Document PDF - Réseau québécois des villes et villages en santé

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Août 2007, volume 15 N° 2
Le bonheur municipal
[
B u l l e t i n d u R é s e a u q u é b é c o i s d e Vi l l e s e t Vi l l a g e s e n s a n t é
]
» NUMÉRO SPÉCIAL «
Prix d’excellence et mentions de mérite 2007
Un cocktail d’innovations et de réussites collectives
Ce numéro spécial du Bonheur municipal vous présente les vingt-trois
projets soumis au concours des Prix d’excellence 2007 du Réseau
québécois de Villes et Villages en santé.
Comme vous pourrez le constater, plusieurs centaines de citoyens, bénévoles, partenaires de divers secteurs s’engagent en faveur de la qualité
de vie. Des projets novateurs qui répondent à différents besoins émergent
un peu partout dans les municipalités québécoises. Ces réalisations,
nous les avons trouvées inspirantes et exemplaires. «
Les vélos communautaires adaptés
Proposition de la Ville
de Victoriaville
Le jury a trouvé remarquable le fait que ce
milieu cherche continuellement à innover
pour favoriser l’intégration des personnes
handicapées. L’implication de plusieurs
bénévoles est un autre point fort de ce
projet. Le jury tient à souligner de façon
particulière la qualité du dossier soumis.
Ces derniers ont particulièrement apprécié
de voir comment les personnes en charge
travaillent dans un esprit d’auto évaluation
visant l’amélioration continue du projet.
Aux yeux du jury, ce projet constitue un
bel exemple pouvant inspirer d’autres
milieux et devenir un modèle à suivre pour
l’intégration des personnes handicapées.
Une activité permettant de s’intégrer dans
la communauté, n’est-ce pas là le début
d’une participation sociale pour devenir des
citoyens à part entière.
En 1999 la Ville de Victoriaville se dotait d’une
politique d’accessibilité universelle dont
l’application ne pouvait se faire que par le
développement d’un étroit partenariat avec les
organismes communautaires du milieu, œu-
vrant auprès des personnes handicapées. C’est
donc à leur suggestion que le projet de Vélos
communautaires adaptés a pris forme.
En joignant des vélos adaptés pour les personnes à mobilité réduite à la flotte des vélos
communautaires de la vélo gare (en place
depuis 2000) le projet permet d’offrir un service
accessible et abordable, une meilleure prise en
charge du service par la communauté tout en
favorisant la participation sociale des clientèles
ayant des limitations. Cependant, le rayonnement du projet va bien au-delà de l’accessibilité
au service : par l’intérêt qu’il suscite dans la
communauté, les personnes à mobilité réduite
font la démonstration qu’il est possible pour
elles de pratiquer les mêmes activités et
d’utiliser les mêmes services. Et doucement,
s’apprivoise la différence…
Victoriaville est la seule municipalité à offrir
un tel service au Québec. En plus d’avoir
participé financièrement à l’achat des vélos
adaptés, la municipalité de Victoriaville assure
l’encadrement et la mise en service par les
infrastructures de la vélo gare.
Pour plus d’information sur le projet,
M. Marc Largie, coordonnateur du comité
Victoriaville en santé au 819 357-8247. «
sommaire
1-3»
Prix d’excellence 2007
— Les vélos communautaires adaptés
—
—
4-6»
Victoriaville
Ma ville, ma vision, mon avenir
Salaberry-de-Valleyfield
Agir « Vert »
Sainte-Cécile-de-Milton
Les sept mentions
— Une salle multifonctionnelle
Barraute
1
— Grandira qui lira
—
—
—
Montréal-Nord
Oui ! Les gars aussi…
Notre-Dame-du-Nord
Sainte-Rose en blanc
Laval
Programme montréalais de soutien
à l'accompagnement en loisir
pour les personnes ayant
des limitations fonctionnelles
Montréal
— Centre de Services Récréatifs
—
et Culturels de Sainte-Béatrix
Sainte-Béatrix
La passion d'y vivre : la communauté
et les partenaires se concertent
en faveur des jeunes
Trécesson
7-12» D’autres histoires inspirantes…
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Prix d’excellence
Ma ville, ma vision, mon avenir
Proposition de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield
Le concept est unique et innovateur grâce à
l’ampleur de l’événement qui consistait à faire
profiter les jeunes d’une centaine d’ateliers et
de visites concernant entre autres, la connaissance de soi et du milieu, patrimoine et art,
employabilité et formation. Ils ont également
réalisé un livre et une exposition de photographies et de textes pour faire découvrir aux
adultes leur vision de la ville et pour crier haut
et fort que les jeunes ont leur place chez eux.
Ce projet est avant tout une démarche qui a
transformé positivement et significativement
la vie de dix jeunes qui ne pensaient plus avoir
leur place chez eux. Le majorité des participants sont retournés aux études ou se sont
trouvé un emploi. Tous ont manifesté le goût
de demeurer à Salaberry-de-Valleyfield et sont
devenus des bénévoles dans plusieurs organisations. De nombreuses personnes âgées font
désormais un détour pour d’adresser aux
jeunes alors qu’elles s’en détournaient par peur.
Les membres du jury ont particulièrement
apprécié le caractère novateur de ce projet
qui vient démontrer concrètement comment des jeunes peuvent s’engager avec
intelligence et créativité dans la réalisation
d’un produit de grande qualité. Le jury a
aussi apprécié l’aspect intergénérationnel
de cette initiative. Plusieurs adultes ont
cru au potentiel de ces jeunes et se sont
engagés à les aider et les former. Enfin, les
retombées positives ont contribué à assurer
la pérennité de l’opération. Il importe aussi
de mentionner l’implication de plusieurs
dizaines de partenaires et du soutien
de la Ville.
Sensibiliser la population sur les réalités
vécues par les jeunes et sur lesquelles les
adultes ferment souvent les yeux.
Le Musée de société des Deux-Rives et
l’organisme Partenaires pour la revitalisation
des anciens quartiers, sont les initiateurs du
projet qui a permis à des jeunes de reprendre
confiance en eux, d’intégrer un emploi ou de
retourner aux études en plus de réaliser qu’ils
ont leur place dans la ville. Ce projet rassembleur et innovateur est le fruit d’un partenariat
de soixante organismes.
Le projet en est à sa deuxième édition et un
nouveau groupe de jeunes a débuté en avril et
réalisera un livre et une fresque photographique extérieure portant sur les préjugés dont
sont victimes les personnes handicapées,
d’origine ethnique, homosexuels, etc.
Pour plus d’information,
M. Michel Vallée, coordonnateur
à la vie culturelle et communautaire
au 450 370-4395 ou par courriel :
[email protected] «
À l’heure où les pertes d’emplois massives
frappent la région campivallensienne, le projet
Ma ville, ma vision, mon avenir, a permis à
10 jeunes de la rue pour qui la vie n’a pas
toujours été facile, leurs amis, leurs familles et
plusieurs milliers de citoyens de reprendre
confiance en l’avenir.
Intergénération © Joëlle Regnier
Deux générations qui échangent. Une amitié qui se crée. Ils apprennent
ensemble sans se juger.
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La joie d’une liberté absolue et la tristesse de ne plus pouvoir s’évader. « Mon chat peut s’en aller partout, mais ma grand-mère, elle, ne peut plus bouger. »
© Steve Bourdonnais
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Agir Vert
Proposition de la municipalité de Sainte-Cécile de Milton
Le jury a retenu ce projet car il constitue
un très bel exemple de leadership municipal
en matière de développement durable.
Cette initiative démontre comment une
vision claire et stratégique peut avoir des
retombées locales et régionales. De plus,
l’initiative a vu le jour grâce à un
partenariat. La participation citoyenne a
contribué au succès de l’initiative
notamment des élèves de l’école de SainteCécile de Milton qui se sont mobilisés avec
engagement et fierté en faveur du
développement durable de leur milieu.
Le titre du projet Agir Vert illustre la volonté
du conseil municipal de la municipalité de
Sainte-Cécile de Milton d’aller vers l’avant
pour développer des actions écologiques
durables. Le comité Agir Vert mis sur pied en
2006 décrit ainsi son action : Agir, c’est poser
des actions citoyennes responsables, prendre
des décisions municipales cohérentes avec la
vision à long terme du conseil et faire preuve
d’un leadership environnemental au plan
régional. Vert, c’est agir vers un but commun
par de petits projets et de grandes actions pour
créer un environnement sain et un milieu de
qualité pour les citoyens.
Le maire, M. Paul Sarrazin, très impliqué dans
le comité Agir Vert, demeure fermement
convaincu que le développement d’une conscience pointue de l’environnement passe par
l’information et la sensibilisation des conseillers
municipaux. Ainsi, dès son entrée en fonction,
le conseil municipal a statué sur l’importance
de prendre des actions concrètes immédiates
et adopté un plan directeur précis pour 2006.
Le projet Agir Vert repose sur trois axes :
■ la protection de l’environnement avec
la diminution du volume de déchets
domestiques et l’augmentation du volume
de matières recyclables résidentielles,
l’inventaire et la préservation des milieux
Le projet Agir Vert répondra à long terme
au besoin des citoyens d'avoir une vision
d'un développement durable axé sur le
respect de l'environnement et la gestion
responsable des ressources.
et des ressources à grande valeur écologique
et diminuer les gaz à effet de serre ;
■ l’embellissement du milieu de vie en
supportant les organismes locaux dans
l’aménagement et le maintien de milieux
de vie et de loisir sains et écologiques, le
développement du sentiment d’appartenance des citoyens à l’égard de leur
environnement et l’aménagement des
infrastructure permettant des économies
d’énergies ;
■ l’amélioration de la santé et de l’hygiène de
vie en faisant respecter les normes concernant les installations septiques afin d’éviter
la contamination du sol, de l’eau et de l’air,
et encourager le compostage domestique
par l’éducation des gens sur le sujet.
Agir Vert est une idée de la municipalité reprise
par la population qui s’est approprié le dossier,
ce qui lui donne tout son sens. Les citoyens et
les conseillers municipaux ont développé un
fort sentiment de fierté et d’appartenance, et le
leadership environnemental exercé par la
municipalité de Ste-Cécile de Milton se
répercute sur d’autres municipalités, comme
un bon exemple de municipalité écologique
responsable.
Pour plus d’information, Mme Jacqueline
Meunier, conseillère municipale responsable
du comité Agir Vert au 450 378-1942 ou par
courriel : [email protected] «
Activités avec les enfants de l’école primaire de Sainte-Cécile de Milton
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Les septs
Mentions
Une salle multifonctionnelle
Proposition de la municipalité de Barraute
Le jury a particulièrement apprécié de voir
comment les acteurs impliqués se sont
mobilisés pour optimiser l’utilisation d’une
salle et la rendre accessible à l’ensemble de
la communauté. Cette initiative originale
favorise la polyvalence d’un équipement
qui sert de lieu de rencontre pour la
communauté et contribue à valoriser les
jeunes autour d’enjeux culturels.
Privée d’une salle de spectacles adéquate,
la population de Barraute s’est mobilisée
de manière extraordinaire pour transformer le
gymnase de l’école primaire en une salle
multifonctionnelle de 450 places. Qualifié
comme un des plus beaux projets à être
réalisés à Barraute dû à l’enthousiasme suscité
auprès de la population et les organismes, la
salle multifonctionnelle permet de monter des
pièces de théâtre, des spectacles locaux ou en
provenance de l’extérieur.
Conscient de la nécessité de se doter d’un
endroit plus propice à la création et à la
production culturelle des élèves du primaire,
c’est un groupe de parents, l’organisme de
participation parentale, (OPP) qui est à l’origine
du projet. Un partenariat École-Famille-
Communauté a été formé, et la municipalité
impliquée dans la planification du chantier, a
appuyé financièrement le projet.
Tous les organismes du milieu ont su créer un
partenariat indéfectible tout au long du projet
qui assure à la population de Barraute et du
secteur des coteaux, un lieu culturel facile
d’accès qui améliore de façon manifeste la
qualité de vie de l’ensemble de la collectivité.
Pour plus d’information sur le projet,
Mme Jeanne Grenier au 819 734-6680 ou
par courriel : [email protected] «
Grandira qui lira
Proposition de l’Arrondissement Montréal-Nord
Ce projet a retenu l’attention du jury car il
est le fruit d’un partenariat solide et d’une
démarche rigoureuse. La contribution des
bénévoles et des adolescents auprès des
enfants et l’adaptation du programme aux
réalités de cette communauté ont assuré la
réussite du projet.
Le nom du projet Grandira qui lira mis en place
en 2004 par le comité nord-montréalais du
programme provincial Éveil à la lecture et à
l’écriture (ÉLÉ) est explicite quant à sa raison
d’être : éveiller les tout-petits à la lecture et à
l’écriture afin de leur permettre d’actualiser
leur potentiel et ainsi, arriver prêts à l’école.
Plusieurs études démontrent que les enfants
de milieu défavorisé arrivent à l’école avec
2000 heures de moins de littératie que la
moyenne des enfants et qu’ils courent ainsi
de plus grands risques de connaître un échec
scolaire (53 %) comparativement à (15 %) chez
les enfants de milieu favorisé.
Des parents mieux outillés pour stimuler
leurs enfants, pour les aider à s'ouvrir au
monde de l'imaginaire par la lecture, et des
tout-petits qui développent le goût de lire
ont forcément des impacts sur la santé.
Proposé conjointement par l’Arrondissement
Montréal-Nord et le Comité promoteur de
Montréal-Nord en santé, le projet Grandira qui
lira fait partie du volet 3 du projet Soutien
aux jeunes familles défavorisées (PSJF) de la
Démarche-action Montréal-Nord. Réunissant
une vaste coalition d’acteurs, le projet s’adresse
aux enfants de 0 à 5 ans de tout le territoire et
il rejoint toutes les personnes de leur entourage.
dément pas au fil du temps. Ils réussissent à
rejoindre de plus en plus de familles avec de
jeunes enfants et les résultats sont perceptibles
dans le milieu. À titre d’exemple, citons la
bibliothèque municipale qui a vu sa clientèle
croître de façon substantielle depuis la création
du projet. De plus, le fait que les activités
soient intégrées dans les plans d’action de
chacun des partenaires assure leur continuité.
L’originalité du projet se situe dans le fait que
le programme ÉLÉ a été intégré dans le PSJF
lui-même relié à la démarche de revitalisation
urbaine intégrée, déjà en cours.
Pour plus d’information sur le projet,
Mme Céline Dénommée pour MontréalNord en santé au 514 328-4166
ou par courriel à [email protected] «
Les partenaires du comité restent mobilisés
et font montre d’un enthousiasme qui ne se
Oui ! Les gars aussi…
Proposition de la municipalité de Notre-Dame-Du-Nord
Le jury a été impressionné par le courage
des victimes qui ont accepté de témoigner
pour aider d’autres. Il faut aussi souligner
le sens de l’écoute et l’audace des
intervenants qui ont su accueillir l’expression d’un besoin ou d’une réalité et
favoriser la réalisation d’un projet concret.
Bref, une initiative exemplaire visant une
problématique trop souvent ignorée et
pourtant bien réelle.
L’idée de la production d’un film sur l’abus
sexuel fait aux garçons complète une série de
4
capsules déjà réalisées dans le cadre du projet
Parles-en. Les objectifs du film de 45 minutes,
visent à faire comprendre aux victimes d’abus
sexuel l’importance de dénoncer ce qu’ils ont
subi auprès de personnes compétentes tout
en sensibilisant la population et les jeunes
surtout, au fait que l’abus sexuel au masculin
existe bel et bien et qu’il entraîne des
conséquences lourdes.
Le projet est innovateur en ce qu’il traite
pour la première fois d’une réalité spécifique
vécue par des hommes abusés sexuellement.
Les résultats sont plus que probants, car avant
même la sortie du film, huit victimes ont
déjà parlé librement de leurs abus lors de
discussions avec des intervenants sur les
plateaux de tournage.
Produit avec le support de la municipalité, la
contribution de multiples partenaires institutionnels et communautaires et le concours
exceptionnel des victimes d’abus, le film a été
lancé le 17 mai dernier. Il sera rendu disponible
dans toutes les écoles du Témiscamingue.
Pour plus d’information sur le projet,
M. Jean-Paul Perrault président de NotreDame-Du-Nord en Santé au 819 723-2100 «
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Sainte-Rose en blanc
Proposition de Ville de Laval
Le jury a retenu ce projet car il est le fruit
d’une vaste mobilisation impliquant une
trentaine d’organismes et soixante-dix
artistes qui ont mis la main à la pâte pour
assurer le succès de l’événement. Un
exemple de réussite car la population était
aussi au rendez-vous.
Sainte-Rose en Blanc, c’est une grande fête
hivernale que propose Ville de Laval aux
citoyens qui participent en grand nombre aux
diverses activités culturelles, patrimoniales,
artistiques, sportives et de plein air qui se
déroulent à la Berge des Baigneurs située au
cœur du Vieux Sainte-Rose.
La municipalité coordonne toutes les étapes
du projet en concertation étroite avec les
partenaires dont la participation se traduit
notamment par l’intégration de la fête dans
leur calendrier d’activités. Présents dans la
planification et l’évaluation de l’événement,
les partenaires et les organismes du milieu
préparent et réalisent des activités comme
l’exposition des œuvres des artisans, un
concours littéraire pour les Lavallois qui ont
présenté une vingtaine d’œuvres lors de la
troisième édition, en 2007.
L’événement qui s’adresse aux familles et aux
personnes de tout âge, se tient sur trois fins de
semaine, au cœur de l’hiver, tout en permettant
aux citoyens de « survivre aux intempéries de
l’hiver » offre l’occasion de découvrir les
richesses culturelles et patrimoniales de même
que le potentiel du quartier de Sainte-Rose.
Pour plus d’information sur le projet,
M. Luc Latulippe, coordonnateur à la vie de
quartier, au (514)978-8905 ou par courriel :
[email protected] «
Programme montréalais de soutien à l’accompagnement en loisir
pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles
Proposition de la Ville de Montréal
Le jury a particulièrement apprécié ce projet
car il a contribué concrètement à améliorer
la qualité de vie d’un grand nombre de
personnes qui ont des limitations fonctionnelles. L’engagement de la Ville, des
partenaires et des citoyens a largement
contribué au succès de l’initiative.
Lors du Sommet de Montréal en juin 2002, les
organismes représentant les personnes avec
des limitations fonctionnelles ont demandé à
la municipalité de faciliter plusieurs accès dont
celui favorisant les activités de sport et de
loisirs. L’organisme AlterGo qui représente
85 organisations a assumé un leadership en ce
domaine, en collaboration avec la municipalité
qui est responsable du programme municipal.
La Ville de Montréal est la première
municipalité à se doter d’un programme
d’accompagnement avec une enveloppe
financière récurrente.
Activité de voile adaptée au camp de jour de Viomax dans l’Arrondissement Côte-des-Neiges/Notre-Dame de-Grâce à Montréal à l’été 2006.
© Centre Viomax.
mais aussi pour favoriser l’ouverture de la
population face aux limitations, l’apprentissage
des différences et aussi, l’adaptation aux
pratiques de loisir.
Le programme a été officiellement adopté
en 2006 et la Ville de Montréal a élaboré en 2007
un plan d’action en matière d’accessibilité universelle qui a fait l’objet d’une concertation entre
les 6 organismes du milieu représentant près de
130 organisations. Une des dimensions du plan
d’action concerne l’accompagnement en matière
de loisir, élément essentiel au programme.
Pour les personnes à mobilité réduite, le fait
de participer aux activités leur procure un bien
énorme. D’abord pour leur intégration sociale,
5
Pour plus d’information, M. Olivier
Beausoleil, conseiller au développement
social au 514 872-9776 ou par courriel :
[email protected] «
Grâce au programme d’accompagnement en loisir, les enfants vivant avec
une déficience peuvent participer au camp de jour. Cette photo, prise à l’été
2006, nous montre deux enfants du camp de jour de Viomax à Montréal.
© Centre Viomax
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Centre de Services Récréatifs et Culturels de Sainte-Béatrix
Proposition de la municipalité de Sainte-Béatrix
Cette communauté rurale a su innover et
se mobiliser autour de ce projet visant à
diversifier l’utilisation d’un équipement afin
que le plus grand nombre de citoyens
puissent en profiter. Le jury pense que
l’initiative peut servir de modèle pour
d’autres petites communautés qui souhaitent se doter d’un équipement similaire.
Suite à la décision de relocaliser la patinoire
au centre de la municipalité, sur un site plus
central, facilement accessible et fonctionnel,
l’idée de la construction d’un préau qui
couvrirait cette patinoire, proposée par le Club
optimiste en 1999, a fait son chemin.
Le projet suscite de multiples occasions
d’échanger et de partager avec d’autres
personnes sur tous les aspects de la vie
dans une petite communauté.
En plus d’offrir la possibilité de pratiquer le
patinage et le hockey, les nouvelles installations
permettent aux plus jeunes comme aux plus
grands de profiter des installations pour
l’exercice d’activités sportives diversifiées
comme le ballon panier, la pétanque etc. C’est
un lieu privilégié également pour y présenter
des expositions et des spectacles.
Maître d’œuvre du projet, la municipalité a été
impliquée tout au long du processus, appuyée
par une armée de bénévoles qui ont consacré
de leur temps et leur argent pour la réalisation
de la majorité des travaux. Sceptique au
départ, la population a dû reconnaître qu’avec
de l’entraide et la coopération, il est permis
même à une petite municipalité de réaliser de
grandes choses.
Pour plus d’information M. Normand
Montagne, conseiller municipal
au 450 883-2245 poste 222 ou par courriel :
[email protected] «
La passion d’y vivre :
la communauté et les partenaires se concertent en faveur des jeunes
Proposition de la municipalité de Trécesson
Le jury a particulièrement apprécié cette
initiative originale qui a connu du succès
grâce au dynamisme exceptionnel d’un petit
milieu, au leadership fort de la municipalité
et à la grande participation des citoyens. De
plus, le jury a remarqué comment le projet
vise plusieurs dimensions des trois pôles du
développement durable dont la solidarité
intergénérationnelle.
Devant le nombre élevé de plaintes signalées
concernant les méfaits produits par les jeunes,
surtout le soir, autour de l’école et de l’église,
le comité La Ferme Villemontel : en santé à
Trécesson a proposé à la municipalité des
stratégies visant la mobilisation de la population
en faveur de la sécurité et la protection des biens
personnels et publics.
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En étroite collaboration avec la municipalité,
un code d’éthique élaboré en concertation avec
les citoyens jeunes et adultes, a été réalisé et
distribué auprès des familles et des partenaires
de tout le territoire ; outil de l’engagement
collectif, il a permis de mobiliser la population
autour de valeurs communes et partagées.
Développer des conditions favorables pour
construire un milieu où il fait bon vivre et
des approches pour faire en sorte que les
adolescents soient actifs et engagés dans le
futur, dans leur communauté.
En plus d’améliorer la sécurité des équipements
publics utilisés par les 14-17 ans et d’organiser
des activités de prévention et de protection des
biens et des personnes, le projet met l’accent sur
le renforcement de l’estime de soi et la capacité
des jeunes d’agir en prévention. Des moyens
pour favoriser l’action des jeunes en matière de
sécurité communautaires en lien avec la
population de Trécesson font partie intégrante
du plan d’action proposé.
Depuis l’implantation du projet, la population
a rompu le silence qui entourait cet épineux
problème de vandalisme et collabore avec les
partenaires impliqués, au vaste mouvement
de collaboration et participation à la solution
des difficultés. De plus, les jeunes y participent
comme citoyens à part entière.
Pour plus d’information, Mme Nathalie
Dion, présidente du Comité La Ferme,
Villemontel : en santé à Trécesson
au 819 732-8322 ou par courriel :
[email protected] «
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D’autres histoires inspirantes …
Au cœur de la démarche, présente dans tout le processus de
concertation, de planification et d’évaluation, la municipalité de La Doré,
membre actif du comité du centenaire, a contribué financièrement à la
réalisation des activités, tout en veillant à leur bon déroulement.
» Cent ans de solidarité et de labeur
Proposition de la Municipalité de La Doré
La communauté a été mobilisée de façon concertée et structurée dans
la planification de la démarche et l’esprit de solidarité typique des
citoyens de La Doré à fait son œuvre dans la réalisation des activités.
Dans le but de poser un regard sur le passé et de s’en inspirer pour bâtir
l’avenir, forte de l’appui des 28 organismes du milieu, la municipalité
de La Doré célébrait le centenaire de la municipalité, en 2006.
Afin de favoriser une croissance démographique positive dans un milieu
rural fortement touché par une chute constante du nombre de ses
habitants, et de resserrer les liens d’appartenance à leur milieu, des
activités à caractère social, sportif et culturel organisées en étroite
collaboration avec la population, se sont déroulées tout au long de
l’année 2006.
Un succès sur toute la ligne. De vielles dissensions se sont atténuées,
créant un climat social plus paisible, des retombées manifestes via le
comité d’embellissement formé pour l’occasion, contribuent à améliorer
la beauté de la municipalité, à créer un sentiment de fierté et un désir
d’enracinement dans un environnement physique agréable, favorisant
le bien-être de toute la communauté.
Pour plus d’information sur le projet, Mme Catherine Bonneau,
conseillère et représentante à Villes et Villages en santé
au 418 256-3545 ou par courriel à [email protected] «
Objets de grande fierté pour l’ensemble de la communauté, les activités
auxquelles ont assisté près de 20 000 personnes, référaient à l’histoire,
la détermination des gens de La Doré, à leur culture de la solidarité,
à celle du travail et de la persévérance de toute la collectivité.
» La Fête des chemins de traverse
Forte du succès des deux premières éditions de la Fête qui consiste
principalement en un concours de labour avec chevaux et tracteurs
antiques, compétitions de VTT, cantines, kiosques, pièces de théâtre,
repas et musique, la municipalité prévoit en faire un événement
récurrent. Unique en son genre, le concours de labour pourrait être
appelé à devenir un concours d’envergure provinciale en 2008.
Proposition de la municipalité
de Sainte-Gertrude-Mandeville
L’élaboration de nouveaux projets sensibilise les gens à leur milieu et
contribue à développer un sentiment d’appartenance fort.
Donnant suite au souhait de la population de Sainte-GertrudeMandeville qui souhaitait un événement rassembleur, La Fête des
Chemins de Traverse est une initiative de Comité de développement
municipal. C’est une activité pour se rencontrer et aussi une façon
concrète de faire connaître la municipalité aux gens des environs.
» Projet d’aménagement du Parc riverain
Proposition de la Ville de Bois-des-Filion
Présente à toutes les étapes du projet, la population est consciente
de son importance et n’hésite pas à y mettre toute son énergie. Soutenu
financièrement par la municipalité qui a permis le démarrage du projet
et dégagé l’agent de développement pendant quelques mois, plus de
200 bénévoles ont mis la main à la pâte pour faire de cet événement
essentiellement rassembleur, une grande réussite.
Pour plus d’information sur le projet, Mme Julie Frappier,
présidente du Comité développement au 819 724-2244
ou par courriel à [email protected] «
par excellence pour toute la collectivité de Bois-des-Filion et des
municipalités environnantes.
L’aménagement du Parc riverain vient couronner dix années d’efforts,
de persévérance et de rigueur afin de permettre à la population de Boisdes-Filion d’avoir un accès public sur les berges de la rivière des
Milles-Iles, dans un site exceptionnel. Recueillant une forte adhésion
de la population, le projet vise à créer un espace vert et bleu, implanter
une aire de pique-nique, une aire de jeux pour les 2-4 ans et accueillir
les services d’animation de la Réserve écologique de l’île Garth.
Maître d’œuvre dans toutes les étapes de réalisation du projet, la Ville
de Bois-des-Filion s’est adjoint les conseils et les services d’organismes
et de firmes spécialisés pour faire progresser le dossier. L’originalité
du projet se situe notamment dans la création d’un lien avec la Réserve
écologique de l’île Garth et un ensemble de milieux protégés, et la mise
en place d’un lien avec la piste cyclable régionale de la Route verte.
Les travaux ont été lancés le 22 mai dernier et devraient être complétés
à la fin de l’été 2007.
L’emplacement privilégié du parc riverain favorisera la participation
de la population à des activités fauniques, de plein air, sportives
et familiales. Idéal pour les rencontres, le parc sera un lieu estival
Pour plus d’information sur le projet, M. Paul Larocque,
maire de la ville de Bois-des-Filion au 514 621-1460
ou par courriel à : [email protected] «
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Le bonheur municipal
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Numéro spécial – Prix d’excellence 2007
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» Murale Prévention
Proposition de la municipalité
de Notre-Dame -Du-Nord
En plus de les sensibiliser aux problèmes de toxicomanies, le projet a
permis aux jeunes de pratiquer leurs habiletés artistiques, de travailler
en équipe, et de développer certaines compétences.
Ayant constaté que la surconsommation d’alcool et de drogues
constitue un véritable problème chez les jeunes, Annie Gauthier, une
travailleuse de milieu du Secteur Est, a proposé à la municipalité de
Notre-Dame-Du-Nord, l’idée de faire des murales préventives : une
forme de graffiti dont les messages créés par les jeunes soulèvent un
problème qui s’accompagne d’un slogan solution.
sont toujours présentes à l’intérieur de l’École Secondaire du Carrefour
de Latulipe dans le Secteur Est du Témiscamingue.
Élaborer pour sensibiliser les étudiants, leurs parents et la population
en général aux problèmes de toxicomanie chez les jeunes, avec l’implication de 40 jeunes, 30 adultes et 60 organismes et partenaires, le projet
a permis de développer des liens d’échange et d’entraide notamment
au chapitre de l’identification des ressources disponibles sur le
territoire. Les murales préventives exposées sur le mur du corridor
Les murales ont fait l’objet de photos et une affiche a été réalisée à partir
de 4 murales choisies par les jeunes. Cette affiche est devenue un outil
utilisé pour la prévention de la toxicomanie par les autres écoles du
territoire, les Maisons des Jeunes et le Carrefour Jeunesse Emploi.
» Programme de défibrillation automatique
dans les arénas de Gatineau
d’accès aux défibrillateurs externes (DAE). Pour être efficace, celui-ci
doit être accompagné d’une formation des employés municipaux et
d’une campagne d’information auprès de la population, en insistant
sur la nécessité d’adopter un mode de vie sain et équilibré et d’être en
forme pour pratiquer un sport dynamique.
Proposition de la municipalité de la Ville de Gatineau
Le projet instauré à l’automne 2006, cadre bien avec la volonté
de l’administration municipale d’aller vers la gouvernance participative.
Les conclusions d’un avis de la Direction de la santé publique et de la
Ville d’Ottawa fait état du nombre élevé de maladies cardiovasculaires
qui se situe à un taux de 9 % supérieur à la moyenne québécoise en
Outaouais. Dans cet avis, il est démontré que les incidences d’un arrêt
cardiaque sont élevées, notamment pour les personnes pratiquant le
hockey. À titre d’exemple, il est souligné que dans les 11 arénas du
territoire, malgré l’installation de défibrillateurs, on a dénombré sept
crises cardiaques pendant la saison 2004-2005.
Répondant à la demande d’une citoyenne qui a perdu son mari lors
d’une partie de hockey, et soucieuse de la santé et de la sécurité de ses
citoyens, la Ville de Gatineau a décidé d’instaurer un programme
» Un mélange de jeunes et d’aînés
pour préparer la soupe
Proposition de la municipalité de Wentworth-Nord
Les jeunes sont notre avenir, nous devons apprendre à les connaître
et à en prendre soin.
Souvent laissés à eux-mêmes dans un milieu isolé et privé de transport,
des jeunes font face à des difficultés liées à la surconsommation d’alcool
et de drogues et au décrochage scolaire. Devant ce constat, la municipalité
de Wentworth-Nord, en collaboration avec la table de concertation, a
mis sur pied un comité jeunesse dans le but de contrer ce fléau.
8
Pour plus d’information sur le projet, M. Jean-Paul Perrault,
président de Notre-Dame-Du-Nord en Santé au 819 723-2100 «
Le projet instauré à l’automne 2006, cadre bien avec la volonté de
l’administration municipale d’aller vers la gouvernance participative.
En effet, agissant en tant que leader, la municipalité a réussi à mobiliser
les partenaires du milieu, les employés municipaux et la population
tout en s’assurant de leur collaboration tout au long du processus. De
plus, Gatineau est la première ville au Québec à élaborer un DAE dans
tous ses arénas avec un partenariat public et privé.
Pour la Commission Gatineau Ville en santé dont le mandat est
de promouvoir et d’améliorer la qualité de vie et le mieux-être de la
population de Gatineau, le projet s’avérait une solution intéressante
pour assurer la sécurité des citoyens dans les arénas.
Pour plus d’information sur le projet, Mme Linda Sabourin,
responsable de la Commission Gatineau, Ville en santé
au 819 243-2345 au poste 2182 ou par courriel :
[email protected] «
Le projet Un mélange de jeunes et d’aînés pour préparer la soupe s’adresse
aux jeunes de 10 à 17 ans et consiste à permettre à un travailleur de
milieu d’accompagner les jeunes en difficulté dans le développement
de nouveaux services et pour prendre la relève dans l’organisation des
dîners communautaires et de cuisines collectives. Tout en supportant
les jeunes dans leurs démarches pour réintégrer soit le milieu scolaire
ou le milieu du travail, le projet vise à faire de la prévention et contrer
l’isolement des aînés,
Suite aux efforts consentis, les jeunes tout en se rapprochant de la
communauté, ont une meilleure estime d’eux-mêmes et ils ont retrouvé
le goût d’avancer dans la vie.
Pour plus d’information, M. André Genest,
maire de la municipalité de Wentworth-Nord
au 450 226-2109 ou par courriel : [email protected] «
Le bonheur municipal
[ Bulletin du Réseau québécois de Villes et Villages en santé ]
Numéro spécial – Prix d’excellence 2007
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» L’escouade santé
Proposition de la Ville de Saint-Hyacinthe
Sans la collaboration humaine et financière des partenaires, Escouade
santé n’aurait jamais vu le jour.
Le projet Escouade santé est né suite aux résultats alarmants d’une étude
sur la condition physique des jeunes effectuée en 2005 chez les jeunes
de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, qui révélait que
plusieurs jeunes du troisième cycle primaire ne correspondaient pas
aux normes d’une bonne condition physique.
Les objectifs du projet visent à sensibiliser les jeunes à l’importance
d’adopter des habitudes de vie saines, et de retour à la maison, qu’ils
discutent avec leurs parents sur la démarche entreprise via le projet,
pour améliorer leur alimentation et leur condition physique.
Créé à l’automne 2006, grâce à l’organisme Jeunes en santé et la
Commission scolaire, le projet rejoint toutes les écoles primaires et
sensibilise les élèves du troisième cycle. Le projet comporte trois ateliers
de 45 minutes chacun, la saine alimentation, la pratique régulière de
l’activité physique, et la gestion du stress et la relaxation. Au cours
de l’année qui se termine, l’Escouade santé a réalisé deux interventions
d’une demi-journée dans les 30 écoles primaires de la Commission
Visite de l'Escouade Santé dans une école de Saint-Hyacinthe
© Patrick Roger
scolaire de Saint-Hyacinthe. Lors de chacune des visites, un grand
rassemblement a lieu au gymnase de l’école afin de sensibiliser les
élèves et les enseignants qui pour l’occasion, prennent part à une séance
de danse aérobique.
L’élément moteur du projet fut sans contredit la présence des nombreux
partenaires préoccupés par la santé des jeunes, qui ont collaboré au
soutien du projet de toutes les manières : la municipalité qui a fourni
les services de secrétariat et des locaux, les services de santé en prêtant
du personnel pour l’animation des ateliers, alors que d’autres l’ont
appuyé financièrement.
Pour plus d’information sur le projet, M. Jacques Berthiaume,
responsable du programme de reconnaissance au 450 778-8333
ou par courrier : [email protected] «
» Tous à la douche
salubrité de l’eau de
baignade. Un comportement simple comme de
prendre une douche avant
la baignade, une habitude
pour la vie qui a un impact
majeur lorsque adopté par
des milliers de personnes.
Proposition de la Ville de Montréal,
arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie
Prendre une douche avant la baignade, un comportement simple qui
a un impact majeur sur la qualité de l’eau dans les piscines publiques.
Dans un milieu urbain densément peuplé, les piscines publiques
constituent un apport important à la santé de la population par
la pratique de la natation. Mais pour assurer la qualité de l’eau
de baignade, un élément essentiel à la santé publique, il faut diminuer
la quantité de polluants organiques et ainsi diminuer les risques
de propagation de virus.
Le projet consiste en une campagne de sensibilisation de la population
de tout l’arrondissement et spécifiquement les jeunes et les enfants qui
utilisent les piscines, sur l’importance de l’hygiène personnelle sur la
» Piétonisation du marché Jean Talon
Proposition de la Ville de Montréal,
arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie
En tant que pourvoyeur de produits du terroir, des fruits et légumes
frais, le marché Jean Talon joue un rôle important dans la santé
nutritionnelle des gens.
Défiant les grandes tendances alimentaires de notre époque, le marché
Jean Talon accueille à chaque semaine des milliers de clients,
consommateurs ou baladeurs du dimanche qui viennent s’approvisionner en produits du terroir. C’est aussi un lieu de rencontre et
d’échange unique entre la ville et la campagne, entre les nombreuses
communautés culturelles qui ont choisi Montréal comme ville d’accueil.
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L’arrondissement a assuré
le leadership du projet,
développé et mis en place
des normes aquatiques éprouvées et organisé la campagne de
sensibilisation qui se déroule tout au long de l’année avec un moment
fort à la fermeture des classes en juin qui touchera près de 5 000 enfants.
Par ailleurs, une tournée des écoles primaires a permis de sensibiliser
quelques 10 000 élèves dans 30 écoles de l’arrondissement.
Pour plus d’information, M. Paul Bourret,
directeur de l’arrondissement au 514 872-2942 ou par courriel :
[email protected] «
L’immense popularité du marché Jean Talon n’a fait que croître au fil
du temps tout comme la circulation automobile qui est devenue trop
intense pour sa capacité d’accueil et les secteurs résidentiels limitrophes.
La construction d’un stationnement souterrain de 400 places et le
réaménagement de la circulation a permis de diminuer les impacts sur
ces secteurs. De plus, la piétonisation lors des weekends de l’été, auquel
s’ajoutera le vendredi, permet de rendre l’expérience du marché plus
conviviale et sécuritaire.
Il s’agit d’un premier projet de piétonisation d’un marché public à
Montréal. La réalisation harmonieuse dont il a fait l’objet constitue
l’élément majeur du projet puisqu’il amène un changement important
dans les habitudes les plus traditionnelles sans trop de remous.
Pour plus d’information, M. Paul Bourret,
directeur de l’arrondissement au 514 872-2942 ou par courriel :
[email protected] «
Le bonheur municipal
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Numéro spécial – Prix d’excellence 2007
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Le comité a constaté qu’en offrant une trousse d’accueil aux nouveaux
arrivants, en les informant sur les ressources disponibles, cela favorise
leur intégration. Les gens se sentent bien accueillis, sont plus heureux,
s’impliquent davantage dans les activités du milieu. Un effet d’entraînement se produit, le milieu qui a besoin de se revitaliser devient plus
attractif pour les jeunes familles et ainsi, les employeurs se sentent
appuyés dans leurs efforts de recrutement.
» Un outil d’information pour l’accueil
aux nouveaux arrivants
Proposition de la municipalité de Port-Cartier
Les nouveaux arrivants, les nouvelles constructions, cela revitalise,
donne de l’énergie et démontre que la ville est en santé.
Dans une ville comme Port Cartier, les jeunes familles de travailleurs
désireux de s’implanter près de leur emploi, sont confrontés à de
multiples difficultés. Identifiés par la Maison des Famille, ces problèmes
touchent la location ou l’achat d’une maison, trouver un médecin de
famille, une place en garderie etc. Un comité d’accueil aux nouveaux
arrivants a été formé et la Maison des Familles de Port Cartier a reçu
un mandat de la municipalité pour donner suite au dossier.
L’action collective et les forces de chacun ont été mises à contribution
dans le projet qui consistait à produire une pochette d’information à
l’usage des nouveaux arrivants. Autour du projet, des alliances se sont
créées et consolidées dans le milieu. La concertation et le partenariat
des membres du comité constitué d’institutions publiques et parapubliques, d’organismes communautaires, d’entreprises privées se sont
maintenus tout au long du processus.
Pour plus d’information, Mme Juanita Cormier, coordonnatrice
de Port-Cartier, notre ville en santé au 418 766-6035 ou par courriel
[email protected] «
De gauche à droite : Marc Gauvreau, Chantal Johnson,
Brigitte St-Laurent, Annick Desrosiers, Juanita Cormier,
Marie-Josée Pamerleau, Jacinthe Bernard et Kathy Beaudin.
ont augmenté, les bris dans les parcs et les méfaits contre les biens et
les personnes ont diminué et la propreté des lieux s’est améliorée.
» Roulotte Le Marginal
Proposition de la Ville de Québec
Un outil d’intervention pour contrer l’errance, la « flânerie » et les
comportements inappropriés dans les parcs.
Pour plus d’information, Mme Sylvie Thibaudeau, conseillère en
entraide communautaire et en développement social au 418 641-6412
poste 5322 ou par courriel : [email protected] «
Sur le thème de la sécurité urbaine, le projet consiste à rendre disponible
un nouvel outil de prévention dans 12 parcs et espaces publics de la
Ville de Québec, très fréquentés par les adolescents. Ainsi, inspiré du
projet Le bon Dieu dans la rue qui vient en aide aux itinérants de Montréal,
un véhicule récréatif modifié sillonne le territoire, au centre-ville le
vendredi soir et dans 4 nouveaux arrondissements les autres soirs.
La roulotte est un outil d’intervention adapté pour les jeunes, qui permet
d’assurer leur sécurité et celle des biens publics en leur offrant de faire
connaissance avec des adultes significatifs tout en participant à des
activités dans leurs espaces, dans leurs aires de jeux, lieux privilégiés
pour la socialisation. L’outil est utile aux intervenants pour établir plus
rapidement une relation de confiance avec les jeunes, sur leur terrain,
sans qu’ils se sentent envahis, encadrés animés ou surveillés.
Initié au printemps 2006 par le Service des loisirs, des sports et de la vie
communautaire et le développement social de la Ville de Québec, en lien
avec 10 intervenants municipaux en provenance de 8 arrondissements,
le projet vise à soutenir l’animation du milieu et à développer des
partenariats locaux dans la résolution de problèmes.
Une première expérimentation qui s’est déroulée de juin à décembre
2006, a permis de constater que la sécurité et le sentiment de sécurité
Membres de l’équipe des intervenantEs associés au projet Roulotte Le Marginal
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Numéro spécial – Prix d’excellence 2007
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» À Sainte-Flavie, il y a des limites à être pressé!
Proposition de la municipalité de Sainte-Flavie
nouveaux arrivants, une vaste campagne de sensibilisation a donc été
mise sur pied depuis 2005, pour sensibiliser la population, les
transporteurs routiers et les voyageurs à cette réalité.
Devant le soulèvement de la population face à la problématique de la
vitesse et pour qui la qualité de vie est au cœur des préoccupations,
le projet initié par la municipalité et le comité de développement
économique de Sainte-Flavie, vise à faire changer les habitudes de
conduite des utilisateurs de la route et ainsi rendre la ville plus
sécuritaire et plus accueillante.
Il faut agir pour réduire la vitesse car les gens veulent marcher sur
le bord de la route, faire de la bicyclette, du patin à roues alignées,
promener les enfants en toute sécurité…
La municipalité de Sainte-Flavie étant situé sur la route 132 qui longe
le fleuve, le respect de la limité de 50 km/h est essentiel pour assurer
la sécurité et la qualité de vie des résidents. Pour contrer les effets
néfastes constatés : la diminution de la sécurité sur la route pour les
automobilistes, les piétons et les cyclistes, l’augmentation du bruit dû
au transport lourd, la diminution de la force d’attraction pour les
» Réfection des aires de jeu pour enfants
Proposition de la Ville de Montréal,
arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie
L’intégration de zone de surveillance parentale et d’un encadrement
végétal esthétique a permis d’offrir des aires de jeu fonctionnelles.
Le travail de sensibilisation à la sécurité routière en est un de longue
haleine. Aussi, d’autres actions sont envisagées pour les années futures,
soit des panneaux clignotants indiquant la limite de 50 km/h, des
aménagements paysagers, une nouvelle traverse piétonnière
permettant de franchir la route de la Mer. À long terme, une voie de
transit est prévue pour le transport lourd.
Pour plus d’information, Mme Hélène Théberge,
agente de développement au 418 775-7050 ou par courriel :
[email protected] «
Historiquement, Rosemont-La Petite Patrie est un quartier de familles
où il fait bon vivre. À une époque où les entreprises et les travailleurs
recherchent des milieux de vie de qualité, l’infrastructure municipale
des parcs et de loisirs devient un enjeu économique important pour
conserver et attirer les familles.
Le projet déterminé comme une priorité par l’administration
municipale de l’arrondissement, est la mise en place d’un programme
intensif de réfection de douze aires de jeu pour enfants de même que
l’ajout de modules de jeu dans les nouveaux parcs. Les nouveaux
espaces répondent aux besoins de la clientèle des milieux de la petite
enfance et familiale en offrant des conditions propices à leur
développement physique et mental et des activités ludiques et
stimulantes appropriées dans un environnement sécuritaire.
Jouissant d’une grande visibilité dans le paysage, les nouveaux
aménagements créés ont suscité un renouvellement de la fréquentation
des parcs. La réfection des aires de jeux a permis une croissante
réappropriation des lieux par les acteurs actifs et passifs qui habitent
les quartiers limitrophes.
Pour plus d’information, M. Paul Bourret,
directeur de l’arrondissement au 514 872-2942 ou par courriel :
[email protected] «
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Numéro spécial – Prix d’excellence 2007
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Jury et concours des Prix d’excellence
Cette année encore, l’analyse ses candidatures et la sélection des
lauréats ont été assumées par un jury indépendant désigné par le
Conseil d’administration du Réseau. Le Réseau les remercie pour leur
généreuse contribution. Cette année, trois municipalités se sont mérité
un Prix d’excellence et sept municipalités, une Mention de mérite.
Il est à noter que ces prix veulent souligner «des morceaux choisis» soit
des réalisations spécifiques, et non « l’œuvre complète », c’est-à-dire
l’ensemble des réalisations d’une municipalité en santé. Les projets
doivent respecter certains critères. La participation des citoyens, la concertation entre différents partenaires et le rôle actif joué par la municipalité
sont sur la liste des critères les plus importants ainsi que l’effort des
participants dans la mise en œuvre du développement durable. «
Les membres du jury du concours des Prix d’excellence 2007 : Denis Servais, Président de l’Association québécoise
du loisir municipal, Claire Milette du ministère de la Santé et des Services sociaux et Michel O’Neill, Professeur à la
Faculté des Sciences infirmières de l’Université Laval.
Un nouveau membre
de l’Ordre national du Québec
Le 20 juin dernier, le premier ministre
du Québec, Jean Charest, a rendu hommage à
trente-deux personnalités devenues membres
de l’Ordre national du Québec. Parmi ces
personnalités, se trouvait le Dr Réal Lacombe
bien connu pour sa contribution exceptionnelle
au développement du mouvement Villes et
Villages en santé.
Directeur de la santé publique et des affaires
médicales de l’agence de la santé et des services
sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue, le Dr Réal
Lacombe a fondé le Réseau québécois de Villes
et Villages en santé, reconnu comme modèle
par l’Organisation mondiale de la santé. Par
ses réalisations, il a ouvert de nouvelles perspectives en matière de promotion de la santé
et consacré beaucoup d’énergie à assurer
l’équilibre entre l’approche clinique de la
maladie et la mise sur pied de conditions
favorables à la santé des communautés.
L’action du Dr Lacombe rayonne à l’échelle
nationale et internationale.
L’Ordre national du Québec est la plus haute
distinction décernée par le gouvernement du
Québec. Cet hommage témoigne de la fierté
crédits
Le Bonheur municipal est le journal du
Réseau québécois de Villes et Villages en santé.
Dépôt légal, 4ème trimestre 1992
Bibliothèque nationale du Canada
Bibliothèque nationale du Québec
ISSN 1192-3016
Coordination et rédaction : Julie Lévesque
Rédaction : Francine Savard
Conception graphique : Corsaire Design
Le Dr Réal Lacombe et le premier ministre du Québec, Jean Charest
qu’inspirent au peuple québécois les actions
éminentes accomplies par ceux et celles qui ont
marqué de façon exceptionnelle le Québec ou
Les membres du conseil d’administration du Réseau
québécois de Villes et Villages en santé sont :
Le Président
M. Denis Lapointe
Maire, Ville de Salaberry-de-Valleyfield
ière
1 Vice-présidente
Mme Lisette Lepage
Membre du comité exécutif, Ville de Québec,
Présidente, comité Québec Ville en santé,
arrondissement Beauport
2ième Vice-présidente
Mme JoAnne Fandrich
Mairesse de Lac-des-Seize-Iles
La Secrétaire-trésorière
Mme Paulette Lalande,
Mairesse, Municipalité de Plaisance
Les administrateurs
Nicole Appleby
Mairesse de New Richmond
qui ont permis son rayonnement dans l’un ou
l’autre des secteurs de l’activité québécoise. «
Mme Josée Bouchard
Présidente, Commission scolaire
du Lac-Saint-Jean
Mme Jane Cowell-Poitras
conseillère municipale,
arrondissement de Lachine,
membre associé au comité exécutif, dossier
du développement social, Ville de Montréal
M. Réal Lacombe
Directeur, Direction de la santé publique
de l’Abitibi-Témiscamingue
Mme Agathe Lalande
Chef de division qualité de vie et vie
communautaire, Ville de Gatineau
Mme Denise Lavallée
Coordonnatrice de Rouyn-Noranda Ville
et Villages en Santé
Mme Yolette Lévy
Conseillère municipale, Ville de Val-d’Or
Réal Morin
Institut national de santé publique du Québec
Les membres du Centre d’information
du Réseau québécois de Villes et Villages
en santé sont :
ROGER LACHANCE, JULIE LÉVESQUE,
NADINE MALTAIS, NICOLE NORMANDIN,
MARIE-CLAUDE PIGEON, PAULE SIMARD
ET LOUIS POIRIER.
Le budget de fonctionnement du Centre
d’information est assumé par l’Institut national
de santé publique du Québec.
945, avenue Wolfe, 5e étage
Québec (Québec) G1V 5B3
Téléphone : 418 650-5115, poste 5504
Télécopieur : 418 654-3210
Courriel : [email protected]
Site Web : www.rqvvs.qc.ca
Imprimé sur papier Enviro100, contenant 100 % de fibres postconsommation
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