L`entreprise Thiolat depuis 140 ans à Blois

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L`entreprise Thiolat depuis 140 ans à Blois
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L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER
BLOIS
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Romorantin
Lanthenay
www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88
L’entreprise Thiolat
depuis 140 ans à Blois
ERDF la situation de l’entreprise
et ses évolutions
p.13
© Nicolas Derré
SPO Sécurité-Services
veille sur vos biens
p.8
p.15
© Nicolas Derré
© Nicolas Derré
Le Groupe Aderim
fête ses 10 ans
Philippe Thiolat.
p.16-17
Center Parcs,
pour un séjour au vert en famille
p.25
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
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PÔLE EMPLOI
Dispositif pour l’emploi : le contrat de professionnalisation
Un collectif de partenaires se mobilise pour le contrat de professionnalisation.
Ce dispositif a été mis en place par
les partenaires suivants : Pôle emploi, État, Région, partenaires sociaux, missions locales, Chambre de
métiers et de l’artisanat, Chambre
de commerce et d’industrie, AGEFIPH.
Quelle sera ensuite votre démarche ?
À NOTER
Vous pouvez mobiliser, avant de
conclure un contrat de professionnalisation, une Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) ou une
Action de formation préalable au
recrutement (AFPR). Ces dispositifs
vous permettent de former, avant
l’embauche, le futur bénéficiaire du
contrat dans la limite de 400 heures
(par exemple, pour une formation
pré-qualifiante ou de remise à niveau) avec des financements possibles de Pôle emploi et de votre
OPCA.
• Un outil qui répond à vos besoins
de qualification et de recrutement ;
• Une alternance 3/4 entreprise,
1/4 formation, selon le rythme de
votre entreprise ;
• Des conditions financières avantageuses.
Vous avez identifié un besoin de
compétences pour votre entreprise ? Votre chambre consulaire et
votre OPCA peuvent vous aider à
préciser votre projet.
CMA
Artisans, anticipez la transmission de votre entreprise
Quel que soit votre âge, que vous
soyez seul ou avec des salariés, en
campagne ou en ville, boulanger,
maçon, coiffeur… votre entreprise
intéresse un repreneur. Des hommes
et des femmes sont prêts à reprendre
une entreprise afin de continuer à
la développer. Ce qu’ils cherchent ?
Une clientèle fidèle, un carnet de
commandes, une équipe compétente, un matériel en état. Votre
Chambre de métiers et de l’artisanat
(CMA) connaît des repreneurs à la recherche d’une entreprise. Pourquoi
pas la vôtre ?
Véritable patrimoine, l’entreprise
artisanale matérialise une vocation,
une passion, une histoire.
Parce que vous souhaitez que cette
histoire ait également un avenir, faites
le choix de la transmission. Trois à
cinq ans sont parfois nécessaires !
Un conseiller de la CMA étudiera
avec vous et en toute confidentialité, à l’occasion d’une visite dans
votre entreprise, la solution la mieux
adaptée à votre situation pour transmettre à l’un de vos enfants, céder à
l’un de vos salariés ou vendre à une
personne extérieure.
La CMA et ses partenaires (banquiers, experts-comptables, avocats
conseils, notaires) se proposent de
vous accompagner durant votre projet de cession pour :
• Réfléchir avec vous à la cession de
votre fonds artisanal ;
• Établir un pré-diagnostic ;
• Vous aider à préparer l’entreprise
au niveau de son organisation et de
ses équipements ;
• Rechercher un repreneur adapté.
Les demandes de porteurs de projets
intéressés par la reprise d’une entreprise sont étudiées individuellement.
Nos conseillers disposent ainsi d’un
fichier actif de repreneurs potentiels
et facilitent une mise en relation directe entre cédants et repreneurs ;
• Vous préparer à la négociation ;
• Vous informer sur les démarches administratives à réaliser et les supports
proposés pour diffuser votre offre
(papier et Internet) ;
• Étudier le mode d’accompagnement du repreneur ;
• Concrétiser la cession. Une fois mis
en relation, le cédant et le repreneur
sont accompagnés. La CMA les aide à
finaliser le projet.
Pensez transmission-reprise
et contactez la CMA au
02 54 44 65 83,
[email protected]
Fouquet Menuiserie,
une reprise dans la continuité
Patrick Fouquet reprend en avril
2000, l’entreprise familiale, un choix
qui s’est imposé tranquillement.
« Quand j’ai repris l’entreprise de
menuiserie de mon père, ce fut
pour moi une continuité », dit-il.
Les 19 années à travailler auprès de
son père lui ont permis de se doter
d’une solide expérience pour envisager une reprise sereine. De plus, « Je
connaissais déjà toute ma clientèle »,
précise-t-il.
Le travail au plus proche des clients,
être à l’écoute mais surtout innover
sont les clés de la réussite. Patrick
Fouquet conclut : « Il faut sans cesse
amener des idées nouvelles. »
Patrick Fouquet, menuisier à Montoire-sur-le-Loir.
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BLOIS
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Romorantin
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Mensuel gratuit n°112 juin 2014
• Directeur de publication
Jean-Pierre Terrien
• Rédaction
Sylviane Sworowski
06 86 70 03 85
[email protected]
• Impression
Imprimerie Baugé, Descartes
• Graphisme
DCO’M
06 83 05 56 51
• Photos
Nicolas Derré
06 31 29 68 35
16, rue de la Vallée Maillard
41000 Blois - 02 54 56 87 88
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10-31-1080
LES ÉDITIONS DE L’ÉPI - S.A.S. Au capital de 10 000 euros - Siret 53804876000010 - Dépôt légal à parution
- ISSN 2110-7831 - Toute reproduction complète ou partielle du contenu de ce journal est interdite sauf accord
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
AGGLOPOLYS
Un nouveau mandat, de nouveaux visages au service du développement économique !
Avec plus de 50 000 emplois et 1 000 ha de zones d’activités, Agglopolys est le 1er pôle d’emplois du département (41 % des emplois du département
contre seulement 32 % de la population). Le développement économique est nécessairement une priorité pour la Communauté d’agglomération. Cinq
vice-présidents se répartissent les différents domaines d’intervention.
De gauche à droite : Pierre Olaya, Marc Gricourt, Christophe Degruelle, Benoit Simonnin, Michel Contour.
Marc Gricourt, maire de Blois et
conseiller général, vice-président
en charge des relations entreprises, de l’aménagement et de
la stratégie économique, et Pierre
Olaya, maire d’Onzain, vice-président chargé de l’artisanat et du
commerce
« Notre objectif est de favoriser
les créations d’entreprises, de
richesses et d’emplois sur le territoire. Nous allons pour cela continuer de travailler en étroite relation avec le monde de l’entreprise,
les Chambres consulaires et les
partenaires institutionnels (Département, Région, État). La Communauté d’agglomération a un rôle
important en matière d’offre foncière. Nous avons déjà réexaminé
l’état des parcs d’activités, réalisé
un inventaire des hectares disponibles pour accueillir des entreprises, des acquisitions et aménagements à effectuer, et des coûts
induits. Nous disposons d’une offre
sur l’ensemble du territoire et en
particulier de grandes parcelles
sur la première couronne, pour
accueillir des projets industriels.
Nous essayons d’être cohérents
dans nos perspectives foncières,
de nous projeter dans l’avenir des
zones et leur finalisation, comme
le ‘‘Parc d’activités des Châteaux’’ à
La Chaussée-Saint-Victor dont une
première tranche sera disponible
d’ici 2 ans (plus de 40 ha au total).
Il faut aussi prendre en compte la
question des friches ; nous nous
sommes engagés lors de la précédente mandature à la restructuration du site Québecor (5,5 ha),
entre autres ; nous continuons
sur cette voie afin de reconstruire
la ville sur la ville et de limiter la
consommation de foncier agricole.
Sur le volet immobilier, un audit va
par ailleurs être lancé sur les villages
d’entreprises de l’Arrou, de Bégon
et de La Pérouse à Blois, pour vérifier l’adéquation avec les besoins et
attentes des entreprises. Nous soutenons aussi le commerce de proximité dans toutes les communes (et
veillerons à l’équilibre commercial
sur le territoire), l’artisanat et les
professions indépendantes. Nous
ne pensons pas qu’à l’urbain ! Tout
ceci est important pour obtenir
une cohérence territoriale. »
Benjamin Vételé, maire-adjoint de de tisser des liens école-entreprise.
Blois, conseiller délégué chargé de Nous proposerons une version nul’emploi, l’insertion et la jeunesse mérique pour disposer d’une offre
en temps réel. »
« La question de l’emploi est importante pour tout le monde, qu’il Michel Contour, maire de Cellettes,
s’agisse d’entreprises, de collecti- vice-président en charge de l’agrivités ou de demandeurs d’emploi. culture-viticulture, la biodiversité
Nous sommes finalement des pas- et les espaces naturels
seurs entre l’État et les créateurs
d’emploi, nous mettons tout en « Notre but est d’établir un lien entre
œuvre pour que l’offre et la de- la ville et la campagne. L’agriculture
mande se rencontrent, au travers a, en effet, toute sa place dans le
d’organismes que nous finançons, développement économique, à la
comme la Mission locale ou la campagne comme à la ville avec la
Maison de l’emploi. Des secteurs réintroduction du maraîchage bio
manquent cruellement de main- à Blois. Nous allons poursuivre la
d’œuvre, comme l’agriculture, la promotion et le développement
viticulture ou encore le tourisme. des circuits courts (450 pains frais
L’enjeu est donc de créer une adé- sont déjà livrés chaque jour dans les
quation entre les deux parties. Nous restaurants scolaires blésois) et des
sommes particulièrement mobilisés filières locales comme le chanvre
en faveur de l’emploi des jeunes, ou le bois énergie. Nous allons égaavec une participation aux disposi- lement favoriser la protection et
tifs ‘‘100 chances, 100 emplois’’ ou la valorisation du foncier agricole,
l’École de la 2e chance. La stratégie qui concourt à la préservation de
en la matière engagée par Agglopo- nos paysages. Notre approche sera
lys porte ses fruits car on constate locale avec une mise en réseau des
que l’agglomération résiste globale- acteurs concernés Ces évolutions
ment mieux à la crise, avec un taux touchent l’ensemble de la populade chômage parmi les plus bas de la tion et des sources d’innovation en
région Centre (9,2 %). »
découleront sans doute ! »
É. R.
Benoit Simonnin, maire de SaintDenis-sur-Loire, vice-président
chargé de l’enseignement supérieur
L’avis du président, Christophe
« Nous avons la chance d’accueillir Degruelle
à Blois le 6e INSA de France, issu de
la fusion de l’ENIVL et de l’ENSI de « Notre priorité des priorités,
Bourges. Agglopolys et l’ensemble et ce malgré la baisse drastique
des collectivités apportent une annoncée des dotations de l’État
contribution importante, tant sur le aux collectivités, reste le dévefonctionnement que sur l’investisse- loppement territorial à travers la
ment de cette école de renommée stratégie économique, le soutien
internationale, qui amène 200 étu- à l’enseignement supérieur et
diants supplémentaires sur le terri- en particulier à l’INSA, une offre
toire et constitue un véritable pôle foncière renforcée pour attirer
d’attractivité pour les entreprises. les entreprises créatrices d’emNous devons également être atten- plois et de richesses, le soutien à
tifs à l’ensemble des établissements l’agriculture et à la viticulture, au
implantés sur le territoire et les gar- tourisme et à la culture.
der. Au-delà du soutien financier Ainsi, toute l’organisation de la
que nous pouvons apporter, nous gouvernance d’Agglopolys a été
souhaitons promouvoir leur offre. pensée pour que cette priorité
Un guide de l’enseignement supé- soit incarnée par des femmes et
rieur a été distribué à toutes les des hommes dont les qualités et
entreprises de l’agglomération afin les compétences serviront cet
de mieux faire connaître l’offre de objectif. »
formations, stages… existante et
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« To be French or not to be... » Fabriquer en France
Emmanuel Raynaud.
La société Raynault SARL « les Petites
Marie » (marionnettes en vieux français), que je dirige depuis 1989 a
été créée par mes parents Jacques
et Gabrielle Raynaud en 1965, après
le succès des personnages de l’émission télévisée Bonne nuit les petits
(Nounours, Pimprenelle et Nicolas),
marionnettes créées par Jacques
Raynaud un an auparavant. La société fabrique des peluches. Toujours dans les années 60, d’autres
licences sont ensuite signées pour
la télévision, pour le Manège enchanté (Pollux et ses amis), pour Kiri
le clown et le Grand Yaka (le Petit
Lion), en 1970 pour les personnages
du conte musical émilie Jolie, et,
enfin, en 1984 pour la réalisation
de Babar en peluche. Après Paris et
Amboise, la société s’installe à Blois
en 2003.
L’entreprise puise donc ses racines et
son développement dans le paysage
audiovisuel français et son histoire
ne pouvait que conforter ses dirigeants à conserver une fabrication
française, tout en étant contraints
pour des raisons économiques et de
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
survie de délocaliser en Chine une
partie de la fabrication. Le nombre
d’entreprises exerçant la même activité en France est passé, en 40 ans,
d’une vingtaine à deux seulement
de nos jours.
« Les Petites Marie » a été confrontée à la fin des années 90 et au début des années 2000 à la crise du
secteur du textile-habillement, qui
a touché également le secteur des
jouets en peluche, cœur de notre
métier. En effet, en 10 ans, de 1995
à 2004, le système de contingents
d’importation (qui a dominé le
commerce de ces secteurs depuis
les années 60) est progressivement
supprimé, et tous les quotas ont disparu au 1er janvier 2005. Malgré des
ajustements tardifs et souvent inefficaces, le déferlement des délocalisations et l’accroissement considérable des importations de produits
venus d’Asie, principalement de
Chine (+ 41 % d’importation de vêtements en 2005 pour ce seul pays),
mettent en difficulté les entreprises
de ces secteurs, grands consommateurs de main d’œuvre.
Le jouet en peluche, comme la
confection est, en effet, très dépendant économiquement du coût de la
main d’œuvre : la coupe, la couture,
le retournage, le rembourrage et la
finition ne peuvent pas être effectués par des machines, mais seulement par des couturières. Le recours
à la délocalisation permettait de rester compétitif, mais cela a provoqué
une modification des habitudes des
consommateurs qui se sont tournés
vers le « pas cher », entraînant les
difficultés que nous connaissons.
En ce qui concerne « les Petites
Marie », l’entreprise se devait de
conserver un atelier de fabrication
en France (même si la rentabilité
était quasi inexistante) et ce pour
plusieurs raisons :
La raison historique citée supra.
Afin de pouvoir utiliser le label « fabriqué en France » qui est pour certains clients une référence synonyme
de qualité, la fabrication chinoise
ayant montré ses limites dans ce
domaine. Depuis que l’on vante le
retour à la fabrication française, la
clientèle se tourne à nouveau vers les
produits français et de nombreuses
marques n’hésitent plus à user de ce
label pour développer leurs ventes
et renforcer leur notoriété. Et cela
fait vendre : « Les Petites Marie »
ont créé une nouvelle collection,
baptisée la « French Touch » (qui
est écoulée pour l’essentiel par des
revendeurs indépendants mais aussi
par Nature et Découverte). Cette
nouvelle collection a permis de
conforter et d’étoffer l’atelier blésois, avec des embauches à la clef.
En 2013, l’entreprise a constaté une
forte augmentation du succès de ses
nouveaux produits, mouvement qui
se confirme en ce début 2014. Si
le mouvement perdure et s’intensifie, l’augmentation de la production
permettra de nouvelles embauches
(augmentation du travail à domicile
notamment), et de nouveaux investissements en machines.
L’atelier blésois a aussi permis de
conserver et de transmettre le
savoir-faire. Il a ainsi, notamment,
conservé son rôle d’atelier de création, l’innovation étant, nous le
savons, l’une des clefs pour rester
compétitif. La transmission du « savoir-faire », c’est aussi la possibilité
pour des jeunes (ou moins jeunes
en reconversion) d’apprendre des
métiers en voie de disparaître, tels
que la couture, le patronage ou le
stylisme (c’est un métier de la mode
encore appelé dessinateur(trice) de
mode). L’entreprise travaille en partenariat avec des écoles spécialisées
et notamment le lycée des métiers
Albert-Bayet de Tours.
La conclusion que l’on peut tirer
de cette expérience, c’est que l’on
peut fabriquer en France à condition
de viser la qualité et de garder intact
son potentiel d’innovation, mais pas
aux prix chinois.
Il faut alléger le coût de fabrication
et, notamment, le coût de la main
d’œuvre, simplifier les normes administratives et réformer profondément
le droit du travail, tous changements
qui sont aujourd’hui des sujets d’actualité reconnus comme nécessaires
par tous les chefs d’entreprises.
Il faut aussi avoir l’ambition de changer les habitudes du consommateur, qui doit retrouver le goût et le
plaisir de la qualité du produit qu’il
achète. De nombreuses sociétés se
sont lancées dans cette reconquête
avec succès et je ne regrette pas de
l’avoir fait pour mon entreprise.
Emmanuel Raynaud
Gérant de Raynaud SARL les Petites Marie à Blois
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L’APST LOIR-ET-CHER
L’APST Loir-et-Cher signe son CPOM
Le 22 mai dernier, l’APST Loir-et-Cher, service de santé au travail interprofessionnel du département, a signé avec la Direccte et la Carsat un Contrat
pluriannuel d’objectif et de moyens (CPOM) pour 5 ans. Ce dernier permet une approche territoriale homogène de tous les acteurs locaux en matière
de prévention et de santé au travail.
confrontée à une situation de handicap, de manière durable ou réversible » - Source Agefiph.
• 40 % de la population se déclare
en situation de handicap dans un de
ses gestes de la vie quotidienne.
• 13,4 % de la population souffre
de déficiences motrices.
• 1 500 000 personnes sont malvoyantes.
• 6 millions de personnes sont malentendantes.
Source Insee – Enquête handicap
incapacité dépendance
L’employeur a une obligation réglementaire, dans le cadre du maintien dans l’emploi des personnes
handicapées, d’adapter leur poste
et de rendre les lieux de travail
accessibles.
De g. à dr, Serge Despres, Patrice Greliche, Richard Belmont et Bernard Robert.
Le CPOM définit des priorités d’actions de l’APST Loir-et-Cher, pour
lesquelles le service s’est déjà mobilisé depuis plusieurs mois. Les sujets
retenus prennent en compte les
besoins locaux en matière de santé
au travail en corrélation avec les
axes du Plan santé travail définis en
région.
Parmi les axes traités :
Action orientée « GARAGES »
Réduire les produits cancérogènes
mutagènes toxiques pour la reproduction (CMR) dans les garages
L’action engagée découle d’une
analyse qualitative régionale sur ce
secteur d’activité qui a révélé que :
• 1/3 de ces structures n’ont pas de
Document Unique formalisé ;
• seuls 33% des chefs d’entreprise
prennent en compte le risque
chimique dans leur évaluation des
risques professionnels ;
• 60% des salariés utilisent des
produits cancérogènes mutagènes
et toxiques pour la reproduction
(CMR) ;
• seules 24% des installations font
l’objet de contrôles périodiques
obligatoires ;
• de nombreux apprentis mineurs y
travaillent.
La démarche menée, en partenariat
avec la Direccte et la Carsat, vise à :
• accompagner les chefs d’entreprise du département dans une
évaluation du risque chimique afin
de déboucher sur un plan d’action
comprenant substitution, acquisition et utilisation d’équipements
de protections collectives et individuelles adaptés, formation du
personnel et rédaction de fiche de
prévention de la pénibilité ;
• développer l’autonomie des chefs
d’entreprise pour rendre pérenne la
démarche ;
• informer les chefs d’entreprise de
la démarche de prévention et leur
proposer des aides financières.
2 premières réunions d’information
ont déjà été organisées afin de sensibiliser les employeurs du secteur
au risque chimique et de leur présenter les mesures d’accompagnement proposées par les différents
acteurs de l’action.
Accessibilité des locaux de travail
Favoriser l’autonomie et le maintien dans l’emploi des salariés
handicapés en améliorant la circulation et l’usage dans les locaux de
travail
« Au cours de sa vie active, près
d’une personne sur deux sera
à ce titre, l’APST Loir-et-Cher propose aux employeurs du département de :
• réaliser des réunions d’information permettant de créer un
échange avec les entreprises souhaitant s’engager dans la démarche ;
• mettre à disposition un outil
d’auto-diagnostic, élaboré en collaboration avec le Service d’aide au
maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés (Le Sameth est l’un
des acteurs locaux du maintien dans
l’emploi) et des fiches techniques
reprenant des conseils en matière
d’aménagement selon le type de
handicap ;
• les accompagner individuellement à la mise en place de solutions.
L’APST 41 est entrée dans la phase
de test de l’outil avec des entreprises volontaires du département
avant son déploiement.
Action orientée secteur de la
restauration
Accompagner les entreprises de
moins de dix salariés du département, appartenant au secteur de
la restauration, à une démarche de
prévention primaire, visant à diminuer les risques professionnels et
à contribuer au maintien dans l’emploi des salariés
L’analyse qualitative et quantitative des données locales sur ce
secteur d’activité a mis en exergue
une multiplicité des expositions
professionnelles et un cumul de
contraintes, conduisant à certaines
pathologies de type troubles musculo-squelettiques (TMS)...
Dans ce contexte, une démarche
globale s’est engagée avec :
• la réalisation d’une enquête auprès des entreprises adhérentes à
l’APST Loir-et-Cher de moins de 10
salariés visant à savoir si :
> leur fiche d’entreprise a été élaborée ;
> elles ont réalisé leur Document
Unique d’évaluation des risques
professionnels ;
> elles ont évalué la pénibilité à
laquelle sont exposés leurs salariés
et complété les fiches individuelles
d’exposition à certains facteurs de
risques professionnels.
Les professionnels du secteur se
sont mobilisés. L’enquête relayée
par la chambre départementale de
l’industrie hôtelière (U.M.I.H.) affiche un taux de retour de plus de
33%.
• l’élaboration d’une fiche d’entreprise « type » qui servira de support
aux différents professionnels du service ;
• l’adaptation de la grille d’évaluation des risques professionnels/pénibilité au secteur de la restauration
et organisation de réunions collectives de transmission de cet l’outil
avec suivi individuel ;
• la réalisation d’une plaquette
d’information à destination des employeurs sur les risques professionnels…
Ces premières actions, dans lesquelles l’APST Loir-et-Cher s’est
engagée pour 5 ans, s’inscrivent
tout naturellement dans la mission
exclusivement préventive visant à
éviter toute altération de la santé
des travailleurs du fait de leur travail, une mission confiée par le législateur aux Services de santé au
travail.
APST Loir-et-cher
1/3, rue Michel-Bégon
41018 Blois cedex
Tél. 02 54 52 41 41
Assemblée Générale annuelle
le 24 juin 2014
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JUIN 2014 • n°112
CCI
Les aides financières à l’innovation
Le 12 juin à la Maison des entreprises, la CCI organise une rencontre sur le
financement de l’innovation.
Les aides financières à l’innovation
peuvent revêtir plusieurs formes :
directes (subvention et/ou avance
remboursable) et indirectes (exonération fiscale et/ou sociale, crédit
d’impôt mais aussi garantie d’emprunt et/ou assurance).
Comment les entreprises peuventelles s’y retrouver face à ces très
nombreuses aides qui existent
au plan local, régional, national,
européen, avec des conditions
d’éligibilité qui peuvent paraître
complexes, des procédures d’obtention parfois contraignantes, différentes d’un dispositif à un autre
et avec une multiplicité d’acteurs ?
Depuis le 1er janvier 2013, un nouveau dispositif, réservé aux PME,
tourné vers l’innovation, a fait son
apparition : le Crédit impôt innovation (CII), qui complète ainsi le Crédit impôt recherche (CIR). Ce crédit
d’impôt, plébiscité par les chefs
d’entreprises, est réservé aux PME
et concerne des projets d’innovation et non de R&D…
Pour y voir un peu plus clair dans le
panorama des aides, la CCI de Loiret-Cher organise, pour les entreprises, une réunion d’information le
12 juin, à la Maison des entreprises
à Blois. Cette opération labellisée
« Année de l’innovation avec les
CCI » est réalisée en partenariat
avec l’Aritt Centre, BPI France, la
Direccte Centre, la Région Centre,
le Conseil général de Loir-et-Cher
Au programme :
Jeudi 12 juin 2014 à 13 h 45
à la Maison des entreprises à Blois.
Pour répondre à toutes
ces questions :
Le Crédit impôt innovation
• Principes et modalités de mise
en œuvre ;
• Articulation entre les deux dispositifs CII et CIR ;
• Sécurisation du dispositif et particularités fiscales ;
• L’appui régional (rescrit, agrément et contrôle à posteriori).
• Alexandre Chas, directeur
de ABF Décisions, conseil en
recherche de financements publics ;
• Patrice Edey-Gamassou, chargé
de mission Développement économique, Direccte Centre.
Les principales aides publiques à
l’innovation
• Panorama des aides (du Conseil
régional et de la Banque publique
d’investissement) selon le projet
et son état d’avancement ;
• Méthodologie pour comprendre
et mieux utiliser ces financements
publics.
Au terme de la présentation,
possibilité de rendez-vous individuels avec un cabinet spécialisé en financements publics, un
conseiller de BPI France et/ou de
la Région Centre et de continuer
les échanges autour d’un cocktail.
Inscription gratuite mais
obligatoire :
Agnès Bonnarme 02 54 44 64 85.
Mekamicron soutenu par le Fidec
Philippe Duchemin, repreneur de l’entreprise blésoise en 2012, s’est vu accorder par le Fidec un prêt d’honneur de 150 000 e.
Remise du chèque par Jean-Baptiste Anginot (à dr.) le 14 avril à la CCI.
Jean-Baptiste Anginot, président
du Fidec (Fonds d’intervention
pour le développement des entreprises en croissance), a remis un
chèque de 150 000 euros à Philippe Duchemin, dirigeant et repreneur en 2012 de Mekamicron.
L’entreprise blésoise est spécialisée dans l’aéronautique, où elle
est reconnue pour son savoir-faire.
Elle réalise des pièces mécaniques
de haute précision (1/100e de millimètre, et de l’ordre du micron en
rectification) en petite et moyenne
série (100 pièces simples au maximum) pour la fabrication de pièces
de rechanges et la réparation en
atelier de sous-ensembles : boîtes
de relais d’accessoires, engrenages,
pignons…
Le potentiel de croissance de Mekamicron s’appuie sur un développement du chiffre d’affaires chez
Dassault Aviation notamment, mais
aussi chez de nouveaux clients,
comme le groupe Safran.
Le plan d’investissement sur 3 ans
prévoit une vingtaine de recrutements et un chiffre d’affaires qui
passerait de 3,5 à 5 millions d’euros
en 5 ans. Un projet ambitieux auquel le Fidec accorde sa confiance.
Mekamicron Le Fidec
La société est un ancien atelier
d’Air Équipement, créé en 1932,
et transféré à Blois, l’entreprise
produisant du matériel militaire
classé. En 1959, Air Équipement
s’associe avec Ducellier et Bendix pour devenir DBA-Air Équipement. En 1980, la société
Thomson-Lucas rachète DBA-Air
Équipement. En 1989, la société
change de nom pour devenir
Lucas Air Équipement. L’activité
usinage, reprise par une partie de
ses salariés, reste à Blois et devient
Gearbox Technologie. Après un
dépôt de bilan en 1995, Gearbox
Technologie devient Mekamicron.
En 2002, après le rachat de deux
sociétés et la fusion avec une
troisième, la société se recentre
sur l’aéronautique. Mekamicron
intègre le groupe AD Industrie en
2006 et est reprise par Philippe
Duchemin accompagné de FSI
Régions en 2012.
La CCI de Loir-et-Cher a créé il y
a un an un fonds de soutien aux
entreprises locales, leur permettant de renforcer provisoirement
leur fonds de roulement ou de
servir de levier à des emprunts
bancaires. Elle dispose en effet
de fonds liés à la vente de l’Ilot
Laplace, à Blois, à l’agglomération
blésoise, qu’elle souhaite « redistribuer » au profit du développement économique. Le Fidec, sous
forme de prêt d’honneur au(x)
dirigeant(s), devra contribuer à
créer de la valeur économique,
non seulement au profit de l’entreprise qui en bénéficiera, mais
aussi au profit du tissu d’activités
dans lequel elle évolue. Cette aise
est destinée à financer des projets de développement.
L’instruction des demandes est
faite par les services de la CCI de
Loir-et-Cher.
Jean-Christophe Després
Tél. 02 54 44 65 45.
www.epicentre-web.fr
7
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
AVOCATS
La cession d’usufruit temporaire des parts de SCI comme technique
d’optimisation de votre patrimoine
Rencontre avec Nicolas DUVIVIER,
juriste en droit des sociétés et
responsable du service gestion de
patrimoine du Cabinet DUVIVIER &
ASSOCIES
Parmi les choix les plus importants
que doit faire le chef d’entreprise,
figure celui du mode de détention
de l’immobilier d’entreprise.
Très souvent, l’immobilier d’entreprise est détenu soit directement par
le chef d’entreprise, soit par une SCI
à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt
sur les sociétés.
Dans les deux premiers cas, vous ne
bénéficiez pas de revenus pendant
toute la durée de l’emprunt, mais
vous êtes néanmoins fiscalisés au
taux maximum de 60,50 % (à l’impôt
sur le revenu à 45 % et aux prélèvements sociaux à 15,5 %).
Par ailleurs, les loyers ne vous permettront que très rarement de financer votre impôt sur le revenu. À ce
titre, vous devrez utiliser une autre
source de revenu pour financer cette
imposition.
Ce système est néfaste pendant la
perception des revenus, cependant son efficacité à long terme est
connue, la cession du bien immobilier ou des parts de la société après
22 ans de détention se fera en franchise d’impôt sur le revenu et au
bout de 30 ans en franchise de prélèvements sociaux.
La détention par une SCI à l’impôt sur
les sociétés procède d’une logique
inverse à la précédente; la fiscalité
sur les revenus est maitrisée.
Cependant, la fiscalité latente est
confiscatoire à la sortie de l’immeuble qui aura été partiellement ou
totalement amorti. En cas de revente
du bien immobilier, la plus-value de
cession est taxée à l’impôt sur les
sociétés. En cas de revente des parts
sociales, elle est taxée à l’impôt sur le
revenu et aux prélèvements sociaux.
Ensuite, il convient de liquider ladite
SCI, ce qui entraîne une nouvelle
imposition, cette fois à titre personnel, c’est ce que l’on appelle « la cascade d’impôts » qui est extrêmement
lourde (déperdition de près de 60 %
du prix de vente de l’immeuble
entre l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu).
C’est pourquoi nous proposons à
nos clients un schéma intermédiaire
reposant sur le démembrement de
propriété permettant de combiner
les avantages des deux schémas
précédents.
Le démembrement de propriété est
une technique issue du droit romain,
reposant sur deux droits réels, l’usufruit d’une part et la nue-propriété
d’autre part.
L’usufruit permet à son titulaire de
pouvoir jouir d’un bien dont un autre
a la propriété.
Cette jouissance s’illustre soit directement (occupation du bien), soit indirectement (perception d’un revenu).
Le nu-propriétaire possède, quant à
lui, un droit futur à la propriété.
Le démembrement de propriété
peut porter sur des parts de société.
L’ingénierie consiste pour des personnes physiques à céder à la société d’exploitation l’usufruit temporaire
des parts d’une société civile.
Cette technique peut tout d’abord
s’appliquer lors de l’acquisition de
l’immeuble. Ici, les possibilités financières du chef d’entreprise sont
souvent limitées et ne permettent
pas d’acheter la nue-propriété de
l’immeuble. Il est alors conseillé de
constituer une SCI destinée à acquérir la pleine propriété de l’immeuble.
Intervient ensuite la cession de l’usufruit temporaire des parts au profit
de la société d’exploitation.
La stratégie peut également s’appliquer en cours de vie de la SCI, notamment au moment où la pression
fiscale subie par les associés devient
intolérable du fait de la dégressivité
de la déduction fiscale des intérêts
d’emprunt.
1 - Intérêts pour la SCI
• Le résultat sera déterminé selon les
règles des bénéfices industriels et
commerciaux.
• Les frais d’acquisition pourront ainsi
être déduits de son résultat.
• Elle pourra amortir l’immeuble inscrit à son bilan.
• Le résultat sera imposable entre les
mains de la société d’exploitation.
2 - Intérêts pour la société d’exploitation
• Elle versera des loyers à la SCI, qui
constituent pour elle des charges
déductibles.
• Le droit d’usufruit des parts sociales
sera inscrit à son actif et sera amorti.
• La société sera, en tant qu’usufruitière, bénéficiaire des revenus de la
SCI. Le résultat de la SCI sera ajouté à
son propre résultat pour être imposé
à l’impôt sur les sociétés.
• Elle réalisera une économie importante par rapport à une situation locative classique.
• Le résultat excédentaire pourra être
distribué ou placé sur un contrat de
capitalisation.
3 - Intérêts pour les associés personnes physiques
• Ils ne percevront pas de revenus
fonciers pendant la durée de l’usufruit.
• Ils réaliseront ainsi une économie
d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux significative sur la
période.
• Le produit issu de la cession pourra
être placé et servir de nantissement
pour l’achat de l’usufruit par la société d’exploitation ou encore réinvesti
en immobilier.
• À l’extinction de l’usufruit temporaire, les associés nus-propriétaires
retrouveront la pleine propriété des
parts sociales de la SCI sans aucune
incidence fiscale.
• Ils pourront procéder à une donation de la nue-propriété des parts au
profit de leurs enfants afin d’anticiper
la transmission successorale.
4 - Précautions indispensables pour
la validité du montage
• Une étude juridique, fiscale et financière préalable devra être effectuée par des experts.
• Les statuts de la SCI devront prévoir
des clauses spécifiques au démembrement.
• Seule une valorisation économique
précise de l’usufruit sera acceptable.
Synthèse tirée d’un cas concret, cession d’usufruit temporaire de 16 ans, valeur immeuble 750 000 e, valeur des parts 300 000 e, loyers 58 000 e brut et
client dans une TMI à 30 %
Sommes nettes d’impôt capitalisées pour M. et Mme X sur
cession
d’usufruit temporaire
Revenu net* supplémentaire pour la société d’exploitation
par
rapport au schéma locatif classique
Économie d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux
sur
la période pour M. et Mme X
Produit net minimum sur cession immeuble au terme
* Revenu net de charges d’emprunt et d’impôt
240 000 e
125 000 e
390 000 e
700 000 e
40 COLLABORATEURS AU SERVICE ET À L’ÉCOUTE DE PRÈS DE 1 500 ENTREPRISES
Cabinet DUVIVIER & ASSOCIÉS
7, quai de la Saussaye - 41000 Blois
Tél. 02 54 74 73 64
[email protected]
Cabinet DUVIVIER & ASSOCIÉS
112, rue de Boisdenier - 37000 Tours
Tél. 02 47 05 79 18
[email protected]
www.duvivieretassocies.fr
8
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ERDF
Jeanny Lorgeoux et Gilles Noyant, invités du forum d’ERDF en Loir-et-Cher
créateur de la blanchisserie Valoria
engagée dans l’embauche de personnes handicapées, étaient les
invités de la matinée.
De g. à dr. Jean-François Quinchon, Gilles Noyant, Jeanny Lorgeoux et Gilles Pucheral.
La maison ERDF s’adresse
aux siens…
tions d’urgence et l’exigence absolue de la sécurité. »
Le 17 avril dernier, les responsables
départementaux et
régionaux
d’ERDF organisaient un forum réunissant plus de 220 de ses salariés
pour évoquer la situation de l’entreprise et ses évolutions.
Jean-François Quinchon, directeur
ERDF pour la région Centre et Pascal
Pouzac, son adjoint, ont présenté
ensuite la feuille de route de la matinée : prévention, professionnalisation, satisfaction clientèle, grands
projets 2014, renouvellement des
concessions et investissements. En
2014, ERDF investira en France plus
de 3 milliards d’euros dont 130 millions en région Centre.
En ouvrant la journée, Gilles Pucheral, directeur territorial en Loir-etCher, a salué les participants et remercié le Centre de formation des
sapeurs-pompiers de son accueil
dans ses superbes locaux. Puis, il
a ajouté : « Les sapeurs-pompiers
sont nos cousins germains, nous
avons en commun les valeurs du
service public, le sens des interven-
… et accueille deux grands
témoins
Jeanny Lorgeoux, sénateur-maire
de Romorantin et Gilles Noyant,
À BLOIS
dans maison médicale
À LOUER
avenue de l’Europe
T
POUR TOU
02 54 58 11 18
De son côté, après avoir salué le
soutien que Jeanny Lorgeoux lui a
toujours apporté, Gilles Noyant a
exposé son concept innovant de
« drive de linge » de Valoria, qui va
renouveler le métier de la blanchisserie industrielle. Ce concept permettra des économies importantes
d’énergie et de produits dans le
traitement du linge. Des véhicules
électriques assureront le transport
du linge entre les drives, l’usine
centrale de traitement de Blois et
les clients.
Si l’on ajoute que Gilles Noyant voit
À l’issue de ce débat, Jean-François Quinchon a conclu en se
félicitant de la satisfaction sincèrement exprimée par les deux invités
quant aux services d’ERDF en Loiret-Cher : « Nous sommes, comme
vous, attachés au modèle français
de la distribution d’électricité, car
il garantit l’égalité des territoires.
Mais nous pensons que, pour maintenir sa légitimité, ERDF, comme
toute entreprise, doit innover,
s’adapter en permanence et rester
au plus près de ses clients. L’arrivée
des compteurs Linky, la création
d’interlocuteurs privilégiés pour les
élus, l’industrie, la construction immobilière, par exemple, répondent
à cette volonté. »
À la fin de cette belle rencontre,
Jean-François Quinchon et Gilles
Noyant ont ensemble signé une
convention de soutien technique
d’ERDF aux projets innovants de
Valoria.
JCD
À LOUER
à Blois
BUREAUX et ATELIERS
en ZFU de 14 à 114 m2
Locaux à destination
de professionnels de santé
TA C T E
MENT CON
E
N
G
I
E
S
N
RE
Jeanny Lorgeoux s’est félicité des
rapports de grande qualité entre
sa commune et ERDF en ajoutant :
« La fonction d’ERDF est spécifique
par son importance sociale dans le
champ de l’égalité des territoires.
Gardons-nous d’une logique uniquement dictée par le marché et
maintenons cette spécificité. Je
suis absolument convaincu de la
complémentarité de l’entreprise,
créatrice de richesses, et du service public, garant de la cohésion
territoriale et sociale. Et je suis
plutôt réticent à l’idée de régies
municipales et favorable au maintien du modèle national d’ERDF. »
Il est un autre domaine, a conclu
le sénateur, dans lequel ERDF aura
un rôle majeur, c’est « celui de la
transition énergétique, qui mobilise
aujourd’hui les responsabilités nationales, puisqu’il s’agit en fait d’organiser autrement notre société ».
également en Valoria, entreprise de
l’économie sociale et solidaire, un
outil de lutte « contre la double
peine du handicap et du chômage », on peut affirmer qu’il inscrit
pleinement son engagement dans
la philosophie d’un développement durable. Gilles Noyant a tenu
à souligner les « relations d’aide et
de confiance » nouées de longue
date avec ERDF, et particulièrement
avec Jean-Luc Gasparini et Dominique Dorion.
R
3 VALS
AMÉNAGEMENT
ME
ENSEIGNE
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T
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02 54 58 11 18
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AMÉNAGEMENT
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ERDF
ERDF ausculte ses lignes souterraines
© Nicolas Derré
150 km auscultés
Pour assurer un service sans faille
à ses abonnés, ERDF procède à
une vérification régulière de l’ensemble de ses installations. Depuis
ses postes-sources (90 kV/20 kV)
jusqu’aux postes de distribution
publics 20 kV/220 V/380 V), l’entreprise ausculte en particulier ses
câbles souterrains à l’aide d’un
camion-diagnostic, véritable sentinelle des réseaux enterrés.
Ce nouvel outil est utilisé par ERDF
depuis un an. Il est mis à disposition du Loir-et-Cher pendant 8
semaines au cours desquelles trois
techniciens repèrent les points de
fragilité du réseau électrique souterrain. « Comme pour toutes nos
actions de maintenance préventive, le principe de ce camion est
d’anticiper les pannes sur le réseau
et ainsi d’éviter toute gêne pour
nos clients, en réalisant une isolation du tronçon à ausculter et un
bouclage amont-aval qui permet
la continuité de la distribution »,
déclare Gilles Pucheral, directeur
territorial du Loir-et-Cher d’ERDF.
Durant cette période, l’équipe
effectue des diagnostics sur 80
tronçons du territoire (environ 150
km). Il s’agit notamment de contrôler les câbles, dont l’isolation est
constituée de papier imprégné,
une technologie utilisée jusque
dans les années 1970 et susceptible de présenter certaines fragilités. Deux vérifications sont alors
réalisées : le première permet de
déterminer l’état général du câble
et la seconde de localiser les points
faibles sur ce dernier. Si celui-ci
présente des points de fragilité, ils
sont repérés sur l’écran du camiondiagnostic. La « maîtrise d’œuvre
décisionnelle » destinataire de l’ensemble des informations liées à ces
diagnostics définit ensuite un plan
d’action et d’intervention, dont la
finalité est de maintenir le meilleur
niveau de qualité possible de la distribution électrique.
Une surtension volontaire
Au cours de ces différents tests,
les câbles subissent artificiellement
des tensions supérieures à celles
imposées en phase de service normal et allant jusqu’à 18 000 volts.
Pour Dominique Lassalle, responsable de l’agence de maintenance
des postes-sources et du camiondiagnostic, il peut arriver que des
causes extérieures soient à l’origine
de détériorations de câbles. « C’est
le cas lors de mouvements de terrain ou de chantiers* menés au
cours de travaux de terrassements
à plus de 50 cm de profondeur,
malgré la pose des grillages avertisseurs rouges, signalant la présence
des câbles électriques. Mais le
recours à cette nouvelle technologie permet une véritable économie, puisque nous ne sommes plus
tenus au changement systématique
des câbles qui devait intervenir
préalablement. »
JCD
* Toute personne ou entreprise devant
effectuer des travaux dans le sol doit obligatoirement établir une déclaration de
projet de travaux (DT) ou une déclaration
d’intention de commencement de travaux
(DICT) auprès du guichet unique www.
reseaux-et-canalisations.gouv.fr.
10
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
RéCOMPENSE
La concession Warsemann Bracieux distinguée
Le challenge annuel « Dealer of the
year » organisé par Renault le 4 avril
au Technocentre de la région parisienne a récompensé huit concessionnaires français parmi 73 lauréats
issus d’une première sélection. Au
départ, 2 000 participants répartis
dans 36 pays étaient sur les rangs.
la performance et directeur commercial du groupe. Les critères de sélection retenus étaient essentiellement
basés sur le volume des ventes, la
rentabilité et la qualité de service.
Le groupe L. Warsemann a été récompensé pour les performances
de son site historique de Bracieux,
dirigé par Didier Huard. Les lauréats
ont reçu leur récompense de la main
de Jérôme Stoll, directeur délégué à
Le premier garage du nom a été créé
par Maurice Warsemann à Bracieux
en 1952. Bernard Warsemann, son
fils, a pris la succession en 1969. Il
obtient le panneau Renault en 1975.
En 1995, Laurence Deletang-War-
Une entreprise familiale qui a grandi
sur plusieurs générations
semann succède à son père. Elle
dirige aujourd’hui le groupe familial
et possède 17 points de vente qui
représentent 7 marques : Renault,
Dacia, Audi, Volkswagen, Seat, Skoda et Toyota. Les concessions sont
installées dans les départements du
Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire.
L’ensemble du groupe compte 390
salariés, vend plus de 10 000 voitures/an (dont 5 500 véhicules neufs)
pour un chiffre d’affaires de 198 millions d’euros.
Le site historique
C’est aujourd’hui le site historique
de Bracieux, piloté par Didier Huard,
qui est mis à l’honneur pour des performances qui sont le résultat d’un
travail d’équipe justement valorisé.
59 salariés mettent leur professionnalisme au service de leurs clients.
Fait notable qui montre l’attachement des salariés à leur entreprise :
l’ancienneté moyenne de l’effectif de
Bracieux est de 21 ans.
Warsemann Bracieux propose un parc
permanent de 350 véhicules d’occasion (pour 2 000 ventes de ces
véhicules/an) et affiche 700 ventes
de véhicules neufs. D’autres services
complètent l’offre de la concession :
en particulier la location de véhicules,
la réparation (6 700 entrées atelier/
an) et la vente de pièces détachées.
JPT
Didier Huard (2e en partant de la droite), lors de la
remise de son prix.
MDE
La Maison de l’emploi du Blaisois : une fréquentation qui augmente d’année en année
Ludmilla Malfray.
Les structures présentes dans les
locaux de la Maison de l’emploi
du Blaisois (MdEB) mutualisent un
ensemble de services complémentaires et de moyens matériels en
un même lieu. Aux trois structures
de départ, MdEB, Mission locale du
Blaisois, et Bureau d’information
jeunesse (BIJ), se sont joints Ismer,
APST Centre (Médecine du travail),
et Semad (Médiation et accès au
droit). Le Semad est composé de
juristes qui interviennent en droit
du travail et droit des étrangers.
Il accueille gratuitement les personnes en demande d’information
tous les après-midi à la MdEB et les
lundis et vendredis après-midi à la
maison des associations. 900 personnes ont été aidées en 2013.
La coopération est étroite entre les
sept structures et les 50 personnes
qui œuvrent pour faciliter l’accès à
l’emploi et l’insertion par l’activité
économique, voire à l’accompagnement pour une création d’entreprise. Le bâtiment de la MdEB a
accueilli 22 800 visiteurs en 2013
(+ 5 % par rapport à 2012). L’espace ressources, avec ses moyens
matériels, est aussi mutualisé. Les
visiteurs ont à leur disposition des
ordinateurs pour effectuer des
recherches, autonomes ou accompagnées, sur Internet, pour une recherche d’emploi, un logement ou
toute démarche administrative...
Six structures partenaires présentes régulièrement dans les
locaux de la MdEB
Des permanences sont assurées
par des organismes qui viennent
renforcer les services de la MdEB :
• la gendarmerie (recrutement) ;
• ATEC CIBC (bilans de compétences) ;
• ADIE (Micro-crédit) ;
• Uniformation (financement de la
formation des salariés) ;
• Odyssée Création (création d’une
activité) ;
• Service Logement Jeunes.
JPT
Service Logement Jeunes a été
créé en 2010 entre Escale Habitat
et la MdEB, pour générer une interface vers l’accès au logement, à
destination des 16/30 ans, comme
élément de stabilisation dans la
vie et dans l’emploi.
Un conseiller vous expliquera :
• Le calcul de l’allocation logement ;
• Les dépenses à prévoir en plus
du loyer ;
• Comment rechercher astucieusement un logement;
• Le dépôt de garantie demandé
par les propriétaires, mais aussi
comment trouver des aides pour
l’obtenir ;
• Les démarches à effectuer
quand vous aurez trouvé votre
logement ;
• Les droits et devoirs des locataires et des propriétaires.
Permanence hebdomadaire à la
Maison de l’emploi du Blaisois le
jeudi après-midi, avec ou sans rendez-vous.
Contact : Ludmilla Malfray au
02 54 52 36 08.
- PUBLI
REPORTAGE -
11
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
MAC & CO
3, Bd de l’Industrie - 41000 Blois
Tél. 02 54 56 02 40
[email protected]
www.macandco.fr
HP : Un cap de vitesse franchi avec la technologie jet d’encre
HP propose une alternative jet d’encre innovante à la technologie laser en lançant deux modèles d’imprimantes et deux multifonctions haut de gamme
conçues pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises.
La gamme Officejet Pro Série X pour
les professionnels vient révolutionner le marché. Résultat d’une réelle
innovation technologique, avec sa
tête d’impression aussi large qu’une
feuille A4 qui comporte 42 240 buses
(technologie Page-wide : le chariot
d’encre ne bouge pas, c’est le papier
qui est happé par un entraîneur de
page conçu pour éviter les bourrages), elle se positionne comme une
alternative à l’offre laser et devient
l’égale de Brother qui n’est plus le
seul sur le marché de l’imprimante
décrite comme « la plus rapide du
monde ». Elle vient en effet d’intégrer
le Guiness World Records avec une
vitesse exceptionnelle de 70 pages/
minute.
Cette nouvelle technologie répond
aussi aux trois besoins : coût, couleur et nombre d’utilisateurs connectés. Elle s’adresse à des clients qui
recherchent une réduction des coûts
tangible, des périphériques permettant de connecter plus d’utilisateurs
(une quinzaine), des imprimantes
plus intelligentes ainsi qu’une qualité
d’impression très convenable pour
des documents bureautiques sur
papier classique 80 g et une qualité
impressionnante sur du papier 110 g.
Sur la réduction des coûts, c’est une
consommation électrique divisée
par deux ainsi qu’un rendement des
cartouches qui permet d’obtenir un
coût par page vraiment attractif :
50 % moins cher par rapport à une
offre laser comparable, avec une
autonomie de 9 200 pages par cartouche XL noir et de 6 600 pages en
cartouche couleur classique.
À ces avantages, s’ajoute l’absence
de coûts cachés : le seul élément à
changer sur la Série X est la cartouche
car il n’y a plus aucune maintenance
à effectuer ni aucun nettoyage des
têtes de buses à lancer.
L’Officejet Pro Série X embarque la
technologie d’administration à distance HP WebJet admin qui automatise la gestion d’un parc hétérogène,
le driver universel UPD qui facilite le
déploiement des machines et la mise
en place d’une politique d’impression, et des langages d’impression
professionnels (PCL3, 5, 6 et postscript). Le volet sécurité n’est pas oublié avec la possibilité de déconnecter le wifi ou le fax. Dans le courant
de l’année 2014, une mise à jour des
annuaires LDAP sera disponible pour
optimiser la gestion des flux documentaires.
Pour cette nouvelle série, HP a créé
un certain nombre de programmes
revendeurs en privilégiant notamment la démonstration du produit et
en offrant le « Buy & try » qui permet
d’acheter la machine, de la tester et
de bénéficier d’un remboursement
dans les trente jours si l’on n’est pas
satisfait. HP propose également le
« Trade in », un programme de reprise
de matériel qui vient en complément
d’un renouvellement de la flotte.
Mac & Co, partenaire privilège de
HP, vous apporte toutes les précisions sur cette nouvelle avancée
technologique. Mac & Co est le
meilleur interlocuteur pour étudier
avec vous la pertinence d’intégrer
cet équipement pour optimiser vos
coûts d’impression.
F.P.
CHAMBRE D’AGRICULTURE
La Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher au service de l’élevage
© Nicolas Derré
Bovins pour le lait et la viande
Le réseau des Chambres d’agriculture a été créé dans les années 1920
pour être un interlocuteur privilégié
des instances publiques et pour représenter les intérêts du monde agricole. Il contribue activement, depuis
les années 1960, au développement
agricole et au soutien du monde paysan dans le champ économique, social, technique et environnemental, à
l’échelle tant locale que nationale et
européenne.
En Loir-et-Cher, l’élevage résiste
mieux que dans l’ensemble du territoire national. Les secteurs porcin et
ovin connaissent certes des difficultés liées à la concurrence au sein et
au-delà de nos frontières, hormis la
production de l’agneau de Sologne
qui a su anticiper et valoriser une
race, qui devrait bientôt bénéficier
d’un signe de qualité.
Les caprins se portent bien grâce à
une politique d’anticipation, là aussi
en constituant des AOP (saintemaure, valençay, selles-sur-cher) ou
des IGP, comme c’est le cas avec la
création de l’AFCPL (Association des
producteurs fromagers du Perche et
de Loir) qui fabrique et commercialise « Le trèfle ».
Les bovins constituent le premier
cheptel de notre département, dont
les professionnels sont engagés dans
de conséquentes évolutions structurelles et technologiques. Ainsi, de
400 fermes laitières en 1990, 170
demeurent en 2014. Pour 92 % du
lait produit, le Syndicat de conseil
élevage41 assure un suivi génétique, technico-économique des
troupeaux. Parmi les fermes laitières,
70 élèvent plus de 60 vaches. Côté
technologique, 40 sites de production laitière sur 170 disposent de
robots de traite. Dans quelques élevages, la transformation d’une partie
du lait est effectuée sur place au sein
de laboratoires agréés (beurre, fromages, lait cru, yaourts, glaces…).
Pour les autres élevages, la production fait l’objet d’un acheminement
en laiterie.
Dans le domaine de la production
de viande, pour quelques élevage,
on assiste également à une valorisation « sur site » après un passage en
abattoir (découpe, vente au détail
ou en caissette…). Un service « bovins croissance », créé au sein de la
Chambre, permet aux éleveurs de
bénéficier des conseils de techniciens dans de nombreux domaines :
suivi de la croissance, sélection de
souches résistantes aux maladies,
coûts de production, projets d’innovation…
Pour l’ensemble des filières d’élevage, la Chambre d’agriculture de
Loir-et-Cher est à l’écoute des besoins des éleveurs et des acteurs
des filières pour répondre au mieux
à leurs attentes dans cette période
de mutation.
Des complémentarités naturelles…
Céréaliers et éleveurs entretiennent
une proximité de bon sens ; les uns
en recherche de débouchés, les
seconds ayant besoin d’aliments
pour leurs troupeaux (fourrage, luzerne…). La culture des plantes fourragères permettent en même temps
la diminution d’intrants dans les sols.
Pour Didier Leroy, chef du pôle « élevage » à la Chambre d’agriculture, « Il
s’agit de remettre les fondamentaux
au goût du jour alors que l’élevage
constitue pour le Loir-et-Cher un véritable atout : diversité des territoires,
savoir-faire, disponibilité de surfaces
JCD
d’épandage… »
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
EXPERTS-COMPTABLES
Comptabilités informatisées : les nouvelles règles
À compter du 1er janvier 2014,
la présentation des documents
comptables sur support dématérialisé pour l’ensemble des contribuables tenant leur comptabilité
au moyen de systèmes informatisés
est rendue obligatoire en cas de
vérification de comptabilité.
Quoi de neuf ?
De nouveaux commentaires administratifs ont été publiés concernant le contrôle des comptabilités
informatisées.
Que faut-il faire ?
Le contribuable doit remettre à
l’administration un fichier des écritures comptables (FEC) unique par
exercice, sauf dans les cas particuliers de changement de logiciel
comptable ou de fusion durant
l’exercice.
Si le volume des données est trop
important, en accord avec le vérificateur, le fichier peut être remis simultanément sur plusieurs supports
(cédérom, clé USB par exemple).
Quel est le format du fichier ?
Les copies des fichiers sont transmises, au choix du contribuable
sous forme de fichiers à plat, à
organisation séquentielle et structure zonée remplissant les critères
légaux ou sous forme de fichiers
structurés, codés en XML, respectant la structure du fichier XSD dont
les spécifications sont consultables
sur Internet sur le site public www.
impots.gouv.fr (rubrique « Professionnels »).
Il convient de s’assurer que le logiciel comptable utilisé permet de
générer le fichier au format requis.
Que doit contenir le fichier ?
Le fichier contient toutes les écri-
tures comptables enregistrées au
cours de l’exercice. Ainsi, le fichier
doit comporter les écritures d’enregistrement du bilan d’ouverture,
c’est-à-dire les écritures d’« à nouveau » et les écritures d’inventaire.
Les écritures centralisées sont en
principe exclues du fichier des
écritures comptables. Il en est de
même des écritures de solde des
comptes de charges et produits,
des écritures et des données analytiques et de gestion.
La copie du fichier des écritures
comptables transmise à l’administration fiscale correspond à
l’ensemble des journaux de saisie
existant dans le système comptable
informatisé. L’unicité du fichier des
écritures comptables repose ainsi
sur la notion d’un seul et unique
livre-journal informatisé par exercice.
Au sein de ce fichier, les écritures
doivent être numérotées chronologiquement de manière croissante,
sans rupture ni inversion dans la
séquence.
Une tolérance est admise s’agissant
des grandes entreprises relevant
de la compétence de la DVNI (Direction des vérifications nationales
et internationales).
Les numéros de comptes mentionnés dans le fichier doivent
répondre aux normes fixées par
le plan comptable général (PCG),
même si les entreprises utilisent
un autre plan comptable (cas des
plans de comptes des BNC et des
BA).
Quand le fichier doit-il être remis ?
Les copies des fichiers des écritures comptables doivent être
remises au plus tard lors de la pre-
mière intervention sur place, ou
lors de la seconde intervention
sur place s’agissant des contrôles
engagés au cours de l’année 2014.
Le descriptif détaillé qui accompagne le fichier des écritures
comptables peut être remis sous
forme dématérialisée ou papier.
Le délai de trois mois du contrôle
sur place ne commence à courir
que lorsque l’ensemble des fichiers
des écritures comptables relatifs
aux exercices vérifiés a été remis et
est conforme.
Qui est concerné ?
Les contribuables imposés selon
un régime réel à l’impôt sur les
sociétés ou à l’impôt sur le revenu
dans la catégorie des BIC, des BNC
et des BA.
Quelle est la date d’entrée en
vigueur ?
Avis de vérification adressé à
compter du 1er janvier 2014.
Le respect du nouveau format
standard défini par l’arrêté du 29
juillet 2013 est obligatoire pour
les contrôles des exercices clos à
compter du 1er janvier 2013.
Pour en savoir plus, consultez un
expert-comptable
www.experts-comptables-orleans.fr
croecorleans.wordpress.com
13
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
SPO
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
Entrepreneurs, commerçants, particuliers, partez en vacances en toute
tranquillité, SPO Sécurité-Services veille sur vos biens
Professionnalisme et proximité
SPO répond à tous les besoins de
surveillance et de mise en œuvre
de la chaîne de sécurité, si nécessaire, quelle que soit la typologie
du client.
SPO, entreprise blaisoise, met
à la disposition de ses clients des
moyens humains (45 collaborateurs
expérimentés) et des technologies
de pointe adaptées aux situations
pour lutter contre l’insécurité ambiante. En particulier contre les
cambriolages et les tentatives d’intrusion, en hausse constante. Les
chiffres sont inquiétants : de 417 et
418 en 2010 et 2011, le nombre
de cambriolages constatés en zone
gendarmerie a grimpé à plus de
600 l’an dernier (2013). Soit 43 %
d’augmentation en 2013 !
Pour votre sécurité, SPO SécuritéServices propose :
• la surveillance statique : sécurisation d’un espace par la mise en
place de moyens humains en poste
fixe ;
• la surveillance mobile : prestations de rondes, interventions sur
alarmes, sécurisation des clés...
• la télésécurité : alarme et télésurveillance. Notre PC de télésurveillance (24/24) nous permet à
tout moment d’être informés des
événements en cours sur votre site.
• la vidéoprotection : lutte contre
la « démarque inconnue » (les vols),
améliore la gestion des incidents et
augmente l’efficacité des interventions, rôle préventif et dissuasif ;
• la vidéo marketing : les nouvelles
technologies permettent le comp-
tage des clients, de percevoir l’attractivité d’un rayon...
Des offres « packagées » étudiées
spécialement pour les commerçants
Pour l’installation d’un système
d’alarme ou d’une vidéoprotection, les offres font l’objet d’un
abonnement mensuel très compétitif. Les technologies employées,
avec report sur tablette Androïd
sont toujours associées à la vidéoprotection. Vous pouvez consulter, à partir de votre smartphone,
l’état de service de votre alarme, la
mettre en service ou la désactiver
à distance.
Des solutions de vidéoprotection
pour les communes
Les communes de toutes tailles
s’équipent de systèmes de vidéoprotection. Des investissements raisonnables pour une efficacité qui
n’est plus à démontrer.
Patrick Obligis, dirigeant de SPO :
« Tous nos agents sont équipés
de tablettes Androïd. Quand une
alarme se déclenche chez un client,
notre PC appelle l’intervenant le
plus proche en confirmant son
adresse mail spécifique (contrôle).
L’agent reçoit les éléments sur sa
tablette, notamment les consignes
particulières du client, qui lui
évitent de perdre du temps pour
se rendre sur place et sécuriser les
lieux. » JPT
SPO Sécurité - SPO Services
1, rue de la Vallée-Maillard
41000 Blois Tél. 02 54 87 33 88
wwww.sposecurite.com
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du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
UNIC
© Nicolas Derré
Rencontre Unic région Centre du 16 mai
Sébastien Lemaire.
L’Union nationale de l’imprimerie et
de la communication (Unic) région
Centre compte une cinquantaine
d’adhérents. Son président, Sébastien Lemaire, avait organisé une rencontre le 16 mai pour faire le point
sur les tendances et les évolutions
des industries graphiques. Le délégué général d’Unic région Centre,
Pascal Bovero, a évoqué les grands
chantiers propres à la profession qui
s’élargit aux métiers connexes. Il s’ensuit une réforme statutaire de l’Unic
pour s’adapter à cet élargissement.
Bernard Trichot et Corinne Mantôt
(Agefos PME CGM), ont commenté la
réforme de la formation professionnelle 2015. D’autres intervenants ont
apporté un éclairage sur différents
aspects de la filière :
• Sabrina Rousseau (Centreco) : l’activité de notre région ;
• Jean-Philippe Zappa présente l’association « Culture papier » et ses
actions ;
• Nathalie Barreau, avocate, média-
trice et formatrice a fait état de son
expertise en matière de « gestion des
situations difficiles et des conflits ».
L’industrie graphique dans le monde
La conjoncture économique et la
montée en puissance des outils de
communication en ligne modifient
profondément les équilibres. Le marché du packaging tire cependant son
épingle du jeu, porté par la croissance du commerce de détail dans
les économies émergentes.
Répartition du chiffre d’affaires mondial par produit (chiffres 2012)
• Les imprimés d’emballages : 39 %
• les imprimés promotionnels : 20 %
• la presse : 14,3 %
• les livres : 4,5 %
Les technologies d’impression
L’offset reste aujourd’hui la norme
(50 % du chiffre d’affaires mondial de
l’industrie graphique) mais cède progressivement du terrain aux procédés
d’impression numérique.
Les industries graphiques relèvent
les défis en décloisonnant la filière
Les entreprises clientes procèdent
de plus en plus au remplacement
des supports d’informations matériels par des fichiers informatiques :
une dématérialisation qui modifie les
relations entre donneurs d’ordres
et prestataires. Des stratégies qui
allient la communication imprimée
et les supports numériques se développent. Les professionnels de
l’industrie graphique cherchent à
assurer des services plus complets
en intégrant les métiers en amont de
la filière (conception, infographie...)
ou en aval (finition, routage, logistique...). Les imprimeurs intègrent un
outil « Web-to-Print », plateforme qui
leur permet de proposer des services
en ligne.
L’industrie graphique française
La France se positionne au 3e rang
européen derrière l’Allemagne et le
Royaume-Uni avec 6 020 établisse-
ments, 63 966 salariés et 20,2 MDe
de chiffre d’affaires (chiffres 2012).
Les imprimés publicitaires et catalogues représentent plus du tiers du
chiffre d’affaires, devant les imprimés
d’emballages (contrairement à la
tendance mondiale). À l’international, l’Europe demeure le principal
débouché des produits imprimés
français et concentre 70 % des exportations.
L’industrie graphique en région
Centre se situe au 5e rang national
La filière graphique, avec 258 établissements, emploie plus de 4 082
salariés qui se répartissent essentiellement dans des TPE/PME (moyenne :
20 salariés en imprimerie de labeur
et 5 en prépresse). La région Centre
couvre l’ensemble des marchés de
l’impression (livres, catalogues, magazines, imprimés publicitaires...).
La formation
Les besoins en main d’œuvre qualifiée sont importants. 10 % des salariés partiront en retraite d’ici à 2017.
La région Centre propose un cursus
de formation complet aux métiers
des arts graphiques. Le lycée AlbertBayet (Tours), à la pointe de la technologie, s’est récemment équipé
d’un laboratoire de colorimétrie indispensable pour les travaux les plus
complexes. Par ailleurs, un Bac pro
« façonnage industriel et routage » a
été ouvert en 2011. Les formations
sont dispensées vers trois voies d’accès : l’apprentissage, le lycée professionnel ou la formation continue.
JPT
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ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ADERIM FÊTE SES 10 ANS !
Le Groupe Aderim, agence d’emploi généraliste, crée son réseau national à partir de Blois
Aderim Le Havre et 2016 Aderim Lille ou
Dunkerque. Le groupe actuel réalise 11
Me de chiffre d’affaires/an. Notre structure, qui intègre une responsable administrative et financière, a acquis une maturité
qui lui permet une bonne vision de l’activité au quotidien et d’envisager l’avenir avec
confiance. »
Avantage RH, le moteur de demain
Il y a 3 ans, Aderim a créé la filiale Avantage RH, dirigée par Florine Augustin, qui
co-dirige par ailleurs l’ensemble du groupe
Aderim avec Stéphane Augustin. Avantage
RH offre aux entreprises un service ciblé
pour le recrutement des cadres et l’externalisation des ressources humaines.
© Nicolas Derré
L’avenir du travail temporaire
Stéphane Augustin.
« J’ai créé Aderim pour moi
il y a dix ans, aujourd’hui,
Aderim existe pour les
autres. » Cette belle phrase
résume parfaitement l’esprit
dans lequel Stéphane Augustin a créé et développé
le réseau d’agences de
travail temporaire Aderim,
depuis 2004.
L’intérim représente 18 milliards d’euros en France et
trois majors se répartissent
75 % du marché : une société américaine, une Suisse
et une Hollandaise. La région Centre, cependant, a la
chance de posséder un bon
réseau de sociétés d’intérim
françaises indépendantes.
La naissance d’Aderim
Stéphane Augustin : « Originaire de Normandie, ma
formation initiale de juriste
et mon diplôme de notaire,
m’ouvraient une voie toute
tracée. Pourtant, je suis finalement entré à la Générale
des Eaux, qui gérait les déchets en région parisienne
(aujourd’hui Veolia environnement). J’y suis resté
quelques mois avant d’être
muté. En 1994, j’ai découvert la région de Blois, puis
je suis retourné sur Paris en
2000. J’ai quitté le groupe
avec l’objectif de deve-
nir indépendant. L’intérim
m’intéressait et me plaisait.
J’y trouvais la notion de
service et la connotation
juridique qui correspondait
à ma formation. Le métier
m’apparaissait
porteur
d’avenir. Je suis entré dans
un réseau de travail temporaire pour m’imprégner
des différentes facettes de
l’activité pendant un an. En
2004, j’ai créé ma propre
agence à l’enseigne Aderim,
rue Denis-Papin à Blois. Les
premières semaines ont été
éprouvantes ; je voyais peu
de monde. Je n’avais pas
de réseau professionnel. Je
me suis attaché à communiquer le plus possible et à
intégrer les réseaux locaux.
La chance m’a souri avec un
premier client relativement
important qui a apporté
le volume de travail avec
ensuite un effet ‘‘boule de
neige’’. J’ai continué à beaucoup communiquer, en particulier dans les milieux du
sport en devenant sponsor
de plusieurs clubs et en
participant activement à la
vie économique et sociale
locale.
En 2007, nous avons ouvert
Aderim Orléans, puis en
2011 Aderim Chartres, en
2012 Aderim Caen, en 2014
Aderim Rouen. 2015 verra
Stéphane Augustin : « Le métier est très réglementé. Pour autant, grâce à la dématérialisation des opérations, le temps consacré à l’administratif se réduit. C’est une
bonne nouvelle : de ce fait, nous pourrons
consacrer plus de temps à notre cœur de
métier qui est de recevoir et d’écouter les
candidats pour répondre mieux encore
aux demandes des entreprises. »
JPT
Aderim
24, route Nationale
41260 La Chaussée-Saint-Victor
Tél. 02 54 58 80 07
Le principe de l’intérim
Un contrat à durée déterminée (CDD)
est passé entre une entreprise utilisatrice (le client de l’agence) et une
entreprise de travail temporaire, qui
a une autorisation administrative pour
déléguer du personnel dans une autre
entreprise. L’intérimaire est salarié de
l’entreprise de travail temporaire. Aderim délègue 400 intérimaires/jour en
moyenne sur son réseau. L’entreprise
utilisatrice est responsable de l’intérimaire, mais c’est l’entreprise de travail
temporaire qui assume les charges patronales et au moins les 2/3 du coût des
accidents de travail.
Les missions et les points forts d’une
agence d’intérim et d’emplois généralistes
• Offrir de la flexibilité aux entreprises
en termes de besoins ponctuels en
main-d’œuvre ;
• Permettre à un salarié qui a besoin
d’un travail pour un temps déterminé,
qui ne peut ou ne souhaite pas se fixer
dans une entreprise, d’exercer une activité rémunératrice rapidement.
En France, 2 missions d’intérim sur
3 conduisent à un CDI.
Métallier
Aluminier
Fenêtre
Volet
Store
Porte
d’entrée
Porte
de garage
Présent à la foire de Vendôme les 13,14 et 15 juin 2014
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16
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
DéVELOPPEMENT
L’entreprise Thiolat, depuis 140 ans à Blois
but des années 60, au moment où
les clients disparaissent progressivement. L’industrie de la chaussure
a été l’une des premières à être
délocalisée (vers l’Italie, l’Espagne
et le Portugal). Pour pérenniser
l’entreprise, il faut donc trouver un
autre marché. Quels produits pourrait-on emballer ? Mon père a l’idée
de fabriquer des boîtes à gâteaux
pour l’usage des boulangers-pâtissiers. Au début, il démarche les
artisans un à un. Il existait 35 000
boulangers-pâtissiers en France.
Constatant une certaine réussite
de l’entreprise face à ce nouveau
marché, mon père crée un réseau
de distributeurs qui se charge d’alimenter les détaillants en boîtes à
gâteaux. L’entreprise Thiolat grandit
alors rapidement et déménage rue
Roger-Dion en 1981. »
© Nicolas Derré
Thiolat rachète l’imprimerie
Poulain en 1991
Philippe Thiolat.
La création d’une entreprise est
avant tout liée à l’histoire d’un
homme (ou d’une femme) qui initie
un projet économique dans l’alchimie de son époque, en fonction
d’un marché détecté et dans un
lieu approprié.
L’entreprise Thiolat, créée en 1874,
est la plus ancienne entreprise blaisoise en activité, considérant que
son ancrage reste aujourd’hui plus
que jamais attaché à ses racines : le
centre de décision français, la recherche-développement et l’essentiel des effectifs sont basés à Blois.
Ce qui est remarquable, c’est la
grande cohérence dans les orientations et le développement de
l’entreprise, depuis son origine
jusqu’à aujourd’hui. Les dirigeants
qui se sont succédé ont toujours su
prendre les bonnes décisions stratégiques au bon moment. L’entreprise est restée familiale et, fort des
valeurs qui lui ont été transmises,
Philippe Thiolat poursuit l’aventure.
Philippe Thiolat : « Au début du
XIXe siècle, mes ancêtres, originaires
du Piémont, émigrent en France en
passant par l’Auvergne et se fixent
en région Centre. En 1870, le gouvernement français craint que les
Allemands n’envahissent Paris. Une
partie du fonds de la Bibliothèque
nationale est délocalisée au château de Blois. En 1871, un de mes
ancêtres est embauché par la BN
pour réaliser des reliures destinées
aux ouvrages déposés au château
de Blois. Les couvertures de livres,
à base de carton, sont recouvertes de tissu ou de cuir. Mais,
en 1874, la BN rapatrie l’ensemble
de ses dépôts provisoires à Paris.
Mon ancêtre, qui souhaite rester
à Blois, doit se reconvertir. Ayant
appris à travailler le carton, il ouvre,
place Louis-XII, une échoppe où
il fabrique et commercialise des
boîtes à chaussures et à chapeaux.
À cette époque, l’industrie de la
chaussure est en pleine croissance
dans le Loir-et-Cher. Le magasin se
déplace alors rue du Commerce
puis, en 1910, avenue de la Butte
et en 1928 rue Albert-1er. La nouvelle usine, construite en béton
armé (une première du genre), sur
un terrain de 1,5 ha, emploie une
vingtaine de personnes.
Durant la Seconde Guerre mondiale, suite à une pénurie de carton et de clients, l’usine est mise
en sommeil. Elle appartenait à un
cousin de mon grand-père. En
1945, mon grand-père rachète les
parts de l’entreprise et redémarre
l’activité avec trois ouvrières. On
y fabrique toujours des boîtes à
chaussures.
Mon père rejoint l’entreprise au dé-
L’imprimerie, intégrée à l’usine Poulain située à proximité de la gare de
Blois, produisait les images traditionnellement jointes aux tablettes
de chocolat. En rachetant les machines en 1991, Thiolat reprend
aussi le personnel qualifié pour les
conduire et, pendant quelques
années, continue à imprimer des
images pour Poulain.
Cette période marque le début
d’une révolution industrielle. À
partir d’une boîte d’emballage en
carton très simple et fonctionnelle,
l’entreprise oriente désormais sa
recherche et ses actions vers la
conception et la réalisation d’un
produit de séduction : une boîte à
gâteaux doit plaire !
Philippe Thiolat : « 30 % des pâtisseries sont offertes. La première
impression est suscitée par l’emballage qui constitue, en outre, la
seule publicité du boulanger-pâtissier. Au-delà de la fonctionnalité,
l’emballage apporte une valorisation du travail de l’artisan. »
Thiolat, résolument international
La part de marché de la boîte pâtissière en carton de Thiolat est proche
de 40 % en France. L’entreprise se
doit de réfléchir à la manière de
conquérir d’autres marchés.
Elle s’appuie sur le constat que la
vente de boîtes à gâteaux dépend
de trois facteurs :
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
JUIN 2014 • n°112
• l’importance culturelle de la famille ;
• le repas, centre de vie de la famille ;
• la présence historique de sucre.
Ces trois critères ne se retrouvent
qu’autour de la Méditerranée, qui
devient donc une zone à conquérir.
Thiolat s’est installé en Espagne il y
a 11 ans, en Roumanie il y a 7 ans
et, récemment, à Dubaï. Il ne s’agit
aucunement d’une délocalisation
industrielle, mais d’une localisation
sur le territoire de nouveaux clients.
Philippe Thiolat : « Dans les pays
où nous nous installons, nous nous
adaptons aux cultures locales. Nous
sommes Espagnols en Espagne et
Roumains en Roumanie. L’image de
la France n’est pas toujours aussi
bonne que nous le croyons. En
Arabie saoudite, l’a priori envers
les produits français (en dehors
du luxe) se résume ainsi : ‘‘qualité
moyenne et très cher’’. Nous arrivons à les convaincre du contraire. »
Un développement qui tient aux
changements
d’habitudes
de
consommation
posés depuis 2011). Ces boîtages
rendent les pâtisseries beaucoup
plus attractives. Les mêmes produits, quand ils sont emballés dans
ces nouveaux concepts de boîte en
carton, voient leurs ventes augmenter entre 8 et 15 %.
Philippe Thiolat : « Notre métier
évolue. Nous ne sommes plus seulement des fournisseurs d’emballage, nous aidons nos clients à créer
de la valeur. Nous ne vendons pas
aujourd’hui les mêmes produits
qu’hier et nos produits de demain
seront encore différents. Nous nous
devons de développer de nouveaux
concepts, de nouvelles propositions
en permanence. C’est un cocktail
d’investissement industriel (près de
6 millions d’euros de machines ont
été investis dans l’usine de Blois depuis 2011), de marketing et d’innovation qui nous fait réussir. »
Philippe Thiolat, qui êtes-vous ?
Philippe Thiolat : « Je suis né il y a
50 ans à Blois. À 14 ans, je voulais
construire des voitures de course.
Devenu ingénieur, je suis parti aux
États-Unis, au fin fond de l’Ohio, où
j’ai fabriqué du chocolat. Le travail
de production m’a donné envie
d’élargir mon spectre de compétences. J’ai repris des études de
commerce et de finance avant d’intégrer un cabinet de conseil parisien. En 1992, j’ai répondu à l’appel
de mon père. Dans mon esprit, je
venais en appui pour lui apporter
une aide ponctuelle sur les grandes
orientations et la gestion de l’entreprise. Finalement, j’ai repris l’entreprise en 1996. »
L’entreprise Thiolat en 2014
Les boulangers-pâtissiers proposent
une offre de restauration hors foyer
de plus en plus développée. Le
principal concurrent de McDo n’est
pas Quick, mais la boulangerie d’à
côté. L’emballage Thiolat n’est plus
réservé aux seuls produits sucrés.
Le boîtage employé par la grande
distribution, en plastique thermoformé, donnait une mauvaise image
des produits, en décalage avec leur
qualité réelle. Thiolat a alors développé des boîtes en carton avec
fenêtres qui résistent à l’humidité et
s’empilent facilement (4 brevets dé-
© Nicolas Derré
17
du LOIR-ET-CHER
Philippe Thiolat dirige l’entreprise
en association avec Marie-Noëlle
Amiot. Les tâches sont ainsi réparties : Marie-Noëlle Amiot se charge
de l’animation des équipes et de la
mise en œuvre des politiques, et
Philippe Thiolat de l’innovation et
du développement des marchés.
Marie-Noëlle Amiot, expert-comptable, ancien commissaire aux
comptes, a rejoint l’entreprise Thiolat en 2001. Elle a tout d’abord géré
la partie financière et les ressources
humaines de l’entreprise avant d’en
devenir la directrice générale.
Marie-Noëlle Amiot.
Repères
• 170 salariés, dont 110 à Blois ;
• 30 Me de chiffre d’affaires/an ;
• 2 Me d’investissement annuel
(moyenne) ;
• Implantation sur un terrain de
50 000 m2 à Blois ;
• 20 000 m2 construits (10 000 m2
en production et 10 000 m2 d’entrepôts) ;
• 10 000 tonnes de papier/carton
transformées par an ;
• 100 millions de boîtes et 400 millions de sacs fabriqués par an.
Demeurer à Blois est globalement
un luxe
Philippe Thiolat : « Rester à Blois
est globalement un luxe. Pour être
précis, les impôts fonciers + la CVAE,
taxe additionnelle payée par l’entreprise, s’élèvent à 450 000 e/an.
L’imposition locale en France est la
plus chère d’Europe (de l’ordre du
triple, voire davantage) et ne compense pas le faible coût (relatif) du
foncier, de l’énergie et la qualité
des infrastructures. Mais l’entreprise
est née ici, nous sommes d’ici, le
personnel vit ici, et c’est son implication qui fait que nous nous développons. Des financiers auraient des
raisonnements plus comptables,
mais c’est grâce à notre structure
familiale que nous continuerons à
vivre et à nous développer à partir
de Blois. »
18
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
OBSERVATOIRE 41
Conjoncture début 2014 : pas de dégradation, mais pas de reprise
Emploi salarié
Selon l’Urssaf, le Loir-et-Cher a
perdu 1 300 emplois en 2013
(données corrigées des variations
saisonnières), soit - 1,7 %. C’est
la plus forte baisse de la région
(moyenne - 0,9 %). Tous les secteurs sont impactés, mais en particulier la construction (360, - 4,9 %)
et l’intérim (- 4,1 %). L’industrie a
perdu près de 400 postes (- 1,8 %)
et les services près de 300 (- 1 %).
Les agences d’intérim font état
d’une légère amélioration depuis le
début de l’année.
Chiffres d’affaires
Les données de la DGFIP montrent
un raffermissement des chiffres
d’affaires au 1er trimestre : 6 % de
plus qu’au 1er trimestre 2013. C’est
mieux qu’en France (+ 3 %), mais
2 fois moins que dans le Centre. Le
niveau est toutefois à peine supérieur à celui du 1er trimestre 2012.
Investissements
Au 1er trimestre, le montant des
investissements est élevé et prend
place parmi les 10 meilleurs des 5
dernières années. 36 % au-dessus
du résultat du 1er trimestre 2013.
En cumul sur 12 mois, 38 % de plus
qu’au cours de la période précédente.
En revanche, on enregistre au 1er
trimestre l’un des plus faibles volumes de locaux d’activités mis en
chantier : 35 % de moins qu’au 1er
trimestre 2013. Mais les données
trimestrielles sont sujettes à de
fortes variations. En cumul sur 4 trimestres, augmentation de 20 %.
Commerce extérieur
Au 1er trimestre 2014, les importations sont supérieures de 19 % à
celles du 1er trimestre 2013, tandis que les exportations reculent
de 1 %. Cela confirme une tendance constatée depuis plusieurs
trimestres. Le solde de la balance
commerciale du Loir-et-Cher (hors
matériel militaire) est nettement
négatif (- 153 millions d’e). Au total
en 2013, hausse de 5,6 % des importations et baisse de 6 % des exportations (hors matériel militaire).
Création et disparition d’entreprises
La baisse des créations pures
au RCS s’est poursuivie au 1er trimestre 2014. En cumul sur 12 mois,
le recul est de 11 % par rapport à
la période antérieure. Toujours au
RCS, les données définitives sur les
radiations montrent une augmentation sensible (près d’une centaine de plus en cumul de juillet
2012 à juin 2013 par rapport à la
période antérieure).Pour les artisans, les créations sont également
moins nombreuses, mais les radiations fléchissent légèrement. Au niveau régional, la Banque de France
fait état d’une recrudescence des
défaillances d’entreprises au 2e semestre 2013, en particulier dans la
construction et l’industrie.
Marché immobilier
Après une année 2013 médiocre
(- 20 %), les mises en chantier de
logements semblent mieux orientées au 1er trimestre (29 % de plus
qu’au 1er trimestre 2013), grâce
essentiellement au collectif. Le total est cependant faible au regard
des volumes des années 2008 à
2010. Les autorisations délivrées
n’incitent cependant pas à l’optimisme, car elles s’affichent en forte
baisse.
Le montant des transactions dans
l’immobilier ancien apparaît très
fluctuant, signe d’un marché en
manque de repères. Au 1er trimestre, le résultat est plutôt positif : 14 % de mieux qu’au 1er trimestre 2013.
Chômage
14 969 chômeurs (cat A) fin mars.
Hausse sur un an de 3,6 % (+ 4,6 %
pour le Centre et + 4,1 % pour la
France). Le taux de chômage du
Loir-et-Cher (8,8 %) est toujours
inférieur à celui du Centre (9,3 %)
et de la France (9,8 %).
Précarité
Augmentation de 10,5 % du
nombre de bénéficiaires du RSA
en Loir-et-Cher en 2013, davantage que dans le Centre (+ 7,4 %)
et la France (+ 7,1 %). Même tendance pour les dossiers de surendettement en cumul annuel au 31
mars 2014 (+ 10 % en Loir-et-Cher,
autour de + 6,5 % dans les autres
territoires).
Retrouvez toute l’actualité conjoncturelle sur :
www.pilote41.fr – rubrique observatoire de la conjoncture
Alain Quillout
19
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
NOTAIRES
Loi DUTREIL, ou COMMENT FAIRE SURVIVRE L’ENTREPRISE à sa TRANSMISSION
précédent de deux ans.
• La société devra être dirigée par
le donateur, l’un des héritiers ou
des donataires pendant la durée
de l’engagement collectif, puis
pendant trois ans après la transmission effective de l’entreprise.
Le dispositif n’est pas toujours bien
connu des dirigeants de sociétés.
Parfois, leurs héritiers le découvrent au moment de la succession.
Pourtant, estiment les travaux de
la troisième commission du 110e
Congrès des notaires de France,
le régime prévu par la loi Dutreil
depuis plus de treize ans, mérite
de retenir l’attention.
Destiné à favoriser une transmission sans heurt d’une société familiale mais aussi d’une entreprise
individuelle, ce régime joue sur
le levier le plus efficace qui soit :
l’avantage fiscal. Lors du calcul des
droits de transmission (donation
ou succession), un abattement
de 75 % de la valeur des titres de
la société transmise à titre gratuit
sera accordé aux bénéficiaires
de cette transmission. La contrepartie, exigée par l’État, sera une
série d’engagements (collectifs
ou individuels), de conservation
des titres. Autrement dit, l’avantage n’est accordé que si les successeurs acceptent de conserver
les titres sociaux et donc de faire
survivre la société au retrait (ou à
la disparition) de son créateur, en
préservant l’activité et, au-delà, les emplois qu’elle représente.
Ce mécanisme impose la réunion
de trois conditions :
• Collectivement, tous les bénéficiaires de la donation et le donateur, représentant au minimum
34 % des parts de la société, s’engagent à ne pas céder leurs titres
pendant deux ans.
• Individuellement ensuite, l’héritier (ou le donataire) s’engage
à son tour à conserver pendant
quatre ans ses titres sociaux à
compter de l’expiration du délai
« Même si elles verrouillent efficacement le capital de la société
familiale ou de l’entreprise individuelle transmise, il faut reconnaître, admettent les notaires,
que ces conditions sont complexes à comprendre pour les
chefs d’entreprise. Mais, il n’en
demeure pas moins qu’elles
constituent une aide significative
à la transmission de la société
familiale. »
Ces dispositions ont déjà été
assouplies, par exemple pour
prendre en compte la situation
des entreprises dont le dirigeant
n’avait pas pris les dispositions
nécessaires avant son décès.
La loi considérera que l’engagement collectif sera présumé
acquis si le dirigeant exerçait, au
jour de sa disparition, ses fonctions depuis au moins deux ans,
et détenait seul ou avec son
Chambre des notaires de Loir&Cher : 12, place Jean-Jaurès 41000 BLOIS
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conjoint 34 % du capital. De leur
côté, les héritiers ou les légataires
pourront dans les six mois du
décès, conclure un engagement
collectif de conservation, entre
eux (ou avec d’autres associés).
En pratique, les notaires recommandent aux dirigeants d’entreprises familiales d’anticiper ce
genre de situation, en particulier lorsque les futurs héritiers
sont encore trop jeunes pour
exercer des responsabilités dans
l’entreprise. Car, compte-tenu de
l’importance des droits qui pourraient s’appliquer à la transmission, il y va souvent de la survie
de l’entreprise.
Spécialiste du droit, votre notaire
est à votre écoute pour vous renseigner et vous apporter des précisions sur ce sujet. Si vous n’avez
pas de notaire, consultez www.
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fr pour trouver les coordonnées
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chez vous.
La Chambre des notaires de Loiret-Cher vous propose également
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consultations juridiques gratuites
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20
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ROLLIN
Bien débuter sur les réseaux sociaux avec « Rollin Communication »
Marie Trousselle.
Marie Trousselle, chef de projet à
Rollin Communication, conseille et
accompagne les TPE/PME dans leur
réflexion stratégique et commerciale
avant de leur proposer la mise en
place des moyens de communication
appropriés. Une fois le cap fixé, il
convient alors d’organiser la progression vers les objectifs définis. La trame
de départ se décline en 5 étapes principales :
- la préparation en interne ;
- l’évaluation de la présence sociale de
la concurrence ;
- l’importance de s’adresser au bon
public ;
- le choix des réseaux sociaux ;
- la mise en place d’un planning éditorial.
Aujourd’hui, les réseaux sociaux occupent une place centrale. Ils permettent non seulement de communiquer, mais aussi d’agir. Ce sont des
systèmes ouverts qui demandent de la
réactivité.
Marie Trousselle : « les TPE/PME ne
maîtrisent pas forcément les principes
et les pratiques du marketing et des
De la rigueur, du temps et
de l’organisation
La phase A est le point d’appui d’une
collaboration fructueuse. Le rôle de
‘‘Rollin Communication’’ est de créer
de la richesse pour ses clients en
générant du business. L’efficacité des
systèmes et de l’organisation adoptés
se mesure au quotidien et on doit réagir en conséquence. Nous touchons là
un point essentiel : l’accompagnement
et la formation font partie intégrante
de l’offre de ‘‘Rollin Communication’’.
Les clients sont formés et, selon les
cas, les tâches se répartissent via des
échanges permanents pour les plannings de publication et l’organisation
(Community management partagé).
Marie Trousselle : « le référencement
LES PRÊTS JEUNES À 1 %
ÇA VA ÊTRE DUR DE PASSER À CÔTÉ
MENSUALITÉS DE 83,78 €. TAEG* FIXE DE 1 %, SOIT UN MONTANT TOTAL DÛ DE 1005,40 €.
UN CRÉDIT VOUS ENGAGE ET DOIT ÊTRE REMBOURSÉ. VÉRIFIEZ VOS CAPACITÉS DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER.
Exemple : pour un prêt de 1000 €, d’une durée de 12 mois. 11 mensualités de 83,78 € et une mensualité ajustée de 83,82 €. Taux annuel débiteur fixe de 1 %, soit un
TAEG* fixe de 1%. Montant total dû de 1005,40 € dont intérêts de 5,40 €, frais de dossier gratuits, hors assurance facultative et hors différé de remboursement sur le prêt
étudiant. Le coût de l’assurance, si vous la souscrivez, est de 0,66 €/mois et s’ajoute à l’échéance de remboursement du crédit. *Taux annuel effectif global. Offre valable du 1er
mai au 31 octobre 2014 pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans, sur les prêts étudiants, prêts auto, prêts Mozaïc Projet et l’aide à l’installation Good Loc’, sous réserve de commercialisation
et sous réserve d’étude et d’acceptation définitive de votre dossier par votre Caisse régionale, prêteur. Vous disposez d’un délai légal de rétractation.
des sites est une de mes spécialités.
Il s’effectue dès la conception, d’où
l’importance de bien définir l’architecture au départ. »
Antoine Rollin, dirigeant de ‘‘Rollin
Communication’’ : « ‘‘Le Print’’ s’intègre
de lui-même à l’ensemble de la communication de l’entreprise cliente. Des
synergies se créent entre les différents
vecteurs d’actions qui passent par l’imprimé, la dématérialisation ou l’organisation d’événements... On s’adapte à
la demande. Notre ‘‘plus’’ : le conseil
pour l’utilisation d’outils simples, rationnels et économiques. Nous pouvons mettre en place des formules de
financement avec le client qui sont très
souples (systèmes d’abonnements). »
Les petits déjeuners à thème
de Rollin Communication :
Prochaine date : 17 juin à 8 h 30.
Thème : « Communiquer sans se ruiner »
Contact : Marie Trousselle
Rollin Communication
Rue des Onze-Arpents - 41000 Blois
Tél. 02 54 74 62 10
[email protected]
Facebook : www.facebook.com/
rollincommunication
Les conditions et événements garantis par l’assurance, si vous la souscrivez, sont indiqués au contrat. Le coût de l’assurance peut varier en fonction de votre situation personnelle.
Renseignez-vous sur le coût applicable dans votre Caisse régionale. Les contrats d’assurance décès invalidité sont assurés par CNP ASSURANCES – S.A. au capital de 686 618 477 €
entièrement libéré, 341 737 062 RCS Paris – CNP IAM – S.A. au capital de 30 500 000 € entièrement libéré, 383 024 189 RCS Paris. Siège social : 4, place Raoul -Dautry,
75716 PARIS CEDEX 15 - Tél. : 01 42 18 88 88 – www.cnp.fr – GROUPE CAISSE DES DÉPÔTS – et PREDICA, Compagnie d’assurances de personnes, filiale de Crédit Agricole
Assurances – S.A. au capital de 960 754 065 € entièrement libéré, 334 028 123 RCS Paris. Siège social 50 - 56, rue de la Procession, 75015 Paris. Entreprises régies par le Code
des Assurances. Les événements et conditions garantis sont indiqués au contrat. Ces contrats sont distribués par votre Caisse régionale de Crédit Agricole, immatriculée auprès de
l’ORIAS en qualité de courtier. Les mentions de courtier en assurances de votre caisse sont à votre disposition sur : www.mentionscourtiers.credit-agricole.fr. Il peut arriver que votre
état de santé ne vous permette pas de bénéficier des conditions d’assurance standardisées. Le dispositif prévu par la Convention AERAS organise des solutions adaptées à votre
cas. Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit. Société de courtage d’assurance. Siège Social : 1 rue
Daniel Boutet 28000 Chartres. 400 868 188 RCS Chartres - n° TVA intracommunautaire FR 31 400 868 188 - Immatriculation au Registre des Intermédiaires en Assurances n°
07 022 704 - Adresses : CS 50069 - 28008 CHARTRES Cedex tél : 02 37 27 30 30 ou BP 30003 - 41913 BLOIS Cedex 9 tél : 02 54 58 37 00 - www.ca-valdefrance.fr
04/2014 – B13132 – Édité par Crédit Agricole Val de France. Crédit photo : Pere Ferrer.
© Nicolas Derré
réseaux sociaux. Les erreurs de stratégie coûtent très cher (parfois la vie
de l’entreprise). Un regard extérieur
est souvent nécessaire. Nous proposons du ‘‘sur mesure’’, ce qui nous
impose de bien connaître nos clients
et la culture de leur entreprise. Une
étude Médiamétrie fait apparaître que
9 internautes sur 10 consultent un site
internet avant d’acheter, quel que soit
le canal d’achat final. »
- PUBLI
-REPORTAGE -
21
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
« E. LECLERC. De l’approvisionnement
à la gestion éco-responsable des déchets »
40 semi-remorques par semaine
Le responsable et ses deux collaborateurs, qui bénéficient d’une
formation régulièrement actualisée,
réceptionnent chaque semaine 40
semi-remorques, dont le contenu
doit être systématiquement contrôlé
et stocké. Les produits frais, réceptionnés tous les jours, font l’objet
d’une attention particulière, qu’il
s’agisse de la sécurité alimentaire ou
du respect de la chaîne du froid.
© Nicolas Derré
Les déchets dangereux
Dès cinq heures du matin et six
jours sur sept, les responsables de
la réception des marchandises sont
à l’œuvre et constituent un maillon
indispensable au bon fonctionnement du magasin. Le service est
assuré par Yannick, Bernard et Chris-
tophe, qui procèdent également au
contrôle et à la gestion des déchets.
Si la surface de vente du magasin de
Blois a doublé en 2006, la quantité
de déchets n’a pas augmenté grâce
à une gestion optimisée et au recyclage des matières.
44, avenue de Vendôme 41000 Blois
Tél. 02 54 20 91 50
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261, rue Laennec • 41350 Vineuil
Tél. 02 54 45 32 32 • [email protected]
Le site comprend 10 000 m2 d’entrepôts de stockage ( 3 500 m2 pour les
produits alimentaires, 5 500 m2 pour
les non-alimentaires et 500 m2 pour
le frais).
Côté déchets, un maximum d’entre
eux est trié, puis recyclé. C’est le
cas de l’ensemble des bio-déchets
concernant les produits frais. Il en est
de même pour les cartons, le papier
ou les métaux. Les déchets dangereux - D3E - (Déchets d’équipements
électriques ou électroniques) font
l’objet de traitements spécifiques,
liés à la sécurité (néons, batteries,
cartouches d’impression, piles…).
Ces produits triés sont évacuées par
des prestataires spécialisés.
Pour Marc Doron, responsable du
magasin La Salamandre à Blois, il
convient d’agir au quotidien dans ce
secteur. « L’impact environnemental
de la multiplication des déchets est
depuis longtemps une préoccupation majeure pour E. Leclerc. C’est
pour cela qu’aujourd’hui nous mettons à disposition des points de collecte pour les piles, ampoules, cartouches d’imprimantes, batteries…
arrivées en fin de vie. Pour s’acheminer vers une planète plus propre, il
est essentiel de recycler tout ce qui
peut l’être. C’est pourquoi nous reprenons les équipements électriques
ou électroniques usagés. »
JCD
E. LECLERC
Centre commercial La Salamandre
15, rue du Bout-des-Hayes
41000 Blois
Ouvert de 9 h à 20 h
Tous les jours sauf le dimanche.
22
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
TESTARD
© Nicolas Derré
Bruno Boulay, dirigeant de la SN Testard,
distingué par le Rotary
Bruno Boulay : « Il y a un temps pour
bâtir, un temps pour habiter, un
temps pour transmettre. »
Bruno Boulay, dirigeant de La Société
Nouvelle Testard, a reçu le prix spécial de l’apprentissage remis par les
Rotary Clubs de Blois le 5 mai dernier.
Une distinction qui marque son engagement très fort en faveur de l’apprentissage et plus généralement de
la transmission des savoirs. Une préoccupation constante tout au long
de sa carrière, qui s’est transformée
en véritable vocation.
La Société Testard est à l’origine une
entreprise familiale spécialisée dans
le montage de structures métalliques
et les silos céréaliers à Cellettes. Le
cœur de métier s’est diversifié et
évolue vers la maintenance industrielle, tout en conservant une part
d’activité dans la maintenance silo.
L’entreprise compte 25 salariés aux
compétences multiples (chaudronnerie, mécanique, transfert de machines, électricité, maintenance et
conception industrielles).
• La SN Testard c’est aussi l’énergie
2 ème édition
Caves en folies
Une bulle de jazz
renouvelable et le développement
durable. L’entreprise est reconnue au
niveau européen par le FEDER et lui a
confié la mission de « démonstrateur
énergétique » auprès des industriels,
écoles, formateur etc.
Formation des jeunes
70 % des salariés actuels sont des anciens stagiaires ou d’anciens apprentis. On dénombre aujourd’hui plus de
1 250 stagiaires qui ont été accueillis
chez Testard.
Bruno Boulay a toujours eu à cœur de
former les professionnels de demain,
du CAP à l’école d’ingénieurs. Des
stagiaires de tous niveaux travaillent
ensemble sur des projets novateurs.
Bruno Boulay : « Donner le goût
d’entreprendre dès le plus jeune âge
sur des expériences uniques, de vrais
projets industriels, c’est leur apporter
un vrai plus. Une force d’argumentation de poids pour leur devenir
professionnel en s’appuyant sur une
réalisation concrète. Nous formons
également, au minimum, un apprenti
par an en collaboration avec les compagnons du devoir à Tours, le CFA de
Blois et Châteaudun en électricité ou
métallerie.
Cette année, nous avons signé une
convention de stage avec un élève
de 3e Dyma en décrochement sco-
laire mais qui découvre une valorisation par le travail manuel, et nous
accueillons un jeune apprenti de 16
ans issu des Compagnons du devoir.
De même, nous soutenons l’insertion et la qualification professionnelle avec l’aide de l’association du
Geiq41. Cette année, nous accompagnons un parcours de professionnalisation « agent de maintenance » avec
une formation soudure à l’appui au
CIMI de Blois. »
Engagements auprès des
organisations de formation
La SN Testard s’est engagée pour
l’insertion et la qualification. Elle
soutient financièrement l’association
des diplômés « Meilleurs ouvriers de
France », ainsi que les établissements
de travail protégé comme Le Verdier,
l’Artisanerie, l’atelier La Feuillade…
Bruno Boulay est aussi membre de
jurys d’examens professionnels.
fête la musique
le 22 juin
Caves MONMOUSSEAU · 71 route de Vierzon · 41400 Montrichard
Tel :33 (02) 54 71 66 66 · [email protected] · Visite guidée uniquement
23
du LOIR-ET-CHER
ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ
PROGRAMME LOIR-ET-CHER
3
JUIN 2014 • n°112
EDF
La centrale de Saint-Laurent partenaire
pour la biodiversité
Brice Sauvan-Magnet et Monsieur
Gérard Potonnier agriculteur résidant sur Saint-Laurent signent le 14
mai 2014 une convention de partenariat en faveur de la biodiversité.
La centrale nucléaire de Saint-Laurent des Eaux, soucieuse de préserver son environnement, apporte
dans le cadre de cette convention,
son soutien à Monsieur Potonnier
agriculteur résidant à Saint-LaurentNouan, afin qu’il puisse semer une
jachère fleurie aux alentours du
site, et ce, pour la deuxième année
consécutive. Le but est de favoriser
le développement de la biodiversité locale.
Gérard Potonnier et Brice Sauvan-Magnet.
Le CNPE de Saint-Laurent-des Eaux,
représentée par le directeur de
la communication de la centrale,
Chaque année, ce même partenariat est déployé sur l’autre rive de
la Loire sur la commune de Lestiou
avec Monsieur Jean-Yves Larche.
Ce sont des haies qui sont plantées
afin d’aider à la pérennisation de la
biodiversité ligérienne.
DU 16
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Avec la Région Centre, tous à vélo !
24
CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
LECTURE - SPECTACLE
à l’occasion du centenaire de Romain Gary, l’Espace Culturel E.Leclerc de Blois vous invite à une
lecture de Daniel Mesguich : La promesse de l’aube de Romain Gary (Gallimard)
jeudi 12 juin 2014 à 20 h 30 à la maison de la magie de Blois
À l’occasion du Cen
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Invitattions à retirer à l’Espa
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Entrée liibre et gratuite dans la lim
mite des placces disponiblles
ée du spectacle 1 heure
Duré
Espace
e Culturel 12,, rue Porte-C
Côté Blois (02
2 54 56 28 70)
Le dicton populaire dit « Quand on
aime on ne compte pas » et nous, à
l’Espace Culturel E.Leclerc de Blois,
on pense que « Quand on aime on
partage » !
Le plaisir n’attend pas et l’occasion du centenaire de Romain Gary
était trop jolie pour la laisser passer. Le roman de Romain Gary, La
promesse de l’aube (Gallimard),
qui va être lu par ce grand comédien qu’est Daniel Mesguich, est un
régal. L’humour et la tendresse sont
omniprésents dans ses mémoires.
Et c’est terriblement vivant.
Nous sommes très heureux de vous
convier à cet évènement, réalisable
grâce à un partenariat efficace et
dynamique avec la Maison de la
magie de Blois.
Un grand comédien lit un grand
auteur, doublement récompensé
par le prix Goncourt. Les lectures à
haute voix ont le vent en poupe, et
le public, de plus en plus nombreux
et passionné, se précipite vers ces
spectacles. Des textes qui peuvent
parfois avoir été oubliés prennent
vie. Des auteurs jugés hâtivement
ardus retrouvent nos faveurs dans
l’incarnation inattendue proposée
par un comédien. Le temps pour
se régaler de beaux textes peut
manquer et être retrouvé soudain,
l’espace d’une heure. Quelle plus
belle invitation que la voix pour
donner l’envie de lire ?
à vous de voir, d’entendre, puis...
de lire !
aNNIE hUET
Le narrateur fait le récit de son
enfance, de la Russie jusqu’à Nice,
de ses aventures de guerre en
tant qu’aviateur et surtout, de son
amour pour sa mère. « Tu seras un
héros, tu seras général, Gabriele
d’Annunzio,
ambassadeur
de
France – tous ces voyous ne savent
pas qui tu es ! Je crois que jamais
un fils n’a haï sa mère autant que
moi, à ce moment-là. Mais, alors
que j’essayais de lui expliquer dans
un murmure rageur qu’elle me
compromettait irrémédiablement
aux yeux de l’armée de l’air, et que
je faisais un nouvel effort pour la
pousser derrière le taxi, son visage
prit une expression désemparée,
ses lèvres se mirent à trembler, et
j’entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis
longtemps classique dans nos rapports : - Alors, tu as honte de ta
vieille mère ? »
Daniel Mesguich est né en 1952.
Il a mis en scène une centaine de
pièces pour le théâtre (Shakespeare, Molière, Racine…) et une
quinzaine pour l’opéra, en France
et à l’étranger. Comédien et acteur
pour le cinéma et la télévision, il a
occupé le poste de directeur du
conservatoire national supérieur
d’art dramatique de Paris de 2007
à 2013.
Invitations à retirer à
l’Espace Culturel E.Leclerc
12, rue Porte-Côté 41000 Blois
Entrée libre et gratuite dans la limite
des places disponibles.
Durée du spectacle 1 heure.
facebook.com/
espaceculturelleclercblois
25
CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
CENTER PARCS
© Nicolas Derré
Pour un séjour au vert, le magnifique domaine Les Hauts
de Bruyères vous ouvre ses
portes. Situé en pleine forêt,
le domaine, entouré d’arbres
centenaires, offre un cadre
de charme. Center Parcs vous
propose nombreuses activités
pour petits et grands.
Nouveau le simulateur de golf
et l’école de cirque.
Gilles Martinet.
Nouveau !
Laurent Michaud, manager général du site.
Le simulateur de golf
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au golf en intérieur toute l’année,
été comme hiver, comme si vous
y étiez avec le mauvais temps en
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joue, sur le parcours, selon les
règles internationales du golf. Un
Et si vous deveniez propriétaire
de votre cottage Center Parcs !
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groupe Pierre & Vacances - Center
Parcs s’entoure d’architectes de
renom. Construits en bois, matériau
durable et écologique, les cottages
sont conçus et aménagés dans le
respect de la norme HQE. Ils sont
ouverts sur la nature grâce à de
larges baies vitrées et s’intègrent
parfaitement à l’architecture natu-
Contact
Les Hauts de Bruyères
41600 Chaumont-sur-Tharonne.
Tél. 02 54 95 10 00
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programme de haute qualité analyse la trajectoire de la balle ainsi
que l’impact de la tête du club donnant une efficacité quasi parfaite
au practice. Vous retrouverez ainsi
tous les enseignements modernes
du Golf dans une salle chauffée.
Bien sûr ce simulateur vous permet
aussi, de jouer à plusieurs... Venez
vite l’essayer et vous perfectionner !
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profitant de séjours dans votre
cottage ou dans une résidence du
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Vacances – Center Parcs s’engage
à vous verser des loyers garantis et
indexés. Vous percevez des revenus sûrs et réguliers qui constituent
un véritable capital pour votre retraite.
L’école de cirque
Initiation à l’acrobatie, la jonglerie, voltige...
26
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
ALL THAT JAZZ
The New Gospel Family
Vendredi 20 juin à 21 h Les Lobis à Blois
CULTURE & LOISIRS
CONCOURS PHOTO
êTRE TRANSPORTé
organisé par l’Espace Culturel E.Leclerc
>portecôté de Blois
Vous rêvez de voir vos photos exposées ? Alors envoyez-nous trois
photos maximum, sur papier format
A4 avant le 19 juin 2014. Toutes
les photos répondant aux critères
de sélection seront exposées dans
notre galerie d’art du 27 juin au
5 septembre 2014.
Pour être prise en compte, votre
image devra comporter au moins
un personnage et un « moyen de
transport », représentés entièrement ou partiellement. Il y aura
l’idée de tous ces véhicules qui
nous emmènent loin ou nous déplacent au quotidien. Mais on peut
aussi imaginer ceux qui nous font
partir dans des voyages immobiles
(car que dire d’autre de ces livres
qui nous… transportent, de ces
bras qui nous prennent dans un…
transport amoureux…).
Par ses chants américains, français
et africains, New Gospel Family entraîne son public dans un enchaînement de mélodies et de rythmes
qui ne laisse pas insensible. New
Gospel Family aborde tous les
styles du gospel : les grands traditionnels, le gospel old school, le
gospel africain et le gospel urbain,
en vogue aujourd’hui. Pour la première fois en France, NGF introduit
le gospel electro en 2012. New
Gospel Family séduit ainsi toutes les
générations. Le concert est un vrai
moment d’échanges et de convivialité entre NGF et son public, cela au
travers des chants, des danses, des
moments de joie et d’émotion…
Depuis 2001, New Gospel Family a
écrit une belle histoire bien remplie, avec plus de 700 concerts
dont 4 au Zénith de Paris. Avec 45
passages sur les chaînes TV (TF1,
France 2, France 3…), il a acquis
une grande notoriété, qui dépasse
nos frontières françaises. New Gospel Family s’est tout naturellement
imposé comme le groupe leader
de gospel urbain en France. Au cours de son histoire, le groupe
a eu le privilège et l’honneur de
chanter avec des stars internationales comme Stevie Wonder, David
Guetta, Céline Dion, John Legend,
Josh Groban, Tina Arena et Julio
Iglesias. L’histoire de New Gospel
Family, c’est aussi le contraste entre
le faste des plateaux de télévision,
des grandes scènes du Zénith de
Paris ou Bercy et les petits concerts
dans les villes et villages retranchés
de France.
Renseignements : 02 54 44 41 80
Les photos devront être envoyées
sous format papier A4 (ou approchant), technique numérique ou
argentique, noir et blanc ou couleur. Elles comporteront un titre,
porté au dos de la photo. S’il y en a
plusieurs, elles seront numérotées
par ordre de préférence.
Les participants ne pourront pas
proposer plus de trois photos chacun.
à vos boîtiers pour trouver l’angle
le plus drôle, le plus émouvant ou
le plus inattendu... et gagner des
bons d’achat (valeurs comprises
entre 30 et 150 euros).
IMPORTANT : règlement complet
à retirer auprès des hôtesses de
caisse.
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CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
MOLINEUF
Concours de dessin dans le cadre
de la promenade artistique de Molineuf
D
Thème : Carpe iDiem
Carpe Diem : Cette phrase, extraite
e
d’un poème d’Horace,
épicurien de
l’ère romaine, signifie
« Cueille le jour
m
13/14 et 20/21 sep tembr e 2014
com/concours.carpediem. Le nombre
en partenariat avec
de « Like
» de la page Facebook aidera le jury à sélectionner les dessins exposés dans le cadre de la Promenade
présent sans te soucier du lendemain ». artistique. (un seul dessin sélectionné
Règlement et bulletin de participation par candidat).
o n artistique
C o u r:s Deux
d e prix eseront
s s i ndécernés le 20
sur le site de la Promenade
Date limite : 1 er
juillet 2014 2014. Dotation : 200 e/
www.promenadeartistique-molineuf.fr
septembre
Concours ouvert aux artistes peintres, prix en bon d’achat « Le Géant des
d iem ». Les deux candidats priillustrateurs, infographistes,T hème
dessi-: C arpe
Beaux-Arts
nateurs
de
bandes
dessinées
et
de
més
seront
sélectionnés pour exposer
Carpe Diem : Cette phrase, extraite d’un poème d’Horace, épicurien de l’ère romaine, signifie
e édition de la Promenade
presse, plasticiens…"Cueille le jour présent sanslors
de ladu10lendemain".
te soucier
artistique en septembre 2015.
Les dessins
des etcandidats
seront sur le site de la Promenade artistique :
Règlement
bulletin de participation
www.promenadeartistique-molineuf.fr
publiés au fur et à mesure
de leur Envoyez vos dessins à :
réception sur la page Facebook du [email protected]
ou par la infographistes,
messagerie Facebook.
concours
https://www.facebook.
Concours :ouvert
aux artistes peintres, illustrateurs,
dessinateurs de
C
d
bandes dessinées et de presse, plasticiens…
Les dessins des candidats seront publiés au fur et à mesure de leur réception sur la page Facebook
du concours : https://www.facebook.com/concours.carpediem. Le nombre de "Like" de la page
Facebook aidera le jury à sélectionner les dessins exposés dans le cadre de la Promenade
artistique. (1 seul dessin sélectionné par candidat).
Deux prix seront décernés le 20 septembre 2014.
Dotation : 200€/prix en bons d’achat Le Géant des Beaux-Arts. Les deux candidats primés seront
sélectionnés pour exposer lors de la 10 e édition de la Promenade artistique en septembre 2015.
Envoyez vos dessins à : [email protected]
ou par la messagerie Facebook.
Débutant à drapeau jaune / De 4 à 9 stagiaires / de 7À àvos17crayons,
ans
Artistiquement vôtre,
De 14h à 17h
Le Comité d’organisation de la Promenade artistique de Molineuf
Mairie de Molineuf - 41190 Molineuf
60€
TTC




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Du lundi 7 au mercredi 9 juillet
Du mercredi 16 au vendredi 18 juillet
Du lundi 21 au mercredi 23 juillet
Du lundi 18 au mercredi 20 août
Du lundi 25 au mercredi 27 août
Prêt du matériel inclus.
Avec Arnaud MICIELSKI
Réservations et inscriptions au :
Golf du Château de Cheverny
La Rousselière - 41700 CHEVERNY
02.54.79.24.70 - [email protected]
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du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
CULTURE & LOISIRS
SPORT
Trophée Handigolf 41
Depuis 2 ans, l’association sportive de la Carte via sa section
Handiswing, œuvre pour le développement du handigolf sur le territoire de Loir-et-Cher.
Cette volonté se traduit par un
accompagnement d’handigolfeurs
au sein du club avec le soutien
de nombreux partenaires (Trames
urbaines,Telmah) mais aussi des institutionnels, l’état via le CNDS et le
Conseil général 41.
Mais il faut aller encore plus loin
dans cette démarche de développement afin de permettre au plus
grand nombre de personnes handicapées de pratiquer le golf. C’est
pourquoi pourquoi l’association
sportive de la Carte organise un WE
de sensibilisation les 14 et 15 juin
au golf de la Carte.
Un week-end pour sensibiliser le
grand public au handicap, sensibiliser les personnes handicapées à la
pratique du handigolf et mobiliser
des partenaires pour le développement de cette pratique
Le programme
Samedi 14 juin : 14 h à 17 h
Ateliers de découverte du handigolf. Ces ateliers seront encadrés
par des bénévoles du club et des
handigolfeurs confirmés ; chacun
pourra essayer de jouer en situation
de handicap sur le parcours école de 6
trous (2 e le tour).
Dimanche 15 juin
Organisation d’une compétition amicale (droit de jeu : 60 e). La formule
sera un scramble mixte (handi-valide).
Les fonds récoltés lors de ces 2 journées seront intégralement reversés à
la Fondation Telmah pour permettre
le développement du handigolf et du
handisport en général.
Week-end Excentrique à Chailles
le 29 juin !
En partenariat avec la commune de Chailles, le Club de
la Chesnaie et Agglopolys, dans le cadre des échappées de la Loire à Vélo, Culture O Centre vous propose une journée décalée s’inscrivant dans le cadre
de la fête annuelle du Club de la Chesnaie.
Venez découvrir, lors d’une balade à vélo reliant le
Cosson au parc de la Chesnaie, les installations plastiques et paysagères du projet « Déviation » imaginées
et créées par la compagnie Tricyclique Dol avec les
habitants, lors d’ateliers de février à mai.
Assistez également à différents spectacles et venez
aussi découvrir le projet « Pop & Corn » mené avec six
classes de lycées agricoles de la région Centre par les
collectifs « Les Tontons filmeurs » et « Astronef » et des
plasticiens, M. Carton et Xavier Célanie.
Tous les spectacles sont gratuits et tout public !
Informations pratiques :
Pour la balade à vélo reliant le Cosson au parc de la
Chesnaie, rendez-vous au niveau du 3 rue de la Forêt
à Chailles, de 11 h à 16 h.
Pour les spectacles et la fête de la Chesnaie, rendezvous au parc de la Chesnaie, rue de la Chesnaie à
Chailles, de 12 h à 18 h 30.
Pour toute information : 02 38 68 18 77
[email protected] • www.cultureocentre.fr
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CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
AUTO MOTO RéTRO
Spécial Mustang & Harley Davidson
Dimanche 8 juin à Tour-en-Sologne,
château de Villesavin
150 véhicules de collection seront exposés lors
de cette journée dédiée
tout particulièrement aux
50 ans de la mythique
Ford Mustang et des
célèbres motos Harley
Davidson, avec des voitures anciennes d’avant
et d’après-guerre, des
voitures de prestiges
telles que Ferrari, Jaguar,
Porsche ou Aston Martin,
de vieux tracteurs toujours
impressionnants,
des bicyclettes avec leurs
propriétaires en costumes d’époque du club
de la Chaussée-Saint-Victor.
Parmi les nombreuses
animations, un défilé
de présentation dans
l’après-midi, des baptêmes
en
Porsche
(moyennant 5 e), une
bourse d’échanges ouverte toute la journée
pour les passionnés et
les collectionneurs, et,
bien sûr, buvette et restauration sur place.
4 e, gratuit pour les enfants.
TOUT EST PERMIS
Réalisé par Coline Serreau
1h36
PROJECTION - DÉBAT
Jeudi 12 juin 2014 à 20h30
au
cinéma les Lobis en présence de
Coline SERREAU,
réalisatrice du film
Le permis de conduire à points est instauré depuis plus de 20 ans.
Véritables lieux de mixité sociale et culturelle, les stages de récupération de points sont l’occasion pour les auteurs d'infractions
d’y exprimer leur révolte mais aussi de se raconter.
Les nombreux témoignages et images recueillis par Coline Serreau lors de ces stages, dressent un portrait tragi-comique de notre société où l’individualisme et les petites habitudes de chacun
mettent en péril le bonheur de tous.
Portrait à charge, mais regard complice, TOUT EST PERMIS est
un film réalisé aux quatre coins de l’Hexagone.
Réservations: 02 54 44 41 80
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du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
CHAMBORD
Chambord, monument préféré des Français ?
Sélectionné parmi une centaine de
monuments, Chambord fait partie
des candidats pour l’émission Le Monument préféré des Français !
Chaque monument région de France
est représentée par six monuments
emblématiques. Chambord concourt
notamment aux côtés des châteaux
d’Amboise et d’Azay-le-Rideau ou
encore de la cathédrale de Chartres
pour la région Centre.
Diffusée dès la fin du mois d’août et
présentée par Stéphane Bern, l’émission invite les Français à voter pour
leur monument préféré. Au travers
de reportages et d’interviews de personnes activement impliquées dans
CULTURE & LOISIRS
La boutique de Chambord fait peau neuve
la vie de ces monuments, ce programme sera l’occasion de découvrir
ou de redécouvrir plus de 120 chefsd’œuvre du patrimoine architectural
français.
L’émission se conclura par une émission spéciale pour les Journées du
patrimoine, les 20 et 21 septembre
2014.
Chambord, emblème de la région
Centre et du Loir-et-Cher et qui sait,
futur monument préféré des Français ? Pour voter, rendez-vous sur la
page :
http://www.france2.fr/emissions/
le-monument-prefere-des-francais/
centre_237965
La campagne de travaux dans l’espace de vente du château a débuté
le 12 mai 2014 à Chambord. Cette
réfection sera conduite en deux
phases, ce qui permet de maintenir
la boutique ouverte jusqu’à la fin des
travaux, attendue pour fin juin.
La configuration actuelle de cet espace, d’une superficie de 400 m2,
date de juillet 2004. Les demandes
commerciales ayant évolué, il est
aujourd’hui nécessaire de revoir son
aménagement.
Doubler l’espace de vente grâce à de
nouveaux mobiliers et augmenter le
nombre de produits proposés sont
les deux objectifs de ce réaménagement. Pour le choix des produits, la
mise en valeur des produits locaux
et/ou fabriqués en France sera un
axe majeur du développement de la
boutique. De nouvelles gammes (terroir, gastronomie, forêt) seront proposées, tandis que les différentes thématiques
(enfants, librairie, carterie, culture)
qui font déjà la renommée de la boutique de Chambord seront conservées et développées.
Le spectacle équestre
Dans la forêt de l’histoire…
Du 1er mai au 28 septembre 2014,
le Domaine national de Chambord
renouvelle le succès de la première
édition du spectacle équestre Dans
la forêt de l’histoire, écrit et mis en
scène par Gonzague Saint-Bris.
à cheval, Chambord revit les grands
moments de son histoire
Ce spectacle dévoile au public sept
tableaux historiques et artistiques. De
François 1er à Victor Hugo, en passant
par Louis XIV et Napoléon, il permettra à tous de comprendre l’histoire
du Domaine sous un angle nouveau.
Produit par le Domaine national de
Chambord, Dans la forêt de l’histoire
est placé sous la direction artistique
de Gonzague Saint-Bris, auteur et
metteur en scène, tandis que les
choix musicaux sont effectués par
Nelson Montfort et la voix de la Marquise de Pompadour n’est autre que
celle de Macha Méril.
Le cheval, patrimoine vivant de
Chambord
« En faisant confiance à la troupe de
Bruno Mellerio, l’opérateur historique
des écuries du Maréchal de Saxe, le
Domaine national de Chambord, sous
tutelle du ministère de la Culture et
de la Communication, a voulu relancer un spectacle qui parle à tous, de
l’enfant de trois ans à l’érudit lettré,
dans les joies et risques du plein air,
à vue directe des façades les plus
belles et les plus extraordinaires de
la Renaissance.
Patrimoine vivant, le cheval est l’un
des plus merveilleux acteurs du réenchantement de nos monuments. »
Jean d’Haussonville
Grâce à deux représentations quotidiennes, chaque jour le spectacle
peut accueillir jusqu’à 500 personnes.
Depuis leurs gradins, les spectateurs
bénéficient d’une vue inoubliable sur
le château.
31
CULTURE & LOISIRS
du LOIR-ET-CHER
JUIN 2014 • n°112
DOMAINE DE DUGNY
3e salon du mobil-home les 27/28/29 juin - Entrée gratuite
Le ton est donné et c’est au Domaine de Dugny, village vacances 4 étoiles à Onzain.
Avec plus de 300 propriétaires en 2013, le
parc de plein air du groupe siblu rayonne sur
le Loir-et-Cher. Depuis 1975, siblu écrit l’histoire de vos vacances ! Des années de plaisir,
de convivialité, de tradition et aussi d’innovation pour des vacances réussies, libres de
tout faire ou de ne rien faire, simplement heureuses. Dans 15 campings en France répartis
dans diverses régions de la Normandie à la
Côte d’Azur, vous êtes attendus et accueillis
par des femmes et des hommes qui font de
leur métier un véritable art de vivre.
Situé à Onzain dans le Val de Loire, en plein
cœur des châteaux de la Loire et à moins de
2 h 30 de Paris, le Domaine de Dugny est un
magnifique camping au terrain investi par le
groupe siblu depuis 2007. Au cœur d’un espace verdoyant de près de 15 hectares, bordé d’un étang de pêche et avec pour place
centrale un ancien corps de ferme, il fait bon
vivre pour les heureux propriétaires de mobilhomes et les vacanciers. Ils sont plusieurs milliers chaque année, venant essentiellement de
la région parisienne, de toute la région Centre
ou bien du nord de la France et encore du
Royaume-Uni à s’offrir les faveurs de Dugny.
Dix mois dans l’année, les propriétaires passent
autant de bons moments que possible dans
leur résidence secondaire : un mobil-home
tout confort sur leur jolie parcelle. Tout est
prévu pour passer du repos bien mérité aux
programmations festives. Dans une ambiance
conviviale, les propriétaires se retrouvent ou
font connaissance lors des soirées VIP qui sont
organisées à leur intention. Et c’est sans compter les traditionnels et inévitables concours de
pétanque et de pêche, dégustation de vins et
fromages, petits déjeuners et apéritifs.
En formule tout compris ou à la carte, l’équipe
du Domaine de Dugny a plus d’une corde à
son arc : service maintenance, espaces verts,
point d’informations touristiques et billetterie,
clubs enfants, bassin aquatique, minigolf, salle
d’animation, pédalo et practice de golf. Et, à
l’entrée du parc, un service vente/après-vente
en toute transparence. En effet, le groupe
siblu (et ses 15 villages) est fier de pouvoir
être cosignataire de la Charte de transparence
de la Fédération nationale de l’hôtellerie de
plein air (FNHPA). Un gage de qualité et de
confiance pour chaque nouveau visiteur !
Spécialement pour les propriétaires, une réception et un réseau social précurseur, Sibluconnect, qui les aide à louer leur mobil-home.
Grâce à ce système innovant, siblu met en relation tous les propriétaires du groupe.
Ainsi, ils peuvent échanger leur mobil-home le
temps d’une semaine. Les propriétaires profitent le wee-kend de leur mobil-home près de
chez eux, pas besoin de faire des kilomètres et
de se retrouver dans les bouchons. Et, quand
vient le temps des vacances, ils échangent leur
mobil-home avec une famille de Bretagne, de
Charente-Maritime ou encore du
sud de la France.
Évidemment sans frais supplémentaires !
Ils peuvent aussi louer leur mobil-home. Deux méthodes : la
sous-location avec siblu ou la
location entre particuliers. Soit
siblu s’occupe de tout, trouve les
locataires, organise le ménage,
les arrivées et les départs, puis
reverse 90 % du bénéfice obtenu
aux propriétaires en fin d’année.
D’autres font le choix de gérer
tout eux-mêmes, siblu interviendra seulement lors de la remise
des clés et ne prendra aucune
commission.
Cette année encore, le Domaine
de Dugny vous donne l’opportunité de découvrir ses prestations.
Lors du 3e salon du mobil-home,
le parc ouvre ses portes. L’entrée
est gratuite et vous pourrez profiter tout le week-end des animations : structures gonflables,
baby-foot géant, restauration et
buvette, concert le samedi soir,
mini marché, promenade en voiturette électrique sur le parc.
L’aire d’exposition comptera une
vingtaine de mobil-homes neufs
et d’occasion toutes marques
confondues. Parmi les Français,
Rapid’home et Trigano au look
moderne et fonctionnel, quelques
Anglais, Victory et Willerby plutôt
cosy et chic. Invité spécial cette
année : le constructeur IRM filière
du groupe Benetto, qui en profite pour célébrer ses 10 ans de
partenariat avec siblu. Les mo-
dèles conçus spécialement pour
siblu, aux doux noms évocateurs
des vacances, seront présents :
Luminosa, Eleganzia, Aventura...
Les convives pourront souffler
les bougies du gros gâteau prévu
pour l’événement et découvrir
l’histoire de ce mariage entre les
deux groupes. Une occasion de
plus pour faire la fête et offrir des
cadeaux.
On vous le disait, vraiment, au
Domaine de Dugny, tout vous
sourit !!
Renseignements, contactez :
David Hougnou,
directeur des ventes
Domaine de Dugny
Route de Chambon,
41150 Onzain
Tél : 02 54 20 63 88
Email : [email protected]
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Avec la Nouvelle BMW Série 4 Gran Coupé, BMW crée un modèle à l’esthétique fascinante bénéficiant de toutes
Avec la Nouvelle BMW Série 4 Gran Coupé, BMW crée un modèle à l’esthétique fascinante bénéficiant de toutes
les fonctionnalités d’une berline. Empruntant sa silhouette élancée et sa ligne de toit fuyante au modèle coupé,
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elle a été conçue avec un hayon électrique, cinq portes, cinq places et des émissions à partir de 119 g de CO2/km.
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