L`entreprise Thiolat depuis 140 ans à Blois
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L`entreprise Thiolat depuis 140 ans à Blois
L E SU JUIN 2014 • n°112 EN M GRATUIT Vendôme L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER BLOIS 41 Romorantin Lanthenay www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88 L’entreprise Thiolat depuis 140 ans à Blois ERDF la situation de l’entreprise et ses évolutions p.13 © Nicolas Derré SPO Sécurité-Services veille sur vos biens p.8 p.15 © Nicolas Derré © Nicolas Derré Le Groupe Aderim fête ses 10 ans Philippe Thiolat. p.16-17 Center Parcs, pour un séjour au vert en famille p.25 2 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 PÔLE EMPLOI Dispositif pour l’emploi : le contrat de professionnalisation Un collectif de partenaires se mobilise pour le contrat de professionnalisation. Ce dispositif a été mis en place par les partenaires suivants : Pôle emploi, État, Région, partenaires sociaux, missions locales, Chambre de métiers et de l’artisanat, Chambre de commerce et d’industrie, AGEFIPH. Quelle sera ensuite votre démarche ? À NOTER Vous pouvez mobiliser, avant de conclure un contrat de professionnalisation, une Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) ou une Action de formation préalable au recrutement (AFPR). Ces dispositifs vous permettent de former, avant l’embauche, le futur bénéficiaire du contrat dans la limite de 400 heures (par exemple, pour une formation pré-qualifiante ou de remise à niveau) avec des financements possibles de Pôle emploi et de votre OPCA. • Un outil qui répond à vos besoins de qualification et de recrutement ; • Une alternance 3/4 entreprise, 1/4 formation, selon le rythme de votre entreprise ; • Des conditions financières avantageuses. Vous avez identifié un besoin de compétences pour votre entreprise ? Votre chambre consulaire et votre OPCA peuvent vous aider à préciser votre projet. CMA Artisans, anticipez la transmission de votre entreprise Quel que soit votre âge, que vous soyez seul ou avec des salariés, en campagne ou en ville, boulanger, maçon, coiffeur… votre entreprise intéresse un repreneur. Des hommes et des femmes sont prêts à reprendre une entreprise afin de continuer à la développer. Ce qu’ils cherchent ? Une clientèle fidèle, un carnet de commandes, une équipe compétente, un matériel en état. Votre Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) connaît des repreneurs à la recherche d’une entreprise. Pourquoi pas la vôtre ? Véritable patrimoine, l’entreprise artisanale matérialise une vocation, une passion, une histoire. Parce que vous souhaitez que cette histoire ait également un avenir, faites le choix de la transmission. Trois à cinq ans sont parfois nécessaires ! Un conseiller de la CMA étudiera avec vous et en toute confidentialité, à l’occasion d’une visite dans votre entreprise, la solution la mieux adaptée à votre situation pour transmettre à l’un de vos enfants, céder à l’un de vos salariés ou vendre à une personne extérieure. La CMA et ses partenaires (banquiers, experts-comptables, avocats conseils, notaires) se proposent de vous accompagner durant votre projet de cession pour : • Réfléchir avec vous à la cession de votre fonds artisanal ; • Établir un pré-diagnostic ; • Vous aider à préparer l’entreprise au niveau de son organisation et de ses équipements ; • Rechercher un repreneur adapté. Les demandes de porteurs de projets intéressés par la reprise d’une entreprise sont étudiées individuellement. Nos conseillers disposent ainsi d’un fichier actif de repreneurs potentiels et facilitent une mise en relation directe entre cédants et repreneurs ; • Vous préparer à la négociation ; • Vous informer sur les démarches administratives à réaliser et les supports proposés pour diffuser votre offre (papier et Internet) ; • Étudier le mode d’accompagnement du repreneur ; • Concrétiser la cession. Une fois mis en relation, le cédant et le repreneur sont accompagnés. La CMA les aide à finaliser le projet. Pensez transmission-reprise et contactez la CMA au 02 54 44 65 83, [email protected] Fouquet Menuiserie, une reprise dans la continuité Patrick Fouquet reprend en avril 2000, l’entreprise familiale, un choix qui s’est imposé tranquillement. « Quand j’ai repris l’entreprise de menuiserie de mon père, ce fut pour moi une continuité », dit-il. Les 19 années à travailler auprès de son père lui ont permis de se doter d’une solide expérience pour envisager une reprise sereine. De plus, « Je connaissais déjà toute ma clientèle », précise-t-il. Le travail au plus proche des clients, être à l’écoute mais surtout innover sont les clés de la réussite. Patrick Fouquet conclut : « Il faut sans cesse amener des idées nouvelles. » Patrick Fouquet, menuisier à Montoire-sur-le-Loir. EL SU EN M GRATUIT Vendôme L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER BLOIS 41 Romorantin Lanthenay www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88 Mensuel gratuit n°112 juin 2014 • Directeur de publication Jean-Pierre Terrien • Rédaction Sylviane Sworowski 06 86 70 03 85 [email protected] • Impression Imprimerie Baugé, Descartes • Graphisme DCO’M 06 83 05 56 51 • Photos Nicolas Derré 06 31 29 68 35 16, rue de la Vallée Maillard 41000 Blois - 02 54 56 87 88 www.epicentre-web.fr 10-31-1080 LES ÉDITIONS DE L’ÉPI - S.A.S. Au capital de 10 000 euros - Siret 53804876000010 - Dépôt légal à parution - ISSN 2110-7831 - Toute reproduction complète ou partielle du contenu de ce journal est interdite sauf accord préalable de la direction. 3 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ AGGLOPOLYS Un nouveau mandat, de nouveaux visages au service du développement économique ! Avec plus de 50 000 emplois et 1 000 ha de zones d’activités, Agglopolys est le 1er pôle d’emplois du département (41 % des emplois du département contre seulement 32 % de la population). Le développement économique est nécessairement une priorité pour la Communauté d’agglomération. Cinq vice-présidents se répartissent les différents domaines d’intervention. De gauche à droite : Pierre Olaya, Marc Gricourt, Christophe Degruelle, Benoit Simonnin, Michel Contour. Marc Gricourt, maire de Blois et conseiller général, vice-président en charge des relations entreprises, de l’aménagement et de la stratégie économique, et Pierre Olaya, maire d’Onzain, vice-président chargé de l’artisanat et du commerce « Notre objectif est de favoriser les créations d’entreprises, de richesses et d’emplois sur le territoire. Nous allons pour cela continuer de travailler en étroite relation avec le monde de l’entreprise, les Chambres consulaires et les partenaires institutionnels (Département, Région, État). La Communauté d’agglomération a un rôle important en matière d’offre foncière. Nous avons déjà réexaminé l’état des parcs d’activités, réalisé un inventaire des hectares disponibles pour accueillir des entreprises, des acquisitions et aménagements à effectuer, et des coûts induits. Nous disposons d’une offre sur l’ensemble du territoire et en particulier de grandes parcelles sur la première couronne, pour accueillir des projets industriels. Nous essayons d’être cohérents dans nos perspectives foncières, de nous projeter dans l’avenir des zones et leur finalisation, comme le ‘‘Parc d’activités des Châteaux’’ à La Chaussée-Saint-Victor dont une première tranche sera disponible d’ici 2 ans (plus de 40 ha au total). Il faut aussi prendre en compte la question des friches ; nous nous sommes engagés lors de la précédente mandature à la restructuration du site Québecor (5,5 ha), entre autres ; nous continuons sur cette voie afin de reconstruire la ville sur la ville et de limiter la consommation de foncier agricole. Sur le volet immobilier, un audit va par ailleurs être lancé sur les villages d’entreprises de l’Arrou, de Bégon et de La Pérouse à Blois, pour vérifier l’adéquation avec les besoins et attentes des entreprises. Nous soutenons aussi le commerce de proximité dans toutes les communes (et veillerons à l’équilibre commercial sur le territoire), l’artisanat et les professions indépendantes. Nous ne pensons pas qu’à l’urbain ! Tout ceci est important pour obtenir une cohérence territoriale. » Benjamin Vételé, maire-adjoint de de tisser des liens école-entreprise. Blois, conseiller délégué chargé de Nous proposerons une version nul’emploi, l’insertion et la jeunesse mérique pour disposer d’une offre en temps réel. » « La question de l’emploi est importante pour tout le monde, qu’il Michel Contour, maire de Cellettes, s’agisse d’entreprises, de collecti- vice-président en charge de l’agrivités ou de demandeurs d’emploi. culture-viticulture, la biodiversité Nous sommes finalement des pas- et les espaces naturels seurs entre l’État et les créateurs d’emploi, nous mettons tout en « Notre but est d’établir un lien entre œuvre pour que l’offre et la de- la ville et la campagne. L’agriculture mande se rencontrent, au travers a, en effet, toute sa place dans le d’organismes que nous finançons, développement économique, à la comme la Mission locale ou la campagne comme à la ville avec la Maison de l’emploi. Des secteurs réintroduction du maraîchage bio manquent cruellement de main- à Blois. Nous allons poursuivre la d’œuvre, comme l’agriculture, la promotion et le développement viticulture ou encore le tourisme. des circuits courts (450 pains frais L’enjeu est donc de créer une adé- sont déjà livrés chaque jour dans les quation entre les deux parties. Nous restaurants scolaires blésois) et des sommes particulièrement mobilisés filières locales comme le chanvre en faveur de l’emploi des jeunes, ou le bois énergie. Nous allons égaavec une participation aux disposi- lement favoriser la protection et tifs ‘‘100 chances, 100 emplois’’ ou la valorisation du foncier agricole, l’École de la 2e chance. La stratégie qui concourt à la préservation de en la matière engagée par Agglopo- nos paysages. Notre approche sera lys porte ses fruits car on constate locale avec une mise en réseau des que l’agglomération résiste globale- acteurs concernés Ces évolutions ment mieux à la crise, avec un taux touchent l’ensemble de la populade chômage parmi les plus bas de la tion et des sources d’innovation en région Centre (9,2 %). » découleront sans doute ! » É. R. Benoit Simonnin, maire de SaintDenis-sur-Loire, vice-président chargé de l’enseignement supérieur L’avis du président, Christophe « Nous avons la chance d’accueillir Degruelle à Blois le 6e INSA de France, issu de la fusion de l’ENIVL et de l’ENSI de « Notre priorité des priorités, Bourges. Agglopolys et l’ensemble et ce malgré la baisse drastique des collectivités apportent une annoncée des dotations de l’État contribution importante, tant sur le aux collectivités, reste le dévefonctionnement que sur l’investisse- loppement territorial à travers la ment de cette école de renommée stratégie économique, le soutien internationale, qui amène 200 étu- à l’enseignement supérieur et diants supplémentaires sur le terri- en particulier à l’INSA, une offre toire et constitue un véritable pôle foncière renforcée pour attirer d’attractivité pour les entreprises. les entreprises créatrices d’emNous devons également être atten- plois et de richesses, le soutien à tifs à l’ensemble des établissements l’agriculture et à la viticulture, au implantés sur le territoire et les gar- tourisme et à la culture. der. Au-delà du soutien financier Ainsi, toute l’organisation de la que nous pouvons apporter, nous gouvernance d’Agglopolys a été souhaitons promouvoir leur offre. pensée pour que cette priorité Un guide de l’enseignement supé- soit incarnée par des femmes et rieur a été distribué à toutes les des hommes dont les qualités et entreprises de l’agglomération afin les compétences serviront cet de mieux faire connaître l’offre de objectif. » formations, stages… existante et 4 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ! e n u trib e r b li « To be French or not to be... » Fabriquer en France Emmanuel Raynaud. La société Raynault SARL « les Petites Marie » (marionnettes en vieux français), que je dirige depuis 1989 a été créée par mes parents Jacques et Gabrielle Raynaud en 1965, après le succès des personnages de l’émission télévisée Bonne nuit les petits (Nounours, Pimprenelle et Nicolas), marionnettes créées par Jacques Raynaud un an auparavant. La société fabrique des peluches. Toujours dans les années 60, d’autres licences sont ensuite signées pour la télévision, pour le Manège enchanté (Pollux et ses amis), pour Kiri le clown et le Grand Yaka (le Petit Lion), en 1970 pour les personnages du conte musical émilie Jolie, et, enfin, en 1984 pour la réalisation de Babar en peluche. Après Paris et Amboise, la société s’installe à Blois en 2003. L’entreprise puise donc ses racines et son développement dans le paysage audiovisuel français et son histoire ne pouvait que conforter ses dirigeants à conserver une fabrication française, tout en étant contraints pour des raisons économiques et de ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ survie de délocaliser en Chine une partie de la fabrication. Le nombre d’entreprises exerçant la même activité en France est passé, en 40 ans, d’une vingtaine à deux seulement de nos jours. « Les Petites Marie » a été confrontée à la fin des années 90 et au début des années 2000 à la crise du secteur du textile-habillement, qui a touché également le secteur des jouets en peluche, cœur de notre métier. En effet, en 10 ans, de 1995 à 2004, le système de contingents d’importation (qui a dominé le commerce de ces secteurs depuis les années 60) est progressivement supprimé, et tous les quotas ont disparu au 1er janvier 2005. Malgré des ajustements tardifs et souvent inefficaces, le déferlement des délocalisations et l’accroissement considérable des importations de produits venus d’Asie, principalement de Chine (+ 41 % d’importation de vêtements en 2005 pour ce seul pays), mettent en difficulté les entreprises de ces secteurs, grands consommateurs de main d’œuvre. Le jouet en peluche, comme la confection est, en effet, très dépendant économiquement du coût de la main d’œuvre : la coupe, la couture, le retournage, le rembourrage et la finition ne peuvent pas être effectués par des machines, mais seulement par des couturières. Le recours à la délocalisation permettait de rester compétitif, mais cela a provoqué une modification des habitudes des consommateurs qui se sont tournés vers le « pas cher », entraînant les difficultés que nous connaissons. En ce qui concerne « les Petites Marie », l’entreprise se devait de conserver un atelier de fabrication en France (même si la rentabilité était quasi inexistante) et ce pour plusieurs raisons : La raison historique citée supra. Afin de pouvoir utiliser le label « fabriqué en France » qui est pour certains clients une référence synonyme de qualité, la fabrication chinoise ayant montré ses limites dans ce domaine. Depuis que l’on vante le retour à la fabrication française, la clientèle se tourne à nouveau vers les produits français et de nombreuses marques n’hésitent plus à user de ce label pour développer leurs ventes et renforcer leur notoriété. Et cela fait vendre : « Les Petites Marie » ont créé une nouvelle collection, baptisée la « French Touch » (qui est écoulée pour l’essentiel par des revendeurs indépendants mais aussi par Nature et Découverte). Cette nouvelle collection a permis de conforter et d’étoffer l’atelier blésois, avec des embauches à la clef. En 2013, l’entreprise a constaté une forte augmentation du succès de ses nouveaux produits, mouvement qui se confirme en ce début 2014. Si le mouvement perdure et s’intensifie, l’augmentation de la production permettra de nouvelles embauches (augmentation du travail à domicile notamment), et de nouveaux investissements en machines. L’atelier blésois a aussi permis de conserver et de transmettre le savoir-faire. Il a ainsi, notamment, conservé son rôle d’atelier de création, l’innovation étant, nous le savons, l’une des clefs pour rester compétitif. La transmission du « savoir-faire », c’est aussi la possibilité pour des jeunes (ou moins jeunes en reconversion) d’apprendre des métiers en voie de disparaître, tels que la couture, le patronage ou le stylisme (c’est un métier de la mode encore appelé dessinateur(trice) de mode). L’entreprise travaille en partenariat avec des écoles spécialisées et notamment le lycée des métiers Albert-Bayet de Tours. La conclusion que l’on peut tirer de cette expérience, c’est que l’on peut fabriquer en France à condition de viser la qualité et de garder intact son potentiel d’innovation, mais pas aux prix chinois. Il faut alléger le coût de fabrication et, notamment, le coût de la main d’œuvre, simplifier les normes administratives et réformer profondément le droit du travail, tous changements qui sont aujourd’hui des sujets d’actualité reconnus comme nécessaires par tous les chefs d’entreprises. Il faut aussi avoir l’ambition de changer les habitudes du consommateur, qui doit retrouver le goût et le plaisir de la qualité du produit qu’il achète. De nombreuses sociétés se sont lancées dans cette reconquête avec succès et je ne regrette pas de l’avoir fait pour mon entreprise. Emmanuel Raynaud Gérant de Raynaud SARL les Petites Marie à Blois libre » tte « Tribune e c , se ri p e tr Chefs d’en rvée vous est rése hoix. ts de votre c je su s le r su r rime e liberté. pour vous exp s servir de cet espace d s à vou N’hésitez pa entre tion de L’Épic c a d ré la z Contacte 87 88 au 02 54 56 www.epicentre-w eb.fr 5 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 L’APST LOIR-ET-CHER L’APST Loir-et-Cher signe son CPOM Le 22 mai dernier, l’APST Loir-et-Cher, service de santé au travail interprofessionnel du département, a signé avec la Direccte et la Carsat un Contrat pluriannuel d’objectif et de moyens (CPOM) pour 5 ans. Ce dernier permet une approche territoriale homogène de tous les acteurs locaux en matière de prévention et de santé au travail. confrontée à une situation de handicap, de manière durable ou réversible » - Source Agefiph. • 40 % de la population se déclare en situation de handicap dans un de ses gestes de la vie quotidienne. • 13,4 % de la population souffre de déficiences motrices. • 1 500 000 personnes sont malvoyantes. • 6 millions de personnes sont malentendantes. Source Insee – Enquête handicap incapacité dépendance L’employeur a une obligation réglementaire, dans le cadre du maintien dans l’emploi des personnes handicapées, d’adapter leur poste et de rendre les lieux de travail accessibles. De g. à dr, Serge Despres, Patrice Greliche, Richard Belmont et Bernard Robert. Le CPOM définit des priorités d’actions de l’APST Loir-et-Cher, pour lesquelles le service s’est déjà mobilisé depuis plusieurs mois. Les sujets retenus prennent en compte les besoins locaux en matière de santé au travail en corrélation avec les axes du Plan santé travail définis en région. Parmi les axes traités : Action orientée « GARAGES » Réduire les produits cancérogènes mutagènes toxiques pour la reproduction (CMR) dans les garages L’action engagée découle d’une analyse qualitative régionale sur ce secteur d’activité qui a révélé que : • 1/3 de ces structures n’ont pas de Document Unique formalisé ; • seuls 33% des chefs d’entreprise prennent en compte le risque chimique dans leur évaluation des risques professionnels ; • 60% des salariés utilisent des produits cancérogènes mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR) ; • seules 24% des installations font l’objet de contrôles périodiques obligatoires ; • de nombreux apprentis mineurs y travaillent. La démarche menée, en partenariat avec la Direccte et la Carsat, vise à : • accompagner les chefs d’entreprise du département dans une évaluation du risque chimique afin de déboucher sur un plan d’action comprenant substitution, acquisition et utilisation d’équipements de protections collectives et individuelles adaptés, formation du personnel et rédaction de fiche de prévention de la pénibilité ; • développer l’autonomie des chefs d’entreprise pour rendre pérenne la démarche ; • informer les chefs d’entreprise de la démarche de prévention et leur proposer des aides financières. 2 premières réunions d’information ont déjà été organisées afin de sensibiliser les employeurs du secteur au risque chimique et de leur présenter les mesures d’accompagnement proposées par les différents acteurs de l’action. Accessibilité des locaux de travail Favoriser l’autonomie et le maintien dans l’emploi des salariés handicapés en améliorant la circulation et l’usage dans les locaux de travail « Au cours de sa vie active, près d’une personne sur deux sera à ce titre, l’APST Loir-et-Cher propose aux employeurs du département de : • réaliser des réunions d’information permettant de créer un échange avec les entreprises souhaitant s’engager dans la démarche ; • mettre à disposition un outil d’auto-diagnostic, élaboré en collaboration avec le Service d’aide au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés (Le Sameth est l’un des acteurs locaux du maintien dans l’emploi) et des fiches techniques reprenant des conseils en matière d’aménagement selon le type de handicap ; • les accompagner individuellement à la mise en place de solutions. L’APST 41 est entrée dans la phase de test de l’outil avec des entreprises volontaires du département avant son déploiement. Action orientée secteur de la restauration Accompagner les entreprises de moins de dix salariés du département, appartenant au secteur de la restauration, à une démarche de prévention primaire, visant à diminuer les risques professionnels et à contribuer au maintien dans l’emploi des salariés L’analyse qualitative et quantitative des données locales sur ce secteur d’activité a mis en exergue une multiplicité des expositions professionnelles et un cumul de contraintes, conduisant à certaines pathologies de type troubles musculo-squelettiques (TMS)... Dans ce contexte, une démarche globale s’est engagée avec : • la réalisation d’une enquête auprès des entreprises adhérentes à l’APST Loir-et-Cher de moins de 10 salariés visant à savoir si : > leur fiche d’entreprise a été élaborée ; > elles ont réalisé leur Document Unique d’évaluation des risques professionnels ; > elles ont évalué la pénibilité à laquelle sont exposés leurs salariés et complété les fiches individuelles d’exposition à certains facteurs de risques professionnels. Les professionnels du secteur se sont mobilisés. L’enquête relayée par la chambre départementale de l’industrie hôtelière (U.M.I.H.) affiche un taux de retour de plus de 33%. • l’élaboration d’une fiche d’entreprise « type » qui servira de support aux différents professionnels du service ; • l’adaptation de la grille d’évaluation des risques professionnels/pénibilité au secteur de la restauration et organisation de réunions collectives de transmission de cet l’outil avec suivi individuel ; • la réalisation d’une plaquette d’information à destination des employeurs sur les risques professionnels… Ces premières actions, dans lesquelles l’APST Loir-et-Cher s’est engagée pour 5 ans, s’inscrivent tout naturellement dans la mission exclusivement préventive visant à éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, une mission confiée par le législateur aux Services de santé au travail. APST Loir-et-cher 1/3, rue Michel-Bégon 41018 Blois cedex Tél. 02 54 52 41 41 Assemblée Générale annuelle le 24 juin 2014 6 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 CCI Les aides financières à l’innovation Le 12 juin à la Maison des entreprises, la CCI organise une rencontre sur le financement de l’innovation. Les aides financières à l’innovation peuvent revêtir plusieurs formes : directes (subvention et/ou avance remboursable) et indirectes (exonération fiscale et/ou sociale, crédit d’impôt mais aussi garantie d’emprunt et/ou assurance). Comment les entreprises peuventelles s’y retrouver face à ces très nombreuses aides qui existent au plan local, régional, national, européen, avec des conditions d’éligibilité qui peuvent paraître complexes, des procédures d’obtention parfois contraignantes, différentes d’un dispositif à un autre et avec une multiplicité d’acteurs ? Depuis le 1er janvier 2013, un nouveau dispositif, réservé aux PME, tourné vers l’innovation, a fait son apparition : le Crédit impôt innovation (CII), qui complète ainsi le Crédit impôt recherche (CIR). Ce crédit d’impôt, plébiscité par les chefs d’entreprises, est réservé aux PME et concerne des projets d’innovation et non de R&D… Pour y voir un peu plus clair dans le panorama des aides, la CCI de Loiret-Cher organise, pour les entreprises, une réunion d’information le 12 juin, à la Maison des entreprises à Blois. Cette opération labellisée « Année de l’innovation avec les CCI » est réalisée en partenariat avec l’Aritt Centre, BPI France, la Direccte Centre, la Région Centre, le Conseil général de Loir-et-Cher Au programme : Jeudi 12 juin 2014 à 13 h 45 à la Maison des entreprises à Blois. Pour répondre à toutes ces questions : Le Crédit impôt innovation • Principes et modalités de mise en œuvre ; • Articulation entre les deux dispositifs CII et CIR ; • Sécurisation du dispositif et particularités fiscales ; • L’appui régional (rescrit, agrément et contrôle à posteriori). • Alexandre Chas, directeur de ABF Décisions, conseil en recherche de financements publics ; • Patrice Edey-Gamassou, chargé de mission Développement économique, Direccte Centre. Les principales aides publiques à l’innovation • Panorama des aides (du Conseil régional et de la Banque publique d’investissement) selon le projet et son état d’avancement ; • Méthodologie pour comprendre et mieux utiliser ces financements publics. Au terme de la présentation, possibilité de rendez-vous individuels avec un cabinet spécialisé en financements publics, un conseiller de BPI France et/ou de la Région Centre et de continuer les échanges autour d’un cocktail. Inscription gratuite mais obligatoire : Agnès Bonnarme 02 54 44 64 85. Mekamicron soutenu par le Fidec Philippe Duchemin, repreneur de l’entreprise blésoise en 2012, s’est vu accorder par le Fidec un prêt d’honneur de 150 000 e. Remise du chèque par Jean-Baptiste Anginot (à dr.) le 14 avril à la CCI. Jean-Baptiste Anginot, président du Fidec (Fonds d’intervention pour le développement des entreprises en croissance), a remis un chèque de 150 000 euros à Philippe Duchemin, dirigeant et repreneur en 2012 de Mekamicron. L’entreprise blésoise est spécialisée dans l’aéronautique, où elle est reconnue pour son savoir-faire. Elle réalise des pièces mécaniques de haute précision (1/100e de millimètre, et de l’ordre du micron en rectification) en petite et moyenne série (100 pièces simples au maximum) pour la fabrication de pièces de rechanges et la réparation en atelier de sous-ensembles : boîtes de relais d’accessoires, engrenages, pignons… Le potentiel de croissance de Mekamicron s’appuie sur un développement du chiffre d’affaires chez Dassault Aviation notamment, mais aussi chez de nouveaux clients, comme le groupe Safran. Le plan d’investissement sur 3 ans prévoit une vingtaine de recrutements et un chiffre d’affaires qui passerait de 3,5 à 5 millions d’euros en 5 ans. Un projet ambitieux auquel le Fidec accorde sa confiance. Mekamicron Le Fidec La société est un ancien atelier d’Air Équipement, créé en 1932, et transféré à Blois, l’entreprise produisant du matériel militaire classé. En 1959, Air Équipement s’associe avec Ducellier et Bendix pour devenir DBA-Air Équipement. En 1980, la société Thomson-Lucas rachète DBA-Air Équipement. En 1989, la société change de nom pour devenir Lucas Air Équipement. L’activité usinage, reprise par une partie de ses salariés, reste à Blois et devient Gearbox Technologie. Après un dépôt de bilan en 1995, Gearbox Technologie devient Mekamicron. En 2002, après le rachat de deux sociétés et la fusion avec une troisième, la société se recentre sur l’aéronautique. Mekamicron intègre le groupe AD Industrie en 2006 et est reprise par Philippe Duchemin accompagné de FSI Régions en 2012. La CCI de Loir-et-Cher a créé il y a un an un fonds de soutien aux entreprises locales, leur permettant de renforcer provisoirement leur fonds de roulement ou de servir de levier à des emprunts bancaires. Elle dispose en effet de fonds liés à la vente de l’Ilot Laplace, à Blois, à l’agglomération blésoise, qu’elle souhaite « redistribuer » au profit du développement économique. Le Fidec, sous forme de prêt d’honneur au(x) dirigeant(s), devra contribuer à créer de la valeur économique, non seulement au profit de l’entreprise qui en bénéficiera, mais aussi au profit du tissu d’activités dans lequel elle évolue. Cette aise est destinée à financer des projets de développement. L’instruction des demandes est faite par les services de la CCI de Loir-et-Cher. Jean-Christophe Després Tél. 02 54 44 65 45. www.epicentre-web.fr 7 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 AVOCATS La cession d’usufruit temporaire des parts de SCI comme technique d’optimisation de votre patrimoine Rencontre avec Nicolas DUVIVIER, juriste en droit des sociétés et responsable du service gestion de patrimoine du Cabinet DUVIVIER & ASSOCIES Parmi les choix les plus importants que doit faire le chef d’entreprise, figure celui du mode de détention de l’immobilier d’entreprise. Très souvent, l’immobilier d’entreprise est détenu soit directement par le chef d’entreprise, soit par une SCI à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés. Dans les deux premiers cas, vous ne bénéficiez pas de revenus pendant toute la durée de l’emprunt, mais vous êtes néanmoins fiscalisés au taux maximum de 60,50 % (à l’impôt sur le revenu à 45 % et aux prélèvements sociaux à 15,5 %). Par ailleurs, les loyers ne vous permettront que très rarement de financer votre impôt sur le revenu. À ce titre, vous devrez utiliser une autre source de revenu pour financer cette imposition. Ce système est néfaste pendant la perception des revenus, cependant son efficacité à long terme est connue, la cession du bien immobilier ou des parts de la société après 22 ans de détention se fera en franchise d’impôt sur le revenu et au bout de 30 ans en franchise de prélèvements sociaux. La détention par une SCI à l’impôt sur les sociétés procède d’une logique inverse à la précédente; la fiscalité sur les revenus est maitrisée. Cependant, la fiscalité latente est confiscatoire à la sortie de l’immeuble qui aura été partiellement ou totalement amorti. En cas de revente du bien immobilier, la plus-value de cession est taxée à l’impôt sur les sociétés. En cas de revente des parts sociales, elle est taxée à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Ensuite, il convient de liquider ladite SCI, ce qui entraîne une nouvelle imposition, cette fois à titre personnel, c’est ce que l’on appelle « la cascade d’impôts » qui est extrêmement lourde (déperdition de près de 60 % du prix de vente de l’immeuble entre l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu). C’est pourquoi nous proposons à nos clients un schéma intermédiaire reposant sur le démembrement de propriété permettant de combiner les avantages des deux schémas précédents. Le démembrement de propriété est une technique issue du droit romain, reposant sur deux droits réels, l’usufruit d’une part et la nue-propriété d’autre part. L’usufruit permet à son titulaire de pouvoir jouir d’un bien dont un autre a la propriété. Cette jouissance s’illustre soit directement (occupation du bien), soit indirectement (perception d’un revenu). Le nu-propriétaire possède, quant à lui, un droit futur à la propriété. Le démembrement de propriété peut porter sur des parts de société. L’ingénierie consiste pour des personnes physiques à céder à la société d’exploitation l’usufruit temporaire des parts d’une société civile. Cette technique peut tout d’abord s’appliquer lors de l’acquisition de l’immeuble. Ici, les possibilités financières du chef d’entreprise sont souvent limitées et ne permettent pas d’acheter la nue-propriété de l’immeuble. Il est alors conseillé de constituer une SCI destinée à acquérir la pleine propriété de l’immeuble. Intervient ensuite la cession de l’usufruit temporaire des parts au profit de la société d’exploitation. La stratégie peut également s’appliquer en cours de vie de la SCI, notamment au moment où la pression fiscale subie par les associés devient intolérable du fait de la dégressivité de la déduction fiscale des intérêts d’emprunt. 1 - Intérêts pour la SCI • Le résultat sera déterminé selon les règles des bénéfices industriels et commerciaux. • Les frais d’acquisition pourront ainsi être déduits de son résultat. • Elle pourra amortir l’immeuble inscrit à son bilan. • Le résultat sera imposable entre les mains de la société d’exploitation. 2 - Intérêts pour la société d’exploitation • Elle versera des loyers à la SCI, qui constituent pour elle des charges déductibles. • Le droit d’usufruit des parts sociales sera inscrit à son actif et sera amorti. • La société sera, en tant qu’usufruitière, bénéficiaire des revenus de la SCI. Le résultat de la SCI sera ajouté à son propre résultat pour être imposé à l’impôt sur les sociétés. • Elle réalisera une économie importante par rapport à une situation locative classique. • Le résultat excédentaire pourra être distribué ou placé sur un contrat de capitalisation. 3 - Intérêts pour les associés personnes physiques • Ils ne percevront pas de revenus fonciers pendant la durée de l’usufruit. • Ils réaliseront ainsi une économie d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux significative sur la période. • Le produit issu de la cession pourra être placé et servir de nantissement pour l’achat de l’usufruit par la société d’exploitation ou encore réinvesti en immobilier. • À l’extinction de l’usufruit temporaire, les associés nus-propriétaires retrouveront la pleine propriété des parts sociales de la SCI sans aucune incidence fiscale. • Ils pourront procéder à une donation de la nue-propriété des parts au profit de leurs enfants afin d’anticiper la transmission successorale. 4 - Précautions indispensables pour la validité du montage • Une étude juridique, fiscale et financière préalable devra être effectuée par des experts. • Les statuts de la SCI devront prévoir des clauses spécifiques au démembrement. • Seule une valorisation économique précise de l’usufruit sera acceptable. Synthèse tirée d’un cas concret, cession d’usufruit temporaire de 16 ans, valeur immeuble 750 000 e, valeur des parts 300 000 e, loyers 58 000 e brut et client dans une TMI à 30 % Sommes nettes d’impôt capitalisées pour M. et Mme X sur cession d’usufruit temporaire Revenu net* supplémentaire pour la société d’exploitation par rapport au schéma locatif classique Économie d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux sur la période pour M. et Mme X Produit net minimum sur cession immeuble au terme * Revenu net de charges d’emprunt et d’impôt 240 000 e 125 000 e 390 000 e 700 000 e 40 COLLABORATEURS AU SERVICE ET À L’ÉCOUTE DE PRÈS DE 1 500 ENTREPRISES Cabinet DUVIVIER & ASSOCIÉS 7, quai de la Saussaye - 41000 Blois Tél. 02 54 74 73 64 [email protected] Cabinet DUVIVIER & ASSOCIÉS 112, rue de Boisdenier - 37000 Tours Tél. 02 47 05 79 18 [email protected] www.duvivieretassocies.fr 8 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ERDF Jeanny Lorgeoux et Gilles Noyant, invités du forum d’ERDF en Loir-et-Cher créateur de la blanchisserie Valoria engagée dans l’embauche de personnes handicapées, étaient les invités de la matinée. De g. à dr. Jean-François Quinchon, Gilles Noyant, Jeanny Lorgeoux et Gilles Pucheral. La maison ERDF s’adresse aux siens… tions d’urgence et l’exigence absolue de la sécurité. » Le 17 avril dernier, les responsables départementaux et régionaux d’ERDF organisaient un forum réunissant plus de 220 de ses salariés pour évoquer la situation de l’entreprise et ses évolutions. Jean-François Quinchon, directeur ERDF pour la région Centre et Pascal Pouzac, son adjoint, ont présenté ensuite la feuille de route de la matinée : prévention, professionnalisation, satisfaction clientèle, grands projets 2014, renouvellement des concessions et investissements. En 2014, ERDF investira en France plus de 3 milliards d’euros dont 130 millions en région Centre. En ouvrant la journée, Gilles Pucheral, directeur territorial en Loir-etCher, a salué les participants et remercié le Centre de formation des sapeurs-pompiers de son accueil dans ses superbes locaux. Puis, il a ajouté : « Les sapeurs-pompiers sont nos cousins germains, nous avons en commun les valeurs du service public, le sens des interven- … et accueille deux grands témoins Jeanny Lorgeoux, sénateur-maire de Romorantin et Gilles Noyant, À BLOIS dans maison médicale À LOUER avenue de l’Europe T POUR TOU 02 54 58 11 18 De son côté, après avoir salué le soutien que Jeanny Lorgeoux lui a toujours apporté, Gilles Noyant a exposé son concept innovant de « drive de linge » de Valoria, qui va renouveler le métier de la blanchisserie industrielle. Ce concept permettra des économies importantes d’énergie et de produits dans le traitement du linge. Des véhicules électriques assureront le transport du linge entre les drives, l’usine centrale de traitement de Blois et les clients. Si l’on ajoute que Gilles Noyant voit À l’issue de ce débat, Jean-François Quinchon a conclu en se félicitant de la satisfaction sincèrement exprimée par les deux invités quant aux services d’ERDF en Loiret-Cher : « Nous sommes, comme vous, attachés au modèle français de la distribution d’électricité, car il garantit l’égalité des territoires. Mais nous pensons que, pour maintenir sa légitimité, ERDF, comme toute entreprise, doit innover, s’adapter en permanence et rester au plus près de ses clients. L’arrivée des compteurs Linky, la création d’interlocuteurs privilégiés pour les élus, l’industrie, la construction immobilière, par exemple, répondent à cette volonté. » À la fin de cette belle rencontre, Jean-François Quinchon et Gilles Noyant ont ensemble signé une convention de soutien technique d’ERDF aux projets innovants de Valoria. JCD À LOUER à Blois BUREAUX et ATELIERS en ZFU de 14 à 114 m2 Locaux à destination de professionnels de santé TA C T E MENT CON E N G I E S N RE Jeanny Lorgeoux s’est félicité des rapports de grande qualité entre sa commune et ERDF en ajoutant : « La fonction d’ERDF est spécifique par son importance sociale dans le champ de l’égalité des territoires. Gardons-nous d’une logique uniquement dictée par le marché et maintenons cette spécificité. Je suis absolument convaincu de la complémentarité de l’entreprise, créatrice de richesses, et du service public, garant de la cohésion territoriale et sociale. Et je suis plutôt réticent à l’idée de régies municipales et favorable au maintien du modèle national d’ERDF. » Il est un autre domaine, a conclu le sénateur, dans lequel ERDF aura un rôle majeur, c’est « celui de la transition énergétique, qui mobilise aujourd’hui les responsabilités nationales, puisqu’il s’agit en fait d’organiser autrement notre société ». également en Valoria, entreprise de l’économie sociale et solidaire, un outil de lutte « contre la double peine du handicap et du chômage », on peut affirmer qu’il inscrit pleinement son engagement dans la philosophie d’un développement durable. Gilles Noyant a tenu à souligner les « relations d’aide et de confiance » nouées de longue date avec ERDF, et particulièrement avec Jean-Luc Gasparini et Dominique Dorion. R 3 VALS AMÉNAGEMENT ME ENSEIGNE R T U O T R POU 02 54 58 11 18 CTE N T C O N TA R 3 VALS AMÉNAGEMENT 9 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ERDF ERDF ausculte ses lignes souterraines © Nicolas Derré 150 km auscultés Pour assurer un service sans faille à ses abonnés, ERDF procède à une vérification régulière de l’ensemble de ses installations. Depuis ses postes-sources (90 kV/20 kV) jusqu’aux postes de distribution publics 20 kV/220 V/380 V), l’entreprise ausculte en particulier ses câbles souterrains à l’aide d’un camion-diagnostic, véritable sentinelle des réseaux enterrés. Ce nouvel outil est utilisé par ERDF depuis un an. Il est mis à disposition du Loir-et-Cher pendant 8 semaines au cours desquelles trois techniciens repèrent les points de fragilité du réseau électrique souterrain. « Comme pour toutes nos actions de maintenance préventive, le principe de ce camion est d’anticiper les pannes sur le réseau et ainsi d’éviter toute gêne pour nos clients, en réalisant une isolation du tronçon à ausculter et un bouclage amont-aval qui permet la continuité de la distribution », déclare Gilles Pucheral, directeur territorial du Loir-et-Cher d’ERDF. Durant cette période, l’équipe effectue des diagnostics sur 80 tronçons du territoire (environ 150 km). Il s’agit notamment de contrôler les câbles, dont l’isolation est constituée de papier imprégné, une technologie utilisée jusque dans les années 1970 et susceptible de présenter certaines fragilités. Deux vérifications sont alors réalisées : le première permet de déterminer l’état général du câble et la seconde de localiser les points faibles sur ce dernier. Si celui-ci présente des points de fragilité, ils sont repérés sur l’écran du camiondiagnostic. La « maîtrise d’œuvre décisionnelle » destinataire de l’ensemble des informations liées à ces diagnostics définit ensuite un plan d’action et d’intervention, dont la finalité est de maintenir le meilleur niveau de qualité possible de la distribution électrique. Une surtension volontaire Au cours de ces différents tests, les câbles subissent artificiellement des tensions supérieures à celles imposées en phase de service normal et allant jusqu’à 18 000 volts. Pour Dominique Lassalle, responsable de l’agence de maintenance des postes-sources et du camiondiagnostic, il peut arriver que des causes extérieures soient à l’origine de détériorations de câbles. « C’est le cas lors de mouvements de terrain ou de chantiers* menés au cours de travaux de terrassements à plus de 50 cm de profondeur, malgré la pose des grillages avertisseurs rouges, signalant la présence des câbles électriques. Mais le recours à cette nouvelle technologie permet une véritable économie, puisque nous ne sommes plus tenus au changement systématique des câbles qui devait intervenir préalablement. » JCD * Toute personne ou entreprise devant effectuer des travaux dans le sol doit obligatoirement établir une déclaration de projet de travaux (DT) ou une déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT) auprès du guichet unique www. reseaux-et-canalisations.gouv.fr. 10 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ RéCOMPENSE La concession Warsemann Bracieux distinguée Le challenge annuel « Dealer of the year » organisé par Renault le 4 avril au Technocentre de la région parisienne a récompensé huit concessionnaires français parmi 73 lauréats issus d’une première sélection. Au départ, 2 000 participants répartis dans 36 pays étaient sur les rangs. la performance et directeur commercial du groupe. Les critères de sélection retenus étaient essentiellement basés sur le volume des ventes, la rentabilité et la qualité de service. Le groupe L. Warsemann a été récompensé pour les performances de son site historique de Bracieux, dirigé par Didier Huard. Les lauréats ont reçu leur récompense de la main de Jérôme Stoll, directeur délégué à Le premier garage du nom a été créé par Maurice Warsemann à Bracieux en 1952. Bernard Warsemann, son fils, a pris la succession en 1969. Il obtient le panneau Renault en 1975. En 1995, Laurence Deletang-War- Une entreprise familiale qui a grandi sur plusieurs générations semann succède à son père. Elle dirige aujourd’hui le groupe familial et possède 17 points de vente qui représentent 7 marques : Renault, Dacia, Audi, Volkswagen, Seat, Skoda et Toyota. Les concessions sont installées dans les départements du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire. L’ensemble du groupe compte 390 salariés, vend plus de 10 000 voitures/an (dont 5 500 véhicules neufs) pour un chiffre d’affaires de 198 millions d’euros. Le site historique C’est aujourd’hui le site historique de Bracieux, piloté par Didier Huard, qui est mis à l’honneur pour des performances qui sont le résultat d’un travail d’équipe justement valorisé. 59 salariés mettent leur professionnalisme au service de leurs clients. Fait notable qui montre l’attachement des salariés à leur entreprise : l’ancienneté moyenne de l’effectif de Bracieux est de 21 ans. Warsemann Bracieux propose un parc permanent de 350 véhicules d’occasion (pour 2 000 ventes de ces véhicules/an) et affiche 700 ventes de véhicules neufs. D’autres services complètent l’offre de la concession : en particulier la location de véhicules, la réparation (6 700 entrées atelier/ an) et la vente de pièces détachées. JPT Didier Huard (2e en partant de la droite), lors de la remise de son prix. MDE La Maison de l’emploi du Blaisois : une fréquentation qui augmente d’année en année Ludmilla Malfray. Les structures présentes dans les locaux de la Maison de l’emploi du Blaisois (MdEB) mutualisent un ensemble de services complémentaires et de moyens matériels en un même lieu. Aux trois structures de départ, MdEB, Mission locale du Blaisois, et Bureau d’information jeunesse (BIJ), se sont joints Ismer, APST Centre (Médecine du travail), et Semad (Médiation et accès au droit). Le Semad est composé de juristes qui interviennent en droit du travail et droit des étrangers. Il accueille gratuitement les personnes en demande d’information tous les après-midi à la MdEB et les lundis et vendredis après-midi à la maison des associations. 900 personnes ont été aidées en 2013. La coopération est étroite entre les sept structures et les 50 personnes qui œuvrent pour faciliter l’accès à l’emploi et l’insertion par l’activité économique, voire à l’accompagnement pour une création d’entreprise. Le bâtiment de la MdEB a accueilli 22 800 visiteurs en 2013 (+ 5 % par rapport à 2012). L’espace ressources, avec ses moyens matériels, est aussi mutualisé. Les visiteurs ont à leur disposition des ordinateurs pour effectuer des recherches, autonomes ou accompagnées, sur Internet, pour une recherche d’emploi, un logement ou toute démarche administrative... Six structures partenaires présentes régulièrement dans les locaux de la MdEB Des permanences sont assurées par des organismes qui viennent renforcer les services de la MdEB : • la gendarmerie (recrutement) ; • ATEC CIBC (bilans de compétences) ; • ADIE (Micro-crédit) ; • Uniformation (financement de la formation des salariés) ; • Odyssée Création (création d’une activité) ; • Service Logement Jeunes. JPT Service Logement Jeunes a été créé en 2010 entre Escale Habitat et la MdEB, pour générer une interface vers l’accès au logement, à destination des 16/30 ans, comme élément de stabilisation dans la vie et dans l’emploi. Un conseiller vous expliquera : • Le calcul de l’allocation logement ; • Les dépenses à prévoir en plus du loyer ; • Comment rechercher astucieusement un logement; • Le dépôt de garantie demandé par les propriétaires, mais aussi comment trouver des aides pour l’obtenir ; • Les démarches à effectuer quand vous aurez trouvé votre logement ; • Les droits et devoirs des locataires et des propriétaires. Permanence hebdomadaire à la Maison de l’emploi du Blaisois le jeudi après-midi, avec ou sans rendez-vous. Contact : Ludmilla Malfray au 02 54 52 36 08. - PUBLI REPORTAGE - 11 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 MAC & CO 3, Bd de l’Industrie - 41000 Blois Tél. 02 54 56 02 40 [email protected] www.macandco.fr HP : Un cap de vitesse franchi avec la technologie jet d’encre HP propose une alternative jet d’encre innovante à la technologie laser en lançant deux modèles d’imprimantes et deux multifonctions haut de gamme conçues pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises. La gamme Officejet Pro Série X pour les professionnels vient révolutionner le marché. Résultat d’une réelle innovation technologique, avec sa tête d’impression aussi large qu’une feuille A4 qui comporte 42 240 buses (technologie Page-wide : le chariot d’encre ne bouge pas, c’est le papier qui est happé par un entraîneur de page conçu pour éviter les bourrages), elle se positionne comme une alternative à l’offre laser et devient l’égale de Brother qui n’est plus le seul sur le marché de l’imprimante décrite comme « la plus rapide du monde ». Elle vient en effet d’intégrer le Guiness World Records avec une vitesse exceptionnelle de 70 pages/ minute. Cette nouvelle technologie répond aussi aux trois besoins : coût, couleur et nombre d’utilisateurs connectés. Elle s’adresse à des clients qui recherchent une réduction des coûts tangible, des périphériques permettant de connecter plus d’utilisateurs (une quinzaine), des imprimantes plus intelligentes ainsi qu’une qualité d’impression très convenable pour des documents bureautiques sur papier classique 80 g et une qualité impressionnante sur du papier 110 g. Sur la réduction des coûts, c’est une consommation électrique divisée par deux ainsi qu’un rendement des cartouches qui permet d’obtenir un coût par page vraiment attractif : 50 % moins cher par rapport à une offre laser comparable, avec une autonomie de 9 200 pages par cartouche XL noir et de 6 600 pages en cartouche couleur classique. À ces avantages, s’ajoute l’absence de coûts cachés : le seul élément à changer sur la Série X est la cartouche car il n’y a plus aucune maintenance à effectuer ni aucun nettoyage des têtes de buses à lancer. L’Officejet Pro Série X embarque la technologie d’administration à distance HP WebJet admin qui automatise la gestion d’un parc hétérogène, le driver universel UPD qui facilite le déploiement des machines et la mise en place d’une politique d’impression, et des langages d’impression professionnels (PCL3, 5, 6 et postscript). Le volet sécurité n’est pas oublié avec la possibilité de déconnecter le wifi ou le fax. Dans le courant de l’année 2014, une mise à jour des annuaires LDAP sera disponible pour optimiser la gestion des flux documentaires. Pour cette nouvelle série, HP a créé un certain nombre de programmes revendeurs en privilégiant notamment la démonstration du produit et en offrant le « Buy & try » qui permet d’acheter la machine, de la tester et de bénéficier d’un remboursement dans les trente jours si l’on n’est pas satisfait. HP propose également le « Trade in », un programme de reprise de matériel qui vient en complément d’un renouvellement de la flotte. Mac & Co, partenaire privilège de HP, vous apporte toutes les précisions sur cette nouvelle avancée technologique. Mac & Co est le meilleur interlocuteur pour étudier avec vous la pertinence d’intégrer cet équipement pour optimiser vos coûts d’impression. F.P. CHAMBRE D’AGRICULTURE La Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher au service de l’élevage © Nicolas Derré Bovins pour le lait et la viande Le réseau des Chambres d’agriculture a été créé dans les années 1920 pour être un interlocuteur privilégié des instances publiques et pour représenter les intérêts du monde agricole. Il contribue activement, depuis les années 1960, au développement agricole et au soutien du monde paysan dans le champ économique, social, technique et environnemental, à l’échelle tant locale que nationale et européenne. En Loir-et-Cher, l’élevage résiste mieux que dans l’ensemble du territoire national. Les secteurs porcin et ovin connaissent certes des difficultés liées à la concurrence au sein et au-delà de nos frontières, hormis la production de l’agneau de Sologne qui a su anticiper et valoriser une race, qui devrait bientôt bénéficier d’un signe de qualité. Les caprins se portent bien grâce à une politique d’anticipation, là aussi en constituant des AOP (saintemaure, valençay, selles-sur-cher) ou des IGP, comme c’est le cas avec la création de l’AFCPL (Association des producteurs fromagers du Perche et de Loir) qui fabrique et commercialise « Le trèfle ». Les bovins constituent le premier cheptel de notre département, dont les professionnels sont engagés dans de conséquentes évolutions structurelles et technologiques. Ainsi, de 400 fermes laitières en 1990, 170 demeurent en 2014. Pour 92 % du lait produit, le Syndicat de conseil élevage41 assure un suivi génétique, technico-économique des troupeaux. Parmi les fermes laitières, 70 élèvent plus de 60 vaches. Côté technologique, 40 sites de production laitière sur 170 disposent de robots de traite. Dans quelques élevages, la transformation d’une partie du lait est effectuée sur place au sein de laboratoires agréés (beurre, fromages, lait cru, yaourts, glaces…). Pour les autres élevages, la production fait l’objet d’un acheminement en laiterie. Dans le domaine de la production de viande, pour quelques élevage, on assiste également à une valorisation « sur site » après un passage en abattoir (découpe, vente au détail ou en caissette…). Un service « bovins croissance », créé au sein de la Chambre, permet aux éleveurs de bénéficier des conseils de techniciens dans de nombreux domaines : suivi de la croissance, sélection de souches résistantes aux maladies, coûts de production, projets d’innovation… Pour l’ensemble des filières d’élevage, la Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher est à l’écoute des besoins des éleveurs et des acteurs des filières pour répondre au mieux à leurs attentes dans cette période de mutation. Des complémentarités naturelles… Céréaliers et éleveurs entretiennent une proximité de bon sens ; les uns en recherche de débouchés, les seconds ayant besoin d’aliments pour leurs troupeaux (fourrage, luzerne…). La culture des plantes fourragères permettent en même temps la diminution d’intrants dans les sols. Pour Didier Leroy, chef du pôle « élevage » à la Chambre d’agriculture, « Il s’agit de remettre les fondamentaux au goût du jour alors que l’élevage constitue pour le Loir-et-Cher un véritable atout : diversité des territoires, savoir-faire, disponibilité de surfaces JCD d’épandage… » 12 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 EXPERTS-COMPTABLES Comptabilités informatisées : les nouvelles règles À compter du 1er janvier 2014, la présentation des documents comptables sur support dématérialisé pour l’ensemble des contribuables tenant leur comptabilité au moyen de systèmes informatisés est rendue obligatoire en cas de vérification de comptabilité. Quoi de neuf ? De nouveaux commentaires administratifs ont été publiés concernant le contrôle des comptabilités informatisées. Que faut-il faire ? Le contribuable doit remettre à l’administration un fichier des écritures comptables (FEC) unique par exercice, sauf dans les cas particuliers de changement de logiciel comptable ou de fusion durant l’exercice. Si le volume des données est trop important, en accord avec le vérificateur, le fichier peut être remis simultanément sur plusieurs supports (cédérom, clé USB par exemple). Quel est le format du fichier ? Les copies des fichiers sont transmises, au choix du contribuable sous forme de fichiers à plat, à organisation séquentielle et structure zonée remplissant les critères légaux ou sous forme de fichiers structurés, codés en XML, respectant la structure du fichier XSD dont les spécifications sont consultables sur Internet sur le site public www. impots.gouv.fr (rubrique « Professionnels »). Il convient de s’assurer que le logiciel comptable utilisé permet de générer le fichier au format requis. Que doit contenir le fichier ? Le fichier contient toutes les écri- tures comptables enregistrées au cours de l’exercice. Ainsi, le fichier doit comporter les écritures d’enregistrement du bilan d’ouverture, c’est-à-dire les écritures d’« à nouveau » et les écritures d’inventaire. Les écritures centralisées sont en principe exclues du fichier des écritures comptables. Il en est de même des écritures de solde des comptes de charges et produits, des écritures et des données analytiques et de gestion. La copie du fichier des écritures comptables transmise à l’administration fiscale correspond à l’ensemble des journaux de saisie existant dans le système comptable informatisé. L’unicité du fichier des écritures comptables repose ainsi sur la notion d’un seul et unique livre-journal informatisé par exercice. Au sein de ce fichier, les écritures doivent être numérotées chronologiquement de manière croissante, sans rupture ni inversion dans la séquence. Une tolérance est admise s’agissant des grandes entreprises relevant de la compétence de la DVNI (Direction des vérifications nationales et internationales). Les numéros de comptes mentionnés dans le fichier doivent répondre aux normes fixées par le plan comptable général (PCG), même si les entreprises utilisent un autre plan comptable (cas des plans de comptes des BNC et des BA). Quand le fichier doit-il être remis ? Les copies des fichiers des écritures comptables doivent être remises au plus tard lors de la pre- mière intervention sur place, ou lors de la seconde intervention sur place s’agissant des contrôles engagés au cours de l’année 2014. Le descriptif détaillé qui accompagne le fichier des écritures comptables peut être remis sous forme dématérialisée ou papier. Le délai de trois mois du contrôle sur place ne commence à courir que lorsque l’ensemble des fichiers des écritures comptables relatifs aux exercices vérifiés a été remis et est conforme. Qui est concerné ? Les contribuables imposés selon un régime réel à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC, des BNC et des BA. Quelle est la date d’entrée en vigueur ? Avis de vérification adressé à compter du 1er janvier 2014. Le respect du nouveau format standard défini par l’arrêté du 29 juillet 2013 est obligatoire pour les contrôles des exercices clos à compter du 1er janvier 2013. Pour en savoir plus, consultez un expert-comptable www.experts-comptables-orleans.fr croecorleans.wordpress.com 13 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 SPO ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ Entrepreneurs, commerçants, particuliers, partez en vacances en toute tranquillité, SPO Sécurité-Services veille sur vos biens Professionnalisme et proximité SPO répond à tous les besoins de surveillance et de mise en œuvre de la chaîne de sécurité, si nécessaire, quelle que soit la typologie du client. SPO, entreprise blaisoise, met à la disposition de ses clients des moyens humains (45 collaborateurs expérimentés) et des technologies de pointe adaptées aux situations pour lutter contre l’insécurité ambiante. En particulier contre les cambriolages et les tentatives d’intrusion, en hausse constante. Les chiffres sont inquiétants : de 417 et 418 en 2010 et 2011, le nombre de cambriolages constatés en zone gendarmerie a grimpé à plus de 600 l’an dernier (2013). Soit 43 % d’augmentation en 2013 ! Pour votre sécurité, SPO SécuritéServices propose : • la surveillance statique : sécurisation d’un espace par la mise en place de moyens humains en poste fixe ; • la surveillance mobile : prestations de rondes, interventions sur alarmes, sécurisation des clés... • la télésécurité : alarme et télésurveillance. Notre PC de télésurveillance (24/24) nous permet à tout moment d’être informés des événements en cours sur votre site. • la vidéoprotection : lutte contre la « démarque inconnue » (les vols), améliore la gestion des incidents et augmente l’efficacité des interventions, rôle préventif et dissuasif ; • la vidéo marketing : les nouvelles technologies permettent le comp- tage des clients, de percevoir l’attractivité d’un rayon... Des offres « packagées » étudiées spécialement pour les commerçants Pour l’installation d’un système d’alarme ou d’une vidéoprotection, les offres font l’objet d’un abonnement mensuel très compétitif. Les technologies employées, avec report sur tablette Androïd sont toujours associées à la vidéoprotection. Vous pouvez consulter, à partir de votre smartphone, l’état de service de votre alarme, la mettre en service ou la désactiver à distance. Des solutions de vidéoprotection pour les communes Les communes de toutes tailles s’équipent de systèmes de vidéoprotection. Des investissements raisonnables pour une efficacité qui n’est plus à démontrer. Patrick Obligis, dirigeant de SPO : « Tous nos agents sont équipés de tablettes Androïd. Quand une alarme se déclenche chez un client, notre PC appelle l’intervenant le plus proche en confirmant son adresse mail spécifique (contrôle). L’agent reçoit les éléments sur sa tablette, notamment les consignes particulières du client, qui lui évitent de perdre du temps pour se rendre sur place et sécuriser les lieux. » JPT SPO Sécurité - SPO Services 1, rue de la Vallée-Maillard 41000 Blois Tél. 02 54 87 33 88 wwww.sposecurite.com 14 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ UNIC © Nicolas Derré Rencontre Unic région Centre du 16 mai Sébastien Lemaire. L’Union nationale de l’imprimerie et de la communication (Unic) région Centre compte une cinquantaine d’adhérents. Son président, Sébastien Lemaire, avait organisé une rencontre le 16 mai pour faire le point sur les tendances et les évolutions des industries graphiques. Le délégué général d’Unic région Centre, Pascal Bovero, a évoqué les grands chantiers propres à la profession qui s’élargit aux métiers connexes. Il s’ensuit une réforme statutaire de l’Unic pour s’adapter à cet élargissement. Bernard Trichot et Corinne Mantôt (Agefos PME CGM), ont commenté la réforme de la formation professionnelle 2015. D’autres intervenants ont apporté un éclairage sur différents aspects de la filière : • Sabrina Rousseau (Centreco) : l’activité de notre région ; • Jean-Philippe Zappa présente l’association « Culture papier » et ses actions ; • Nathalie Barreau, avocate, média- trice et formatrice a fait état de son expertise en matière de « gestion des situations difficiles et des conflits ». L’industrie graphique dans le monde La conjoncture économique et la montée en puissance des outils de communication en ligne modifient profondément les équilibres. Le marché du packaging tire cependant son épingle du jeu, porté par la croissance du commerce de détail dans les économies émergentes. Répartition du chiffre d’affaires mondial par produit (chiffres 2012) • Les imprimés d’emballages : 39 % • les imprimés promotionnels : 20 % • la presse : 14,3 % • les livres : 4,5 % Les technologies d’impression L’offset reste aujourd’hui la norme (50 % du chiffre d’affaires mondial de l’industrie graphique) mais cède progressivement du terrain aux procédés d’impression numérique. Les industries graphiques relèvent les défis en décloisonnant la filière Les entreprises clientes procèdent de plus en plus au remplacement des supports d’informations matériels par des fichiers informatiques : une dématérialisation qui modifie les relations entre donneurs d’ordres et prestataires. Des stratégies qui allient la communication imprimée et les supports numériques se développent. Les professionnels de l’industrie graphique cherchent à assurer des services plus complets en intégrant les métiers en amont de la filière (conception, infographie...) ou en aval (finition, routage, logistique...). Les imprimeurs intègrent un outil « Web-to-Print », plateforme qui leur permet de proposer des services en ligne. L’industrie graphique française La France se positionne au 3e rang européen derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni avec 6 020 établisse- ments, 63 966 salariés et 20,2 MDe de chiffre d’affaires (chiffres 2012). Les imprimés publicitaires et catalogues représentent plus du tiers du chiffre d’affaires, devant les imprimés d’emballages (contrairement à la tendance mondiale). À l’international, l’Europe demeure le principal débouché des produits imprimés français et concentre 70 % des exportations. L’industrie graphique en région Centre se situe au 5e rang national La filière graphique, avec 258 établissements, emploie plus de 4 082 salariés qui se répartissent essentiellement dans des TPE/PME (moyenne : 20 salariés en imprimerie de labeur et 5 en prépresse). La région Centre couvre l’ensemble des marchés de l’impression (livres, catalogues, magazines, imprimés publicitaires...). La formation Les besoins en main d’œuvre qualifiée sont importants. 10 % des salariés partiront en retraite d’ici à 2017. La région Centre propose un cursus de formation complet aux métiers des arts graphiques. Le lycée AlbertBayet (Tours), à la pointe de la technologie, s’est récemment équipé d’un laboratoire de colorimétrie indispensable pour les travaux les plus complexes. Par ailleurs, un Bac pro « façonnage industriel et routage » a été ouvert en 2011. Les formations sont dispensées vers trois voies d’accès : l’apprentissage, le lycée professionnel ou la formation continue. JPT 15 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ADERIM FÊTE SES 10 ANS ! Le Groupe Aderim, agence d’emploi généraliste, crée son réseau national à partir de Blois Aderim Le Havre et 2016 Aderim Lille ou Dunkerque. Le groupe actuel réalise 11 Me de chiffre d’affaires/an. Notre structure, qui intègre une responsable administrative et financière, a acquis une maturité qui lui permet une bonne vision de l’activité au quotidien et d’envisager l’avenir avec confiance. » Avantage RH, le moteur de demain Il y a 3 ans, Aderim a créé la filiale Avantage RH, dirigée par Florine Augustin, qui co-dirige par ailleurs l’ensemble du groupe Aderim avec Stéphane Augustin. Avantage RH offre aux entreprises un service ciblé pour le recrutement des cadres et l’externalisation des ressources humaines. © Nicolas Derré L’avenir du travail temporaire Stéphane Augustin. « J’ai créé Aderim pour moi il y a dix ans, aujourd’hui, Aderim existe pour les autres. » Cette belle phrase résume parfaitement l’esprit dans lequel Stéphane Augustin a créé et développé le réseau d’agences de travail temporaire Aderim, depuis 2004. L’intérim représente 18 milliards d’euros en France et trois majors se répartissent 75 % du marché : une société américaine, une Suisse et une Hollandaise. La région Centre, cependant, a la chance de posséder un bon réseau de sociétés d’intérim françaises indépendantes. La naissance d’Aderim Stéphane Augustin : « Originaire de Normandie, ma formation initiale de juriste et mon diplôme de notaire, m’ouvraient une voie toute tracée. Pourtant, je suis finalement entré à la Générale des Eaux, qui gérait les déchets en région parisienne (aujourd’hui Veolia environnement). J’y suis resté quelques mois avant d’être muté. En 1994, j’ai découvert la région de Blois, puis je suis retourné sur Paris en 2000. J’ai quitté le groupe avec l’objectif de deve- nir indépendant. L’intérim m’intéressait et me plaisait. J’y trouvais la notion de service et la connotation juridique qui correspondait à ma formation. Le métier m’apparaissait porteur d’avenir. Je suis entré dans un réseau de travail temporaire pour m’imprégner des différentes facettes de l’activité pendant un an. En 2004, j’ai créé ma propre agence à l’enseigne Aderim, rue Denis-Papin à Blois. Les premières semaines ont été éprouvantes ; je voyais peu de monde. Je n’avais pas de réseau professionnel. Je me suis attaché à communiquer le plus possible et à intégrer les réseaux locaux. La chance m’a souri avec un premier client relativement important qui a apporté le volume de travail avec ensuite un effet ‘‘boule de neige’’. J’ai continué à beaucoup communiquer, en particulier dans les milieux du sport en devenant sponsor de plusieurs clubs et en participant activement à la vie économique et sociale locale. En 2007, nous avons ouvert Aderim Orléans, puis en 2011 Aderim Chartres, en 2012 Aderim Caen, en 2014 Aderim Rouen. 2015 verra Stéphane Augustin : « Le métier est très réglementé. Pour autant, grâce à la dématérialisation des opérations, le temps consacré à l’administratif se réduit. C’est une bonne nouvelle : de ce fait, nous pourrons consacrer plus de temps à notre cœur de métier qui est de recevoir et d’écouter les candidats pour répondre mieux encore aux demandes des entreprises. » JPT Aderim 24, route Nationale 41260 La Chaussée-Saint-Victor Tél. 02 54 58 80 07 Le principe de l’intérim Un contrat à durée déterminée (CDD) est passé entre une entreprise utilisatrice (le client de l’agence) et une entreprise de travail temporaire, qui a une autorisation administrative pour déléguer du personnel dans une autre entreprise. L’intérimaire est salarié de l’entreprise de travail temporaire. Aderim délègue 400 intérimaires/jour en moyenne sur son réseau. L’entreprise utilisatrice est responsable de l’intérimaire, mais c’est l’entreprise de travail temporaire qui assume les charges patronales et au moins les 2/3 du coût des accidents de travail. Les missions et les points forts d’une agence d’intérim et d’emplois généralistes • Offrir de la flexibilité aux entreprises en termes de besoins ponctuels en main-d’œuvre ; • Permettre à un salarié qui a besoin d’un travail pour un temps déterminé, qui ne peut ou ne souhaite pas se fixer dans une entreprise, d’exercer une activité rémunératrice rapidement. En France, 2 missions d’intérim sur 3 conduisent à un CDI. Métallier Aluminier Fenêtre Volet Store Porte d’entrée Porte de garage Présent à la foire de Vendôme les 13,14 et 15 juin 2014 Portail 10 Allée Nicephore Niepce - 41100 Vendôme 02 54 77 25 79 www.etiennebouclet.com 16 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ DéVELOPPEMENT L’entreprise Thiolat, depuis 140 ans à Blois but des années 60, au moment où les clients disparaissent progressivement. L’industrie de la chaussure a été l’une des premières à être délocalisée (vers l’Italie, l’Espagne et le Portugal). Pour pérenniser l’entreprise, il faut donc trouver un autre marché. Quels produits pourrait-on emballer ? Mon père a l’idée de fabriquer des boîtes à gâteaux pour l’usage des boulangers-pâtissiers. Au début, il démarche les artisans un à un. Il existait 35 000 boulangers-pâtissiers en France. Constatant une certaine réussite de l’entreprise face à ce nouveau marché, mon père crée un réseau de distributeurs qui se charge d’alimenter les détaillants en boîtes à gâteaux. L’entreprise Thiolat grandit alors rapidement et déménage rue Roger-Dion en 1981. » © Nicolas Derré Thiolat rachète l’imprimerie Poulain en 1991 Philippe Thiolat. La création d’une entreprise est avant tout liée à l’histoire d’un homme (ou d’une femme) qui initie un projet économique dans l’alchimie de son époque, en fonction d’un marché détecté et dans un lieu approprié. L’entreprise Thiolat, créée en 1874, est la plus ancienne entreprise blaisoise en activité, considérant que son ancrage reste aujourd’hui plus que jamais attaché à ses racines : le centre de décision français, la recherche-développement et l’essentiel des effectifs sont basés à Blois. Ce qui est remarquable, c’est la grande cohérence dans les orientations et le développement de l’entreprise, depuis son origine jusqu’à aujourd’hui. Les dirigeants qui se sont succédé ont toujours su prendre les bonnes décisions stratégiques au bon moment. L’entreprise est restée familiale et, fort des valeurs qui lui ont été transmises, Philippe Thiolat poursuit l’aventure. Philippe Thiolat : « Au début du XIXe siècle, mes ancêtres, originaires du Piémont, émigrent en France en passant par l’Auvergne et se fixent en région Centre. En 1870, le gouvernement français craint que les Allemands n’envahissent Paris. Une partie du fonds de la Bibliothèque nationale est délocalisée au château de Blois. En 1871, un de mes ancêtres est embauché par la BN pour réaliser des reliures destinées aux ouvrages déposés au château de Blois. Les couvertures de livres, à base de carton, sont recouvertes de tissu ou de cuir. Mais, en 1874, la BN rapatrie l’ensemble de ses dépôts provisoires à Paris. Mon ancêtre, qui souhaite rester à Blois, doit se reconvertir. Ayant appris à travailler le carton, il ouvre, place Louis-XII, une échoppe où il fabrique et commercialise des boîtes à chaussures et à chapeaux. À cette époque, l’industrie de la chaussure est en pleine croissance dans le Loir-et-Cher. Le magasin se déplace alors rue du Commerce puis, en 1910, avenue de la Butte et en 1928 rue Albert-1er. La nouvelle usine, construite en béton armé (une première du genre), sur un terrain de 1,5 ha, emploie une vingtaine de personnes. Durant la Seconde Guerre mondiale, suite à une pénurie de carton et de clients, l’usine est mise en sommeil. Elle appartenait à un cousin de mon grand-père. En 1945, mon grand-père rachète les parts de l’entreprise et redémarre l’activité avec trois ouvrières. On y fabrique toujours des boîtes à chaussures. Mon père rejoint l’entreprise au dé- L’imprimerie, intégrée à l’usine Poulain située à proximité de la gare de Blois, produisait les images traditionnellement jointes aux tablettes de chocolat. En rachetant les machines en 1991, Thiolat reprend aussi le personnel qualifié pour les conduire et, pendant quelques années, continue à imprimer des images pour Poulain. Cette période marque le début d’une révolution industrielle. À partir d’une boîte d’emballage en carton très simple et fonctionnelle, l’entreprise oriente désormais sa recherche et ses actions vers la conception et la réalisation d’un produit de séduction : une boîte à gâteaux doit plaire ! Philippe Thiolat : « 30 % des pâtisseries sont offertes. La première impression est suscitée par l’emballage qui constitue, en outre, la seule publicité du boulanger-pâtissier. Au-delà de la fonctionnalité, l’emballage apporte une valorisation du travail de l’artisan. » Thiolat, résolument international La part de marché de la boîte pâtissière en carton de Thiolat est proche de 40 % en France. L’entreprise se doit de réfléchir à la manière de conquérir d’autres marchés. Elle s’appuie sur le constat que la vente de boîtes à gâteaux dépend de trois facteurs : ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ JUIN 2014 • n°112 • l’importance culturelle de la famille ; • le repas, centre de vie de la famille ; • la présence historique de sucre. Ces trois critères ne se retrouvent qu’autour de la Méditerranée, qui devient donc une zone à conquérir. Thiolat s’est installé en Espagne il y a 11 ans, en Roumanie il y a 7 ans et, récemment, à Dubaï. Il ne s’agit aucunement d’une délocalisation industrielle, mais d’une localisation sur le territoire de nouveaux clients. Philippe Thiolat : « Dans les pays où nous nous installons, nous nous adaptons aux cultures locales. Nous sommes Espagnols en Espagne et Roumains en Roumanie. L’image de la France n’est pas toujours aussi bonne que nous le croyons. En Arabie saoudite, l’a priori envers les produits français (en dehors du luxe) se résume ainsi : ‘‘qualité moyenne et très cher’’. Nous arrivons à les convaincre du contraire. » Un développement qui tient aux changements d’habitudes de consommation posés depuis 2011). Ces boîtages rendent les pâtisseries beaucoup plus attractives. Les mêmes produits, quand ils sont emballés dans ces nouveaux concepts de boîte en carton, voient leurs ventes augmenter entre 8 et 15 %. Philippe Thiolat : « Notre métier évolue. Nous ne sommes plus seulement des fournisseurs d’emballage, nous aidons nos clients à créer de la valeur. Nous ne vendons pas aujourd’hui les mêmes produits qu’hier et nos produits de demain seront encore différents. Nous nous devons de développer de nouveaux concepts, de nouvelles propositions en permanence. C’est un cocktail d’investissement industriel (près de 6 millions d’euros de machines ont été investis dans l’usine de Blois depuis 2011), de marketing et d’innovation qui nous fait réussir. » Philippe Thiolat, qui êtes-vous ? Philippe Thiolat : « Je suis né il y a 50 ans à Blois. À 14 ans, je voulais construire des voitures de course. Devenu ingénieur, je suis parti aux États-Unis, au fin fond de l’Ohio, où j’ai fabriqué du chocolat. Le travail de production m’a donné envie d’élargir mon spectre de compétences. J’ai repris des études de commerce et de finance avant d’intégrer un cabinet de conseil parisien. En 1992, j’ai répondu à l’appel de mon père. Dans mon esprit, je venais en appui pour lui apporter une aide ponctuelle sur les grandes orientations et la gestion de l’entreprise. Finalement, j’ai repris l’entreprise en 1996. » L’entreprise Thiolat en 2014 Les boulangers-pâtissiers proposent une offre de restauration hors foyer de plus en plus développée. Le principal concurrent de McDo n’est pas Quick, mais la boulangerie d’à côté. L’emballage Thiolat n’est plus réservé aux seuls produits sucrés. Le boîtage employé par la grande distribution, en plastique thermoformé, donnait une mauvaise image des produits, en décalage avec leur qualité réelle. Thiolat a alors développé des boîtes en carton avec fenêtres qui résistent à l’humidité et s’empilent facilement (4 brevets dé- © Nicolas Derré 17 du LOIR-ET-CHER Philippe Thiolat dirige l’entreprise en association avec Marie-Noëlle Amiot. Les tâches sont ainsi réparties : Marie-Noëlle Amiot se charge de l’animation des équipes et de la mise en œuvre des politiques, et Philippe Thiolat de l’innovation et du développement des marchés. Marie-Noëlle Amiot, expert-comptable, ancien commissaire aux comptes, a rejoint l’entreprise Thiolat en 2001. Elle a tout d’abord géré la partie financière et les ressources humaines de l’entreprise avant d’en devenir la directrice générale. Marie-Noëlle Amiot. Repères • 170 salariés, dont 110 à Blois ; • 30 Me de chiffre d’affaires/an ; • 2 Me d’investissement annuel (moyenne) ; • Implantation sur un terrain de 50 000 m2 à Blois ; • 20 000 m2 construits (10 000 m2 en production et 10 000 m2 d’entrepôts) ; • 10 000 tonnes de papier/carton transformées par an ; • 100 millions de boîtes et 400 millions de sacs fabriqués par an. Demeurer à Blois est globalement un luxe Philippe Thiolat : « Rester à Blois est globalement un luxe. Pour être précis, les impôts fonciers + la CVAE, taxe additionnelle payée par l’entreprise, s’élèvent à 450 000 e/an. L’imposition locale en France est la plus chère d’Europe (de l’ordre du triple, voire davantage) et ne compense pas le faible coût (relatif) du foncier, de l’énergie et la qualité des infrastructures. Mais l’entreprise est née ici, nous sommes d’ici, le personnel vit ici, et c’est son implication qui fait que nous nous développons. Des financiers auraient des raisonnements plus comptables, mais c’est grâce à notre structure familiale que nous continuerons à vivre et à nous développer à partir de Blois. » 18 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ OBSERVATOIRE 41 Conjoncture début 2014 : pas de dégradation, mais pas de reprise Emploi salarié Selon l’Urssaf, le Loir-et-Cher a perdu 1 300 emplois en 2013 (données corrigées des variations saisonnières), soit - 1,7 %. C’est la plus forte baisse de la région (moyenne - 0,9 %). Tous les secteurs sont impactés, mais en particulier la construction (360, - 4,9 %) et l’intérim (- 4,1 %). L’industrie a perdu près de 400 postes (- 1,8 %) et les services près de 300 (- 1 %). Les agences d’intérim font état d’une légère amélioration depuis le début de l’année. Chiffres d’affaires Les données de la DGFIP montrent un raffermissement des chiffres d’affaires au 1er trimestre : 6 % de plus qu’au 1er trimestre 2013. C’est mieux qu’en France (+ 3 %), mais 2 fois moins que dans le Centre. Le niveau est toutefois à peine supérieur à celui du 1er trimestre 2012. Investissements Au 1er trimestre, le montant des investissements est élevé et prend place parmi les 10 meilleurs des 5 dernières années. 36 % au-dessus du résultat du 1er trimestre 2013. En cumul sur 12 mois, 38 % de plus qu’au cours de la période précédente. En revanche, on enregistre au 1er trimestre l’un des plus faibles volumes de locaux d’activités mis en chantier : 35 % de moins qu’au 1er trimestre 2013. Mais les données trimestrielles sont sujettes à de fortes variations. En cumul sur 4 trimestres, augmentation de 20 %. Commerce extérieur Au 1er trimestre 2014, les importations sont supérieures de 19 % à celles du 1er trimestre 2013, tandis que les exportations reculent de 1 %. Cela confirme une tendance constatée depuis plusieurs trimestres. Le solde de la balance commerciale du Loir-et-Cher (hors matériel militaire) est nettement négatif (- 153 millions d’e). Au total en 2013, hausse de 5,6 % des importations et baisse de 6 % des exportations (hors matériel militaire). Création et disparition d’entreprises La baisse des créations pures au RCS s’est poursuivie au 1er trimestre 2014. En cumul sur 12 mois, le recul est de 11 % par rapport à la période antérieure. Toujours au RCS, les données définitives sur les radiations montrent une augmentation sensible (près d’une centaine de plus en cumul de juillet 2012 à juin 2013 par rapport à la période antérieure).Pour les artisans, les créations sont également moins nombreuses, mais les radiations fléchissent légèrement. Au niveau régional, la Banque de France fait état d’une recrudescence des défaillances d’entreprises au 2e semestre 2013, en particulier dans la construction et l’industrie. Marché immobilier Après une année 2013 médiocre (- 20 %), les mises en chantier de logements semblent mieux orientées au 1er trimestre (29 % de plus qu’au 1er trimestre 2013), grâce essentiellement au collectif. Le total est cependant faible au regard des volumes des années 2008 à 2010. Les autorisations délivrées n’incitent cependant pas à l’optimisme, car elles s’affichent en forte baisse. Le montant des transactions dans l’immobilier ancien apparaît très fluctuant, signe d’un marché en manque de repères. Au 1er trimestre, le résultat est plutôt positif : 14 % de mieux qu’au 1er trimestre 2013. Chômage 14 969 chômeurs (cat A) fin mars. Hausse sur un an de 3,6 % (+ 4,6 % pour le Centre et + 4,1 % pour la France). Le taux de chômage du Loir-et-Cher (8,8 %) est toujours inférieur à celui du Centre (9,3 %) et de la France (9,8 %). Précarité Augmentation de 10,5 % du nombre de bénéficiaires du RSA en Loir-et-Cher en 2013, davantage que dans le Centre (+ 7,4 %) et la France (+ 7,1 %). Même tendance pour les dossiers de surendettement en cumul annuel au 31 mars 2014 (+ 10 % en Loir-et-Cher, autour de + 6,5 % dans les autres territoires). Retrouvez toute l’actualité conjoncturelle sur : www.pilote41.fr – rubrique observatoire de la conjoncture Alain Quillout 19 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ NOTAIRES Loi DUTREIL, ou COMMENT FAIRE SURVIVRE L’ENTREPRISE à sa TRANSMISSION précédent de deux ans. • La société devra être dirigée par le donateur, l’un des héritiers ou des donataires pendant la durée de l’engagement collectif, puis pendant trois ans après la transmission effective de l’entreprise. Le dispositif n’est pas toujours bien connu des dirigeants de sociétés. Parfois, leurs héritiers le découvrent au moment de la succession. Pourtant, estiment les travaux de la troisième commission du 110e Congrès des notaires de France, le régime prévu par la loi Dutreil depuis plus de treize ans, mérite de retenir l’attention. Destiné à favoriser une transmission sans heurt d’une société familiale mais aussi d’une entreprise individuelle, ce régime joue sur le levier le plus efficace qui soit : l’avantage fiscal. Lors du calcul des droits de transmission (donation ou succession), un abattement de 75 % de la valeur des titres de la société transmise à titre gratuit sera accordé aux bénéficiaires de cette transmission. La contrepartie, exigée par l’État, sera une série d’engagements (collectifs ou individuels), de conservation des titres. Autrement dit, l’avantage n’est accordé que si les successeurs acceptent de conserver les titres sociaux et donc de faire survivre la société au retrait (ou à la disparition) de son créateur, en préservant l’activité et, au-delà, les emplois qu’elle représente. Ce mécanisme impose la réunion de trois conditions : • Collectivement, tous les bénéficiaires de la donation et le donateur, représentant au minimum 34 % des parts de la société, s’engagent à ne pas céder leurs titres pendant deux ans. • Individuellement ensuite, l’héritier (ou le donataire) s’engage à son tour à conserver pendant quatre ans ses titres sociaux à compter de l’expiration du délai « Même si elles verrouillent efficacement le capital de la société familiale ou de l’entreprise individuelle transmise, il faut reconnaître, admettent les notaires, que ces conditions sont complexes à comprendre pour les chefs d’entreprise. Mais, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent une aide significative à la transmission de la société familiale. » Ces dispositions ont déjà été assouplies, par exemple pour prendre en compte la situation des entreprises dont le dirigeant n’avait pas pris les dispositions nécessaires avant son décès. La loi considérera que l’engagement collectif sera présumé acquis si le dirigeant exerçait, au jour de sa disparition, ses fonctions depuis au moins deux ans, et détenait seul ou avec son Chambre des notaires de Loir&Cher : 12, place Jean-Jaurès 41000 BLOIS Tél. 02 54 78 13 16 Fax : 02 54 78 96 02 Email : [email protected] www.conseilrégional-orleans.notaires.fr conjoint 34 % du capital. De leur côté, les héritiers ou les légataires pourront dans les six mois du décès, conclure un engagement collectif de conservation, entre eux (ou avec d’autres associés). En pratique, les notaires recommandent aux dirigeants d’entreprises familiales d’anticiper ce genre de situation, en particulier lorsque les futurs héritiers sont encore trop jeunes pour exercer des responsabilités dans l’entreprise. Car, compte-tenu de l’importance des droits qui pourraient s’appliquer à la transmission, il y va souvent de la survie de l’entreprise. Spécialiste du droit, votre notaire est à votre écoute pour vous renseigner et vous apporter des précisions sur ce sujet. Si vous n’avez pas de notaire, consultez www. conseilregional-orleans.notaires. fr pour trouver les coordonnées de celui qui est le plus proche de chez vous. La Chambre des notaires de Loiret-Cher vous propose également de rencontrer un notaire lors des consultations juridiques gratuites assurées le jeudi après-midi sur rendez-vous : 02 54 78 13 16. 20 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ROLLIN Bien débuter sur les réseaux sociaux avec « Rollin Communication » Marie Trousselle. Marie Trousselle, chef de projet à Rollin Communication, conseille et accompagne les TPE/PME dans leur réflexion stratégique et commerciale avant de leur proposer la mise en place des moyens de communication appropriés. Une fois le cap fixé, il convient alors d’organiser la progression vers les objectifs définis. La trame de départ se décline en 5 étapes principales : - la préparation en interne ; - l’évaluation de la présence sociale de la concurrence ; - l’importance de s’adresser au bon public ; - le choix des réseaux sociaux ; - la mise en place d’un planning éditorial. Aujourd’hui, les réseaux sociaux occupent une place centrale. Ils permettent non seulement de communiquer, mais aussi d’agir. Ce sont des systèmes ouverts qui demandent de la réactivité. Marie Trousselle : « les TPE/PME ne maîtrisent pas forcément les principes et les pratiques du marketing et des De la rigueur, du temps et de l’organisation La phase A est le point d’appui d’une collaboration fructueuse. Le rôle de ‘‘Rollin Communication’’ est de créer de la richesse pour ses clients en générant du business. L’efficacité des systèmes et de l’organisation adoptés se mesure au quotidien et on doit réagir en conséquence. Nous touchons là un point essentiel : l’accompagnement et la formation font partie intégrante de l’offre de ‘‘Rollin Communication’’. Les clients sont formés et, selon les cas, les tâches se répartissent via des échanges permanents pour les plannings de publication et l’organisation (Community management partagé). Marie Trousselle : « le référencement LES PRÊTS JEUNES À 1 % ÇA VA ÊTRE DUR DE PASSER À CÔTÉ MENSUALITÉS DE 83,78 €. TAEG* FIXE DE 1 %, SOIT UN MONTANT TOTAL DÛ DE 1005,40 €. UN CRÉDIT VOUS ENGAGE ET DOIT ÊTRE REMBOURSÉ. VÉRIFIEZ VOS CAPACITÉS DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Exemple : pour un prêt de 1000 €, d’une durée de 12 mois. 11 mensualités de 83,78 € et une mensualité ajustée de 83,82 €. Taux annuel débiteur fixe de 1 %, soit un TAEG* fixe de 1%. Montant total dû de 1005,40 € dont intérêts de 5,40 €, frais de dossier gratuits, hors assurance facultative et hors différé de remboursement sur le prêt étudiant. Le coût de l’assurance, si vous la souscrivez, est de 0,66 €/mois et s’ajoute à l’échéance de remboursement du crédit. *Taux annuel effectif global. Offre valable du 1er mai au 31 octobre 2014 pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans, sur les prêts étudiants, prêts auto, prêts Mozaïc Projet et l’aide à l’installation Good Loc’, sous réserve de commercialisation et sous réserve d’étude et d’acceptation définitive de votre dossier par votre Caisse régionale, prêteur. Vous disposez d’un délai légal de rétractation. des sites est une de mes spécialités. Il s’effectue dès la conception, d’où l’importance de bien définir l’architecture au départ. » Antoine Rollin, dirigeant de ‘‘Rollin Communication’’ : « ‘‘Le Print’’ s’intègre de lui-même à l’ensemble de la communication de l’entreprise cliente. Des synergies se créent entre les différents vecteurs d’actions qui passent par l’imprimé, la dématérialisation ou l’organisation d’événements... On s’adapte à la demande. Notre ‘‘plus’’ : le conseil pour l’utilisation d’outils simples, rationnels et économiques. Nous pouvons mettre en place des formules de financement avec le client qui sont très souples (systèmes d’abonnements). » Les petits déjeuners à thème de Rollin Communication : Prochaine date : 17 juin à 8 h 30. Thème : « Communiquer sans se ruiner » Contact : Marie Trousselle Rollin Communication Rue des Onze-Arpents - 41000 Blois Tél. 02 54 74 62 10 [email protected] Facebook : www.facebook.com/ rollincommunication Les conditions et événements garantis par l’assurance, si vous la souscrivez, sont indiqués au contrat. Le coût de l’assurance peut varier en fonction de votre situation personnelle. Renseignez-vous sur le coût applicable dans votre Caisse régionale. Les contrats d’assurance décès invalidité sont assurés par CNP ASSURANCES – S.A. au capital de 686 618 477 € entièrement libéré, 341 737 062 RCS Paris – CNP IAM – S.A. au capital de 30 500 000 € entièrement libéré, 383 024 189 RCS Paris. Siège social : 4, place Raoul -Dautry, 75716 PARIS CEDEX 15 - Tél. : 01 42 18 88 88 – www.cnp.fr – GROUPE CAISSE DES DÉPÔTS – et PREDICA, Compagnie d’assurances de personnes, filiale de Crédit Agricole Assurances – S.A. au capital de 960 754 065 € entièrement libéré, 334 028 123 RCS Paris. Siège social 50 - 56, rue de la Procession, 75015 Paris. Entreprises régies par le Code des Assurances. Les événements et conditions garantis sont indiqués au contrat. Ces contrats sont distribués par votre Caisse régionale de Crédit Agricole, immatriculée auprès de l’ORIAS en qualité de courtier. Les mentions de courtier en assurances de votre caisse sont à votre disposition sur : www.mentionscourtiers.credit-agricole.fr. Il peut arriver que votre état de santé ne vous permette pas de bénéficier des conditions d’assurance standardisées. Le dispositif prévu par la Convention AERAS organise des solutions adaptées à votre cas. Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit. Société de courtage d’assurance. Siège Social : 1 rue Daniel Boutet 28000 Chartres. 400 868 188 RCS Chartres - n° TVA intracommunautaire FR 31 400 868 188 - Immatriculation au Registre des Intermédiaires en Assurances n° 07 022 704 - Adresses : CS 50069 - 28008 CHARTRES Cedex tél : 02 37 27 30 30 ou BP 30003 - 41913 BLOIS Cedex 9 tél : 02 54 58 37 00 - www.ca-valdefrance.fr 04/2014 – B13132 – Édité par Crédit Agricole Val de France. Crédit photo : Pere Ferrer. © Nicolas Derré réseaux sociaux. Les erreurs de stratégie coûtent très cher (parfois la vie de l’entreprise). Un regard extérieur est souvent nécessaire. Nous proposons du ‘‘sur mesure’’, ce qui nous impose de bien connaître nos clients et la culture de leur entreprise. Une étude Médiamétrie fait apparaître que 9 internautes sur 10 consultent un site internet avant d’acheter, quel que soit le canal d’achat final. » - PUBLI -REPORTAGE - 21 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 « E. LECLERC. De l’approvisionnement à la gestion éco-responsable des déchets » 40 semi-remorques par semaine Le responsable et ses deux collaborateurs, qui bénéficient d’une formation régulièrement actualisée, réceptionnent chaque semaine 40 semi-remorques, dont le contenu doit être systématiquement contrôlé et stocké. Les produits frais, réceptionnés tous les jours, font l’objet d’une attention particulière, qu’il s’agisse de la sécurité alimentaire ou du respect de la chaîne du froid. © Nicolas Derré Les déchets dangereux Dès cinq heures du matin et six jours sur sept, les responsables de la réception des marchandises sont à l’œuvre et constituent un maillon indispensable au bon fonctionnement du magasin. Le service est assuré par Yannick, Bernard et Chris- tophe, qui procèdent également au contrôle et à la gestion des déchets. Si la surface de vente du magasin de Blois a doublé en 2006, la quantité de déchets n’a pas augmenté grâce à une gestion optimisée et au recyclage des matières. 44, avenue de Vendôme 41000 Blois Tél. 02 54 20 91 50 Domiciliations Commerciales • Secrétariat Bureau et Salle de réunion à louer ART-TECH RECRUTE Tourneur fraiseur sur commande numérique Art-Tech 261, rue Laennec • 41350 Vineuil Tél. 02 54 45 32 32 • [email protected] Le site comprend 10 000 m2 d’entrepôts de stockage ( 3 500 m2 pour les produits alimentaires, 5 500 m2 pour les non-alimentaires et 500 m2 pour le frais). Côté déchets, un maximum d’entre eux est trié, puis recyclé. C’est le cas de l’ensemble des bio-déchets concernant les produits frais. Il en est de même pour les cartons, le papier ou les métaux. Les déchets dangereux - D3E - (Déchets d’équipements électriques ou électroniques) font l’objet de traitements spécifiques, liés à la sécurité (néons, batteries, cartouches d’impression, piles…). Ces produits triés sont évacuées par des prestataires spécialisés. Pour Marc Doron, responsable du magasin La Salamandre à Blois, il convient d’agir au quotidien dans ce secteur. « L’impact environnemental de la multiplication des déchets est depuis longtemps une préoccupation majeure pour E. Leclerc. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous mettons à disposition des points de collecte pour les piles, ampoules, cartouches d’imprimantes, batteries… arrivées en fin de vie. Pour s’acheminer vers une planète plus propre, il est essentiel de recycler tout ce qui peut l’être. C’est pourquoi nous reprenons les équipements électriques ou électroniques usagés. » JCD E. LECLERC Centre commercial La Salamandre 15, rue du Bout-des-Hayes 41000 Blois Ouvert de 9 h à 20 h Tous les jours sauf le dimanche. 22 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 TESTARD © Nicolas Derré Bruno Boulay, dirigeant de la SN Testard, distingué par le Rotary Bruno Boulay : « Il y a un temps pour bâtir, un temps pour habiter, un temps pour transmettre. » Bruno Boulay, dirigeant de La Société Nouvelle Testard, a reçu le prix spécial de l’apprentissage remis par les Rotary Clubs de Blois le 5 mai dernier. Une distinction qui marque son engagement très fort en faveur de l’apprentissage et plus généralement de la transmission des savoirs. Une préoccupation constante tout au long de sa carrière, qui s’est transformée en véritable vocation. La Société Testard est à l’origine une entreprise familiale spécialisée dans le montage de structures métalliques et les silos céréaliers à Cellettes. Le cœur de métier s’est diversifié et évolue vers la maintenance industrielle, tout en conservant une part d’activité dans la maintenance silo. L’entreprise compte 25 salariés aux compétences multiples (chaudronnerie, mécanique, transfert de machines, électricité, maintenance et conception industrielles). • La SN Testard c’est aussi l’énergie 2 ème édition Caves en folies Une bulle de jazz renouvelable et le développement durable. L’entreprise est reconnue au niveau européen par le FEDER et lui a confié la mission de « démonstrateur énergétique » auprès des industriels, écoles, formateur etc. Formation des jeunes 70 % des salariés actuels sont des anciens stagiaires ou d’anciens apprentis. On dénombre aujourd’hui plus de 1 250 stagiaires qui ont été accueillis chez Testard. Bruno Boulay a toujours eu à cœur de former les professionnels de demain, du CAP à l’école d’ingénieurs. Des stagiaires de tous niveaux travaillent ensemble sur des projets novateurs. Bruno Boulay : « Donner le goût d’entreprendre dès le plus jeune âge sur des expériences uniques, de vrais projets industriels, c’est leur apporter un vrai plus. Une force d’argumentation de poids pour leur devenir professionnel en s’appuyant sur une réalisation concrète. Nous formons également, au minimum, un apprenti par an en collaboration avec les compagnons du devoir à Tours, le CFA de Blois et Châteaudun en électricité ou métallerie. Cette année, nous avons signé une convention de stage avec un élève de 3e Dyma en décrochement sco- laire mais qui découvre une valorisation par le travail manuel, et nous accueillons un jeune apprenti de 16 ans issu des Compagnons du devoir. De même, nous soutenons l’insertion et la qualification professionnelle avec l’aide de l’association du Geiq41. Cette année, nous accompagnons un parcours de professionnalisation « agent de maintenance » avec une formation soudure à l’appui au CIMI de Blois. » Engagements auprès des organisations de formation La SN Testard s’est engagée pour l’insertion et la qualification. Elle soutient financièrement l’association des diplômés « Meilleurs ouvriers de France », ainsi que les établissements de travail protégé comme Le Verdier, l’Artisanerie, l’atelier La Feuillade… Bruno Boulay est aussi membre de jurys d’examens professionnels. fête la musique le 22 juin Caves MONMOUSSEAU · 71 route de Vierzon · 41400 Montrichard Tel :33 (02) 54 71 66 66 · [email protected] · Visite guidée uniquement 23 du LOIR-ET-CHER ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ PROGRAMME LOIR-ET-CHER 3 JUIN 2014 • n°112 EDF La centrale de Saint-Laurent partenaire pour la biodiversité Brice Sauvan-Magnet et Monsieur Gérard Potonnier agriculteur résidant sur Saint-Laurent signent le 14 mai 2014 une convention de partenariat en faveur de la biodiversité. La centrale nucléaire de Saint-Laurent des Eaux, soucieuse de préserver son environnement, apporte dans le cadre de cette convention, son soutien à Monsieur Potonnier agriculteur résidant à Saint-LaurentNouan, afin qu’il puisse semer une jachère fleurie aux alentours du site, et ce, pour la deuxième année consécutive. Le but est de favoriser le développement de la biodiversité locale. Gérard Potonnier et Brice Sauvan-Magnet. Le CNPE de Saint-Laurent-des Eaux, représentée par le directeur de la communication de la centrale, Chaque année, ce même partenariat est déployé sur l’autre rive de la Loire sur la commune de Lestiou avec Monsieur Jean-Yves Larche. Ce sont des haies qui sont plantées afin d’aider à la pérennisation de la biodiversité ligérienne. DU 16 AU 20 7 juin 14 20 us dez-vo Le ren ulteurs c ri g a des t! noven qui in FERMES OUVERTES EN LOIR-ET-CHER www.loir-et-cher.chambagri.fr LOIR ET CHER De mai à septembre 2014 + de 30 balades festives pour tous ! Tout le programme sur En partenariat avec : www.echappees-loireavelo.fr Conseil régional du Centre - Mai 2014 Avec la Région Centre, tous à vélo ! 24 CULTURE & LOISIRS du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 LECTURE - SPECTACLE à l’occasion du centenaire de Romain Gary, l’Espace Culturel E.Leclerc de Blois vous invite à une lecture de Daniel Mesguich : La promesse de l’aube de Romain Gary (Gallimard) jeudi 12 juin 2014 à 20 h 30 à la maison de la magie de Blois À l’occasion du Cen ntenairre de Romain R n Gary l’Espace Cultu urel E.L Leclerc de Bloiis vous invite à une e leccture de DANI D IEL MES M GUIC CH « La a prrom mes sse e de e l’a aub be » de Romain R n Gary (Gallim ( mard) Je eudi 12 2 juin n 20 014 à 2 20h3 30 à la a Mais son de la Magie M de Bllois Invitattions à retirer à l’Espa ace Cu ulturel E.Lecle E rc >porrtecôté Entrée liibre et gratuite dans la lim mite des placces disponiblles ée du spectacle 1 heure Duré Espace e Culturel 12,, rue Porte-C Côté Blois (02 2 54 56 28 70) Le dicton populaire dit « Quand on aime on ne compte pas » et nous, à l’Espace Culturel E.Leclerc de Blois, on pense que « Quand on aime on partage » ! Le plaisir n’attend pas et l’occasion du centenaire de Romain Gary était trop jolie pour la laisser passer. Le roman de Romain Gary, La promesse de l’aube (Gallimard), qui va être lu par ce grand comédien qu’est Daniel Mesguich, est un régal. L’humour et la tendresse sont omniprésents dans ses mémoires. Et c’est terriblement vivant. Nous sommes très heureux de vous convier à cet évènement, réalisable grâce à un partenariat efficace et dynamique avec la Maison de la magie de Blois. Un grand comédien lit un grand auteur, doublement récompensé par le prix Goncourt. Les lectures à haute voix ont le vent en poupe, et le public, de plus en plus nombreux et passionné, se précipite vers ces spectacles. Des textes qui peuvent parfois avoir été oubliés prennent vie. Des auteurs jugés hâtivement ardus retrouvent nos faveurs dans l’incarnation inattendue proposée par un comédien. Le temps pour se régaler de beaux textes peut manquer et être retrouvé soudain, l’espace d’une heure. Quelle plus belle invitation que la voix pour donner l’envie de lire ? à vous de voir, d’entendre, puis... de lire ! aNNIE hUET Le narrateur fait le récit de son enfance, de la Russie jusqu’à Nice, de ses aventures de guerre en tant qu’aviateur et surtout, de son amour pour sa mère. « Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele d’Annunzio, ambassadeur de France – tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! Je crois que jamais un fils n’a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j’essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu’elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l’armée de l’air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j’entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : - Alors, tu as honte de ta vieille mère ? » Daniel Mesguich est né en 1952. Il a mis en scène une centaine de pièces pour le théâtre (Shakespeare, Molière, Racine…) et une quinzaine pour l’opéra, en France et à l’étranger. Comédien et acteur pour le cinéma et la télévision, il a occupé le poste de directeur du conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris de 2007 à 2013. Invitations à retirer à l’Espace Culturel E.Leclerc 12, rue Porte-Côté 41000 Blois Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Durée du spectacle 1 heure. facebook.com/ espaceculturelleclercblois 25 CULTURE & LOISIRS du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 CENTER PARCS © Nicolas Derré Pour un séjour au vert, le magnifique domaine Les Hauts de Bruyères vous ouvre ses portes. Situé en pleine forêt, le domaine, entouré d’arbres centenaires, offre un cadre de charme. Center Parcs vous propose nombreuses activités pour petits et grands. Nouveau le simulateur de golf et l’école de cirque. Gilles Martinet. Nouveau ! Laurent Michaud, manager général du site. Le simulateur de golf Ce simulateur, vous permet de jouer au golf en intérieur toute l’année, été comme hiver, comme si vous y étiez avec le mauvais temps en moins. Le joueur utilise de vrais balles et joue, sur le parcours, selon les règles internationales du golf. Un Et si vous deveniez propriétaire de votre cottage Center Parcs ! Pour concevoir ses résidences, le groupe Pierre & Vacances - Center Parcs s’entoure d’architectes de renom. Construits en bois, matériau durable et écologique, les cottages sont conçus et aménagés dans le respect de la norme HQE. Ils sont ouverts sur la nature grâce à de larges baies vitrées et s’intègrent parfaitement à l’architecture natu- Contact Les Hauts de Bruyères 41600 Chaumont-sur-Tharonne. Tél. 02 54 95 10 00 www.centerparcs.fr programme de haute qualité analyse la trajectoire de la balle ainsi que l’impact de la tête du club donnant une efficacité quasi parfaite au practice. Vous retrouverez ainsi tous les enseignements modernes du Golf dans une salle chauffée. Bien sûr ce simulateur vous permet aussi, de jouer à plusieurs... Venez vite l’essayer et vous perfectionner ! relle de leur site. Vous économisez sur votre budget vacances en profitant de séjours dans votre cottage ou dans une résidence du groupe Pierre & Vacances - Center Parcs, selon la formule d’investissement choisie. Le groupe Pierre et Vacances – Center Parcs s’engage à vous verser des loyers garantis et indexés. Vous percevez des revenus sûrs et réguliers qui constituent un véritable capital pour votre retraite. L’école de cirque Initiation à l’acrobatie, la jonglerie, voltige... 26 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 ALL THAT JAZZ The New Gospel Family Vendredi 20 juin à 21 h Les Lobis à Blois CULTURE & LOISIRS CONCOURS PHOTO êTRE TRANSPORTé organisé par l’Espace Culturel E.Leclerc >portecôté de Blois Vous rêvez de voir vos photos exposées ? Alors envoyez-nous trois photos maximum, sur papier format A4 avant le 19 juin 2014. Toutes les photos répondant aux critères de sélection seront exposées dans notre galerie d’art du 27 juin au 5 septembre 2014. Pour être prise en compte, votre image devra comporter au moins un personnage et un « moyen de transport », représentés entièrement ou partiellement. Il y aura l’idée de tous ces véhicules qui nous emmènent loin ou nous déplacent au quotidien. Mais on peut aussi imaginer ceux qui nous font partir dans des voyages immobiles (car que dire d’autre de ces livres qui nous… transportent, de ces bras qui nous prennent dans un… transport amoureux…). Par ses chants américains, français et africains, New Gospel Family entraîne son public dans un enchaînement de mélodies et de rythmes qui ne laisse pas insensible. New Gospel Family aborde tous les styles du gospel : les grands traditionnels, le gospel old school, le gospel africain et le gospel urbain, en vogue aujourd’hui. Pour la première fois en France, NGF introduit le gospel electro en 2012. New Gospel Family séduit ainsi toutes les générations. Le concert est un vrai moment d’échanges et de convivialité entre NGF et son public, cela au travers des chants, des danses, des moments de joie et d’émotion… Depuis 2001, New Gospel Family a écrit une belle histoire bien remplie, avec plus de 700 concerts dont 4 au Zénith de Paris. Avec 45 passages sur les chaînes TV (TF1, France 2, France 3…), il a acquis une grande notoriété, qui dépasse nos frontières françaises. New Gospel Family s’est tout naturellement imposé comme le groupe leader de gospel urbain en France. Au cours de son histoire, le groupe a eu le privilège et l’honneur de chanter avec des stars internationales comme Stevie Wonder, David Guetta, Céline Dion, John Legend, Josh Groban, Tina Arena et Julio Iglesias. L’histoire de New Gospel Family, c’est aussi le contraste entre le faste des plateaux de télévision, des grandes scènes du Zénith de Paris ou Bercy et les petits concerts dans les villes et villages retranchés de France. Renseignements : 02 54 44 41 80 Les photos devront être envoyées sous format papier A4 (ou approchant), technique numérique ou argentique, noir et blanc ou couleur. Elles comporteront un titre, porté au dos de la photo. S’il y en a plusieurs, elles seront numérotées par ordre de préférence. Les participants ne pourront pas proposer plus de trois photos chacun. à vos boîtiers pour trouver l’angle le plus drôle, le plus émouvant ou le plus inattendu... et gagner des bons d’achat (valeurs comprises entre 30 et 150 euros). IMPORTANT : règlement complet à retirer auprès des hôtesses de caisse. 27 CULTURE & LOISIRS du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 MOLINEUF Concours de dessin dans le cadre de la promenade artistique de Molineuf D Thème : Carpe iDiem Carpe Diem : Cette phrase, extraite e d’un poème d’Horace, épicurien de l’ère romaine, signifie « Cueille le jour m 13/14 et 20/21 sep tembr e 2014 com/concours.carpediem. Le nombre en partenariat avec de « Like » de la page Facebook aidera le jury à sélectionner les dessins exposés dans le cadre de la Promenade présent sans te soucier du lendemain ». artistique. (un seul dessin sélectionné Règlement et bulletin de participation par candidat). o n artistique C o u r:s Deux d e prix eseront s s i ndécernés le 20 sur le site de la Promenade Date limite : 1 er juillet 2014 2014. Dotation : 200 e/ www.promenadeartistique-molineuf.fr septembre Concours ouvert aux artistes peintres, prix en bon d’achat « Le Géant des d iem ». Les deux candidats priillustrateurs, infographistes,T hème dessi-: C arpe Beaux-Arts nateurs de bandes dessinées et de més seront sélectionnés pour exposer Carpe Diem : Cette phrase, extraite d’un poème d’Horace, épicurien de l’ère romaine, signifie e édition de la Promenade presse, plasticiens…"Cueille le jour présent sanslors de ladu10lendemain". te soucier artistique en septembre 2015. Les dessins des etcandidats seront sur le site de la Promenade artistique : Règlement bulletin de participation www.promenadeartistique-molineuf.fr publiés au fur et à mesure de leur Envoyez vos dessins à : réception sur la page Facebook du [email protected] ou par la infographistes, messagerie Facebook. concours https://www.facebook. Concours :ouvert aux artistes peintres, illustrateurs, dessinateurs de C d bandes dessinées et de presse, plasticiens… Les dessins des candidats seront publiés au fur et à mesure de leur réception sur la page Facebook du concours : https://www.facebook.com/concours.carpediem. Le nombre de "Like" de la page Facebook aidera le jury à sélectionner les dessins exposés dans le cadre de la Promenade artistique. (1 seul dessin sélectionné par candidat). Deux prix seront décernés le 20 septembre 2014. Dotation : 200€/prix en bons d’achat Le Géant des Beaux-Arts. Les deux candidats primés seront sélectionnés pour exposer lors de la 10 e édition de la Promenade artistique en septembre 2015. Envoyez vos dessins à : [email protected] ou par la messagerie Facebook. Débutant à drapeau jaune / De 4 à 9 stagiaires / de 7À àvos17crayons, ans Artistiquement vôtre, De 14h à 17h Le Comité d’organisation de la Promenade artistique de Molineuf Mairie de Molineuf - 41190 Molineuf 60€ TTC Du lundi 7 au mercredi 9 juillet Du mercredi 16 au vendredi 18 juillet Du lundi 21 au mercredi 23 juillet Du lundi 18 au mercredi 20 août Du lundi 25 au mercredi 27 août Prêt du matériel inclus. Avec Arnaud MICIELSKI Réservations et inscriptions au : Golf du Château de Cheverny La Rousselière - 41700 CHEVERNY 02.54.79.24.70 - [email protected] 28 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 CULTURE & LOISIRS SPORT Trophée Handigolf 41 Depuis 2 ans, l’association sportive de la Carte via sa section Handiswing, œuvre pour le développement du handigolf sur le territoire de Loir-et-Cher. Cette volonté se traduit par un accompagnement d’handigolfeurs au sein du club avec le soutien de nombreux partenaires (Trames urbaines,Telmah) mais aussi des institutionnels, l’état via le CNDS et le Conseil général 41. Mais il faut aller encore plus loin dans cette démarche de développement afin de permettre au plus grand nombre de personnes handicapées de pratiquer le golf. C’est pourquoi pourquoi l’association sportive de la Carte organise un WE de sensibilisation les 14 et 15 juin au golf de la Carte. Un week-end pour sensibiliser le grand public au handicap, sensibiliser les personnes handicapées à la pratique du handigolf et mobiliser des partenaires pour le développement de cette pratique Le programme Samedi 14 juin : 14 h à 17 h Ateliers de découverte du handigolf. Ces ateliers seront encadrés par des bénévoles du club et des handigolfeurs confirmés ; chacun pourra essayer de jouer en situation de handicap sur le parcours école de 6 trous (2 e le tour). Dimanche 15 juin Organisation d’une compétition amicale (droit de jeu : 60 e). La formule sera un scramble mixte (handi-valide). Les fonds récoltés lors de ces 2 journées seront intégralement reversés à la Fondation Telmah pour permettre le développement du handigolf et du handisport en général. Week-end Excentrique à Chailles le 29 juin ! En partenariat avec la commune de Chailles, le Club de la Chesnaie et Agglopolys, dans le cadre des échappées de la Loire à Vélo, Culture O Centre vous propose une journée décalée s’inscrivant dans le cadre de la fête annuelle du Club de la Chesnaie. Venez découvrir, lors d’une balade à vélo reliant le Cosson au parc de la Chesnaie, les installations plastiques et paysagères du projet « Déviation » imaginées et créées par la compagnie Tricyclique Dol avec les habitants, lors d’ateliers de février à mai. Assistez également à différents spectacles et venez aussi découvrir le projet « Pop & Corn » mené avec six classes de lycées agricoles de la région Centre par les collectifs « Les Tontons filmeurs » et « Astronef » et des plasticiens, M. Carton et Xavier Célanie. Tous les spectacles sont gratuits et tout public ! Informations pratiques : Pour la balade à vélo reliant le Cosson au parc de la Chesnaie, rendez-vous au niveau du 3 rue de la Forêt à Chailles, de 11 h à 16 h. Pour les spectacles et la fête de la Chesnaie, rendezvous au parc de la Chesnaie, rue de la Chesnaie à Chailles, de 12 h à 18 h 30. Pour toute information : 02 38 68 18 77 [email protected] • www.cultureocentre.fr 29 CULTURE & LOISIRS du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 AUTO MOTO RéTRO Spécial Mustang & Harley Davidson Dimanche 8 juin à Tour-en-Sologne, château de Villesavin 150 véhicules de collection seront exposés lors de cette journée dédiée tout particulièrement aux 50 ans de la mythique Ford Mustang et des célèbres motos Harley Davidson, avec des voitures anciennes d’avant et d’après-guerre, des voitures de prestiges telles que Ferrari, Jaguar, Porsche ou Aston Martin, de vieux tracteurs toujours impressionnants, des bicyclettes avec leurs propriétaires en costumes d’époque du club de la Chaussée-Saint-Victor. Parmi les nombreuses animations, un défilé de présentation dans l’après-midi, des baptêmes en Porsche (moyennant 5 e), une bourse d’échanges ouverte toute la journée pour les passionnés et les collectionneurs, et, bien sûr, buvette et restauration sur place. 4 e, gratuit pour les enfants. TOUT EST PERMIS Réalisé par Coline Serreau 1h36 PROJECTION - DÉBAT Jeudi 12 juin 2014 à 20h30 au cinéma les Lobis en présence de Coline SERREAU, réalisatrice du film Le permis de conduire à points est instauré depuis plus de 20 ans. Véritables lieux de mixité sociale et culturelle, les stages de récupération de points sont l’occasion pour les auteurs d'infractions d’y exprimer leur révolte mais aussi de se raconter. Les nombreux témoignages et images recueillis par Coline Serreau lors de ces stages, dressent un portrait tragi-comique de notre société où l’individualisme et les petites habitudes de chacun mettent en péril le bonheur de tous. Portrait à charge, mais regard complice, TOUT EST PERMIS est un film réalisé aux quatre coins de l’Hexagone. Réservations: 02 54 44 41 80 30 du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 CHAMBORD Chambord, monument préféré des Français ? Sélectionné parmi une centaine de monuments, Chambord fait partie des candidats pour l’émission Le Monument préféré des Français ! Chaque monument région de France est représentée par six monuments emblématiques. Chambord concourt notamment aux côtés des châteaux d’Amboise et d’Azay-le-Rideau ou encore de la cathédrale de Chartres pour la région Centre. Diffusée dès la fin du mois d’août et présentée par Stéphane Bern, l’émission invite les Français à voter pour leur monument préféré. Au travers de reportages et d’interviews de personnes activement impliquées dans CULTURE & LOISIRS La boutique de Chambord fait peau neuve la vie de ces monuments, ce programme sera l’occasion de découvrir ou de redécouvrir plus de 120 chefsd’œuvre du patrimoine architectural français. L’émission se conclura par une émission spéciale pour les Journées du patrimoine, les 20 et 21 septembre 2014. Chambord, emblème de la région Centre et du Loir-et-Cher et qui sait, futur monument préféré des Français ? Pour voter, rendez-vous sur la page : http://www.france2.fr/emissions/ le-monument-prefere-des-francais/ centre_237965 La campagne de travaux dans l’espace de vente du château a débuté le 12 mai 2014 à Chambord. Cette réfection sera conduite en deux phases, ce qui permet de maintenir la boutique ouverte jusqu’à la fin des travaux, attendue pour fin juin. La configuration actuelle de cet espace, d’une superficie de 400 m2, date de juillet 2004. Les demandes commerciales ayant évolué, il est aujourd’hui nécessaire de revoir son aménagement. Doubler l’espace de vente grâce à de nouveaux mobiliers et augmenter le nombre de produits proposés sont les deux objectifs de ce réaménagement. Pour le choix des produits, la mise en valeur des produits locaux et/ou fabriqués en France sera un axe majeur du développement de la boutique. De nouvelles gammes (terroir, gastronomie, forêt) seront proposées, tandis que les différentes thématiques (enfants, librairie, carterie, culture) qui font déjà la renommée de la boutique de Chambord seront conservées et développées. Le spectacle équestre Dans la forêt de l’histoire… Du 1er mai au 28 septembre 2014, le Domaine national de Chambord renouvelle le succès de la première édition du spectacle équestre Dans la forêt de l’histoire, écrit et mis en scène par Gonzague Saint-Bris. à cheval, Chambord revit les grands moments de son histoire Ce spectacle dévoile au public sept tableaux historiques et artistiques. De François 1er à Victor Hugo, en passant par Louis XIV et Napoléon, il permettra à tous de comprendre l’histoire du Domaine sous un angle nouveau. Produit par le Domaine national de Chambord, Dans la forêt de l’histoire est placé sous la direction artistique de Gonzague Saint-Bris, auteur et metteur en scène, tandis que les choix musicaux sont effectués par Nelson Montfort et la voix de la Marquise de Pompadour n’est autre que celle de Macha Méril. Le cheval, patrimoine vivant de Chambord « En faisant confiance à la troupe de Bruno Mellerio, l’opérateur historique des écuries du Maréchal de Saxe, le Domaine national de Chambord, sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, a voulu relancer un spectacle qui parle à tous, de l’enfant de trois ans à l’érudit lettré, dans les joies et risques du plein air, à vue directe des façades les plus belles et les plus extraordinaires de la Renaissance. Patrimoine vivant, le cheval est l’un des plus merveilleux acteurs du réenchantement de nos monuments. » Jean d’Haussonville Grâce à deux représentations quotidiennes, chaque jour le spectacle peut accueillir jusqu’à 500 personnes. Depuis leurs gradins, les spectateurs bénéficient d’une vue inoubliable sur le château. 31 CULTURE & LOISIRS du LOIR-ET-CHER JUIN 2014 • n°112 DOMAINE DE DUGNY 3e salon du mobil-home les 27/28/29 juin - Entrée gratuite Le ton est donné et c’est au Domaine de Dugny, village vacances 4 étoiles à Onzain. Avec plus de 300 propriétaires en 2013, le parc de plein air du groupe siblu rayonne sur le Loir-et-Cher. Depuis 1975, siblu écrit l’histoire de vos vacances ! Des années de plaisir, de convivialité, de tradition et aussi d’innovation pour des vacances réussies, libres de tout faire ou de ne rien faire, simplement heureuses. Dans 15 campings en France répartis dans diverses régions de la Normandie à la Côte d’Azur, vous êtes attendus et accueillis par des femmes et des hommes qui font de leur métier un véritable art de vivre. Situé à Onzain dans le Val de Loire, en plein cœur des châteaux de la Loire et à moins de 2 h 30 de Paris, le Domaine de Dugny est un magnifique camping au terrain investi par le groupe siblu depuis 2007. Au cœur d’un espace verdoyant de près de 15 hectares, bordé d’un étang de pêche et avec pour place centrale un ancien corps de ferme, il fait bon vivre pour les heureux propriétaires de mobilhomes et les vacanciers. Ils sont plusieurs milliers chaque année, venant essentiellement de la région parisienne, de toute la région Centre ou bien du nord de la France et encore du Royaume-Uni à s’offrir les faveurs de Dugny. Dix mois dans l’année, les propriétaires passent autant de bons moments que possible dans leur résidence secondaire : un mobil-home tout confort sur leur jolie parcelle. Tout est prévu pour passer du repos bien mérité aux programmations festives. Dans une ambiance conviviale, les propriétaires se retrouvent ou font connaissance lors des soirées VIP qui sont organisées à leur intention. Et c’est sans compter les traditionnels et inévitables concours de pétanque et de pêche, dégustation de vins et fromages, petits déjeuners et apéritifs. En formule tout compris ou à la carte, l’équipe du Domaine de Dugny a plus d’une corde à son arc : service maintenance, espaces verts, point d’informations touristiques et billetterie, clubs enfants, bassin aquatique, minigolf, salle d’animation, pédalo et practice de golf. Et, à l’entrée du parc, un service vente/après-vente en toute transparence. En effet, le groupe siblu (et ses 15 villages) est fier de pouvoir être cosignataire de la Charte de transparence de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA). Un gage de qualité et de confiance pour chaque nouveau visiteur ! Spécialement pour les propriétaires, une réception et un réseau social précurseur, Sibluconnect, qui les aide à louer leur mobil-home. Grâce à ce système innovant, siblu met en relation tous les propriétaires du groupe. Ainsi, ils peuvent échanger leur mobil-home le temps d’une semaine. Les propriétaires profitent le wee-kend de leur mobil-home près de chez eux, pas besoin de faire des kilomètres et de se retrouver dans les bouchons. Et, quand vient le temps des vacances, ils échangent leur mobil-home avec une famille de Bretagne, de Charente-Maritime ou encore du sud de la France. Évidemment sans frais supplémentaires ! Ils peuvent aussi louer leur mobil-home. Deux méthodes : la sous-location avec siblu ou la location entre particuliers. Soit siblu s’occupe de tout, trouve les locataires, organise le ménage, les arrivées et les départs, puis reverse 90 % du bénéfice obtenu aux propriétaires en fin d’année. D’autres font le choix de gérer tout eux-mêmes, siblu interviendra seulement lors de la remise des clés et ne prendra aucune commission. Cette année encore, le Domaine de Dugny vous donne l’opportunité de découvrir ses prestations. Lors du 3e salon du mobil-home, le parc ouvre ses portes. L’entrée est gratuite et vous pourrez profiter tout le week-end des animations : structures gonflables, baby-foot géant, restauration et buvette, concert le samedi soir, mini marché, promenade en voiturette électrique sur le parc. L’aire d’exposition comptera une vingtaine de mobil-homes neufs et d’occasion toutes marques confondues. Parmi les Français, Rapid’home et Trigano au look moderne et fonctionnel, quelques Anglais, Victory et Willerby plutôt cosy et chic. Invité spécial cette année : le constructeur IRM filière du groupe Benetto, qui en profite pour célébrer ses 10 ans de partenariat avec siblu. Les mo- dèles conçus spécialement pour siblu, aux doux noms évocateurs des vacances, seront présents : Luminosa, Eleganzia, Aventura... Les convives pourront souffler les bougies du gros gâteau prévu pour l’événement et découvrir l’histoire de ce mariage entre les deux groupes. Une occasion de plus pour faire la fête et offrir des cadeaux. On vous le disait, vraiment, au Domaine de Dugny, tout vous sourit !! Renseignements, contactez : David Hougnou, directeur des ventes Domaine de Dugny Route de Chambon, 41150 Onzain Tél : 02 54 20 63 88 Email : [email protected] BMW BMW BMW BusinessDrive BusinessDrive BusinessDrive BMW BusinessDrive www.bmw.fr www.bmw.fr www.bmw.fr Le plaisir plaisir deLe conduire Le plaisir de conduire de conduire www.bmw.fr Le plaisir de conduire L’ÉLÉGANCE SUR TOUTE LA LIGNE. L’ÉLÉGANCE SUR TOUTE LA LIGNE. L’ÉLÉGANCE SUR TOUTE LA LIGNE. 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