPOS DE 15 CAS. Ketata H.; Bouacida M.; Sahnoun A.; Jallouli H.; Fakhfakh H.; Bahloul A.; Mhiri M. N. Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie. Introduction:La fibrose rétro péritonéale néoplasique(FRPN) est une pathologie secondaire à l’envahissement du tissu lymphatique et fibro-adipeux péri-urétéral par dissémination de cellules néoplasiques d’une tumeur primitive. matériels et méthodes: A travers une étude rétrospective sur une période de 21 ans, nous étudions les particularités de cette pathologie. Résultats: L’âge moyen des patients était de 55 ans avec une nette prédominance féminine (73, 3%). La symptomatologie était représentée par des lombalgies (53.3%) et une anurie obstructive (26.6%). Une insuffisance rénale a été notée dans 66% des cas. L'imagerie a comporté une UIV (9 fois), une échographie abdomino-pelvienne (13 fois), une TDM (8 fois), une UPR (7 fois). Les cancers primitifs étaient 101 de siège utérin (6 cas), recto-sigmoidien (3 cas), ovarien (2 cas), gastrique (2 cas) et mammaire (2 cas). L’échographie a montré dans tous les cas une dilatation des cavités rénales, bilatérale dans 60 % des cas. Elle a montré la plaque de fibrose (1 cas) ; elle a révélé des métastases hépatiques (3 cas). L’UIV a montré un syndrome obstructif (13 cas), un rein non fonctionnel (2 cas). La TDM a permis d’affirmer le diagnostic dans 3 cas (37, 5 %), d’évaluer le retentissement sur les reins et a participé au bilan d’extension. L’UPR a montré un rétrécissement filiforme irrégulier et rigide des uretères touchés. Le drainage des urines en urgence était nécessaire chez 13 patients; par néphrostomie percutanée (4 cas), chirurgicale (6 cas) et par sonde urétérale (3 cas). Une néphrectomie a été réalisée chez 3 patients. Un traitement par chimiothérapie a été instauré (2 cas) et par radiothérapie (3 cas). Après un suivi moyen de 6 mois, 10 patients étaient en rémission carcinologique. Conclusion: le pronostic de cette pathologie demeure sombre. L’imagerie permet de faire le diagnostic en même temps que le bilan d’extension. Le traitement, souvent palliatif, vise à ameliorer la qualité de vie des patients. P144: LA FIBROSE RETRO PERITONEALE IDIOPATHIQUE: A PROPOS DE 8 CAS Ketata H; Benabdallah I; Gassara M; Jallouli H; Bahloul A; Mhiri MN Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie. Introduction: La fibrose rétro péritonéale idiopathique(FRI) est une pathologie rare dont l’ethiopathogénie est mal élucidé. Notre but est d’étudier ses caractéristiques clinques ; para cliniques ; thérapeutiques et évolutives. Matériels et méthodes: Etude rétrospective portant sur 8 cas de FRI chez 5 femmes et 3 hommes colligés sur une période de 18 ans; la moyenne d’age était de 50 ans. Résultats: le signe d’appel le plus fréquent était les coliques néphrétiques (62%). l’échographie a montré, une urétérohydronéphrose unilatérale dans 50% des cas, bilatérale dans les cas restants ; une plaque tissulaire rétro péritonéale dans 50% des cas. L’UIV a été faite pour 3 patients, elle a confirmé l’urétérohydronéphrose sans obstacle ; elle a révélé dans un cas une medialisation de l’uretère ; la TDM a été pratiquée chez 5 patients a mis en évidence une formation rétro péritonéale et péri aortique engainante dans 80% des cas. L’UPR pratiquée pour 37% des patients ainsi que la pyelographie ante grade (12, 5%) ont permis de montrer une image d’arrêt sans obstacle endoluminal avec une medialisation des uretères. Le traitement de première intention a été a type de néphrostomie percutanée dans 12, 5%, montée de sonde urétérale dans 37% et d’une JJ dans 25% des cas, en outre deux patients ont eu une uretérolyse chirurgicale d’emblée ;une urétérolyse a été réalisé chez 50% des patients en deuxième intention.20% ont reçu une corticothérapie isolé. L’évolution a été marquée par le décès d’une patiente 3 jours après son hospitalisation dans un tableau de choc septique. L’évolution a été bonne pour les autres cas. Conclusion: La FRI est une pathologie qui menace le pronostic vital et fonctionnel, le diagnostic n’est pas évident, les exploration radiologique ont un apport diagnostic très important. P145: LES TUMEURS INFLAMMATOIRES MYOFIBROBLASTIQUES RETROPERITONEALES. A PROPOS D’UNE OBSERVATION Youssef. A, Hidoussi. A, Garrab. M, Slema. A, Jaidane. M, Ben Sorba. N, Mosbah. AF. Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. Les tumeurs inflammatoires myofibroblastiques sont des tumeurs rares d’étiologie inconnue. Elles peuvent avoir des localisations multiples surtout pulmonaires. La localisation rétropéritonéale est exceptionnelle. Nous rapportons l’observation d’un homme âgé de 38 ans qui s’est plaint de douleurs lombaires gauches atypiques et isolées avec à l’examen physique une douleur de la fosse lombaire gauche. L’échographie et la TDM ont conclu à une tumeur rétropéritonéale de 4 centimètres de diamètre, indépendante du rein, entrant en contact avec le muscle psoas gauche. L’exploration chirurgicale faite par une lombotomie gauche a permis l’exérèse complète de la tumeur. L’étude histologique et immuno histochimique ont conclu à une tumeur inflammatoire myofibroblastique sans signes de malignité. L’évolution était favorable ave un recul de 18 mois. A travers cette observation et une revue de littérature nous relevons les caractéristiques générales et thérapeutiques de cette tumeur. P146: LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DES ANGIOMYOLIPOMES: PLACE DE LA CHIRURGIE CONSERVATRICE Binous M.Y, Fitouri Z, Nouira Y, Chlif M, Chtourou M, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction: L’angiomyolipome ( AML) du rein est une tumeur bénigne qui peut nécessiter un traitement chirurgical. A travers cette étude rétrospective nous étudions la prise en charge chirurgicale des AML avec une attention particulière pour la chirurgie conservatrice. 102 Matériel et méthodes: Entre juin 1999 et août 2005, dix patients on été opérés pour AML. Il s’agit de 7 femmes et 3 hommes. L’âge moyen a été de 49 ans. La découverte des AML a été fortuite chez 2 patients. Chez les 8 autres un tableau d’AML hémorragique a été noté chez 3 patients. Le scanner a monté des stigmates de saignement récent chez 5 patients. L’AML a été bilatérale chez 4 patients avec une taille moyenne de 7 cm. La taille moyenne des AML unilatéraux a été de 10cm. Dans tous les cas la présence d’une densité graisseuse a été évidente. Résultats: La chirurgie a été réalisée en urgence différée pour les AML hémorragiques et à froid pour les autres. Une seule patiente a été opérée par voie sous costale avec tumorectomie bilatérale. Le reste des patients ont été opérés par voie lombaire. Trois néphrectomies ont été réalisées pour parenchyme rénale inexistant chez deux patients et pour masse médio-rénale chez un patient. La mortalité peropératoire a été nulle. Des hémorragies nécessitant des transfusions en per et postopératoire ont été pratiquées chez 3 patients. Conclusion: La chirurgie conservatrice des AML doit être toujours envisagée même devant un AML volumineux ou hémorragique. P147: TEXTILOME RETRO PERITONEAL: A PROPOS DE 5 CAS. Chelif M, Sallami S, Hafsia G, Ben Salah I, Nouira Y, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction: Le textilome est une lésion hétérogène rare, se développant autour d’un corps étranger textile oublier suite à une intervention chirurgicale. Il constitue une préoccupation permanente pour tous chirurgiens et pose un problème diagnostique et de conduites thérapeutiques. Matériel et méthodes: Pendant une période de 10 ans (1990 -2000) nous avons colligés 5 cas de textilome. Il s’agit de 4 homme et d’une femme avec une médiane d’age de 63 ans (44 – 88). Le tableau clinique était polymorphe: hématurie dans 2 cas, fistule productive sur cicatrice dans 2 cas et troubles mictionnels dans 2 cas. L’examen clinique était non spécifique et la biologie et a révélé un syndrome inflammatoire chez 2 patients. L’examen échographique fait chez tous les patients a trouvé une image de collection avec un centre hétérogène dans 3 cas, une collection homogène dans 1 cas et une lithiase vésicale dans 1 cas. L’examen TDM a montré une formation hypodense avec un centre hyperdense dans 4 cas sur 5. Résultats: Le tableau clinique et l’imagerie radiologique ont évoqué le diagnostic de textilome dans 4 sur 5 alors que le 5ème cas a été opéré avec le diagnostic de lithiase vésicale. Tous nos patients ont eu une extraction chirurgicale du textilome et les suites opératoires étaient simples dans tous les cas. Le délai entre la 1ère et la 2ème intervention variait entre 3 et 168 avec une moyenne de 43 mois. Conclusion: Le textilome est une complication grave. Les explorations radiologiques sont d’un grand apport pour le diagnostic. Le traitement est toujours chirurgical. P148: METASTASE APPENDICULAIRE D'UN CANCER DE LA PROSTATE P. Palascak 1, W. Gomez-Orozco1, N. Nader. 1 V. Mašková 2, R. Grill2, M. Urban2, G. Traverse1, A. Khamlu1, J.-L. Sauvain1, A. Atassi1 1: Département d'Urologie, CHI.-Hôpital Paul Morel, Vesoul, France 2: Département d'Urologie, Charles University, Prague, République Tchèque Introduction et objectif: La métastase appendiculaire d’un cancer de la prostate n’est pas connue jusqu’à ce jour. Les auteurs présentent un cas de manifestation brutale d’une appendicite ayant requis une intervention chirurgicale et une évaluation post-opératoire, qui ont révélé une métastase prostatique chez un patient âgé de 51 ans avec un taux de PSA très élevé. Méthodes: Un patient de 51 ans a été admis au service des urgences pour une appendicite aiguë. Après un examen de routine, une appendicectomie a été effectuée. Une laparotomie a révélé une perforation appendiculaire abcédée. L’histologie a mis en évidence une métastase appendiculaire d’un adénocarcinome prostatique. Résultats: Le taux de PSA post-opératoire était de 2430 ng/ml. Une ponction biopsie de la prostate a confirmé un carcinome indifférencié de Gleason 9. Un scanner abdomino-pelvien a montré une lymphadénopathie pelvienne et rétropéritonéale ainsi qu’une extension extra-capsulaire avec envahissement de la graisse périprostatique et des vésicules séminales. Une scintigraphie osseuse a révélé des métastases du rachis cervical. Le traitement post-opératoire par triptoréline, estramustine et acide zolédronique a été mis en place. Le taux de PSA est redescendu à 19 ng/ml. Le patient est asymptomatique. Conclusions: La métastase appendiculaire d’un cancer de la prostate est un cas unique n’ayant encore fait l’objet d’aucune publication. Cette manifestation exceptionnelle d’un cancer prostatique pourrait justifier un dépistage annuel par un test de PSA chez les hommes à partir de 50 ans, ce qui a été mis en place par l’Association Française d’Urologie en 2002. Dans le cas présenté, un dépistage aurait pu éviter une intervention chirurgicale et un dissémination du cancer prostatique. 103 P149: DEVIATION CONGENITALE LATERALE DE LA VERGE Palascak P1, Gomez-Orozco W1, Nader N. 1, Mašková V. 2, Sauvain J.-L.1, Grill R.2, Urban M.2, Atassi A.1 1: Département d'Urologie, C. h. i.-Hôpital Paul Morel, Vesoul, France 2: Département d'Urologie, Charles University, Prague, République Tchèque Introdution et objectif: La déviation latérale de la verge est une présentation rare chez les jeunes adultes, qui est provoquée par une disparité du corps caverneux. Nous allons décrire en détails une variation de la procédure de Nesbit et les résultats obtenus pour la correction de l'anomalie congénitale. Méthodes: Un homme de 24 ans a présenté une déviation latérale de la verge au moment de l'érection provoquant une dysfonction érectile. La maladie de la Peyronie a été éliminée. L'examen clinique a révélé que le corps caverneux droit était plus gros que le gauche et avait une déviation vers la gauche au moment de l'érection artificielle. L'écho Doppler montrait une hypoplasie du corps caverneux gauche avec une hypovascularisation anormale et une diminution du flux vasculaire sur l'écho Power Doppler. Ces résultats nous ont conduit à réaliser la correction chirurgicale de la difformité érectile sans raccourcir le corps caverneux opposé grâce à l'incision en ellipse de la tunique albuginée décrite selon la technique de Nesbit. Résultats: Les résultats de la correction de la déviation congénitale ont été excellents, sans raccourcissement de la verge ni gêne lors des rapports sexuels. Conclusions: L’élasticité normale du tissu pénien et la taille du corps caverneux sont essentiels pour une bonne fonction érectile. Une déviation congénitale ou acquise de la verge peut être latérale, ventrale, dorsale ou complexe. Les auteurs présentent un cas rare de déviation latérale de la verge due à une hypoplasie congénitale du corps caverneux. Chez un jeune patient, les difformités congénitales de la verge provoquent généralement plus de stress psychologique que d’incapacité physique. Les auteurs décrivent une correction chirurgicale par redressement de cette difformité selon la technique de Nesbit sans observer de raccourcissement de la verge ni de formation de tissus fibrosés. Les rapports sexuels chez ce patient sont satisfaisants. P150: L’URETERE RETROCAVE (A PROPOS D’UN CAS) S El Mhef, B Querfani, R Rabii, H Fekak, R Aboutaib, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc Introduction: L'uretère retrocave est une malformation congénitale rare caractérisée par un trajet spiroïde de l'uretère autour de la veine cave inférieure. C’est une anomalie du système veineux et non urinaire. Observation: Mr J A âgé de 26 ans qui présente des lombalgies droites depuis 18 mois. L’UIV a objectivé une hydronéphrose droite sans obstacle identifiable. L’exploration chirurgicale a retrouvé un uretère ayant un trajet spiroïde autour de la veine cave inférieure. Nous avons réalisé une résection de la partie rétrocave de l’uretère avec anastomose terminoterminale sur sonde JJ. L’évolution était favorable et UIV de contrôle, réalisée après 1 mois, normale était normale. Discussion: Malformation rare, l’uretère rétrocave ne présente aucun symptôme pathognomonique, découvert le plus souvent à l’occasion de lombalgies, le diagnostic est porté par l’urographie intraveineuse. Les indications thérapeutiques dépendent avant tout du degré d'obstruction de la malformation mais aussi du retentissement de l'obstacle sur le parenchyme rénal sus-jacent, allant de l’abstention chirurgicale qui n'est justifiée que dans l'uretère rétrocave non obstructif sans souffrance rénale à la néphrectomie réalisée dans les rares cas de reins détruits. La Chirurgie conservatrice conventionnelle ou coelioscopique trouve tout son intérêt dans les autres cas. Le procédé utilisé habituellement est le décroisement de l'uretère avec rétablissement de continuité de la voie excrétrice. Conclusion: L’uretère rétrocave est une malformation congénitale rare. Sa symptomatologie est pauvre et non spécifique, son diagnostic est essentiellement radiologique, son traitement reste simple et bien codifié. P151: URETERO APPENDICULOPLASTIE (A PROPOS D'UN CAS) M. El Baghouli, M. Elmouzdahir, Y. El Frougui, M. Dakir, R. Rabii, A. Debbagh, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Dans certaines conditions pathologiques, l’uretère est endommagé et ne remplie plus sa fonction. Il est alors nécessaire de rétablir la continuité du conduit. Plusieurs procédés sont proposés mais parfois le remplacement urétéral est la seule alternative, parmi lesquels l’urétéro appendiculoplastie qui présente l’avantage d’être une technique de réalisation simple et peu traumatique. Nous rapportons le cas d’urétéroappendiculoplastie chez un homme de 55 ans dont l’indication de la plastie appendiculaire était une sténose étendue de l’uretère iliaque d’étiologie iatrogène après cure d’une hernie discale L4-L5. l’évolution a été favorable. La revue de littérature réalisée nous a permis de constater que l’urétéro appendiculopastie est une technique bien supportée et 104 de réalisation facile, mais que la sténose tardive de l’anastomose en est la complication la plus fréquente. A la lumière de notre étude, il apparaît que l’urétéro appendiculoplastie est une technique à réaliser en première intention vue sa tolérance et ses résultats meilleurs comparés à d’autres remplacemants notament l’iléo urétéroplastie. P152: STRIPPING DE L’URETERE DANS LA NEPHRO-URETERECTOMIE POUR TUMEUR UROTHELIALE DU HAUT APPAREIL URINAIRE: A PROPOS DE 15 CAS Hafsia G, Sallami S, Chelif M, Mejri R, Nouira Y, Horchani A. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Objectif: Nous présentons les résultats de la néphrourétérectomie radicale, pour tumeur urothéliale du haut appareil urinaire, à travers une lombotomie assistée d’un stripping urétéral trans-urethral. Matériels & Méthodes: Cette technique consiste en une néphrectomie première par voie lombaire avec ligature section de l’uretère dans sa portion lombaire. Une sonde urétérale fixée à cette ligature permettra de guider la libération de l’uretère jusqu’à la vessie. Par voie endoscopique trans-urethrale une incision périméatique de la paroi vésicale est pratiquée permettant une urétérectomie endoscopique. Un drainage transuréthrale de la véssie est assuré jusqu'à la cicatrisation vésicale. Résultats: Cette technique a été utilisée depuis 1996 chez 15 patients opérés pour TVES. La tumeur est pyélo-calicielle chez 14 patients et urétérale chez un seul patient. Trois patients ont nécessité une seconde incision devant l’échec du stripping urétéral et les autres ont eu un stripping sans complication. Avec un recul moyen de 23 mois (6-34), 5 patients ont présenté une localisation vésicale en dehors de la cicatrice vésicale. Les contrôles radiologiques n’ont pas découvert de récidive locale rétro-péritonéale. Conclusion: Le stripping de l’uretère est une technique relativement simple qui permet l’urétérectomie emportant une collerette vésicale tout en évitant une deuxième voie d’abord. Elle doit être considérée comme la technique de choix pour les tumeurs urothéliales pyéliques et calicielles. P153: PLAIE URETERALE ISOLEE PAR ARME BLANCHE TRAITEE PAR UNE ENDOPROTHESE URETERALE SEULE Saghir. O, Dahami. Z, Barjani. F, Elhaous A, Gabsi. M, Hanich. T Boukhari. M, Lakmichi. MA, Moudouni. MS, Sarf. I. Service d'Urologie, CHU Ibn Tofail Marrakech, Maroc Les plaies de l’urètre par arme blanche sont rares; elles représentent moins de 1% de l’ensemble des plaies pénétrantes de l’abdomen. leur gravité réside dans le retentissement sur le rein et les lésions intrapéritonéales associées. Le diagnostic est difficile vu l’absence de signes cliniques francs et la confirmation est essentiellement radiologique. Nous rapportons l’observation de Mr T. e âgé de 24 ans victimes d’une agression par arme blanche occasionnant une plaie lombaire droite avec fuite urinaire par la plaie. L’échographie abdominale trouve un urinome rétropéritonéale, et l’uroscanner une plaie partielle de l’uretère lombaire droit grade II selon la classification de l’American Association for Surgery of Trauma des traumatismes de l’uretère Une montée de sonde urétérale double J sous scopie, à extrémités perforés charrière 7 / 28 cm a été réalisée avec mise en place écho-guidé d’un drain charrière n° 8 en queue de cochon multipérforé au niveau de l’urinome qui a ramené 550 cc d’urines claires. L’ablation de la sonde est faite à J12 et du drain retropéritonéale à J13. les suites sont simples et l’urographie de contrôle faite à 2 mois du traumatisme est revenu strictement normale. Le traitement des plaies pénétrantes par arme blanche de l’uretère est variable en fonction du siège et de l’étendue de la plaie ; il peut aller d’une simple surveillance à une intervention chirurgicale en passant par les cures endoscopiques. P154: ENGAINEMENT URETERALE DANS LA MALADIE DE WEGENER: A PROPOS D’UN CAS M. Hellel, F. Benjeddou, M. Hmidi, M. Dridi, R. Mejri, Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction: La vascularite granulomateuse de Wegener se caractérise par une inflammation de l’endothélium vasculaire. C’est une pathologie rare qui touche exceptionnellement l’uretère. Observations Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 42 ans qui consulte pour des lombalgies bilatérales. L’examen clinique était normal. L’UIV a montré une dilatation urétéro-pyélo-calicielle bilatérale avec médialisation des uretères lombaires. Le scanner abdominale a objectivé une plaque de fibrose rétropéritonéale allant de la 4ème vertèbre lombaire au sacrum. Le patient a développé une insuffisance rénale nécessitant la mise en place d’une sonde double J bilatérale. Une biopsie scanno-guidée de la fibrose rétropéritonéale n’a pas pu être réalisée vu la difficulté d’accès. Le bilan inflammatoire a montré une vitesse de sédimentation et une C Réactive Protéine élevées. Le patient a été mis sous corticothérapie pendant 4 mois, mais sans amélioration radiologique. Le diagnostic de maladie de Wegener a été retenu devant 105 la mise en évidence d’anticorps anticytoplasme des polynucléaires type c-ANCA. La corticothérapie a été arrêté et relayée par le cyclophosphamide. Le suivie est de 16 mois. La fonction rénale est resté stable. Le patient garde des lésions stables. La sonde double J bilatérale est changée tout les 6 mois. Conclusion: Les lésions urétérales dans la maladie de Wegener sont des lésions rares et graves de part leurs difficultés de traitement et leurs évolutions vers l’insuffisance rénale même sous traitement. P155: LES COMPLICATIONS UROLOGIQUES DE LA CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE ET PELVIENNE Taleb-Bendiab DH, Yousfi MJ, Bendimered O, Attar A Service d'Urologie CHU Oran Algérie Introduction: Les lésions iatrogènes urétérales et vésicales sont rares mais non exceptionnelles elles sont rencontrées surtout au cours de la chirurgie gynécologique. nous rapportons les cas rencontrés sur une période de 05 années, les aspects diagnostics et thérapeutiques. Matériel et méthodes: de janvier2000 à décembre 2004: 56Malades ont été opérés dans le service d’urologie suite à des lésions urétérales ou vésicales suite à des complications obstétricales ou après une chirurgie pelvienne: on note une prédominance du sexe féminin(86%), l’âge moyen était de 40 ans. Chaque patient a été l’objet d’un bilan clinique, biologique et radiologique. Résultats:les lésions obstétricales étaient prédominantes: 55.3%, les autres étiologies:chirurgie gynécologique(37.4%), digestive (3.6%) et vasculaire(3.6%) Lésions urétérales: --> Unilatérales:23 % --> Bilatérale 3, 6% Lésions vésicales: fistules vésico-vaginales: --> Simples 18 78% --> Complexes: 22% + F. v. utérine: 5, 5% Lésions urétrales: F urèthro cutanée: 3, 6% En plus du TRT médical, tRT de la lésion: Lésions urétérales: --> Sonde J. j: 20% --> Réimplantation urétéro-vésicale: * Simple unilatérale: 16% *« « Bilatérale: 3, 6% * Vessie psoique:7, 2% Lésions vésicales -->:Cure F. v. v: * Voie basse: 83%: * Voie haute:17% -->Cure F. v. uterine:* Voie extra-vésicale:3.6% * Hystérectomie:1.8% Lésions urethrales: ->Cytostosmie: 3.6% Conclusion : Les complications urologiques de la chirurgie gynécologique et pelvienne doivent diminuer de fréquence. Elles posent parfois des problèmes sérieux tant diagnostics que thérapeutiques. P156: PLACE DE L’ENDOPYELOTOMIE PERCUTANEE DANS LE TRAITEMENT DE L’ANOMALIE DE LA JONCTION PYELOURETERALE Fitouri Z, Nouira Y, Hmidi M, Gargouri M, Ben Jeddou F, Chtourou M, Horchani A Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction: Le but de notre travail est de présenter les onze premiers cas d’anomalie de la jonction pyélourétérale (AJPU) traités par endopyélotomie rétrograde dans notre service et d’évaluer la place de cette technique dans la prise en charge de l’AJPU. Matériel et méthodes: Entre 2000 et 2002, onze patients (6 hommes et 5 femmes), porteurs d’une AJPU symptomatique, ont eu une endopyélotomie percutanée. Le succès de l’intervention a été jugé sur des critères cliniques (disparition des lombalgies), radiologiques (diminution ou stabilisation de la dilatation), et biologiques (stabilisation ou amélioration de la fonction rénale). Nous avons évalué les résultats fonctionnels et la morbidité de cette technique. Résultats: Le taux de succès clinique et radiologique de l’endopyélotomie était de 36, 3 % avec un suivi moyen de 21 mois. Un patient a eu une désinsertion pyélo-urétérale qui a nécessité la réalisation de la plastie de l’AJPU à ciel ouvert. Pour les six patients chez qui l’endopyélotomie a échoué, le délai moyen de constatation d’échec était de 11 mois. Cinq patients ont eu une plastie de la jonction pyélo-urétérale à ciel ouvert. Le sixième patient a eu une nephrectomie par lomboscopie pour un rein peu fonctionnel. Parmi ces six malades 2 avaient un pédicule polaire inférieur qui croisait la jonction et 4 patients présentaient une sclérose importante péri urétérale. Tous ces malades sont asymptomatiques avec une diminution significative de la dilatation aux contrôles radiologiques. Conclusion: L’endopyélotomie percutanée est une intervention mini-invasive mais dont l’efficacité est limitée dans le traitement de l’AJPU primaire. Par contre, elle trouve sa place dans les sténoses secondaires de la jonction pyélo-urétérale. Une dilatation importante des cavités excrétrices et la présence d’un vaisseau polaire inférieur sur l’angioscanner pré-opératoire représentent des facteurs prédictifs d’échec. P158: RUPTURE SPONTANEE DES VOIES EXCRETRICES URINAIRES: A PROPOS DE 10 CAS Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. Introduction: La rupture spontanée de la voie excrétrice urinaire (VE) est une pathologie rare, de diagnostic généralement aisé. Elle représente une urgence diagnostique et thérapeutique car elle peut 106 exposer à des complications parfois redoutable surtout d’ordre infectieux. Matériel et méthodes: Revue rétrospective des dossiers de 10 patients hospitalisés pour rupture de la VE au service d’urologie Sahloul de Sousse entre 1991 et 2006. Résultats: Il s’agissait de 8 hommes et 2 femmes, l’âge moyen a été de 51 ans. Les circonstances de découverte ont été des coliques néphrétiques hyper algiques dans tous les cas associés à une oligoanurie dans 2 cas. L’examen physique a noté une fièvre > à 38° c dans 2 cas, on n’a pas noté de masses lombaires palpables. L’AUSP a montré une ou plusieurs opacités radio opaques sur le trajet de la VE homolatérale à la douleur dans 6 cas. l’échographie a objectivé un épanchement péri rénal d’importance variable associé à une dilatation des cavités dans 8 cas. Un obstacle de nature lithiasique a été mis en évidence dans 8 cas. L’UIV et l’uroscanner ont été pratiqués dans tous les cas venant confirmer le diagnostic en montrant l’extravasation du produit de contraste. La levée de l’obstacle a été réalisée par voie endoscopique dans 8 cas et par voie chirurgicale dans 2 cas. L’évolution a été favorable dans tous les cas. Conclusion: La rupture de la VE urinaire est une pathologie rare de diagnostic facile. L’échographie est l’examen clé pour le diagnostic, son traitement a largement bénéficié des progrès de l’endoscopie. L’évolution est souvent favorable. P159: PRISE EN CHARGE DES STENOSES URETERO-ILEALES: A PROPOS DE 20 CAS. M. Ktari, A. Derouiche, N. El Fekih, A. Agrebi, R. Ben Slama, M. Sfaxi, M. Chebil. Service d’Urologie de l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis, Tunisie. Introduction: La sténose secondaire complique 10 à 15% des anastomoses urétéro-iéales, constituant ainsi la première cause de détérioration rénale après dérivation urinaire. Le traitement de référence de ces sténoses reste la chirurgie ouverte. Cependant, les difficultés opératoires rencontrées incitent à tenter un traitement endo-urologique mini invasif en première intention. Matériels et méthodes: Entre janvier 1989 et Octobre 2006, nous avons traité 20 patients pour sténose urétéro-iléale ; les sténoses secondaires à une récidive tumorale étant exclues. Résultats: Tous nos patients sont des hommes, avec un âge moyen de 62 ans (49-73 ans). Neuf patients sont porteurs d'un Bricker avec une anastomose urétéroiéale de type Wallace. Onze patients sont porteurs d'une entérocystoplastie de remplacement avec une anastomose urétéro-iéale selon Camey le Duc dans 10 cas et selon Abolenein dans un seul cas. Une sonde de néphrostomie première a été posée chez 15 patients. On a réussi à intuber la sténose par un fil guide chez 10 patients, permettant par la suite un traitement endourologique (dilatation par les dilatateurs de Marberger, dilatation par cathéter de dilatation à haute pression, endo-urétérotomie à la lame froide, endoprothèse double J). La reprise chirurgicale de l'anastomose urétéro-iléale, consistant en une résection de la sténose avec réimplantation directe, a été réalisée chez 7 patients avec un succès dans 6 cas pour un recul moyen de 37 mois. Trois néphrectomies ont été réalisées d'emblée pour reins détruits. Conclusion: Les techniques endo-urologiques mini invasives peuvent être proposées en première intention pour les sténoses urétéro-iléales. Leur faisabilité est conditionnée par la possibilité de passage du fil guide à travers la sténose. La chirurgie à ciel ouvert garde sa place pour les cas de non faisabilité ou d'échec du traitement endo-urologique. P160: PLACE DE LA CHIRURGIE DANS TRAITEMENT DE L’INCIDENTALOME SURRENALIEN M. Hellel, M. Hmidi, M. Dridi, Z. Fitouri, M. Chouki, Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction: L’incidentalome surrénalien est une masse surrénalienne de découverte fortuite lors d’un examen d’imagerie, en l’absence de symptômes ou de signes cliniques évocateurs. Matériel et Méthodes: Sur une période de 13 ans, allant de juin 1993 à juin 2006, 6 patients ont subi une surrénalectomie pour incidentalome surrénalien. Résultats: Il s’agit de 3 hommes et 3 femmes. L'age moyen des patients est de 58 ans (entre 40 ans et 68 ans). La découverte de l’incidentalome s’est faite à l’échographie chez 5 patients et au scanner chez une patiente. Les côtés droit et gauche sont atteints de façons équivalentes. Cinq de nos patients ont eu une exploration hormonale. Tous les patients avaient des tumeurs surrénaliennes non sécrétantes. La taille moyenne des tumeurs est de 67mm (entre 30mm et 120mm). La surrénalectomie a été réalisé par lombotomie chez 1 patient, par lomboscopie chez 1 patient et par voie sous costale chez 4 patients. Les suites opératoires sont simples dans tous les cas. Le diagnostic histologique est comme suit: deux adénomes cortico-surrénaliens, un cortico-surrénalome malin, un phéochromocytome, une métastase et un kyste séreux. Le recul moyen est de 27 mois (entre 2 et 62 mois) Conclusion: Le diagnostique de l’incidentalome surrénalien voie sa fréquence augmenter avec les progrès de l’imagerie. La taille de la lésion est le critère principal dans l’indication opératoire. La surrénalectomie coelioscopique est devenue la 107 technique de référence pour les lésions de petite taille, non suspectes de malignité. P161: LES TUMEURS KYSTIQUES DE LA SURRENALE, A PROPOS DE 4 CAS Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Jradi A, Zakham W, Ben Sorba N, Mosbah AF Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie. Les kystes et les pseudo kystes de la surrénale sont une entité rare. Leur découverte s’est accrue depuis la généralisation de l’échographie, de la tomodensitométrie et de l’IRM. Objectifs: On se propose d’étudier 4 nouveaux cas de lésions kystiques surrénaliennes et à partir d’une revue de la littérature on insiste sur les différentes caractéristiques anatomopathologiques, épidémiologiques et diagnostiques en mettant l’accent sur la difficulté de leur diagnostic préopératoire. Matériels et méthodes: 4 patients dont une femme et 3 hommes qui présentent des douleurs lombaires, une fièvre nocturne et un seul qui présente une élévation des chiffres de la tension artérielle. Tous les malades ont été explorés par une échographie abdominale et un scanner. Le diagnostic de tumeur kystique de la surrénale est posé et les patients ont été opérés. Résultats: En per-opératoire il s’agit de masses kystiques de la surrénale et l’anapath confirme le diagnostic: un phéochromocytome kystique et 3 kystes séreux. Conclusion: les tumeurs kystiques de la surrénales sont rares leur diagnostic préopératoire est difficile. Le diagnostic est approché par l’échographie et le scanner, confirmé par l’histologie de la pièce opératoire. P162: ETES VOUS SURS DE TOUT SAVOIR SUR LE MYELOLIPOME S. Jerbi Omezzine, Ch. Hafsa, S. Kriaa, R. Salem, M. Golli, Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie. Objectifs: Exposer les aspects radiologiques classiques et inhabituels du myélolipome surrénalien, ses diagnostics différentiels et son évolution. Matériels et méthodes: Revue de la littérature et observations de cas du service. Résultat: Le myélolipome est une tumeur bénigne constituée de graisse et d’éléments hématopoïétiques. Classiquement surrénalien, il se caractérise en tomodensitométrie par la présence de graisse macroscopique, associée à des zones de plus haute densité. On retrouve fréquemment une pseudocapsule et des calcifications peu nombreuses. Le myélolipome peut se présenter sous une forme hémorragique aiguë, le risque augmentant avec la taille de la lésion. Des formes extra surrénaliennes sont décrites posant un problème de diagnostic différentiel et nécessitant une preuve histologique. Il existe des myélolipomes surrénaliens associés à d’autres pathologiques surrénaliennes notmment un ensemble de cas présentant des critères radiologiques particuliers: lésions plus petites, contenu en graisse faible, calcifications nombreuses, correspondant à des adénomes dégénérés. Il a été par ailleurs décrit des cas de cortisosurrrénalome malins présentant des zones de graisse macroscopique. Conclusion: Le myélolipome surrénalien présente des aspects radiologiques typiques rendant son diagnostic aisé au scanner. Ces lésions peuvent être hémorragiques. On restera prudent devant certains aspects inhabituels en raison de l’association avec des adénomes et de l’existence de cortico-surrénalome avec graisse macroscopique. P163: LE MYELOLIPOME SURRENALIEN Ketata H.; Bouacida M.; Benabdallah I.; Mkaouar S.; Bahloul A.; Mhiri M. N. Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie. Le myélolipome surrénalien (MLS) est une tumeur rare, bénigne et non sécrétante. Composée de tissus adipeux matures et d’éléments hématopoïétiques. Cette tumeur est souvent asymptomatique, de découverte fortuite faisant alors partie des incidentalomes surrénaliens. Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 44 ans qui a consulté pour lombalgies droites associées à des vomissements. Le patient était en bon état général et avait une légère sensibilité lombaire droite. L’échographie abdominale a montré une formation hyperéchogène de 6 cm de grand axe, au niveau de la loge surrénalienne droite. A l’examen tomodensitométrique, cette masse était volumineuse, hypodense (-110 UH), ovalaire de 75 mm de diamètre, avec des contours nets et réguliers et comportant de fines cloisons ; il existait aussi de multiples calcifications surrénaliennes bilatérales. Le bilan biologique ainsi qu’hormonal, explorant les fonctions cortico et médullo-surrénaliennes, étaient normaux. Au terme de ces explorations concluant à une masse surrénalienne non sécrétante et de nature graisseuse, le diagnostic de myélolipome surrénalien a été fortement suspecté et l’exérèse chirurgicale a été décidée devant le volume dépassant 5 cm et son caractère symptomatique. L’intervention, menée par lombotomie droite, a consisté en une surrénalectomie emportant la tumeur. A l’examen histologique, cette tumeur était constituée d’une prolifération en lobules d’adipocytes matures bien différenciés associés à quelques petits îlots de cellules hématopoïétiques normales; elle présentait, par ailleurs, des petits foyers de remaniements hémorragiques et quelques calcifications. La glande surrénale était réduite à une 108 petite languette périphérique de 3 mm d’épaisseur et il n’y avait aucun signe de malignité. Les suites opératoires ont été simples avec un recul de 1 an. A travers cette observation, nous discutons les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques de cette pathologie rare. P164: LE MYÉLOLIPOME SURRÉNALIEN.À PROPOS DE TROIS CAS. Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Msakni I*, Smaali Ch, Ghorbel J, Ben Mansour O, Bougrine F*, Khouni H**, Bouziani A*, Ben Rais N. Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis. *Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de Tunis. **Service de chirurgie générale Hôpital FSI, Tunisie. Le myélolipome surrénalien (MLS) est une tumeur rare, bénigne et non sécrétante de la surrénale. Son diagnostic est fait le plus souvent fortuitement sur des examens d’imagerie, d’où son inclusion dans le cadre des incidentalomes surrénaliens. Elle est composée de tissu adipeux mature associé à du tissu myéloïde. Elle peut se compliquer de rupture et d’hémorragie rétropéritonéale. Le diagnostic positif, porté sur le scanner et l’imagerie par résonance magnétique, reste de confirmation histologique. Le principal diagnostic différentiel est l’angiomyolipome du pole supérieur du rein. Si l’indication opératoire n’est pas retenue, la cytoponction à l’aiguille peut être utile, apportant la preuve histologique du diagnostic. Le caractère rare de cette entité nous a incité à rapporter ces trois nouveaux cas de MLS dont l’exérèse chirurgicale a été motivée par le caractère volumineux (>5cm) et symptomatique des tumeurs. A travers une revue de la littérature, seront successivement abordés les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de cette affection. P165: LE MYELOLIPOME GEANT SURRENALIEN Bahloul A, Touffahi M, Lefi M, Hellara W, Lacheb N, Farhane S, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. Le myélolipome surrénalien (MLS) est une tumeur rare, bénigne et non sécrétante composée de tissu adipeux et myéloïde. Il peut se compliquer de douleur et /ou d’hémorragie rétropéritoneal. But: discuter les modalités thérapeutiques évolutives et de cette affection Nous rapportons un cas de myélolipome surrénalien chez une femme de 69 ans, révélé par des lombalgies récidivantes. L’imagerie à permis d’évoquer le diagnostic en préopératoire. Devant la taille de la tumeur (12 cm de grand axe) et le caractère symptomatique, l’exérèse chirurgicale a été réalisée avec des suites opératoires simples. L’examen histologique a permis de confirmer le diagnostic de myelolipome surrénalien. Conclusion: Le diagnostic du MLS est évoqué, dans plus de 90%, par l’imagerie. Le scanner étant l’examen de référence. Son exérèse s’impose lorsqu’il existe un risque de complications (volume > 5cm) et /ou symptomatique. L’évolution à long terme est toujours favorable. P166: LE MYELOLIPOME SURRENALIEN: A PROPOS DE UN CAS Binous M Y, Rmiza K, Jelali A, Ben Amour H, Haddad B, Fodha M Service De Chirurgie Générale, Hôpital Universitaire Tahar Sfar. Mahdia, Tunisie Le myélolipome surrénalien est une tumeur bénigne non sécrétante et rare. Nous rapportons une nouvelle observation chez un patient âgé de 45 ans qui a consulté pour des douleurs vagues du flanc droit. L’uro-scanner a mis en évidence une lésion de 8 cm de la surrénale droite de densité graisseuse. Une lésion hépatique de 3 cm de diamètre du foie dont la cinétique évoquait un angiome hépatique a été aussi mise en évidence. Le bilan métabolique est revenu normal. Le patient a été opéré par voie sous costale transpéritonéale. La lésion au niveau du foie a été vérifiée et sont aspect a été celui d’un angiome. Une surrénalectomie droite a été réalisée emportant la totalité de la tumeur. L’ana-path a montrée une prolifération d’adipocyte et de tissu myéloïde. L’évolution a été favorable. Malgré les progrès de l’imagerie le traitement chirurgical du myélolipome surrénalien reste le traitement de référence en cas de doute diagnostic, de complication ou de tumeur volumineuse. P167: LYMPHANGIOME KYSTIQUE DE LA SURRENALE Dagdagui N, lefi M, hellara W, Lachheb N, Salem R, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. Le lymphangiome kystique de la surrénale est une tumeur bénigne, rare. Son diagnostic préopératoire est souvent difficile. L’imagerie (échographie et scanner) permet d’évoquer une tumeur kystique de la surrénale mais la confirmation est toujours histologique. But: évoquer le diagnostic d’un lymphangiome devant toute masse kystique de la surrénale Nous rapportons deux cas de lymphangiome kystique du surrénale de découverte fortuite traités chirurgicalement. Conclusion: Malgré les progrès de l’imagerie dans l’exploration de la surrénale, l’exérèse chirurgicale de la tumeur s’impose en cas de doute diagnostique. 109 P168: ANGIOME CAVERNEUX SURRENALIEN A PROPOS DE 3 CAS Smaali CH, Ghozzi. S, Ben Mansour. O, Ghorbel. J, Mechri. M, Khiari. R, Khouni. H*, Ben Rais. N Service Urologie Hôpital Militaire Tunis *Service de Chirurgie Générale, FSI, La Marsa, Tunisie. Introduction: L’angiome caverneux surrénalien est une tumeur rare du rétroperitoine posant un diagnostic différentiel avec les autres tumeurs rétroperitoneales. A travers 3 observations colligées dans le service nous allons essayer de déterminer les particularités cliniques, radiologiques et thérapeutiques de cette entité. Matériel et méthodes: Il s’agit de trois patients deux hommes et une femme age moyen est de 54 ans. Le principal motif de consultation est une douleur associée à une voussure du flanc. L’exploration biologique est revenue normale. L’échographie et l’uroscanner ont été réalisés chez tous les patients avaient objectivés des masses surrénaliennes deux du coté gauche et une du coté droit qui se rehaussent faiblement après injection du produit de contraste. Le traitement a consisté à une surrénalectomie chez les trois patients par voie sous costale, l’étude anatomopathologique a confirmé le diagnostic d’angiome caverneux sans mise en évidence de signes de malignités. Le follow up est de 13 mois, le contrôle clinique ainsi que para clinique est normal. Conclusion: L’angiome caverneux est une entité rare qu’il faut y penser devant des stigmates cliniques et para cliniques assez évocatrices. P169: LE PHEOCHROMOCYTOME EXTRASURRENALIEN Z. El Haiba, A. El Kiassi, Y. A. El Messaoudi, R. Aboutaieb, M. Dakir, Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Le phéochromocytome extra–surrénalien est une localisation rare. La méconnaissance du diagnostic peut mettre en en jeu le pronostic vital du malade. Nous rapportons un cas de phéochromocytome extrasurrénalien au niveau de l’organe de Zuckerkandel chez une femme âgée de 45 ans. Le diagnostic clinique était suspecté devant la triade: céphalées sueurs et palpitations associées à une HTA paroxystique ( TA= 220/110mmHg). L’examen clinique est normal. Le diagnostic topographique a été établi grâce à la TDM abdominale. La scintigraphie à la MIBG ainsi que le dosage biologique des catécholamines et de leurs métabolites n’ont pas été réalisés. La malade avait bénéficié d’une préparation pré-opératoire par une néfidipine et une benzodiazépine. L’exérèse de la tumeur était facile sans incidents per-opératoires. Elle était réalisée par voie bi-sous costale. L’évolution était favorable et le diagnostic de certitude a été apporté par l’étude anatomo-pathologique. P170: CORTICO-SURRENALOME MALIN NON SECRETANT M. Hellel, F. Benjeddou, M. Hmidi, Z. Fitouri, M. Chouki, Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani. Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction: Le cortico-surrénalome malin (CSM) non sécrétant est une tumeur endocrine rare. Son diagnostic est histologique. Son pronostic est sombre à cause du risque élevé de récidive postopératoire. Observations: Nous rapportons deux observations de CSM non sécrétant chez deux hommes âgés respectivement de 46 et 44 ans. Le premier patient a consulté pour des douleurs de l’hypochondre gauche avec une altération de l’état général. L’examen clinique a trouvé une masse de l’hypochondre gauche de 10cm de grand axe, indolore et donnant le contact lombaire. L’échographie et le scanner ont montré une masse tissulaire surrénalienne gauche de 17x12x12cm refoulant les organes de voisinages. Le bilan hormonal était normal. Le malade a eu une surrénalectomie gauche par voie sous costale et l’examen histologique a conclu à un CSM. Une récidive locale mesurant 10x8x8cm est suevenu à 40 mois postopératoire associé à des métastases osseuses multiples. On a décidé le traitement symptomatique. Le deuxième patient présentait une masse abdominale droite ferme de 10cm de grand axe, donnant le contact lombaire. L’échographie et le scanner ont montré une masse tissulaire surrénalienne droite de 13cm de grand axe, nécrosée au centre et qui refoule la VCI, le foie et le rein droit. Le bilan hormonal a confirmé son caractère non sécrétant. Le malade a eu une surrénalienne droite par voie sous costale et l’étude histologique a conclu à un CSM. Le recul est de 3 ans. Le patient est en bon état général, sans récidive locale. Conclusion: Le cortico-surrénalome malin non sécrétant est une tumeur rare, de découverte souvent tardive. Son traitement est chirurgical. Les traitements adjuvants sont souvent décevants. Son pronostic est réservé. P171: ADENOME SURRENALIEN A CELLULES ONCOCYTAIRES Lachheb N, Lefi M, Fredj N, Ghezala W, Bahloul A, Moussa A, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. Les tumeurs surrénaliennes bénignes constituent une entité anatomopathologique souvent de découverte fortuite. L’oncocytome surrénalien est exceptionnel. Nous rapportons un cas d’incidentalome surrénalien découvert par une échographie abdominale chez une 110 femme de 37 ans sans antécédents pathologiques. Le scanner abdominal a révélé une masse de la loge surrénalienne de 7x6 cm, bien limitée, de densité tissulaire. Le bilan hormonal était normal. La patiente a été opérée et seule l’étude anatomopathologique a permis de retenir le diagnostic d’un adénome surrénalien à cellules oncocytaires. Le but de notre travail est de revoir la littérature sur cette pathologie. P172: LE SYSTEME DE WEISS POUR LE DIAGNOSTIC DE MALIGNITE DES TUMEURS DE LA CORTICOSURRENALE Kourda N, Bouzouita A, Blel A, Baltagi Ben Jilani S, Sfaxi M. Ben Slama M. R, Krichene I, Chebil M, Zermani R Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Les carcinomes de la corticosurrénale sont des tumeurs rares. En l’absence du « gold standard » que constitue la présence de métastase, d’une invasion locorégionale ou d’une récidive, le diagnostic de malignité peut représenter un véritable défi tant pour le clinicien que pour le pathologiste. Plusieurs systèmes multiparamétriques ont été développés pour appréhender cette malignité. Parmi ceux-ci, le système de Weiss. Le but de notre travail est d’évaluer la corrélation de ce système avec l’évolution. Matériels et méthodes: Etude rétrospective de 65 corticosurrénalomes. Les surrénalectomies ont été réalisées au service d’urologie de l’hôpital Charles Nicolle entre Janvier 91 et Mai 2006. Les pièces ont été étudiées par les anatomopathologistes afin d’établir le score de Weiss. Un suivi clinique et radiologique réalisé chez les patients à la recherche de récidive locale ou à distance. Résultats: 21 hommes et 44 femmes, âge moyen de 49 ans.20 patients étaient hypertendus, 16 avaient un syndrome de Conn et 6 un syndrome de cushing, 10 incidentollomes. L’aspect macroscopique peropératoire était en faveur de la malignité dans 4 cas. Recul moyen de 20 mois. Le score de Weiss était établi dans 20 cas. Ce score était supérieur à 3 dans les 4 cas de corticosurrénalome malin, un score 3 était retrouvé dans 2 cas. Les autres tumeurs avaient score inférieur ou égal à 2 et l’évolution était favorable pour ces patients. Conclusion: Le système de Weiss, reposant sur 9 critères microscopiques, constitue un outil relativement fiable et reproductible pour le diagnostic de malignité, mais il persiste une incertitude diagnostique concernant les tumeurs de score 3, l’emploi du MIB-1 peut dans ces cas apporter une aide au diagnostic de malignité. P173: INFECTIONS URINAIRES CANDIDOSIQUES: INTERET DE L’IMAGERIE M. Bouzayani, S. Kriaa, Ch. Hafsa, R. Salem, M. Toffahi, M. Golli, H. Saad, A. Gannouni Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie. Objectifs: Le but de notre travail est de préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic positif et dans la prise en charge thérapeutique de cette pathologie. Matériels et méthodes: Nous rapportons 6 cas d’infection urinaire candidosique. Les patients sont explorés par un arbre urinaire sans préparation, une échographie abdominale. La TDM a été pratiquée dans un cas. La néphrostomie per cutanée a été réalisée dans 2 cas. Résultats: L’infection candidosique est survenue chez un greffé rénal sous immunosuppresseurs, un insuffisant rénal chronique, un diabétique très mal équilibré au stade de complications dégénératives et chez trois enfants. L’échographie a posé le diagnostic en montrant des particules échogènes dans les cavités excrétrices qui correspondent aux « fungus balls ». La confirmation diagnostique a été faite par les prélèvements mycologiques. Le traitement est basé sur le drainage per cutané sous guidage tomodensitométrique des urines dans deux cas. Les traitements antifongiques ont été prescris chez tous les patients. Conclusion: Le « fungus balls » peut constituer un obstacle et serait à l’origine d’une obstruction de voie excrétrice. Le diagnostic est posé par l’échographie et le traitement repose sur le drainage percutané sous guidage tomodensitométrique ou scopique associé aux antifongiques. P174: AGRANDISSEMENT VESICAL POUR VESSIE TUBERCULEUSE K Belhadj, A Derouiche, A Ouni, M Ktari, MR Ben Slama, M Sfaxi, M Chebil. Service Urologie. Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Introduction: La tuberculose urinaire est une affection rare mais grevée d'une forte morbidité séquellaire. Son pouvoir destructeur peut imposer, en cas d'altération de la compliance vésicale, le recours à une chirurgie d'agrandissement vésical. Matériel et méthode: Etude rétrospective concernant 26 patients porteurs de vessies tuberculeuses traités par iléocystoplastie d’agrandissement (ICP) entre Janvier 1990 et Décembre 2004. Résultats: L’âge moyen est de 47 ans. Le sex ratio est de 0, 7 (11/15). Les troubles irritatifs urinaires représentaient la circonstance de révélation principale (100%). L’UIV objectivait des signes de présemption en faveur de la tuberculose dans tous les cas. La 111 recherche du BK n’était positive que dans 38% des cas et l’étude anatomopathologique dans 61% des cas. Après instauration du traitement médical, une ICP était réalisée, associée à une réimplantation urétérale dans 57% des cas. La durée opératoire moyenne était de cinq heures, celle du séjour hospitalier de 24 jours. La mortalité était nulle. La morbidité était chiffrée à 23% dont 50% de suppuration pariétale. Aucune fistule urinaire n’était déplorée. Avec un recul moyen de 66 mois, on a noté une nette amélioration de la qualité de vie chez tous nos patients, une vidange vésicale correcte chez 88% des patients et une parfaite continence dans 88% des cas. Deux patients ont cependant présenté une altération progressive de la fonction rénale. Conclusion: Si le traitement médical permet d'éradiquer le BK, l’ICP a toute sa place dans le traitement des séquelles vésicales. C’est un procédé efficace et fiable en terme de satisfaction des patients, continence et protection du haut appareil. Cependant des complications à distance peuvent survenir et une surveillance régulière est nécessaire. P175: TUBERCULOSE UROGENITALE RETARD ET DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES Benatta M, Mohamed Belkacem R, Sennour K, Ghanemi B Oran, Algérie 50 millions de personnes sont infectés par un Bacille de Koch multi résistant dans le monde. L’atteinte urogénitale occupe le 5eme rang après le poumon, les ganglions, les os, et l’appareil digestif. La tuberculose extra pulmonaire représente 10 à 20% de l’ensemble des cas de tuberculose. Le but de notre étude est de décrire la situation dans un service de chirurgie urologique et la comparer avec la littérature. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de 35 cas de tuberculoses urogénitales traitées dans notre service. les atteintes sont réparties comme suit: 28 hommes et 7 femmes âgés: entre 21 et 78 (age moyen 45ans) L’étude a comporté l’analyse des données de l’examen clinique, des antécédents, de la fonction rénale, de l’imagerie, de la recherche bactériologique, de l’endoscopie, et de l’étude histologique des biopsies et des pièces d’exérèse. Résultats: La symptomatologie est dominée par la douleur lombaire, les troubles mictionnels, et l’hématurie pour les atteintes urologiques, le diagnostic est posé dans la plupart des cas par l’examen histologique sur des pièces d’exérèse de reins détruits, Le bacille de koch n’a été retrouvé que dans deux cas. L’atteinte la plus fréquente est rénale suivie par la vessie puis la prostate, l’uretère et l’épididyme. Conclusion: L’ampleur des dégâts constatés, l’importance des lésions uretéro rénales bilatérales, ainsi que la proportion de la chirurgie d’exérèse et la fréquence de l’insuffisance rénale chez des patients d’un jeune age, montre la nécessité d’un diagnostic précoce et donc d’une recherche active des atteintes tuberculeuses uro génitales pauci symptomatiques devant une symptomatologie douloureuse, des cystites rebelles, des hématuries inexpliquée, des leucocyturie abacterienne, sans oublier les nodules épydidymaires chez l’homme, ces signes isolés ou associés doivent faire éliminer une atteinte tuberculeuse P176: L’ABCES TUBERCULEUX DU PSOAS A PROPOS DE 8 CAS M. Elmouzdahir, Y. Elfrougui, M. Elbaghouli. R. Aboutaeieb, A. Joual S. Bennani. F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Introduction: L’abcès tuberculeux du muscle psoas est une pathologie relativement rare et pose des problèmes de diagnostic clinique et étiologique. Le but de notre travail est de rapporter les particularités de cette pathologie tout en faisant le point sur l’apport de l’imagerie dans la démarche diagnostique et dans la prise en charge thérapeutique. Matériel et méthode: Nous avons étudié rétrospectivement 8 cas d’abcès tuberculeux du muscle psoas colligés sur une période de 3 ans (Janvier2002Octobre2006) au service d’urologie du CHU Ibn Rochd à Casablanca. Résultats: Nos patients étaient âgés de 18 ans à 39 ans. cinq d’entre eux avaient des antécédents de tuberculose. Le tableau clinique a associé une fièvre, une douleur lombaire ou iliaque et une masse abdominale. Le diagnostic radiologique de l’abcès du psoas a été suggéré par l’échographie et affirmé par la tomodensitométrie. Cette dernière a retrouvé une étiologie dans 5 cas. Le Mycobactérium tuberculosis a été isolé dans le pus de l’abcès du psoas chez 4 patients. L’examen anatomopathologique de la biopsie de la coque a confirmé le diagnostique de la tuberculose dans 5 cas. L’abcès tuberculeux du muscle psoas a été associé à une spondylodiscite tuberculeuse chez quatre patients, à une tuberculose épididymaire chez un patient et à une tuberculose ganglionnaire chez un autre patient. Le traitement a comporté une antibiothérapie antibacillaire associée à un drainage chirurgical de l’abcès dans les 8 cas. Conclusion: Le pronostic, après traitement, de l’abcès tuberculeux du psoas est favorable. Le drainage chirurgical de l’abcès est toujours de mise bien que le drainage percutané y devienne une alternative plus commode. 112 P177: TRAITEMENT CONSERVATEUR DE LA PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE Dagdagui N, Lefi M, Gezala W, Hafsa CH, Bahloul A, Saidi R, Saad H Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie. auteurs précisent les particularités cliniques, radiologiques et thérapeutiques du kyste hydatique rénal surtout dans sa forme bilatérale et insistent sur les règles d’hygiène et la lutte contre le parasitisme du chien afin de rompre le cycle naturel de la maladie. La pyélonéphrite emphysémateuse est une forme rare de suppuration rénale caractérisée par la présence intra parenchymateuse de pus et de gaz d’origine bactérienne. C’est une affection grave, survenant préférentiellement chez le diabétique. Le traitement de référence est la néphrectomie en urgence encadrée par une brève réanimation. But: place du traitement conservateur dans la prise en charge des pyélonéphrites emphysémateuses. Nous rapportons 3 cas de pyélonéphrite emphysémateuse chez des patients diabétiques dont le diagnostic, suspecté cliniquement, a été confirmé par la tomodensitométrie. Le traitement était conservateur basé sur une antibiothérapie seule dans un cas et associée à un drainage percutané dans deux cas. La surveillance était clinique et radiologique avec une évolution favorable. Conclusion: grâce aux progrès de la réanimation, le traitement actuel des pyélonéphrites emphysémateuses est de plus en plus conservateur basée sur une antibiothérapie adaptée associées ou non a un drainage percutané. P179: LA PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE (A PROPOS DE 5 CAS) Y. Elfrougui, M. Elmouzdahir, M. Elbaghouli. R. Aboutaeieb, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc P178: KYSTE HYDATIQUE RENAL BILATERAL H Ayed, M Sfaxi, E Krichen, M Chebil Service d’Urologie de l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis, Tunisie. L’hydatidose est une pathologie qui sévit à l’état endémique en Tunisie dont la localisation de prédilection est hépatique (55%). La forme rénale est en revanche beaucoup plus rare avec une incidence de 5 %. Nous rapportons dans ce travail un cas d’hydatidose rénale bilatérale de découverte fortuite chez un patient âgé de 25 ans originaire du Kef. Il s’agit d’un kyste hydatique polaire supérieur droit de 8 cm de type III sans retentissement sur les cavités excrétrices. Du côté gauche, il s’agit d’un kyste hydatique type III médiorénal et polaire inférieur arrivant au contact du psoas avec des cavités rénales fines. Par ailleurs, aucune autre localisation n’a été notée et la sérologie hydatique était négative. Le patient a eu un traitement séquentiel par une double lombotomie: il a été opéré du coté droit (kystoperikystectomie totale) puis du coté gauche (kystoperikystectomie partielle)à un mois d’intervalle. Le contrôle radiologique à 3 mois a montré deux reins de taille et de morphologie normales avec absence de récidive hydatique. A travers cette observation les La pyélonéphrite emphysémateuse (PNE) est une forme particulière de suppuration rénale caractérisée par la formation de gaz d'origine bactérienne en intraparenchymateux. Son incidence est rare, elle n'est rapportée dans la littérature que sous forme de cas sporadiques ou de petites séries personnelles. Depuis sa première description en 1898, moins de 350 cas sont répertoriés dans la littérature. Il s'agit d'une affection grave, responsable d'une lourde mortalité qui peut dépasser 50%. A propos de 5 cas traités avec succès, nous avons répertorié et analysé tous les cas de PNE publiés dans la littérature depuis 1990 dans le but de faire le point exhaustif de cette pathologie, on déduit que: • Le diabète constitue le terrain de prédilection (> 95% des cas). • Les germes responsables malgré la présence de gaz sont presque exclusivement des aérobies. • Le développement des techniques de drainage percutané peut permettre la sauvegarde du rein surtout s'il est anatomiquement ou fonctionnellement unique, alors que la néphrectomie en urgence est la seule thérapeutique salvatrice dans les formes grave. P180: LA PYELONEPHRITE XANTHOGRANULOMATEUSE CHEZ L’ENFANT Chaaben W, Sahnoun A; Bouacida M; Ketata H; Benabdallah I; Fakhfakh; Bahloul A; Mhiri M N Service d'Urologie CHU H. Bourguiba Sfax, Tunisie. Introduction: La pyélonéphrite xanthogranulomateuse (PXG) est une forme particulière de suppuration rénale chronique qui peut survenir à tout âge. Le but de ce travail est d’étudier les particularités cliniques, radiologiques et thérapeutiques de cette infection chronique chez l’enfant. Matériels et méthodes: Nous avons procédé à une étude rétrospective de 20 cas de pyélonéphrite xanthogranulomateuse chez l’enfant, colligés dans notre service sur une période de 24 ans (1982 – 2006). Résultats: L’âge moyen de nos patients est de 8 ans avec une prédominance du sexe masculin. Les antécédents de lithiase urinaire sont retrouvés dans 26 % des cas, la symptomatologie clinique est dominée 113 par les douleurs lombaires (75%), la fièvre (45%) et un gros rein dans 57 % des cas. L’examen cytobactériologique des urines est revenu positif dans 85% des cas. La tomodensitométrie n’est réalisée que chez 5 patients; elle n’a pas permis de poser le diagnostic préopératoire de PXG. Le diagnostic positif a été toujours fait en post-opératoire après examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse. Le traitement s’est basé sur l’antibiothérapie complémentaire à la chirurgie. Le seul cas d’atteinte focale de notre série a bénéficiée d’un traitement conservateur. Après un recul moyen de 9 ans l'évolution a été excellente dans 100% des cas. Conclusion: Devant la non spécificité des signes cliniques, radiologiques et même macroscopique, le diagnostic positif demeure souvent histologique et la néphrectomie reste de règle de peur de passer à côté d’un cancer du rein. Ailleurs, le traitement conservateur doit être toujours tenté dans les formes focales. P181: LA PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE: A PROPOS DE 9 CAS Ketata H, Ben Abdallah I, Gassara M, Jallouli H, Bouassida M, Bahloul A, Mhiri MN. Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie. Introduction: La pyélonéphrite emphysémateuse (PNE) est une infection rénale rare et grave. Notre but est d’étudier les caractéristiques cliniques, paracliniques de cette affection et les résultats de son traitement. Matériels et méthodes: notre étude est rétrospective à propos de 9 cas. L’age moyen des patients est de 46 ans; la prédominance féminine est nette (sexe ratio 0.22). Résultats: le diabète a été retrouvé dans tous les cas. L’atteinte du haut appareil urinaire était unilatérale chez 7 patients; les signes cliniques révélateurs étaient: les lombalgies (100%), la dysurie (85%). Les examens bactériologiques ont permis d’isoler Klebsiella pneumoniae dans 55% des cas, Escherirchia Coli, Proteus Mirabilis et Candida Albicans dans un seul cas respectivement. L’AUSP a mis en évidence des images de tonalité gazeuse se projetant sur l’aire rénale dans 88% des cas. L’échographie a montré des échos de réverbération de la voie excrétrice dans 55% des cas. Le scanner abdomino-pélvien a confirmé le diagnostic dans tous les cas en montrant des bulles de gaz dans les cavités excrétrices, au sein du parenchyme rénal ou péri-rénal. La TDM a permis la classification des patients selon VAN: 5cas de le type I et 4 cas de type II. la néphrectomie a été pratiqué chez 4 patients (dont 2 patients étaient classés type II) avec un décès postopératoire, le traitement conservateur a été pratiquer chez 5 patients devant la gravité du choc septique ou la bilatéralité des lésions (dont 2 étaient classés type II) avec 4 décès post opératoire. Conclusion: La PNE touche surtout les patients diabétiques. La néphrectomie demeure le traitement de référence ; le traitement conservateur peu être bénéfique en cas d’atteinte bilatérale ou sur rein unique ou les PNE type I de VAN. P182: LA PYONEPHROSE DE L’ENFANT A PROPOS DE 40 CAS Gassara M; Sahnoun A; Chaaben W; Ketata H; Ben Abdallah I; Mkaouar S; Hadjslimen M; Fakhfakh H; Bahloul A; Mhiri M N. Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba – Sfax, Tunisie. Introduction: La pyonéphrose est une suppuration diffuse du parenchyme rénal associée à une rétention purulente et une destruction du rein. Le but de notre étude et de dégager les particularités cliniques et thérapeutiques de la pyonéphrose chez l’enfant. Matériel et Méthodes: Notre étude est rétrospective portant sur 40 enfants présentant une pyonéphrose, colligée sur une période de 24 ans (1982-2006). Résultats: L’âge moyen de nos patients est de 9 ans (4 mois-16 ans). Le sex-ratio est de 1, 8. 30% des enfants ont présenté des antécédents lithiasiques dont la moitié ont subi une intervention antérieure sur le rein. La symptomatologie clinique a été dominée par un syndrome septique sévère dans 65% des cas et un gros rein dans 30% des cas, l’ECBU était positif dans 11 cas (27, 5 %), avec une prédominance du Protéus (47, 5%), l’Eschélichia-coli et l’Entérobacter chacun dans 14, 2%. Les examens paracliniques: UIV (87.5%), l’échographie (90%), uro-scaner (4 cas) et la scintigraphie rénale (5 cas) ont conclu en une rétention purulente dans plus de la moitié des cas en amont d’un calcul, une malformation urinaire dans 2 cas, un phlegmon périnéphrétique et une tumeur rénale associés respectivement dans 8 et 2 cas. Le traitement était chirurgical dans tous les cas, il a consisté en une néphrectomie dans 34 cas (85%) celle-ci était élargie dans 23 cas (69 %). Pour les 15% des cas restants la conservation du rein a été possible vu l’amélioration de la fonction rénale après drainage rénale par une néphrostomie percutanée. L’évolution a été favorable dans la plupart des cas. Un seul décès a été déploré. L’anatomopathologie était en faveur d’une pyélonéphrite xanthogranulomateuse dans 32 %. Conclusion: La pyonéphrose est une affection fréquente chez l’enfant sous nos climats à cause de l’incidence élevée des lithiases. Nous insistons sur l’importance de la prévention en traitant précocement toute pathologie urinaire infectieuse et obstructive. 114 Vidéofilms 115 V01: TRAITEMENT COMPLET DE LA CYSTOCELE DANS LA PROMONTOFIXATION LAPAROSCOPIQUE Monod P; Muet F;Defay P; Leclers F; Malhomme E Grenoble, France La promonto fixation laparoscopique (PFL) est une procédure bien codifiée: -plaque postérieure pré rectale amarrée aux muscles releveurs. -plaque antérieure inter vésico vaginale amarrée à la face antérieure du vagin, au col utérin, puis promonto fixée. Pour les cystocèles au delà des grades trois et quatre (class. VILLET) nous avons été confrontés à des résultats anatomiques incomplets avec d'authentiques récidives et une nouvelle gêne exprimée par les patientes. Les récidives du compartiment antérieur représentent 5 à 20 % selon les séries. La fixation de la plaque antérieure sur la paroi vaginale nous paraît être le point faible de l’amarrage dans la PFL. L’étalement de la prothèse est gêné par les ailerons latéraux de la vessie. Le risque de transfixier la paroi vaginale existe. La rétraction de la prothèse ne serait-ce que par le caractère extensible du tissu vaginal peut expliquer certaines récidives et inconforts décrits. La confection d'un "para vaginal repair" (ref WATTIEZ) n'a pas complètement à notre attente. Finalement l'idée d'améliorer l'ancrage de la plaque antérieure s'est imposée naturellement comme un prolongement de la technique actuelle en réalisant un hamac sous vésical complet sans tension amarré latéralement sans pour autant réaliser de dissection par voie vaginale. L'idée était de pouvoir se passer des points de fixation vaginaux et de réaliser un soutènement complet du compartiment antérieur. Elle reprend le concept du hamac pelvien proposé initialement par SCALI mais abandonné ensuite devant les difficultés de la dissection antérieure. L’approche tangentielle magnifiée par la caméra nous a permis cette dissection sans difficulté et sans dommage dans ce plan peu pratiqué. Le film montre cette variante technique laparoscopique que nous utilisons maintenant régulièrement et évaluée chez les 50 premières patientes. V02: TRAITEMENT DU PROLAPSUS UROGENITAL PAR PROMONTOFIXATION COELIOSCOPIQUE Ben Slama M. R, Bouzouita A, Sfaxi M, Hajri M, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Le traitement de référence du prolapsus urogénital cher la femme est la promontofixation. Cette technique peut être réalisée par voie coelioscopique. Le principe du traitement, en cas de prolapsus bisegmentaire, consiste à interposer une plaque de mersylénes antérieure entre la vessie et l’utérus et une deuxième plaque postérieure entre l’utérus et le rectum. Ces deux plaques sont par la suite fixées au ligament vertébral antérieur. Nous présentons dans ce film une promontofixation par double bandelette antérieure et postérieure par voie laparoscopique chez une femme qui présente une cystocèle GIII associée à une rectocèle GIII sans incontinence urinaire d’effort. Nous avons utilisé 4 trocarts. Les pertes sanguines étaient minimes. Les suites opératoires étaient simples avec un résultat satisfaisant. V03: INTERVENTION DE BOLOGNA Benikhlef, Benamara. Service d'Urologie Hôpital De Ain-Temouchent, Algerie Cette intervention chirurgicale est indiquée chez la femme âgée de plus de 60 ans présentant une volumineuse cystocèle avec incontinence urinaire d'effort associée à un prolapsus génital et désirant conserver sa pérméabilité vaginale. V04:NEPHRECTOMIE LAPAROSCOPIQUE POUR RIEN EN FER A CHEVAL: ILLUSTRATION VIDEO Moudouni SM, Lakmichi M, Dahami Z, El Haous A, Gabsi M, Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani F, Sarf I Service Urologie Hopital Ibn Tofail, CHU Mohammed VI Marrakech, Maroc Introduction: L'objectif de ce film est de décrire la technique de la néphrectomie pour rein en fer à cheval par laparoscopie. Méthode: Après installation du patient, sous anesthésie générale, l’abdomen est insufflé avec du CO2. 4 trocarts sont placés dans la paroi abdominale permettant une vision et manipulation optimale du rein. Le rein est disséqué après décollement du colon. L’artère et la veine rénales sont liées et sectionnées. L’uretère est clipé puis sectionné puis l’isthme entre les 2 reins est séparé. A la fin, le rein est extrait à travers une petite incision. un petit drain est laissé en place pour 1 ou 2 jours. Conclusion: Une illustration vidéo de 8 mm présente les différentes étapes de cette technique. V05: LA PYELOPLASTIE D’ANDERSONHYNES PAR LAPAROSCOPIE TRANSPERITONEALE: POINTS TECHNIQUES ESSENTIELS Dahami Z, Lakmichi A, Moudouni SM, Barjani F, Gabsi M, El Haous, Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Sarf I 116 Service d’Urologie Hopital Ibn Mohammed VI Marrakech, Maroc Tofail CHU Introduction: La pyéloplastie coelioscopique est une alternative efficace pour le traitement des sténoses de la JPU. Les résultats semblent durables et comparables à ceux de la chirurgie, avec une morbidité postopératoire réduite. But: L’objectif de ce film est de décrire la technique de la pyéloplastie laparoscopique transpéritonéale, selon la technique d'Anderson-Hynes Méthode: Les différents temps de la pyéloplastie laparoscopique sont la dissection du bassinet et de l’uretère. La résection de la jonction pyélo-uréterale puis anastomose pyélo-urétérale par 2 hemisurjets de fil résorbable 4/0 avec mise en place de la sonde JJ et enfin drainage du site opératoire. Exuflation et fermeture aponévrotique et cutanée. Conclusion: les auteurs présentent une illustration vidéo de 6 mm de cette technique opératoire. V06: CURE D’UNE ANOMALIE DE LA JONCTION PYELO-URETERALE SUR VAISSEAU POLAIRE INFERIEURE PAR VOIE LOMBOSCOPIQUE Derouich A, Ouni A, Ktari M, Selmi MS, Benslama Mr, Sfaxi M, Chebil M. Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Les auteurs présentent une cure par voie lomboscopique d’un syndrome de la jonction pyélourétérale droite chez une jeune fille de 30 ans. En peropératoire il s’agissait d’une AJPU sur une artère polaire inférieure. Un décroisement pyélo-urétérale a été réalisé avec un drainage par une endoprothése en double J. Les suites postopératoires étaient simples. Trois mois après l’intervention la patiente est asymptomatique, l’UIV de contrôle a montré une jonction perméable. V07: PLACE DE LA PYELOLITHOTOMIE COELIOSCOPIQUE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA LITHIASE RENALE Moudouni SM, El Haous, Dahami Z, Lakmichi A, Boukhari M, Gabsi M, Saghir O, Hanich T, Barjani F, Sarf I Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU Mohammed VI Marrakech – Maroc Introduction: La voie coelioscopique dans le traitement de la lithiase urinaire est une alternative pour des calculs sur des reins malformés d’abord endoscopique difficile notamment pour des reins mal rotés ou en fer à cheval. Méthodes: Une patiente de 45 ans, ayant un antécédent de calcul de l’uretère pelvien gauche opéré est admise pour colique néphrétique gauche sur un calcul pyélique drainé par une sonde double JJ. Une pyélolithotomie par laparoscopie transpéritonéale a été réalisé après un mois de drainage. En position de lombotomie, l’introduction du premier trocart se fait en open laparoscopie au niveau du bord externe du muscle grand droit, l’introduction des autres trocarts (deux de 5 mm et un de 10 mm) se fait sous contrôle optique. Les temps de l’intervention sont: - Décollement premier du colon homolatéral - Dissection du bassinet Pyélotomie en cupule et extraction du calcul en monobloc - Suture au fil résorbable 4/0 - Drainage par un drain de Redon placé dans un orifice de trocart Exuflation du pneumopéritoine. Résultats: La durée opératoire a été de 150 min. Les pertes sanguines ont été minimes. les suites post opératoires étaient simples. La patiente a été réalimenté à J 3 et est sortie à J 8. Conclusions: L’abord coelioscopique des calculs pyélique garde des indications chez des patients sélectionnés (contexte malformatif) dans notre pratique quotidienne. Une illustration vidéo de 6 minutes présente les différentes étapes de cette intervention. V08: PYELOLITHOTOMIE SOUS LOMBOSCOPIE A Derouiche, N Garbouj, K Belhadj, N El Fekih, M Sfaxi, Mr Ben Slama, M Chebil. Service Urologie. Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie. Les auteurs présentent une pyélotomie lomboscopique effectuée chez un patient de 47 ans porteur d’une lithiase pyélique obstructive de 3, 5 cm de grand axe avec un pyélon extra-sinusal. Quatre trocarts ont été placés après la création digitale de l’espace de travail. Après l’extraction de la lithiase, une pyélorraphie était réalisée sans drainage de la voie excrétrice. La durée opératoire est de 90 minutes. Les suites sont simples et le malade a été mis sortant à J3 post opératoire. La pyélolithotomie sous lomboscopie est une alternative thérapeutique mini-invasive qui serait intéressante dans des cas sélectionnés. V09: PYELOLITHOTOMIE PAR VOIE LAPAROSCOPIQUE TRANSPERITONEALE: PRESENTATION DU FILM OPERATOIRE Moudouni SM, Lakmichi M, M Gabsi, F. Barjani, M. Boukhari A. Elhaous, M. hanich, O. saghir, A, Dahami Z, I. sarf Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU Mohammed VI Marrakech, Maroc 117 Introduction: Le traitement de la lithiase pyélique par voie coelioscopique est envisageable pour des calculs sur des reins d’abord endoscopique difficile notamment pour des reins mal roté. Malade et méthode: Une patiente de 45 ans, ayant un antécédent de calcul de l’uretère pelvien gauche opéré est admise pour colique néphrétique gauche sur un calcul pyélique drainé par une sonde double JJ. Une pyélolithotomie par laparoscopie transpéritonéale a été réalisé après un mois de drainage. En position de lombotomie, l’introduction du premier trocart se fait en open laparoscopie au niveau du bord externe du muscle grand droit, l’introduction des autres trocarts ( deux de 5 mm et un de 10 mm) se fait sous contrôle optique. Les temps de l’intervention sont: - Décollement premier du colon homolatéral - Dissection du bassinet Pyélolithotomie et extraction du calcul - Suture au fil résorbable 4/0 - Drainage par un drain de Redon placé dans un orifice de trocart - Exuflation du pneumopéritoine. Les suites post opératoires étaient simples. Une illustration vidéo de 6 minutes présente les différentes étapes de cette intervention Conclusion: L’abord coelioscopique des calculs pyélique garde des indications chez des patients sélectionnés dans notre pratique quotidienne. V10: REIMPLANTATION PROTHESE PENIENNE Bouzouita A, Sfaxi M, Ayed H, Ben Slama M. R, Ayed M, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle IL existe actuellement plusieurs moyens pour traiter l'impuissance. La prothése pénienne constitue une alternative thérapeutique avec de bon résultat. Cependant on peut dans certaines situations réimplanter une prothèse pour défaillance mécanique, mauvaise indication du type de prothèse ou en cas de problèmes infectieux. Nous présentons dans ce film une réimplantation d'une prothèse pénienne pour défaillance mécanique chez un patient âgé de 50 ans, porteur d'une prothèse depuis 10 ans. Le patient était satisfait du bon fonctionnement de la prothèse. Nous détaillerons les particularités techniques de la réimplantation. V11: A PROPOS D'UNE OBSERVATION RARE D'AMBIGUITE SEXUELLE L'HERMAPHRODISME VRAI. S El mhef, B Querfani, S. Essaki, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc L'hermaphrodisme vrai est une pathologie très rare caractérisée par la coexistence de tissu testiculaire et ovarien au sein de la même gonade. Son diagnostic doit être fait à la naissance pour préciser le sexe d’élevage et sa prise en charge est délicate. Nous rapportons un cas d’hermaphrodisme vrai chez un patient âgé de 28 ans diagnostiqué à l’occasion d’une ectopie testiculaire bilatérale, l’examen clinique a mis en évidence un aspect d’ambiguité sexuelle, le caryotype est de 46 XX, le bilan biologique est normal de même que la TDM surrénalienne. Une cœlioscopie exploratrice a mis en évidence une gonade droite atrophique de 1 cm coiffée par un pavillon, et une gonade gauche au niveau de l’orifice inguinal profond. On a réalisé l’ablation de la gonade droite et l’abaissement dans la bourse de la gonade gauche qui a l’aspect d’un testicule; L’étude anatomopathologique a mis en évidence la présence d’un ovotestis en faveur d’un hermaphrodisme vrai. La Coeliochirurgie, outre son rôle diagnostique, a un rôle thérapeutique incontournable. Enfin une décision thérapeutique adéquate permet de préciser précocement le sexe d’élevage. V12: TRAITEMENT DE L’ABCES DU PSOAS PAR LAPAROSCOPIE RETROPERITONEALE R Rabii, B Querfani, M Khelil, S El Mhef; A Joual, S Bennani, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc Matériel et Méthodes: entre Janvier 2002 et Décembre 2005, 8 patients présentant un varicocèle bilatéral en subit une ligature section des veines spermatiques par laparoscopie. L’intervention est réalisée sous AG, après mise en place d’une sonde vésicale et d’une sonde gastrique. Le premier trocart est mis sous OPEN coelio au niveau ombilical, deux autres l’un de 5 et l’autre de 10 sont introduits sous vision au niveau des fosses iliaques droites et gauches. Résultats: la durée opératoire était en moyenne de 45 minutes, sans pertes sanguines ni complications. Tous les patients sont sortis à J1, la convalescence était courte. Conclusion: la technique laparoscopique offre la possibilité de planifier la ligature bilatérale des veines spermatiques avec tous les avantages de la chirurgie laparoscopique. V13: SURRENALECTOMIE LAPAROSCOPIQUE POUR PHEOCHROMOCYTOME: VERS UNE EXTENSION DES INDICATIONS Moudouni SM, Dahami Z, Gabsi M, El Haous, Lakmichi A, Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani F, Sarf I Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU Mohammed VI Marrakech, Maroc 118 Introduction: la laparoscopie a permis d’éviter les grandes incisions abdominales pour l’extirpation de lésions surrénalienne souvent de petit diamètre, cette voie laparoscopique est habituellement réservée au tumeurs de moins de 5 cm. Nous présentons ici une illustration vidéo de 15 min montrant l’extension de l’utilisation de cette voie d’abord pour une grosse tumeur. Méthodes: L’intervention se fait sous AG. En position de lombotomie, le 1er trocart de 10 mm est placé sous contrôle de la vue au bord externe du muscle grand droit et 4 travers de doigts au dessus de l’ombilic permettant l’insufflation du CO. Les autres trocarts sont mis sous contrôle de la vue. L’accès à la surrénale nécessite la mobilisation en haut du lobe droit du foie et une incision du ligament triangulaire. La tumeur sera progressivement disséquée jusqu’à sa libération de la veine cave et la mise en évidence de la veine surrénalienne principale qui sera clipper et sectionnée permettant ensuite la dissection de la surrénale du pôle supérieur du rein. La pièce sera extraite dans un endosac par l’orifice du trocart initial. Résultats: La durée opératoire a été de 140 min. Les pertes sanguines ont été évaluée à 50 cc. Les suites opératoires ont été simples. La patiente a été réalimentée à J2 et est sortie à J5. L’examen histologique a conclu à un phéochromocytome surrénalien. Conclusions: La voie laparoscopique transpéritonéale en offrrant un espace de travail plus large et une meilleure vision permet l’extension de l’utilisation de cette voie d’abord afin d’éviter la morbiditée des voies abdominales classiques V14: CURE TRANS ANALE DE FISTULE URETHRO-RECTALE POST PRL "VIDEOASSISTEE". Monod P, Defay P, Leclers F Grenoble, France Le film présente la cure d'une fistule uréthrorectale par voie transanale endoluminale (technique d'abaissement d'un lambeau rectal musculo-muqueux de Park) magnifiée par l'utilisation d'une optique de coelioscopie 0°. Le patient présentant cette fistule acquise après prostatovésiculectomie totale laparoscopique est installé en position genu pectorale classiquement. L'optique est placée après mise en place des écarteurs et maintenue par un bras articulé. L'opérateur et son aide disposent alors de tout le confort pour opérer avec des instruments longs en regardant l'écran sans contorsions... le film reproduit la qualité de vision obtenue par cette exposition originale. V15: LE TRAITEMENT LAPAROSCOPIQUE DU KYSTE HYDATIQUE RENAL (A PROPOS DE DEUX CAS) R Rabii, S El Mhef; B Querfani, A Joual, F Meziane. Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc La localisation rénale du kyste hydatique est rare. Différentes procédures thérapeutiques ont été proposées, mais la chirurgie reste la meilleure option thérapeutique. Le traitement laparoscopique a été proposé dans le traitement des kystes hydatiques hépatiques et pulmonaires, mais aucun cas de traitement de kyste hydatique rénal n'a été décrit. Nous rapportons deux cas de kyste hydatique rénal traités par voie laparoscopique rétropéritonéale avec succès. Matériel et méthodes: il s'agit d'un homme et d'une femme qui présentent chacun d'eux un kyste hydatique rénal type III à l'échographie, avec une sérologie hydatique positive sans autres localisations associées. Les deux patients ont été opérés par voie laparoscopique rétropéritonéale utilisant 5 trocarts. Au cours de l'intervention, les principes de la chirurgie conventionnelle de kyste hydatique ont été respectés (protection, stérilisation-ponction), avec résection du dôme saillant. Résultats: la durée opératoire était entre 100 et 120 minutes. Les pertes sanguines étaient minimes sans état de choc anaphylactique. L'ablation du drain de Redon a été réalisée à J1 postopératoire chez les deux malades. La durée du séjour hospitalier était de 2 jours. Après un recul de 4 à 6 mois, aucune récidive clinique ni radiologique n'a été objectivée. Conclusion: la laparoscopie rétropéritonéale avec résection du kyste semble être une approche simple et reproductible, respectant la cavité péritonéale et les principes de la chirurgie conventionnelle du kyste hydatique tout en offrant les avantages de la laparoscopie. V16: RESECTION ENDOSCOPIQUE DE L’ADENOME DE LA PROSTATE Yousfi Mj, Taleb-Bendiab DH, Bendimered O, Attar A Service d'Urologie CHU Oran Algérie La résection endoscopique occupe toujours une place importante dans la prise en charge thérapeutique de l'adénome de la prostate. Nous évoquerons à travers un cas de résection la technique, les précautions et les risques de cette dernière. V17: RESECTION ENDOSCOPIQUE D'UNE TUMEUR VESICALE Taleb-Bendiab Dh, Yousfi MJ, Bendimered O, Attar A Service d'Urologie CHU Oran Algérie 119 La résection endoscopique est le premier temps de prise en charge thérapeutique d'une tumeur de vessie Nous évoquerons à travers un cas de résection la technique, les précautions et les risques de cette dernière. V18: DIFFERENTS PLANS DE DISSECTION DES BANDELETTES NEURO-VASCULAIRES (BNV) LORS D’UNE PROSTATECTOMIE RADICALE CŒLIOSCOPIQUE Rebai N, Massoud W, Saheb N, Peyrat L, Dumonceau O, Baumert H. Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: Le fascia péri prostatique, l’aponévrose pelvienne et l’aponévrose de Denonvilliers entourent la prostate. Différents plans de dissection existent entre ces différents fascias et aponévroses, comme le montre ce film. Matériel et méthodes: Trois types de dissection des BNV sont possibles: 1-Dissection intra-faciale: le plan de dissection se fait au contact de la capsule prostatique, on ne laisse au contact de la prostate aucun tissu péri prostatique. 2-Dissection inter-faciale:le fascia péri prostatique est laissé au contact de la prostate et constitue une marge de sécurité carcinologique. 3-Dissection extra-faciale: les BNV sont emportées avec la pièce de prostatectomie. Résultats: Le choix entre ces différents plans est effectué en fonction de l’évaluation pré-opératoire du risque d’extension extra-prostatique. La réalisation d’une dissection intra-faciale, donnant de meilleurs résultats fonctionnels, doit être réservée aux tumeurs prostatiques à faible risque et est systématiquement, dans notre centre, associée à une analyse extemporanée. La sélection du bon plan de dissection nous a permis d’avoir un taux de marges positives de 9%. Conclusion: La connaissance de ces différents plans de dissection permet, pour chaque patient, de trouver le meilleur compromis associant bon résultat fonctionnel et bon résultat carcinologique. V19: DISSECTION ASCENDANTE DES BANDELETTES VASCULO-NERVEUSES ERECTILES AU COURS DE LA PROSTATECTOMIE EXTRAPERITONEALE RETROGRADE LAPAROSCOPIQUE (P. E. R. L.). Dubernard P. Pacheco Ph. Chaffange P. Centre Lyonnais d'Urologie Bellecour (CLUB) 29, Place Bellecour, Lyon, France Introduction: Depuis 1999 la PERL est la seule technique qui par voie totalement extrapéritonéale et rétrograde reproduit exactement l’intervention telle qu’elle est réalisée de façon standard à ciel ouvert. Objectif: Démontrer la faisabilité et la reproductibilité de cette technique, tellement logique tant sur le plan anatomique que fonctionnel et oncologique. Matériel et méthode: Basée sur une expérience de plus de 500 cas, l’opération parfaitement codifiée comporte 7 étapes: 1- Abord premier avec ébauche de latéralisation des bandelettes vasculo-nerveuses érectiles. 2- Exposition et section de l’hémicirconférence antérieure de l’urètre. 3- Dissection latérale et postérieure, grâce à l’optique 30°, de la jonction apexo-urètro-fasciale, sphinctérienne, érectile et rectale ; carrefour des risques opératoires, oncologiques et fonctionnels. 4- Section postérieure de l’urètre et du fascia de Denonvilliers avec la languette apexienne postérieure en bec de flûte. 5- Clivage rétrograde prostato-sémino-rectal jusqu’au plan souscervico-trigonal. 6- Dissection concomitante et section des ailerons latéro-prostatiques et vésicaux, alors que les bandelettes vasculo-nerveuses, contrôlées visuellement tout au long de l’intervention, ont été préalablement latéralisées et éloignées. 7- Section dernière du col vésical en toute sécurité carcinologique par rapport à la base prostatique. Conclusion: Aucun obstacle technique ne peut empêcher la P. e. r. l de reproduire voire même d’améliorer, grâce à la vision magnifiée et latéralisée, l’intervention telle qu’elle est réalisée à ciel ouvert. Ceci devra être démontré par des études statistiques comportant des critères comparatifs fiables et indiscutables tant sur le plan de l’analyse anatomopathologique que des résultats fonctionnels sphinctériens, érectiles et oncologiques. V20: PROSTATECTOMIE EXTRAPERITONEALE RETROGRADE LAPAROSCOPIQUE (PERL): ABORD ET EXPOSITION DU CHAMP OPERATOIRE Dubernard P. Pacheco Ph. Chaffange P. Centre Lyonnais d'Urologie Bellecour (CLUB) 29, Place Bellecour, Lyon, France Introduction et objectifs:Démontrer la faisabilité et la reproductibilité dans de bonnes conditions de l'abord et de l'exposition du champ opératoire, étape essentielle au cours des prostatectomies radicales laparoscopiques par voie totalement extrapéritonéale, qui conditionne le bon déroulement ultérieur de l'opération. Matériel et méthode: Basée sur une expérience de plus de 500 cas, cette approche est conduite méthodiquement avec un seul assistant, sous contrôle visuel direct permanent, et l'utilisation exclusive tout au long de l'intervention de l'optique 30°et de 4 trocarts opérateurs (3 de 5mm. et 1 de 10mm). Elle se déroule selon les 5 étapes suivantes: 1-Création initiale avec un 120 ballon tansparent de l'espace rétropubien et mise en place d'un trocart porte optique sous-ombilical comportant un coussinet gonflable pour rétracter le péritoine. 2- Introduction d'un premier trocart de 5mm. au 1/3 inférieur de la ligne ombilico-pubienne permettant d'élargir l'espace sous- péritonéal latéralement et en arrière à partir et en dessous des vaisseaux épigastriques, en commençant du côté droit.3- Un deuxiéme trocart de 5mm. long, est introduit sur un stylet palpateur, pour éviter les brèches péritonéales ou bléssures épigastriques, à 2 travers de doigt au-dessus et en dedans de l'épine ilaque antérosupérieure. 4- Un troisiéme tocart de 5mm. est placé dans la fosse iliaque droite, en position intermédiare entre les deux précédents, en dedans des vaisseaux épigastriques.5- A partir de ce trocart est éffectué le décollement sous-péritonéal latéro-pelvien gauche puis introduit le dernier trocart (10mm.) au 1/3 moyen de la fosse iliaque gauche. Conclusions: Ainsi en moins de 15' un champ opératoire largement suffisant est exposé, sous contrôle visuel direct permanent, en réduisant le risque de saignements intempestifs et de brèches péritonéales. V21: CYSTECTOMIE + BRICKER COELIOSCOPIQUE CHEZ UNE FEMME OBESE. Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fournier F, Dumonceau O, Baumert H. Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: La chirurgie par voie cœlioscopique est adaptée chez les patients obèses comme le montre ce film. Matériel et Méthodes: Une pelvectomie antérieure était proposée à cette patiente qui présentait une tumeur de vessie pT2 G3 associée à du CIS. Son BMI était de 44 (1m50; 100 kg). La patiente était installée sur le dos et en position de Trendelenburg. 5 trocarts étaient utilisés: 1 de 10mm et 4 de 5mm. Les différents temps de l’intervention étaient les suivants: 1-Réalisation d’un curage iliaque extensif avec examen extemporané, 2- Dissection des annexes, 3-Dissection et section des uretères, 4-Dissection postéro latérale de la vessie jusqu’au cul de sac postérieur vaginal, 5-Section de l’ouraque et dissection de la face antérieure de la vessie, 6- Dissection des pédicules vésicaux et résection de la face antérieure du vagin, 7- Dissection de l’urètre, 8- Extraction de la pièce placée dans un sac, par l’ouverture vaginale, 9-Préparation de l’intestin grêle en intra corporel, 10-Réalisation de l’anastomose digestive du grêle, extériorisé à travers une incision de 2 cm, 11- Réalisation des anastomoses urétero iléales, en intra-corporel, selon la technique de Wallace, 12Anastomose iléo-cutanée et drainage. Résultats: Le temps opératoire était de 420 min et les saignements de 800 cc. Aucune complication péri opératoire n’a été constatée. Des signes de reprise du transit intestinal sont apparus à J2 et la patiente a été réalimentée à J3. Les sondes urétérales ont été retirées à J6 et J7. La patiente est sortie à J8. La tumeur résiduelle sur la pièce était classée pT1 G3 + CIS. Les marges chirurgicales et le curage iliaque étaient négatifs. L’UIV post opératoire était normale. Conclusion: La cystectomie avec bricker est réalisable par cœlioscopie même chez des sujets obèses. Cette voie d’abord permet d’obtenir une diminution de l’iléus post opératoire et donc du temps d’hospitalisation. V22: CURAGE LOMBO AORTIQUE COELIOSCOPIQUE PAR VOIE RETROPERITONEALE. Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fennouri M, Dumonceau O, Baumert H. Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: Certains curages lombo-aortiques peuvent être réalisés par voie cœlioscopique. Lorsque les masses résiduelles sont peu volumineuses ou pour certains curages de stadification la voie rétropéritonéale est parfaitement adaptée. Méthode: 10 curages lombo aortiques ont été réalisés par voie rétropéritonéale entre Octobre 2002 et Mars 2005. Le premier trocart d’open cœlioscopie, était placé au niveau du flanc homolatéral au curage. 2 à 3 autres trocarts de 5 mm étaient positionnés au niveau du flanc et de la fosse iliaque homolatérale. L’espace rétro péritonéal était créé permettant un curage lombo aortique unilatéral étendu allant de l’axe iliaque primitif jusqu’aux vaisseaux rénaux. En fin d’intervention les paquets ganglionnaires étaient placés dans un sac avant leur extraction et le péritoine était ouvert pour éviter la constitution de lymphocèles post opératoire. Résultats: Aucun malade n’a nécessité de conversion. Le saignement moyen était de 100 cc. Le temps opératoire moyen de 121 minutes. Aucune complication sévère péri opératoire n’a été constatée. L’hospitalisation était en moyenne de 3, 2 jours. Conclusion: Cet abord permet de réaliser un curage lombo aortique pour des petites masses résiduelles. La morbidité de cette intervention est faible lorsqu’elle est réalisée par des équipes entraînées. V23: NEPHRECTOMIE ELARGIE + CURAGE GANGLIONNAIRE RETROPERITONEAL PAR VOIE LAPAROSCOPIQUE POUR UN CARCINOME A CELLULES RENALES A UN STADE AVANCE PT3aN2 121 Rebai N, Massoud W, Saheb N, Guetta T, Dumonceau O, Baumert H. Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: depuis la généralisation de la laparoscopie, les indications de cette approche ne cessent de s’élargir. Ce film montre la réalisation d’une néphrectomie élargie droite avec curage ganglionnaire rétropéritonéal pour un adénocarcinome rénal de 7 cm + volumineuses adénopathies. Matériel et méthodes: le patient a été placé en position de ¾ avec jambes écartés. L’opérateur est situé entre les deux jambes du patient et l’aide à sa gauche. 5 trocarts sont utilisés: deux de 10 mm et trois de 5 mm. Les différents temps opératoires sont: 1. création du pneumopéritoine et mise en place des trocarts, 2. dissection du deuxième duodénum, 3. dissection de la veine cave et de la veine rénale droite, 4. dissection et contrôle du pédicule rénal, 5. réalisation de la néphrectomie droite radicale, 6. contrôle de la veine cave avec mise de celle ci sur lacs permettant sa mobilisation, 7. réalisation du curage ganglionnaire rétropéritonéal (rétro, latéro cave et inter aortico-cave), 8. irrigation du site opératoire avec du sérum iodé (effet cytotoxique), 9. extraction de la pièce dans un sac après avoir exsufler le gaz, les trocarts en place, pour éviter le passage direct du gaz à travers les incisions abdominales. Fermeture cutanée profonde de l’orifice du trocart de 10 mm. Résultats: Le temps opératoire était de 4 heures et les pertes sanguines étaient de 200cc. Les suites opératoires ont été simples et le patient est sorti à J5. L’examen anatomo-pathologique a découvert un carcinome tubulo-papillaire de 7 cm avec infiltration de la graisse périrénale associé à de multiples adénopathies métastatiques (la plus volumineuse faisait 5 cm). Conclusion: La néphrectomie élargie pour un cancer du rein étendu avec des métastases ganglionnaires peut être réalisée par laparoscopie. Cette approche mini invasive est à l’origine d’une convalescence plus courte permettant de débuter rapidement des traitements adjuvants chez ces patients à haut risque de récidive. V24: TRAITEMENT CHIRURGICAL DU CANCER DU REIN PAR VOIE LOMBOSCOPIQUE Ben Slama M. R, Bouzouita A, Sfaxi M, Cherif M, Hajri M, Chebil M. Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis Le traitement de référence dans le cancer du rein est la néphrectomie élargie. Celle-ci peut être réalisée par voir coelioscopique rétro ou transpéritonéale. Nous présentons dans ce film une néphrectomie élargie par voie lomboscopique pour une tumeur rénale droite, polaire inférieure de 4 cm chez un homme de 35 ans, dans le but de détailler les particularités de cette voie d’abord. Nous avons utilisé 4 trocarts. Aucune difficulté per opératoire n’a été notée. Les pertes sanguines étaient minimes. Les suites opératoires étaient simples. V25: TECHNIQUE PERMETTANT DE REDUIRE PAR DEUX LE TEMPS D’ISCHEMIE CHAUDE LORS D’UNE NEPHRECTOMIE PARTIELLE COELIOSCOPIQUE. Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fournier F, Dumonceau O, Baumert H. Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: La néphrectomie partielle peut être réalisée par voie cœlioscopique par des équipes entraînées. Un des problèmes majeurs de cette intervention est le temps d’ischémie chaude induit par le clampage du pédicule rénal. Nous décrivons une technique permettant de réduire par 2 le temps d’ischémie chaude. Méthode: 10 néphrectomies partielles coelioscopiques utilisant cette nouvelle technique, ont été réalisées entre Novembre 2004 et Mai 2005. Le rein était abordé par voie transpéritonéale. Les vaisseaux étaient disséqués et mis sur lacs. La tumeur était mise en évidence en conservant la graisse péritumorale. L’artère était alors clampée à l’aide d’un clamp de bull dog. La néphrectomie partielle était réalisée aux ciseaux froids. L’hémostase et la fermeture de la voie excrétrice étaient réalisées à l’aide d’un surjet de vicryl 2/0 effectué sur le lit tumoral. Le clamp de bull dog était alors retiré. Un deuxième surjet identique était réalisé. Une colle biologique (Floseal*-Baxter) était appliquée sur la tranche de section. Le parenchyme était fermé par des points séparés de vicryl 1, sur un surgicel. Résultats: Aucun malade n’a nécessité de conversion. Aucun saignement important n’a été constaté après le déclampage. Le temps moyen de clampage était de 16 minutes pour les 10 patients et de 13 minutes pour les 5 derniers. Aucun malade n’a présenté de complication majeure en péri opératoire. Les marges chirurgicales étaient négatives chez tous ces patients. Conclusion: Cette technique simple et efficace, permet de réduire de façon significative le temps d’ischémie chaude qui est généralement d’environ 25 à 30 minutes dans la littérature. V26: VAPORESECTION DE L’HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE AU THULLIUM LASER Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fennouri M, Dumonceau O, Baumert H. 122 Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph, Paris, France Introduction: le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate par le laser a évolué ces dernières années. Deux techniques différentes ont été décrites: 1. la technique de vaporisation, qui est facile à maîtriser mais qui utilise des fibres à usage unique, chères, 2. La technique d’énucléation, qui est plus difficile à apprendre, utilise des fibres réutilisables et nécessite une morcellation à la fin de la procédure. Nous présentons dans ce film une nouvelle technique, la vapo-résection développée – LISA) Matériel et méthodes: nous utilisons un®avec du laser thullium (Révolix). Les®résectoscopes 26 fr adapté à l’utilisation de la fibre laser (Storz copeaux prostatiques sont réséqués en réalisant des mouvements circulaires, débutant au niveau de la partie proximale de la prostate à fin de créer de l’espace permettant une meilleure irrigation. Nous continuons la vaporésection jusqu’à l’apex prostatique. A la fin de la procédure, les copeaux, réduits par le mécanisme de vaporisation, peuvent être facilement extraits en utilisant, évitant ainsi le recours à la morcellation. Résultats :®l’évacuateur d’Ellicks La technique a été facile à apprendre et facile à réaliser chez tous les patients. Il n’y a pas eu de saignement significatif durant ou dans les suites de cette chirurgie. Le temps opératoire moyen a été de 75 min. Une sonde de Foley sans irrigation a été utilisée dans tous les cas, et a été enlevée à J 0 (minuit). Tous les patients sont sortis le lendemain. L’analyse anatomopathologique des copeaux était possible compte tenu de la faible pénétration du laser Thullium Conclusion: cette technique est aussi facile et efficace que l’énucléation. Elle permet de récupérer du matériel pour l’analyse anatomopathologique. Son coût reste raisonnable car utilise des fibres réutilisables. V27: TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA MALADIE DE LA PEYRONIE PAR EXCISION GREFFE D'UNE PLAQUE DE PELVICOL. Guetitcha SE, Djelouat T, Dris S Clinique Naoufel, Constantine, Algérie 123 Cours du collége 124 APPORT DE L’IMAGERIE AU DIAGNOSTIC DES INCIDENTALOMES SURRENALIENS L. Charrada-Ben Farhat, M. Bouchriha, N. Dali, A. Askri, L. Hendaoui CHU Mongi Slim La Marsa, Tunisie 1. INTRODUCTION : Les incidentalomes surrénaliens sont définis comme des masses surrénaliennes, asymptomatiques, de taille supérieure à 1 cm, de découverte fortuite lors d’un examen d’imagerie réalisé à la recherche d’une pathologie autre que surrénalienne (1, 2, 3). Le développement des moyens d’imagerie non invasifs, en particulier la tomodensitométrie (TDM) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM), a eu pour conséquence une augmentation de la prévalence des incidentalomes qui varie selon les séries de 0,5 à 5% (1, 3, 4). Le but de l’imagerie est de limiter les explorations invasives et les interventions chirurgicales inutiles en identifiant les lésions de sémiologie radiologique très évocatrice ou typique (3). Nous n’envisagerons dans cet exposé que l’étude des incidentalomes avec un bilan hormonal normal. Les étiologies des incidentalomes surrénaliens sont nombreuses dominées par des adénomes corticaux non sécrétants (2, 3). Dans une revue récente de la littérature (5) 41% des incidentalomes surrénaliens étaient des adénomes, 19% des métastases, 10% des corticosurrénalomes, 9% des myélolipomes et 8% des phéochromocytomes, le reste était représenté par des lésions bénignes comme les kystes surrénaliens. Cette distribution, varie, bien évidemment, selon les critères d’inclusion et d’exclusion. A titre d’exemple, l’incidence des métastases augmente lorsqu’on exclue les patients ayant un néoplasie extra- -surrénalienne connue (5). 2. CARACTERISATION INCIDENTALOMES L’IMAGERIE 2.1. Lésions d’aspect typique 2.1.1. Le myélolipome : DES PAR Le myélolipome est une tumeur bénigne rare, habituellement non sécrétante et constituée d’éléments hématopoïétiques et de graisse en proportions variables (1). Il est généralement de découverte radiologique fortuite. La TDM est l’examen clé pour le diagnostic. Elle montre une masse tissulaire hétérogène se rehaussant faiblement et d’une façon hétérogène après injection intraveineuse de produit de contraste. La présence d’une composante graisseuse de densité inférieure à -30 UH signe le diagnostic de myélolipome (1, 3, 4). L’IRM permet en général de détecter la composante graisseuse de la tumeur, en montrant un hypersignal en T1 et en T2, avec une forte perte de signal en séquence hors phase. Lorsque le diagnostic est sûr, l’abstention thérapeutique avec une surveillance TDM est préconisée (1). 2.1.2. Les kystes surrénaliens : Les kystes surrénaliens représentent 5,7% des incidentalomes (1) et comprennent les kystes endothéliaux ou épithéliaux dont les lymphangiomes kystiques, et les kystes parasitaires. En TDM, une masse de densité liquidienne ou pseudoliquidienne (20 à 20 U H) ne se rehaussant pas après injection de produit de contraste, homogène, avec une paroi, mesurant moins de 3 mm, souvent calcifiée, fait évoquer un kyste bénin (1, 4). En IRM les kystes ont un signal liquidien en hyposignal T1 et en hypersignal T2. 2.1.3. Les hématomes : L’hémorragie surrénalienne peut être d’origine traumatique ou survenir après une transplantation hépatique. Elle peut être associée à une septicémie, à un trouble de l’hémostase en rapport avec coagulattion intravasculaire disséminée ou à un traitement anticoagulant. L’hémorragie surrénalienne est rarement idiopathique (1). En TDM, l’hématome surrénalien récent présente une hyperdensité spontanée caractéristique de 50 à 90 UH (1, 4). L’injection de produit de contraste ne modifie pas la densité lésionnelle et permet d’éliminer une tumeur ayant saigné. En IRM, le signal de l’hématome dépend de son stade d’évolution. La surveillance de l’hématome est réalisée grâce à l’échographie. 2.2. Lésions d’aspect atypique La première étape diagnostique après avoir écarté les lésions de diagnostic facile, est de préciser s’il s’agit d’un adénome, lésion surrénalienne la plus fréquente, même en cas de contexte carcinologique, ou d’une masse ne correspondant pas à un adénome. Dans ce dernier cas, le but de l’imagerie est de ne pas méconnaître une lésion maligne. Deux éléments sont importants à analyser : la taille de la lésion et ses caractéristiques morphologiques à la TDM et à l’IRM (1, 3). Lorsque la masse surrénalienne dépasse 5 cm, la plupart des auteurs s’accordent à suspecter la malignité et le traitement est avant tout chirurgical (2, 3). Les adénomes surrénaliens non sécrétants sont souvent de volume réduit, avec un diamètre inférieur à 5 cm, cependant ce critère de taille à lui seul n’est pas suffisant, en effet le volume des métastases, même s’il est en moyenne supérieur à celui des adénomes, est très variable (1, 2, 4). Le bilan morphologique d’un incidentalome surrénalien est au mieux réalisé par l’association d’une TDM et d’une IRM. La densité de l’incidentalome est mesurée sur les coupes fines de TDM sans injection, en zone non 125 hétérogène. Ainsi les tumeurs riches en lipides (faible densité < 10 UH) ont une forte probabilité d’être des adénomes bénins (1, 2, 3, 4). Ce signe a une faible sensibilité (55-77%) mais une bonne spécificité (96100%). Les adénomes pauvres en lipides ne sont pas reconnus grâce à ces critères. Après injection de produit de contraste iodé, les adénomes se rehaussent intensément et de façon précoce. Les mesures de densité réalisées tardivement après l’injection, apportent des éléments discriminants pour distinguer les adénomes des lésions non adénomateuses (1, 2, 3, 4). En effet les adénomes présentent typiquement une diminution progressive de leur densité après injection de produit de contraste iodé et la réalisation de coupes tardives, à 15 min de l’injection, montre une densité inférieure ou égale à 37 UH (1, 3). En IRM, la caractérisation tissulaire est meilleure qu’en TDM. Les adénomes sont normalement en hyposignal par rapport au foie et à la rate et sur les séquences T2. L’existence au sein des adénomes surrénaliens d’une teneur en lipides intracellulaires nettement supérieure à celle des lésions non adénomateuses est utilisée en IRM dans la caractérisation des adénomes par les séquences de déplacement chimique. Ainsi la perte de signal forte entre les séquences en phase et en opposition de phase est un critère diagnostique important pour les adénomes et paraît moins aléatoire que la mesure de la densité spontanée en TDM (1, 2, 4). Chez un patient porteur d’une néoplasie, les adénomes sont responsables de 60% des incidentalomes. Cependant, il est nécessaire d’éliminer une métastase surrénalienne lorsque la présence de celle-ci présente un impact diagnostique ou thérapeutique. Il faut dans ce cas combiner les résultats de la TDM sans et avec injection de produit de contraste avec les résultats de l’IRM et en particulier les séquences de déplacement chimique. Si les critères diagnostiques d’un adénome ne sont pas réunis, la ponction biopsie est nécessaire (3). En l’absence de néoplasie connue et si le diamètre de la masse surrénalienne est inférieur à 5cm, la TDM est l’examen de première intention. Le diagnostic d’adénome non sécrétant est posé grâce à la mise en évidence d’une densité spontanément basse, inférieure à 10 UH. En cas de doute, l’étude de la cinétique de prise de contraste après injection de produit de contraste est très utile. Si la cinétique de rehaussement n’est pas typique, l’IRM est indispensable. indéterminée à la fois en TDM et en IRM. Des lésions augmentant de taille malgré des critères morphologiques de bénignité constituent aussi des indications à la biopsie (1). 4. CONCLUSION L’imagerie joue un rôle essentiel dans le diagnostic étiologique des incidentalomes. La TDM est l’examen à réaliser de première intention complétée éventuellement par l’IRM qui est aussi performante grâce aux séquences de déplacement chimique. Le recours à la ponction-biopsie ne s’impose que dans de rares cas. Références : Hoeffel C, Clement A et al. Imagerie des incidentalomes surrénaliens. J radiol 1998 ; 79 : 83748. Nawar R, Aron D. Adrenal incidentalomes-a continuing management dilemma. Endocr-Relat Cancer 2005; 12 (3): 585-98. Corréas JM, Hoeffel C, Hamida K, Hélénon O. Tumeurs non sécrétantes des surrénales et incidentalomes in Imagerie de l’appareil génitourinaire. Olivier Hélénon Vol 2, Ed Flammarion 2005 : 707-17. Alves A, Scatton O, Dousset B. Stratégie diagnostique et thérapeutique devant un incidentalome surrénalien. J Chir 2002 ; 139 : 205-13. Aron DC. The adrenal incidentaloma: disease of modern technology and public health problem. Rev Endocr Metab Disord 2001; 2(3): 335–42. 3. PLACE DE LA BIOPSIE DANS LES INCIDENTALOMES Une biopsie percutanée ne doit être réalisée que si le résultat supposé influence la thérapeutique ultérieure. Ses indications se font de plus en plus rares et se résument aux incidentalomes dont la nature reste 126 Index par auteurs 127 Index par auteurs A Abboud G Abdel-Hamid Abdou A Abdul-Mawla Abid H Aboulmajd M Aboutaib R Aboutaieb A Achiche A Achour H Addou A Affi T Agrebi A Ahmed MS Aissa A Alami M Albouy B Amokrane T Amri N Andrianne R Aouamri F Arous Y Asfouri Askri A Atassi A Attar A Attyaoui F Ayed H Ayed M Ayuso D Azouz H Azzouzi A P038, P045, P137 C013 C067 C002 P035 C002 C015, C018, C043, C050, C103 P019, P034, P061, P062, P118, P127 P133, P138, P139, P140, P150, P157 P169, P176, P179 P083, P090, P119 P132 C008, P008 C091 P003 P107, P159 P124 P038, P045, P137 P088, P098, P104 Cf03 C008 C062, P001, P020, P078, P099, P100 P101 Cf 12 C074 P124 C021 P032, P036 P148, P149 C038, C049, C075, P130 P155, V16, V17 C001, C005 C017, C046, C047, C099, P178, V10 C017, C033, C060, C105, P010 P022, P025, P108, V10 C013 P023, P041, P050, P051, P052, P053 Cf19 Belhadj K Belhadj R Belhaj K Belhiba H Belhouss H Bellakhal J Bellil K P043, P102, V08 C039, C040 C073, C080, C081, C082, P174 C012bis C092 P036 C003, P016, P057, P081 Bellil S Belouatek A Ben Abdallah I P016, P057, P081 C091, P093 C070, P006, P013, P066, P067, P094, P181, P182 P124 C033, P107, P108 P066, P067 P025 Ben Abdallah N Ben Abdallah T Ben Amar S Ben AmmarElgaaied Ben Amour H Ben Hassine L Ben Jeddou F Ben Jilani S Ben Mahfoudh K Ben Mansour O Ben Nsir R Ben Rais N Ben Rhouma S Ben Romdhane N Ben Salah I Ben Slama M R B B Romdhane H B Said M Babay N Bahloul Ali Bahloul Atef Balhouss H Baltagi Ben Jilani S Barjani F Baumert H Beddouch A Beghalia M Beley S P074 P074, P125 P036 C006, C025, C036, C037, C070 C084, C089, C090, C101, P005 P006, P007, P011, P013, P066, P067 P068, P076, P087, P094, P095, P106 P109, P110, P111, P123, P143, P144 P163, P181, P182, P188 C063, C095, P014, P055, P128, P165 P171, P177 C035, C050, P046, P090, P119, P127, P140, P041, P050, P051, P052, P053, P172 C051, C052, C053, C054, C056 P064, P153, V04, V05, V07, V09 V13 C024, C055, C058, V18, V21, V22 V23, V25, V26 P088, P098, P104 P093 C011, C065, C067 Ben Sorba N Benabdallah I Benamara Benammar-Elgaaied A Benatta M Bendimered O Benhatchi Benikhlef Benlamssouhi F Bennani S P166 C033, C046, C047 C069, C071, C077, C083, C106 P047, P070, P154, P156, P170 C073, PO23, P042, P044 P045, P046, P069, P073 C012, C028, C042, C064, C068 P024, P026, P027, P028, P042, P037 P040, P084, P103, P105, P136, P164 P168 C007, C009, C027, C041, C085 C094, P039, P058, P060, P063, P089 P096, P158 C012, C028, C039, C040, C042 C064, C068, P015, P017, P018, P024, P026, P027, P028, P032, P037 P040, P042, P084, P103, P105, P136 P164, P168 C001, C026, P079, P134 C039 C001, C005, C011, C023, C026 C065, C066, C067, C072, P029 P048, P079, P134, P141, P147 C016, C017, C033, C034, C046 C047, C057, C060, C073, C080 CO81, C082, C100, C105, P021 P022, P023, P025, P042, P043, P059 P085, P086, P102, P107, P108, P132 P159, P172, P174, V02, V06, V08 V10, V24, C007, C009, C010, C027, C029 C030, C031, C041, C061, C085 C093, C094, C102, P012, P033 P039, P058, P060, P063, P065, P082 P089, P096, P117, P131, P142, P145 P158, P161 C090, P076, P110, P144, P163, P180 V03 P010 C038, P175 C049, C075, P130, P155 V16, V17 C021, C078 V03 P019, P034 C015, C043, C050, C092, C104 P002, P013, P018, P031, P034, P061, P062, P075, P112, P126, P127, P138, P139, P150, P151, 128 P157, P176, P179, V11, V12 Bennaoum K Bensaci S Benzarti A Binous M Y Blah M Blel A Bloqueau P Bouacida M Boudjella AH Bougrine F Bouhlel A Bouicha T Boujemâa H Boujnah H Bouker A Boukhari A Boukhari M Bounedjar A Bouslah M Bouzayani M Bouziani A Bouzid K Bouzouita A Braiek S Branci F Bremon JM C018bis C008, P008 C019, C020 P038, P146, P166 C033, C034, C100, P023, P108 P041, P042, P044, P050, P051, P052 P053, P172 C107 C025, C036, C037, C084, C089 C101, P007, P013, P095, P106, P111 P123, P143, P163, P180, P181 C074 P015, P017, P018, P026, P027, P028 P032, P037, P136, P164 P013, P106 P012, P082 P124 Cf13 Cf14 V09 C051, C053, C054, C056, C096 P064, P153, v04, V05, V07, V13 C074, C076 P038, P045, P137 P173 P015, P017, P018, P026, P027, P028 P032, P037, P036, P164 C076 C017, C019, C020, C033, C034 C046, C047, C057, C073, C080 C081, C082, C100, P021, P022, P023, P042, P107, P172 V02, V10, V24 C062, P001, P020, P078, P099, P100, P101 C074 C107 Chabchoub H Chaffange P Chaker M Chambeh W Charfeddine K Charfi N Charfi W Charrada-Ben Farhat Chebil M Chelif M Chtourou M Cordier G Cf16, Cf20 C036, C070, C089, P123, P180, P182 P073 C059, V19, V20 P056, P073 C062, P001, P020, P078, P099, P100 P101 C036, C037, P106, P109, P110, P111 P069 C037, C089, P007, P106, P109, P110, P111 P036, P092 C016, C017, C019, C020, C033 C034, C046, C047, C057, C060 C073, C080, C081, C082, C099 C100, C105, P010, P021, P022, P023, P041, P042, P043, P044, P050 P051, P052, P053, P059, P085, P086 P102, P107, P108, P132, P159, P172 P174, P178, V02, V06, V08, V10 V24 C001, C003, C004, C005, C023 C044, C045, C066, C072, C077 C098, P029, P077, P079, P080, P097 C065 D Dabbeche C Dagdagui N Daham M Dahami Z Dahan M Dahdouh A Dahmani A Dahmani R Dakir M Dakir R Dali N Daoud E De La Rosa F de Leval J Debbagh A Defay P Derouiche A C Cauda F Chaaben W Chelly I Cherif M Chouket A Chouki M P122, P135, P141, P146, P147, P152 P016, P057, P081 V24 C025, P068, P087 C071, C106, P121, P135, P160, P170 C069, C071, C072, C077, C083 C098, C106, P047, P048, P070, P077, P121, P122, P129, P135, P146 P147, P154, P156, P160, P170 Dilai S Djelouat T Dridi L Dridi M Driss S Dubernard P Dujardin T Dumonceau O P035, P056 C095, P004, P005, P014, P049, P116 P129, P167, P177 C096 C051, C052, C053, C054, C056 C097, P030, P064, P153, V04, V05 V07, V09, V13 C011 Cf21, C008, C062 C006, C062, P001, P020, P078, P099, P100, P101 C086, C087 C050, P019, P034, P075, P083, P090 P113, P119, P127, P133, P140, P169 P151 P092 P035, P056, P073 C032, C079 Cf15 C015, C035, C043, C104, P002 P034, P046, P061, P062, P075, P112 P113, P126, P127, P138, P139, P150 P151, V11 V01, V14 C016, C033, C034, C057, C060 C099, P010, P025, P041, P043, P044 P050, P051, P052, P053, P059, P085 P086, P102, P107, P108, P132, P159, P174, V06, V08 C097 C008, P008, V27 P092 C012, C077, C106, P024, P027, P040, P070, P080, P122, P154, P160 V27 C059, V19, V20 C055 C024, C055, C058, V18, V21, V22 V23, V25, V26 E El Baghouli M El Fekih N El Frougui Y C092, C103, P019, P031, P034, P046, P075, P113, P118, P151, P157 P176, P179 C045, C057, C066, C069, C072 C098, P025, P029, P047, P048, P102 P159, V08 C043, P061, P062, P075, P113, P151 P157, P176, P179 129 El Haiba Z El Haous A El Kamel R El Kiassi A El Manni El Messaoudi Y A El Mhef S El Moussaoui A Elabed R Elaifi A Elbelghiti My R Elhattaoui M Elkarimi S Elmouzdahir M Errachdii L Essaki H Essaki S Ettalbi S P083, P133, P140, P169 C051, C052, C053, C056, C096 C097, P127, P153, V04, V05, V07 V13 C062, P001, P020, P078, P099, P100, P101 P083, P090, P119, P169 C013 C018, C050, C092, P046, P083, P119, P133, P169 C015, C043, C104, P002, P061, P062, P114, P115, P126, P138, P139, P150, V11, V12, V15 P083, P090, P119, P127 P124 P045 C097 C097 C097 C103, P031, P075, P113, P118, P151, P157, P176, P179 C018 P061, P138 V11 P064 Ghanemi B Gharbi M Ghariani R Ghorbel J Ghozzi S Golli M Gomez-Orozco W Grill R Guermazi Y Guetta T Guetitcha SE Gutierrez E Guille F H Hachicha J Haddad B Haddad N Hadj Slimen M F Faix A Fakhfakh H Farhane S Fekak H Feki W Felip N Fennouri M Ferhat R Fitouri Z Fodha M Fourati H Fournier F Frachet O Fredj N Frikha I Ftirich F C013, C014 C006, C025, C084, C089, C090 P007, P069, p087, P106, P110, P111 P143, p180, P182 P009, P165 P002, P031, P046, P061, P062, P112 P126, P138, P139, P150, C015, C035, C043, C104 C044 C079 V22, V26 C076 C003, C069, C077, C083, P038 P122, P135, P146, P156, P160, P170 P166 P069 C024, V21, V25 C067 C063, P171 P109 P081 G Gabsi M Gandoura M Gannouni A Garbouj N Gargouri MM Garrab M Gassara M Gategno B Gati A Ghezala W C051, C052, C053, C054, C056 C096, C097, P030, P064, P153, V04 V05, V07, V09, V13 P074, P125 P120, P173 C100, C105, P021, P085, P086, P102, V08 P156, C083 C027, C102, P033, P065, P117, P145 C084, C090, c101, P006, P013, P066 P067, P076, P094, P095, P111, P144 P181, P182 C011, C065, C067 P010, P025 C022, P004, P009, P116, P129, P171 P177 P175 C062, P001, P020, P078, P099, P100 P101 P073 C012, C028, C042, C064, C068 P015, P024, P026, P028, P032, P037 P040, P084, P103, P105, P136, P164 P168 C012, C028, CO39, C040, C042 C064, C068, P136, P164, P168 P128, P162, P173 P148, P149 P148, P149 P056 V023 V27 C023 Cf08 Hadjkacem A Hafsa C Hafsa CH Hafsia G Haillot O Hajri M Halila M Halouas M Hamdoun M Hammami A Hammami H Hamza HA Hanich M Hanich T Hanna Z Haouet S Haroun Harzallah K Helal M Hellara W Hendaoui L Henry N Herrero J Hidousi A Hmida B Hmida J Hmida N Hmidi M C037, P106, P109, P110, P111 P166 P063 C006, C036, C084, C090, C101 P006, P007, PO94, PO95, P106 P123, P182 P109 P003, P054, P071, P072, P091, P120 C095, P162, P173, P177 C001, C003, C004, C023, C026 C044, C045, C066, P048, P077, P079, P097, P147, P152 Cf01 C057, P085, P086, v002, v024 C062, P001, P020, P078, P099, P100 P101 C039, C040 C019, C020 C057, C060, C082, C099, P022 P086, P132 C040 P038, P045, P120, P137 V09 C051, C052, C053, C054, C056 P064, P153, V04, V05, V07, V13 C002 P016, P057, P081 C021 C039, C040 C083, C106, P122, P154, P160, P170 C022, C063, C095, P004, P005, P009, P014, P036, P049, P055, P116, P128, P167, P165 Cf04, P092 C011 C032 C007, C009, C010, C027, C029, C030, C031, C061, C085, C093, C094, C102, P033, P038, P039, P058, P060, P063, P065, P089, P096, P117, P145, P158, P161, P045, P137, C039, C040 P072 C071, C077, C083, C106, P047, P070, P121, P122, P154, P156, P160, P170 130 Horchani A Homsy Y C001, C003, C004, C005, C023 C026, C044, C045, C066, C069 C071, C072, C077, C083, C098 C106, P016, P029, P047, P048, P057, P070, P077, P079, P080, P097 P121, P122, P134, P135, P141, P146 P147, P152, P154, P156, P160, P170 Cf09, Cf10 Kiassi A Kourda N Kriaa S Krichen I I Ibn Zahir M Khouni H P064 Ktari M C012, C028, C042, C064, C068 P024, P026, P027, P028, P032, P037 P040, P084, P105, P136, P168, P164 P019 C073, P023, P041, P042, P043, P044 P050, P051, P052, P053, P055, P132 P172 P003, P054, P071, P072, P091, P120 P162, P173 C060, C105, P042, P072, P132, P172, P178 C016, P059, P085, P159, P174, V06 J L Jaidane M Jallouli H Joual A Jarbouï L Jarraya H Jelali A Jemni M Jerbi Omezzine S Jradi A Jradi MA Jung L C007, C009, C010, C027, C029 C030, C031, C041, C061, C085 C093, C094, C102, P012, P033, P039, P058, P060, P063, P065, P082 P089, P096, P117, P131, P142, P145 P158, P161 C090, C101, P066, P067, P076, P094, P109, P110, P143, P144, P181 C015, C035, C043, C050, C092 C103, C104, P002, P031, P046, P061, P062, P075, P083, P090, P112 P113, P114, P118, P119, P126 P127, P138, P139, P150, P151 P157, P176, P179, V11, V12, V15 P035 P073 P166 C015, C035, C043, C050, C062 C103, C104, P001, P020, P075 P078, P083, P090, P099, P100, P101 P112, P113, P114, P119, P126, P127 P138, P139, P150, P151, P157 P120, P137, P038, P045, P162 P033 C027, C102, P082, P117, P131 C107 K Kacem B Kacem H Kallel Y Kanoun S Karam G Karoui A Kasmaoui E Kchir N Ketata H Khadimallah Z Khamlu A Khedher A Khelil M Khiari R P093 P124 P084 P095 C038 C037 P088, P098, P104 C003, P016, P057, P081 C006, C025, C036, C037, C084 C089, C090, P006, P007, P011 P013, P066, P067, P068, P076, P109 P111, P123, P143, P144, P163, P180 P181, P182 P091 P148 C033, P107, P108 C015, C104, P002, P126, V12 C012, C028, C042, C064, C068 P015, P017, P018, P024, P026, P027 P028, P032, P037, P040, P084, P103 P105, P136, P164, P168 Laadhar M Lacheb N Lahmandi M Laifi A Lajmi N Lakmichi A Lakmichi M Leclers F Lefi M Lazrak M Lobel B P056 C022, P004, P055, P129, P165, P167 P171 P124 P038 P010, P025 C054, V05, V07, V13 C051, C052, C053, C056, P030 P064, P153, V04, V09, V01, V14 C022, C063, C095, P004, P005, P009, P014, P049, P055, P116, P128, P129, P165, P167, P171 P177 Cf07, P088, P098, P104 Cf02 M M’sakni I Maamouri F Maatouk M Magali G Mahmal H Makhlouf F Malghich A Malhomme E Manaa J Maniere P Marrakchi R Masková V Masmoudi H Masmoudi L Massoud W Mechri M Mehdid Mejri R Mekki M Mekni A Ménard Menif E Messai Y Mezian F P015, P017, P018, P026, P027, P028 P037, P164 P016, P057, P081 P071 C038 P030 C019, C020 P031, P034, P127, P140 V01 C039, C040 C107 P025 P148, P149 P006 P095 C024, C055, C058, V18, V21, V22, V23, V25, V26 C012, C028, C042, C064, C068, P017, P018, P024, P026, P027, P028, P032, P037, P040, P084, P103, P105, P136, P164, P168 C021 C005, C023, C026, C045, C098 P077, P080, P097, P121, P134, P141 P152, P154 P003 P016, P057, P081 C014 C069 P025 C015, C018, C035, C043, C050 C092, C103, C104, P002, P031, P034, P061, P062, P075, P083, P090 P112, P113, P114, P115, 131 Mezzigue C Mhiri A Mhiri M N Miaoui A Mkaouar S Mnif J Mnif Z Mohamed Belkacem R Monod P Mosbah AF Moudouni MS Moussa A Mseddi A Muet F P118, P119 P126, P127, P138, P139, P151 P157, P176, p179, V11, V12, V15 C040 C040 Cf11, C006, C025, C036, C037, C070 C084, C089, C090, C101, P006 P007, P011, P013, P066, P067, P068 P076, P087, P094, P095, P106, P109 P110, P111, P123, P143, P144, P163, P180, P181, P182 P092 C006, C090, P109, P163, P182 C036, C037, P035, P056, P069, P073 C036, P035, P069, P073 P175 V01, V14 Cf 05, C007, C009, C010, C027, C029 C030, C031, C041, C061, C085 C093, C094, C102, P012, P033, P39 P058, P060, P063, P065, P082 P089, P096, P117, P131, P142, P145 P158, P161 C051, C052, C053, C054, C056 C097, P030, P064, P153, V04, V05 V07, V09, V13 P005, P049, P171 P006 V01 P150, V11, V12, V15 R Rabii R Reda RK Ramdan M Rebaï J Rebai N Rébillard X Rischmann P Rmiza K S Saad H Saadallah L Saghir H Saghir O Saghir W Saheb N Sahnoun A N Nader N Njim L Nouira K Nouira Y Nouri A C107, P148, P149 P014 C069 C003, C004, C005, C066, C069 C071, C072, C077, C083, C098 P029, P047, P048, P097, P121, P122 P135, P146, P147, P152, P154, P156 P160, P170 P003 Sahnoun D Saidi R Sakka M Salem R Sallami S O Ouarhani S Ounaies A Ouni A Ouni M Ouslim P025 C062, P001, P020, P078, P099, P100 P101, C016, C034, P010, P041, P043, P044, P108, P174, V06 P050, P051, P052, P053 C021, C078 P Pacheco Ph Palascak P Pamplona M Papavero R Passas Peneau M Peyrat L C059, V19, V20 C107, P148, P149 C032, C079 C107 C079 C012bis C058, V18 Q Querfani B C015, C043, P002, P061, P062, P114, P115, P126, P138, P139, C015, C035, C043, C050, C103 C104, P002, P031, P034, P061, P062 P075, P083, P090, P112, P113, P114 P115, P119, P126, P127, P138, P139 P150, P151, V11, V12, V15 C023bis C018 P069 C024, C037, C055, C058, V17, V21 V22, V23, V25, V26 C013 Cf22 P166 Sansévérino R Sameh A Sarf I Sassi A Sauvain JL Sayoud R Sebe P Segui B Sellam A Selmi S Sennour K Sfaxi M C022, C063, C095, P004, P005, P009, P014, P049, P054, P055, P116 P120, P128, P129, P165, P167, P171 P173, p177 P074, P125 P064 C051, C053, C054, C056, C096 P153, V04, V05, V07, V09, V13 C052 C024, C055, C058, V18, V21, V22 V23, V25, V26 C006, C025, C037, C070, C084 C089, C090, C092, p007, P035, P106 P109, P110, P111, P123, P143, P180 P182 P035 C022, C063, C095, P004, P005, P009, P014, P049, P055, P116, P128 P129, P165, P167, P171, P177 P038, P137 P003, P054, P071, P072, P091, P120 P129, P162, P167, P173 C001, C003, C004, C005, C023 C026, C044, C045, C066, C072 C098, P029, P048, P077, P079, P080 P097, P121, P134, P135, P141, P147 P152 Cf17 C002 C051, C052, C053, C054, C056 C097, P030, P064, P153, V04, V05 V07, V09, V13 P137 C107, P148, P149 C008, P008 C011, C065 C013 C040 C016, P059, P085, V06 P175 C016, C017, c033, C034, C046 C047, C057, C060, C073, C080 C081, C082, C099, C100, C105 P021, P022, P023, P025, P042, P043 P059, P085, P086, P102, P107, P108 P132, P159, P172, P174, P178, V02 V06, V08, V10, V24 132 Skhiri L Slama A Slim I Smaâli H. ch Smaili F Soulillou JP Staerman P074 C007, C010, C029, C030, C031 C061, C093, P012, P060, p082 P089, P117, P131, p142, P145 C040 C012, C028, C042, C064, C068 C076, P024, P026, P027, P028, P032, P037, P040, P084, P103, P105 P136, P164, P168 C074, C086, C087 C038 C014 Znaïdi Sabegh N P015, P017, P018 T Taleb Bendiab Dh Thabet I Thibault P Tligui M Toffahi M Traverse G Traxer O Tremeaux C049, C075, P130, P155, V16, V17 P012, P082 C011, C065, C067 C065, C067 C022, C063, C095, P004, P005, P009, P014, P049, P054, P055, P071 P091, P116, P120, P128, P165, P173 P148 Cf06, C011, C065, C067 C014 U Urban M P148, P149 V Valiquette L Villacampa F Cf18 C079 W Walha K C090, P056 Y Yacoubi H Yaich S Youcef D Yousfi MJ Youssef A P064 C036, C037, P106, P109, P110, P111 C021 C049, C075, P130, P155, V16 V17 C007, C010, C029, C030, C031 C061, C088, C093, C102, P012 P033, P065, P082, P089, P117, P131 P142, P145, P161 Z Zaghouani H Zahra M Zaini R Zakhama W Zakhama A Zaky IM Zamd M Zemmouri A Zermani R Zhioua M Zitouna MM Zmerli S P054 P074, P125 P088, P098, P104 C027, P012, P033, P065, P082, P131, P142, P161 P116 C002 C018 C035, P090, P112, P133 C073, P023, P041, P042, P050, P051, P052, P053, P172 C019, C020 P016, P057, P081 C033, P107, P108 133