François-Frédéric Guy - Théâtre de Cornouaille

MA 17 > VE 20 MAI 2016
MUSIQUE
François-Frédéric Guy
CRÉATION
LUDWIG VAN BEETHOVEN / AURÉLIEN DUMONT
Animé d’une passion pour l’opéra et la musique symphonique, doublée d’un véritable engouement pour les
musiques d’aujourd’hui, le pianiste François-Frédéric Guy confronte ici les notes de Beethoven à celles du
compositeur Aurélien Dumont.
THÉÂTRE MAX-JACOB // DURÉE 1H // € 18 / 26 | PASS € 10 / 17
MAIME 18
19:30
THEATRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE - SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // DIRECTION FRANCK BECKER
1 ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRAND -29337 QUIMPER CEDEX
SAISON 2015-2016 // ACCUEIL BILLETTERIE 02 98 55 98 55 // [email protected] BILLETTERIE EN LIGNE
WWW.THEATRE-CORNOUAILLE.FR
PRESSE / COMMUNICATION
AURÉLIA ABRAMOVICI 02 98 55 98 52 // LOÏC THERSIQUEL 02 98 55 98 56 // [email protected]
François-Frédéric Guy
LUDWIG VAN BEETHOVEN / AURELIEN DUMONT MUSIQUE / CRÉATION DU THEATRE DE CORNOUAILLE PROGRAMME Ludwig van Beethoven (1770‐1827) Six Bagatelles op.126 Onze Bagatelles op.119 Aurélien Dumont (1980) Other pages, création mondiale Piano François‐Frédéric Guy ‐ ‐ ‐ ‐ Production Théâtre de Cornouaille, Scène nationale de Quimper ‐ Centre de création musicale Soutien Ministère de la culture (DGCA) / SACEM dans le cadre de la résidence de compositeur d’Aurélien Dumont www.ffguy.net Masterclass Le pianiste François‐Frédéric Guy animera une masterclass à destination des élèves du Conservatoire de musiques et d’art dramatique de Quimper. MAI MA 17 à 18h CLUB DU NOVOMAX | QUIMPER Entrée libre dans la limite des places disponibles.
François‐Frédéric Guy s’impose comme l’un des pianistes les plus fascinants de sa génération. Sa passion pour l’opéra, la musique symphonique et le répertoire en général, se double d’un véritable engouement pour les musiques d’aujourd’hui. C’est avec enthousiasme qu’il confronte ainsi pour ce récital les notes de Beethoven à celles du compositeur Aurélien Dumont. Il suffit de prononcer le nom de François‐Frédéric Guy pour que, sans tarder, vienne celui de Beethoven. Il faut dire qu’entre le pianiste français et le compositeur allemand, c’est une véritable histoire d’amour. Il a enregistré avec Anne Gastinel l’intégrale de ses sonates pour violoncelle et piano. Il a signé une intégrale de ses concertos avec l’Orchestre philharmonique de Radio‐France, et interprété, en 2008, la totalité de ses trente‐deux sonates pour piano à l’occasion du Printemps des arts de Monte‐Carlo. En plus de ses sonates et symphonies, Beethoven a composé pour le piano des petites pièces miniatures, dont les plus significatives sont les Bagatelles. La plus connue est La Lettre à Élise. Le pianiste François‐Frédéric Guy interprétera, pour la première fois en concert, ces deux cycles majeurs : Onze Bagatelles (op.119) et Six Bagatelles (op.126). Parmi les dernières compositions de Beethoven pour le piano, ces pièces expriment dans leur brièveté toute l’intériorité du maître à la fin de sa vie. En écho à ces Six Bagatelles (op.126), notre compositeur en résidence Aurélien Dumont créera pour l’occasion une nouvelle pièce pour piano solo : Other pages. Les « objets esthétiquement modifiés » qui en résulteront pourront être interprétés comme une suite indépendante ou par mouvements intercalés entre les Bagatelles originales. Ils ponctueront ici les lignes de forces obstinées et destructrices chères à Beethoven. François-Frédéric Guy
REPÈRES choisi par le Sunday Times parmi les 100 meilleurs enregistrements de l'année 2015 tandis que son coffret consacré à la musique pour violoncelle et piano de Beethoven avec Xavier Phillips est nommé par Gramophone « Enregistrement du mois » en janvier 2016. François‐Frédéric Guy est considéré comme un spécialiste du répertoire romantique allemand et en particulier de Beethoven dont il a enregistré les 32 sonates, l'intégrale de la musique de chambre avec Tedi Papavrami au violon et Xavier Phillips au violoncelle, ainsi que les 5 concertos avec l'Orchestre philharmonique de Radio‐France dirigé par Philippe Jordan. Il mène une carrière internationale aux côtés des plus grands chefs (Marc Albrecht, Bernard Haitink, Daniel Harding, Philippe Jordan, Kent Nagano, Esa‐Pekka Salonen...). Curieux de la musique de son temps, il se produit dans les plus importants festivals de création. Il se fait l'interprète de Hugues Dufourt, Bruno Mantovani, Marc Monnet ou Tristan Murail. Son enregistrement à deux pianos avec Jean‐Efflam Bavouzet (Bartók, Debussy, Stravinsky) a été accueilli avec grand enthousiasme par la presse internationale. Il est Depuis 2012, il dirige régulièrement du piano, notamment l’intégrale des concertos de Beethoven, qu’il a donnés récemment au festival Berlioz, aux festivals de Montpellier et de Besançon, avec le Sinfonia Varsovia, l'Orchestre de Chambre de Paris, les orchestres d'Avignon, de Lille, de Limoges et l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Après son Beethoven Projet, il commence en 2016 un Brahms Project conçu avant tout comme un dictionnaire amoureux du compositeur et non pas comme une intégrale exhaustive. Naturellement articulé autour du piano, véritable dénominateur commun d'un parcours original, il associe la musique de chambre, le Lied, les concertos et le piano solo. La saison 15‐16 l'emmène à Moscou avec Dmitri Jurowski, en Arménie avec Edouard Topcian, à Rome avec Alejo Perez, à Kassel avec Anja Bihlmaier, avec l'ONPL dirigé par Pascal Rophé, mais aussi en récital et de musique de chambre à Maastricht, Genève, au Muziekgebouw d'Amsterdam, au Wigmore Hall de Londres, à la Salle Flagey de Bruxelles, au Théâtre du Jeu de Paume d'Aix‐en‐Provence, à l'Arsenal de Metz, à la salle Gaveau et à l'Opéra Garnier à Paris. Aurélien Dumont
COMPOSITEUR EN RÉSIDENCE des Beaux Arts et, en 2014, le prix Hervé Dugardin de la SACEM. Ses œuvres ont été interprétées dans les plus grands festivals de musique contemporaine par des ensembles comme le Klangforum Wien, l'ensemble Linéa, l'ensemble 2e2m, le quatuor Diotima, le quatuor Prometeo, l'ensemble Kammer Neue Musik Berlin (qui lui a consacré un concert‐
portrait à Berlin en novembre 2012), l'ensemble vocal Les Cris de Paris, l'ensemble vocal Aédes, l'ensemble Muromachi à Tokyo, etc. Compositeur français né en 1980, Aurélien Dumont vit et travaille à Paris et Tokyo. Aurélien Dumont étudie au CNSM de Paris dans la classe de Gérard Pesson (master de composition distingué par le prix Salabert 2012) et à l'IRCAM (Cursus 1 et 2 en composition et informatique musicale). Depuis 2012, Aurélien Dumont est doctorant contractuel en composition musicale dans le programme SACRE (Science Art Création Recherche), au sein de l’Ecole Normale Supérieure de Paris, sous la direction de Jérôme Dokic et Laurent Feneyrou. Lauréat de plusieurs concours internationaux (San Fedele à Milan, prix du Takefu International Music Festival au Japon, New Forum jeune génération du GRAME...), Aurélien Dumont a également reçu en 2013 le Prix Pierre Cardin décerné par l’Académie Très présent dans le domaine de la scène, le catalogue d'Aurélien Dumont comporte plusieurs opéras et œuvres de théâtre musical (Grands défilés, créé à l'Opéra de Lille en 2011, Himitsu no neya (2012), opéra pour chanteuse Nô, Chantier Woyzeck (2014), d'après Büchner, etc.). Il travaille avec des metteurs en scène comme Frédéric Tentelier, Benjamin Lazar ou encore Mireille Larroche. Parmi ses prochaines productions, le projet de théâtre musical Le Dibbouk, avec le metteur en scène Benjamin Lazar (d'après An‐Ski), créé en juin 2015 à Montpelier et suivi d'une tournée en France et en Europe pour la saison 2015‐2016 (Au Théâtre de Cornouaille). La musique d'Aurélien Dumont est pensée comme une glissière temporelle, comme une cartographie constituée de petits paysages où se côtoient des objets musicaux inattendus. La culture japonaise, le lien avec la musique du passé, la poésie contemporaine (longue collaboration avec Dominique Quélen) ainsi qu'une réflexion particulière sur la scénographie musicale sont au centre de ses préoccupations. Aurélien Dumont est compositeur en résidence au Théâtre de Cornouaille pour deux saisons.
La presse en parle
« Si le jeune loup s’est grimé en vieux lion, c’est pour mieux laisser rugir son piano. François‐
Frédéric Guy se mesure avec cran à l’immense Sonate opus 106, plus de quarante minutes, dont presque la moitié pour le seul adagio central. « Dense comme l’uranium », commentait André Boucourechliev : Beethoven n’a pas lésiné sur l’enrichissement. Fugue à trois voix, battements de trilles sur plusieurs mesures et de l’extrême grave au suraigu, rythmes entraînants de marche, ralentis ou stoppés net par de longs points d’orgue : la sonate « Hammerklavier » est un vaste et ténébreux labyrinthe dans lequel tous les fils d’Ariane se cassent ou s’emmêlent. François‐Frédéric Guy sort vainqueur de ce combat avec le minotaure beethovénien. « Dans cet hymne de renaissance, toutes les émotions sont tressées : élans de prière, souvenirs, regrets, tendresse, transports d’amour, torrents d’orgueil », distinguait Romain Rolland. Mieux que la tête simulée de Beethoven, c’est son cœur que François‐Frédéric Guy fait ici palpiter et respirer, sans fard. » TELERAMA « François‐Frédéric Guy plonge dans l’œuvre de Beethoven avec une rafraîchissante énergie. LE MONDE DE LA MUSIQUE « François‐Frédéric Guy avait déjà brillamment gravé les sonates pour violoncelle et piano de Beethoven en compagnie d’Anne Gastinel (Naïve, 2002, épuisé). Il a depuis largement creusé l’approche de son compositeur fétiche, dont il semble avoir adopté un peu le « look », par une fréquentation assidue en concerts et de remarquables enregistrements. RESMUSICA