E TOULOUSE ET DE LA tir lJ TE-GA RON E9

Transcription

E TOULOUSE ET DE LA tir lJ TE-GA RON E9
No.
1111 ( 18--Ï
À N N E E ).
LUNDI 20 SEPTEMBRE 1830.
TOULOUSE ET DE LA tir lJ TE-GA RON E9
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Le Journal politique
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Vieusseux
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Toulouse
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n° 46 ; et au-,iehers , chez tous les Directeurs
des postes. On s'abonne aussi chez les libraires dont les noms suivent : -4lby , Baurens. Agen , Laboùisse et Lapeyre. flucla
Base lJelcros. Bctitères, (II.tes-Pyr.) 3. M. Dussuu. Rayonne, Gosse. BeNiers, veuve Bot y. Ça/lors, Richard.,Carcassonne , Gadrat. Castres, Charnière , Chaillol frères.
Grtsr.< 1zau,Ia,', ' , Labadie. Gondoni. Dupauy jeune. Foix, Gadrat. !Montpellier, Gabon et coup.' Narbonne Gaillard. Pait ,'l'onnet frères. Perpignan, Alzine, Lasserre.
,
,
Rouez , C:ti rëre. S'-Gaudcns , Abadie.
o2
-
ALLEMAGNE.
Francfort, 8 septembre.
Le marquis de Dalmatie, chargé par le roi des Français de
notifier à la confédération germanique l'avènement au trône de
Louis-Philippe, a assisté hier à un grand dîner diplomatique
chez le baron clé à1iinch-Beilinghausein. Le marquis se rendra
ensuite auprès des gands-ducs de %lecklemlotirg et Oidembourg. On dit qu'il ne sera pas fait de notification particulière
aux princes souverains allemands au-dessous du rang degrand(3Mercure de Souabe.)
duc.
-
On écrit de Mayence, 4 septembre :
,Jtisga'à présent les personnes venant de France ont été invitées à i\ieclérolm , dernière station de poste avant Mayence, à
déposer la cocarde tricolore en entrant dans cette forteresse, on
leur permettait (le la prendre de nouveau après avoir quitté la
ville. Le prince de la Moscowa ; ambassadeur francais , fut le
liremier qui refusa d'obéir à cet ordre. Il se rendit chez le commandant de la place pour réclamer: ne le trouvant pas à sa
maison , il continua sa route saris ôter la cocarde. Aujourd'hui
le gouvernement militaire de Mayence a ordonné de ne plus
»
engager les voyageurs français
-
drposerla cocarde tricolore.
(Gazette d'Augsbotrrg.)
à
Vienne, 5 septembre.
AUTRICHE.
Après l'arrivée des courriers qu'on attendait de St-Pétersbourg
et de Berlin , le commissaire francais, général Belliard , a été
recu aujourd'hui entre midi et une heure par l'empereur , en
audience formelle. Le général portait l'écharpe et la cocarde
tricolore. Après quil eut présenté la lettre de notification de son
souverain , l'empereur lui répondit qu'il avait résolu, d'accord
avec ses hauts alliés , de reconnaître le nouveau gouvernement
de France et Louis-Philippe l'e. Il se montra fort gracieux peudant l'audience , et dit au général en le quittant : « Dites à votre
roi qu'il m'envoie bientôt un ambassadeur. D Le général a été
ensuite présenté à l'impératrice. Il repart ce soir pour Paris.
( Correspondant de Nuremberg. )
PARIS , , 14 septembre.
On assure que les collèges électoraux
,
destinés à complé-
ter plusieurs députations vacantes seront convoqués pour
le 21
octobre.
-
La commission , chargée par la Chanibredes Députés d'examiner la proposition de 'I. Salverte, sur la mise en accusation
des anciens ministres, doit se réunir jeudi. M. Bérenger doit y
lire sou travail. Si le rapport est admis par la commission , il
pourra être présenté le samedi suivant en séance publique.
-
Par un arrêté du ministre de l'instruction publique , les
lecons de philosophie Se donneront exclusivement en francais.
Cependant les élèves feront de temps en temps des compositions sur des questions de morale.
I 'a cg t) meti ta Lieu) ers latin est supprimée.
Le prix d'honneur de philosophie avec les avantages qui y
sont attachés est transféré (le la dissertation latine à la dissertation francaise.
Le !MMonileur d'hier contient , dans sa partie officielle, les
quatre lois relatives aux droits d'enregistrement de prêts sur dépots , an crédit de 5 millions alloués pour les travaux publics ,
à la révision des listes électorales et du jury, et au rappel des
bannis.
.-
Avant hier, après la réception de la députation marseillaise , M. Thiers, conseiller- d'état , a présenté au Roi 1111. Méry
et Barthélemy , qui faisaient partie de cette députation. S. M.
lem a adressé les paroles suivantes
« Messieurs, je vous connais de nom depuis long-temps; j'ai lu
tons vos ouvrages , et je suis aussi titi admirateur de votre talent;
je nie suis toujours intéressé à vous, surtout quand vous avez été
l'objet de persécutions.
Les démissions offertes par MM. Morard de Galle, chef
de bataillon au 6e léger; le Cardinal (le Kernier, chef-d'escadron
d'artillerie ; Ouvrard tic Martigny , capitaine au uSe de ligne ,
viennent d'être acceptées par le Roi.
-- On assure que l'ex-ministre Guernon-lanville a fait demander à M° C-énrieux qu'il voulût bien se charger de sa défense , ci lui a même écrit une lettre extrêmement pressante ,
clans laquelle il lui confie sa destinée. Nous ne doutons pas que
Me Crémieux, qui connaît si bien les devoirs de sa généreuse
profession , n'accepte cette défense. (Gazette des Tribuuarr.r.)
-La galeriede Mme la duchesse de Berri va être mise eu vente.
-
-
,>
Lr courrier du cabinet russe, M. Kusmin est arrivé avant-
fier à Paris , venant clé St.Pétersbourg. Parti de cette capitale
le
5o du mois dernier, il apporte" à l'ambassadeur de Russie, M.
Pozzo di Borgo, des dépêches annoncant que le courrier porteur de la reconnaissance de la Russie sera à Paris avant la fin
de ce mois. Au départ du courrier, le général Athalin , conmrrissaire du gouvernement et porteur de la lettre du roi à l'empe
reur Nicolas, n'était pas encore à St-Pétersbourg; il n'a pu y ar-
-
-
Le lfiercure de Sorzabe annonce que le gouvernement de
Bavière proposera à la prochaine assemblée des Etats l'abolition
de la peine de mort.
C'est dans les ateliers de Vincennes que sont actuellement
les pièces de canon qui doivent être livrées aux compagnies de la
garde nationale On s'occupe de mettre dans le meilleur état de
service les bouches à feu, leurs affûts et leurs caissons. l'otites
ces pièces sont du calibre (le quatre; c'est le plus maniable et le
plus léger (les calibres de guerre actuellement existons.
Le Junies Brutes de M. Andrieux a obtenu hier soir un
succès d'enthousiasme. Les applications continuelles qui s'offraient d'elles-mêmes, rut été saisies et applaudies parle public,
qui a voulu voir l'auteur. Michelot est venu annoncer que M.
Andrieux avait quitté la salle.
AU GÉNERAL LAFAYETTE.
« Palais-Royal , ce
i septembre i83o.
» Vous ne serez pas étonné, mon cher général , que j'éprouve
le désir de faire partie de cette glorieuse garde nationale que
vous avez commandée aux cieux grandes époques (le notre histoire moderne, et dont vous avez chaque fois si noblement guidé
l'héroïsme. C'est le devoir de tout bon citoyen , et plus que tout
autre je tiens à le remplir. C'est dans l'artillerie de la garde nationale que je désire être inscrit comme canonnier, parce que
je pourrai souvent en faire le service sans manquer à mes autres
devoirs.
Je saisis d'ailleurs avec empressement, mon cher général
cette occasion de renouveler l'assurance de tous les sentimens
que je partageais déjà avec cette milice citoyenne à laquelle je
serai maintenant fier d'appartenir.
» Votre affectionné,
FERDINAND-PHILIPPE D ORLÉANS.
Le duc de Wellington fait déclarer par le Courier du ro
septembre : i.° Qu'il n'a eu aucune part à la nomination du
prince de Polignac comme ministre de Charles K ; 2.° qu'il a
dès la première semaine, désapprouvé l'administration de Polignac et l'allure qu'il prenait; 3.° qu'il n'a jamais écrit au prince
de Polignac pendant que celui-ci était ministre; qu'il ne lui a
envoyé aucun message pour approuver sa manière d'agir, ou
pour le pousser à un acte inconstitutionnel, et qu'enfin il ne lui
a envoyé aucune lettre on message qui ait eu rapport à sa conduite comme ministre francais.
-Un journal annonce qu'une porte secrète, inconnue des
personnes attachées au service de M. le duc de Bourbon, a été
découverte clans l'alcove de la chambre à coucher de S. A. R.
Une seconde enquête vient d'être ordonnée.
On annonce les nominations suivantes:
Colorie! du 6 cuirassiers, M. Braun , lieutenant-colonel du Sdragons.
Colonel du 4e dragons, M. Deville, lieutenant colonel du
même régiment.
Lieutenant-colonel , en remplacement de M. Deville, M.
Knig, chef' d'escadron du 7' cuirassiers.
Lieutenant colonel du 6e dragons, M. de Chalendar, chef
cuirassiers.
d'escadron du
Colonel du ie dragons, M. Lafresnaye, lieutenant colonel.
Lieutenant colonel du -,e dragons , M. Gauchet, chef d'escadroit dudit régiment.
Lieutenant colonel du i o' dragons , M. Delotz, chef d'escadron du i2' dragons.
Chef d'escadron du 10' dragons , M. Buob, capitaine.
Lieutenant colonel du 2' chasseurs , M. Donéa , major dudit
régiment.
Lieutenant colonel du S' chasseurs , M. Vigogne, chef d'esca-
Les journaux des Pays-Bas nous sont parvenus. Toutes les
difficultés élevées pour l'installation de la commission de srlreté
publique ont disparu. La commission a accepté son mandat rétabli dans les premiers termes. Elle s'est réunie le I i de ce mois
pour la première finis.
dron retraité.
Lieutenant colonel du g' chasseurs, M. Haxo , major.
Lieutenant colonel du 12e chasseurs , M. Leclerc , major.
Colonel du i4e chasseurs, M. deKleimherg, lieutenant colonel du 3e hussards.
Lieutenant colonel du i4' chasseurs, M. Hautrenx, chef d'escadron.
Lieutenant colonel du 3e hussards, M. Renaud de St-Amour,
major du 18- de chasseurs.
Colonel du 4' hussards, 41. de Gonneville, lieutenant colonel du 12' chasseurs.
Colonel du 5' hussards, M. SuzainnecouR, lieutenant colonel
du ro' dragons.
Chef d'escadron au 6' dragons, M. Lancelot Meunier , capitaine.
Lieutenant colonel du 4e chasseurs, M. Marceau , lieutenantcolonel en non activité.
Colonel du 15' d'infanterie'légère, M. Guingret.
Colonel du 16' d'infanterie, M. Devaux.
Lieutenant-colonel du 21/e de ligne, M. Paillot, chef de bataillon.
Lieutenant-colonel du 52e de ligne , M. ]Vienne ,clef de bataillon.
Lieutenant-colonel du il, de ligne , M. Dejoly , chef de ba-
WAR.IS, 15 septembre.
-
Par arrêté clé M. le ministre de l'instruction publique, en
date du t3 de ce mois, la co'titnission chargée (le faire un rapport pour la révision des questions de philosophie sur lesquelles
doit porter l'examen pour le baccalauréat ès-lettres, est composée
ainsi qu'il suit: ('l'il. Cousin , professeur de philosophie à la
Faculté des lettres , membre du conseil royal de l'instruction
publique , président : Laromiguière , professeur de philosophie
à la Faculté des lettres de Paris; Jouffroy, professeur suppléant
à la même Faculté.
-
-
MM. les maréchaux ducs de Dalmatie et de Trévise le
baron de Barante et le vicomte d'Houdetot sont, dit-on , destinés
à diverses ambassades.
1
On laissera sans doute tomber dans l'oubli le rappel des
sujets russes qui se trouvent en France, car il n'est pas dans
l'usage de rapporter des ordres semblables.
Il est très- probable que les dépêches qui annonceront la reconnaissance formelle du gouvernement français par la Prusse
arriveront encore avant celles de la Russie.
(Le National.)
Une lettre particulière d'Aoste (Piémont), du 5 de ce mois,
neus fournit les nouvelles suivantes :
MM. Allemand pire et fils, émigrés depuis 1821 , profitant
de la fermentation qui régnait dans la province d'Ivrée, par suite
clés événemens (le Paris, viennent de pénétrer dans, ladite province à la tête d'un parti , munis d'un drapeau tricolore , en
répandant sur leur passage un grand nombre de proclamations
contre le gouvernement du roi, pour exciter le peuple et les
troupes à se réunir à eux.
Cet officier est celui qui , le 13 mars 1821, déploya , à la tête
des habitans de la ville d'Ivrée et d'une compagnie de carabi(Corzstitetiotnel.)
niers royaux, le drapeau tricolore.
que cette proannoncer
Les nouvelles d'Albanie semblent
vince est définitivement perdue pour la Porte-Ottomane. Tous
les efforts des troupes turques pour appaiser la révolte ont été
jusqu'à ce jour inutiles. Des lettres de commerce, toujours plus
véridiques que les bulletins des armées, portent les milices albanaises à 40,000 hommes. L'armée commandée par le séraskier s'élève à peine à 25,000 soldats.
-M. Sieyes, ancien membre du directoire, est arrivé dimanche dernier à Valenciennes avec sa famille. Il est reparti le
lendemain pour Paris. M. Sieyes est âgé de plus de quatrevingts ans.
Par ordonnance de S. M. ont été mis à la retraite MM. Rifaud de la Rafinière, vicomte de Foissac-Latour, lieutenansgénéraux ; comte rle Quinsonnas, maréchal-de-camp ; comte de
Hautefeuille de Texier, comte d'Himécourt, Allouis, colonels
d'état-major; de Marqueissac, du Bouzet, lieu tenans-colonels
d'état-major.
Ont été admis au traitement de réforme. MM. le marquis da
Clerniont-Tonnerre, colonel d'état-major; le colonel Perrin;
lieutenant-colonel Berthelot; de La Bourdonnais, lieutenantcolonel d'état"major; Bourgoing, id.; loyer, dit Saint-Julien,
chef'-d'escadron; d'André, id.; Magallon, chef de bataillon; d'Hanache, colonel du 5'dragoos; Mac Shechy, lieutenant-colonel
du i3e de chasseurs.
-
-
-
-
taillon.
Lieutenant-colonel du 15, léger , M. de Kcenigsech, chef de
bataillon.
Colonel du 4e léger, M. Lecourt, dit Fongarnière , lieutenantcolonel.
Colonel du 5e léger , M. Ollagnier , lieutenant-colonel.
Chef d'escadron aux hussards de Chartres, 1I. Gudin , ca-
-
ORDONNANCE DU ROI.
Vn leSlois du 5 février 1817, 29 juin 1820 , 2 mai 1827, 2
et i 2 septembre i 83o ;
juillet 1828,
Considérant que des places sont vacantes dans la chambre
(les députés par l'effet d'options, de démissions et de décisions
qui ont annullé les opérations de plusieurs collèges électoraux,
ainsi que par la nomination de plusieurs députés à des fonctions
publiques salariées.
,Nous avons ordonné et ordonnons:
Art. i-. Les colléges électoraux d'arrondissement désignés eu
tableau ci-annexé (n° r), sont convoqués pour le 21 octobre prochain dans les villes indiquées audit tableau , à l'effet d'élire
chacun un député.
2. Conformément à l'article r" de la loi du 1,2 septembre
i 83o, les électeurs des départements désignés au tableau ci-aniiexé (n, -2), se réuniront le 28 octobre prochain dans les villes
qui y sont indiquées , à l'effet d'élire le nombre des députés porté dans ce tableau.
3. En exécution de l'art. 6 de la loi du 2 mai i 8o. et de l'art.
22 de la loi du 2 juillet 1828, les préfets publieront la présente
ordonnance immédiatement après sa réception : ils ouvriront
le ré-cistre des réclamations et feront paraître le tableau de
rectification dans le délai prescrit par la loi du 2 juillet 1$28.
4. Il sera procédé pour les opérations des colléges électoraux,
ainsi qu'il est réglé par les dispositions combinées de la loi du 12
septembre i 830 et de l'ordonnance royale du i r octobre 1820.
L'ordonnance de convocation des colléges électoraux , pour
les 21 et 28 octobre prochain , a paru auiouu-,I'I,,ri dans le
1 1
f
.-
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1lloniteur ; suit un tableau dont nous extrayons les indications
suivantes:
Colléges d'arrondissement.
Castelnaudary , M. Madier de Montjau , nommé proAude.
cureur-général près la cour royale (le Lyon.
Villefranche, M. de Bastoulli , élection
Garonne ( Haute).
annulée.
Cahors, M. Calmon, nommé directeur-général de
Lot.
l'enregistrement; Puy-l'Evêque , M. de-F)arijac, élection annulée ; F igeac, M. Sirieys de Nlayrinhac, démissionnaire.
Pyrénées ( Basses ).
Bayonne, M. Jacques Laffitte, nommé
membre du conseil des ministres.
Tarn-et-Garonne.
Montauban. M. de Pressas, nommé préfet de la"Gironde; Moissac , M. de Beauquesne, élection annulée.
Colléges de département.
IIaute-Garonne. Toulouse. M. de St-Félix, démissionnaire.
Landes.
Mont-de-Marsan, NI. Poyféré (le Cère, nominé
maître des requêtes.
Lot
Cahors. MNI. Séguy et de Lentilhac, élections annulées.
Tarn.
Albi. M. de Saint-Géry, démissionnaire.
-
-
-
- -
Aujourd'hui a été appelée en police correctionnelle, l'affaire des compositeurs et imprimeurs, NIM. Roget, Carré,
Champion, Génuyt, Devienne, Possel, l.amy, Lachevardière,
Tanne, Hv, Domère, Danzel , Valant, Cruché, Guillon , Guillaume-Tell , ont comparu devant la sixième chambre. Ni. Fournerat , avocat du Roi , a exposé la prévention.
Après en avoir délibéré , le fait de coalition n'étant pas
prouvé, le tribunal a acquitté les prévenus.
On a maintenant la certitude que M. .le Monthel est parvenu à passer la frontière. Prenant la qualité de domestique ,
l'ex-ministre est arrivé en Autriche avec NI. Decamps , sou secrétaire. Il se propose , dit-on , de fixer sa résidence aux envi(Messager.)
rons de Vienne.
Le Doeset-Clzronicle contient les détails s'uivanssur le séjour de Charles X au château de Lulworth :
« D'après ce qui se passe au château de Lulworth , et d'après
les arrangemens qu'on voit prendre, on doit croire que la résidence de l'ex-famille royale sera de quelque durée. CharlesX se
tient renfermé, et se hasarde rarement ii dépasser les limites du
parc. Lundi il alla pour la première fois à la chasse accompagné
du duc d'Angoulême , (le deux domestiques et clé l'intendant du
propriétaire de Lulworth. Le gibier était abondant , et l'ex-roi
et son fils ont eu soin de se faire donner des certificats du nombre des pièces qu'ils avaient abattues. Le due d'Angoulême avait
chassé presque tous les jours depuis sou arrivée. »
Le prince de la Moskova est arrivé le 7 de ce mois à Berlin.
On sait qu'il se rend à Sioc:kli®lua , porteur de la lettre du roi
des Francais au roi de Suède.
L'amiral Ccdrington est arrivé le 6 de ce mois à Hambourg,
enant de 'Londres. Il se rend à-Ltibeck, afin de s'y embarquer
'Cour Saint-Pétersbourg.
Le bruit était assez généralement accrédité ce soir dans
Paris qu'il avait éclaté des mouvemens sérieux dans le Piémont.
Nous n'avons recul aucune correspondance directe qui confirme
l'authenticité de ces nouvelles.
Ni. de Bresson est arrivé à Berne, chargé de porter à la
Confédération suisse la notification officielle de l'avènement ait
trône de S. M. Louis-Philippe t r toi des Francais , et l'assurance
des sentimens d'amitié et de biei veillante de ce gouvernement.
Il est certain que NI. de Bourmont n'est point en France.
(Ga-ette.)
On croit savoir qu'il a gagné Gibraltar.
Les dernières élections n'ont point donné au duc de Wellington la majorité qu'il espérait dans le parlement. Les progrès
des idées rationnelles et des principes libéraux en Angleterre, et
la révolution de France ont fortifié l'opposition anglaise. Aux approches du parlement , les premier ministre sent bien qu'il doit
marcher franchement dans les voies libérales, et se fortifier par
les whigs modérés, s'il vent se maintenir au pouvoir. Nous ignorons si les antécédens du duc (le Wellington peuvent lui permettre cette tactique qu'il a déjà essayée pour l'émàncipation catholique; mais ce qu'il y a (le bien certain , c'est qu'il manoeuvre
en ce moment pour s'accommoder d'une majorité de whigs et de
torys modérés.
( Courrier Francais. )
On donne comme positif, et nous avons d'assez honnes
raisons de croire que les dernières nouvelles de l'armée d'Afrique
ont déterminé le gouvernement à faire partir une division pour
Alger.
On ne connaît point encore l'officier-général destiné à ce comfnandement,
(Quotidienne.)
On croit savoir que le report, sur la contribution foncière,
du dégrèvement de 25 millions a pour but principal de remplacer le produit de l'impôt indirect dont la perception, devenue
très-difficile, a éprouvé dans le seul mois d'aoîSt , une diminution
(Quotidienne.)
de deux millions.
On se demande, (lit la France Nouvelle, ce qu'a pu apprendre à la chambre le rapport de M. Guizot si impatiemment
attendu. Accumulés ainsi dans tin court résumé , les travaux
du conseil paraissent considérables; mais , comparés à tout ce
qu'il y avait à faire, ils changent bien (le face, et semblent bien
insuffisans. Quanta nous, ce que nous voyons de plus clair dans
tout ceci, c'est que la France montre, après une secousse si
violente, une modération airdessus de tout éloge ; car si elle
avait voulu se jets dans l'anrchie , comme affectent de le dire
certains alarmistes, ce n'eût pas été certainement ce qu'a fait le
ministère qui aurait été capable de l'en empêcher.
-Voici en quels termes le Constitutionnel rend compte de
l'impression produite sur la chambre par l'exposé de M. Guizot.
« Cet exposé d'une si haute importance , prononcé par le ministre , d'une voix grave et ferme , et constammnent écouté avec
une religieuse attention , a laissé dans l'assemblée et dans les
tribunes publiques tue effet profond et salutaire, qui ne tardera
pas à s'étendre par toute la France. »
-Le rapport lu hier aux deux chambres, dit Le Temps,
pourrait être intitulé Compte rendu aux pétitionnaires de
France, sur le nombre des places qui ont été données, sur celles qui sont vacantes ou qui le seront bientôt.
-
-
-
-.
-
-
-
-
-
:
PARIS
,
16 septembre.
On parle d'un mouvement populaire très-sérieux qui aurait éclatéà Brunswick, et qui aurait forcé le dite régnant (le
(Gazette.l
quitter la ville en toute hâte.
On annonce gae.le comte de Fiquel mont esteliargé, par ooser v afions sué le consul dès plnc .et des traiteme ts: Le refi-l'empereur d'Autriche , de complimenter le Roi sur son nvéne- voi est prononcé.
M. Dansant : Le sieur Leelere-Lasalle et un autre éditeur de
me nt ati trône, et qu'il rem placera M. d'Appony comme ambasla Sentinelle des Deux-Sèvres, demandent la révision des loto
(Globe.)
sadeur de S. M. 1.
sur l'imprimerie. L'imprimeur de Niort ayant refusé de lent'
Le général Beiliard est revenu hier de Vienne,- apportant fournir
ses presses , y fut condamné par le tribunal de cette'
des lettres autographes de S. M. l'empereur d'Autriche, adressées ville; mais le jugement
ayant été infirmé par la cour royale de
(moniteur.)
la
reine
des
et
à
Francais.
au roi
Poitiers, et les imprimeurs de la Rochelle ayant tous refusé
Les lettres de Madrid du î annoncent tin mouvement de leur ministère, le journal ne put paraître. La commission controupes assez considérable dans la direction de la frontiire des clut à ce que la pétition soit déposée ait bureau des renseignePyrénées. Santons doit recevoir tin régiment, ainsi que Saint- mens et renvoyée à la commission chargée de faire un rapport
Sébastien. Deux régiineus scutdirigés sur Pampelune. On con- sur la proposition développée" par Ni. Benjamin Constant à cette
çoitqu'il s'agit de repousser une agression de la part des réfu- seanee.
M. Firmin Didot, après un exposé lumineux de la législation'
giés, et non pas d'une attaque contre la France. Le Roi Ferdinand s'est formellement prononcé à cet égard ; ce qui n'empêche et des décisions adthinisiratives sur l'imprimerie , demande que
pas M. Calomarde, le ministre dé la justice, d'écrire à ses su- la_pétition soit envoyée à M. le ministre de la justiceet à la
bordonnés (le prendre des mesures contre les menées des anar- commission pour l'examen de la proposition de M. Benjamin
chistes qui viennent de triompher momentanément en France. Constant. Adopté.
NI. Daunarrt reprend son rapport. Le sieur Poriquet , à Paris;
( J. du Commerce. )
que la peine de mort ne soit point prononcée contre'
demande
afdes
Un courrier, arrivé de St.-Pétersbourg au bureau
incendiai
res qui détruisent leur propre maison après l'avoir
les
faires étrangères de Londres , a rencontré, à Riga, l'ambassa- faite assurer.
deur envoyé par S. NI. le roi Louis-Philippe anprès de S. M.
M. Vienne, : Je demande le renvoi
la commission qui
(Idem.-)
l'empereur de Russie.
doit faire un rapport sur la proposition de M. de Tracy tendant
Adopté.
à l'abolition de la peine de mort.
NI. le préfet de la Seine avait eu l'idéed'utiliser le séminàire de Saint-Suliice qui a coîtté à la ville des sommes énormes,
Séance du 15 septembre.
en le consacrant à l'artillerie de la garde nationale parisienne.
M. Cunin-Gridaine, propose l'admission de M. le duc deà l'assentiment de NI. le
-
.
-
-
'
-
-
Mais cette mesure devait être soumise
duc de Broglie, ministre descultes. M. le duc de Broglieà pensé
que ce vaste et commode bâtiment devait rester aux séminaristes.
( Courrier Francais.)
Il est est certain que M. l'abbé Tharin est devenir tout à
fait étranger à l'éducati on de M. le duc de Bordeaux. C'est M. J.
Barande, sorti le premier (le l'école Polytechnique, en r821, qui
dirige les études du jeune prince , dont l'intelligence est , dit-on,
(Gazette.)
surprenante.
Le fait important de la séance de la chambre est le discours de M. le ministre de l'intérieur. Ce discours ne rentrait
pas directement dans la discussion ; il y est venu, bon gré malgré ; il devait y venir, car M. le ministre n'attendait probablement qu'une occasion qui lui permît de parler comme il l'a fait.
Ce discours nous semble toute une déclaration (le système politique. Le ministère s'est enfin prononcé; ce silence prudent,
cette attitude neutre qu'il avait gardée jusqu'à présent devant
les deux côtés de la chambre,- ont fait place à une profession
nette, à une alliance soudaine avec la majorité. Avant-hier, dans
le rapport sur la situation de la France, on regrettait de ne voir
aucun plan politique marqué, aucune indication précise de la
marche (lu ministère. Le ministère vient de dissiper l'indécision
et d'opter entre les alliés qu'il pouvait choisir. Il est à croire que
la lutte intérieure qui régnait clans le conseil a cessé d'hier seulement, et que 19. le ministre de l'intérieur, heureux d'avoir enfin
une pensée générale à proclamer, a saisi la première occasion
d'en faire part à la chambre. Nous reviendrons sur cette démarche du ministère; nous tâcherons de montrer à quelles résolutions elle se rapporte, à quelles conséquences elle va l'entraîner.
(Globe )
Parmi les officiers (le l'armée d'Afrique qui ont donné leur
démission, la Quotidienne cite MM. Clouet , d'Arcine, Porret
de Morvan et tlontlivaut.
On a recit des nouvelles de Turin du 8; elles ne font aucune mention de l'insurrection qu'on disait avoir éclaté le 5 à
Ivrée par l'apparition souda ine de quelques réfugiés Piémontais.
Le Courrier anglais croit qu'il sera très-difficile de séparer
la Hollande de la Belgique, à c ause des forteresses construites
avec l'argent de l'Angleterre. Le gouvernement anglais , dit-il ,
permettra-t-il qu'on y entretienne des garnisons belges qui pourraient d'un moment à l'autre les livrer aux Francais, et les Belges souffriraient-ils que ces forteresses fussent entre les mains
des Hollandais? Cette question très-grave mettra sans doute en
mouvement toute la diplomatie européenne.
On mande de Strasbourg que, le i i de ce mois , une cérémonie funèbre a eu lieu sur la tombe de l'infortuné colonel
Ça ron.
superbe châsse d'argent massif dans laquelle les restes
de saint Vincent-de-Paul avaient été renfermés, il y a quelques
mois, n'avait pas été payée à M. Odiot, orfèvre du roi. Les
derniers événemens ayant jeté dans l'esprit de cet orfèvre une
grande inquiétude sur le sort de sa créance, il a fait procéder
par voies de justice de paix à l'enlèvement de la châsse. Néanmoins, le saint est toujours à la disposition de l'archevêché.
(Le Temps. )
Une dépêche télégraplriquedatée d'Alger, du S septembre
i Sao porte :
Les revues de l'armée ont été tès-satisfaisantes, les troupes
superbes et pleines d'un zèle qui s'est manifesté d'une manière
éclatante et qui va en croissant depuis l'arrivée du général en
chef Clausel. Cet habile général est parvenu à organiser un
corps d'arabes Zouart,s , les plus belliqueux , et réputés les plus
fidèles de cette race. On"espérait pouvoir s'en servir sous peu
de jours.
NI. le ministre de la guerre Gérard , qui a refusé , aussi
bien que NI. le ministre ale la justice , Dupont (de l'Eure) -, les
25,ooo francs de frais d'établissement , n'a point accepté les
40,000 francs clé traitement de maréchal de France.
-Nous apprenons dit la Quotidienne, que M. (le Lamartine,
qui se trouve en ce moment dans le département de Saône-etLoire, a couru quelques dangers , grâce an hi ait généralement
répandu dans le pays que sa tête était mise à prix. Toutefois, M.
(le Lamartine est parvenu à se soustraire au péril , et son château
de Saint-Point a, dit-on , échappé au pillage dont il était menacé.
Nous pouvons affirmer, dit le Patriote, que plusieurs députés ont l'intention de faire à la chambre une proposition tendant à supprimer les caulion nemens cri matière (le journaux.
-
-
-La
-
-
-
-
Fier de la séance du 13 septembre.
M. Dannant fait un rapport au nom de la commission des
pétit ions.
Le sieur Charles Lucas, avocat à Paris, présente (le nou-
-
velles observations à l'appui du régime pénitentiaire par lui
Renvoyé an ministre de l'intérieur.
proposé.
M. Daunant continue son rapport. Il conclut à ce que l'on
renvoie au ministre de l'intérieur la pétition par laquelle le
sieur Jatime Saint-Hilaire présente à la chambre de nouvelles
Rauzan.
NI.
M.
NI.
de Burosse prête serment.
Gattier, demande un congé de quinze jours.- Accordé.
de Bérign.y. rapporteur de la commission chargée de
l'examen de sept projets clé loi ayant pour objet d'autoriser divers départemens et des villes à former des emprunts ou à s'im=
poser extraordinairement , en propose l'adoption.
La chambre fixe la discussion de ces projets de loi à apre3deniain.
M. le président : L'ordre du jour est la discussion du projet'
de loi relatif au vote annuel du contingent de l'armée. M. le commissaire du Roi a la parole.
M. Marfineau, commissaire du Roi : Je n'ai quepeii d'expli-'
cations à donner à la chambre. La commission vous propose,
par ainendément , de déclarer dans l'art. 3 du projet liai vous
est soumis que les lois du 1o mars 1818 et g juin 1524, sont
provisoirement man tenues.
La loi du 1o mars iSi8 esti'ouvage d'un grand, d'un illustre
capitaine ( le maréchal Gouvion-Saint-Cvr ). C'est devant elle
que sont venues expirer toutes ces ambitions de cour, toujours
(Plut ant plus ardentes qu'elles ont moins de droit ; et si l'expérience en a signalé quelques inconvéniens, ce n'est qu'avec circonspection qu'il faut v remédier.
Je cieniande la snppressioa du mot provisoire proposé parla,
commission.
M. Bizien du Lézard vote le projet de loi.
M. le colonel Pai.xhans émet le vu que les lois du ro mars'
1818 et du 9 juin 1824 soient modifiées , et vote pour l'amendement de la commission.
M. Dupin La première rédaction de la Charte avait dit : Plus
de conscription. Cela voulait dire : Plus d'abus, plus d'excès de:
la chose; mais la chose en soi est la plus juste, la plus vraie , la'
plus nationale; car s'il est une chose louable dans nos institutions
modernes , c'est cette disposition qui appelle tous les Francais a
faire partie de l'armée , et de manière que l'armée ne soit composée ni d étrangers , ni de mercenaires, mais de citoyens pris
dans le sein de la nation , et apportant dans l'armée les sentimens de citoyens. (Très bien ! )
Ce qu'il nous faut en France , c'est une armée établie sur les
bases les plus équitables, et nationale dans ses élémens. Ce qu'il
faut , c'est que la faveur n'ait aucune part à l'avancement quele grade soit la récompense des services, et que le patriotisme de
vienne la première consigne de l'armée; il faut enfin que le soldat soit soumis aux lois pour les faire prévaloir d'abord, et pour
empêcher ensuite qu'elles ne soient dirigées contre les institutions du pays. (Bravo!)
M. le général Brennier vote aussi pour l'article 3 amendé par
la commission , en conservant l'addition du mot provisoirement.
M. de Brigode: Vote pour le projet de loi, avec l'amendenient de la commission.
M. le ministre de l'intérieur: La loi dont la Chambre s'occupe en ce moment n'est pas une loi d'organisation militaire,
c'est titre loi purement politique qui a pour objet d'introduire
dans nos institutions un principe qui en avait été repoussé jusqu'ici. Quel que soit notre système militaire , quelle que soit
l'organisation de l'armée, ce principe politique doit être introduit dans notre organisation législative. Alors donc qu'on vient
pr ésenter des systèmes d'organisation militaire, on s'écarte,-ce
nie semble, de la nature et du but de la loi sur laquelle vous.
délibérez. Elle est purement politique, elle a pour but unique
d'intod aire le vote annuel du contingent de l'armée, quel- que
soit le mode de recrutement de l'armée. Les lois des 1n mars
1818 et 9 juin 1824 sont-elles vicieuses? Y a-t-il des modifications à y apporter? Ces questions restent entières; elles ne sont-,
nullement traitées dans la loi qui vous occupe.
Quels avantages peut-il y avoir à proscrire d'avance une légis
lation tout entière? La Chambre est-elle donc dépourvue des
moyens d'y remédier ? L'initiative ne lui appartient-elle -pas?
ll y a, ce me semble, de graves inconvéniens à frapper législa
tivement toute la législation militaire sans l'avoir discutée ; car
en ce moment , je le répète, il ne s'agit que du vote annuel du
contingent de l'armée.
11 me semble que des questions aussi graves ne peuvent pas
être résolues en passant : je ne dis pas qu'il n'y-ait rien 't changer dans cette législation , niais de tels changemens doivent être
l'objet d'un proposition spéciale, d'une délibération approfondie,
et ne peuvent être introduits à l'occasion d'une loi purement
politique.
NI. Deniarcay : Lors des mémorables événemens du mois de
juillet dernier., et lorsque la France semblait sortir du rêve, les'
hommes , qui aujourd'hui occupent les places les plus émises=
tes , vinrent dire à l'esprit public encore inquiet; Soyez Iran-quille, calmez-vous, vous aurez de la liberté; tonte -la liberté
que la raison, que l'ordre public comportent. Hé! bien, depuis
ce temps-là qu'a-t-on fait? On vient vous dire aujourd'hui , eo
n'est pas dans tigre loi provisoire qu'il faut arrêter des mesures
définitives, la question est intempestive, tons les esprits ne sont
pas préparés. Tel est le langage que l'on tient pour une loi qui
depuis 15 ans ne sort pas de nos esprits , et qui a été l'objet
constant de nos discussions. Il n'y a pas de député qui ne puisse
en quelques jours présenter un projet sur la législation militaire,
qui satisferait à tous tes besoins. Il est temps que le gouverement
nous présente des lois propres à assurer la liberté et le rnaintieri
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-
:
el'ordre public l'état de l'intérieur le rrciaute, plusieurs : o,ü
rfnrfes sont dans un bouleversement complet (murmures) ; des
`c,,ontrnenceniens de séditions se font déjà sentir. La France est est.
eniitlie. ( Nlurni res pins forts ; plusieurs voix : Nbn non
ires, +hs rüil ruant
niais ils sont infiniment moins no+nhrcux , et urbuinaent moins
quelques , trions, à quoi
graves (juron ne tio`us k';a dit. tiil y a gue
!
cela tient-il ? A l'étai de transtlwi daur; tertio! noie somme. à
la difficulté de passer- dit régnne gin vient de lambris ail ie,mac
est faux i )
I
M. Demarcay-: Toute ma correspondance et elle n'est pas oui commerce Vous rPtiouveiez les autorités partout. vosrsap
tiès-étendue est remplie de pareils faits. Je Pourrais cher pelezà (les serinons nouveaux de nones sx l'on lionnair('s"
1
m an , i
ancuns.
ut cri
Voix t moche Et ira t
xiti t.cotnnntnes dans mon département, je pourrais vous eau etNI. Grziz-ot : Il est impossible que ruai. ira ),,ei! état de Clioter cent , qui sont lacs l'atrarchie. ( Les murmures redoublent.
ses , des désordres n'éclatent. point quelgri-^ part k'; ;-ce une
Voix nombreuses : A la question A la question !)
Sans doute je ne viens pas dire que la France tout entière est raison pour ébranler it ia fois tontes tes loi; qui nous régisFaut-il
rlans l'anarchie; riais je (lis (1o'il y a dés commutes et bead- sent, pour mettre une mnltitrnlc de pointson grtestion
reprendre
la société tout
la
l'airrle
voitlo;r
:aymis
(A
rions
sans
adjoints.
Vil
mutque
et
un
maires
sans
villages
qui
sont
coup de
qnestion! à la question Je gais plus loin: je vous dirai gril y entière pour la remanicrde fond en comble itr.,vo au Centré 'et
Ft fart-il choisir pour k
titi chef-lieu de départernentoit i l n'y a aucune "autorisé n uni- dans tune grande partie rie lit i nhe)
cette entre prise le montent on la sociétc toin entière est agitée.
ri pale: êtes-vous contons à présent? ( On ttt_
Ou je m'abuse étrangement , 0u la mission In gonv°rnemtnt
Je conçois qu'il faut du temps pour préparer Certains projets
calmer la société, (ires
(le loi qu'il faut y mettre de tordre et cri bien coordonner les et de la chambre est aiijourrl'lani de
les Faits , irais d pis les
dans
à
nous
taon-seulement
engage
s
bien
!tria
bien
au
gouvernement
moins que le
üspositions, mais
présenter une loi des communes, fondée sur un tout auue prin- esprits, car les esprits sont aujo+ud'h tir bien plus ébranlt's clne
les faits (tuai gues'rl'assenliment.)
cfne que celui qui existe.
La société su )s s:e rrgu l: re rent elle.srtbsiste m,'me avec
Je demande que le mot provisoirement soit conserv, a ns i q u e
un degré de liberté, :merveilleux après la révolution qui vient de
le propose. la commission.
asser. A-t-on 1`aurais vit au mrluen d'irra clian eurent (ledynasSebastiani, ministre de la marine: t lionorable se passer.
M. le
quesvient d'être renouvelée
général qui descend de cette tribune, s'est préoccupé de.n'aurait Lie , rt lorsque la censtiuaLon d'un état
11
a-t-on jamais vu qu aucune liberté ne fut suspPndOe?-tlmis et ad
lions générales étrangères à l'objet du projet (le loi.
vous veniez de 'ersaireS lotis est otiiscent egaaert ont. î.rn('rie (le la recase lrpas titi cependant se dissimuler n aU moment ou
politique et per- fierté individuelle tous les niterêts, tau, les droits sont respec.loi
une
enrotant
publique
l'attente
à
répondre
militaire , tés. La liberté, consacrée par nos üisutttitlotis, existe ainsi en
b
manente, yui consacre le vote annuel du contin=ent
de sait.
d'organisation
systêntes
les
tous
remuer
de
il était impossible
le
érdale de
flé bien au milieu de ce déve!oppeinent
l'armée et d'ébranler son organisation a venir.
désotorrdte,res ett
libertés il y a eu tin peu de troubles titi gpeénu
a
je ne suivrai pas Lhonorable général dans toutes les divaga
fions, je veux (lire toutes les digressions oà il est entré. ter quelque agitation dans les esprits , car , je le répète, dagitation
ofinin e.rt plus réelle (lue soirs ces petits esot cres
(le
es esprits
Fiance donne un exemple qu'elle n a Jamais donné à quarante
et
trône,
tin
générales d adhésion.) Mais le remède est farenversé
a
partiels.
Marques
qui
d'un
événement
jours (le distance
(
les bases d'une liberté 1111- cite. Souvent une parole descendue de cette tribune a, pour calsur
nouveau
un
a
constitué
en
ui
(
rouable, l'armée dont il vient de parler est rentrée clans l'ordre. mer l'agita ton des esprits ,lia plus grande autorité'
entendre
Voix à droite Bravo, très bien :
écu d'écarts ont eu lieu, et l'honorable général a pu
d'infanterie
régiment
seul
N1. Gtzizol : Cette autorité appartient s la Chambre , non seu_
qu'un
tribune
cette
s
(liée avant-(lier
imla
partie
que
bien
sait
en vertu de son droit, niais à cause de la manière dont il
lement
il
avait éprouvé quelque commotion.
bien
patriotisme, le bon sens qu'elle
portante rie farinée française réside dans l'iufanter+e. 11 sait et est exercé. On n oubliera pas le difficiles au milieu desquelles
déployé dans les circonstances
au,-i qu'un petit nombre de régimens de cavalerie seulement
ekle s'est trouvée. (Mouvement d'attention.)
lient être quelques régimens d'artillerie ont donné des exemples
par
réparer
les
de
Nlessieurs la Chambre a été appelée , en vingt-quatre bonempressés
se
sont
ils
mais
d'insubordination ;
Promismesures
aux
grâce
l'armée,
une louable conduite. Enfin
(le
tes, grâce aux mesures prudentes qu'ils, prises M. le ministre
appelée
la guerre, s'est montrée digne de la nation qu'elle est
prolongées dadhéà défendre et à illustrer. ( Marques vives et
a
elle:. ar+aan.t
:
urtiuc,. îi
v :, (!es
de,
!
.
1
:
t
n
+
1
!
'
i
!
1
t z
'
S
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sion. )
Le gouvernement n'a rien négligé pour accomplir les promesrendre
ses faites, au moment oui ce grand événement est venu
l'espoir à la France. Quelles sont les mesures prises par le mivisière, qui n'aient été empreintes de cet esprit de liberté, de
sagesse et de-modération que la France entière réclame?
L'ordre qui règne dans l'armée, règne dans la société entière.
Si quelques troubles se sont manifestés dans quelques localités,
ils ont disp aru presque aussitôt. Le gouvernement est fermentent
maintedé cidé à conso l d er, à g arantir les libertés promises, à
i
I
ri(
r0 Li
i
le
Seplùi)ibJ'd.
'>.o
rt[crcae
rat: t.,t nacre _;aaovt\s,
paiczuerzt des errntril zrfrorzs indirectes.
(rlé.,r u tcmrit tué la llatstP Garonne le devonsn fntrel
k ai,; le
novons out a ur( pli uwt l'exécution lis lois,
le bon a ni it (,(
es iyé anr quelilrios points
1,5 nralvciilanc t
de troubler celle
sünat(;u. Elle a iusidit rr eiuent éir.mrlni que les droits réunis
(levait
se sont;traire au paieuacut de cette
étaient a!folis, cpl'or]
coutribution- Elle a parlé avec affectation de certains départe-
fI
sur
<,
c
n
a
r
rpretyues commrnrc,, nreconn.us,rt,it l'obéissance grue
ont refusé ilacquitlei les droits ; mais elle s'es
bien gardée de l'Aire remarquer que cette coupable exception se
tecirt ait à tin port uwnhre, et que ruais la pie une totalité dé.
rs devoir;
la France, les cuovons rie comprenant pis mois lieua:inu;
le avec, confi.rn _ les ut
([lit- leurs droits att^nloir
gn
uent,
o'n
ln doit
à la loi ,
irsés
sur les contrihI ions iu+firea'o., et
lait subir la i;latr
par la
jus-oie-là acquittent exactement tous les d, ci
loi encore subsistante. Le drajiartement de la Haute-Garonne
(tonne l'exemple d'une
a l p'a rtient à cette n t aillé üimcuse (,
1
Parut ot gne so r rus,ion an r tiC leal.Il ne désertera jair.ais la
cause de ta loi et si luelgve part la .nahcu lance parvenant
par des insinuations tnr usoii,;ères, 1 exciter la résistance rues
!
a: de nationale , Pi sente
[ es ornes assujetties aux droits , la
parlelit , partout dévorée, prêter, t
l'an'orrté, soir appui.
Ainsi ]'ordre dont les habitais de 1: I1 rte-Garonne offrent n!a
honorable exemple , ne sera point ttou'al3 L,t procla,natton dit
kioi d s Francais qui recommandeasr patnottsme de lit tapait
fie{r il ittcmPrit exact de toiles le, charna s publiques sans exelp tion , ne sera pas méconnue. Les fou tr.innni es, les citoyens
éclaireront tous ceux qui
sont assujettis,
rsoit comme débiteurs
I
sontcuinmepinprietaues joursant
enret t, soit rtoutart
tre litre, sur la nécessité et, le devoir d acq,rüter les droits. Ils
leur feront ro nrendt e que quelles que soient les rnor!ificatro is
cul auront rr tarueinvnt lien nanq l'intérêt général olüet de la
sollicitude constante des cbamtii Ps et du Boi , tous les droits
ac( I nn I usonau moment ait ces modifications auront été c!alilies_.
par °ne loi, devront Fur' acguu ès et q(,e les rerlevaMes eu
refusait, de 1aa ye r les droits à mea ire qu'ils sont dns, accumrilent ainsi les somm,-s dont ils sont débiteurs, et rendrovit plis
onéreuses les Poursuites q ut , en dé iuittve, seront dirigées
contr'enx.
(es considérations , sur 1esque.lies !e préfet appelle avec ronI
i
>
I
.
r
r
i,
tI
r
un mouvement plus national, plus laborieusement , et
Le préfet de la Haute-Garonne ,
BARENNES.
Par le préfet ,
Le secrétaire-général
A. GÉVnE.
:
Le gouvernement a appris que quelques réfugiés constitu-'
tionnels espagnols se réunissent sur la frontière dans l'intention'
de rentrer dans leur patrie; il a donné l'ordre, par une dépêche
télégraphique , de disperser ces rassemblemens, s'ils ont lieu
afin de conserver la paix avec l'Espagne , ainsi qu'avec les autres puissances , et ne rien permettre qui soit Contraire à la neu
tralité et à l'état de bon voisinage.
Hier se sont réunis à deux banquets différens un grand
nombre de gaules nationaux et d'élèves du commerce. Quelques
élèves de l'école polytechnique y avaient été invités. Plusieurs
toasts ont été portés par les convives ; et l'amitié, l'union, la décerise n'oùit pas cessé d'embellir ce double festin.
M. le cliffrle bataillon de Panis, de Toulouse, vient d'être
nommé 1ieu,fknt-colonel au rq' léger.
M. le lieutenant-colonel Dugua, aussi de Toulouse, a été
nommé au même grade dans le 5r de dragons.
3- Noirs réparons avec plaisir l'erreur qu'une fausse apparence nous avait fait commettre, quand nous avions attribué à
l'intendance l'oubli dont les jeunes chirurgiens de l'hôpital militaire avaient été l'objet , dans l'ordonnante du banquet civique :
de plus exactes inf'oimations noirs mettent à même d'assurer que
cet oubli n'est l'effet que de quelques malentendus.
Quand nous avons (fit, dans un numéro précédent, que
certains percepteurs étaient absents loris de la prestation dut serinent , nous ignorions qu'ils avaient été convoqués pour un
autre jour. Ils ont été réunis pour le même objet le tS de ce
-
-
-
mois.
M. Corail nous prie d'ajouter son nom à ceux de M31. les
juges du tribunal civil qui n'ont pas prêté le serment.
Ont été nommés :
M. Henri Siméon , préfet du département des Vosges , en
remplacement (le M. ChampJouis , appelé ii d'autres fonctions.
en
117, Pons (de l'lléranlt ), préfet du département du Jura ,
remp lacement de M. de Valdenuit.
M. de la Tourette, ancien sous-préfet , préfet du département
du Gers, en remplacement de M. dalartic.
M. Augnste Villemain , sous-lu Cet à Castelsarrasin.
d'Argellés.
Nl. L:ngûne rl'Estein d'Estampes, sous-préfet
M. Jacques Bié, maire à Mont-de Marsau, en remplacement
(le M. Brettes, appelé à d'autres fonctions.
Nous n'avons pli entretenir depuis long-temps nos lecteurs
des nouvelles du théâtre . encombrés que nous étions constarnment par len matières politiques. Quelques pièces de circonstance orit été mises en scène, et jouées avec une, complaisance
qui comntem e à fatiguer. En gc.téral l 'il-propos est tout leur
m(arite, et déjà ellesl ra('nt perdu à nr apparition.
Cependant nous cro: ons avoir (les nxitl> de croire que le réf, foire d'hiver sera disposé sur liste écuelle plus large; quel-
-
I
J"tsquineSOU
on
p
vous a parlé (les désordres qui existent, dit-on, dans quel-
meronat une commission pain en faire le rapport.
thé.+tre do Feydeau
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
,
doit nous procurer ces jours-ci daimables
11,
4
délassemens. M. Chollet n'a besoin , ni de recommandation , ni
d'éloges ; cous serions heureux que la direction le secondât avec
zèle, pour nos plaisirs et son propre iraérêt 1,'adminisiration
Diavolo; M. 3lartin auraLavigneavait promis de monter
t-il répudié cette portion de son héritage ?
ra
Le 2:; février dernier, un cruatri(me incendie vint exercer ses
ravages sur les propriétés (le ehert. Tout faisait présumer que
ce malheur était le résultat de la malveillance La justice, longtemps a la recherche du coupable , fit enfin planer ses soupçons
sur Barthélemy Corail.
Quelques jours avant, et le 25 avril , Corail rentrant chez lui
à dix heures dn matin , venant de labourer. Il aperçoit la femme
de Robert, et lui lance (les mottes de terre. CeIIe-ci crie aussitôt à l'une (le Scs voisines, non !ont du lieu de la scène, (le se
souvenu, que Corail lui a jeté des pierres. Au même instant,
I'accuse va s'armer du soc d'une charrue, et Court vers la femme
Robert. D'un premier coup , il l'atteint à l'épaule. Cette flemme
chancelle. Un second la renverse presque morte. Elle eut le crâne
enfoncé, et ce n'est que par. tin honiieur rucspéré qu'elle n'a
ura p i us d e quaran t e l ows .
p oint per d u l a rie. Sa malade d
liarthélemp Corail riceint ainsi l'oitjet d'une double poursuite.
Les excès Bout il s'était remlu coupable ne pouvaient être mieux
établis. Plusieurs femmes eu furent tcnaoins ; quelques-unes ont
dt'posti qu'il frappa de nouveau sa victime après l'avoir terrassée.
L'une delles a même affirmé quii la menaça d'un pareil traitement , parce qu'elle s'empressait de la secourir. L'accusé prétendait qu'il n'avait porté qu'un seul coup à suite. de provocations
circonstance qu'aucune déposition n'a constatée.
Quant aux preuves relatives à l'incendie, elles se réduisaient
à la haine invétérée de Corail contre Robert, à des menaces et à
des contradictions.
L'accusation que soutenait M. Martin , premier avocat-général,
et la défense confiée à Me Dugabé , ont rivalisé de zèle et de ta-
s'établir en Espagne ledit consul est bien persuadé de ne pas
rester en place.
La partie saine de la nation eût désiré que dans ses intérêts et
ceux de ses peuples, Ferdinand Vil eut pris l'initiative en donriant une constitution à ses peuples, 'nais on prétend qne vu le
parti qui le domine, ce changement ne pourrait avoir lieu sans
quelques dangers pour sa personne erreur grande ! harts (le
telles dispositions peut-on nier qne Ferdinand aurait rallié à sa
personne tonte la partie la pins éclairée de la nation.
On disait que l'émigré français Bilas de Foiral , était destitué
et son secrétaire envoyé à Ceuta, ce serait une grande perte
pourles absolutistes.
Avant-hier soir deux courriers extraordinaires venant de
Madrid se rendant en toute hâte à Paris , sont passés par notre
ville.
Boxa&-MAOAAre , le 15 septembre.
Des détachemens de troupes de !igne , indépendamment de
celui qui est dans cette conr.nnne, sont envoyés à Palan et
O_.s'ja , et doivent occuper toute la vallée de Cai-o1 , pour veiller
à la sûreté de la frontière et empêcher toute entreprise qui pourrait la troubler.
On mande de Perpignan que le général Milans , infirme et
se soutenant à peine sur ses jambes , est arrivé dans cette ville
avec toute sa famille pour se rendre aux bains d'Arles.
L'ex-ministre des affaires étrangères d'Espagne, D. Evariste .
san 3liguel ,est aussi depuis quelques jours à Perpignan.
Le nombre d'Espagnols expatriés s'accroît tous les jours. Cette
réunion d'étrangers à la frontière des Pyrénées-Orientales, paraît avoir pour objet une invasion prochaine dans la Catalogne.
Ils sont torts soumis a une direction invisible. On est fondé à
croire qu'ils recoivent une solde individuelle. Ils vivent avec ordre dans les lieux qui leur sont assignés, et paient exactement.
On ne signale aucun désordre de leur part.
Le dépôt du ,4e régiment de ligne a quitté Perpignan le 16
(le ce mois. Un bataillon du 27e était arrivé la veille dans cette
ville.
:
SALLE DES ILLUSTRES.
A côté des bustes qui décorent notre belle salle clés Illustres,
une infinité de niches , vides encore, attendent, peut-être pour
longtemps, les grands hommes qui Boisent les occuper. Quelle
petit tire la cause d'un pareil vide? f st-ce le manque de sujets?
La ci!é qui , dès le temps de Martial , avait mérité le surnom
de Palladienne, n'a jamais manqué , ne manquera jamais de briljantes illustrations dans tous les genres, riais surtout dans les
sciences et les arts. Récennnient encore le digne devancier de
Vaubau , I)eville a trouvé la place qu'il nnérilait à cité de ses
illustres compatriotes. Plusieurs autres hommes non moins distingués que lui réclament le incline honneur.
Auloud'hui que , dégagée de vieux préjugés qui pesaient
impérieusement sur elfe, la France peut juger impartialement
que tous les grands
tous ceux qu'elle a produits ; aujourd'huileur
été
opinion, essayons
qu'art
quelle
patrie,
une
ont
hommes
à
des
recherches peutjusqu'ici
échappé
ont
qui
ceux
de signaler
être mai dirigées.
on
Qui croirait que la fondatrice ou réformatrice, comme les
Isaitre dont
voudra , de l'Académie des Jeux-Floraux , cette
séances de
statues et les bustes abondent , tant dans la salle des
lent.
la ville ; que cette femme
dans
toute
et
Musée
qu'au
l'Académie
Au bout d'une heure de délibération, le jury a déclaré Baraux
ilniche
nue
même
pas
n'occupe
titres,
de
célèbre à tant
thélemy Corail dit Coiiraiilou , non coupable de l'incendie, et
de
sein
celte
au
bien
placée
trèsest
statue
sa
aux
l u stres? Sans doute
disons-le , son existence ; niais elle se- coupable de !a teiitative de neurtte_ lia cour l'a condamné
Académie, qui lui doit,
marque.
la
perpétuité
à
à
et
travaux
forcés
poète
charmant
rait aussi fort bien près de ce Goudouly , de ce
àIe Vaysse,avOeat des époux ïieicrt, parties civiles, a conclu
qui en fit le p rincipal objet de ses chants.
fr. de dommages. La cour a renvoyé l'exaincu de cette
à
6,ooo
de figurer parmi les illustres ToulouSi q ne] q n'un est digne
o
à samedi prochain. eu chargeant les époux Robert d'édemande
qui
Arcis
cet
traits,
les
revivre
fait
sains, c'est bien celui qui en a
est la fortune de Corail.
quelle
tablir
ouvrages,qui
a orné la ville le Capitole, le Musée de ses beaux
L'on devait juger le î le nommé Brayda, accusé de vol dans
17ig
e'
mort
Arcis,
grand-roi
du
buste
;
magnifique
a modeléle
CANAL DU MIDI.
une église. Un témoin unhortaut ne s'étant pas rendu , l'affaire a
doyen de l'Académie de Paris, et que nous pouvons nommer été renvoyée aux prochaines assises. La cour a condamné le téAvis.
francais.
avec orgueil parmi les sculpteurs
Le public est prévenu que la navigation de la barque de poste
à tous les frais de la proet
à
5oo
fr.
d'amende
absent
moin
dont
a
qui
Celui
Nous pourrions peut-être ajouter ici Lucas.
entre Toulouse et Beziers, et entre Beziers et Agile, aura heu
dédai- cédure. ,
à Toulouse de beaux ouvrages , auquel in. Lame n'a pas
le 2^ sei,tentbrc courant, et parti a tous les jours de Toulouse à
élève , un monument de sa recou6 heures précises du matin. Le trajet de Toulouse à Beziers se
g né de consacrer ,comme son
naissance, an sein d'une de nos églises, pourrait bien voir son
fait pli 56 heures.
particultet'e.)
(Correspondance
nom figurer dans cette enceinte sacrée.
Pour faciliter le commerce, fa barque (le poste se charge du
porte
SA IS s i6 sep enzbre.
On dirait que la vieille Toulouse veut que tout chez elle
des effets, marchandises et finances or et argent. Les
transport
un air d'antiquité. La Grèce et Rome ue craignaient pas de concanal fourniront à cet égard les renseignemens nédu
agi
bureaux
a
Vienne
de
cabinet
le
savoir
jusqu'ici
que
Nous croyons
sacrer des statues aux grands hommes pendant leur vie, pour
aires.
ces
muitireconnaissance
rie
ordinaire.; et les bruits
quoi leur refuser un buste après leur mort? Mais nous ne vou- avec sa lenteur
L'administration ne sera pas respon. alôc (les cas de force majour avec quelque auth+ ni usé sans que l eirlonitenr
lons reconnaître pour illustres que ceux qui ont vu plusieurs pliés chaque jamais, nous fout acto,''rr tOpinion c.e peu eu "u-s lettre.
confirme
les
siècles s'écouler sur eux. Cependant ce d'Al.i car, que la France
Le bureau d'expédition à Toulouse est près le pont St-Sauque les trois cours du Nord n'a(1517.2:
compte parmi ses premiers compositeurs ; ce Valencierütes, ordinairement bien informées,
veut'.
que
déjà
mais
politique;
sur la question
qui a acquis tant de gloire comme paysagiste; ce Lapeyrouse , giront que de concert
sur
celle de Saint-Pétersbourg
,Cr A VENDRE , une charge d'huissier, à'I'oulouse. S'adresqui a donné à Toulouse un naturaliste, aux productions des elles se sont prononcées, même
la
reconnu
toutes
ont
et
qu'elles
de
fait,
et
d'ordre
ser
à i1'Leb Rigailhou et Capelle , notaires audit'! oulouse
question
la
Pyrénées un savant historien ; tous ces hommes sont-ils indignes
révolution, sans encore s'expliquer sur ses principes.' Ainsi il
Les pareils du sieur Frm±çois Dugers, `aharetier, époux
)f,;
de figurer dans le sanctuaire de la gloire Toulousaine?
autrichiens l ordre est de Marthe Latrilfre , sont invités ii passer au hnrean ire finirai- Ci.
Signalons encore un oubli qu'il importe à l'honneur de notre est bien certain que même clans les ports
ruais que la reconville de réparer. L'abbé Sicard, que la France place à la tête (le douté de reconnaître le pavillon tricolore; par aucune des trois vil de cette ville., pour y retirer des papiers les c tirer ni nt.
lieu
eu
pas
encore
n'a
diplomatique
naissance
les
parmi
ses littérateurs-grammairiens, que l'univers compte
t:= Un jeune homme âgé de 20 ans, connaissant les langues
roi des Francais.
et l'histoire
bienfaiteurs de l'humanité , l'abbé Sicard semble méconnu (le ses cours, même après la lettre autographe au
hm r
l'état de repren- française, latine et grecque , les mathématiquescomme précepLes blessés des trois journées qui
dans une maison particulière
concitoyens ; et lorsque son éloge est clans toutes les bouches ,
entrer
désirerait
enflais
Les
l4valides.
aux
droit
dre leur travail, entreront de
lorsque son nom est gravé dans tous les coeurs, son buste riait
teur ou ré p étiteur. On pourra prendre des renseignemens chez
(131g)
que au sein de sa patrie, appelée chaque jour à jouir du fruit des morts seront élerés aux frais de lslsnation.
m. Bastide-d'Isar, rue du Vieux-Raisin , à Toulouse.
Là baisse a continué a'jourci'huie»i
pour
de ses bienfaits.
Bordeaux
partira
de
le
Leeds,
vapeur
ii
fer' Le paquebot
`
Il v a quelques aimées, un monument devait être élevé à la
iii scptecuire.
tiJLO
Ce sera le dernier voyage qu'il fera
septembre.
le
Dublin,
2g
mémoire de ce brave Dupuv, qui , après avoir partacgé les traMaxwell et Newa,l a Bordeaux
Le temps calme a enn permis aux i,âtimens retenus ait large cette année. S adresser à ti lt.
vaux et la gloire de l'armée fraucaise en E,gvpte et en Italie ,
(1321)
, à Toulouse.
coup
et
M31.
Courtois
ou
à
hier
trouva la mort qui l'avait épargné sur les champs de bataille de mouiller sur note rade ;ils saut successivement arrivés
le
burettes,
les
Vente pour cause (le décès, un calice ,
dans cette fameuse insurrection du Caire, qui fit périr tant de et aujourd'hui.
en argent.
Objets
mêmes
les
l'état-major
vermeil,
en
à
clochette
la
plateau
et
la
par
marine,
été
offert
'Cri
hangnee'.a
braves Francais. Lies circonstances ont empêché I exécution de
Sadresce monument , et aujourd'hui une belle gerbe d'eau s'e'lrève au de la fié, a.te anglicise la Madaga,rcer ; trois officiers (le chacun Dnotre orne-mens, dont deux d'une beauté supérieure. (1315)
lieu où en fut p!àcée la première pierre. Sans doute un busse des régj4peus , en sliison à otilor1, et quelques gardes na- sei à 1. Chaffre, rue des Couteliers , n- 51.
Diligence de Castelsarrasin.
n'ajouterait pas à la gloire rlu héros, mais il serait (Il] moins un tionaux avaient été invitésà ce repas patriotique. Il y avait en tout
et
.lino personnes, parmi les toasts qui ont été portés , on a rernarMM. les voyageurs sont prévenus par le sieur Ballières
hommage éclatant d'honneur et de reconnaissance.
Voilà des hommes tous dignes, quoiquà des titres bien diffé- qué les suivais: par M. Froidefontaine, lieutenant de vaisseau, comp.e, que le' bureau de la diligence de Toulouse à Castelsarrarens, de cette espèce d'apothéose dont Toulouse honore ses il- président d'âge , à Louis.Philippe ter , Roi des Francais; par sin qui était établi à l'hôtel de la Providence , rue Lafavette( cilustres enfans. Que de vains préjugés, que d'animosjlés per- M. deSercey, lieutenant de vaisseau au roi de la Grande-Breta- devant d'Angoulême ) , a été transféré grande rue Zlatabnau 1
sonnelles ne retardent plus le prix dû à leur mérite. publions gne ; par M. le Brun , enseigne, A la liberté des peuples; par M. no 21 , en face le puits du Sénéchal , chez le sieur Sollés , hôtel
lotis nos ressentimens, joignons nos efforts, et .'avons plut Verninac St-Maur, lieutenant de vaisseau, -4 l'union de la Fran- des Deux-Svrènes. Les entrepreneurs de cette diligence feront de
le la gloi cie ce et de l'Angleterre; par M. Etienne, in-Pnieurde la marine , nouveaux efforts pourjustifier la confiance dont ils ont été linqu ' une voix et qu ' un coeurioutes les fois qu' il s;a
(1320)
Aux citoyens de toits les pays morts pour la liberté; par M. notes jusqu'à ce jour.
E. . D.
et du bonheur de notre chère patrie.
Verse, capitaine de la garde nationale , A la marine fraucaise ;
1par M. Laurencier , médecin de la marine , A la reine desfran-4 M. le Rédacteur du Journal litiglte de Toulouse.
cais et aux dames ; par M. Lachaise, lieutenant de vaisseau, Aux
gç y A
A gR
FRANCE ,
DE gRANC
S
NATIONAUX
gardes nationaux de la France , et à leur général Lafayette , le DES GARDES
Toulouse`, e t8 septembre i85o.
far
la
frégate
de
la
lieutenant
vétérant de la liberté ; par M. le
M. le rédacteur,
de la
i'organ'=anion
i7g1
sur
,
Contenant la loi du 29 septembre
Votre journal d'hier, no 1-13, en annoncantla nomination de Madagascar, Aux marins francais, Aux marins francais qui ont
du
l'Extrait
du
Soldat
et
oton;
Ecole
de
Fe
Nationale;
Garde
mon frère, comme colonel du 4e régiment de chasseurs à che- anéanti la piraterie , à leur brave amiral Duperré ; par M. le chiplaces;
l'Instruction
sur
i entretien des arles
dans
service
vet , fait connaître à vos lecteurs qu'il recut titi sabre d'honneur rurgien major du Souffleur , A l'armée de terre; aux soldats
nies, etc.
pour une action d'éclat sur le pont de Châtillon, à la descente citoyens qui ont refusé clé tirer suit' le peuple.
In-3s de 400 pages, avec 12 planches pour l'intelligence de
enpatriotiques
airs
,
plusieurs
La musique du 18- a exécuté
du Mont Saint-Bernard, en l'an Viii ; cela est vrai, et qu'il en
du Soldat et de Peloton, et de l'instruction sur l'entretien
l'Ecole
kings
tirer
save
recuit un second après les journées de Montebello et deMare go, tr'autres la Marseillaise, la Parisienne , et God
des armes.
ce qui n'est pas exact. Dans ces deux affaires, comme en ESlya- des anglais.
Ce volume réunit à l'avantage d'un format très-commode
gne et en Allemagne, Cil il fut grièvement blessé , il se rendit
le i8 septembre.
celui d'un cartonnage propre et solide,
4iCflP+TE
,
la
seulement digne de distinction qu'il avait déjà obtenue.
Prix : i fr. 5o c. Chez F. G. LEVIIAULT, libraire, rue de la
Comme je vous l'ai mandé par ira dernière, le duc de MonteJe vous serai obligé, M. le Rédacteur, clé vouloir bien insérer
Harpe;
n° Si à Paris , et au bureau du Journal.
le
matin,
lendemain
au
la présente dans votre plus prochain N". Elle importe à mon hello, partit de notre ville le mercredi
honneur pour rectifier l'article que votre patriotisme et surtout de son arrivée de Madrid, prenant la route du midi : on supBOURSE DE PARIS DL' I (j SEPTE?11BRE.
pose qu'il va visiter les eaux thermales des Pyrénées. On est touvotre amitié vous a dicté pour mon frère.
cent , jouissance ch. 'u Vars 1830 , q5 fr. 9 j ft.
Cinq
pour
n'a
pas
répondu
d'une
Madrid
de
jours
d'opinion
que
la
coter
L..PO'LAC«aî'é.
J'ai l'honneur d'être, etc.
20 c. 30 c. 50 c 85 c.
c.
Soc.
c.
50
France.
80
la
manière affirmative ait voulu de
Trois pour cent , jouissance au u Juin 183o, 66 fr. 65 fr.
Ce n'est pas uniquement les tercios espèce de milices nationales que l'Espagt e fait avancer sur l'extrême frontière, nous ,5 c. 3o c. 15 e. 65 fr. 65 fr. c.
ASSISES DE LA HAUTE-GAROF.-3NE.
Actions de la Banque, jouissance de juillet 183o, i73o fr.
savons à ne pas et, douter que toutes les troupes les plus rapPrésidence de M. le conseiller de BASroul.n.
Emprunt royal d'espagne 5 p. o/o, jouissance de juillet 1850,
prochées en decà des Castilles, sont en marches forcées pour
disent
prises
agens
les
du
goumeurtre.
la frontière ; ces mesures sont
49 1/2 48.
Tentative de
,
Incendie.
Rente perpétuelle d'Espagne 5 p. o/o, jouissance dejuil.,33o
Traduit, il v a deux ans, devant vernenseut espagnol , pour s'opposer à l'invasion que projettent
Séance dit 18 septembre.
la cour d'assises de la Ilaute-Garonuepourincendie, et acquitté, les espagnols constitutionnels qui se réunissent sur la frontière 38 I/2 3g.
MARCHÉ du 1; Septembre 183o,
Barthélemy Corail , (lit Couraillou , cultivateur, âgé de 46 ans , j depuis Perpignan jusqu'à la Bidassoa ; eu attendant , et par nieilaricots........... 20 fr. o3 c.
habitant du hameau d'Emhret, commune de St-31..rtin-irs-Pier-. sures très sages c?e précautions, tons les gardes nationaux de nos Blé l'hectolitre. 19 fr. gg C.
Orge............... i o fr. 6g C.
res, était encore sous le poids d'une accusation (le la mètre na- villages voisins cle la frontière s'organisent au besoin pour dé- Méteil ............. ou fr. 00 c.
tire, et eu outed'cue tentative de meurtre.
fendre lu-murs foyers; on croit généralement que le gouvernement Seigle ............. 14 fr. 0q c,
Vesces ............. i fr. 25 C.
La propri 'té de quelques terreaux que réclamait F. rtl.clemy espaguol.ne s"nA p li s asst-z fou pour risquer une levée de hou- Mais ............... og fr. 65 c.
Lentilles ..........- 2.rr fr. 50 c.
Corail , mais attribuée par la justice à Pierre Robert , l'un de ses :chers contre nous. Les ordres sont donnés à Irnn et sur toute la Avoine............ o fr. 38 e.
Pois ................. iq fr. 00 C.
voisins, alluma dans le coeur du premier une haine implacable ligne de la f'i oiitière de ne- laisser entrer en France aucun Fèves .............. 14 fr. J3 c.
contre celui-ci. D'après le bruit public, cette haine se manifesta espagnol, pas m"une ceux qui seraient munis de passeports.
plusieurs fois par de violentes menaces. Depuis cette mal'.aeuOn sait que la plus grande activité de correspondance pres£e Uésnttf resonsittfe ,
reuse contestation, Robert , victime de trois incendies , les attri- que journalière par des piétons à lieu entré le consul espaggnol
bua à l'inimitié deCorail, qui triompha toujours des poursuites qui habite notre ville et son gouvernement ; ceci est dans l'ordirigées contre lui.
dre, il n'est,pas douteux que si un système de liberté vient à Î Toulouse, Imprimerie de VIEUSSEUX, rue St-ROine, n.° 46
t
i
.
1
'
1
S
t
-
sit
j
,
1
MAN U E L
r77
7
1
,
--
1
1
1
1
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