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VEILLE D’ACTUALITÉ PROFESSIONNELLE
N°01
Du 01 décembre 2011 au 02 janvier 2012
Télécommunications, NTIC, informatique, marché de l’art, tourisme, musées, patrimoine, audiovisuel,
multimédia, jeux vidéos, édition, médias, communication, spectacles vivants, musique, usages et sociologie des
publics, économie et modèles économiques, politique et réglementation, politique générale, événements
internationaux, business des médias, vie des entreprises et des institutions culturelles.
Sous la direction de Barthélémy MARTINON, directeur des missions professionnelles
Coordinatrice : Bérangère Tourné
Équipe :
A4 : Stéphanie McNeil
C4 : Cécile Jourdain, Julie Potin, Pauline Poulhet, Amélie Viviona,
A5 : Anne-Laure Toubel
C5 : Marine Baudry, Agnès Brossier, Arnaud Gilaizeau, Alice Groheux, Amélie Sudrot, Bérangère Tourné
« Ce document provient du site internet du groupe EAC. Url : http://www.groupeeac.com. Il
ne peut faire l’objet, aux termes des dispositions de l’article l. 122--ı1 et suivants du Code de
propriété intellectuelle, d’une quelconque représentation ou reproduction, intégrale ou
partielle, sur quelque support que ce soit sans l’autorisation préalable de l’EAC, à peine de
poursuites judiciaires à l’encontre de l’auteur de l’acte de contrefaçon qui engage sa
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L’adresse internet du site de l’EAC doit impérativement figurer dans la référence en cas de
citation. Pour d’autres utilisations, veuillez contacter le webmaster à l’adresse suivante :
[email protected] «
1 SOMMAIRE1
FOCUS GENERAL : Google et la France : partenariat ou inimitié ?
THEME 1 : BUSINESS DES MEDIAS (vie des entreprises et des institutions
culturelles, nominations importantes)
Focus thématique : La crise de la Presse écrite
Actualités
THEME 2 : STRATEGIES
Focus thématique : LVMH: Quels enjeux sur un marché en crise ?
Actualités
THEME 3 : POLITIQUE ET REGLEMENTATION
Focus thématique : L’augmentation de la TVA sur le livre : cadeau
empoisonné pour les libraires ?
Actualités
THEME 4 : USAGES ET SOCIOLOGIE DES PUBLICS
Focus thématique : La tendance « Made in France »
Actualités
THEME 5 : POLITIQUE GENERALE
Focus thématique : Les relations France et Turquie : l’affaire du génocide
arménien de 1917.
1
Table des matières détaillée en fin de dossier 2 Actualités
THEME 6 : TELECOMMUNICATIONS, NTIC ET INFORMATIQUE
Focus thématique : Quels projets pour Cap digital ?
Actualités
THEME 7 : MARCHE DE L'ART
Focus thématique : La nouvelle réglementation des maisons de ventes aux
enchères
Actualités
THEME 8 : PATRIMOINE ET TOURISME
Focus thématique : Tourisme et patrimoine dans le monde arabe : après une
saison difficille, quelles perspectives pour 2012 ?
Actualités
THEME 9 : INDUSTRIES CULTURELLES : AUDIOVISUEL,
MULTIMEDIA ET JEUX VIDEO
Focus thématique : Le marché de la télévision connectée, de nouveaux enjeux
pour les constructeurs, les diffuseurs et les utilisateurs ?
Actualités
THEME 10 : EDITION ET MEDIAS
Focus thématique : L'open Data, une réelle avancée démocratique ?
Actualités
THEME 11 : SPECTACLE VIVANT
Focus thématique : 12èmes Rencontres Européennes de l'ADAMI : vers la
fin des sociétés de gestion collective ?
3 Actualités
THEME 12 : MUSIQUE
Focus thématique : Le marché du streaming, une alternative au piratage ?
Actualités
Index
Sitographie
4 FOCUS GENERAL
Google et la France : partenariat ou inimitié ?
Malgré le fait, indéniable, que bon nombre de Français utilisent Google comme moteur de
recherche, les critiques n’ont cessé de pleuvoir ces dernières années, notamment au niveau
politique.
(http://referencement.every-web.com/blog/statistiques-utilisation-moteurs-recherche118.html)
En effet, en ces temps de disette des pouvoirs publics, des crises mondiales et des tiroirs
caisses de l’Etat vides, la classe politique française contestait, en sourdine, sur le fait que le
géant américain ne payait pas assez d’impôts.
Comment Google pouvait passer entre les mailles du filet du système d’imposition français ?
En s’installant en Irlande ! Terre verte et fertile où les impôts sur les sociétés sont en moyenne
divisés par 2 comparativement à la France. Pourtant, Google France emploi des centaines de
travailleurs français.
Pour contrer ce manque à gagner, quelques parlementaires ont tenté d’installer une taxe
supplémentaire sur la publicité pour internet (de 1 à 2 %). Mais cela restait, diplomatiquement
parlant, très mal venu. De plus, la France rentre très prochainement en campagne électorale, et
le pouvoir ne peut se mettre Moutain View à dos.
En effet, les dirigeants français jouent depuis quelques années à un jeu de « je t’aime moi non
plus » avec l’américain. Cela dépend de l’interlocuteur, et du calendrier politique, bien
entendu.
5 En 2009, Bruno Racine, alors président de la Bibliothèque Nationale de France, entame des
discussions avec Google, afin de numériser entièrement le patrimoine écrit français. Levé de
bouclier, l’opinion publique s’en mêle et refuse que le savoir ancestral français passe par les
outils du géant californien. Les tractations sont alors abandonnées. Pour autant, La Martinière
vient de réussir à passer un accord de numérisation avec Google. Ces derniers, malins,
obtiennent vingt-cinq années d’exclusivité commerciale.
Pour pacifier les relations auprès des français, Google joue la carte du grand philanthrope : le
6 décembre dernier, la société Internet dévoile le nouveau cadre de travail de ses 350 salariés.
100 millions d’euros ont ainsi été déboursés pour aménager 10 000m2 de l’hôtel particulier
dans lequel ils se sont installés. Le « Googleplex » est situé au 8 rue de Londres dans le 9ème
arrondissement. Il inclue l’institut culturel et un centre de Recherche et de Développement
mais surtout ces nouveaux bureaux ne concernent pas uniquement la France. En effet, ils
hébergent la direction des régions Europe du Sud, de l’Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Dans son développement stratégique, Google signe le 22 décembre un partenariat avec
l’Institut Telecom qui développe une politique soutenue pour rapprocher l’enseignement de
ses 6 écoles au plus près de la recherche, de l’innovation et de l’industrie du numérique. Il
s’agit pour Google de collaborer aux projets les plus innovants et d’échanger avec des
établissements d’excellence.
Quant aux dérives passées ( ?) de Google et du droit d’auteur français, son dirigeant Eric
Schmidt, à promis de montrer patte blanche.
Il ne nous reste plus qu’a patienter…
-Google et la France : je t'aime, moi non plus
S’il a toujours la cote auprès des internautes français, Google irrite certains responsables
politiques qui voudraient que le richissime géant américain soit davantage taxé. Un
différend qu’est venu régler le PDG de Google, reçu ce jeudi à l’Élysée.
Google et la France, une relation spéciale et paradoxale. Plébiscitée par les internautes
français, qui l’utilisent pour plus de 90 % de leurs recherches sur Internet, la multinationale
basée en Californie fait depuis quelques mois l’objet de critiques de la part de responsables
politiques.
Il est reproché au géant de l’Internet de ne pas payer suffisamment d’impôts en France.
Principalement taxées au États-Unis, où se trouve son siège, ses activités ne rapporteraient pas
assez au Trésor public français. Comme beaucoup d’entreprises américaines, son principal
siège européen se trouve en Irlande, qui bénéficie d’un régime fiscal attractif - même si
l’entreprise possède aussi des locaux en France, où travaillent environ 200 employés.
"Toutes les entreprises Internet qui ont une présence matérielle en France paient l’impôt sur
les sociétés et sont imposables à hauteur des bénéfices réalisés dans le pays", rappelle
l’avocate fiscaliste Marylène Bonny-Grandil. Contactée par France24, elle assure qu’il est en
revanche bien difficile de chiffrer le pourcentage des revenus que Google génère en France.
"Google déclare un certain montant au fisc, l’impôt sur les sociétés étant déclaratif. C’est
ensuite à l’administration fiscale de juger si ce montant est conforme au revenus générés."
6 Source :
http://www.france24.com/fr/20100909-google-france-je-taime-moi-non-plussarkozy-schmidt-eric-impots-taxe
Publié le 8 décembre 2011
-Eric Schmidt : « Google respecte la loi, on n’est pas des voleurs »
Costume rayé de banquier, Eric Schmidt, 55 ans, est le patron exécutif de Google et veille sur
son très florissant business. Il a reçu Libération à l’occasion de l’inauguration du
« Googleplex » parisien, en début de semaine, avant d’intervenir lors de la conférence des
entreprises du secteur, LeWeb’11.
Nicolas Sarkozy est venu en personne inaugurer votre nouveau siège. Vous avez eu un
bon feeling avec lui ?
Je l’aime bien. Il est drôle, il a de l’esprit, il parle beaucoup et il sourit toujours aux femmes,
c’est très français (rires). Mais il a surtout le souci de permettre à la France de rester
compétitive dans le nouveau monde globalisé. Je pense qu’il a raison.
Alors c’est la paix entre Google et la France ?
Je ne sais pas s’il en a jamais été autrement. Il y a eu des malentendus, on venait juste de
débarquer à Paris – en 2004-2005 – et le gouvernement de l’époque et le ministre de la
Culture n’étaient pas contents de nous. Ils pensaient qu’on prenait les boulots français, sans
investir ici ni dans le développement de la culture française. Ils voulaient qu’on ait une
implication plus importante en France, ce avec quoi j’étais d’accord. Ça a pris un peu de
temps, mais c’est fait.
Votre nouveau siège parisien a tout de même coûté 100 millions d’euros. Google est
riche, mais cela fait cher l’investissement diplomatique pour apaiser les Gaulois…
Non, c’est un investissement stratégique, on ne l’aurait pas fait juste pour des raisons de
diplomatie. Google est une société d’ingénieurs et les ingénieurs aiment Paris, sa gastronomie,
sa culture… Faire un centre culturel paneuropéen ici ça a du sens. La contribution de la
France à la culture européenne est centrale. Paris est le seul centre culturel de Google à ce
jour.
Google France va embaucher ?
Google grossit vite en France. Nous employons 350 personnes à Paris aujourd’hui, il y en
aura 500 d’ici 2013, dont beaucoup d’ingénieurs.
Les gens de Google France ont-ils une réelle autonomie vis-à-vis du quartier général
californien ?
On laisse les ingénieurs décider… À Boston, par exemple, ils ont embauché des spécialistes
de la distribution de contenus vidéo, ce qui est essentiel pour YouTube. Et ils sont devenus
spécialisés là-dedans. Cela a été la même chose en Suisse avec la navigation dans les cartes :
c’était le hasard, un ingénieur qui avait travaillé sur les simulateurs de vol a transposé le
système pour voyager dans les cartes et les paysages. C’est comme ça que notre centre de
recherche de Zurich s’est spécialisé sur le sujet. Ça marche comme ça, Think global, act local.
7 Google a près de 90% de part de marché en France contre 65% aux États-Unis.
Comment expliquez-vous cet écart ?
Notre croissance est plus forte ici et dans le sud de l’Europe qu’en Europe du Nord et aux
États-Unis. On a investi en Europe plus tôt que nos concurrents, et les Français sont plus
sophistiqués que les Américains. C’est pour ça qu’ils privilégient les meilleurs produits
(rires). Plus sérieusement, si l’on considère les difficultés financières de la Grèce, de l’Italie
ou de l’Espagne, la performance de Google en Europe est une bonne surprise. Nous pensons
que c’est parce qu’en ces temps difficiles, les gens vont plus sur le Net parce que c’est moins
cher et plus rentable pour travailler ou chercher du travail. Google est utile en temps de crise.
Nicolas Sarkozy vous a-t-il reparlé de la « taxe Google » ?
On en a déjà souvent parlé (rires). Pour nous c’est une question de fiscalité et c’est donc aux
États d’en décider. Si les Français veulent faire participer l’Internet au financement de la
culture, je n’ai pas de problèmes avec ça. Je ne suis pas un voleur, je me conforme à la loi.
En Irlande, nous avons beaucoup d’activités, car la fiscalité est favorable. Du coup nous avons
créé beaucoup d’emplois. C’est sûr, je préfère créer des emplois que de payer plus de taxes. Et
Nicolas Sarkozy est d’accord là-dessus je crois. La croissance de Google est très positive pour
la France parce qu’elle permet à de petites entreprises locales de trouver des débouchés et des
clients partout dans le monde et donc d’embaucher. Le commerce électronique est très
développé en France, ainsi que les moyens de paiement électroniques, il y a des gisements
d’emplois là-dedans.
Où en sont vos relations avec les éditeurs de livres français ?
Certains se plaignent toujours de Google… Mais globalement ils signent de plus en plus avec
nous, comme Hachette et La Martinière, et ceux qui ont signé commencent à gagner de
l’argent avec nous. Je n’ai aucun doute que nous allons rallier de nouveaux éditeurs dans les
prochains mois, ça va venir.
Où en sont vos relations avec la Bibliothèque nationale de France, qui a signé avec
Microsoft pour la numérisation de ses ouvrages mais toujours pas avec vous ?
On est ravi de numériser toutes les bibliothèques qui peuvent l’être dans le monde. C’est notre
but. Si Microsoft le fait aussi, tant mieux. Nous continuons à discuter avec la BNF. Ce sont
des négociations compliquées, mais c’est un bon deal. On numérise, on donne l’usage des
livres numérisés aux bibliothèques et on les met également sur Google. C’est bénéfique pour
tout le monde.
Vous avez fini par assouplir vos conditions dans les contrats que vous signez pour
numériser les fonds...
Ce sont des négociations compliquées, vous savez. Il faut trouver le bon équilibre, la bonne
combinaison entre le respect du droit d’auteur, l’accès aux œuvres et la qualité des
plateformes de distribution. Si on le trouve, le marché peut croître très vite, c’est un
fantastique nouvel accès aux œuvres qui ne sont plus accessibles dans le commerce.
C’est un équilibre entre le partage propre à l’Internet et la rémunération des ayants
droit...
Oui, et c’est la même chose d’ailleurs avec les brevets. Ils doivent être utilisés à bon escient
pour rémunérer les inventeurs, pas pour tuer la concurrence et l’innovation. Il y a des outils
8 qui ont été développés par Google et que l’on ne peut pas utiliser en Allemagne et aux ÉtatsUnis à cause du droit des brevets, c’est quelque chose d’anormal, ça entrave la libre
concurrence sur un marché qui devrait être ouvert.
Justement, il y a des enquêtes sur les pratiques de Google au niveau européen et les
possibles abus de position dominante. Vous venez de voir le commissaire européen à la
Concurrence, Joaquín Almunia, sur ce thème. Que vous-a-t-il dit ?
C’était une visite de courtoisie. Ils enquêtent sur un certain nombre de sujets, mais ils n’ont
pas de griefs précis à ce stade. On attend de pouvoir répondre sur des cas précis.
Il y a des cas en France, comme celui de la société Twenga, un moteur de recherche de
shopping qui s’apprête à porter plainte contre Google et a dû réduire d’un tiers ses
effectifs après l’arrivée de votre algorithme Panda...
Je ne connais pas Twenga, mais je peux expliquer pourquoi nous avons mis en place Panda.
Nous l’avons fait parce que des « fermes de contenus » se servaient de Google pour améliorer
la visibilité de contenus de manière artificielle en les faisant remonter dans le classement, sans
rapport avec l’attention réelle que leur portaient les internautes. C’était un détournement.
Avec le changement, certains y ont perdu et d’autres gagné. Un bon référencement doit par
définition placer le meilleur contenu en premier, et je remarque que les premiers ne se
plaignent jamais. On a fait des choix qu’on assume. Je ne conteste pas que le déclassement de
Twenga a pu avoir des conséquences sur le plan économique. Mais ce dont je peux vous
assurer, c’est qu’on n’a jamais fait ces choix dans l’intention de bloquer qui que ce soit.
Faut-il rendre votre algorithme public comme le réclament certains ? Le Net ne doit-il
pas être transparent ?
On le garde secret pour deux raisons. La première, c’est que si l’on laisse tout le monde nous
copier, on perdra toute notre avance. Le secret de cet algorithme, c’est la recette du business
de Google. L’autre point, c’est que si on le fait, tous les Twenga de la terre se débrouilleront
pour être bien classés et lorsque l’on changera l’algorithme, tout le monde sera furieux parce
que tout le monde y perdra. On ne veut pas que les gens puissent s’habituer à notre
algorithme, qu’ils puissent mettre au point des stratégies pour être mieux classés. Ce secret,
c’est notre liberté et un gage de qualité.
La presse continue à décliner. Google veut-il et peut-il aider les journaux ?
On a mis en place des services qui aident la presse à être plus visible sur Internet. Mais ça ne
suffit pas. La presse vit une transition numérique très difficile et cela va durer quelques
années encore. Mais dans cinq à dix ans, la majorité des gens liront la presse sur une tablette.
Et ils achèteront leurs journaux comme avant.
Yahoo est à vendre, ça vous intéresse ?
En 2008, Google a essayé de nouer une alliance avec Yahoo, mais l’administration Bush a
bloqué l’accord. C’est dommage, Yahoo n’en serait pas là aujourd’hui…
Qui est votre principal concurrent : Apple, Facebook, Microsoft ?
Dans la recherche, qui reste l’essentiel de notre activité, sans aucun doute Microsoft. Apple
est un redoutable concurrent et je le respecte énormément. J’espère qu’ils disent la même
chose de nous. L’Internet est aujourd’hui un secteur mature, un peu comme l’automobile. On
passe des alliances dans certains domaines, on est concurrents sur d’autres. C’est le business.
9 Sérieusement votre maxime « Don’t be evil » est-elle compatible avec le business ?
Bien sûr, on vit très bien avec !
Vous avez dit un jour que Google serait le « troisième hémisphère de notre cerveau ».
C’est terrifiant. Qu’est-ce que Google me commandera de faire demain ?
Ça prendra beaucoup de temps en tout cas (rires). Ce que l’on peut imaginer, c’est que ce
mobile que l’on a tous dans les mains nous connaîtra tellement bien un jour qu’il sera en
mesure de nous faire des suggestions précieuses pour nous aider à choisir un restaurant, un
livre, un film, etc. Nous croyons à ce futur plus connecté qui sera également plus intelligent.
Source : http://www.ecrans.fr/Eric-Schmidt-Google-respecte-la,13694.html
Publié le 9 décembre
- Google trouve la France trop centrée sur les auteurs
Dans un entretien accordé à LCI, Google est revenu sur la loi Hadopi. Trouvant le dispositif
déséquilibré, la firme de Mountain View a estimé que la France est trop centrée sur les auteurs
et néglige les droits du public. Eric Schmidt a notamment plaidé en filigrane pour
l'introduction du fair use dans le droit français.
Ce n'est pas une surprise, Google n'aime pas la loi Hadopi. Depuis maintenant deux ans,
l'entreprise s'est manifestée à plusieurs reprises contre le mécanisme de la riposte graduée,
estimant qu'un processus conduisant à la déconnexion des abonnés est complètement
disproportionné au regard des objectifs poursuivis. Une position qu'Eric Schmidt a rappelé
cette semaine au chef de l'État français.
La loi Hadopi est déséquilibrée
"Nicolas Sarkozy est au courant de nos réticences sur la loi Hadopi. En fait, on pense que
cette loi sert trop les intérêts des auteurs. Il doit y avoir un meilleur équilibre sur les droits
d'auteur. Évidemment, c'est important que les auteurs soient protégés. Mais c'est aussi
important que des sociétés comme Google puissent reproduire une petite portion de texte en
citant la source, afin de satisfaire les internautes" a-t-il commenté.
En disant cela, Eric Schmidt ne plaide pas pour autant pour l'abandon de la lutte contre le
piratage. Mais il constate qu'il "y a plusieurs exemples dans le monde où les gouvernements
n'ont pas changé leur loi pour répondre aux nouvelles réalités d'Internet. [...] Je pense que des
changements doivent être faits pour justement permettre d'intégrer cette nouvelle donne".
En début d'année, le directeur de Google avait tenu un discours équivalent lors d'un passage à
Paris. "Couper l'accès à Internet ou demander aux fournisseurs d'accès de faire la police est
une réaction excessive, il doit exister d'autres façons de régler ce problème" avait-il
commenté, refusant que la protection des droits d'auteur se fasse au détriment des libertés
numériques des internautes.
Google suggère le fair use
La France doit plutôt faire une place au fair use au lieu de s'accrocher au droit d'auteur
exclusif. Ce n'est pas la première fois que Google invite les autorités à réfléchir à une mise à
10 jour du Code de la propriété intellectuelle pour autoriser un "usage raisonnable" des contenus
culturels. Cela aurait le mérite de libérer la capacité d'innovation dans l'Hexagone, qui est
l'une des clés indispensables pour la croissance.
C'est le message qu'a voulu faire passer le directeur juridique de Google, David Drummond,
en 2009. Selon lui, le pays se bride inutilement en ne rétablissant pas l'équilibre entre
l'indispensable protection du droit d'auteur et son nécessaire assouplissement, afin de
permettre au public de découvrir et de profiter des contenus culturels par des moyens
nouveaux et innovants.
Rappelons qu'une étude sur le fair use conduite par la CCIA, dont Google est membre,
affirme que l'économie issue de l'usage raisonnable a un impact considérable aux États-Unis.
Selon le rapport, cette économie représenterait pas moins de 23 % de toute la croissance
économique réelle des USA entre 2002 et 2007. Ce qui représente des sommes gigantesques.
Une évolution du droit français peu probable
Les suggestions de Google sur le droit d'auteur risquent toutefois de ne jamais se concrétiser,
tant les ayants droit français feront tout pour empêcher une telle innovation législative, au
nom de l'exception culturelle française régulièrement opposée au copyright américain. Ce
dernier est en effet considéré comme moins protecteur pour les auteurs.
Frédéric Mitterrand a d'ailleurs rejeté cet été tout débat de fond sur le droit d'auteur. Pour le
ministre de la culture et de la communication, soutien inconditionnel de la loi Hadopi, le droit
d'auteur dans sa version actuelle est parfaitement adapté à l'ère numérique. Il a plutôt invité
chacun à se concentrer sur les vrais problèmes, à commencer par la rémunération des artistes.
À défaut de faire use, qui a l'avantage d'être très souple, il faudra se contenter pour l'heure de
l'article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle. Celui-ci permet, lorsque l'œuvre a été
divulguée, une série d'usages allant de la copie privée à la courte citation, en passant par la
parodie, le pastiche, la représentation dans un cadre privée ou la diffusion dans un média à
titre d'information d'actualité.
Le piratage doit toutefois être combattu
Cela étant dit, Google ne soutient évidemment pas le piratage des œuvres. Concernant les
sites de streaming, Eric Schmidt est parfaitement clair. "Nous sommes opposés à ces sites. On
ne doit pas rentrer dans l'illégalité. En revanche, certains mécanismes nous concernent.
Certaines lois qui risquent de briser la manière dont Internet fonctionne".
Aux États-Unis, Google s'est ainsi mobilisé contre le texte de loi anti-piratage SOPA
(Stopping Online Piracy Act), dont le but est de renforcer considérablement les moyens des
autorités et des ayants droit dans la lutte contre le piratage. Hostile au filtrage, les entreprises
de la Silicon Valley s'inquiètent notamment des effets d'un tel dispositif sur la liberté
d'expression.
Se refusant de dire s'il est pour le blocage de ces sites, Eric Schmidt est en tout cas pour une
sanction exemplaire et dure contre les responsables de ces sites. "Il suffit de chercher qui
gagne de l'argent avec ces sites. Parce que s'il y a de l'argent à gagner, les criminels ne vont
pas hésiter. Il suffit donc de les identifier avec nos outils Internet, de les trouver et de les
mettre en prison".
11 Source: http://www.numerama.com/magazine/20875-google-trouve-la-france-trop-centreesur-les-auteurs.html
Publié: le 10 décembre 2011
- As Google Preens in Paris, France Briefly Becomes the Focus of Digital
Optimism
PARIS — Eric E. Schmidt, Google’s executive chairman, and President Nicolas Sarkozy of
France acted like old friends. Karl Lagerfeld, the head designer at Chanel, introduced a new
online-only fashion brand. The Ting Tings gave a private concert at the Louvre for a
gathering of the global digerati at the LeWeb technology conference here.
For a few days last week it seemed that France had stopped worrying and learned to love the
Internet.
Mr. Schmidt demonstrated Silicon Valley’s proficiency for multitasking, shuttling between
Brussels, where he met with European Commission antitrust regulators, and Paris, where he
opened the Internet giant’s new headquarters for southern Europe, the Middle East and Africa.
Google’s move from a plain office building into a palatial, 107,640-square-foot building that
once served as the headquarters of a French railroad is the most visible sign of the company’s
campaign to woo Mr. Sarkozy and other French politicians, who have often complained about
the disruptive effects of the company’s technology.
All that, Mr. Sarkozy said last week, is “the past.”
“Why am I here?” he said during a talk with Mr. Schmidt, to celebrate the opening of the site.
“Why, as president, have I come to Google? It’s a big deal. It wasn’t easy. But I greatly
admire American vitality. I have been criticized enough.”
The good feelings, at least as they were expressed publicly, seemed to be mutual, with a
beaming Mr. Schmidt declaring at one Paris appearance: “We love France.”
According to Mr. Schmidt, the bonhomie extended to Brussels, where he met with Joaquín
Almunia, vice president of the European Commission, who is leading an antitrust
investigation of Google concerning complaints that the company has abused its dominant
position in the Internet search market. Far from being adversarial, Mr. Schmidt said, the tone
of the talks was “very pleasant.”
Since the investigation was opened last year, Google has stepped up its efforts to demonstrate
its contributions to the French — and European — economy. The new Paris headquarters,
acquired at a reported cost of 100 million euros ($133 million), will house a new international
cultural institute and a research and development center.
Mr. Schmidt wasted few opportunities to point out that, at a time when the European economy
was being dragged down by a debt crisis, the technology industry was one of the few potential
sources of growth. Google has said it is in the process of hiring dozens of people in France,
where it already has more than 300 employees, and hundreds more across Europe.
12 Mr. Schmidt also found time to drop in on LeWeb, a technology conference held Wednesday
to Friday in a suburb of Paris, where the atmosphere was similarly upbeat.
At various times the stage was taken over by dancers, a magician and even a man who had run
the Tokyo marathon with a Rube Goldberg-style device that helped him carry four iPhones, a
laptop computer and other technology, all of which enabled him to stream the entire race,
from multiple angles, live over the Internet.
Mr. Lagerfeld also disclosed a love for technology — or, at least, for the accessorizing
potential of certain kinds of gadgets. In an appearance at LeWeb, he said he had no time for email, but added that he owned dozens of iPhones, iPads and iPods.
Natalie Massenet, founder of the online retailer Net-A-Porter, said her company planned to
introduce a new fashion brand in partnership with Mr. Lagerfeld. The brand, Karl, will
become available in January, she said.
Much of LeWeb seemed to be devoted to extolling the potential of “social local mobile”
technology, also known as SoLoMo to the initiated. This is a reference to services like
Foursquare, a mobile application that helps people round up their friends.
George F. Colony, chief executive of Forrester Research, went so far as to declare that the
World Wide Web, as used on a PC running a browser, was a “dying technology.” Mobile
applications, running on smartphones and other devices, are the future, he said.
If there was a familiar ring to this idea, it may have been because many of the presenters at
LeWeb — and a not-insignificant portion of the audience — had flown in from Silicon
Valley, where the “death of the Web” is already an old chestnut.
Many of the presenters made no secret of their purpose at LeWeb: to try to raise funds. While
venture capitalists in Silicon Valley might have heard their pitches before, there were at least
a few European moneybags in attendance, too.
Niklas Zennstrom, a co-founder of the Internet telephony company Skype, picked up on a
comment by Mr. Schmidt, who had said at LeWeb that he thought it would be good if a rival
to Silicon Valley might emerge elsewhere. Mr. Zennstrom, a Swede, said more than half of
the investments by the venture capital firm he runs, Atomico, were in Europe, though he
added that he was looking elsewhere, too.
“Every day, the likelihood of great companies coming from other places around the world is
increasing,” he said. “If you look ahead five years, the growth won’t be in Europe or the
United States but in emerging markets.”
Source : http://www.nytimes.com/2011/12/12/technology/12iht-leweb12.html?_r=1
Publié le 11 décembre 2011
- [Google France] Inauguration de nos nouveaux bureaux à Paris
L’année dernière, notre président exécutif Eric Schmidt avait promis d’ouvrir un centre de
recherche et de développement en France.
13 Aujourd’hui, Eric est de retour à Paris pour inaugurer nos nouveaux bureaux de 10 000 mètres
carré, situé dans un immeuble du 19ème siècle à proximité de la gare Saint-Lazare. Ces
bureaux seront notre quartier général, non seulement pour nos activités en France, mais aussi
pour l’ensemble de nos activités en Europe du sud, au Moyen-Orient, et en Afrique.
Le président français Nicolas Sarkozy nous a honoré de sa présence. « Pourquoi, en tant que
Président, ai-je décidé de venir chez Google ? » a-t-il demandé à un auditorium plein à
craquer. « J’aime les Etats-Unis, où tout est possible quelles que soient vos origines« .Le
président a également lancé la chaîne officielle YouTube du Palais de l’Elysée, et sa visite
chez nous a été retransmise en direct sur YouTube Live.
Le président a participé à une visioconférence sur Google+, afin de répondre à des questions
de Googlers francophones du monde entier (« quelle heure est-il chez vous ? » a t-il demandé
à quelqu’un en Californie). Plus sérieusement, il a exprimé sa reconnaissance pour Google qui
s’est implanté profondément dans le paysage Web français. « Lorsque j’ai rencontré Eric pour
la première fois, nous avons eu une conversation plutôt franche« , s’est-il souvenu. « Je lui ai
demandé si Google allait continuer à gagner de l’argent en France sans investir. Je lui ai dit
que Google devait s’implanter réellement en France.
«Nos nouveaux bureaux de Paris sont à l’image de l’une des économies numériques
européennes connaissant la plus forte croissance. Selon une étude récente du cabinet
McKinsey que nous avons sponsorisé, le Web a représenté 3,2% du PIB français en 2009, et a
créé plus de 700 000 emplois sur ces 15 dernières années. D’ici 2015, McKinsey prévoit une
croissance de la contribution du Web au PIB français à 5,5%, ainsi que la création de 450 000
emplois supplémentaires. Afin d’encourager la croissance de l’économie numérique en
France, nous avons lancé un Startup Café, une plateforme en ligne proposant informations et
outils pour les entrepreneurs.
Nos projets d’investissement en France sont ambitieux, et vont bien au delà des nouveaux
locaux. Nous allons renforcer notre présence dans le pays en recrutant parmi les ingénieurs
français les plus talentueux, et en investissant dans de nouveaux projets, dont un en
partenariat avec le CNRS.
La France est un leader culturel mondial, et nous travaillons dur pour collaborer avec les
écrivains, les réalisateurs et les musiciens français. Au cours de l’année précédente, nous
avons conclu un accord avec le plus grand éditeur français, Hachette, pour numériser et
vendre les livres qui ne sont actuellement plus imprimés. YouTube a de son côté signé
plusieurs partenariats avec les principales maisons de disques, et notre nouvel Institut Culturel
sera situé dans les bureaux parisiens.
Juste avant de partir, le président Sarkozy a loué notre dynamisme nous a souhaité bonne
chance dans nos futures activités, et a terminé par une promesse : « J’espère que cette
inauguration est la première d’une longue série. Si vous m’invitez pour l’ouverture d’un
nouveau bâtiment, je viendrai ».
Source : http://www.goopilation.com/2011/12/google-france-inauguration-de-nos-nouveauxbureaux-paris.html
Publié le 12 décembre 2011
- Google Earth : Paris modélise son futur
14 Survoler Paris et sa région jusqu’au port du Havre, planer au dessus de la Défense telle qu’elle
sera dans quelques années, découvrir le futur quartier des Halles d’un peu plus près... La
« maquette numérique » Paris, métropole 2020, présentée hier au sein du Pavillon de
l’Arsenal, la structure municipale chargée de documenter et d’exposer l’histoire urbaine de la
capitale française, est ambitieuse et se dédouble en ligne dans un add-on de Google Earth à
télécharger.
Dans sa version physique, elle est vaste de 37 mètres carrés et se compose de 48 écrans posés
à plat, à l’image des maquettes traditionnelles en plâtre qui prennent la poussière dans tous les
offices du tourisme de France (un sort auquel n’échappe pas la vieille maquette du Pavillon de
l’Arsenal, déplacée dans un recoin après presque vingt ans de bons et loyaux services).
Autour, plusieurs pupitres tactiles permettent de naviguer dans la carte. Sous les écrans, 17
ordinateurs font tourner 48 versions de Google Earth. Le rendu est étonnamment fluide : on se
promène au doigt de Bercy à Montmartre, de la friche du pont Cardinet au quartier de la
Bibliothèque nationale de France.
Les détails du futur quartier de la gare d’Austerlitz. CC BY Sophian Fanen
Sur l’écran géant, les monuments et grands bâtiments parisiens sont mappés en 3D, les autres
devant l’être au fur et à mesure grâce à l’aide des internautes (un peu geek et un peu
courageux) de la communauté Google Earth. On trouve aussi le tracé des lignes de métro et de
RER, les gares et les stations Vélib’. Ça c’est pour l’existant, impressionnant à cette échelle
mais qui n’est après tout qu’un Google Maps géant.
Une couche de données supplémentaire y ajoute une localisation détaillée des quartiers en
cours de rénovation dans la ville, qui fait apparaître dans leur environnement urbain des
bâtiments tels qu’ils seront une fois construits. C’est notamment le cas de la tour Phare de La
Défense, qui doit pointer à près de 300 mètres de hauteur en 2016. Chaque bâtiment virtuel ou
projet global (1300 sont accessibles pour ce lancement) est accompagné d’une fiche
d’informations — qui ne sont malheureusement pas toujours à jour.
« Lorsque nous avons commencé à réfléchir à notre nouvelle exposition permanente, Paris, la
métropole et ses projets, qui quitte les seules limites de la capitale pour englober toute sa
grande région, il nous a paru nécessaire de travailler également sur une maquette moderne, »
explique Dominique Alba, la directrice générale du Pavillon de l’Arsenal. Quelques salariés
du bureau parisien de Google ont rejoint ce projet, y travaillant pendant les fameux 20% de
temps que chaque googler peut attribuer à des projets personnels, avant que la maquette
numérique de Paris ne devienne un projet officiel de la marque. La technologie à 48 écrans est
quant à elle fournie par l’équipementier urbain Decaux.
« Nous avons travaillé avec Google USA, qui nous a fourni la toute dernière actualisation des
images satellites de Paris, mises en ligne la semaine dernière, détaille Pierre Lebeau, en
charge du dossier chez Google France. En y ajoutant la visualisation du Paris à venir, c’est la
première fois que nous créons une carte capable d’afficher non seulement le passé et le
présent d’une agglomération, mais aussi son futur. » Un avenir quasi acquis, puisque seuls les
projets qui ont déjà un permis de construire sont choisis pour apparaître.
La fusion de cette technologie avec les données fournies par le Pavillon de l’Arsenal, reprises
d’acteurs parisiens comme les bailleurs (publics et privés) ou la RATP, est encore en
construction mais laisse entrevoir des possibilités profondes. Dans la version en ligne, les
internautes peuvent ainsi utiliser l’API de Google Earth pour y ajouter n’importe quelle
15 couche supplémentaire de données, désormais de plus en plus faciles à exploiter grâce à
l’ouverture en cours de portails de données publiques.
Source : http://www.ecrans.fr/Paris-modelise-son-futur,13722.html
Publié le 13 décembre 2011
-Et si Google s'était installé en France pour mieux appréhender le français
?
Depuis l'annonce et surtout l'inauguration des bureaux, l'installation de Google en France fait
délirer.
Quelques uns quand même se demandent ce que vient faire Google dans un pays qui se
rapproche chaque jour de l’Union Soviétique dans ses derniers soubresauts (blague à part,
c'est un peu vraiment la même chose: pouvoir aware, gens plus du tout concernés par la
politique, indicateurs économiques basiques en live, pays en décomposition économique,
industrie en décomposition tout court, passe-droit et magouilles pour les demi-sels et malins
en tous genres..).
Etrangement, personne (ou on l'a raté) n'a pensé que Google pouvait avoir comme intérêt à
ETRE en France: la langue française..
Certes la langue française est une langue minoritaire mais parmi les langues minoritaires, elle
garde une certaine importance. Le français est parlé en France (officiellement du moins) par
64 millions de personnes, suivies de près par 62 millions de Congolais (hé oui, on l'ignore
mais le pays le plus francophone n'est pas forcément la France..). Viennent ensuite nos
"provinces" du Québec, de la Wallonie, de la Suisse et autres contrées.
Pour Google, le français s'est appris via les algorithmes et de petits développements
spécifiques, en regard de ce qui est fait pour l'anglais.
Les observateurs des changements de Google savent bien que chaque fois qu'un changement
notable intervient chez Dieu.. son impact dans le Google "francophone" est différent.
Exemple avec Panda qui a ravagé des sites anglophones et n'a eu finalement comme effets
dans le Google francophone que de faire se réveiller quelques webmasters restés dans le
20ème siècle ou qui abusaient vraiment trop du manque de contenu sur certains sujets..
Jusqu'à présent, Google n'a pas trop "cherché" en France car notre fameuse exception
culturelle faiT que Google régne sans qu'aucun moteur local ne puisse le concurrencer
(étrange non ?).
Google a été fondé et est tenu par des ingénieurs, et non des marketeurs ou commerçants. Tôt
ou tard, les détails sont regardés et les coins fouillés.
Voici donc peut-être venu le temps pour Google d'appréhender de manière plus profonde les
spécificités de la langue française afin d'être conforme à ce qui est dit et répété depuis le début
mais que certains ont du mal à intégrer: Content is king !
16 Pour mieux servir les internautes et leur fournir le plus près possible de la première page des
résultats les "bonnes" réponses à leurs requêtes, il faut vraiment connaître quelques
spécificités de la langue, notamment dans un pays où il y a beaucoup d' "écrivains", où l'on
considère ce qui est écrit sur le web comme de l'écrit et non comme une troisième voie entre
oral et écrit avec des conséquences évidentes sur la différence d'appréciation de "qualité" et
"pertinence" par rapport à l'appréciation de ces termes en langue anglaise vue par Google.
Source : http://www.tubbydev.com/2011/12/et-si-google-s%C3%A9tait-install%C3%A9-enfrance-pour-mieux-appr%C3%A9hender-le-fran%C3%A7ais-.html
Publié le 13 décembre
- Google DataViz : la data visualisation au coeur des Elections 2012
C’est mardi soir qu’avait lieu la remise des prix du concours DataViz – Elections 2012
organisé par Google France. L’initiative est inhabituelle pour la division française de Google
qui a surtout une importante équipe d’ingénieurs mais une petite équipe de communication.
La compagnie a pourtant réassuré les espoirs qu’elle place dans l’Internet ouvert, l’Open Data
étant vu comme ayant « un rôle clé à jouer dans la démocratisation de l’information
politique », selon Raphaël Goumain, responsable marketing B2C. Google France veut donc
apporter une impulsion au monde des développeurs pour promouvoir l’Open Data afin de voir
apparaître de nouveaux outils permettant aux citoyens de mieux s’informer sur la campagne.
L’idée est donc véritablement de modeler le futur de l’information et surtout d’améliorer sa
digestion par le grand public. Le résultat, ce sont 6 applications sélectionnées par un jury
d’experts, qui vont utiliser les données accessibles de services comme Twitter pour donner
une nouvelle visualisation à cette information.
17 MediArena : le service gagnant de ce concours s’intéresse au traitement réservé par les grands
titres de la presse française sur les candidats et les thématiques de la campagne. En effet, un
problème de polarisation des médias français avait été évoqué lors de la dernière campagne
présidentielle, MediArena propose de visualiser concrètement ces données dans une interface
claire et agréable. Et la fine équipe à l’origine de MediArena n’a pas réalisé cette application
uniquement dans le but de remporter le voyage à Mountain View afin de visiter le Googleplex
: en effet, ils ont bien l’intention d’améliorer ce service pour ensuite l’adapter à d’autres sujets
chauds de l’actualité.
Partie2Campagne : propose des cartes interactives permettant de comparer les discours des
candidats avec la réaction de la presse.
Politweet : permet de comparer les thématiques abordées dans les discours des candidats,
mais aussi de montrer quel parti politique s’attaque directement à quel autre.
ThematTweets2012 : met en avant la corrélation de thèmes entre les candidats ainsi que les
thèmes évoqués selon leur couleur politique
Retwhit : répertorie les messages des candidats qui sont les plus partagés sur Twitter. Cela
permettra de voir quels candidats ont une bonne utilisation de ce réseau social et savent se
faire relayer sur ce média : la conclusion étant qu’il s’agit rarement des grands favoris de cette
campagne.
BubbleT : montre de manière ludique et en temps réel le nom des candidats qui sont le plus
mentionnés, afin de voir qui fait le plus parler de lui sur Twitter.
De manière assez amusante, nous avons pu nous rendre compte qu’aucun des services
présentés ci-dessus n’avaient été créés en ayant un quelconque contact avec un journaliste. En
réalité, en règle générale, les initiatives françaises dans le domaine du data journalism sont
très rarement le fait de journalistes ou organes de presse.
18 Nous ne pouvons qu’espérer une évolution de cet état de fait avec la nouvelle génération de
journalistes notamment issus de cette promotion de l’école de journalisme qui a participé au
projet de chaîne YouTube Election 2012 en partenariat avec l’AFP & Twitter.
Source : http://www.presse-citron.net/google-dataviz-la-data-visualisation-au-coeur-deselections-2012
Publié le 14 décembre 2011
- Google's Controversial—and Growing—Role in French Politics
The American tech giant is unpopular in France, so why is Sarkozy, who faces poor prospects
for reelection, suddenly courting them?
Google CEO Eric Schmidt and French President Nicolas Sarkozy at Google's new France
headquarters / AP
Of all the companies that might become intimately associated with a French president's
reelection campaign, you might not have thought Google would take the lead. Now, President
Nicolas Sarkozy has done an about-face on the company -- which he'd previously criticized -attending a massive inauguration celebration for Google's new headquarters in France last
Tuesday. Scorn is flowing from the French media over the alliance. Google, say the critics, is
not just a privacy defiler, but a tax evader.
Up until last week's headquarters inauguration, Sarkozy had been relatively critical of the web
giant. A year ago, reports Le Nouvel Observateur, he attacked web companies like Google for
installing themselves in Ireland, advantageous for tax purposes. These companies "don't pay
enough in taxes in France," he declared, suggesting further regulation. It's become such a hot
topic that the French media can refer simply to a "Google tax" among the various options on
the table.
19 But Sarkozy is also facing some tough poll numbers in the upcoming elections. With low
approval ratings and worrisome economic forecasts, he's clearly looking to recapture that
spirit of dynamism that carried him into the presidency the first time around. Apparently, that
means courting American web companies. Thus the bizarre display described by The New
York Times from the new headquarters' opening:
"Why am I here?" [Sarkozy] said during a talk with Mr. Schmidt, to celebrate the opening of
the site. "Why, as president, have I come to Google? It's a big deal. It wasn't easy. But I
greatly admire American vitality. I have been criticized enough."
The good feelings, at least as they were expressed publicly, seemed to be mutual, with a
beaming Mr. Schmidt declaring at one Paris appearance: "We love France."
Certainly, Schmidt has been doing his part to make this rapprochement a bit easier: The Times
also notes that, since the European Commission began its antitrust investigation of Google
last year, the company "has stepped up its efforts to demonstrate its contributions to the
French--and European--economy." It's an obvious approach: nothing effects a political
turnaround like the shimmer of new jobs. And Schmidt has been eager to soothe specifically
French worries about taxes, giving an interview to French paper Libération after the
headquarters party, wherein he declared, "Google respects the law. We do not steal." He also
got a few glowing words in about his new friend, Sarkozy.
I like him a lot. He's funny, he's got spirit, he talks a lot and smiles always at women, it's very
French (laughs). But he is above all concerned in letting France remain competitive in the
new, globalized world. I think he's right.
But Google isn't the only stop on Sarkozy's road to becoming the web's greatest champion.
And, in case you didn't get this from the near-endorsement praise in Libération, the warm
sentiments between Sarkozy and Google reported by The New York Times are nothing to the
over-the-top endearments at the event, as reported by French papers. Sarkozy also apparently
took the opportunity to gush more broadly about the web, about "greater transparency" and
technology "without which there would be no Arab revolutions." The next day, he also
received the big-shots of the French LeWeb conference at the Elysée Palace.
The message has come through loud and clear. "The battle for 2012 involves, more than ever,
the digital," acknowledged Le Nouvel Observateur. "Nicolas Sarkozy has understood that."
As well he should: just back in September, Sarkozy fell victim to a Google bomb campaign,
where Internet users managed to make his Facebook page the top result for the search term
"asshole" (in French, "trou de cul").
Sarkozy, though, is also getting some serious flak for his born-again webbism. Google may
glow with the promise of growth, and LeWeb with the dream of a Silicon Valley in France,
but not everyone's willing to forget the darker side of American web companies. Wednesday,
law and political science professor Thomas Clay published in Le Monde a scathing review of
Sarkozy's "methodical seduction of each class of voters" -- in this case, the young and digital.
Sarkozy's appearance at the Google party, he writes, offered a "morally and economically
troubling message." Why? "This firm is, beyond its powers of innovation, the incarnation par
excellence of fiscal irresponsibility, abuse of a dominant position, and a menace to global
democracy." Clay, at least, has not forgotten Google's base in Ireland -- and what he views as
a shockingly low global tax rate -- its pending antitrust investigation, or its increasingly
suspect search results. He writes, "Controlling the visible and the hidden on the Internet, the
20 firm uses its power to favor its commercial interests" while claiming it is advancing "quality"
on the web.
"Our information capacity online is almost solely in the hands of a gigantic advertising
agency," protests Clay. "We need, in contrast to Nicolas Sarkozy, to combat this monopoly in
the name of protecting our own country's enterprises against predators and [in the name of]
the defense of our fundamental liberties and our democracy."
It will be interesting to see if one of Sarkozy's opponents finds a way to crib Clay's message -and the French outrage it represents -- for their campaign.
Source : http://www.theatlantic.com/international/archive/2011/12/googles-controversialand-growing-role-in-french-politics/250040/
Publié le 16 décembre 2011
- Google France renforce ses liens avec le monde académique
Google France et l’Institut Télécom ont conclu jeudi un nouvel accord de partenariat
académique salué par Eric Besson, ministre en charge de l’industrie, de l’énergie et de
l’économie numérique.
La signature jeudi d’un nouvel accord de partenariat entre l’Institut Télécom et la société
internet Google France renforce les liens entre les mondes académique et professionnel.
« L’Institut Télécom conduit une politique soutenue pour rapprocher l’enseignement de
l’ensemble de ses écoles au plus près de la recherche, de l’innovation et de l’industrie du
numérique. Je salue ce nouveau partenariat, conclu avec un acteur mondial de l’internet, qui
souligne l’excellence de ses formations et de ses laboratoires, et conforte la dimension
internationale de son développement », a déclaré par voie de communiqué Éric Besson,
ministre de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique.
Google partenaire fondateur de la Fondation Télécom
À travers cet accord, la filiale française de la société internet devient l’un des partenaires
fondateurs de la Fondation Télécom, qui sera amené à soutenir la formation, la recherche et
l’innovation technologique au sein de l’Institut. Ce dernier regroupe 6 écoles (Télécom
ParisTech, Télécom Bretagne, Télécom SudParis, Télécom Ecole de Management, Télécom
Lille1, Eurecom) et leurs laboratoires.
Y travaillent près de 5500 étudiants, dont 38 % d’étudiants étrangers, et plus de 1900
personnels de recherche. Parallèlement, depuis l’année 2000, quelque 430 entreprises ont
bénéficié des services proposés par les incubateurs de l’Institut. Quant à la Fondation, elle
réunit entreprises et diplômés, et peut participer au financement de bourses et programmes de
formation aux TIC.
Dans cet environnement, Google a notamment été séduit par le programme « futur et ruptures
» qui vise à soutenir des projets de recherche « sur des sujets qui ne sont pas immédiatement
liés à un besoin du marché ». Dan Teodosiu, directeur du centre de R&D parisien de Google,
s’est déclaré satisfait de la signature de ce partenariat.
21 Il a ajouté souhaiter que le centre de R&D de Google à Paris puisse « continuer à développer
des échanges et des partenariats constructifs avec d’autres établissements d’excellence tels
que celui-ci, en France et en Europe ».
Source : http://www.silicon.fr/google-france-renforce-ses-liens-avec-le-monde-academique69023.html
Publié le 23 décembre 2011
-Google condamné en France pour injures publiques
Une entreprise lyonnaise a fait condamner le géant Google : son moteur de recherche
suggérait à l’internaute d’accoler le terme "escroc" au nom de l’entreprise. Google a le devoir
d’exercer un contrôle humain sur ce genre de fonctionnalité, estime la justice.
Le jugement de première instance a été confirmé à la mi-décembre par la cour d’appel de
Paris : Google devra verser 50.000 euros de dommages et intérêts à la Lyonnaise de Garantie.
Le moteur de recherche Google Suggest suggérait aux internautes d’associer le terme "escroc"
au nom de cette entreprise.
L’entreprise avait saisi la justice, estimant que cette suggestion portait atteinte à sa réputation.
"Simple algorithme fonctionnant de manière automatique", se défendait Google. Mais pour la
cour d’appel, Google Suggest, "par sa soudaineté, imprévue pour l’internaute, impose cette
expression en elle-même injurieuse" et les sociétés en charge de communication sur le net ne
peuvent l’ignorer sous "prétexte d’évolution technologique". Les juges estiment en outre que
Google a le devoir d’exercer un "contrôle humain" sur cette fonctionnalité.
En septembre 2010, Google avait déjà été condamné pour des faits similaires. Un particulier
avait saisi les tribunaux car le moteur de recherche suggérait d’associer à son nom le
qualificatif "violeur".
Source : http://www.franceinfo.fr/justice-moteur-de-recherche/google-condamne-en-francepour-injures-publiques-483455-2011-12-29
Publié le 29 décembre 2011
-SEO : Google frustre la France : Les condamnations s'enchainent
La justice française s'attaque de pied ferme au référencement. Indexer du contenu de
manière automatique, chez nos voisins, c'est un crime !
De plus en plus de procès autour du référencement se sont déroulés en cette fin d'année 2011.
Ces condamnations, un mauvais présage pour la liberté d'expression, ne semblent pas tout à
fait étrangères à la volonté du président Sarkozy de sanctionner toujours plus durement les
adeptes du téléchargement illégal. Car soulignons-le : en France, le simple fait de regarder un
film en streaming, est condamnable !!!
22 Le rôle de Google
Mais qu'est-ce qu'à à voir Google dans tout cela ? Le premier moteur de recherche au niveau
mondial commet l'erreur d'indexer du contenu disponible sur la toile (sic). Et cela, au dire de
la droite et de la justice française, ça devrait être condamnable. Une commission spéciale a du
reste été créée pour "étudier les problèmes économiques et juridiques posés par le
référencement" (Source : Latribune.fr). Toujours est-il qu'à l'heure actuelle, Google semble
devoir contrer à lui seul plus de procès que les véritables acteurs de l'illégalité. Exemples.
Google et Prisma Presse condamnés
Google a été condamné à travers son service Adwords pour avoir autorisé, à travers son
service, le pointage d'un lien vers le site web Gala.fr (Source : Lesinrocks.com). Pour la petite
histoire, c'est une photo d'Olivier Martinez, qui aurait supposément trompé sa petite amie, la
chanteuse Kylie Minogue qui a déclenché la polémique. Il s'agissait donc d'une affaire d'Etat,
d'où la condamnation du moteur ! A ce rythme, Google se verra bientôt dans l'obligation de
payer une tribu de journalistes people pour vérifier toutes les informations paraissant en
France. Probablement un nouveau plan de nos voisins pour sauver l'emploi...
Les référenceurs mis en bière
A noter aussi la condamnation récente des personnes pratiquant un référencement jugé trop
conséquent, avec en exemple l'amende de 10 000 € infligée à Saveur Bière. Le fait de
posséder quelques dizaines de noms de domaines ciblant un champ d'activité précis, et d'en
faire usage, est désormais... un crime ! (Source : frenchweb.fr)
Google Suggest condamné
Non contents de s'être attaqué à Google et à ses utilisateurs, les juges français viennent de
passer à l'assaut du service Google Suggest, service accusé d'"injures publiques" (Source :
Clubic.com)
Google Suggest "proposait l'expression « lyonnaise de garantie escroc » à l'internaute à partir
du moment où celui-ci avait au moins tapé « lyonnaise de g »".
La proposition de Google Suggest est pourtant probablement liée à la fréquence de
l'expression tapée dans les moteurs. La nouvelle enrage les blogeurs, qui sont de plus en plus
nombreux à dénoncer la censure pratiquée par les autorités françaises.
Le web remis en question
Doit-on condamner ceux qui produisent du contenu illégal, ou ceux qui les indexent ? Telle
est la question à laquelle tentent de répondre, au demeurant fort mal, la justice française. La
censure, sans véritable logique, pratiquée à l'heure actuelle, rend compte surtout des
balbutiements de la justice française dans le domaine du web. Va-t-on condamner les
opérateurs téléphoniques pour les injures, voire les menaces, qu'ils contribuent, de par leur
service, à répandre ? Va-t-on s'attaquer à la Poste, responsable de nombreux transports
douteux ? Les seuls responsables sont les personnes utilisatrices des services, seules à être
condamnables.
Nous conclurons sur une sage parole du directeur technique de hemmer.ch SA, qui affirmait il
y a peu avec beaucoup d'humour, à notre aimable clientèle : "Si vous souhaitez garder privé
un contenu informatique, imprimez-le, détruisez sa trace numérique et stockez-le sous votre
matelas."
23 Internet est le lieu de diffusion du contenu par excellence. S'attaquer aux diffuseurs est
contraire à la dynamique même de l'outil.
Source : http://www.hemmer.ch/home/actualites/developpement-dactualites/article/126/seogoogle-frustre-la-france-les-condamnations-senchainent-7085.html
Publié le 29 décembre 2011
24 Thème 1
BUSINESS DES MEDIAS (VIE DES ENTREPRISES
ET DES INSTITUTIONS CULTURELLES,
NOMINATIONS IMPORTANTES)
(Agnès Brossier)
Focus thématique : Crise de la presse écrite
En 2008 ont eu lieu les Etats généraux de la presse écrite, intitulés : « Les nouveaux modèles
de la presse face au choc d’Internet », dont l’objectif était de trouver des solutions afin de
sauver le secteur. Le problème constaté était la diminution des ventes face à la montée du
numérique, l’accès de plus en plus simple à une presse gratuite sur internet grâce à des
nouveaux supports tels que l’Ipad et de ce fait, la baisse de la publicité.
Deux ans plus tard, la situation s’est
aggravée, comme nous pouvons le voir sur
ces deux graphiques nous montrant
l’évolution de la diffusion de la presse
papier sur ces 10 dernières années.
La presse dite traditionnelle va mal. C’est un
fait. Mais certains chiffres montrent que
cette crise n’est pas due au exclusivement à
l’arrivé du web.
25 Selon le graphique ci-dessus, en 1945, les quotidiens nationaux étaient au nombre de 26, pour
un tirage de 4,6 millions d'exemplaires chaque jour.
En 2010, ils n'étaient plus que 10 pour un tirage quotidien de 1,8 millions d'exemplaires. Une
chute de 60% en 65 ans, mais qui a commencé bien avant l'apparition de l'information sur le
web.
En 80, on ne comptait plus que 12 quotidiens (tirage 2,9 millions) et en 96 ils n’étaient plus
que 10 (tirage 2,1 millions) soit une chute de 17% en 16 ans.
Entre 2005 et 2010, alors que le web explose véritablement, la chute des ventes des quotidiens
ralentit. Leur tirage à diminué de 4% en 5 ans.
Ici, nous pouvons nous demander si les responsables ne sont pas les quotidiens eux-mêmes,
qui ne se sont pas adaptés aux attentes de leurs lecteurs. En effet, depuis le 27 janvier 2010
date de la présentation de l’Ipad par Steeve Jobs, une remise en cause des supports de la
presse écrite est nécessaire.
D’un côté, certains noms de la presse on repenser l’offre éditoriale de leur version
papier. Les nouvelles formules sont partiellement subventionnées par l’Etat. Ce
renouvellement permet d’augmenter les ventes seulement quelques mois. Le graphique cidessous nous montre la diffusion de quatre quotidiens français de 1 mois avant à 2 mois après
la sortie de la nouvelle formule.
Aujourd’hui, ces nouvelles formules ne
servent qu’à freiner l’érosion du lectorat,
mais ce n’est pas une bonne solution sur du
long terme.
Selon Walter Bouvais, directeur de
publication, « La lecture de la presse tous
supports confondus augmente, c'est la diffusion de la presse papier payante qui baisse. Cela
prouve que la demande d'information est toujours là ».
Au final, il semble que ce soit vers le numérique que le secteur semble le plus avoir évolué.
Les sites web ont obtenu un statut d’éditeur en ligne qui leur donne les mêmes droits et devoir
que les journaux papier et de nouveaux supports de lecture se développent.
D’autres parts, l’Ipad et les nouvelles tablettes numériques apparaissent pour certains
comme les déclencheurs d’une nouvelle consommation.
Les tablettes peuvent renouveler l’intérêt des lecteurs, grâce à leur grand écran, la couleur, le
tactile, l’accès à internet et la possibilité d’inclure du multimédia. De plus, par le biais de ces
tablettes, les éditeurs ont la possibilité de faire payer leur contenu. Les quotidiens peuvent
choisir de créer une application à part entière reprenant l’image de leur version papier ou de
leur site internet. Ou alors, les quotidiens peuvent passer par le kiosque à journaux d’Apple.
Dans ces deux derniers cas, ces nouveaux supports sont capables de satisfaire à la fois les
26 lecteurs par un support innovant, les investisseurs du fait du grand nombre d’utilisateur et de
ce fait les éditeurs.
Néanmoins, quelques points négatifs noircissent le tableau : Apple prend une commission de
30% sur les accès payant, interdit aux lecteurs de souscrire des abonnements hors de son
système de paiement et fixe les grilles tarifaires. Ainsi, les contraintes sont encore plus fortes
que celles connu avec l’impression et la distribution.
Malgré tout, depuis 2010, les tablettes ont réellement changé l’accès à l’information et à la
technologie auprès du public et un nouveau business modèle s’offre à la presse écrite. Les
éditeurs peuvent vraiment tirer profit de ce nouveau support et pourquoi pas, espérer sortir de
la crise qui les touche.
- Les journalistes économiques de «L'Expansion» vérifient les chiffres de
leur direction et n'y trouvent pas le compte
La rédaction de L'Expansion ainsi que d'autres salariés du groupe Express-Roularta qui édite
le titre ont observé une journée de grève, jeudi 1er décembre pour protester contre «le
dépeçage de L'Expansion». Le groupe de presse a, en effet, annoncé au début de la semaine
un projet de fusion de la rédaction de L'Expansion avec le service économique de L'Express et
un recentrage éditorial sur du contenu froid (de l'analyse macro-économique, essentiellement)
pour laisser au site Web le traitement de l'actualité chaude. «On peut d'ailleurs se demander si
cette opération ne cherche pas avant tout à fournir un relais temporaire de croissance à
L'Express quitte à démanteler L'Expansion. Selon la nouvelle formule, L'Expansion deviendra
un magazine sans rédaction, sans consistance, sans enquêtes micro-économiques, sans
enquêtes terrain, bref sans grande valeur ajoutée journalistique», dénonce un journaliste de
L'Expansion.
Pour la période 2010-2011, le mensuel a vendu en moyenne 137.412 exemplaires (chiffres
OJD), ce qui représente une baisse de 4,96% de sa diffusion. «Le problème de L'Expansion,
plaide de son côté Christophe Barbier (direction de L'Express) dans une interview aux Echos,
ce n'est ni le niveau de ses ventes, ni celui de ses recettes publicitaires. C'est d'abord sa
structure de coûts: la masse salariale y représente 45% de son chiffre d'affaires, contre 21% à
L'Express par exemple.» La rédaction de L'Expansion conteste ce chiffre: «Le ratio masse
salariale / chiffre d'affaires est en réalité inférieur à 30 %, charges patronales et salariales
incluses et quel que soit le périmètre retenu», explique-t-elle. Mais surtout «ce ratio est
d’autant moins significatif que la baisse du chiffre d’affaires a largement été orchestrée par la
direction. Elle a réduit la présence de L’Expansion en kiosque au point que le magazine n’est
plus aujourd’hui vendu que dans un kiosque sur deux en moyenne. Pour réaliser des
économies sur la rémunération des agences de presse et de photo, elle a volontairement fait
passer fin 2009 le tirage de L’Expansion sous la barre des 200 000 exemplaires.»
«Le titre n'a pas été suffisamment réorganisé lorsqu'il est passé de bi-mensuel à mensuel, en
2002», poursuit Christophe Barbier. «C’est inexact, rétorquent encore les journalistes: entre
2002 et 2011, ses effectifs sont passés de 47 cartes de presse à 27.»
27 Les syndicats CGT, CFDT, SNJ, Sud, FO demandent «un moratoire immédiat sur les
décisions sociales et éditoriales concernant L'Expansion» et que la direction «s'engage à
maintenir une rédaction dédiée pour la réalisation du mensuel».
Source : http://www.mediapart.fr/journal/economie/021211/les-journalistes-economiques-delexpansion-verifient-les-chiffres-de-leur-di
Publié le 2 décembre
- "France-Soir", version papier, c'est terminé
Le quotidien "France-Soir" va devenir un site d'information sur Internet, ce qui implique le
licenciement de 89 personnes.AFP/JEAN AYISSI
France-Soir n'aura pas eu droit à son véritable "dernier numéro". Alors que devait paraître,
jeudi, l'ultime édition du quotidien en version papier, la direction a jeté l'éponge. "Les
conditions ne sont pas réunies pour réaliser sereinement, aujourd'hui, une (formule) de
qualité, dans les conditions éditoriales requises", a fait savoir Alexandre Pougachev,
propriétaire du journal, dans un communiqué interne, adressé à son personnel.
Source :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/14/france-soir-version-papier-cest-termine_1618609_3234.html#xtor=RSS-3208
Publié le 14 décembre 2011
- France-Soir, c'est fini
Le coup de force du syndicat InfoCom CGT a empêché la tenue d'un CE crucial pour sauver
le titre. France-Soir ne paraîtra plus. 89 emplois devraient disparaître avec le journal, qui
n'existera plus que sous une version numérique.
France-Soir ne paraîtra plus. Le quotidien lancé en 1944, dont la fin de la parution en
kiosques avait été fixée au 15 décembre par son propriétaire, Alexandre Pougachev, s'est
finalement éteint aujourd'hui.
Ce sont des journalistes de France-Soir qui l'ont eux-mêmes fait savoir sur Twitter, ce
mercredi matin.
Cet arrêt anticipé est une conséquence directe du coup de force mené ce mardi par une
centaine de membres du syndicat InfoCom CGT extérieurs au journal, qui ont investi pendant
quelques heures le siège de France-Soir, sur les Champs-Elysées, laissant les lieux dans un
état désastreux. Des actes de vandalisme ont été signalés, des milliers d'exemplaires du
journal ont été répartis sur la chaussée avoisinante.
L'action s'est produite sous les yeux des salariés du quotidien, médusés. Dans un communiqué
diffusé ce mardi soir, une cinquantaine d'entre eux a condamné "vigoureusement cette
opération violente avec dégradation de matériel, des locaux de leur journal, ce mardi, par un
commando de personnes extérieures se réclamant d'une centrale syndicale". "Cette opération a
été menée sans concertation et sans l'accord des salariés, qui s'étaient, au contraire, prononcés
28 à plusieurs reprises contre de telles actions susceptibles de nuire aux négociations sociales en
cours, visant à sauver des dizaines d'emplois", précise le document.
CE annulé, rédaction condamnée
Les militants d'InfoCom CGT ont agi sur demande de leur représentant au sein de FranceSoir. L'objectif était clair : il s'agissait d'empêcher la tenue d'un ultime comité d'entreprise
destiné à tenter de sauver le titre avant la mise en place du plan social décidé par Pougachev,
prévoyant la suppression de 89 postes.
Rappelons que France-Soir est sous protection de la justice (clause de sauvegarde) jusqu'à la
fin de l'année. Alexandre Pougachev avait annoncé en octobre dernier l'arrêt de l'édition
papier pour le 15 décembre. Cette décision s'accompagnerait de la suppression de 89 emplois
sur 127, afin de faire un France-Soir 100% Web.
Source :
fini_1061536.html
http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/france-soir-c-est-
Publié le 14 décembre 2011
- "France Soir" disparaît des kiosques
"France-Soir" disparaît des kiosques, sans même avoir eu le temps de réaliser son "dernier"
numéro. La direction du quotidien a annoncé mercredi aux salariés sa décision d'interrompre
l'édition papier du journal, qui continue désormais sur Internet uniquement.
Le quotidien n'ayant pu paraître mercredi, l'édition de mardi restera sans doute comme
l'ultime du journal, rongé par des difficultés financières depuis des années après l'époque
mythique de Pierre Lazareff.
"J'ai le regret de vous annoncer que nous avons décidé d'interrompre l'édition papier de
France-Soir", écrit le président du journal Alexander Pugachev dans un mail adressé aux
salariés que l'Associated Press (AP) a pu consulter. "France-Soir ne s'arrête pas pour autant. Il
continue à suivre l'actualité et à proposer son information, sur son site internet, avec la
contribution de l'ensemble de la rédaction", assure le propriétaire du titre, fils d'un oligarque
russe.
Le jeune patron de "France-Soir" avait tenté de relancer le titre à coups de nouvelles formules
et de dizaines de millions investis. Le tirage avait augmenté pendant un temps, mais restait
loin des 150.000 à 170.000 exemplaires qu'espérait Alexandre Pugachev il y a un an, avec
l'objectif d'atteindre l'équilibre en 2012. Le journal accusait de lourdes pertes.
Fin août dernier, le tribunal de commerce de Paris avait placé "France-Soir" en procédure de
sauvegarde pour lui permettre de trouver une solution. Elle devrait passer par un plan de
sauvegarde de l'emploi (PSE) qui n'a pas encore été mis en œuvre.
Né à la Libération en novembre 1944, "France-Soir" avait connu une période de gloire sous la
direction de Pierre Lazareff. A la grande époque dans les années 50/60, le journal, avec
jusqu'à huit éditions quotidiennes et des signatures comme celle de l'écrivain et journaliste
Joseph Kessel, dépassait le million d'exemplaires. Au lendemain de la mort du général de
Gaulle, le 10 novembre 1970, il sort à deux millions d'exemplaires.
29 Après la mort de Pierre Lazareff en 1972, Hachette vend le titre à Presse Alliance, en 1976,
puis Hersant prend 50% du capital. Dans les années 90, il voit son tirage décliner. Les années
2000 très difficiles voient passer "France-Soir" de mains en mains, de repreneurs en
repreneurs de la dernière chance.
Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20111214.FAP8981/france-soir-disparaitdes-kiosques.html
Publié le 14 décembre 2011
- Après «France Soir», quel autre titre de presse pourrait disparaître?
Après 67 ans d’existence, les rotatives de France Soir se sont arrêtées. Comment en est-on
arrivé là?
Le problème remonte aux années 70, quand Pierre Lazareff n’a pas trouvé une manière de
réorienter le journal alors que la société française évoluait brutalement. Le déclin a été amorcé
par Lazareff lui-même; puis de Hachette à Hersant, et à d’autres individus, le groupe est passé
de mains en mains et il y a eu une instabilité constante du management. Le journal a connu
une longue descente jusqu’à aujourd’hui.
Etait-ce une situation unique propre à France Soir?
A France Soir, jamais personne, en termes de direction, n’a eu les moyens ou l’ambition de
redresser le journal. Alors qu’en face pour Le Parisien, qui connaissait aussi des difficultés, le
groupe Amaury s’est attelé à la tâche avec une stratégie constante de prix, d’éditorial, de
mode de distribution. Le quotidien est alors remonté de 300.000 exemplaires à environ
500.000 aujourd’hui. Même s’il souffre, le journal a remonté la pente.
Mais pour les quotidiens populaires en général, l’arrivée des gratuits en 2002 [notamment 20
Minutes, arrivé en mars 2002] a été un gros problème. Les gratuits ont une énorme force de
frappe en nombre d’exemplaires et un nombre de cartes de presse parfois supérieure à des
rédactions de journaux payants comme La Croix ou L’Humanité.
Les autres quotidiens dont le lectorat est moins populaire sont-ils les prochains sur la liste?
Il faut se situer dans le panorama général: tout le monde va devoir repenser ce qu’il doit faire
sur le Web, sur le numérique en général, et repenser ses formules imprimées. C’est un travail
de fond qui sera très différent selon les publics. Pour la presse haut de gamme, les solutions
seront théoriquement simples: proposer davantage d’enquête, de dossiers, de fond. Pour les
journaux populaires ce sera plus compliqué, cela va demander un travail de tâtonnement plus
important. Mais au-delà du problème éditorial, les petites annonces disparaissent, la pub
baisse. Il faudra trouver de nouvelles ressources.
Que peut-il advenir d’un journal comme La Tribune?
Le cas de figure est très différent de France Soir. La Tribune a toujours été fragile, depuis sa
création le journal n’a jamais réussi à équilibrer ses comptes. Mais c’est un journal spécialisé,
avec un public qui ne rechigne pas à payer. Là, une stratégie tout web n’est pas impossible. Il
n’y aurait pas de concurrence frontale abondante. Pas comme pour France Soir.
30 Quand peut-on imaginer la fin des éditions papier pour La Tribune?
On ne sait pas, et le «tout web» est craint par une partie de la rédaction, par les gens qui
impriment, etc. Mais le management tâte un peu le terrain. Pendant des périodes de vacances
ou de fêtes, le journal n’existe que sous forme numérique. C’est une manière de tester le
lectorat, ses habitudes de lecture, ses réactions…
Quels autres titres pourraient envisager d’arrêter la diffusion papier pour se concentrer sur le
Web?
L’Humanité s’interroge depuis pas mal d’années sur une stratégie possible. Après avoir
stabilisé ses ventes pendant un temps, le titre a perdu 6 ou 7 % l’an dernier en diffusion, et
perd beaucoup d’argent. Mais le Web est un pari difficile. Ils n’abandonneront sans doute pas
tout l’imprimé, mais peut-être en partie. A l’instar du Christian Science Monitor aux EtatsUnis. L’idéologie des deux journaux est très différente! Mais on est dans les deux cas dans de
la presse d’opinion, à forte identité éditoriale. Le CSM a gardé une édition hebdomadaire,
mais est sur le Web le reste du temps. La presse régionale est aussi dans une situation
difficile, il ne faut pas se voiler la face. La diffusion est en mauvais état, et des «pure players»
locaux se créent.
Un avenir joyeux donc…
Pour envisager la situation de la France, il faut avoir celle des Etats-Unis en tête. La presse
américaine donne des indications, avec quelques années d’avance de ce à quoi on peut
s’attendre: entre 2005 et 2010, la presse américaine a connu - 50% des recettes publicitaires.
La baisse des effectifs de journalistes est un autre élément: entre 2000 et 2010 aux Etats-Unis,
malgré la création de sites, on est passés de 56.400 à 41.500 journalistes. C’est l’ébranlement
d’une presse extrêmement puissante historiquement. L’avantage en France c’est que notre
presse est moins capitalistique, la contrainte de rentabilité pèse moins sur elle.
Source :
http://www.20minutes.fr/article/843416/apres-france-soir-autre-titre-pressepourrait-disparaitre
Publié le 15 décembre 2011
- Clap de fin pour France-Soir
Triste fin. La dernière édition de France-Soir du mardi 13 décembre 2011 aura surtout été
déversée, mardi matin, par des militants CGT sur les trottoirs des Champs-Élysées, devant le
siège du quotidien à Paris. «On aurait aimé être fiers de notre dernier numéro mais cela ne
sera probablement pas le cas», déplore une journaliste, encore traumatisée par la «descente»
mardi 13 décembre des gros bras du syndicat Info'com-CGT, qui ont empêché la tenue d'un
comité d'entreprise, préalable à la poursuite d'un plan de sauvegarde de l'emploi qui vise 89
postes sur 120 salariés environ.
La direction du quotidien a confirmé hier après-midi la non-parution d'un dernier numéro qui
devait clore l'histoire d'un titre mythique de la presse française, premier quotidien français à la
Libération qui a connu ses heures de gloire dans les années 1950 et 1960.
31 «Compte tenu de l'opération d'un commando extérieur à l'entreprise le mardi 13 décembre
dirigée contre les locaux des salariés de France-Soir, compte tenu des traumatismes et des
craintes exprimés par nombre de journalistes, la direction de la rédaction et la rédaction en
chef du titre considèrent ne pas être en mesure d'assumer dans des conditions professionnelles
leurs missions», indiquait un communiqué signé hier par la direction de la rédaction du
quotidien. Face à la menace d'une nouvelle opération coup-de-poing hier soir au siège de
France-Soir et à son imprimerie d'Évry, la direction du journal a demandé la mise en place
d'un service d'ordre pour éviter tout débordement.
La disparition du quotidien papier avait était annoncée à la mi-octobre par Alexander
Pugachev. Sous perfusion depuis plus de dix ans, après plusieurs tentatives de relance qui ont
échoué, France-Soir n'est jamais parvenu à retrouver le chemin du succès, malgré les
70 millions d'euros investis, en pure perte, depuis trois ans par le jeune milliardaire russe
Alexander Pugachev, propriétaire du titre depuis 2009.
La ligne éditoriale du journal, pas assez claire, le choix malheureux de réduire drastiquement
le nombre de pages consacrées aux courses hippiques - les turfistes constituant le cœur de
lectorat du titre - et le contexte hyperconcurrentiel dans l'information généraliste, exacerbé par
l'offre pléthorique disponible gratuitement sur Internet, ont fini de retirer tout espoir d'exister
à France-Soir, du moins dans sa version papier.
Au premier semestre, le journal a cumulé près de 13 millions d'euros de pertes. Sa diffusion
France payée, qui avait grimpé jusqu'à 75.000 exemplaires en 2010, a rechuté à 36.074
exemplaires en octobre, selon l'OJD. Placé en procédure de sauvegarde depuis la fin août et
jusqu'à la fin de ce mois, France-Soir envisage désormais son avenir sur le Web, selon un
plan présenté mi-octobre qui prévoit la création d'une rédaction de 30 à 40 journalistes.
Alors qu'Alexander Pugachev souhaite désormais se désengager, mais, dans le même temps,
qu'aucun repreneur sérieux ne s'est manifesté pour reprendre le titre, les négociations vont se
poursuivre entre la direction et les salariés. Les syndicats espèrent encore gonfler les effectifs
du Web jusqu'à 40 postes au moins. Le prochain comité d'entreprise est programmé lundi
19 décembre.
Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2011/12/14/04002-20111214ARTFIG00619-clap-defin-pour-france-soir.php
Publié le 14 décembre 2011
- France Soir: premier licenciement et déménagement
Le quotidien moribond vit à l'heure des suppressions de postes et d'un changement de locaux.
France Soir licencierait au moins 87 personnes et déménagerait à Issy-les-Moulineaux.
Au cours d'un CE extraordinaire lundi, qui a duré plus de cinq heures, la direction a précisé
que les premières lettres de licenciement seront envoyées vendredi ou lundi prochain. Le
siège du quotidien va quitter les Champs-Elysées pour s'installer à Issy-les-Moulineaux.
France Soir avait déménagé sur les Champs-Elysées en 2009, lors de son rachat par l'homme
d'affaires Alexandre Pougachev. Les licenciements vont concerner 87 emplois sur un total de
111 salariés actuellement, selon la direction, et 131, selon les syndicats.
32 "On sait grosso modo que les rédacteurs seront épargnés. Les reporters et grands reporters
seront soumis à un reclassement interne et verront leur salaire baisser", a précisé Stéphane
Paturey, secrétaire du Comité d'entreprise. Au total, 32 postes de journalistes seront
conservés, sur 43 actuellement.
Tous les secrétaires de rédaction, photographes, correcteurs, iconographes seront licenciés,
ainsi que les techniciens. Côté administration, neuf postes sur vingt sont conservés. Alexandre
Pougachev, le patron du quotidien, avait annoncé en octobre l'arrêt de l'édition papier en
décembre, ainsi que les suppressions d'emplois.
Le plan de Vulvert est-il viable?
"La direction veut passer en force, mais nous voulons savoir si le plan de Christiane Vulvert
est viable", a dit Stéphane Paturey.
L'ancienne directrice de France Soir, limogée par Alexandre Pougachev en 2009, a déclaré
lundi à l'AFP ne pas avoir trouvé d'accord de reprise avec la direction. "Le seul moment où je
pourrais faire quelque chose, c'est s'il y avait une liquidation de France Soir. Je serais présente
pour la reprise", a-t-elle affirmé. Pour l'heure, "j'ai un plan de reprise tout prêt, mais cela ne
dépend pas de moi. La problématique aujourd'hui c'est que Alexandre Pougachev est
propriétaire du titre et que c'est lui qui fait ce qu'il en veut, même si je trouve regrettable
l'abandon du papier", a-t-elle ajouté.
Christiane Vulvert a rencontré la semaine dernière les représentants du Syndicat de la presse
quotidienne nationale (SPQN) afin de leur présenter son plan de reprise. Ils devraient donner
leur avis jeudi aux syndicats. Christiane Vulvert propose qu’Alexandre Pougachev "purge
toutes les dettes de France Soir" avant une reprise éventuelle, ce qu'il refuse. Christiane
Vulvert, qui met 10 millions d'euros sur la table, prévoit un maintien de la version papier et du
site internet.
Selon elle, ce plan permettrait "d'arriver à équilibrer les comptes". Les syndicats continuent de
croire en la survie de la version papier, même si le dernier numéro a été publié le 13
décembre. Mardi, certains salariés de France Soir vont distribuer sur les Champs-Elysées un
"numéro spécial", intitulé "France-Soir doit vivre!". Ce tract de quatre pages reprend certaines
Unes proposées cette année, ainsi qu'un appel pour le maintien de la version papier, selon la
version dont l'AFP a obtenu copie.
Source :
http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/france-soir-premierlicenciement-et-demenagement_1063421.html
Publié le 20 décembre 2011
- Le journal La Tribune en redressement judiciaire
Le quotidien économique La Tribune, qui bénéficiait d'une procédure de sauvegarde depuis le
début de l'année, a été placé lundi en redressement judiciaire par le tribunal de Commerce de
Paris. Le journal, dont les difficultés financières se sont aggravées ces derniers mois, doit
désormais trouver un repreneur pour éviter la liquidation.
33 Cinq offres ont à ce jour été déposées en vue d'une reprise du deuxième quotidien
économique français, revendu pour un euro symbolique à deux reprises au cours de ces quatre
dernières années.
De nouveaux candidats pourront toutefois se faire connaitre dans les jours à venir, une
nouvelle date limite pour le dépôt des offres ayant été fixée au 6 janvier prochain, précise la
direction du journal et son administrateur judiciaire dans un communiqué.
"Ces dernières seront étudiées par le Tribunal le lundi 23 janvier 2012", précise le
communiqué.
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/reuters_00409900-lejournal-la-tribune-en-redressement-judiciaire-265063.php
Publié le 19 décembre
- « Le Point » débarque sur Newsstand, le kiosque numérique d'Apple
« Le Point » joue cavalier seul. Après avoir annoncé il y a quelques jours sa sortie de la
messagerie Presstalis qui distribue la presse en France, le newsmagazine a rejoint très
discrètement le 23 décembre Newsstand, le kiosque numérique d'Apple, boycotté par la quasitotalité de la presse française. Lors de son lancement, le 12 octobre, sur l'iPad, les principaux
quotidiens et magazines nationaux avaient en effet refusé d'y vendre leurs éditions
électroniques - à l'exception de « La Tribune » et de « France-Soir ». Ils dénonçaient la
politique commerciale d'Apple et notamment l'impossibilité d'accéder librement aux données
de leurs abonnés ou de fixer leurs prix de vente. Sans compter les taux de commissions
« excessifs » prélevés par la firme à la pomme (30 %).
« Le Point » brise donc aujourd'hui la belle solidarité de la presse française en devenant le
premier magazine de l'Hexagone à faire son entrée sur Newsstand. Et pour « Le Point », peu
importent les conditions imposées par Apple, ce qui compte c'est d'y être. « Nous avions
prévenu en octobre les éditeurs que nous rejoindrions le kiosque d'Apple en fin d'année. Nous
avons intérêt à être disponible sur tous les médias possibles pour voir ce qui se passe dans le
futur, plaide Cyrille Duval, PDG du « Point », rappelant que l'hebdomadaire est présent sur
BlackBerry et Android.
1.500 ventes par semaine
Sur Apple, « Le Point » propose une version enrichie (« Le Point HD ») avec plus de textes,
vidéos et photos que dans la version papier, et pour moins cher : 2,39 euros, contre 4,50 euros
pour le papier. « On dépense pas mal d'argent dans ces expérimentations, quelques centaines
de milliers d'euros », ajoute Cyrille Duval. Pour lui, il faut essayer d'abord, voir si cela
marche et négocier ensuite avec Apple, notamment pour récupérer les données clients.
Aux Etats-Unis, les éditeurs proposent aux lecteurs de laisser leurs coordonnées et certains
ont réussi à convaincre jusqu'à 80 % de leurs lecteurs à le faire... en proposant parfois en
échange quelques numéros gratuits. De plus, outre-Atlantique, les éditeurs constatent un effet
« booster » de Newsstand sur leurs ventes : + 245 % pour « Vanity Fair » ou + 169 % pour
« Wired », par exemple (ventes moyennes journalières des éditions sur iPad en octobre, par
rapport à septembre).
34 « Le Point » annonce, lui, 1.500 ventes par semaine via son application Apple. En se lançant
sur NewsStand pendant les fêtes de fin d'année, alors que beaucoup ont reçu un iPad comme
cadeau de Noël, il devrait pouvoir largement améliorer ce chiffre. Et peut-être aussi faire des
émules dans le secteur de la presse. Pour l'heure, les éditeurs cherchent à négocier leur entrée
sur Newsstand de manière individuelle. Pas question de mener une action collective pour ne
pas prendre le risque d'être accusé d'entente et de pratiques commerciales anticoncurrentielles.
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201813077706-lepoint-debarque-sur-newsstand-le-kiosque-numerique-d-apple-268015.php
Publié le 26 décembre 2011
35 ACTUALITES
Vie des entreprises
- Bank of India rachète 51% de Bharti AXA Investment Managers
Bank of India a annoncé samedi qu'elle allait racheter 51% de Bharti AXA Investment
Managers Pvt, une société de gestion d'actifs détenue par Bharti Enterprises, qui contrôle le
numéro des télécoms indien Bharti Airtel et le français AXA, numéro deux européen de
l'assurance.
Bharti Enterprises cède la totalité de ses 25% dans la coentreprise à la banque publique tandis
qu'AXA vend 26%, tout en conservant le solde de 49% dans Bharti AXA Investment
Managers Pvt, également connu sous l'appellation Bharti AXA Mutual Fund.
Les détails financiers de la transaction n'ont pas été dévoilés.
Il y a plus d'une semaine, AXA et Bharti Enterprises avaient annoncé mettre fin à leurs
négociations avec Reliance Industries (RIL) concernant des participations dans deux
coentreprises en Inde.
Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00405084-bank-ofindia-rachete-51-de-bharti-axa-investment-managers-258026.php
Publié le 4 décembre 2011
- Axa prévoit de supprimer 1.600 emplois en Allemagne d'ici 2015
Axa prévoit de supprimer 1.600 emplois en Allemagne d'ici 2015 sur un effectif total de 9.000
salariés afin de réduire ses coûts et d'accroître sa compétitivité dans un contexte tarifaire
concurrentiel.
Le groupe d'assurances prévoit de réduire sa base de coûts en Allemagne de 220 millions
d'euros d'ici 2015 (320 millions en tenant compte de l'inflation), a déclaré le porte-parole
d'Axa Allemagne, ajoutant que la société entendait accélérer l'automatisation des opérations.
"En croissance ou non, nous devons améliorer notre efficacité afin de préserver notre
compétitivité", a déclaré Frank Keuper, responsable d'Axa en Allemagne, cité lundi dans le
quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Axa a conclu un accord jusqu'en 2014 stipulant qu'il ne peut pas procéder à des licenciements
et il est actuellement en discussion avec les syndicats, a ajouté le porte-parole.
Source :
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00405296-axaprevoit-de-supprimer-1-600-emplois-en-allemagne-d-ici-2015-258414.php
Publié le 5 décembre 2011
36 - Nouveau partenariat entre Toyota et BMW
Les constructeurs allemand et japonais ont notamment confirmé, en marge du Salon de
Tokyo, leur intention de développer ensemble une nouvelle génération de batteries pour
voitures électriques ou hybrides.
Les constructeurs automobiles Toyota Motor et BMW, qui avaient déjà travaillé ensemble au
milieu des années 2000, ont annoncé, ce jeudi, à Tokyo, qu'ils allaient s'associer au sein d'un
nouveau partenariat.
A moyen terme, les deux groupes prévoient de développer ensemble une nouvelle génération
de batterie lithium-ion pour leurs futures voitures électriques ou hybrides.
En associant leurs capacités de recherche et de développement, ils espèrent réduire leurs coûts
sur un marché où les partenariats entre constructeurs se sont récemment multipliés.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0201773364517nouveau-partenariat-entre-toyota-et-bmw-256985.php
Publié le 1er décembre 2011
- La CDC rachète 300 millions d’euros d'actions de GAN Eurocourtage presse
La Caisse des dépôts et consignations (CDC) va acquérir sur fonds propres près de 300
millions d'euros d'actions de préférence de GAN Eurocourtage, filiale de courtage de
Groupama, dans le cadre du sauvetage de l'assureur, selon Les Echos et Le Figaro.
La CDC et Groupama ont confirmé dimanche être en négociations pour le rachat par le
premier, via des actions Icade, de la participation du second dans Silic.
Un porte-parole de la CDC s'est refusé à tout commentaire concernant ce volet financier de
l'opération, rappelant qu'aucun accord n'avait été conclu à ce stade.
Jeudi, L'Agefi avait rapporté qu'Icade et CNP Assurances négociaient le rachat de la
participation de 44% détenue par Groupama dans la foncière Silic.
Une source proche du dossier avait rapporté il y a quelques jours à Reuters que Groupama
souhaitait lever environ 1,8 milliard d'euros grâce à des cessions d'actifs, parmi lesquels sa
participation dans Silic.
La CDC est le premier actionnaire d'Icade comme de CNP Assurances.
Source : http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00405238-la-cdcrachete-e300-mlns-d-actions-de-gan-eurocourtage-presse-258349.php
Publié le 5 décembre 2011
37 - La conjoncture pousse CMA CGM à s'associer avec MSC
«C'est un accord majeur», affirme Rodolphe Saadé, directeur général délégué de CMA CGM,
qui souligne également qu'il a été contracté par «deux familles qui se suivent depuis
longtemps». A la surprise générale, le transporteur maritime français a annoncé jeudi, en
marge de ses résultats trimestriels, un «partenariat opérationnel» avec son concurrent italosuisse MSC. Soit une alliance commerciale entre rien moins que les numéros trois et deux
(derrière le danois Maersk) du marché mondial de transport maritime de conteneurs.
Concrètement, il s'agit pour les deux parties de proposer à leurs clients une offre commune sur
trois segments de marché: l'Amérique du Sud, la liaison Asie-Afrique-du-Sud et, surtout, les
lignes Asie-Nord Europe, les plus actives. «Il s'agit, précise Rodolphe Saadé, de déployer
ensemble des navires de grande taille [transportant 14.000 conteneurs équivalent vingt pieds,
NDLR]. Depuis la Chine, notamment, nous offrirons cinq départs par semaine. Et
globalement, nous augmenterons notre desserte portuaire.»
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0201773854679-laconjoncture-pousse-cma-cgm-a-s-associer-avec-msc-257108.php
Publié le 1er décembre 2011
- Pékin approuve le rachat de Hsu Fu Chi par Nestlé
Le ministère du Commerce chinois a approuvé le rachat par Nestlé d'une participation de 60%
dans le groupe Hsu Fu Chi International, coté à Singapour, a annoncé mercredi le confiseur
chinois.
En juillet, Nestlé, premier groupe agroalimentaire mondial, avait annoncé débourser 1,7
milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) pour cette acquisition.
Hsu Fu Chi a fait état d'un chiffre d'affaires de 722 millions de dollars en 2010 et compte
16.000 salariés.
Cette opération est la plus importante réalisée par Nestlé en Chine. Le groupe suisse a pour
objectif de porter la part de ses ventes dans les pays émergents à 45% de ses ventes totales,
dans un délai d'environ 10 ans.
Source : http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00406088-pekinapprouve-le-rachat-de-hsu-fu-chi-par-nestle-259609.php
Publié le 7 décembre 2011
- En difficulté, Betnet pourrait être repris par France Pari
Après le récent projet d'acquisition d'EurosportBET par Unibet, le marché français des jeux
d'argent et de hasard sur Internet s'achemine vers une nouvelle opération de consolidation. Et
celle-ci témoigne tout particulièrement de la difficulté d'exister dans le secteur des paris
hippiques en ligne, dominé par le PMU.
38 Un an après son lancement, le petit opérateur Betnet est à la veille d'une reprise ou, pis, de sa
liquidation. Déclaré en redressement judiciaire le 23 novembre, ce dernier fait l'objet d'un
appel à candidatures en vue de son rachat, le dépôt des offres intervenant au plus tard
aujourd'hui. Saisi de l'affaire, le tribunal de commerce de Compiègne tiendra une audience
mercredi.
« Le jeu en ligne est un produit très volatil. Il faut un calendrier resserré », souligne le
président de Betnet, Patrick Barbe, qui croit à « une issue positive ». « Il y a une négociation
avancée avec un opérateur », indique-t-il, tout en évoquant d'autres « marques d'intérêt ».
Selon des sources concordantes, France Pari, qui regarde le dossier depuis quelque temps,
pourrait faire office de sauveur. Son président-fondateur, Hervé Schlosser, ne fait pas de
commentaires, tout comme Patrick Barbe d'ailleurs.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/servicedistribution/actu/0201776406951-en-difficulte-betnet-pourrait-etre-repris-par-france-pari258161.php
Publié le 5 décembre 2011
- Thales va acquérir Tampa Microwave
Thales annonce mardi avoir signé un accord pour racheter Tampa Microwave, une société
privée spécialisée dans les terminaux de communications tactiques par satellite (Satcom).
Le rachat, qui est conditionné par l'obtention de certaines approbations réglementaires, devrait
être conclu au premier trimestre 2012, précise un communiqué.
Le montant de la transaction n'est pas communiqué.
Source : http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00405897-thalesva-acquerir-tampa-microwave-259233.php
Publié le 6 décembre 2011
- Chronique de rachats annoncés
Les autorités américaines ont validé vendredi soir le rachat d’AdMeld, société spécialisée
dans la gestion des espaces publicitaires sur internet, par Google. Le montant officiel de cette
opération n’a pas été dévoilé officiellement par le géant américain, mais selon les médias, la
transaction pourrait atteindre 400M $. Le département de la justice américaine a donc estimé
que cette acquisition n’était pas susceptible « de restreindre sensiblement la concurrence dans
la vente de publicité par affichage ».
Annoncé en juin dernier, ce rachat devrait être finalisé dans les jours à venir. AdMeld est une
plateforme d’optimisation publicitaire qui permet aux éditeurs de tirer le meilleur prix de leurs
espaces. Selon Techcrunch, la société compte plus de 500 clients à travers le monde et son
CA aurait atteint 30M $, en 2010. Pour rappel, cet accord intervient alors que Google est au
centre de nombreuses enquêtes sur des questions de concurrence.
39 SAP devrait s’offrir SuccessFactors pour 2,5 milliards €. La société allemande
SAP, spécialisée dans les logiciels professionnels, a annoncé hier qu’elle allait racheter le
spécialiste américain du cloud computing, SuccessFactors.
Source : http://frenchweb.fr/chronique-de-rachats-annonces-50559/
Publié le 5 décembre 2011
- Qui veut dépecer Yahoo ?
L’affaire Yahoo est un feuilleton qui dure depuis plusieurs années. Régulièrement, la presse
fait état de rumeurs concernant sont rachat. Le New York Times indiquait la semaine dernière
que Microsoft avait manifesté son intérêt pour le rachat des certaines activités de Yahoo ! Plus
précisément, la firme de Redmond a signé un accord de confidentialité lui permettant
d’accéder aux documents financiers de Yahoo ! Il est logique d’en conclure que cet accès est
un préliminaire à une offre de rachat.
Yahoo n’est plus que l’ombre de lui-même mais sa partie mail représente malgré tout 273
millions d’utilisateurs selon comScore et 700 millions de visiteurs uniques par mois. Une
première fois, en 2008, le groupe américain avait refusé une offre de rachat de Microsoft de
47,5 milliards de dollars.
Entre temps, le chiffre d’affaires s’est effondré de 12% à 6,3 milliards de dollars tandis que la
capitalisation boursière n’est plus que de 18,53 milliards de dollars. Les deux compagnies
sont malgré tout partenaires dans la recherche sur Internet, les utilisateurs de Yahoo se voyant
systématiquement proposer Bing, le moteur de recherche de Microsoft. Cette alliance leur
permet de contrer l’hégémonie de Google sur le secteur.
Source :
yahoo.html
http://www.challenges.fr/high-tech/20111201.CHA7755/qui-veut-depecer-
Publier le 1er décembre 2011
- PPR cède Somewhere pour mieux vendre La Redoute
Désireux de boucler au mieux la cession de son pôle vente à distance Redcats (La Redoute,
Cyrillus, Vertbaudet…), PPR a décidé d'en céder une partie par appartement. Redcats a
confirmé le projet de vente de sa filiale Somewhere, révélé par FashionMag. «Nous avons
récemment décidé de rechercher un acquéreur potentiel pouvant offrir à Somewhere de
nouvelles possibilités de développement en dehors du groupe», explique au Figaro un porteparole de Redcats.
Le «contexte économique difficile, notamment sur le marché de l'habillement ces derniers
mois», a été un élément déclencheur, justifie Redcats. D'après l'Institut français de la Mode,
les ventes réalisées dans le prêt-à-porter féminin sont en chute de 2,9% depuis le début de
l'année et de 5,7% au mois d'octobre dernier.
40 Les deux repreneurs potentiels de Somewhere sont Dominique Giusiano et Philippe
Defontaine, directeur général et directeur financier et organisation du pôle enfants-famille de
Redcats. Somewhere en est la plus petite et la moins rentable des marques. Cette filiale réalise
un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros, soit 1% des ventes de Redcats (3,4 milliards
d'euros en 2010). Elle affiche des pertes depuis plusieurs années.
Source :
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/12/05/04015-20111205ARTFIG00685-pprcede-somewhere-pour-mieux-vendre-la-redoute.php
Publié le 6 décembre 2011
- Adtran va acquérir la branche haut débit de Nokia Siemens
Le groupe américain Adtran va acquérir l'activité d'équipements pour l'Internet haut débit fixe
de Nokia Siemens Networks (NSN).
Le montant de l'opération n'a pas été précisé. Quelque 400 personnes, dont des salariés de
l'ingénierie, de la R&D, des ventes et des services, devraient être transférées chez Adtran.
Cette vente entre dans le cadre du plan stratégique de NSN, qui compte se recentrer sur le
mobile et les services. L'équipementier, qui compte 74.000 salariés, prévoit de supprimer
17.000 emplois dans le monde d'ici fin 2013 suite à des pertes récurrentes.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201791406952adtran-va-acquerir-la-branche-haut-debit-de-nokia-siemens-262171.php
Publié le 13 décembre
- IBM rachète DemandTec
IBM. Le groupe informatique a annoncé l'acquisition de la société californienne DemandTec,
spécialisée dans l'édition de logiciels pour le e-commerce, pour 440 millions de dollars (soit
une prime de 57 % par rapport au dernier cours de Bourse). C'est l'acquisition la plus
importante depuis celle de Netezza en 2010 (1,7 milliard).
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201786550057-ibmle-groupe-informatique-a-annonce-l-acquisition-de-la-260601.php
Publié le 9 décembre 2011
41 - Dexia vend sa banque internationale au Luxembourg
Dexia a annoncé mardi l'acquisition par Precision Capital et le Luxembourg de sa
participation de 99,906% dans la Banque Internationale à Luxembourg (BIL), pour un
montant de 730 millions d'euros.
Cette opération fait partie des cessions envisagées dans le cadre du plan de sauvetage de
Dexia annoncé le 20 octobre par la banque franco-belge, première grande banque victime de
la crise de la dette souveraine dans la zone euro. Precision Capital, un groupement
d'investisseurs du Qatar, acquerra 90% de la participation du groupe dans BIL, tandis que le
solde de 10% sera acquis par le Grand-Duché, ont précisé les trois parties dans un
communiqué commun.
La participation de BIL dans Dexia Asset Management Luxembourg et RBC Dexia Investor
Services Limited ne font pas partie du périmètre de cession de la transaction, ont-elles précisé.
Le portefeuille de titres Legacy de BIL ainsi que sa participation dans Dexia LDG Banque et
Parfipar seront transférés à Dexia avant la clôture de la transaction, qui reste soumise à des
approbations réglementaires et à l'autorisation de la Commission européenne.
Suspendue durant la première demi-heure de cotation à la demande du régulateur belge,
l'action Dexia a repris en baisse de 2,08% à 9h30.
"Nous souhaitions laisser le temps au marché de digérer l'information", a déclaré un porteparole de la FSMA, l'Autorité belge des services et marchés financiers.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/financemarches/actu/reuters_00410218-dexia-vend-sa-banque-internationale-au-luxembourg265601.php
Publié le 20 décembre 2011
- Dexia BIL vendue à des Qataris
Dexia a annoncé l'acquisition par Precision Capital et le Luxembourg de sa participation de
99,906% dans la Banque Internationale à Luxembourg (BIL), pour un montant de 730
millions d'euros. Cette opération fait partie des cessions envisagées dans le cadre du plan de
sauvetage de Dexia annoncé le 20 octobre par la banque franco-belge, première grande
banque victime de la crise de la dette souveraine dans la zone euro.
Source :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industriefinanciere/20111220trib000672465/dexia-bil-vendue-a-des-qataris-.html
Publié le 20 décembre 2011
- Thales et Safran se pacsent dans l'optronique
C'est un accord a minima entre Thales et Safran dans l'optronique (optique et électronique
combinées). Bien loin du big bang imaginé et fortement souhaité par le ministère de la
Défense, qui a tenté de tordre en vain à plusieurs reprises le bras des deux groupes. Ils n'ont
42 jamais voulu d'un vaste échange d'actifs, qui consistait à regrouper toutes les activités de
navigation inertielle et de génération électrique chez Safran et toutes celles d'optronique chez
Thales pour en faire des leaders de taille mondiale. Ce qui avait du sens pour l'État mais pas
forcément pour les deux industriels.
Source :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautiquedefense/20111221trib000672709/thales-et-safran-se-pacsent-dans-l-optronique.html
Publié le 21 décembre 2011
- Samsung rachète la part de Sony dans leur coentreprise de LCD
Sony a convenu de revendre à Samsung Electronics sa participation dans une coentreprise de
LCD pour 1.008 milliards de wons (671 millions d'euros), le groupe japonais ayant toutes les
peines du monde à réduire les grosses pertes de sa branche téléviseurs.
Sony détient une participation de près de 50% dans S-LCD, joint-venture créée en 2004 par
les deux groupes pour garantir leur approvisionnement en composants.
La JV avait réduit son capital de 15% en juillet et des sources industrielles avaient alors
indiqué que Sony négociait sa sortie, cherchant des sous-traitances moins coûteuses pour ses
téléviseurs à écran plat tandis que Samsung est désireux d'accélérer le développement des
écrans de nouvelle génération.
Sony, troisième producteur mondial de téléviseurs à écran plat, avait prévenu début novembre
qu'il s'orientait vers sa quatrième année de pertes nettes consécutives, conséquence des
rupture de production d'appareils photos dues aux inondations en Thaïlande, qui se sont
ajoutées à l'appréciation du yen et à la faiblesse de ses ventes de téléviseurs.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/reuters_00411860samsung-rachete-la-part-de-sony-dans-leur-coentreprise-de-lcd-267921.php
Publié le 26 décembre 2012
- EDF va enfin prendre le contrôle de l'italien Edison
EDF a conclu un nouvel accord avec ses coactionnaires du groupe italien d'énergie Edison,
qui va lui permettre de prendre le contrôle de ce dernier, a annoncé mardi 27 décembre le
géant français de l'électricité.
Selon cet accord, EDF, qui détient actuellement environ la moitié d'Edison via des
participations directes et indirectes, portera sa part à 80,7% du capital, moyennant 700
millions d'euros. En échange, les coactionnaires italiens d'Edison (regroupés au sein de la
holding Delmi) vont obtenir la totalité d'Edipower, une filiale de production d'énergie que
43 certains considèrent comme une pépite du groupe italien. Delmi va acquérir 50% et 20%
d'Edipower auprès d'Edison et de la société suisse Alpiq, respectivement pour 600 millions et
200 millions d'euros.
Source :
http://www.challenges.fr/entreprise/20111227.CHA8622/edf-va-enfin-prendre-lecontrole-de-l-italien-edison.html
Publié le 27 décembre 2011
Vie des Institutions Culturelles
- Pour l'Odéon, 750 000 euros miraculeux
L'Odéon-Théâtre de l'Europe, à Paris, ne connaît pas la crise : mercredi 7 décembre, le conseil
d'administration de ce théâtre national - dirigé par le metteur en scène Olivier Py, auquel
succédera Luc Bondy en mars 2012 - a voté à l'unanimité une subvention exceptionnelle de
l'Etat, d'un montant de 750 000 euros. Cette rallonge budgétaire s'ajoute à l'enveloppe du
ministère de la culture (11,5 millions d'euros) et sera vouée à la production de spectacles pour
la rentrée 2012.
De quoi faire râler en coulisses les petites salles déshéritées qui pourraient voir là le fait du
prince accompagnant la nomination de Luc Bondy. Le metteur en scène s'en explique :
"Quand le ministère m'a proposé de prendre la direction du théâtre, j'ai analysé le budget : il
ne restait plus que 250 000 euros pour les créations de la rentrée, entre les mois de septembre
et décembre 2012. Juste de quoi coproduire une création de Claude Régy avec un seul
comédien. Ce n'était pas tenable. Je refuse d'être le directeur d'un monument historique
mort."
Source :
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/12/08/pour-l-odeon-750-000-eurosmiraculeux_1615101_3246.html
Publié le 8 décembre 2011
- La Comédie-Française en grève
Les salariés du théâtre demandent l'augmentation d'une prime, qu'ils jugent mal répartie avec
les sociétaires.
La grève lancée mardi par les salariés de la Comédie-Française se poursuivait jeudi après des
discussions sans résultat avec la direction, entraînant des changements de programme. Selon
Claude Michel, secrétaire général adjoint de la CGT-spectacles, les salariés - personnel
technique, ouvriers de plateau... - réclament l'augmentation d'une prime, dont le montant total
est, selon eux, partagé très inéquitablement avec les sociétaires. Héritage d'une très vieille
histoire, "les 37 sociétaires de la Comédie-Française touchent 76,5 % du total des primes et
les 360 salariés 16,5 %", a-t-il déclaré. Autrement dit, "les sociétaires ont tout et les autres pas
44 grand-chose". Les salariés demandent une part plus importante de cette prime, alors que la
direction, selon la CGT, se refuse à aller au-delà de 150 euros.
Source :
1413488_3.php
http://www.lepoint.fr/culture/la-comedie-francaise-en-greve-29-12-2011-
Publié le 29 décembre 2011
Business des Médias
- Canal+/Bolloré-Accord définitif signé sur Direct8 et Direct Star
Bolloré et Canal+ annoncent vendredi la signature de l'accord définitif d'acquisition par la
chaîne cryptée de Direct 8 et Direct Star, les deux chaînes gratuites du groupe industriel.
L'accord prévoit une acquisition en deux temps de ces chaînes ainsi que de leur régie
publicitaire.
Il donne également à la filiale de Vivendi une option lui permettant de réaliser l'acquisition en
une seule fois contre une rémunération en titres Vivendi à hauteur de 22,4 millions d'actions,
l'équivalent de 385 millions d'euros environ au cours actuel.
L'action Vivendi s'échangeait à 17,2050 euros (+1,21%) en début de séance vendredi à la
Bourse de Paris.
Source : http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00404584-canalbollore-accord-definitif-signe-sur-direct8-et-direct-star-257498.php
Publié le 2 décembre 2011
- Bayard va commercialiser des services sur Internet
Sans faire de bruit, le groupe Bayard pose ses briques et investit dans ses développements
numériques. L'éditeur de « La Croix » et du « Pèlerin » s'apprête ainsi à se lancer dans l'ecommerce, dès janvier 2012. « Nous allons vendre sur nos sites non seulement des objets
numériques, comme des livres ou des magazines, mais aussi des services susceptibles
d'intéresser nos lecteurs : par exemple, dans la santé, l'assurance ou les voyages, pour les
lecteurs de "Notre temps", ou encore la formation ou les centres de retraite pour ceux de
"Croire" », explique Hubert Chicou, directeur général du groupe.
Une initiative qui, comme d'autres, a donné lieu à de sérieuses expérimentations. Ainsi, c'est
après plusieurs revirements stratégiques que « La Croix » a adopté en mai dernier un système
de péage hybride sur Internet. « Nous avons commencé par tout faire payer sur Internet, en
1998. Mais c'était trop tôt, ce fut un échec total. Nous sommes ensuite passés au tout gratuit,
mais sans parvenir à financer le site par la publicité », poursuit Hubert Chicou. Pendant
quinze mois, « La Croix » a effectué des tests afin de déterminer pour quelles informations les
lecteurs étaient prêts à payer. Et, depuis mai, seuls quelques articles d'appel sont gratuits. Le
quotidien en a profité pour passer à une rédaction réellement bimédia : les 70 journalistes sont
45 désormais appelés à écrire sur le Web comme sur le papier. « Nous avons déjà 1.500 abonnés
à nos éditions numériques », indique Hubert Chicou. C'est encore peu par rapport aux ventes
totales de « La Croix » (94.533 exemplaires au dernier OJD), mais ce n'est pas négligeable.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201763530547bayard-va-commercialiser-des-services-sur-internet-256712.php
Publié le 1er décembre 2011
- Lagardère. Le groupe a finalisé la vente de ses magazines...
Lagardère. Le groupe a finalisé la vente de ses magazines en Chine au groupe Hearst, soit
sept magazines. La société commune avec Marie-Claire est exclue de l'opération, mais devrait
être cédée prochainement. Le programme de cessions des magazines internationaux, conclu
en décembre 2010, sera alors achevé.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201781809582lagardere-le-groupe-a-finalise-la-vente-de-ses-magazines-259393.php
Publié le 7 décembre 2011
- Bolloré s'offre 51% du site jeanmarcmorandini.com
Bolloré Média vient de s'offrir 51% du site Internet et des applications mobiles de Jean-Marc
Morandini. Ce dernier, qui a donné son nom à son site web, se targue d'attirer chaque mois
1,2 million de visiteurs uniques.
La branche média du groupe Bolloré vient d'annoncer son entrée au capital du site
jeanmarcmorandini.com, à hauteur de 51%. Une acquisition dont le montant n'a pas été
révélée. Le site et ses applications mobiles seront désormais proposés aux annonceurs par la
régie Bolloré Intermédia.
Quant à Jean-Marc Morandini, qui revendique 1,2 million de visiteurs uniques chaque mois,
il a été nommé président de la société éditrice, et restera à la tête de la partie éditoriale du site
spécialisé dans les actualités des médias, de la télé-réalité et des célébrités. Celui-ci
bénéficiera d'une plateforme TV grâce à laquelle il pourra diffuser des contenus, comme des
interviews de personnalités, et ce en partenariat avec Direct Matin, journal dans lequel JeanMarc Morandini tient déjà une chronique. L'animateur est également aux commandes de deux
émissions sur Direct 8, chaîne récemment cédée au groupe Canal +, et du programme
le Grand direct des médias à l'antenne d'Europe 1.
Source :
http://www.maxisciences.com/bollor%E9/bollore-s-039-offre-51-du-sitejeanmarcmorandini-com_art19414.html
Publié le 9 décembre 2011
46 Nominations importantes
- Serge Naudin va prendre la présidence de BMW Group en France
A la tête de la filiale française du groupe BMW depuis trois ans, Philippe Dehennin arrivera
en fin de mandat le 1erfévrier prochain. Il passera alors la main à Serge Naudin, 51 ans,
actuellement directeur financier du groupe allemand pour la région Chine. Cet ancien de
l'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse retrouvera ainsi sa patrie d'origine après de
nombreuses années passées en Asie, ayant auparavant également occupé les fonctions de
président de BMW Finance Japan à Tokyo.
Un retour aux sources pour ce licencié en économie puisque c'est au sein de BMW France,
que Serge Naudin a fait ses débuts dans le groupe allemand dès 1987, après un passage à la
filiale crédit de Renault. Fort de cette expérience, il créera d'ailleurs peu après la filiale BMW
Finance dont il a assumé la direction ventes et marketing de 1995 à 1999.
Par la suite, Serge Naudin a encore présidé BMW Group Financial Services France et de
Alphabet France (jusqu'en mars 2000) non sans avoir entre-temps également assumé les
fonctions de directeur de commercial de Rover et Land Rover France pendant l'intermède
(1994-2000) où le groupe bavarois fut propriétaire du « patient » anglais.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0201776003657serge-naudin-va-prendre-la-presidence-de-bmw-group-en-france-257719.php
Publié le 2 décembre 2011
- Jean-Laurent Bonnafé compose son équipe chez BNP Paribas
BNP Paribas a annoncé vendredi la nomination de Philippe Bordenave et de François Villeroy
de Galhau comme nouveaux directeurs généraux délégués à l'occasion de la prise de fonctions
de Jean-Laurent Bonnafé comme directeur général de la banque.
Le groupe français précise dans un communiqué que François Villeroy de Galhau, jusqu'alors
responsable de la banque de détail en France, supervisera l'ensemble des activités de banque
de détail, poste précédemment occupé par Jean-Laurent Bonnafé.
Philippe Bordenave, actuel directeur financier de la banque, supervisera quant à lui la
direction financière ainsi que la stratégie et le développement.
"Philippe Bordenave reste pour l'instant directeur financier de la banque tout en devenant
directeur général délégué", précise une porte-parole de BNP Paribas.
Priée de dire si la banque envisageait de nommer prochainement un nouveau directeur
financier, elle n'a pas souhaité faire de commentaire.
Comme attendu, Baudouin Prot est devenu jeudi le nouveau président de BNP Paribas. Il a
succédé à Michel Pébereau qui est pour sa part nommé président d'honneur. La banque a par
la même occasion élargie son comité exécutif qui passe de onze à 18 membres. Marie-Claire
Capobianco, la nouvelle responsable de la banque de détail en France, Yann Gérardin, le
47 patron du métier equities et commodity derivatives, et Frédéric Janbon, le responsable des
activités fixed income, font ainsi leur entrée au comité de direction.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/financemarches/actu/reuters_00404667-jean-laurent-bonnafe-compose-son-equipe-chez-bnpparibas-257587.php
Publié le 2 décembre 2011
- UBS remanie sa direction après l'arrivée de Sergio Ermotti
UBS continue de redistribuer les rôles au sommet après la nomination définitive de Sergio
Ermotti au poste de directeur général à la mi-novembre.
Maureen Miskovic, la responsable des risques mise en cause après le scandale suscité par les
pertes de 1,85 milliard de francs consécutives à des transactions non autorisées d'un de ses
traders à Londres, quitte le groupe qu'elle avait rejoint en janvier.
Elle sera remplacée au poste de directeur des risques par Philip Lofts, actuel directeur d'UBS
Group Americas. Il avait déjà occupé ce poste chez UBS entre 2008 et 2010.
Robert McCann, qui a intégré le groupe en 2009, assumera la fonction de patron d'UBS
Group Americas en plus de ses fonctions de chef de la gestion de fortune Amériques.
Ulrich Körner reprend l'ancien poste de Sergio Ermotti à la tête de la région Europe, Middle
East and Africa (EMEA) et garde ses fonctions de directeur opérationnel (Chief Operating
Officer) et directeur du Corporate Center.
Le directeur de la banque d'investissement Carsten Kengeter est maintenu à son poste, bien
qu'il ait fait l'objet de vives critiques après le scandale lié aux pertes de courtage à Londres.
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/financemarches/actu/reuters_00404199-ubs-remanie-sa-direction-apres-l-arrivee-de-sergio-ermotti256875.php
Publié le 1er décembre 2011
- Tom Glocer quitte Thomson Reuters
C'est une page qui se tourne. Tom Glocer, le directeur général de Thomson Reuters, l'agence
d'information et de données financières quittera son poste à compter du 1er janvier. Il sera
remplacé par l'actuel directeur des opérations James Smith.
Tom Glocer était le dernier dirigeant issu des rangs de la fameuse agence britannique Reuters.
Tom Glocer, âgé de 52 ans, dirigeait Reuters depuis 2001 avant de devenir directeur général
du nouvel ensemble issu du rachat de l'agence par le canadien Thomson en 2008. Une
48 opération valorisée à 17,2 milliards de dollars. Depuis cette date, la holding de la famille
Thomson, Woodbridge, possède environ 55% du capital de Thomson Reuters.
Source :
http://www.lefigaro.fr/medias/2011/12/02/04002-20111202ARTFIG00371-tomglocer-quitte-thomson-reuters.php
Publié le 02 décembre 2011
- Windows Phone a un nouveau patron
La division de Microsoft la plus importante pour l'avenir du groupe change de tête. Terry
Myerson, ex-directeur technique de Windows Phone, la dirigera désormais à la place d'Andy
Lees. Ce dernier reste chez l'éditeur de logiciels et travaillera à la convergence entre
Windows 8 et Windows Phone.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201793483420windows-phone-a-un-nouveau-patron-262838.php
Publié le 14 décembre 2011
- Un nouveau patron très "télé" pour Sud-Ouest
Pour un professionnel qui connaît bien les arcanes de la presse quotidienne régionale (PQR),
pour remplacer Pierre Jeantet, patron historique du groupe Sud-Ouest qui vient d'être
brutalement débarqué, il fallait mieux « ne jamais avoir été patron de presse ». Et ça tombe
bien puisqu'Olivier Gerolami qui va lui succéder mi-janvier n'a jamais travaillé dans le
secteur. Mais ce quinqua n'arrive pas vraiment en terrain inconnu. Énarque, Olivier Gerolami
est un homme des médias qui a effectué toute sa carrière dans l'audiovisuel où il fut
notamment patron de Canal Satellite puis, plus récemment, directeur général de France Télé
Numérique, la société qui a fait basculer la télé française de l'analogique à la TNT.
Source :
http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20111212trib000670734/unnouveau-patron-tres-tele-pour-sud-ouest.html
Publié le 12 décembre 2011
- Lagardère veut vendre ses 20% dans Canal Plus
Le groupe d'Arnaud Lagardère écarte pour l'instant la piste d'une mise en Bourse de ses 20%
dans Canal Plus France, et négocie actuellement une cession à un fonds américain.
49 Lagardère passe au plan B concernant sa participation de 20% dans Canal Plus France. Au
printemps, le groupe d'Arnaud Lagardère avait tenté - en vain - de vendre en Bourse cette
participation. Récemment, le groupe a décidé d'écarter pour l'instant ce projet de cotation, et
de rechercher un acquéreur. Il a mandaté pour cela la banque Lazard. Il aurait d'abord
approché Vivendi, qui détient les autres 80% de Canal Plus France, et est donc l'acquéreur
naturel des 20% de Lagardère. Mais les discussions ne seraient pas allées très loin. En effet,
Vivendi vient de multiplier les emplettes (SFR, EMI), et ne peut plus en faire d'autres sans
menacer la note de sa dette. "Actuellement, nous n'avons pas intérêt à racheter ces 20%, et
donc nous ne sommes pas acheteurs", indique un dirigeant de Vivendi.
Lagardère a aussi cherché un autre acquéreur, et négocie actuellement avec un fonds
américain. Selon certaines sources, il s'agirait du californien Hellman & Friedman, spécialisé
dans les médias, qui est notamment actionnaire de Nielsen et de Getty Images, après avoir été
au capital de Springer, Pro7, Young & Rubicam, Digitas ou Double Click.
Source :
http://www.latribune.fr/technos-medias/20111221trib000672726/lagardere-veutvendre-ses-20-dans-canal-plus.html
Publié le 21 décembre 2011
- "Le Nouvel Observateur" rachète Rue89
Le site d'information Rue89 va intégrer le groupe du Nouvel Observateur. "Cet accord se
matérialise par le rachat du capital de Rue89 par Claude Perdriel, le fondateur et patron du
Nouvel Observateur", explique la rédaction de Rue89 sur son site. Le montant de la
transaction n'a toutefois pas été révélé et cet "accord" sera effectif à compter du 31 décembre.
"Le texte définitif n'a pas encore été signé, les détails seront disponibles au début du mois de
janvier", explique Pierre Haski, président-fondateur du site, au Monde.fr.
Au mois de juin, la holding de Claude Perdriel, SFA PAR, était déjà entrée au capital du site
d'information, en apportant 200 000 euros, ce qui lui permettait de détenir 3,4 % des parts
sociales.
Source : http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/12/21/le-nouvel-observateurrachete-rue89_1621067_3236.html#xtor=RSS-3208
Publié le 21 décembre 2011
- Le groupe Lagardère finalise la vente de ses radios en Russie
Fini l'aventure russe entamée à l'orée des années 1990. Le groupe Lagardère a annoncé, à la
veille du week-end de Noël, la cession de ses activités de radio en Russie, nommées Europa
Media Group. Les repreneurs sont des investisseurs privés, dont les identités ne sont pas
révélées. Le montant de la transaction atteint 123 millions d'euros. C'est la somme qu'espérait
le groupe présidé par Arnaud Lagardère à l'automne, quand le processus de vente battait son
plein. Selon la presse russe, Georges Polinski, président d'Europa Media Group et proche du
50 Premier ministre russe Vladimir Poutine, était sur les rangs pour racheter la société. Il avait
même créé une société dans le seul but de réaliser cette acquisition.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201811483975-legroupe-lagardere-finalise-la-vente-de-ses-radios-en-russie-267826.php
Publié le 26 décembre 2012
51 Thème 2
MODELES ECONOMIQUES : STRATEGIES
(Stéphanie McNeil)
LVMH : Quels enjeux sur un marché en crise ?
La grande entreprise de luxe LVMH continue à développer sa croissance à l’internationale.
Depuis ces dernières années l’Asie s'est avérée être un marché lucratif pour les produits de luxe.
Etant donné la crise, qui n’a pas épargné le marché chinois, est que l’expansion du groupe LVMH en
Asie est elle compromise ?
Malgré l'inquiétude de marché chancelant de la Chine, les biens de luxe continuent d'avoir
une croissance importante. En fait, selon un article d’Elle UK, la plupart de la croissance vient
de la Chine, avec le marché du luxe homme comprenant 75% du marché soit une croissance de 20 à
25% par an.
Cependant, les prévisions de croissance pour la nouvelle année ne sont pas aussi brillantes que
prévue. Le marché chinois devrait diminuer de 20 pour cent par rapport à 2010. Afin de remédier
à cela, LVMH et ses conseillers stratégiques ont décidé d’accroitre les efforts publicitaires. Cette
stratégie semble essentielle alors que la crise continue de faire des ravages.
- Where's the Growth in Marketing? Follow the BRIC Road
Where is the ad market going? Consider this: Total ad spending in emerging markets is
expected to pass that in the U.S. in 2014. And hotspots, including BRIC and others, are
moving up the ranks.
China, the biggest of BRIC, surged past Germany to become the third-largest ad market in
2010, according to Publicis Groupe's Zenith Optimedia. China major-media ad spending is on
track to overtake No. 2 Japan in 2015.
52 The other BRICs are also rising. This year, Brazil was No. 6, while Russia came in No. 11
and India was No. 16, according to ZenithOptimedia. In a list of up-and-comers known as
MIST, Mexico ranked No. 15; Indonesia, 17; South Korea, 12; and Turkey, 24.
"Emerging markets are the main source of ad-expenditure growth," said Jonathan Barnard,
head of forecasting at Zenith Optimedia. "Over the next three years, half of all global growth
in ad expenditure will come from just 10 markets: the BRICs, the MISTs, South Africa and
Argentina."
The 25 largest ad markets this year include 10 emerging ones: BRIC, MIST, South Africa
(No. 14) and Thailand (No. 22), according to the tally by Zenith Optimedia. Argentina ranked
No. 26.
Among the 100 largest global advertisers, 13 companies allocated more than 10% of 2010
measured-media spending to China, according to Ad Age's Global Marketers report.
That China-focused group includes powerhouses of personal care (Procter & Gamble Co.,
L'Oreal, Colgate-Palmolive Co.), food and beverage (Coca-Cola Co., Mars, PepsiCo) and
luxury and alcohol (Estee Lauder Cos., LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton, Pernod Ricard,
Chanel).
"The average Chinese spends less than $3 a year on Procter & Gamble products," ChairmanCEO Bob McDonald told analysts in August. "But in the United States, the average [person]
spends nearly $100. So while we're leading, while we're growing -- we're growing strong
double digits (in China) -- we still have work to do."
Meanwhile, P&G's revenue in India and Brazil is growing even faster, with an annual growth
rate above 20%.
Avon Products is the Global 100's most BRIC-centric advertiser, putting nearly 40% of 2010
measured-ad spending into those countries.
Brazil passed the U.S. last year as the beauty-product company's biggest single market. Russia
also is a key Avon market.
Spending among the leaders in 2010 was on a growth trajectory -- a shift from 2009, when
top-100 worldwide spending tumbled 8.7% amid the global recession.
But the sea change in the last quarter century is where global advertisers spend their money.
The non-U.S. portion of P&G's measured-ad spending rocketed to 71% last year from 22% in
1986. Sixty-three percent of the company's revenue came from outside the U.S. in the year
ended June 2011.
Unilever's non-U.S. measured spending jumped to 88% in 2010 from 53% 25 years ago. NonU.S. markets accounted for 85% of Unilever's revenue last year.
Markets outside the U.S. grabbed 40% of GM's measured spending last year, up from 16% in
1986. GM generated 46% of its revenue from outside the U.S. in 2010.
53 Per-capita spending in emerging markets remains a fraction of that in the United States.
Advertisers spent $498 for every man, woman and child in the U.S. in 2011, according to Ad
Age's analysis of the data. They spent $22 per capita in China -- roughly the U.S. per-capita
ad expenditure in 1946. But consider how far China has come: Its per-capita ad spending in
1986 was just 9¢.
Source : http://adage.com/article/global-news/growth-marketing-follow-bric-road/231359/
Publié: le 5 décembre 2011
- Luxury giants battle it out in menswear
PARIS (Reuters) - Buoyant demand for luxury menswear, driven by China's male-dominated
market, has prompted big industry players such as LVMH (LVMH.PA: Quote, Profile,
Research, Stock Buzz) and PPR (PRTP.PA: Quote, Profile, Research, Stock Buzz) to step up
their investments in the fast-growing market.
Consultancy Bain & Co estimates the luxury menswear market, which makes up 40 percent of
the global market, is worth 180 billion euros ($240 billion) and growing at about 14 percent a
year, nearly double that of luxury womenswear at 8 percent.
"Menswear ... remains very underdeveloped compared to the woman's market, so there is a lot
of catching up to do," said Jean-Marc Bellaiche, consultant at Boston Consulting Group.
Soon after PPR snapped up Italian tailor Brioni, LVMH said this month it had ambitious plans
for its Berluti menswear brand, known for its 4,000-euro patent leather shoes worn by actors
such as Johnny Depp and Ryan Gosling.
The world's biggest luxury group said Brioni would unveil its first ready-to-wear line at Paris
menswear fashion week in January designed by Alessandro Sartori, who was poached from
industry leader Ermenegildo Zegna last summer.
Analysts predict Brioni and Berluti will have to work hard to catch up with better-established
rivals such as Hugo Boss, Burberry (BRBY.L: Quote, Profile, Research, Stock Buzz),
Armani, Dunhill (CFR.VX: Quote, Profile, Research, Stock Buzz) and Ermenegildo Zegna,
which makes just under half of its 1 billion-euro turnover in Asia.
"Notoriety is key to success as Chinese consumers only buy what they know," said Jason
Ding, a partner at consultancy Roland Berger in Beijing.
Brioni, bought last month by PPR, which owns the Gucci and Yves Saint Laurent brands, is
well known in Europe and North America but not so in China or elsewhere in Asia.
With PPR's financial firepower, Brioni, which makes sales of around 170 million euros, hopes
to widen its global footprint as well as its product offering, particularly in leather goods.
Berluti, headed by Antoine Arnault, son of LVMH Chief Executive Bernard Arnault, has
more of a presence in China than Brioni, but is one of the smaller players in the luxury
54 menswear market, with sales estimated at 50 million euros.
China is the world's biggest luxury goods market in terms of growth, with sales rising on
average about 20-25 percent a year, and men make up three-quarters of that market, estimated
to be worth about 23 billion euros overall.
"At this pace, Chinese consumers will, in the medium-to-long term, make up 70 percent of the
global luxury market's growth," said Bernard Malek, a partner at Roland Berger.
Analysts from CLSA Asia Pacific estimate Greater China, which includes Hong Kong, Macao
and Taiwan, will make up 44 percent of the global market by 2020 against 17 percent today.
French luxury goods maker Hermes (HRMS.PA: Quote, Profile, Research, Stock Buzz), a
centuries-old provider of menswear luxury goods, said growth at its specialized men's shop in
New York, which opened two years ago, was higher than its sales growth average in the
United States.
"Our growth in the United States is about 30 percent and in our (menswear) store on Madison
Avenue, it is higher than that," said Axel Dumas, head of operations.
Attracted by the potential of the men's market, Paris department store Printemps has just
opened a corner dedicated to men's luxury accessories such as leather goods and shoes.
Tancrede de Lalun, head of fashion purchases at Printemps, said he expected the men's market
to "explode ... because appetite is very strong and male consumers know no limit."
($1 = 0.7512 euros)
Source : http://www.reuters.com/article/2011/12/08/us-luxury-idUSTRE7B71R520111208
Publié: le 8 décembre 2011
- MENSWEAR FIELD LEAVING THE LADIES BEHIND
Are men growing more fashionable? New research suggests that the luxury
menswear market is growing at double the rate of luxury womenswear.
Consultancy Bain & Co said the value of the high-end menswear market is growing at 14% a
year compared to 8% annually for womenswear, Reuters reported.
‘Menswear... remains very underdeveloped compared to the woman's market, so there is a lot
of catching up to do,’ Jean-Marc Bellaiche, consultant at Boston Consulting Group, told the
news agency.
Most of the growth is coming from China, with men comprising 75% of a luxury market
that’s growing by 20-25% per year. Not that the menswear boom is limited to China—Hermès
said that sales from its dedicated men’s shop in New York outpaced its 30% sales growth in
the US.
55 The encouraging pace of sales has inspired luxury groups to invest more deeply into their
men’s holdings. PPR, which owns Gucci and Bottega Veneta, bought Brioni in November,
tapping a designer from Ermenegildo Zegna to design the Italian tailoring brand’s first readyto-wear line. LVMH is devoting more resources to its Berluti brand to keep up.
A quick consensus of ELLEuk.com editors found that most of the men in our lives have yet to
board the luxury fashion boat. At least, and perhaps more accurately, not in relation to our
consumption—the look of horror on one partner’s face when confronted with the haul from a
triumphant visit to the Christian Louboutin sample sale conveyed volumes in a single
grimace.
So who are these fashionable men? And where can we find them, to give the late adopters
lessons in quality fashion spending, if nothing else?
Source
:
http://www.elleuk.com/news/fashion-news/menswear-field-leaving-the-ladiesbehind/(gid)/834656
Publié : le 12 décembre 2011
- LVMH Group picks stake in Chinese clothing firm
A private equity arm of the world’s largest luxury goods company recently invested in a
Chinese clothing company.
Private equity fund - LCapitalAsia owned by the world's largest French luxury goods group LVMH became the second largest shareholder in China Yan He (Xiamen) clothing company.
This is the first investment of LVMH Group in China. LVMH owns global luxury brands like
Louis Vutton, Christian Dior, etc.
Global investors are eyeing the Chinese luxury goods market considering the rate at which it
is growing.
In a report on Chinese luxury market, Bain Capital said, “In 2012, the Chinese luxury goods
market will overstake Japan in trade and consumption”.
It adds, “The Chinese luxury goods market in 2011 will for the first time cross 100 billion
Yuan in revenues”.
Source : http://www.fibre2fashion.com/news/apparelnews/newsdetails.aspx?news_id=106481
Publié : le 23 décembre 2011
56 ACTUALITES
- India Is Poised to Be Fashion's New Mus
Move aside New York, Paris, and London. India may be quickly rising to fashion's front row.
This week, India opened its doors to foreign retailers in a move that is expected to open the
floodgates to western brands entering the skyrocketing Indian market.
Stores like Salvatore Ferragamo and LVMH’s Louis Vuitton have been inching into the vast
Indian fashion market for some time. But until now, most of these stores have been found in
five-star hotels or in one of the only two luxury malls DLF’s Emporio in New Delhi and
Bangalore. In the past, these single-brand retailers have had partnerships with different joint
ventures with 51 percent FDI limits, which means their Indian partners like Reliance Group,
TATA Group and Adithya Birla received a cut of the profits.
But this new policy will be a "game changer" for the retail industry in India, says Michael
Moriarty, vice president and partner at A.T. Kearney, a retail consulting firm.
“We've been waiting for this policy change for several years, and the major players have been
developing their strategies in anticipation of this change.” That change he is referring to is the
influx of new stores that will soon open their doors in cities like New Delhi and Mumbai.
India’s retail industry is a fast-growing one, at a rate of more than 20 percent each year, up
from 8 to 10 percent four years ago. The size of sector is expected to rise to $833 billion by
2013 and to $1.3 trillion by 2018. The Indian retail business employs around 7 percent of
world’s second most populated country.
Goldman Sachs Asset Management Chairman Jim O’Neill, the man who coined the term
BRICs, recently wrote in a note that he could see India’s economy accelerate, while its
counterparties may see more of a modest growth. He believes this policy change could be the
catalyst that puts India in the same path to achieving “China-style GDP growth rates.”
“This is obviously huge news for the world’s biggest retailers given India’s fabulous
demographic but it is probably even more important for Indian agriculture productivity and
supply chains which is why policymakers have finally decided to take this step,” he said.
India’s retail structure is shifting. “We foresee the Indian consumer per capita income roughly
doubling from $4,000 to $8,000. This is an important jump, as it includes increased
expenditure on non-basic foods and non-food categories but also an increased use of
organized rather than traditional retail formats,” Moriarty told CNBC.
Consumer predilection for higher-end goods and higher quality foods are increasing along
with their increasing income. He says, since the new policy requires that 50 percent of any
foreign direct investment go into bank-end infrastructure, it will improve the current structure
and make the business more economical. It will also manage the growing demand for higherquality products.
Foot traffic is gaining traction as well. Steve Madden and Kenneth Cole are the latest western
brands that have agreed to expand in India through an agreement with Reliance Brands
Limited, which also runs operations for Ermenegildo Zegna, Quiksilver and Paul & Shark in
India. It was only last month that Hermes opened its first street-level, stand-alone store in
Mumbai. The company has only three stores countrywide. But with the new policy that gives
57 them 100 percent foreign ownership, India is expected to see a large flow of foreign
designers, like Hermes, opening more doors.
India has not always been on the radar when it comes to fashion, but that could soon change.
India’s influence in the fashion industry is growing and as western retail brands start flowing
into the country, we will begin to see it become a growing influence and presence. Just ask
Karl Lagerfeld, who will take his next Métiers d’Art collection for Chanel into the world of
India.
Source : http://www.cnbc.com/id/45511165
Publié: le 1 décembre 2011
- Where's the Growth in Marketing? Follow the BRIC Road
Where is the ad market going? Consider this: Total ad spending in emerging markets is
expected to pass that in the U.S. in 2014. And hotspots, including BRIC and others, are
moving up the ranks.
China, the biggest of BRIC, surged past Germany to become the third-largest ad market in
2010, according to Publicis Groupe's Zenith Optimedia. China major-media ad spending is on
track to overtake No. 2 Japan in 2015.
The other BRICs are also rising. This year, Brazil was No. 6, while Russia came in No. 11
and India was No. 16, according to ZenithOptimedia. In a list of up-and-comers known as
MIST, Mexico ranked No. 15; Indonesia, 17; South Korea, 12; and Turkey, 24.
"Emerging markets are the main source of ad-expenditure growth," said Jonathan Barnard,
head of forecasting at Zenith Optimedia. "Over the next three years, half of all global growth
in ad expenditure will come from just 10 markets: the BRICs, the MISTs, South Africa and
Argentina."
The 25 largest ad markets this year include 10 emerging ones: BRIC, MIST, South Africa
(No. 14) and Thailand (No. 22), according to the tally by Zenith Optimedia. Argentina ranked
No. 26.
Among the 100 largest global advertisers, 13 companies allocated more than 10% of 2010
measured-media spending to China, according to Ad Age's Global Marketers report.
That China-focused group includes powerhouses of personal care (Procter & Gamble Co.,
L'Oreal, Colgate-Palmolive Co.), food and beverage (Coca-Cola Co., Mars, PepsiCo) and
luxury and alcohol (Estee Lauder Cos., LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton, Pernod Ricard,
Chanel).
"The average Chinese spends less than $3 a year on Procter & Gamble products," ChairmanCEO Bob McDonald told analysts in August. "But in the United States, the average [person]
spends nearly $100. So while we're leading, while we're growing -- we're growing strong
double digits (in China) -- we still have work to do."
Meanwhile, P&G's revenue in India and Brazil is growing even faster, with an annual growth
rate above 20%.
58 Avon Products is the Global 100's most BRIC-centric advertiser, putting nearly 40% of 2010
measured-ad spending into those countries.
Brazil passed the U.S. last year as the beauty-product company's biggest single market. Russia
also is a key Avon market.
Spending among the leaders in 2010 was on a growth trajectory -- a shift from 2009, when
top-100 worldwide spending tumbled 8.7% amid the global recession.
But the sea change in the last quarter century is where global advertisers spend their money.
The non-U.S. portion of P&G's measured-ad spending rocketed to 71% last year from 22% in
1986. Sixty-three percent of the company's revenue came from outside the U.S. in the year
ended June 2011.
Unilever's non-U.S. measured spending jumped to 88% in 2010 from 53% 25 years ago. NonU.S. markets accounted for 85% of Unilever's revenue last year.
Markets outside the U.S. grabbed 40% of GM's measured spending last year, up from 16% in
1986. GM generated 46% of its revenue from outside the U.S. in 2010.
Per-capita spending in emerging markets remains a fraction of that in the United States.
Advertisers spent $498 for every man, woman and child in the U.S. in 2011, according to Ad
Age's analysis of the data. They spent $22 per capita in China -- roughly the U.S. per-capita
ad expenditure in 1946. But consider how far China has come: Its per-capita ad spending in
1986 was just 9¢.
Source : http://adage.com/article/global-news/growth-marketing-follow-bric-road/231359/
Publié : le 5 décembre 2011
Le masculin, nouvelle terre de conquête des acteurs du luxe
Il n'y a pas si longtemps, la sacoche n'était guère l'apanage des élégants. Aujourd'hui, les
grands acteurs du luxe se mettent en ordre de bataille pour conquérir le marché masculin,
segment le plus porteur du secteur, et prendre leur part d'une demande asiatique explosive.
59 LES PAYS CLASSÉS AAA
Alors que les montres et autres chronographes sont longtemps restés les principaux emblèmes
du luxe masculin, les industriels veulent aujourd'hui capter le nouvel appétit d'une clientèle
devenue sensible à la coupe d'un costume, à la finition d'un sac ou à la patine d'un soulier.
Le luxe masculin, qui représente 40% d'un marché mondial estimé à environ 180 milliards
d'euros, affiche depuis 2009, selon les estimations de Bain & Co, un taux de croissance annuel
moyen de 14%, près du double de celui du luxe féminin (+8%).
"Le marché des biens personnels (hors voitures ou voyages) reste sous-développé par rapport
à celui de la femme. Il y a donc un rattrapage, avec un potentiel de croissance très, très
important, dans toutes les catégories de produits", commente Jean-Marc Bellaïche, associé du
Boston Consulting Group.
Les grands noms du secteur que sont LVMH (Louis Vuitton, Céline, Bulgari) et PPR (Gucci,
Yves Saint Laurent, Bottega Veneta) ne s'y sont pas trompés, le premier affichant ses
ambitions pour le chausseur Berluti, le second pour le tailleur Brioni qu'il vient de racheter.
Tancrède de Lalun, directeur des marchés homme et femme du Printemps, anticipe quant à lui
une "explosion" du marché, "parce que l'appétence est extrêmement forte et que les
consommateurs masculins n'ont aucune limite".
Ayant pris la mesure du mouvement, le grand magasin parisien, repositionné sur le haut de
gamme, vient tout juste d'ouvrir un espace dédié aux accessoires de luxe pour hommes, centré
sur la maroquinerie et les chaussures.
HERMÈS HOMMES SE DISTINGUE
60 "La femme est guidée par l'envie, l'homme par le savoir-faire et la technologie", précise
Tancrède de Lalun.
Le savoir-faire constitue en effet une des clés d'entrée sur ce marché et les marques l'ont bien
compris, centrant leur offre sur ce thème, mêlant histoire et fabrication de haut vol.
Chez Hermès, où l'univers masculin a toujours été très présent depuis les selles et les harnais
des débuts, le premier magasin exclusivement dédié aux hommes, ouvert il y a près de deux
ans à New York, connaît un taux de croissance supérieur à celui de la marque aux Etats-Unis.
"Notre croissance est d'environ 30% aux Etats-Unis, et dans notre magasin de Madison
Avenue la progression est supérieure à cela", précise Axel Dumas, directeur général des
opérations.
Le prêt-à-porter masculin pèse aujourd'hui autant que le féminin dans le chiffre d'affaires du
groupe. Ciblant aussi le luxe extrême, il propose des vêtements sur mesure à Paris, New York,
mais aussi en Chine et au Japon, où un magasin éphémère uniquement masculin ouvre ce
mois-ci à Tokyo.
LVMH et PPR sont quant à eux partis à l'offensive avec des objectifs similaires : créer leur
première marque globale de mode haut de gamme exclusivement masculine.
LVMH, qui nourrit de grandes ambitions pour sa pépite masculine Berluti, a décidé, pour la
première fois depuis longtemps, d'investir sur une marque existante de son portefeuille.
Le bottier de la rue Marbeuf, célèbre pour ses patines colorées et ses modèles sur mesure à
partir de 4.000 euros, veut offrir à ses clients raffinés l'ensemble du vestiaire contemporain.
FAIRE GRANDIR UNE PÉPITE
Avec une trentaine de boutiques dans le monde aujourd'hui pour un chiffre d'affaires estimé à
50 millions d'euros par les analystes, la marque ambitionne à terme de décupler ses ventes.
Berluti, qui a débauché en juillet Alessandro Sartori, directeur artistique d'Ermenegildo
Zegna, le leader incontesté de la mode masculine, présentera sa première collection de prêt-àporter lors des défilés de janvier 2012.
La marque dirigée par Antoine Arnault, fils du PDG de LVMH, Bernard Arnault, a compté le
peintre Andy Warhol parmi ses fidèles clients (un modèle de mocassin porte aujourd'hui son
nom) et chausse maintenant les acteurs Johnny Depp ou Ryan Gosling.
En rachetant la discrète maison romaine Brioni, célèbre pour ses tailleurs sur mesure à plus de
5.000 euros et coqueluche des grands de ce monde, PPR entend lui aussi profiter du prestige
d'une griffe dont la taille reste encore modeste - 170 millions de chiffre d'affaires - pour en
faire une marque globale, avec une gamme d'accessoires et une offre élargie de prêt-à-porter
sportswear.
La Chine et son gigantesque réservoir de consommateurs suscitent toutes les attentions. Car
les hommes comptent pour près des trois quarts de ce marché évalué à 23 milliards d'euros
(dont 60% réalisés en dehors du territoire) et dont la croissance atteint 25% par an.
"A ce rythme incroyable, les consommateurs chinois devraient à terme compter pour 70% de
la croissance mondiale du luxe", selon Bernard Malek, associé du cabinet Roland Berger.
61 Les analystes de CLSA Asia Pacific estiment quant à eux que la "Grande Chine" (avec Hong
Kong, Macao et Taiwan) devrait représenter pas moins de 44% du marché mondial d'ici 2020,
contre environ 17% aujourd'hui.
CONCURRENCE
Pour conquérir l'Asie, Berluti comme Brioni auront grand besoin de la surface financière de
leurs maisons mères respectives, car les investissements devront être élevés pour pouvoir
concurrencer les poids lourds déjà établis.
"La notoriété est un élément clé du succès car la clientèle chinoise achète ce qu'elle connaît",
précise Jason Ding, associé de Roland Berger, à Pékin.
Ermenegildo Zegna frôlait le milliard d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier et réalisait près
de la moitié de ses ventes en Asie, où il a fait figure de pionnier.
Les anglais Burberry et Dunhill (groupe Richemont), l'italien Armani ou l'allemand Hugo
Boss sont aussi de sérieux concurrents. Avec Zegna, ces marques sont, selon Bain, les cinq
préférées des consommateurs chinois.
"Le marché masculin était jusqu'ici dominé par des marques spécialisées par catégorie
(habillement, souliers, horlogerie). Il devient plus compétitif avec l'émergence d'acteurs
généralistes", souligne Joëlle de Montgolfier, directrice de recherche du pôle luxe européen de
Bain & Co.
Les marchés matures, par leur poids dans le luxe masculin mondial (près de 50%), continuent
de réserver un important potentiel de croissance, mais peuvent se révéler fragiles.
"Ils sont plus sensibles à l'environnement économique. En cas de coup dur, les clients peuvent
couper drastiquement leurs dépenses", relève Joëlle de Montgolfier.
Une telle chute avait été observée en 2009 et l'industrie horlogère avait particulièrement
souffert, essuyant un plongeon de plus de 20%.
Jusqu'ici, la demande de luxe, y compris dans l'horlogerie, a résisté aux soubresauts de
l'économie mondiale, à la crise des dettes souveraines en Europe et au plongeon des marchés.
Mais pour 2012, les analystes se montrent plus prudents et ont révisé en baisse leurs
prévisions de croissance.
Source : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/le-masculin-nouvelle-terre-de-conquete-desacteurs-du-luxe_273994.html
Publié: le 7 décembre 2011
- Luxury giants battle it out in menswear
PARIS (Reuters) - Buoyant demand for luxury menswear, driven by China's male-dominated
market, has prompted big industry players such as LVMH (LVMH.PA: Quote, Profile,
62 Research, Stock Buzz) and PPR (PRTP.PA: Quote, Profile, Research, Stock Buzz) to step up
their investments in the fast-growing market.
Consultancy Bain & Co estimates the luxury menswear market, which makes up 40 percent of
the global market, is worth 180 billion euros ($240 billion) and growing at about 14 percent a
year, nearly double that of luxury womenswear at 8 percent.
"Menswear ... remains very underdeveloped compared to the woman's market, so there is a lot
of catching up to do," said Jean-Marc Bellaiche, consultant at Boston Consulting Group.
Soon after PPR snapped up Italian tailor Brioni, LVMH said this month it had ambitious plans
for its Berluti menswear brand, known for its 4,000-euro patent leather shoes worn by actors
such as Johnny Depp and Ryan Gosling.
The world's biggest luxury group said Brioni would unveil its first ready-to-wear line at Paris
menswear fashion week in January designed by Alessandro Sartori, who was poached from
industry leader Ermenegildo Zegna last summer.
Analysts predict Brioni and Berluti will have to work hard to catch up with better-established
rivals such as Hugo Boss, Burberry (BRBY.L: Quote, Profile, Research, Stock Buzz),
Armani, Dunhill (CFR.VX: Quote, Profile, Research, Stock Buzz) and Ermenegildo Zegna,
which makes just under half of its 1 billion-euro turnover in Asia.
"Notoriety is key to success as Chinese consumers only buy what they know," said Jason
Ding, a partner at consultancy Roland Berger in Beijing.
Brioni, bought last month by PPR, which owns the Gucci and Yves Saint Laurent brands, is
well known in Europe and North America but not so in China or elsewhere in Asia.
With PPR's financial firepower, Brioni, which makes sales of around 170 million euros, hopes
to widen its global footprint as well as its product offering, particularly in leather goods.
Berluti, headed by Antoine Arnault, son of LVMH Chief Executive Bernard Arnault, has
more of a presence in China than Brioni, but is one of the smaller players in the luxury
menswear market, with sales estimated at 50 million euros.
China is the world's biggest luxury goods market in terms of growth, with sales rising on
average about 20-25 percent a year, and men make up three-quarters of that market, estimated
to be worth about 23 billion euros overall.
"At this pace, Chinese consumers will, in the medium-to-long term, make up 70 percent of the
global luxury market's growth," said Bernard Malek, a partner at Roland Berger.
Analysts from CLSA Asia Pacific estimate Greater China, which includes Hong Kong, Macao
and Taiwan, will make up 44 percent of the global market by 2020 against 17 percent today.
French luxury goods maker Hermes (HRMS.PA: Quote, Profile, Research, Stock Buzz), a
centuries-old provider of menswear luxury goods, said growth at its specialized men's shop in
New York, which opened two years ago, was higher than its sales growth average in the
United States.
"Our growth in the United States is about 30 percent and in our (menswear) store on Madison
Avenue, it is higher than that," said Axel Dumas, head of operations.
63 Attracted by the potential of the men's market, Paris department store Printemps has just
opened a corner dedicated to men's luxury accessories such as leather goods and shoes.
Tancrede de Lalun, head of fashion purchases at Printemps, said he expected the men's market
to "explode ... because appetite is very strong and male consumers know no limit."
($1 = 0.7512 euros)
Source : http://www.reuters.com/article/2011/12/08/us-luxury-idUSTRE7B71R520111208
Publié: le 8 décembre 2011
- Toasting the Bad Economy? Champagne Sales Bubble Up
Champagne sales are bubbling again.
The French industry is preparing for a bumper holiday season, a significant recovery from just
two years ago, when it slashed production in the face of the global economic downturn.
Champagne labels have as much reason to celebrate as Formula One champions.
By the end of September, the Champagne industry had shipped 192 million bottles, and the
festive fourth quarter is usually the strongest, accounting for a third to a half of annual bubbly
sales. That could put it on track to near the record 339 million bottles shipped in 2007.
WSJ's Marion Issard reports the French Champagne industry is expecting strong holiday sales
this year, a stark turnaround compared to two years ago. AP Photo.
The champagne rebound reflects the effervescence in the luxury-goods industry as a whole.
The world's largest luxury-goods group, LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, the owner of
fashion and beauty brands such as Louis Vuitton and Guerlain as well as several champagne
labels, recorded 15% sales growth over the first nine months of 2011. Luxury fashion rivals
such as Hermès and PPR's Gucci logged similarly robust growth.
"Champagne sales are faring well ahead of the holiday season and are up 15% compared to
2010," said Emeric Sauty de Chalon, president of French online wine shop 1855, which last
month organized a major champagne tasting in Paris.
Though sales may not reach the levels seen before the crisis, "we're getting closer," said
Stephanie Mingam, the spokeswoman for drinks group Pernod Ricard's champagne division,
which owns Mumm and Perrier-Jouët champagne.
The industry took a serious hit in 2008 and 2009. Champagne makers—famous-brand and
independent producers alike—cut production drastically to avoid a large drop in prices,
leaving tons of grapes rotting in the fields during the harvest.
64 Shipments from the Champagne region—located east of Paris, and the only place in the world
that is permitted to use the region's name for its bubbly—fell below 300 million bottles in
2009 for the first time in five years, according to CIVC, the champagne trade organization.
Last year, the industry shipped 320 million bottles, valued at €4.1 billion ($5.49 billion), the
CIVC said.
Like the luxury-goods industry in general, however, champagne makers remain cautious
about the future. They fear that a deepening of the euro crisis could dampen consumers' thirst
for a beverage that is associated with celebration and good times. Mr. Sauty de Chalon is now
pitching bubbly as a distraction rather than a celebration. Champagne "is a means to escape
everyday life," he says.
The first signs of a bumper year came this past summer. The CIVC, which sets the criteria for
the harvest, authorized the maximum volume of grape picking—a sign of optimism for the
medium term as grapes picked this year will be aged for at least two years.
Then, in October, LVMH said the group's Veuve Clicquot champagne was holding back some
stock as it faced supply shortages ahead of the holiday season, particularly in the U.S. "We
don't have enough bottles, and we made sure that these bottles were left for the year-end
season," Jean-Jacques Guiony, the finance director, said in October. LVMH also owns such
champagne brands as Dom Pérignon and Moët & Chandon.
Other champagne makers have also noted that consumers are willing to pay more for their
bubbly. Lanson-BCC, the home of the Lanson, Besserat and Tsarine brands, said the
price/mix effect—a key indicator reflecting both the type of champagne customers buy and
the evolution in prices—rose 5.6% in the first nine months of the year. Competitor LaurentPerrier said its price-mix effect increased 7.6% between April and September, and its net
profit tripled.
65 That marks a sharp contrast with discounted champagne in French supermarkets last
December, when some bubbly was marked down to less than €10 a bottle.
This year, 1,500 visitors paid €25 each to attend 1855's champagne tasting at a luxury hotel in
Paris. They swarmed tables serving such brands as Mumm Grand Cru, Perrier-Jouët 2004
Belle Epoque and Louis Roederer 2004 Cristal. Within four hours, the party had run dry.
Source:
http://online.wsj.com/article/SB10001424052970204336104577094453555045284.html?mod
=googlenews_wsj
Publié : le 12 décembre 2011
- LVMH: le patron de Fendi chez Bulgari
LVMH a décidé de nommer l'actuel patron de Fendi, Michael Burke, à la direction de Bulgari,
le joaillier italien acquis au printemps dernier par le géant mondial du luxe, a-t-on indiqué
aujourd'hui de source industrielle.
Dans le cadre de l'accord conclu avec Bulgari, Francesco Trapani, ancien PDG de Bulgari qui
a pris la tête de l'ensemble du pôle horlogerie-joaillerie de LVMH, devait assurer l'intérim à la
direction de la marque italienne dans l'attente d'un successeur. A la tête de Fendi depuis 2003,
Michael Burke a développé avec succès, notamment via les accessoires, une des marques
emblématiques du groupe LVMH et dont le chiffre d'affaires avoisine aujourd'hui les 600
millions d'euros. Pour lui succéder, LVMH a choisi Pietro Beccari, vice-président exécutif de
Louis Vuitton en charge du marketing et de la communication, a-t-on indiqué de même
source, confirmant des informations du Women Wear Daily. Un porte-parole de LVMH se
refusait à tout commentaire aujourd'hui sur ces informations.
Jeu de chaises musicales, Michael Burke, entré chez LVMH dans les années 1980, a
notamment dirigé Dior et Louis Vuitton en Amérique du Nord. Pietro Beccari est également
président du chausseur Berluti, que le groupe LVMH veut transformer en marque globale de
mode purement masculine et qui présentera sa première collection de prêt-à-porter en janvier
2012. Ce jeu de chaises musicales intervient alors que la succession de John Galliano à la tête
de la direction artistique de Dior n'a toujours pas été arrêtée. Marc Jacobs, le styliste de Louis
Vuitton est jusqu'ici donné comme favori. Le titre LVMH se traite à 113,00 euros à la Bourse
de Paris ce matin, accusant un repli de 1,3% dans un marché en baisse de 1,8%. Alors que le
CAC abandonne 16% depuis janvier, la valeur limite sa perte à 7%, grâce à la résistance du
secteur du luxe à la crise européenne et aux perspectives de ralentissement de l'économie
mondiale.
Source : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/12/97002-20111212FILWWW00296-lvmhle-patron-de-fendi-pour-bulgari.php
Publié: le 12 décembre 2011
66 Prada Poised to Extend Slump as China Shoppers Cut Back: Retail
(Bloomberg) --Prada SpA is falling out of fashion six months into its Hong Kong trading
debut as investors brace for Chinese shoppers to curb spending.
Shares of the maker of $2,000 bags and Miu Miu shoes, which gets more than 42 percent of
sales from Asia, have dropped 32 percent from their July peak. The stock has fallen with
companies such as jeweler Luk Fook Holdings International Ltd. (590) and Omega retailer
Hengdeli Holdings Ltd. (3389) as property and stock- market declines hurt China’s
consumers.
Luxury-sales growth in the world’s most populous nation will slow in 2012 from a forecast of
at least 20 percent this year, said Royal Bank of Scotland analyst Katherine Chan. Coach Inc.
(COH) to Gieves & Hawkes seller Trinity Ltd. (891) are already feeling the effects.
“The golden time, or the high-growth period, for many luxurious goods retailers is probably
over,” said Chan. Sales growth at high-end stores open more than a year may drop by as much
as six percentage points in 2012, she said.
Consumption leveled off faster than expected this quarter amid a cooling economy and market
declines, Citigroup Inc. said Dec. 8, citing retailer and manufacturer projections at a Hong
Kong conference.
‘Fading’ Wealth
“Chinese shoppers could cut back spending on luxury items in the near term, as the stock
markets and the property markets have corrected steeply this year,” said Eddie Lau, head of
regional consumer research at Citigroup. “The wealth effect is fading.”
Luxury goods sales in China will reach a record 88.8 billion yuan ($14 billion) in 2011, rising
12 percent this year and growing 82 percent since 2005, Euromonitor International estimates.
China will grow 8.5 percent next year, the lowest pace in 11 years, the Organization for
Economic Cooperation and Development forecasts.
“It’s hard to repeat the 30 to 40 percent same-store sales growth we saw in 2011,” said RBS
analyst Larry Cho, who recommends short-term investors avoid China discretionary stocks.
“If consumers have to tighten the purse strings, they will cut back on luxury items.”
High-end brands are growing more reliant on growth from China, where urban disposable
incomes almost doubled over five years to 19,109 yuan in 2010. Asia is Prada’s biggest
market, with more than 42 percent of its 2 billion euros revenue in the fiscal year ending
January, compared with 29 percent two years earlier.
Prada Tumbles
Prada’s stock has lost 32 percent from its July 27 record of HK$49.45, wiping more than $5
billion off its market value. The benchmark Hang Seng Index has lost 19 percent in the same
period. The luxury goods maker, which raised $2.5 billion in June through Hong Kong’s
biggest public offering this year, still trades at 20.52 times expected earnings, more than
double that of the benchmark.
67 “Prada’s substantial store roll-out plan makes it particularly vulnerable to a sales slowdown or
decline,” said Rey Wium, an analyst at Renaissance BJM in Johannesburg, who has a “hold”
rating on the security.
Philip Mok, an analyst at Phillip Securities in Hong Kong, has a “sell” recommendation. He
said in October that Prada could fall to HK$26.50. It closed today at HK$33.70. Macquarie
Equities Research analyst Gary Pinge started covering the stock Dec. 9 with an
“underperform” rating and a HK$31.30 price target. “Deteriorating consumer confidence in
Prada’s key markets, as well as weakening trends in China, create headwinds for optimistic
consensus forecasts,” he said.
Trinity Valuation
Valuations for consumer companies such Trinity, which sells Gieves & Hawkes and other
expensive brands, and Prada have gone too high, said Sinopac Securities analyst Katharine
Song. Share prices are sliding as “people expect high-end spending will slow in a weakening
economy,” she said. Still, Chan, the RBS analyst, recommends Trinity because it has cash to
make acquisitions.
Stocks have declined across the discretionary sector. Coach’s depositary receipts that started
trading in Hong Kong this month have declined 8.5 percent since Dec. 2. The largest U.S.
luxury handbag maker plans to increase China stores 40 percent to 75 next year. Hengdeli, the
retail partner of Swatch Group AG in China, is down 46 percent for the year.
Chow Tai Fook Enterprises Ltd., the world’s largest listed jewelry chain, fell 8 percent on its
Hong Kong stock exchange debut yesterday. “The macro-economic situation may weaken the
buying power of the customers,” said Henry Cheng, executive chairman, adding the company
is confident about long-term sales.
‘Inevitably’ Slowing Growth
The jeweler’s same-store sales growth for the six months ended Sept. 30 was 61.9 percent,
according to its listing prospectus. Cho said he is doubtful “the explosive sales growth will
repeat.”
Smaller competitor Luk Fook, which makes gold and diamond jewelry, has lost 38 percent
since its Aug. 17 peak of HK$44.75. “Growth rate will inevitably slow as we are riding on a
higher base and we have yet to see the impact from a global economic slowdown,” said Chief
Financial Officer Paul Law. He predicts same-store sales growth of between 15 percent to 20
percent for the year ended March 2013, lower than at least 30 percent in fiscal 2012.
China’s consumer sector could pick up next year if the government takes steps to boost
growth. Banks including China International Capital Corp. and Goldman Sachs Group Inc.
forecast Premier Wen Jiabao will cut taxes to help the economy. “The consumer sector will
outperform in the second half of 2012, as China is determined to boost domestic spending,”
said Catherine Yeung, investment director at Fidelity Investment Management Ltd. “Fund
managers are sitting on a lot of cash and need to look back at growth.”
Companies such as Prada will keep growing as China’s population gets richer, said Seth
Peterson, a London-based luxury sector analyst at Berenberg Bank. “If you believe in the
long-term growth story, you could buy on weakness,” he said. “The short-term sentiment
remains extremely bad, with China’s GDP slowing and European crisis continuing. This is not
going to improve anytime soon.”
68 Source: http://www.bloomberg.com/news/print/2011-12-16/prada-poised-to-extend-slump-aschina-s-shoppers-cut-back-spending-retail.html
Publié : le 16 décembre 2011
- LVMH raises stake in Hermes International
PARIS -(MarketWatch)- French luxury group LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton has
raised its stake in rival Hermes International SCA to 22.28% from 21.40%, according to a
filing with the French market regulator, Autorite des marches financiers.
LVMH's voting rights in Hermes have increased to 16% from under 15%. The rise in the
proportion of its voting rights results from the increase in LVMH's stake and a decrease in the
total number of voting rights of Hermes. Hermes wasn't available to comment on the reasons
for the decrease in the total number of its voting rights.
In the filing, LVMH also said it isn't planning to request its nomination or the nomination of
one of its representatives to Hermes' board in the next six months.
The Hermes family members recently created a holding company controlling 50.2% of the
company's shares. They had decided earlier this year to lock up their shares in the holding
company so that any intent to take over the company would require the approval of a majority
of them.
LVMH's shares were trading 1.5% higher at EUR106.05, while Hermes' shares were up 1% at
EUR215.80.
Source : http://www.marketwatch.com/story/lvmh-raises-stake-in-hermes-international-201112-20
Publié: le 20 décembre 2011
- Knightsbridge Penthouse Said to Sell for About $157 Million
(Bloomberg) -- A penthouse apartment in London's Knightsbridge neighborhood was
purchased for about 100 million pounds ($157 million), a person with knowledge of the
transaction said.
The undisclosed buyer paid about 7,000 pounds a square foot for the unfurnished duplex in
the Bulgari Hotel and Residences, according to the person, who requested anonymity because
the deal was private. A second penthouse unit in the development is on the market for 69
million pounds, the person said.
London's luxury-home values have accelerated this year as international investors seek a
haven for their wealth in the city's central neighborhoods, such as Belgravia, Knightsbridge
and Mayfair. The hotel is setting a “new benchmark” for prime residential real estate as its
location, link with luxury retailer Bulgari SpA and limited number of units helps boost prices,
Giles Hannah, a Christie's International Real Estate director handling the sale, said in a
telephone interview.
69 “Having the Bulgari brand adds about thousand pounds a square foot,” Hannah said. “You
look at the number of apartments at the other developments in London compared with the one
I'm looking after, it's not possible to hand make everything in a larger development. Nothing
here has been mass-produced.”
(…)
Bulgari Store
A home in the One Hyde Park condominium complex, which was conceived by Christian and
Nick Candy, sold for 7,500 pounds a square foot after the interiors were furnished.
Knightsbridge is one of London's wealthiest neighborhoods and home to luxury retail outlets
including the Harrods and Harvey Nichols department stores. LVMH Moet Hennessy Louis
Vuitton SA reached a deal to buy Bulgari, which has a store on Sloane Street in
Knightsbridge, last March.
Developers can get as much as 30 percent more a square foot for branded residences, said
Gerard Nolan of broker Gerard Nolan & Partners, in an interview. The appeal for buyers is
that the hotel manages their assets and ensures quality control of services and staff, said
Nolan, who has been involved in the sale of more than 350 hotels in London.
Branded luxury residences are expected to increase as developers take advantage of the
premium that some labels can add, Knight Frank LLP said today in a report.
“I can see the model being heavily exploited in the capital cities that are regarded as the most
international, as well as the most luxurious vacation hotspots,” Stephan Miles- Brown, the
broker's head of residential development, said in the report.
Prime central-London prices have risen around 40 percent since the market's last slump in
March 2009, Knight Frank said earlier this month. Luxury home prices will rise 5 percent
next year, the London-based broker said in October.
Source : http://news.businessweek.com/article.asp?documentKey=1376-LWI48C1A74E90123LHL9VC5C99BU7LA8IHALP0D8#
Publié: le 20 décembre 2011
- Hermes Sees 2012 Americas Growth At Least Matching 2011’s Gain
(Bloomberg) -- Hermes International SCA, the French maker of Birkin bags and silk scarves,
expects sales growth in the Americas next year to at least match 2011’s pace as shoppers in its
second-fastest expanding market focus on quality.
“There is plenty to come,” Chief Executive Officer Patrick Thomas said in an interview at his
Paris office. “We’re not expecting any decline in growth” in the region in 2012.
Hermes, whose revenue gains have been hampered by capacity constraints, plans to build two
leather factories in France in 2012 to cope with surging demand, Thomas said last month. The
bagmaker, which is forecasting sales will rise as much as 16 percent in 2011, will remain one
of the fastest-growing luxury- goods companies even in a challenging economy thanks to its
distinctive positioning, HSBC analyst Antoine Belge has said.
70 Nine-month sales, excluding currency effects, climbed 30 percent in the Americas in the first
nine months of 2011, lagging behind only the Asia-Pacific region, excluding Japan, where
revenue on that basis jumped 32 percent.
In periods of economic uncertainty, “people decide to go for quality rather than luxury,”
Thomas said in the Dec. 12 interview. The CEO said he isn’t too concerned about the fallout
from Europe’s debt crisis as Hermes has more orders for bags and other items than it can
fulfill. The company will slow retail expansion next year because “there’s no point opening
stores if you can’t meet demand.”
Slowing Sales Gains
Revenue growth at Hermes will slow to 10 percent in 2012 as long as the world economy
doesn’t enter a serious recession, Thomas told Le Temps in an interview this month, calling
the estimate cautious.
Hermes’s family owners have formed a new holding company aimed at ensuring they
continue to control the maker of 5,500- euro ($7,200) Birkin bags after LVMH Moet
Hennessy Louis Vuitton SA built up a 21.4 percent stake. LVMH’s holding has propelled a 47
percent jump in Hermes stock amid speculation of a takeover. “The fight is over now”
following the holding company’s formation, Thomas said.
The CEO said he will retire by 2014 and Hermes’s next chief will be one of the current
members of the executive committee. “It’s going to be a smooth succession.”
Source: http://www.businessweek.com/news/2011-12-19/hermes-sees-2012-americas-growthat-least-matching-2011-s-gain.html
Publié : le 20 décembre 2011
- Hong Kong, nouvelle place mondiale du vin
En quelques années, l'ancienne colonie britannique est devenue un carrefour mondial des
ventes de grands crus. Et la plus importante place d'enchères des millésimes de la planète !
Lustres en cristal, miroirs géants aux encadrements dorés, moquette claire... Dans la
kitschissime ballroom («salle de bal») du Shangri-La de Hong Kong, John Kapon connaît son
rôle par cœur. «Que quelqu'un remplisse mon verre !» hurle avec un lourd accent new-yorkais
le président d'Acker Merrall & Condit, leader mondial des ventes aux enchères de grands
crus.
Le vendredi 4 novembre, John Kapon est monté lui-même à la tribune orchestrer la dispersion
de la légendaire collection Don Stott (des bourgognes rares). Il trinque à chaque fois qu'il
attribue, d'un coup de marteau, de fabuleux lots - Romanée-Conti, Georges Roumier, Henri
Jayer, Louis Jadot, Leroy, Dujac, etc. - à une grosse centaine de riches amateurs, dont une
majorité de Chinois. Les étiquettes magiques défilent. Les caisses de bois de 12 bouteilles
s'envolent à des prix ahurissants : 4.000, 6.000, 10.000, 25.000 euros pièce. Une caisse de
DRC La Tâche 1990 est même adjugée à plus de 50.000 euros ! Ce jour-là, Acker Merrall
vendra pour plus de 10,5 millions d'euros de grands vins français.
71 De telles ventes ont lieu toutes les deux ou trois semaines, dans les palaces de l'ancienne
colonie britannique. Lafite, Petrus, Yquem s'y arrachent comme des œuvres d'art. Christie's et
Sotheby's, les deux géants mondiaux, ont ouvert des bureaux à Central, le quartier d'affaires
aux 1.000 buildings. Pour concurrencer Acker, Christie's s'est offert les services de Simon
Tam, icône de l'expertise viticole en Asie. De son côté, Sotheby's a conclu avec LVMH la
vente de quelques magnums rarissimes, dont des Krug Clos du Mesnil. Chaque mois, les
records tombent. Cette année, la palme revient, pour l'instant, à 12 bouteilles Henri Jayer
Richebourg 1978, cédées 160.000 euros.
Que se passe-t-il donc dans la ville-Etat ? Une révolution. Voilà moins de cinq ans, les
autorités ont décidé de donner une nouvelle identité à la mégalopole. Et en ont fait une plateforme incontournable du commerce de grands vins. Malgré la crise mondiale, les plus belles
étiquettes continuent à faire tourner les têtes. Leur indice boursier, le Liv-ex (sorte de CAC 40
des grands crus cotés à Londres), a ainsi grimpé de 40 % depuis le début de 2008.
Cette année-là marque le début d'un programme économique bien particulier, baptisé Wine
Hub («plaque tournante des grands vins»). Hong Kong abolit alors l'ensemble de ses taxes sur
les importations, codifie strictement les règles de conservation de ces précieuses bouteilles et
assouplit les délais de réexpédition des lots de vins vers la Chine intérieure. Objectif non
avoué : se substituer à Londres, ville où dorment les plus grandes réserves de la planète et où
les milliardaires orientaux collectionnent les trésors de 2005, 2009 et 2010.
La capitale britannique peut désormais trembler. En trois ans, la valeur des importations de
crus prestigieux via Hong Kong a triplé (elle sera proche de 900 millions d'euros cette année).
«En 2007, les importateurs installés ici n'étaient encore qu'une poignée. A présent, ils sont
plus de 300», explique Johnny Wan, de la chambre de commerce de Hong Kong. Dix-huit
centres de stockage de grands millésimes ont été agréés. Ils recèlent des millions de
bouteilles, à l'image des étonnants Crown Wine Cellars, installés dans le labyrinthe intérieur
d'un ancien fort de l'armée de Sa Majesté. A ce jour, Hong Kong a déjà détrôné New York et
Londres en tant que principale place d'enchères au monde.
Derrière cet étonnant projet, un homme : Henry Tang, 59 ans, chief secretary for
administration sortant (sorte de Premier ministre). Ce riche homme d'affaires formé aux EtatsUnis, mais aux liens avérés avec Pékin, est également un des plus importants collectionneurs
de grands crus. Il a poussé les pouvoirs publics et le lobby industriel à faire de l'archipel une
«capitale» asiatique du vin. Et sous son impulsion, la chambre de commerce a aussi pu
développer la manifestation du continent, devenue incontournable : la Wine Fair. L'édition
2011 vient de s'achever dans l'euphorie, avec un millier d'exposants venus de toute la planète.
«L'endroit où il faut être»
72 Ce «mondial» succède au Wine & Dine Festival, méga-fête populaire qui surfe sur cette
nouvelle culture du vin, bel et bien perceptible en ville. «Ici, il y a un avant et un après Wine
Hub. Notre chiffre d'affaires a tout simplement doublé depuis 2008», constate Simon Staples,
directeur du marketing de Berry Bros. Ce caviste, à l'enseigne adoubée par Buckingham
Palace depuis trois siècles, est désormais installé à Hong Kong, dans de superbes locaux du
quartier de Wan Chai.
«Hong Kong ? C'est tout simplement l'endroit où il faut être», affirme Olivier Thiénot, un
Français, créateur de l'Ecole du vin, dont la première session hongkongaise a eu lieu durant la
Wine Fair 2011. Les 7 millions d'habitants de l'île sont devenus les plus gros consommateurs
de vin en Asie (4,3 litres par an et par personne, deux fois plus qu'à Tokyo). Dans les centres
commerciaux, les bars à dégustation fleurissent.
Au gigantesque Cityplaza, on peut ainsi trouver dans la partie restaurant du magasin Agnès b.,
une riche carte de vins bio. Le vin comme moteur de la croissance ? L'idée peut paraître
surprenante. Pourtant, la chambre de commerce a calculé que le projet devrait rapporter près
de 300 millions d'euros par an à l'économie de la cité, dès 2014. Dans cette optique, la ville
compte aussi devenir une référence en gastronomies mondiales.
«In fine, Hong Kong ne peut pas rester un simple Wine Hub, car Singapour a les moyens de
nous concurrencer», soutient Shaine De Venny, dirigeante locale de Moët Hennessy Diageo.
Egalement patronne du lobby des spiritueux en Asie, elle vient de demander à son tour la
suppression des taxes sur les alcools. Pas de doute, si Henry Tang, candidat à la magistrature
suprême, est élu en 2012, on verra surgir un... «Spirit Hub», pour capter l'énorme marché
asiatique des spiritueux.
Source : http://trends.levif.be/economie/actualite/entreprises/hong-kong-nouvelle-placemondiale-du-vin/article-4000021885217.htm
Publié: le 23 décembre 2011
- ‘Made in China’ does not always translate well
Stella International makes shoes for a list of clients that reads like the who’s who of the
fashion world – Prada, LVMH, Vera Wang, Bally and more.
That was the sole focus of the 29-year-old Hong Kong-listed contract manufacturing business
until five years ago, when its Taiwanese founders decided to launch their own brands of highend ladies’ shoes.
73 Today, the company has about 350 “Stella Luna” and “What For” stores. Nearly all of them
are in mainland China, where the brands enjoy a following among young professionals who
like the glamorous designs of Stephen Chi, the brand’s creative director.
But Stella has set its sights beyond China’s fast-growing market, and is now looking to take
its own brand of shoes global. Taking a bold step into the world of fashion establishment, the
company will open Stella Luna stores in Paris and London next year.
“We are not targeting mainland Chinese tourists. We are going to sell to the fashion crowd,”
says Mr Chi, who is also Stella’s chief operating officer.
As Chinese factory owners are hit by higher wages, frequent labour shortages and difficulty in
passing on rising costs and fewer orders coming from Europe, turning their own products into
a globally recognised consumer brand is the “holy grail”.
But companies like Stella are confronted with two sets of important challenges. First, it is
difficult for a contract manufacturer to change its business model. Second, few homegrown
Chinese consumer brands have made it abroad, especially in the high-end markets.
One reason is that companies often continue to rely on their traditional manufacturing clients
while trying to expand their own brands, and clients may not be happy about the
juxtaposition. “You have to be careful not to bite the hand that feeds you,” says Kristiaan
Helsen, a consumer industry specialist at Hong Kong’s University of Science and
Technology.
That is especially true in the technology sector, where lawsuits are frequently filed over patent
infringements.
Experts also say that factory owners need to be prepared to learn about brand building and
product development from scratch. “It’s easier for original equipment manufacturers in the
technology sector to launch their own products because it is easier to set your products apart
based on functions,” says Robert Lee, professor in entrepreneurship practice at the Chinese
University of Hong Kong.
“With fashion, however, what sets a brand apart is often pure marketing. To say my shoes are
nicer than yours, you need magic dust.”
Another big obstacle for Chinese brands is the stigma attached to the “made in China” label,
which is traditionally associated with sweatshop labour and cheap products.
Brands that have done well overseas, such as Haier, the white goods maker, have tended to
succeed in other emerging markets where they are considered good value. Few mainland
Chinese consumer brands, however, have managed to make the transition at a premium price
point.
Prof Lee advises that companies need to shed their Chinese tag as quickly as possible. “Don’t
label yourself as a ‘Chinese’ brand when you go abroad,” he says.
For example, Prof Helsen points to Herborist, a brand of beauty products using Chinese herbs
which has just opened a store on the Champs-Élysées and describes itself as “made in
Shanghai”, a distinction that draws on the Chinese city’s cosmopolitan image that will
resonate more easily with premium consumers.
74 As he gets ready to introduce his designs to a western audience, Mr Chi meanwhile is
meticulously avoiding being pinned down. “Stella Luna is a brand started by a group of
Chinese in China, with a lot of European input,” he says. “I personally don’t think of it as a
local Chinese brand. I design shoes for every woman in the world.”
Source:
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/c3c2ac28-24d9-11e1-bfb300144feabdc0.html#axzz1iAWMed3E
Publié : le 29 décembre 2011
75 Thème 3
POLITIQUE ET REGLEMENTATIONS
(Alice Groheux)
Focus: L’augmentation de la TVA sur le livre :
cadeau empoisonné pour les libraires ?
L’actualité de cette fin d’année a été marquée par la crise économique. Pour lutter contre la
récession, le gouvernement a, en Novembre, décidé d’un plan de rigueur dont une des
mesures phares est de créer un nouveau taux de TVA à 7% pour les produits à 5,5% qui ne
sont pas considérés comme de première nécessité. Le livre est touché et on peut se demander
quelles vont être les répercussions sur le milieu de l’édition.
Depuis la loi Lang sur le prix unique du livre, ce dernier bénéficiait en France d’un taux de
TVA réduit de 5,5%. La crise économique sévissant depuis 2008 a placé toutes les nations de
la zone euro dans une situation critique à l’Automne 2011. C’est afin de faire face à ces
difficultés que le 7 Novembre 2011, François Fillon annonce un « plan d’équilibre des
finances publiques ». Mesure phare de ce plan : la naissance d’un nouveau taux de TVA
réduit à 7%. Les produits qui ne sont pas de première nécessité subiront donc une hausse de
TVA de 1,5%. La culture n’est pas épargnée. Le taux de TVA devra passer à 7% dès le 1er
Janvier 2012 apportant ainsi au gouvernement 1,8 milliards de recettes fiscales
supplémentaires. Le livre est concerné au premier plan.
Simultanément, en cette fin d’année 2011 est lancée une réflexion sur les ebooks, taxés, eux,
au taux classique de 19,6%. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, souhaite le voir
harmoniser sur le livre papier.
Ces deux situations ne sont pas indépendantes l’une de l’autre.
En ce qui concerne la hausse de la TVA sur le livre de 5,5% à 7%, les réactions du monde de
l’édition one été virulentes. En effet, première industrie culturelle en France, ils sont les
premiers touchés par cette hausse. Selon le SNE (Syndicat National de l’Edition), elle coûtera
au monde du livre plus de 60 millions d’euros.
La question se pose alors de savoir qui va supporter cette hausse ?
Les libraires font valoir une marge nette moyenne de 0,7% sur leurs ventes, une hausse de
TVA de 1,5% les étoufferait donc complétement. De plus ils doivent faire face à la
concurrence des grandes surfaces ainsi que d’Internet.
Enfin, ce n’est pas le revendeur qui fixe le prix d’un livre mais l’éditeur. La loi sur le prix
unique interdisant au libraire d’augmenter le prix d’un livre, ils ne peuvent pas répercuter la
hausse de 1,5% et devrait donc l’éponger eux-mêmes ce qui mènerait forcément les libraires
indépendants à leur perte.
76 Toute cette problématique s’inscrit, qui plus est, dans une période délicate, où l’édition est de
plus en plus confrontée à la question du numérique.
Pour preuve, la saisie de la question par les pouvoirs publics qui ont décidés d’harmoniser la
TVA du livre papier et du livre numérique.
Le tableau ci dessous nous montre les différentes situations européennes concernant la
question de la TVA sur le livre numérique.
Les mois à venir vont être déterminants afin de savoir si les éditeurs vont répercuter cette
baisse de TVA et si cette dernière va être moteur pour l’acquisition de livres numériques et
donc, de fait, de liseuses.
-Bientôt une TVA à 7% pour le livre numérique selon Frédéric Mitterrand
Une baisse du taux de TVA en France sur le livre numérique de 19,6% à 7%, soit au niveau
prévu pour le livre papier à partir du 1er janvier, devrait être décidée mercredi par la
commission européenne, selon le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. "Nous sommes
77 en très bonne voie, je pense que nous obtiendrons ce résultat", a indiqué mardi sur France
Inter le ministre, qui s'est même dit "certain" de la décision de la Commission européenne.
"C'était absurde que des textes qui sont les mêmes sur papier soient à un taux de TVA réduit
et que sur une tablette ils soient à un taux trop important", a-t-il ajouté. Il a fait valoir qu'aux
Etats-Unis, "l'offre en livre numérique n'a que très peu diminué l'offre en livre papier, et a
finalement augmenté le désir de lecture", et qu'il était "important de donner au livre
numérique des capacités qu'il n'avait pas jusqu'à maintenant à cause de la TVA".
Le ministre a indiqué par ailleurs qu'il travaillait à mettre au point "un véritable plan de
soutien à la librairie", qui pourrait être annoncé d'ici trois semaines.
Source :http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jtZUvLqXgC1TPkSd7O_V_J
UC94BQ?docId=CNG.b092300e182e8b01ffca2a0afd61b64e.251
Publié le 05.12.2011
-Livre numérique : la TVA à 7%, c’est pour bientôt !
Pas question que la France rate le coche du livre numérique. Frédéric Mitterrand s'est donc
félicité, ce mardi matin, en affirmant que la commission européenne devrait acter
l'abaissement de la TVA à 7%. Les éditeurs qui n'ont pas bien vécu le réhaussement de la
TVA sur le livre de 5,5% à 7% vont sans doute être quelque peu apaisés par la nouvelle : la
TVA sur le livre numérique devrait passer de 19,6 à 7% au 1er janvier. C'est Frédéric
Mitterrand qui l'a annoncé : la commission européenne devrait acter cet abaissement ce
mercredi. Sur France Inter, le ministre de la Culture a affirmé que « nous sommes en très
bonne voie, je pense que nous obtiendrons ce résultat ». Il s'est même dit « certain » que cela
aboutira. En effet, précise Frédéric Mitterrand, « c'était absurde que des textes qui sont les
mêmes sur le papier soient à un taux de TVA réduit et que sur une tablette ils soient à un taux
trop important ».
Source : http://www.francesoir.fr/loisirs/litterature/livre-numerique-tva-7-c-est-pour-bientot163601.html?google_editors_picks=true
Publié le 06.12.2011
-Le livre : un produit de première nécessité ?
Comme d’autres secteurs en France, le livre devrait prochainement être confronté à la hausse
du taux réduit de la TVA. Les libraires s'insurgent qui considèrent que le livre devrait être
considéré comme un "produit de première nécessité". Les consommateurs ne sont pas les
seuls à avoir grincé des dents à l’annonce de la hausse du taux réduit de la TVA en France.
78 Une profession s’est également élevée pour demander au gouvernement de reconsidérer son
projet : les libraires.
Source :
http://www.france24.com/fr/20111207-france-culture-livre-produit-premierenecessite-tva-reduite-librairies
Publié le 07.12.2011
-Vers une baisse de la TVA sur les livres numériques ?
Trop chers les livres numériques ? C'est sûr ! Les prix pratiques, notamment sur l'iBookStore
sont de nature à décourager les plus motivés - à peine 2/3 euros moins chers que les éditions
brochées. Ça pourrait changer prochainement : Bruxelles devrait décider, aujourd'hui,
d'accepter une baisse de la TVA qui passerait de 19,6 % au nouveau taux réduit de 7 %. C'est
Frédéric Mitterrand, neveu de son oncle et sémillant ministre de la culture, qui l'anticipe
estimant « absurde que des textes qui sont les mêmes sur papier soient à un taux de TVA
réduit et que sur une tablette ils soient à un taux trop important ».
Source :
http://www.mac4ever.com/news/66949/vers_une_baisse_de_la_tva_sur_les_livres_numerique
s/
Publié le 07.12.2011
-La Sénat retoque la hausse du nouveaux taux réduit de TVA à 7%
Même si le dernier mot reviendra à l'Assemblée nationale, la hausse de la TVA pour le livre a
été refusée par le Sénat, majoritairement à gauche, qui examinait les mesures de la rigueur
prévues par le plan Fillon II de sauvegarde des finances publiques. Alors que le projet avait
été adopté à 303 voix contre 202 durant les conversations à l'Assemblée nationale hier, l'autre
chambre préfère donner suite aux propos de Christian Eckert. Le député PS avait regretté que
certaines mesures - taxation des transactions financières, suppression de la niche Copé,
détaxation des heures supplémentaires - ne soient pas prises en compte. « Ce qui veut dire que
les Français vont payer plus d'impôts », rapporte l'AFP, et que la TVA sera donc bien
augmentée « sur les transports publics, l'eau, le livre, les cantines d'entreprise, la collecte des
ordures ménagères, mais pas sur le homard ».
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/justice/le-senat-retoque-lahausse-du-nouveau-taux-reduit-de-tva-a-7-30354.htm
Publié le 07.12.2011
79 -Plan de rigueur : le Sénat s’oppose à la TVA à 7%
La commission des Finances du Sénat, dont la majorité a basculé à gauche depuis l’élection
du 25 septembre dernier, a supprimé mercredi 7 décembre, le relèvement de 5,5 à 7% du
nouveau taux réduit de TVA, inscrit dans le projet de loi de finances (PLF) rectificative pour
2011.
"Le choix de relever le taux de TVA applicable à certains produits n'est pas le plus
judicieux en matière de soutien à la demande intérieure, à la consommation et donc à la
croissance", explique la rapporteure PS du budget, Nicole Bricq dans l'exposé des motifs de
l'amendement de suppression. Mesure phare du plan d'austérité présenté par le Premier
ministre François Fillon le 7 novembre dernier, la hausse de la TVA à 7%, applicable au livre
papier et numérique, avait été accueillie avec colère par le monde de l'édition. La mesure
devrait toutefois être adoptée lors du retour du PLF devant l'Assemblée nationale, qui aura le
dernier mot.
Source :
10947.html
http://www.myboox.fr/actualite/plan-de-rigueur-le-senat-s-oppose-la-tva-7-
Publié le 08.12.2011
-Sénat : suppression de la hausse de TVA
Le Sénat n’a pas validé la hausse de la TVA. Le livre était bien entendu concerné par cette
mesure. En fonction du plan Fillon II, la taxe sur la valeur ajoutée devait passer de 5.5% à
7%. La commission des Finances du Sénat, a supprimé ce relèvement qui devait entrer en
vigueur le 1er janvier 2012.
La raison invoquée par Nicole Bricq rapporteur PS du budget est la suivante : « le choix de
relever le taux de TVA applicable à certains produits n’est pas le plus judicieux en matière de
soutien à la demande intérieure, à la consommation et donc à la croissance».
Le sujet sera
donc examiné en commission mixte paritaire prochainement.
Concernant l’industrie du livre,
toute la profession s’était insurgée il y a quelques semaines pour dire non à cette hausse qui
aurait nui à la croissance de cette économie déjà si fragile. Le Syndicat de la Librairie
Française (SLF) avait notamment déclaré : « Si la nécessité de redresser les finances
publiques n’est pas discutable, ce n’est pas en fragilisant l’ensemble d’une filière, en risquant
d’entraîner la fermeture de centaines de librairies et en détruisant de très nombreux emplois
que cet objectif pourra être atteint. »
Source : http://www.idboox.com/economie-du-livre/senat-suppression-de-la-haussede-la-tva/
Publié le 08.12.2011
80 -La TVA à 7% sur le livre retoquée au Sénat
Après avoir manifesté notre mécontentement contre la hausse de la TVA dans le secteur du
livre (et donc de la bande dessinée), il semble que le législateur nous a entendu cette nuit ! Le
Sénat vient en effet de retoquer le projet de loi qui visait à augmenter la TVA sur les livres à
7% au lieu de 5.5% aujourd'hui. Mais bon évidemment, in fine comme c'est l'Assemblée
Nationale qui aura le dernier mot, rien n'est joué et nous risquons de voir revenir ce projet
dans les jours à venir... Le Syndicat de la Librairie Française (SLF) avait notamment déclaré :
« Si la nécessité de redresser les finances publiques n’est pas discutable, ce n’est pas en
fragilisant l’ensemble d’une filière, en risquant d’entraîner la fermeture de centaines de
librairies et en détruisant de très nombreux emplois que cet objectif pourra être atteint. »
Source : http://www.bedeo.fr/actualites-bd/la-tva-7-sur-le-livre-retoquee-au-senat-104908
Publié le 08.12.2011
-TVA : tout va à vau-l’eau
Depuis l’annonce faite par François Fillon, début novembre, de l’augmentation de la TVA de
5,5 à 7% sur le livre, les libraires, éditeurs, auteurs et autres ardents défenseurs des lettres se
sont insurgés. Ca n'a pas empêché le gouvernement de faire la sourde oreille, et la loi de
passer sans accros à l’Assemblée nationale, au grand dam des acteurs du monde du livre.
Pourtant tout n’est peut-être pas perdu. Le Sénat, récemment passé à gauche, n’en écoute pas
moins attentivement les prescriptions présidentielles qui font de la culture «un produit de
première nécessité», au même titre que «l'eau» et «la nourriture». Il vient en effet de
s’opposer à cette hausse de la TVA sur le livre. La commission des finances s’est réunie ce
mercredi 7 décembre pour discuter du problème et en a conclu que «le choix de relever le taux
de TVA applicable à certains produits n'est pas le plus judicieux en matière de soutien à la
demande intérieure, à la consommation et donc à la croissance», selon la rapporteur PS du
budget, Nicole Bricq.
Source :
eau.html
http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20111208.OBS6281/tva-tout-va-a-vau-l-
Publié le 08.12.2011
-Hausse de la TVA sur le livre, un délai de 2 mois pour les libraires
Malgré le Non voté mercredi soir par le Sénat au relèvement de la TVA (qui inclus le livre
avec un passage de 5.5 à 7%), le gouvernement annonce jeudi soir qu’il va déposer un
amendement pour demander un délai de transition de deux mois afin que les professionnels du
livre puissent s’organiser.
Pierre-François Racine a remis à Valérie Pécresse, ministre du
Budget et à Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, les premières
conclusions de sa mission d’accompagnement de l’industrie du livre dans la transition liée au
passage à 7% du taux réduit de TVA.
Dans un communiqué les ministères précisent : « Afin
que la transition n’affecte pas la filière du livre, en particulier la librairie indépendante, les
professionnels se sont engagés dans la voie d’une révision des grilles de tarification. Il
81 apparaît toutefois que les caractéristiques techniques propres au secteur du livre – plus de 700
000 références en circulation, importance des stocks qui constituent les fonds des librairies,
détermination du prix de vente par l’éditeur en application de la loi sur le prix unique du livre,
et système d’information interprofessionnel – rendent nécessaire un délai de transition de
deux mois pour la mise en œuvre du nouveau taux de TVA réduite applicable aux livres.
Afin
d’accompagner la mobilisation exceptionnelle de la filière, dont les Ministres saluent le sens
de la responsabilité, et de faciliter le processus de transition, le gouvernement déposera un
amendement en ce sens au Parlement. »
La décision de la commission mixte paritaire sur le
sujet sera donc déterminante en la matière.
Source : http://www.idboox.com/economie-du-livre/hausse-de-la-tva-sur-le-livre-un-delai-dedeux-mois-pour-les-libraires/
Publié le 08.12.2011
-Le Sénat refuse définitivement la hausse du taux réduit de TVA
C'est officiel, le Sénat est à gauche. Et de ce fait, vient de renvoyer dans ses six mètres le
projet de finances du plan Fillon II, en refusant la hausse de la TVA de 5,5 % à 7 %. «Le
Sénat a supprimé, mercredi 14 décembre, la création d'un taux intermédiaire de TVA à 7%»,
assure ainsi le site du Sénat. Selon la rapporteuse générale, Nicolas Bricq : « Cette hausse de
TVA est une mesure générale qui frappera plus durement ceux du bas de l'échelle que ceux du
haut. » Et pour cause, la TVA étant fort logiquement une taxe basée sur la consommation.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/justice/le-senat-refusedefinitivement-la-hausse-du-taux-reduit-de-tva-30517.htm
Publié le 14.12.2011
-Le Sénat invalide la hausse à 7% du taux réduit de TVA
Le Sénat a supprimé, mercredi 14 décembre, la création d'un taux intermédiaire de TVA (taxe
sur la valeur ajoutée) à 7%, dans le cadre de l'examen du quatrième projet de loi de finances
rectificative pour 2011. Le taux réduit de TVA ne devrait donc pas être relevé à 7% à
compter du 1er janvier 2012, comme initialement prévu. Ce taux est actuellement fixé à 5,5%.
Les députés avaient voté, le 30 novembre dernier, en faveur d'un taux réduit de la TVA à 7%.
Cette nouvelle TVA ne devait pas concerner les produits alimentaires de première nécessité,
comme le pain ou les viennoiseries, les fruits et les légumes, ni l'énergie.
Source :
http://www.boursorama.com/actualites/le-senat-invalide-la-hausse-a-7-du-tauxreduit-de-tva-ea2f7299769563522c81d2e783c14d38
Publié le 14.12.2011
82 -Le Sénat supprime la TVA à 7%
Le Sénat - à majorité de gauche - a supprimé le taux de TVA réduit à 7% voté par les députés
début décembre, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances rectificative pour
2011. Le taux réduit de la TVA avait été porté, sauf exceptions, de 5,5% à 7%, à compter du
1er janvier 2012. Un taux similaire à celui pratiqué en Allemagne, et qui devait faire rentrer
l'année prochaine 1,8 milliard d'euros supplémentaires dans les caisses de l'État.
Lors de
l'annonce des mesures de rigueur dévoilées début novembre, le premier ministre François
Fillon avait déjà précisé que les services de première nécessité ne seraient pas concernés.
Ainsi de l'alimentation, des abonnements au gaz et à l'électricité et des équipements pour les
personnes handicapées.
Source :
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/14/97002-20111214FILWWW00489-lesenat-supprime-la-tva-a-7.php
Publié le 14.12.2011
-Entrée en vigueur reportée
Selon un communiqué de presse commun du ministère du budget et du ministère de la culture,
le Gouvernement devrait déposer un amendement, dans le cadre du débat parlementaire
actuellement en cours du projet de la 4ème loi de finances rectificative pour 2011, visant à
instaurer un délai de transition de 2 mois pour la mise en oeuvre du taux de TVA à 7% dans la
filière du livre. Ce qui devrait repousser l'entrée en vigueur de ce nouveau taux réduit au 1er
mars 2011. Ceci pour tenir compte des spécificités de fonctionnement de la filière du livre. La
commission des finances du Sénat ayant adopté un amendement de suppression pure et simple
de l'article 11 du projet de la 4ème loi de finances rectificative pour 2011 qui instaure le taux
réduit de TVA à 7% n'a donc pas eu à intervenir spécifiquement en faveur de ce secteur.
Source :
http://www.boursorama.com/actualites/entree-en-vigueur-reporteef474d9c18b79489236a5b39e85835a2b
Publié le 14.12.2011
-Pour une baisse de la TVA sur les ebook et la presse en ligne
Le groupement Français de l’Industrie de l’Information (GFII) a réaffirmé son souhait pour
une TVA à taux réduit pour la presse numérique et les livres électroniques. Dans un
communiqué, il «se félicite de l’initiative du gouvernement français d’harmoniser les taux de
TVA du livre papier et du livre numérique à un taux réduit de 7%, à compter du premier
janvier 2012. Il souhaite également une harmonisation des taux de TVA à 2,10 % pour la
83 presse imprimée et la presse en ligne, comme le propose un amendement adopté par le Sénat
en première lecture du projet de loi de finances pour 2012 ».
Source : http://www.idboox.com/presse-numerique/pour-une-baisse-de-la-tva-sur-les-ebookset-la-presse-en-ligne/
Publié le 13.12.2011
-Une TVA ebook et papier harmonisée au Luxembourg
Depuis lundi 12 décembre, l'Administration de l'Enregistrement et des Domaines a publié une
circulaire décisant que la TVA sur le livre numérique serait désormais harmonisée avec celle
du livre papier. Alors que les oeuvres « pourtant similaires dans leur nature et l'usage que
pouvait en attendre le consommateur » étaient différemment taxées, le pays décide d'aller
contre Bruxelles, ouvertement. Le livre papier dans le Grand-Duché de Luxembourg, était
taxé à 3 %, alors que la version numérique avait une TVA à 15 %. Désormais, tout le monde
du livre est logé à la même enseigne. « Cette circulaire doit probablement être vue dans le
prolongement de la Communication de la Commission européenne du 6 décembre 2011
(COM 2011/851 final) sur l'avenir de la TVA », précise le cabinet d'audit BDO Luxembourg.
Celle-ci prévoit en effet que « des biens et services similaires devraient être soumis au même
taux de TVA et le progrès technologique devrait être pris en considération à cet égard, de
façon à ce que l'on puisse répondre au défi consistant à assurer la convergence entre les
supports physiques et électroniques ».
Source : http://www.actualitte.com/actualite/lecture-numerique/legislation/une-tva-ebook-etpapier-harmonisee-au-luxembourg-30519.htm
Publié le 15.12.2011
-La hausse de la TVA reportée au 1er Mars 2012
Alors que le Sénat a voté, mercredi 14 décembre, son opposition au relèvement de 5,5 à 7%
du nouveau taux réduit de TVA en séance plénière, le gouvernement a manifesté son
désaccord avec la suppression de cette mesure inscrite dans le projet de loi de finances (PLF)
rectificative pour 2011. Suite à ce vote emmené par la nouvelle majorité de gauche au Sénat,
le gouvernement, représenté par le secrétaire d'État chargé du Commerce, Frédéric Lefebvre,
a cependant confirmé, via un amendement, son intention d’accorder un délai de deux mois
avant l’application de la hausse de TVA pour le livre papier. Cette concession avait été
annoncée le 8 décembre dernier par les ministres du budget et de la culture, Valérie Pécresse
et Frédéric Mitterrand.
Source :
11085.html
http://www.myboox.fr/actualite/la-hausse-de-la-tva-reportee-au-1er-mars-2012-
Publié le 15.12.2011
84 -Livre : les éditeurs vont profiter de la hausse de la TVA
La conclusion apparaît comme une évidence, encore faut-il un rapport pour le dire.
Inéluctablement, l'augmentation de la TVA sur le prix du livre, qui doit passer de 5,5% à 7%,
sera payée par le consommateur. Pis, les éditeurs auront sûrement tendance à arrondir à l'euro
supérieur l'impact de la hausse. C'est ce que dit en filigrane le conseiller d'Etat Pierre-François
Racine, dans un premier rapport, rendu le 5 décembre à Valérie Pécresse et Frédéric
Mitterrand, sur les mesures d'accompagnement à prendre pour aider la filière à assurer la
transition. Ainsi, après entretien avec les grands groupes d'édition, le conseiller conclut qu'un
"relèvement d'un grand nombre de prix publics va intervenir", dans des formes "plus
sophistiquées que la simple application d'un coefficient unique à l'ensemble des références",
indique le rapport dont La Tribune a eu connaissance. Autrement dit, à l'image des
commerçants au moment du passage à l'euro, les éditeurs ne se contenteront pas d'appliquer
une hausse mécanique de 1,42% (équivalent au changement de TVA) sur les prix actuels,
mais en profiteront pour faire monter les prix.
Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20111216trib000671826/livre-lesediteurs-vont-profiter-de-la-hausse-de-la-tva.html
Publié le 16.12.2011
-Augmentation de la TVA sur le livre : Pétition de la maison des écrivains et
de la littérature
La Mel a souhaité réagir à son tour à l’annonce par le gouvernement, de la hausse de la TVA
sur le livre de 5.5 à 7%. C’est pourquoi, elle vous propose de signer ce courrier qui sera
ensuite adressé à la presse. Courrier qui fait suite aux actions menées depuis 3 semaines par le
CA et la direction, avec la librairie Tschann. Ce geste solidaire accompagne l’ensemble des
actions conduites par toutes les instances qui se sont manifestées.
Monsieur le Président de la République,
Nous avons appris avec regret que le gouvernement, dans le projet de loi de finances
rectificative, entendait faire passer la TVA sur le livre de 5,5 à 7%. Deux amendements
récemment déposés en séance ont été rejetés de quelques voix, tant celui de l'opposition que
celui de la majorité.
Ne peut-on voir dans cette fermeté gouvernementale une profonde contradiction avec vos
propres déclarations faites en Avignon le18 novembre dernier lorsque, prenant l'exemple du
livre, vous avez solennellement affirmé : "les biens culturels sont des biens de première
nécessité" ?
Nous vous demandons, Monsieur le Président, de revenir sur cette mesure qui fragiliserait
toute l'économie de la chaîne du livre, à commencer par les auteurs dont les droits seraient
85 plus encore malmenés qu'ils ne le sont déjà aujourd'hui, sans compter la mise à mal de
secteurs déjà très fragilisés, tels la librairie et la petite édition.
Source : http://www.fabula.org/actualites/augmentation‐de‐la‐tva‐sur‐le‐livre‐petition‐de‐la‐
maison‐des‐ecrivains‐et‐de‐la‐litterature_48443.php
Publié le 19.12.2011
-Hausse de la TVA rétablie en commission, avec délais pour les travaux et le
livre
La hausse du taux réduit de TVA de 5,5% à 7%, supprimée par le Sénat, a été rétablie lundi
dans le budget rectificatif 2011 par la commission des Finances de l'Assemblée mais avec des
délais notamment pour certains travaux dans les logements et pour la vente de livres.
Pour les
travaux dans les logements, la TVA restera à 5,5% lorsque le devis daté a été accepté par
l'auteur et le commanditaire des travaux avant le 20 décembre 2011 et qu'un acompte a été
encaissé avant cette date, selon un amendement du rapport général du Budget, Gilles Carrez
(UMP), voté en commission.
Et pour la vente de livres imprimés, l'application de la hausse
de la TVA à 7% sera reportée au 1er avril 2012, prévoit cet amendement.
Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/afp_00410090-hausse-de-latva-retablie-en-commission-avec-delais-pour-les-travaux-et-le-livre-265271.php
Publié le 19.12.2011
-La TVA sur le livre s’appliquera le 1er Avril 2012
Et ce n'est pas une blague. Décidée en Conseil des ministres exceptionnel le 7 novembre, le
passage de 5,5 à 7% de la TVA avait mobilisé de nombreux secteurs de la chaine du livre. La
semaine dernière, en séance plénière, le Sénat avait voté la suppression de l'article 11 de la loi
de finances rectificative, qui prévoit un nouveau taux de TVA à 7% s'appliquant notamment
au livre. « L'article 11 du présent projet de loi de finances rectificative a pour objet
d'augmenter le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5,5 % à 7 % sauf pour les
biens de première nécessité. Le présent amendement propose de reporter au 1er mars 2012
l'entrée en vigueur de l'application de ce nouveau taux réduit de TVA de 7 % en ce qui
concerne les livres non numériques, suivant ainsi les recommandations de Pierre François
Racine pour prendre en compte les spécificités économiques et techniques de ce secteur.
En
revanche, le livre numérique et les activités de location de livres, qui ne sont pas concernés
par ces caractéristiques, conservent une entrée en vigueur du taux réduit de 7 % au 1er janvier
2012. Toutefois, pour les biens visés au 6° de l'article 278 bis, les dispositions du I
s'appliquent aux opérations pour lesquelles la taxe sur la valeur ajoutée est exigible à compter
du 1er mars 2012, à l'exception de ceux fournis par téléchargement. » (Source : Livres Hebdo)
Le gouvernement avait indiqué qu'il le ferait rétablir à l'Assemblée. Avec, pour le livre papier,
le délai deux mois promis.
Ce lundi soir, l'Assemblé nationale a donc rétabli le fameux
86 article. Pour la vente de livres imprimés, l'application de la hausse de la TVA à 7% sera
cependant reportée au 1er avril 2012.
Le texte final de la loi de finance rectificative reviendra mercredi devant les sénateurs, et une
dernière fois devant les députés ensuite.
Source :
http://blogs.rue89.com/cabinet-de-lecture/2011/12/20/la-tva-sur-le-livresappliquera-le-1er-avril-2012-226056
Publié le 20.12.2011
-La TVA à 7% : un cadeau empoisonné pour le marché du livre
En cette période de fêtes, ce n’est pas la liesse pour tout le monde. La commission des
Finances de l’Assemblée Nationale a rétabli samedi soir la TVA à 7% sur les livres imprimés.
Cette hausse, qui sera effective en avril 2012, fait trembler tout un secteur déjà fragilisé. La
décision de la commission des Finances va sans aucun doute provoquer une hécatombe dans
les métiers du livre. Les libraires traversent déjà une rude période avec l’essor des ventes en
ligne, le succès des grandes enseignes culturelles, l’avènement de l’e-book, et ne voient plus
comment ils vont s’en sortir. Les librairies indépendantes, souvent louées par nos politiques
comme éléments culturels indispensables, peinent à rester attractive dans notre société de
l’immédiateté. L’augmentation du prix des livres est un handicap de plus que leur offre le
gouvernement en cette fin d’année. Les petites maisons d’édition sont elles aussi mises en
danger. Elles qui trimaient déjà pour exister face aux géants du secteur reçoivent plutôt mal ce
cadeau empoisonné.
Source : http://laregledujeu.org/2011/12/20/8160/la-tva-a-7-un-cadeau-empoisonne-pour-lemarche-du-livre/
Publié le 20.12.2011
-La hausse de la TVA sur le livre aura bien lieu, mais pas avant Avril 2012
La commission des Finances de l'Assemblée nationale a rétabli lundi soir, dans le budget
rectificatif 2011, la hausse du taux réduit de TVA de 5,5% à 7% supprimée par le Sénat.
Certains délais ont néanmoins été instaurés, notamment pour la vente de livres et certains
travaux dans les logements
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/justice/la-hausse-de-la-tva-sur-lelivre-aura-bien-lieu-mais-pas-avant-avril-2012-30618.htm
Publié le 20.12.2011
87 -La TVA sur le livre augmentera le 1er Avril 2012
Non non, ce n’est pas un poisson… alors que le Sénat avait supprimé au début du mois la
hausse de la TVA à taux réduit de 5,5% à 7%, celle-ci a été rétablie hier soir dans le budget
rectificatif 2011 par la commission des Finances de l’Assemblée. La vente de livres imprimés
bénéficierait, tout comme certains travaux dans les logements, d’un aménagement :
l’augmentation du taux de TVA n’aura pas lieu au 1er janvier 2012 mais trois mois après, le
1er avril.
Ce projet de loi repassera devant les sénateurs mercredi, pour être ensuite
représenté une dernière fois devant les députés mercredi ou jeudi.
Source : http://www.elbakin.net/edition/16033-La-TVA-sur-le-livre-a-7-au-1er-avril-2012
Publié le 20.12.2011
-Sarkozy : Libraire du palais ?
C'est dans l'hilarité la plus générale que l'industrie du livre ouvrira aujourd'hui le Canard
enchaîné. Parce qu'à l'occasion du Conseil des ministres du 14 décembre, le président de la
République s'est fendu d'une liste de conseils... de lecture à l'attention de son équipe.
On sait pourtant bien ce que le plan de rigueur Fillon II réserve aux librairies, aux éditeurs,
aux auteurs, avec l'augmentation de la TVA à taux réduit, qui pour le livre est de 5,5 % et
passerait, passera, passerait pas ?, à 7 %... Mais voilà, Sarko n'a peur de rien, comme aurait pu
dire Audiard, c'est même à ça qu'on le reconnaît. Donc Sarko se pointe et tout de go, déballe à
ses ministres : « J'espère que tout le monde a lu Le soldat oublié. C'est mieux, pour la
compréhension des choses, de la dureté de la guerre, que toutes les explications du moment. »
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/societe/nicolas-sarkozyprofession-libraire-du-palais-30659.htm
Publié le 21.12.2011
-TVA : Tout va à vau l’eau
Depuis l’annonce faite par François Fillon, début novembre, de l’augmentation de la TVA de
5,5 à 7% sur le livre, les libraires, éditeurs, auteurs et autres ardents défenseurs des lettres se
sont insurgés. Ca n'a pas empêché le gouvernement de faire la sourde oreille, et la loi de
passer sans accros à l’Assemblée nationale, au grand dam des acteurs du monde du livre.
Pourtant tout n’est peut-être pas perdu. Le Sénat, récemment passé à gauche, n’en écoute pas
moins attentivement les prescriptions présidentielles qui font de la culture «un produit de
première nécessité», au même titre que «l'eau» et «la nourriture». Il vient en effet de
s’opposer à cette hausse de la TVA sur le livre. La commission des finances s’est réunie ce
88 mercredi 7 décembre pour discuter du problème et en a conclu que «le choix de relever le taux
de TVA applicable à certains produits n'est pas le plus judicieux en matière de soutien à la
demande intérieure, à la consommation et donc à la croissance», selon la rapporteur PS du
budget, Nicole Bricq.
Source :
eau.html
http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20111208.OBS6281/tva-tout-va-a-vau-l-
Publié le 21.12.2011
-Ebooks : Gallimard anticipe la baisse de la TVA
La baisse de la TVA sur les livres numériques doit entrer en vigueur le 1er janvier 2012.
L’éditeur Gallimard a décidé d’anticiper cette décision et applique dès à présent ce nouveau
taux de 7%. Les livres électroniques sont aujourd’hui assujettis à une TVA de 19.6%. Cette
baisse va donc diminuer le prix d’achat, une bonne nouvelle pour les lecteurs!
Actuellement
l’éditeur vend ses livres électroniques 30% moins chers que la version imprimée, avec une
TVA à 7%, on s’oriente vers une politique de prix un peu plus raisonnable. Cette démarche,
tout à fait louable est une première étape, et incitera, on l’espère, les autres Miaons à revoir
globalement leurs politiques commerciales sur les livres numériques.
Source :
la-tva/
http://www.idboox.com/economie-du-livre/ebooks-gallimard-anticipe-la-baisse-de-
Publié le 21.12.2011
-Gallimard applique la future baisse de TVA à ses ebooks
La décision prise par les éditions Gallimard s'inscrit dans la logique des choses, mais cela fait
toujours plaisir à apprendre. En effet, l'éditeur a décidé d'anticiper la future baisse de TVA
pour le livre numérique, qui doit passer de 19,6 % à 7 % à compter du 1er janvier. Sur le blog
de ePagine, on apprend en effet d'Éric Marbeau, en charge des partenariats et de la diffusion
numérique, que cette baisse était déjà appliquée. De quoi anticiper les envies des
consommateurs qui se seront offerts ou fait offrir un lecteur ebook pour les fêtes et
souhaiteraient découvrir quelques titres du catalogue de la maison. « Mais cette décision est
sans doute aussi un message fort adressé aux autres groupes d'édition. Quelle politique
tarifaire proposeront dès le 1er janvier les groupes d'édition comme Flammarion, Le Seuil (La
Martinière), Hachette ou encore Editis ? Là encore, le groupe Gallimard (qui a signé avec
Amazon mais pas avec Apple) tente de se démarquer des autres acteurs. On suivra donc ça de
près dans les prochains jours », estime également ePagine.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/lecture-numerique/legislation/gallimardapplique-la-future-baisse-de-tva-a-ses-ebooks-30662.htm
Publié le 21.12.2011
89 -TVA sur le livre : la hausse de trop ?
Avec l’essor du numérique et la hausse de la TVA, les libraires s'inquiètent. En période de
crise, le livre n’est pas considéré comme un bien de première nécessité. Jeudi, les députés de
la majorité vont rétablir la TVA sur le livre de 5,5% à 7%. Cette mesure fait partie du second
plan de rigueur présenté par le Premier ministre, François Fillon. Au départ, cette hausse
devait s’appliquer à partir du 1er janvier mais les protestations de la profession ont fait
repousser la hausse au 1er avril 2012.
Source : http://www.europe1.fr/France/TVA-sur-le-livre-la-hausse-de-trop-874169/
Publié le 21.12.2011
-Hausse de la TVA sur le livre : le coup dur de trop ?
Cette mesure ne fera pas la « Une » des journaux. Pourtant, autant que certaines vagues de
licenciements, de délocalisations, elle aboutira à des drames. Mais des drames à bas bruit, car
le secteur concerné ce sont les librairies. Cherchant désespérément à combler le déficit qu'il a
creusé, le gouvernement a donc décidé d'augmenter le TVA à taux réduit à tous les produits et
services. A une exception : les produits de première nécessité. Bonne idée, mais parmi ces
produits ne figure pas le livre qui va donc être relevé à 7 %, soit une hausse de 1,5 %, qui
risque d'être meurtrière pour un secteur sinistré. La riposte ne s'est pas faite attendre, du côté
des libraires et particulièrement des libraires indépendants qui, bien souvent, ne vivent
qu'avec l'équivalent d'un SMIC. C'est que l'équilibre financier de ces petites librairies est déjà
largement menacé par le livre numérique comme par les grandes chaînes comme Amazon,
Virgin et la FNAC.
Source : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/12/22/hausse-de-la-tva-sur-le-livre-lecoup-dur-de-trop,221843.php
Publié le 22.12.2011
-Les promesses de Frédéric Mitterand
Le Conseil du Livre du 14 décembre a été l'occasion pour Frédéric Mitterrand d'afficher ses
perspectives d'avenir et ses ambitions pour la librairie. Le ministre de la Culture s'est réjoui du
délai de la mise en place du nouveau taux de la TVA sur les livres imprimés. Délai qu'il
considère comme bénéfique pour les libraires et les acteurs du monde du livre, afin que les
changements liés à la loi ne déteignent pas sur leur marge. Il a par ailleurs communiqué sur la
création d'un observatoire pour analyser l'évolution des prix en librairies au premier trimestre,
et leurs éventuelles répercussions sur la rémunération des auteurs. Cet observatoire sera placé
sous l'autorité du conseiller d'Etat Pierre-Français Racine
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/societe/les-promesses-defrederic-mitterrand-30707.htm
90 Publié le 22.12.2011
-Hausse de la TVA sur le livre : détresse chez les libraires
Après l’essor du numérique, un nouveau coup dur pour les libraires en France. Ce 22
décembre, les députés de la majorité rétablissent la TVA à taux réduit sur les livres de 5,5 % à
7 %. Cette mesure touche en priorité les librairies indépendantes déjà fragilisées par la crise.
Contrairement à la presse écrite ou à la charcuterie, le livre n’est pas considéré comme un
bien de première nécessité. Son taux de TVA peut donc augmenter, mais pas son prix de
vente. Car depuis 30 ans le prix du livre est unique. « Le libraire n’a pas le droit de modifier
le prix, explique Isabelle Maillot, responsable d’une librairie musicale à Lyon. Donc si on
augmente la TVA, cela veut dire que ce qu’on reverse à l’Etat augmente. Et si le prix de vente
final du produit n’est pas augmenté en conséquence, c’est pour nous une perte sèche
d’argent. Cela ne fait qu’appauvrir nos entreprises qui sont déjà dans des situations
économiques extrêmement compliquées. »
Source : http://www.rfi.fr/france/20111222-hausse-tva-le-livre-detresse-libraires
Publié le 23.12.2011
-Levée de boucliers contre la TVA
La TVA à 7% sur le prix des livres inquiète la plupart des libraires, qui voient d'un mauvais
oeil l'augmentation de 1,5% et vont devoir faire face à un vrai casse-tête pour mettre à jour
leurs stocks. Le projet du gouvernement de relever le taux de TVA applicable au livre de 5,5 à
7%, après avoir été rejeté par le Sénat la semaine dernière, vient d'être adopté par l'Assemblée
nationale et devrait être applicable dès le mois d'avril. Il rencontre une véritable levée
deboucliers chez les libraires, déjà fragilisés par la concurrence d'Internet. Même avec le prix
unique du livre, tous les libraires nesont pas logés à la même enseigne, les grosses cylindrées
bénéficiant de remises qui leur offrent des marges plus confortables. Selon les sources, la
rentabilité commerciale des librairies se situerait entre 0,3et1,5%. «Quand le taux de TVA va
passer à 7%, de nombreux petits libraires indépendants vont immédiatement seretrouver en
négatif», estime Galaad Prigent, de la Petite librairie, à Saint-Martin. «D'après les
informations qui circulent, plus de 200 librairies pourraient ainsi disparaître. Mais la première
information à tirer de ce projet, c'est que le livre n'est donc plus considéré comme un produit
de première nécessité. On assiste àune véritable attaque contre le livre». D'après les calculs
des responsables de la Petite librairie, l'augmentation de TVA représente, dans les deux
années à venir, l'équivalent de trois mois de salaire.
Source :
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/livres-levee-deboucliers-contre-la-tva-23-12-2011-1546210.php
Publié le 23.12.2011
91 -Malgré tout le livre papier se porte bien
Télévision et magazines auraient tendance à nous vanter le livre électronique, la tablette qui se
ferait bibliothèque… Le gouvernement envisage de faire passer la TVA sur le livre de 5,5 à 7
%. En l'état, Michel Grossin, le libraire bien connu des Gaillacois, affiche un optimiste qui
fait plaisir : « Nos clients restent des lecteurs avertis. Dans ces derniers jours, la Librairie reste
le lieu d'échanges et d'achats qui font du bien à ceux qui y travaillent et à ceux qui recevront,
en cadeaux, tous ces livres amoureusement emballés. ».
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/26/1247751-gaillac-malgre-tout-le-livrepapier-se-porte-bien.html
Publié le 26.12.2011
92 ACTUALITES
-Data.gouv.fr : Comment se prend une décision publique ?
L’Etat français s’est mis à jour ce lundi en lançant officiellement «data.gouv.fr», sa
plateforme en ligne de partage des données publiques. Pour Tangui Morlier, cofondateur du
collectif «Regards Citoyens», si ce n’est «pas une révolution», l’open data à la française «peut
mener à un certain changement dans la prise de décision publique».
Source :http://www.20minutes.fr/article/836868/datagouvfr-comprendre-comment-prenddecision-publique
Publié le 05.12.2011
-La justice européenne s'oppose à l'emprisonnement des immigrés clandestins
Un étranger en situation irrégulière ne peut être emprisonné au seul motif qu'il est sans
papiers, a affirmé, mardi 6 décembre, la Cour européenne de justice. L'institution a toutefois
reconnu qu'un Etat peut placer un clandestin dans un centre de rétention en attendant son
expulsion. Le droit européen "s'oppose à une législation nationale qui impose une peine
d'emprisonnement à un ressortissant d'un pays tiers en séjour irrégulier au cours de la
procédure de retour", a indiqué la Cour de Luxembourg dans son arrêt.
Source :http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/06/la-justice-europeenne-s-oppose-al-emprisonnement-des-immigres-clandestins_1613841_3214.html
Publié le 06.12.2011
-La cour européenne s’oppose à l’emprisonnement d’un sans-papier
Un immigré en situation irrégulière ne peut être emprisonné « au seul motif qu'il est sans
papiers », a affirmé la Cour européenne de justice aujourd’hui, mardi 6 décembre. Le droit
européen « s'oppose à une législation nationale qui impose une peine d'emprisonnement à un
ressortissant d'un pays tiers en séjour irrégulier au cours de la procédure de retour », a indiqué
l’institution citée par Le Monde. Cependant, la Cour européenne a précisé qu’un Etat peut
placer un immigré clandestin dans un centre de rétention, dans l’attente de son expulsion.
Source :http://www.yabiladi.com/articles/details/7720/cour-europeenne-s-oppose-lemprisonnement-d-un.html
Publié le 06.12.2011
93 -Une enquête hors la loi
La Cour de cassation désavoue Philippe Courroye. Hier, elle a déclaré illégale l'enquête
menée en 2010 par le procureur de Nanterre sur le journal Le Monde. Au cours de ces
investigations, Courroye avait demandé à la police d'examiner des factures détaillées de
téléphones de journalistes. Il s'agissait à l'époque de savoir qui avait inspiré un article relatant
une perquisition chez Liliane Bettencourt.
Source : http://www.20minutes.fr/ledirect/837726/enquete-hors-loi
Publié le 06.12.2011
-Prostitution : une loi d’abolition qui divise
Les députés examinent à partir de ce mardi une proposition de loi visant à abolir la
prostitution. Pour la première fois, les clients pourraient être pénalisés. Les associations qui
travaillent auprès des prostituées ont des avis opposés. Objet de tous les fantasmes, la
prostitution a toujours suscité des débats passionnés. Cette fois, ce sont les clients qui sont
visés. En effet, un projet de loi a été déposé par un groupe de parlementaires de tous bords
(PS, UMP, PC, Verts) (1) convaincus que la prostitution repose sur l’exploitation des êtres
humains, et plus particulièrement des femmes. « Nous pensons que la société peut vivre sans
prostitution, explique Anne-Marie Ledebt, du Nid. Il faut tout faire pour qu’elle ne soit plus
une nécessité. » Le mouvement du Nid accompagne les femmes à Nantes dans leurs
démarches quotidiennes et quand elles souhaitent en sortir.
Source :
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Prostitution-une-loi-d-abolition-quidivise_39382-2018916_actu.Htm
Publié le 06.12.2011
-Prostitution : un premier pas vers la pénalisation des clients
A travers la résolution sur l'abolition de la prostitution, votée mardi soir à main levée à
l'Assemblée, les députés s'apprêtent à ouvrir la voix à une pénalisation générale des clients. Le
débat sur « le plus vieux métier du monde », et les conditions dans lesquelles il est exercé est
relancé. Cette résolution « réaffirme la position abolitionniste de la France en matière de
prostitution », et vise à « battre en brèche les idées reçues qui laissent accroire que sousprétexte que la prostitution serait "le plus vieux métier du monde", elle est une fatalité »,
expliquent les auteurs du texte.
Source :
http://www.leparisien.fr/societe/prostitution-un-premier-pas-vers-la-penalisationdes-clients-06-12-2011-1755265.php
Publié le 06.12.2011
94 -Le Sénat adopte le projet de loi de finances
Sans surprise, la chambre haute a adopté le projet de loi de finances après l'avoir très
largement remanié. L'Assemblée devrait rétablir le texte dans sa version originelle. C'est un
coup d'éclat du Sénat, qui restera une opération isolée. Le Sénat a adopté mardi par 175 voix
contre 168 le projet de loi de Finances pour 2012 contenant les mesures du premier plan de
rigueur de François Fillon et que la majorité de gauche a remanié de fond en comble.
Source :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-senat-adopte-le-projet-de-loi-definances_1058657.html
Publié le 07.12.2011
-Les députés adoptent le quatrième « collectif budgétaire » de l’année
L'Assemblée nationale a adopté mardi le quatrième projet de loi de finances rectificative de
l'année, qui prend en compte la révision de 1,75% à 1% de la prévision de croissance pour
2012. Ce "collectif budgétaire", destiné à "rectifier" le projet de budget pour 2012
actuellement en navette entre les deux assemblées, prend en compte plusieurs des mesures du
nouveau plan de rigueur gouvernemental, notamment le passage de 5,5% à 7% du taux réduit
de TVA dans certains secteurs et la majoration temporaire de l'imposition sur les grandes
entreprises.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20111206.FAP8735/les-deputes-adoptent-lequatrieme-collectif-budgetaire-de-l-annee.html
Publié le 06.12.2011
-Data.gouv.fr : Quand l’Etat joue le jeu du « tout en ligne »
En Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, la pratique de l'open data -données ouvertes- est déjà
ancrée dans la culture politique depuis plusieurs années. Un peu à la traîne en termes de
politique 2.0 le gouvernement français rattrape son retard en mettant en ligne une plateforme
qui donne accès à des données publiques des administrations françaises. C'est l'Etalab, la
mission interministérielle chargée de coordonner l'ouverture des données publiques en France,
qui est en charge du portail, baptisé Data.gouv.fr et mis en ligne depuis lundi.
Source : http://www.leparisien.fr/high-tech/data-gouv-fr-quand-l-etat-joue-le-jeu-du-tout-enligne-06-12-2011-1755550.php
Publié le 06.12.2011
95 -La France rend publique ses données
La mission gouvernementale Etalab a ouvert le portail Data.gouv.fr, lundi 5 décembre 2011
après près d’un an de travaux. Data.gouv.fr est considéré comme « la plate-forme d’ouverture
des données publiques ». Dans le cadre des Assises de l’évaluation des politiques publiques
(10 novembre) organisées à Paris, Pierre Chrzanowski, un responsable du Service pour la
Science et la Technologie à l’ambassade de France au Royaume-Uni, a fait le point sur les
initiatives prises dans le monde. En tout, 23 pays ont lancé une démarche dans ce sens plus ou
moins abouti. Cela concerne 44 grandes villes impliquées et 188 catalogues de jeux de
données sont recensés dans le monde. En Europe, ce marché de l’open data pèserait 130
milliards d’euros en Europe, selon la Commission européenne. Les Etats-Unis ont été les
pionniers de l’open data, rappelle Pierre Chrzanowski. C’était une promesse du candidat
Obama à la Maison Blanche.
Source : http://www.silicon.fr/la-france-rend-publiques-ses-donnees-66801.html
Publié le 06.12.2011
-Loi anti-piratage : Kaspersky Lab quitte le BSA
L'éditeur russe de solutions de sécurité prend ses distances avec la Business Software Alliance
en raison de son soutien au projet de loi américain SOPA (Stop Online Piracy Act).À partir du
1er janvier 2012, Kaspersky Lab ne sera plus membre de la Business Software Alliance. Cette
organisation regroupe des éditeurs de logiciels de par le monde et mène un intense lobbying
afin de lutter contre le piratage logiciel.
Si Kaspersky Lab a décidé de se désolidariser de la
BSA, c'est en raison du soutien affiché par cette dernière au projet de loi américain SOPA.
Pour toute infraction aux droits de propriété intellectuelle US, Stop Online Piracy Act vise à
permettre le blocage de noms de domaine et de sites Web étrangers.
Source :
1512191.html
http://www.generation-nt.com/sopa-kaspersky-bsa-piratage-loi-usa-actualite-
Publié le 07.12.2011
-La France libère ses données (ou presque)
Déjà exploité aux États-Unis, en Angleterre et dans les pays scandinaves, l'open data
débarque enfin en France. Ce lundi 5 décembre, le site data.gouv.fr a ouvert, donnant accès à
plus de 352 000 jeux de données publiques. Sur le site sont disponibles des données comme
les chiffres de la sécurité et de la criminalité, ceux de l'emploi et du chômage, les chiffres de
la fiscalité locale, des informations sur les établissements de santé ou encore sur les émissions
industrielles de polluants. Ces informations, à dessein délivrées "brutes", sont consultables et
réutilisables gratuitement. 300 000 jeux de données supplémentaires sont annoncés avant la
fin de l'année prochaine. Des données exclusives ? Non, pour 80 % d'entre elles : elles étaient
déjà disponibles, parfois sous forme de PDF, donc difficilement réutilisables. Mais encore
fallait-il savoir les trouver... Par ailleurs, environ 20 % des données ont, cela dit, été "libérées"
pour la première fois, alors qu'auparavant elles étaient payantes. L'axe principal du projet
96 d'Etalab, mission chargée de coordonner ce projet sous l'autorité du Premier ministre, est en
effet l'accessibilité.`
Source : http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/la-france-libere-ses-donnees-ou-presque-0712-2011-1404918_47.php
Publié le 07.12.2011
- Droit de vote des étrangers : un combat symbolique mais acharné, se prépare au Sénat
C'est un combat symbolique, mais acharné, qui se prépare ce jeudi au Sénat. Les
parlementaires de la haute assemblée, dont la majorité est désormais à gauche, vont débattre
d'une proposition de loi constitutionnelle sur le droit de vote des étrangers aux élections
municipales. Le texte stipule que "le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales est
accordé aux étrangers. Ces derniers ne peuvent exercer la fonction de maire ou d'adjoint au
maire, ni participer à la désignation des électeurs sénatoriaux et à l'élection des sénateurs".
Pour accéder à ce droit de vote, la gauche souhaite établir une condition de résidence de plus
de cinq ans sur le territoire national.
Source :http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111207.FAP8774/droit-de-vote-desetrangers-un-combat-symbolique-mais-acharne-se-prepare-au-senat.html
Publié le 07.12.2011
-Données dans le Cloud : l’Europe travaille à minimiser la portée du Patriot Act
Selon des documents que se sont procurés nos confrères de Zdnet UK, la Commission
européenne a publié deux ébauches de lois sur la protection des données qui devrait rendre
illégal le transfert des données européennes vers les autorités américaines, par la simple
invocation du Patriot Act.
Source :
http://www.lemagit.fr/article/europe-cloud-computing-legislation-donneespersonnelles-protection/10029/1/donnees-dans-cloud-europe-travaille-minimiser-porteepatriot-act/
Publié le 08.12.2011
-Open data : Après data.gouv.fr, réformer la loi de 1978
Cette semaine a été mis en ligne www.data.gouv.fr , par la mission Etalab afin de constituer la
première plateforme publique de collecte, de centralisation et d’archivage de données
publiques. Ce site met en ligne des données publiques dans la logique d’ouverture des
données des administrations qui est nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie, avec
un poids initial conséquent (350 000 jeux de données). Dans les années qui viennent, et plus
encore dans le cadre de la crise de la dette publique, vont se poser des questions de réformes
profondes de notre modèle social, de notre État providence, de réduction des budgets, etc. Ces
questions doivent être posées de manière informée et intelligente, quantitative et
97 contradictoire. L’Open Data est donc une chance pour la délibération publique et arrive à
point nommé.
Source :
1978,12447.html
http://www.ifrap.org/Open-data-apres-data-gouv-fr-reformer-la-loi-de-
Publié le 07.12.2011
-Blocage de sites : schizophrénie ou électoralisme de la majorité présidentielle ?
Trois syndicats du cinéma et de l’audiovisuel demandent à la justice de valider un dispositif
privé permettant d’automatiser l’évolution du blocage décidé contre des sites. La députée
Laure de la Raudière dénonce une surveillance généralisée d'Internet par une police privée et
réaffirme l’engagement de l’UMP de confier au seul juge les décisions de blocage. Promesses.
Mais les actes ?
Source : http://www.zdnet.fr/actualites/blocage-de-sites-schizophrenie-ou-electoralisme-dela-majorite-presidentielle-39766363.htm
Publié le 08.12.2011
-Bruxelles veut renforcer l’indépendance des CNIL en Europe
La Commission européenne prépare une importante refonte de la directive sur la protection
des données à caractère personnel. Sur les autorités de contrôle comme la CNIL, Bruxelles
veut assurer leur indépendance en ayant la main sur la nomination des membres et sur le
budget. Un contrôle qui a priori ne ferait pas de mal à une CNIL dont le rôle a été parfois
assez trouble, notamment au niveau de l'Hadopi
Source :
http://www.numerama.com/magazine/20860-bruxelles-veut-renforcer-lindependance-des-cnil-en-europe.html
Publié le 08.12.2011
-Le vote des étrangers ressort de l’isoloir
Le projet de loi, accueilli favorablement par les Français, est examiné aujourd’hui par le Sénat
sur fond de débat identitaire mené par la droite. Ouvrir le vote aux élections locales aux
résidents étrangers : le projet figurait déjà dans les «110 propositions» de François Mitterrand
en 1981. Il a fallu attendre 1998, six ans après le traité de Maastricht, pour que ce droit soit
accordé aux ressortissants de l’Union européenne. Mais la droite a toujours fait obstacle à une
extension aux ressortissants des pays non européens.
Source : http://www.liberation.fr/politiques/01012376347-le-vote-des-etrangers-ressort-de-lisoloir
Publié le 08.12.2011
98 -Une longue nuit de négociations
Des mois que les caméras du monde entier guettent le moindre geste du couple « Merkozy ».
Mais c'est un autre duo qui aura finalement tenu la vedette lors de l'énième sommet de la
dernière chance pour sauver l'euro. Nicolas Sarkozy et David Cameron ont ressuscité les
traditionnelles querelles franco-britanniques. Une partie de la presse d'outre Manche a suivi,
accusant le président français d'avoir « snober » le Premier ministre britannique à l'issue de la
longue nuit de négociations pour sauver l'euro. Ce vendredi matin, à neuf heures, tout le gratin
européen se retrouve, sans doute fatigué, dans la grande salle de réunion du Conseil.
Source :http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201788812687-une-longuenuit-de-negociations-261195.php
Publié le 10.12.2011
-Tous derrière l’euro : sauf les britanniques…
Nous ne sommes pas exclus, nous sommes dans l’Union européenne”. Hier David Cameron
s’est longuement justifié. Car depuis qu’au sommet de Bruxelles, les Britanniques ont été les
seuls à refuser tout accord, Londres apparaît comme le mauvais élève qui a empêché l’union
sacrée pour faire face à la crise. Même Margaret Thatcher n’avait jamais mis à exécution ses
menaces de veto. Mais tenu par le poids du lobby financier de la City, David Cameron a
franchi le pas. Des débats où “l’explosion a commencé”. Dès sa rencontre avec Nicolas
Sarkozy et Angela Merkel en début de sommet, le Britannique s’était montré intransigeant.
L’Allemande et le Français en ont déduit qu’il fallait passer par un accord à 17, “ce qui
n’enchantait personne à part eux deux” résuma un diplomate. D’où une nuit de négociations
compliquées, faite de réunions bilatérales. “C’est là que l’explosion a commencé” nota aussi
un diplomate…
Source : http://www.ledauphine.com/economie-et-finance/2011/12/09/tous-derriere-l-eurosauf-les-britanniques
Publié le 10.12.2011
-Vote des étrangers : la nation n’est pas le peuple
Une proposition de loi relative au droit de vote des étrangers a été adoptée au Sénat, après
avoir été débattue en la présence du Premier ministre. En rappelant les termes historiques du
clivage à ce sujet, ce texte défend l'idée d'un patriotisme constitutionnel démocratique, ouvert
au vote des étrangers aux élections locales. Une première conception de la citoyenneté est
indissociablement liée au nationalisme. Elle limite le droit de vote et d'éligibilité à la
nationalité et remonte à la période révolutionnaire : plus précisément à partir de 1793, dès lors
99 que les partisans de la République entrent en conflit frontal avec la réaction monarchique
européenne, une rétraction de l'universalisme conduit à limiter la citoyenneté aux seuls
Français.
Source : http://www.rue89.com/2011/12/11/vote-des-etrangers-la-nation-nest-pas-le-peuple227380
Publié le 11.12.2011
-L’Islande progresse dans ses négociations d’adhésion à l’UE
L'Islande a bouclé lundi quatre nouveaux chapitres dans ses négociations visant à l'adhésion à
l'Union européenne mais le délicat dossier de la pêche qui empoisonne les relations entre le
bloc et cette île de l'Atlantique nord reste toujours en suspens. Au total, après trois réunions
avec l'UE, l'Islande a ouvert onze de la trentaine de chapitres à négocier avec l'UE et en a déjà
bouclé huit. Les discussions progressent rapidement car, en tant que membre de l'Espace
économique européen l'île a déjà intégré dans sa législation nationale une grande partie des
directives européennes.
Source :http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1361729/2011/12/12/LIslande-progresse-dans-ses-negociations-d-adhesion-a-l-UE.dhtml
Publié le 12.12.2011
-En Hongrie un projet de loi veut rendre inconstitutionnel le mariage gay
Les organisations LGBT hongroises interpellent le Parlement européen et le Conseil de
l’Europe sur un projet de loi du gouvernement de défense de la famille qui rendrait
notamment inconstitutionnel le mariage homosexuel.
Ce projet de loi prétend régir
l'éducation et la famille au travers des "lois moralement prioritaires", mais stipule aussi que le
couple hétérosexuel – marié ou en "union de fait" - constitue la base de la famille.
Pour l'heure, le texte est encore en discussion et aucune date n'est arrêtée pour son examen,
mais ses grans principes semblent déjà établis.
Source : http://reloaded.e-llico.com/depeche.htm?articleID=27656
Publié le 12.12.2011
-Proposition de loi pour l’abrogation totale du bouclier fiscal dès le 1er Janvier 2012
Le 22 novembre dernier a été déposée à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à
abroger le bouclier fiscal dès le 1er janvier 2012 sans appliquer la période transitoire prévue
par les articles 1 et 1649-0 A du Code général des impôts, dans leur rédaction issue de
l’article 30 de la loi du 29 juillet 2011 rectificative de finances de 2011.Initialement, il a été
prévu que les redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune au titre de l'année 2011 et qui
n'exercent pas le droit à restitution acquis au 1er janvier de la même année en déposant une
100 demande de restitution selon les modalités prévues au 8 de l'article 1649-0 A du code général
des impôts avant le 30 septembre 2011, exercent ce droit à restitution, selon les modalités
prévues au 9 du même article, en imputant le montant correspondant à ce droit exclusivement
sur celui de la cotisation d'impôt de solidarité sur la fortune due au titre de 2011.
Source : http://www.juritravail.com/Actualite/impot-fortune/Id/11795
Publié le 12.12.2011
-La réduction d'impôt Scellier cessera de s'appliquer en 2013
Dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2012, l'article 40 adoptés par les
députés, prévoit que l'ensemble du dispositif " Scellier ", métropolitain et ultramarin,
s'éteindra à compter du 1er janvier 2013. Un régime transitoire est prévu pour les
contribuables ayant pris l'engagement de réaliser un investissement immobilier avant le 31
décembre 2011. Ce texte vient d'être adopté au Sénat le 6 décembre dans les mêmes termes et
devient donc définitif.
Source : http://www.svp.com/article/la-reduction-d-impot-scellier-cessera-de-s-appliquer-en2013-100003965
Publié le 12.12.2011
-Loi de finances 2012 : pas de consensus à la commission mixte paritaire
La Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en
discussion du projet de loi de finances pour 2012 n’est pas arrivé à un accord comme
l’indique une dépêche de l’AFP. « Députés et sénateurs n’ont pu se mettre d’accord, lundi, en
Commission mixte paritaire (CMP) sur le budget 2012, que le nouveau Sénat à majorité de
gauche a largement transformé à quelques mois de l’élection présidentielle pour montrer
qu’une "alternative" était possible.L’Assemblée nationale, qui a le dernier mot, devrait
rétablir le projet de loi de finances 2012 originel à partir de mercredi ».
Source : http://www.fiscalonline.com/Projet-de-loi-de-finances-pour,3742.html
Publié le 12.12.2011
-Données personnelles : au CNIL de contrôler Facebook, pas à la commission européenne
Saisie par une eurodéputée pour statuer sur le respect par Facebook de la directive sur la
protection des données personnelles, la Commission européenne se déclare incompétente à le
faire. Pour la commissaire Viviane Reding, c’est aux autorités nationales de trancher. Les
recherches d’un étudiant autrichien ont récemment démontré que Facebook avait la mémoire
101 longue. Trop certainement puisqu’elle se traduit par la conservation de données supprimées
par l’utilisateur. Pour l’eurodéputée Françoise Castex, une telle pratique constitue tout
simplement une infraction à la législation européenne sur la protection de la vie privée. A ce
titre, elle avait donc saisi la Commission européenne afin que celle-ci se prononce.
Source : http://www.zdnet.fr/actualites/donnees-personnelles-aux-cnil-de-controler-facebookpas-a-la-commission-europeenne-39766507.htm
Publié le 13.12.2011
-L’UE fixe des règles minimales pour la garde à vue
Le Parlement européen a adopté ce mardi une directive qui établit des règles minimales
relatives au "droit à l'information dans le cadre des procédures pénales" tandis que la réforme
de la garde à vue continue de susciter des polémiques en France. Ce texte, qui a déjà fait
l'objet d'un accord au sein du Conseil européen, donne à toute personne soupçonnée d'avoir
commis une infraction pénale le droit de recevoir "rapidement" des informations sur ses
droits.
Source : http://www.20minutes.fr/ledirect/841850/ue-fixe-regles-minimales-garde-vue
Publié le 13.12.2011
-Projet de Loi de Finances 2012 : Le PJD envisage de réintroduire le fond de solidarité
En attendant le vote du projet de Loi de finances 2012, des crédits pour le fonctionnement
normal de l'Etat seront ouverts par décret à partir du 1er janvier. Le PJD déplore le retard
découlant du non-examen du projet par l'équipe sortante. C’est certain, le projet de Loi de
finances pour l’année 2012, déposé au Parlement par le gouvernement sortant mais non
examiné par les députés, ne sera repris par le prochain Exécutif, issu des élections du 25
novembre 2011, qu’en 2012. «Objectivement, matériellement, il est impossible de boucler le
budget d’ici [mardi 6 décembre, NDLR] au 31 décembre, même en supposant que la
prochaine équipe gouvernementale reprenne, tel quel, le projet», confie un responsable au
ministère des finances.
Cela veut dire qu’à partir du 1er janvier 2012, et comme le prévoit la
loi organique des finances, c’est par décret adopté en conseil de gouvernement que les crédits
nécessaires au fonctionnement normal de l’Etat seront ouverts. C’est la règle -ancienne- dite
des «douzièmes provisoires», selon laquelle en l’absence d’un budget voté à l’ouverture de
l’exercice, les dépenses peuvent être effectuées chaque mois dans la limite du douzième des
crédits existants dans le budget de l’exercice précédent.
Source :
http://www.lavieeco.com/news/economie/projet-de-loi-de-finances-2012-le-pjdenvisage-de-reintroduire-le-fonds-de-solidarite-20903.html
Publié le 13.12.2011
102 -Nouveau projet de Loi de finances pour le traité européen
Un nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR) sera présenté début 2012 au
Parlement français pour tenir compte de l'accord conclu vendredi dernier par les dirigeants
européens afin d'enrayer la crise de la dette dans la zone euro. Le Premier ministre François
Fillon a annoncé mardi devant les députés UMP que ce PLFR était nécessaire en raison de la
mise en place dès juillet 2012, au lieu de 2013, du Mécanisme européen de stabilité (Mes),
l'instrument qui prendra la place du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour venir
en aide aux pays en difficulté.
Source : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6E7ND3W920111213`
Publié le 13.12.2011
-Bruxelles s’en remet aux CNIL européennes pour contrôler Facebook
La Commission européenne n'a pas les compétences pour contrôler les services en ligne tels
que Facebook et prendre des mesures s'ils ne respectent pas le droit communautaire. Pour
Françoise Castex, Bruxelles préfère se défausser sur les CNIL des États membres. Mais la
Commission est en train d'agir à un autre niveau, en préparant une réforme de la directive sur
la protection des données personnelles. Il ne faudra pas trop compter sur une action décisive
de la Commission européenne en cas d'incident avec un réseau social. Dans une réponse écrite
adressée à l'eurodéputée Françoise Castex, l'organe exécutif de l'Union a en effet expliqué que
ce n'était pas son rôle de vérifier le bon respect de la législation relative à la protection des
données par les sites communautaires, comme Facebook.
Source :
http://www.numerama.com/magazine/20902-bruxelles-s-en-remet-aux-cnileuropeennes-pour-controler-facebook.html
Publié le 13.12.2011
-Données personnelles : l’Europe ne peut pas sanctionner Facebook
Facebook respecte-t-il les lois européennes sur les données personnelles ? Cette question a été
posée à la Commission européenne par la députée Françoise Castex le mois dernier. La
réponse de la Commission a été rendue hier par l’intermédiaire de Viviane Reding, la viceprésidente de la Commission, et elle n’a guère plu à l’eurodéputée française. Selon la
Commission, le contrôle de la protection des données exploitées par des sites comme
Facebook relève en effet de la compétence des nations et non de l’Union européenne.
Source :
http://www.pcinpact.com/news/67611-donnees-personnelles-europe-sanctionsfacebook.htm
Publié le 13.12.2011
103 - Loi anti piratage : Wikipedia proteste et pourrait fermer temporairement
En signe de protestation face au projet de loi Stop Online Piracy Act (SOPA), le fondateur de
Wikipedia veut faire un geste fort. Il souhaite rendre inaccessible temporairement sa
plateforme. Jimmy Wales tient à marquer sa franche opposition face au projet de loi
actuellement en discussion aux Etats-Unis. Il invite les internautes et utilisateurs de
l'encyclopédie participative en ligne à se positionner par rapport au texte. Dans une note
publiée sur Wikipedia, le co-fondateur du service s'interroge sur l'utilité de la loi mais
également sur l'opportunité de fermer de manière temporaire le site en signe de protestation.
Source :
http://pro.clubic.com/blog-forum-reseaux-sociaux/wikipedia/actualite-464894wikipedia-anti-sopa.html
Publié le 14.12.2011
-Le projet de loi sur l’évolution du 11 Novembre en conseil des ministres
Le projet de loi faisant du 11 novembre une journée d'hommage aux civils et militaires
"morts pour la France" depuis la Première Guerre mondiale, qui avait été annoncé lors des
dernières cérémonies par le chef de l'Etat, a été présenté mercredi en Conseil des ministres.
Le 11 novembre dernier, "le Président de la République a souhaité que la Nation rende
hommage, dans un même geste, aux Poilus disparus lors de la Grande guerre et à tous les
soldats tombés depuis lors dans l'accomplissement de leur devoir", rappelle le compte-rendu
du Conseil. "En prévoyant que, chaque 11 novembre, jour anniversaire de l'armistice de 1918
et de la commémoration de la victoire et de la paix, il sera rendu hommage à tous les +morts
pour la France+, ceux d'hier comme ceux d'aujourd'hui, civils et militaires, le projet de loi
permettra d'honorer la mémoire de ceux qui sont tombés lors des opérations extérieures",
souligne-t-il. Le 11 novembre dernier, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé lors des
cérémonies à l'Arc de triomphe, le dépôt d'un texte faisant du 11 novembre "la date de
commémoration de la Grande guerre et de tous les morts pour la France"
Source :
http://lci.tf1.fr/filnews/france/le-projet-de-loi-sur-l-evolution-du-11-novembre-enconseil-des-ministres-6876772.html
Publié le 14.12.2011
-Limitation des dépenses de campagne : projet de loi adopté en commission
La commission des Lois de l'Assemblée a adopté mercredi le projet de loi organique réduisant
de 5% le remboursement des dépenses de campagne de l'élection présidentielle, une mesure
prévue par le plan de rigueur présenté par François Fillon le 7 novembre. Il sera examiné en
séance publique lundi et en urgence, c'est-à-dire une seule lecture par chambre. Le Premier
ministre avait annoncé sa décision de "limiter le remboursement des dépenses de campagne
électorales, en réduisant de 5% le plafond des dépenses prises en charge", à l'occasion du
104 deuxième plan de rigueur. Le projet prévoit également de "geler l'actualisation du montant des
plafonds de dépenses électorales jusqu'au retour à l'équilibre des finances publiques", prévu
pour l'instant en 2016.
Source : http://lci.tf1.fr/filnews/politique/limitation-des-depenses-de-campagne-projet-de-loiadopte-en-commission-6876909.html
Publié le 14.12.2011
-UE : les travailleurs migrants auront un permis « unique »
Le Parlement européen a adopté mardi une nouvelle directive relative à un " permis unique"
européen qui garantira un droit au séjour et au travail aux ressortissants des pays tiers dans
l'Union européenne (UE). Selon la nouvelle directive, les migrants des pays tiers travaillant
légalement dans l'UE vont jouir de droits comparables à ceux des ressortissants de l'UE en
matière de conditions de travail, de sécurité sociale et d'accès aux services publics. En outre,
les formalités administratives seront simplifiées avec l'obtention, via une procédure unique,
d'un permis de travail et de résidence. Les pays membres de l'UE auront deux ans pour
adapter leur législation aux nouvelles règles. Ces règles n'affectent pas le pouvoir des pays
membres de l'UE de décider d'accueillir ou non des travailleurs non-communautaires. Elles
s'appliqueront aux ressortissants non européens qui souhaitent vivre et travailler dans un Etat
membre ou qui ont déjà légalement résidé ou travaillé dans un pays de l'UE.
Source : http://french.cri.cn/781/2011/12/15/304s264379.htm
Publié le 15.12.2011
-Blocage de 4 sites de streaming : le jugement repoussé en mars 2012
Le blocage de 4 sites, dont Allostreaming.com, et leur déréférencement des moteurs de recherche, ne
seront finalement tranchés que le 8 mars 2012. Le TGI de Paris devra aussi dire si oui ou non il
autorise une société privée à demander aux FAI et moteurs de nouveaux blocages. Trois
organisations représentant des acteurs du cinéma et de l'audiovisuel (APC, FNDF et SVEN) ont
assigné en référé devant le TGI de Paris les principaux FAI et moteurs de recherche. L’audience
avait été fixée au 15 décembre. Le juge devait ainsi statuer sur la demande de blocage et de retrait
des résultats de recherche de quatre sites de streaming (Allostreaming.com, Alloshowtv.com,
Alloshare.com et Allomovies.com).
Source :
http://www.zdnet.fr/actualites/blocage-de-4-sites-de-streaming-jugement-repousse-enmars-2012-39766575.htm
Publié le 15.12.2011
105 -Les sénateurs rejettent le projet de loi renforçant la sécurité du médicament
Le projet de loi visant à modifier les règles en matière de sécurité sanitaire du médicament, qui
prévoit notamment d’importants changements au sein de l’Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé (AFSSAPS) et qui revoit drastiquement les règles relatives à la prévention des
conflits d’intérêt, aurait pu être l’occasion d’un beau consensus entre les élus de droite et de gauche.
Source : http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/F6/B6/document_actu_pro.phtml
Publié le 15.12.2011
-Pourquoi le projet de loi américain SOPAnous menacent-ils tous ?
D’un côté l’État, de l’autre le citoyen. Champ de bataille : Internet. Enjeu principal : la liberté.
Parfois le front est international et ça donne l’ACTA, parfois il est national comme l’actuel SOPA
aux USA. Le problème avec les USA , c’est que tout ce qui est national impacte l’international tant
est grande leur influence sur l’Internet. Qu’est-ce donc que ce nouvel acronyme SOPA dont on parle
trop peu de notre côté de l’Atlantique ? « Le Stop Online Piracy Act (ou SOPA), aussi connu sous le
nom de H.R.3261, est un projet de loi américain qui élargit les compétences de la législation
américaine et des ayants-droit pour lutter contre la contre-façon en ligne de la propriété
intellectuelle..SOPA prévoit toute une série de mesure à l’encontre des sites contrevenants. Les
pénalités prévues incluent notamment la suspension des revenus publicitaires et des transactions en
provenance de services comme Paypal, l’interruption du référencement sur les moteurs de recherche,
et le blocage de l’accès au site depuis les principaux opérateurs internet. SOPA criminalise
également le streaming de contenus protégés. Les initiateurs de SOPA affirment qu’elle protège les
secteurs économiques américains dépendant de la propriété intellectuelle et donc nombre d’emplois
et de revenus financiers. Il paraît ainsi nécessaire de renforcer la législation existante, notamment à
l’encontre des sites étrangers. Ses détracteurs la qualifient de censure numérique. »
Source : http://www.framablog.org/index.php/post/2011/12/15/sopa-stop-online-piracy-act-1
Publié le 15.12.2011
-Communiqué : Lutte contre le piratage sur l’internet : l’ARPet la SCAD aux côtés des réalisateurs américains
L’ARP et la SACD apportent tout leur soutien aux réalisateurs américains rassemblés au sein de la
Directors Guild of America pour l’obtention d’une nouvelle législation permettant de mieux lutter
contre le piratage sur Internet. Alors que le Congrès américain vient d’entamer les discussions
autour de deux projets de loi bipartisans (Protect Ip Act ; Stop Online Piracy Act), nos organisations
suivront avec beaucoup d’attention la parcours parlementaire qui sera réservé à ces dispositions. À
l’instar des réalisateurs américains, L’ARP et la SACD estiment pertinente la démarche engagée par
les autorités américaines : en renforçant les pouvoirs du Ministère de la Justice pour intenter des
actions contre les sites Internet installés à l’étranger accusés d’enfreindre la législation sur le
copyright et en organisant l’interruption de soutiens financiers apportés aujourd’hui aux sites pirates
par les services de paiement et/ou publicitaires en ligne, le Congrès pourrait faire œuvre utile,
106 notamment contre les sites de streaming illégal.
Source : http://www.larp.fr/home/?p=4309
Publié le 16.12.2011
-SOPA, la loi contre le piratage qui durcit la répression
SOPA, c'est Hollywood contre la Silicon Valley. Cette proposition de loi américaine veut permettre
le blocage, le déréférencement et l'asphyxie financière des sites dans le collimateur des ayants-droit,
sur simple notification. Si elle passe, elle pourrait justifier les récentes actions engagées en France.
Source :
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/sopa-la-loi-contre-le-piratage-qui-durcit-larepression_275354.html
Publié le 16.12.2011
-Fonctionnaire : Loi au Sénat en Janvier
Le Sénat examinera fin janvier le projet de loi visant à réduire la précarité vécue par une partie des
891.000 contractuels de la Fonction publique, indique aujourd'hui l'ordre du jour de la chambre
haute.
Présenté en septembre en Conseil des ministres, le texte, qui doit faire l'objet d'une
procédure d'urgence (un seul examen par chambre), devait initialement être examiné à l'automne par
le Parlement. Ce retard dans son examen faisait craindre qu'il ne puisse être adopté avant la fin de la
session parlementaire fin février. Il est finalement inscrit à l'ordre du jour du Sénat les 25 et 26
janvier, et devra ensuite être soumis à l'examen des députés.
Source :
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/16/97002-20111216FILWWW00449fonctionnaire-loi-au-senat-en-janvier.php
Publié le 16.12.2011
-Projet de loi français sur la reconnaissance du génocide arménien : Erdogan menace Sarkozy
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde vendredi le président français
Nicolas Sarkozy contre un projet de loi français reconnaissant la mort des Arméniens en 1915
comme "génocide", déclarant que ce projet de loi aura "de graves conséquences" sur les relations
bilatérales, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Anatolie. "Je veux exprimer cela
clairement", a déclaré M. Erdogan, dans une lettre envoyée à M. Sarkozy, poursuivant: "Ces
mesures conduiront à des conséquences graves pour les relations culturelles, économiques et
politiques entre la France et la Turquie, et la responsabilité de ces conséquences retombera sur ceux
qui ont initié ces mesures". L'Assemblée nationale française devrait voter la semaine prochaine sur
ce projet de loi, qui reconnait le caractère de " génocide" et prévoit des amendes pour ceux qui le
107 nient publiquement. Les officiels turcs ont indiqué jeudi que si le projet de loi français était adopté,
Ankara rappellerait son ambassadeur en France et procèderait au gel des relations bilatérales.
Source : http://french.cri.cn/621/2011/12/17/444s264599.htm
Publié le 17.12.2011
-L’offensive du PS contre le « président-candidat » Sarkozy
L'opposition intensifie son offensive contre le "président-candidat" Nicolas Sarkozy, qu'elle accuse
de mener campagne aux frais de l'Etat pour l'élection présidentielle sans être officiellement déclaré.
L'Assemblée nationale débat, lundi 19 décembre, de deux motions de procédure déposées par deux
députés pour s'opposer au projet de loi organique du gouvernement relatif au remboursement des
dépenses de campagne.
Source : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/16/sarkozy-presidentcandidat-le-ps-va-lancer-une-offensive-a-l-assemblee_1619892_1471069.html
Publié le 16.12.2011
-Faut-il réformer le statut pénal du chef de l’état ?
"A l'évidence, la réforme du statut pénal du chef de l'Etat s'impose", a déclaré François Hollande,
regrettant que les faits pour lesquels Jacques Chirac a été condamné jeudi 15 décembre à deux ans
de prison avec sursis remontent à une quinzaine d'années. Le candidat socialiste à l'élection
présidentielle s'est engagé, s'il est élu en 2012, à présenter un projet de loi permettant, "lorsqu'il y a
des faits révélés qui n'ont rien à voir avec l'exercice de la fonction, d'être jugé pendant la période où
le président exerce la responsabilité du pays, ce qu'on appelle des actes détachables, qui ont eu lieu
avant l'entrée en fonction".
Source :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/16/faut-il-reformer-le-statut-penal-duchef-de-l-etat_1619733_823448.html
Publié le 16.12.2011
-Etats-Unis : la rapport SOPAn’aura été que de courte durée
Outre-Atlantique, le report de l'examen du projet anti-piratage SOPA a été vu comme une victoire
d’étape par ses opposants. Elle n'aura été que de courte durée puisque le texte est inscrit demain, à
l'ordre du jour de la Commission des lois de la Chambre des représentants. Alors que les géants du
web, mais également les « pères » fondateurs du net se sont élevés contre ce projet, le Judiciary
Committee de la chambre des représentants repoussait cet examen à la dernière minute. Faute de
visibilité, on présageait alors un calendrier parlementaire délicat pour ce projet soutenu par la
108 MPAA et la RIAA. Cependant, la Commission des lois a inscrit à nouveau à son ordre du jour le
projet de loi SOPA (Stop Online Piracy Act) pour le 21 décembre, soit demain.
Source :http://www.pcinpact.com/news/67762-sopa-pipa-etatsunis-hadopi-intermediaires.htm
Publié le 20.12.2011
-China proposes ban on « fanatical » movies
According to a draft law posted on the Cabinet's website on Thursday, films must not harm national
honour and interest, incite ethnic hatred, spread "evil cults" or superstition, or propagate obscenity,
gambling, drug abuse, violence or terror. A total of 13 types of content are banned in the draft law,
but no terms or phrases were defined. The proposal appears to be part of an overall tightening of
cultural industries that are fueling more independent viewpoints, particularly social media and
hugely popular microblogs where citizens often vent anger and frustration.
Source :http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/china/8957674/China-proposes-ban-onfanatical-movies.html
Publié le 15.12.2011
-La loi sur la copie privée modifiée en faveur des entreprises
Le Parlement a définitivement adopté lundi, par un vote du Sénat, un projet de loi qui dispense les
entreprises acquérant des supports numériques de payer un prélèvement sur les copies à usage privé
d'œuvres littéraires ou artistiques. Ce texte «relatif à la rémunération pour copie privée», déjà
approuvé par l'Assemblée nationale le 29 novembre, a été voté dans les mêmes termes par les
sénateurs et doit être promulgué dans les quinze jours par le président de la République, sauf saisine,
peu probable, du Conseil constitutionnel. L'usage professionnel exonéré de cette taxe. Il modifie la
législation qui soumet depuis 1985 les supports numériques destinés à des «enregistrements
maison» (CD, DVD, clés USB, disques durs externes, cartes mémoire, lecteurs MP3, téléphones
portables multimédia) à un prélèvement destiné à compenser l'absence de droits d'auteur.
Pour tenir compte d'un arrêt du Conseil d'Etat de juillet 2008, le projet de loi permet aux acquéreurs
de supports numériques pour un usage professionnel de se faire rembourser le prélèvement, ou, pour
les plus gros acheteurs, d'en être exonérés au moment de l'achat. Ce prélèvement, dont le taux varie
selon les supports, a rapporté 189 millions d'euros en 2010. Le projet de loi prévoit par ailleurs une
information écrite à l'intention des consommateurs et précise que seuls sont concernés les
enregistrements réalisés à partir d'une source licite.
Source :
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-La-loi-sur-la-copie-privee-modifiee-enfaveur-des-entreprises_6346-2024367-fils-tous_filDMA.Htm
Publié le 19.12.2011
109 -Loi anti-piratage aux US : les groupes de lobbying s’en mêlent
Le site ereads.com révèle les pressions sur la Chambre des Représentants américaine qui
rédige une loi pour lutter contre le piratage sur internet. La Chambre des représentants est en
train d'élaborer un texte de loi qui a pour objectif de freiner les moteurs de recherches comme
Google et Yahoo qui proposent des liens vers des sites de Peer to Peer. Sont aussi dans le
viseur : les moyens de paiements type Pay Pal qui livrent parfois certaines informations
bancaires même si les films ou musiques téléchargés sont gratuits. Deux lobbys tentent
d'influer sur l'écriture de cette loi. Il y a d'un côté, les grands du marché de la musique, du
cinéma, de l'édition et la Chambre de commerce qui souhaitent une loi sévère. De l'autre, les
grands du net comme Yahoo, Google et Mozilla qui s'insurgent au contraire d'un tel texte, qui
coûterait cher aux sites et mettrait en danger le principe de liberté d'expression.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/patrimoine-education/educationinternational/loi-anti-pirates-aux-u-s-les-groupes-de-lobbying-s-en-melent-30608.htm
Publié le 19.12.2011
-La chambre des représentants repousse le vote « SOPA »
L'examen du projet de loi américain SOPA (pour "Stop Online Piracy Act"), censé lutter
contre les atteintes au droit d'auteur en ligne, a été interrompu, vendredi 16 décembre. Après
une série de critiques, et une avalanche d'amendements déposés en fin de semaine dernière, la
commission des lois du parlement américain a dû ajourner la procédure. Introduit à la
Chambre des représentants fin octobre par le représentant républicain du Texas, Lamar Smith,
le projet SOPA se donne pour objectif de lutter contre les contenus portant atteinte au droit
d'auteur, y compris au-delà des frontières des Etats-Unis. Le projet de loi, soutenu par des
députés républicains et démocrates, prévoit ainsi que des ayants droit puissent demander le
filtrage DNS de tout site violant leurs droits. Ce type de filtrage est utilisé à grande échelle
dans plusieurs pays autoritaires, dont la Chine, et empêche les machines qui aiguillent une
requête sur le réseau de trouver certains sites. Parmi les mesures proposées, figurent aussi le
déréférencement des sites de téléchargement direct ou de streaming sur les moteurs de
recherche. Et certaines dispositions du texte envisagent aussi le gel des sources de paiement
en ligne.
Source :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/12/19/la-chambre-desrepresentants-repousse-le-vote-de-sopa_1620374_651865.html
Publié 19.12.2011
-Service minimum : une loi dans l’air ?
En pleines vacances de Noël, le mouvement de grève en cours dans les aéroports provoque
colère et exaspération chez les voyageurs. Et ce mouvement social trouve désormais une
résonance dans la classe politique. Des députés UMP du collectif La Droite populaire ont
profité de l’occasion pour proposer "le plus vite possible" un encadrement plus strict du droit
110 de grève dans les transports, appliqué au secteur aérien. Application concrète : une
proposition de loi sera examinée le 24 janvier à l'Assemblée.
Source : http://www.europe1.fr/France/Service-minimum-une-loi-dans-l-air-870745/
Publié le 20.12.2011
-Piratage : la loi américaine SOPA reçoit le soutien d’ayants droits français
Le débat américain autour d'un dispositif polémique de lutte contre le téléchargement illégal
s'étend en France. L'ARP et la SACD, représentant des industriels français du cinéma et de
l'audiovisuel, soutiennent officiellement les projets de lois SOPA et Protect IP, des textes dont
des mesures inspirent déjà Hadopi pour sa lutte contre le streaming illégal et le
téléchargement direct.
Source : http://www.challenges.fr/high-tech/20111220.ZDN6343/piratage-la-loi-americainesopa-recoit-le-soutien-d-ayants-droit-francais.html
Publié le 20.12.2011
-Rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : neuf députés s’attaquent à la loi
Neuf députés, majoritairement bretons et UMP, viennent de déposer un amendement afin de
préciser l'article L. 4122-1-1 du code général des collectivités territoriales. Cette modification
ne serait pas neutre : elle permettrait de débloquer le verrou pouvant mener à un rattachement
de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
Source :
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/rattachement-de-laloire-atlantique-a-la-bretagne-neuf-deputes-s-attaquent-a-la-loi-20-12-2011-1542345.php
Publié le 20.12.2011
-Le Sénat rejette en dernière lecture le projet de Loi 2012
Le Sénat, à majorité de gauche, a rejeté mardi en dernière lecture le projet de loi de finances
pour 2012, qu'il avait totalement remodelé en première lecture, mais que l'Assemblée
nationale avait rétabli dans sa mouture d'origine. Les sénateurs ont voté par 173 voix contre
170 une "question préalable", motion de procédure qui équivaut au rejet du texte. Le texte
retournera mercredi à l'Assemblée nationale, qui a le dernier mot pour un vote définitif.
L'examen du projet de budget de l'État a permis à la gauche sénatoriale de voter en première
lecture de véritables contre-mesures, que le gouvernement a été obligé de chiffrer et qui
préfigurent largement le projet de François Hollande en cas de victoire à la présidentielle. Elle
avait augmenté les recettes de l'État de plus de 30 milliards d'euros. Le Sénat avait notamment
supprimé la première loi emblématique du quinquennat de Nicolas Sarkozy, la loi Tepa de
2007 (défiscalisation des heures supplémentaires, allègement des droits de mutation...), la taxe
sur les sodas, la fiscalisation des indemnités d'accident du travail et un jour de carence (non
pris en charge par la Sécu) pour les fonctionnaires lors d'un arrêt maladie. Il avait voté des
111 mesures-symboles comme une taxe sur les transactions financières ou une tranche d'impôt
supplémentaire de 45 % sur le revenu et avait mis fin dès 2012 au bouclier fiscal ainsi qu'à
l'allègement de l'impôt sur la fortune (ISF).
Source :
http://www.lepoint.fr/economie/le-senat-rejette-en-derniere-lecture-le-projet-debudget-2012-20-12-2011-1410573_28.php
Publié le 20.12.2011
- « C’est une négation du droit de grève »
Yves Deshayes est en colère. Pour le président du syndicat national des pilotes de ligne
(SNPL), la grève actuelle des agents de sûreté des aéroports est instrumentalisée par le
gouvernement. "On est devant une très grosse manipulation, on a laissé s’installer le désordre
dans les aéroports de façon à sortir fort opportunément ce projet de loi contre le droit de
grève", dénonce le syndicaliste. Mardi, le président de l’Assemblée Nationale Bernard
Accoyer a annoncé qu’une proposition de loi du député UMP Eric Diard, visant à plus
encadrer le droit de grève, serait examinée le 24 janvier. Il propose notamment que les
grévistes se déclarent 48 heures à l’avance.
Source : http://www.europe1.fr/France/C-est-une-negation-du-droit-de-greve-873783/
Publié le 21.12.2011
-La HADOPI doit traiter les justiciables de la même manière
Le député socialiste Christian Paul craint que la Hadopi ne traite pas les abonnés parisiens et
provinciaux de la même manière, et demande à Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, de
s’assurer que les justiciables soient traités de la même manière. Des inquiétudes balayées par
la Commission de protection des droits, qui juge ces critiques infondées. Les abonnés à
Internet situés en province sont-ils moins bien considérés par la Hadopi par rapport à ceux
vivant dans les grandes villes de la métropole ou en région parisienne ? Cette question a été
soulevée au début du mois de décembre, suite à l’apparente différence de traitement entre
deux individus arrivés à la troisième étape de la riposte graduée.
Source : http ://www.numerama.com/magazine/21013-la-hadopi-doit-traiter-les-justiciablesde-la-meme-maniere.html
Publié le 21.12.2011
-Secret des affaires : une loi à l’Assemblée
La proposition de loi du député UMP, Bernard Carayon (UMP) sur l’instauration d’une
protection du secret dans les entreprises sera examinée le 24 janvier par les députés, selon le
programme de travail de l’Assemblée nationale. Ce texte, cher au député du Tarn, doit mettre
en place un sceau « confidentiel entreprise » et est inspiré du « Cohen Act » américain. Il est
intitulé « sanction de la violation du secret des affaires ». La proposition de loi « vise à
112 remédier à une lacune du droit national : l’absence de règles susceptibles de permettre aux
entreprises françaises d’empêcher que, par des moyens indus, leurs concurrents n’entrent en
possession de données financières, commerciales, scientifiques ou techniques relevant du
secret des affaires et, à ce titre, essentielles dans le jeu de la concurrence », selon l’exposé des
motifs du texte.
Source : http ://www.europe1.fr/Œuvres/Secret-des-affaires-une-loi-a-l-Assemblee-873885/
Publié le 21.12.2011
-Loi sur la copie privée : RueduCommerce.com dénonce un manque de mesures concrètes
La nouvelle loi sur la copie privée ne respecte ni le droit communautaire, ni l'arrêt du Conseil
d'Etat qui avait annulé la rémunération copie privée en juin 2011. Ainsi le texte proposé va
perpétuer un prélèvement illégal de plus de 50 millions d'euros par an auprès des entreprises
et continuer de créer un préjudice de 200 millions € par an de chiffre d'affaires pour les sites
marchands à cause du marché gris. Par trois fois au cours des trois dernières années, le
Conseil d'Etat a annulé la rémunération pour copie privé, au motif d'une perception illégale. Il
a demandé de refonder le système sur des bases qui respecte la directive européenne 2001/29.
Qui plus est le 2 décembre 2011, le TGI de Nanterre condamnait les sociétés de perception de
la copie privée à indemniser le site RueDuCommerce à hauteur d'un million €, en ce qu'elles
n'avaient pas respecté la directive européenne dans l'élaboration des barèmes de copie privée
française. Le préjudice causé à la France pour le non respect patent des textes depuis 10 ans
est supérieur à un milliard €. Or, malgré ces décisions de justice, malgré le rapport très
critique de la Cour des Comptes en 2010, le députés et sénateurs ont validé la continuité du
système qui incite, pour certains des produits assujettis, plus de 50% des français à acheter à
l'étranger. Patrick Jacquemin co-fondateur de RueduCommerce.com et membre de la
Commission de Copie Privée pour la Fevad alerte depuis deux ans les hautes instances sur la
nécessité de prendre des dispositions concrètes. Il a fait juger par deux fois les travers du
système. L'enjeu aujourd'hui est d'harmoniser les barèmes de copie privée à la moyenne des
pays limitrophes de la France, afin d'endiguer les dommages que ce prélèvement cause à
l'économie française. C'est particulièrement d'actualité au moment où "acheter français" est
souhaité par l'exécutif.
Source :http://www.afjv.com/news.php?id=537&title=copie_privee_rueducommerce
Publié le 21.12.2011
-Monnaie électronique : une nouvelle loi attendue en Février 2012
Paris a pris du retard dans la transposition de la directive européenne DME 2 qui doit
permettre de dynamiser le secteur.
La monnaie électronique pourrait enfin décoller. Ce mercredi, le Sénat examinait en deuxième
lecture le « projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des
consommateurs ». Dans ce texte, figure notamment la transposition de la directive
communautaire adoptée en 2009 monnaie électronique (DME 2). Elle modifie la directive dite
« DME 1 » publiée en 2000 afin de faciliter le développement de nouveaux services de
paiement et favoriser l'accès au marché d'un plus grand nombre d'émetteurs de monnaie
113 électronique. Elle devrait intensifier la concurrence sur ce marché, encore largement dominé
par les banques, qui représentent, à l'échelle européenne, 60 % des émissions.
Source :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industriefinanciere/20111222trib000673057/monnaie-electronique-une-nouvelle-loi-est-attendue-enfevrier-2012.html
Publié le 22.12.2011
-La City retarde la régulation européenne des produits dérivés
Les membres du G20 l'avaient présentée comme l'un des points essentiels du grand projet de
régulation des marchés financiers, dont le manque d'encadrement est à l'origine de la crise de
2008, selon les dirigeants des grandes puissances économiques – Nicolas Sarkozy et Angela
Merkel en tête. L'adoption de la nouvelle réglementation européenne visant à réguler les
produits dérivés prend toutefois du retard en Europe. Pointée du doigt, leur négociation
s'effectue de plus en plus souvent de façon opaque sur des plateformes alternatives (dark
pools), c'est-à-dire avec des procédures de contrôle réduites au minimum.
Source :
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/12/22/la-city-retarde-laregulation-europeenne-des-produits-derives_1621190_1581613.html
Publié le 22.12.2011
-Loi anti-piratage : les internautes américains font la pression sur GoDaddy
Suite à la publication de la liste des supporters du projet de loi américaine appelé SOPA (Stop
Online Piracy Act), des éditeurs de sites et des internautes font monter la pression. Certains
appellent même au boycott du bureau d'enregistrement GoDaddy. Aux Etats-Unis, la bataille
entre les soutiens et les opposants au projet de loi visant à lutter contre le téléchargement
illégal fait rage. La commission judicaire de la Chambre des représentants a récemment publié
une liste des sociétés qui affichent clairement leur appui au texte. Suite à cette publication, les
opposants à la loi menacent de boycott l'un d'entre eux, le bureau d'enregistrement GoDaddy.
Source :
http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/actualite-466802-loi-anti-piratageinternautes-americains-font-pression-godaddy.html
Publié le 23.12.2011
-Loi consommation : Le texte adopté par le Sénat
Mieux protéger les consommateurs et surtout les plus démunis. Voilà quel était l'objectif des
sénateurs de gauche jeudi soir en entrant dans la Haute-assemblée. Ils sont parvenus à leur fin
puisque le Sénat a adopté en première lecture ce projet de loi. La gauche sénatoriale a voté
pour le texte déjà voté en première lecture par l'Assemblée nationale tandis que l'UMP s'est
abstenue dans un « esprit constructif». La gauche sénatoriale a introduit dans le texte l'action
114 de groupe « à la française » ce qu'elle avait déjà fait dans le projet de loi sur le médicament
mais que l'Assemblée nationale avait rejeté.
Source : http://www.francesoir.fr/actualite/societe/loi-consommation-texte-adopte-par-senat167823.html
Publié le 23.12.2011
-OPA : finalement, Go Daddy cède à la pression et retire son soutien
Le projet anti-piratage SOPA (Stop Online Piracy Act) continue de faire grand bruit outreAtlantique. Dernier revirement en date, celui de Go Daddy qui, après avoir indiqué qu'il
supportait le projet, a été contraint de faire machine arrière. De nombreux clients de
l'hébergeur avaient en effet annoncé avoir retiré ou avoir l'intention de retirer leurs domaines
en raison de ce soutien affiché au sein d'un document de la chambre des représentants. Sur
Reddit, la fronde s'organisait et l'on pouvait voir certains proposer la date du 29 décembre
comme jour de retrait de l'ensemble des domaines, afin de renvoyer un effet de masse.
Finalement, Warren Adelman a annoncé ce vendredi qu'il ne supportait plus SOPA, rappelant
néanmoins la nécessité de lutter contre le piratage et d'améliorer la législation. « Mais nous
pouvons clairement faire mieux » affirmera-t-il.
Source : http://www.pcinpact.com/news/67881-sopa-go-daddy-soutien-piratage.htm
Publié le 24.12.2011
-La loi sur la copie privée votée et entérine la taxe
La copie privée, qui prélève une fraction du prix des achats multimédias, a été reconduite. Le
Conseil d’État et la CJUE en avaient souligné les défauts, le Conseil d’État l’avait annulée,
mais une version légèrement modifiée a été acceptée d’urgence. Sans quoi les ayants droit
auraient perdu beaucoup d’argent. La législation sur la copie privée expirait le 22 décembre. Il
s’agit d’un système très décrié par certains, mais que d’autres tiennent à cœur. La nouvelle
loi vient le sauvegarder, in extremis, pour un an de plus. C’est une étape de plus, peut-être
l’étape finale, mais en tout cas une étape décisive dans un processus déjà long.
Source :
http://www.maxisciences.com/loi/la-loi-sur-la-copie-privee-votee-et-enterine-lataxe_art19838.html
Publié le 25.12.2011
-Statut spécial du jeu vidéo : une idée abandonnée
Il n'y aura pas de création d'un statut spécial du jeu vidéo en France. En mai dernier, le
premier ministre avait demandé au député Patrice Martin-Lalande (UMP) de mener une
mission pour "formuler des propositions permettant de sécuriser le cadre juridique du jeu
vidéo", afin d'éclaircir la question de propriété des droits d'auteur sur les jeux vidéo. Dans son
rapport, remis mercredi dernier, le député conclut que la création d'un tel statut serait presque
115 impossible, et minimise l'importance concrète de la difficulté posée par l'absence d'un tel
régime.
Source : http://www.numerama.com/magazine/21064-statut-special-du-jeu-video-une-ideeabandonnee.html
Publié le 26.12.2011
-EU : les pertes de données bientôt notifiées aux CNIL et aux victimes
Dans un projet de règlement, les autorités européennes veulent définir un nouveau cadre
juridique pour la protection des données personnelles dans l'UE. Dans ce document que PC
INpact s’est procuré, l’Europe prépare une série de mesures pour encadrer la sécurisation
informatique des données personnelles contre le piratage ou la perte de données.
Source :
directive.htm?vc=1
http://www.pcinpact.com/news/67896-faille-piratage-cnil-europe-
Publié le 26.12.2011
-Impôt sur le revenu : les nouveautés de 2012
Le plan de rigueur annoncé en novembre par le gouvernement se traduira par des hausses
d’impôts dès 2012. Longtemps débattus à l’Assemblée nationale et au Sénat, le projet de loi
de finances pour 2012 et le budget rectificatif de 2011 ont été adoptés. Le point sur les
mesures concernant l’impôt sur le revenu.
Source : http://www.capital.fr/finances-perso/actualites/impot-sur-le-revenu-les-nouveautesde-2012-686835
Publié le 28.12.2011
-Le PS présente une proposition de loi pour faciliter le changement de sexe
Le texte, écrit par la députée (PS) de Gironde Michèle Delaunay, a été déposé aujourd’hui à
l’Assemblée nationale par 73 députés PS. Cette proposition de loi vise à simplifier la
procédure de changement de la mention du sexe dans l’état civil d’une personne. En France,
cette procédure est actuellement soumise à un changement sexe "physique", résultant d'une
opération de chirurgie irréversible. C’est cette condition, considérée comme "barbare" et
"traumatisante", qui serait supprimée en n'imposant plus "des procédures médicales
comprenant la chirurgie de réassignation de sexe, la stérilisation ou la thérapie hormonale
comme condition à la reconnaissance légale de l'identité de genre".
Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/28/1249340-le-ps-presente-uneproposition-de-loi-pour-faciliter-le-changement-de-sexe.html
Publié le 28.12.2011
116 -Les lois de finances publiées jeudi au Journal Officiel
La loi de finances rectificative pour 2011 et la loi de finances pour 2012 ont été publiées jeudi
au Journal Officiel, au lendemain de la validation par le Conseil constitutionnel de l'essentiel
de leurs mesures.
Le Parlement avait définitivement adopté le 21 décembre ces deux lois
intégrant des mesures des plans de rigueur annoncés fin août puis début novembre par le
gouvernement.
Les Sages ont notamment validé les dispositions emblématiques de ces deux
textes comme la création d'une taxe sur les sodas (boissons avec édulcorants ou avec sucres
ajoutés) dans le budget 2012, et la hausse du taux réduit de TVA de 5,5% à 7% pour certains
secteurs (restauration, transports, travaux de rénovation de logements) dans le dernier budget
rectificatif 2011.
En revanche, ils ont déclaré contraire à la Constitution la création dans le
budget 2012 d'une taxe s'appliquant à des cessions dans le secteur audiovisuel dès lors que
celles-ci avaient été validées par le CSA.
Cette nouvelle imposition devait notamment
s'appliquer au groupe Bolloré pour l'opération de cession à Canal+ de ses chaînes de la TNT
Direct 8 et Direct Star.
Source :
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/afp_00412439-les-lois-definances-publiees-jeudi-au-journal-officiel-268929.php
Publié le 29.12.2011
-Une loi instaure un service citoyen pour les mineurs délinquants
A l'origine le texte visait simplement à créer une nouvelle réponse à la délinquance des
mineurs consistant en l'exécution, à l'initiative de l'autorité judiciaire, d'un service citoyen
dans un centre de l'Etablissement public d'insertion de la défense (EPIDe), susceptible d'être
ordonné dans le cadre de la composition pénale, de l'ajournement de peine ou du sursis avec
mise à l'épreuve. Mais lors de l'examen du texte, les députés l'ont enrichi, à la demande du
Gouvernement, afin d'une part, de tirer les conséquences de deux décisions récentes du
Conseil constitutionnel interdisant que le juge des enfants ayant renvoyé un mineur devant
une juridiction pour mineurs préside cette juridiction, et d'autre part, d'adapter les modalités
de saisine du Tribunal correctionnel pour mineurs, afin de permettre une saisine de ce tribunal
selon une procédure accélérée.
Source : http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/29012/une-loi-instaure-un-servicecitoyen-pour-les-mineurs-delinquants.php
Publié le 30.12.2011
-Anonymous menace de hacker Sony
Et c'est reparti pour le show... Vous vous souvenez d'Anonymous ? Ce groupe de hackers qui
avait attaqué le réseau de Sony (le PSN mais aussi Sony Online par exemple) entre avril et
mai dernier ? Eh bien sachez qu'il vient de diffuser une nouvelle annonce audio menaçant une
nouvelle fois le constructeur japonais. Pourquoi font-ils ça me demandez-vous ? Je vous le
117 donne en mille : ils veulent manifester leur mécontentement contre un projet de loi américain
baptisé SOPA.
Source : http://www.gamers.fr/actus/2011/12/30/anonymous-menace-de-hacker-sony
Publié le 30.12.2011
-Incertitudes sur le soutien de Sony, Nintendo et EA envers la loi SOPA
Le calvaire enduré ces derniers jours par Go Daddy a-t-il conduit d'autres entreprises
soutenant le projet de loi anti-piratage SOPA (Stop Online Piracy Act) à réviser leur jugement
? Alors que l'examen du texte doit véritablement commencer le mois prochain, plusieurs
informations en provenance des États-Unis laissent entendre que Sony, Nintendo et Electronic
Arts auraient retiré leur soutien à la loi SOPA.
Source :
http://www.numerama.com/magazine/21113-incertitudes-sur-le-soutien-de-sonynintendo-et-ea-envers-la-loi-sopa.html
Publié le 31.12.2011
118 Thème 4
USAGES ET SOCIOLOGIE FES PUBLICS :
TENDANCES ET ENQÊTES
(Amélie Vivona)
Focus thématique : la tendance du « Made in
France »
A l’heure où les entreprises délocalisent de plus en plus leurs usines à la recherche d’une main
d’œuvre bien moins chère, une nouvelle manière de consommer est en train de progresser :
l’achat de produits fabriqués en France. C’est une réelle prise de conscience pour quelques
français depuis fin 2010 et qui est devenue aujourd’hui une tendance. Malgré la crise
financière, les français souhaitent de plus en plus acheter « made in France » pour soutenir
l’industrie française. En effet, selon l’IFOP, 66% des français sont prêts à payer plus cher un
produit si ce dernier est fabriqué en France.
Consommation exclusive de produits "made in France" par les français
Favorables 66%
Non Favorables 34%
(Source IFOP- Tableau A.Vivona)
Les industries l’ont bien compris et n’hésitent pas agrandir le logo « Made in France » sur les
produits. Mais le propos n’est pas seulement marketing ; il est plus simple pour les entreprises
en terme de logistique de fabriquer les produits sur le territoire français. La production est
plus rapide avec moins de temps de transports et surtout la qualité est bien meilleure. Il n’est
donc pas étonnant de trouver actuellement sur internet de nouveaux sites, tel
100pour100madeinfrance.fr ou madein-france.com, qui recensent les industries « made in
France » dans le but de guider les consommateurs. Véritable geste citoyen et politique, cette
119 tendance marque une évolution des mentalités vers une consommation plus utile et réfléchie à
l’image des produits issus de l’agriculture biologique.
- Acheter français est devenu un geste citoyen
Atypiques, ces consommateurs ? Bien au contraire. Selon un sondage réalisé par l'IFOP
auprès de 1 004 personnes et publié lundi 21 novembre, 66 % des Français
annoncent être prêts à payer un peu plus cher (5 ou 10 %) si le produit est fabriqué en France.
Des déclarations d'intention, certes, mais qui se retrouvent désormais dans les faits. Sur le
Net, prompt à révéler les tendances, le site Alittlemarket double de taille tous les six mois. Il
expose les productions hexagonales de 20 000 artisans - textile, bagagerie, décoration, bijoux
: 400 000 visites par mois, 15 millions de pages vues. Huit clients sur dix, sondés en octobre,
déclarent acheter sur le site pour faire travailler l'économie locale. "Cent nouveaux créateurs
par jour demandent à être exposés sur le site", explique, encore étonné, le
cofondateur Nicolas Cohen. Signe des temps, l'entreprise bicentenaire Pleyel, connue dans le
monde entier pour ses pianos, a appelé cet été Hervé Gibet pour être référencée en ligne.
Désormais, les sites de vente bleu-blanc-rouge se multiplient : 100 % Made in France, FranceAvenue, Acheter français n'est pas un luxe, etc. Même les sites destinés aux petites bourses s'y
mettent. Ainsi 30eurosmaxi.com estampille les produits hexagonaux d'une petite
cocarde. "Nos ventes augmentent de 30 % par an. J'ai été surprise de la diversité des objets
français accessibles aux petits budgets", explique sa fondatrice, Hanane El
Riz. "L'engouement date d'il y a un peu plus d'un an, ajoute Alexiane Pesenti, responsable
marketing de Vilac, dont les poupées Petitcollin sont vendues sur ce site. C'est une
conséquence positive de la crise. Le pouvoir d'achat diminue, les Français achètent moins,
mais mieux. " Résultat, certains industriels, à la peine ces dernières années, redressent la tête."
J'ai agrandi cette année le logo "made in France" sur l'emballage de nos jouets, c'est devenu
un argument commercial", affirme Jacques Ecoiffier, patron de l'entreprise de jouets
homonyme. La gamme Klorofil de l'entreprise Vulli, arborant un drapeau tricolore, se
retrouve ce Noël en tête de gondole des magasins de jouets. La french touch a également le
vent en poupe hors des frontières. "Quand dix parcs new-yorkais s'équipent de nos chaises
(celles du jardin parisien du Luxembourg), c'est un peu du Quartier latin et de la Sorbonne
qu'ils achètent", reconnaît Bernard Reybier, PDG de Fermob, qui réalise près de la moitié de
son chiffre d'affaires à l'étranger. Jean-Yves Hepp n'est quant à lui pas peu fier d'aller
présenter sa tablette tactile Qooq, 100 % frenchy, dans le temple mondial de la high-tech,
le Consumer Electronics Show à Las Vegas, en janvier prochain. "Je vais la vendre aux
Américains alors que sa production vient de passer de Shenzhen (Chine) à Montceau-lesMines (Saône-et-Loire) sans que cela me coûte plus cher", explique-t-il.
Source :
http://www.lemonde.fr/rendez-vous/article/2011/12/09/acheter-francais-est-devenu-un-gestecitoyen_1616031_3238.html
Publié le 9 décembre 2011
- Pouvoir d’achat : du panier de la ménagère au bulletin de vote
L’enquête récemment réalisée pour LSA confirme, plus qu’elle ne révèle, à quel point le sujet
(le pouvoir d’achat) est sensible, anxiogène et à quel point il peut servir de pont entre le
quotidien du consommateur et l’opinion du citoyen.
120 Le mal est ancien. En 2008 (on pourrait remonter plus loin), nous révélions chez les Français,
sans distinction socioprofessionnelle, un fort sentiment de perte de pouvoir d’achat. Plus des
deux tiers (68%) l’estimaient en diminution. Trois ans plus tard, l’impression s’est non
seulement renforcée mais accélérée : 4 Français sur 5 perçoivent une dégradation de leur
pouvoir d’achat au cours de l’année écoulée. Ils sont 43% à juger qu’il s’est « un peu dégradé
» et pour 37% à s’être « beaucoup dégradé ». 15% jugent que leur pouvoir d‘achat « est resté
stable ». Seuls 4% qu’il s’est « beaucoup ou peu amélioré ». Des chiffres qui font écho à la
crainte de paupérisation de nos concitoyens (85% « redoutent la pauvreté pour leurs enfants
»). Sombre constat dont on ne peut raisonnablement espérer qu’il s’améliore beaucoup dans
les temps à venir.
Pourtant, pourrait-on objecter, les indicateurs n’ont pas l’air si catastrophiques... L’Insee
n’évoquait-il pas encore au cours du second trimestre 2011 une « accélération du pouvoir
d’achat des ménages » ? Explication ? Le hiatus flagrant entre définition officielle et
perception du pouvoir d’achat. Á la définition (trop sophistiquée ?) des indices répond le
ressenti (simpliste ?) des consommateurs. D’un côté, une notion statistique de « pouvoir
d’achat du revenu disponible brut ». De l’autre, des vécus (bruts eux aussi, notez-les)... Des
vécus dont on sait désormais qu’ils sont partagés par une majorité de Français ; autant ceux
qui affichent un bas revenu que ceux dont le potentiel économique est élevé !
Écoutons-les donc ces Français nous dire comment « eux » évaluent leur pouvoir d’achat ?
56% le mesurent « à ce qui reste après les dépenses fixes » (loyers, assurances, taxes,
abonnements, gaz et électricité, etc.). 17% seulement en « faisant la comparaison entre
l’évolution des revenus et celle des prix des produits de consommation courante ». 15% à «
l’évolution de la qualité de vie ». Et 12% seulement « aux revenus ». En clair, le pouvoir
d’achat, son expérience, est pour beaucoup, ce qu’il reste pour vivre et se faire plaisir après
les dépenses incompressibles. Or les analyses officielles de conjoncture résistent mal à ce «
ressenti » ; quand, au passage, l’Insee considère que le poste Logement « ne contribue que
faiblement aux écarts d’inflation entre catégories ».
Mais peut-on encore parler de « ressenti » quand un tiers des Français disent faire leurs
courses à l’euro près ! Question de notre sondage : « Vous, personnellement, diriez-vous que
quand vous faites vos courses, vous comptez… » ? Réponses : Pour 31%, c’est « à l’euro près
». Pour 20% « à cinq euros près », « à 10 euros près » (25%), « à 50 euros près » (6%) et « ne
comptent pas vraiment » (17%). Et puis, tiens, restons dans le « ressenti ». Demandons aux
Français quel est aujourd’hui leur état d’esprit lorsqu’ils pensent à leur pouvoir d’achat ? 65%
évoquent de « l’inquiétude ». 22% parlent de « colère ». Entre gris clair et gris foncé…
« Inquiétude » et « colère », donc. Á quoi on pourrait sans doute ajouter « frustration » et «
repli ». Mais surtout : « souci permanent ». Question : « Vous, personnellement, avez-vous
cherché à réduire vos dépenses courantes au cours des 12 derniers mois ? ». Réponses : «
Systématiquement » (29%), « souvent » (39%). En clair, une forte majorité de Français tire le
frein à main. Une majorité d’entre eux avoue même « renoncer à certains petits plaisirs
personnels pour des raisons économiques » (69% « souvent », 29% « parfois »). Ou avoir,
dans le même laps de temps, « souvent » (71%) ou « parfois » (27%) attendu une promotion
ou des soldes pour effectuer certains achats. Ou encore « privilégier des produits moins chers
dans leur alimentation, des œufs au lieu de la viande, par exemple » (53% « souvent », 35% «
parfois »). Consommation rime de plus en plus avec réflexion, anticipation, optimisation.
Le présent est tendu. Regardons vers demain. Question : « Et au cours des 12 prochains mois,
pensez-vous que votre pouvoir d’achat va… » ? Pour 29%, c’est clair, « beaucoup se dégrader
». Pour 41%, « un peu se dégrader », et 22% « rester stable ». 7% seulement voient une
121 amélioration. C’est peu dire que les perspectives d’évolution sur l’année sont pessimistes et il
est donc plus que probable que la question du pouvoir d’achat s’invite dans le débat électoral.
Elle y serait, en tout cas, à sa place : 18% des Français y voient d’ailleurs « le principal sujet »
et 66% « un des principaux sujets » de la campagne pour l’élection présidentielle 2012. Et
ceci, même s’ils sont peu nombreux à placer leur espoir d’amélioration dans le gouvernement
ou dans l’opposition.
D’où viendrait, alors, la solution ? si l’on en croit notre étude, parler pouvoir d’achat c’est
parler prix mais aussi (et autant) salaires. Donc emploi.
Le ressenti, sans doute simpliste, évidemment subjectif des préoccupations quotidiennes est
donc bel et bien connecté, pour une majorité de nos concitoyens, aux problématiques macroéconomiques du moment.
Source :
http://www.ipsos.fr/ipsos-marketing/actualites/2011-12-08-pouvoir-d-achat-panier-menagereau-bulletin-vote
Le 8 décembre 2011
- Les Français et la désindustrialisation
Avec la crise que nous connaissons depuis 2008, l’idée de la vulnérabilité́ de la France est
apparue au grand jour ou en tout cas avec plus de force que par le passé.4 Récemment, 61 %
de nos compatriotes estimaient que notre pays pourrait connaître la même situation que la
Grèce dans les prochains mois ou prochaines années. Plus révélateur encore, une enquête
réalisée en début d’année dans dix pays indiquait que c’étaient les Français qui étaient les plus
nombreux à penser que leur pays était mal placé dans la compétition économique mondiale.
122 Comme on peut le voir dans le graphique ci-dessus, l’écart avec la perception des Allemands
est saisissant. Dans ce contexte, la désindustrialisation apparait comme le symptôme et la
cause du déclin français. Les délocalisations et les fermetures de sites qui se succèdent sont
perçues comme une perte de substance, une signée de nos forces vives qui mènerait
progressivement à une France exsangue et reléguée dans les profondeurs du classement
économique mondial. Ces images reviennent souvent dans les propos des personnes
interrogées par l’IFOP qui se désolent et s’inquiètent que « les usines partent à l’étranger » et
que « la France se transforme peu à peu en musée pour touristes étrangers ». Ce constat d’une
désindustrialisation est massivement partagé et ne concerne pas, loin s’en faut, que les
habitants des régions les plus sinistrées. 82 % des Français déclaraient ainsi très récemment
que « l’industrie a beaucoup décliné́ en France ces dernières années » et seuls 49 % estiment
que « notre pays reste une grande puissance industrielle ». Or aux yeux des Français,
l’industrie n’est pas un secteur comme un autre. Elle constitue et symbolise la puissance
économique (voire la puissance tout court) d’un pays. D’ailleurs, on parle souvent de « pays
industrialisés » pour désigner les pays les plus développés. Parce qu’elle pourvoie de
nombreux emplois, fait vivre des territoires mais aussi parce qu’elle est perçue comme le
secteur économique investissant le plus dans la recherche et l’innovation (par 50 % des
personnes interrogées loin devant les services ou le bâtiment-travaux publics cités seulement
par 13 %), l’industrie jouit d’un statut particulier dans l’opinion. A tel point que c’est
l’industrie (35 %) qui selon les Français devrait être le secteur que les pouvoirs publics
devraient aider en priorité́ devant l’agriculture (28 %), les services (17 %) et le bâtiment (12
%8). L’impératif de réindustrialisassions assigné par nos concitoyens aux décideurs politiques
ressort également d’une autre enquête qui indique que pour 88 % des personnes interrogées «
123 la réindustrialisassions de la France doit être une des principales priorités dans les prochaines
années ».
Certes une courte majorité́ (54 %) estime qu’il est possible de conserver des usines et de
maintenir une activité́ industrielle compétitive dans notre pays. Mais une forte minorité́ de la
population (46 %) juge qu’ « il y aura de moins en moins d’usines dans notre pays car
l’essentiel de la production industrielle sera réalisée dans les pays à faibles salaires comme la
Chine ». Cette vision pessimiste est plus prégnante chez les femmes (50 %) que chez les
hommes (42 %) mais également parmi les jeunes générations (qui n’ont connu qu’un pays en
voie de désindustrialisation) et surtout auprès des ouvriers. Principales victimes des
délocalisations et des suppressions d’effectifs sur les sites de production, cette catégorie
adopte majoritairement (55 %) une lecture résignée quand les professions intermédiaires et
surtout les cadres supérieurs, moins exposés, croient majoritairement dans la possibilité́ d’un
avenir pour les filières industrielles dans notre pays. On notera également que c’est auprès des
sympathisants du Front national que l’idée d’un déclin inéluctable de l’activité́ industrielle en
France est la plus répandue (62 %).
Source :
http://www.ifop.fr/media/pressdocument/385-1-document_file.pdf
Publié le 7 décembre 2011
124 ACTUALITES
- Face aux dettes de leurs parents, de plus en plus de Français renoncent à hériter. R
C'est une démarche qui se fait par un simple formulaire administratif. Un acte enregistré dans
les tribunaux de grande instance (TGI) qui raconte la France en crise, les fins de mois
difficiles, et les petites retraites. En guise de bas de laine, les héritiers découvrent de plus en
plus souvent, au moment du décès d'un proche, des dettes, arriérés de loyer ou de charges,
factures impayées, remboursements de prêts à la consommation, frais hospitaliers... Faute de
biens à vendre, et tenus d'honorer les ardoises de leurs parents, ils n'ont pas d'autre solution
que de renoncer à la succession.
Selon les chiffres du ministère de la justice, arrêtés au 31 décembre 2010, le nombre de refus
d'héritage est passé, entre 2004 et 2010, de 50 031 à 67 249, soit une augmentation de 33,5 %.
Cette tendance à la hausse s'accélère en 2011, année qui pourrait bien être record en la
matière. Selon la dernière enquête de la Banque de France, parue en mars, les plus de 55 ans
représentaient en 2010 23 % des surendettés, contre 13 % en 2001. Ils pourraient atteindre 32
% en 2012. "Près de la moitié des seniors criblés de dettes sont propriétaires et perdront leurs
biens d'ici à 2013", précise Jean-Louis Kiehl, président de la fédération Cresus (chambre
régionale du surendettement social), un réseau associatif qui aide les ménages surendettés.
Les plus âgés sont aussi les plus exposés aux crédits renouvelables, ces crédits à la
consommation accordés facilement par des organismes financiers. 84 % des endettés de plus
de 65 ans et plus y auraient eu recours, contre 72 % en moyenne, selon une étude de Crésus
d'octobre 2011. "Pour faire des économies, les gens ne prennent pas toujours les assurances
décès ou invalidité, qui sont facultatives sur les crédits à la consommation, explique Laurent
Périllaud, notaire à Ruffec, en Charente. A leur mort, les crédits courent toujours et les
héritiers doivent rembourser." Le passif d'une succession peut être important. "Jusqu'à 300
000 euros, mais c'est exceptionnel", convient Joël Fauré, adjoint administratif au tribunal de
grande instance de Toulouse. "L'ardoise moyenne tourne entre 20 000 et 60 000 euros",
précise-t-il. Lui aussi s'attend en 2011 à une année record. En 2010, il avait enregistré 1 086
dossiers. Fin novembre, il en était déjà à 1 200. "A ce rythme, je vais atteindre 1 500 dossiers
à la fin de l'année", estime M. Fauré. Pour faire face aux frais liés au placement dans une
maison de retraite ou médicalisée, les familles sont obligées de vendre leur maison. Quand la
personne décède, soit il n'y a plus d'héritage, soit il y a des dettes", précise le greffier qui,
depuis 2007, voit régulièrement augmenter la courbe des renonciations : 442 en 2010 et déjà
413 fin novembre 2011.
Source :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/03/face-aux-dettes-de-leurs-parents-de-plusen-plus-de-francais-renoncent-a-heriter_1613055_3224.html
Publié le 3 décembre 2011
-Quelles dépendances ?
Invitées à se prononcer spontanément sur les mots et les situations que leur évoque le terme «
dépendance », les personnes interrogées mettent principalement en avant les addictions (62%,
125 score qui s’élève à 67% pour les femmes et 73% pour les jeunes de 18 à 24 ans) et plus
particulièrement celles concernant les drogues et stupéfiants (52% de citations), l’alcool
(38%) et le tabac (28%). Le terme renvoie également à des situations de dépendance sociales
et sociétales (29%) et notamment à la vieillesse (23%). Dans une moindre mesure, la
dépendance est associée à la maladie et à la santé (21%), 10% déclarant que cela leur évoque
le handicap et 9% la maladie. Notons que la maladie d’Alzheimer, seule maladie précisément
identifiée comme liée à la dépendance est citée par 4% des personnes interrogées. Enfin,
parmi les autres réponses mentionnées, retenons la dépendance financière (7%) ainsi que la
perte de la liberté (6%).
Echantillon de 999 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge,
profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie
d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne
(CAWI - Computer Assisted Web Interviewing) du 29 au 30 novembre 2011.
Source :
http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1705
Le 12 décembre 2011
- Toujours plus de mal-être au travail
Les problèmes de santé mentale au travail sont en augmentation et touchent 20 % des salariés
au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE),
annonce un rapport de l'organisation rendu public lundi 12 décembre. Selon cette enquête,
baptisée "Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi", un
travailleur sur cinq souffre de troubles mentaux, comme la dépression ou l'anxiété, et
beaucoup peinent à s'en sortir dans les 34 pays de la zone.
L'OCDE affirme que la proportion de travailleurs exposés au stress ou à des tensions sur leur
lieu de travail a augmenté dans l'ensemble des pays de la zone au cours de la dernière
décennie. Les auteurs du rapport notent que selon une estimation prudente de l'Organisation
internationale du travail (OIT), les coûts pour la société d'une mauvaise santé mentale des
salariés (problèmes de santé, absentéisme, baisse de productivité, etc.) représentent 3 à 4 % du
PIB au sein de l'Union européenne. Sur quatre travailleurs présentant un trouble mental, trois
font ainsi état d'une baisse de productivité au travail, la proportion n'étant que de un sur quatre
pour les travailleurs en bonne santé. Les absences sont également beaucoup plus fréquentes
chez les personnes atteintes d'une maladie mentale, note l'organisation.
L'OCDE relève en outre que la plupart des personnes souffrant d'un trouble mental travaillent,
leur taux d'emploi oscillant entre 55 % et 70 %, en fonction de la gravité de leur trouble. Or,
près de 50 % des personnes atteintes de troubles graves et plus de 70 % de celles qui
présentent un trouble modéré ne bénéficient d'aucun traitement. Aussi les auteurs de l'étude
préconisent-ils d'intervenir à un stade plus précoce, la moitié des troubles apparaissant à
l'adolescence, ou encore de mieux prendre en charge les troubles modérés, la plupart des pays
126 axant leur politique de santé presque exclusivement sur le traitement des personnes atteintes
de troubles graves, comme la schizophrénie, qui ne représentent qu'un quart des patients".
Source :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/12/toujours-plus-de-mal-etre-autravail_1617657_3224.html
Publié le 12 décembre 2011
- Les Français favorables à des réformes dans les services publics
Les Français demeurent attachés aux services publics, mais font preuve d'une certaine
inquiétude concernant la situation financière de l'Etat. C'est un sondage réalisé par BVA pour
l'Institut Paul-Delouvrier auprès de 1 008 Français et publié dans les colonnes des Echos et
RTL, qui met en lumière ce constat.
Ainsi, la crise de la dette entraîne "une rupture très marquée" du regard des Français quant à
l'action gouvernementale en matière de politique publique. Les réformes et les réductions de
dépenses dans les services publiques sont mieux acceptées par la population qu'elle ne l'était
sur la période 2007-2011, selon un graphique publié sur le site du quotidien économique. "La
crise de 2008 était une crise du capitalisme qui a renforcé l'attente d'un Etat fort. Désormais,
les Français réalisent qu'un Etat peut faire faillite. Ils comprennent la difficulté de la tâche et
portent un regard moins sévère sur les réformes", explique Gaël Sliman, de BVA.
La politique de réformes à marche forcée voulue par le gouvernement aurait ainsi porté ses
fruits, mais "elle n'en demeure pas moins médiocre avec seulement 50 % d'opinions
favorables. Les Français continuent à en attendre plus", souligne BVA. Les chantiers pour
lesquels les Français attendent de voir les pouvoirs publics en action sont d'abord celui de
l'emploi, l'éducation ainsi que la santé et la police. Les attentes concernant l'emploi "ont
baissé et sont revenues à leur niveau d'avant la crise", précise le baromètre. Il y a un an, 44 %
des Français étaient favorables à une diminution des impôts, quitte à réduire les prestations
des services publics. Ils sont aujourd'hui 52 %.
Source :
http://www.ifop.fr/media/pressdocument/385-1-document_file.pdf
Publié le 14 décembre 2011
- Les Français et la vue
Le sondage Ifop pour le Syndicat National des Ophtalmologistes de France livre plusieurs
enseignements majeurs.
Les corrections oculaires concernent aujourd’hui près de 3 Français sur 4 (76%) et constituent
donc un enjeu important de santé publique.
127 L’ophtalmologiste apparaît presque à l’unanimité comme le spécialiste le plus compétent pour
détecter d’éventuels problèmes de vue (92% de citations), nettement devant l’opticien (4%) et
l’orthoptiste (2%). De ce fait, alors que les personnes interrogées estiment à une nette majorité
qu’une prescription médicale est nécessaire avant d’acheter des lunettes (82%) et que les
rendez-vous chez l’ophtalmologiste doivent être réguliers pour faire un bilan oculaire pour
une majorité d’entre elles (52%), les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous sont jugés
excessifs (83%), notamment en Province. Un Français sur deux les estime même
excessivement longs (51%).
Dans cette perspective, les solutions envisagées pour diminuer les temps d’attente sont bien
accueillis. Deux Français sur trois sont favorables à la prise en charge par une équipe
médicale pour effectuer des examens avant la consultation proprement dite du médecin (67%)
et 79% accepteraient d’être pris en charge par un membre de l’équipe médicale d’un
ophtalmologiste pour un simple suivi entre deux rendez-vous.
Notons enfin que les conseils d’un opticien pour l’achat de lunettes sont indispensables pour
58% des interviewés et que seuls 6% pourraient éventuellement acheter des lunettes ou des
lentilles sur Internet.
Source :
http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1710
Le 15 décembre 2001 - Moins d’un français sur deux juge la police efficace
Il y a en France, une forme de divorce entre les habitants de quartiers dits "difficiles" et ceux
qui sont chargés de les protéger. Les policiers le reconnaissent - et s'en plaignent -, les
habitants le répètent, et, aujourd'hui, il est possible de le chiffrer : 51,1 % des habitants de
zones urbaines sensibles (ZUS) estiment que l'action des forces de l'ordre est inefficace, dont
18,9 % "pas efficace du tout" (contre respectivement 27,7 % et 7,9 % pour l'ensemble des
Français).
Le chiffre, qui concerne la période 2007-2011, est issu du dernier bulletin de l'Observatoire
national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), à paraître mardi 20 décembre,
qui s'intéresse à l'opinion des Français sur l'efficacité de la police et de la gendarmerie.
L'étude provient des résultats des enquêtes de victimisation réalisée par l'Insee et l'ONDRP
auprès de 17 000 personnes chaque année depuis 2007.
Plus largement, le travail de l'Observatoire permet de dessiner le profil de la France fâchée
avec sa police ou sa gendarmerie : un portrait pas forcément surprenant, mais désormais
incontestable. Profitant de son échantillon important sur les cinq années d'enquête - 85 000
personnes -, l'ONDRP a tenté de déterminer les critères qui pèsent réellement sur le jugement
que les Français portent sur la police ou la gendarmerie. En clair, si un jeune chômeur issu
d'un quartier sensible a de grandes chances de porter un regard sévère sur les forces de l'ordre
- et c'est bien le cas -, est-ce parce qu'il est jeune, chômeur ou habitant d'une cité ?
Conclusion : plus que la situation au regard de l'emploi ou de l'âge, c'est bien le fait de résider
dans un quartier difficile qui entraîne le jugement négatif - et de manière spectaculaire.
Corollaire de ce constat : les locataires d’HLM sont tout aussi durs avec les policiers.
128 L'enquête confirme également l'effet dévastateur des incivilités et de la petite délinquance sur
l'image des forces de l'ordre : plus de 60 % des personnes ayant déclaré que des équipements
collectifs ou des voitures ont souvent été détruits ou détériorés dans leur quartier au cours des
douze derniers mois jugent l'action de la police ou de la gendarmerie inefficace. Une
proportion qui grimpe à 64 % lorsque le quartier subit des problèmes de drogues. Alors que le
fait d'avoir été cambriolé a un effet bien moindre (44 % de jugements négatifs).
Géographiquement, la fracture traditionnelle entre ouest et est de la France est confirmée. La
carte du jugement négatif sur les forces de sécurité recoupe d'ailleurs, pour partie, la carte du
vote Front national, avec le Nord - Pas-de-Calais et la Provence-Alpes-Côte d'Azur dans le
peloton de tête.
Les policiers et les gendarmes se seraient-ils éloignés de la population depuis 2002 ? C'est,
avec l'hyperactivité législative, l'une des principales critiques faites à la politique de sécurité
de Nicolas Sarkozy et de ses successeurs au ministère de l'intérieur. L'enquête permet
également d'apporter une réponse à cette question : moins de la moitié des Français jugent
l'action de la police et de la gendarmerie efficace.
La proportion est toutefois orientée à la baisse depuis cinq ans - 47,9 % en 2007, 46,4 % en
2011 -, la part d'avis défavorables baissant également, de 29,7 % à 26,4 %. Ce sont donc les
indécis, ceux qui préfèrent répondre prudemment "ne sait pas", qui ont connu un bond de cinq
points en cinq ans : ils sont aujourd'hui plus nombreux (27,2 %) que les critiques.
Pour Cyril Rizk, responsable des statistiques à l'ONDRP, les Français "ont une opinion moins
tranchée". En 2007, "de façon pas forcément connectée avec la délinquance réelle, d'ailleurs,
les points de vue étaient beaucoup plus nets", explique M. Rizk.
Entre-temps, le débat public sur la sécurité a changé de nature. Et, depuis 2009, les chiffres de
la délinquance "d'appropriation" - vols, cambriolages, etc. - sont repartis à la hausse.
L'évolution du sentiment d'insécurité avec. En 2008, 12,3 % des Françaises et 7,1 % des
Français déclaraient se sentir en insécurité dans leur quartier, contre respectivement 14,3 % et
7,4 % en 2011.
Face à ce jugement critique des Français sur l'efficacité des forces de sécurité, et notamment
de ceux résidant dans des ZUS, le gouvernement et l'UMP répondent "lutte contre la
délinquance des mineurs et effectivité des peines".
Au Parti socialiste, le programme prévoit la mise en place de zones de sécurité prioritaires
dans les quartiers sensibles. Le sénateur et maire de Dijon, François Rebsamen, qui a été
chargé des questions de sécurité dans la campagne de François Hollande, en annonce une
centaine, mais n'a pas encore précisé les critères définissant ces zones. Il existe, en France,
près de 750 zones urbaines sensibles rassemblant environ 4,5 millions d'habitants.
Source :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/19/moins-d-un-francais-sur-deux-juge-lapolice-efficace_1620472_3224.html
Le 19 décembre 2011
129 - Réveillon : Pour le restaurant, les français s’y prennent plus en avance
En début de semaine, "environ la moitié des tables étaient réservées" dans les établissements
ouverts le 31 décembre, selon Bertrand Jelensperger, fondateur du site lafourchette.com,
leader de la réservation de restaurant en ligne.
Dès le 20 décembre, les restaurants d'Ile-de-France étaient remplis à 33% contre 25% le
même jour en 2010. En province, le taux de réservation est passé de 31 à 36%, selon
lafourchette.com qui a interrogé certains des 6.000 établissements adhérents au site.
A Lyon, le restaurant haut-de-gamme Arc-en-ciel est "complet depuis plus de deux semaines"
pour son menu à 123 euros. Idem pour la Brasserie Georges qui a ouvert 400 de ses 650
places à la réservation pour un menu à 74,50 euros.
A Bordeaux, Le Gabriel (1 étoile Michelin et un menu à 160 euros) affiche complet, même si
le bistrot attenant dispose encore de quelques places pour un menu à 90 euros.
Dans le groupe Frères Blanc, qui exploite à Paris une quinzaine de restaurants (dont Le
Procope, La Fermette Marbeuf), et brasseries (Au Pied de Cochon, L'Alsace...), le président
Jean-Michel Texier, n'est "pas inquiet" pour les réservations, "certains restaurants sont
pleins", les autres le seront "en dernière minute".
Mais il reconnaît avoir "travaillé sur les prix" pour proposer des menus sans augmentation de
prix, voire avec plutôt une diminution.
Interrogés par l'AFP, les professionnels avancent deux explications à ces réservations un peu
anticipées : internet et la crise.
Internet, car les centrales de réservations, comme lafourchette.com ou restopolitan.com, sont
devenues incontournables pour de nombreux établissements et les ont "incités à anticiper leurs
offres", reconnaît M. Jelensperger.
"Il y a dix ans, c'était simple, la clientèle était au rendez-vous, raconte-t-il. Aujourd'hui c'est
moins simple", la clientèle est plus rare, plus difficile, la concurrence plus féroce.
Mais si internet permet à certains restaurants de se faire remarquer, de communiquer
différemment, "par exemple en envoyant des mails" à ses clients ou à des clients potentiels",
cela les oblige à anticiper, souligne encore M. Jelensperger.
Et de conclure que "c'est l'anticipation de l'offre qui a créé l'anticipation de la demande".
Au Millésimes 62, un restaurant parisien de Montparnasse, on reconnaît que les centrales de
réservation "ont poussé à proposer une offre rapidement".
Dès la mi-novembre, menu et tarif étaient prêts, explique Sandrine Savorgnan, la propriétaire.
Ils ont figuré rapidement sur la newsletter du restaurant. Résultat : "plus de la moitié des 80
places" étaient réservées mardi à la mi-journée.
Pour Bernard Boutboul, à la tête de Gira Conseil, un cabinet spécialisé dans la restauration, la
crise est aussi indirectement à l'origine de ces réservations avancées.
"Certains Français ont envie de se faire vraiment plaisir. Donc pour le réveillon, ils n'hésitent
pas à monter en gamme pour être sûrs de ne pas être déçus. Et pour ne pas prendre de risque,
ils réservent parfois longtemps à l'avance", explique-t-il.
130 Il note que "les restaurateurs se sont calmés sur les prix" pour ces menus de fête. Sauf pour le
haut-de-gamme, "ceux qui ont raison sont ceux qui proposent un menu à moins de 100 euros".
"Même pour le 31 décembre, on reste dans une période où les gens font attention".
Source :
http://www.20minutes.fr/societe/848855-reveillon-restaurant-francais-prennent-plus-avance
Le 27 décembre 2011
- 32% des français envisagent de renoncer à leur mutuelle santé
Le système de santé français va très mal : selon un dernier sondage, 32% des français
envisagent de renoncer à leur mutuelle si les tarifs continuent d’augmenter, alors que 42% de
ceux qui souhaitent la conserver pourraient revoir les garanties à la baisse, tout en conservant
de préférence la couverture des frais d’hospitalisation, bien avant les frais de soins courants.
Cette tendance, qui représente un risque pour la santé, car impliquant un renoncement aux
soins médicaux, est la preuve que tout le système est à revoir.
74% des sondés déplorent la dégradation du système de santé français : entre les
déremboursements continus de la Sécurité sociale, la réforme du système du médicament et
les tarifs de plus en plus élevés des mutuelles, ils ne trouvent plus leur compte. L’année
prochaine risque d’être particulièrement difficile pour le secteur de la santé : pour combler le
déficit de la Sécurité sociale, le gouvernement a décidé de doubler la taxe sur les contrats
complémentaires, ce qui obligera les mutuelles à augmenter conséquemment les tarifs pour
rentrer dans leurs frais. Une augmentation que les français ne sont pas forcément capables
d’assumer.
Source :
http://123mutuelles.fr/blog/le-systeme-de-sante-francais-va-tres-mal-selon-un-derniersondage-32-des-francais-envisagent-de-renoncer-a-leur-mutuelle-si-les-tarifs-continuentdaugmenter-alors-que-42-de-ceux-qui-souhaitent-l/
Le 28 décembre 2011
- Deux français sur dix ont réduit leurs dépenses de santé
Près de deux Français sur dix (19 %) affirment avoir réduit ces derniers temps leurs dépenses
de santé, faute de moyens, selon un sondage Obea/Infraforces pour le numéro de Santé
Magazine qui sera en kiosque le 6 janvier. Dans le détail, 6 % des Français déclarent avoir
baissé "nettement" ces dépenses, et 13 % "un peu".
Parmi les Français ayant réduit leurs dépenses de santé, 74 % disent consulter moins souvent,
74 % choisissent des médecins conventionnés, 69 % réduisent leur consommation de
médicaments, 43 % achètent leurs médicaments dans des pharmacies moins chères, 42 %
renoncent à des soins dentaires, 30 % renoncent à des soins d'ophtalmologie et 28 % ne
pratiquent pas les examens prescrits. Pourtant, 93 % des répondants affirment avoir une
131 mutuelle santé, souligne le sondage. Pour 96 % des Français, avoir une alimentation
équilibrée est une solution pour réduire ses dépenses de santé. 94 % d'entre eux estiment qu'il
faut bien dormir et 85 % qu'il faut avoir une activité physique régulière.
Enquête réalisée par téléphone du 25 au 29 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1
037 personnes habitant la France métropolitaine, âgées de 18 ans et plus, constitué selon la
méthode des quotas.
Source :
http://www.lepoint.fr/societe/deux-francais-sur-dix-ont-reduit-leurs-depenses-de-sante-30-122011-1413887_23.php
Le 30 décembre 2011
132 Thème 5
POLITIQUE GENERALE
(Cécile Jourdain)
Focus : Les relations France et Turquie : l’affaire du
génocide arménien de 1917.
La loi visant à pénaliser la négation du génocide arménien commis par l’empire Ottoman
entre 1915 et 1917, adoptée par l’Assemblée nationale le 22 décembre, suscite un vif
mécontentement en Turquie. Les relations diplomatiques entre Paris et Ankara se sont tendues
à l’annonce de l’examen de cette loi, que le chef de l’État turc Abdullah Gül considère «
inacceptable ». Si la Turquie reconnaît la mort d’un demi-million de personnes en Arménie au
lendemain de la Première Guerre mondiale, Erevan affiche un chiffre trois fois supérieur et
dénonce un génocide. La plupart des pays ont adopté ce vocable — sauf la Turquie. Cette loi,
qui remet au premier plan le débat sur les rapports entre la politique, l’histoire et la mémoire,
rappelle aussi les intérêts de la forte communauté arménienne de France, parfois contraires à
ceux de la diplomatie française.
Dans le détail, ont été abordés : les réactions des dirigeants turcs, la tension diplomatique
entre la France et la Turquie, les menaces et les incidents liés aux réactions turques, l’opinion
de l’OTAN, de l’Algérie, des hommes politiques français et le jugement des historiens.
133 Volume d’articles publiés sur la question du génocide arménien (en bleu, en bas) et nombre
de recherches effectuées sur Google sur la question (en bleu, en haut). On remarque
l’explosion des requêtes sur la Turquie en parallèle (en rouge, en haut).
Source
:
Google
Trends
http://trends.google.com/trends?q=génocide+arménien%2Cturquie&ctab=0&geo=fr&date=
2011-12&sort=0
-Le président turc juge " inacceptable" la loi sur le génocide arménien
Le chef de l'Etat turc, Abdullah Gül a appelé ce mardi 20 décembre la France à abandonner
une proposition de loi jugée "inacceptable", faisant référence à la loi sanctionnant la négation
du génocide arménien qui devrait être votée jeudi à l'Assemblée nationale.
"Il n'est pas question pour nous d'accepter cette proposition de loi (...) qui dénie le droit de
rejeter des accusations infondées et injustes contre notre pays et notre nation", a déclaré le
président turc par l'intermédiaire de son service de presse. "Nous attendons que la raison et le
bon sens l'emportent en France et que l'on renonce dans les plus brefs délais à ce projet",
souligne le texte.
Toujours selon le président turc, la proposition de loi nuirait aux recherches historiques sur les
événements survenus entre 1915 et 1917. La Turquie, bien qu'admettant aujourd'hui 500.000
morts lors de ces évènements tout au plus – un chiffre fermement démenti par les Arméniens
qui avancent celui de 1,5 millions- continue d'affirmer qu'ils sont liés aux "aléas" de la
Première Guerre mondiale.
La Turquie a par ailleurs menacé la France de conséquences "irréparables" pour les relations
entre les deux pays et accuse le gouvernement français d'arrière-pensées électoralistes à
l'approche de 2012. La communauté arménienne représenterait en effet entre 400.000 et
500.000 individus selon les estimations, une petite réserve de voix intéressante en vue de
l'élection présidentielle.
134 Nicolas Sarkozy s'est d'ailleurs rendu à Erevan le 6 octobre 2011, accompagné du chanteur
Charles Aznavour et du président du conseil général des Hauts-de-Seine (92) Patrick
Devedjian, tous deux originaires d'Arménie.
Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111220.OBS7203/le-president- turc-jugeinacceptable-la-loi-sur-le-genocide-armenien.html
Publié le 20 décembre 2011.
-Génocide arménien: La Turquie exhorte Paris à revenir sur cette loi
«inacceptable»
Les relations diplomatiques entre la France et la Turquie sont en train de battre de l’aile, à
deux jours de l’examen à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi condamnant la
négation du génocide arménien.
Dans un communiqué diffusé ce mardi, le président turc Abdullah Gül exhorte ainsi Paris à
renoncer à cette loi qu’il juge «inacceptable». «Il n'est pas question pour nous d'accepter cette
proposition de loi», écrit le dirigeant, qui estime que le texte «dénie le droit de rejeter des
accusations infondées et injustes contre notre pays et notre nation».
Vendredi dernier, c’est le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui était monté au front, en
adressant une lettre à Nicolas Sarkozy. Il y menaçait la France de «graves conséquences» sur
«les relations politiques, économiques, culturelles» entre les deux pays.
Alain Juppé a répondu ce mardi, lui aussi par voie de communiqué, après avoir reçu une
mission parlementaire turque. Le ministre des Affaires étrangères «a rappelé à ses
interlocuteurs que la Turquie est pour la France un pays ami et allié, avec lequel il s’emploie
depuis toujours à entretenir le dialogue». «Nos intérêts stratégiques communs (...), nos
coopérations culturelles et économiques, sont suffisamment forts pour surmonter les épreuves
que peuvent traverser nos relations», poursuit le Quai d’Orsay.
La proposition de loi étudiée jeudi prévoit un an de prison et 45.000 euros d'amende en cas de
négation d'un génocide reconnu par la loi. Paris a admis en 2001 l'existence d'un génocide
d'Arméniens entre 1915 et 1917 ayant fait 1,5 million de morts. En revanche, si la Turquie
reconnaît que jusqu'à 500.000 personnes sont mortes lors de cette période, elle considère que
ce sont des victimes des aléas de la Première guerre mondiale et non d'un génocide.
Source : http://www.20minutes.fr/politique/846122-genocide-armenien-turquie- exhorteparis-revenir-loi-inacceptable
Publié le 20 décembre 2011.
135 -Le génocide arménien sème la discorde entre Paris et Ankara
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu dénonce mercredi 21 décembre
dans une tribune publiée dans "Libération" la proposition de loi "aberrante" condamnant la
négation du génocide arménien qui selon lui pénalise "la liberté d'expression" à la veille de
son examen par les députés.
"Cette proposition législative, en réalité, est aberrante dès son origine. Un Etat qui dicte à sa
propre société ce quelle ne devrait pas dire à travers des lois et des dogmes, dicte également à
la société ce qu'elle doit dire. c'est là que se trouve le vrai danger", déclare Ahmet Davutoglu.
Un ministre turc a dressé à mots couverts une liste de mesures de rétorsions contre les
entreprises françaises que chaque Turc pourrait faire siennes en cas de vote de la loi. "Le
peuple turc est émotif et il exprime ses réactions. Nous avons vu dans le passé (...) qu'il
pouvait intervenir en choisissant le supermarché où il va faire ses courses, l'endroit où il
achète son essence, quel yoghourt il va acheter, quel avion il va prendre", a déclaré le ministre
aux Affaires européennes Egemen Bagis à des journalistes.
Interrogé sur les produits qui pourraient faire les frais de la vindicte populaire, le ministre a
répondu: "Les cosmétiques, les parfums, l'habillement... Mes concitoyens sont assez
intelligents pour faire la différence entre les produits d'importation et ceux fabriqués dans ce
pays."
Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a jugé peu probable que le texte
visant à pénaliser la négation des génocides, dont celui des Arméniens, soit adopté
définitivement par le Parlement d'ici la fin de la législature en 2012.
Deux délégations turques, l'une composée d'hommes d'affaires, l'autre de parlementaires, ont
tenté en début de semaine à Paris d'infléchir la position française sur la proposition de loi.
Jeudi, dans une "lettre ouverte aux députés de l'Assemblée nationale" publiée dans le
quotidien "le Figaro", le Comité de coordination des associations franco-turques de France
prévient que ses membres sont "très inquiets par la perspectives du vote de la proposition de
loi".
Comme les hommes d'affaires et parlementaires turcs venus en délégation, ce comité dénonce
une manœuvre menée à des "fins électoralistes évidentes" afin de récolter les voix des
Arméniens de France avant la présidentielle française du printemps prochain.
Le ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti, a pour sa part appelé mercredi la Turquie
à reconnaître le génocide arménien du début du XXe siècle comme "un fait historique" et a
nié qu'une proposition de loi, vivement dénoncée par Ankara, ait des arrière-pensées
électoralistes.
"Aujourd'hui, l'ensemble des peuples doivent être lucides et courageux et regarder leur
histoire. Le génocide arménien, ça fait presque 100 ans que ça s'est produit, les responsables
sont morts, c'est simplement une reconnaissance d'un fait historique" que devrait faire la
Turquie, a déclaré Jean Leonetti à "Radio Classique" et à la chaîne de télévision "Public
Sénat".
"Si c'était pour faire voter" la communauté arménienne de France, "je pense que l'opposition
ne voterait pas" le texte, a estimé le ministre. "Or les socialistes vont voter cette proposition
136 de loi qui émane d'un député, pas du gouvernement", a-t-il souligné. Le texte "ne vise pas
directement la Turquie (mais) l'ensemble des génocides", a-t-il ajouté.
Gérard Larcher, ancien président UMP du Sénat, a assuré mercredi qu'il ne voterait pas la
proposition de loi condamnant la négation des génocides, dont le génocide arménien, et qui
provoque la colère turque, jugeant que ce domaine "mémoriel" est le lot des historiens.
"Laissons aux historiens le soin de déterminer ce qu'a été la réalité de l'histoire", a poursuivi
Gérard Larcher, qui a également cité les sénateurs Robert Badinter (PS) et Jean-Jacques Hyest
(UMP) concluant en mai dernier à "l'irrecevabilité constitutionnelle de ce type de proposition
ou projet de loi".
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111221.OBS7258/le-genocide- armenienseme-la-discorde-entre-paris-et-ankara.html
Publié le 21 décembre 2011.
-La Turquie rappelle son ambassadeur à Paris après le vote de la loi sur le
génocide arménien
La Turquie a rappelé son ambassadeur en poste à Paris, jeudi 22 décembre, peu de temps
après l'adoption par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi sur la négation des
génocides, dont celui des Arméniens en 1915. Tahsin Burcuoglu "part demain" vendredi, a
confirmé à l'AFP le porte-parole de l'ambassade, Engin Solakoglu, et le premier ministre turc
devrait préciser sous peu les décisions prises par Ankara.
La Turquie avait prévenu qu'il y aurait des conséquences graves en cas d'adoption de ce texte.
Le ministre des affaires étrangères Ahmet Davutoglu avait déclaré au Monde qu'il s'agissait
d'une "attaque contre notre dignité nationale".
Le texte déposé par la députée UMP Valérie Boyer a été adopté en première lecture à main
levée par une très large majorité de la cinquantaine de députés présents, jeudi. La proposition
de loi, qui visait dans une première version la négation du seul génocide arménien, a été
élargie pour s'appliquer à tous les génocides reconnus par la loi.
Le ministre des affaires étrangères arménien, Edouard Nalbandian, a quant à lui voulu "une
fois de plus, exprimer ma gratitude aux plus hautes autorités de la France, à l'Assemblée
nationale et au peuple français".
L'examen de ce texte s'est déroulé dans un climat parfois empreint d'émotion, et avec peu de
voix discordantes, malgré les réserves exprimées dans les médias par plusieurs membres de la
majorité. Devant l'Assemblée, plusieurs centaines de manifestants s'étaient réunis pour
protester.
Source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/22/les-deputes-votent-le- texte-surla-negation-des genocides_1621648_823448.html#ens_id=1620748&
Publié le 22 décembre 2011
137 -France-Turquie: Et si Sarkozy s'était pris une gifle?
Les réactions n’ont pas tardé en Algérie, après la sortie pour le moins fracassante de Recep
Tayyip Erdogan, le 23 décembre. Le Premier ministre turc a accusé la France d’avoir commis
un «génocide» en Algérie. Cela faisait suite à l’adoption par les députés français d’une
proposition de loi réprimant la négation des génocides, dont celui du génocide arménien de
1915, qu'Ankara a toujours réfuté.
Cette sortie d’Erdogan n’a pas manqué de produire son effet et de mettre l’Algérie en plein
centre de la polémique. Tous les titres algériens y sont revenus ce week-end. Le site web
d’information Algérie 360 fait un état de la situation. Il se limite, peut-être par souci de
prudence, à rappeler les derniers développements de la querelle entre Paris et Ankara. Algérie
360, estime aussi que, désormais c’est Sarkozy qui «tente de calmer le jeu». Mais le site
Internet publie aussi une réaction du Front de Libération Nationale (FLN) qui considère, par
la voix de son porte-parole Kassa Aïssa, que le Recep Tayyip Erdogan n’a fait qu’exprimer
«une exigence historique».
Effet boomerang
Pour le quotidien El Watan, l’Algérie se retrouve ainsi, peut-être bien malgré elle, au cœur de
la crise entre la France et la Turquie. Le journal ne mâche pas ses mots:
«En voulant réanimer le fameux «génocide» arménien, la France, sous la houlette de Nicolas
Sarkozy, a rallumé un brasier avec la Turquie.»
El Watan estime également que la réaction du président français à cette sortie d’Erdogan, si
elle visait manifestement à calmer le jeu, est loin de ramener le Premier ministre turc à de
meilleurs sentiments. Nicolas Sarkozy, lors des obsèques de l’ex-président tchèque Vaclav
Havel, le 23 décembre, a déclaré:
«Je respecte les convictions de nos amis turcs, c’est un grand pays, une grande civilisation, ils
doivent respecter les nôtres.»
Des propos qui viennent appuyer un communiqué du ministère français des Affaires
étrangères, selon lequel «la Turquie est pour la France un allié et un partenaire stratégique,
avec lequel le développement de nos relations a enregistré des progrès remarquables dans tous
les domaines depuis des années».
«Pas suffisant pour faire revenir le scandalisé Erdogan à de meilleurs sentiments», écrit El
Watan dans son édition du 24 décembre.
Pour sa part Le Quotidien d’Oran reprend à loisir les déclarations de Recep Tayyip Erdogan,
juste après le vote des députés français. Le Premier ministre turc a évoqué des «calculs
électoralistes» et fait savoir «à quel point le racisme, la discrimination et l'islamophobie ont
atteint des dimensions dangereuses en France et en Europe.»
Les leçons de l’Histoire
Le Quotidien d’Oran voit dans cette querelle franco-turque, l’histoire de l’arroseur arrosé. Le
journal estime que cette affaire pourrait «avoir des conséquences économiques importantes, la
138 Turquie étant l'un des principaux partenaires économiques et commerciaux de la France hors
Union européenne».
Nicolas Sarkozy a pourtant fait savoir que «la France ne donnait de leçon à personne». Mais
Le Quotidien d’Oran assène:
«Le problème est qu'elle a bien essayé de donner la “leçon” à la Turquie sans tirer la leçon de
sa propre histoire. C'est l'argument d'Erdogan et il semble plus que pertinent.»
Un parti pris évident que tente discrètement de suivre les Dernières nouvelles d’Algerie
(DNA). Le site d’information revient assez en détails sur l’origine de la querelle et parle
d’une «guerre des mots » entre la Turquie et la France. Avant de conclure en reprenant une
réaction de Pal Sarkozy, le père du chef de l’Etat français, qui dément avoir été en Algérie
comme l’a prétendu le Premier ministre turc.
Le quotidien d’information Liberté, utilise la même expression que son confrère DNA. Lui
aussi parle d’une guerre des mots entre Paris et Ankara:
«La guerre des mots entre Paris et Ankara se déplace sur le terrain algérien et fait remonter à
la surface l’exigence de repentance, ou du moins la reconnaissance officielle par la France de
ses crimes commis en Algérie.»
Comme la plupart des titres de la presse algérienne, le quotidien Liberté s’efforce de traduire
le sentiment qui domine en Algérie depuis le début de l’affaire. Une ambiance où nombre
d’observateurs semblent boire du petit lait, galvanisés par la sortie d’Erdogan. Liberté indique
ainsi que «la colère d’Ankara est telle que la crise diplomatique entre les deux pays est bien
entamée».
Source
gifle
:
http://www.slateafrique.com/80009/france-turquie-et-si-sarkozy-s-etait-pris-une-
Publié le 23 décembre 2011, mis à jour le 25 décembre 2011.
-Législation et histoire ne font pas bon ménage, dénoncent les historiens
Le législateur doit-il ou non légiférer sur des événements historiques tels que le génocide
arménien ? Des historiens, interrogés par l’AFP, s’y opposent largement, s’élevant contre des
lois qui entravent ce qu’est leur discipline : un espace de débat et de recherche.
"Tous les historiens vous répondront la même chose que moi ! Ce n’est pas aux politiques
d’écrire l’histoire et ils ne l’écrivent que sous la pression électorale !", s’agace Pierre Nora,
membre de l’Académie française, fondateur de la revue "Le Débat", à la veille de l’examen
par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi visant à sanctionner la négation des
génocides dont celui des Arméniens.
"Le politique doit s’occuper du passé mais il lui incombe d’orienter la mémoire collective par
des commémorations, des résolutions, des hommages, des réparations financières éventuelles,
il ne lui revient pas de faire des lois qui figent complètement l’histoire, qui doit être laissée
aux historiens", ajoute-t-il.
139 "S’il s’agit de condamner le négationnisme il y a déjà la loi Gayssot de 1990", relève Annette
Becker, historienne et professeure à Paris-ouest Nanterre. Elle dit craindre "une loi restrictive
qui considère la moindre question comme une remise en cause et qui induise une pénalisation
systématique du travail de l’historien".
"Si une loi peut pénaliser le négationnisme, elle ne peut en aucun cas dire l’histoire", ajoute
Mme Becker. "Et avec le Rwanda ça va devenir très compliqué car il y a en France et au
Rwanda des gens qui nient le génocide ou des crimes auxquels la France a pu participer",
souligne-t-elle.
"L’histoire doit rester une source de débat en démocratie"
Pierre Nora préside l’association "Liberté pour l’histoire", qui a "précisément été créée,
rappelle son confrère Christian Delporte, "pour indiquer que les historiens considéraient que
le législateur n’avait pas à légiférer sur les questions historiques, pas plus sur le génocide
arménien que sur l’esclavage".
"Nous sommes contre l’histoire officielle et nous estimons qu’il ne doit pas y avoir d’entrave
au travail de l’historien. Or, dès l’instant qu’il y a une loi il y a des risques de poursuite.
L’histoire est avant tout une source de débat et doit le rester dans une démocratie", ajoute
M. Delporte.
Pour cet historien, qu’il s’agisse du génocide arménien, reconnu par la France, ou de toute
autre question, elle "ne doit pas être celle de la mémoire qui se situe dans le registre de
l’émotion mais la mémoire qui se situe dans celui de la raison et en tout état de cause, la loi ne
doit pas empêcher les historiens et les scientifiques de faire leur travail".
Outre une visée "électoraliste" dans l’inscription de cette question à l’Assemblée, Christian
Delporte y voit "la traduction d’une crispation identitaire car on satisfait la mémoire des
groupes". "On peut entrer dans un cycle de guerre mémorielle où chacun voudra être reconnu
dans sa souffrance et on n’en finira plus".
Pour Annette Wieworka, spécialiste de la mémoire du génocide des Juifs, une telle loi "va
rendre impossible toute recherche sur nombre de sujets car chaque historien qui n’utilisera pas
forcément le terme +conforme+ sera condamné".
Pour Régis Schlagdenhauffen, historien à Paris I et spécialiste des conflits mémoriels, une
nouvelle loi n’est cependant que "la continuité d’une politique pratiquée par la France depuis
longtemps" dans une époque où "tout est encadré par la loi".
La mission Accoyer sur les lois mémorielles de 2008 avait conclu que "le rôle du Parlement
n’est pas d’adopter des lois qualifiant ou portant une appréciation sur des faits historiques, a
fortiori lorsque celles-ci s’accompagnent de sanctions pénales".
Source : http://www.turquie-news.fr/spip.php?article7406
Publié le 23 décembre 2011.
140 -Turquie : quelles sanctions contre la France ?
Sitôt le texte de loi voté par les députés, la Turquie a pris les premières sanctions. Le premier
ministre Tayyip Erdogan a annoncé la "première étape": des sanctions politiques et militaires.
L'ambassadeur de Turquie à Paris a été rappelé pour consultations. Les visites bilatérales sont
suspendues, le forum commercial franco turc prévu pour janvier 2012 est annulé... Sur le plan
militaire: les avions militaires devront, au cas par cas, demander une autorisation de survol du
territoire turc. Les navires français sont indésirables dans les ports turcs. Les escales
symboliques, comme celle de la frégate "commandant Birot" en novembre dernier, seront
supprimées.
Le Premier ministre Erdogan a prévenu, les sanctions seront annoncées en plusieurs étapes.
Le devenir de la proposition de loi au Sénat déterminera en grande partie les prochaines
annonces. Aucune sanction économique n'a pour le moment été prise par le gouvernement. Le
ministre de l'Economie Zafer Caglayan, a écarté cette hypothèse, avant hier, alors qu'il se
trouvait en visite en Arabie saoudite.
Mais les réactions individuelles zélées risquent de se multiplier: les cuisiniers ont annoncé
leur refus des produits français, l'association Tiv Der, proche des Loups Gris du MHP, a
placardé des appels au boycott de la France. Bendevi Palandoken, le président de l'union des
artisans et commerçants turcs, a organisé devant des caméras de télévision le dépôt dans une
poubelle d'Ankara de quelques produits français...
Le maire d'Ankara, Melih Gökçek, a de son côté annulé une commande d'une centaine de
voitures électriques Renault Fluence... Fabriquées par des ouvriers turcs dans l'usine de
Bursa... Quant au directeur de la police nationale turque, il a annulé le contrat qui liait son
administration avec Peugeot. Finies les berlines françaises pour les commissaires
divisionnaires.
Plus farfelue, la décision du propriétaire du restaurant "Les Pêcheurs", à Tarabya, un quartier
chic au bord du Bosphore, qui a choisi de débaptiser son établissement. Les vins francais sont
également exclus de la carte et les clients, francophobes ou non, sont donc condamnés a la
piquette du patron. Mais le restaurant reste un "restoran".
Autres initiative tragicomique, celle d'Iddaa, la boite de paris sportifs. Les parieurs turcs
planchent volontiers sur les grilles de loto sportif, misant sur des matchs de championnats
étrangers. Mais après le vote du 22 décembre, Idda a décidé de retirer les matchs français de
football et de basketball de ses listes..
Les appels au boycott des produits français circulent sur Internet, avec la liste des marques à
bannir: de Carrefour et L'Oréal à Marie Claire. Des campagnes rarement très suivies par les
consommateurs. En 2006, quelques grandes enseignes, comme Total, avaient essuyé une
petite baisse de chiffre d'affaires, mais pas de quoi affoler les actionnaires.
La crise franco-turque risque d'avoir plus de conséquences sur le plan politique. La Turquie a
répondu à la France en l'accusant à son tour de génocide, pour les crimes commis pendant la
période coloniale en Algérie. Ankara a également annoncé son intention de consulter chaque
pays africain, via ses ambassades (la Turquie en compte aujourd'hui près d'une trentaine sur le
continent), et d'y militer pour la reconnaissance par la France des exactions et des massacres
commis contre les populations locales. La liste est longue et donnera du travail aux
diplomates turcs : Algérie, Madagascar... Ou encore contre les Bamilékés du Cameroun.
141 Par ailleurs, la Turquie et la France, étaient les deux pays qui soutenaient le plus fortement
l'établissement d'une zone tampon dans le Nord de la Syrie. Un rapprochement pragmatique
était à l'oeuvre ces derniers mois, la France, et notamment le ministre des affaires étrangères
Alain Juppé, opposé à cette loi, prenant conscience de l'importance de la Turquie dans la
diplomatie régionale. Les bisbilles franco turques risquent fort d'interrompre le début de
coopération qui s'était installé. Une bonne nouvelle pour Bachar-al-Assad. La Turquie va
maintenant tenter d'isoler diplomatiquement la France dans tout le Moyen Orient, assure-t-on
dans les cercles diplomatiques.
Le président de la république Abdullah Gül a également suggéré que la France se retire du
groupe de Minsk, qui rassemble les pays chargés depuis 1994 de la médiation dans le conflit
du Haut-Karabakh, un territoire azerbaïdjanais peuplé en majorité d'Arméniens, pour lequel
s'opposent l'Azerbaidjan, soutenu par Ankara, et l'Arménie.
Source:
http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/12/27/turquie-quelles-sanctions-contre-lafrance/#xtor=RSS-3208
Publié le 27 décembre 2011.
-Devedjian : «La Turquie menace tout le monde»
L'ex-ministre et député UMP Patrick Devedjian a déploré mardi que la Turquie "menace tout
le monde" et "n'est pas le pays des droits de l'homme", en revenant sur la proposition de loi
pénalisant la négation du génocide des Arméniens.
"La Turquie est un pays qui menace tout le monde", a déclaré l'élu d'origine arménienne sur
France Inter, citant "Israël, Chypre, la Grèce". "La Turquie, j'ai compté, en moins d'une année,
a menacé plus de sept pays: est ce que vous croyez que c'est une bonne manière de conduire
les relations internationales ?"
"Je crois beaucoup dans la société civile turque. Malheureusement, quand la Turquie a un prix
Nobel brillant comme Orhan Pamuk (littérature, 2006, ndlr), elle le poursuit parce qu'il dit
que le génocide arménien est une évidence", a poursuivi le député des Hauts-de-Seine.
"Dans notre pays, nous demandons que la Turquie cesse de diffuser sa propagande
négationniste", a-t-il insisté.
"Deux quotidiens nationaux ont publié des appels et des dénégations qui viennent
évidemment de la Turquie", lors du débat à l'Assemblée nationale jeudi dernier, a-t-il rappelé,
dénonçant "la démonstration de violence que l'Etat turc a organisée sur notre territoire à
l'occasion de ce débat".
"La loi n'est pas mémorielle. Elle ne se contente pas de rappeler des événements historiques.
C'est une loi qui punit le négationnisme outrancier. Le mot outrancier a son importance
puisqu'il n'empêche pas le débat intellectuel", a-t-il poursuivi, en défendant la proposition de
loi UMP adoptée par l'Assemblée, et qui doit encore passer au Sénat.
"C'est un acte politique: au moment où la Turquie veut entrer dans l'Union européenne et
apparaître comme un pays qui défend les droits de l'homme, cette loi permet de révéler
142 l'attitude de la Turquie sur la scène internationale et montre bien que la Turquie n'est pas le
pays des droits de l'homme", selon M. Devedjian.
Source : http://www.liberation.fr/politiques/01012379967-devedjian-la-turquie-menace-toutle-monde
Publié le 27 décembre 2011.
-Turkey warns France of more action over genocide bill
Turkey Wednesday warned France it would take further action against Paris should the
French senate pass a bill making it a crime to deny the 1915 mass killings of Armenians in
Ottoman Turkey constituted genocide.
Ankara reacted furiously when the lower house of the French parliament last week approved
the bill, recalling its ambassador from Paris, banning French military aircraft and warships
from landing and docking in Turkey and freezing political and economic meetings.
Prime Minister Tayyip Erdogan slammed the bill as "politics based on racism, discrimination
and xenophobia" and turned his anger on French President Nicolas Sarkozy, accusing France
of colonial massacres in Algeria.
In a statement, the National Security Council, the top state body for security matters, said it
hoped "common sense" would prevail in France and that Paris would give up on its "mistake."
France is Turkey's fifth biggest export market and the sixth biggest source of its imports, with
bilateral trade worth $14 billion in the first 10 months of 2011.
The National Security Council comprises Turkey's top generals, Erdogan, members of the
cabinet and President Abdullah Gul.
"About this subject, measures announced by the government and further additional measures
would be announced depending on France's steps," the National Security Council said at the
end of a five-hour meeting, I
"If the proposal passes into law, there will be an objection in every way against this unfair
measure."
The French bill, which will be debated in the Senate next year, has caused outrage in Turkey,
which argues killings took place on all sides during a fierce partisan conflict.
Erdogan, whose personal animosity toward Sarkozy is well-known for the Frenchman's
opposition to Turkish membership of the European Union, has suggested Sarkozy was angling
for ethnic Armenian votes in next year's presidential election.
Buoyed by its fast-growing economy while Europe battles a financial crisis and angered at its
stagnant bid to join the EU, Ankara feels it has little to lose in a political fight with Paris.
Turkey's Economy Minister Zafer Caglayan has said French investments in Turkey are safe
but has suggested that "consumers might take matters into their own hands."
143 (Additional reporting by Seltem Iyigun; Writing by Ibon Villelabeitia; Editing by Matthew
Jones)
Source:
http://www.chicagotribune.com/news/sns-rt-us-turkey-francetre7br18m20111228,0,1605077.story
Publié le 28 décembre 2011.
-Génocide arménien : la Turquie met en garde le Sénat français
La Turquie a averti mercredi 28 décembre soir qu'elle prendrait de nouvelles mesures contre
la France si le Sénat français adopte la loi pénalisant la négation des génocides, dont le
génocide arménien de 1915 reconnu comme tel en France par une loi de 2001.
Ankara a rappelé son ambassadeur et promis des représailles économiques dès l'adoption le
22 décembre par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi faisant de la négation des
génocides un délit pénal passible d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende.
Dans un communiqué, le Conseil de sécurité nationale, plus haute instance d'Etat chargée des
questions de sécurité, a souhaité que le "bon sens" prévale et que Paris renonce à son "erreur".
Le conseil comprend les plus hauts gradés du pays, le premier ministre, Recep Tayyip
Erdogan, les membres de son gouvernement ainsi que le président, Abdullah Gül.
"A ce sujet, les mesures déjà annoncées par le gouvernement et d'autres mesures
supplémentaires seraient annoncées en fonction des décisions de la France", a prévenu le
conseil à l'issue d'une réunion de cinq heures. "Si la proposition devient loi, cette mesure
injuste sera contestée de toutes les manières", a-t-il ajouté.
Le texte ne deviendrait effectif qu'une fois adopté par le Sénat, mais on ignore encore quand
la chambre haute l'examinera. La Turquie nie tout génocide des Arméniens en 1915 mais
reconnaît des massacres qu'elle lie à la première guerre mondiale.
Source: http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/29/genocide-armenien-la-turquiemet-en-garde-le-senat-francais_1623530_823448.html#xtor=RSS-3208
Publié le 29 décembre 2011.
-Loi sur le génocide arménien : une «erreur», selon Paillé
Dominique Paillé, conseiller politique du Parti Radical, a appelé le gouvernement à ne "pas
conduire aux forceps" au Sénat la loi sur la pénalisation de la négation des génocides dont
celui des Arméniens, parlant d'une "erreur", lundi sur Radio Classique et Public Sénat.
"Il faut apaiser ce conflit (avec la Turquie, ndlr), cette loi peut ne pas aller jusqu'au Sénat, ça
n'est pas la peine de l'y conduire aux forceps. Je dis ça pour le gouvernement", a déclaré M.
Paillé.
Une loi expliquée par des «pressions locales» ?
144 "Cette loi a été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée sur la partie du temps réservée aux
projets de loi c'est-à-dire (aux textes) d'origine gouvernementale même si elle émane de
Valérie Boyer, qui a des pressions locales auxquelles elle doit donner écho", a-t-il dit en
allusion à la forte communauté arménienne de Marseille, où Mme Boyer est députée UMP.
"Je ne sais pas si c'est une erreur de Nicolas Sarkozy mais c'est une erreur du gouvernement
de l'avoir laissée sur son propre temps d'examen des textes", a poursuivi M. Paillé.
Interrogé sur d'éventuelles motivations électoralistes, ce proche de Jean-Louis Borloo a
répondu: "Je laisse ces considérations politicardes de côté, si elles ont animé les auteurs, elles
sont détestables. La République a autre chose à faire que de se préoccuper de situations dans
des pays amis et pour lesquels elle a une mémoire sélective".
"La situation est pitoyable", a-t-il estimé, "parce que la République française a besoin de faire
le ménage chez elle: je suis un républicain fervent mais je sais aussi, parce que je suis né en
Vendée, que le génocide vendéen décidé par le Convention est occulté dans nos livres
d'histoire".
Source : http://www.liberation.fr/politiques/01012379809-loi-sur-le-genocide-armenien-uneerreur-selon-paille
Publié le 27 décembre 2011.
-ARMÉNIE Israël doit reconnaître "l'autre holocauste"
Il y a des années qu'Israël hésite quant à la question de la reconnaissance du génocide
arménien, d'une part au nom de l'intérêt de l'Etat hébreu dans ses relations avec la Turquie,
d'autre part par crainte de voir se diluer le concept de l'Holocauste en tant que "propriété"
exclusivement juive. La nécessité morale ou l'identification avec l'holocauste arménien ont été
traitées de manière accessoire, ne trouvant que rarement leur place dans le débat public.
Aujourd'hui encore, le cabinet du Premier ministre est intervenu à ce sujet dans les travaux de
la commission sur l'Enseignement, la Culture et les Sports de la Knesset [le Parlement], sous
prétexte du risque du résultat des délibérations de saborder les relations israélo-turques. Dans
ce contexte, il est utile de rappeler qu'à l'issue de l'incident de la "flottille de la liberté" pour
Gaza [neuf Turcs avaient été tués lors du raid israélien], plusieurs députés de la Knesset et
membres du gouvernement avaient menacé – pour répliquer aux invectives du Premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan contre Israël – d'inscrire le génocide arménien à l'ordre
du jour.
En fait, les députés qui ont emboîté le pas à la nouvelle législation française qui fait de la
négation du génocide arménien un délit semblent davantage motivés par un désir de
vengeance politique que par le souhait sincère de réparer un tort historique. Israël a eu
maintes fois l'occasion de démontrer sa solidarité avec le peuple arménien quand les relations
étaient au beau fixe entre Jérusalem et Ankara. Mais, à l'époque, l'Etat hébreu avait choisi de
garder le silence, et avait même utilisé ses amis au Congrès américain pour l'empêcher de
reconnaître le génocide arménien.
145 Israël, l'un des derniers pays au monde à occuper une autre nation et à nier la Nakba
[catastrophe, terme arabe évoquant la création de l'Etat d'Israël en 1948 et qui véhicule l'idée
de son illégitimité], ne peut plus s'envelopper dans le drapeau de la morale, alors qu'audessous couvent les braises d'un règlement de compte politique. Il n'y a pas besoin de
délibérations particulières à la Knesset pour pouvoir parler du génocide arménien – ou de la
Nakba – dans les écoles israéliennes. Le ministre de l'Education dispose de l'autorité
nécessaire pour prendre ces décisions sans déclencher une mascarade vide de sens.
Les un million et demi d'Arméniens qui ont été arrachés à leurs foyers, assassinés et tués sur
les routes en 1915 méritent que l'holocauste dont ils ont été victimes soit reconnu par la
communauté internationale. Par-dessus tout, ils méritent que la Turquie reconnaisse ce
chapitre terrible de l'Histoire. En revanche, le fait qu'Israël le reconnaisse à un moment qui lui
convient sur le plan politique, en guise de représailles et pour provoquer la Turquie, est à des
années-lumière de ce que le peuple arménien est en droit d'attendre.
Source : http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/27/israel-doit-reconnaitre-lautre-holocauste
Publié le 27 décembre 2011.
146 ACTUALITES
-Le Sénat adopte le droit de vote des étrangers
Le Sénat a adopté jeudi soir, avec une courte majorité, la proposition de loi sur le droit de vote
et d'éligibilité des étrangers non communautaires aux élections municipales présentée par la
gauche et à laquelle le gouvernement est hostile. La proposition de loi, soutenue par les
sénateurs socialistes, écologistes et communistes, a été adoptée à 173 voix pour, et 166 contre.
Un résultat dont s'est félicité le groupe socialiste et apparentés Europe Écologie-Les Verts
dans un communiqué, alors même que le texte a peu de chances d'être adopté par une
Assemblée nationale majoritairement à droite.
À cinq mois de l'élection présidentielle, le Sénat a été le théâtre d'oppositions très vives entre
droite et gauche sur ce sujet jeudi, en présence du Premier ministre François Fillon, du
ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et de celui de la Justice, Michel Mercier. Sous les
huées des sénateurs de gauche et les applaudissements de la droite, François Fillon a réaffirmé
en ouverture de séance son attachement au lien entre nationalité et droit de vote en France,
disant voir dans ce texte un "travail de sape d'un des fondements" de la République. "Avec
cette proposition, la gauche s'engage dans une voie dangereuse avec légèreté. Elle prend le
risque de vider la nationalité et la citoyenneté française de leur substance", a-t-il déclaré en
conclusion d'une allocution d'une vingtaine de minutes.
Claude Guéant a accusé le PS de ressortir ce texte, qui faisait déjà partie des "110
propositions" de François Mitterrand en 1981, "avec une régularité d'horloger" avant chaque
élection. "C'est révélateur de votre sens des priorités", a-t-il dit. Les sénateurs de gauche ont
accusé le gouvernement et le parti de la majorité de "stigmatiser" les étrangers et d'utiliser ce
thème pour récupérer les voix du Front national. Esther Benbassa, sénatrice d'Europe
Écologie-Les Verts et rapporteur du texte, a suscité l'enthousiasme à gauche de l'hémicycle en
reprenant en début de séance d'anciennes prises de parole de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre
Raffarin ou encore Brice Hortefeux en faveur du vote des étrangers aux élections locales. La
bataille idéologique autour du vote des étrangers avait commencé dans la rue avant la
discussion du texte, avec les manifestations du Front national d'un côté et de partis de gauche
et associations de l'autre.
Reprenant un argument avancé à plusieurs reprises par divers membres de son gouvernement,
le Premier ministre a estimé que le vote des étrangers aux élections municipales faisait courir
le risque de "communautariser le débat public". "Il n'est sans doute pas de pire ferment du
communautarisme que l'onction du suffrage universel donnée à des candidatures qui seraient
tentées de miser sur leur caractère ethnique", a-t-il dit. Une position dénoncée par la gauche,
qui voit au contraire dans le droit de vote des étrangers aux élections municipales un "outil
d'intégration". Le texte offre la possibilité aux étrangers d'être élus aux postes de conseillers
municipaux, mais pas à ceux de maire et d'adjoint au maire.
François Fillon a également remis en cause le fait que le Sénat puisse être saisi de ce texte 11
ans après avoir été adopté par une Assemblée nationale de gauche sans que le Sénat, alors à
droite et passé historiquement à gauche en septembre, ait jusque-là suivi. "Cette initiative n'a
(...) plus le moindre lien avec la représentation nationale actuelle, ce qui pose un problème au
regard de la clarté démocratique", a-t-il déclaré. Depuis 1998, les citoyens de l'Union
européenne sont éligibles et peuvent voter aux élections municipales au même titre que les
nationaux, une différence de traitement vivement dénoncée par la gauche sénatoriale. Sur ce
147 point, le Premier ministre a déclaré que le choix d'accorder le droit de vote aux Européens
correspondait à une volonté de voir émerger une "citoyenneté européenne". Une large
majorité des Français (61 %) est favorable au vote des étrangers, selon un récent sondage
BVA.
Source : http://www.lepoint.fr/societe/le-senat-adopte-le-droit-de-vote-des-etrangers-08-122011-1405050_23.php
Publié le 8 décembre 2011.
-Pourquoi la France a perdu la bataille de la diplomatie culturelle
Le colloque organisé cette semaine par le ministère des Affaires étrangères n'a pu masquer les
contradictions de la France dans sa promotion des valeurs et de notre culture.
A l'heure où la diplomatie française est asphyxiée par des coupes budgétaires drastiques,
Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, et Xavier Darcos, qui dirige l'Institut
Français, ont organisé cette semaine un important colloque pour repenser le "soft power"
français. Le "soft power", c'est la diplomatie "douce", celle des valeurs, de la culture et
d'Internet. Cette politique d'"influence" doit venir renforcer le "hard power", à savoir la force
militaire et les pressions économiques classiques de la diplomatie traditionnelle.
Au Collège de France, ce lundi et mardi, tous les ministres concernés -Alain Juppé, Frédéric
Mitterrand et Xavier Darcos pour l'Institut français- se sont réunis pour repenser notre
"diplomatie culturelle", définie comme "un atout pour la France dans un monde en
mouvement".
En fait, le gouvernement tente par cette opération de communication de masquer l'étendue de
ses erreurs diplomatiques. Avec un tel colloque, l'échec du "soft power" n'en est que plus
criant.
Passons sur la nature même des invités de cette belle manifestation de propagande. A de rares
exceptions près, les intervenants sont exclusivement des patrons d'entreprises, des
intellectuels coupés des réalités de terrain, des personnalités engagés à droite ou des
fonctionnaires à la neutralité suspecte. Qu'on fasse, en outre, animer plusieurs tables rondes,
non pas par des journalistes incisifs, mais par les dirigeants mêmes de cette diplomatie
française est juste comique. Au moins, on est sûr qu'aucune question qui fâche ne sera
soulevée.
Il y a plus grave: aucune des questions essentielles de la diplomatie moderne n'est évoquée.
Parle-t-on par exemple du débat d'idées que la France veut promouvoir mais n'arrive même
pas à définir (et que Michèle Alliot-Marie a voulu empêcher en interdisant aux chercheurs du
Quai d'Orsay de s'exprimer)? Parle-t-on de l'échec sans précédent de la Direction de la
Prospective du Quai d'Orsay qui a bureaucratisé l'ancien Centre d'analyses et de prospective et
musèle les chercheurs ?
Mais c'est sur Internet que le silence est le plus assourdissant avec ce colloque. Et pour une
raison très simple: il prend en défaut le président Sarkozy. Évoque-t-on les cyber-dissidents
que la France n'a pas voulu aider en 2010? Et que dire surtout des techniques pour contourner
148 les murailles numériques mises en place en Chine et en Iran. Les internautes utilisent des
"proxys", des anti-filtres (appelés "filter breakers" comme U99 d'Ultrasurf, freegate ou
4shared.com) ou un réseau virtuel privé (VPN) qui leur permet de générer une nouvelle
adresse IP pour leur ordinateur artificiellement créée hors de Chine ou d'Iran: ainsi relocalisés,
ils peuvent naviguer de chez eux hors censure.
Or, la France n'a jamais voulu défendre ces anti-filtres et ces proxys. Elle a fait mieux: elle a
vendu, et continue de commercialiser, ses technologies de filtrage et de surveillance d'Internet
à des régimes dictatoriaux.
Le contraste est saisissant avec les positions de la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton
qui s'est engagée la semaine dernière, lors de l'importante conférence "Freedom online" à La
Haye, en faveur de la défense de la liberté d'Internet.
Enfin, il est possible de s'étonner des dépenses inconsidérées occasionnées par ce colloque
(notamment par la venue de personnalités étrangères tous frais payés) au moment même où la
diplomatie culturelle française est sacrifiée par Alain Juppé. Le budget des Affaires étrangères
vient de faire l'objet de coupes claires comprises entre 33 % et 50 % - des pans complets de la
coopération et des zones géographiques entières sont sacrifiés.
Particulièrement affectée, la diplomatie culturelle (incluant la politique universitaire,
scientifique, les Instituts français et les alliances françaises) ne dispose plus aujourd'hui que
d'un budget d'environ 250-300 millions d'euros par an. Et Alain Juppé choisit délibérément de
sacrifier davantage le réseau culturel puisque sur les 319 emplois à supprimer au budget 20122013, il vient de décider d'en imputer 271 à la seule coopération culturelle - soit 85%. La crise
affecte tout le monde mais seule la culture, au Quai d'Orsay, est mise à contribution.
Source : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pourquoi-la-france-a-perdu-la-bataille-dela-diplomatie-culturelle_1061087.html
Publié le 13 décembre 2011.
-Russie: révolte éphémère ou vraie révolution ?
Samedi 10 décembre, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de
Moscou pour protester contre des fraudes aux élections législatives du 4 décembre.
Moscou n'avait jamais connu pareille agitation depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine en 2000.
Samedi 10 décembre, 50 000 personnes ont manifesté dans la capitale russe pour dénoncer
des fraudes massives lors des élections législatives du 4 décembre. Russie Unie, le parti de
Vladimir Poutine, a été déclaré vainqueur avec 48,5% des suffrages.
Malgré la contestation des autres candidats et de nombreux témoignages qui ont inondé
l'Internet russe, le porte-parole du Premier ministre a refusé publiquement, ce lundi, un
nouveau décompte des voix ou l'organisation de nouvelles élections.
149 Un climat peu propice pour Vladimir Poutine, qui a annoncé, fin septembre, sa candidature à
l'élection présidentielle de mars 2012. Mais la contestation manque d'unité et de leader
charismatique.
1. L'impact inédit du Web sur la mobilisation
Les réseaux sociaux comme Facebook, ou son équivalent local vKontakte, ont joué un rôle
important pour mobiliser les manifestants.
Outre les réseaux sociaux, depuis 2008, le nombre de blogs d'activistes ne cesse d'augmenter,
comme le montre Alexei Rodenko, expert russe du Web, dans son récent rapport «Web russe:
espace de tensions entre la société et l'Etat».
Ainsi, le site rospil.info, fondé en 2010 par le blogueur anti-corruption Alexei Navalny,
permet à n'importe quel citoyen de relayer ses suspicions sur les attributions douteuses de
marchés publics.
Le web a "une forte influence sur les jeunes diplômés urbains, note Dominique Colas,
spécialiste de la Russie à Sciences Po. Mais le média le plus important en Russie reste la
télévision, qui laisse peu de place aux opposants".
2. Une opposition très hétérogène
Pour Tatiana Jean, experte de la Russie à l'Institut français des relations internationales
(IFRI), on peut distinguer trois grands types d'opposition au système Poutine :
L'opposition intégrée dans le système: il s'agit des partis représentés à l'Assemblée, comme le
parti communiste, le parti libéral Iabloko, le parti Russie juste, et le parti libéral-démocrate
russe.
L'opposition des professionnels: il s'agit d'hommes politiques influents comme Boris
Nemtsov, ancien ministre de Boris Eltsine, Vladimir Milov, ex-vice ministre de l'énergie, ou
encore Édouard Limonov, dirigeant du parti national-bolchevique qui a inspiré le dernier
roman d'Emmanuel Carrère.
Les agitateurs des réseaux sociaux comme le blogueur anti-Poutine Alexei Nalvany, ou le
leader du mouvement Solidarnost Ilia Iachine, qui regroupe plusieurs partis et associations de
défense des libertés et de la démocratie. Ces deux derniers ont écopé de quinze jours de prison
la semaine dernière.
3. Des revendications multiples
Aux revendications ponctuelles -un nouveau décompte des voix ou l'organisation de nouvelles
élections législatives- s'ajoutent des revendications de fond, multiples.
mettre fin à la rotation du pouvoir entre Poutine et Medvedev. Poutine a été président de la
Fédération de Russie pendant deux mandats successifs, de 2000 à 2008. Actuellement, il est
premier ministre tandis que Medvedev est Président. Normalement, la Constitution ne lui
permet pas de briguer un troisième mandat présidentiel. Sans préciser si une "pause" lui
150 permet d'enfreindre cette règle. "Poutine a annoncé, le 24 septembre, au Congrès de Russie
Unie qu'il serait candidat à la présidentielle de 2012 et que Medvedev serait premier ministre.
Cela a été annoncé de façon si grossière que, même si on s'y attendait, cela a choqué", raconte
Tatiana Jean.
Le système poutinien a montré ses limites. En arrivant au pouvoir, Poutine avait conclu un
"pacte social": redresser l'économie en échange de restrictions de libertés. Ce système, fondé
sur la rente pétrolière et gazière, ne fonctionne plus depuis la crise qui a fait exploser le cours
du pétrole. Alors que les inégalités sociales sont de plus en plus criantes, il n'y a plus aucune
raison de supporter l'autoritarisme politique de Poutine.
Faire cesser la corruption : elle existe à toutes les échelles. Ainsi, le système de rétrocommission'"Otkat" permet aux hauts fonctionnaires de prélever une commission en
attribuant un marché public à une entreprise plutôt qu'une autre. Les pots-de vin touchent
même l'Éducation nationale, pour faciliter l'entrée de certains candidats.
4. Aucun leader assez crédible face à Poutine
Malgré cette vague de contestation, Poutine a de fortes chances de remporter la prochaine
élection présidentielle: il n'existe aucun leader assez charismatique au sein de l'opposition. Le
parti communiste arrive en deuxième position des élections législatives, avec 19% des voix.
Mais "personne n'a envie de revoir le retour des communistes en Russie", juge Dominique
Colas. Poutine n'a donc pas dit son dernier mot.
Source : http://quoi.info/actualite-international/2011/12/12/russie-revolte-ephemere-ouvraie-revolution-1111956/?
Publié le 12 décembre 2011.
-La fraude aux élections russes par les chiffres :
Le blog “Siellä, täällä, kaikkialla” ["Ici, là, partout"] propose une intéressante tentative
d’analyse du trucage des élections législatives russes du 5 décembre en faveur du parti du
premier ministre, Vladimir Poutine, Russie unie. L’auteur y compare la distribution du taux
de participation par bureau de vote pour ce scrutin et pour d’autres élections un peu plus
démocratiques (à partir de chiffres puisés sur le site d’information russe Lenta.ru et du blog
spécial élections de la version russe du magazine Esquire) :
151 Sur le graphique ci-dessus, on trouve en abscisse le pourcentage de votants, et en
ordonnée le nombre de bureaux de vote pour quatre élections. De gauche à droite : les
législatives mexicaines de 2009 (courbe orange), le deuxième tour de la présidentielle
polonaise en 2010 (en gris), les législatives bulgares en 2009 (en vert) et les législatives
suédoises en 2010 (en mauve). Chaque pic reflète une tendance de participation au vote
national (respectivement autour de 40 %, 55 %, 62 % et 82 %).
Les courbes montant et descendant de part et d’autre de chaque pic reflètent les bureaux de
vote dans lesquels le taux de participation s’écarte de cette tendance générale, négativement
(en ligne montante, avec des taux de participation variant de 0 % à la tendance nationale) et
positivement (ligne descendante, taux de participation variant de la tendance nationale à 100
%).
En Russie, la courbe de la présidentielle de 2011 s’écarterait significativement de cette norme
internationale :
152 Ce graphique montre la participation par commissions électorales. Les circonscriptions ayant
enregistré un taux de participation plus fort que la moyenne apparaissent bien plus
nombreuses que celles dans lesquelles les électeurs se sont peu rendus aux urnes. On note un
pic de bureaux de vote ayant enregistré un taux de participation proche des 100 %, à droite.
Le 5 décembre, le parti Russie unie a obtenu 49,5 % des suffrages, contre 64 % il y a quatre
ans. Cette chute, malgré des fraudes massives, marque un mécontentement populaire
croissant, qui a donné lieu depuis à d’importantes manifestations, sévèrement réprimées.
Source: http://mediabenews.wordpress.com/2011/12/13/la-fraude-aux-elections-russes-parles-chiffres/
Publié le 13 décembre 2011.
-Le Canada se retire du Protocole de Kyoto
"Kyoto ne fonctionne pas", affirme le ministre de l'Environnement. Le Canada est le premier
pays à se désengager officiellement.
C'est le premier pays à se retirer formellement de l'accord. Le Canada se désengage du
Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a déclaré lundi à
Ottawa le ministre canadien de l'Environnement Peter Kent. Il a justifié cette décision par
153 l'affirmation que "Kyoto ne fonctionne pas" et par le fait que le Canada courait le risque de
devoir verser des pénalités de plusieurs milliards de dollars s'il restait signataire du Protocole.
Aux termes du protocole, le Canada s'engageait à réduire en 2012 ses émissions de GES de
6% par rapport au niveau de 1990, mais ces émissions ont au contraire augmenté.
Evoquant sa présence à la conférence sur le climat de Durban, Peter Kent a affirmé que la
plateforme préparée par celle-ci "représentait un chemin permettant d'avancer", alors qu'aux
yeux du Canada le protocole de Kyoto n'en était pas un. Il "ne couvre pas les deux plus grands
pays émetteurs, les Etats-Unis et la Chine, et donc ne peut pas fonctionner", a-t-il poursuivi.
Le protocole de Kyoto "n'est pas une voie vers une solution globale au changement
climatique, c'est plutôt un obstacle", a affirmé le ministre canadien avant de soutenir que cette
position du Canada recevait un soutien croissant, de l'Union européenne aux Etats-Unis, à
l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Russie, ainsi qu'aux pays moins développés et
au groupe de 43 petits pays insulaires.
Le retrait du Canada est "regrettable", a commenté la Chine après cette annonce.
Source: http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/le-canada-se-retire-du-protocole-dekyoto_1060859.html
Publié le 13 décembre 2011.
-Le parti d'Aung San Suu Kyi, la LND, participera aux prochaines élections
birmanes
Le parti de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie, a
été officiellement reconnu ce mardi 13 décembre 2011. Il sera donc autorisé à participer aux
prochaines élections partielles, dont la date n'a pas encore été annoncée. Ce nouveau signe
d'ouverture de la junte vers plus de réformes démocratiques marque le retour en force de la
Ligue nationale pour la démocratie et d'Aung San Suu Kyi sur la scène politique birmane.
Aung San Suu Kyi, la chef de file de l'opposition, marginalisée par des années de résidence
surveillée et cantonnée depuis sa libération en novembre 2010 à des activités humanitaires ou
associatives, va enfin pouvoir exister politiquement.
Son parti, La Ligue nationale pour la démocratie (LND) qui avait boycotté le dernier scrutin
en 2010 et avait été dissous par la junte, a d'ores et déjà annoncé la réouverture de ses 300
bureaux politiques à travers tout le pays.
Si le parti a été officiellement reconnu par le pouvoir central, on ignore encore le nom des
candidats qui se présenteront au prochain scrutin. La seule certitude est que ce sera la
première campagne électorale menée par Aung San Suu Kyi depuis les législatives de 1990.
Cette année-là, la LND avait humilié le régime militaire en remportant la grande majorité des
485 sièges en compétition. Le régime militaire n'a jamais reconnu ces résultats.
154 Les prochaines élections partielles qui doivent se tenir dans quelques mois, pourraient
permettre à la LND de reconquérir une partie des sièges au Parlement.
Source : http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20111213-ligue-nationale-democratie-legaliseeparticipera-prochaines-elections-birman
Publié le 13 décembre 2011.
-Syrie: La répression a fait plus de 5.000 morts, l'ONU mis en cause pour
son inaction
Torture, meurtres d'enfants: La sanglante répression continue de sévir en Syrie. Et depuis le
mois de mars, elle aurait fait «plus de 5.000 mors», a affirmé lundi la haut commissaire aux
droits de l'homme de l'ONU Navi Pillay, s'en prenant devant le Conseil de sécurité des
Nations unies à l'inaction de la communauté internationale.
Le Conseil de sécurité n'arrive pas à se mettre d'accord sur une résolution qui condamnerait la
répression en Syrie. Un double veto russo-chinois a torpillé le 4 octobre un projet de
résolution en ce sens. Depuis, la Russie, alliée du régime syrien, n'a pas donné de signe
d'assouplissement.
«Des informations crédibles réunies par mon personnel démontrent une tendance à l'usage
systématique et étendu de la torture lors des interrogatoires», a assuré Mme Pillay, toujours
selon des diplomates.
Citant des sources dignes de foi, Navy Pillay a indiqué que plus de 300 mineurs avaient été
tués par les forces syriennes, dont 56 pour le seul mois de novembre. Les écoles ont été
utilisées comme centres de détention.
A l'issue de l'exposé de Navi Pillay, même Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l'ONU,
s'est dit «troublé».
La position de la Russie n'a pas bougé pour autant, a résumé Vitali Tchourkine. «Ce que la
Russie a demandé est le dialogue. Malheureusement nous avons vu certains membres-clés de
la communauté internationale et du Conseil de sécurité changer de vitesse et se tourner vers le
mode "changer de régime" (en Syrie), décourageant le dialogue à l'intérieur de la Syrie et
entre la Ligue arabe et la Syrie», a-t-il poursuivi. «C'est très dangereux», a-t-il prévenu.
A l'opposé, l'ambassadeur de France à l'ONU a ouvertement mis en cause l'inaction du
Conseil de sécurité, «moralement responsable de ce qui se passe aujourd'hui en Syrie». «La
France et d'autres membres du Conseil de sécurité considèrent que le silence du Conseil est un
scandale», a-t-il poursuivi.
«Nous pensons maintenant que le Conseil de sécurité doit agir», a pour sa part côté affirmé
l'ambassadeur britannique à l'ONU Mark Lyall Grant. «Il est intolérable que le Conseil soit
condamné à demeurer silencieux», a renchéri l'ambassadeur allemand aux Nations unies Peter
Wittig,
155 «Nous estimons incroyable que le Conseil de sécurité n'ait pas parlé ces derniers mois», a
quant à elle Rosemary DiCarlo, ambassadrice adjointe des Etats-Unis à l'ONU.
Source: http://www.20minutes.fr/monde/syrie/841416-syrie-repression-fait- plus-5000-mortsonu-mis-cause-inaction
Publié le 13 décembre 2011.
-Syrie : 250 000 manifestants ont bravé le régime
Plus de 250 000 manifestants se sont rassemblés vendredi en différents lieux, dans le nordouest de la Syrie, à l'appel de militants anti-régime, selon une estimation de l'Observatoire
syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces rassemblements ont eu lieu alors que les
observateurs de la Ligue arabe sont surveillés de près par les services de sécurité syriens.
Les protestataires se sont rassemblés à l'issue de la prière hebdomadaire en 74 lieux différents
de cette province, notamment dans la ville d'Idleb, à 320 km au nord-ouest de Damas, à
Maaret al-Noman, Khan Cheikhoune et Saraqeb, selon l'OSDH., qui a fait état de la mort
vendredi de 18 civils, dont 11 dans des manifestations notamment à Deraa (sud) et à Homs où
les observateurs se trouvaient mardi et mercredi. Près de cette cité, cinq membres des forces
de sécurité ont été tués par des déserteurs à un barrage. Par ailleurs, deux civils et deux
déserteurs ont été tués dans une embuscade tendue par les forces armées près de Tal Kalakh, à
la frontière libanaise, selon la même source.
Des chars de l'armée retirés avant la visite des observateurs. A Khan Cheikhoune et Saraqeb,
les chars de l'armée syrienne avaient été retirés en prévision d'une visite des observateurs de la
Ligue arabe, chargés de surveiller la situation sur le terrain, a affirmé le président de l'OSDH,
basé en Grande-Bretagne.
L'organisation avait auparavant estimé à plus de 60 000 le nombre de protestataires
rassemblés à Douma, dans la banlieue de Damas, où les observateurs étaient également censés
se trouver. Les forces de sécurité ont fait usage de bombes à clous, de gaz lacrymogènes et de
grenades assourdissantes pour disperser les protestataires, blessant 24 d'entre eux, selon la
même source.
Les vidéos, capturées par portables et diffusées sur internet par les militants et de simples
habitants, constituent quasiment les seuls témoignages de la situation en Syrie, secouée depuis
la mi-mars par une révolte réprimée dans le sang et où les autorités limitent drastiquement
l'accès des médias étrangers. Reporters Sans Frontières a demandé aux observateurs de rendre
visite aux «nombreux professionnels de l’information détenus, et d’exiger leur libération, tout
comme celle de l’ensemble des personnes toujours incarcérées».
Dirigée par le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, la mission, chargée
de constater la situation en Syrie, est escortée dans tous ses mouvements par les forces du
régime du président Bachar al-Assad. «Les observateurs sont soumis à la fois à la pression des
autorités syriennes et aux demandes très pressantes des militants. Ils travaillent (...) dans des
conditions très difficiles», souligne Khattar Abou Diab, politologue et professeur à
l'Université Paris-Sud en France.
156 Tout en exprimant des doutes sur l'efficacité de la mission, des opposants syriens ont jugé que
la présence des experts de la Ligue arabe «assurait en quelque sorte une protection» aux
manifestants. Haytham Maleh, avocat des droits de l'Homme et membre du Conseil national
syrien (CNS), principal mouvement de l'opposition, souhaite que les observateurs s'acquittent
de leurs obligations en «restant dans les villes qu'ils visitent pour protéger les habitants»,
jugeant leur nombre insuffisant.
Source:
http://www.leparisien.fr/international/syrie-250-000-manifestants-ont-brave-leregime-30-12-2011-1789581.php
Publié le 30 décembre 2011.
-Les Égyptiens de retour aux urnes
Les Égyptiens votaient mercredi pour le second tour des élections législatives dans un tiers du
pays, après des heurts au Caire entre manifestants hostiles au pouvoir militaire et forces de
l'ordre qui ont fait 14 morts en cinq jours.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h (1h, heure de Montréal) dans neuf provinces, dont Gizeh
(qui englobe une grande partie de l'ouest du Caire), Suez (nord-est) et Assouan (sud), avec
une participation apparemment en recul, selon des journalistes de l'AFP et les médias d'État.
Lors du premier tour il y a une semaine, le taux de participation avait atteint 67%, selon la
commission électorale.
Mercredi et jeudi, les électeurs doivent désigner les députés de 59 circonscriptions où un
second tour a lieu au scrutin uninominal, ainsi que dans trois provinces où le scrutin
proportionnel a été reporté d'une semaine sur décision judiciaire.
Ce second tour opposait essentiellement Frères musulmans et salafistes fondamentalistes,
vainqueurs de la première phase dans un tiers du pays, dont Le Caire et Alexandrie, lors
duquel ils avaient remporté respectivement 36% et et 24% des voix, et l'ensemble des
islamistes 65%.
Les islamistes ont revendiqué au moins 70% des voix dans cette deuxième partie du pays.
Parmi les candidats encore en lice, 49 appartenaient aux Frères musulmans, 36 aux salafistes,
33 autres étant indépendants, libéraux ou autres.
Afin de rassurer l'opinion et la communauté internationale, un porte-parole du principal parti
salafiste, Al-Nour, Yousri Hammad, a affirmé dans une interview sans précédent à la radio
militaire israélienne que sa formation respecterait l'accord de paix conclu avec l'État hébreu
en 1979.
«Nous ne sommes pas contre l'accord, nous disons que l'Égypte est liée à ces accords signés
par les précédents gouvernements et s'il y a des clauses que le peuple d'Égypte veut modifier
dans ces accords, cela doit se faire à la table des négociations», a-t-il déclaré, faisant écho à
des prises de position similaires des Frères musulmans.
157 Ces élections législatives, les premières depuis la chute du président Hosni Moubarak en
février, ont débuté le 28 novembre et doivent s'achever en janvier par le dernier tiers du pays
afin de pourvoir 498 sièges.
La procédure se répètera ensuite pour l'élection de la Choura (Chambre haute consultative),
jusqu'en mars, avant une élection présidentielle d'ici fin juin.
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige l'Égypte depuis le départ de M.
Moubarak, argue de ce calendrier pour prouver sa volonté de laisser la place à un pouvoir
civil en 2012.
Mais ses opposants estiment que les attributions encore floues du futur Parlement permettront
à l'armée de garder de fait les leviers de commande.
Le pouvoir militaire était en outre embarrassé par les accusations de brutalité envers les
manifestants, en particulier pour l'usage «disproportionné» de la force et le traitement des
femmes.
«L'Égypte n'acceptera aucune ingérence dans ses affaires internes», a déclaré le ministre des
Affaires étrangères, Mohammed Amr, en réponse à la vague de critiques internationales.
Les heurts dans le centre du Caire ont fait 14 morts en cinq jours, selon le ministère de la
Santé, en grande majorité tombés sous les balles.
Ils avaient éclaté le 16 décembre entre les forces de l'ordre et des manifestants qui campaient
depuis fin novembre devant le siège du gouvernement pour protester contre la nomination par
l'armée comme premier ministre de Kamal el-Ganzouri, qui avait déjà occupé ce poste sous
Hosni Moubarak.
Ces violences sont les plus graves depuis des affrontements similaires qui avaient fait au
moins 42 morts, principalement au Caire, quelques jours avant le début des législatives.
Source:
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/legypte-apres-moubarak/
201112/21/01-4479867-les-egyptiens-de-retour-aux-urnes.php
Publié le 21 décembre 2011.
-Kim Jong-un, dictateur sous surveillance
Plus rien ne sera jamais comme avant en Corée du Nord. La disparition de Kim Jong-il sonne
le glas d'un pouvoir absolu concentré entre les mains d'un seul homme.
Publiquement, le passage de témoin symbolique a bien eu lieu sous les arcs du mausolée
dynastique à Kumsusan, épicentre du culte des Kim, dans les environs de Pyongyang. Le
«grand successeur» Kim Jong-un est venu le premier s'incliner devant la dépouille de son
père, sous les caméras de la télévision d'État. Visage tiré, veste col Mao sombre, coupe de
158 cheveux forçant la ressemblance avec son grand-père Kim Il-sung, l'héritier à la silhouette
déjà arrondie s'est recueilli gravement face au cadavre posé sur une mer de Kim Jongilia, ce
bégonia rouge créé en son honneur.
Le jeune général quatre étoiles, âgé de moins de 30 ans, est bien le nouveau leader du
royaume ermite, mais il risque d'être un tyran ligoté. Dans son dos, la vieille garde des
généraux, bardés de médailles, couve le jeune homme du regard.
Un oncle dans l'ombre
L'armée, forte de 1,2 million d'hommes, s'est ralliée à l'héritier, mais a obtenu de jouer un
rôle-clé au sommet du pouvoir. Avant même l'annonce du décès, Kim Jong-un a donné son
premier ordre aux militaires en les plaçant en alerte dans leurs casernes, selon une source
gouvernementale sud-coréenne. «L'armée a fait serment d'allégeance», confirme une source à
Pékin au fait des arcannes de Pyongyang. Mais le nouveau dictateur aura fort à faire pour
démontrer qu'il mérite ses galons face aux vétérans de la guerre de Corée et aux derniers
compagnons de route de son grand-père. «Il aura besoin de s'appuyer sur des anciens
puissants», affirme John Delury, de l'université Yonsei.
Il compte sur le cercle familial le plus proche, Kim Kyong-hui, la petite sœur du défunt, et
surtout son mari Chang Song-taek, 65 ans «qui est de facto le numéro un du régime», avance
Paik Wooyeal, de l'université Sungkyunkwan. Le «royaume ermite» est désormais conduit par
un «gouvernement collégial» comprenant ce triumvirat et les plus hauts généraux, affirme la
source de Pékin. Une révolution silencieuse pour ce régime bâti en 1948 autour du rôle central
d'un leader tout- puissant et omniscient. Du coup, le risque de querelles de factions - que
l'autorité de Kim Jong-il avait jusqu'ici su étouffer - plane à nouveau sur Pyongyang.
L'urgence est d'établir fermement Kim Jong-un, nouveau visage de la dictature, aux yeux de la
population qui ne connaissait pas son existence jusqu'en 2010. La propagande a préparé le
terrain à l'avènement d'un mystérieux «jeune capitaine» marchant sur les «traces» de ses
glorieux aînés, comme le raconte une chanson apprise par les écoliers. Depuis lundi, Jong-un
est devenu «l'inébranlable pilier spirituel et idéologique de notre peuple». Mais le pouvoir sait
qu'il en faudra plus pour convaincre une population harassée par les privations et qui a appris
à ne compter que sur elle-même pour survivre.
Fermeture de la frontière chinoise
Certes, la mort du «soleil de l'humanité» laisse les 23 millions de Nord-Coréens sous le choc
et a déclenché des scènes de lamentations spectaculaires, opportunément mise en scène par la
propagande. «Immédiatement après l'annonce j'ai vu des femmes s'effondrer en sanglots dans
les magasins», raconte Rafael Wober, le correspondant d'AP, rare journaliste occidental à
Pyongyang. Plus de cinq millions de sujets sont déjà venus rendre hommage au leader défunt,
affirment les autorités.
Mais cette tristesse, particulièrement forte dans la capitale, ville des privilégiés, ne suffit pas à
offrir un blanc-seing à l'héritier inexpérimenté. «En province, l'émotion est moins visible. Les
gens sont surtout anxieux, car ils ne savent pas ce qui les attend», révèle Kim Seung-eun,
pasteur sud-coréen qui a récolté des témoignages auprès de sources clandestines en Corée du
Nord, grâce aux téléphones portables chinois émettant au-delà de la frontière.
Les cadres s'interrogent sur les capacités du jeune leader. «Sera-t-il capable de nous diriger?»,
se demande même un responsable de district, dans la région de la rivière Tumen, selon le
témoignage d'une femme recueilli lors d'un appel clandestin - passible de mort. Certains vont
159 plus loin et raillent les promesses du régime de bâtir une «nation puissante et prospère» en
2012.
«Si c'était vrai, alors comment se fait-il que tout le monde cherche à s'enfuir d'ici?», lâche une
femme, lors d'un autre appel clandestin entendu par «Le Figaro». Depuis une décennie, les
défections via la Chine se multiplient. Signe de la nervosité des autorités, la frontière chinoise
a été brutalement fermée lundi et la sécurité renforcée dans toutes les villes du pays.
Source : http://www.lefigaro.fr/international/
kim-jong-un-dictateur-sous- surveillance.php
2011/12/21/01003-20111221ARTFIG00487-
Publié le 21 décembre 2011.
-Le Nigeria face au spectre d'une guerre de religion
Des blessés meurent encore au Nigeria après le triple attentat perpétré le jour de Noël contre
des chrétiens à la sortie d'églises. Avant même que soit connu le bilan définitif de la tuerie,
des dérapages menacent. L'attentat a été revendiqué par un porte-parole du groupe islamiste
Boko Haram, alourdissant le risque de voir le cycle des représailles reprendre entre
communautés religieuses dans un pays de 160 millions d'habitants où la mixité est la règle même si le Sud est en majorité chrétien et le Nord à forte dominante musulmane.
Mardi 27 décembre, un nouvel attentat a visé une école dans le sud du pays, dans le quartier
hausa (nordiste, musulman) de Sapele, petite ville du delta du Niger. Ce n'était qu'une bombe
artisanale mal conçue, mais son objectif était de détruire bien plus que des corps. Jetée en
pleine heure d'étude, elle a blessé six enfants, âgés de cinq à huit ans, et un adulte.
S'agissait-il d'un acte de vengeance ou bien d'une nouvelle tentative d'enclencher des
violences entre communautés ? Au Nigeria, les violences interconfessionnelles ont fait des
milliers de morts. "Nous avons peur que la situation dégénère en guerre de religion et que le
Nigeria ne survive pas en tant qu'entité unie", s'est inquiété Saidu Dogo, secrétaire pour la
partie nord du pays de l'Association des chrétiens du Nigeria (CAN).
Le président de la CAN, le révérend Ayo Oritsejafor, a averti, mercredi soir, avant un
entretien avec le chef de l'Etat nigérian, Goodluck Jonathan, que "la communauté chrétienne
au niveau national n'aura pas d'autre choix que de répondre de façon appropriée s'il y a
d'autres attaques contre nos membres, nos églises et nos biens."
C'est sans doute l'effet recherché par les auteurs de l'attentat : mélanger les responsabilités,
alimenter les haines entre les populations. Ces derniers mois, des affrontements meurtriers ont
eu lieu, mais ils mettaient aux prises essentiellement Boko Haram et les membres des organes
de sécurité (une force conjointe police-armée et services secrets).
L'un des trois attentats de Noël a eu lieu à Damaturu, au nord-est du pays, où faisaient rage,
depuis plusieurs jours, des combats de rues entre insurgés islamistes et forces
160 gouvernementales, qui avaient bouclé des quartiers entiers avant d'y déployer des blindés. Il y
a eu à Damaturu, selon le chef d'état-major de l'armée nigériane, le lieutenant général
Azubuike Ihejirika, "plus de cinquante" membres de Boko Haram tués en début de semaine.
En novembre, les hommes de Boko Haram avaient déjà lancé une série d'attaques dans cette
ville, s'en prenant à des églises, des postes de police et même, dans certains cas, à des passants
sortant des mosquées. On avait compté environ 150 morts. Un porte-parole du groupe, Abou
Qaqa, promettait alors de "continuer à attaquer les formations du gouvernement fédéral
jusqu'à ce que les forces de sécurité arrêtent de persécuter nos membres et les citoyens
vulnérables".
Les forces de l'ordre ont la main lourde. Après l'explosion d'une bombe sur un marché de
Maiduguri (capitale de l'Etat de Borno, nord-est du pays), en juillet, blessant trois soldats,
Amnesty International avait recueilli des informations permettant d'établir qu'en représailles
"la force conjointe nigériane a riposté en tirant et en tuant un certain nombre de personnes,
apparemment au hasard, avant de mettre le feu au marché". Au total, 23 personnes sans lien
avec l'attentat ont été tuées.
Courant décembre, les violences s'intensifient et les foyers se multiplient, comme si Boko
Haram pariait sur un embrasement. On compte onze morts à Maiduguri. A Potiskum, dans la
même région, des inconnus incendient des dizaines de magasins appartenant à des chrétiens.
Dans le nord du Nigeria, les membres des différentes confessions vivent désormais dans des
quartiers séparés, et se sont organisés en milices. Les représailles peuvent être plus
meurtrières que les actes qui les ont déclenchées. Souvent, ce sont les responsables religieux
qui calment les esprits, tandis que des responsables politiques tentent d'instrumentaliser la
violence pour leur compte.
Y a-t-il une tentation chez les responsables politiques du Nord, de plus en plus marginalisés et
auxquels échappent le pouvoir et ses ressources, de parier sur le chaos ? Richard Oguche, le
porte-parole de la police dans l'Etat de Niger, proche d'Abuja, où a eu lieu l'attentat le plus
meurtrier visant l'église catholique Sainte-Thérèse, l'affirme : "Nous cherchons (les
responsables de l'attentat) au-delà de Boko Haram, car il y a d'autres personnes qui s'efforcent
de déstabiliser le gouvernement et qui, pour y parvenir, font des choses sous ce nom."
Un sénateur de l'Etat de Borno, Mohammed Ali Nduma, accusé d'être l'un des cerveaux du
groupe, a été arrêté en novembre par les services secrets.
Depuis l'an 2000, dans la foulée du retour à la démocratie, les Etats du Nord voyaient
s'instaurer la charia. Des troubles religieux éclataient alors, provoquant des milliers de morts,
"la pire effusion de sang jamais survenue depuis la guerre civile (1967-1970)", déclarait le
président de l'époque, Olusegun Obasanjo. Chrétiens et musulmans s'affrontaient aussi
pendant les périodes électorales, signe que les violences étaient en partie manipulées.
Dans une mosquée de Maiduguri, en 2002, un groupe de fidèles réuni autour d'un prêcheur,
Mohammed Yusuf, forme alors le Jama'atu Ahlu Sunna Lidda'awati Wal Jihad ("Peuple
engagé dans la propagation de l'enseignement du Prophète et du jihad"), connu aussi sous le
nom de Boko Haram ("L'enseignement occidental est impur"). Certains de ses membres
avaient fait partie des "talibans nigérians", un groupe resté marginal, et du reste sans contact
avec l'Afghanistan, créé sur les bases d'un mouvement islamiste apparu deux décennies plus
tôt à Kano, le Maitatsine.
161 Sous le commandement de Mohammed Yusuf, Boko Haram prend de l'ampleur, lance des
attaques pour se financer et s'armer. En 2009, ils sont à la tête d'une petite insurrection dans la
région de Maiduguri. La réplique des forces de sécurité est sévère. Sept cents à huit cents
morts, de nombreuses exécutions de prisonniers, dont Mohammed Yusuf et deux de ses
commandants.
Les survivants se replient vers les pays voisins, notamment le Tchad et le Niger. Avant de
revenir en force. En 2010, Boko Haram reprend ses activités au Nigeria. Attaques de banques,
de postes de polices. Mais aussi, désormais, attentats à la voiture piégée ou attentats suicides.
Au cours de l'année 2011, un climat insurrectionnel permanent s'installe dans les Etats du
nord du pays. Dans l'intervalle, Boko Haram s'est sans doute scindé en plusieurs branches (de
trois à cinq). L'un de ses principaux responsables est l'ex-numéro deux du mouvement, l'imam
Abubakar Shekau. Un autre responsable, Alhadji Mamman Nur, est soupçonné d'avoir établi
des relations avec le groupe Al-Chabab (la jeunesse), qui mène une insurrection islamiste en
Somalie et revendique des liens avec Al-Qaida, avant de revenir au Nigeria où il serait le
cerveau de l'attentat contre le siège des Nations unies, à Abuja, en août (24 morts).
Boko Haram semble aussi avoir tissé des liens avec les katiba (brigades) d'Al-Qaida au
Maghreb islamique (AQMI), qui évoluent autour du Sahara. Deux sources différentes qui ont
été en contact direct avec l'une des katiba les plus radicales, celle d'Abou Zeid, affirment que
des combattants nigérians faisaient partie du groupe présent dans le nord du Mali.
Source: http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/12/29/le-nigeria-face-au-spectre-d-uneguerre-de-religion_1623966_3212.html#ens_id=1599662&
Publié le 30 décembre 2011.
-Le gouvernement espagnol annonce de nouvelles mesures de rigueur
Le nouveau gouvernement espagnol de droite a annoncé, vendredi 30 décembre, ses
premières mesures d'austérité, dont le gel des salaires des fonctionnaires, déjà dénoncé par les
syndicats, alors que sa priorité est d'assainir les comptes d'un pays englué dans la crise. "Un
décret-loi de mesures d'urgence", selon les mots du premier ministre, Mariano Rajoy, a été
adopté en conseil des ministres, un mois après la large victoire de la droite aux élections
législatives, mettant fin à plus de sept ans de socialisme. Les mesures annoncées permettront
d'économiser 8,9 milliards d'euros pour faire face à un déficit public finalement plus élevé que
prévu. La porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a révélé que le déficit
en 2011 approcherait les 8 % du PIB, contre 6 % prévus.
Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, avait déjà annoncé une coupe budgétaire de 16,5
milliards d'euros en 2012 "pour l'ensemble des administrations publiques", afin de ramener le
déficit public à 4,4% du PIB en 2012. Mais si le déficit en 2011 atteignait 7 % et non les 6 %
visés, avait-il indiqué, il faudrait compter "dix milliards supplémentaires" d'économies, et
ainsi de suite pour chaque point supplémentaire de déficit.
162 Avec le nouveau pronostic du gouvernement, chiffrant le déficit autour de 8 % du PIB en
2011, le tour de vis budgétaire pourrait donc porter sur près de 40 milliards d'économies en
2012.
Les Espagnols vivent déjà au rythme des cures d'austérité depuis bientôt deux ans : après un
premier programme d'économies de 50 milliards d'euros dévoilé en janvier 2010, une
nouvelle coupe de 15 milliards avait suivi.
L'enjeu est de rassurer les marchés financiers, inquiets de la santé financière de l'Espagne,
qu'ils ont chahutée à plusieurs reprises ces derniers mois, en lui imposant notamment des
coûts d'emprunt très élevés.
Les salaires des fonctionnaires espagnols seront à nouveau gelés en 2012, a annoncé vendredi
la porte-parole du gouvernement, Mme Santamaria, dans le cadre de vastes mesures d'austérité
visant à réduire le profond déficit public.
Les salaires des fonctionnaires avait subi une baisse de 5 % en mai 2010, ordonnée par
l'ancien gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, avant d'être gelés en 2011.
Le gouvernement a également ordonné vendredi le non-remplacement des fonctionnaires, sauf
dans les secteurs de la santé, de l'éducation, chez les forces de l'ordre ainsi que chez les
inspecteurs des impôts, où un poste sera pourvu pour dix départs.
La porte-parole a souligné cette dernière exception, visant selon elle à "lutter contre la
fraude".
C'est "une nouvelle attaque contre les conditions de travail des employés publics", avait réagi
dans la matinée le Centre syndical indépendant des fonctionnaires, majoritaire dans les
administrations, après avoir été informé par le gouvernement.
Le syndicat UGT a, lui, dénoncé "un attentat contre la qualité des services publics et contre
les droits de l'ensemble des citoyens", estimant qu'"une fois encore, les employés publics sont
la tête de Turc pour pallier les comptes déficitaires de l'Etat".
Source:
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/12/30/le-gouvernementespagnol-annonce-de-nouvelles-mesures-de-rigueur_1624481_1581613.html#xtor=RSS-3208
Publié le 30 décembre 2011.
163 Thème 6
NTIC
(Amélie Sudrot)
Focus: Quels projets pour Cap Digital ?
Mardi 6 décembre se sont déroulées les Rencontres Cap Digital au 104, réunissant plus de 700
professionnels. Le pôle de compétitivité majeur d’Ile de France en termes de numérique a pu
dresser un bilan de son activité auprès des entreprises qu’il accompagne et a surtout évoqué
les futurs projets.
Il y a également été organisé pour la première fois le Personal Democracy Forum par Cap
Digital et le Club Jade concernant l’impact des nouvelles technologies en politique. Nous
allons revenir sur les grandes lignes de ce Forum.
Il avait pour thèmes principaux : data campaign, data journalisme, démocratie en ligne, open
government et open data ; Les différents intervenants se sont notamment interrogé sur la
question de l’empowerment soit la « capacitation » des citoyens permise grâce à l’ouverture
des données publiques. Aboutira-t-on un jour à une co-production citoyenne ?
Parmi les intervenants, nous avons pu noter la présence de Séverin Naudet (Etalab), Anthéa
Watson (campagne Obama 2008), des personnalités politiques comme Christian Paul (député
PS), Laure de la Raudière (députée UMP), des journalistes : Francis Pisani du Monde, Benoît
Thieulin de la Netscouade…
La journée démarre par un keynote de Kevin Hauswirth, le « Chicago’s Director of Social
Media » démontre la forte avance des Etats-Unis dans le domaine de l’open data. 2 Pour lui les
performances des écoles publiques ou les rencontres des lobbyistes apportent beaucoup aux
2
Son power point posté le 08/12/2011 : http://www.slideshare.net/kevinhauswirth/chicago‐social‐tech‐open‐
data 164 citoyens mais également aux organisations non gouvernementales sollicitées pour identifier
les données les plus susceptibles de pousser au changement.
La première table ronde avait pour sujet « Le web dans la révolution démocratique ». Nicolas
Hernandez utilise l’exemple de la Tunisie « Les technologies utilisées par les opposants au
régime avaient la double propriété de les encadrer par des contraintes communes matérielles
(par exemple, l’accès aux machines) et syntaxiques (les usages de l’Internet se structurant
autour d’une grammaire bien précise) et de libérer leur parole, et ce à un point tel que le
régime est finalement tombé. Comme beaucoup de technologies avant lui, le web discipline et
stimule les libertés des individus ».
Avec l’idée de conscience collective se pose une question majeure : comment mettre en place
des processus de décision collective à la fois efficaces et respectueux de ces nouvelles libertés
acquises ? Comment le web nous pousse t’il à repenser la place de l’individu dans le
collectif ?
Pierre Guillou note la présence forte des parlementaires américains sur les réseaux sociaux
contrairement aux homologues français. Les Etats-Unis représentent selon lui un pays très
avancé dans la mise en place de « nouveaux processus démocratiques ». « La véritable raison
pour laquelle les députés doivent être actifs sur Facebook et Twitter, finit-il par lancer en
dépassant une double égalité ‘connecté = moderne/non-connecté = has been’ un peu stérile,
c’est parce que c’est là où l’on trouve les citoyens! »
Frédéric Neau, militant écologiste, pense que c’est encore la télévision qui fixe les rendezvous importants. Si le web est un instrument stratégique fort et permet de faire vivre les
débats entre les citoyens eux-mêmes, il ne se construit pas contre la télévision.
« La révolution Open Data » est présentée dans la seconde table ronde. Le 5 décembre est mis
en ligne le site des données publiques nationales : data.gouv.fr. Romain Lacomb, membre de
la mission Etalab 3 explique que ces données proviennent de nombreux ministères et
institutions publiques. Il s’agit pour démarrer de mettre en ligne les données les plus
facilement accessibles pour les ministères qui les produisent et les envoient vers le site. Cette
3
Etalab coordonne l’action des administrations de l'Etat et apporte son appui à ses établissements publics
administratifs pour faciliter la réutilisation la plus large possible de leurs informations publiques. Placé sous
l’autorité du Premier ministre et rattaché au Secrétaire général du Gouvernement, Etalab est dirigé par Séverin
Naudet. http://www.data.gouv.fr/A-propos 165 méthode s’appelle le « low hanging fruit ». « En effet, un grand nombre de jeux de données
mis à disposition était déjà disponible, mais de manière moins évidente, et à l’issue de
procédures plus complexes qu’un simple téléchargement sur un site-bibliothèque. » Si nous
sommes encore loin de l’importance accordée par Barack Obama sur l’ouverture de données,
le site travaille en ce sens.
Agnès Molinié-Verdier de la Fondation iFRAP (think tank de la société civile) pense que tout
ce qui peut servir à l’évaluation des politiques publiques devrait pouvoir être consultable
gratuitement. Le chemin parcouru par la France est important, il existe neuf plateformes de
mise à disposition des données publiques, soit neuf de plus qu’il y a deux ans. Pourtant l’open
data n’est que le prélude à une future co-production citoyenne qui correspondrait à une
nouvelle démocratie plus efficace. Enfin, François Bancilhon (Data Publica, plateforme de
vente de jeux de données) montre que si le marché de l’open data n’est pas vraiment
développé du fait de la gratuité des données publiques, le marché de la donnée vaut environ 2
milliards d’euros, alors que 60% de ces données ont une origine publique. A quand des
applications mélangeant données et réseaux sociaux ?
Carte des initiatives open data en France en février 2011 4 :
4
http://www.jbonnel.com/article‐open‐data‐definition‐etat‐des‐lieux‐et‐perspectives‐76109083.html 166 La dernière table ronde « Data politics » met en avant le danger de donner un total et libre
accès aux données publiques. Celles-ci pouvant être utilisées « à des fins stratégiques,
politiques, mensongères ». Nicolas Kayser-Bril utilise notamment l’exemple de l’exploitation,
à des fins de communication et non plus de réfléxion, de chiffres tels que le nombre de
ressortissants roumains, le nombre de femmes portant le niqab.
Caroline Goulard pose une question essentielle : l’ouverture des données publiques suffit elle
à la transparence ?
Enfin la visualisation de données (data visualisation) doit elle aussi être prise avec attention,
elle présente un angle et ne prétend pas être totalement objective mais cela peut prêter à
confusion. Comment vérifier des données présentées visuellement ?
Exemple d’une visualisation interactive des données réalisées par la société dataveyes 5 :
Tableau du programme :
Salle 400
Atelier 4
PLENIERE CAP DIGITAL
Personal
Forum
Nef curial
Democracy
9h30 - 12h40
9h30 - 12h30
• Ouverture par Khalil
par
JeanRouhana, directeur de la Introduction
Direction
“Contenu Baptiste Soufron et Mehdi
Benchoufi, respectivement
5
http://dataveyes.com/ 167 numérique
et
systèmes
cognitifs” au sein de la DG
société de l’information et
des médias à la Commission
Européenne
Directeur de Think Digital et
Président du Club Jade
9h40 : Keynote de Francisco
Polo, Directeur Espagne de
change.org
• One Minute Madness
nouveaux adhérents
9h50 : Keynote de Kevin
Hauswirth
• Keynote de Georges
Nahon, vice-président US 10h10 : Table Ronde - Le
d’Orange et directeur de web dans la révolution
l’Orange Labs de San démocratique animée par
Francisco.
Eric Legale : Christian
Delom (Primagora), Pierre
• One Minute Madness Guillou (Elus 2.0), Nicolas
Hernandez, Frédéric Neau
nouveaux adhérents
(EELV)
Retour sur les services de
11h : Pause
Cap Digital 11h - 11h45
• Cap Digital et ses adhérents
dresseront le bilan des 3
dernières années d’action du
pôle
au
travers
de
témoignages :
11h10 : Table Ronde - La
révolution
Open
Data
animée par Alban Martin
(Social Media Club) :
François Bancilhon (Data
Publica),
Claire
Gallon
(Libertic),
Romain
Lacombe
Baptiste
Benezet
Fabernovel - Le projet Encre (Etalab), Agnès Verdier- Cédric Guiard - ADN Molinié (Ifrap),
- Pierre Dubuc - Simple IT
- Fabienne Gandon - 11h55 : Table Ronde - Data
politics
animée
par
Pertimm
- Maud Beau - UFO avec le Clémence Pène : Caroline
Goulard
(Data
Veyes),
projet Villes sans limite
Nicolas
Kayser
Bril
• One Minute Madness (journalism++) , Alexandre
Léchenet (Le Monde)
partenaires
Ambition Cap 2017 11h50 - Organisé par Cap Digital et
le Club Jade
12h40
•
Introduction
d’Henri >Entrée libre sur inscription
Verdier, président de Cap
Digital
•Lancement du projet AACC
Start Up Project par Nathalie
Rastoin• Présentation des
points saillants du plan
168 stratégique Cap 2017 par les
membres du Bureau Exécutif
de Cap Digital.
• Conclusion par Patrick
Cocquet, délégué général de
Cap Digital
>Entrée libre sur inscription
ASSEMBLEE GENERALE
DE CAP DIGITAL
12h40 - 13h30
> Réservée aux adhérents
EXPOSITION
12h40 - 16h
• Café des projets
• European Projects Desk
• Comptoir des services aux
adhérents
• Comptoir Futur en Seine
• Annuaire des projets R&D
•
Exposition
et
démonstrations de projets
labellisés par Cap Digital
• Espace partenaires
CONFERENCE
LES PME PARLENT AUX
PERSONAL DEMOCRACY GRANDS COMPTES
FORUM FRANCE
14h30 17h30
14h30 - 19h30
Une trentaine d’entreprises
• 14h30 : Quel numérique sélectionnées par Cap Digital
en
quelques
en France après 2012 exposeront
animée par Jérôme Clauzure minutes leur activité devant
(Avenir
Numérique)
: des directeurs de l’innovation
directeurs
des
Christian Paul (PS), Laure de et/ou
partenariats
des
grands
la Raudière (UMP)
comptes membres du pôle.
• 15h : Discussion - Les
campagnes en ligne en 2012 > Réservé aux participants
animée par Julien Dreher (La ayant souscrit à l’offre
Netscouade) : Julien Bayou
(EELV),
Manuel
Diaz
(Emakina), Vincent Feltesse
Publicité interactive 18h(PS), Emile Josselin (PS)
18h30
• 15h45 : Discussion L’état
de
l’open Engagements-cadre
des
government en France professionnels sur la TV
animée par Benjamin Ooghe
169 (Regards citoyens) : Frank connectée issus des groupes
Riester (UMP), Fleur Pellerin de réflexion du Think
Digital. Avec le soutien des
(PS)
fédérations professionnelles
• 16h15 : Discussion, avec le AFDESI, APFP, ARPP,
Festival,
Fevad,
soutien de l’AFNIC - Cristal
Quelle gouvernance de FICAM, Forum TV Mobile,
l’Internet
après
les GESTE, HD Forum, IAB
SNPTV,
UDA,
révolution arabes animée France,
Téléchargez
par Jean-Baptiste Soufon: UDECAM.
Bernard Benhamou (DUI), l’invitation.
>Entrée libre sur inscription
Stéphane Bortzmeyer
16h45 : Pause
•17h : Demo session : Data Tuesday
Challenging people for
social business, Christian 18h30 - 19h30
Vanizette et Leila Hoballah
(Make Sense)
Les données sont une
tendance lourde de la
• 17h20 : Demo session : décennie 2010, regroupant
The voting information les problématiques de Big
project,
Political
data Data, de DataViz et d’Open
integration
and
the Data.
changing
technological
landscape, Anthea Watson
Les trois startups Data
Publica, CaptainDash et
17h55 : Pause
MFG Labs sont à l’initiative
des Data Tuesday
• 18h10 : Keynote : 2012,
point
d’orgue
d’une >Entrée libre sur inscription
décennie d’innovations web
politique, Benoit Thieulin
(La Netscouade)
• 18h30 : Keynote : Dix
points à retenir pour la
campagne de 2012, Nicolas
Vanbremeersch (Spintank)
• 18h50 : Keynote : Politics
and
Dataviz,
Guilhem
Fouetilhou (Linkfluence)
• 19h10 : Clôture par
Séverin Naudet (Etalab)
Organisé par Cap Digital et
170 le Club Jade
>Entrée libre sur inscription
Les projets
Cap Digital annonce un partenariat avec le Founder Institute, un des leaders des incubateurs
mondiaux. L’objectif est de permettre la promotion des startups en Ile-de-France. En effet le
Founder Institute a permis la création de plus de 400 startups. Elle met en contact les porteurs
de projets avec des créateurs d’entreprises expérimentés (aussi français qu’américains) au
cours d’un programme de formation d’une durée de 4 mois.
De plus, l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication) annonce le
lancement de l’AACC Startup Project en collaboration avec Cap Digital. L’objectif est
d’aider les startups à accéder aux marchés de la communication. Les PME peuvent ainsi
s’appuyer sur les compétences et l’expérience d’agences de communication reconnues. Un
premier appel à candidature a été lancé, le formulaire est accessible sur le blog de l’AACC
jusqu’au 21 janvier 2012.
Pour clôturer le Personal Democracy Forum, Séverin Naudet, directeur d’Etalab (portail
unique des données
publiques
qui
favorise
la
réutilisation
données
par
des
des
publiques
acteurs
privés) a annoncé le
lancement en début
d’année
2012
de
« Data
Connexions »
en
partenariat avec Cap
Digital et l’INRIA : programme d’encouragement à la valorisation des données publiques.
Cap Digital et l’IGN ont présenté en avant-première la carte des PME innovantes du
numérique en Ile-de-France qui regroupe plus de 1 700 entreprises, accessibles sur
171 http://francenumerique.ign.fr. Cette initiative a été réalisée en partenariat avec Capital Games,
la Ficam, le Pôle Image Nord Parisien, Silicon Sentier et Systematic.
Prochain rendez-vous important de Cap digital :
-18 janvier : réunion d’information dans les locaux à propos du partenariat avec Founder
Institute
Cap des 71 pôles de compétitivité en France 6 :
Nombre de clusters par pays 7
Allemagne
Autriche
Nombre de clusters
102 réseaux de compétence
4 BioRegio et 3 BioProfile
23 InnoRegio
16 clusters à visée internationale
6
« Recherche et enseignement supérieur, recherche industrielle » Enregistré à la Présidence de l'Assemblée
nationale le 14 octobre 2009, http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2010/a1969-txi.asp 7
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RPVE_503_0107, chiffres 2011 172 Belgique
Danemark
Espagne
Finlande
France
Grèce
Irlande
Italie
Luxembourg
Pays-Bas
Portugal
Royaume-Uni
Suède
12 clusters flamands
3 pôles stratégiques bruxellois
14 clusters wallons
6 pôles de compétitivité wallons
13 clusters régionaux
16 clusters industriels nationaux
142 systèmes productifs locaux
9 clusters nationaux
71 pôles de compétitivité
144 systèmes productifs locaux
23 clusters nationaux
3 clusters nationaux
199 districts industriels
5 clusters nationaux
12 clusters de grande dimension
33 clusters régionaux dans des secteurs clé
154 clusters régionaux
38 clusters
Mots-clé :
-incubateur : Lieu d’accueil et d’accompagnement de porteurs de projets de création
d’entreprises innovantes ; il offre à ces derniers un appui en matière de formation, de conseil
et de financement et les héberge jusqu’à ce qu’ils trouvent leur place dans une pépinière
d’entreprises ou des locaux industriels.
Source : http://definition.actufinance.fr/incubateur-428/
-Cluster : écosystèmes qui réunissent entreprises, chercheurs et investisseurs publics ou
privés. Parmi eux, certains on reçu un label officiel par l’Etat : les grappes d’entreprises
regroupant surtout des PME-TPE et les pôles de compétitivité à plus fortes ambitions comme
Cap Digital et Systematic en Ile-de-France.
Source : « Les réseaux numériques français gagnent en réputation » article Le Parisien
Economie
Publié le 05/12/2011
-Data visualisation : ce domaine pluri-disciplinaire, tire parti de la conjonction des meilleures
pratiques du design, des interfaces utilisateurs, de l’information, de la communication visuelle
et du journalisme de données. Branchement d’une base de données à une interface graphique
dans le but d’en faciliter l’exploration et la compréhension. Autrefois statique, l’interactivité
la rend aujourd’hui encore plus efficace (car tout le monde sait bien que l'on retient mieux les
nombres quand on peut jouer avec).
Source : http://www.richanalysis.net/design-quest-ce-que-le-data-visualisation (publié le
15/11/2010); http://dataveyes.com/
173 -Open data : L'Open Data désigne le mouvement visant à rendre accessible à tous via le web
les données publiques non nominatives ne relevant ni de la vie privée et ni la sécurité
collectées par les organismes public
Source : http://www.jbonnel.com/article-open-data-definition-etat-des-lieux-et-perspectives76109083.html
Publié le 09/06/2011
- Cap Digital signe un accord de partenariat avec le Founder Institute
France
Cap Digital, pôle de compétitivité de la filière des contenus et services numériques, annonce
un partenariat avec le Founder Institute, un des leaders des incubateurs mondiaux.
Cap Digital regroupe plus de 700 adhérents qui œuvrent à faire de la Région Île-de-France
l’une des références mondiales du numérique, tant d’un point de vue industriel que
stratégique.
Tandis que fondé il y a maintenant 3 ans, le Founder Institute a déjà permis la création de plus
de 400 Startups, le positionnant comme un des leaders des incubateurs mondiaux. Le founder
Institute met en contact direct les porteurs de projets avec des créateurs d’entreprises
expérimentés (français et américains) au cours d’un programme de formation et de mentoring
unique et intensif de 4 mois.
Il était donc normal que Philippe Herbert, Banexi Ventures Partners, membre de Cap Digital,
et Alain Baritault, Directeur du Founder Institute France annoncent un partenariat permettant
la promotion des startups en Île-de-France.
D’ailleurs, une réunion d’information à ce sujet aura lieu dans les locaux de Cap Digital le 18
janvier.De plus, l’Association des Agences- Conseils en Communication (AACC), annonce le
lancement de l’AACC Startup Project en collaboration avec Cap Digital.
Il s’agit de faciliter et d’accélérer l’accès des Startups aux marchés de la communication,
l’occasion unique pour une PME innovante de s’appuyer sur les compétences et l’expérience
d’agences de communication reconnues pour trouver de nouveaux débouchés. Par cette
collaboration « Cap Digital se félicite de tenir son rôle d’accélérateur de croissance et poursuit
sa stratégie de cristallisation d’un écosystème de rang mondial », indique Henri Verdier,
Président de Cap Digital.
Afin de procéder au recrutement des Startups participantes, un premier appel à candidature a
été lancé mardi à l’occasion des Rencontres Cap Digital. Le formulaire d’inscription est
accessible sur le Blog de l’AACC jusqu’au 21 janvier 2012.
Source :
http://fr.techcrunch.com/2011/12/12/cap-digital-signe-un-accord-de-partenariatavec-le-founder-institute-france/
Publié le 12/12/2011
174 -Retour sur les Rencontres de Cap Digital du 6 décembre
Plus de 700 professionnels du numérique se sont rassemblés, mardi 6 décembre au
CENTQUATRE, à l’occasion des Rencontres Cap Digital, le pôle de compétitivité des
contenus et services numériques.
A cette occasion, Natalie Rastoin, Directrice générale d’Ogilvy France et Administrateur de
l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC), ainsi que Frédéric Winckler,
Président de JWT et de l’AACC, sont venus annoncer le lancement de l’AACC Startup Project
en collaboration avec Cap Digital.
L’AACC Startup est un projet d’accélération de l’accès des Startups aux marchés de la
communication, l’occasion unique pour une PME innovante de s’appuyer sur les compétences
et l’expérience d’agences de communication reconnues pour trouver de nouveaux débouchés.
Par cette collaboration « Cap Digital se félicite de tenir son rôle d’accélérateur de croissance
et poursuit sa stratégie de cristallisation d’un écosystème de rang mondial », indique Henri
Verdier, Président de Cap Digital. Afin de procéder au recrutement des Startups participantes,
un premier appel à candidature a été lancé mardi à l’occasion des Rencontres Cap Digital. Le
formulaire d’inscription est accessible sur le Blog de l’AACC jusqu’au 21 janvier 2012. En
savoir plus sur l’AACC Startup Project?
Philippe Herbert, Banexi Ventures Partners, membre de Cap Digital, et Alain Baritault,
Directeur du Founder Institute France ont annoncé le partenariat entre Cap Digital et le
Founder Institute : un accord exceptionnel, inédit en France. Fondé il y a trois ans, le Founder
Institute a depuis son lancement permis la création de plus de 400 startups, se plaçant ainsi en
tête des incubateurs mondiaux. Leur secret ? Mettre en contact direct et permanent les
porteurs de projets avec des créateurs d’entreprises expérimentés (Français et Américains) au
cours d’un programme de formation et de mentoring unique et intensif de 4 mois. Une
réunion d’information aura lieu dans les locaux de Cap Digital le 19 janvier.
Séverin Naudet, Directeur d’Etalab, a clôturé le Personal Democracy Forum en annonçant le
lancement début 2012 de “Data Connexions”, un programme d’encouragement à la
valorisation des données publiques, en partenariat avec Cap Digital et l’INRIA. Ce programme
sera notamment rythmé par des rendez-vous bimestriels tout au long de l’année. De nouveaux
partenariats portant sur la mise à contribution de ressources notamment médias, économiques,
technologiques et pédagogiques seront annoncés dans les prochaines semaines.
La totalité des conférences du Personal Democracy Forum sera accessible en ligne très
prochainement.
175 Cap Digital et l’IGN ont présenté en avant-première la carte des PME innovantes du
numérique en Ile-de-France qui regroupe plus de 1 700 entreprises, accessibles sur
http://francenumerique.ign.fr. Cette initiative a été réalisée en partenariat avec Capital Games,
la Ficam, le Pôle Image Nord Parisien, Silicon Sentier et Systematic.
La seconde édition du Data Tuesday, réunissant plus de 120 personnes, a pris la forme d’une
série de 10 pitches de startups, réparties sur de nombreuses thématiques : data journalism,
visualisation, web scraping, enrichissement de données, web sémantique et technologies de
bases de données Big Data. Il semble qu’une des forces de l’écosystème de la Donnée en
France réside dans sa diversité.
Également, Kevin Hauswirth, Social Media Director de la Mairie de Chicago, nous a donné
un aperçu très inspirant des initiatives de la ville sur l’Open Data. Prochain Rendez-vous le 10
janvier 2012.
Les Rencontres Cap Digital ont vu se mobiliser les grands comptes du pôle, venus nombreux
assister à la session de présentation de quelques PME innovantes. In fine, ce ne sont pas
moins de 25 sociétés – travaillant sur l’intelligence décisionnelle, la relation client, la
reconnaissance d’images en temps réel, l’impression 3D, la numérisation multiplateforme, ou
encore la mise à disposition de collaborateurs virtuels – qui ont pu présenter leurs activités et
leurs perspectives de développement à des Directeurs de l’Innovation ou des Partenariats, en
poste dans des sociétés et administrations de renom: La Société Générale, Lagardère, Orange,
Hachette, SFR, Sagemcom, l’IGN, Jouve, Thalès Simulation & Training, EDF, l’AFP,
Euromedia Group, et la DGA. Une opération réussie et plébiscitée par l’ensemble des acteurs.
L’intervention de Khalil Rouhana, directeur de la Direction “Contenu numérique et systèmes
cognitifs” à la Commission Européenne et le keynote de Georges Nahon, vice-président US
d’Orange et directeur de l’Orange Labs de San Francisco, ont sonné le coup d’envoi de cette
journée de Rencontres. A cette occasion, Khalil Rouhana a élaboré une présentation portant
sur Les industries créatives – technologies numériques, “le tandem gagnant pour l’Europe”.
Dans le cadre du Personal Democracy Forum, organisé à l’occasion des Rencontres de Cap
Digital le 6 décembre au Centquatre, l’état de l’Open Government en France a été décrypté
par Fleur Pellerin (PS) et Franck Riester (UMP), modéré par Benjamin Ooghe (Regards
Citoyens). Découvrez la vidéo de la discussion sur l’état de l’Open Government en France.
Au cours du déroulement riche et instructif de la journée des Rencontres, une attention
particulière a été portée sur Publicité Interactive. La publicité interactive interroge la chaîne
de valeur traditionnelle et pourrait bien être à l’origine de recompositions. Des conditions
propices à ce marché doivent ainsi être développées et mises en application. Jean Dacié,
176 Délégué Général de AFDESI, Pascal Lanot, Marketing et Relations Agences de Mes Services
TV, Stéphane Martin, Directeur Général de ARPP, Virginie Mary, Déléguée Générale du
SNPTV et Jacques Pasquier, Président de l’APFP ont pris la parole au cours de cette
présentation. Ils se sont positionnés suite aux travaux issus des groupes de réflexion du Think
Digital piloté par Hadmut Holken de Holken Consultants & Partners.
Issus de ces diverses réflexions, ces travaux attendus pour 2012 s’adressent aux acteurs de la
télévision, aux régies publicitaires, producteurs, équipementiers, opérateurs, annonceurs,
agences de communication, agences médias, créatifs, chercheurs scientifiques, aux pouvoirs
publics, et plus globalement à l’ensemble de l’écosystème Cap Digital. Pour plus
d’informations, contactez [email protected].
Source : http://www.capdigital.com/retour-rencontres/
Publié le 06 décembre 2011
-Cap Digital : accélérateur de croissance du numérique français !
Plus de 700 professionnels du numérique se sont rassemblés, mardi 6 décembre au
CENTQUATRE, à l’occasion des Rencontres Cap Digital, le pôle de compétitivité du secteur
des contenus et services numériques.
A cette occasion, Natalie Rastoin, Directrice générale d'Ogilvy France et Administrateur de
l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC), ainsi que Frédéric
Winckler, Président de JWT et de l’AACC, sont venus annoncer le lancement de l’AACC
Startup Project en collaboration avec Cap Digital : l’AACC Startup est un projet
d'accélération de l'accès des Startups aux marchés de la communication, l’occasion unique
pour une PME innovante de s'appuyer sur les compétences et l’expérience d’agences de
communication reconnues pour trouver de nouveaux débouchés. Par cette collaboration « Cap
Digital se félicite de tenir son rôle d’accélérateur de croissance et poursuit sa stratégie de
cristallisation d'un écosystème de rang mondial », indique Henri Verdier, Président de Cap
Digital. Afin de procéder au recrutement des Startups participantes, un premier appel à
candidature a été lancé mardi à l’occasion des Rencontres Cap Digital. Le formulaire
d’inscription est accessible sur le Blog de l’AACC jusqu’au 21 janvier 2012. En savoir plus
sur l’AACC Startup Project.
Philippe Herbert, Banexi Ventures Partners, membre de Cap Digital, et Alain Baritault,
Directeur du Founder Institute France ont annoncé le partenariat entre Cap Digital et le
Founder Institute : un accord exclusif avec un pôle de compétitivité français. Fondé il y a trois
ans, le Founder Institute a depuis son lancement permis la création de plus de 400 startups, le
plaçant ainsi en tête des incubateurs mondiaux. Leur secret ? Mettre en contact direct et
permanent les porteurs de projets avec des créateurs d’entreprises expérimentés (français et
américains) au cours d’un programme de formation et de mentoring unique et intensif de 4
mois. Une réunion d'information aura lieu dans les locaux de Cap Digital le 18 janvier.
177 Séverin Naudet, Directeur d'Etalab, a clôturé le Personal Democracy Forum France en
annonçant le lancement début 2012 de « Data Connexions », un programme d’encouragement
à la valorisation des données publiques, en partenariat avec Cap Digital et l’INRIA. Ce
programme sera notamment rythmé par des rendez-vous bimestriels tout au long de l’année.
De nouveaux partenariats portant sur la mise à contribution de ressources notamment média,
économique, technologique et pédagogique seront annoncés dans les prochaines semaines.
Cap Digital et l'IGN ont présenté en avant-première la carte des PME innovantes du
numérique en Ile-de-France qui regroupe plus de 1 700 entreprises, accessible sur
francenumerique.ign.fr. L’interface cartographique est basée sur l’API du Géoportail,
bibliothèque logicielle permettant d’afficher les données de l’IGN sur tout site Internet. Cette
initiative a été réalisée en partenariat avec Capital Games, la Ficam, le Pôle audiovisuel du
Nord Parisien, Silicon Sentier et Systematic.
La seconde édition du Data Tuesday, organisée dans le cadre des Rencontres de Cap Digital, a
rassemblé plus de 120 professionnels experts dans les domaines du Bigdata, de l'Open Data et
du Dataviz.
Source : http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article/cap-digital.html?id=25010&crt=401 Publié le 09/12/2011
-Personal Democracy Forum France
Le 6 décembre 2011 au centquatre à l’occasion des Rencontres de Cap Digital
Cap Digital et Club Jade organisent le Personal Democracy Forum France, en partenariat
avec Ebay, La Netscouade et Open Skies. PDF est l’événement de référence sur l’impact des
nouvelles technologies en politique. Cette première édition française portera sur les sujets de
la data campaign, du data journalisme, de la démocratie en ligne, de l’open government, de
l’open data, avec notamment des interventions de Séverin Naudet (Etalab), Anthéa Watson
(campagne Obama 2008), Christian Paul (député PS), Laure de la Raudière (députée UMP),
Julien Bayou (EELV), Benoit Thieulin (La Netscouade), Francis Pisani (Le Monde),
Alexandre Lechénet (Le Monde), et d’autres à découvrir.
Le Personal Democracy Forum s’inscrit dans le cadre des Rencontres Cap Digital, le rendezvous incontournable des acteurs du numérique au cours duquel Cap Digital dressera le bilan
de 3 années d’actions collaboratives au travers de témoignages d’adhérents et lancera Cap
2017 : la stratégie du pôle sur les 5 ans à venir ! La matinée s’ouvrira sur une intervention de
Khalil Rouhana, directeur de la Direction “Contenu numérique et systèmes cognitifs” à la
Commission Européenne et accueillera un keynote de Georges Nahon, vice-président US
d’Orange et directeur de l’Orange Labs de San Francisco.
Vous pourrez également assister au deuxième Data Tuesday, dont la première édition, lancée
il y a un mois par trois startups (Captain Dash, Data Publica et MFG Labs), a connu un vif
succès. Les données (data) sont une tendance prépondérante de la décennie 2010, regroupant
178 les problématiques de Big Data, de DataViz et d'Open Data. Le Data Tuesday est le point de
ralliement et d'échange de l’ensemble des ses acteurs.
Source :
http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article/personal-democracy-forumfrance.html?id=24840&crt=359
Publié le 25/11/2011
-Google, Facebook, Spotify : un casting cinq étoiles pour LeWeb'11
LeWeb'11 promet de créer l'événement cette année, avec les présences attendues d'Eric
Schmidt (Google) et de Sean Parker (investisseur, ex-Napster et Facebook), entre autres stars
de la scène internet mondiale. La conférence se tiendra à La Plaine Saint Denis, du 7 au 9
décembre, et est le point d'orgue des premières Journées du numérique.
Loïc Le Meur (Seesmic) organise chaque année depuis 2004 cette conférence de référence,
centrée sur les nouvelles technologies.
Parmi les intervenants les plus prestigieux de cette année, outre Eric Schmidt et Sean Parker,
on peut citer Marissa Mayer (Google), Kevin Rose (Milk, ex-Digg), Joanna Shields
(Facebook), Daniel Ek (Spotify) et un grand témoin exceptionnel, Karl Lagerfeld.
Au total, 3.000 participants de soixante pays sont attendus sur place. A défaut de payer son
ticket d'entrée 2.300€, il sera possible de suivre en direct, en streaming, les principales
conférences sur le site internet de l'événement.
LeWeb'11 fait partie des Journées du numérique, annoncées au mois d'octobre par Nicolas
Sarkozy, et organisées par le tout nouveau Conseil national du numérique. Ces dernières
regroupent, du 5 au 9 décembre, plusieurs autres rendez-vous dédiés aux professionnels tels
que le Personal Democracy France 2011, les rencontres Cap Digital 2011 ou l'inauguration
des nouveaux locaux de Google à Paris par Nicolas Sarkozy et Eric Schmidt.
Ces manifestations font suite au plan France numérique 2020, présenté le 30 novembre par
Eric Besson, le ministre chargé de l'Economie numérique. Il comprend une cinquantaine de
mesures à tenir d'ici 2020, aussi bien dans les domaines des télécoms que de la
dématérialisation administrative.
Suivre en direct LeWeb'11, du 7 au 9 décembre : www.leweb.net
Source : http://www.leparisien.fr/high-tech/google-facebook-spotify-un-casting-cinq-etoilespour-leweb-11-02-12-2011-1750989.php
Publié le 02/12/2011
179 -Elus, citoyens, et « bouts d’information » : retour sur une matinée au
Personal Democracy Forum France
Le Personal Democracy Forum (PDF) est l’événement phare qui draine chaque année tout ce
que la planète « tech-politique » compte d’experts. Après quelques apparitions en Europe (La
Netscouade était partenaire de la première édition sur le continent), l'édition 2011 a eu lieu à
Paris le 6 décembre, devant 700 personnes réunies au Centquatre pour une journée de
discussions numériques ; le PDF partageait avec les Rencontres Cap Digital deux grandes
salles de conférence et des invités prestigieux. Au programme : la question de
l'empowerment—littéralement, « capacitation », ou comment la technologie et les données
qu’elle permet d’utiliser peuvent, sinon rendre les hommes et les peuples plus libres, du moins
les aider dans leur quête d’autonomie, d’indépendance et d’identité.
La première moitié de cette journée de conférences, de rencontres et de réflexions propose
trois tables rondes, qui font toutes la part belle aux données, ces « bouts d’information » que
la société numérique met au centre des débats—datajournalism, data-mining, open data, big
data, dataviz… difficile aujourd’hui d’évacuer l’idée que de gigantesques volumes de
données brutes—et travaillées—peuvent, vont, (ont ?) tout changé.
La première table ronde, « Le web dans la révolution démocratique », met tout de suite le pied
sur un terrain théorique et passionnant, avec l’intervention de Nicolas Hernandez, cofondateur de l’association Initiatives Gouvernance Ouverte, qui a pour objectif la promotion
et la mise en production de dispositifs numériques, en coordination avec les élus locaux. Ces
derniers mois, nous dit-il, "nous avons vu en Tunisie un exemple parfait de la dialectique
entre création de libertés et contrôle des masses". "Les technologies utilisées par les opposants
au régime avaient la double propriété de les encadrer par des contraintes communes
matérielles (par exemple, l’accès aux machines) et syntaxiques (les usages de l’Internet se
structurant autour d’une grammaire bien précise) et de libérer leur parole, et ce à un point tel
que le régime est finalement tombé. Comme beaucoup de technologies avant lui, le web
discipline et stimule les libertés des individus", rappelle Nicolas Hernandez—en même temps.
Mais nous avons également vu en Tunisie une révolution sans leader, et c’est un élément plus
nouveau, qui nous amène à nous pencher sur la définition de l’expression « conscience
collective. »
Pour Nicolas Hernandez, elle désigne la capacité du groupe à parler d’une seule voix, sans
qu’il n’y ait de centre, et amène directement à une question centrale pour les nouvelles formes
de libertés permises par l’Internet : comment mettre en place des processus de décision
collective à la fois efficaces et respectueux de ces nouvelles libertés chèrement acquises ?
S’annonce alors une autre question, encore plus globale, plus fondamentale : le web redéfinitil notre manière de coexister, et son apparition doit-elle nous pousser à repenser la place de
l’individu dans le collectif ? Et Nicolas Hernandez de clore ses propos inspirants en proposant
la lecture des cours 1977-79 de Michel Foucault et du moins célèbre Henri Atlan (« Le vivant
post-génomique, ou Qu'est-ce que l'auto-organisation ? », 2011).
Pierre Guillou (Elus2.0), lui, revient à des considérations plus pratiques, en notant que les
parlementaires américains sont beaucoup plus présents sur les réseaux sociaux que ne le sont
leurs homologues français, (comme le démontre une étude publié sur Elus2.0 fin septembre)
évidemment, il ne voit pas cela d’un très bon œil. Mais si la réticence au changement d’une
180 population d’élus vieillissante était prévisible, Pierre Guillou s’étonne de voir que beaucoup
de ses étudiants (en sciences politiques) ne sont pas plus adeptes des outils en ligne, par
exemple des systèmes de veille. Les Etats-Unis, encore une fois pris pour modèle, sont selon
lui un pays très avancé dans la mise en place de « nouveaux processus démocratiques », qui
permettent aux élus de mieux cerner les attentes de ceux qui les ont choisis, notamment grâce
au « feedback citoyen » des réseaux sociaux. La véritable raison pour laquelle les députés
doivent être actifs sur Facebook et Twitter, finit-il par lancer en dépassant une double égalité
‘connecté = moderne/non-connecté = has been’ un peu stérile, c’est parce que c’est là où l’on
trouve les citoyens[1] !
Quelques minutes plus tard, Christian Delom, qui lance dans quelques semaines la plateforme
Primagora (initiatives citoyennes en ligne) abondera dans son sens, relevant également que
plus d’information et de communication ne veut pas forcément dire plus de démocratie—c’est
une information structurée, organisée et diffusée de manière satisfaisante (on retrouve ici le
contrôle évoqué par Nicolas Hernandez) qui fera la différence. C’est Frédéric Neau qui nous
amène finalement sur le terrain véritablement politique, en témoignant de son expérience
passée et présente à Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV). Comme beaucoup d’acteurs du web
politique français et international, le directeur de la campagne Internet d’Eva Joly revient très
souvent aux années 2007-2008, moment ou a germé l’idée de dépasser la forme classique du
parti pour créer un réseau social unique qui conserve un pied dans les institutions mais s’ancre
également sur le terrain de ce qu’il appelle « les luttes » : EE-LV. Dans cette innovation
politique majeure, mais dont il faut sûrement attendre encore quelques mois pour savoir si elle
a réussi son pari, le web a été un instrument d’une importance capitale, puisqu’il a permis de
créer une communauté animée parce que Frédéric Neau appelle les « EcoloGeeks » (il estime
qu’ils sont environ 250 aujourd’hui).
Pourtant, selon le militant écologiste, dans son parti comme dans les autres, c’est bien la
télévision qui fixe l’agenda, même en 2011. Le web vient ensuite faire vivre les débats entre
les citoyens eux-mêmes, étoffer les débats, nourrir les affrontements et les polémiques, créer
les communautés. S’il est aujourd’hui un instrument stratégique extrêmement puissant,
l’Internet politique ne se construit pas vraiment contre, et même un peu avec la télévision. La
deuxième table ronde s’intéresse à « La révolution Open Data, » très présente dans les médias
ces jours-ci avec la mise en ligne du site de mise à disposition des données publiques
nationales data.gouv.fr le 5 décembre. C’est justement Romain Lacombe, membre de la
mission Etalab, dont data.gouv.fr est l’aboutissement, qui prend la parole le premier. Pour
rétablir ce qu’il estime être des contre-vérités, tout d’abord, sur la provenance des données
désormais « ouvertes » notamment ; elles émanent d’une grande variété de ministères et
d’institutions publiques, affirme Romain Lacombe (au-delà de ses critiques sur l’utilisation
quasi-générale de formats propriétaires, l’association Regards Citoyens avait souligné que les
ministères de l’Éducation Nationale et de l’Agriculture étaient sur-représentés parmi les
fournisseurs de données sur le nouveau site).
Le chargé de l'innovation et du développement d’Etalab tient également à souligner que
data.gouv.fr n’en est qu’au commencement de son travail pour l’accès des citoyens aux
données publiques, et que l’approche adoptée jusqu’à présent consiste à mettre en ligne les
données les plus facilement accessibles pour les ministères, qui les produisent et les envoient
vers data.gouv.fr ; c’est la méthode du low-hanging fruit. En effet, un grand nombre de jeux
de données mis à disposition était déjà disponible, mais de manière moins évidente, et à
l’issue de procédures plus complexes qu’un simple téléchargement sur un site-bibliothèque.
Bien sûr, la question de la valeur pour la société des données ainsi ouvertes est à prendre en
181 compte, et elle le sera de plus en plus, promet Romain Lacombe. Dès le début de son mandat,
Barack Obama avait imposé un calendrier très agressif à toutes les branches de son
administration en termes d’ouverture de données—rien de tel pour l’instant en France, mais
grâce au travail d’un petit nombre de représentants de la société civile, très actifs sur ce sujet,
on peut espérer que cela sera bientôt le cas.
C’est justement une de ces représentantes qui hérite du micro ; Agnès Molinié-Verdier, de la
Fondation iFRAP (le « think tank de la société civile ») réchauffe une salle victime du froid
de décembre avec un propos positif et volontaire : « les potentiels économique et politique de
l’open data sont énormes ! », commence-t-elle par dire. Pour elle, tout ce qui peut servir à
l’évaluation des politiques publiques devrait pouvoir être consultable gratuitement—et après
les évocations lyriques des Etats-Unis par presque tous les intervenants, la directrice du think
tank libéral propose un autre modèle, sur le plan de l’accès aux documents administratifs, tout
du moins : la Suède. C’est depuis le milieu des années 1970 que les suédois ont un droit de
consultation des procédures administratives que le monde entier leur envie–au même moment
(1978), la France créait la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs), dont
Agnès Molinié-Verdier estime qu’elle doit absolument être réformée, pour pouvoir publier
plus de travaux des deux assemblées, tous les avis du Conseil d’Etat, tous les rapports de la
Cour des Comptes… et surtout obtenir un pouvoir d’injonction qui lui fait défaut aujourd’hui.
Claire Gallon (LiberTIC) voit elle aussi le chemin parcouru (il existe aujourd’hui neuf
plateformes de mise à disposition des données publiques en France alors qu’il n’en existait
pas il y a deux ans) et le chemin qu’il reste à parcourir : l’open data est simplement un
procédé de publication, et ne doit pas être une fin en soi. Le partage des informations
publiques ne devrait être, selon elle, que le prélude à plus de participation de la part des
français, pour enfin aboutir à une co-production citoyenne synonyme de démocratie
renouvelée et plus efficace. Ultime intervenant, François Bancilhon (Data Publica, une
plateforme de vente de jeux de données qui produit également des jeux de données surmesure) veut insister sur les bases : les données publiques étant gratuites en France, le marché
de l’open data n’est pas véritablement développé—mais le marché de la donnée, lui, vaut près
de 2 milliards d’euros, alors que 60% de ces données ont une origine publique ! Pour lui, les
innovations technologiques ouvrent des perspectives très intéressantes en termes sociaux et
commerciaux : il est aujourd’hui non seulement possible de travailler avec des jeux de
données sans commune mesure avec ceux qui étaient utilisés il y a quelques années, mais on
peut en plus combiner les technologies en mélangeant données travaillées, Internet, réseaux
sociaux… le tout pour créer des applications toujours plus intéressantes et utiles !
La troisième et dernière table ronde, à laquelle participent Caroline Goulard (Dataveyes,
partenaire avec La Netscouade et Google France, du Concours Google de Dataviz), Nicolas
Kayser-Bril (journaliste) et Alexandre Léchenet (Le Monde), vient comme un écho à
l’optimisme—certains diront la naïveté—de Kevin Hauswirth, Social Media Director pour la
mairie de Chicago et auteur d’un keynote quelques minutes plus tôt. En poste depuis mai
2011, le stratège de @ChicagosMayor, le compte Twitter de Rham Emanuel, avait lancé en
réponse à une question, peut-être faute d’argument plus convaincant : « Numbers don’t lie! ».
La table ronde « Data politics », elle, se propose de démontrer le contraire. Bien sûr, comme
le souligne Kevin Hauswirth, mettre à la disposition de tous des données précises sur le travail
des employés municipaux, les performances de chaque école publique, ou les rencontres des
lobbyistes peut éclairer non seulement les citoyens, mais aussi les organisations non
gouvernementales ; surtout lorsque, comme à Chicago, on préfère les solliciter en amont pour
182 qu’elles aident à identifier les données les plus susceptibles de pousser au changement, une
fois rendues publiques.
Les données publiques peuvent cependant être utilisées à des fins stratégiques, politiques,
mensongères, ce que dénonce Nicolas Kayser-Bril en prenant l’exemple du nombre de délits
commis par des ressortissants roumains en France ; pour lui, c’est un cas typique dans lequel
les données ne sont plus des outils de réflexion, mais bien de communication (il y ajoute par
exemple le nombre de femmes portant le niqab dans le contexte de la « loi contre la burqa »).
Alexandre Léchenet approuve, apportant de nombreux exemples, à droite comme à gauche de
l’utilisation des chiffres à des fins de marketing politique (et puisque les data-néologismes
sont légion au PDF, précisons que d’aucuns désignent cette pratique par le terme "data
telling"); des chiffres de la délinquance utilisés par Brice Hortefeux au journal de 20h à
l’association entre la droite et la dette que rabâche le Parti Socialiste en passant par la célèbre
équation « 1 million d’immigrés, c’est un million de chômeurs » du Front National, la
démonstration est éloquente ; le rôle de « fact-checker » du journaliste politique prend, dans
ce contexte, tout son sens.
Caroline Goulard, elle, se donne pour objectif de détruire trois idées-reçues sur les données
dans la vie publique, et le fait avec brio et beaucoup d’exemples. L'ouverture des données
suffirait à la transparence ? Il est en fait impératif de proposer des moyens de visualisation des
gros flux de données pour tous, les citoyens non-experts en premier lieu.
Trop de transparence entamerait la confiance des citoyens en leurs dirigeants ? La
visualisation de données présente un angle, elle ne prétend pas être objective à 100 %, comme
l’atteste l’exemple du « data-telling ». La culture des données nous éloignerait de la vraie
politique, de l'action ?
C’est oublier bien vite que manipuler des données requiert une véritable implication ! Le
journal britannique The Guardian a par exemple mis à disposition du public une plateforme de
consultation des notes de frais des députés britanniques, ce qui représente plus de 450 000
notes de frais à consulter, qu’il a fallu trier et organiser.
C’est d’ailleurs là que réside le véritable « empowerment » : des élus responsables, une
société civile active, des entrepreneurs inspirés, des citoyens éclairés… De quoi remplir les
têtes d’idées et de rêves avant un après-midi tout aussi passionnant !
Source : http://www.lanetscouade.com/fr/article/elus-citoyens-et-bouts-dinformation-retoursur-une-matinee-au-personal-democracy-forum
Publié le 12/12/2011
183 ACTUALITES
-L’accès aux informations, par le biais de plusieurs équipements
informatiques
Une enquête menée auprès des décisionnaires technologiques de grandes entreprises
mondiales révèle que l’adoption du Cloud Computing est due en premier lieu à une volonté
d’offrir une connexion plus étendue aux employés des entreprises, par le biais des différentes
technologies informatiques proposées par le marché. Contrairement aux idées reçues, 33 %
des entreprises interrogées déclarent que leur principale motivation à adopter une stratégie de
Cloud Computing réside en la capacité du Nuage à offrir une plus grande accessibilité aux
informations, par le biais de plusieurs technologies.
Source : http://www.blog.adminet.fr/l-acces-aux-informations-par-le-biais-de-plusieursequipements-informatiques-synd00319480.html
Publié le 06/12/2011
-Alcatel-Lucent prépare l'explosion du multi-écrans
L'équipementier de télécommunications ne croit pas au déclin de l'activité fixe, et mise tout
sur ses routeurs Internet. Ils permettent déjà de faire de la télévision via la box, et demain de
gérer l'explosion des flux TV personnalisés.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201765819017alcatel-lucent-prepare-l-explosion-du-multi-ecrans-255384.php
Publié le 29/11/11
-Les sites de l’année 2011 !
Hier soir se tenait la cérémonie consacrant « le site de l’année », si 2011 nous a gratifié d’un
excellent cru de postulants, il reste indispensable de désigner un gagnant. Sous l’égide du
facétieux Dominique Busso (CEO de NetMediaEurope et éditeur de Gizmodo.fr), le salon 105
a donc accueilli une myriade de candidats tous déterminés à brandir le trophée du « Site de
l’année 2011″.
Source : http://www.gizmodo.fr/2011/12/01/les-sites-de-lannee-2011.html
Publié le 1er décembre 2011
184 -La France rend publiques ses données
La mission Etalab a ouvert le portail Data.gouv.fr, portail d'accès aux données publiques
nationales. Une initiative tardive par rapport à nombre de pays occidentaux et d'initiatives
plus locales.
La mission gouvernementale Etalab a ouver le portail Data.gouv.fr, lundi 5 décembre 2011
après près d’un an de travaux. Data.gouv.fr est considéré comme « la plate-forme d’ouverture
des données publiques ». Dans le cadre des Assises de l’évaluation des politiques publiques
(10 novembre) organisées à Paris, Pierre Chrzanowski, un responsable du Service pour la
Science et la Technologie à l’ambassade de France au Royaume-Uni, a fait le point sur les
initiatives prises dans le monde.
Source : http://www.silicon.fr/la-france-rend-publiques-ses-donnees-66801.html
Publié le 06/12/2011
-Relaxnews parmi les 10 PME les plus innovantes sélectionnées pour le
premier french tour au Japon
Relaxnews, 1ère source d'info loisirs, fait partie des 10 PME françaises jugées les plus
innovantes qui participent au premier French Tech Tour organisé par Ubifrance au Japon du
28 novembre au 2 décembre.
Après le succès des éditions américaines dans la Silicon Valley, le French Tech Tour se
déroule actuellement au Japon. Il consiste à sélectionner et à présenter des PME innovantes
aux principaux acteurs japonais des NTIC. L'objectif est de nouer des relations stratégiques,
commerciales voire capitalistiques.
Source :
http://bourse.lci.fr/bourse-en-ligne.hts?urlAction=bourse-enligne.hts&idnews=ACT111202_00026022&numligne=1&date=111202
Publié le 02/12/2011
-Lancement du salon des services à la personne à Paris
Le secteur du service à la personne a lancé aujourd’hui son grand rendez-vous annuel avec le
salon des services à la personne pendant 3 jours à Paris. Il s’agit là d’un marché immense, de
plus de 16 Mds € d’après un rapport du Sénat. C’est aussi un marché très fragmenté (70%
d’indépendants), avec beaucoup d’acteurs de toutes tailles, de l’auto-entrepreneur qui propose
du bricolage à domicile à la grande enseigne de soutien scolaire, en passant par les
associations d’aide aux personnes fragiles ou dépendantes.
Et c’est aussi un secteur très web, dont les entreprises, la plupart créées suite au plan Borloo
de 2006, ont tout de suite utilisé l’internet pour diffuser leurs services et se faire connaître
auprès du grand public. L’Etat avait alors fait le pari de l’industrialisation de ces services, qui
auparavant relevaient plus du secteur associatif et du gré-à-gré que du secteur marchand. Il a
185 ainsi fait profiter le secteur d’une fiscalité avantageuse, avec en particulier une réduction
d’impôts de 50% accordée sur les sommes dépensées en service à la personne. De jeunes
entreprises allaient se constituer pour proposer des nouveaux services, modifier les habitudes
de consommation et générer des gains de productivité dans toute la chaîne de valeur. Le pari
était d’autant plus ambitieux qu’il concerne environ 1% de la valeur ajoutée de l’ensemble de
l’économie française et un peu plus de 3% des emplois du pays.
Source :
http://fr.techcrunch.com/2011/12/01/lancement-du-salon-des-services-a-lapersonne-a-paris/
Publié le 1er décembre 2011
-Microsoft tenté par les keynotes d'Apple
Microsoft envisagerait de suivre l'exemple d'Apple dans la manière dont elle gère maintenant
son propre calendrier d'annonces, en s'extirpant de la pression des grands salons
informatiques. Marie Jo Foley de ZDNET, qui suit l'actualité de Microsoft, a eu vent que le
groupe entendait «émuler» Apple. Une Apple qui a renoncé aux Macworld Expo qui lui
imposaient d'avoir des nouveautés prêtes à des dates qui n'étaient pas forcément les siennes.
Source : http://www.macgeneration.com/news/voir/226522/microsoft-tente-par-les-keynotesd-apple
Publié le 10/12/2011
-Samsung débouté en France : les ventes de l'iPhone 4S continuent
L’actualité informatique est riche depuis des mois des échanges d’obus entre Apple et
Samsung. Les deux firmes sont engagées dans une bataille rangée à grand renfort de brevets,
qui servent une fois de plus d’arsenal légal. On sait par exemple que la Galaxy Tab 10,1
pouces de Samsung est pour l’instant bloquée en Australie suite à une jonction préliminaire.
Mais Samsung utilise les mêmes techniques. Le constructeur coréen avait ainsi déposé une
plainte en France pour faire interdire l’iPhone 4S. Peine perdue, Samsung a été débouté par le
TGI de Paris.
Source :
http://www.pcinpact.com/news/67534-apple-samsung-tgi-paris-iphone-4sdeboute.htm?vc=1
Publié le 09/12/2011
186 -Fundamental Interactions met en place la première plate-forme alternative
d'échanges en Bourse (ATS) sur le Nuage Informatique Privé d'actions
PIPE
FIN Virtual Exchange, un moteur complet de regroupement, de commande, d'envoi et
d'exécution d'ordres boursiers pour les opérateurs de systèmes alternatifs en Bourse (ATS) et
les vendeurs et acheteurs, est disponible via la plate-forme d'actions PIPE
Fundamental Interactions met en place la première plate-forme alternative d'échanges en
Bourse (ATS) sur le Nuage Informatique Privé d'actions PIPE®
Options IT, le fournisseur de la plate-forme de services financiers d'actions PIPE en nuage
informatique destinée aux communautés d'acheteurs et vendeurs en Bourse, vient d'annoncer
aujourd'hui que Fundamental Interactions, un fournisseur de données à haute-fréquence, de
gestion de risque et de solutions d'envoi d'ordres boursiers, venait de mettre en place son
moteur FIN Virtual Exchange de correspondances et d'exécution sur la plate-forme d'actions
PIPE.
Source :
http://bourse.lci.fr/bourse-en-ligne.hts?urlAction=bourse-enligne.hts&idnews=BNW111205_00005383&numligne=0&date=111205
Publié le 05/12/2011
-Smartphones et baladeurs numériques
Alors que l’utilisation des ordiphones (plus connus sous l’appellation commerciale de
smartphones) et des baladeurs numériques est de plus en plus répandue, la Commission de la
sécurité des consommateurs (CSC) a publié, en novembre 2011, un avis concernant la sécurité
de ces appareils.
Source :
synd00320642.html
Publié le 10/11/2011
http://www.blog.adminet.fr/smartphones-et-baladeurs-numeriques-
-FAI alternatifs : Internet sans passer par Orange, Free ou SFR, ça existe !
Si vous devez ouvrir une ligne internet, il est très probable que vous fassiez comme la quasitotalité des Français et que vous optiez pour un des principaux fournisseurs d'accès à Internet
(FAI) du marché (Free, Orange, SFR...).
Pourtant, des solutions alternatives existent.
En France, ils sont environ un millier à avoir fait le choix des FAI associatifs. On en compte
une vingtaine en France : de toutes petites structures dont certaines revendiquent moins d'une
dizaine de clients. Pardon, d'adhérents : la logique des « gros opérateurs » est bien loin.
187 Source :
http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/12/07/fai-alternatifs-internet-sans-passerpar-orange-free-ou-sfr-ca-existe-227287
Publié le 07/12/2011
-Portrait : Xavier Niel terrorise la planète mobile.
Avec la sortie de Free Mobile, l’agence Reuters profite de cette actualité pour faire le portrait
de Xavier Niel, le discret business angel est désormais au centre du jeu du mobile.
Inconnu il y a huit ans, l’homme d’affaires restait dans l’ombre malgré l’essor de Free qui
s’imposait dans le paysage des télécommunications françaises. Toujours discret, Xavier Niel
est désormais plus présent dans les médias. Et pour cause, avec sa box, le fondateur de Free a
révolutionné le marché de l’ADSL. L’inventeur du triple play à moins de 30 euros à de quoi
agiter la sphère mobile s’il arrive à nouveau à bouleverser le marché comme il l’a fait avec
l’ADSL.
Source : http://www.universfreebox.com/article15708.html
Publié le 13/12/2011
-FRANCE TELECOM : Orange Pro, leader en France des portails internet
professionnels
Orange Pro, leader en France des portails internet professionnels Paris, 06 décembre 2011
Orange Pro, numéro 1 des sites d'audience BtoB en France
Avec plus de 1.3 million de visiteurs uniques par mois, le portail Orange Professionnel () est
le site le plus visité selon le panel Nielsen- Médiamétrie(1) sur les audiences des sites internet
professionnels réalisé en octobre dernier.
Toujours selon cette étude, Orange Professionnel, portail d'informations et de services dédié
aux entrepreneurs et aux petites entreprises, est le site sur lequel les professionnels passent le
plus de temps avec 26 minutes/mois par personne.
Source :
http://www.zonebourse.com/FRANCE-TELECOM-4649/actualite/FRANCETELECOM-Orange-Pro-leader-en-France-des-portails-internet-professionnels-13921347/
Publié le 6/12/2011
188 -Game One débarque parmi les chaînes incluses de la Bbox et compte
désormais plus de 13 millions de foyers abonnés
GAME ONE, la chaîne des Générations Digitales fait désormais partie des chaînes incluses
dans le bouquet TV des offres Bbox de Bouygues Telecom.
Disponible pour tous sur Bbox fibre et ADSL, la chaine sera accessible sur le canal 204.
Les abonnés Bbox de Bouygues Telecom pourront donc dès aujourd'hui, suivre toute
l'actualité des loisirs numériques avec le JT, RETRO GAME ONE, LE DEBAT… Mais aussi
retrouver toutes les séries cultes de Naruto à Dragon Ball en passant par FairyTail et South
Park.
Source : http://www.afjv.com/news.php?id=484&title=game_one_bbox
Publié le 08/12/2011
-Expliquez-nous : les données personnelles sur les Smartphones
Attention aux données personnelles sur les Smartphones ! C'est le message lancé par la CNIL
(Commission nationale informatique et libertés), qui publie une étude selon laquelle la grande
majorité des 17 millions d'utilisateurs de Smartphones en France y notent des données
personnelles (photos, service de géolocalisation, coordonnées bancaires...), tandis que 30%
d'entre eux déclarent n'avoir aucun code de protection actif !
Source : http://news.fr.msn.com/m6-actualite/blog/expliquez-nous-post.aspx?post=21cf3b35fd02-4322-b8b4-a41d214c4ebd&_nwpt=1
Publié le 13/12/2011
-Les tendances et prévisions pour la sécurité informatique en 2012
La fin de l'année qui s'annonce ne doit pas nous empêcher de regarder vers 2012 où la
majorité des attaques seront encore et toujours lancées par des malnets de grande envergure :
les deux tiers des attaques en 2012 devraient être initiés par des réseaux de diffusion de
programmes malveillants (malnets) très connus tels que Shnakule.
Ces réseaux dirigent leurs attaques sur des utilisateurs non méfiants et leur infrastructure
déployée sur internet. Les effets de ces attaques persistent longtemps après leur lancement.
Ces réseaux permettent aussi aux cybercriminels de lancer facilement de nouvelles attaques
basées sur l'actualité, par exemple les Jeux olympiques. On devrait en outre assister à un
189 tournant dans le paysage de la sécurité avec une priorité donnée au blocage des mécanismes
de diffusion des malnets plutôt qu’au blocage d’attaques individuelles.
Source :
http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/high-techmedias/informatiques/221141214/tendances-et-previsions-securite-inform
Publié le 13/12/2011
-Net : forte hausse du piratage
Les attaques ont progressé de 29% en 2011.
C'est une guerre de l'ombre qui prend chaque année de l'ampleur. Selon nos informations, les
actes de cybercriminalité touchant les entreprises et les particuliers ont progressé de 29% en
2011 en France. Les attaques informatiques, qui étaient au nombre de 5000 environ en 2010,
devraient passer à 6500 environ à la fin de l'année. Ces chiffres vont être affinés et seront
publiés en janvier par le ministère de l'Intérieur.
Source :
http://www.lefigaro.fr/hightech/2011/12/12/01007-20111212ARTFIG00235-netforte-hausse-du-piratage.php
Publié le 12/12/2011
-« Mobile en ville» sur Iphone et Ipad
« Mobile en ville» sur Iphone et Ipad
La ville de Saint-Germain-en-Laye (78), a confié à iD.apps, filiale du Groupe ALTEN, la
création de son application mobile. Disponible sur iPhone et sur iPad, l’application mobile de
Saint-Germain-en-Laye apporte à ses 43 000 citoyens une nouvelle façon d’interagir
ensemble pour mieux vivre sa ville au quotidien. Construites dans l’objectif de créer une
dynamique collaborative et participative, les fonctionnalités de « Mobile en Ville » permettent
aux Saint-Germanois de suivre l’actualité et les évènements de la commune, d’accéder à de
nombreuses informations pratiques et de pouvoir alerter en temps réel la Mairie.
Source : http://www.blog.adminet.fr/mobile-en-ville-sur-iphone-et-ipad-synd00324295.html
Publié le 15/12/2011
-Free Mobile : "la roquette est sur le pas de tir" (MAJ)
Xavier Niel s'est laissé à quelques confidences lors de la conférence LeWeb 2011. Le viceprésident d'Iliad, la maison-mère de Free, a indiqué que le lancement commercial de Free
190 Mobile surviendra avant le 15 janvier 2012. Et il confirme que les prix seront aggressifs par
rapport à ceux de ses concurrents.
Source : http://www.numerama.com/magazine/20881-free-mobile-la-roquette-est-sur-le-pasde-tir-maj.html
Publié le 15/12/2011
-4G : Orange, Free, SFR et Bouygues à nouveau candidats
L'Arcep a reçu les candidatures d'Orange, Free, SFR et Bouygues Télécom pour les
fréquences situées dans la bande des 800 MHz. Les quatre opérateurs avaient déjà
obtenu avec succès des fréquences dans la bande des 2,6 GHz. Sauf incident majeur,
l'Arcep devrait attribuer les premiers lots dans les prochaines semaines.
Quelle surprise. L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes
(Arcep) a publié ce jeudi la liste des opérateurs en lice pour obtenir des fréquences dans la
bande des 800 MHz, dans le cadre du processus d'attribution des licences 4G. Comme pour la
bande des 2,6 GHz, on retrouve les quatre principaux opérateurs de téléphonie mobile, à
savoir Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free Mobile.
Source :
http://www.numerama.com/magazine/20945-4g-orange-free-sfr-et-bouygues-anouveau-candidats.html
Publié le 15/12/2011
-André Méchaly (Alcatel-Lucent ) : « Le marché de la 4G est au moins
équivalent à celui de la 2G/3G »
Vice-président marketing et stratégie chez Alcatel-Lucent France; André Méchaly revient sur
l'expérimentation 4G de transmission d'images vidéo de l'équipementier à Brest.
La 4G arrive en France. Le régulateur distribue les licences et les équipementiers affûtent
leurs technologies et offres pour alimenter la construction du futur réseau mobile à très haut
débit. La technologie LTE (le Long Term Evolution en version rel 8 du 3GPP offre des débits
de l’ordre des 100 Mbit/s et évoluera vers le gigabit) est la plus adoptée (le Wimax ne
permettant pas légalement la mobilité et offre des performances moindres). Comme ses
concurrents, Alcatel-Lucent est sur les rangs et a fait la démonstration de ses technologies la
semaine dernière à l’occasion du salon Nautic, à Paris. Vice-président marketing et stratégie
pour Alcatel-Lucent France, André Méchaly revient sur cette démonstration et ses enjeux.
Source : http://www.silicon.fr/andre-mechaly-alcatel-lucent-%C2%AB-le-marche-de-la-4gest-au-moins-equivalent-a-celui-de-la-2g3g-%C2%BB-67953.html
Publié le 15/12/2011
191 -Stolen iPhone? Your iMessages May Still Be Going To The Wrong Place
Those who have had a phone lost or stolen are familiar with the horrors that follow: The thief
(or the person he sold your phone to) starts to send texts as you to your family and friends,
leaving you scrambling to de-activate the device as soon as possible. For modern iPhone
owners, though, such a phenomenon should be in the distant past thanks to the advent of
remote wipe capabilities, right?
Source: http://www.wired.com/gadgetlab/2011/12/stolen-iphone-imessages/
Publié le 15/12/2011
-The .XXX Domain Arrives, to a World That Has Moved On
After 11 years of controversy, the .XXX domain name went on general sale last week. Meant
to give pornographic sites a specific home on the internet, it was finally approved earlier this
year.
Since the ICM Registry proposed the .XXX generic top-level domain (or gTLD) in 2000,
supporters of the idea have gone through a roller-coaster of proposals, rejections,
resubmissions, approvals and attacks. Meanwhile, the world has seen unlikely extremes unite
to oppose a porn-only domain name, like the Bush administration, conservative groups, free
speech advocates and the porn industry itself. Conservative politicians and activist groups
were predictably upset at legitmating pornography; the porn industry and free speech
advocates opposed the gTLD due to fears of censorship.
Source: http://www.wired.com/epicenter/2011/12/xxx-domain-arrives/
Publié le 16/12/2011
-YouTube Says Universal Had No ‘Right’ to Take Down Megaupload Video
YouTube said Friday that Universal Music abused the video-sharing site’s piracy filters when
it employed them to take down a controversial video of celebrities and pop superstars singing
and praising the notorious file-sharing service Megaupload.
YouTube’s copyright filters removed the all-star video, which features Kanye West, Mary J.
Blige, will.i.am and others, on Dec. 9. Google reinstated the four-minute spot Wednesday.
Source:http://www.wired.com/threatlevel/2011/12/youtube-universal-megaupload/
Publié le 16/12/2011
-France Telecom : Orange et Dailymotion lancent une chaîne 3D
Orange (Groupe France Telecom (Paris: FR0000133308 - actualité) et Dailymotion ont
présenté, en avant-première à l'occasion du Web 11, la chaîne 3D qu'ils vont lancer en
192 commun. Elle sera disponible sur tous les ordinateurs en anaglyphe avec des lunettes 3D ou
avec un ordinateur compatible 3D.
Pour ce lancement, Orange met à disposition des internautes sur Dailymotion la plupart de ses
programmes 3D déjà présents sur son offre TV (canal 333 de la TV d'Orange et en vidéo à la
demande).
L'offre de contenus disponible sur cette chaîne dédiée aux programmes 3D va
progressivement évoluer notamment avec les contenus des internautes et des partenaires de
Dailymotion. Cette sera disponible sur mobile dès février 2012.
Source:
http://fr.finance.yahoo.com/actualites/France-Telecom-Orange-qubourse2861430660.html?x=0
Publié le 16/12/2011
-Bouygues Telecom : première entreprise française à recevoir la
certification ISO50001
Printania, le centre de relation client de Bouygues Telecom (Groupe Bouygues (Hambourg:
BYG.HM - actualité) ) situé à Bourges, vient d'être certifié ISO50001 par l'organisme Bureau
Veritas (Munich: A0M45W - actualité) Certification. Cette norme offre aux organismes du
secteur privé et du secteur public des stratégies de management qui leur permettent d'accroître
l'efficacité énergétique et de réduire l'impact environnemental. Tous les usages sont concernés
(chauffage, ventilation, bureautique). Pendant l'audit effectué sur le site de Bourges, Bureau
Veritas Certification a ainsi vérifié l'efficacité du système de management de l'énergie et la
réduction de consommation. L'audit a souligné de nombreux points forts, comme l'implication
de la direction avec une politique active de Bouygues Telecom en matière d'énergie, les
résultats performants, le niveau de compétence des équipes travaillant sur ce sujet sans oublier
les bonnes pratiques des collaborateurs.
Source :http://fr.finance.yahoo.com/actualites/Bouygues-Telecom-premi%C3%A8requbourse-1953228832.html?x=0
Publié le 02/12/2011
-Free, le quatrième opérateur de téléphonie mobile français, termine les
préparatifs du lancement de ses offres.
"La fusée est parée pour le décollage". Le premier tweet de Xavier Niel - alias @xavier75 - a
mis le feu aux poudres (désolé pour les jeux de mot).
En moins de 140 caractères, le patron du groupe Iliad a provoqué le buzz tout en résumant les
conclusions de l'ARCEP. Le gendarme des télécoms vient, en effet, d'annoncer officiellement
que l'objectif minimal de couverture du réseau 3G (25% de la population) de Free Mobile est
atteint.
193 Free Mobile peut ainsi dorénavant profiter de l'accord d'itinérance qu'il a signé avec Orange
pour fournir ses services mobiles sur l'ensemble du territoire dès son ouverture commerciale.
Source : http://www.ariase.com/fr/news/free-mobile-pare-au-decollage-article-2666.html
Publié le 14/12/2011
-Un virus informatique infecte les sites Internet de « streaming »
Depuis une semaine, un nouveau virus informatique tisse sa toile sur l'Internet.
Sa cible : les sites de streaming (qui permettent de regarder, en direct, une vidéo ou un
événement) et pornographiques. Le principe est le suivant. Une page s'affiche sur votre écran.
Votre adresse IP (le numéro d'identification de votre ordinateur sur le réseau) et le nom de
votre fournisseur d'accès Internet y sont mentionnés. Les logos de la gendarmerie nationale
ornent une lettre. Elle y explique que plusieurs infractions ont été relevées, dont le
téléchargement de contenus illégaux. Votre ordinateur est alors bloqué jusqu'au versement de
200 euros. Bien sûr, une fois l'argent versé sur un compte mystère, votre ordinateur reste
toujours en rade.
Source : http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/12/17/article_unvirus-informatique-infecte-les-sites.shtml
Publié le 17/12/2011
-Protection des données personnelles par les réseaux sociaux : L’Europe se
déclare incompétente en la matière
Protection des données personnelles par les réseaux sociaux : L’Europe se déclare
incompétente en la matière
La protection des données personnelles est un sujet d’actualité. Une députée européenne,
Françoise Castex (PS), a même saisi la Commission européenne pour déterminer si Facebook
respectait bien la directive sur la protection de ces données. Sauf que la Commission n’a pas
donné la réponse qu’elle attendait.
En effet, les juges européens se sont déclarés incompétents. Dans leur décision, Facebook
n’est pas cité en particulier. Ils font référence aux réseaux sociaux en général, puisque ce
problème peut concerner différents sites. La Commission considère que c’est le rôle des
autorités nationales de contrôle de protection des données d’examiner si les sites en question
respectent la directive. En France, ce serait à la Cnil (Commission nationale de l’informatique
et des libertés) de s’en occuper.
Source :
http://www.ceriseclub.com/actualites/2011/12/19/12230/protection-des-donneespersonnelles-par-les-reseaux-sociaux-l%E2%80%99europe-se-declare-incompetente-en-lamatiere.html
Publié le 19/12/2011
194 -Sqli : UN CATALOGUE PRODUITS DIGITAL POUR LES BOUTIQUES
LAFUMA
Sqli agency Lyon digitalise les points de vente de la marque
Lafuma a fait confiance à Sqli agency Lyon pour la conception et la réalisation d’un catalogue
produits. Accessible sur iPad en point de vente, il lève tous les freins éventuels liés aux stocks
disponibles en boutique.
Plus de références en boutique !
La marque Lafuma possède à la fois des boutiques en nom propre ainsi qu’un site eCommerce. Pour des raisons évidentes de stockage, les boutiques ne peuvent proposer
l’intégralité des références Lafuma disponibles sur le site de vente en ligne.
Afin de satisfaire au mieux les clients de la marque et créer un véritable lien entre les
différents canaux de vente, les équipes Sqli agency Lyon ont proposé à Lafuma de mettre à
disposition un catalogue digital sur le lieu de vente.
Lafuma a été séduit par la proposition de l’agence et peut désormais offrir à ses clients un
accès à l’exhaustivité de sa gamme, en magasin.
Source :
http://www.zonebourse.com/SQLI-4787/actualite/SQLI-UN-CATALOGUEPRODUITS-DIGITAL-POUR-LES-BOUTIQUES-LAFUMA-13942005/
Publié le 20/12/2011
-Bouygues Telecom : rachète Simyo à KPN
Bouygues Telecom va racheter la filiale de téléphonie mobile de l'opérateur néerlandais KPN
en France, pour un montant non communiqué. L'opération sera finalisée dans les prochains
jours. KPN opérait comme opérateur virtuel, ou MVNO, via la marque Simyo, revendiquant
quelque 180.000 clients, qui ne "seront pas affectés par la vente", a précisé l'opérateur dans un
communiqué, en ajoutant qu'il continuera à proposer ses services dans l'hexagone via son
autre marque, Ortel. Un analyste cité par Bloomberg estime que la transaction a été réalisée
sur une base de prix faible, probablement inférieure à 20 Millions d'Euros.
Source : http://www.boursier.com/actions/actualites/news/bouygues-telecom-rachete-simyoa-kpn-463878.html?sitemap
Publié le 22/12/2011
195 -L'industrie du cinéma attaque les opérateurs télécoms et les moteurs
Le SEVN, l'APC et la FNDF attaquent Google, Yahoo, Microsoft, Bouygues, Free, SFR,
Numéricable, Orange et d'autres. Ils leur demandent de bloquer quatre sites proposant du
streaming illégalement.
Un consortium de syndicats de l'audiovisuel rassemblant le Syndicat de l'édition vidéo
numérique (SEVN), l'Association des producteurs de cinéma (APC) et la Fédération nationale
des distributeurs de films (FNDF) vient de déposer plainte à l'encontre des opértateurs et
moteurs
de
recherche
opérant
sur
le
territoire
numérique
français.
Cette plainte vise à lutter contre les sites de streaming illégal tels que MegaUpload ou
AlloShare en forçant Bouygues, France Télécom, Orange Free, Darty, Numéricable SFR et
également les grands portails du web dont Microsoft, Yahoo et Google à bloquer ces sites,
révèle ElectronLibre. Les assignés seront tous convoqués devant le Tribunal de grande
instance lors d'une procédure en référé qui se tiendra le 15 décembre à 9h.
Source :
http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/l-industrie-du-cinema-attaque-lesoperateurs-et-les-moteurs-1211.shtml
Publié le 01/12/2011
-Pour son après-Hadopi, François Hollande pourrait légaliser le P2P
Rien n'est encore joué. Mais s'il décide de faire confiance aux conseillers qu'il a désigné pour
s'occuper des questions de culture, François Hollande devrait proposer pendant la campagne
électorale d'abroger l'Hadopi et d'autoriser les échanges "hors-marchand". Concrètement, la
circulation des oeuvres hors des plateformes commerciales serait autorisée, contre le paiement
par les internautes d'une rémunération forfaitaire dont le montant est encore inconnu.
Source :
http://www.numerama.com/magazine/21022-pour-son-apres-hadopi-francoishollande-pourrait-legaliser-le-p2p.html
Publié le 22/12/2011
-La BNF va archiver le web français au titre du dépôt légal
Un décret publié mercredi au Journal Officiel permet à la Bibliothèque Nationale de France
de mettre en oeuvre le dépôt légal des publications numériques, prévu par la loi DADVSI de
2006. L'archivage du web français sera réalisé à travers un système automatisé de collecte des
contenus publiés sur Internet, et au besoin par l'obligation faite à certains éditeurs de fournir
eux-mêmes les contenus et les moyens de les lire.
Source : http://www.numerama.com/magazine/21011-la-bnf-va-archiver-le-web-francais-autitre-du-depot-legal.html
Publié le 21/12/2011
196 -Prologue : le projet "CloudPort" a été retenu par le gouvernement
Le groupe Prologue annonce que le projet "CloudPort" qui a pour ambition le développement
d'une plateforme logicielle permettant aux entreprises de migrer sans risque leurs applications
existantes vers le Cloud a été retenu par le gouvernement dans le cadre de l'appel à projet no1
dédié au Cloud Computing (programme des investissements d'avenir). Le développement de
"CloudPort" correspond à un investissement de 3,4 Millions d'Euros et sera réalisé par un
consortium formé de Prologue, de l'Institut Télécom, de la société CityPassenger et du groupe
MASSA, avec la participation des MINES ParisTech.
Source : http://www.boursier.com/actions/actualites/news/prologue-le-projet-cloudport-a-eteretenu-par-le-gouvernement-463649.html
Publié le 20/12/2011
-BeeBip, la solution intelligente contre le vol d’ordinateur, séduit Auchan
Telecom
Conçu et édité par la société nordiste SINFONI IT, BeeBip est un système de localisation
d’ordinateurs et de protection des données, lauréat du prix de l’innovation du SMCL en 2010.
En cas de vol, le logiciel masque, récupère et/ou supprime les données à distance afin d’en
préserver la confidentialité. Le logiciel permet en outre d’identifier l’utilisateur frauduleux
afin de retrouver physiquement la machine, Mac ou PC. La solution répond ainsi à une
problématique récurrente et particulièrement d’actualité.
SINFONI IT, vient de signer un accord avec Auchan Télécom, l’opérateur téléphonique et
Internet du groupe Auchan afin d’associer BeeBip à son offre Internet AuchanBox.
Source : http://www.communiques-presse-online.com/informatique-reseaux-telecoms-c6/antivol-ordinateur-beebip-a12200.html
Publié le 21/12/2011
-Licence 4G : quels opérateurs téléphoniques en disposeront ?
Après la 2G et la 3G, la 4G (quatrième génération) arrive en France. Cette fameuse fréquence
en or permettra notamment d'obtenir une connexion Internet sur son mobile équivalente à
celle d'un ordinateur à très haut débit. Elle pourra atteindre théoriquement les 100 Mégabits.
Chez quel opérateur téléphonique devra-t-on s'abonner afin de profiter de cette petite
révolution
?
L'ARCEP (autorité de régulation des télécoms) a attribué les lots de fréquences après deux
rounds de négociations. L'attribution de ces licences était primordiale pour tous les opérateurs
: leur compétitivité en dépendait directement. C'est pourquoi l'Etat a pu effectuer une vente
s'élevant à un montant total de 2,639 milliardsd'euros.
Free semble être le grand perdant de cette bataille. La société qui annonçait casser les prix du
marché et défier tous les autres opérateurs n'a pas obtenu de lots de fréquence. Une nouvelle
197 qui devrait fortement dissuader les potentiels clients de Free et qui porte un coup dur à la
marque... Mais rassurez-vous, cette dernière disposera tout de même de l'itinérance sur le
réseau d'un concurrent : le client pourra utiliser la 4G mais en passant par exemple par SFR.
Parce que oui : SFR, Orange et Bouygues Telecom ont remporté les négociations. Quatre
lots étaient à pourvoir :
- 2 sont remportés par SFR pour 1,05 milliards d'euros ;
- 1 par Orange pour 891 millions d'euros ;
- 1 par Bouygues Telecom pour 683 millions d'euros.
Sans grande surprise, les opérateurs téléphoniques historiques conservent et consolident leur
suprématie. Cependant, les premières offres incluant la 4G ne seront disponibles en France
qu'à partir de 2013.
Source :
http://www.sur-la-toile.com/article-13450-Licence-4G-quels-operateurstelephoniques-en-disposeront-.html
Publié le 25/12/2011
-Statut spécial du jeu vidéo : une idée abandonnée
Le député Patrice Martin-Lalande a remis au premier ministre François Fillon et au ministre
de la Culture Frédéric Mitterrand le rapport qui lui avait été commandé sur la sécurisation du
cadre juridique du jeu vidéo. Le parlementaire, avec l'approbation du gouvernement, conclut
qu'il n'est pas utile de modifier les règles qui régissent la titularité des droits d'auteur entre le
studio de développement et ses salariés.
Il n'y aura pas de création d'un statut spécial du jeu vidéo en France. En mai dernier, le
premier ministre avait demandé au député Patrice Martin-Lalande (UMP) de mener une
mission pour "formuler des propositions permettant de sécuriser le cadre juridique du jeu
vidéo", afin d'éclaircir la question de propriété des droits d'auteur sur les jeux vidéo. Dans son
rapport, remis mercredi dernier, le député conclut que la création d'un tel statut serait presque
impossible, et minimise l'importance concrète de la difficulté posée par l'absence d'un tel
régime.
Source : http://www.numerama.com/magazine/21064-statut-special-du-jeu-video-une-ideeabandonnee.html
Publié le 26/11/2011
198 -Le déploiement de la 4G affecte la TNT
La télévision numérique terrestre et la quatrième norme de téléphonie mobile ne font pas bon
ménage. C'est ce qu'il ressort d'un rapport produit suite à des expérimentations dans la ville de
Laval. Il ressort que la TNT est relativement affectée par les fréquences dédiées à la 4G. Des
solutions sont envisageables, mais elles ne sont pas gratuites.
En début d'année, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) avait émis une mise en garde
sur les perturbations éventuelles générées par la norme de téléphonie mobile 4G sur la TNT.
Un document (.pdf) avait alors été produit, listant les solutions possibles aux brouillages.
Parmi les pistes les plus radicales, l'ANFR avait notamment suggéré le "passage à un autre
mode de réception".
Source :
http://www.numerama.com/magazine/21056-le-deploiement-de-la-4g-affecte-latnt.html
Publié le 24/12/2011
-Les Français de plus en plus connectés en 2011, selon une étude du Credoc
Les Français ont été plus nombreux à s'équiper en téléphonie fixe et mobile en 2011, et en
ordinateurs portables, alors que l'usage de la tablette tactile a connu des "débuts prometteurs",
selon une étude du Credoc publiée mercredi.
Source : http://www.france24.com/fr/20111214-francais-plus-plus-connectes-2011-selon-uneetude-credoc
Publié le 14/12/2011
-Télécoms : la vente des licences mobiles 4G rapporte 3,5 milliards d'euros
à l'Etat français
L'Etat français tire 1 milliard d'euros de plus qu'attendu de la vente des licences, à 3,575
milliards. C'est SFR qui fait le plus gros chèque : plus de 1 milliard d'euros à lui seul. Free n'a
pas obtenu de fréquences 4G mais pourra utiliser le réseau de ses concurrents moyennant
rémunération.
Source :http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201808650246telecoms-la-vente-des-licences-mobiles-4g-rapporte-3-5-milliards-d-euros-a-l-etat-francais267059.php
Publié le 23/12/2011
199 -Paiement mobile : pourquoi la France est en retard... sur le Kenya
Le paiement via téléphone mobile se développe très rapidement dans certains pays en
développement, à l'exemple du Kenya. En France, des freins existent. Ils peuvent être levés à
condition que des partenariats se mettent en place entre opérateurs de télécoms, banques et
grande distribution.
Quatre ans, c'est le temps estimé pour que le paiement mobile s'impose massivement à
l'échelle mondiale auprès du grand public. Depuis ces derniers mois, les solutions
technologiques tout comme les initiatives se multiplient en France pour développer des
systèmes de paiement alternatifs via le mobile, dans un contexte de défiance des
consommateurs qui, au-delà de la crainte d'une fraude sur les données personnelles,
s'interrogent encore sur la praticité de ce service et sa valeur ajoutée réelle. Les nouvelles
alliances qui s'annoncent devraient ouvrir la voie et accélérer le développement de cette
pratique jusqu'à présent embryonnaire, dans des délais plus réduits qu'attendu.
Source :http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20111228trib000674128/paiement-mobilepourquoi-la-france-est-en-retard-sur-le-kenya.html
Publié le 28/12/2011
-4G et TNT : des perturbations importantes à prévoir...
Les conclusions d'un test portant sur le brouillage des ondes TNT par le réseau 4G ne
sont pas bonnes...
Nous sommes déjà plusieurs fois revenus sur le risque de brouillage de la TNT par le futur
réseau mobile 4G qui n'est pas sans inquiéter, et les diffuseurs de la TV Numérique Terrestre,
et les opérateurs mobiles qui seront directement mis à contribution financièrement pour régler
les problèmes constatés. A ce titre, nous prenons aujourd'hui connaissance de nouvelles
avancées, avec les conclusions de l'expérimentation menée dans la ville de Laval. Et les
résultats ne sont pas bons, comme le signalent Les Echos. En effet, les perturbations relevées
sont "plus importantes que prévu", la quasi-totalité des canaux TNT étant concernés, le
rapport prévoit des difficultés "sur tout le territoire national".
Source : http://www.pcworld.fr/2011/12/28/high-tech/telephonie-voip/4g-tnt-perturbationsimportantes-prevoir/523109/
Publié le 28/12/2011
-INFORMATIQUE - Dassault Systèmes claque la porte du "cloud
computing" à la française
200 L'éditeur de logiciels a écrit à Thales, Orange et aux pouvoirs publics pour leur annoncer qu'il
se retirait du futur consortium. Le grand emprunt devait injecter 135 millions dans la
structure.
La France réussira-t-elle à se doter de son propre écosystème de «cloud computing » ? Rien
n'est moins sûr. Andromède, le projet d'un service « d'informatique dématérialisée » porté par
Thales, Orange et Dassault Systèmes, et financé à hauteur de 135 millions d'euros par le grand
emprunt, a du plomb dans l'aile. Dans un courrier dont « La Tribune » a pris connaissance, le
directeur général de Dassault Systèmes, Bernard Charlès, annonce à René Ricol, à la tête du
Commissariat général à l'investissement, qui gère le grand emprunt, à Augustin de Romanet,
de la Caisse des Dépots (CDC), à Stéphane Richard (Orange) et à Luc Vigneron (Thales) qu'il
se retire du projet. « Ce n'est pas sans regret ni amertume que je dois prendre cette décision
après deux années d'effort », écrit le directeur général. Interrogés par « La Tribune », Orange
et Thales « regrettent la décision de Dassault Systèmes » et disent étudier « avec nos
partenaires la possibilité de compléter le tour de table ».
Source : http://www.lepetitjournal.com/homepage/economie/92269-zone-euro-une-aide-de150-voire-200-milliards-deuros-pour-les-pays-en-difficulte.html
Publié le 23/12/2011
-Le défi de la multiplication des données numériques
L'explosion de l'usage des smartphones et des réseaux sociaux produit une masse gigantesque
d'informations. Analysées, ces dernières constituent un réservoir de progrès.
Les données numériques se multiplient à un rythme inouï. À côté du cloud computing,
l'informatique dématérialisée, le secteur du high-tech développe un nouveau concept, appelé
«big data»: le traitement des grandes données. Car un déluge d'informations est généré chaque
seconde à travers la planète.
Source : http://www.lefigaro.fr/hightech/2011/12/27/01007-20111227ARTFIG00354-le-defide-la-multiplication-des-donnees-numeriques.php
Publié le 27/12/2011
-Wi-Fi et réseaux mobiles font un mariage de raison
La nouvelle norme « hotspot 2.0 » va simplifier la connexion en Wi-Fi. Elle va permettre aux
opérateurs de conserver leurs abonnés sur leur propre réseau au lieu de les voir papillonner.
201 Le Wi-Fi est enfin devenu fréquentable. Cette norme de transmission sans fil, utilisée sur des
bandes de fréquences qui ne nécessitent aucune licence, est désormais bien en cour chez les
opérateurs. Selon Informa Telecoms, le nombre de points d'accès publics (« hotspots ») va
plus que quadrupler d'ici à 2015. En particulier, 47 % des opérateurs mobiles croient que cette
technologie est devenue cruciale pour satisfaire leurs clients, soulager leurs réseaux, voire
diversifier leurs revenus. Signe de ce nouvel enthousiasme, l'américain ATT et le géant China
Mobile viennent de décider de mettre en commun leurs « hotspots » au bénéfice de leurs
abonnés voyageurs, qui ne veulent pas payer des factures démentes lorsqu'ils se connectent à
Internet à l'étranger. Et tous les grands opérateurs concluent des accords d'itinérance Wi-Fi,
comme Orange avec Deutsche Telekom.
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201817079809-wi-fiet-reseaux-mobiles-font-un-mariage-de-raison-269732.php
Publié le 02/01/2012
-AVANT MEME LE LANCEMENT DE FREE MOBILE, ORANGE
PROMET "UN ARSENAL DE RIPOSTES"
Free Mobile n'a toujours pas ouvert son réseau mais son arrivée continue d'inquiéter la
concurrence. Stéphane Richard, PDG d'Orange, promet même une riposte avant même d'avoir
découvert le contour des offres. "Je veux bien croire que la moitié de la France retient son
202 souffle en attendant Free Mobile, mais le meilleur antidote au stress c'est le travail. Orange a
beaucoup travaillé" lance-t-il à nos confrères du Figaro ce matin.
Source : http://www.ozap.com/actu/avant-meme-le-lancement-de-free-mobile-orange-prometun-arsenal-de-ripostes/438555
Publié le 02/01/2012
-Fibre optique : SFR affiche sa carte
SFR propose de consulter sa carte de déploiement de la fibre optique dont la couverture en
dehors des zones très denses.
Mi-novembre dernier, France-Télécom Orange et SFR ont annoncé accord de déploiement de
la fibre optique en dehors des zones les plus denses. Un accord salué par l'autorité des
télécoms qui a évoqué " une avancée décisive ".
Les opérations de déploiement doivent démarrer pour l'ensemble des communes concernées
entre 2012 et 2015 pour s'achever au plus tard en 2020. Avec ce co-financement, l'objectif est
de couvrir 9,8 millions de foyers, soit 7,5 millions pour France Télécom - Orange et 2,3
millions pour SFR.
Afin d'y voir un peu plus clair, SFR a récemment mis en ligne une carte des déploiements
FTTH programmés. Aucune date n'est toutefois mentionnée dans cette carte interactive
accompagnée d'une liste des villes.
Avec les zones très denses, près de 60 % des foyers français seront couverts par la fibre
optique à l'horizon 2020.
Source :
http://www.generation-nt.com/fibre-optique-ftth-carte-couverture-sfr-orangeactualite-1520481.html
Publié le 31/12/2011
203 Thème 7
MARCHE DE L’ART
(Anne-Laure Toubel)
Focus: La nouvelle réglementation des maisons de
vente aux enchères
Depuis l’adoption de la directive service en juillet 2000 et sa transposition en 2006 à la
directive européenne, le texte était resté inchangé malgré les nombreuses demandes de la part
des professionnels de s’adapter au nouveau marché mondial.
Cette loi intervient suite à « l’affaire Drouot » qui avait mis en cause les commissionnaires de
l’hôtel Drouot et révélé un important trafic d’œuvres d’art, déstabilisant le secteur français.
De nombreux enjeux accompagnent cette loi : le contrôle du trafic des œuvres d’art, la
nécessité pour le marché français de s’adapter au nouveau modèle économique mondiale afin
de rester compétitif mais surtout restaurer la confiance des clients dans les maisons de ventes
aux enchères françaises. Comme le montre le graphique ci-dessous, la part d’œuvres sur le
marché de l’art français diminue d’année en année et la profession devait donc réagir face à
cela.
C’est dans ce contexte que le 6 juillet dernier a été votée une loi visant à moderniser le
système des ventes aux enchères publiques. Publiée au journal officiel le 20 juillet, la loi n°
204 2011-850 est entrée en vigueur le 1er septembre, a pour but de libéraliser le marché de l’art
français. Cette loi s’adapte ainsi au modèle anglo-saxon. Démarche débutée depuis 2009, la
navette parlementaire aura duré deux ans pour une loi contestée et longtemps remise en cause
notamment par le SNA. Ce dernier a multiplié les actions de lobbying pour freiner cette
procédure qui leur porterait préjudice.
De nombreuses modifications ont été apportées dont voici l’essentiel. La loi prévoit que les
maisons de ventes aux enchères puissent librement procéder à des ventes de gré à gré. Ceci
marque un changement attendu par les maisons de ventes depuis de nombreuses années. Le
SNA a pu finalement obtenir que les maisons de ventes signalent par écrit aux vendeurs la
possibilité de vendre de gré à gré ou aux enchères.
L’autre grand changement vient du fait que les ventes volontaires de meubles aux enchères
publiques peuvent porter aussi bien sur des biens neufs que sur des biens d’occasion. D’autre
part, le texte garde les principes de mandat et d’adjudication mais il supprime toute obligation
de forme juridique pour l’activité des ventes aux enchères publiques.
Enfin, cette loi simplifie les conditions de mise en œuvre de l’après-vente, de la garantie de
prix et de remise en vente après folle enchère.
Si ce mode de vente reste marginal en France, Olivier Cadiou, président de Piasa voit dans
cette nouvelle organisation un « atout supplémentaire face à la concurrence des galeries ou
des courtiers en art ». Reste aux professionnels de s’adapter et s’organiser pour optimiser au
mieux cette nouvelle configuration.
205 - Marché de l’art : Loi de modernisation des ventes aux enchères
Les autorités françaises tentent de sécuriser un secteur quelque peu malmené par des
affaires récentes.
Les députés viennent d’examiner une proposition de loi pour “sécuriser” le marché français
des ventes aux enchères. Celle-ci intervient à un moment où le secteur est déstabilisé par une
vaste affaire de vols : l’“affaire Drouot”. Ce scandale révèle les failles du marché de l’art, qui,
au-delà du célèbre hôtel des ventes, est confronté à un important trafic d’objets volés. Dans
cet environnement, la nouvelle réglementation permettra-t-elle de mieux lutter contre ce trafic
?
Elle renforce, certes, les contrôles en France. Mais le trafic d’objets d’art se mondialise.
Une plus grande coopération internationale est nécessaire pour tenter de le contrer.
Source : http://www.lenouveleconomiste.fr/lesdossiers/loi-de-modernisation-des-ventes-auxencheres-10393/
Le 6 juin 2011
- La loi de libéralisation des ventes aux enchères enfin adoptée
Après le scandale de l’affaire Drouot, la proposition de loi visant à libéraliser les ventes
volontaires de meubles aux enchères publiques avait dû être repensée. Celle-ci vient d’être
définitivement adoptée par le Parlement. En France, la législation est enfin en conformité avec
la directive Service.
Le 28 octobre 2009, le Sénat votait une proposition de loi libéralisant les ventes volontaires de
meubles aux enchères publiques. Le 6 juillet 2011, le Parlement vient définitivement
d’adopter cette proposition de loi. Jusqu’au vote ultime de l’Assemblée nationale, la navette
parlementaire pour ce texte aura duré près de deux ans.
Source :
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/86976/la-loi-de-liberalisationdes-ventes-aux-encheres-enfin-adoptee.php
Le 8 juillet 2011
- La loi de libéralisation des ventes aux enchères est passée
La proposition de loi libéralisant les ventes volontaires de meubles aux enchères publiques,
proposée par le Sénat en octobre 2009, vient d’être adoptée par le Parlement.
Après une navette parlementaire de deux ans, les maisons de ventes publiques pourront
maintenant pratiquer des ventes de gré à gré, des ventes privées entre un vendeur et un
acheteur, au même titre que les galeristes et les antiquaires.
Source : http://fr.artinfo.com/la-loi-de-libéralisation-des-ventes-aux-enchères-est-passée
Le 11 juillet 2011
206 - Loi sur les ventes volontaires de meubles aux enchères publiques
Publication au JORF n°0167 du 21 juillet 2011
La loi n° 2011-850 du 20 juillet 2011 de libéralisation des ventes volontaires de meubles aux
enchères publiques a été publiée au journal officiel du 21 juillet 2011. Elle vise à dynamiser le
marché des ventes volontaires aux enchères publiques et renforce la protection juridique des
consommateurs.
Source :
http://www.textes.justice.gouv.fr/lois-et-ordonnances-10180/loi-sur-les-ventesvolontaires-de-meubles-aux-encheres-publiques-22610.html
Le 20 juillet 2011
- Loi de libéralisation des ventes volontaires en France : ce qui va changer
La rentrée des maisons de ventes aux enchères sera marquée en France par l’application de la
loi de libéralisation des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques. La disposition
phare de cette réforme concerne la possibilité pour les opérateurs de ventes aux enchères de
vendre des biens de gré à gré. Mais le texte vient modifier dans son ensemble la partie du
Code de commerce relative aux ventes aux enchères. Il se veut apporter plus de souplesse à la
profession, Art Media Agency vous propose de faire un point sur ce qui va changer le paysage
des enchères en France.
Source : http://www.artmediaagency.com/tag/loi-de-liberalisation-des-ventes-volontaires/
Le 8 août 2011
207 ACTUALITES
- Marché de l’art – Le vendeur est roi
Les nouveaux leviers des maisons de vente aux enchères - Dans un secteur de plus en plus
concurrentiel, et bouleversé par Internet, les maisons de vente aux enchères font leur
révolution. Garanties de vendre et garantie de prix, services gratuits… Elles font les yeux
doux aux vendeurs et veillent à ne pas être ignorées des acheteurs. Mais ces services ont un
prix, et la course aux vendeurs peut parfois coûter cher. Surtout par temps de crise.
Source :
12971/
http://www.lenouveleconomiste.fr/lesdossiers/marche-de-lart-le-vendeur-est-roi-
Le 1er décembre 2011
- Un portrait de Manet acquis par le Getty
Une toile d’Édouard Manet vient d’être acquise par Le J. Paul Getty Museum de Los Angeles,
qui l’exposera dès le 13 décembre prochain.
Le Portrait de Madame Brunet (aussi connu sous le nom de Jeune Femme) est une œuvre de
jeunesse du peintre français, réalisée au début des années 1860 — avant son emblématique
Déjeuner sur l’herbe exposé au Salon des refusés de 1863 – et repris par l’artiste quelques
années plus tard en 1867. Ce portrait exprime avec force l’influence qu’a eue la peinture
espagnole dans l’art de Manet, notamment dans la première partie de sa carrière. Les thèmes,
la lumière, les contrastes appuyés de couleurs, les compositions des œuvres des grands
maîtres hispaniques, de Vélasquez à Goya, sont extrêmement sensibles dans les toiles que
Manet peint dans les années 1860, dans ce portrait en particulier.
Source : http://www.artmediaagency.com/32371/un-portrait-de-manet-acquis-par-le-getty/
Le 2 décembre 2011
- Miami International Art Fair unveils highlights
MIAMI, FL.- The 3rd edition of Miami International Art Fair (MIA), one of America's most
exciting mid-winter contemporary art fairs, will return January 12-16, 2012 with a dynamic
ensemble of 28 international galleries representing artist from Europe, Latin America, United
States and Asia. The Fair will feature paintings, sculpture, photography, design, fine art glass,
video and installations from a bevy of established museum collected artists as well as some of
today's most promising emerging artists.
Source :
http://www.mutualart.com/OpenArticle/Miami-International-Art-Fair-unveilshig/E7242873918EE8CD/
Le 5 décembre 2011
208 - Le marché de l’art chinois perd son élan
L’année des enchères asiatiques 2011 s’est achevée la semaine dernière avec l’annonce d’un
record de ventes chez Christie’s, totalisant 7,04 milliards de dollars Hong Kong (676 millions
d’euros) pour améliorer de 25 pour-cent son résultat 2010. Sotheby’s a alors surenchérit le
tout, annonçant son résultat de 7,8 milliards de dollars Hong Kong (749 millions d’euros), un
record pour la ville au grand port et une revanche sur la domination de son grand rival.
Source : http://fr.artinfo.com/le-marché-de-l’art-chinois-perd-son-élan
Le 5 décembre 2011
- Le Centre Pompidou propose son expertise à un centre culturel saoudien
Le Centre Pompidou est en discussion avec le groupe pétrolier Aramco. Le musée français a
proposé ses services d’ingénierie culturelle dans le cadre du futur centre artistique King
Abdulaziz, financé par l’entreprise saoudienne. Contrairement à ce que titrait « Libération »,
le 2 décembre 2011, il ne s’agit pas d’un projet d’annexe - comparable au Louvre Abou
Dhabi- mais d’une vente de prestations de service. Aramco doit donner sa réponse avant la fin
du mois.
Source :
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/93793/le-centre-pompidoupropose-son-expertise-a-un-centre-culturel-saoudien.php
Le 6 décembre 2011
- Un tableau de Rembrandt authentifié au Pays-Bas
Le musée Rembrandthuis à Amsterdam vient d’annoncer une découverte étonnante : un
tableau autographe de Rembrandt. Jusque-là attribué à l’entourage du maître, Le Vieillard à la
barbe a été authentifié comme une œuvre réalisée par Rembrandt lui-même. Cette découverte
a été faite par Ernst van de Wetering, spécialiste de l’artiste et expert indépendant participant
au Rembrandt Research Project. Une analyse stylistique, des preuves circonstancielles et
surtout la révélation d’un autoportrait inachevé du maître sous la couche picturale ont permis
cette authentification.
Source :
pays-bas/
http://www.artmediaagency.com/32776/un-tableau-de-rembrandt-authentifie-au-
Le 7 décembre 2011
209 - Verdict du procès des voleurs du Musée de Nice
Rappel des faits : en 2007, cinq hommes avaient dérobé des tableaux du Musée des BeauxArts de Nice. On comptait notamment quatre œuvres des peintres Monet, Brueghel et Sisley.
Le verdict a été rendu par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône qui siège dans la ville
d’Aix-en-Provence. Les accusés ont été condamnés à des peines allant de deux à neuf ans de
prison. Ces peines sont finalement relativement clémentes puisque l’avocat général avait au
départ requis de trois à quinze ans de réclusion criminelle.
Source : http://www.artmediaagency.com/32675/verdict-du-proces-des-voleurs-du-musee-denice/
Le 7 décembre 2011
- Help Save the Dulwich Picture Gallery
2011 marks the bicentenary of the Dulwich Picture Gallery, England's first official public art
gallery. We helped celebrate the institution's 200th anniversary when we spoke with gallery
director Ian Dejardin last February (below). Nearly a year later, this preeminent art institution
needs help in order to ensure its rich tradition continues. In order for the Gallery to remain
open to the art-loving public for another 200 years, the Dulwich is seeking to expand its
endowment with the aid of a variety of fundraising projects.
Source :
http://www.mutualart.com/OpenArticle/Help-Save-the-Dulwich-PictureGallery/38F4E64AF58D66F3
Le 7 décembre 2011
- L’art antique à la cote chez Sotheby’s
L’art antique a prouvé qu’il était toujours une valeur sure du marché la semaine dernière à
New York. La vente organisée par Sotheby’s le 8 décembre en est la preuve manifeste, avec
un total de près de 30,1 M$ (loin des 7,6 M$ attendus) et 84 % de lots vendus. La pièce
maitresse de cette vente a été sans conteste le groupe de Léda et le cygne, un marbre romain
du IIe siècle apr. J.-C..
Source : http://www.artmediaagency.com/33104/lart-antique-a-la-cote-chez-sothebys/
Le 8 décembre 2011
210 - The law vs scholarship
Taking academics to court over authentication issues is eroding independent expertise.
The news that a leading scholar felt constrained by legal advice from giving a full opinion on
a group of drawings attributed to Francis Bacon highlights a growing fear among experts that
they might be sued for giving their opinion.
Source : http://www.theartnewspaper.com/articles/The-law-vs-scholarship/25155
Le 8 décembre 2011
- Marché de l’art africain : La question des ‘mémoires en exil’ au cœur du
débat
Le marché de l’art africain après les indépendances est le thème d’étude d’un séminaire
organisé jeudi dernier au Goethe Institut dans le cadre d’une exposition consacrée à l’Afrique
du 20 octobre 2012 au 24 février 2013 au musée de la culture Lugano en Suisse.
‘Le statut du marché d’art africain n’existe pas. C’est la manière de s’approvisionner qui a
changé’, estiment les spécialistes du milieu. Avant les indépendances (1960 pour la plupart
des Etats), les objets prisés par l’Occident étaient ‘ceux qui sont dits primitifs, anciens ou arts
nègres’.
Source : http://www.walf.sn/culture/suite.php?rub=5&id_art=77245
Le 8 décembre 2011
- La seconde édition du Young Artists’ Fine Arts Festival d’Hanoi entachée
par une affaire de plagiat
Pour son retour après trois ans d’absence, le Young Artists’ Fine Arts Festival d’Hanoi s’est
offert une très large couverture médiatique, mais pas nécessairement pour les raisons qu’ils
auraient souhaitées.
La nouvelle édition de la manifestation engagée pour la promotion de nouveaux talents dans
le pays avait pourtant démarré sous les meilleurs auspices. Inauguré en 2007, puis annulé
consécutivement les trois années suivantes, le festival a réussi à attirer en 2011 plus de 500
artistes proposant près de 1000 tableaux, dessins, sculptures, installations, vidéos, etc. pour
son grand retour en 2011.
Source : http://www.artmediaagency.com/32986/la-seconde-edition-du-young-artists’-finearts-festival-d’hanoi-entachee-par-une-affaire-de-plagiat/
Le 9 décembre 2011
211 - L’art est-il soluble dans l’économie de marché ?
Fondé en 2004, l'Artist Pension Trust (APT) provoque quelques remous dans le milieu de
l'art. Ce fonds de pension constitué d'œuvres est censé assurer aux artistes en manque de
visibilité des revenus réguliers. Est-il une réelle solution à leur précarité ? Couplé à l'usage du
site MutualArt.com, qui délivre en temps réel des informations structurées sur le marché de
l'art, l'APT fait planer la menace d'une financiarisation de l'art. Explications avec Etienne
Gatti, journaliste spécialiste des relations entre art et économie.
Source : http://www.fluctuat.net/7344-APT-Mutual-Art-vers-la-financiarisation-de-l-artLe 10 décembre 2011
- Cautious Optimism at Chinese Art Auctions
Although the latest round of auctions of Chinese art suggest that the rate of growth of the
Chinese art market appears to have slowed somewhat, the results are far from disappointing.
In fact, the sheer volume of works being sold combined with the prices being paid for many
of the most desirable works appearing at auction in China is difficult to fathom.
Source :
http://www.artmarketblog.com/2011/12/11/cautious-optimism-at-chinese-artauctions-artmarketblog-com/
Le 11 décembre 2011
- Actualité du Salon du dessin
Devenu une véritable institution, le Salon du Dessin fait parler de lui, même en dehors de son
édition annuelle. Il vient en effet de publier pour la sixième fois les actes d’un colloque, le
second consacré aux marques de collection, sous la direction de Peter Fuhring avec Cordelia
Hattori. Ce volume, à travers les marques, s’intéresse à huit collections importantes dont
celles de Peter Lely et de Joshua Reynolds. Source : http://www.latribunedelart.com/actualite-du-salon-du-dessin-article003422.html
Le 12 décembre 2011
212 - Le Louvre s’associe à 3 institutions d’outre-Atlantique pour valoriser l’art
américain
Le Musée du Louvre a annoncé, le 7 décembre 2011, le lancement d’un partenariat de 4 ans
avec 3 institutions américaines : le Crystal Bridges Museum, le High Museum et la Terra
Foundation. Le but est de valoriser l’art américain en organisant des manifestations itinérantes
et des projets éducatifs. Le partenariat débutera le 14 janvier 2012 avec une exposition sur la
peinture de paysage au Musée du Louvre.
Source :
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/94047/le-louvre-s-associe-a-3institutions-d-outre-atlantique-pour-valoriser-l-art-americain.php
Le 12 décembre 2011
- Arman, l'accumulateur
Deux héritières mettent aux enchères quelques-unes des très nombreuses œuvres du sculpteur
Arman. Membre des Nouveaux Réalistes, l'artiste a énormément produit d'œuvres d'objets
manipulés. Ce sont surtout les pièces uniques et de qualité qui intéressent les initiés.
Source :
http://www.latribune.fr/vos-finances/marche-de-lart/20111212trib000670567/arman-l-accumulateur.html
Le 12 décembre 2011
- Artists' Resale Right: something can still be done
ALL may not be lost as the Artists' Resale Right is extended on January 1.
Under the terms of the European Union Directive, the British government has the power to
raise the threshold at which it applies from €1000 to €3000, which would make a huge
difference to smaller art dealerships who do not have the resources to administer the Resale
Right as it stands. ATG, among other campaigners, is calling for just such a measure to be
taken.
Source : http://www.antiquestradegazette.com/news/8097.aspx
Le 12 décembre 2011
213 - Will Damien Hirst Dot the Art Market to Death?
Just when you think a contemporary art megastar such as Damien Hirst has done his worst to
make a mockery of the modern art world, he finds a new weapon or, in this case, returns to an
old one—dots. Most famous for his The Physical Impossibility of Death in the Mind of
Someone Living, an embalmed tiger shark in a glass case, Hirst penchant for controversy
doesn’t always go big. In fact, he’s decided to go small, but on a grand scale, with lots and
lots of dots.
Source : http://bigthink.com/ideas/41537?
Le 14 décembre 2011
- Une vingtaine de parures en plume saisies à Drouot
Près d’une vingtaine de parures en plumes des Indiens d’Amazonie ont été saisies à Drouot
tandis qu’une quarantaine d’autres ont été retirées d’une vente faute d’autorisation.
PARIS - Le 8 décembre, la brigade mobile d’intervention de l’Office national de la chasse et
de la faune sauvage, aussi appelée brigade « Cites-capture », basée à Chambord (Loir-etCher), s’est rendue à l’hôtel Drouot, à Paris
Source : http://www.artclair.com/jda/archives/docs_article/94329/une-vingtaine-de-paruresen-plume-saisies-a-drouot.php?xtor=EPR-155
Le 15 décembre 2011
- La gestion de la succession de la veuve de Daniel Wildenstein confiée à
l’État français
Depuis que la sœur et légataire de Sylvia Roth avait renoncé à l’héritage de cette dernière, en
juillet 2011, la succession de la veuve décédée du célèbre marchand d’art français Daniel
Wildenstein se trouvait de fait « en déshérence ». En novembre 2011, la vacance de cette
succession avait été constatée par le juge. En décembre 2011, les biens du « de cujus » (1) ont
été dévolus à l’État et c’est le service des Domaines qui sera chargé d’en assurer la gestion.
Source :
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/94355/la-gestion-de-lasuccession-de-la-veuve-de-daniel-wildenstein-confiee-a-l-etat-francais.php?xtor=EPR-155
Le 15 décembre 2011
214 - Faute d’acheteur, sept chefs-d’œuvre vont quitter le Royaume-Uni pour
des collections étrangères
Un rapport annuel du ministère de la Culture britannique sur l’exportation des objets culturels
révèle que sept tableaux quitteront le Royaume-Uni sous peu. L’État n’a en effet pas réussi à
réunir les fonds nécessaires à l’achat de ces œuvres, d’une valeur de 65 millions de livres
(plus de 77 millions d’euros).
Source :
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/94356/faute-d-acheteur-septchefs-d-oeuvre-vont-quitter-le-royaume-uni-pour-des-collections-etrangeres.php?xtor=EPR155
Le 15 décembre 2011
- Droit de suite bill introduced in US Congress
Legislation would see artists and museums split a royalty fee of 7% for auction resales over
$10,000.
Washington, DC. Federal legislation that would see visual artists receive royalty payments
when their works are resold in the US was introduced in the House of Representatives today
by congressman Jerrold Nadler (Democrat, New York), the ranking member of the House
Judiciary Subcommittee on the Constitution, and in the Senate by senator Herb Kohl
(Democrat, Wisconsin). The Equity for Visual Artists Act of 2011, would set aside 7% of the
price for works resold for more than $10,000 at major auction houses, such as Christie’s and
Sotheby’s, with half the proceeds going to the artists and half to non-profit art museums.
Source :
http://www.theartnewspaper.com/articles/Droit+de+suite+bill+introduced+in+US+Congres
s/25297
Le 15 décembre 2011
- What crisis? Super rich are still buying
The financial turmoil has been an incentive rather than a barrier for the wealthy to buy art.
On the day the endgame of the euro area began, only hours after Italian debt markets came
under heavy attack, and at the very moment that the New York Stock Exchange was
plummeting more than 3%, Sotheby’s evening sale of contemporary art on 9 November
totalled an impressive $315.8m: 17% above its high estimate, and close to the peak for
contemporary art, which was reached just before the financial crisis of 2008.
Source :
http://www.theartnewspaper.com/articles/What+crisis%3f+Super+rich+are+still+buying/25
218
Le 15 décembre 2011
215 - Wealthy Asian collectors bring good news, and cash, to art market
In a spacious, luxury apartment perched on the leafy hills of Hong Kong, Kai-Yin Lo browses
through a trove of Chinese art acquired over several decades, reflecting how her niche,
scholarly pursuit has now hit the mainstream.
Despite giddy Chinese art prices showing
some strain from global economic uncertainty, collectors like Lo think values will continue to
rise because of limited supply and continued strong demand as Asian collectors become more
affluent.
Source : http://www.alarabiya.net/articles/2011/12/19/183397.html?
Le 19 décembre 2011
- How Not to Manipulate a Market
There’s so much assumption in the art market that powerful collectors and dealers somehow
control an artist’s market, it is worth looking at an extreme and absurd example of how and
why that is rarely the case. Most attempts to corner a market end very badly for the
manipulator. Without real demand, market manipulation becomes its own condign
punishment as this bizarre story of a “performance artist” who wants to turn an obscure
child’s toy into the next art commodity, according to the BBC.
Source : http://artmarketmonitor.com/2011/12/19/how-not-to-manipulate-a-market/
Le 19 décembre 2011
- EU impact study on Resale Right inconclusive
THE European Commission Impact Study on the Artist’s Resale Right (ARR) has not been
able to establish how far the Right’s introduction is linked to the recent decline in the
European art market.
Nor can the report, published last week, establish a clear link "that would indicate systematic
trade diversion within the EU away from those Member States which introduced the right for
living artists in 2006".
Source : http://www.antiquestradegazette.com/news/8101.aspx
Le 19 décembre 2011
216 - Four Things to Know About the Nutty New Droit de Suite Bill Introduced
in Congress Last Week
Imagine you are an artist, and you sell a painting to someone for $10,000. Ten years later,
your popularity has spiked and that someone sells your painting at auction for $1 million. The
price appreciation is great for the collector, but under current U.S. law, it's not so great for the
artist — he or she receives none of the proceeds from the resale. Now two Democratic
congressmen, House representative Jerry Nadler of New York's 8th District and Senator Herb
Kohl from Wisconsin, are trying to change that.
Source :
http://www.artinfo.com/news/story/754023/four-things-to-know-about-the-nuttynew-droit-de-suite-bill-introduced-in-congress-last-week
Le 21 décembre 2011
- 2011’s Top Lots, Flops & Auction Shocks
The 2011 auction year has seen its ups and downs, as auction houses struggled against the tide
of repeated economic distress in the stock market. After a promising first and second quarter,
buyer’s taste soured considerably: Christie’s major autumn sale of impressionist and modern
art flopped in the Big Apple (the house earned its lowest total in two years, and only 62% sold
as buyers spurned star lots by Picasso, Matisse and Degas), while Sotheby’s emerged
triumphantly the very next day, selling 81% with record breaking sales for Klimt and
Caillebotte. Collectors were shocked again the following week, as contemporary art sales
rallied in New York, raising $635 million in just three days.
Source :
http://www.mutualart.com/OpenArticle/2011-s-Top-Lots--Flops---AuctionShocks/6A657B196F950969?utm_source=newsletter_b&utm_medium=email&utm_campaig
n=nl_artfocus
Le 21 décembre 2011
- Pourquoi Artcurial est-elle la première maison française de ventes aux
enchères ?
Cette semaine, dans l’intimité de l’Hôtel Dassault, Francis Briest et François Tajan, coprésidents d’Artcurial, dressaient le bilan 2011 de la seule maison française pouvant tenir la
dragée haute aux mastodontes Christie’s et Sotheby’s sur le marché parisien. Avec un résultat
de 127 000 000 euros pour 2011, Artcurial demeure la première maison de vente française et
affiche le meilleur résultat de son histoire.
Source : http://fr.artinfo.com/pourquoi-artcurial-est-elle-la-première-maison-française-deventes%C2%A0aux-enchères%C2%A0
Le 22 décembre 2011
217 - Bon millésime pour le marché de l'art
Marquée en France par quelques enchères spectaculaires, l'année 2011 a donné un sérieux
coup de fouet aux ventes.
L'année 2011 annonce un bon bilan. Le produit des ventes d'œuvres et d'objets d'art devrait
s'élever à 199 millions d'euros pour Christie's (soit une augmentation de 13% par rapport à
2010), à 190 millions pour Sotheby's (+9%), 127 millions pour Artcurial (+24%). La tendance
est également à la hausse pour les 110 commissaires-priseurs réunis au sein de Drouot:
475 millions d'euros (+7,7%), le chiffre recouvrant à la fois les ventes volontaires et les ventes
judiciaires.
Source : http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2011/12/21/03016-20111221ARTFIG00469bon-millesime-pour-le-marche-de-l-art.php
Le 22 décembre 2011
- Marché de l’art 2011 en vente publique : prix records et prudence de mise
pour les vendeurs
2011 restera une année exceptionnelle pour le marché de l’art en vente publique. Sur une
lancée ascendante, pour ne pas dire verticale dans certains cas, jamais des objets et œuvres
d’art ne s’y seront vendus à des prix aussi élevés, des grandes places internationales aux
études de commissaires-priseurs de provinces françaises.
Source : http://artwithoutskin.com/2011/12/24/marche-de-lart-2011-en-vente-publique-prixrecords-et-prudence-de-mise-pour-les-vendeurs/
Le 24 décembre 2011
- Les enchères en ligne débutent le 18 janvier sur Artprice
Artprice, la plateforme d’information sur le marché de l’art et d’annonces de vente d’œuvres
d’art, annonce le début officiel de ses ventes aux enchères en ligne pour le 18 janvier.
Profitant de la loi de libéralisation des ventes volontaires récemment votée, le site entend
notamment s’imposer dans le paysage des opérateurs historiques des ventes d’art aux
enchères par des taux de commissions attractifs.
Source : http://artwithoutskin.com/2011/12/27/les-encheres-en-ligne-debutent-le-18-janviersur-artprice/
Le 27 décembre 2011
218 - Le Wedgwood Museum forcé de vendre ses collections
Suite à une décision de justice le considérant comme solidairement responsable d'une dette de
134 millions de livres du fonds de pension de la manufacture Waterford Wedgwood Potteries,
le Wedgwood Museum de Stocke-on-Trent va devoir vendre ses collections pour acquitter
cette somme, a-t-on appris le 19 décembre 2011 à Londres.
Source : http://www.artcult.fr/_News/Fiche/art-0-1320241.htm
Le 28 décembre 2011
- Worldwide Auction Volume Breaks
Georgina Adam does a little back-of-the-envelop calculating with Artprice.com and discovers
2011 may have been the biggest year for art auctions ever. The total figure isn’t tallied but
Artprice is fairly confident $11bn will be easily broken.
Unfortunately, the total figure comes with an asterisk (too much of the sale volume is from
China where auction house practices remain suspect for a variety of reasons)
Source : http://artmarketmonitor.com/2011/12/31/worldwide-auction-volume-breaks-11bn-in2011/
Le 31 décembre 2011
219 Thème 8
PATRIMOINE, TOURISME ET MUSEES
(Marine Baudry)
Focus thématique :
tourisme et révolutions dans le monde arabe :
après une saison difficile, quelles perspectives pour
2012 ?
Les changements politiques qu’entraînent les différents mouvements protestataires au
sein des pays arabes ont eu des répercussions multiples durant ces derniers mois.
De fait, la fréquentation touristique dans les pays touchés par ces évènements s’est
faite le reflet de l’insécurité ressentie par les étrangers au moment de choisir leur lieu de
vacances. Même si les autorités locales tentent de rassurer aussi bien leur population que la
clientèle touristique potentielle sur leurs bonnes intentions concernant cette ressource
financière indispensable, les chiffres sont pourtant éloquents. Cette saison touristique a
enregistrée une baisse conséquente de la fréquentation dans les pays du monde arabe
concernés par les révolutions.
A l’heure du bilan, une nouvelle source d’inquiétude voit le jour : les pays en proie
aux changements de gouvernement assistent à une prise de pouvoir progressive des partis
islamisants. Or, les préceptes religieux de l’Islam et le laxisme souvent de mise lors des
séjours touristiques sont loin de faire à priori bon ménage. Conscients de ces difficultés, les
nouvelles autorités en place tentent néanmoins de trouver un compromis pour préserver, voire
améliorer la qualité de l’accueil touristique afin d’attirer à nouveau les précieux vacanciers
dès l’été 2012.
220 En 2011, le CETO a constaté par rapport à son exercice 2010, que les français ont
moins voyagé en Afrique du Nord. Le Maroc, la Tunisie et l’Egypte ont ainsi observé des
pertes de fréquentation ne représentant respectivement plus que 83,8%, 54,8% et 56,3% du
taux de fréquentation atteint en 2010.
Source : CETO
-Liban: les explosions à répétition inquiètent la ville touristique de Tyr
A quelques jours du réveillon de fin d'année, une charge de 2 kg de TNT a pulvérisé les vitres
du restaurant populaire "Tyros", situé en bord de mer, et détruit les instruments de son
orchestre. Il s'agit de la troisième attaque du genre en deux mois contre un établissement
offrant de l'alcool, sans que ces actes soient revendiqués. Cette campagne anti-alcool non
déclarée agite depuis quelques mois la célèbre ville de la Phénicie antique.
Le restaurant victime de l'explosion de mercredi se situe à quelques mètres d'un hôtel visé par
une explosion le 16 novembre, en même temps qu'un magasin d'alcool - qui a rouvert depuis dans le quartier chrétien de cette ville à majorité chiite. Une campagne similaire d'intimidation
a obligé plusieurs magasins d'alcool à fermer leurs portes dans le sud du pays, une région
assez conservatrice.
Au Liban, multiconfessionnel et jugé plus libéral que la majorité des pays arabes, la
consommation - et la production - d'alcool est répandue, sauf dans certaines régions
musulmanes dominées soit par le Hezbollah chiite, soit par des fondamentalistes sunnites. Tyr
est contrôlé politiquement par un allié du Hezbollah, le mouvement chiite Amal. Interrogé par
l'AFP, le vice-président de la municipalité de Tyr, Salah Sebraoui, a affirmé que des caméras
221 de surveillance avaient commencé à être installées dans la ville et appelé l'Etat à renforcer la
sécurité.
Il y a plus de dix ans, des explosions similaires avaient visé des magasins vendant de l'alcool à
Saïda, la grande ville du Sud à majorité sunnite, et depuis, rares sont ceux à oser braver cette
interdiction de facto.
Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012380200-liban-les-explosions-a-repetitioninquietent-la-ville-touristique-de-tyr
Publié le 28/12/2011
-Tunisie-Tourisme : Elyes Fakhfakh est-il le ministre idéal ?
La situation catastrophique du tourisme tunisien n’a pas été citée bien que Hamadi Jebali ait
déclaré que le tourisme serait la priorité incontournable de son nouveau gouvernement et qu'il
visait le nombre de 10 millions de touristes d'ici 2015. C’était au début du mois de décembre
2011, au Royal Thalassa à Monastir lors du Congrès AS Voyages, qui regroupait pas moins
de 650 agents de voyages français.
Cependant, la nomination de M. Elyes Fakhfakh comme ministre du Tourisme a fait éclater la
colère des professionnels du secteur. Selon eux, cette personne n’a rien à voir avec le
tourisme. Notre tourisme a besoin de quelqu’un d’opérationnel immédiatement. Un
technocrate ou un politique mettra plusieurs mois pour identifier les vrais problèmes du
secteur et trouver les solutions appropriées. Or, nous sommes dans une situation d’urgence
actuellement. Le secteur ne pourra pas survivre à une année 2012 s’annonçant encore difficile
si le ministre ne prend pas de décisions urgentes et ciblées.
M. Fakhfakh considérera peut-être qu'il a reçu un portefeuille empoisonné quand on sait dans
quel marasme se trouve le tourisme tunisien fin 2011 et sans aucune visibilité pour 2012.
Le secteur du tourisme est passé par la pire crise de son existence. Autant dire que 1,5 million
d’emplois directs et indirects sont aujourd’hui menacés. Le rôle du nouveau ministre est de
répondre aux aspirations des professionnels du secteur. En cette période de « vaches maigres
» et pour remonter la pente, les professionnels du secteur veulent un ministre qui dispose de
compétences techniques et qui est en mesure d’agir immédiatement.
A cet effet, M. Fakhfakh, nouveau patron du Tourisme, est-il le ministre idéal pour répondre
aux exigences des agents de voyages et hôteliers ?
Source
:
http://www.investir-entunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=12668
Publié le 26/12/2011
-«Le tourisme ne peut s’installer que dans des pays en paix»
-Globalement, quel a été l’impact du Printemps arabe sur le secteur du tourisme en
Méditerranée ?
222 L’impact direct des révolutions arabes en 2011 provoque une perte de 13,6 millions d’arrivées
cumulées sur les rives sud et est, en Tunisie, Libye, Egypte, Palestine, Jordanie et Syrie,
partiellement compensées par les augmentations constatées sur quelques marchés. Les
résultats sont attendus positifs au Maroc (+8%), en Israël (+3%) et en Turquie (+16%). La
côte Est enregistre une diminution de ses arrivées internationales en 2011 de - 10% ; la côte
Sud de -15%. Les pays européens méditerranéens enregistrent une forte progression estimée
à 13,3 millions d’arrivées supplémentaires, soit + 6,5%.
Une partie de ces nouvelles arrivées est une récupération des départs en vacances des
Européens qui ont préféré passer leurs vacances sur les rives européennes de la Méditerranée
plutôt que sur ses rives sud et est. Une autre partie est constituée par un afflux plus important
de pays émetteurs de tourisme situés hors Europe. Ceci étant, les résultats du quatrième
trimestre n’étant pas connus, ces estimations sont à prendre avec prudence.
-Le tourisme est-il une source de revenus importante pour ces pays ?
Le tourisme en Méditerranée représentait en 2010 un PIB (direct et indirect, formation de
capital fixe compris) de 1000 milliards de US$ (770 milliards de dinars€). 69% de ce PIB est
réalisé par les pays méditerranéens membres de l’Union européenne et 31% par les autres
destinations réparties entre les Balkans, et les rives est et sud. Le nombre d’emplois directs et
indirects est estimé à 20 millions sur l’ensemble des marchés. Le tourisme est donc partout la
première, ou l’une des toutes premières, industrie dans tous les marchés méditerranéens, au
Nord comme au Sud.
-L’instabilité est toujours de mise dans certains pays touchés par les révolutions. Quand, à
votre avis, pourra-t-on espérer la reprise ?
Le tourisme ne crée pas la paix, mais il ne peut s’installer que dans des pays en paix. Il est
tellement important, pour tous les pays méditerranéens, au Nord comme au Sud, que les freins
à son déploiement soient progressivement contrés. Les discours actuels des nouveaux
dirigeants égyptiens et tunisiens vont dans ce sens, celui de rassurer les marchés pour préparer
la saison 2012. L’activité touristique a mainte fois fait la preuve d’une «résilience». A chaque
crise importante : 2001, SARS, H1N1, l’activité redémarre à la fin de la crise, non pas pour se
retrouver au niveau de la progression qui était le sien, mais bien à la place qu’elle aurait eue si
la crise, cause de sa baisse, n’avait jamais eu lieu.
Déjà, la suppression des visas entre l’Egypte et le Maroc est d’actualité, car les Marocains
sont nombreux à passer les fêtes de fin d’année sur le Nil et sur les rivages de la mer Rouge.
Le Liban et la Turquie reçoivent une part croissante de leurs tourismes depuis les pays du
Golfe. Il paraît évident que la fin des combats en Syrie verra tout de suite revenir un tourisme
florissant. Ce marché est passé de 4 millions à 8,5 millions d’arrivées touristiques
internationales entre 2007 et 2010 (3 ans), il peut retrouver le même nombre d’arrivées au
cours de l’année qui suivra la fin des combats. Cette fin des combats libérera le tourisme en
Jordanie, cette année injustement contraint par la violence de son voisinage.
Le tourisme palestinien parie sur une bonne fin d’année, malgré les tensions existantes et
persistantes dans cette partie de la Méditerranée. L’ouverture des frontières entre le Maroc et
l’Algérie verrait immédiatement l’afflux de touristes entre les deux pays. La Libye, si elle
décide d’investir dans le tourisme, pourrait devenir un géant dans la Méditerranée, en
quelques années seulement. Notre association avait estimé le tourisme arabe à plus de 10
millions de départs internationaux il y a cinq ans. Il est probable que l’apaisement attendu en
223 2012 multiplie ces départs arabes pour toutes les destinations touristiques dans le monde, y
compris celles de la Méditerranée.
Source : http://www.elwatan.com/economie/le-tourisme-ne-peut-s-installer-que-dans-despays-en-paix-26-12-2011-152466_111.php
Publié le 26/12/2011
-La Banque islamique au secours du tourisme arabe suite aux 7 milliards de
dollars de pertes enregistrés en 2011
L’accord signé en 2010 entre l’Organisation arabe du tourisme (OAT) et la Société islamique
pour l’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (Iciec) peut être considéré
comme une véritable bouée de sauvetage pour le secteur du tourisme dans le monde arabe, en
perte de vitesse.
Cette possibilité de souscrire à des polices d’assurance concerne un investissement émanant
ou en direction de tous les pays membres, où qu’ils se trouvent dans le monde, à condition
que le projet en question ne soit pas en contradiction avec la religion. Le “remboursement est
à hauteur de 90% pour peut-être une durée d’une année à quinze ans”, dira le représentant de
l’OAT. Et d’indiquer que les risques couverts sont : les nationalisations et les saisies, les
guerres et les troubles publics, les régulations ou blocages des transferts des devises, et au cas
où les engagements financiers souverains ne seraient pas honorés.
Quoi qu’il en soit, l’OAT s’investit aujourd’hui dans un programme intitulé “La campagne
touristique arabe” qui se décline en plusieurs actions dont notamment la réalisation de
plusieurs émissions de promotion sur ce qu’abritent nos pays respectifs en trésors historiques
et touristiques, d’éditer une encyclopédie arabe du tourisme et d’encourager la réorientation
des investissements entre pays arabes.
Source
:
http://www.liberte-algerie.com/actualite/la-banque-islamique-au-secours-dutourisme-arabe-7-milliards-de-dollars-de-pertes-enregistres-en-2011-168382
Publié le 21/12/2011
-Égypte : tourisme contre salafisme
L'essor des salafistes inquiète les professionnels du tourisme, qui craignent de voir la charia
imposée également dans leur secteur.
Au pied des majestueuses pyramides, des milliers d'employés du tourisme dénoncent la
rigueur des salafistes, ces musulmans qui exigent une application intégrale de la charia (loi
islamique) dans tous les actes de la vie. Dès leur ascension inattendue à la première phase des
législatives le 28 novembre, 24 % des sièges au Parlement, ils ont multiplié les déclarations
qui menacent le tourisme. Pour leurs dirigeants, les touristes doivent mettre un foulard, tandis
que porter un maillot de bain dans les stations balnéaires est interdit, ainsi que la
consommation d'alcool.
224 Face à cette montée, le secteur économique le plus touché serait le tourisme. C'est la première
source de devises du pays, 14 milliards de dollars en 2010. Le tourisme emploie environ 12 %
de la population active, sans tenir compte des Égyptiens propriétaires de boutiques artisanales,
de restaurants, ou même les simples chauffeurs de taxi. La gravité de la situation a incité le
ministre du Tourisme, Mounir Fakhri Abdel-Nour, à participer à la manifestation tenue au
pied des pyramides.
Son ministère s'active pour relancer le tourisme, et espère limiter les pertes à 35 % environ
des gains enregistrés l'année dernière, malgré l'agitation continue de la place Tahrir, épicentre
de la révolution, et des rues voisines. Le ministre voit dans cette relance "la seule solution
pour tirer l'économie égyptienne de l'impasse actuelle". La chute des recettes touristiques,
environ 2 milliards et demi de dollars de janvier à fin mai, a contribué à la baisse des avoirs
en devises de l'Égypte, qui sont passés depuis la révolution de 36 à 20 milliards de dollars.
À l'heure où les salafistes font de telles déclarations, les Frères musulmans envoient certains
membres de leur parti aux pyramides pour s'entretenir avec les touristes, et les assurer qu'ils
veulent encourager le tourisme. De son côté, le guide suprême de la confrérie s'est rendu à
Louxor, autre site archéologique d'intérêt majeur, et a posé devant les photographes en serrant
les mains des touristes. L'attitude des Frères, qui formeront la majorité dans le futur
parlement, et sans doute au gouvernement, est incontestablement rassurante. Ils semblent
d'ailleurs souhaiter faire alliance avec les libéraux. Mais peut-on écarter les salafistes de toute
participation au pouvoir ? C'est la grande interrogation.
Source
:
http://www.lepoint.fr/monde/egypte-tourisme-contre-salafisme-20-12-20111410380_24.php
Publié le 20/12/2011
-Maroc : +3% de fréquentation touristique en 2011 ? les professionnels
sceptiques
L’année 2011 touche à sa fin. Pourtant, il est difficile de savoir si le secteur du tourisme tirera
ou pas son épingle du jeu durant cette année marquée, entre autres, par la crise dans les
marchés émetteurs, l’attentat au café Argana à Marrakech et le printemps arabe.
Considérant que l’année 2010 s’est achevée avec un nombre de touristes qui a dépassé
officiellement 9,5 millions, on ne voit pas comment, en un seul trimestre, on pourrait faire
mieux qu’en 2010, sachant qu’à fin septembre, on en était à 7,3 millions, soit une progression
de 2% seulement. Le taux d’occupation des hôtels classés avait par contre reculé d’un point
par rapport à l’année précédente, à 42%. En outre, la baisse de la demande de manière globale
au niveau mondial, et notamment celle du principal marché qu’est l’Europe, entraînera, selon
les spécialistes, un ralentissement de la croissance du secteur du tourisme de l’ordre de 3%
durant les deux prochaines années.
Ces constats et prévisions n’inquiètent pas les milieux officiels. L’Office national marocain
du tourisme (ONMT), a, selon des sources sûres mais officieuses, prévu que les arrivées
augmenteraient de 3% en 2011 par rapport à 2010. Il prévoit même une croissance de 5% en
2012. L’ONMT estime que ces aléas peuvent être surmontés par l’arrivée au Maroc de
nouveaux produits haut de gamme s’adressant à une clientèle qui n’est pas touchée par la
rigueur ambiante, le sursaut que connaît le segment du MICE (meetings, incentives,
225 conférences and exhibitions), autrement dit, le tourisme d’affaires dans son ensemble ;
l’intensification des vols RAM à partir du marché anglais et la disponibilité des Marocains
résidents à l’étranger (MRE) à venir au Maroc.
La gestion et l’affectation de ce budget de promotion reste insensible à la conjoncture
internationale et suit le même schéma que les années précédentes. La campagne multimédias
et relations publiques ainsi que les manifestations devront absorber 73% de l’enveloppe.
L’animation du réseau de vente bénéficiera de 8%. Enfin, 19% est consacrée au co-marketing.
S’agissant de la répartition géographique du budget, la France arrive en tête avec 13%, suivie
du Royaume-Uni (10%), l’Allemagne et l’Italie (7% chacun) et la Belgique 5%. Le reste est
réparti sur plusieurs marchés. Cette campagne est conçue autour d’un nouveau slogan : «Le
Maroc qui voyage en vous» ?
Source : http://www.lavieeco.com/news/economie/tourisme-3-en-2011-les-professionnelssceptiques-20949.html
Publié le 20/12/2011
-Le printemps arabe a fait fuir les touristes français
Le printemps arabe a fait fuit les touristes français, avec une baisse de plus de 40% de la
fréquentation en Tunisie et en Egypte, a indiqué mardi le groupement professionnel de toursopérateurs Ceto.
Entre novembre 2010 et fin octobre 2011, les 77 membres du Ceto ont fait voyager 7,76
millions de clients (+1,9%) pour un volume d'affaires de 5,71 milliards d'euros (+3,6%). Et la
recette unitaire moyenne a augmenté de 1,7% à 736 euros.
Sur un an, l'Afrique du Nord a perdu un tiers de sa clientèle en voyages à forfait (-33,6%) et
un tiers de ses recettes (-34,8%). Le marché de la Tunisie et de l'Egypte s'est effondré: ces
deux pays ont perdu respectivement 45,2% et 43,7% de leur clientèle française. L'Europe du
Sud et de l'Ouest en a profité (+24,5% de clients et +26,4% de volume d'affaires). Les
gagnants sont la Sardaigne, l'Espagne continentale "qui prend un grand élan", les Canaries et
les Baléares, et la Grèce.
Pour 2012, "c'est l'incertitude totale", a concédé M. Chikli - en particulier pour la Tunisie et
l'Egypte. D'autant que les réservations sont en baisse ces dernières semaines.
Source : http://www.rtl.be/loisirs/detente/voyages/19700/tourisme-le-printemps-arabe-a-faitfuir-les-touristes-francais
Publié le 19/12/2011
226 -Malgré le printemps arabe, le Maroc reste la première destination
touristique auprès des Français.
Le Maroc est la destination la plus vendue par les tours opérateurs français, lors de la période
allant du 1e novembre 2010 au 31 octobre 2011. L’information vient d’être révélée hier,
mardi 13 décembre, par l’association des tour-opérateurs français, Ceto. Durant cette période,
le royaume a attiré 385 521 clients pour des voyages à forfaits. La destination Maroc est
suivie par la Tunisie (370 982 clients), la Turquie (305 314 clients), indique le Quotidien du
tourisme.
Bien qu’ils aient conservé la tête du classement, le Maroc (-16,2%) et la Tunisie (-45,2%) ont
perdu une grande partie de leur clientèle, en comparaison avec la même période de l’an
dernier. Selon le président du Ceto René-Marc Chikli, ceci est dû au printemps arabe. « Face
au printemps arabe, nous avons prouvé que nous étions capables de retrouver des destinations
de compensation», souligne-t-il au Figaro. « On a du mal à digérer le printemps arabe. Toutes
les études disent que les Français veulent voyager. C’est l’espoir qu’on a. Mais globalement,
c’est l’incertitude totale », a-t-il ajouté.
Source :
http://www.yabiladi.com/articles/details/7838/tourisme-maroc-destination-plusvendue.html
Publié le 14/12/2011
-Islam et tourisme : la difficulté d’un compromis
Comment trouver un terrain d’entente entre la montée de l’islamisme au pouvoir et les plages
remplies de femmes en bikini, en total désaccord avec les préceptes de l’Islam ? Les pouvoirs
maghrébins vont devoir répondre à cette question délicate en trouvant un réel compromis.
En effet, le tourisme influe fortement sur le PIB de pays comme l’Egypte (11,5%), la Tunisie
(7%), ou le Maroc (14% en 2010) et est dès lors nécessaire à l’économie de ces derniers. Mais
que les touristes se rassurent, les islamistes n’ont aucune intention d’y mettre fin. A ce sujet le
leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, déclare : « Ni l’Islam, ni la révolution ne
représentent une menace pour le tourisme ». Il semble en être de même pour les autorités
marocaine et égyptienne.
Cependant en Egypte, le parti salafiste Al-Nour propose la création de plages séparées dites
hallal. Ainsi cela éviterait le décalage notable entre la discrétion et la pudeur musulmane et la
culture occidentale avec ses bières, ses manifestations d’affection en public, ou encore les
bikinis omniprésents sur les plages. Pour y palier, certains proposent un tourisme off short :
des zones ouvertes aux touristes mais interdites d’accès aux musulmans. D’autres, comme en
Algérie, concernant la question du maillot de bain notamment, proposent l’adoption du trikini,
maillot de bain en trois pièces avec une jupette pour camoufler les formes.
Source :
compromis/
http://mgb.minutebuzz.com/2011/12/14/islam-et-tourisme-la-difficulte-dun-
Publié le 14/12/2011
227 -La Tunisie projette le classement de 46 sites à l’UNESCO
46 sites et monuments prochainement au patrimoine mondial - Le ministre tunisien de la
Culture, Ezzeddine Bach Chaouch, a annoncé, lors de sa visite dernièrement au site
archéologique d’Oudhna la préparation d’une liste comportant 46 sites et monuments, qui fera
l’objet d’une correspondance avec l’UNESCO, en vue d'une inscription officielle au
patrimoine mondial. Cette liste qui n’a pas été dévoilée entièrement par le ministre, comprend
des sites archéologiques et naturels répartis sur tout le pays dont le Ribat de Monastir, Borj
Khédija à Lamta, Mahres, Djerba, la Médina de Sfax (les remparts et la mosquée), Thyna et
Jbeniana, Kerkennah, la réserve de Djebal chaambi, Thala, Hidra, Tabarka, Bulla Régia et
Chamtou. Il a indiqué que l’inscription des sites et des monuments dans le patrimoine mondial
n’est pas une question de prestige mais vise à mettre en exergue leur valeur historique et
naturelle et à les exploiter au service du tourisme culturel en tant que nouveau produit.
De son coté, le ministre du Commerce et du Tourisme, Mahdi Houas, a souligné la valeur
ajoutée que peuvent constituer les sites et les monuments tunisiens inscrits sur la liste du
patrimoine mondial pour le secteur du tourisme. Il a réitéré la volonté du ministère de
promouvoir un nouveau produit touristique destiné aussi bien aux Tunisiens qu’aux étrangers,
basé sur le patrimoine culturel et civilisationnel de la Tunisie, pays à la civilisation trois fois
millénaire.
Source :
http://www.afriquejet.com/des-sites-tunisien-s-au-patrimoine-mondial2011121129372.html
Publié le 11/12/2011
-Le Ministre du Tourisme tunisien minimise l’impact des révolutions
Dans un entretien à Africanmanager, Mehdi Houas affirme que la Révolution du 14 janvier
n’a pas produit des répercussions négatives sur le secteur touristique, pas plus qu’elle n’a été
la cause directe de la fermeture de nombre d’hôtels. "Au contraire, elle a permis de mettre au
grand jour les maux dont souffre le secteur depuis des décennies".
La promotion du secteur touristique et l’amélioration de son rendement, a-t-il indiqué,
commandent de grandes et fondamentales réformes, ce qui sera du ressort d’un
gouvernement pérenne, et non de transition. Il a précisé que sa mission en tant que ministre du
Tourisme dans le gouvernement de transition consistait à sauver la saison touristique actuelle,
et non à entreprendre des réformes. En outre, il s’est élevé contre les déclarations sur un
échec de la saison touristique actuelle, les qualifiant d’erronées, en ce sens qu’en dépit des
pressions et des circonstances exceptionnelles que le pays a traversées, "nous avons enregistré
un recul se limitant à 32%, et nous avons réussi à sauver la saison touristique".
Concernant la campagne de promotion pour la saison prochaine, et en plus de la promotion
des produits relevant des sites archéologiques inclus dans le patrimoine mondial, il a souligné
que la stratégie suivie, au cours de la saison précédente, sera maintenue en l’état, en y ajoutant
le volet formation.
Source : http://www.lechotouristique.com/article/selon-mehdi-houas-la-crise-du-tourismetunisien-pas-imputable-a-la-revolution,48879
Publié le 9/12/2011
228 ACTUALITES
-Tourisme :nouvelles normes pour les étoiles
développement du label de “Maître restaurateur”
de
l’hôtellerie
et
2012 sera une année de révolution pour l’hôtellerie, et la restauration accélère ses
changements en profondeur.
Exit les anciens panneaux bleus indiquant le nombre d’étoiles d’un établissement hôtelier : à
partir du 22 juillet, tous les panneaux seront rouges et les critères d’attribution des étoiles ont
été redéfinis. Par exemple, un trois étoiles doit garantir l’accueil au minimum 10 heures par
jour par un personnel pratiquant au moins une langue officielle européenne en plus du
français et la surface minimum d’une chambre double est de 13,5 m², sanitaires compris. En
tout, les nouvelles normes comportent 240 points de contrôle.
Autre révolution, celle que vivent les restaurateurs avec le nouveau label de “Maître
Restaurateur”, en pleine expansion. Ce label, créé en 2008 par les syndicats patronaux et le
ministère du Tourisme, est une avancée considérable pour la qualité de la cuisine (deux autres
labels, “Restaurateurs de France” et “Cuisinerie gourmande”, réunis dans une union nationale,
sont déjà en place depuis 1998, en remplacement des étoiles de tourisme).
Ne peut être “Maître restaurateur” que celui qui fait sa cuisine sur place, achète ses
charcuteries et salaisons exclusivement auprès d’artisans ou de PME indépendantes, n’a pas
recours à des plats préparés, travaille des produits frais, propose au moins 4 entrées, 4 plats et
4 desserts, emploie en salle du personnel qualifié… En tout, 34 points sont vérifiés par des
clients mystère et des inspecteurs lors d’audits “à découvert”.
Source :
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/12/30/hotellerie-restauration-larevolution-est-en-marche
Publié le 30/12/2011
-Une fréquentation record pour les musées en 2011
L'année est marquée par une hausse de fréquentation de 5 % au niveau national. En tête, les
musées franciliens. Les clefs de cette réussite malgré la crise ? Une politique tarifaire
attractive et des innovations.
Une politique tarifaire assez attractive, en premier lieu. "Hormis les grandes expositions
temporaires, c'est beaucoup mois cher qu'une place de cinéma et sans rapport avec les parcs
à thèmes" souligne Jacqueline Eidelman, directrice du département de la politique des publics
à la Direction générale des patrimoines, dans une interview accordée à l'AFP. La gratuité pour
les enfants, voire les 18-25 ans dans certains cas, rend la sortie au musée en famille peu
onéreuse.
Un effort des musées en matière d'innovation. Ateliers, développement des outils numériques
... tout est fait pour rendre les musées plus attrayants. Le Centre Pompidou, par exemple,
propose depuis plusieurs années une exposition temporaire en été. Une technique efficace
229 pour attirer les visiteurs : +15% d'entrées depuis 2000. Des ateliers à destination des enfants
sont également proposés par la plupart des musées. Une façon de rendre la visite moins
rébarbative mais aussi de fidéliser la clientèle future.
Source :
http://paris-ile-de-france.france3.fr/info/2011-un-grand-cru-pour-les-musees71830051.html
Publié le 29/12/2011
-Les infrastructures touristiques chinoises en plein essort
Le nombre d'hôtels étoilés en Chine a atteint 13 908, dont 607 établissements cinq étoiles,
soutenant les infrastructures du tourisme du pays, selon un rapport soumis mercredi à
l'Assemblée populaire nationale, l'organe législatif suprême du pays.
La Chine compte 23 315 agences de voyages, dont 1 387 sont autorisées à offrir des voyages
à destination de l'étranger, a indiqué Shao Qiwei.
Selon M. Shao, le tourisme de la Chine a connu un développement rapide ces dernières
années, avec 9,3 milliards de touristes chinois et étrangers entre 2006 et 2010, rapportant un
revenu total de 6 000 milliards de yuans (950 milliards de dollars).
Source :
http://www.chine-informations.com/actualite/les-infrastructures-du-tourisme-enplein-essor-en-chine_37778.html
Publié le 28/12/2011
-Une usine désaffectée du marais transformée à la fois en boutique Uniqlo
et en musée
C’est sans doute la dernière usine du Marais. Derrière la façade d’un hôtel particulier, l’usine
de la Société des Cendres, édifiée en 1860, traitait ici, il y a encore deux ans, les poussières et
limailles des bijoutiers et des joailliers du quartier afin de récupérer l’or et l’argent des
déchets.
« Nous aurions pu tout démolir et construire un immeuble. Cela aurait été plus rentable. Mais
nous avons préféré préserver le site et le remettre en état », indique Jean-Cyrille Boutmy,
administrateur de la Société des Cendres, entreprise maintenant installée à Vitry (Val-deMarne), toujours propriétaire du site. Avant même l’arrivée d’Uniqlo, les travaux seront
effectués sous le regard des Architectes des bâtiments de France. « Nous allons créer une
partie musée dans le futur magasin. Pour nous, ce sera l’occasion d’ouvrir au plus grand
nombre ce patrimoine industriel », souligne-t-il, marquant son attachement pour ce lieu dont
230 son grand-père était déjà administrateur. Une procédure de classement à l’Inventaire des
monuments historiques sera prochainement lancée.
Source : http://www.leparisien.fr/paris-75/l-occasion-de-montrer-ce-patrimoine-industriel28-12-2011-1786507.php
Publié le 28/12/2011
-Moselle : l'e-tourisme récompensé
L'ADT, Agence de Développement Touristique, Moselle Tourisme a été récompensée aux
trophées du etourisme institutionnel qui avait lieu cette année à Pau.
Cette année, deux Trophées sont venus récompenser la présence numérique d'Offices de
Tourisme et autres structures gestionnaire de territoire. Ils prennent en considération le site
Internet de ces stuctures, mais aussi l'ensemble de la présence numérique de l'Office, à travers
le web social, la mobilité, et l'engagement généré.
Les 7èmes « Trophées 2011 du etourisme institutionnel » étaient décernés à Pau au mois
d'octobre. Ont été nominées dans la catégorie « Agences de Développement Touristique
(ADT) » : la Moselle, la Haute-Bretagne qui remporte le premier prix et la Drôme.
Source : http://www.lorrainenumerique.net/index.php/smallnews/detail?newsId=9519
Publié le : 26-12-2011
-Augmentation des tarifs hôteliers européens
Les tarifs hôteliers des grandes villes européennes ont progressé de 8 % cette année par
rapport à 2010, la chambre double oscillant en moyenne entre 105 et 136 € selon les mois,
d’après l’indice du site comparateur de prix Trivago, communiqué hier. En France, les régions
les plus chères sont l’Ile-de-France (162 € en moyenne sur l’année), la Corse (129 €), la
Basse-Normandie (117 €) et la région PACA (116 €).
Source : http://www.bienpublic.com/actualite/2011/12/24/tourisme
Publié le 24/12/2011
-Les chiffres du tourisme londonien pourraient chuter en 2012
De façon quelque peu paradoxale, le nombre de touristes à Londres pourrait chuter en 2012 en
raison même de la tenue des Jeux olympiques, selon le Financial Times.
Visit Britain prévoit 30,7 millions d'arrivées internationales au Royaume-Uni l'année
prochaine, un chiffre équivalent aux prévisions pour l'année dernière. Ces prévisions sont très
231 éloignées du record d'affluence touristique prévu par le pays qui célèbrera le Jubilée de
diamant de la reine Elizabeth II.
Il y a quatre ans, Oxford Economics prédisait que le nombre de visiteurs qui se rendraient à
Londres pendant les Jeux olympiques serait de 322.000. Les toutes dernières prévisions
abaissent ce chiffre à 294.000.
Malgré les promesses des comités d'organisations, dans les faits, les grands rendez-vous
sportifs n'attirent pas toujours autant de personnes que prévu -- en 2008, l'année des Jeux de
Pékin, les entrées de touristes en Chine ont baissé de 2% par rapport à 2007, selon les chiffres
officiels. Cependant les autorités pensent que la publicité générée par l'événement pourra
doper le tourisme pour les années suivantes. Le nombre de visiteurs arrivant en Chine ne
cesse de croître mais rien ne permet d'affirmer que Londres connaitra le même sort.
Source : http://www.rtl.be/loisirs/detente/voyages/19961/les-chiffres-du-tourisme-londonienpourraient-chuter-en-2012
Publié le 23/12/2011
-Plus de 50.000 euros collectés pour restaurer "L'entrée de Napoléon à
Amsterdam"
Le Musée d'Amsterdam a récolté 51.349 euros grâce à une action de financement
communautaire destinée à restaurer un tableau de Matthieu van Bree, "L'entrée de Napoléon à
Amsterdam", a-t-on appris vendredi auprès du musée.
"Nous avons 340 donateurs qui ont versé des sommes variant de 10 à 25.000 euros", a déclaré
à l'AFP le porte-parole du musée Martine Willekens, selon laquelle les donateurs ont agi par
"amour de l'art". Selon le porte-parole, les donateurs sont des particuliers de tous âges ainsi
que des associations, des écoles, des clubs de sport...
La collecte avait été lancée en octobre 2011 à l'occasion du 200ème anniversaire de l'entrée de
Napoléon Bonaparte dans la ville d'Amsterdam le 9 octobre 1811. Le musée, qui espérait
recueillir 30.000 euros, a été surpris de ce "grand succès" et envisage d'autres actions du
même type à l'avenir, a souligné Mme Willekens.
Source
:
http://www.lepoint.fr/culture/plus-de-50-000-euros-collectes-pour-restaurer-lentree-de-napoleon-a-amsterdam-23-12-2011-1412038_3.php
Publié le 23/12/2011
-Création du Comité National d’Histoire du Tourisme au château de
Fontainebleau
L’Institut Français du Tourisme vient de créer le Comité National d’Histoire du Tourisme. Le
lancement officiel s’est déroulé au château de Fontainebleau lundi 19 décembre dans le cadre
du pôle touristique d’excellence de Seine-et-Marne.
232 Le Comité se propose de répondre en premier lieu à plusieurs objectifs tels que:
- publier un « Annuaire historique du tourisme » afin d’éclairer le débat et resituer le tourisme
dans une perspective historique pour montrer son poids économique et les enjeux qui s’y
attachent,
- lancer un appel à propositions de recherches sur des sujets définis par le Comité,
- initier le « Prix Jacques Marseille » destiné à couronner les meilleurs travaux de recherche
sur le tourisme et son histoire,
- préparer une collection d’ouvrages sur l’histoire des lieux, des entreprises, des acteurs, des
produits et des métiers du tourisme.
Le Comité National d’Histoire du Tourisme est présidé par le Professeur Marc Boyer,
historien dont les travaux sur le tourisme ont été reconnus par l’Académie Française.
Source : http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/12906-revolution-dans-le-tourismeau-chateau-de-fontainebleau
Publié le 22/12/2011
-Maryvonne de Saint-Pulgent, présidente de la Maison de l’Histoire de
France
Maryvonne de Saint-Pulgent sera la présidente de la nouvelle Maison de l’Histoire de France.
Le Conseil des ministres a approuvé hier sa création, effective le 1er janvier sous la forme
d'un établissement public administratif. Longtemps annoncé comme son futur directeur, JeanFrançois Hébert, qui a conduit la création du projet, a préféré rester au château de
Fontainebleau.
Actuellement présidente de l'Opéra-Comique et du comité d'histoire du ministère de la
Culture, Maryvonne de Saint-Pulgent devrait conserver ces deux postes.
La nouvelle institution, dont le projet a fait l'objet de réserves à droite comme à gauche,
présentera sa première exposition au Grand Palais le 18 janvier, « La France en relief ». La
Maison de l'Histoire de France devrait ouvrir ses portes en 2015 sur le site des Archives à
l'Hôtel de Soubise.
Source : http://www.connaissancedesarts.com/archi-jardinpatrimoine/actus/breves/maryvonne-de-saint-pulgent-presidente-de-la-maison-de-l-histoirede-france-93311.php
Publié le 22/12/2011
233 -La Chine se pare de deux musées dédiés aux nouvelles technologies
Le nouveau Musée des sciences et technologies du Hubei a été mis en travaux au sein de la "
Vallée optique " (à Biolake, dans le district de Wuchang, l'un des 3 districts de Wuhan), et
devrait être achevé en 2014. D'une superficie de 50.000 m2, le montant de l'investissement est
de 700 millions de RMB. Ce musée sera composé entre autres d'une salle d'exposition, d'un
cinéma à effets spéciaux, d'un théâtre scientifique, d'une salle de conférence, etc.
Les travaux de rénovation du Musée des sciences et technologies de Wuhan (WHSTM) ont
débuté. Les futurs 50.000 m2 de superficie accueilleront une dizaine d'espaces thématiques
tels que la Cité aux cents lacs, les sciences et technologies industrielles, la lumière
d'exploitation, l'être humain et la santé, etc. Le projet consiste en une réhabilitation de l'ancien
port de Hankou, vers l'ancienne tour des douanes de Wuhan. L'accueil du public est prévu en
2013.
Ces deux projets de grande ampleur combleront un besoin pour une ville de 10 millions
d'habitant (près de 30 millions avec les 8 villes satellites de Wuhan), qui héberge 1,2 million
d'étudiants et développe des infrastructures de hautes technologies (lasers, fibres optiques,
biotechnologies) aux côté d'industries plus traditionnelles (automobile, sidérurgie).
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68633.htm
Publié le 21/12/2011
-Un musée en mémoire des prisonniers politiques exécutés par pendaison en
Afrique du Sud
Le président sud-africain, Jacob Zuma, a officiellement ouvert mercredi dernier un musée à la
mémoire de tous les prisonniers politiques exécutés à la potence de la prison centrale de
Pretoria durant l’apartheid.
Le Département des services correctionnels a indiqué que l’initiative, baptisée Gallows
Memorialisation Project, verra l’érection d’un mur au niveau de l’échafaud avec des plaques
individuelles en mémoire de chacun des 134 prisonniers politiques exécutés.
Le musée veillera à préserver l’histoire du pays et devrait jouer un rôle dans le processus de
cicatrisation en vue de faciliter l’unité et la cohésion sociale.
Source : http://www.temoignages.re/un-musee-en-memoire-des-prisonniers-politiquesexecutes-par-pendaison-en-afrique-du-sud,53744.html
Publié le 21/11/2011
234 -Un musée anglais menacé de vendre ses collections pour régler la dette
d’un fonds de retraite
« Le Royaume-Uni s’apprête à perdre un musée de renommée mondiale suite à une décision
de justice qui pourrait forcer ce dernier à vendre sa collection pour rembourser un déficit de
pension de 134 millions de livres » (soit 161 millions d’euros environ), indiquait le quotidien
britannique The Guardian dans un article publié sur son site internet le 19 décembre 2011. Le
musée concerné est le Wedgwood Museum, qui conserve un des ensembles de céramiques les
plus importants du Royaume-Uni. Outre-Manche, cette décision de justice choque le monde
de l’art, qui craint qu’elle soit applicable à d’autres collections publiques nationales.
Les juges ont décidé que le Wedgwood Museum était solidairement responsable de la dette de
134 millions de livres du fonds de pension du groupe Wedgwood et ont autorisé la vente des
collections du musée pour que ce déficit puisse être comblé. La cour a, en effet, considéré que
les céramiques appartenant au Wedgwood Museum faisaient partie de l’actif du groupe
Waterford Wedgwood Poteries, lequel a fait faillite en 2009. La collection du musée pourrait
donc être vendue pour rembourser les créanciers de la manufacture, dont le plus important est
le Pension Protection Fund.
The Guardian rappelle que la loi britannique prévoit que toute société solvable liée à un fonds
de retraite peut être tenue responsable des déficits de pension de ce fonds. Et ce bien que le
musée ne soit plus rattaché à l’entreprise depuis près de 50 ans. Cependant, cinq des employés
du musée faisaient partie des 7 000 personnes affiliées au fonds de pension du groupe
Wedgwood.
Source : http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/95777/un-musee-anglais-menacede-vendre-ses-collections-pour-regler-la-dette-d-un-fonds-de-retraite.php
Publié le 21/12/2011
-Québec augmente son budget pour restaurer les églises
Le gouvernement du Québec, qui travaille sur une stratégie pour protéger le patrimoine
religieux à long terme, débloque près de 2,5 millions de dollars supplémentaires pour
restaurer 20 lieux de cultes. Cette somme s'ajoute aux 13 millions déjà prévus pour l'année
financière 2011-2012.
Ces sommes seront investis dans 103 projets de restauration pour refaire des toitures,
consolider des clochers, refaire des parvis et retravailler des vitraux et des corniches. La
moitié de ces projets sont concentrés dans les ville des Québec et de Montréal. Ils touchent 94
lieux de culte qui ont été construits avant 1945.
La vocation de certains bâtiments religieux sera peut-être revue, comme cela s'est déjà fait
dans le cas d'églises qui ont été transformées en bibliothèques ou en centres d'art.
235 Depuis 1995, le gouvernement investit en moyenne 20 millions de dollars par année pour
restaurer le patrimoine religieux, pour un total de 257 millions. Le Conseil du Patrimoine
religieux ajoute que la participation gouvernementale a par ailleurs entraîné des
investissements privés de 122 M$ au cours des ans.
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/12/21/002-investissementpatrimoine-religieux.shtml
Publié le 21/12/2011
-Le Chemin de l'Inca, réseau routier pré-colombien, candidat à l'Unesco
Le Chemin de l'Inca, un réseau routier qui compta 6.000 km de voies tracées au XVe siècle
par les Incas pour rallier les confins de l'empire, sera candidat en 2012 au Patrimoine mondial
de l'Unesco, première candidature de ce type portée par six pays, a annoncé le Pérou.
Pérou, Bolivie, Equateur, Colombie, Chili et Argentine, traversés à des degrés divers par ce
maillage, ont collaboré au dossier qui sera présenté en janvier, a indiqué à la presse Paloma
Carcedo, directrice du Patrimoine au ministère péruvien de la Culture.
Source : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/le-chemin-de-l-inca-reseau-routierpre-colombien-candidat-a-l-unesco-21-12-2011-1778678.php
Publié le 21/12/2011
-Appel à projet du Ministère de la Culture pour les services numériques
culturels innovants
Le Ministère de la Culture et de la Communication a lancé le 28 novembre l'appel à projets
2012 pour les services numériques culturels innovants. Doté d'une enveloppe de 1,5 millions
d'euros, il soutiendra des expérimentations grand public, innovantes et valorisant des contenus
culturels numériques existants. Plusieurs types de services numériques culturels pourront ainsi
bénéficier d'un co-financement:
-Services numériques innovants pour la visite, la découverte et la connaissance (musées,
oeuvres, sites, monuments, territoires, …)
-Interfaces innovantes de navigation dans les contenus et de visualisation pour le grand public
-Services de diffusion de contenus sur les plates-formes collaboratives et les réseaux sociaux
-Services de réutilisation de données publiques culturelles
-Services d' indexation / classification collaborative sur des contenus en ligne
-Services ludiques sur contenus culturels
-Services numériques pour l’éducation artistique et culturelle
-Plates-formes d’édition innovante pour des contenus thématiques
236 -Services de personnalisation (familles, enfants, groupes, multilinguisme, e-accessibilité, einclusion,...)
-Services de médiation numérique pour le spectacle vivant : « spectacle enrichi », espaces
critiques et collaboratifs, diffusion innovante de contenus …
Cet appel soutient des projets en phase d'expérimentation, d'une durée maximale de 15 mois,
qui doivent être accessibles au grand public dans les locaux de l'institution ou sur internet. Il
est destiné aux entreprises, laboratoires de recherche et aux collectivités territoriales,
impliqués dans un partenariat avec une institution culturelle sur le projet (musée, monument,
archive, bibliothèque, théâtre..). Si le dossier est retenu, ils pourront recevoir un cofinancement de 50% du coût total de fonctionnement du projet, représentant une enveloppe de
20 000 à 50 000 euros environ.
Source :
http://www.pic2europe.fr/actualites/lancement-de-lappel-projets-2012-pour-lesprojets-numeriques-culturels-innovants
Publié le 21/1/2011
-Prochaine Journée du Tourisme Responsable à Paris
Le sixième rendez-vous des acteurs du tourisme responsable aura lieu le 1er juin 2012 à Paris
dans l’hémicycle du Conseil régional d’Ile-de-France autour du thème : « Le tourisme
responsable face au changement climatique : vers une relocalisation du tourisme ? »
L’industrie du tourisme sera particulièrement touchée par les changements climatiques. Elle
n’est pas exempte de reproche puisqu’elle génère aujourd’hui 5% des émissions de gaz à effet
de serre dont la majeure partie est issue des transports.
De plus, si les tendances se confirment, le changement climatique et les décisions prises pour
y remédier toucheront directement l’industrie touristique.
Quelles sont alors les solutions ? Une relocalisation des marchés est-elle possible ? Qu’en estil des nouvelles technologies propres dans les transports ? Y a-t-il d’autres possibilités de
réduire l’impact carbone du tourisme ?
La Coalition Internationale pour un Tourisme Responsable tentera de répondre à l’ensemble
de ces questions avec de nombreux experts français et internationaux.
Source : http://hospitality-on.com/Prochaine-Journee-du-Tourisme-Responsable-a-Paris
Publié le 21/12/2011
-Un regain d’intérêt pour les silos, patrimoine industriel rural.
Historiens et artistes appellent à un regard nouveau sur les édifices agricoles. On les considère
bien souvent comme des verrues dans le paysage rural et urbain. Mais depuis quelques
années, des historiens prennent la défense de ces édifices qui sont régulièrement détruits dans
237 l'indifférence voire le soulagement. La rencontre internationale, « Silos : un patrimoine à
inventer », organisée en octobre dernier, à Nogent-sur-Seine, a cherché à faire partager et à
illustrer la récente prise de conscience de l'intérêt historique et culturel de ces édifices. Faut-il
conserver les silos qui ne sont plus utilisés aujourd'hui ? Oui, répond Gracia Dorel-Ferré, une
historienne axonaise spécialisée dans le patrimoine industriel. « Le silo est devenu un objet
d'histoire, il est le seul patrimoine rural du XXe siècle. » Les silos ne sont, aujourd'hui, pas
inventoriés mais les institutions culturelles commencent à s'y intéresser. A Nogent-sur-Seine,
un silo a récemment évité la démolition en raison d'un avis défavorable de l'architecte des
Bâtiments de France.Un silo peut être réaménagé en logement ou en équipement culturel. «
Ce qui manque, ce n'est pas l'argent, ce sont les idées », déplore Gracia Dorel-Ferré.
Pourquoi détruire pour reconstruire ensuite ? Les silos réhabilités entrent aussi dans une
démarche de développement durable.
Source :
http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/et-si-lon-sortait-les-silos-dusilence-1-3-4-2
Publié le 20/12/2011
-TagTagCity : le guide touristique high-tech made in Bruxelles
Bruxelles va se doter d’un outil d’avant-garde en matière de technologies d’accueil avec la
création d’un réseau de tags apposés sur des totems repartis sur toute la ville (environ 100)
intitulé TagTagCity. Ces totems incluent un QR code, un code ET et un tag NFC (Near Field
Communication). Le système permet de télécharger de l’une ou l’autre manière des
informations historiques et culturelles, mais aussi des points qu’il peut accumuler pour
bénéficier de promotions dans les établissements commerciaux qui participent à l’expérience.
Pour en bénéficier, le visiteur n’a qu’a se connecter sur son compte en ligne TagTagCity pour
y décharger les informations récoltées et faire le décompte de ses points (ses Ecus) glané tout
au long de ses visites. TagTagCity.com entend également se transformer en véritable
plateforme d’échange entre les utilisateurs qui leur permet d’ajouter des commentaires sur les
endroits visités mais aussi de partager leur expérience de la ville.
Utilisant déjà Google StreetView, TagTagCity, avec une application téléchargeable sur
iPhone, se positionne ainsi comme un outil « en attendant » la généralisation du NFC et la
dissémination de hot spots d’accès gratuits à Internet en ville. Ce n’est pas la seule nouveauté
: il constitue surtout une approche innovante de découverte de la ville en incluant un aspect «
marchand » qui n’avait semble-t-il encore jamais été exploité jusqu’ici. Les inventeurs
l’appellent le « sightseeing augmenté ». Si le modèle économique reste encore un peu flou, la
commercialisation débutera en février avant le lancement opérationnel prévu en avril
prochain.
Source : http://hotelgestion.wordpress.com/2011/12/20/la-technologie-remplace-le-guidetouristique-exemple-avec-tagtagcity/
Publié le : 20-12-2011
238 -Un musée Irakien rachète des œuvres d’art à des pillards
Pour enrichir ses collections, sérieusement dépouillées au cours des conflits, le deuxième
musée le plus important d’Irak rachète aux pilleurs des objets volés.
« Ils ne savaient pas ce que c’était. S’ils avaient su, ils ne nous l’auraient pas vendu pour cette
somme ! », explique le professeur d’archéologie Farouq Al-Rawi à une journaliste de CNN.
L’objet de son contentement est un texte sumérien du 2e millénaire avant J.-C., gravé sur des
tablettes de pierre. Ce musée, situé dans la région semi-autonome du Kurdistan, est le
deuxième plus important d’Irak. Pour pouvoir présenter ce texte, il a dû le racheter 600 dollars
(460 euros) aux pilleurs qui l’avaient dérobé.
Qui sait où aurait disparu la tablette sans ce rachat ? La pratique est cependant contraire à la
position de l’UNESCO et de la communauté muséale en général.
Si la situation semble s’améliorer ces dernières années, le patrimoine irakien a beaucoup
souffert du pillage lors des récents conflits. En 2003, plus de 15 000 objets avaient été dérobés
lors du sac du Musée national de Bagdad. L’établissement a rouvert en 2009, après avoir
récupéré quelques 6 000 œuvres, mais ses collections sont toujours très amoindries. Le
directeur du musée de Sulaymaniyah insiste également sur la richesse archéologique des sites
de la région, dont certains, encore non fouillés, recèlent des objets datant de la période
assyrienne. Si la loi permet normalement de transformer ces espaces en secteurs protégés, elle
est dans bien des cas impossible à appliquer.
Source : http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/95211/un-musee-irakien-rachetedes-oeuvres-pillees-lors-des-conflits.php
Publié le 19/12/2011
-La France construit un nouveau Centre culturel à Gaza
La France a lancé lundi le chantier de construction de son nouveau Centre culturel (CCF) à
Gaza, seule institution culturelle étrangère encore ouverte dans ce territoire palestinien
contrôlé par le Hamas islamiste et sous blocus israélien.
Les travaux doivent durer un an pour un coût estimé à un million d'euros, a-t-on précisé de
source diplomatique française.
Le nouveau CCF est situé dans le centre de la ville de Gaza, avenue "Charles de Gaulle", sur
un terrain de 2.000 mètres carrés offert en 2006 à la France par l’Autorité palestinienne. Les
locaux, entièrement neufs, comprendront une galerie d'exposition, une salle polyvalente pour
accueillir des conférences et des concerts, quatre salles de cours, une médiathèque et une
cafétéria. Ils abriteront aussi l’antenne consulaire française dans la bande de Gaza.
Il y a un CCF à Gaza depuis 1982. Géré par une équipe de sept animateurs dirigés par un
directeur français, il est aujourd'hui hébergé dans une villa de l'avenue "Victor Hugo",
également dans le centre-ville.
Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012378546-la-france-construit-un-nouveaucentre-culturel-a-gaza
Publié le 19/12/2011
239 -Un musée d’histoire naturelle scie les cornes de ses rhinocéros pour lutter
contre les pillages
Depuis plusieurs semaines, les vols de cornes de rhinocéros exposés dans des musées se
multiplient en Europe.
Face à ce phénomène, le Musée d’histoire naturelle de Berne a scié les cornes de ses six
rhinocéros pour les remplacer par des répliques en bois.Ce procédé radical doit prévenir les
vols, a indiqué lundi le Musée d’histoire naturelle de Berne. Ce musée n’est de loin pas la
seule institution à réagir ainsi. Les musées sont toujours plus nombreux à remplacer les cornes
par des copies. A Berne, des répliques en bois des appendices frontaux ont été placées sur les
bêtes.
Les zoos redoublent aussi de vigilance en plaçant leurs rhinocéros sous surveillance, parfois
d’hommes armés. A l’origine de ces vols, l’engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie
où elles peuvent se négocier entre 30’000 et 250’000 francs selon la taille. Parfois jusqu’à un
demi-million de francs, a expliqué Stefan T. Hertwig du Musée d’histoire naturelle de Berne.
Source :
http://www.lematin.ch/loisirs/animaux/un-musee-d-histoire-naturelle-scie-lescornes-de-ses-rhinoceros-2011-12-19
Publié le 19/12/2011
-Le tourisme en ligne croît deux fois plus vite que le marché
D'après une étude du cabinet PhoCusWright, les ventes de voyages en ligne en France ont
progressé de 12% en 2011. Le online représente 35% de l'activité globale.
La septième édition de l'enquête "French online travel overview" du cabinet PhoCusWright
dévoile que les ventes de voyages en ligne en France ont progressé de 12% en 2011 par
rapport à l'an dernier.
Elles représenteraient 15,8 milliards d'euros de volume d'affaires, dont 6,5 milliards par le
biais des agences en ligne (Opodo, Expedia, etc.) et 9,3Mds€ via les sites Internet des
fournisseurs (transporteurs aériens et ferroviaires, TO, hôteliers...). L'an dernier, le total des
ventes en ligne avait atteint 14,1 milliards, ce qui correspondait déjà à une progression de
15% par rapport à 2009.
Source : http://www.veilleinfotourisme.fr/1324292680326/0/fiche___article/
Publié le 19/12/2011
-Le tourisme alsacien bat son plein grâce à la vague des marchés de Noël
Le mois de l'Avent est devenu le meilleur de l'année pour le tourisme et le commerce à
Strasbourg et en Alsace grâce au pouvoir d'attraction des marchés de Noël.
240 Deux millions de visiteurs se donnent rendez-vous chaque année en décembre dans la capitale
alsacienne où l'opération "Capitale de Noël" connaît depuis vingt ans le même succès. Parmi
eux, 58% viennent d'une autre région dont 16% de l'étranger, selon une étude du Comité
régional du tourisme en Alsace (CRTA).
Meilleur mois de l'année pour la restauration comme pour l'hôtellerie qui affichent complet le
week-end, toutes gammes de prix confondues, décembre "peut correspondre à un treizième
mois" en termes de chiffre d'affaires, dit-il. Le commerce n'est pas en reste. "Il y a vingt ans,
c'était le mois le plus difficile. C'est devenu le meilleur", souligne Pierre Bardet, directeur des
Vitrines de Strasbourg, l'association des commerçants. Certaines enseignes réalisent, selon lui,
30% de leur chiffre d'affaires pendant cette période et les recrutements saisonniers se
comptent "par centaines".
Ces visiteurs, dont 600.000 passent au moins une nuit dans la capitale alsacienne, y dépensent
quelque 160 millions d'euros selon une étude réalisée par la municipalité.
Source :
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-tourisme-alsacien-surfe-sur-la-vague-desmarches-de-noel-19-12-2011-1410049_240.php
Publié le 19/12/2011
-Construction d’un musée dédié aux civilisations noires au Sénégal
Le président de la République Abdoulaye Wade procède mardi à la pose de la première du
futur Musée des civilisations noires, un de ses grands projets culturels, a appris l’APS de
source officielle.
Le Musée des civilisations noires est l’un des éléments du Parc culturel, constitué de ce que le
président Abdoulaye Wade appelle les ‘’Sept Merveilles’’. Sa construction se fera sur
financement de la Chine.
Les six autres infrastructures du Parc culturel sont le Grand Théâtre (inauguré le 15 avril
dernier), le Musée d’art contemporain, la Bibliothèque nationale combinée aux Archives
nationales, l’Ecole des Beaux-Arts, l’Ecole d’architecture et le Palais de la musique.
Source : http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=88102
Publié le 18/12/2011
-Premier Salon International du Monde Musulman au Bourget
Le Salon international du Monde musulman (SIMM), une initiative apolitique et non
communautariste visant à promouvoir le patrimoine de l'islam, s'est ouvert samedi au Parc des
expositions Le Bourget, au nord de Paris, sous le thème "Le Prophète Mohammad:
miséricorde pour l'univers".
241 L'événement, qui se tient jusqu'à lundi à l'initiative de l'Union des Musulmans de France
(UMF), vise à ouvrir un espace de dialogue et d'échanges autour du patrimoine historique de
l'Islam et des cultures qui le portent à travers le monde.
Les organisateurs s'attendent à environ 80.000 visiteurs au cours de ces trois jours qui
coïncident avec le début des vacances des fêtes de fin d'année.
Source : http://www.atlasinfo.fr/Le-premier-Salon-international-du-monde-musulman-ouvreses-portes-a-Paris_a23842.html
Publié le 18/12/21/2011
-Travail du dimanche: Lefebvre veut faire le point sur les zones touristiques
Le secrétaire d'Etat au Tourisme, Frédéric Lefebvre, a annoncé dimanche sur RTL qu'il allait
envoyer en début de semaine prochaine une circulaire aux préfets afin de faire le point sur le
travail dominical dans les zones touristiques.
Le secrétaire d'Etat a jugé que la situation concernant le travail dominical était "intolérable",
pointant les "inéquités sur le territoire".
La loi du 10 août 2009 a élargi les dérogations au repos dominical dans les zones touristiques,
et créé des "périmètres d'usage de consommation exceptionnel" (PUCE) dans des unités
urbaines de plus d'un million d'habitants.
Frédéric Lefebvre a rappelé que 30% des salariés travaillent déjà le dimanche. Ils sont 3
millions à travailler tous les dimanches et 3,5 millions à travailler occasionnellement ce jourlà, a-t-il précisé.
Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012378352-travail-du-dimanche-lefebvre-veutfaire-le-point-sur-les-zones-touristiques
Publié le 18/12/2011
-Record pour un inédit de Charlotte Brontë acheté par un musée français
Un manuscrit inédit de Charlotte Brontë, l'auteur de "Jane Eyre", a atteint un record jeudi à
Londres, où il a été acheté par le Musée des Lettres et Manuscrits à Paris pour 690.850 livres,
soit 821.687 euros, a annoncé la maison d'enchères Sotheby's.
Le manuscrit a atteint plus du double de sa fourchette d'estimation (200.000 à 300.000 livres).
Il s'agit à la fois d'un record pour un manuscrit de Charlotte Brontë et pour une oeuvre
littéraire des célèbres soeurs.
Ce manuscrit miniature, "Young Men's Magazine, Number 2", datant d'août 1830, a été écrit
par l'écrivain britannique quand elle avait 14 ans. Le manuscrit, de 19 pages et seulement 35
242 mm sur 61 mm, a été acquis par le Musée des Lettres et Manuscrits, situé boulevard SaintGermain à Paris, qui l'exposera en janvier.
Source :
http://www.rtl.be/loisirs/livresbd/news/19603/record-pour-un-inedit-de-charlottebronte-achete-par-un-musee-francais
Publié le 16/12/2011
-A Oslo, Le projet du nouveau musée Munch abandonné
Il y a trois ans, la Ville d’Oslo décidait la construction d’un nouveau musée dédié à l’œuvre
d’Edvard Munch. Ce projet, qui a dès l’origine soulevé de nombreuses critiques, est
aujourd’hui abandonné. Si le projet avait résisté aux premières critiques, qui portaient sur
l’emplacement et la taille du futur bâtiment, la Deutsche Presse-Agentur (dpa) annonce qu’il a
finalement succombé face aux attaques de ses opposants.
La Ville lance donc une étude et se donne jusqu’en juillet prochain pour trouver une
alternative au projet de musée avorté. Pas de complexe ambitieux, il s’agira cette fois-ci de
tirer le meilleur parti possible des bâtiments existants, à savoir la Nationalgalerie et le Musée
Munch actuel.
Ce Musée Munch, construit en 1963 dans le quartier de Toyen pour accueillir les nombreuses
œuvres léguées à la Ville par le peintre, est aujourd’hui considéré comme vétuste et inadapté.
Des défauts pointés du doigt en 2004, après les vols de ses deux chefs-d’œuvre : Le Cri et La
Madone. En 2008, la Ville d’Oslo avait alors décidé d’offrir à l’artiste un nouveau musée,
situé à proximité de l’opéra. Le bâtiment devait s’insérer dans un grand projet urbain
comprenant un quartier résidentiel, une bibliothèque et un autre musée d’art.
Source :
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/95200/le-projet-du-nouveaumusee-munch-abandonne-a-oslo.php
Publié le 16/12/2011
-Tourisme : la France ne fait pas recette
Première destination mondiale en nombre de touristes, la France n'est pourtant qu'au 14e rang
pour la dépense moyenne.
Une chose est sûre. La France plaît et attire toujours autant. Avec 74millions de visiteurs en
2010, l'Hexagone reste en tête des destinations mondiales en nombre de touristes. Mais quand
on parle en termes de recettes, le classement est tout autre. La France glisse à la troisième
position en termes de recettes liées au tourisme international, avec 49,4milliards de dollars de
recettes en 2009, derrière les États-Unis (93,9) et l'Espagne (53,2), selon des chiffres de
l'organisation mondiale du tourisme. Pire, elle tombe au 14e rang mondial si on prend en
compte la dépense moyenne par touriste. Un touriste dépensera en moyenne 494 euros en
France. C'est trois fois moins qu'un touriste qui se rend aux États-Unis, où la facture moyenne
s'élève à 1.710dollars(1.314 euros). Comment expliquer une telle différence? 14% des séjours
ne correspondent en fait qu'à du «transit». La France est «un long et grand couloir Nord-Sud»,
243 traversé par des Européens, qui passent «sans rien dépenser ou presque» et sont pourtant
comptés parmi les touristes, explique Mark Watkins, à la tête du comité de modernisation de
l'hôtellerie, auteur d'un Livre blanc remis à Frédéric Lefebvre.
«Il faut allonger la durée des séjours et faire monter en gamme tout le secteur du tourisme»
pour augmenter les recettes, préconise le secrétaire d'État au Commerce, justifiant ainsi la
création, en 2009, de la cinquième étoile en hôtellerie. Le Comité de modernisation regrette
aussi «l'absence de stratégie touristique» en France, «le millefeuille d'organisations
touristiques» entre les comités régionaux, départementaux, les Offices de tourisme, les
collectivités, qui ne se coordonnent pas. Mark Watkins juge le parc hôtelier vieillot, et même
«à bout de souffle» pour un tiers des hôtels. Et il estime également que les mises aux normes
obligatoires «incendie» (2012) et «accessibilité aux handicapés» (2015) vont entraîner la
fermeture de «plus de 3.000 établissements» sur les 17.000 actuellement classés.
Source : http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/tourisme-la-france-ne-fait-pasrecette-16-12-2011-1536361.php
Publié le 16/12/2011
-Bilan de la fréquentation touristique internationale en 2011
Le Maroc arrive en tête du classement des destinations étrangères préférées des touristes
français en 2011, devant la Tunisie, selon le dernier baromètre annuel de l'activité tour
operating de l'Association des tour-opérateurs de France (CETO).
Au total, 385 521 touristes français ont voyagé au Maroc du 1er novembre au 31 octobre 2011
(voyages à forfait), en baisse de 16,2% par rapport à la même période de l’année dernière. La
chute du nombre de touristes est encore plus marquée pour la Tunisie (-45,2% à 370 982
visiteurs français).
La Turquie se classe en troisième position avec 305 314 touristes français, en hausse de
21,3%, suivie de l'Espagne continentale (276 449 visiteurs français; +25,4%) et de la
Crète/Rhodes (220 087 visiteurs français; +20,4%), la Grèce continentale (167 862 visiteurs;
+17,1%) et les Antilles Françaises (161 927 visiteurs ; +13,9%).
Avec 153 357 touristes français (-43,7%), l’Egypte se retrouve en 8ème position, devant la
République Dominicaine (148 113 visiteurs; +23,7%) et l’Italie continentale (147 735;
+5.1%).
CETO note une évolution très positive du trafic sur certaines destinations long courrier : Cap
Vert (+105,8%), Brésil (+72,7%) et Cuba (+40,0%) ainsi que sur plusieurs destinations
moyen courrier : Sardaigne (+100,4%), Canaries (+60,9%) et les Baléares (+43,6%).
A l’opposé, certaines des grandes destinations étrangères affichent une évolution négative du
trafic en 2011 : la Chine (-37,9%), l’Afrique du Sud (-31,7%) et l’Australie (-25,8%) parmi
les destinations long courrier et la Jordanie (-51,7%), la Tunisie (-45,2%) et l’Egypte (-43,7%)
pour les destinations moyen courrier.
244 Au niveau des destinations étrangères, les trois premières destinations en trafic pour les vols
secs sont le Maroc (341 947 touristes; +3,7% sur un an), la Tunisie (290 160 touristes; -3,4%)
et les États-Unis (159 407 touristes; +16,5%).
Concernant les réservations des voyages à forfait sur les 3 derniers mois (septembre, octobre,
novembre 2011) pour les grandes destinations long courrier, les Antilles françaises (-1,70%),
la République Dominicaine (-10,0%) et l’île Maurice (-1,2%) sont en baisse, tandis que les
États-Unis (+13,0%), les Maldives (+23,2%) et le Cap Vert (+3,9%) évoluent positivement.
La situation des grandes destinations moyen courrier reste très contrastée : sur les 3 derniers
mois le Maroc (-24,3%), la Tunisie (-41,4%) et l’Egypte (-48,5%) sont en forte baisse, tandis
que la Turquie (+10,5%), l’Espagne Continentale (+10,5%) et les Canaries (+70,4%)
progressent.
Source :
http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/12829-tourisme-les-destinationsetrangeres-les-plus-prisees-en-2011
Publié le 16/12/2011
-Wikimédia, un partenaire de plus en plus prisé par les instututions
culturelles
Les institutions culturelles semblent avoir bien compris les atouts potentiels d'une
collaboration active avec l'encyclopédie et ses projets frères. L'association Wikimédia France
est aujourd'hui un intermédiaire de poids dans les projets culturels numériques. Avec un
budget global espéré pour 2012 s'élevant à 1,1 million d'euros, fondé sur l'objectif de la levée
de fonds actuelle (mais grevé de 495 000 euros reversés à la fondation mère Wikimedia
Foundation), l'association a des arguments financiers sérieux. L'association joue cependant à
l'équilibriste, obligée de se professionnaliser tout en gardant son socle de bénévoles
indispensables pour mener ces projets à bien.
Preuve en est de cette popularité grandissante, les Rencontres Wikimédia France ont réuni en
décembre 2010 près de 200 professionnels au Palais Bourbon. Parmi eux, des intervenants de
choix comme le directeur adjoint de la BNF, le conservateur en chef du Museum de Toulouse
ou encore le directeur adjoint du département culturel à l'Institut de Recherche et d'Innovation
(IRI) du Centre Pompidou. La particularité de Wikimédia est de faire appel en majorité à des
bénévoles wikipédiens. Mais pour faire le lien entre les acteurs, Wikimédia France préfère
solliciter des professionnels des bibliothèques et des musées pour enclencher des dialogues
avec les institutions.
Pour 2012, l'association envisage de s'associer avec le Musée national du Moyen Age de
Cluny pour développer des ateliers de formation à la création de contenu. Au Centre
Pompidou, est en développement une application qui consisterait à photographier une œuvre
sur son mobile qui renverrait à son article sur Wikipédia : encore faudra-t-il que l'article
existe, écueil que Wikimédia tente de surmonter en lançant des ateliers d'écriture spécifiques.
245 Également intéressée, la mairie de Paris pourrait mettre ses textes pédagogiques et ses
photographies sur Wikipédia. L' « open data » dans les musées semble avoir de beaux jours
devant lui.
Source :
http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/95203/wikipedia-47--quandwikipedia-investit-les-musees-et-les-bibliotheques.php
Publié le 16/12/2011
-La fréquentation touristique de Guadeloupe se réveille enfin
Le choc a été rude. Alors que 2008 s'annonçait, avec 433 000 touristes, comme la meilleure
année depuis longtemps, la grève de 2009 est venue casser cet élan : 70 000 touristes "de
séjour" manquaient à l'appel en 2010. "Depuis 2000, la moitié des hôtels, soit 2 300 chambres,
ont fermé, dont 900 chambres lors des trois dernières années ", soupire Nicolas Vion,
président du Club des hôteliers.
Heureuse surprise : l'année 2011 semble marquer la reprise de l'activité touristique. Une
campagne d'affichage, des spots télévisuels en France et en Europe, de nouveaux labels
touristiques, une qualité d'accueil et de service en hausse et l'effet d'accélérateur de la Route
du rhum ont permis de redresser la situation. "Nous sommes à 16 % au-dessus de l'an dernier
pour les réservations de la haute saison, annonce Willy Rosier, directeur général du Comité du
tourisme des îles de Guadeloupe.
Très majoritairement français, le tourisme devrait prendre une couleur plus européenne avec
la récente ouverture d'une ligne Air France depuis l'aéroport de Roissy, où les
correspondances sont plus aisées qu'à Orly. Une fréquence hebdomadaire qui pourrait
augmenter à condition que cette desserte ne se révèle pas, comme lors des tentatives
précédentes, un fiasco économique.
Source :
1408580_27.php
http://www.lepoint.fr/villes/tourisme-l-horizon-se-degage-15-12-2011-
Publié le 15/12/2011
-Opération « Adoptez une statue » au domaine de Saint-Cloud
Sept mille euros pour un vase du XIXe siècle, douze mille euros les deux lions en marbre. Un
peu cher ? Pourtant il s’agit juste du coût de leur restauration. En tout, ce sont quarante-six
pièces du domaine de Saint-Cloud qui exigent des travaux de réparation urgents, abîmées par
la pollution atmosphérique et les intempéries.
Pour réunir les 431 000 euros nécessaires à l’opération, le Centre des monuments nationaux
(CMN), qui gère le domaine, a choisi de faire appel au mécénat. Jusqu’alors seules les
entreprises étaient ciblées. “Devant l’ampleur de la tâche et l’urgence de la situation, nous
avons décidé d’inclure les particuliers”, précise Laurent Bonneval, chargé de l’opération au
département du mécénat du CMN
246 A partir d’aujourd’hui, et durant toute l’année 2012, il sera possible d’adopter, entièrement ou
en partie, les statues et les vases anciens qui peuplent le jardin de l’ancien château royal. Le
principe de l’opération “Adoptez une statue !” est simple : “Tout le monde peut participer à
hauteur de ses moyens, explique Laurent Bonneval. Il n’y a aucune limite haute ou basse
concernant les dons.” De quelques euros à plusieurs milliers, toutes les bonnes âmes sont les
bienvenues. Le nom des personnes qui adopteront la totalité d’une œuvre sera gravé sur une
plaque. Les fonds récoltés seront utilisés en fonction de l’urgence de restauration des œuvres.
Pour inciter à la générosité des donateurs, le Centre des monuments nationaux compte sur les
mesures d’abattement fiscal (66 % des dons pour les particuliers, 60 % pour les entreprises),
un “levier important pour le mécénat culturel”, d’après Laurent Bonneval. Les nymphes vous
attendent.
Source :
http://www.metrofrance.com/paris/adoptez-une-statue-sauvez-lepatrimoine/mkln!znUZCRNxyT9oU/
Publié le 15/12/2011
-Un atlas du patrimoine industriel à Montbéliard
C’est une démarche que l’on peut qualifier d’exemplaire qui a été présentée récemment par
l’agence de développement et d’urbanisme (Adu) au service du pays de Montbéliard et de
l’Aire urbaine. Elle a conduit à la fois à la réalisation d’un atlas du patrimoine industriel, et a
en même temps suscité une réflexion sur l’adaptation de ce patrimoine à la ville de XXI e
siècle. L’objectif affiché est de « permettre aux acteurs du développement urbain de se lancer
dans une démarche de renouvellement urbain d’ampleur dans une logique d’écoagglomération
».
L’originalité de la démarche tient au fait que des élus communautaires, le service territorial de
l’architecture et du patrimoine (Stap) représenté par l’Architecte des Bâtiments de France
(AFB), le service de l’inventaire régional, le service de l’animation du patrimoine du pays de
Montbéliard, l’Établissement public foncier du Doubs, le Conseil de développement du pays
de Montbéliard, l’Agence départementale pour l’environnement et la maîtrise (Ademe),
l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard et le laboratoire Récits, ainsi que l’Adu
ont constitué un comité de pilotage pluridisciplinaire.
Riche de toutes ces compétences réunies, la structure transversale a permis de repérer une
quarantaine de friches industrielles et de sélectionner une dizaine de sites pour leur intérêt sur
le plan patrimonial, mais pas uniquement. Les dix sites en question ont été étudiés à la loupe.
Toutes les informations collectées ont été synthétisées dans un atlas du patrimoine industriel
du pays de Montbéliard porteur « des valeurs passées et futures ».
Source : http://www.lepays.fr/actualite/2011/12/14/un-atlas-du-patrimoine-industriel-pourpenser-la-ville-de-demain
Publié le 15/12/2011
247 -Le Club Med renoue avec le bénéfice
Après deux années de pertes, l’exploitant de villages de vacances a renoué avec les bénéfices
en 2010-2011. Après deux exercices déficitaires, l’exploitant de villages de vacances a non
seulement renoué avec les bénéfices au terme de son exercice 2010-2011 (clos au 31 octobre),
mais surtout, promet son PDG Henri Giscard d’Estaing, a, désormais, « vocation à distribuer
un dividende », alors qu’il a accumulé les pertes depuis 2001, à l’exception de certains
exercices verdoyants pour cause d’éléments exceptionnels. De fait, il enregistre un résultat net
part du groupe positif de 1 million d’euros, contre une perte de 16 millions en 2009-2010 -et
de - 58 millions en 2008-2009 - pour un chiffre d’affaires consolidé de 1,423 milliard d’euros,
en progression de 5,2 %. En outre, la sortie du rouge du Club Méditerranée est intervenue
dans un contexte défavorable avec les incidences du printemps arabe, de la catastrophe de
Fukushima, enfin, de la détérioration de la conjoncture.
Le Club Med, qui s’est installé sur le haut de gamme, avec une offre « tout compris » et les
familles pour cible commerciale privilégiée, a atteint « cette ambition ». Enfin, alors que le
Club Méditerranée parachèvera sa transformation en 2012, l’heure est à l’offensive tous
azimuts avec deux mots d’ordre : « gagner des parts sur les marchés matures » ; « aller
chercher la croissance là où elle se trouve », ce qui signifie poursuivre la percée dans les pays
émergents. De quoi séduire encore plus les investisseurs.
Source : http://www.lesechosdelafranchise.com/franchise-les-echos/tourisme-le-club-med-sengage-sur-la-voie-d-une-croissance-rentable-24659.php
Publié le 14/12/2011
-Musée Grévin à l’international : après Montréal, Prague ?
La Compagnie des Alpes (CDA) a annoncé, mercredi 14 décembre, à l'occasion de la
présentation de ses résultats semestriels, l'accélération de son développement à l'étranger avec
l'ouverture d'un nouveau musée Grévin, "probablement à Prague", capitale de la République
tchèque. Cette inauguration, dont la date n'a pas été précisée, suivra celle prévue pour 2013 à
Montréal (Canada), premier musée de cire de ce nom à l'étranger.
Le musée Grévin de Paris, qui présente des personnalités célèbres reproduites en statues de
cire, a ouvert ses portes en 1882. Il attire chaque année 800.000 visiteurs.
Source : http://droit-finances.commentcamarche.net/news/105656-un-musee-grevin-pourraitouvrir-a-prague
Publié le 14/12/2011
248 -Les musées municipaux parisiens veulent inciter les visiteurs à faire des
dons
Les 11 musées de la Ville de Paris, dont les collections permanentes sont accessibles
gratuitement depuis 10 ans, vont faire appel à la générosité des visiteurs. Une délibération,
proposée par les adjoints au maire, Christophe Girard et Danièle Pourtaud, doit être votée au
Conseil de Paris le 14 décembre 2011. Les musées pourront installer, dès 2012, une urne dans
leur hall d’accueil pour inciter les visiteurs à participer financièrement à l’entretien des
collections.
Dès le premier trimestre 2012, la Ville de Paris souhaite mettre en place un système de
financement par dons pour les musées municipaux qui ouvrent gratuitement leurs collections
permanentes au public (notamment le Musée Carnavalet, le Musée Bourdelle ou le Musée
Balzac.) Une urne sera installée dans le hall d’accueil pour permettre aux visiteurs de
contribuer, s’ils le désirent, à l’enrichissement des collections et à l’entretien des bâtiments.
Le projet, proposé par les adjoints au maire Christophe Girard et Danièle Pourtaud, doit être
approuvé par le Conseil de Paris le 14 décembre 2011.
Cette nouvelle source financière pourrait permettre des travaux de rénovation notamment dans
certains musées où la vétusté des locaux entraîne des problèmes récurrents. Ces dernières
années, les musées de la Ville de Paris ont connu une période difficile, notamment après le
vol de cinq toiles de maîtres en 2010 au Musée d’art moderne. Un projet de fusion des 14
musées municipaux en un établissement public à caractère administratif (EPA) est
actuellement à l’étude.
Source : http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/94317/les-musees-municipauxparisiens-veulent-inciter-les-visiteurs-a-faire-des-dons.php
Publié le 14/12/2011
-Grève reconduite au musée des Arts Déco
Faute d'accord avec la direction, les personnels du musée des Arts décoratifs ont décidé de
poursuivre mardi le mouvement entamé jeudi dernier à l'appel des syndicats CGT, UNSA,
CGC, CFDT et FO pour protester contre leurs conditions de travail, réclamer une
revalorisation de leur salaire et le changement de leur mutuelle. Selon les syndicats, 180 des
salariés sur les 230 qui travaillent aux Arts décoratifs participent au mouvement. Le musée,
situé 107, rue de Rivoli (Ier) reste cependant ouvert mardi, avec un accès restreint à certains
espaces et une entrée gratuite pour les visiteurs. Les expositions consacrées à Babar et à JeanPaul Goude notamment restent ouvertes au public.
Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/13/1238726-la-grotte-chauvet-est-unpatrimoine-exceptionnel.html
Publié le 13/12/2011
249 -Eric Gros reste à la tête de l’Institut National du Patrimoine
Eric Gross vient d'être nommé au poste de directeur de l'Institut national du patrimoine (INP),
en renouvèlement de son mandat, par décret du président de la République en date du 3
décembre 2011 et sur proposition du ministre de la Culture et de la Communication.
Dans un communiqué, le ministre indique qu'il « salue le travail accompli, sous sa direction
[celle d'Éric Gross, ndlr], par l'ensemble des personnels de l'Institut national du Patrimoine, au
service de la formation aux métiers du patrimoine et du rayonnement de nos expertises et de
nos savoir-faire ».
Éric Gross dirige l'établissement d'enseignement supérieur du ministère de la Culture et de la
Communication depuis le 12 décembre 2008, succédant à Geneviève Gallot qui était en poste
depuis neuf ans.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/patrimoine-education/patrimoine/eric-grossreste-a-la-tete-de-l-institut-national-du-patrimoine-30460.htm
Publié le 13/12/2011
-La DGCIS publie un plaquette sur la réforme des offices de tourismes.
La direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) publie une
plaquette intitulée "Réforme du classement des offices de tourisme : au service de la stratégie
touristique des territoires". L'objectif de ce court document est "de répondre aux questions que
se posent les élus et les responsables d'offices du tourisme".
La plaquette revient sur le contexte de la réforme, et notamment le fait que "les textes relatifs
au classement des offices de tourisme, qui dataient pour l'essentiel de 1999, se sont révélés au
cours du temps de moins en moins en phase avec les nouvelles clientèles. Le document de la
DGCIS rappelle également le contenu des trois niveaux d'offices de tourisme qui ont été
définis par la réforme, entrée en vigueur le 24 juin 2011 : un premier niveau correspondant
aux missions de base (accueil, information, animation et conception de produits touristiques) ;
un second niveau qui ajoute notamment la promotion de la destination et la commercialisation
de produits touristiques ; enfin, un troisième niveau, avec l'adjonction de la promotion d'un
territoire touristique, la contribution à l'élaboration de schémas de développement touristique
locaux ou le pilotage de l'observation des retombées socio-économiques.
Enfin, la plaquette consacre un court développement à l'"office du tourisme du futur". Une
phase expérimentale devrait en effet s'engager dès 2012 pour mettre en pratique les
conclusions tirées du diagnostic terrain réalisé dans le cadre de l'étude. Il est notamment prévu
250 de proposer aux offices de tourisme du réseau un guide méthodologique et plusieurs journées
de sensibilisation, afin de les aider dans le déploiement de dispositifs technologiques
innovants. Des dispositifs de ce type seront également installés au sein de plusieurs offices de
tourisme "pilotes". L'objectif est de mesurer leur utilisation, ainsi que le taux de satisfaction
des visiteurs sur l'ensemble d'une saison touristique.
Source :
http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=
1250262892086&cid=1250262869791
Publié le 12/12 2011
-Vol de corne de rhinocéros au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris
Une corne de rhinocéros blanc a été volée au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, le 6
décembre 2011. Il s’agit du quatrième vol de ce type cette année selon la direction des Musées
de France. La corne de rhinocéros, à laquelle on prête des vertus médicinales, peut en effet se
vendre plusieurs dizaines de milliers d’euros sur le marché asiatique.
Cet événement s’ajoute à une liste qui ne cesse de croître. Des actes de délinquance similaires
ont été enregistrés au Museum de Rouen, au Museum d’histoire naturelle de Blois et au
Musée africain de l’île d’Aix. Le Museum de Bourges aurait également été victime d’une
tentative de vol manquée. En Europe, d’autres pays sont également touchés par ce
phénomène. En Belgique, deux têtes de rhinocéros ont été volées au Museum des sciences
naturelles de Bruxelles. Deux vols ont d’autre part eu lieu en Autriche, à Vienne ; l’un chez
un taxidermiste, l’autre dans une maison de ventes. À Lisbonne, au Portugal, deux Australiens
ont été arrêtés par la police, ayant caché six cornes de rhinocéros dans leurs bagages.
Source : http://www.artmediaagency.com/33013/vol-d%E2%80%99une-corne-de-rhinocerosau-musee-de-la-chasse-et-de-la-nature-2/
Publié le 12/12/2011
-Beaubourg enlève trois tableaux spoliés par les nazis
Les trois tableaux du peintre Fédor Löwenstein (1901-1947) exposé jusqu’à maintenant au
musée Beaubourg ont été radiés de l’inventaire des collections permanentes le 16 novembre
par un arrêté administratif. Les raisons ? « Les Peupliers », « Arbres » et « Composition » ont
été volés par l’ERR (Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg) pendant la période nazie. Les
tableaux doivent être rendus aux potentiels héritiers du peintre.
Pendant l’Occupation, les nazis dépouillaient les marchands et collectionneurs juifs et aux
francs-maçons de leur collection. Ainsi, des milliers de chef-d’oeuvres ont été saisis avec le
251 soutien de la Gestapo et du Commissariat aux questions juives. Hitler, Goering et les
dignitaires nazis se sont constitués de véritables collections de tableaux, et n’hésitaient pas à
alimenter le marché noir du marché de l’art. Les oeuvres d’art transitaient ensuite par le
musée du Jeu de paume. Rose Valland, attachée de conservation au Jeu de paume,
observatrice et chroniqueuse clandestine des opérations conduites par les nazis, avait
précieusement noté les oeuvres qui transitaient. C’est grâce à ses notes que le responsable des
archives des musées nationaux, Alain Prévet, et le conservateur en chef du patrimoine,
Thierry Bajou, ont pu établir que les trois tableaux de Löwenstein exposés au musée
Beaubourg ne sont pas issus d’une donation mais d’une spoliation.
Cette procédure de récupération des biens provenant des actes de spoliation des nazis est
prévue par le code du patrimoine, mais rarement mise en oeuvre. Après une enquête, les
tableaux sont inscrits dans l’inventaire des MNR (Musée nationaux récupération).
Source :
http://www.planetecampus.com/actu/45882-beaubourg-le-musee-enleve-lestableaux-voles-par-les-nazis
Publié le 12/12/2011
-Première édition du forum de l’économie mauve à Paris
Pour la première édition du forum international de l'économie mauve, Paris a accueilli du 11
au 13 octobre 2011 des témoins venus d'horizons très variés pour s'exprimer sur la question
d'un rapprochement entre culture, économie et développement durable. Selon Valérie
Pécresse, la culture souffre en France d'un cloisonnement par rapport à l'économie, de même
que pour l'enseignement et la recherche. Plus largement, de nombreux observateurs ont
considéré que la crise économique était le symptôme d'une marginalisation du culturel.
Durant trois jours, le forum a été l'occasion, au-delà des secteurs pour lesquels cela est plus
facile à appréhender (culture, alimentation, tourisme, construction ou luxe), de mettre en
avant que toute activité a un impact sur l'environnement culturel. Cette empreinte culturelle
peut être recherchée à titre principal ou non. Face à cette culturalisation de l'économie,
plusieurs intervenants européens ou extra-européens ont noté les atouts considérables de
l'Europe : crédibilité culturelle et capacité de se débrouiller avec la diversité. L'économie
mauve, qui renvoie à l'amélioration de l'environnement culturel et ne se réduit pas à
l'économie de la culture, a par définition un caractère transversal. Elle peut être une des
réponses à la crise, sur le plan du sens et sur celui de l'opportunité. Le forum international de
l'économie mauve, dont la prochaine édition aura lieu en 2012 à Sao Paulo, vise à construire
une économie durable soucieuse de l'attention portée à l'environnement culturel, comme de
celle portée à l'environnement naturel ou à l'environnement social.
Source : http://www.batijournal.com/renovation?news=35359174&actualite=patrimoine_connaissezvous_l_economie_mauve_
Publié le 12/12/2011
252 -La DGIC publie son rapport sur le M-Tourisme
La Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services a lancé en 2011 une
étude "Prospective du m-tourisme" pour fournir aux professionnels des éléments de
compréhension et d’orientation de leurs stratégies.
Selon cette étude, réalisée par les cabinets Idate et Horwath Htl / Kanopée, quelque soient les
usages, le mobile n’a pas vocation à se substituer aux autres canaux d’information et de
distribution, mais à les compléter avec efficacité (temps réel, personnalisation, fidélisation).
Le m-Tourisme représente un enjeu important pour les professionnels du secteur. On assiste
ainsi depuis 2011 à un réel décollage des offres de services mobiles et de leurs usages : offres
des grands opérateurs du voyage et du tourisme, des pure players de l’infomédiation,
spécialisés ou non dans le tourisme ; offres des destinations touristiques et des prestataires et
PME locales. Même si les usages touristiques du mobile sont encore peu répandus, ils
devraient s’intégrer dans le déroulement du voyage, de façon différenciée selon les contextes
et profils d’usagers. Les développements réalisés sur les applications mobiles génèrent des
opportunités nouvelles pour les acteurs du tourisme - et parmi-ceux-ci pour les PME et TPME
du secteur - ce d’autant plus qu’ils raisonneront en termes d’éco-systèmes touristiques locaux
et de partenariats, en particulier avec des infomédiaires qui vont prendre un poids grandissant
en la matière.
Ce rapport a donné lieu également à la production d’un « Guide pratique du m-Tourisme »,
édité par la DGCIS, à destination des PME et TPME du secteur.
Source : http://www.e-alsace.net/index.php/headnews/detail?newsId=253
Publié le 12/12/2011
-Sept villes chinoises situées le long de la Route maritime de la soie
présentent leur candidature commune au patrimoine mondial
Sept villes chinoises se sont accordées samedi pour mener une campagne conjointe visant à
faire inscrire l'ancienne Route maritime de la soie sur la liste du patrimoine mondial de
l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Les sept villes portuaires de Beihai, Guangzhou, Quanzhou, Ningbo, Yangzhou, Penglai et
Zhangzhou ont signé un programme d'action lors d'un forum organisé dans la province du
Zhejiang (est), s'engageant à coopérer dans leurs efforts pour une candidature commune.
Ces villes furent d'importants ports d'exportation dans l'histoire chinoise. Il y a plus de 2 000
ans, les produits en soie et en porcelaine commencèrent à y être chargés et transportés par mer
à destination de régions aussi lointaines que l'Afrique de l'Est.
Source : http://french.cri.cn/621/2011/12/11/502s263957.htm
Publié le 12/12/2012
253 -Séminaire régional sur le tourisme et le développement durable en
Méditerranée
Le Plan Bleu organise un Séminaire régional d’échanges d’expériences et de mise en débat
des résultats du programme d’activités « Tourisme et développement durable en Méditerranée
», à Gênes (Italie), du 12 au 14 décembre 2011, en collaboration avec l’Istituto Internazionale
delle Comunicazioni (IIC).
La question du tourisme durable sera abordée à travers 4 axes thématiques :
- Tourisme et perspectives de réduction du transport aérien : quel avenir pour les destinations
internationales ?
- Tourisme et retombées économiques : un moteur du développement en Méditerranée ?
- Tourisme balnéaire, usage des sols et patrimoine naturel : quel avenir pour l’environnement
?
- Tourisme et labellisation : vers un tourisme durable en Méditerranée ?
Ce séminaire régional réunira un panel de représentants d’institutions internationales et
nationales, autorités locales, opérateurs du tourisme, ONG et associations, universitaires et
experts du Nord, du Sud et de l’Est de la Méditerranée.
Source : http://www.ecolomagtunisie.com/evenement/seminaire-regional-%C2%AB-tourismeet-developpement-durable-en-mediterranee%C2%BB.html/
Publié le 12/12/2011
-Tourisme : le numérique en plein cœur des préoccupations de la
Bourgogne
Écrans, sites, bornes WiFi, les offices de tourisme se mettent à l’ère numérique. Ils se sont
réunis, à Dijon, pour échanger sur ce sujet.
A l’ère où le numérique influence tous les secteurs, les offices de tourisme font également
face à ce challenge. La fédération régionale des offices de tourisme et syndicats d’initiative de
Bourgogne (Frotsi) a organisé, son colloque annuel sur le thème : « L’e-tourisme, l’accueil et
la mobilité numériques dans les offices de tourisme ».
La restitution de l’étude « Le numérique et les offices de tourisme », réalisée par Atout
France, dont Bourgogne Tourisme est partenaire, a permis d’expliquer les récentes
problématiques d’accueil liées à ces nouvelles technologies. Depuis une quinzaine d’années,
Internet s’est en effet progressivement imposé comme un outil privilégié. « Nous avons choisi
ce thème car les offices de tourisme ont leur rôle à jouer dans cette révolution numérique. Ils
sont à la fois les garants de l’information et ils se doivent d’offrir des services adaptés aux
nouvelles pratiques des visiteurs », a déclaré Didier Martin, président de la Frotsi (Fédération
254 régionale des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative) Bourgogne qui entend bien
mettre notre territoire à l’heure numérique.
Source : http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/12/10/dijon-a-l-ere-numerique
Publié le 10/12/2011
-Les Etats-Unis font un don de plus de 40 000 dollars à Haïti
L’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN), a reçu un chèque d’un montant
équivalent à 41 mille 500 dollars américains de la part de l’ambassade des Etats-Unis en
Haïti, ce vendredi 9 décembre.
Ce don offert lors d’une cérémonie au Fort Jacques (est de la capitale), vise à soutenir la
publication d’un catalogue des différents sites historiques existants dans le pays, selon les
informations communiquées sur place aux journalistes, dont un reporter d’AlterPresse. Les
Etats-Unis espèrent ainsi appuyer les efforts de sauvegarde du patrimoine en Haïti ainsi que le
développement touristique du pays par la documentation. Des avantages économiques sont
attendus, avec le caractère attractif des sites pour les touristes étrangers, qui auront accès à ce
catalogue. L’argent octroyé à l’ISPAN permettra également la protection du site de Fort
Jacques, sévèrement endommagé lors du séisme du 12 janvier 2010.
La subvention entre dans le cadre d’une initiative de Washington tournée vers la préservation
des patrimoines à travers le monde. Le congrès américain a décaissé dans les années 2000
plus de 28 millions de dollars en vue de permettre la protection des monuments dans près de
cent trente pays, selon l’ambassade.
Source : http://www.alterpresse.org/spip.php?article12047
Publié le 9/12/2011
- Cécile Beau, Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo
Mercredi soir a été remis le quatrième Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo, qui
récompense un jeune artiste de la scène française.
Cette année, c'est Cécile Beau, qui a été primée. Formée aux Beaux-Arts de Tarbes et
Marseille, elle est également diplômée du Fresnoy-Studio national des arts contemporains.
Pour ce prix, elle était en compétition avec deux autres artistes : Charles Lopez et Julien
Nedelec. Cette distinction lui permettra d'exposer au Palais de Tokyo l'année prochaine dans
255 les modules Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent avec l'aide financière des amis du
musée.
Source :
http://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/actus/breves/cecile-beauprix-decouverte-des-amis-du-palais-de-tokyo-93123.php
Publié le 9/12/2011
-Le Totec : perspectives pour 2012
Le Totec qui s'est tenu mardi dernier à Paris a accueilli environ 370 professionnels venus
comprendre de quoi le tourisme de demain sera fait.
Durant cette journée, il a été question de RFID, une puce magique capable d'emmagasiner des
données et de les diffuser, et de ses applications dans le tourisme, comme par exemple le suivi
des bagages, l'utilisation dans les passeports, ou l'ouverture d'une porte de chambre d'hôtel
sans contact. Il a aussi été question de Solomo (contraction de social, local et mobile).
Autrement dit tout ce qu'on peut faire avec son mobile (smartphone ou tablette) permettant
d’avoir une interaction sociale (partager avec ses amis et dire ce que l'on fait et ce qu'il y a à
faire) tout en exploitant des données géographiques d’un marché local (l'endroit où l'on se
trouve et tout ce que l'on peut y faire, acheter). Côté animation, c'est le robot Gostai qui a fait
office Monsieur Loyal. Piloté à distance via un PC et Internet, il peut devenir votre véritable
avatar à des kilomètres de là où vous êtes. Frédéric Vanhoutte, responsable du Totec, ne cache
pas satisfaction : "le Totec est maintenant sur les rails, il faut que nous montions en
puissance".
Source :
http://www.quotidiendutourisme.com/site/salon-le-totec-deja-sur-les-rails-pour2012--63506.html
Publié le 9/12/2011
-La diplomatie culturelle : un atout pour la France dans un monde en
mouvement
Les 12 et 13 décembre 2011, le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes et l’Institut
Français organisent au Collège de France un colloque intitulé “La diplomatie culturelle, un
atout pour la France dans un monde en mouvement”.
Ce colloque s’adresse prioritairement au réseau diplomatique et culturel étranger présent en
France, aux professionnels de la culture, aux preneurs de décisions dans la sphère
diplomatique et culturelle et aux chercheurs et étudiants. Diffusé en streaming, il pourra être
visionné par tous. Il donnera lieu, dans plusieurs postes diplomatiques, à des débats associant
les sociétés civiles étrangères et lancera un grand cycle de débats d’idées sur cette
problématique dans les Instituts français et Alliances françaises dans le monde.
Dans un contexte marqué par la loi du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de la
France et par la naissance de l’Institut français, sept tables rondes permettront de mieux
définir les enjeux contemporains de la diplomatie culturelle, et de s’interroger sur les
256 modalités de renouvellement des outils mis à disposition du réseau culturel français à
l’étranger et de l’ensemble des acteurs du secteur culturel.
Source : http://thiaski.wordpress.com/2011/12/08/la-diplomatie-culturelle-un-atout-pour-lafrance-dans-un-monde-en-mouvement/
Publié le 8/12/2011
-Martin Boyce lauréat du Turner Prize
Le célèbre Turner Prize a été attribué hier au sculpteur écossais Martin Boyce, à l’issue d’une
cérémonie qui s’est tenue au Baltic, le centre d’art contemporain de Gateshead.
Né en 1967 à Glasgow, Martin Boyce propose des créations à la frontière entre design,
sculpture et architecture. Pour concourir, il avait proposé trois oeuvres formant des arbres
composés de piliers surmontés d'un origami de papier ainsi qu'une sculpture-table.
Il a reçu son prix des mains du photographe Mario Testino, ainsi qu'un chèque de 25000 £. Le
Turner Prize récompense tous les ans, depuis 1984, un artiste contemporain britannique de
moins de 50 ans ayant montré son travail dans une exposition importante dans les douze
moins précédant la sélection.
Source : http://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/actus/breves/martin-boyceturner-prize-2011-93087.php
Publié le 7/12/2011
-Marketing mobile : Les acteurs publics du tourisme s’attaquent au « mcommerce »
Le Ministère des finances et sa Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des
Services (DGCIS), ont organisé vendredi 2 décembre 2011, rue de Bercy, un colloque sur les
technologies mobiles dans la stratégie des professionnels du tourisme.
Un vaste sujet pour lequel étaient conviés de nombreux acteurs institutionnels, des CRT, des
CDT et des OT pour la plupart. Mais aussi quelques professionnels du secteur privé, comme
Pierre Pelissier, le responsable de la distribution chez Nouvelles Frontières, dont la
présentation simple et concise faisait presqu’à elle seule le tour de la question.
Dans un premier temps, on a surtout planché sur la nécessité d’une présence claire et très
opérationnelle dans ce que les afficionados commencent à appeler le « m-commerce ». Avant
de poursuivre un objectif purement commercial, il s’agit avant tout d’accompagner le client,
partout où il est, avant, pendant et après son voyage, en lui apportant une multitude de
services, gratuits ou payants, qui augmenteront son confort et lui permettront de socialiser son
expérience.
257 Il s’agit également d’être présent sur un canal de distribution tout juste naissant, mais dont
l’avenir semble terriblement prometteur, d’autant plus qu’entre les mains de la génération
montante, « la génération numérique », il se combine aisément avec les différents réseaux
sociaux.
Source :
http://www.tourmag.com/Marketing-mobile-Les-acteurs-publics-du-tourisme-sattaquent-au-%C2%A0m-commerce%C2%A0_a48490.html
Publié le 6/12/2011
-Le créateur de mode Valentino lance son musée virtuel
Pour une fois, pas besoin de se rendre à Paris, ni de s’offrir un A/R pour Manhattan : c’est en
effet sur la toile que la maison Valentino a choisi d’installer son musée, rendant ainsi ses
archives disponibles au plus grand nombre... de la robe de mariée de Jackie Onassis aux
vidéos des défilés Valentino en passant par des croquis jusqu’ici inaccessibles au public, ce ne
sont en effet pas moins de 5000 pièces issues des archives de la maison italienne qui leur sont
dès à présent accessibles en quelques clics.
Véritable musée virtuel, le site “Valentino Garavani Archives” se donne pour ambition de
mettre en perspective 50 années de créations, qui virent les plus belles femmes du monde
confier leur allure au fameux rouge de la griffe (teinte unique et profonde conçue par le
couturier lui-même). Entre silhouettes en 3D à observer sous tous les angles, couvertures de
magazines, vidéos de défilés, interviews du maître (mais également de son complice et
associé Giancarlo Giammetti, sans qui rien n’aurait été possible), images récentes et photos
souvenirs, ce petit bijou de technologie permet d'appréhender dans son ensemble l’héritage de
cet empire du glamour.
Source : http://www.tendances-de-mode.com/2011/12/06/2367-valentino-le-musee-virtuel
Publié le 6/12/2011
-Le château de Versailles va bénéficier de 170 millions d’euros pour
poursuivre les travaux
Frédéric Mitterrand doit annoncer ce lundi depuis Versailles une aide de l’Etat pour financer
une partie des travaux du château.
Le Château de Versailles va bénéficier d’un budget de 170 millions d’euros sur cinq ans pour
poursuivre son programme de grands travaux lancé il y a huit ans, a appris lundi l’AFP de
source proche du dossier. Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand doit annoncer lundi
après-midi depuis Versailles une aide de l’Etat pour ces travaux de mise en sécurité des
appartements royaux, d’amélioration de l’accueil du public et de rénovation des décors, selon
cette source.
L’établissement public sera appelé à participer sur ses ressources propres à cet effort
financier. Un vaste programme de travaux a été décidé en 2003 pour «le Grand Versailles»: il
a été évalué à l’époque à 500 millions d’euros sur 17 ans. La première phase du schéma
directeur, de 2004 à 2011, a représenté 154 millions d’euros et a permis notamment de mettre
258 en sécurité une partie du château. La deuxième phase, qui sera lancée lundi par le ministre, en
présence de Catherine Pégard, qui vient de prendre la présidence du Château de Versailles,
concernera la période 2012-2017.
Source : http://www.liberation.fr/culture/01012375800-chateau-de-versailles-170-millions-deuros-pour-poursuivre-les-travaux
Publié le 5/12/2011
-Conférence sur le patrimoine culturel et le numérique à Rotterdam
La conférence internationale Digital Strategies for Heritage (DISH) est une conférence
bisannuelle sur le patrimoine culturel et les stratégies numériques que les institutions peuvent
suivre. Elle réunit les professionnels internationaux du patrimoine pour discuter de ce sujet.
L’événement, qui est organisé par The Netherlands Institute for Heritage (NIH), a lieu à
Rotterdam du 6 au 9 décembre.
Les quatre principaux thèmes de la conférence seront l’aspect économique du patrimoine, le
crowdsourcing et la co-création, le changement institutionnel, et la construction d’un nouvel
espace public.
Source : http://dhi.intd.cnam.fr/2011/12/05/conference-sur-le-patrimoine-culturel/
Publié le 5/12/2011
-Quatorze nouveaux labels pour les Villes et Pays d’art et d’histoire
Le ministère de la Culture a attribué neuf nouveaux labels « Villes d’art et d’histoire », deux «
Pays d’art et d’histoire » et a étendu trois autres zones.
Sont décrétées nouvelles « Villes d'art et d'histoire » Beauvais, Metz, Pau, Vincennes, SaintPaul et Saint-Denis de la Réunion. La Charité sur Loire, Moissac et Cognac obtiennent le
label « Ville et Pays d'art et d'histoire ». Le Pays des Hautes Terres corréziennes et Ventadour
devient « Pays d'art et d'histoire ». Enfin, le ministère a accepté les projets d'extension
géographique du Pays de Vézère-Ardoise et du Pays des Pyrénées béarnaises, ainsi que la
fusion des labels de Rouen et de la Communauté d'agglomération d'Elbeuf en Communauté
d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe.
Ces labels permettent aux collectivités de toucher une subvention pour recruter un animateur
de l'architecture et du patrimoine et de créer un Centre d'interprétation de l'architecture et du
patrimoine (CIAP).
La politique d'extension de label du ministère vise à sensibiliser un plus grand nombre de
personnes au patrimoine architectural et environnemental.
Source : http://www.connaissancedesarts.com/archi-jardin-patrimoine/actus/breves/quatorzenouveaux-labels-pour-les-villes-et-pays-d-art-et-d-histoire-92962.php
Publié le 1/12/2011
259 Thème 9
INDUSTRIES CULTURELLES : AUDIOVISUEL,
JEUX VIDEO ET MULTIMEDIA
(Arnaud Gilaizeau)
Focus thématique : Le marché de la télévision
connectée : de nouveaux enjeux pour les
constructeurs, les diffuseurs et les utilisateurs ?
La télévision connectée, reliée à Internet - soit directement, soit indirectement par le biais des
« box » des fournisseurs d’accès, des consoles de jeux, ou des modules tels qu’Apple/Google
- est en passe de bouleverser le marché des téléviseurs et leurs usages, ainsi que l’industrie du
divertissement dans son ensemble.
Après le développement des écrans couleurs et des écrans plats, de la haute définition et des
images en 3D, la possibilité de naviguer sur le net via son poste de télévision laisse entrevoir
de nouveaux services et de nouveaux modes d’exploitation commerciale, comme l’achat de
produits présentés dans les programmes avec la télécommande du poste. Si le premier projet
de WebTV date de 1996, et que Thompson et Microsoft avaient lancé un premier modèle en
2000 sans succès, la baisse des couts de bande passante, la généralisation du haut-débit et la
forte augmentation de la consommation de vidéos en ligne poussent les grands groupes de
l’électronique à investir massivement sur ce marché d’avenir. Menacées au même titre que le
marché du DVD, les grandes chaines de télévision travaillent donc au réajustement de leurs
offres pour faire face à de nouveaux concurrents en 2012.
Les TV connectées : un marché global
Ventes / part des TV connectées
2011 : 30 % des ventes
2012 : 60 à 70% des ventes
(Source : http://la-television-connectee.fr/ wp-content/uploads/marche.png)
260 - Les chaînes veulent imposer leur standard dans la télévision connectée
Longtemps redoutée par les chaines de télévision - qui craignaient de voir les géants
américains de l'Internet, les Google TV et autres Apple TV, mettre la main sur les audiences
et recettes publicitaires du petit écran - la télévision connectée devrait prendre son envol en
2012. Le 30 novembre, à l'occasion des journées de l'innovation, TF1 présentait le standard de
télévision connectée, baptisé TNT 2.0, sur lequel l'ensemble des chaînes françaises se sont
entendues. Le nouveau standard permettra de diffuser des contenus interactifs, vidéos, sons,
textes, venus de l'Internet, sans cesser de regarder la télévision. En pratique, le téléspectateur,
équipé d'un téléviseur compatible TNT 2.0, verra apparaître sur l'écran un "widget" (qui
permet d'accéder à des services Internet, comme sur les smartphones) lorsqu'il regardera un
film, un divertissement ou un jeu. Il lui suffira alors de cliquer avec sa télécommande pour
avoir accès au contenu interactif que lui propose la chaîne : fiche descriptive, noms des
acteurs ou encore filmographie. Les téléspectateurs pourront aussi voter lors des jeux de téléréalité. Cette soudaine ruée des chaînes vers la télévision connectée ne relève pas du hasard.
Avec le standard TNT 2.0, "elles resteront relativement maîtresses de leurs contenus", précise
Valéry Gerfaut, patron de M6 Web. "Il n'y aura pas de tiers pour perturber les émissions."
Surtout, les géants de l'Internet, tel que Google, ne pourront pas "polluer" leurs programmes
avec des publicités intempestives, comme ils le font sur la Toile. In fine, "toutes les recettes
publicitaires générées par les programmes sont garanties aux chaînes", assure Philippe
Pestanes, analyste chez Kurt Salmon, cabinet de conseils aux entreprises. En 2011, se félicite
TF1, le seul chiffre d'affaires publicitaire de sa "télévision de rattrapage" - qui permet sur
Internet de voir des émissions après leur diffusion à l'antenne - dépassera les 10 millions
d'euros.
En revanche, TNT 2.0 ne sera qu'un "Internet réduit aux acquêts", admettent les chaînes. Les
téléspectateurs auront un accès au Web limité aux contenus validés par les télévisions. Pour
avoir un accès complet à Internet, ils devront basculer sur la plateforme de navigation du
constructeur. Au risque d'amener sur le petit écran des contenus pirates, par exemple via le
"streaming" : le visionnage de séries américaines ou de films avant leur diffusion à l'antenne.
"Nous serons extrêmement vigilants sur l'émergence de contenus pirates, prévient M. Gerfaut,
car la télévision est encore préservée du piratage." Au contraire du Web ! Pour l'instant, la
TV connectée reste un marché de niche. Moins d'un million de "smart télévisions" ont été
vendues en 2011. A peine 20 % d'entre elles seraient véritablement connectées à Internet. "Le
standard TNT 2.0 va inciter les téléspectateurs à aller sur Internet avec leur télévision,
prévoit Julien Danigo, responsable marketing produit et divertissement chez LG, ainsi ils
pourront aussi accéder à notre plateforme de navigation." Et notamment aux contenus
commercialisés par le fabricant de téléviseurs. En concurrence avec les chaînes, qui veulent
garder captifs leurs téléspectateurs grâce au standard TNT 2.0.
Source :
http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/12/01/les-chaines-veulentimposer-leur-standard-dans-la-television-connectee_1611907_3236.html
Publié le 01 décembre 2011
261 - Un iMac TV avant la TV Apple ?
Pour préparer la sortie de son téléviseur connecté iTV, Apple pourrait dès le milieu de l’année
2012 sortir une nouvelle gamme d’iMac doté de fonctions faisant de lui un appareil miordinateur personnel, mi-télévision.
Les rumeurs autour du futur téléviseur d’Apple, sans doute appelé iTV, se multiplient ces
derniers temps. La dernière en date expliquait que ce produit serait disponible en trois tailles
de diagonale comprises entre 32 et 55 pouces. Aujourd’hui, c’est de la part d’un analyste,
Brian Blair de chez Wedge Partners, cité par Mac Rumors, que provient une nouvelle
information. Une information à prendre au sérieux puisque cette personne avait été la
première à prédire l’arrivée d’un nouvel iPhone –l’iPhone 4S– au design identique par rapport
à celui de l’iPhone 4 sortant. Selon lui, avant de sortir son iTV, Apple devrait prendre ses
marques avec une version révisée de l’iMac dotée de fonctions semblables à celles d’une TV
connectée. Débarquant sur le marché au milieu de l’année 2012, ce nouvel iMac intégrerait le
firmware de l’Apple TV ainsi qu’iCloud, le service de stockage en ligne présent sur les
nouveaux produits de la marque à la pomme équipés du système d’exploitation iOS 5. Une
connexion Wi-Fi donnerait accès à de nombreux services comme de la VOD pour des films et
des séries TV. On ne sait pas encore si le système de contrôle vocal Siri de l’iPhone 4S, à
priori destiné également à l’iTV, serait présent sur cet iMac-TV.
Source : http://www.cnetfrance.fr/news/un-imac-tv-avant-la-tv-apple-39766350.htm
Publié le 08 Décembre 2011
- La télévision connectée
Source : http://davidsalama.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/12/06/tv-connectee.html
Publié le 09 décembre 2011
262 - La régulation du net via la TV connectée fait son chemin dans un rapport
Un rapport sur la télévision connectée, remis aux ministères de la Culture et de l'économie
numérique et commandé par Frédéric Mitterrand et Eric Besson, propose d'homogénéiser
progressivement la réglementation des contenus audiovisuels, en ouvrant ainsi la porte à une
régulation par le CSA des contenus diffusés par Internet.
Les travaux se sont notamment penchés sur "la régulation des contenus, la protection des
publics, la protection des consommateurs, (et) la lutte contre le piratage". Sur ce point, le
rapport note avec inquiétude qu'avec "l’apparition d’offres de télévision connectée
complètement ouvertes, les possibilités d’accéder à des contenus piratés ou non régulés vont
être grandement accrues, notamment par le biais des sites de streaming". Ils soulignent en
effet que les téléviseurs connectés, notamment sur les box des FAI, permettent désormais de
lancer un navigateur web pour accéder à tous les contenus sur Internet. Et les auteurs
semblent dénoncer Free qui "a proposé une mise à jour logicielle de sa box intégrant le
module Flash, ouvrant ainsi la voie à une consommation massive des contenus audiovisuels
proposés sur internet, y compris les contenus illégaux proposés par les sites de streaming tels
que Megavideo".
Alors que le CSA rêve de réguler Internet, le rapport ne tranche pas la question mais ouvre
une porte diplomatique. Il propose en effet au gouvernement de confier au Conseil Supérieur
de l'Audiovisuel "une mission d'analyse et de recommandation sur les dispositifs destinés à
assurer la protection des publics, notamment le jeune public, et des consommateurs sur
l'ensemble des réseaux donnant accès à des contenus audiovisuels".
Le rapport reconnaît cependant qu'il faut "penser la réglementation, non plus dans le cadre
restrictif de la diffusion par voie hertzienne terrestre, mais dans le cadre d'un univers ouvert,
celui d'internet". Ce qui aura un impact dans les deux sens. Ils proposent par exemple de
revenir sur les règles de programmation qui interdisent aux chaînes de télévision de diffuser
des films le samedi soir, alors qu'avec internet et la vidéo à la demande "le téléspectateur peut
choisir le programme qu'il souhaite regarder". De même, le rapport note que les règlements
qui imposent aux chaînes de comptabiliser les temps de parole des différents partis politiques
a de moins en moins de raisons d'être dans un environnement où la parole politique peut être
entendue sur une grande variétés de médias à la demande. Inversement, ils suggèrent que les
restrictions publicitaires qui existent à la télévision soient étendues sur Internet.
Sans l'écarter totalement, le rapport prend en tout cas ses distances avec l'idée de bloquer et de
filtrer les sites illégaux, comme le demande l'industrie du cinéma dans son assignation
judiciaire. "Si le recours aux techniques de blocage ou de filtrage de contenus sur internet est
une réponse envisagée dans certains cas, elle n’est cependant pas toujours une réponse
satisfaisante", explique le rapport qui prévient notamment de "l’effet pervers d’encourager la
démocratisation de méthodes de contournement encore plus difficile à encadrer". Il préconise
plutôt la coopération internationale visant à fermer véritablement les sites illégaux, chez eux,
et la coopération entre acteurs privés via différentes formes d'autorégulation. "Des acteurs tels
263 que Dailymotion se sont engagés, vis-à-vis des majors américaines, à lutter contre la
diffusion de versions pirates de leurs contenu", illustre le rapport.
Source :
http://www.numerama.com/magazine/20864-la-regulation-du-net-via-la-tvconnectee-fait-son-chemin-dans-un-rapport.html
Publié le 09 décembre 2011
- Après la TNT, la télévision connectée fait frémir les grandes chaînes
Déjà ébranlées par les audiences croissantes de la TNT en 2011, les grandes chaînes craignent
un bouleversement bien plus profond encore dès 2012 avec le développement de la TV
connectée. En 2011, la TNT a représenté 23% de part d'audience (PDA) et les chaînes
historiques 65%. En 2009, elle n'avait que 15,2% de PDA et en 2006, 2,7%. Cette montée en
puissance a recomposé le PAF. Mais dans les années à venir, le bouleversement devrait être
sans commune mesure. L'appétit des Google, Apple et autres Amazon ou Netflix les fait
frémir. Car aussi puissants que soient TF1, Canal+ ou M6 en France, ils font figure de poids
plume face à ces nouveaux concurrents, mastodontes avides devant l'énorme gâteau
publicitaire de la télévision. Après la musique et la presse, celle-ci va-t-elle être la nouvelle
"victime" de la révolution numérique ?
La TV connectée, ce sont toutes les chaînes et le web réunis sur l'écran du salon, soit un choix
gigantesque de programmes, vidéos, musique, jeux. Le téléspectateur en sort gagnant : il a le
choix, du contenu et de l'horaire, il n'est plus captif des chaînes. Les chaînes, en revanche,
sont perdantes. La concurrence va grandement s'accroître, la fragmentation des audiences,
déja accentuée par la TNT, s'accélérer, et donc leur capacité à investir se réduire. Ensuite,
elles risquent d'être dépossédées de leurs exclusivités : rien n'empêchera une série ou un
événement sportif d'être diffusé directement et exclusivement par un acteur du web. "Tout le
monde dit que la TNT a beaucoup ébranlé les chaînes. Mais ce qui se prépare sur internet,
c'est la TNT fois 100", a prévenu Rodolphe Belmer, directeur général de Canal+. Pour autant,
les chaînes ne s'avouent pas vaincues. Elles ont l'avantage d'être connues, repères au milieu
d'un choix qui s'annonce infini. Nicolas de Tavernost, patron de M6, plaide pour des "groupes
forts" et assure que si de nouvelles chaînes sont créées sur la TNT --six devraient l'être en
2012-- elles doivent être attribuées aux grands groupes. "Pour résister, il faut avoir des
programmes exclusifs très forts (...). Il faut des séries riches, innovantes", assure également
Rodolphe Belmer.
Pour les chaînes, la difficulté vient aussi de la réglementation française en matière
d'audiovisuel --obligations de financer la création, pluralisme (un groupe ne peut détenir que
sept chaînes hertziennes), interdiction de diffusion de films les mercredis et samedis soir...-- à
laquelle les acteurs du web, transnationaux, ne sont pas soumis. Autant de dispositions sur
lesquelles le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) va se pencher dès janvier avec
l'ambition de "toiletter" certaines d'entre elles devenues "contre-productives". Pour Nonce
Paolini, patron de TF1, "la capitalisation boursière de Google, c'est 100 fois celle de TF1.
Apple, c'est 50 fois. Devant eux, le protectionnisme ne sert à rien, mais il y a des choses à
faire, car iTunes (la plate-forme musique et vidéo d'Apple) paye quatre fois moins de TVA au
264 Luxembourg et Google n'est taxé qu'à hauteur de 5% sur la publicité grâce à un système
compliqué de licences".
Source :
http://www.rtbf.be/info/medias/detail_apres-la-tnt-la-television-connectee-faitfremir-les-grandes-chaines?id=7226133
Publié le 11 décembre 2011
- Google TV connectée en Europe début 2012, et d’abord au Royaume-Uni
Malgré un démarrage difficile aux Etats-Unis, Google compte bien lancer son service de téléconnectée Google TV en Europe. Date annoncée par Eric Schmidt : début 2012. Parmi les
pays concernés en priorité par Google figure le Royaume-Uni.
En mai, la firme américaine n’avait pas de projet pour Google TV en dehors des Etats-Unis.
Google a semble-t-il affiné sa feuille de route depuis. En déplacement en Ecosse pour un
festival britannique, le MediaGuardian Edinburgh International TV Festival, Eric Schmidt a
assuré que le service Google TVferait ses débuts en Europe dès le début de l’année prochaine,
en souhaitant être dans la TV l’équivalent d’Android dans le mobile. « Nous cherchons à
soutenir l’industrie du contenu en fournissant une plate-forme ouverte pour permettre à la
nouvelle génération de TV d’évoluer, de la même façon qu’Android est une plate-forme
ouverte pour la nouvelle génération de mobile » a déclaré le dirigeant de Google. Il a
également cité le Royaume-Uni comme une des priorités du groupe en Europe.
Aux Etats-Unis, où Google TV a été lancé fin 2010, les relations demeurent tendues avec les
diffuseurs. Plusieurs grands networks ont ainsi adopté une position radicale à l’égard
de Google TV en bloquant l’accès à leurs contenus. En France, plusieurs rendez-vous entre
les acteurs de la télévision, et la signature d’une charte dès 2010, illustrent les difficultés pour
Google à s’insérer dans la chaîne de valeur. « Nous voulons maîtriser les contenus qui
s’afficheront en surimpression autour de nos chaînes », avertissait déjà lors du DigiWorld
Summit 2010 de l’Idate Laurent Souloumiac de France Télévisions Interactive. « Il s’agit de
développer des services adaptés qui respectent nos contenus. » « Nous ne savons pas encore
ce que nous allons faire en Europe. Mais ce que nous savons c’est que la télévision n’est pas
la propriété des opérateurs ou des diffuseurs. Elle est la propriété du consommateur. A lui de
décider » s’agaçait en retour Carlo d’Asaro Biondo, vice-président EMEA de Google.
En 2011, le patron de la filiale française de Google adoptait une approche plus
conciliante. Interrogé sur BFM en mars dernier, Jean-Marc Tassetto reconnaissait que « la
marque Google TV est peut-être un peu troublante pour certains acteurs et médias » et que «
les chaînes télé se posent légitimement des questions. »
Source : http://www.e-xclusivite.com/google-tv-connectee-en-europe-debut-2012-et-dabordau-royaume-uni/
Publié le 12 décembre 2011
265 - Les utilisateurs attendent beaucoup plus d’interactivité
La TV connectée a encore de nombreux progrès à faire avant de séduire totalement son
public. Voici l’un des principaux constats de la récente étude publiée par Dotscreen, en
partenariat avec CCM Benchmark.
En effet, l’enquête réalisée auprès d’un panel de près de 350 utilisateurs, montre que les
applications de TV connectée n’offrent pas encore assez d’interactions avec les
téléspectateurs. Compte tenu de cette attente, l’étude a mis en avant quatre axes majeurs sur
lesquels les concepteurs doivent travailler : Les outils de commande et de navigation, le
développement d’écrans « compagnon », l’accès à des contenus complémentaires aux
programmes TV, et enfin, la possibilité d’interagir en direct pendant les émissions.
Ainsi, 48% des interrogés estiment qu’une télécommande avec une souris intégrée serait
souhaitable pour améliorer la navigation. 46% souhaiteraient, quant à eux, la mise en place
d’un clavier et 37% opteraient pour une tablette ou un iPad en guise d’outil de navigation. Les
utilisateurs prônent également la mise en place d’un « écran compagnon » qui permettrait
d’accompagner le téléspectateur dans son experience, notamment dans le choix des
programmes et en apportant des contenus complémentaires et contextuels. Ainsi, 28% des
interrogés souhaiteraient avoir accès à des fiches techniques sur les séries et films regardés,
tandis que 23% aimeraient pouvoir partager l’écran en deux parties pour regarder la TV, tout
en bénéficiant d’autres services.
L’interaction directe est également sollicitée par un quart des sondés. En effet, 15%
estiment qu’interagir avec une émission TV pourrait améliorer leur expérience, tandis que
12% se tourneraient volontiers vers les échanges en direct depuis sa TV avec son réseau
d’amis.
Source :
http://frenchweb.fr/tv-connectee-les-utilisateurs-attendent-beaucoup-plusinteractivite-60746/
Publié le 21 décembre 2011
- Quels sont les enjeux de la TV connectée
Selon une étude réalisée par Dot Screen et CCMBenchmarck "TV connectée - Fondamentaux,
enjeux et perspectives" pour séduire, la TV Connectée devra modifier l'ergonomie et
l'interface des applications proposées. Pour remporter une plus large adhésion du public, la
TV connectée doit s'attacher à développer l'interactivité avec le téléspectateur de manière
contextuelle ou synchronisée, améliorer l'ergonomie et l'interface des applications proposées
et proposer de pouvoir naviguer avec une télécommande ou un accessoire plus adaptés. Les
applications de TV connectée n'offriraient pas encore assez d'interactions avec les
téléspectateurs. Pour y parvenir, leurs concepteurs doivent travailler sur quatre axes majeurs :
les outils de commande et de navigation, le développement d'écrans "compagnon", l'accès à
des contenus complémentaires aux programmes TV et la possibilité d'interagir en direct
pendant les émissions. L'enrichissement de l'expérience des utilisateurs de TV connectée est
aujourd'hui l'un des principaux défis que les constructeurs de téléviseurs connectés et éditeurs
d'applications doivent relever. Les usages actuels se portent en effet essentiellement sur la
vidéo (plate-forme de partage de vidéos, télévision de rattrapage et VOD), les services
pratiques (météo) et la consultation d'actualités en direct.
266 Source : http://www.docnews.fr/actualites/quels-sont-enjeux-connectee,11417.html
Publié le 22 décembre 2011
- Lancement du 1er Ubiq en Juin 2012 avec la télévision connectée
Gwénaël Flatres, PDG de la société UbiQ Events SAS, annonce le lancement de la première
édition de UbiQ, le premier showcase international qui sera organisé à Paris les 18 et 19 Juin
2012, dans le cadre prestigieux du Palais Brongniart. Ce nouvel événement B2B qui mêlera
salon et conférences a vocation à valoriser le meilleur du divertissement digital au plan
267 international : contenus et plateformes audiovisuelles innovantes, applications, cas pratiques,
et strategies d’échanges international au coeur de l’Europe pour mettre en lumière et exporter
leurs contenus et services digitaux de divertissement, et aussi développer une véritable
plateforme de formation et de rencontres dédiée à toutes les formes de divertissement digital :
TV, Musique, Jeux Vidéos, Applications mobiles, Jeux d’argent en ligne, Livres… », précise
Gwénael Flatres, PDG de UbiQ Events et ancien responsable du développement digital pour
le MIPTV et le MIPCOM, les deux plus grands marchés de programmes TV dans le monde
organisés par Reed MIDEM.
Pendant 2 jours UbiQ rassemblera dans un lieu unique, les majors du secteur digital, start-ups,
producteurs et distributeurs de contenus du monde entier, pour partager leurs expériences et
développer de nouveaux partenariats de production et de distribution : TV, Radio, Presse,
Internet, opérateurs mobiles et agrégateurs de contenus, producteurs de contenus interactifs,
éditeurs de contenu (Vidéo, Musique, Jeux Vidéo), applications, fournisseurs de services et
solutions, agences de pub et média, agences interactives, marques.
Source: http://www.la-television-connectee.fr/
Publié le 23 décembre 2011
268 ACTUALITES
- "Newsring", un nouveau site de débats porté par Frédéric Taddeï.
Il ne s'agit pas d'un énième site d'informations. Mais d'un portail dont l'objectif sera de
débattre. Sur l'actualité, les faits de sociétés, le sport, les nouvelles technologies, la politique
bien sûr. Newsring.fr, qui est officiellement lancé ce lundi 5 décembre, est le premier pure
player consacré aux débats d'idées sur la toile. Un modèle inédit, qui n'avait jamais été lancé
en France ou ailleurs dans le monde. « Notre objectif est de créer le meilleur cadre possible
au débat sur Internet. Un cadre qui n'existe pas à ce jour. Notre argument sera de favoriser
l'argument au détriment de l'opinion" explique Julien Jacob, président-directeur général de la
société éditrice, Ring Média. Ce nouveau site est porté par le célèbre débatteur du PAF,
Frédéric Taddéï. Le journaliste et animateur de "Ce soir (ou jamais !)" est co-actionnaire du
projet. "Chez nous, tout le monde pourra contribuer au débat. Mais il n'y aura pas de
pseudos, on débat avec son vrai nom. On discute entre être humains, pas entre avatars"
explique-t-il. Impossible donc à priori d'avancer masqué pour défendre ses idées, ce qui est
souvent le cas sur la plupart des sites d'actualités aujourd'hui. Newsring.fr compte une dizaine
de journalistes-animateurs, qui sont chargés d'animer le débat, d'en assurer la synthèse, de
chercher les intervenants les plus pertinents pour poser les bonnes questions. Ces sujets de
débats peuvent être portés par l'actualité ou imaginés par l'équipe du site. Toute l'architecture
de Newsring.fr a été imaginée pour favoriser le débat, le hiérarchiser et rendre lisibles tous les
points de vue. La clé d'entrée est une question, à laquelle on répond par "oui" ou "non".
L'internaute débatteur l'enrichit ensuite de ses arguments. Newsring.fr est un projet très
ambitieux : sa société éditrice a levé 3,5 millions d'euros auprès de plusieurs fonds
d'invetissements pour en assurer son finacement. "La plus importante jamais effectuée pour
un pure player" assure Julien Jacob. Est aussi associé au projet Cédric Siré, président de
Webedia (éditrice, entre autres, de puremedias.com). L'objectif est d'atteindre "assez
rapidement" entre 2 et 3 millions de visiteurs uniques par mois.
Source : http://www.ozap.com/actu/-newsring-un-nouveau-site-de-debats-porte-par-frederictaddei/437355
Publié le 05 décembre 2011
- La nouvelle interface Xbox 360 est arrivée !
La nouvelle mise à jour de l'interface Xbox 360 vient instiller un peu de nouveautés au service
de Microsoft. Les consoles connectées à Internet se mettront donc à jour de manière
automatique, et les utilisateurs pourront notamment y retrouver une interface pouvant se
contrôler uniquement par la voix, grâce à Kinect. De nouveaux services ont également été
ajoutés, comme le Cloud, uniquement accessible aux membres Gold, qui permet d'avoir accès
à ses sauvegardes d'une 360 à une autre dans la limite de 520 Mo de données. On y retrouve
également un système de balises permettant de montrer aux autres utilisateurs à quoi nous
sommes prêts à jouer en ce moment. Facebook bénéficie également d'une meilleure
intégration, les joueurs pouvant par exemple poster leurs succès directement sur leur mur.
Enfin, d'ici la fin du mois, des services de télévision seront mis en place, comme AlloCiné,
269 MSN, Dailymotion, Youtube et Muzu.tv. Et début 2012, on retrouvera également les services
MLB.tv et Telenovelas/Sports.
Source : http://www.jeuxvideo.com/news/2011/00055145-la-nouvelle-interface-xbox-360-estarrivee.htm
Publié le 07 décembre 2011
- Contacts Gmail : les cercles Google+ débarquent
Le gestionnaire de contacts Gmail intègre désormais les cercles Google+. Tout se mélange de
plus en plus dans la galaxie des services Google, et la preuve que Google+ n'est pas qu'un
réseau social mais bien une couche sociale appliquée un peu partout. Désormais, on retrouve
les cercles Google+ dans le gestionnaire de contacts de Gmail. Tout dépend après des
informations rendues publiques sur les profils Google des personnes sur Google+. Sous les
contacts dans Gmail, la même organisation des cercles que dans Google+ est proposée. Les
changements sont visibles avec la nouvelle interface de Gmail, de même qu'avec la nouvelle
interface de Contacts.
Source : http://www.generation-nt.com/gmail-contacts-googleplus-cercles-actualite1513291.html
Publié le 08 décembre 2011
- Samsung contre Apple, balle au centre
Previously on Samsung VS Apple : Apple est fâché contre Samsung qui n’arrête pas d’imiter
ses téléphones et sa tablette. Apple a donc déposé des plaintes pour violation de brevet, puis
Samsung a fait de même un peu partout dans le monde. Dans ce nouvel épisode, on apprend
que cette guéguerre est loin d’être terminée.
Le tribunal de grande instance de Paris a en effet débouté aujourd’hui le géant sud-coréen de
l’électronique, qui avait assigné en référé Apple le 7 octobre afin d’obtenir l’interdiction de
l’iPhone 4S en France. Samsung, qui accuse Apple de violation de plusieurs brevets sur la
technologie UMTS (une sous-catégorie de la technologie 3G), réclamait également le retrait
des réseaux de distribution des iPhone 4S déjà vendus. Dans son ordonnance, la juge MarieChristine Courboulay a estimé que « la vraisemblance de la contrefaçon alléguée [...] n’est
pas établie », avançant également « le caractère disproportionné de la mesure d’interdiction
demandée ». Samsung devra au passage payer à Apple 100 000 euros de frais de justice.
De l’autre côté de l’Atlantique, la cour de justice de San Jose (Californie) a pour sa part rejeté
une demande préliminaire d’Apple de bloquer les ventes de la tablette Galaxy Tab 10.1 et des
smartphones de Samsung, toujours pour une histoire de violation de brevets, dans l’attente
d’un procès entre les deux marques qui doit se tenir en 2012. « Nous avons confiance en notre
capacité à démontrer que les appareils mobiles de Samsung se distinguent [de ceux
d’Apple] », a commenté un représentant de la marque sud-coréenne. Samsung avait également
remporté une victoire la semaine dernière en Australie, où la justice a à nouveau autorisé la
vente de sa tablette.
270 Le conflit entre les deux géants high-tech remonte à l’été 2010. Apple accuse alors Samsung
de reproduire, dans ses smartphones et tablettes informatiques de la gamme Galaxy, les
caractéristiques et les fonctionnalités de ses propres produits (notamment le MacBook,
l’iPhone et l’iPad). En avril 2011, Apple finit par assigner Samsung en contrefaçon de
plusieurs brevets, initiative immédiatement suivie d’une contre-attaque de Samsung, qui
entame des procédures au Japon, en Corée-du-Sud, en Italie et au Royaume-Uni. Selon le
tribunal de grande instance de Paris, le contentieux actuel entre les deux marques s’étend à ce
jour à « neuf pays dont la France », les tribunaux donnant raison tantôt à l’un, tantôt à
l’autre... En France, outre son action en référé, Samsung a engagé une action au fond devant
la troisième chambre du même tribunal de grande instance de Paris.
Source : http://www.ecrans.fr/Samsung-contre-Apple-balle-au,13705.html
Publié le 08 décembre 2011
- Youmag : Quand le pure player invente le moteur de "ton info"
Quelques jours après l’ouverture au public de Newsring, Guillaume Multrier et Cedric Siré
frappent à nouveau avec la sortie en Beta de Youmag, un « moteur de news » au
fonctionnement inédit, disponible uniquement sur iPad pour le moment. Une fois de plus, le
concept se veut complètement novateur, et correspond, semble-t-il, aux attentes des accros à
l’actu.
Malgré une actualité française (approche de la présidentielle) et internationale (soulèvements
en Syrie, au Yemen, élections en RDC, en Russie…) très riche, certains médias anciens
peinent à conserver leur place à grands renforts d’innovations et de participations aux réseaux
sociaux plus ou moins réussies. D’un autre côté, les nouveaux médias ont tendance à proposer
une actualité trop ancrée dans l’instantané, où l’approfondissement n’est pas encouragé et l’on
se sent parfois noyé par la quantité d’info. Mais quelques acteurs se démarquent par des
initiatives où les dernières technologies font bon ménage avec l’information « old school ».
D’ailleurs, les récents chiffres Médiamétrie l’ont montré, les infovores ne sont pas encore
satisfaits de l’offre existante, il reste donc bien des lacunes à combler. On a beaucoup parlé de
Newsring ces dernières semaines, et c’est encore Guillaume Multrier et Cédric Siré (les deux
comparses de Webedia) que l’on retrouve aux commandes d’un autre projet atypique,
l’application gratuite Youmag, cette fois en collaboration avec Antoine Levêque (ex PDG de
Marvellous Isobar). Et effectivement, selon Guillaume Multrier, eux aussi ont senti « deux
manques […] : la personnalisation d’une part, et l’engagement et la discussion organisée
d’autre part. Ce sont les propositions de valeur respectives de Youmag et Newsring. ». La
levée de fonds d’1 millions d’euros bouclée il y a quelques mois prouve que l’idée fait déjà
son chemin. L’idée ? Un « moteur de news » personnalisable à l’envi, et doté d’une solide
équipe éditoriale chargée de dénicher les informations les plus récentes, certes, mais aussi les
plus pertinentes ou les plus complètes, en fonction des critères que vous avez enregistré. « On
a un manager de rubrique pour chaque thématique. […]. Le premier objectif du manager de
rubrique est d’identifier tous les points d’entrée possible de sa rubrique (par exemple les
joueurs, clubs, matchs ou championnats dans le foot, mais aussi des notions abstraites comme
les transferts par exemple). Ensuite, on se veut l’application "anti-pensée unique" : on doit
retrouver certes les infos, mais surtout tous les points de vues intéressants et originaux sur
ces infos. Le rôle des managers de rubrique sera progressivement de mettre en avant et
souligner ces points de vue » explique Guillaume Multrier. Pour trouver ces informations,
Youmag ira dans un premier temps piocher dans les sites de médias classiques, dans les
271 pureplayers, sur les réseaux sociaux et dans les blogs (5000 sources en tout). Par la suite, des
articles issus de la presse papier devraient être accessibles, moyennant un paiement par
dossier ou par article. On peut donc consulter « La Une de mes thèmes » mais aussi « La Une
de Youmag » qui rassemble l’essentiel de l’info du jour et « La Une de mes amis ». D’autre
part, deux modes de lectures sont disponibles : le « Live » qui propose les news les plus
fraîches et le « Best Of » où figurent les contenus plus creusés, analytiques et intemporels.
« En ce qui concerne le partage, » ajoute Guillaume Multrier, « il y a plusieurs
fonctionnalités possibles : on peut partager un contenu découvert via Youmag, mais on peut
aussi partager une News avec tous ses contenus associés. Et surtout on peut découvrir les
articles partagés par ses amis sur les thématiques qu’on a choisies.[…] Cela évite beaucoup
de bruit social. »
Pour l’instant il s’agit d’une application disponible en Beta gratuitement et uniquement sur
iPad. Les versions iPhone, web et Android ne sauraient tarder, mais cette priorité donnée au
mobile a de quoi surprendre, et peut même paraître aller à l’inverse du processus classique
(parution d’un site web puis déclinaison sur smartphones et tablettes). Pourtant, pour
Guillaume Multrier « il n’y a pas de processus "classique" : on s’adapte aux usages. On a
sorti Newsring d’abord sur le web, car il s’agit d’un outil avant tout participatif. En ce qui
concerne Youmag, il s’agit d’un outil qui a vocation à suivre l’internaute partout où il est, sur
l’ensemble de ses devices. Le mobile était bien adapté. Par ailleurs notre objectif est de
vendre des contenus papier, et le mobile est plus "compatible" avec des modèles freemium
que le web. » Si, dans un premier temps, l’essentiel des revenus proviendra de la publicité, les
contenus payants dont Youmag partagera les bénéfices avec les éditeurs formeront ensuite un
second pendant solide au business model de ce pureplayer. « Une fois sortis sur le web et sur
les smartphones, on vise le reach d’un pureplayer qui a réussi, soit quelques millions de
vues... mais cela prendra du temps, plusieurs années...
Source : http://www.electronlibre.info/Youmag-Quand-le-pure-player,01509
Publié le 12 Décembre 2011
- Taxe sur la cession de titres de TNT : radios et télés locales pas concernées
Les éditeurs de radio et de télévision locale ne seront pas concernés par la nouvelle taxe sur la
cession de titres d'un éditeur de service de la télévision numérique terrestre (TNT) nationale,
en vertu d'un amendement de la commission des Finances de l'Assemblée nationale adopté
mardi. Cet amendement de Patrice Martin-Lalande (UMP) retouche ainsi un amendement au
budget 2012 adopté par le Sénat, à majorité de gauche, et instaurant cette nouvelle taxe. "Tout
éditeur de service de communication audiovisuelle qui procède à un apport, une cession ou à
un échange de ses titres ayant fait l'objet d'un agrément dans les conditions prévues par la loi
du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication est redevable d'une taxe au taux
de 5%, assise sur la valeur des titres apportés, cédés ou échangés", est-il prévu. Les éditeurs
de radio "qui n'ont aucune part dans le développement de la TNT nationale", et de télévision
locale, qui peinent à trouver leur équilibre économique", n'auront pas à payer cette taxe,
précise M. Martin-Lalande dans l'exposé de son amendement.
272 Au Sénat, l'un des auteurs de la nouvelle taxe, le socialiste David Assouline avait souligné
qu'un canal de TNT attribué gratuitement par le Conseil supérieur de l'audiovisuel était
"valorisé pour 480 millions d'euros" de sorte qu'une taxation à 5% de sa cession rapporterait
"environ 25 millions d'euros", ce qui "n'est pas négligeable pour le budget de l'État". Il avait
aussi estimé que "cette taxation dissuaderait de réaliser ces opérations dans un esprit
uniquement mercantile, ce qui serait un détournement complet de l'objectif poursuivi par le
CSA et de la TNT elle-même". Il avait ainsi donné l'exemple de la récente acquisition par
Canal+ de 60% du capital des chaînes Direct 8 et Direct Star (Bolloré) pour un montant de
279 millions d'euros.
Source : http://www.cbanque.com/actu/27687/taxe-sur-la-cession-de-titres-de-tnt-radios-etteles-locales-pas-concernees
Publié le 13 décembre 2011
- Linux sur PS3 : la justice tranche en défaveur des plaignants
Sony peut légalement supprimer la fonction OtherOS de sa PS3 sans rendre de compte à ses
clients, selon le juge en charge de cette affaire... En mars 2010, alors que GeoHot disait être
proche de casser la sécurité de la PlayStation 3, Sony diffusait la mise à jour 3.21 du firmware
de sa console, bloquant la fonction OtherOS pourtant inscrite comme une fonctionnalité sur la
boîte de la machine. Pour rappel, cette fonction sur laquelle Sony avait insisté au lancement
de la PS3, permettait d'installer un système d'exploitation alternatif sur la console, sur noyau
Linux. Certains bidouilleurs s'en servaient pour lire des fichiers vidéo HD en MKV, d'autres comme l'armée américaine - pour créer des "clusters" de PS3, formant ainsi des supercalculateurs. La suppression de cette fonction OtherOS, décidée par Sony pour protéger sa
console des pirates, est en quelque sorte le point de départ de tout ce qui a suivi dans la
relation tendue entre Sony et les hackers qui a débouché sur le PSN-Gate.
Et si certains consommateurs avaient visiblement réussi à insister sur la privation de cette
fonction pour se faire en partie rembourser leur PS3, c'est derrière la plainte en nom collectif
d'Anthony Ventura, déposée en Californie, que les possesseurs américains de la console
s'estimant lésés se sont rassemblés. Pour eux, le retrait de cette fonction est "une désactivation
volontaire d'une fonctionnalité importante présente dans les publicités de Sony au lancement
de son produit". C'est donc avec intérêt que nous attendions le verdict de la justice américaine
dans ce dossier, et le juge Richard Seeborg vient malheureusement de recaler la plainte,
jugeant qu'en achetant la PlayStation 3, les consommateurs ont accepté la licence d'utilisation
EULA de Sony qui prévoit des modifications de firmware et l'éventuelle suppression de
fonctions.
Les possesseurs de PS3 ne sont pas propriétaires du système
En fait, la justice reconnaît donc que les possesseurs de PS3 ne sont pas détenteurs du logiciel
de la console, mais qu'ils l'utilisent sous licence. Ce qui confère donc à Sony tous les droits
sur le système d'exploitation de sa console. La justice explique également que la fonction
existe toujours pour les personnes qui n'ont pas mis à jour leur console depuis. Anthony
273 Ventura devrait faire appel de cette décision, expliquant qu'il n'est pas normal selon lui qu'une
marque puisse faire la promotion d'une fonction de l'un de ses produits pour ensuite la
bloquer. "En gros, à partir du firmware 3.21, Sony nous a dit : soit vous mettez votre console
à jour et vous ne pouvez plus installer de système alternatif, mais vous pouvez continuer à
l'utiliser normalement, soit vous rester à une ancienne version du firmware pour utiliser la
fonction OtherOS, mais vous ne pourrez plus jouer aux jeux récents ni vous connecter au
PSN. Ce n'est pas acceptable (...) Si c'est le piratage qui leur fait peur, pourquoi ne pas
développer de nouvelles solutions de sécurité permettant de rétablir l'OtherOS sans
problème" déclare le plaignant. Les choses se seraient-elles passées de la même manière si
l'armée américaine avait porté plainte, en expliquant ne plus pouvoir remplacer les PS3 qui
tombent en panne dans le cadre de son cluster de 1760 consoles ? C'est en tout cas une
première victoire importante pour Sony.
Source : http://www.gamepro.fr/2011/12/13/playstation/linux-ps3-justice-tranche-defaveurplaignants/522625/
Publié le 13 décembre 2011
- Des tournages plus écologiques, une priorité pour le cinéma
Le cinéma et de la télévision ont décidé de verdir leurs coulisses. Cette initiative a été lancée
en 2009 par l'Ademe, le groupe de prévoyance Audiens dédié au secteur de la communication
et des médias, la commission du film d'Ile-de-France, les diffuseurs TF1 et France
Télévisions, ainsi que la direction régionale des entreprises (Direccte). Rejoints la semaine
dernière par la région Paca et le Cluster Nord parisien qui rassemble des sociétés de
production, des plateaux de tournage, etc., ils ont révélé le bilan carbone de la filière réalisé
par le cabinet Carbone 4. Le secteur dégage 1,1 million de tonnes de CO2, l'équivalent de la
vie quotidienne annuelle de 110.000 Français ou de 410.000 allers-retours Paris-New York en
avion (en seconde classe). Cela représente un six centième de l'empreinte carbone de la
France mais en intégrant l'impact de la fabrication des postes de télévision et leur
consommation d'énergie, le bilan est treize fois supérieur. La plus forte pollution (350.000
tonnes) provient des trajets réalisés par les spectateurs pour aller au cinéma. Selon des
données du CNC (Centre national du cinéma), 70 % d'entre eux utiliseraient leur voiture pour
se rendre en salle ou jusqu'au multiplexe pour voir leur film. La production de longs métrages
et de séries et fictions télévisées est, elle, à l'origine d'un quart des émissions. « Dans la
production des films et des fictions télé le tournage représente 70 % de l'impact », précise
Emmanuelle Paillat, ingénieur chez Carbone 4. Principal levier d'action du secteur, avec la
post-production, le tournage est la priorité d'Ecoprod qui propose sur Internet aux producteurs
un calculateur carbone sur mesure, le carbone clap. Quelque 250 de ces bilans ont déjà été
effectués par des sociétés de production. Sur les autres sujets comme les déchets, Ecoprod a
commencé par recenser les bonnes pratiques par métier (éclairage, décor, régie, etc.).
Comparé aux autres secteurs économiques, le poids de la filière audiovisuelle et cinéma
apparaît raisonnable. Son intensité carbone, rapport des émissions par euro de chiffre
d'affaires, se compare à celui du secteur de l'eau. Gilles Maugars, directeur du développement
durable de TF1, prévient pourtant que le secteur doit prendre ses responsabilités comme les
274 autres. Pour lui, il est en revanche trop tôt pour que les donneurs d'ordre imposent des
conditions environnementales aux producteurs. « Il faut d'abord développer des outils et
sensibiliser les acteurs en prévision de contraintes à venir ». « L'une des principales
difficultés pour mettre en oeuvre une politique plus offensive est l'atomisation des acteurs du
secteur », explique Olivier-René Veillon, directeur de la Commission du film d'Ile-de-France.
Autre limite, le cinéma considère que le choix artistique doit primer. Pas question de
généraliser les lampes à diodes sur les plateaux par exemple.
Sur le terrain, certains acteurs - producteurs, gestionnaires de plateaux, etc. -s'organisent déjà
pour entamer une démarche Ecoprod. Pour la production de la fiction de « La victoire au bout
du bâton », tournée à Marseille, France Télévisions et Alchimic Films ont choisi de confier le
développement quotidien des pellicules à un laboratoire local pour éviter les allers-retours
avec Paris. Le visionnage des rushes s'est fait sur Internet plutôt que sur des DVD. Le tri des
déchets, le choix d'éclairer avec des lampes à diodes font partie de ces actions qu'un nombre
croissant d'acteurs mettent en place.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/croissanceverte/0201785534081-des-tournages-plus-ecologiques-une-priorite-pour-le-cinema262801.php
Publié le 14 décembre 2011
- Orange et Dailymotion lancent une chaîne 3D
Orange et Dailymotion lancent aujourd’hui une chaîne 3D, présentée en avant-première à
l’occasion du Web 11 à Paris le 8 décembre dernier. Cette chaîne est disponible sur tous les
ordinateurs en anaglyphe avec des lunettes 3D ou avec un ordinateur compatible 3D. Pour ce
lancement, Orange met à disposition des internautes sur Dailymotion la plupart de ses
programmes 3D déjà présents sur son offre TV (canal 333 de la TV d’Orange et en vidéo à la
demande).
Ainsi, les internautes peuvent retrouver les contenus du Mag 3D, magazine mensuel de 26
minutes, lancé le 28 novembre, produit par 3ème Œil Production, et animé par Pierre Mathieu
qui, accompagné d’un invité, retrace l’actualité 3D du moment à travers différentes
rubriques : le labo, les découvertes culturelles, la chronique de Marie, l’instant détente, le clap
de fin.
D’autres contenus sont disponibles et classés par catégorie sur la chaîne 3D de Dailymotion :
docu, ciné, musique. Les internautes peuvent également découvrir les richesses de la Guyane
à travers le premier épisode de "La Plus Grande Forêt du Monde", se détendre en regardant
les contenus 3D de MyZentv ou encore revivre un moment historique avec la cérémonie de
mariage du Prince Albert II de Monaco et de Charlene Wittstock. L’offre de contenus
disponible sur cette chaîne dédiée aux programmes 3D va évoluer notamment avec les
contenus des internautes et des partenaires de Dailymotion. Dès la page de mise en ligne de
vidéos sur Dailymotion ceux-ci peuvent désormais préciser que leur vidéo est en 3D. Le
programme apparait alors dans l'espace dédié et reste accessible sur les autres pages du site en
275 étant identifiable. L’offre de contenus disponible sur cette chaîne dédiée aux programmes 3D
sera prochainement enrichie et disponible dès février 2012 sur mobile.
Source : http://www.orange.com/fr_FR/presse/communiques/cp111216fr.jsp
Publié le 16 décembre 2011
- Une box révolutionnaire pour Numericable en janvier ?
Un nouveau jeu de piste vient de se mettre en place avec l'envoi d'invitations mystérieuses de
la part d'un expéditeur inconnu nous demandant de nous préparer à une révolution numérique
le 10 janvier 2012. Numericable, responsable de ce buzz, serait visiblement prêt à sortir un
nouvel équipement pour ses offres. Si on sait maintenant qui est l'instigateur du mystérieux
buzz autour de la révolution numérique prévue pour le 10 janvier, l'objet de cette révolution
reste encore flou mais des premières pistes se dessinent.
Jérôme Yomtov, secrétaire général de Numericable, a confirmé via Twitter que Numericable
était bien l'expéditeur des invitations révolutionnaires. Incitant à continuer le jeu de piste, il a
ajouté « #CES » dans son tweet. L'inclusion du Consumer Electronic Show, qui ouvrira
justement ses portes le 10 janvier à Los Angeles, laisse présager qu'il s'agira notamment d'une
annonce concernant le matériel. Notre petit doigt nous dit que le câblo-opérateur devrait
dévoiler une nouvelle sur-révolutionnera-t-il celui de la Freebox Révolution qui a déjà
révolutionné le marché il y a quelques mois ? Nous aurons la réponse 10 janvier 2012.
Source : http://www.degroupnews.com/actualite/n7086-numericable-offre-tres_haut_debittelevision-materiel.html
Publié le 16 décembre 2011
- La Wii U au CES 2012 : Nintendo confirme
Nintendo a confirmé la présence de la Wii U au CES 2012, qui se déroulera du 10 au 13
janvier prochains à Las Vegas. La firme de Kyoto précise que seuls les médias professionnels
auront accès à la machine, et que rien d'inédit ne sera dévoilé par rapport à ce que nous avions
déjà eu l'occasion d'apercevoir à l'E3 2011. Enfin, Nintendo rappelle que la sortie de la Wii U
aura bel et bien lieu en 2012, entre l'E3 2012 et la fin de l'année prochaine. Alors que l'on
avait tous pris rendez-vous à l'E3 2012 pour approcher de nouveau la Wii U, Nintendo a
finalement décidé de faire escale au CES 2012 pour y présenter sa dernière console. C'est
CNET qui l'annonce, en précisant que la firme de Kyoto avait jusqu'à présent pris l'habitude
de faire l'impasse sur l'événement américain, pour se concentrer sur celui de Los Angeles. De
son coté, Sony mettra en avant la PS Vita et profitera de l'occasion pour dévoiler des
nouveaux jeux pour sa console portable, alors que Microsoft devrait se contenter d'attirer
276 l'attention sur la nouvelle interface de la Xbox 360, et annoncer quelques partenariats
exclusifs.
Source : http://www.jeuxactu.com/la-wii-u-au-ces-2012-78082.htm
Publié le 20 décembre 2011
- Avec Hubic, OVH montre son ambition sur le cloud
Avec un service gratuit pour 25 Go, l'hébergeur français lance le premier élément de sa
stratégie cloud qui s'étoffera lors du premier trimestre 2012. Bientôt, les risques de pénurie de
disques durs n’inquiéteront plus personne. Le cloud, qui était hier réservé aux entreprises,
arrive chez les particuliers qui trouveront un moyen pratique de remplacer, non seulement
leurs clés USB, mais aussi leurs disques durs tant les capacités de stockage augmentent aussi
rapidement que baissent les tarifs. Depuis hier, l’hébergeur OVH a lancé une offre destinée au
grand public. Baptisée Hubic, elle propose un espace de 25 Go gratuitement. Début janvier
2012, les clients pourront obtenir 100 Go pour 12 euros/an ou un stockage illimité pour
84 euros/an. Un changement de cap pour l’hébergeur ? « Pas du tout, nous a répondu
Adélaïde Moulière, chef de produit Hubic au sein de OVH. C’est plutôt la continuité de notre
métier. D’ailleurs, cette offre continuera d’évoluer pendant le premier semestre. »
Bientôt le back-up et la synchro. Accessible sur Android, iOS et Windows, cette offre
s’étendra au Mac dès le mois de février prochain. En mars, elle s’enrichira de fonctions de
back up et de synchronisation des données. Des options communautaires seront même
rapidement proposées comme le partage des contenus avec droits d’accès.
Le lancement d’Hubic devait être annoncé en janvier, mais l’information a été diffusée plus
rapidement que prévu : « La communauté a découvert l’offre d’elle-même, signale Adélaïde
Moulière. Au cours de la nuit du 28 au 29 décembre, 3 000 personnes se sont déjà inscrites à
notre service. » Quelles seront les conséquences de ce lancement chez les concurrents qui
viennent de lancer des offres cloud qui se normalisaient sur 2 à 5 Go gratuits selon les
fournisseurs qu’il s’agisse d’Apple, de DropBox, d’Amazon ou de LaCie ? L'espace à 25 Go
devrait entraîner des réactions rapides... Reste à convaincre le grand public de lâcher ses clés
USB. « Elles rassurent encore ceux qui s’inquiètent de la dématérialisation. C’est un frein
psychologique qui ne demande qu’un peu de temps. »
Source : http://www.01net.com/editorial/551552/avec-hubic-ovh-montre-son-ambition-sur-lecloud/
Publié le 29 décembre 2011
277 - 60beat GamePad : la manette qui transforme les appareils iOS en consoles
de jeux
La marque 60beats propose, pour une cinquantaine de dollars, une manette dédiée à l'iPhone,
à l'Ipod touch et à l'iPad. Sa particularité est d'exploiter la prise casque du terminal. Un
accessoire qui a de sérieux atouts mais dont l'usage est, pour le moment du moins,
particulièrement limité. Le 60beat GamePad ressemble à n'importe quel contrôleur disponible
sur le marché, mais dispose d'une connectique jack 3.5 mm permettant de le connecter à un
terminal iOS. Au programme, 10 boutons dont deux joysticks analogiques, un câble de 1,2
mètre et une alimentation par le port casque du terminal. Un gadget qui prend tout son sens
lorsqu'on constate que les jeux sur terminaux mobiles sont de plus en plus évolués… Le
problème, c'est que 60 beats ne propose pour le moment que deux jeux – un jeu de plateforme
et un autre à base de zombies - pleinement compatibles avec la manette. L'entreprise en
promet davantage pour 2012 : les utilisateurs intéressés auraient donc raison d'attendre que le
catalogue se développe pour investir.
Source : http://www.clubic.com/tablette-internet-mid/ipad/actualite-467286-60beat-gamepadmanette-transforme-appareils-ios-consoles-jeux.html
Publié le 29 décembre 2011
- L’éditeur de flux Rss, hébergeur de contenu en ligne…
Suite du feuilleton judiciaire sur le statut et le régime de responsabilité des acteurs du
Web2.0, avec la récente décision du TGI de Nanterre déboutant le réalisateur de «La môme».
Une clarification bienvenue, mais qui reste à confirmer. Olivier Dahan, réalisateur du film
« La môme », a assigné en justice la société Wikio, exploitante du site internet wikio.fr, pour
atteinte au respect de sa vie privée « à l’occasion de la publication d’une brève recopiant
intégralement un article diffusé sur le site www.gala.fr, assortie d’un lien hypertexte vers le
même article ». La question posée au TGI de Nanterre consistait, dans un premier temps, à
définir la qualité juridique de cet acteur du Web 2.0 en fonction de la nature des services
proposés (flux RSS, en l’espèce), pour ensuite déterminer son éventuelle responsabilité. En
2008, le juge des référés, pour des faits identiques opposant déjà le réalisateur à deux autres
sites agrégateurs de flux, avait considéré que le fait d’agencer ainsi différentes sources
d’information constituait bien un choix éditorial. Les responsables des sites avaient donc la
qualité d’éditeur et devaient en assumer les responsabilités, à raison des informations qui
figuraient sur leur site. Le réalisateur a repris la même argumentation, en avril 2008, à
l’encontre de la société Wikio, en soutenant au fond (cette fois-ci), qu’elle « doit être
considérée comme un éditeur de service de communication au public en ligne, au sens de
l’article 6.III.1.c de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique
(LCEN), et non comme un simple hébergeur, dans la mesure où le contenu de son site résulte
d’un choix éditorial qu’elle opère et où elle structure les informations qu’elle a choisi de
diffuser ».
Dans leur décision du 25 juin dernier, les juges du fond ont au contraire considéré que
l’éditeur du contenu correspondant au flux RSS litigieux était le titulaire du site www.gala.fr
278 qui l’a transmis automatiquement, grâce au flux RSS fourni sur son site internet, au site
www.wikio.fr, de sorte que l’article en cause n’a pas été « recopié » sur ce dernier. De
surcroît, seul le choix des contenus des fichiers mis en ligne constitue un choix éditorial.
Ainsi, le fait de structurer les flux RSS mis à la disposition du public, selon un classement
choisi par le créateur du site, ne donne pas à ce dernier la qualité d’éditeur tant qu’il ne
détermine pas les contenus de ceux-ci. Dans ces conditions, la société Wikio, « dont la seule
démarche volontaire est de s’abonner à des flux RSS et d’en effectuer une catégorisation par
nature du contenu (laquelle se fait de façon automatique) sans intervention sur celui-ci », ne
peut être considérée comme un éditeur, mais comme un agrégateur de flux RSS dont la
responsabilité ne peut relever que du seul régime applicable aux hébergeurs. Le tribunal a
rappelé à ce titre que les hébergeurs ne sont pas soumis à une obligation générale de
surveillance des informations qu‘ils transmettent ou stockent, ni de recherche des faits ou des
circonstances révélant des activités illicites. Ils ont pour seule obligation d’agir promptement
pour retirer les contenus « manifestement illicites » qu’ils hébergent, dès lors qu’ils en ont
connaissance. Or, les atteintes à la vie privée des personnes ne sont pas considérées comme
des contenus manifestement illicites. Enfin, les magistrats ont constaté que la société Wikio
avait « agi promptement » en supprimant le lien et l’article litigieux, en 24 heures, suite à une
précédente assignation en référé. Compte tenu de ces éléments, le réalisateur a ainsi été
débouté de son action à l’encontre de la société Wikio. Cette décision au fond a le mérite de
lever l’insécurité juridique qui pesait sur les éditeurs du Web 2.0 depuis les jurisprudences de
2008. Mais encore faut-il que cette position soit confirmée cette année.
Source :
http://www.echos-judiciaires.com/high-tech/l-editeur-de-flux-rss-hebergeur-decontenu-en-ligne-a6453.html
Publié le 30 décembre 2011
279 Thème 10
Médias et édition
(Pauline Poulhet)
Focus thématique : L’open data, une réelle avancée
démocratique ?
Depuis la Révolution française en 1789 qui entraîna la fin de l’Ancien Régime, les
citoyens ont réussi à mettre en place une démocratie pérenne et évolutive. Face au constant
besoin de transparence et d’information de ceux-ci, certains états dont la France ont instauré
l’Open Data. L’open data désigne l’accessibilité à tous, via le web et l’internet, des données publiques ne
relevant ni de la vie privé ni de la sécurité, collectées par des organisations publiques.
Plusieurs arguments viennent appuyer le lancement de ce phénomène car l’open data serait un
atout pour la démocratie. En effet, il permettrait plus de transparence et d’informations, et
donc de compréhension de la part des citoyens. Cela engendre plus d’implication, plus
d’échanges et plus de participation à la vie collective de leur part. De plus, l’open data
pourrait être source d’innovations grâce à la transversalité et aux flux d’informations : les
professionnels et particuliers peuvent s’emparer de ces données pour créer de nouvelles
informations, connaissances et de nouveaux usages. En outre, ces données sont collectées grâce à l’argent public, elles devraient donc être
accessibles à tous.
L’open data est une documentation ayant pour objet un article scientifique, une donnée
géographique, gouvernementale ou encore administrative. L’expression « open » tend à
exprimer la liberté d’utilisation et de distribution de ces données, dans la limite du droit de la
vie privée, de la sécurité, et du droit d’auteur. C’est une démarche de transparence totale des
informations pour la participation des citoyens dans la vie politique et collective. Cela
concerne les données publiques avec l’idée d’ « e-gouvernement » et d’ « e-démocratie ».
Cette notion vit le jour en 2001 avec la Déclaration internationale sur le libre accès de
Budapest. Cette première déclaration vise principalement à proposer gratuitement aux
citoyens l’accès aux productions, recherches et découvertes scientifiques. Cette déclaration en
entraîna de nombreuses autres dont celle de Berlin de 2003 prônant le libre accès des
connaissances en sciences et sciences humaines, enrichie par une seconde déclaration de
Berlin en 2005.
280 - La carte de France de l’Open Data
(Source : http://libertic.wordpress.com/)
- Graphique organisationnel de l’Open Data
(Source : http://libertic.wordpress.com/)
281 - Statistiques : l’Open Data médiatique, mais pas encore populaire
(Source : http://zeblog.everydatalab.com/2011/11/de-lopen-data-vers-la-popen-data-.html)
- Des statistiques d'Etat à géométrie variable
En franglais, on dit ainsi les choses : l'"open data" est le "must" de l'administration "new look"
et de l'"open governance". Traduisons en français : dans un Etat moderne et intelligent, la
mise à disposition de données publiques peu ou pas accessibles jusqu'à présent permettra une
meilleure compréhension des politiques publiques par les citoyens. Une sorte de bienfaisante
transparence démocratique, en quelque sorte.
Emboîtant le pas au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, le gouvernement français s'est donc mis
à la page. Il a ouvert, le 5 décembre, Data.gouv.fr, un portail interministériel de données
publiques qui offre, en accès et en utilisation libres sur Internet, de nombreux fichiers de
données statistiques sur tous les aspects de la vie du pays. L'ambition est méritoire.
Encore faudrait-il que chaque ministère joue pleinement le jeu. Et que, sur des questions
sensibles comme l'immigration, la sécurité, le niveau de pauvreté ou les performances du
système éducatif, les chiffres ne soient pas considérés comme des données politiques trop
délicates pour être mises entre toutes les mains.
Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/14/des-statistiques-d-etat-a-geometrievariable_1618346_3232.html
Publié le 14 décembre 2011
282 - Data.gouv.fr, un effort de transparence du gouvernement
UNE LISTE de tous les lycées de France géo localisés, l'effectif des écoles primaires de
Saint-Quentin (Somme) sur les cinq dernières années ou une base de données des accidents de
la route, précisant date et lieu. Autant d'exemples de données désormais proposées librement
sur le site Data.gouv.fr, ouvert le 5 décembre par le gouvernement. Préparé par la mission
Etalab, ce site Internet permet de trouver en un seul endroit un large panel de données
publiques. La France rejoint ainsi les villes de Rennes et Paris entre autres, le département de
la Saône-et-Loire ou, à l'étranger, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis qui furent parmi les
premiers en 2009 avec Data.gov.
Source : http://www.lemonde.fr/cgibin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=117666
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Publié le 13 décembre 2011
- Open Data : une source d’informations qualifiées, un vecteur d’innovation
et de développement
En rendant accessibles les données publiques, l'Etat et les collectivités locales favorisent la
création de nouveaux services et applications citoyennes, et participe au développement de
l'économie numérique. Il renforce aussi la transparence de ses actions et promeut une
meilleure information des citoyens.
Les « données publiques » représentent toutes les informations rassemblées, créées,
conservées ou éditées par les administrations et les services publics. Il s’agit aussi bien de
renseignements géographiques, environnementaux, épidémiologiques, statistiques, de
catalogues, d'annuaires ou de données liées au fonctionnement interne des institutions
(budgets, dépenses, marchés publics...). Jusqu'alors rarement accessibles, elles sont
aujourd'hui ouvertes et mises à disposition grâce à la plateforme Internet data.gouv.fr.
Source : http://www.data.gouv.fr/Articles/Open-Data-une-source-d-informations-qualifieesun-vecteur-d-innovation-et-de-developpement
Publié le 5 décembre 2011
- L'ouverture des données publiques: une dynamique de long terme,
impulsée par Etalab
Avec l'ouverture de la plateforme de données publiques « data.gouv.fr », l'Etat et les
collectivités territoriales prônent un nouveau modèle de gouvernance, ouvert et participatif,
adapté à la nouvelle donne introduite par Internet et la société de l'information.
Le 21 février 2011, le Premier Ministre créait Etalab afin de coordonner l'ouverture des
données publiques des administrations de l'Etat. Le 5 décembre 2011, avec le lancement de la
283 plateforme data.gouv.fr, c'est un pas de plus qui est franchi dans l'ouverture des données
publiques, en faisant le choix d'un modèle de gouvernance ouvert, transparent et collaboratif.
Etalab a mis en place, en quelques mois, l'organisation nécessaire pour assurer l'ouverture des
données publiques sur le long terme. En effet, après de nombreuses réunions de travail pour
solliciter les producteurs de données publiques, un coordinateur et des correspondants Open
Data ont été nommés dans chaque administration, pour engager de façon autonome
l'ouverture effective des données publiques. Cette démarche ne se limite pas à l'Etat, les
collectivités locales, les autorités administratives indépendantes ont été également invités à
ouvrir leurs données publiques sur data.gouv.fr.
Source :
http://www.data.gouv.fr/Articles/L-ouverture-des-donnees-publiques-unedynamique-de-long-terme-impulsee-par-Etalab
Publié le 5 décembre 2011
284 ACTUALITES
Edition
-David Shanks, PDG de Penguin Groups, élu personnalité de l'année
Avec la croissance numérique forte que connaît le groupe Penguin, et en dépit des quelques
petits soucis rencontrés avec les bibliothèques, sur le prêt de livres numériques, la société a
été en tête des évolutions.
Deux nouvelles filiales numériques ont été lancées, de multiples initiatives prises pour faire
évoluer et avancer l'édition... de quoi donner envie de saluer le PDG de Penguin Groups.
David Shanks, « personnalité puissante » parmi d'autres, attirés dans le groupe, est ainsi salué
pour l'ensemble de son travail, aux côtés de Susan Kennedy, présidente de Penguin Group
USA. « Nous nous complétons très bien. Je ne peux pas imaginer qui que ce soit passer du
temps dans une pièce avec Susan, et ne pas apprendre à devenir un meilleur éditeur », estime
David.
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/international/david-shanks-pdgde-penguin-groups-elu-personnalite-de-l-annee-30294.htm
Publié le 5 décembre 2011
Paris dévoile son Labo de l'édition
C'est encore une fois en direct que ActuaLitté vous embarque dans l'inauguration d'un
nouveau moment d'édition parisienne. Mais cette fois, avec l'ouverture d'un Laboratoireincubateur, en plein Paris, qui devrait faire parler de lui.
En plein cœur du Quartier Latin, centre historique des métiers du livre et de l'édition à Paris,
le Labo de l'Edition a ouvert ses portes, avec pour objectifs de susciter des convergences et
des liens entre le monde de l'édition et les acteurs du marché numérique, d'accompagner les
professionnels du livre désireux d'accéder au marché numérique, et de soutenir les projets
innovants du secteur de l'édition numérique.
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/societe/paris-devoile-son-labode-l-edition-30340.htm
Publié le 7 décembre 2011
-Livre électronique : l'Europe et les Etats-Unis enquêtent sur Apple et cinq
éditeurs
La Commission européenne a annoncé, mardi 6 décembre, avoir ouvert une procédure à
l’encontre d’Apple et cinq éditeurs internationaux pour déterminer s’ils ont cherché à
restreindre la concurrence sur le marché européen des livres électroniques. L’enquête vise
Apple, Hachette Livre, Harper Collins, Simon & Schusters, Penguin et Verlagsgruppe Georg
Von Holtzbinck, qui détient notamment Macmillan, a précisé la Commission, gendarme de la
concurrence en Europe.
285 Bruxelles entend examiner notamment si les cinq éditeurs et Apple "ont conclu des accords
illégaux ou se sont livrés à des pratiques ayant pour objet ou pour effet de restreindre la
concurrence". La Commission européenne "se penchera également sur la nature et les
clauses des "contrats d'agence" conclus entre ces cinq éditeurs et les détaillants en ce qui
concerne la vente de livres électroniques. L'exécutif européen "craint que ces pratiques
n'enfreignent les règles de l'UE interdisant les ententes et les pratiques commerciales
anticoncurrentielles", précise le communiqué.
Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/12/06/livre-electronique-bruxellesenquete-contre-apple-et-cinq-editeurs_1613845_651865.html
Publié le 6 décembre 2011.
-Amazon achète un éditeur
Amazon a annoncé avoir racheté 450 titres de Marshall Cavendish, un éditeur spécialisé dans
les livres jeunesse (imprimés et ebooks). Cette acquisition représente la majorité du catalogue
de MC. Les droits sont acquis pour les versions imprimées et numériques.
La firme de Seattle a déjà publié des livres pour enfants via sa marque AmazonEncore, mais
cette acquisition marque un pas de plus dans le territoire des éditeurs.
Source : http://www.idboox.com/economie-du-livre/amazon-achete-un-editeur/
Publié le 7 décembre 2011
- Réponse à Hachette sur la pertinence de l'édition traditionnelle
La semaine dernière un document interne de Hachette fuitait. Dans ce document l'éditeur
expliquait en quoi son activité était encore pertinente. Et plus généralement en quoi l'édition
traditionnelle (par opposition à l'auto-édition numérique) était tout aussi pertinente.
Dans ce document, l'éditeur mettait en avant quatre points importants : il trouve et nourrit les
futurs talents, il apporte des fonds à l'auteur pour qu'il puisse écrire tranquillement, il assure la
plus large audience possible, il construit la marque de l'auteur et protège ses droits
Dans un billet sur son blog Joe Konrath (auteur populaire de romans de suspens et d'horreur
qui a été édité par des éditeurs traditionnels et en auto-édition via Amazon) reprend et
démonte point par point le document de Hachette. Il est aidé dans cette tâche par un autre
écrivain Barry Eisler, et les deux font preuve de beaucoup de cynisme et d'ironie. Pour eux, ce
document est plein de mensonges et son existence indique clairement qu'il y a un problème du
côté de l'édition traditionnelle.
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/societe/reponse-a-hachette-surla-pertinence-de-l-edition-traditionnelle-30443.htm
Publié le 12 décembre 2011
286 -La stratégie des éditeurs pour l'après-numérique
Lors de la conférence Futurebook 2011, consacrée à l'édition numérique, qui s'est tenue à
Londres fin décembre 2011, des éditeurs ont annoncé leurs principales stratégies à mettre en
place après la transition numérique.
Stephen Page, Faber & Faber, a expliqué que la maison allait bientôt offrir des services de
publication, en soulignant que chaque ouvrage serait développé en famille de produit, et non
plus seulement en série de format de livres.
D'autres maisons souhaitent suivre ce mouvement, et adopter une approche plutôt globale du
développement des produits, qui inclurait par ailleurs la création de boite de productions.
Les maisons pourraient bien se transformer en entreprises d'innovation et de
commercialisation de produits variés. Elles développeraient alors des partenariats avec des
entreprises gestionnaires d'infrastructure telles qu’Ingram (qui collabore actuellement avec
Hachette UK), avec des maisons d'édition spécialisées dans l'autoédition, ou encore des
entreprises de distribution online telle qu’Amazon.
Et le tout pour augmenter leurs offres et compétences dans tous les secteurs-clefs de
l'industrie du livre.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/les-maisons/la-strategie-desediteurs-pour-l-apres-numerique-30440.htm
Publié le 12 décembre 2011
-Vente d'Editis : Bercy épingle le baron Sellière et son intéressement
Vendu au groupe espagnol Planeta, en avril 2008. Cette transaction menée par le grand patron
du groupe, Alain Kouck, faisait transiter la deuxième puissance éditoriale française dans les
mains de la force espagnole. Juste avant, c'est à Wendel, holding d'investissement, alors
dirigée par Jean-Bernard Lafonta, qu'appartenait Editis.
Quelques mois avant la transaction, Wendel restait particulièrement secret. Et pour cause, la
société était valorisée entre 750 et 950 millions €, et fut finalement vendue pour 1,026
milliard €. C'est que Wendel n'avait jamais caché que son métier n'était pas l'édition, et
finalement la vente fut conclue bien gentiment.
Wendel avait d'ailleurs pris un petit coup de sanction à la Bourse, suite à l'annonce de cet
achat.
Pour Alain Kouck, président du directoire d'Editis au moment de la vente, « le rapprochement
d'Editis avec le groupe Planeta est une étape importante : il permet d'amplifier la croissance
de notre groupe, de constituer un nouveau leader de l'édition en Europe et de nous donner les
moyens d'assurer un développement au-delà des frontières francophones ».
Voilà un peu pour retrouver le contexte...
Car depuis hier, de nouvelles informations, relatives à la vente d'Editis durant ce mois d'avril
2008 viennent d'arriver. Le Point fait en effet état d'une douzaine de dirigeants de la société
287 Wendle, dont le baron Ernest-Antoine Sellière, président du directoire, qui sont pris dans un
redressement fiscal, suite à la vente d'Editis.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/justice/vente-d-editis-bercyepingle-le-baron-selliere-et-son-interessement-30428.htm
Publié le 11 décembre 2011
-Penguin lance sa première collection de titres courts
Penguin vient de lancer "The Penguin Shorts program", une collection de titres numériques
très courts, allant de l'essai politique au livre de cuisine.
Une collection uniquement disponible en version numérique. et composée de neuf titres, écrits
par des auteurs contemporains, au prix unitaire de 1,99 £.
La maison n'innove pas, mais suit les traces d'autres qui avaient repéré le filon, dont Random
House qui avait lancé Storycuts le mois dernier, une collection de 200 titres numériques
courts.
De plus, Pan Macmillan, a lancé une collection de titres du même type, signée Peter James. Et
enfin, depuis l'été dernier, Ether Book publie des nouvelles sur une application iPhone dont le
prix varie entre 50p et 2,39 £, selon la taille du texte !
Les maisons espèrent ainsi que les lecteurs consulteront les titres courts pendant leurs heures
perdues (déjeuner, transport en commun). « C'est ça la joie des titres courts, on peut toucher
les gens qui disent qu'ils n'ont pas le temps », a expliqué la directrice de Penguins Venetia
Butterfield, au Guardian
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/les-maisons/penguin-lance-sapremiere-collection-de-titres-courts-30468.htm
Publié le 13 décembre 2011
-Étude : 62 % des éditeurs proposent des livres numériques
Pour disposer d'un petit aperçu de ce que l'on peut savoir du marché du livre numérique
actuellement outre-Atlantique, on pourra toujours se reporter à cet exercice d'infographie,
présenté par The Content Wrangler.
Basé sur les informations réunies par l'étude Uncovering Ebooks' Real Impact, du cabinet
Aptara sur l'édition professionnelle, et présentée chaque semestre, elle prend en compte 1300
éditeurs de livres.
On y découvre les intentions, les réalités du marché, ou même combien la production de livres
numériques a pu augmenter ces derniers temps.
288 TeleRead souligne que seuls 10 % des éditeurs sollicités envisagent de proposer des ebooks
au lieu de livres imprimés. On y découvre aussi que seuls 62 % des éditeurs pris en compte
produisent des livres numériques.
Source : http://www.actualitte.com/actualite/lecture-numerique/acteurs-numeriques/etude-62des-editeurs-proposent-des-livres-numeriques-30398.htm
Publié le 9 décembre 2011
- Hachette signe avec Attributor : protéger l'ebook... contre qui ?
Livres scannés ou fichiers numériques diffusés sur les réseaux, Hachette Livre a décidé d'y
mettre fin en signant un accord avec la société Attributor, chargée de la surveillance du
réseau. Une première en France, alors que le Syndicat des éditeurs a décidé de ne pas, pour
l'heure, faire appel à Hadopi.
Pierre Danet, directeur innovation chez Hachette Livre a pourtant bien expliqué la situation à
ActuaLitté : Attributor se contente de chercher sur le net des traces de fichiers répondant aux
critères donnés par l'éditeur, mais n'a aucun rôle juridique. Il dépend du groupe de lancer des
procédures juridiques, si besoin, pour faire céder un contrefacteur, pressé de sonner trois fois.
Dans cette perspective, Attributor intervient pour décharger les juristes et protéger le trésor de
guerre du groupe : les auteurs, et leurs oeuvres. « En signant avec Attributor, nous faisons un
geste vers les auteurs, pour leur garantir une sécurisation de leurs œuvres et de leurs droits »,
expliquait-il.
Les Indiens, les Apaches et les pirates
Fort bien. Mais plutôt Fort Alamo, en fait. Si aujourd'hui, des centaines de notifications
signalant des œuvres contrefaites, ou illégalement mises à disposition sont envoyées, il faut un
double regard. D'abord, cette signature avec Attributor est un excellent signal : le groupe a
confiance en l'essor du livre numérique, et met les moyens pour défendre ses droits. La
contrepartie coule de source : est-ce vraiment là que les moyens doivent être mis ?
Source : http://www.actualitte.com/actualite/lecture-numerique/acteurs-numeriques/hachettesigne-avec-attributor-proteger-l-ebook-contre-qui-30578.htm
Publié le 18 décembre 2011
-Marc Parent quittera le groupe Libella en janvier 2012
Marc Parent était arrivé sur la nomination de Vera Michalski en mai 2007 au poste de
directeur du développement éditorial et commercial du groupe Libella. La PDG avait ainsi
upgradé la position de l'intéressé, qui avait intégré le groupe en 2004 au poste d'éditeur
domaine étranger.
289 Mais voilà, toutes les aventures ont une fin, apprend-on et désormais, Marc Parent quittera le
groupe Libella en janvier 2012. Et ce après la publication de 180 titres, durant son passage
dans la maison, ainsi que de bons et loyaux services rendus.
Marc Parent a travaillé chez Flammarion, Albin Michel mais également à la direction des
éditions d'Amnesty International.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/les-maisons/marc-parentquittera-le-groupe-libella-en-janvier-2012-30543.htm
Publié le 16 décembre 2011
- Bragelonne : 50 000 ebooks vendus en 2011
Les éditions Bragelonne continuent de voir croître les ventes de leur catalogue numérique.
Alexandre Levasseur, responsable numérique du groupe, a annoncé sur Twitter que
l’entreprise a vendu plus de 50 000 ebooks cette année. Un chiffre encore difficilement
imaginable il y a à peine un an, Bragelonne a basé son succès sur une offre particulièrement
attrayante : concentrée sur des genres appréciés par les lecteurs numériques (fantasy, SF, bitlit) avec un vaste catalogue, une politique de prix bas et l’absence de DRM.
Fin mai, Bragelonne avait déjà publié ses chiffres de vente : 20 000 exemplaires vendus en à
peine six mois de présence sur les plateformes de distribution numérique. La croissance est
continue depuis le milieu de l’année et l’arrivée du Kindle semble avoir fait son effet. L’iPad
et l’iBookstore représentent toujours la majorité des ventes, mais le lancement de nouvelles
plateformes comme celle de la FNAC en partenariat avec Kobo a toutes les chances de
changer ce rapport de force à l’issue des fêtes.
À quand le passage des 100 000 exemplaires vendus ? Nul doute que le numérique doit
prendre une part de plus en plus importante dans le chiffre d’affaires de l’éditeur et de ce
point de vue, Bragelonne doit être plus près des éditeurs anglo-saxons que du reste de
l’édition française.
Source :
http://www.ebouquin.fr/2011/12/13/bragelonne-50-000-ebooks-vendus-en-2011/
Publié le 13 décembre 2011
- Éditeurs : dix astuces pour se défendre
Le site Accredited Online Colleges a publié une note compilant dix actions
qu'entreprennent et pourraient entreprendre les maisons d'édition pour faire face aux
nouveaux défis des bouleversements de l'industrie, notamment depuis l'arrivée du
numérique. Un top ten intéressant pour les plus combatifs.
1. Trouver de nouveaux partenaires
L'union fait la force ! Alors que les développeurs de livres numériques s'associent avec des
périodiques et des blogs sur le marché, les maisons d'édition auraient, elles aussi, tout à
gagner en trouvant de nouveaux partenaires pour développer et commercialiser leurs produits.
290 Par exemple, Politico et Random House viennent de s'associer pour lancer une série d'ebooks
portant sur la présidentielle de 2012 aux États-Unis. Les deux tireront profit de ce contrat, et
produiront des contenus plus rapidement, sans compter que cette série sera très certainement
l'objet de futures collaborations avec d'autres médias.
2. Créer des filiales d'auto-édition
Les rapports maisons d'édition / auteurs n'ont rien à gagner à être frontaux. Le site suggère
aux maisons d'édition de laisser aux auteurs le choix de l'auto-édition, à l'instar de Penguin's
Book Country qui a lancé ce type d'offre en 2011. Sans compter la possibilité de repérer des
jeunes talents, en devenir, qui pourraient ensuite percer dans le milieu par une voie plus
traditionnelle.
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/les-maisons/editeurs-dix-astucespour-se-defendre-30699.htm
Publié le 22 décembre 2011
- Concurrence : Une fuite chez les éditeurs sur le prix des ebooks
Y aurait-il quelque chose de pourri au Royaume des éditeurs américains ? Une
pourriture de type fuite interne qui aurait alors mis la puce à l'oreille du Ministère de la
Justice, qui a depuis lancé une enquête ? Le type d'enquête qui cherche à établir s'il y a
eu une entente entre les maisons et Apple, pour fixer le prix des livres numériques ?
Ben…
On ne rigole pas avec les enquêtes anti-trust, outre-Atlantique. Et le cabinet d'avocats Grant &
Eisenhofer estime être en possession de documents permettant de représenter les
consommateurs au mieux, devant la justice. En effet, ces documents attesteraient des
stratégies de tarification des éditeurs.
Jusqu'à présent, la possible entente sur le prix de vente des livres n'était basée que sur de la
pure spéculation, ou des informations diffusées dans la presse. On pourrait aussi remonter aux
propos de Steve Jobs, bien avant ceux rapportés dans sa biographie, qui expliquait combien
les éditeurs étaient malheureux.
Cependant, ces informations ne semblaient s'appuyer sur aucune réalité. Et c'est là
qu'intervient le cabinet d'avocats basé à Washington. Selon le témoignage avancé par les
avocats, une personne très très très proche du dossier et particulièrement bien informée, avec
quelques informations confidentielles dans sa besace serait en mesure de témoigner de
malversations.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/les-maisons/concurrence-unefuite-chez-les-editeurs-sur-le-prix-des-ebooks-30672.htm
Publié le 21 décembre 2011
- Le Sénat accueille les éditeurs européens
Le jeudi 1er décembre, s’est tenu au Palais du Luxembourg le Symposium d’éditeurs de huit
pays européens organisé par le BIEF en association avec le SNE. Regards croisés.
291 La matinée consacrée à des tables rondes a rassemblé quinze éditeurs venant d’Allemagne,
d’Espagne, de France, d’Italie, des Pays-Bas, de Pologne, de Suède et du Royaume-Uni. Au
coeur de leurs interventions, les répercussions du numérique dans leur profession et leur
stratégie commerciale.
Dans un second temps, des représentants français et européens des institutions publiques sont
venus apporter leur analyse des enjeux du secteur et des politiques publiques nécessaires pour
y répondre.
Source : http://www.lemotif.fr/fr/actualites/bdd/article/1548
Publié le 16 décembre 2011
- Les éditeurs boutent Amazon hors du Japon (un peu)
D'après les journaux nippons, Amazon a repoussé à une date indéfinie le lancement d'un
ebookstore dans le pays. Et pour cause, personne ne semble trop vouloir de lui actuellement.
On avait déjà eu vent de la difficulté qu'avait le livre numérique à percer au Japon. Les raisons
évoquées étaient alors un trop faible nombre d'ouvrages disponibles en japonais et des
habitudes de consommation très solidement ancrées.
Et malgré les différents échecs commerciaux, celui de Sharp notamment, les tentatives pour
créer un marché japonais de la lecture numérique se poursuivaient. Et Amazon n'avait pas
reculé. Le Gorille de 400 kg américain avait ainsi prévu d'ouvrir dès le début 2012 une vitrine
au pays du Soleil Levant : un ebookstore entièrement en langue nippone.
Mais voilà : ce sont les éditeurs locaux qui s'opposent à la mise en place d'un marché
numérique. Et plus encore, ils ont refusé les termes d'Amazon et « osent » se mettre en travers
du chemin du géant américain.
Pas nés de la dernière pluie, ils invoquent une inquiétude liée à ce qu'ils ont déjà pu observer
aux Etats-Unis. Le faible prix des ebooks proposés par Amazon, et la domination de la firme
qui en a résulté sur le territoire américain, les a convaincus de préserver leur modèle actuel.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/international/les-editeursboutent-amazon-hors-du-japon-un-peu-30845.htm
Publié le 29 décembre 2011
-Arrêtez-tout : un éditeur dresse l'éloge d'Amazon
Stephen Roxburgh. Ce nom ne vous dit sûrement rien, mais il est un pionnier dans son
domaine. Il est le premier à braver la vindicte populaire et à soutenir Amazon face aux vagues
de critiques des dernières semaines.
Stephen Roxburgh est le fondateur d'une petite maison d'édition, Namelos llc. Mais surtout, il
a publié un édito détonnant dans Publishers Weekly. Il y défend Amazon, son système et
pousse même le vice jusqu'à le remercier d'avoir permis à son entreprise de survivre. Alors
provocant Stephen Roxburgh ou tout simplement reconnaissant ?
292 Un peu des deux sans doute. Et la clé de voute de son argumentation, c'est le print-ondemand d'Amazon. Cette technologie permet l'impression d'un livre à la demande d'un client,
en direct. Le procédé supprime les stocks et par conséquent les invendus.
Selon lui, en plus d'avoir permis la diffusion du livre numérique, ce programme fait surtout
le bonheur des petits éditeurs. « Notre entreprise commercialise en même temps des ouvrages
reliés, grâce à print-on-demand, et des ebooks. La plupart des libraires ne voulaient pas de
nos livres, parce qu'ils ne sont pas retournables. Amazon a su contourner cette difficulté. »
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/international/arretez-tout-unediteur-dresse-l-eloge-d-amazon-30872.htm
Publié le 30 décembre 2011
- HarperCollins UK : 100.000 téléchargements durant Noël
En ce jour du 25 décembre, où les uns et les autres ont déballé avec avidité leurs paquets,
l'éditeur HarperCollins a fait un carton plein. 100.000 ebooks achetés durant le weekend... et
des serveurs qui ont tout juste fini de refroidir.
En outre, ce record a été atteint sur par la division britannique de HC, au service de Sa
Majesté la Reine qui décidait d'ailleurs de publier son discours en format Kindle. Vu les frais
de la Reine, c'est tout de même une moindre chose.
Bref, donc, un record, qui fait une augmentation de 600 % sur le nombre de téléchargement
moyen du mois de décembre. En somme, champagne en plus, mes petits.
L'éditeur ne dévoile cependant pas d'où viennent les téléchargements, ni de quels ebookstores
ont été réalisés les plus gros pics.
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/economie/harpercollins-uk-100000-telechargements-durant-noel-30874.htm
Publié le 30 décembre 2011
Médias
Télévision
MICHÈLE REISER, EX-MEMBRE DU CSA
Seulement 18 % des experts interrogés dans les médias sont des femmes. Et leur temps de
parole est sept fois moins important que celui des hommes. Voilà pour le constat sans appel,
fruit d’une enquête menée entre le 15 septembre et le 15 novembre par la Commission sur
l’image des femmes dans les médias. Sa présidente, Michèle Reiser, organisait hier un
293 colloque à l’Assemblée nationale pour révéler ses conclusions et tenter de faire évoluer les
mentalités. Ancien membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, elle se dit «optimiste», à
condition que les hommes «en ressentent la nécessité».
Source :
http://issuu.com/bollore/docs/direct_matin_-_edition_paris_ile-defrance_990?mode=embed
Publié le 8 décembre 2011
-La tablette grignote le marché de la télévision
La tablette semble être l'instrument idéal pour cannibaliser les autres marchés. Non seulement
elle remplace un PC (dans 13% des cas), mais désormais elle se substitue à la télévision.
Ainsi, les possesseurs de tablette consacrent de plus en plus de temps à regarder la télévision
sur ce petit écran au détriment du téléviseur, selon une enquête de l'institut TNS Sofres
réalisée pour Orange dans quatre pays européens dont la France. Ils sont 33% à utiliser leur
tablette pour regarder des vidéos à la demande, 36% pour du streaming et 38% pour regarder
des émissions en direct.
L'enquête ne dit pas si, à l'instar de 67% des Américains possesseurs de tablette, les
Européens regardent une émission sur leur écran tactile et une autre à la télévision! La tablette
semble à même de s'imposer en temps que plus petite et plus mobile télé de la maison.
Source :
http://www.lefigaro.fr/medias/2011/12/05/04002-20111205ARTFIG00642-latablette-grignote-le-marche-de-la-television.php
Publié le 6 décembre 2011
-Signature de l’accord entre Canal+ et Bolloré
L'accord définitif de la vente à Canal+ des chaînes de Bolloré, Direct 8 et Direct Star a été
officiellement signé vendredi 2 décembre. Cette opération, annoncée début septembre, est
prévue en deux temps: d'abord une prise de participation de 60% par Canal+, puis le
règlement du solde dans un délai de trois ans. Le nouvel accord permettra à Canal+ d'acquérir
dès maintenant 100% du capital des deux chaînes, contre une rémunération totale de 22,4
millions d'actions Vivendi, soit un portefeuille valorisé à 380 millions d'euros. Le groupe
Bolloré détiendrait alors 1,81% du capital de Vivendi, holding de Canal+. L'opération, qui
concerne aussi une partie de la régie publicitaire de Bolloré, doit maintenant recevoir
l'approbation de l'Autorité de la concurrence et du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Source :
http://www.strategies.fr/actualites/medias/176607W/signature-de-l-accord-entrecanal-et-bollore.html
Publié le 5 décembre 2011
-Où l'on reparle d'une union sacrée entre TF1 et M6 contre le méchant
américain
L'affaire avait été oubliée depuis la fin des discussions entre TF1, M6 et Canal+ en vue de
monter une offre sur le Web capable de concurrencer Hulu. Le portail américain n'est jamais
294 venu en France, et les chaines ont abandonné le projet. La menace s'appelle aujourd'hui
Netflix, et elle semble bien plus réelle. La société qui vend un produit hybride entre streaming
par abonnement et location de DVD, a récemment implanté un bureau, ou devrait-on dire une
boite à lettre, au Luxembourg. Il n'en fallait guère plus selon le blog Tic et Net, pour réactiver
entre TF1 et M6 des discussions concernant une réplique commune. Ces deux acteurs du
PAF, qui se détestent cordialement en temps normal, se sont une fois entendus avec le succès
que l'on sait, lors de la création de TPS. Mais ce fut en grande part l'Etat qui, avec France
Télécom et France Télévisions, avait été le ciment de cette opération. Reste à savoir
maintenant, si ce dernier jouera à nouveau son rôle pour sauver Julie Lescaut et Caméra Café
de l'ogre américain.
Source : http://electronlibre.info/
Publié le 12 décembre 2011
- Prisma Presse devrait externaliser la réalisation de ses programmes TV
Le Groupe Prisma Presse étudie le transfert de la réalisation de ses grilles de programmes télé
à Plurimédia, le leader français en matière de fourniture de programmes de télévision.
Cette activité est aujourd’hui assurée au sein de l’entité Prisma TV, en charge de la réalisation
des grilles de programmes du pôle Télé de Prisma Presse (Télé Loisirs, Télé 2 semaines et TV
Grandes chaînes). Elle serait réalisée par Plurimédia, filiale de Lagardère Active, le
spécialiste reconnu en matière de réalisation de grilles de programmes print et numériques.
Son savoir-faire et la qualité de ses outils technologiques en font le leader de ce marché.
Plurimédia assure déjà la réalisation des grilles de programmes pour tous les supports
numériques (les sites teleloisirs.fr, programme.tv, cesoirtv.com, les applis Smartphones et
sites mobiles) de Prisma Presse.
L’équipe de Prisma TV compte 43 collaborateurs permanents. Dans le cadre de
l’externalisation de cette activité, ils rejoindraient l’équipe de Plurimédia.
Source :
http://www.presseedition.fr/prisma_presse_devrait_externaliser_la_realisation_de_ses_progr
amm_P_AA_R_0_A_9022_.html
Publié le 14 décembre 2011
- DROITS TV – TF1 dit adieu à La Ligue des Champions
De moins en moins une chaîne de sports, TF1 ne diffusera plus la Ligue des Champions à
partir de la saison prochaine. Si Al Jazeera Sport, nouveau venu, a sorti le chéquier, c’est bien
Canal + qui semble avoir fait la meilleure affaire
295 Christian Jeanpierre ne commentera pas la Ligue des Champions la saison prochaine (photo
AFP)
Encore considérée il y a dix ans comme une chaîne de télévision aimant le foot, TF1 a perdu
l’un de ses derniers joyaux. Après l’arrêt de la Coupe de France, puis celui des résumés de
matchs de Ligue 1, la première chaîne vient de faire une croix sur la diffusion de la Ligue des
Champions, et ne retransmettra donc plus que les matchs de l’Equipe de France. "La
Champions League n’était plus à la hauteur de sa réputation, au niveau de l’audience
puisque les matchs que nous avons diffusés cette saison tournent autour de 4,5 voire 5
millions de téléspectateurs, explique Frédéric Ivernel, directeur de la Communication de la
Une, au site Internet de Pleine Lucarne. C’est moins que tous nos autres prime-time de la
semaine, quasiment."
Source : http://www.lepetitjournal.com/homepage/sports/92223-droits-tv-tf1-dit-adieu-a-laligue-des-champions.html
Publié le 20 décembre 2011
- Zemmour et Naulleau bientôt sur M6
L’émission Zemmour et Naulleau, actuellement diffusée sur Paris Première le vendredi soir,
sera rediffusée le dimanche soir sur M6 à la place de 100%Foot. C’est en tout cas ce
qu’affirme aujourd’hui le quotidien Les Echos, confirmant les rumeurs entourant les deux
célèbres polémistes Eric Zemmour et Eric Naulleau.
Remerciés par Laurent Ruquier et remplacés par Audrey Pulvar et Natacha Polony dans
On n’est pas couché, les deux compères font désormais jaser sur Paris Première, chaîne du
groupe M6, où ils recueillent des scores d’audience très honorables au regard des audiences
habituelles de la chaîne. En novembre, Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6,
avait expliqué au Monde que le groupe envisageait «une exposition plus large sur M6 compte
tenu de la réussite de ce magazine», mais il s’était ravisé.
Source : http://www.minutebuzz.com/2011/12/22/zemmour-et-naulleau-bientot-sur-m6/
Publié le 22 décembre 2011
- La grande librairie : audience record de 633.000 téléspectateurs
L'émission La grande Librairie, diffusée jeudi dernier sur France5 abattu son record
d'audience avec 633.000 téléspectateurs pour 2,4% de part d'audience.
L'émission s'est déroulée au Théâtre du Rond-Point pour recevoir une pléiade d'acteurs qui
ont lu des textes classiques et contemporains de Roland Dubillard, Georges Perec et François
Sagan entre autres.
Du communiqué :
296 Une émission de deux heures au cours de laquelle de grands comédiens du théâtre et du
cinéma ont lu sur la scène du théâtre du Rond Point quelques-uns des textes les plus beaux et
les plus savoureux de la littérature classique et contemporaine Bernadette Lafont , JeanPierre Marielle, Jean-Pierre Marielle et Kad Merad, Valérie Bonneton , Denis Podalydès ,
Guillaume Gallienne , Natalie Dessay , Sylvie Testud, Anny Duperey, Sara Giraudeau et Gaël
Giraudeau, Clotilde Courau et Denis Podalydès, Sylvie Testud et Guillaume Gallienne, André
Dussollier
Une littérature-spectacle qui a sans aucun doute plu au public, surtout que le journaliste
François Busnel a cette fois-ci eu la bonne idée de ne pas inviter sa femme…
Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/societe/la-grande-librairieaudience-record-de-633-000-telespectateurs-30733.htm
Publié le 23 décembre 2011
- La Télévision va-t-elle bouleverser l’Écosystème Médiatique ?
Qu’ils soient fixes (téléviseur, ordinateur) ou mobiles (smartphone, tablette), les terminaux
ne cessent d’affluer dans notre quotidien. En plein âge d’or de la mobilité avec l’avènement
du smartphone, un nouvel écran semble revenir sur le devant de la scène et remettre en
question l’ensemble des modèles économiques des annonceurs et médias. Son seul mot
d’ordre
:
Convergence.
L’année 2011 aura été marquée par l’émergence des smartphones, ces canaux de
communication qui représentent à l’heure actuelle 30% du taux d’équipement mobile
hexagonal. Des chiffres dus en grande partie à l’iPhone et ses 17 millions d’unités écoulées en
moins d’un an. Selon David Eberlé, la proportion de téléphones intelligents commercialisés
entre octobre et novembre a dépassé celle des features phones en engrangeant 70% des parts
de
marché.
PlaceA l’heure du Multitasking, un autre terminal semble reprendre des couleurs, il s’agit du
téléviseur. La rupture maintes fois invoquée entre PC et Télévision apparaît aujourd'hui
dépassée. On parle de plus en plus de Téléviseurs Connectés, c'est-à-dire de convergence
entre TV, Ordinateur, Tablettes et Mobiles. Une notion qui a commencé à prendre forme lors
du CES 2011 de Las Vegas.
Source : http://www.paperblog.fr/5165745/la-television-va-t-elle-bouleverser-l-ecosystememediatique/
Publié le 21 décembre 2011
- Canal+ 3D c’est terminé
Moins de deux ans après le lancement de sa chaîne 3D, Canal+ a décidé d’interrompre
provisoirement la diffusion de cette chaine. En cause : le manque de programmes disponibles
sous ce format et l’équipement des clients qui reste encore faible. Mais Canal+ croit en
l’existence de cette chaîne même s’il faudra attendre sans doute quelques années avant que les
familles françaises ne s’équipent.
Source :
http://www.profilepr.fr/2011/12/canal-3d-c%e2%80%99est-termine-9268.html
Publié le 29 décembre 2011
297 Radio
-Manu Larcenet lauréat du Grand Prix RTL de la BD poour Blast T2
RTL a décerné hier soir son 8e Grand Prix de la BD à Manu Larcenet pour T2.
L'éditeur, Dargaud, décrit l'ouvrage ainsi : « Manu Larcenet signe un immense roman
graphique, noir et âpre, d'un humanisme bouleversant ». On se souviendra que le premier
tome avait lui aussi remporté un prix, celui des libraires en 2010.
L'AFP rappelle que RTL récompense une BD chaque mois et que ce sont ces ouvrages primés
tout au long de l'année qui concourent pour le Grand Prix RTL de la BD. Le tome 2 de Blast
avait été primé au mois d'avril dernier.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/bd-manga-comics/univers-bd/manu-larcenetlaureat-du-grand-prix-rtl-de-la-bd-poour-blast-t2-30200.htm
Publié le 1 décembre 2011
-RFI toujours en grève et un référendum dit «non» à la fusion avec France
24
Les syndicats de Radio France internationale (RFI) ont organisé lundi 5 décembre un
référendum sur la question: «Vous, salariés de RFI, adhérez-vous à cette fusion?». Quelque
558 personnes ont voté contre (94,42%), 26 pour (4,40%) et 7 bulletins étaient nuls (1,18%).
Au total, 591 salariés se sont exprimés, sur 1 337 personnes employées par RFI (CDD, CDI,
correspondants) selon la direction, alors que les syndicats ne comptent que 781 postes de
travail. Mardi, RFI était de nouveau perturbée par un mouvement de grève visant à dénoncer
la façon dont la direction a mené le projet de fusion entre RFI et France 24 au sein de
l'Audiovisuel extérieur de la France. L'opération doit être entérinée mi-janvier.
Source :
http://www.strategies.fr/actualites/medias/176915W/rfi-toujours-en-greve-et-unreferendum-dit-non-a-la-fusion-avec-france-24.html
Publié le 7 décembre 2011
-Laurent Ruquier arrête la matinale d'Europe 1
L'humoriste et animateur Laurent Ruquier arrête la matinale d'Europe 1 «pour se consacrer à
son émission de l'après-midi» sur la station, a annoncé la radio privée le 5 décembre. Jérôme
Commandeur, qui était déjà son joker, assure l'intérim. Laurent Ruquier anime On va s'gêner,
l'émission-phare des après-midis d'Europe 1. Il présente également sur France 2 l'émission de
divertissement On n'est pas couché, le samedi soir.
Source :
http://www.strategies.fr/actualites/medias/176844W/laurent-ruquier-arrete-lamatinale-d-europe-1.html
Publié le 6 décembre 2011
298 - Nikola Karabatic rejoint la Dream Team de RMC
A partir du 3 janvier, Nikola Karabatic, le meneur de jeu de l’Equipe de France championne
du monde 2011, arrive sur RMC pour rejoindre la Dream Team pour un nouveau
rendez-vous handball dans le « Moscato Show » chaque mardi.
Avant ses grands débuts le mardi 3 janvier, Vincent Moscato reçoit en direct Nikola Karabatic
à 18h, dans le « Moscato Show » pour évoquer ce rendez-vous handball consacré à son
actualité et celle de l’équipe de France, qualifiée pour les Jeux Olympiques 2012 de Londres.
Source : http://www.lezappingdupaf.com/article-nikola-karabatic-rejoint-la-dream-team-dermc-93839870.html
Publié le 23 décembre 2011
- Des chroniques pour Anne Roumanoff et Jérôme Commandeur dès le 2 janvier à
7h50 sur Europe 1
A partir du 2 janvier 2012, Anne Roumanoff sera les lundis, mardis et mercredis à 7h50
dans la matinale de Bruce Toussaint. Jérôme Commandeur assurera lui les jeudis et
vendredis.
A partir du 2 janvier, Anne Roumanoff s’installera à 7h50, dans la matinale de Bruce
Toussaint, pour une chronique drôle et décalée sur l’actualité. Anne Roumanoff, entourée de
son équipe, anime également chaque semaine « Samedi Roumanoff » de 11h00 à 12h30. Son
émission rassemble en moyenne plus de 1,15 million d’auditeurs.
A partir du 5 janvier, Jérôme Commandeur sera les jeudis et vendredis à 7h50 dans la
matinale de Bruce Toussaint pour « Les humeurs de Commandeur », une chronique
humoristique
à
partir
d’un
sujet
pioché
dans
l’actualité
du
jour.
Jérôme Commandeur continue, au sein de l’équipe d’humoristes qui entoure Michel Drucker,
de brosser des portraits inattendus dans « Faites entrer l’invité » chaque jour de 10h30 à
12h00.
Source :
http://www.lezappingdupaf.com/article-des-chroniques-pour-anne-roumanoff-etjerome-commandeur-des-le-2-janvier-a-7h50-sur-europe-1-94132079.html
Publié le 22 décembre 2011
- Radio numérique terrestre: c'est parti!
Le CSA lance un appel d'offres pour la diffusion de la RNT. D'autres suivront pour les
programmes et les contenus.
299 Le Journal officiel du 28 décembre publie le texte de l'appel à candidatures lancé par le
Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour la distribution de «services de radios» et/ou de
«données associées» sur des fréquences numériques terrestres. Il s'agit, de fait, du lancement
officiel et national de la radio numérique terrestre (RNT).
Cette première étape est la sélection des opérateurs de multiplexes, comme pour cela avait été
le cas pour la TNT plusieurs mois avant la sélection des éditeurs de programmes.
Le CSA s'adresse aux sociétés telles que TDF ou Towercast, et aux opérateurs associatifs
régionaux. Les candidats sont invités à déposer leur dossier au plus tard le 27 février à 17
heures, au siège parisien de l'instance de régulation.
Engagements
Les opérateurs doivent s'engager sur des taux de couverture nationale: au moins 20% de la
population dans trois ans, au moins 40% dans cinq ans, et au moins 60% dans sept ans.
Source :
http://www.strategies.fr/actualites/medias/177948W/radio-numerique-terrestre-cest-parti.html
Publié le 28 décembre 2011
Presse
-Lire dévoile sa liste des 20 meilleurs livres parus en 2011
Comme toujours fin novembre, le magazine Lire, la vague de la rentrée littéraire passée,
dévoile sa liste des vingt meilleurs livres parus sur l'année en cours. Pour le « Meilleur livre
de l'année », on découvre Une femme fuyant l'annonce (Prix Médicis étranger, traduit de
l'hébreu par Sylvie Cohen, 22,5 €, Editions du Seuil) de David Grossman.
Pour le « Meilleur roman français 2011 », il s'agit Kampuchéa (264 pages, 20 €, Seuil), de
Patrick Deville. Et le prix Goncourt 2011, L'art français de la guerre, d'Alexis Jenni reçoit le
titre de « Meilleur premier roman français 2011.
L'ensemble de la liste est accessible sur le site de nos confrères de Lire.
Source : http://www.actualitte.com/actualite/culture-arts-lettres/recompenses/lire-devoile-saliste-des-20-meilleurs-livres-parus-en-2011-30185.htm
Publié le 1 décembre 2011
-Un égo très créatif
“Revue ravissante pour jeunes gens graciles”, Le Majeur / Badabing ! est une double revue
culturelle de 80 pages. Les lecteurs du numéro 1 ont pu découvrir un portfolio sur les courbes
des culturistes irakiens, une interview de l’avocat Jacques Vergès et de Marc-Edouard Nabe,
et des conseils pour bien réussir un duel à l’épée. Le deuxième sera aussi surprenant, avec
300 notamment la visite d’un abattoir, un dossier sur le socialisme à l’ancienne, l’épopée baseball
des Mets et quelques appels au meurtre. Chic, ils lancent ça jeudi prochain.
Source : http://owni.fr/2011/12/09/raphael-meltz-le-tigre/
Publié le 10 décembre 2011
-Presse numérique : Lekiosque.fr disponible sur Android
L’application leKiosque.fr (kiosque de presse numérique) est maintenant disponible sur
Android. Après la mise à disposition de l’application sur iPad, il y a quelques mois, elle est
aujourd’hui ouverte en téléchargement gratuit sur l’Android Market. Plus de 600 magazines et
quotidiens sont proposés aux lecteurs.
Source : http://www.idboox.com/presse-numerique/presse-numerique-lekiosque-fr-disponiblesur-android/
Publié le 2 décembre 2011
-Presse numérique des pistes de réflexion et cinq propositions
Le Centre d’analyse stratégique vient de publier un rapport très complet sur la presse et le
numérique. Ce document fait le bilan de la presse en France et surtout propose quelques pistes
à explorer et à exploiter.
Partant du constat que le nombre de Français lisant un quotidien payant tous les jours est en
nette baisse ( 43 % en 1989, à 36% en 1997, il est passé à 29% en 2008) et que le nombre de
lecteurs en ligne ne cesse lui d’augmenter (6.6 millions d’internautes par jour en France), le
rapport démontre que la situation de la presse est « préoccupante ».
Source : http://www.idboox.com/etudes/presse-numerique-des-pistes-de-reflexion/
Publié le 1 décembre 2011
-Les premières Victoires de la presse WAN-Ifra récompensent le Maghreb
Le quotidien algérien El Watan a reçu le 5 décembre à Lyon le trophée de la liberté de la
presse, lors de la première édition des Victoires de la presse organisée par l'Association
mondiale des journaux et des éditeurs de médias d'information (WAN-Ifra). Le trophée de
l'innovation éditoriale a été décerné au groupe marocain Eco-média qui «a su innover dans ses
rédactions dans ses titres de journaux et magazines, ses sites Web et sa radio». Le jury,
présidé par l'ancien dirigeant du groupe Hersant et de l'AFP Jean Miot, a aussi récompensé Le
Journal de Saône-et-Loire (Scoop de l'année) pour la publication du rapport confidentiel de
301 l'Urcam sur le Mediator, 20minutes.fr au titre du meilleur site d'information Web ou encore
Le Figaro pour ses applications pour smartphones et tablettes numériques.
Source : http://www.strategies.fr/actualites/medias/176921W/les-premieres-victoires-de-lapresse-wan-ifra-recompensent-le-maghreb.html
Publié le 8 décembre 2011
-Milan Presse tente de recadrer ses auteurs et illustrateurs
Milan Presse (filiale de Bayard spécialisée dans la presse jeunesse) vient de faire parvenir à
ses auteurs et illustrateurs une lettre-accord-cadre pour redéfinir les conditions de leur
collaboration.
Cette lettre (visible sur Rue 89) fait office de contrat et porte sur les publications passées et les
créations à venir et leur exploitation en France, mais aussi à l'international, en version
imprimée, mais aussi numérique. Elle remplace tous les précédents contrats qui ont été signés
et efface ainsi les avantages qui ont pu être négociés.
Selon le juriste du Snac (Syndicat national des auteurs et des compositeurs), Emmanuel de
Rengervé cette lettre pose problème et invite les auteurs et illustrateurs à ne pas la signer. Il
affirme que la « cession globale d'œuvres futures est prohibée en France ». Le hic, c'est
qu'elle propose un accord qui n'est pas négociable et que ceux qui ne la signeraient pas
pourraient très bien ne plus être publiés par Milan Presse.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/societe/milan-presse-tente-derecadrer-ses-auteurs-et-illustrateurs-30448.htm
Publié le 12 décembre 2011
- Le Huffington Post va lancer une édition espagnole avec Prisa
Le site Internet d'information Huffington Post s'est allié au groupe de presse Prisa (éditeur du
quotidien El Pais) pour lancer El Huffington Post, la version espagnole du «pure-player»
américain. La fondatrice du site, Arianna Huffington, et le patron de Prisa, Juan-Luis Cebrian,
ont annoncé le 12 décembre être en phase de recrutement d'une équipe rédactionnelle pour un
lancement au premier semestre 2012. Les éditions française (initialement prévue pour la minovembre) et allemande devraient respectivement voir le jour en janvier et au printemps 2012.
Source :
http://www.strategies.fr/actualites/medias/177409W/le-huffington-post-va-lancerune-edition-espagnole-avec-prisa.html
Publié le 13 décembre 2011
302 - Plan de départs volontaires pour 30 à 40 personnes aux Echos
Le nouveau patron des Echos, Francis Morel, a présenté mardi 13 décembre aux salariés son
projet pour le quotidien économique, déficitaire depuis 2007. Premier volet: un plan
d'économies de 12 à 14 millions d'euros, avec notamment l'ouverture d'un plan de départs
volontaires pour 30 à 40 personnes, soit 8% des effectifs. L'ancien patron du Figaro a
également annoncé un plan d'investissement de 3 à 5 millions d'euros par an pendant cinq ans.
Dès le printemps, l'offre Internet des Echos va être refondue, avec le lancement d'un fil
d'information gratuit alimenté 24h/24, de nouveaux produits sur mobile et une clarification de
l'offre payante. «Nous souhaitons devenir le leader de l'information économique et financière
sur Internet», a expliqué Francis Morel, à l'occasion de la conférence annuelle Médias
organisée le même jour par le groupe. D'ici à l'automne 2012, date à laquelle le journal
changera d'imprimerie, le quotidien Les Echos va aussi voir son offre papier remise à plat,
notamment le week-end.
Source :
http://www.strategies.fr/actualites/medias/177485W/plan-de-departs-volontairespour-30-a-40-personnes-aux-echos.html
Publié le 14 décembre 2011
- La presse quotidienne que l’on dit « gratuite »
Des deux grandes composantes de la presse quotidienne gratuite, la presse gratuite d’annonces
(PGA), qui diffuse des petites annonces, et la presse gratuite d’information (PGI), la première
est en totale déconfiture, alors que la deuxième se porte fort bien. Elle est même devenue un
acteur dominant dans la sphère, devenue relativement étroite en France, des journaux
quotidiens d’information générale. Mais, si l’on peut dire : à quel prix !
Dernier épisode du déclin de la presse gratuite d’annonces, la mise en liquidation judiciaire, le
3 novembre 2011, de la Comareg et de son centre d’impression, Hebdoprint. Cette faillite de
filiales du groupe Hersant Média (GHM), de sinistre réputation [1], provoque le licenciement
de 1650 salariés : triste record des plans de licenciement de l’année 2011, après celui de 758
salariés en février dernier dans le même groupe. La Comareg éditait Paru Vendu, le numéro 1
de la presse gratuite d’annonces, en France avec 280 éditions locales et 15 millions de lecteurs
hebdomadaires. Endettée à hauteur de 250 millions d’euros, la Comareg, et surtout ses
salariés, sont victimes de la migration et de la gratuité des petites annonces sur Internet,
qu’elle n’a pas su anticiper.
Source : http://www.acrimed.org/article3731.html#top
Publié le 14 décembre 2011
- Le Point et TF1 quittent Presstalis
Nous en parlions en début d'année, finalement, c'est confirmé quelques jours avant la fin
d'année. Comme l'annonce Les Echos, le magazine Le Point a pris la décision de quitter
303 Presstalis, pour faire assurer sa distribution par les MLP. Selon le quotidien économique,
Anne-Marie Couderc, président du conseil d'administration de Presstalis, avait réussi dans un
premier temps à dissuader la direction du news mag en début d'année, mais cela n'a
visiblement pas suffi. De plus, un mandataire a été nommé pour accompagner Presstalis dans
sa recherche d'un nouveau financement. Par ailleurs, selon nos informations, le groupe TF1 a
aussi choisi de quitter Presstalis pour ce qui est de la distribution de ses DVD en kiosque, et
c'est encore une fois les MLP qui ont repris le marché, devenant numéro un.
Source : http://electronlibre.info/
Publié le 12 décembre 2011
-Cinq offres de reprises pour "La Tribune"
Le quotidien économique La Tribune, qui cherche un repreneur, a reçu cinq offres vendredi,
date limite de dépôt des candidatures, émanant notamment du quotidien 20 Minutes et du
groupe Hi-Media, a-t-il annoncé dans un communiqué.
"La Tribune et son administrateur judiciaire ont reçu ce jour, date limite de dépôt des offres,
cinq offres de reprise dans le cadre de l'appel d'offres lancé le 25 novembre dernier", indique
le communiqué. Ces propositions émanent du quotidien gratuit 20 Minutes (édité
conjointement par le groupe norvégien Schibsted et le groupe Ouest-France), du groupe HiMedia spécialisé dans les médias en ligne, du groupe Alexias SAS (Alexis Claude), du
groupement d'intérêt économique France Economie Régions (regroupement de journaux
économiques régionaux) et du fonds d'investissement La Financière patrimoniale
d'investissement, précise le communiqué. Lundi, le tribunal de commerce doit prononcer la
mise en redressement judiciaire du titre avant d'examiner les offres qui auront été déposées.
Une audience doit être fixée début 2012 avant que la juridiction se prononce sur le choix d'un
repreneur qui pourrait intervenir dans le courant du mois de janvier.
Source : http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/12/16/cinq-offres-de-reprisespour-la-tribune_1619924_3236.html
Publié le 16 décembre 2011
-Investissements publicitaires des annonceurs en 2012, la presse grande
perdante en France
Le 6 décembre dernier, Zenith Optimedia présentait les résultats de son étude trimestrielle
Adspends Forecasts. Selon les prévisions de ZenithOptimedia, les dépenses publicitaires
devraient augmenter de 4,7% en 2012, soit 1,2 point de plus qu'en 2011. Des événements
quadriennaux ainsi que la reprise japonaise stimuleront la croissance mondiale à hauteur de 7
milliards de dollars (1,6%). Les annonceurs se trouvent en bien meilleure position pour
investir dans le secteur marketing que lors des premiers mois de la précédente récession. Les
annonceurs investiront des réserves de liquidités pour gagner des parts de marché et relancer
la consommation. Dix marchés en développement assureront la moitié de la croissance des
304 dépenses publicitaires mondiales entre 2011 et 2014.Les pays en développement
augmenteront de 32,3% à 35,9% leurs parts de marché dans le secteur de la publicité
mondiale au cours des trois prochaines années. La part des dépenses sur Internet progressera
de 15,9% en 2011 à 21,2% en 2014, avec une estimation supérieure à 30% sur quatre
marchés.
Mais qu’en est-il du marché français ?
Prévisions 2012/2013
Les médias en hausse
Cinéma +8%
L’internet +7,7% ( Display +5%, search +9% et affiliation +9%)
L’affichage +1,7%
La télévision +1,3% ( -1,8% pour les chaînes historiques et +13% pour les autres chaînes).
La Radio +1%
Avec une prévision de -3,5% poursuite de l’érosion des revenus publicitaires se poursuit dont
:
-1,5% pour la presse quotidienne (-1,5% PQN, -2,5% PQR et +4% pour la PQG).
- 4,2 pour les magazines
- 7% pour la presse professionnelle
Source :
http://www.presseedition.fr/investissements_publicitaires_des_annonceurs_en_2012_la_press
e_gr_P_AA_R_0_A_9020_.html
Publié le 14 décembre 2011
- Le fils d'Alain Minc devient éditeur du Journal du dimanche
Selon nos informations, Edouard Minc, fils aîné d'Alain Minc (qui a l'oreille du président
Nicolas Sarkozy), vient d'être nommé éditeur du Journal du dimanche, un poste qu'il cumule
avec la même fonction à Paris match, deux titres du groupe Lagardère Active. Au JDD, il
succède à Evelyne Laquit, qui va désormais s'occuper des suppléments. A noter également
l'arrivée en janvier de François Clémenceau, actuellement chef du bureau d'Europe 1 aux
Etats-Unis, comme rédacteur en chef du service étranger.
Source :
http://www.strategies.fr/actualites/medias/177558W/le-fils-d-alain-minc-devientediteur-du-journal-du-dimanche.html
Publié le 15 décembre 2011
305 "France Soir" : disparition ou reprise ?
En raison d'un imbroglio juridique, la réapparition du journal dans les kiosques n'est pas
exclue.
L'édition papier de France Soir devait s'arrêter jeudi, mais sa disparition va être retardée en
raison d'un imbroglio juridique, mêlant direction et syndicats alors que se discute en coulisse
une éventuelle reprise de la dernière chance. Après deux jours de non-parution, le premier à
l'initiative des journalistes, l'autre de la direction, la réapparition du journal dans les kiosques
est incertaine, mais pas exclue.
Les organisations syndicales, vent debout contre l'arrêt de l'édition papier, estiment illégal que
la direction refuse la sortie du journal. "Tant que le comité d'entreprise n'a pas rendu son avis
sur le plan d'arrêt de la version papier, le journal doit sortir des presses", estime un
représentant du personnel. "La direction se met en faute si elle ne fournit pas de travail à ses
salariés", a-t-il ajouté.
Source : http://www.lepoint.fr/medias/france-soir-disparition-ou-reprise-15-12-20111409028_260.php
Publié le 15 décembre 2011
- "La Tribune" se meurt, mais que fait l'État ?
Les cinq offres déposées pour la reprise du quotidien économique et financier signifient
la fin annoncée du journal. Malgré cette perspective, les pouvoirs publics restent
silencieux et tardent à se mobiliser pour que son rachat assure un véritable avenir à « La
Tribune ».
Vendredi 16 décembre, cinq candidats ont déposé des offres de reprise de « La Tribune » à la
barre du tribunal de commerce de Paris. Ces offres ont plongé les 165 salariés - 78
journalistes - du quotidien dans la stupeur et le désarroi. Hypothèse la plus réjouissante : dans
l'une de ses trois offres, « 20 Minutes » proposait de reprendre 30 journalistes et 46 salariés au
total. Contraint de ne présenter qu'une seule offre, le quotidien gratuit est en train de revoir sa
copie. Les autres candidats, qu'il s'agisse d'Hi-Media, de France Économie Régions ou de La
Financière Patrimoniale d'Investissement, sans parler d'Alexis Caude, qui ne prévoit de
reprendre que deux journalistes, envisagent de transformer « La Tribune » en simple site
Internet.
Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20111223trib000673331/la-tribunese-meurt-mais-que-fait-l-etat-.html
Publié le 23 décembre 2011
- Mort d'un grand prédateur de la liberté de la presse
Le 19 décembre 2011 - Reporters sans frontières a appris la mort du dictateur nord-coréen
Kim Jong-il, victime d’une crise cardiaque, le 17 décembre 2011, au cours d’un voyage en
train. Annoncée par la télévision d’État le surlendemain, la mort du "Cher Leader" laisse sans
réponse de nombreuses questions sur le futur de la liberté de la presse et de l’information dans
le pays.
306 "Kim Jong-il décédé, c’est un prédateur de la liberté de l’information qui disparaît.
Désormais, toute notre attention va se porter sur son successeur annoncé, Kim Jong-un. Il est
très difficile de prédire quelle sera la politique du troisième fils de Kim Jong-il en terme de
libertés fondamentales. Ni ses études en Suisse, ni son très jeune âge, qui pourrait signifier
son influençabilité, ne permettent d’en présumer. Les informations circulant à son sujet, et
notamment sur sa sévérité à l’encontre des contrebandiers qui introduisent des supports
médias étrangers, nous préoccupent fortement," a déclaré Reporters sans frontières.
Source : http://www.ifex.org/north_korea/2011/12/22/press_freedom_predator/fr/
Publié le 22 décembre 2011
-Presse : le coup de pouce du Newsstand d’Apple
La presse magazine aura mis plus d’un an à trouver un semblant de modèle économique sur
l’iPad. En effet, au bout d’un an de présence sur la tablette d’Apple, Time Inc. annonçait la
vente de 600 000 exemplaires de ses publications et WIRED cherchait vainement sa voie.
Pourtant, cette époque semble révolue comme le fait remarquer Peter Kafka sur AllThingsD.
En guise d’exemple, le journaliste prend celui de Popular Science, le célèbre magazine de
vulgarisation scientifique américain. Disponible sur l’iPad depuis la sortie de la tablette, la
solution d’affichage (Mag+) avait été plébiscitée pour sa mise en page numérique et pour les
effets possibles (cartes interactives, enrichissement multimédia, navigation fluide, etc.).
Cependant, en dépit de cet effort sur la qualité de la publication, les ventes n’ont pas atteint
les objectifs. Depuis quelques mois, Popular Science connaît un regain de ses ventes grâce à
l’arrivée d’une nouvelle fonctionnalité d’iOS : le Newsstand.
Lancé à l’occasion de la mise à jour 5.0 d’iOS, le Newsstand est une application qui regroupe
toutes les applications de presse présentées sur l’iPad/iPhone en les présentant dans une
bibliothèque virtuelle, comme sur l’image ci-dessus. Ainsi, si l’utilisateur est abonné à des
publications, les nouveaux numéros seront signalés visuellement. Afin de satisfaire les
demandes des éditeurs de presse, Apple a trouvé un moyen astucieux pour que les
publications se rappellent au lecteur et ne tombent pas dans l’oubli au milieu d’autres
programmes.
Source : http://www.ebouquin.fr/2011/12/31/presse-le-coup-de-pouce-du-newsstand-dapple/
Publié le 31 décembre 2011
307 Thème 11
SPECTACLES VIVANTS
(Bérangère Tourné)
Focus thématique : 12èmes Rencontres Européennes
de l'ADAMI : vers la fin des sociétés de gestion
collectives ?
Les 8 et 9 décembre 2011 se sont tenus à Cabourg, la 12ème édition des Rencontres
Européennes de l’ADAMI. Que se cache-t-il derrière ce terme générique ?
En fait, il s’agit de rencontres de professionnels des secteurs que couvrent la société de
gestion collective des droits pour les auteurs et artistes-interprètes. Ces professionnels se
réunissent afin de discuter des problématiques et enjeux de la révolution numérique, et des
bouleversements qu’elle entraîne avec elle.
Cette édition s’occupait plus particulièrement de l’avenir des sociétés de gestion collective à
l’heure du « 2.0 » et des problèmes de reconnaissances du droit d’auteur français si
particulier. A l’heure des HADOPI, de la crise, des Creative commons et on en passe, est ce
que les sociétés de gestion collective des droits d’auteur vont-elles pouvoir connaître 2020 ?
De même, est ce que la révolution numérique ne va-t-elle pas entraînée un flux absolu et
continuel, qui se propage via l’I-cloud et le téléchargement ? Aussi, internet n’ayant pas de
frontières, les tentations sont fortes, à Bruxelles, à Londres ou dans la Silicon Valley, de
mettre en œuvre une gestion « globale » des droits des artistes, en rupture profonde avec les
pratiques actuelles. Qui demain rémunèrera les artistes ? Les sociétés de perception et de
répartition existantes, Google, Apple, ou encore une société unique de taille européenne ou
mondiale ?
Toutes ces questions constituent les « colles » sur lesquelles ont planché plusieurs ateliers de
professionnels. Au-delà d’apporter des constats empli de sinistrose, ces ateliers ont permis
d’anticiper et de brosser un état des lieux du secteur : si les frais de fonctionnement des
sociétés de gestion collective poussent ces dernières à fermer, qui assurera leurs rôles ?
308 (http://www.senat.fr)
-Manuel Valls et Jacques Toubon invités par l’Adami à débattre des droits
des artistes-interprètes avec les partenaires européens
Depuis 12 ans, s’organisent au Grand Hôtel de Cabourg les Rencontres européennes de
l’Adami.
Face à l’évolution des nouveaux médias, l’Adami mène un combat auprès des pouvoirs
publics afin que les droits des artistes et leurs rémunérations soient adaptés et préservés dans
leur intégralité.
Trois débats au programme de ces Rencontres.
En présence de Jean-Paul Henriet, Maire de Cabourg, de Philippe Ogouz, comédien,
Président du Conseil d’administration de l’Adami et de Bruno Boutleux, Directeur Général.
Les Rencontres seront ouvertes par Manuel Valls, député Maire d’Evry et Président de la
Communauté d’agglomération Evry Centre Essonne
Source : http://jmpelletier52.over-blog.com/article-manuel-valls-et-jacques-toubon-invitespar-l-adami-a-debattre-des-droits-des-artistes-interpretes-av-87451457.html
Publié le 01 décembre 2011
309 -Les « 12es Rencontres européennes de l’Adami » se tiendront les 8 et 9
décembre 2011 à Cabourg.
Où il sera notamment débattu de : « Musique & audiovisuel : vers un flux absolu ? » De
l’invention du phonogramme au cloud computing, en passant par le streaming sur Internet, la
propriété intellectuelle a dû s’adapter. On assiste à la dématérialisation des œuvres avec, à la
clef, leur démonétisation. Quelle peut être la réponse et comment adapter la législation au
regard de cette évolution de la production et de l’accès aux œuvres ? Renseignements : 14,
rue Ballu, Paris IXe. Tél. : 01 44 63 10 00. www.adami.fr
Source : http://www.leducation-musicale.com/newsletters/breves1211.htm
Publié le 01 décembre 2011
-L’Adami organise les 12es Rencontres européennes des artistes à Cabourg
Les Rencontres Européennes de l’Adami réuniront à Cabourg, les 8 et 9 décembre, les
intervenants de la filière pour réfléchir à l’impact de la révolution numérique sur les pratiques
des artistes-interprètes et l’économie de la culture.
3 ateliers se tiendront pendant les REA… qui parleront d’artistes, de musique, d’audiovisuel,
de gestion collective, de politique…
Atelier 1 : L’avenir de la gestion collective : concurrence, privatisation ou coopération ?
Héritière des luttes syndicales, la gestion collective des droits des artistes s’est construite sur
modèle national, produisant un maillage très complet des territoires, tout particulièrement en
Europe. Internet a rompu cet équilibre en instaurant un monde où la notion de frontières est
mise à mal. Dans pareil contexte, les tentations sont fortes, à Bruxelles, à Londres ou dans la
Silicon Valley, de mettre en œuvre une gestion « globale » des droits des artistes en rupture
profonde avec les pratiques d’aujourd’hui. Qui demain rémunérera les artistes ? Les SPRD
actuelles, Google, Apple ou une SPRD unique de taille européenne ou mondiale ? Mondial ou
local : quel sera le modèle pour l’avenir de la gestion collective des droits des artistes ?
Débat modéré par Bruno Boutleux, Directeur général de l’Adami
intervenants :
Michel Joubert, chanteur, administrateur de l’Adami Bjorn Juell-Sundbye, SCAPR
(Danemark) Bernard Miyet, Président du GESAC Laurence Oxenbury, PPL (Royaume Uni)
Jacques Toubon, ancien Ministre, délégué de la France pour la fiscalité des biens et services
culturels Mark Isherwood, Global repertoire database Andy Prodger, Directeur général,
British equity collecting society (Royaume Uni)
Atelier 2 : Musique et audiovisuel : vers un flux absolu ?
L’industrie culturelle est jalonnée de nombreuses révolutions technologiques. De l’invention
du phonogramme au Cloud computing, en passant par le streaming sur Internet, la propriété
intellectuelle a dû s’adapter. On assiste à la dématérialisation des œuvres, avec à la clef leur
démonétisation. Quelle peut être la réponse et comment adapter la législation au regard de
310 cette évolution de la production et de l’accès aux œuvres ? Quel est l’impact sur nos
professions, nos revenus et quel mode de gestion ?
Débat modéré par Jean-François Dutertre, délégué général de l’Adami
intervenants :
Alain Bazot, président de l’UFC Que choisir Alain Charriras, musicien, administrateur de
l’Adami Petter Jenner, International music registry - Besson (Royaume Uni) Laurence Le Ny,
directrice musique Orange Jean-Christophe de Launay, syndicat des éditeurs de musique en
ligne Fleur Pellerin, responsable de l’économie numérique dans l’équipe de François
Hollande
Atelier 3 : Les artistes-interprètes et la politique : si j’étais président…
Autour de Philippe Ogouz et d’Olivier Poivre d’Arvor, Nicoletta, Alan Stivell, Boris
Bergman, Patrice Caratini et Sophie Deschamps ont accepté de se prêter au jeu de la question
présidentielle, Si j’étais Président ? La vision d’un « idéal culturel » par ceux qui sont au cœur
de la création : les artistes.
Source : http://www.irma.asso.fr/L-Adami-organise-les-12es-REA-a
Publié le 05 décembre 2011
-Le droit d'auteur à l'ère numérique
Dans le cadre des Ateliers du Numérique, essai d'analyse rétrospective et prospective, par
Xavier Strubel, sur la propriété intellectuelle, le droit d'auteur, les enjeux économiques et
culturels que crée le numérique, un premier bilan de la loi Hadopi.
L'auteur du document :
Xavier Strubel est doyen du corps professoral de Télécom Ecole de Management, la business
school de l'Institut Télécom. Xavier Strubel est professeur habilité à diriger des recherches en
droit privé. Il est directeur du département Droit, Economie, Finances de Télécom Ecole de
Management. Ses enseignements et ses recherches portent principalement sur le droit des
technologies de l’information et de la communication (TIC) bet le droit d'auteur. Il est
notamment l’auteur d’un livre sur La "protection des œuvres scientifiques en droit d'auteur
français" publié chez CNRS Editions, collection CNRS Droit en 1997 ainsi que de nombreux
travaux et publications en Droit des TIC et en Droit d’auteur.
Les Ateliers du Numérique :
Lieu de débats et de réflexions autours des grandes problématiques contemporaines posées
par la digitalisation de nos économies et de nos sociétés, les Ateliers du Numérique réunissent
la communauté enseignante lors de conférences organisées à Paris, tout au long de l'année.
Chaque conférence est animée par l’un des 73 enseignants-chercheurs de Télécom Ecole de
Management la business school de l'Institut Télécom. Experts en sciences et technologies de
311 l’information et de la communication, ils analysent un fait de société ou une actualité, croisant
économie, droit, sociologie, philosophie, histoire ou écologie.
Source : http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/high-techmedias/internet/221140912/document-droit-dauteur-a-lere-numerique
Publié le 6 Décembre 2011
-A Cabourg, première journée consacrée aux droits d’auteur
Manuel Valls a ouvert ce jeudi après-midi les 12e rencontres européennes de l’Adami - société
de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes à Cabourg.
Le député-maire d’Evry (PS) se dit touché de près par les problèmes de la culture. « La crise
ne doit pas être prétexte à placer la culture au second plan. » Lors de son discours, il n’hésite
pas à parler de « dépression de la culture » et replace la culture au centre de l’éducation :
« Que chaque enfant scolarisé puisse aborder une activité artistique. »
Source : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-A-Cabourg-premiere-journee-consacree-auxdroits-d-auteur_40771-2019933-pere-bno_filDMA.Htm
Publié le 8 Décembre 2011
-Les Rencontres européennes des artistes en direct
Les Rencontres européennes des artistes, organisées par l'Adami à Cabourg, débutent
aujourd'hui, 8 décembre et dureront jusqu'au 9. Trois ateliers y seront proposés, avec
notamment comme thème abordé : l'avenir de la gestion collective (le 8 décembre à partir de
14h45). Musique Info fera écho des échanges en direct ici
Source :
http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/les-rencontres-europeennes-desartistes-en-direct.html
Publié le 8 décembre 2011
312 ACTUALITES
-De plus en plus de spectacles
Ce n’est pas un scoop : dans le spectacle vivant – en opposition au spectacle enregistré, tels le
cinéma et l’audiovisuel –, le plein-emploi n’est pas vraiment d’actualité. Les près de 300 000
professionnels du secteur doivent plutôt se battre pour trouver du travail et vivre décemment
de leur passion. Si les régulières coupes budgétaires et les diminutions de subventions ne
poussent pas franchement à l’optimisme, il faut tout de même rappeler que, en France, le
spectacle vivant reste dynamique. L’offre de concerts (chanson et pop-rock en tête), de pièces
de théâtre (one-man-show) et de spectacles de danse n’a jamais été aussi importante, et le
nombre d’entreprises du secteur continue d’augmenter fortement depuis dix ans.
Mieux vaut avoir plusieurs casquettes
Le monde du spectacle regroupe plus de 250 métiers artistiques (chanteur, comédien,
musicien…), technico-artistiques (éclairagiste, scénographe, décorateur…) et liés à
l’organisation (producteur, tourneur, agent d’artiste…). Ouvriers, artistes, cadres, salariés,
intermittents du spectacle, indépendants, les statuts et les catégories professionnelles sont
nombreux et permettent à chacun de trouver sa place, quelles que soient ses ambitions et ses
attentes. Mais aujourd’hui, une règle vaut pour tous métiers : la polyvalence. Un comédien
sachant également chanter multiplie ses opportunités de travail. Un artiste ne peut plus se
contenter de se consacrer uniquement à son art : il doit plus que jamais savoir se vendre et
manier toute sorte d’outils de communication pour développer, par exemple, ses propres
projets, et ainsi créer son propre emploi.
Source : http://www.bienpublic.com/economie/2011/12/05/de-plus-en-plus-de-spectacles
Publié le 5 décembre
-L’augmentation du taux super réduit se fera dans la douleur
Contrats de cession et recettes de billetterie au-delà des 140 premières représentations
soumis au taux réduit de 5,5% de TVA sont directement concernés par cette
augmentation qui amputera les marges des entreprises culturelles. Avec quelles
conséquences pour un secteur du spectacle vivant mis à mal par la crise ?
Dans un article du 9 novembre, nous rappelions que : "Dans le secteur du spectacle vivant, ce
taux réduit de TVA concerne notamment les contrats de cession et les recettes de billetterie
au-delà des 140 premières représentations (rien n’a été précisé quant à l’évolution du taux
super-réduit de 2,1% portant sur les 140 premières représentations). Il s’applique également
aux sommes perçues par les artistes au titre de cessions de droits d’auteur ainsi que sur les
droits d’auteurs perçus et reversés par les SPRD."
Ainsi, les députés ont voté l’augmentation du taux réduit de TVA de 5,5% à 7% (dans tous les
secteurs suf quelques exceptions dont les cantines scolaires) et ce pour une application dès le
1er janvier 2012. Cette mesure était présentée dans le cadre de la loi de finances rectificative
pour 2011 et devrait êtret entérinée sous peu par le Sénat.
313 En ce qui concerne le taux super réduit (2,10) aucune modification ne devrait être apportée à
l’article 281 quarter du code général des impôts qui précise l’application de ce taux réduit aux
recettes de billetterie pour les 140 premières représentations.
Cependant, suite à un engagement du Gouvernement français dans le cadre d’un contentieux
ouvert par la Commission européenne devant la Cour de justice de l’Union européenne, le
régime fiscal du prix des billets donnant exclusivement accès aux concerts pendant lesquels
des consommations sont servies facultativement est modifié. L’assujettissement de ces billets
au taux de TVA de 2.10 % qui est en vigueur depuis le 1er janvier 2007 sera supprimé. Le
taux applicable à partir du 1er janvier 2012 sera le nouveau taux réduit de 7 %.
Le Prodiss, dans un communiqué, avait réclamé le maintien d’un taux de TVA à 2,10 %
rappelant que ce taux avait été accordé : "pour soutenir la création et la diffusion culturelle
dans le secteur des musiques actuelles et de variétés. Les établissements concernés sont
souvent de petites structures pour lesquelles les recettes annexes découlant de la vente de
consommations sont indispensables même si leur activité est celle d’entrepreneurs de
spectacles. Ces recettes annexes permettent le maintien d’un prix de billet raisonnable." Pour
le Prodiss, ce taux super réduit est garant d’emploi, d’activité économique et artistique.
Source : http://www.irma.asso.fr/La-disparition-du-taux-super
Publié le 8 décembre 2011
-Droit d'auteur : l'Élysée répond à Aurélie Filippetti
L'Élysée a réagi à la proposition de cette proche de François Hollande de créer une plateforme numérique diffusant des œuvres pour les étudiants.
Aurélie Filippetti, membre du staff de campagne de François Hollande, a pris tout le monde
par surprise en lançant, lundi, au théâtre du Vieux-Colombier, une nouvelle idée : offrir aux
étudiants de nouveaux droits culturels en matière de numérique via un "pack culturel
numérique". Il s'agirait de prélever une modeste somme sur les frais d'inscription à l'université
afin de "donner (aux étudiants) accès aux contenus culturels numériques pendant le temps de
leurs études". La députée de Moselle n'envisage pas forcément une hausse des droits
étudiants, ou seulement de deux euros, a-t-elle précisé dans un tweet. Certains assimilent ce
"pack numérique" à une sorte de licence globale estudiantine, d'autres y voient plutôt une
extension de « l’exception pédagogique » au droit d'auteur, ce qui existe déjà*.
"C'est notre devoir d'ouvrir de nouveaux droits culturels aux étudiants", avance-t-elle. Les
étudiants auraient ainsi accès à une plate-forme permettant de visionner des films, de la
musique, des œuvres. Le modèle retenu s'apparente, selon la députée, à l'accès des étudiants à
la bibliothèque universitaire. Les ayants droit ne seraient pas lésés dans la mesure où les droits
seraient acquis par les universités.
Une exception estudiantine au droit d'auteur ?
L'Élysée fait observer que la proposition Filippetti n'est pas très éloignée de la politique
actuellement suivie par Nicolas Sarkozy. Pour constituer la plate-forme internet Ciné-Lycées
(200 films accessibles) lancée en 2010 et la nouvelle plate-forme Culture-Lycées (théâtre,
opéras, expos) qui sera lancée dans les prochaines semaines, l'État a racheté aux auteurs les
droits correspondants. "Donc, au lieu de spolier à nouveau les créateurs avec une "exception
314 pédagogique" élargie, qui serait très probablement directement contraire à la directive
DADVSI de 2001, l'État respecte lui-même ces droits et cela ne l'empêche pas de mettre les
œuvres à la disposition du public scolaire", souligne-t-on dans l'entourage du président de la
République.
La France compte environ 2,3 millions d'étudiants dans les formations du supérieur. Si le
prélèvement sur les frais d'inscription est de deux euros, la plate-forme évoquée par Aurélie
Filippetti disposerait d'un budget annuel global de 4,6 millions d'euros, soit bien moins que
les 12 millions d'euros absorbés annuellement par la Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion
des œuvres et la protection des droits sur Internet). Avec une telle somme, quel type d'œuvres
pourrait alimenter la plate-forme culturelle estudiantine ? La question reste floue à ce stade.
La proposition Filippetti apparaît davantage comme un rattrapage par rapport aux propositions
plus radicales de Martine Aubry, qui, elle, s'était clairement prononcée pour une abrogation de
la loi Hadopi, l'abandon de la riposte graduée et la mise en place d'un prélèvement d'un euro
par mois sur les abonnements aux FAI, ce qui rapporterait 264 millions d'euros par an à la
filière musicale, la plus affaiblie par le piratage.
* L'exception pédagogique au droit d'auteur a été prévue dans une loi d'août 2006. L'exception
est entrée en vigueur le 1er janvier 2009. Il s'agit alors simplement d'illustrer un enseignement
par la diffusion restreinte à l'établissement d'une œuvre protégée. Cette utilisation doit être
compensée par une rémunération négociée.
Source :
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/aurelie-filippettipropose-une-licence-globale-estudiantine-14-12-2011-1407253_52.php
Publié le 14 Décembre 2011
-Théâtre, vive le mélange des genres
Depuis qu'elle a pris la direction du petit théâtre Pêle-Mêle en 2006, Emmanuelle Della
Schiava s'est assigné deux missions : promouvoir le spectacle vivant de la région en
accueillant des compagnies émergentes et associer les habitants des quartiers à ses créations.
Son dernier spectacle, "Génération femmes", fut ainsi écrit à partir de témoignages de femmes
du quartier Béligny, joué à la fois par des comédiens professionnels et des membres de
l'atelier de chant d'ATD Quart Monde."Nous avons aussi joué à Angers et à Mâcon. J'ai vu les
femmes du quartier réapprendre à sourire et s'émanciper", raconte Emmanuelle Della Schiava.
Cette année encore, les chanteurs d'ATD Quart Monde seront mis à l'honneur aux côtés de
l'ensemble vocal du conservatoire municipal, dans une adaptation des "Noces de Figaro".
L'occasion pour la directrice du théâtre de favoriser la rencontre de deux mondes qui
s'ignorent.
L'ancienne élève de la Comédie de Saint-Etienne a également d'autres projets avec les
habitants du quartier Belleroche et les détenus de la maison d'arrêt, devant lesquels elle s'est
déjà produite plusieurs fois. Mais, pour assurer sa pérennité, le théâtre Pêle-Mêle, qui ne
fonctionne qu'avec des bénévoles, a besoin de créer des postes salariés."La subvention de la
ville ne suffit pas, souligne Emmanuelle Della Schiava.Je comprends qu'en temps de crise la
315 culture ne soit pas la première chose que les gens mettent dans leur panier. Mais nous avons
démontré que nous tenons notre rôle dans la vie culturelle et sociale de Villefranche".
Source :
http://www.lepoint.fr/villes/theatre-vive-le-melange-des-genres-15-12-20111407631_27.php
Publié le 15 décembre 2011
-Rémunération des créateurs, l’étude que l’on a voulu assassiner
Le ministère de la Culture et de la Communication a transmis ce matin aux industriels de la
culture le rapport Mazars sur la rémunération des créateurs. Celui que les producteurs de
cinéma ont tenté d’enterrer car il prône la gestion collective sur le Net. Nous le publions
intégralement.
C’est l’affaire de cette fin d’année pour la culture. Elle commence par une commande tout ce
qu’il y a de plus normale, faite par le ministre de la culture et de la communication. La rue de
Valois missionne le cabinet Mazars pour réfléchir aux solutions à mettre en œuvre pour
assurer une juste rémunération des créateurs à l’ère numérique. Pour la énième fois, la
question est posée...
Las d’interroger les représentants de la filière, ou encore les acteurs du marché Internet,
comme l’on dit pudiquement - qui n’ont jamais brillé par leur sincérité sur ces problématiques
de financement de la création -, le ministère a mandaté Mazars, un acteur indépendant pour
l’étude qui doit tout changer, et surtout propulser le projet législatif dans une autre
dimension : l’adaptation au numérique du droit. Car jusqu’à présent, le gouvernement de
Nicolas Sarkozy, comme le précédent de droite, mais aussi son prédécesseur de gauche, n’ont
eu de cesse de protéger les ayant droit contre les évolutions technologiques. Que ce soit bien
ou mal importe peu, l’arsenal législatif s’est constitué, et mis à part un volet concernant
l’Hadopi, les textes n’ont jamais porté sur l’évolution nécessaire du droit d’auteur, ou encore
des conditions réglementaires du marché numérique des contenus.
La voie de la gestion collective sur le Net
Dans ce sens, et pour tout dire, ce rapport concocté par Mazars se contente d’une description
pertinente du marché, mais sans avancées majeures. Il faut avoir l’œil pour remarquer au
détour d’un chapitre une exception, une seule, mais qui pèse d’un poids énorme. Le rapport
Mazars prend position sur un point : la gestion collective des droits sur le Net. "Face à la
multiplication des œuvres collaboratives et cross-média, la diversification des supports de
diffusion et de la valorisation économique des œuvres, ainsi que la différenciation des
modèles de rémunération des créateurs, les mécanismes de gestion collective apparaissent
comme une réponse adaptée à la gestion des droits, tout en interrogeant en profondeur
l’adaptation des solutions traditionnelles des sociétés d’auteurs, de perception, et de
répartitions des droits". C’est dit. Comme avant lui le rapport "Création et Internet", Mazars
montre la voie de la gestion collective sur le Net, déclenchant aussitôt l’ire des producteurs !
316 Incident
Et cette fois, l’agacement est à son comble. Au point que ce rapport a failli ne jamais sortir, ce
qui serait bien une première pour la rue de Valois. Certains représentants des producteurs du
cinéma ont ainsi mené la fronde jusque dans les couloirs du ministère pour enterrer le rapport.
La bataille déborda aussi dans les travées du festival de Dijon... Les insultes volèrent, on évita
l’incident de peu entre le directeur général de l’APC, Frédéric Goldsmith et Pascal Rogard,
car les assaillants avaient l’intention de faire de la SACD le principal responsable du contenu
de ce rapport. Toutes les objections furent utilisées : on entendit même certains de ces
représentants soupçonner le travail de la fille de Pascal Rogard, qui officie rue de Valois, ou
encore désigner Mazars à la vindicte, car le cabinet est aussi commissaire aux comptes de la
SACD ! Bref, tous les moyens étaient bons pour assassiner un rapport bien fichu, mais
relançant la machine "gestion collective".
Dans un souci d’apaisement du débat, le ministère de la culture et de la communication décida
donc d’élargir la prise de parole en conviant pour la fin mars les professionnels à des tables
rondes, pour discuter de ce rapport. A quelques encablures du premier tour de l’élection
présidentielle, la rue de Valois à indiqué ce matin aux membres des filières musique et cinéma
réunies, que les résultats de ces auditions seraient traités par "la prochaine équipe" ! Ne pas
rire.
Source : http://www.electronlibre.info/spip.php?page=article&id_article=1514
Publié le 20 décembre 2011
-BIS – « le » Rendez-vous du Spectacle Vivant en janvier
Les Biennales Internationales du Spectacle, « le » rendez-vous dédié à la filière du
spectacle vivant, se tiennent les 18 et 19 janvier 2012 à la Cité des Congrès de Nantes.
Cette 5ème édition, attend plus de 10.000 visiteurs et propose deux jours de débats, de
spectacles, d’ateliers et de temps forts entre professionnels du spectacle et acteurs de la vie
culturelle.
Dans un communiqué de presse, l'organisation présente les BIS: « Créées en 2004, les
Biennales Internationales du Spectacle sont devenues « le » rendez-vous incontournable dédié
à la filière du spectacle vivant. Durant deux jours, les BIS conjuguent diversité des
discussions thématiques, qualité des échanges et plaisirs de rencontres. Elles permettent
également de capter les nouvelles tendances, repérer les nouveaux talents et retrouver les
artistes plus confirmés au sein de la « Place des Tournées », premier marché du genre en
France qui affiche déjà complet avec plus de 140 kiosques. C’est pourquoi les BIS sont
aujourd’hui la plus importante manifestation internationale destinée aux professionnels des
arts de la scène ».
En 2012, les BIS « renforcent leur espace consacré au développement durable et à ses
relations avec le secteur culturel. Les BIS 2012 proposeront également des plateaux d’artistes
émergents et des présentations de projets artistiques ».
317 « En résumé, les BIS constituent une occasion unique d’échanger sur les pratiques et
expériences des professionnels du spectacle et de capter les tendances du secteur ».
Source : http://www.ingenieurduson.com/actu/c-522
Publié le 20 décembre 2011
-Reims Scènes d'Europe / Hausse spectaculaire de la fréquentation
REIMS (Marne) D'après le directeur de la Comédie, il y a eu pas loin d'un tiers de
spectateurs en plus par rapport à l'an dernier.
OÙ va Reims scènes d'Europe ? (vous savez, le festival de théâtre et spectacle vivant où on
parle étranger sur scène ?) « Où il va ? Dans la bonne direction », estime l'une de ses
principales chevilles ouvrières Ludovic Lagarde, le directeur de la Comédie. Il répond à nos
questions alors que le baisser de rideau a eu lieu en fin de semaine dernière.
Quel est votre degré de satisfaction au terme de l'édition 2011 du festival ?
« Nous sommes très contents, parce que tout s'est bien passé, et que la fréquentation a été
bonne. »
Vous avez des chiffres ? « Les comptes ne sont pas définitifs, mais on devrait tourner autour
de 15 000 spectateurs. »
C'est un bon résultat ? « Très bon ! Ça représente quelque chose comme 30 % de plus que
l'an dernier, alors que le nombre de spectacles reste à peu près constant ! C'est un résultat qui
nous rassure et nous encourage à continuer. »
Comment expliqueriez-vous ce succès ? « Il ne faut pas perdre de vue que c'est un festival
encore jeune, mais je pense que les Rémois commencent tout simplement à se l'approprier.
Nous avons d'ailleurs beaucoup travaillé en ce sens, en essayant de tisser davantage de liens
avec la population. Autre explication, le développement des partenariats, avec la Friche
artistique d'Orgeval par exemple. Tout ça donne des résultats… Et puis je crois que le festival
propose aussi des événements de qualité : je pense par exemple à la soirée d'ouverture, la nuit
suédoise avec la procession de la cathédrale au Manège, c'était vraiment un beau moment !
Ou encore un magnifique Oncle Vania pour la clôture ; on pourrait aussi citer la Tétralogie de
Wagner à l'Opéra, ou le spectacle dans un lieu inhabituel, au stand de tir de Tinqueux… »
Pas de point noir ou de chose à rectifier ? « On peut toujours améliorer certaines choses, le
système d'abonnement, la tarification par exemple ; mais ce n'est pas si simple, parce que
nous fonctionnons à plusieurs maisons : en dehors de la Comédie vous avez le Manège,
l'Opéra, la Cartonnerie, Césaré, le Frac, l'association Nova-villa pour le jeune public… Cette
collégialité est d'ailleurs une autre des particularités du festival ; elle fonctionne, mais ce n'est
quand même pas facile d'harmoniser les pratiques, les tarifs, toutes les choses de ce genre, de
tous ces partenaires. »
318 Savez-vous si ce festival dépasse les frontières locales en terme de notoriété ? «
Absolument ! Nous avons eu beaucoup d'articles dans la presse nationale, et même
internationale ; en particulier dans la presse suédoise bien sûr, puisque ce pays faisait l'objet
d'un focus particulier ; et de nombreux professionnels sont venus sur place. Ça montre qu'il
intéresse au-delà de Reims. »
Alors vous allez pouvoir souffler un peu à présent, après ces deux semaines intenses ? «
Pas vraiment : depuis hier, je recommence les répétitions pour la création que je présente en
janvier ! »
Source : http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/reims-scenes-deurope-haussespectaculaire-de-la-frequentation
Publié le 21 décembre 2011
-Entre dinde et champagne, les Tombées de la nuit version hiver
Du 27 au 30 décembre, au crépuscule de 2011, Les Tombées de la nuit version hiver sortent
les Rennais de la léthargie culturelle des fêtes. Claude Guinard, directeur artistique, évoque
les curiosités de Réveillons-nous.
Le Mensuel : Pourquoi avoir créé Réveillons-nous, satellite hivernal des Tombées de la
nuit, festival estival par excellence ?
Claude Guinard : En 2003, année de la première édition, nous avons voulu occuper un
espace peu ou pas exploré en spectacle vivant : la période des fêtes de fin d’année. A ce
moment-là, à part l'opéra, il n'y a pas grand chose... D'autant plus que les Tombées de la nuit
avaient été annulées en juillet de cette année à cause du mouvement des intermittents du
spectacle. Il nous fallait une séance de rattrapage. Nous avons donc créé une édition hiver des
Tombées : Réveillons-nous.
Quelles différences avec le festival d'été ? La saison a-t-elle une influence sur la
programmation ?
On retrouve l'esprit des Tombées : faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
La programmation est réalisée au tout dernier moment, une porte ouverte aux coups de cœur
tardifs. Nous essayons également de proposer une offre complémentaire de celle du trimestre.
Mais là, comme ça caille, c'est à l'abri en intérieur. La salle de la Cité accueille cinq
spectacles. Le rapport au public y ressemblera à celui qu'on retrouve dans un cabaret : les
artistes se situent carrément au milieu des spectateurs. Nous sommes très heureux de retrouver
les musiciens de Santa Cruz et leur musique acoustique dans ce rapport inhabituel à la scène.
Dans ce lieu, ça ira du ciné-concert de Pierre Fablet au spectacle de théatre-danse de la
compagnie Volubilis, pour ne citer qu'eux. Les artistes locaux seront bien représentés.
Une partie de foot chorégraphiée est prévue sous la halle Martenot. D'où vient cette idée
?
319 Nous sommes toujours à l'affût de propositions un peu décalées... Et ce n'est pas la première
fois qu'on s'intéresse au sport, présent dans les éditions précédentes. Raphaël Dupin, danseur
de Tours, a un passé de joueur de foot. Il s'est inspiré de la solitude du footballeur sur le
terrain pour créer un spectacle de danse contemporaine : 10e minute corner. Vêtu comme un
joueur, sur son carré de pelouse, il évolue immergé dans un univers sonore de stade : sons de
frappes, des spectateurs... L'ambiance est travaillée : son assistant grille même des merguez.
La halle Martenot nous sert de stade couvert. C'est un spectacle gratuit. Les autres, salle de la
Cité, coûtent huit euros. Le festival reste donc accessible financièrement.
Source :
http://www.rennes.lemensuel.com/actualite/article/2011/12/23/entre-dinde-etchampagne-les-tombees-de-la-nuit-version-hiver-10600.html
Publié le 23 décembre 2011
-Ramonville-Saint-Agne. "Région(s) en Scène" ouvre l'année sur la création
Les mardis 10 et mercredi 11 janvier 2012, des spectacles pluridisciplinaires destinés aux
professionnels et ouverts gratuitement au public seront à voir à Ramonville, Castanet,
Toulouse et Balma. Cette programmation de « Région(s) en Scène » est due aux fédérations
Pyramid et Mixage et elle constitue une vitrine de la création interrégionale du spectacle
vivant. Il s'agit de la 8e édition d'un événement annuel organisé en alternance en MidiPyrénées et en Aquitaine.
À Ramonville, le public attentif à cette mouvance d'une grande richesse retrouvera une
sélection de compagnies de Midi-Pyrénées : la Cie Les Vagabonds (théâtre), la Cie
Divergences (danse jeune public) et l'Arène Théâtre.
Deux compagnies d'une autre région concernée, l'Aquitaine, seront aussi à découvrir au centre
culturel. Alix Sattler, coordinatrice pour Région(s) en scène explique la démarche : « Ce
dispositif original de repérage des artistes émergents a été créé en 1990 à l'initiative de lieux
culturels, ce réseau de responsables de programmation.
C'est un espace d'échanges et de réflexion sur les problématiques de création et de diffusion,
et une plateforme pour le spectacle vivant. Ces professionnels mettent en commun leur
expertise et leur énergie pour promouvoir la création artistique régionale dans le respect des
politiques culturelles des institutions. Les liens ainsi tissés entre les opérateurs permettent de
soutenir les compagnies dans leurs projets et de les faire découvrir aux professionnels et au
public. ». « Région(s) en scène » est subventionné par les conseils régionaux Midi-Pyrénées et
Aquitaine et s'appuie sur un partenariat avec L'OARA, le centre culturel de Ramonville SaintAgne, la ville de Castanet-Tolosan, La Grainerie, Le Bijou, La ville de Huesca et Le
Chainon/FNTAV. ».
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/27/1248473-ramonville-saint-agne-region-sen-scene-ouvre-l-annee-sur-la-creation.html
Publié le 27 décembre 2011
320 -Pour les enfants, le spectacle continue après les fêtes
Le spectacle pour enfants est un secteur très vivant, tout au long de l’année. Théâtres et opéras
multiplient les propositions à destination des familles au moment des fêtes. Dans ce domaine,
la France se distingue par sa créativité.
Cendrillon à l’Opéra Bastille ou La Mélodie du Bonheur au théâtre du Châtelet auront fait
briller bien des yeux d’enfants en cette fin d’année. Grand succès aussi pour le Cirque Eloize
au Théâtre de Chaillot, Le Chat Botté à l’ Opéra national du Rhin ou Casse-Noisette donné
au Théâtre du Capitole de Toulouse… Les grandes institutions théâtrales ont fait une place
aux familles dans leur programmation de fin d’année et en sont récompensées. Toutes
affichent complet ou presque. « Le succès est considérable, toutes nos représentations se
donnent à guichet fermé et le public est très diversifié, se réjouit Frédéric Chambert, directeur
du Capitole. À cette période, les grands-parents ou les parents n’hésitent pas à amener leurs
enfants, même très jeunes. »
Déjà à l’affiche fin 2009, redonnée une seconde fois cette année, la Mélodie du bonheur a
trouvé son public. « Nous n’avons presque que des nouveaux spectateurs, dont 30 à 50 %
d’enfants selon les représentations », se félicite Jean-Luc Choplin, directeur du théâtre du
Châtelet, à Paris. Les deux éditions auront, au final, rassemblé près de 80 000 personnes, « un
public très largement nouveau » selon son directeur.
Plusieurs centaines de compagnies
Ces grands spectacles ne sont pourtant que la face émergée d’un vaste iceberg. Car une fois
les paillettes et cotillons évanouis, les enfants restent à la fête dans les théâtres, toute l’année.
« Les projecteurs sont tournés vers les spectacles pour le jeune public au moment des fêtes,
notamment à cause des grosses productions du privé », analyse Cyrille Planson, rédacteur en
chef de La Scène, spécialiste du spectacle jeune public. Pourtant, à côté du « marché » que
représente Noël pour le théâtre privé, le théâtre jeune public subventionné vit, lui, de façon
intéressante et dynamique, « même si cela se voit moins depuis la capitale, qui reste à
l’écart », juge Cyrille Planson.
Mieux, ce secteur est l’un des plus des plus créatifs. La France est, depuis quinze ans, un pays
phare dans ce domaine, comme elle l’a été pour le Nouveau cirque. Le spectacle jeune public
compte désormais plusieurs centaines de compagnies, des festivals – « Meli Mômes » à
Reims, « Petits et grands » à Nantes, « Momix » à Kingersheim (Alsace) – et un réseau de
diffusion efficace, essentiellement en province, avec des tournées comptant jusqu’à 300 dates.
Le risque de s’adresser à des enfants
Florissant, le secteur atteint même une forme de maturité. De grandes institutions comme le
Théâtre de l’Odéon ou le Théâtre de la Ville, et de grands noms du théâtre – Joël Pommerat
ou Emmanuel Demarcy-Mota – s’y investissent, lui offrant la consécration ultime. « Les
artistes qui créent aujourd’hui pour les enfants ne le font pas par dépit, mais par choix »,
confirme Agnès Chemama, responsable des jeunes publics au Théâtre de Chaillot. « Il y a de
plus en plus de professionnalisme et d’exigence dans ce secteur, et toujours plus de très bons
spectacles, avec des artistes qui prennent le risque – car cela en reste un artistiquement – de
s’adresser aux enfants ».
Fabrice Melquiot, auteur de théâtre pour enfants, en fait partie. Créateur de Bouli qui sera à
l’affiche du « 104 » en janvier, il explore avec curiosité et appétit le territoire de l’enfance.
« Ce qui change, quand on écrit pour les enfants, c’est la source, partage-t-il. C’est en
321 enfance que je cherche à écrire, en tension vers l’enfantin, dans l’espoir qu’il me surprenne
de manière toujours inattendue. »
« Ali Baba » ou « Le Chat botté »
Créer pour le jeune public suppose des contraintes, des astuces, toute une réflexion et un
accompagnement en amont du spectacle pour favoriser une rencontre jamais acquise. « Nous
privilégions les formes courtes, car la longueur d’un opéra est le premier obstacle pour les
enfants », explique ainsi Flora Klein, responsable du jeune public à l’Opéra national du Rhin.
Chaque année, l’institution alsacienne crée un ballet et un opéra n’excédant pas une heure,
spécialement destinés aux plus de cinq ans. « Pour capter leur attention, nous choisissons des
contes qu’ils connaissent déjà, comme Ali Baba ou le Chat botté, en jouant sur des décors,
des costumes et des éclairages qui créent un univers féerique ».
Pour ces créations, l’Opéra national du Rhin met aussi sa jeune maîtrise sous les feux de la
rampe, comptant sur l’identification des enfants du public aux jeunes chanteurs, âgés de 7 à
12 ans. « Cela fonctionne très bien », témoigne Flora Klein. La qualité, comme pour les
adultes, reste toutefois la clé du succès. Le spectacle pour enfants doit ainsi privilégier
l’intelligence, « les créations qui font résonner quelque chose en nous », souligne Agnès
Chemama. « Quand je sélectionne un spectacle pour les enfants, il ne faut pas que j’aie le
sentiment qu’on me prend pour un enfant, ni que je m’ennuie, car je sais alors que ça ne
passera pas auprès des plus jeunes. »
Une « bonne volonté culturelle »
Qu’elles aient lieu dans le cadre scolaire ou, de plus en plus, en famille, les sorties des enfants
au spectacle sont devenues un moyen de démocratiser la culture. « Les enfants vont plus au
spectacle que dans les générations précédentes et les familles qui y accèdent sont plus
diversifiées sur le plan social », souligne la sociologue Sylvie Octobre, qui a coordonné
l’enquête « L’Enfance des loisirs » pour le ministère de la culture, en 2010. Actuellement,
41 % des enfants de 11 ans ont vu au moins un spectacle une fois dans l’année.
« Les parents font de plus en plus preuve d’une “bonne volonté culturelle”, complète Sylvie
Octobre. Ils sont plus sensibles à l’importance de la culture dans l’éducation ». Un point de
vue sociologique que confirme le terrain, où la demande sociale se fait très forte. « À une
époque où chacun est derrière son écran, les parents cherchent à partager des choses avec
leurs enfants, estime Cyrille Planson. Le spectacle vivant leur offre l’occasion d’un échange
entre spectateurs, d’égal à égal, avec leur enfant. »
Source :
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Theatre/Pour-les-enfants-lespectacle-continue-apres-les-fetes-_EG_-2011-12-29-752153
Publié le 29 décembre 2011
322 -L’ouverture de « La Colloc’» en mars prochain lance un nouveau départ
culturel
2012 promet d’être une grande année pour le service culturel de la Ville. Avec l’ouverture de
« La Colloc’» en mars, Cournon possédera enfin un lieu socioculturel identitaire.
Du fait de sa complexité, le chantier du pôle de médiation culturelle a subi quelques retards.
La livraison de ce nouveau bâtiment d'envergure, initialement prévue à la fin de l'année 2011,
est repoussée en février 2012.
Mais finalement, la construction s'est poursuivie bon train et les travaux sont dans leur phase
finale avec, notamment, l'installation des parquets bois sur la scène, ainsi que la pose des
sièges.
Pensé pour les arts vivants, le pôle de médiation culturelle, baptisé « La Colloc'de la culture »,
sera inauguré jeudi 1 er mars prochain, et s'apprête à bousculer et renouveler la dimension
culturelle à Cournon.
1 Une vraie scène. Depuis 1994, date de création de la Saison culturelle de la Ville, les
spectacles étaient donnés à la salle de l'Alambic (120 places maximum) ou à la salle
polyvalente (300 places maximum).
La première ne bénéficiant pas d'une acoustique adaptée, et la seconde nécessitant
l'aménagement de gradins et d'une scène à chaque nouveau spectacle, il était temps que la
Ville de Cournon comblât ces lacunes, afin de pouvoir accueillir les grands noms de la scène
française dans une salle de spectacle digne de ce nom. C''est chose faite !
Dès mars, c'est une vraie salle de spectacle qui accueillera les artistes et le public : les
représentations artistiques se dérouleront désormais dans la grande salle de spectacle de « La
Colloc'», ornée de rouge et noir, d'une jauge de 330 places en gradins, et dotée d'une scène
modulable de 220 mètres carrés.
« Cette nouvelle salle de spectacle va nous permettre d'offrir un meilleur confort à notre
public, qui sera bien installé », souligne Christian Habouzit, directeur du service culturel de la
Ville. En outre, la programmation culturelle sera plus variée, et permettra de présenter quatre
à cinq spectacles de plus par an. « Ce nouvel espace scénique accueillera également des
spectacles plus complexes et plus techniques ».
2 Pas qu'une salle de spectcale. Mais la Colloc'ne sera pas seulement une salle de spectacle.
La musique aura aussi son auditorium, soit quarante mètres carrés traités pour l'acoustique en
panneaux muraux de bois perforés. L'espace sera ainsi entièrement dédié aux répétitions
musicales.
« Les groupes de jeunes de Cournon qui répétaient jusqu'à présent dans la salle des Laitiers
pourront désormais travailler dans cet auditorium, qui sera également ouvert à l'école de
musique de la ville et à l'orchestre symphonique des Dômes », explique Christian Habouzit.
Parallèlement, une salle de 220 mètres carrés de parquet souple pourra être utilisée pour des
spectacles, lectures et répétitions. Ce sera notamment le lieu idéal pour les résidences
d'artistes.
3 Le service culturel déménage. Pour obtenir des renseignements sur la programmation ou
retirer des billets pour des spectacles, il faudra désormais se rendre au pôle de médiation
323 culturelle puisque toute l'équipe du service culturel, jusqu'alors place de la mairie, aura
déménagé en janvier à la Colloc'.
Le bureau du directeur et celui du régisseur ouvrent sur un balcon surplombant le hall
d'accueil, tandis que le service culturel dispose d'un espace aménagé au rez-de-chaussée.
4 Un lieu de vie. Au-delà de la dimension culturelle, la Colloc'est destinée à être un véritable
lieu de vie, de rencontre et de passage. « Les gens qui viendront ici auront toujours un
interlocuteur, ce lieu ne sera pas une coquille vide », insiste Christian Habouzit.
« L'objectif est bien de partager des choses fortes avec les gens autour de la culture et du
spectacle vivant. Le pôle de médiation culturelle était un outil indispensable à la commune de
Cournon ». Reste maintenant à relever le défi !
Source :
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-dedome-local/2012/01/02/louverture-de-la-colloc-en-mars-prochain-lance-un-nouveau-departculturel-142090.html
Publié le 2 Janvier 2012
324 Thème 12
MUSIQUE
(Julie Potin)
Focus thématique : Le marché du streaming, une
alternative au piratage ?
Présenté initialement comme l' « alternative légale au piratage », le streaming fait aujourd'hui
débat. De ce fait, malgré le succès fulgurant de Spotify et de Deezer, certains labels ont de
grandes craintes et commencent petit à petit à retirer leur catalogue des plateformes : « Bien
que ces services permettent de faire connaître notre musique à des millions de personnes,
nous avons peur qu'ils cannibalisent les revenus des ventes digitales traditionnelles ».
De nos jours les mentalités quant au téléchargement évoluent, après avoir été un produit
d’appel pour les fournisseurs d’accès et de services, la musique apparaît comme un produit à
valeur ajoutée, d’une façon générale, on constate que les acteurs vont s’engager fortement
dans la lutte contre la piraterie. Plus généralement, dans ce combat contre le piratage,
différentes lois ont été votées telle que la LCEN, la DADVSI, et plus récemment HADOPI.
Concernant ces lois, les opinions divergent fortement. Ainsi, profitant de l’agitation politique
en ce début de campagne présidentielle, la Spedidam à réuni en décembre un colloque sur le
thème suivant : la rémunération des artistes dans l’économie numérique.
Grâce au graphique suivant, on peut constater que les internautes n’ont toujours pas fini de
télécharger illégalement, et il apparaît évident que l’industrie musicale va devoir encore
travailler longuement pour trouver une alternative au téléchargement illégal sur internet.
325 -La guerre pour la musique en ligne menée au son du canon
Apple, Google, Spotify et Deezer sortent l'artillerie lourde pour s'emparer de ce marché prometteur.
Le marché de la musique en ligne représentera cette année 6,3 milliards de dollars (4,7 milliards d'euros), selon l'institut
Garner, soit une progression de 7,5% par rapport à 2010. Et tous veulent une part du gâteau.
Apple avance en leader avec son iTunes. Google débarque avec son "Music". Les services de
streaming Spotify et Deezer multiplient les abonnés et lancent leur carte cadeau pour Noël.
Derrière, suivent les géants Amazon, Orange, Universal, Vivendi mais aussi les start-up
Qobuz, Beezik, Jamendo ou Starzik. "En 2001, Apple a montré la voie avec son iTunes.
Aujourd'hui, les concurrents répliquent ce modèle de e-commerce qui repose sur trois points :
l'exhaustivité du catalogue, la facilité d'utilisation et l'accessibilité du prix", poursuit Philippe
Torres. "Trois critères indispensables que reprennent les Google, Spotify et autres pour
devenir des fournisseurs techniques de contenus", ajoute-t-il. Alors que le gouvernement tente
de soutenir l'industrie musicale dans sa lutte contre le téléchargement illégal avec l'Hadopi et
la carte musique jeune, les géants du web ont largement investi le e-commerce de musique.
Cet investissement, loin d'être innocent, vise surtout à attirer les internautes avec du contenu.
"Exhaustivité, simplicité et accessibilité sont les règles du succès du commerce sur internet",
explique Philippe Torres. "Avec la musique en ligne, l'intérêt est de proposer des contenus,
sorte de pot de miel virtuel, qui va attirer les internautes. La musique est donc devenue une
prise de position stratégique incontournable", analyse-t-il. L'arrivée de Google n'est, ainsi, pas
une surprise. "A part sur le moteur de recherche où il est leader, Google est un suiveur de
tendances, comme Microsoft aux Etats-Unis, Sony au Japon ou Orange en France", résume le
responsable de l'Atelier. Il conclut : "la prochaine étape sera l'adaptation de la net économie à
326 l'économie réelle, c'est-à-dire comment un champion du e-commerce comme Amazon
réussira-t-il à rivaliser avec un géant comme Wall-Mart. L'enjeu final reste la vente de
produits".
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111130.OBS5715/la-guerre-pour-lamusique-en-ligne.html
Le 01/12/11
-La musique en ligne peut-elle enrayer le téléchargement illégal ?
B. Miyet : Les mentalités évoluent. Les nouvelles offres commerciales sont toujours plus
attractives. Désormais, sur les grands sites, on trouve à peu près tout ce qu'on veut. C'est cette
logique que nous soutenons. Une logique de développement, qui complète la pédagogie de
l'Hadopi.
Désormais, tous les géants du web développent ces offres commerciales. Après Apple, Google
se développe sur le marché de la musique en ligne, tandis que Spotify et Deezer poursuivent
leur expansion. Qu'en pensez-vous ?
B. Miyet : La perception a évolué. Après avoir été un produit d'appel pour les fournisseurs
d'accès et de services, la musique apparait comme un produit à valeur ajoutée. Les différents
acteurs commencent enfin à se poser de vraies questions sur la monétisation. Et c'est plutôt
positif. Cela signifie aussi que, plus largement, les acteurs vont s'engager fortement dans la
lutte contre la piraterie. Politiquement, c'est un tournant.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111201.OBS5830/un-artiste-touche-7centimes-d-euros-par-titre-vendu-sur-itunes.html
Le 2/12/11
-Après le téléchargement illégal, haro sur le streaming
Présenté initialement comme l’alternative légale au piratage, le streaming fait aujourd’hui débat. Avec les différentes
offres qu’elles proposent (écoute gratuite financée par la publicité ou abonnement payant sans pub), les plates-formes
comme Deezer et Spotify connaissent un succès fulgurant. “On a 1,4 million d’abonnés payants chaque mois en
France”, explique Julien Simon, directeur de l’acquisition et des relations labels chez Deezer. Selon les chiffres du
Snep, le Syndicat national de l’édition phonographique, le streaming financé par la pub enregistre quant à lui une
hausse de 45,7 % en 2011. Pourtant, le distributeur ST Holdings, regroupant plus de 238 labels indépendants,
annonçait il y a quelques jours qu’il allait retirer son catalogue de Spotify. “Bien que ces services permettent de faire
connaître notre musique à des millions de personnes, nous avons peur qu’ils cannibalisent les revenus des ventes
digitales traditionnelles.” Une crainte que partagent certains labels français indépendants. Maxime Peron, fondateur
du label Underdog : “Ces sites soutiennent ton label et te permettent d’être exposé. Mais en termes d’achat, derrière, tu
as peanuts. Si tu touches 50 euros dans l’année, c’est la folie. Pourtant, on voit bien sur Facebook que les gens passent
327 leur journée à écouter des titres gratuitement sur Spotify. On habitue les gens à la gratuité. On devrait refuser tout ça. On
n’a pas à engraisser SFR ou des gens qui vendent des téléphones.”
Source
:
http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/73746/date/2011-1205/article/quel-avenir-pour-le-disque-le-rachat-demi-12/
Le 5/12/11
-Deezer : "Le téléchargement illégal est notre concurrent"
Le site français de musique en streaming arrive dans plus de 200 pays et vise la place de
"premier acteur global de musique en ligne", explique son PDG, Axel Dauchez. A la
conférence LeWeb, le français Deezer annonce son arrivée dans plus de 200 pays avec la
volonté de devenir le leader mondial de la musique en streaming. Mise au point avec le PDG
du site.
Source
:
http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111206.OBS6116/deezer-letelechargement-illegal-est-notre-concurrent.html
le 06-12-11
-Pascal Nègre : "Le marché de la musique est reparti"
Le patron d’Universal, Pascal Nègre, est convaincu que le monde musical a réussi sa
révolution numérique.
Universal Music rachète EMI. 1,2 milliard de livres cela représente un investissement
important. Vous croyez toujours à la musique payante? Plus que jamais! Certains continuent
à pronostiquer la mort de la musique payante. Eh bien, tant pis pour eux. La musique payante
a son avenir devant elle. Je n’ai jamais cru que c’était la sidérurgie, comme on l’a parfois dit.
C’est pour cela que je me suis battu pour la loi Hadopi où la France a montré la voie en
interdisant le téléchargement illégal. Mais c’est vrai que nous avons connu des années
terribles : quand vous perdez 20% de vos ventes d’une année sur l’autre, il faut des nerfs.
Qu’est-ce qui vous permet d’être si optimiste? Plein de signes. Depuis la loi Hadopi, deux
millions d’internautes ont quitté les sites pirates et vont sur des sites payants (alors qu’il n’y a
pas eu de condamnation pour l’instant). Aux États-Unis, le marché est reparti grâce au
numérique qui fait jeu égal avec les ventes physiques pour la première fois. Et sur nos
marchés européens, alors que nous faisions du -20% par an depuis plusieurs années, nous
sommes en train d’atterrir à -3. Et surtout on peut décrire comment le monde de la musique va
s’organiser. Quand Google lance le site payant Google music, en sortant pour la première fois
de son modèle tout gratuit, c’est un signe fort. Quel retournement! Comment l’expliquer? Le
vrai tournant, c’est le décollage d’iTunes. Cela représente 20 à 30% des ventes de musique!
Puis est venu Spotify, dont le succès repose sur l’abonnement, formule à laquelle j’ai toujours
voulu croire. Songez qu’un Suédois sur neuf paie un abonnement à Spotify : avec la même
proportion, nous pourrions retrouver des ventes à un niveau antérieur à la crise. Il y aura donc
trois formes de diffusion de la musique numérique. L’achat à la carte, type iTunes, l’accès à
328 travers l’abonnement simple (Spotify) ou couplé (Deezer-Orange) et la gratuité financée par la
publicité.
Source
:
http://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Actualite/Pour-Pascal-Negre-le-mondemusical-a-reussi-sa-revolution-numerique-interview-437427/
10/12/11
-Vous ne gagnerez pas la guerre contre le piratage !
Le dur combat des industries culturelles
Depuis de nombreuses années déjà, les industries culturelles se battent contre ce qu’elles
appellent le piratage (le public, lui, préfère parler de partage ou d’échange hors marché). A
force de lobbying intense, les responsables de cette industrie ont obtenu de nos dirigeants
l’élaboration de diverses lois : la discutable LCEN (qui finalement rend pas mal de services au
monde de l’Internet, même si certaines formulations du texte ouvrent la porte à quelques
dérives), puis l’imbécile et inefficace DADVSI, et plus récemment l’abomination HADOPI.
En synthèse, il apparaît maintenant évident que quoi que fassent et obtiennent les défenseurs
d’une vision obsolète du modèle de droits d’auteur et copyright, quand bien même ils
obtiendraient la coupure généralisée d’Internet, les échanges massifs d’œuvres hors marché
qui les font tant rager continueront de se développer. Si le monde de la création, et en
particulier ces industriels qui ont su s’imposer au siècle dernier entre le public et les artistes,
veut survivre, il n’a d’autre choix que de se remettre profondément en question et d’envisager
une révision en profondeur de son modèle économique. Nous avons évoqué ici le principe du
mécénat global, qui parait pour un nombre croissant de personnes être un élément majeur de
la solution à apporter. D’autres approches sont assurément aussi imaginables et pourraient être
discutées. Le propos n’est pas ici d’imposer une unique solution, mais simplement de
démontrer que la lutte que mènent les industries culturelles contre ces échanges, qu’on
reconnaisse ou non leur légitimité et pourquoi pas leur légalité, est totalement vaine, et qu’il
est temps de passer à autre chose.
Source :
106006
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/vous-ne-gagnerez-pas-la-guerre-
13/12/11
-Musique en ligne : les petites mains se rebiffent
Profitant de l’agitation politique en ce début de campagne présidentielle, la Spedidam (la
société de perception des droits des artistes-interprètes, qui en gros défend les musiciens de
studio quand la SACEM se préoccupe des auteurs) a réuni hier un colloque sur un thème qui
lui est cher : la rémunération des artistes dans l’économie numérique.
« Aujourd’hui, a expliqué son président, Jean-Paul Bazin, les interprètes que l’on dit
secondaires ne touchent en très grande majorité rien lorsque leur travail est exploité en ligne,
aussi bien dans la vente que dans le streaming. » La faute, selon la Spedidam, à une
convention collective signée en 2008 par des syndicats « peu représentatifs » (le SNAM-CGT
et la FNSAC-CGT), qui considère que l’ensemble des droits dus à un interprète secondaire
329 sont payés lors des sessions d’enregistrement auxquelles il participe. La Spedidam essaye
actuellement de faire annuler ce texte en justice, considérant qu’il « n’est pas à l’avantage des
artistes et viole des textes internationaux ». « Concrètement, un guitariste, un batteur, un
bassiste, aussi créatif soit-il, recevra une centaine d’euros pour solde de tout compte et cela
même si l’enregistrement est un vrai succès et génère d’importants revenus en ligne »,
continue Jean-Paul Bazin.
Source : http://www.ecrans.fr/Musique-en-ligne-les-petites-mains,13742.html
16/12/11
330 ACTUALITES
-Première « Scène Sacem Emergences BIS »
Les Biennales Internationales du Spectacle seront l'occasion de voir se concrétiser la première édition du projet
commun entre le BIS et la Sacem : « Scène Sacem Emergences BIS », les 18 et 19 janvier prochains à Nantes. Nées
d’une volonté commune entre l’Action Culturelle de la Sacem et les BIS, ces deux journées seront placées sous le
signe de l’émergence et proposent à 9 partenaires un rendez-vous musical novateur : 3 festivals (Alors… chante!, Jazz
sous les Pommiers, Musiques Métisses), 3 salles de musiques actuelles (la Coopérative de Mai, la Luciole, le VIP Les Escales), 3 structures de formation (le Chantier des Francos, le fair, le Studio des Variétés). Ensemble, ces 9
partenaires soutenus par la Sacem tout au long l'année ont élaboré une programmation qui présente des artistes ou des
groupes de répertoires variés qu'ils ont accompagnés par ailleurs dans leur développement de carrière et leur insertion
professionnelle au cours de ces derniers mois.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/buzz/premiere-scene-sacem-emergences-bis.html
01/12/11
-Musique : les nuages s'amoncellent sur le futur CNM
Malgré la volonté affichée par Nicolas Sarkozy, le futur CNM ne verra sans doute pas le jour avant les élections. En
cause, des écueils législatifs, mais aussi la faible mobilisation du ministère de la Culture et de la Communication. Sur
le plan politique, le principe d'une naissance rapide du CNM a été évoqué à plusieurs reprises
par Nicolas Sarkozy, la dernière fois au forum d'Avignon consacré à la culture. Le président
de la République veut que la création du CNM figure dans le bilan de son quinquennat, pas
question pour lui d'en laisser le bénéfice politique à François Hollande. Mais ce volontarisme
n'est pas bien relayé. Le ministère de la Culture et de la Communication qui, dès l'origine,
avait émis des réserves, est accusé par la filière musicale de traîner les pieds. Frédéric
Mitterrand, le ministre de la Culture et de la Communication, craint les réactions du monde du
spectacle vivant, notamment du Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et
culturelles), qui ne cache pas sa vive opposition au projet, considéré comme une nouvelle «
usine à gaz ».
Pour l'instant, aucun crédit spécifique n'a été prévu dans la loi de Finances pour 2012. Il sera difficile de trouver un
véhicule législatif d'ici à la fin des travaux parlementaires et le gouvernement mise là encore sur le collectif budgétaire
de juin 2012. De son côté, la filière musicale veut que ces crédits soient inscrits dans le marbre
de la loi le plus vite possible, autrement dit avant les élections, pour éviter tout report du
projet. L'exécutif est embarrassé, car il ne veut pas aller jusqu'à imposer aux députés de voter
des crédits pour le CNM alors que ses contours ne sont pas encore totalement définis. C'est la
raison pour laquelle le gouvernement travaille sur une autre piste : affecter au CNM les crédits
prévus pour la Carte musique jeunes en 2012, compte tenu de l'échec annoncé de cette
dernière. De son côté, la mission de préfiguration, qui travaille depuis un mois sur la mise en
place du CNM, a vu ses crédits sérieusement rabotés à l'Assemblée nationale, à la suite d'un
amendement du rapporteur général du budget, Gilles Carrez, voté hier soir -ils sont passés,
contre l'avis du gouvernement, de 2,5 millions à 0,5 million. Autant de signes qui font douter
d'une création du CNM à court terme, même si son principe n'est pas remis en cause.
331 Officiellement, la Rue de Valois espère un lancement pour le 1 er juillet. Ce sera plus
vraisemblablement à l'automne.
Source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201770767952musique-les-nuages-s-amoncellent-sur-le-futur-cnm-256628.php 01/12/11
-Le service musical Spotify ouvre sa plateforme
Le site suédois de musique en ligne Spotify a annoncé mercredi l'ouverture de sa plateforme aux développeurs
d'applications, avec le soutien initial de partenaires qui ajoutent des fonctionnalités supplémentaires à son service. Le
site, qui propose actuellement quelque 15 millions de chansons, en en ajoutant 20 000 par
jour, a été lancé en Suède en 2008. Il est désormais présent dans une douzaine de pays
européens, ainsi que, depuis juillet, aux Etats-Unis, où son implantation a été démultipliée
grâce à un partenariat avec Facebook. Il revendique "bien plus de 10 millions d'utilisateurs
actifs", dont 2,5 millions d'abonnés payants, et estime à 7 millions le nombre d'utilisateurs
s'étant inscrits depuis le partenariat lancé avec Facebook en septembre. M. Ek a expliqué que
l'intégration d'applications sur son site permettait de répondre à des demandes supplémentaires des amateurs de
musique, au-delà de l'écoute de musique : grâce à l'application de Rolling Stone, ils découvrent des critiques d'albums
ou des sélections de titres musicaux. Grâce à l'application du site britannique SongKick, les
internautes peuvent facilement passer de l'écoute d'un morceau à la recherche d'une place de
concert des interprètes dans leur ville. L'application TuneWiki permet quant à elle de
découvrir les paroles de chanson pendant l'écoute. De premières applications étaient
disponibles dès mercredi, et d'autres doivent suivre dans les semaines qui viennent, a indiqué
une porte-parole du site musical, indiquant que le lancement serait simultané dans tous les
pays où est installé Spotify.
Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/12/01/le-service-musical-spotifyouvre-sa-plateforme_1611841_651865.html#xtor=RSS-3208
01/12/11
-Les députés réduisent la rampe de lancement du CNM à 500000 euros
Coup de froid pour l'industrie musicale. Les députés ont voté l’amendement divisant par 5 le
budget alloué pour le lancement au futur Centre National de la Musique voulu par Nicolas
Sarkozy et défendu par Franck Riester.
Au lieu des 2,5 millions de crédits réclamés pour financer la mission de préfiguration du
CNM, l'Assemblée nationale a alloué 500 000 euros.
Rôle de cette mission ? Fixer les contours et les modalités de fonctionnement et de
financement du centre. « Or, a expliqué Gilles Carrez dans l’hémicycle, un excellent rapport
de notre collègue Franck Riester a traité du sujet il y a quelques mois, et il nous est apparu
que, 2,5 millions d’euros, c’était très cher pour une étude ». Difficile donc de puiser 2,5
millions d'euros pour financer ce qui a déjà été dit.
332 Carrez insistera sur ce crédit trop confortable : « la création du Centre national de la musique
est une très bonne initiative, mais comment allons-nous la financer ? C’est pourquoi la
commission des finances propose qu’on se borne à une simple inscription de crédits d’étude ».
Une étude dont les premiers résultats sont attendus d’ici au 15 janvier 2012.
« 3,8 milliards d’euros en 2005 ; 5,5 milliards en 2012. » Le rapporteur général a fait
d’ailleurs part de ses interrogations quant au futur financement de ce CNM annoncé par
Nicolas Sarkozy à Avignon« J’ai lu, dans le rapport de Franck Riester, que le Centre national
de la musique serait financé par les excédents annuels que rapporte la redevance sur les
services de télévision. Or, il y a à peine un mois, Mme la ministre nous a expliqué qu’il valait
mieux que les excédents de cette redevance, qui est extrêmement dynamique, servent à
réduire le déficit de l’État plutôt qu’au Centre national du cinéma, et nous avons voté à
l’unanimité la proposition du Gouvernement à cet égard ». Une autre piste avait été de
ponctionner sur les 25% de rémunération pour copie privée, actuellement utilisé pour le
financement notamment des festivals dans les collectivités… Sensibilisé à la maitrise des
dépenses publiques, le député UMP aura en tout cas pris le grand soin de calculer l’ensemble
des crédits budgétaires, des taxes affectées à des organismes culturels et les dépenses fiscales.
« 3,8 milliards d’euros en 2005 ; 5,5 milliards en 2012. »Le compromis du gouvernement :
geler 2 millions d’euros, Valérie Pécresse, ministre du budget, proposera un compromis. D’un
côté, 500 000 euros iront au paiement de deux missions confiées au préfigurateur du Centre
national de la musique : « d’abord le travail de préfiguration du CNM, la mission d’expertise
juridique, comptable et financière, les structures, le bail, les aménagements des locaux, etc. ».
De l’autre, la ministre propose de créer une ligne de 2 millions d’euros de crédit « dans le
cadre du gel de précaution ». Ces sommes seront ainsi mises en réserve et dépensées en
fonction de l’évolution de l’activité du CNM préfiguré. Cette décision de gel est d’ordre
réglementaire et donc de la compétence du seul gouvernement. Validés, les deux millions
permettront d'irriguer les premiers coups de pouce au secteur musical. Et s’ils ne sont pas
dépensés ? « Dans le cas contraire, ces crédits seront annulés à la fin de l’exercice. En tant
que ministre du budget, je prends l’engagement d’annuler ces crédits s’ils n’ont pas été
utilisés ». Au fil de la discussion, le député PS Patrick Bloche donnera son avis sur le CNM et
ce financement qui peine à trouver son pipeline d'argent frais. « Le Centre national de la
musique fait l’objet d’une attention toute particulière de la part du Président, sans doute
parce qu’il correspond, au départ, à une demande forte des majors, autrement dit des trois
grands groupes qui produisent de la musique enregistrée. Je ne mets pas en cause la qualité
du travail conduit par notre collègue Franck Riester, avec Didier Selles, Alain Chamfort et un
certain nombre d’autres personnalités. Le rapport est une base de réflexion intéressante. Mais
si nous en sommes aujourd’hui à évoquer la création d’un centre national de la musique,
c’est simplement que le dispositif répressif dit « HADOPI » a totalement échoué dans ses
objectifs. Il y a deux ans, on nous avait vendu HADOPI comme étant la solution miracle qui
allait tout résoudre en modifiant les usages de nos concitoyens dans leur accès aux contenus
culturels à l’ère numérique ». Selon Bloche, « parce que la HADOPI n’a pas produit les effets
escomptés, nous voilà en train de débattre de la création d’un Centre national de la musique !
C’est aborder sous une forme institutionnelle – ce qui est regrettable – une vraie question, et
la seule qui vaille : comment financer la création, rémunérer le droit d’auteur et les droits
voisins, à l’ère numérique ? » Franck Riester s’opposera à cette vision dans un élan quasi
Marland Militellien : « Jamais, dans notre pays, il n’y a eu autant de revenus pour la
création, qu’elle soit cinématographique ou musicale, en matière numérique, et ce grâce à la
loi HADOPI, au débat qu’il y a eu autour de cette loi et aux recommandations pédagogiques
adressées à nos concitoyens pour qu’ils téléchargent plutôt sur des plates-formes légales ». Et
le député et multi-concessionnaire à Coulommiers de clamer qu’« il ne s’agit pas, loin s’en
faut, de débattre aujourd’hui du CNM ni de créer un nouvel organisme pour financer la
333 création. La loi HADOPI a été faite pour lutter contre le piratage et développer les offres
légales sur internet. Et cela fonctionne ! ».
Source : http://www.pcinpact.com/news/67374-cnm-franck-riester-hadopi-financement.htm
01/12/11
-"Sur iTunes, auteurs, compositeurs et éditeurs se partagent 7 centimes
d'euro"
Malgré une faible rémunération, la musique en ligne est "un enjeu incontournable" pour la
Sacem. Interview croisée de son président et de la responsable des études. "Pour un CD de 15
titres, la Sacem perçoit entre 90 centimes et 1,10 euros. Sur iTunes, la Sacem perçoit 70
centimes pour un album équivalent", explique Claire Giraudin, responsable des études à la
Sacem.
02/12/12
-La musique en ligne peut-elle enrayer le téléchargement illégal ?
B. Miyet : Les mentalités évoluent. Les nouvelles offres commerciales sont toujours plus
attractives. Désormais, sur les grands sites, on trouve à peu près tout ce qu'on veut. C'est cette
logique que nous soutenons. Une logique de développement, qui complète la pédagogie de
l'Hadopi.
Désormais, tous les géants du web développent ces offres commerciales. Après Apple, Google
se développe sur le marché de la musique en ligne, tandis que Spotify et Deezer poursuivent
leur expansion. Qu'en pensez-vous ?
B. Miyet : La perception a évolué. Après avoir été un produit d'appel pour les fournisseurs
d'accès et de services, la musique apparait comme un produit à valeur ajoutée. Les différents
acteurs commencent enfin à se poser de vraies questions sur la monétisation. Et c'est plutôt
positif. Cela signifie aussi que, plus largement, les acteurs vont s'engager fortement dans la
lutte contre la piraterie. Politiquement, c'est un tournant.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111201.OBS5830/un-artiste-touche-7centimes-d-euros-par-titre-vendu-sur-itunes.html
02/12/11
-Amy Winehouse : les chants d'outre-tombe
Lioness : Hidden Treasures n’est pas "le" troisième album d’Amy Winehouse, qui de toute
manière n’avait pas enregistré suffisamment de matériel pour cela. Il s’agit plutôt d’une sorte
334 de rétrospective d’inédits comme avait pu l’être Michael, recueil de dix titres de Michael
Jackson publiés le 10 décembre 2010, dix-huit mois après sa mort. Il avait été fabriqué à partir
de chansons plus ou moins finalisées et offrait une sorte d’exploration des genres pratiqués
par le chanteur.
Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/12/05/amy-winehouse-les-chants-d-outretombe_1613301_3246.html#xtor=RSS-3208
05/12/11
-Quel avenir pour le disque ? Le rachat d’EMI
Le joyau anglais EMI en passe d’être racheté par les géants Sony et Universal, le streaming
sur la sellette, Hadopi 3 : changement d’époque dans l'industrie du disque. Le 12 novembre,
un communiqué officiel a annoncé le rachat d’EMI par Universal, filiale de Vivendi, pour 1,9
milliard de dollars. EMI Publishing, la branche édition du groupe, qui gère les droits d’auteur
de Jay-Z, Blur, Amy Winehouse et du catalogue Jobete (Motown) ainsi que ceux de grands
classiques de l’histoire (New York New York, Over the Rainbow…), devrait être vendue à
Sony ATV Publishing pour 2,2 milliards de dollars. Hier encore membre de celles qu’on
appelait outre-Manche les “big four” – avec Warner, Sony et Universal –, la major anglaise
pourrait donc se voir avalée par sa plus grande rivale si la Commission européenne valide
l’offre d’Universal au printemps. Le dénouement risque d’être plus brutal encore. Les
modalités du rachat par Universal restent à définir mais le scénario est simple : le plus gros
rachète le plus petit. En récupérant le catalogue EMI, Universal ne se contente pas de
conforter sa position de leader mondial, elle s’approche encore davantage d’une situation de
monopole. Après l’absorption d’EMI, la nouvelle structure obtiendrait une part du marché
global dépassant les 35 % : concrètement, cela signifierait qu’un disque sur trois vendu dans
le monde porterait la marque Universal. Dès le lendemain de l’annonce, l’opposition s’est
organisée. Impala, la structure de lobbying des producteurs indépendants d’Europe (Pias,
Beggars Group, Naïve…), a demandé à la Commission européenne d’interdire le rachat. Elle
pointe les dangers d’une réduction du nombre d’acteurs pour la concurrence. Mêmes
inquiétudes du côté de l’Upfi, l’Union des producteurs phonographiques français
indépendants, qui a publié un communiqué : “Le monde de la musique ne peut s’envisager
comme un programme spatial ou nucléaire. La concentration nuit à la diversité des répertoires
et des artistes.” Si la vente est validée par les autorités de régulation compétentes – elle doit
aussi être acceptée par les commissions japonaises, américaines et australiennes –, elle
s’effectuera dans un contexte morose pour tous les acteurs de la filière du disque. “Il y a cinq
ans, l’industrie du disque produisait 1 500 albums. Cette année, c’était 600”, résumait la
semaine dernière David El Sayegh, directeur général du Snep, le Syndicat national de
l’édition phonographique. De quoi donner à Nipper des envies de se retourner dans ce qui lui
reste de tombe : la légende raconte qu’à sa mort, le chien fut enterré sous le magnolia d’un
parc de Kingston Upon Thames, avant qu’on ne rase le tout pour y ériger les bureaux d’une
banque.
Source
:
http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/73746/date/2011-1205/article/quel-avenir-pour-le-disque-le-rachat-demi-12/
05/12/11
335 -Musique en ligne : Spotify, pari (à moitié) réussi
Dans un secteur en crise, le service de streaming est un succès, mais ne répond ni à la
question du modèle économique, ni aux critiques de certains professionnels. Le marché de la
musique enregistrée est sinistré (-5,7% en France au premier semestre) : les ventes
numériques peinent à compenser le désamour des consommateurs pour le CD (-12%).
Dans ce contexte, l'entreprise d'origine suédoise Spotify, veut redonner un second souffle à
l'industrie de la musique. Lancé en Suède en 2008, Spotify est un logiciel qui permet l'écoute
légale de plusieurs millions de titres en utilisant Internet mais sans les télécharger (streaming).
Il repose sur un système dit « freemium », qui mêle des offres de musique gratuites (mais
limitées et avec publicité) et des offres payantes avec plus ou moins de fonctionnalités.
Source :
http://www.rue89.com/rue89-culture/2011/12/05/spotify-le-pari-reussi-de-lamusique-en-ligne-227093
05/12/11
-Deezer : "Le téléchargement illégal est notre concurrent"
Le site français de musique en streaming arrive dans plus de 200 pays et vise la place de
"premier acteur global de musique en ligne", explique son PDG, Axel Dauchez. A la
conférence LeWeb, le français Deezer annonce son arrivée dans plus de 200 pays avec la
volonté de devenir le leader mondial de la musique en streaming. Mise au point avec le PDG
du site.
Source
:
http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111206.OBS6116/deezer-letelechargement-illegal-est-notre-concurrent.html
05/12/11
-Pour le SNEP, « iTunes Match ne pose aucune difficulté »
Hier, au Sénat, dans une conférence organisée par l’association Cyberlex autour du cloud. La
problématique est vive : c’est celle de ces unités de stockage ou services déportés qui
permettent aux internautes de profiter de contenus en mobilité. L’une des problématiques de
ces outils est celle des futures « lessiveuses » à licences, de type Itunes Match. Ces services
reviennent en apparence à légaliser son stock de fichiers, quel que soit son origine. Recel ?
Blanchiement ? Pour le syndicat représentant les majors, cette problématique n’en est en
réalité pas une.
Source : http://www.pcinpact.com/news/67472-itunes-match-snep-source-licite.htm
06/12/11
336 -Edgar Bronfman Jr. démissionne de la présidence de Warner Music Group
Dans un mémo adressé lundi au personnel de la maison de disques, Edgar Bronfman a
annoncé sa démission de la présidence du conseil d'administration de Warner Music Group à
compter du 31 janvier 2012. « Alors que mes autres obligations commencent à me prendre
énormément de temps, j'ai demandé à démissionner en tant que président du conseil de WMG,
écrit-il. Cependant, je vais rester administrateur de la société et, à ce titre, poursuivre mon
association avec Warner Music et ses gens extraordinaires. » La compagnie n'a encore publié
aucun communiqué pour confirmer cette décision. Edgard Bronfman avait racheté Warner
Music au groupe Time Warner en 2004 et officié en tant que PDG jusqu'à sa revente à Access
Industries, holding de l'homme d'affaires russo-américain Len Blavatnik. L'échec de la
tentative de rachat d'EMI par Access Industries a certainement scellé le sort d'Edgar
Bronfman, qui se voyait déjà à la tête de la nouvelle entité. Remplacé à la tête de Warner
Music Group par le nouveau PDG Stephen Cooper, il n'a plus vraiment de rôle à jouer au sein
de la compagnie, dont il n'est plus actionnaire
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/edgar-bronfman-jr.-demissionne-de-lapresidence-de-warner-music-group.html
06/12/11
-iTunes Match ? « Un pousse-au-crime » selon l’UFC-Que Choisir
Lors du colloque de Cyberlex, Édouard Barreiro a exprimé ses interrogations si ce n’est son
malaise sur les services Cloud. En substance, le Directeur Adjoint du département Etudes de
l'UFC Que Choisir soulignera que jusqu’à présent, la situation était simple « si ce n’est
simpliste » : on avait deux mondes, le monde du marché et du hors marché. Le cloud brouille
aujourd'hui l'analyse et suscite même de vives critiques lorsqu'il prend la forme d'iTunes
Match. Sur le marché du payant, l’UFC a toujours dénoncé les gros dysfonctionnements et
milite encore et toujours pour l’accès le plus vaste aux catalogues, par exemple avec un
système de licence comme pour les radios. L’idée ? « Éviter des situations comme celle
d’Universal qui attaque Deezer pour contrefaçon car ils ne s’entendent pas sur un point du
contrat ».
Les relations entre ces deux bornes n’étaient pas nécessairement infructueses. « Nous avons la
conviction que le marché et le hors marché se disciplinent l’un à l’autre ». D’un côté, « on
consomme toujours plus de culture qu’on est capable d’en payer » et il y a la copie privée. De
l’autre, « il y a un point de concurrence. Chaque fois qu’un contenu n’est pas disponible dans
des conditions satisfaisantes, le consommateur se reporte sur hors marché ».
L’exemple type ? « Les DRM qui ont poussé les consommateurs vers ‘le piratage’ », à l’instar
de l’univers du jeu vidéo. Mais « le hors marché stimule aussi la concurrence et oblige à
innover. Par exemple, le report massif des utilisateurs sur des usages type Spotify. Ce n’est
pas la volonté d’être vertueux mais parce qu’on peut avoir une application sur son téléphone
qui facilite les usages. »
Dans cet univers binaire, le cloud vient compliquer le paysage, estime Édouard Barreiro.
Cette brume tient à la diversité des propositions et à leurs valeurs juridiques et économiques.
337 L’offre Apple, par exemple, inquiète l’UFC-Que Choisir. « Pour moi l’offre iTunes Match est
un pousse au crime, considère Edouard Barreiro. C’est quelque chose qui incite massivement
à télécharger illégalement. » Pourquoi ? « Il blanchit les morceaux téléchargés illégalement et
revient ainsi à une licence globale privée ». Une analyse que rejette le SNEP qui ne voit dans
iTunes Match aucune problématique juridique.
Source : http://www.pcinpact.com/news/67504-ufc-edouard-barreiro-itunes-match.htm
07/12/11
-Au PS, le numérique reste dans le flou
Sur Hadopi, Mme Pellerin a évoqué la possibilité de "remplacer cette autorité par une instance
de protection du droit d'auteur" dans une interview au site Electron Libre. Mais l'ensemble de
l'entretien lui a valu, selon nos informations, une prise de bec par mails avec A. Filipetti,
également en charge du numérique, mais cette fois de son volet "culture". Ce conflit de
territoire a abouti à une forme de partition : "Hadopi est un sujet frontalier, comme on les
appelle entre nous. Je suis concernée sur une partie de la question mais, sur la dimension
droits d'auteur, c'est A. Filipetti qui est en charge."
Source
:
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/08/sur-lenumerique-le-camp-hollande-entretient-un-certainflou_1613969_1471069.html#ens_id=1613848&
08/12/11
-Direction la Californie pour le Jazz band de l'école de musique !
En avril prochain, le tout jeune Jazz band de l'école de musique de Ronchin s'envolera pour
San Francisco pour profiter d'un échange avec la prestigieuse université musical de Napa
Valley.
Ce voyage, le groupe le doit en grande partie à Gino Samyn, directeur de l'école de musique
de Ronchin et de cet orchestre. Parti en tournée avec la chanteuse Jil Aigrot (la voix d'Édith
Piaf dans le film La Môme), il a noué ces dernières années quelques contacts fructueux de
l'autre côté de l'Atlantique.
Source :
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Autour_de_Villeneuve_d_As
cq/Faches_Ronchin/2011/12/08/article_direction-la-californie-pour-le-jazz-ban.shtml
08/12/11
338 -Deezer veut créer le premier service mondial de musique
D'ici à juin 2012, Deezer, le site d'écoute de musique créé en 2007, veut changer de dimension
en se lançant progressivement dans 200 nouveaux pays. Français d'origine, le site d'écoute de
musique en ligne, déjà présent en Belgique, et en Angleterre depuis septembre, fera cependant
l'impasse sur les États-Unis et le Japon, deux mastodontes du marché de la musique (25% du
marché mondial). «C'était un vrai choix pour nous. Le marché de la musique est trois fois plus
important en dehors des États-Unis, Deezer y sera tout seul et les marges y sont meilleures»,
commente Axel Dauchez, le directeur général du site de streaming depuis près de 2 ans. Un
moyen aussi d'éviter une zone très concurrentielle, dominée par iTunes, et de trouver plus
facilement un terrain d'entente au niveau mondial avec les majors de la musique pour
l'exploitation de leur catalogue musical. «Plutôt que de se concentrer sur un territoire qui ne
bouge pas, la rupture la plus importante me paraît être la création d'un service mondial de
musique, ce qui n'a jamais existé, estime le dirigeant. iTunes par exemple reste concentré sur
25 pays». De 1,4 million d'utilisateurs payants actuellement, Deezer espère donc conquérir
«plusieurs millions d'abonnés dans le monde dans les prochaines années, largement et
majoritairement hors de France». Pour ce faire, il s'appuiera sur Orange, son partenaire depuis
plus d'un an, ainsi que sur des accords avec des opérateurs de télécommunication pays par
pays, à l'image de celui signé avec Belgacom en Belgique. Une dizaine d'autres partenariats
de ce type devraient être annoncés d'ici janvier. De quoi tenter de réduire la dépendance de
Deezer à Orange, principal pourvoyeur d'abonnés payants via ses forfaits mobiles.
«Racheter Deezer ferait sens pour Orange»
Le récent partenariat signé avec Facebook servira également ces ambitions. «Dans 99% des
pays, nous sommes la seule plateforme de musique connectée avec Facebook. Ce nous donne
un facteur d'émergence gigantesque. On a préféré choisir ce modèle que d'espérer qu'il se
passe à l'extérieur ce qui s'est passé en France, qui me parait assez unique». A l'origine
totalement gratuit, Deezer France est passé à un modèle semi-payant il y a deux ans pour
monétiser son audience. Un passage dans la douleur, qui doit aujourd'hui son succès au
partenariat avec Orange. Détenteur de 11% du tour de table du site de streaming audio,
l'opérateur français pourrait d'ailleurs être tenté de racheter Deezer. «Ca ferait sens pour eux,
admet Axel Dauchez. Mais c'est à eux qu'il faut le demander».
Avec ces lancements progressifs, le site qui a déjà vu son chiffre d'affaires tripler chaque
année depuis 2009, espère atteindre au minimum 100 millions d'euros de chiffre d'affaires
l'année prochaine, contre 50 millions cette année. Par ailleurs, il sera pour la première fois à
l'équilibre en 2011, «même si nous repasserons à une phase d'investissement en 2012»,
nuance Axel Dauchez.
Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2011/12/06/04002-20111206ARTFIG00514-axeldauchez-invite-du-buzz-media-orange-le-figaro.php
07/12/11
339 -Napster, la boucle est bouclée...
Avec le rachat de Napster par l'américain Rhapsody, c'est l’emblème d'une décennie de
révolution numérique pour l'industrie musicale qui disparaît. Jeudi dernier, le service de
streaming sur abonnement Napster, qui avait repris la marque du célèbre réseau P2P né en
1999, a définitivement fermé ses portes. D'abord relancé par Roxio, qui l'a transformé en
service légal, puis racheté par Best Buy, avant de fusionner avec son concurrent Rhapsody, le
numéro un de l'abonnement aux Etats-Unis, Napster restera le symbole de ce petit logiciel
développé par des étudiants qui a révolutionné l'industrie musicale, en supprimant tous les
intermédiaires pour échanger de la musique entre particuliers sur Internet. De marginal,
confiné à un cercle privé, cet échange s'est soudain mondialisé, et développé dans les
pratiques au point de venir concurrencer le commerce de musique, qui s'est effondré.
L'industrie musicale avait déjà eu la peau de Napster en 2001, mais c'était pour voir surgir
dans la foulée une multitude d'alternatives, de Kazaa à BitTorrent, beaucoup plus
décentralisées et difficiles à contrôler. Dix ans plus tard, des solutions pour essayer de limiter
les échanges entre particuliers sont mises en œuvre, comme la riposte graduée de l'Hadopi en
France. Des voies pour libéraliser ces échanges existent aussi, comme vient de le décider la
Suisse. Mais ce qui a vraiment changé, c'est que d'autres marques que Napster, comme
iTunes, Deezer ou Spotify, ont pris le relais et sont devenues les nouvelles enseignes légales
d'un marché de la musique en ligne où la concurrence entre gratuit et payant devient
productive, grâce au freemium, où la consommation de musique redevient marchande, même
si ce n'est qu'un début, et où l'échange est devenu roi, et le véritable nerf de la guerre sur les
réseaux sociaux. Peut-être que Napster le valait bien, finalement.
Source : http://www.musiqueinfo.com/index.html
07/12/11
-Fréquentation en baisse mais équilibre atteint pour les Trans 2011
Le bilan des Transmusicales édition 2011 est tombé. Cette année, le festival rennais a délivré
900 pass professionnels payants, ainsi que 370 pass médias et 174 pass « média technique ».
Sans oublier les 550 pass VIP à destination, notamment, des institutionnels. Quant à la
fréquentation publique du festival, elle a été de 25 000 visiteurs payants. Au total, ce sont 42
000 personnes qui ont été accueillies sur les trois journées de festival. « La fréquentation est
cette année en baisse, mais cette diminution avait été anticipée, explique Béatrice Macé,
codirectrice du festival. Nous avions diminué le budget de 240 000€ par rapport à l'année
dernière car 2010 a été une année exceptionnelle, avec la transformation du Liberté en village
professionnel et trois soirs de concerts au Parc Expo, avec un vendredi complet grâce à la
venue de MIA. Cette année, comme depuis 5 ans, le samedi a été complet dès le début
d'après-midi, et cela sans tête d'affiche. Nous sommes contents, le budget sera à l'équilibre
cette année et cela confirme que nous allons vers un schéma économique alternatif, un
équilibre artisanal. »
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/buzz/frequentation-en-baisse-mais-equilibreatteint-pour-les-trans2011.html?email=rbarnacott@gmail.com&key=3a6686fa4ff1833f088a9d12d2a87365
08/12/11
340 -Axel Dauchez : « Dans six mois à un an, la France sera minoritaire pour
Deezer »
Pourquoi ne pas viser les Etats-Unis ? Certains affirment que vous vous partagez le monde
avec Spotify...
Un partage du monde, non ! Un partage des priorités, c'est certain. Je souhaite à Spotify de
réussir aux Etats-Unis, mais je pense que c'est aujourd'hui le pire marché pour nous. Il n'est
pas en croissance, il est surconsidéré par rapport à sa taille et les marges y sont très faibles. Le
basculement du marché de la musique vers le « streaming » va redéfinir la géographie globale
du secteur. Tant que l'on vendait et distribuait des contenus, les marchés traditionnels étaient
intéressants. Là, nous vendons du service à valeur ajoutée. C'est d'autant plus intéressant dans
des pays en fort développement.Quel bilan tirez-vous de votre intégration dans Facebook,
opérée depuis deux mois ?
Nous recrutons 10.000 à 15.000 nouveaux inscrits par jour grâce à Facebook. Mais ce
partenariat va vraiment prendre tout son sens grâce à notre internationalisation. Dans la
plupart des pays, nous serons le seul service musical sur Facebook. Ce sera un canal de
découverte phénoménal. Dans six mois à un an, la France sera minoritaire dans notre base
utilisateurs. Au total, nous avons aujourd'hui 1,5 million d'abonnés payants, dont 120.000 en
direct, le reste avec Orange. Pour un chiffre d'affaires autour de 50 millions d'euros
cette année.
Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/interview/0201778902487axel-dauchez-dans-six-mois-a-un-an-la-france-sera-minoritaire-pour-deezer-259309.php
08/12/11
-Le 3ème festival international démarre aujourd'hui
Alger, capitale de la musique symphonique
Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria accueille du 8 au 14 décembre 2011 un festival pas
comme les autres...
La 3e édition du Festival culturel international de musique symphonique, qui se déroulera du
8 au 14 décembre au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, sera placée sous le signe de la
«continuité». Quelque vingt pays d'Europe, d'Asie centrale, d'Amérique latine, du MoyenOrient et d'Afrique prendront part à cette édition dont l'Algérie pays hôte. Certains comme la
Bulgarie, l'Irak, l'Afrique du Sud et le Chili verront leur première participation à cet
«événement» intercontinental.
M. Bouazzara dans son allocution de bienvenue, devant un
parterre de représentants de la presse écrite et audiovisuelle et les membres du corps
diplomatique des pays concernés, n'a pas omis de rendre hommage à Mme la ministre de la
Culture Khalida Toumi pour son «soutien indéfectible» à cette manifestation, ainsi que les
sponsors officiels, avant d'ajouter que «ce festival s'apprête à faire d'Alger la capitale de la
341 musique symphonique». A une question relative à la vulgarisation et l'intégration de cette
musique savante dans le quotidien musical algérien sachant que bon nombre de personnes
ignorent totalement cette forme de musique, et que les précédentes éditions se sont
apparemment déroulées sans écho, la réponse était très ambiguë et évasive sortant nettement
de son cadre pour appuyer une thèse que seul M. Bouazzara semble comprendre: «L'orchestre
symphonique national s'est illustré sur la scène artistique en Algérie, par des représentations
données dans 44 wilayas, et même dans certains villages, pour dire que cette musique trouve
un engouement parmi une frange de la population» dixit... Bouazzara.E
Source
:
http://www.lexpressiondz.com/culture/144237-alger-capitale-de-la-musiquesymphonique.html
08/12/11
-Deezer sera présent dans 200 pays d'ici l'été 2012
Deezer met le cap à l'international. Lors de la conférence LeWeb à Paris, la plate-forme
française a précisé sa stratégie pour conquérir les marchés étrangers. 200 pays seront couverts
par le service de streaming musical, à l'exception des USA et du Japon. Bien qu'ayant une
industrie musicale très développée, ces pays ne sont pas prioritaires pour Deezer au regard de
la saturation du marché de la musique en ligne. Le service sera disponible en 12 langues
différentes et supportera 13 devises internationales. Le contenu éditorial sera adapté en
fonction des différentes régions du monde, réparties en trente grandes zones géographiques.
Afin de prendre en compte les différents niveaux de vie, les offres payantes de la plate-forme
seront adaptées en fonction des pays.
Au final, Deezer estime que sa stratégie est la moins périlleuse. En s'attaquant aux pays où le
streaming n'est pas toujours bien développé, le service va pouvoir s'imposer rapidement,
gagner en visibilité et se renforcer face à d'autres mastodontes de la musique en ligne. Une
fois que le service sera suffisamment armé, il pourra alors se lancer à la conquête des ÉtatsUnis et du Japon.
Source : http://www.numerama.com/magazine/20854-deezer-sera-present-dans-200-pays-dici-l-ete-2012.html
08/12/11
-Les concerts du dimanche matin, concerts classiques
A partir du samedi 10 décembre 2011 au dimanche 1 avril 2012
Amateur de musique classique, rendez-vous aux concerts du dimanche matin au Théâtre des
Champs-Elysées : vous pourrez y entendre des artistes de grand talent, y compris de "stars"
tels l'altiste Antoine Tamestit, le pianiste Nicholas Angelich ou encore le trio Wanderer.
342 D'un prix modique, ces concerts constituent une belle occasion de se plonger dans des œuvres
de toute beauté. De quoi illuminer joliment vos dimanches.
Source : http://www.viafrance.com/evenements/les-concerts-du-dimanche-matin-concertsclassiques-723557.aspx
09/12/11
-Metallica souhaite tourner avant l'effondrement de l'euro
Le manager du groupe a indiqué qu'il préférait caler des concerts pendant que le taux de l'euro
était encore haut. La crise financière inquiète également les acteurs de la musique et Metallica
a visiblement décidé d'assurer ses arrières. Alors qu'il devait initialement partir en tournée en
2013, le groupe a finalement choisi de caler des dates en 2012 en raison du taux actuel de
l'euro. "Je ne suis pas économiste mais j'ai fait des études. Durant les prochaines années, le
dollar devrait être fort et l'euro faible, et si c'est effectivement le cas, je veux profiter de la
situation pour jouer le maximum de shows en Europe maintenant, car ils seront davantage
profitables pour nous", a confié la manager de Metallica, Cliff Burnstein, au quotidien
américain économique et financier The Wall Street Journal.
Source : http://www.musicactu.com/actualite-musique/138978/metallica-souhaite-tourneravant-l-effondrement-de-l-euro/
09/12/11
-iTunes Rewind: les meilleurs jeux et applis de 2011
Qui dit fin d'année dit classements et bilans. Et c'est au tour d'iTunes de publier son best of
2011, sorte d'Academy Award du monde digital: les iTunes Rewind. Tous les singles, albums,
jeux, applis et films qui ont marqué l'année sont choisis et mis à l'honneur par le logiciel de
téléchargement d'Apple.
En musique, sur la première place du podium dans la catégorie Artist of the Year c'est Adele
qui a été élue, avec son album 21. La jeune chanteuse soul rafle pour ainsi dire tout sur son
passage puisque sa chanson Rolling in the Deep est aussi classée première dans les meilleures
ventes de singles du logiciel. Le titre de Meilleur Album revient, selon Apple, à dEUS avec
Keep you close et celui de la Meilleur Chanson à Pumped up Kicks du jeune groupe indé
Forest The People, qui fait un carton sur la Toile. Presque sans surprise, Selah Sue de son côté
est sacrée New Artist of the Year, grâce à son album du même nom. Sur Itunes est publié
également un classement des meilleures chansons et albums par genre musical (pop, rock,
jazz,…).
Source : http://focus.levif.be/loisirs/multimedia/itunes-rewind-les-meilleurs-jeux-et-applis-de2011/article-4000016670180.htm
09/12/11
343 -iTunes : une pub pour les Beatles
Les Beatles, c’est sur l’iTunes Store et nulle part ailleurs… du moins en ligne ! Apple se
charge de le faire savoir à travers une nouvelle publicité, Covers, qui met en avant toute la
discographie des garçons dans le vent. Ça tombe bien, elle est disponible dans la boutique
pommée ! Cette offensive Beatles s’accompagne de la gratuité d’un livre numérique, Yellow
Submarine, qui propose des extraits du film, des animations interactives et… de la musique. À
ne pas manquer !
Source : http://www.macplus.net/itrafik/depeche-63356-itunes-une-pub-pour-les-beatles
10/12/11
-A Saint-Denis, musique contemporaine et rires garantis à tous les étages
Palais de musique, labyrinthe de voix et d'instruments, loft sonore géant" : c'est ainsi que le
compositeur Nicolas Frize, un habitué des projets musicaux fous et hors les murs, présente le
lieu d'un mini-festival qu'il a intitulé... Soufflé ! Au 15, rue Catulienne, à deux pas de la
station de RER de Saint-Denis (93) et du Théâtre Gérard-Philipe, dans un quartier en pleins
travaux, c'est un immeuble de 5 000 m2 répartis sur cinq étages. Des ateliers, salles de
musique et autres locaux accueillent, d'ordinaire, associations, école de musique, et même un
poste de police dont le chef, pour l'occasion, a laissé son bureau aux musiciens qui, pendant
deux soirées, offrent un "concert permanent à tous les étages". Des gélatines astucieusement
placées sur les néons au plafond donnent au bâtiment une âme mystérieusement colorée :
entre Eyes Wide Shut, de Stanley Kubrick, et les variations lumineuses des hôtels-boutiques
du moment. On s'amuse à gravir les marches, à s'arrêter devant des installations intrigantes, à
s'asseoir quelques instants devant des vidéos au charme abscons mais irrésistible. Les parois
murales laissent passer, transpirer les sons, les applaudissements d'à côté. Une passacaille
pour clavecin de Ligeti laisse la place à une pièce pour quatre contrebasses, jouées par de
jeunes instrumentistes des conservatoires de la région qui se sont associés à ce projet amusant
et instructif qui se propose, selon Frize, "de réveiller le répertoire contemporain".
Source
:
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/12/10/a-saint-denis-musiquecontemporaine-et-rires-garantis-a-tous-lesetages_1617077_3246.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001
10/12/11
-Pascal Nègre : "Le marché de la musique est reparti"
Le patron d’Universal, Pascal Nègre, est convaincu que le monde musical a réussi sa
révolution numérique.
Universal Music rachète EMI. 1,2 milliard de livres cela représente un investissement
important. Vous croyez toujours à la musique payante? Plus que jamais! Certains continuent
344 à pronostiquer la mort de la musique payante. Eh bien, tant pis pour eux. La musique payante
a son avenir devant elle. Je n’ai jamais cru que c’était la sidérurgie, comme on l’a parfois dit.
C’est pour cela que je me suis battu pour la loi Hadopi où la France a montré la voie en
interdisant le téléchargement illégal. Mais c’est vrai que nous avons connu des années
terribles : quand vous perdez 20% de vos ventes d’une année sur l’autre, il faut des nerfs.
Qu’est-ce qui vous permet d’être si optimiste? Plein de signes. Depuis la loi Hadopi, deux
millions d’internautes ont quitté les sites pirates et vont sur des sites payants (alors qu’il n’y a
pas eu de condamnation pour l’instant). Aux États-Unis, le marché est reparti grâce au
numérique qui fait jeu égal avec les ventes physiques pour la première fois. Et sur nos
marchés européens, alors que nous faisions du -20% par an depuis plusieurs années, nous
sommes en train d’atterrir à -3. Et surtout on peut décrire comment le monde de la musique va
s’organiser. Quand Google lance le site payant Google music, en sortant pour la première fois
de son modèle tout gratuit, c’est un signe fort. Quel retournement! Comment l’expliquer? Le
vrai tournant, c’est le décollage d’iTunes. Cela représente 20 à 30% des ventes de musique!
Puis est venu Spotify, dont le succès repose sur l’abonnement, formule à laquelle j’ai toujours
voulu croire. Songez qu’un Suédois sur neuf paie un abonnement à Spotify : avec la même
proportion, nous pourrions retrouver des ventes à un niveau antérieur à la crise. Il y aura donc
trois formes de diffusion de la musique numérique. L’achat à la carte, type iTunes, l’accès à
travers l’abonnement simple (Spotify) ou couplé (Deezer-Orange) et la gratuité financée par la
publicité.
Source
:
http://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Actualite/Pour-Pascal-Negre-le-mondemusical-a-reussi-sa-revolution-numerique-interview-437427/
10/12/11
-Universal's Douglas joining Lime Pictures
Former Radio 2 controller Lesley Douglas has quit her job at Universal to become chief
executive of The Only Way Is Essex producer Lime Pictures, but she will retain strong
working links with the major.
Douglas will take up her new position in January at the All3Media-owned company having
joined Universal at the end of 2008 after quitting her job as Radio 2 and 6 Music controller
following the so-called Sachsgate scandal.
Source :http://www.musicweek.com/story.asp?sectioncode=1&storycode=1047830&c=1
12/12/11
-YouTube poursuit son opération de séduction des ayants-droit avec le
rachat de RightsFlow
Cette société est spécialisée dans la gestion des royalties pour les services de musique en
ligne. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.
345 YouTube continue à vouloir s'offrir une virginité auprès des ayants-droit. Voulant tourner
définitivement la page des procès pour violation des droits d'auteurs, la filiale de Google
multiplie les accords avec les éditeurs de contenus.
Mais ce n'est pas suffisant pour rassurer. Le roi du streaming vidéo a également mis en place
différentes technologies pour combattre le piratage. On peut citer la technologie de marquage
numérique de l'INA, Signature. Cette dernière est déjà exploitée, depuis respectivement 2008
et 2007, par les plates-formes Wat de TF1 et Dailymotion.Aujourd'hui, YouTube va plus loin
grâce au rachat de RightsFlow, une entreprise américaine spécialisée dans la gestion de
royalties d'auteurs-compositeurs et d'interprètes pour les services de musique en ligne. Le
montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.
Pour YouTube, il s'agit de faire passer un message clair : "proposer une compensation
financière appropriée pour auteurs et interprètes". Rappelons qu'en août dernier, le géant
faisait un grand pas dans la normalisation de ses rapports avec les auteurs en signant un
important accord aux Etats-Unis.Le détail de l'accord conclu avec les éditeurs de musique n'a
pas été révélé mais l'on sait que ces derniers ont accepté un accord de licence qui les verra
percevoir des royalties versées par le site de partage de vidéos pour la diffusion d'une oeuvre
musicale.
Source
:
http://www.challenges.fr/high-tech/20111213.ZDN6295/youtube-poursuit-sonoperation-de-seduction-des-ayants-droit-avec-le-rachat-de-rightsflow.html
13/12/11
-Megaupload : Kim Shmitz, L'Al Capone du piratage
Megaupload est probablement le plus gros des sites d'hébergement de fichier, mais c'est aussi
de plus en plus un site de streaming avec Megavideo, et bientôt aussi un site de VOD,
Megamovie. A ce titre, il est dans le collimateur des industries de la musique et du film qui
l'accusent d'être un outil de piratage, des fournisseurs d'accès comme Orange qui l'accusent
d'utiliser trop de bande passante et des législateurs sous les pressions des deux lobbys
précédents (Nicolas Sarkozy visait exactement ce genre de site en évoquant un Hadopi 3).
Megaupload est une entreprise dirigée par Kim Schmitz, dit "Kim Dotcom", un investisseur /
hacker allemand au passé peu glorieux. Après avoir été d'abord condamné pour recel d'objets
volés par le crime organisé et hacking de systèmes informatiques officiels, il a ensuite été
reconnu coupable d'un des plus gros délits d'initié de l'histoire de la finance allemande. Il y a
quelques années on a retrouvé sa trace en Nouvelle Zélande, où il se faisait passer pour
finlandais et dirigeait secrètement Megaupload et tous les autres sites de la famille "mega".
Dans un entretien avec le site Torrentfreak, Kim Schmitz explique qu'il a de grands plans pour
faire des sites "mega" un empire du divertissement financé par sa propre régie de publicité. Il
y aurait selon lui plein d'argent à se faire, et il ne demanderait qu'à rémunérer les artistes. On
ne doute pas qu'entre les abonnements premium et la publicité sur chaque page, Megaupload
est déjà certainement très rentable, mais on serait bien étonné qu'un seul artiste voit jamais de
l'argent de Megaupload. Si ça avait jamais été dans les objectifs de Megaupload, ils auraient
346 pu le faire depuis des années. Le fait est que, de toute façon, même si cette nouvelle volonté
était sincère, personne ne voudra jamais passer de deal avec eux aujourd'hui.
Source :
piratage
http://www.fluctuat.net/blog/31325-Megaupload-Kim-Schmitz-l-Al-Capone-du-
13/12/11
-Poste d’écoute lance sa boutique virtuelle
MONTRÉAL – Le site Poste d’écoute, dédié à la musique francophone et québécoise, est
devenu un portail transactionnel dans le cadre du lancement, lundi, de sa boutique virtuelle.
Ainsi, Poste d’écoute, créé en 2005, permet non seulement d’écouter de la musique
gratuitement à partir d’un catalogue de 3000 titres, mais désormais de l’acheter en ligne via
son site à l’adresse www.boutique.postedecoute.ca.
Source : http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/12/12/19113436-qmi.html
13/12/11
-12èmes REA politiques, élections obligent
Douzième année déjà que professionnels de la filière musicale, artistes et politiques se
retrouvent à Cabourg à l'invitation de l'Adami pour deux journées de travail autour des
problématiques du moment. Créées pour répondre au défi d'internet, les Rencontres
Européennes de l'Adami accueillent chaque année trois ateliers de réflexion, dont un est plus
axé sur l'international. « Sur les trois ateliers, nous en consacrons par ailleurs chaque année
deux au numérique, et un troisième à un thème plus large », résume Bruno Boutleux, dg de
l'Adami. À quelques mois des élections présidentielles, l'Adami a voulu une édition politique,
avec entre autres, pour ce dernier atelier moins technique, l'idée de donner la parole à des
artistes pour qu'ils exposent leurs propositions
Source
:
politiques.html
http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/12emes-rea-techniques-et-
13/12/11
347 -Vous ne gagnerez pas la guerre contre le piratage !
Le dur combat des industries culturelles
Depuis de nombreuses années déjà, les industries culturelles se battent contre ce qu’elles
appellent le piratage (le public, lui, préfère parler de partage ou d’échange hors marché). A
force de lobbying intense, les responsables de cette industrie ont obtenu de nos dirigeants
l’élaboration de diverses lois : la discutable LCEN (qui finalement rend pas mal de services au
monde de l’Internet, même si certaines formulations du texte ouvrent la porte à quelques
dérives), puis l’imbécile et inefficace DADVSI, et plus récemment l’abomination HADOPI.
En synthèse, il apparaît maintenant évident que quoi que fassent et obtiennent les défenseurs
d’une vision obsolète du modèle de droits d’auteur et copyright, quand bien même ils
obtiendraient la coupure généralisée d’Internet, les échanges massifs d’œuvres hors marché
qui les font tant rager continueront de se développer. Si le monde de la création, et en
particulier ces industriels qui ont su s’imposer au siècle dernier entre le public et les artistes,
veut survivre, il n’a d’autre choix que de se remettre profondément en question et d’envisager
une révision en profondeur de son modèle économique. Nous avons évoqué ici le principe du
mécénat global, qui parait pour un nombre croissant de personnes être un élément majeur de
la solution à apporter. D’autres approches sont assurément aussi imaginables et pourraient être
discutées. Le propos n’est pas ici d’imposer une unique solution, mais simplement de
démontrer que la lutte que mènent les industries culturelles contre ces échanges, qu’on
reconnaisse ou non leur légitimité et pourquoi pas leur légalité, est totalement vaine, et qu’il
est temps de passer à autre chose.
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/vous-ne-gagnerez-pas-la-guerre106006
13/12/11
-Virginmega social Radio obtient amicales avec app de streaming
Il ya une nouvelle façon de puiser dans les goûts musicaux de vos amis Facebook.
Myxer.com, un site leader pour les sonneries et les médias pour les téléphones, est de changer
de vitesse dans l’espace musique en streaming. Cette semaine, elle a lancé Virginmega sociale
radio, un site Web et d’applications mobiles personnalisées pour le streaming des radios
thématiques. La torsion: inviter des amis à votre station, appelée une chambre, et discuter de
la musique. L’utilisateur peut également obtenir un flux d’activité en temps réel de ce que
leurs amis Facebook sont écoutez sur Virginmega, et peut sauter dans la chambre d’un ami à
tout moment. Si un utilisateur se sent seule, ils peuvent également envoyer une demande à un
ami à se joindre à eux.
Source : http://www.francaisenouvelles.com/virginmega-social-radio-obtient-amicales-avecapp-de-streaming/
13/12/11
348 -Megaupload porte plainte contre Universal Music
Emmanuel Gadaix, responsable de la division mobile du site Magaupload/Megavidéo était
l’invité de France Info hier soir. Réagissant au conflit qui oppose sa plateforme au major du
disque Universal, il a déclaré « Nous ne sommes pas un site pirate »
Universal a mis le feu aux poudres en choisissant de retirer de Youtube un clip vidéo à la
gloire de Mégaupload dans lequel apparaissent des artistes tels que Will.i.am, chanteur des
Black Eyed Peas, Snoop Dogg, Kanye West, Chris Brown, Lil John, Alicia Keys, Kim
Kardahshian ou Serena Williams. Ces artistes ont acceptés de figurer dans une publicité qui a
pour objectif de redorer l’image des sites comme MégaUpload et MégaVidéo, souvents
caractérisés comme des « voyous » par les lobbys américains.
Source : http://www.universfreebox.com/article15719.html
14/12/11
-Le service Rara.com veut simplifier l'écoute de musique en ligne
LONDRES (Reuters) - Un nouveau service de musique en ligne, Rara.com, a fait son
apparition cette semaine en Europe et aux Etats-Unis avec l'ambition d'aider des millions de
mélomanes peu à l'aise avec la technologie à trouver et écouter les morceaux de leur goût sur
internet.
Ce service en abonnement mensuel, préinstallé sur certains ordinateurs portables HP et sur des
smartphones fonctionnant sous le système Android de Google, propose dix millions de titres.
Le prix d'abonnement est de 99 pence (1,18 euro) pour les trois premiers mois et cinq ou dix
livres (6 ou 12 euros) ensuite selon le support - ordinateur ou smartphone.
Lancé mardi dans 15 pays européens et aux Etats-Unis, Rara.com, également accessible via
une page web, sera aussi disponible au Canada et au Mexique dans la semaine, avant de
s'étendre à l'Asie d'ici Noël.
Source : http://fr.reuters.com/article/technologyNews/idFRPAE7BD04I20111214
14/12/11
-
La machine Hadopi se grippe en province
90 % des internautes épinglés par l'Hadopi qui devraient voir leur dossier transmis au parquet,
en application de la troisième phase de la riposte graduée, habitent en province, a confié à
Numerama la présidente de la Commission de protection des droits Mireille Imbert-Quaretta,
ce qui risque de gripper la machine Hadopi. Comme leurs homologues franciliens, ces
internautes peuvent demander à être entendus en amont de la transmission de leur dossier au
parquet, ce que la CPD ne peut leur refuser. Or pour la plupart, ils n'habitent même pas en
ville mais dans des zones rurales souvent très reculées. Les membres de la CPD doivent donc
se déplacer en région pour recueillir leurs observations lorsqu'ils demandent à être entendus.
349 Or l'Hadopi ne dispose que de 11 personnalités habilitées à mener ces auditions, qui ne
travaillent pas à plein temps pour elle, et doivent les mener à deux. De quoi limiter
sérieusement le nombre d'auditions et, par la même occasion, de dossiers qui pourront être
transmis au parquet. « Jusqu'à présent, aucun des dossiers n'a été transmis au parquet. Les
abonnés qui arrivent dans cette troisième phase de la riposte graduée semblent être des
internautes sans grandes connaissances techniques, qui se voient souvent expliquer pour la
première fois comment désinstaller eMule ou BitTorrent (supprimer le raccourci sur le bureau
ne suffit pas...), ou ce qu'est une mise en partage d'une œuvre qu'ils pensaient avoir
uniquement téléchargé, observe Numerama. La CPD ne s'est encore jamais trouvée
confrontée, en troisième phase, à un pirate patenté, ou n'a jamais eu d'éléments suffisants pour
en acquérir la conviction. Ce qui peut vouloir dire, bien sûr, que les vrais pirates passent très
vite à d'autres méthodes lorsqu'ils reçoivent les premiers avertissements. »
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/la-machine-hadopi-se-grippe-enprovince.html
15/12/11
-Hadopi : Aurélie Filipetti propose une licence globale pour les étudiants
Alors que François Hollande est accusé de rester trop flou sur la question de la Hadopi,
l'autorité créée par le gouvernement pour lutter contre le téléchargement illégal, Aurélie
Filippetti, sa chargée des affaires culturelles, précise ses propositions en prônant la création
d'une licence globale a destination des étudiants.
Elle explique sur twitter, que sa "proposition novatrice de nouveaux droits culturels
numériques se fait dans le cadre des frais d'inscription actuels ou avec 2 euros de plus". Cette
contribution permettrait aux étudiants d'accéder à des films et de la musique sur une plateforme de téléchargement légal dédiée, en contrepartie d'un prélèvement sur les droits
d'inscription à l'université. François Hollande n'a pas encore validé la proposition, précise
toutefois Libération.fr.
Source
:
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/14/hadopiaurelie-filippetti-propose-une-licence-globale-pour-lesetudiants_1618592_1471069.html#xtor=RSS-3208
15/12/11
-L'Elysée télécharge-t-il illégalement ?
Les bureaux de la présidence de la République auraient-ils été surpris à télécharger films et
musiques sur les réseaux peer-to-peer ? Le doute subsiste.
Alors que les employés des studios d'Hollywood ont été surpris à télécharger illégalement, un
blog relève, jeudi 15 décembre, qu'à l'Elysée aussi "ça télécharge".
350 Les bureaux de la présidence de la République auraient téléchargé illégalement, pointe le blog
Nikopik après utilisation de l'outil YouHaveDownloaded ("vous avez téléchargé") qui permet
d'afficher les téléchargements en BitTorrent d'une adresse IP donnée.
Source
:
http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111215.OBS6789/a-l-elysee-ontelecharge-aussi.html
15/12/11
-Warner Music réduit ses pertes sur l'ensemble de son dernier exercice
fiscal
La maison de disques Warner Music a enregistré une baisse de son chiffre d'affaires de 6 % au
quatrième trimestre de son dernier exercice fiscal clos le 31 septembre dernier, à 753 millions
de dollars, et de 4 % sur l'ensemble de l'année écoulée à cette date, à 2,9 Md$. Ses pertes
nettes se sont élevées à 46 M$ sur le dernier trimestre, en baisse de 126 % sur un an, et à 143
M$ sur l'ensemble de l'exercice, en baisse de 43 % sur un an. Les revenus de la division
Musique enregistrée (Recording) sont en baisse de 5 % sur l'ensemble de l'année fiscale, avec
un OIBDA (revenus opérationnels avant dépréciations et amortissements) en hausse de 1 %, à
282 M$ ; ceux de la division Edition (Publishing) sont en recul de 2 %, avec un OIBDA en
baisse de 6 %, à 147 M$. Les ventes numériques de Warner Music, qui représentent désormais
28,6 % de ses revenus, contre 25,4 % un an plus tôt, ont progressé de 7 % au denier trimestre,
à 210 M$, et de 8 % tout au long de l'exercice, à 820 M$. La marge opérationnelle ajustée du
Recording a progressé de 2,6 % sur l'année fiscale, pour s'établir à 3,7 %. Celle du Publishing
accuse quant elle un léger recul sur l'ensemble de l'exercice (- 1,5 %), pour s'établir à 14 %.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/warner-music-reduit-ses-pertes-surlensemble-de-son-dernier-exercice-fiscal.html
15/12/11
-Benjamin Chulvanij aux commandes de Def Jam France
Fondateur de Hostile Records en 1995 au sein d'EMI, où il a notamment signé des artistes
comme Diam’s et Rohff, Benjamin Chulvanij revient, après quatre ans, dans le sillon des
majors. Il prend en effet les rênes de la division locale du label Def Jam, créé au sein
d'Universal Music France. Le premier groupe signé sur cette nouvelle entité n'est autre
qu'IAM (sous contrat avec Universal depuis 2005, passé de Polydor à AZ en 2007), lequel
avait été signé en son temps chez EMI par... Benjamin Chulvanij. Rappelons que Def Jam,
mythique label hip hop créé en 1984 par Russel Simmons et Rick Rubin aux Etats-Unis, s’est
forgé une solide réputation avec des artistes comme Public Enemy, Beastie Boys, Nas ou
Onyx.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/benjamin-chulvanij-aux-commandesde-def-jam-france.html
15/12/11
351 -Twusic traque la musique sur Twitter
Lemonlab, jeune société belge, vient de lancer la nouvelle version de Twusic, après une
version bêta mise en ligne cet été. L'idée est de permettre aux internautes inscrits sur
Twusic.com de suivre et partager la musique diffusée sur le réseau Twitter, et de découvrir
notamment les artistes et titres les plus joués. « Tout le monde poste des vidéos sur Facebook,
Twitter ou Google+. Nous avons choisi de suivre Twitter et de récupérer toutes les vidéos
YouTube postées en nous basant sur le hashtag #nowplaying, présente Amaury Lesplingart,
cofondateur du site avec Alexis Lecomte. Sur sa page Twusic, l'utilisateur, qui s'inscrit via son
compte Twitter, voit les vidéos qu'il a jouées, et nous avons ajouté un côté social : il peut
suivre des personnes ».
L'application développée à partir des technologies de Youtube, Twitter, Last FM (pour les
informations sur les artistes) et SongKick (pour les dates de concerts des groupes), permet de
créer sa propre radio ainsi que des playlists. Le site compte aujourd'hui 3 000 utilisateurs et
plus de 527 000 titres disponibles. Pour se développer, « nous cherchons des investisseurs, car
nous sommes sur une route que nous ne pourrons pas suivre uniquement à deux », indique
Amaury Lesplingart. Et une des voies pour monétiser le site sera la création de radios dédiées,
pour des entreprises ou des événements comme des festivals de musique ou des salons
professionnels.
Source
:
twitter.html
http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/twusic-traque-la-musique-sur-
15/12/11
-Midem à Cannes: le retour du concert live!
Le Midem cannois (28-31 janvier 2012) ne se contente plus d'être un salon privé réservé aux
professionnels de l'industrie musicale, confiné au Palais des Festivals.
Pour accroître son audience, le voilà qui lance son premier Midem Festival. Trois soirées de
concert sous un chapiteau de 3 500 places à proximité du Palm Beach, ouvert au grand public.
Pour 30 euros (la billetterie est ouverte sur www.midemfestival.com) la soirée, chacun pourra
découvrir des artistes en devenir aux sons électro-pop-rock, ainsi que le définit Bruno Crolot,
nouveau directeur du Midem. « C'est une tonalité qui correspond à ce qu'on trouve à la Fnac
ou dans les Inrockuptibles, et si ces artistes ne sont pas encore extrêmement connus, certains
remplissent déjà des Zénith et fédèrent de nombreux fans ».La Belge Selah Su, Skip the Use,
Imany, 2 many DJS, the Ting Tings, Stuck in the Sound Shaka Ponk, Brigitte ou encore
Orelsan, se partageront donc cette nouvelle scène cannoise, qui se veut la vitrine populaire du
Midem.
Source : http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/midem-a-cannes-le-retour-du-concertlive.715428.html
16/12/11
352 -iTunes Match est disponible en France : synchronisez votre musique par
Internet
ITunes Match a finalement ouvert cette nuit à l'international, après avoir été inauguré aux
USA mi-novembre. Après un lancement prématuré la veille, suite auquel de nombreux
utilisateurs se sont abonnés sans pouvoir utiliser le service, le lien d'inscription est réapparu
sur l'iTunes Store et le service est désormais fonctionnel.
Source : http://www.clubic.com/telecharger/logiciel-musique-et-streaming/actualite-465370itunes-match-disponible-france.html
16/12/11
-UMP, PS et EELV tracent les grandes lignes de leurs programmes pour la
musique, à la Spedidam
Ambiance foire d'empoigne par moments en ce 15 décembre à la maison de la RATP, pour le
colloque de la Spedidam sur le thème « Quelle rémunération des artistes dans l'économie
numérique ? ». La société de perception avait réuni un très beau panel, à savoir Jacques
Toubon, ancien ministre de la Culture et membre du collège de l'Hadopi ; Aurélie Filippetti,
députée (PS) de Moselle et responsable du pôle thématique « Culture » dans l'équipe de
campagne de François Hollande ; Benjamin Lancar, secrétaire national de l'UMP en charge
des nouvelles économies ; Nicolas Folmer, artiste musicien, trompettiste-jazzman
compositeur ; Corinne Rufet, conseillère régionale (EELV) d'Ile-de-France et responsable des
relations avec les acteurs culturels dans l'équipe de campagne d'Eva Joly et enfin Xavier
Blanc, directeur des affaires juridiques et internationales de la Spedidam, Secrétaire général
Aepo-Artis. L'occasion, à quelques mois des élections présidentielles, pour trois des partis en
lice de présenter leurs positions sur les principales problématiques de la filière musicale.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/ump-ps-et-eelv-tracent-les-grandeslignes-de-leurs-programmes-pour-la-musique-a-la-spedidam.html
16/12/11
-Sony and Warner join Universal in Grooveshark legal battle
After reports stated that Universal Music Group filed a potential $17bn copyright
infringement lawsuit against online music service Grooveshark, major labels Sony and
Warner have now joined UMG in their legal plight on the matter.
Source : http://www.musicweek.com/story.asp?sectioncode=1&storycode=1047899&c=1
16/12/11
353 -iTunes Match blanchit les MP3 pirates pour 25 euros par an
Le service d'écoute de musique en streaming d'Apple est enfin disponible. Itune Match permet
de stocker en ligne toute vos musiques pour 24,99 €/an et d'en profiter depuis n'importe quel
terminal connecté. Fait surprenant, Apple ne regarde pas la provenance du morceau, acheté,
extrait d'un CD ou piraté la firme à la pomme ferme les yeux. Apple change encore notre
façon de consommer de la musique. Alors que les plateformes de musique en streaming
comme Spotify ou le français Deezer fleurissent, la firme à la pomme a lancé un nouveau
service d'écoute de musique ne ligne.
Source : http://www.degroupnews.com/actualite/n7083-itunes-musique-apple-streamingcloud_computing.html
16/12/11
-Le nouveau projet de loi sur la copie privée définitivement adopté
Après deux heures de discussions sans grand enjeu, les sénateurs ont adopté conforme, ce
lundi 19 novembre, le nouveau projet de loi sur la copie privée, rejetant tous les amendements
proposés, ce afin que la nouvelle législation puisse être promulguée avant le 22 décembre,
date à laquelle les fabricants assujettis à la rémunération pour copie privée auraient pu exiger
le remboursement de toutes les sommes versées à Copie France depuis que l'arrêt dit «
Padawan » a été rendu par la Cour de Justice de l'Union européenne. Le ministre de la
Culture, Frédéric Mitterrand, a qualifié ce vote de "première étape avant remise à plat
complète" de l'exception pour copie privée, qui devra notamment s'adapter au stockage
déporté des œuvres via les nouveaux services de Cloud computing. Quelques minutes à peine
après le vote, l'Adami, qui gère la répartition de la rémunération pour copie privée aux
artistes-interprètes principaux, se félicitait déjà dans un communiqué de cette adoption sans
surprise du texte. La nouvelle législation en vigueur, qui exonère les usages professionnels,
devrait être promulguée au Journal Officiel dès ce mardi 20 décembre.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/le-nouveau-projet-de-loi-sur-la-copieprivee-definitivement-adopte.html
18/12/11
-L'industrie musicale perd (encore) face au P2P en Espagne
Poursuivi par les quatre majors du disque ainsi que l’association interprofessionnelle
Promusicae, le développeur espagnol d’applications peer-to-peer Pablo Soto a été relaxé, le 19
décembre, par la justice, qui a estimé que les fonctions de ses applications étaient totalement
neutres. Une décision de plus en faveur du laisser-faire en matière d’échange de fichiers, qui
ne manquera pas de réagir l’industrie musicale locale. Rappelons qu’en juin 2010, trois juges
espagnols avaient comparé l’échange de fichiers d’œuvres protégées par le droit d’auteur à
354 une forme de prêt bibliothécaire… Dans con compte rendu de l'affaire, Billboard pointe que le
Top 50 de l’année 2010 en Espagne ne comportait aucun artiste local.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/l8217industrie-musicale-perd-encoreface-au-p2p-en-espagne.html
18/12/11
-Rouen : Les disques à l'honneur
Si certains sont en adoration devant les nouvelles technologies comme le Mp3 ou le compact
disque, d'autres préfèrent le bourdonnement d'un bon vieux vinyle. A Rouen il y en a pour
tous les goûts puisque 100 000 exemplaires, vinyles ou CDs, sont proposés par les 50
exposants présents sur place. Les amateurs de disque noir, tout particulièrement, se font un
plaisir de se rendre à la Halle aux Toiles de Rouen
Source
:
71731102.html
http://haute-normandie.france3.fr/info/rouen--les-disques-a-l-honneur-
19/12/11
-Affaire MegaSong : Google remet la vidéo en ligne sur YouTube
Google vient de réagir à la plainte formulée par Universal à l'encontre du service de vidéos
YouTube. La firme rappelle que la maison de disque peut demander le retrait du contenu
uniquement si elle dispose de droits sur cette vidéo. Ce qui pourrait ne pas être le cas.Le
conflit entre la maison de disque et la plateforme de vidéos a pris forme suite à la diffusion
d'une vidéo faisant l'éloge de MegaUpload. Plusieurs stars américaines ont défendu le service
de partage de contenus en vantant sa rapidité et sa facilité d'utilisation. Visiblement agacée par
ce soutien inattendu, Universal a porté plainte contre YouTube afin que Google supprime la
vidéo en question. Google vient donc de répondre à Universal dans cette affaire. Un porteparole de YouTube a expliqué à TechlandTime que l'ensemble des éditeurs tiers « n'ont pas les
droits nécessaires pour faire retirer une vidéo de YouTube à moins qu'ils disposent de droits
spécifiques et exclusifs avec certains artistes ». Google considère donc qu'Universal n'a pas
apporté la preuve que ses droits étaient violés dans cette vidéo. Elle a donc été remise en
ligne.
Source
:
http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/telechargement-illegal/actualite465856-affaire-megaupload-universal-plainte.html
19/12/11
355 -Apple a lancé iTunes Match lors de la dernière mise à jour de son lecteur
multimédia. Ce service permet de sauvegarder sa bibliothèque dans le
nuage.
Moyennant 24,99 euros par an, tous les détenteurs d'un compte iCloud ont aujourd'hui la
possibilité d'accéder à l'ensemble de leur bibliothèque iTunes depuis n'importe quel appareil
mobile ou ordinateur. iTunes Match, c'est le nom de ce service (disponible depuis la mise à
jour 10.5.1) ne télécharge pas la bibliothèque de l'utilisateur sur un serveur mais compare
cette dernière avec un catalogue de 20 millions de titres disponibles et la rend consultable sur
l'appareil choisi si celui-ci est équipé d'iTunes. Cette opération permet de nettoyer tous les
fichiers qui auraient pu être acquis illégalement en les proposant à une meilleure qualité
(AAC 256 MHz).
Une caractéristique qui suscite l'ire de l'association UFC-Que Choisir : « iTunes Match n’est
pas un catalogue de musique où vous cliquez sur ce que vous voulez écouter. La seule chose
qu’on pourra écouter, c’est ce que vous téléchargez. C’est 2,5 dollars par mois. L’équivalent
chez Deezer d’un catalogue où l’on clique ? C’est 9 euros. Le calcul est vite fait ! Je
télécharge illégalement, je bascule tout sur iTunes et j’ai la même prestation que sur Deezer
sauf que je paye trois fois moins cher » s'était plaint l'association au début du mois de
décembre lors d'un colloque.
Source : http://www.francesoir.fr/loisirs/nouvelles-techno/apple-itunes-match-arrive-cheznous-166859.html
19/12/11
-WTPL attaque l'international
WTPL Music a fêté ses 20 ans en 2011. Et décidé de mettre les bouchées doubles. Ainsi, en
mai 2010 une joint venture a t-elle été créée avec Michel Gratton de GO Musique pour
installer Woof Canada Inc, société d'édition en gestion chez Editorial Avenue. WTPL Music
ouvrira par ailleurs en janvier prochain une filiale allemande à berlin (Woof Germany
GmBH), en joint venture avec first publishing qui en assurera la gestion. "Des pojets de
création similaires sont prévus dans d'autres pays, confie Xavier Collin, fondateur de
WTPL. Le prochain montage se fera en Angleterre, qui devient un objectif à court terme." Le
catalogue éditorial de WTPL Music couvre aujourd'hui un répertoire de 2000 oeuvres.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/wtpl-attaque-linternational.html
19/12/11
-Pierre Boulez : un concert gratuit au Louvre
Un concert gratuit sous la Pyramide du Louvre ce soir à Paris. Pierre Boulez entend y faire
découvrir au plus grand nombre quelques monuments de la musique contemporaine.
356 C'est une véritable initiation à la musique de la première moitié du 20e siècle que proposera
ce soir, mardi 20 décembre, sous la Pyramide du Louvre à Paris, le célèbre compositeur et
chef d'orchestre Pierre Boulez. Un concert événement gratuit donné par l'Orchestre de Paris
qui permettra aux néophytes comme aux spécialistes mélomanes d'entendre les compositions
d'Arnold Schönberg et Béla Bartók dans ce lieu magnifique situé en plein coeur de Paris. Ce
n'est pas la première fois que Pierre Boulez donne un concert au Louvre : il y avait déjà dirigé
"L'Oiseau de Feu" d'Igor Stravinski aussi présenté salle Pleyel en 2008 (notre photo). La salle
Pleyel qui dès le lendemain, le 21 décembre, accueillera la formation et son célèbre chef
d'orchestre. A 86 ans, le musicien entend bien donner au plus grand nombre l'occasion de
découvrir la musique contemporaine pour laquelle il milite depuis des années. D'autres
concerts gratuits sont d'ores et déjà prévus au même endroit pour 2012 et 2013 ! Avis aux
amateurs.
Source : http://www.reponseatout.com/bon-plan/sorties/pierre-boulez-un-concert-gratuit-aulouvre-a103753
20/12/11
-L'évènement musical a reçu deux récompenses pour son action dans la
protection de l'environnement.
Le festival We Love Green, qui s'est déroulé pour la première fois à Paris en septembre, a été
primé à deux reprises. L'évènement a reçu l'Outstanding Award - un prix décerné chaque
année à 12 festivals à travers le monde par l'organisation anglaise, A Greener Festival, qui
récompense les manifestations à l'approche environnementale exemplaire. We Love Green a
également été décoré, lors de Salon Heavent des professionnels de l'évènementiel, du prix de
l'éco-conception, pour son installation d'énergie à base de panneaux solaires et d'éoliennes
alimentant une partie des besoins du festival. Situé au coeur du Parc de Bagatelle, à Paris,
l'évènement avait notamment accueilli Peter Doherty, Selah Sue, Metronomy, Of Montreal et
Piers Faccini.
Source :
http://www.musicactu.com/actualite-musique/139162/le-festival-we-love-greendoublement-prime/
20/12/11
-Ecole de musique / Cours gratuits pour les élèves qui défilent
MONTMIRAIL (Marne) Les élus de la communauté de communes de la Brie champenoise
ont décidé d'accorder la gratuité des cours de musique aux élèves qui jouent et défilent lors
des cérémonies. Les cours de musique seront gratuits pour certains élèves âgés de moins de
18 ans de l'école de musique de Montmirail. La condition pour accéder à cette gratuité : que
ceux-ci adhérent à une harmonie et qu'ils défilent lors des différentes cérémonies
commémoratives, du type 8 Mai ou 11 Novembre.
Source :
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/ecole-de-musique-cours-gratuitspour-les-eleves-qui-defilent
21/12/11
357 -Hadopi : les premiers dossiers transmis au parquet avant le printemps
159, c'est le nombre de récidivistes du téléchargement illégal dont l'Hadopi continue à
instruire les dossiers après l'envoi de deux avertissements, dont un reçu par lettre
recommandée. De quoi anticiper les premières transmissions de dossiers au parquet. « Il y
aura des transmissions avant le printemps. Nous prenons beaucoup de temps et faisons
attention sur les dossiers, pour qu'ils soient incontestables. La personne devra avoir été avisée
et persister », a confié au journal Les Echos Mireille Imbert-Quaretta, présidente de la
Commission de protection des droits de l'Hadopi. Des précautions qui laissent présager que le
nombre de dossiers transmis sera assez réduit. Plus de deux ans après la promulgation de la
loi, aucune coupure de l'accès à internet n'a encore été prononcée, au grand dam des ayants
droit. L'Hadopi met cependant en avant l'effet préventif de la loi, qui se traduit par un très
faible nombre de récidives après le premier avertissement. Au delà du printemps, et de
l'échéance de l'élection présidentielle, l'avenir de la riposte graduée pourrait néanmoins être
remis en cause, en fonction de l'issue du scrutin. Le comité de campagne de François
Hollande a en effet pris la décision cette semaine d'abroger la loi votée par la droite pour
lutter contre le téléchargement illégal. La proposition, portée par Aurélie Filipetti, Didier
Mathus et Christian Paul, doit être présentée au candidat, qui rendra un arbitrage final. Toutes
les prérogatives de promotion des offres légales et d'observation du marché numérique de
l'Hadopi seraient confiées au futur CNM, dont la création ne semble pas remise en cause par
les socialistes. L'abrogation de la loi Hadopi nécessitant un vote du parlement, elle
n'interviendrait pas, le cas échéant, avant la fin de l'année 2012. Si c'est ce scénario qui
l'emporte, seule une poignée de « pirates » auront fait les frais de son application à cette
échéance.
Source :
http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/hadopi-les-premiers-dossierstransmis-au-parquet-avant-le-printemps.html
21/12/11
-WTPL attaque l'international
WTPL Music a fêté ses 20 ans en 2011. Et décidé de mettre les bouchées doubles. Ainsi, en
mai 2010 une joint venture a t-elle été créée avec Michel Gratton de GO Musique pour
installer Woof Canada Inc, société d'édition en gestion chez Editorial Avenue. WTPL Music
ouvrira par ailleurs en janvier prochain une filiale allemande à berlin (Woof Germany
GmBH), en joint venture avec first publishing qui en assurera la gestion. "Des pojets de
création similaires sont prévus dans d'autres pays, confie Xavier Collin, fondateur de
WTPL. Le prochain montage se fera en Angleterre, qui devient un objectif à court terme." Le
catalogue éditorial de WTPL Music couvre aujourd'hui un répertoire de 2000 oeuvres.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/wtpl-attaque-linternational.html
21/12/11
358 -Pour son après-Hadopi, François Hollande pourrait légaliser le P2P
Rien n'est encore joué. Mais s'il décide de faire confiance aux conseillers qu'il a désigné pour
s'occuper des questions de culture, François Hollande devrait proposer pendant la campagne
électorale d'abroger l'Hadopi et d'autoriser les échanges "hors-marchand". Concrètemet, la
circulation des oeuvres hors des plateformes commerciales serait autorisée, contre le paiement
par les internautes d'une rémunération forfaitaire dont le montant est encore inconnu. L'idée
d'abroger Hadopi est définitivement actée au niveau du comité de campagne de François
Hollande, qui a conscience que la Haute Autorité est devenue le symbole à abattre d'un
affrontement entre les ayants droit et les internautes. Reste à savoir ce que sera réellement
l'après-Hadopi selon François Hollande.
Source :
http://www.numerama.com/magazine/21022-pour-son-apres-hadopi-francoishollande-pourrait-legaliser-le-p2p.html
22/12/11
-Qui a dit que la "french touch" battait de l'aile ?
Ils étaient 10 000 jeunes fans de musiques électroniques le week-end dernier à Montpellier à
crier qu'ils adoraient la techno, lors de la version française de l'événement "I love Techno". Ils
seront plus de 5 000, jeudi 22 décembre, à fêter Noël avec le groupe flamand 2 Many DJ's à la
Grande Halle de la Villette, pour la traditionnelle Soulwaxmas. Ce n'est pas encore le retour
des grandes raves en France, mais de plus en plus d'événements de ce genre sont organisés, au
Grand Palais ou au 104, à Paris, par des promoteurs indépendants. En province, les freeparties perdurent, mais loin des médias. L'engouement pour ce qu'on appelle en dehors de nos
frontières la "French Touch", la scène française de la musique électronique, ne s'est jamais
émoussé.
Source :
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/12/22/qui-a-dit-que-la-french-touchbattait-de-l-aile_1621624_3246.html#xtor=RSS-3208
22/12/11
-City Slang s'installe à Paris
Tout juste un an après avoir transféré son contrat de distribution de Cooperative Music à Pias,
le label allemand City Slang a ouvert en octobre son propre bureau à Paris. Sur le modèle de
Domino France, qui avait aussi pris son autonomie de Pias l'an dernier et avec qui City Slang
France partage ses locaux, c'est un ancien chef de projet de Pias, Aymeric Join-Dieterle, qui
est devenu le responsable en France de la structure créée par Christof Ellinghaus.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/city-slang-sinstalle-a-paris.html
22/12/11
359 -iTunes Match: German collection society signs agreement
German collection group GEMA has signed a deal to licence iTunes Match in the territory.
The news comes after PRS for Music this month agreed a similar deal in the UK. GEMA has
famously so far failed to reach an agreement with Spotify – which explains why the service is
still not available in the territory.
Source : http://www.musicweek.com/story.asp?sectioncode=1&storycode=1047953&c=1
22/12/11
-Musique La SACEM et le monde associatif
Les droits d’auteurs « sur mesure »
La principale nouveauté des accords SACEM (*) en vigueur depuis le premier octobre 2011
tient au fait qu’ils instituent pour les associations des forfaits de montants variables, à régler
avant une manifestation diffusant des « musiques vivantes ou enregistrées ». « Il y a une très
forte simplification des procédures, car on se base désormais sur un forfait libératoire »,
explique le délégué régional de la SACEM, Pierre Schott, homonyme total du musicien, luimême adhérent de la SACEM…
Source : http://www.dna.fr/culture/2011/12/23/les-droits-d-auteurs-sur-mesure
23/12/11
-Autre année difficile pour la vente de CD au Québec
Les ventes de disques compacts au Québec ont baissé de 5 % en 2011, selon l'Observatoire de
la culture et des communications (OCCQ). L'industrie musicale de la province peine à
récupérer via Internet les ventes perdues au profit du géant américain Apple, qui se taille la
part du lion avec son site iTunes.
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2011/12/24/001-disquesventes-quebec.shtml
24/12/11
-Le service iTunes Match accessible en France depuis quelques jours
Le service iTunes Match d'Apple est disponible en France depuis la fin de la semaine
dernière. Une ouverture qui s'inscrit dans le cadre d'un déploiement à l'international, un peu
plus d'un mois après son lancement aux Etats-Unis. Itunes Match permet de synchroniser sur
différents appareils de la firme une version de qualité des titres de musique identifiés sur le
disque dur de l'utilisateur, quelle que soit leur origine, sans avoir à transférer ces derniers sur
les serveurs d'Apple, comme c'est le cas avec les services de stockage déportés d'Amazon ou
360 de Google. Les consommateurs français peuvent désormais s'abonner au service pour 24,99 €
par an et synchroniser jusqu'à 25 000 titres sur leur iPhone, leur iPod ou leur iPad. Une copie
des titres au format AAC est effectuée. Leur lecture se fait en local, dans la mémoire flash de
l'appareil. Aucun dispositif de streaming n'est proposé.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/le-service-itunes-match-accessible-enfrance-depuis-quelques-jours.html
24/12/11
-À partir de janvier, une formation pour les jeunes passionnés de musique
Au début de l'année prochaine, le Collectif jeunes lommois de la Ville de Lomme va lancer
une nouvelle formation pour permettre aux jeunes de découvrir les métiers liés à la production
artistique et musicale. Cette formation sera ouverte aux jeunes de 16 à 26 ans qui souhaitent
faire de la musique leur métier ou, tout simplement, découvrir ce milieu. Ils pourront ainsi
rencontrer des artistes, participer à la préparation de concerts, entrer dans les coulisses, voir
l'organisation, le montage des spectacles, etc.
Source :http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lomme_Lambersart/actualite/Lomme_Lambersa
rt/2011/12/25/article_a-partir-de-janvier-une-formation-pour-l.shtml
25/12/11
-Concerts en plein air à Hanoi
Les concerts en plein air ne datent pas d'hier. Dans le monde, la plupart des gens ont déjà
l’habitude d’entendre de la musique au détour des rues, à l'improviste ou non.
Mais à Hanoi, c'est une nouveauté qui en a surpris plus d'un. En effet, depuis novembre
dernier, tous les samedis et dimanches, sur les trottoirs des rues Ly Thai To et Ly Dao Thanh,
près du lac de l'Epée restituée, se tient le programme symphonique « Luala Automne Hiver
2011 ». Un second, appelé « J’aime partager » et tourné vers la musique traditionnelle, est
présenté par les étudiants de l’Académie nationale de musique du Vietnam au kiosque «
Octogone », au centre du jardin Ly Thai To.
Source : http://fr.vietnamplus.vn/Home/Concerts-en-plein-air-a-Hanoi/201112/20326.vnplus
26/12/11
-Festival International de la Musique du Mali : Fati Kouyaté remporte le
Tamani d'Or 2011
C'est Fati Kouyaté, la fille de Tata Bambo Kouyaté, qui a remporté le Tamani d'Or 2011, le
trophée décerné au meilleur artiste du Mali. Si Safi Diabaté a été sacrée meilleure artiste
361 féminine de l'année, Nampé Sadio a remporté le Tamani du meilleur artiste masculin. C'était à
l'occasion de la 9ème édition du festival international de la musique du Mali qui s'est
déroulée, le vendredi 23 décembre, au Centre international de conférence de Bamako, sous la
présidence du Secrétaire général du ministère de la Culture, El Hadj Koïta. La cérémonie de
remise des trophées aux meilleurs artistes de l'année s'est déroulée, le vendredi 23 décembre,
dans la salle desmille places du Centre international de conférence de Bamako (CICB). C'est
le Secrétaire général du ministère de la Culture, El Hadj Koïta qui a présidé cette soirée en
présence des représentants des sponsors notamment Racine Thiam du service de
communication de la société Orange-Mali. La marraine de cet événement, Babani Koné était
accompagnée pour la circonstance par son époux Hamadou Dagamaïssa.
Source : http://www.maliweb.net/category.php?NID=85196&intr=
27/12/11
-iCloud victime de phishing
Le système de stockage en ligne de Apple serait actuellement victime de mails malveillants.
Les utilisateurs de iCloud – MobileMe doivent faire preuve de vigilance car des mails piégés
circulent ces temps-ci sur Internet.
Ces jours-ci, de nombreux mails piégés circulent sur Internet. Dans le jargon, on appelle cela
une tentative de phishing, à savoir des mails reprenant les couleurs et le logo officiels d’une
marque pour inviter l’internaute à lui livrer ses identifiants de compte. La seule chose que
vous puissiez faire avec ce type de message est de l’ignorer, et surtout de ne pas y répondre,
ni cliquer sur les liens présents.
Source : http://www.memoclic.com/1748-icloud/15581-icloud-phishing-mobileme.html
27/12/11
-Industrie du disque : Une sortie de crise en 2013 ?
Si la chute des ventes a légèrement freiné en 2011, le marché du disque a encore reculé de
plus de 7 points sur les neufs premiers mois de l’année. En pleine expansion, le
téléchargement légal affiche fièrement un taux de croissance à deux chiffres mais ne permet
pas encore aux majors de présenter des bilans financiers à l’équilibre. Néanmoins, la crise
débutée au début des années 2000 dans l’industrie du disque pourrait enfin marquer un temps
d’arrêt. Pascal Nègre, PDG d’Universal Music France, a ainsi évoqué l’horizon 2013,
anticipant sur le développement continu des ventes digitales qui devrait permettre de combler
la diminution des ventes physiques.
Une thèse qui devrait pouvoir se vérifier dès 2012 !
Source : http://www.evous.fr/Industrie-du-disque-Une-sortie-de-crise-en-2013,1173407.html
28/12/11
362 -Le ministère de la Culture télécharge-t-il (aussi) illégalement ?
Plusieurs adresses IP affiliées à la rue de Valois ont téléchargé illégalement plus de 260
oeuvres protégées. Après l'Elysée, le ministère de la Culture aurait-il été pris la main dans le
sac ? Dans un document publié sur Pastebin, un internaute anonyme affirme que plus de 250
adresses IP (identifiants d'une connexion internet) affiliées au ministère ont téléchargé
illégalement films, séries, morceaux de musique, jeux vidéo, logiciels... sur les réseaux peerto-peer.
Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111228.OBS7653/le-ministere-de-laculture-telecharge-t-il-aussi-illegalement.html
28/12/11
-Télécharger des films et de la musique n'est pas illégal
Enfin... si, mais pas chez eux
Après avoir légaliser le fait de s'envoyer en l'air sur des moulins derrière une vitrine aux néons
rouges tout en fumant un joint et en mangeant des tulipes, les Pays-Bas ont frappé un grand
coup, à nouveau, et tailladent un peu plus la soi-disant unité Européenne...
Le parlement des
Pays-Bas vient en effet de statuer sur la réaction légale au téléchargement... illégal.
Et il y a
de quoi surprendre : Aux Pays-Bas, désormais, télécharger de la musique et des films pour
son utilisation personnelle n'est pas considéré, justement, comme illégal et n'est donc pas
punissable par la loi.
Une motion a été votée en ce sens. Interdire le téléchargement serait
aller contre les libertés individuelles et l'idée d'un Internet libre et ouvert.
Plutôt que
d'interdire le téléchargement, donc, et encombrer les tribunaux de plaintes, le parlement a
préféré opter pour cette solution et suggère aux entreprises liées au marché de la musique et
du cinéma, d'utiliser leur énergie à chercher des solutions alternatives plus "acceptables", à
savoir notamment développer leurs offres payantes...
Quant à la France...
Source : http://www.gamalive.com/actus/11659-telechargement-musique-films-illegal-paysbas.htm?p=1
28/12/11
-Spotify : les applications font leur apparition sur Linux
Une nouvelle version expérimentale du logiciel d'écoute de musique en streaming est
disponible pour les utilisateurs de Linux.
En début de mois, l'équipe développant l'application Spotify annonçait l'ouverture d'un nouvel
écosystème d'applications tierces afin d'augmenter les fonctionnalités proposées aux
utilisateurs. Jusqu'à présent, Spotify permettait d'accéder à un catalogue de plusieurs millions
de chansons et, moyennant diverses souscriptions, d'avoir une écoute illimitée sans publicité
363 ou même de pouvoir synchroniser ses listes de lecture pour les rendre accessibles en mode
déconnecté.
Source : http://www.clubic.com/telecharger/logiciel-musique-et-streaming/spotify/actualite467112-spotify-applications-font-apparition-linux.html
28/12/11
-Beyond Oblivion rend les armes, un nouveau flop pour News Corp
Avant même le lancement de son service de musique en ligne Boinc, repoussé à de multiples
reprises, l'ambitieuse start-up Beyond Oblivion, financée en grande partie par News Corp.,
ferme ses portes et abandonne la partie. Beyond Oblivion n'est pas parvenue à conclure tous
les accords nécessaires, avec les ayants droit mais aussi avec les fabricants de hardware ou les
opérateurs télécoms, pour offrir un accès illimité à son catalogue de plusieurs millions de
titres à tous les acheteurs d'un appareil, baladeur, tablette ou smartphone, proposant son
service Boinc en bundle. Un service sans publicité ni abonnement, qui devait être financé par
un prélèvement unique sur le prix de vente de l'appareil, pour un accès illimité pendant toute
la durée de vie de ce dernier, et qui ne verra donc pas le jour. Le géant des médias News
Corp., qui a investi plusieurs dizaines de millions de dollars dans Beyond Oblivion au mois de
mars dernier, enregistre là un nouveau flop, après celui de MySpace, racheté 580 millions de
dollars en 2005 et revendu 35 millions de dollars l'été dernier.
Source : http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/beyond-oblivion-rend-les-armes-unnouveau-flop-pour-news-corp.html
28/12/11
-Les concerts des "Enfoirés" victimes du marché noir sur Internet
La revente au marché noir de places pour les concerts des Enfoirés à Lyon en février a conduit
les Restos du cœur, bénéficiaires des spectacles et confrontés à une campagne d'hiver
difficile, à entamer des procédures judiciaires contre plusieurs sites.
"Des particuliers tentent de se faire du beurre sur le dos des Restos du cœur", écrit jeudi Le
Progrès, qui dénonce "un marché noir indécent, à une période où les Restos du cœur
manquent de cinq millions d'euros pour pouvoir nourrir tous les bénéficiaires." Les billets
pour cette série de sept concerts prévus du 1er au 6 février 2012, vendus au prix de 43, 53 ou
65 euros dans seize magasins de la région lyonnaise (voir la tarification), se sont écoulés le 29
novembre dernier en à peine trois heures, à raison de quatre tickets maximum par acheteur,
rappelle le quotidien.
Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/29/les-concerts-des-enfoires-victimesdu-marche-noir-sur-internet_1624161_3224.html#xtor=RSS-3208
29/12/11
364 -La nouvelle carte musique jeune, vendue en magasins, ne convainc pas
Commercialisées depuis le 25 novembre, ne se vendent pas... Après l’échec du dispositif
lancé en octobre 2010 sur le Net, le ministère de la Culture avait décidé de donner une
seconde chance à la carte musique jeune en lançant une version physique, vendue en magasins
depuis le 25 novembre dernier. Cette carte, destinée à réconcilier les 15-25 ans et le
téléchargement légal, n’avait effectivement pas décollé en version dématérialisée depuis son
arrivée: «C’est décevant. Nous en avons vendu à peine plus de 50.000», avait déclaré Frédéric
Mitterrand, dans un entretien accordé à Direct Matin le mois dernier. Mais la deuxième
tentative n’est pas non plus la bonne, semble-t-il. Le ministre de la Culture doit être encore
plus déçu de constater que le succès n’est toujours pas au rendez-vous aujourd’hui, même
avec les cartes prépayées commercialisées par plusieurs enseignes de distribution généralistes
et culturelles comme la Fnac, Carrefour, Game, Monoprix ou Géant Casino. Et ce, malgré la
campagne de communication importante qui a été faite à leur lancement en novembre.
Source :
http://www.20minutes.fr/article/849993/nouvelle-carte-musique-jeune-venduemagasins-convainc
30/12/11
-Peut-on envisager la fin du CD en 2012 ?
L'industrie du disque est en pleine mutation depuis le début de la crise qui touche tous les
artistes et toutes les Majors. Des évolutions en faveur d'une progression des ventes de
musique au format numérique au détriment du traditionnel compact disc ? Certains prédisent
la fin du disque en 2012. Qu'en est-il réellement ? Sortie de crise en 2013 : ventes numériques
et physiques complémentaires. La seule motivation qui pourrait éventuellement poser la
question de l'arrêt de la production du CD, et ce dans plusieurs années, c'est l'évolution du
rapport entre le public et la musique. La musique devient un produit de consommation que
l'on jette aussi rapidement qu'on l'a acheté. On préfère de plus en plus écouter seulement un à
plusieurs titres d'un album plutôt que l'intégralité. Cette logique pourrait évidemment conduire
à la fin du CD. Cependant, dans une interview accordée au mensuel "Capital", le PDG
d'Universal Music France Pascal Nègre parle d'une sortie de crise pour l'industrie du disque
en 2013, évoquant simplement des ventes numériques capable de compenser la baisse des
ventes physiques, mais en aucun cas d'un arrêt de la production du CD.
Source : http://www.chartsinfrance.net/actualite/news-76804.html
30/12/11
-Comment les artistes sauvent-ils leurs propres meubles quand l’industrie
du disque n’est plus là
Ils sont jeunes, talentueux et s’apprêtent à encaisser un maximum de cash grâce à leur nom de
scène. A l’heure où la toile bouleverse les repères d’une industrie prise de vitesse, certains
artistes dont l’âge n’excède pas 25 ans cherchent à faire de cette révolution un atout
commercial. Louis Roge, aka Brodinski, chouchou actuel du DJing français, est la tête de pont
de cette génération. Dans la peau d’un businessman aguerri à 24 ans, le Rémois rêve de mettre
365 en place un modèle économique alternatif, basé sur le lien entre la musique, l’objet physique
et le public. Paroxysme de cette volonté : la création de son label (Bromance), dont l’idée
initiale (produire d’autres artistes) pourrait s’étendre à des secteurs vers lesquels l’auditeur
lambda n’irait pas forcément : en inventant Bromance, Brodinski prend de court les stars du
moment, à l’image d’un David Guetta restant dans un schéma classique de
production/interprétation. Avec le business 3.0 tel que l’envisage Brodinski, on entrevoit une
passerelle entre deux mondes. A chaque époque son prodige. Aujourd’hui, Brodinski est à
David Guetta ce qu’Eddy Mitchell était à Johnny Hallyday : un artiste autonome,
suffisamment visionnaire pour ne pas s’écrouler dans les méandres du star-system,
déconnecté d’une sphère internet sous-exploitée. Avec une grande idée derrière la tête : mettre
au point un empire numérique basé sur son nom.
Source :
http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/74824/date/2011-1231/article/business-et-musique-les-artistes-face-a-la-crise-du-disque/
31/12/11
-BPI 2011 stats: Market down, album sales fall 5.6% - but digital up 26.6%
2011 was a record year for singles and digital album sales - but neither could hide yet another
annual decline in the overall UK recorded music market. New Official Charts Company
figures released by the BPI confirm that combined sales of digital and physical albums fell
overall by 5.6% to 113.2m in 2011. Digital album sales rose 26.6% to 26.6m, while sales of
albums on CD declined 12.6% year-on-year to 86.2m in total. The CD remains the favoured
format for UK album buyers in 2011, accounting for 76.1% of total sales compared to a
23.5% market share for digital and 0.3% for vinyl. Digital album downloads continued to
grow, with 15 albums selling more than 100,000 digital copies in the year.
Source : http://www.musicweek.com/story.asp?sectioncode=1&storycode=1047971&c=1
02/01/12
366 SITOGRAPHIE
SITES FRANÇAIS D'INFORMATIONS GENERALES
Sites de presse / média :
- Le Figaro : www.lefigaro.fr
- France Soir : www.francesoir.fr
- L’Humanité : http://www.humanite.fr
- Le Point : www.lepoint.fr
- Ouest-France : www.ouestfrance.fr
- Le Nouvel Observateur : www.nouvelobs.com
- Midi Libre : www.midilibre.com
- Le Monde : www.lemonde.fr/
- Liberation: http://www.liberation.fr/
- L’Express: http://www.lexpress.fr/
- 20 minutes : www.20minutes.com
- Sud-Ouest : http://www.sud-ouest.com/
- Le Parisien : www.leparisien.fr
- Le Journal du Dimanche : http://www.lejdd.fr
- France 24 : http://www.france24.com
- L’Expansion : www.lexpansion.com
- La Voix du Nord : http://www.lavoixdunord.fr/
- La Croix : http://www.lacroix.com
- Euronews: http://fr.euronews.net
- RFI: http://www.rfi.fr/
- Metro : www.metrofrance.com/
- Le Republicain Lorrain : http://www.republicain-lorrain.fr/fr/index.html
- RTL: http://www.rtl.fr/
367 - France Info : http://www.france-info.com
- Revue Médias : www.revue-medias.com
- Terraeconomica : http://www.terra-economica.info/
- Le journal de Saone et Loire : http://www.lejsl.com/
- Le télégramme : http://www.letelegramme.com/
- La Croix : http://www.la-croix.com
- Les Echos : http://www.lesechos.fr/
- La Nouvelle République : http://www.lanouvellerepublique.fr/
- Midi Libre : http://www.midilibre.com
- News press: http://www.newspress.fr/
- Politis : http://www.politis.fr/
- CRL Midi Pyrenees: http://www.crl-midipyrenees.fr/
- L’Alsace : http://www.lalsace.fr
- Louhans actu: http://www.louhans-actu.com
- MediaLibre: http://www.medialibre.eu
- Atlas Info: http://www.atlasinfo.fr
- Nord Eclair : http://www.nordeclair.fr/
- Le Courrier Picard : http://www.courrier-picard.fr/
- Paris-Normandie : http://www.paris-normandie.fr/
- L’Union : http://www.lunion.presse.fr/
- Le Dauphiné Libéré : http://www.ledauphine.com/
- Le Progrès : http://www.leprogres.fr/
- L’Est-Républicain : http://www.estrepublicain.fr/fr/index.html
- Les Dernières Nouvelles d’Alsace : http://www.dna.fr
- La Montagne : http://www.lamontagne.fr/accueil.html
- La République du Centre : http://www.larep.fr/accueil.html
- La Dépêche du Midi : http://www.ladepeche.com
- Nice Matin : http://www.nicematin.com/
- Corse Matin : http://www.corsematin.com/
368 - La Provence : http://www.laprovence.comhttp://www.dna.fr/fr/index.html
- Le Journal de Saône et Loire : http://www.lejsl.com
- L’indépendant : http://www.lindependant.com
- Radio BFM : http://www.radiobfm.com
- Le Populaire : http://www.lepopulaire.fr
- France 3 – Poitou-Charentes : http://www.poitou-charentes.france3.fr
- Politique International : http://www.politiqueinternationale.com
- Métro France : http://www.metrofrance.com
-Politis : http://www.politis.fr/
- Sport Business: http://www.sportbusiness360.com
- Sport Buzz Business: http://sportbuzzbusiness.fr
- OM Le site : http://www.omlesite.fr
- Sportune : http://www.sportune.fr/
Pures players :
- Le blog de L’Express : http://blogs.lexpress.fr/
- L’union Presse : http://www.lunion.presse.fr/
- Le blog de Liberation : www.liberation.fr/blogs,26
- Le blog du Figaro : http://blog.lefigaro.fr
- Le blog de Challenges : http://blogsenrevue.blogs.challenges.fr
- Le blog du Monde : http://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr/
- Le blog des Echos : http://blogs.lesechos.fr
- TV5 Monde : http://www.tv5.org/
- Excite France : http://www.excite.fr
- Le Nouvelliste : http://www.lenouvelliste.com
- Le Telegramme : http://www.letelegramme.com
- Marianne 2 : www.marianne2.fr/
- Capital : www.capital.fr
- CCTV: http://fr.cctv.com/
369 - Slate: http://www.slate.fr/
- Canoe: http://fr.canoe.ca/
- NiceRendezVous: http://www.nicerendezvous.com/
- Angersmag : http://www.angersmag.info/
- Aujourd’hui en France : http://www.aujourdhuienfrance.fr
- Agoravox: http://www.agoravox.fr/
- Aujourd’hui en Inde : http://www.aujourdhuilinde.com/
- Hdhod: http://fr.hdhod.com/
- L’hemicycle: http://www.lhemicycle.com/
- 7s7 home: http://www.7sur7.be/
- WebTimeMedias Riviera: http://www.webtimemedias.com/
- L’hebdo journal: http://www.lhebdojournal.com/
- Mediawatch: http://mediawatch.afp.com
- Freenews: http://www.freenews.fr/
- Mediapart: http://www.mediapart.fr/
- Rue 89 : http://www.rue89.fr
- Presse Europ : http://www.presseurop.eu/fr/
- Larep: http://www.larep.com/
- Masculin : www.masculin.com
- Sur le feu : http://www.surlefeu.fr
- Info marches publics : http://www.infomarchespublics.net
- Usine Nouvelle : www.usinenouvelle.com
- Europe 1 : www.europe1.fr
- Yahoo: http://fr.news.yahoo.com
- MSN: http://news.fr.msn.com/
- ICT Data News: http://datanews.rnews.be/
- Google: http://news.google.fr
- Romandie News: http://www.romandie.com/
- L’avenir.net: http://www.lavenir.net/
370 - Lyon-Webzine: http://lyon.france-webzine.com
- Le Post.fr: http://www.lepost.fr
- Le Petit Niçois : www.lepetitnicois.fr
- Lyoncapitale : http://www.lyoncapitale.fr/
- La Clau : http://www.la-clau.net/
- Les indiscrets.com : http://www.lesindiscrets.com
- Zinfos974, L’info de l’ile de la Reunion : www.zinfos974.com/
- Domotique news : http://domotique-news.com
- Angers mag : http://www.angersmag.info
- Délits d’Opinions : http://www.delitsdopinion.com
- Atlantico: http://www.atlantico.fr/
- Fasozine : http://www.fasozine.com
- Le Sénat au service des Français à l’étranger : http://www.expatries.senat.fr/
- Suite 101: http://www.suite101.fr
- Street Press: http://www.streetpress.com
- Terra Femina : http://www.terrafemina.com
- Yagg: http://www.yagg.com
- Zigonet: http://www.zigonet.com
- Dont Miss People: http://www.dontmiss.fr
- Actualité française : http://www.actualite-francaise.com
- La Gazette des communes : http://www.lagazette.fr
- La Grande Epoque : http://www.lagrandeepoque.com/LGE/
- Reuters : http://www.reuters.com/
- Infos Gabon : http://infosgabon.com
- Site de la Seine et Marne : http://www.atome77.fr
- Site du magazine HomoActu: http://www.homactu.fr
- Site de la radio RFI : http://www.rfi.fr
- Site d’actualités quotidiennes : http://www.nerienlouper.fr
- Politis : http://www.politis.fr/
371 - Europe WSG: http://europe.wsj.com/home-page
- Global New York Times: http://global.nytimes.com/
- Time Sofindia: India Times: http://timesofindia.indiatimes.com/
Sites de recherches d’expertises, de ressources :
- Mairie de Paris : http://www.paris.fr
- Boursier : http://www.boursier.com/
- Actu-environnement : http://www.actu-environnement.com
- VedaCom : http://www.vedacom.fr
- La Documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr
- Alvinet : http://www.alvinet.com
Les blogs, les militants, partis politiques :
- Entreprendre : http://entreprendre.blog.capital.fr
- Temps réel Nouvel Obs : http://tempsreel.nouvelobs.com
- Big Browser: http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/
- Les polémiques : http://www.lespolemiques.fr/
- French People Daily: http://french.peopledaily.com.cn
- Street generation : http://streetgeneration.fr
- Humeur des jours : http://lhumeurdesjours.hautetfort.com
- NPA 2009 : www.npa2009.org
- Parti Communiste Français (PCF) : http://www.pcf.fr/
- Parti de Gauche (PG): http://www.lepartidegauche.fr/
- Parti Radical de Gauche (PRG) : http://www.planeteradicale.org/
- Parti socialiste (PS) : http://www.force-ouvriere.fr/
- Europe Ecologie : http://www.europe-ecologie.fr/
- Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) : http://www.mrc-france.org/
- MoDem : http://www.mouvementdemocrate.fr/
- République Solidaire (RS) : http://www.republiquesolidaire.fr/
372 - Nouveau Centre : http://www.nouveaucentre.fr/
- UMP: http://www.lemouvementpopulaire.fr/
- Portail des bloggeurs solidaires : http://www.solidairesdumonde.org/
- Le blog de Jean-Luc Mélenchon : http://www.jean-luc-melenchon.fr/
- Le Portail de la CFE-CGC : http://www.cfecgc.org/
- CFDT: http://www.cfdt.fr/
- CFTC : http://www.cftc.fr/
- CGT : http://www.cgt.fr/
- CNT : http://www.cnt-f.org/
- Force Ouvrière : http://www.force-ouvriere.fr/
- Cannes, ma ville : http://www.cannesmaville.com
- You, votre espace communautaire : http://www.you.leparisien.fr
- Ile-de-France, le portail du conseil régional : http://www.iledefrance.fr
- Eenovation : http://www.eenovation.com
- Blog de Martin Hirsh: http://www.martinhirsch.blogs.nouvelobs.com
- Blog de l'Agence Web Paris : http://www.agenceweb-paris.fr
- Le Devoir : http://www.ledevoir.com
- La Timesblogs : http://latimesblogs.latimes.com
- Le Monde : http://vidberg.blog.lemonde.fr
NOUVEAUX SITES D’INFORMATION GENERALE FRANÇAIS
Sites presse/médias :
-Journal La Tribune: www.latribune.fr
-Site Trends : www.trends.levif.be
Les blogs, les militants, partis politiques :
-123 mutuelles : http://www.123mutuelles.fr
373 Sites de recherches d’expertises, de ressources :
- IFOP: http://www.ifop.fr/?option=com_news_archive
- IPSOS: http://www.ipsos.fr
- INSEE: http://www.insee.fr
SITES ETRANGERS D’INFORMATIONS GENERALES
Sites de presse/médias :
- The New York Times: www.nytimes.com
- Reuters : www.fr.reuters.com
- Le Matin : http://www.lematin.ch/
- Radio Canada: http://www.radiocanada.ca/
- The Guardian: www.guardian.co.uk
- Le Temps: www.letemps.ch
- The Washington Post: www.washingtonpost.com
- Businessweek: http://bx.businessweek.com/
- The Independent: http://www.independent.co.uk/
- Algerie soir : http://www.algeriesoir.com
- Cambodge soir : http://www.cambodgesoir.info/
- DeutscheWelleıWorld: http://www.dwworld.de/dw/0,,266,00.html
- The Economist: http://www.economist.com
- Le Matin : http://www.lematin.ch/
- Information week: http://www.informationweek.com
- The Australian: www.theaustralian.com.au
- Politico: www.politico.com
- CBS News politics: www.cbsnews.com
- El Mundo: http://www.elmundo.es/
- El Pais: http://www.elpais.com/global/
- El Watan : www.elwatan.com
374 - RFJ (radio suisse francophone) : http://www.rfj.ch
- French CRI: http://french.cri.cn
- RTBF: http://www.rtbf.be/
- The Standard: www.thestandard.com
- The Examiner: www.examiner.com/
- January magazine: http://januarymagazine.com
- The Wall Street Journal: http://europe.wsj.com/home•page
- Maghreb MSN: http://maghreb.msn.com
- Le Soleil : http://www.lesoleil.sn
- The Register: http://www.theregister.co.uk/
- Le Droit : http://www.cyberpresse.ca/le•droit/
- Radio Srbija : http://www.glassrbije.org/
- Presse association : http://www.pressassociation.com/
- Consumer focus: http://www.consumerfocus.org.uk/
- Merinews: http://www.merinews.com/
- The connexion: www.connexionfrance.com
- Times online: http://www.timesonline.co.uk/
- Radio Vaticana: http://www.oecumene.radiovaticana.org
- European Jewish Press: http://fr.ejpress.org/
- Baycitizen: www.baycitizen.org
- Efinancialnews: www.efinancialnews.com
- Fenetre sur l’Europe : http://www.fenetreeurope.com/
- Courrier International : www.courrierinternational.com/
- Korea Herald (EN): http://www.koreaherald.com/
- The National (EN) : http://www.thenational.ae/
- Libna New (EN): http://libnanews.com/
- Quotidien national d’information algérien: www.elmoudjahid.com
- The Telegraph (EN): http://www.telegraph.co.uk/
- El diario de Chihuahua : www.eldiariodechihuahua.com
375 - L’Orient le jour : http://www.lorientlejour.com/
- La revue Canada : http://www.larevue.qc.ca/
- CrossCut : http://crosscut.com/
- Nouvelles Hoche : http://www.nouvelleshochelagamaisonneuve.com/
- Ghanaweb: http://www.ghanaweb.com
- Infomaroc: http://www.infomaroc.net
- Noticieros televisa: http://noticierostelevisa.esmas.com
- Cyberpress : http://www.cyberpresse.ca
- Au fait Maroc : http://www.aufaitmaroc.com
- ABC : http://www.abc.es
- La voz de Galicia : http://www.lavozdegalicia.es
- Afrique Jet : www.afriquejet.com
- TSR: http://www.tsr.ch/
- Sud On line : www.sudonline.sn
- Rian : http://fr.rian.ru
- Actulatino : www.actulatino.com
- Les Afriques : www.lesafriques.com
- Yabiladi : www.yabiladi.com
- Shems FM (Tunisie): http://shemsfm.net/
- Die Zeit: http://www.afp.com/
- Berliner Morgenpost: http://www.morgenpost.de/
- Berliner Zeitung: http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/
- Bild Zeitung: http://www.bild.de/
- Frankfurter Allgemeine Zeitung: http://www.faz.net/s/homepage.html
- Der Tagesspiegel: http://www.tagesspiegel.de/
- AFP: http://www.afp.com/
- Associated Press: http://www.ap.org/
- La Stampa : http://www.lastampa.it/
- Le Soir : http://www.lesoir.com/
376 - La Tribune de Genève : http://www.tdg.ch/
- Leaders: http://www.leaders.com.tn
- Liberté Algérie : http://www.liberte-algerie.com
- EITB : http://www.eitb.com
- Le nouvelliste (Suisse) : http://www.lenouvelliste.ch/fr
- Romandie : http://www.romandie.com
- IrishTime : http://www.irishtimes.com
- La Libre : http://www.lalibre.be
- The NewYork Times: http://www.iht.com
- Technaute cyberpresse : http://technaute.cyberpresse.ca
- Site du quotidien Belge 7sur7: http://www.7sur7.be
- Radio Canada: http://www.radio-canada.ca
- Cyber Presse: http://www.cyberpresse.ca
Pures players:
- Tribune de Genève (FR): http://www.tdg.ch
- Fenêtre Europe : www.fenetreeurope.com
- Iloubnan: www.iloubnan.info
- Afrik.com: http://www.afrik.com/
- Agence de presse sénégalaise: http://www.aps.sn/
- P2p Net : http://www.p2pnet.net/
- Webzine blog: http://webzine.blog.tdg.ch
- Abidjan.net: http://news.abidjan.net/
-Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/
- Express : http://www.express.be
- Suite 101 : http://www.suite101.fr
- All Africa: http://www.fr.allafrica.com
- La Nouvelle Tribune (Bénin) : http://www.lanouvelletribune.info
- Tekiano (Tunisie) http://www.tekiano.com
377 - L’actualité de l’Afrique Noire et du Maghreb : http://www.afrik.com
- Abidjan. Net: http://www.news.abidjan.net
Sites de recherches d’expertises, de ressources :
- Jminforme : http://www.jminforme.ca/
- Ministere de la culture : http://www.culture.gouv.fr/
- Senat : www.senat.fr/
- UNESCO : http://portal.unesco.org/fr/
- Secteur Public : http://www.secteurpublic.fr/
- Universite Lille 2 : http://qualis.univlille2.fr/
- DDM: http://www.ddm.gouv.fr/
- Delegation aux usages de l’Internet : http://delegation.internet.gouv.fr/
- Parlt europeen : http://www.europarl.europa.eu/news/public/default_fr.htm
- Commission : http://ec.europa.eu/index_fr.htm
-Econumerique: http://www.econumerique.pme.gouv.fr/
- EUROPA : http://europa.eu/index_fr.htm
-CIDAL
(Centre
d’Information
:http://www.cidal.diplo.de/
et
de
Documentation
sur
l’Allemagne)
-Entreprise Europe Network : http://www.pic2europe.fr
-Altrepresse : http://www.alterpresse.org
-Digital Humanities International : http://dhi.intd.cnam.fr
Les blogs, les militants, partis politiques :
- Blog Tout Sur La Chine : http://toutsurlachine.blogspot.com/
- LOPPSI : www.loppsi.fr/
- Rue Frontenac : http://ruefrontenac.com/
- Envirolex : http://www.envirolex.fr/
- Awans: http://awans-memoire-et-vigilance.skynetblogs.be
378 - PromCG : http://promcg.blog.tdg.ch
- CDU (Allemagne) : http://www.cdu.de/
- SPD (Allemagne) : http://www.spd.de/aktuelles/
- The Liberal Democrats (Royaume-Uni):http://www.libdems.org.uk/home.aspx
- The Labor Party (Royaume-Uni): http://www.labour.org.uk/
- The Democrats: http://www.democrats.org/
- The Republican Party: http://www.gop.com/
NOUVEAUX SITES D’INFORMATION GENERALE ETRANGERS
Sites de presse/ médias :
-San Francisco Chronicle: http://www.sfgate.com/
-Chicago Tribune: http://www.chicagotribune.com/#&lid=Home&lpos=Main
-UPI.com: http://www.upi.com/
-Today’s Zaman: http://www.todayszaman.com/mainAction.action
-CNN: http://edition.cnn.com/
-Wall Street Journal: www.marketwatch.com
Pures players:
-Slate Afrique : http://www.slateafrique.com/actu
-Bulletins électroniques : http://www.bulletins-electroniques.com
Sites de marques et d’entreprises :
Site Hemmer : www.hemmer.ch
SITES JURIDIQUES
Pures players :
- Jurisclasseur : http://www.jurisclasseur.com
379 - Legalis: http://www.legalis.net/
- Legislation presse : http://www.legipresse.com/
Sites de recherches d’expertises, de ressources :
- Autorité de la concurrence : http://www.autoritedelaconcurrence.fr/
- Legifrance: http://www.legifrance.com/
- Droit IFIJ : http://www.droit.org/
-Délégation aux usages de l’internet : http://delegation.internet.gouv.fr/
- Eurojuris : http://www.eurojuris.fr/
- Annuaires Justice : http://www.annuaires.justice.gouv.fr
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
- Syndicat de la Magistrature : http://www.syndicat
- Syndicat des Avocats de France : http://www.lesaf.org/
- Union syndicale des magistrats : http://www.union-syndicale-magistrats.org
- Chambre nationale des huissiers de justice : http://www.huissier-justice.fr/
Les blogs, les militants, partis politiques :
- Blog Justice au Singulier : http://www.philippebilger.com/
- Blog de Dominique Barella, magistrat : http://lajustice.blogs.liberation.fr/
- Blog Objectif Magistrat : http://objectif.magistrat.free.fr/wordpress/
SITES ECONOMIE, FINANCE ET BUSINESS
Sites de presse/ médias :
380 -Les Echos : www.lesechos.fr
-La Tribune : www.latribune.fr
-Challenges: www.challenges.fr
-Business, market and financial news: http://business.timesonline.co.uk/
-La presse affaires : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/
-Bourse La Tribune : http://bourse.latribune.fr/
-Businessnews: http://www.businessnews.com/
-Bourse LCI : http://bourse.lci.fr/
-20 Minutes Economie : http://www.20minutes.fr/economie
- Financial Time (EN): http://www.ft.com/
- Alternatives économiques : http://www.alternatives-economiques.fr
- Acteurs de l'économie : http://www.acteursdeleconomie.com
- CNN : http://money.cnn.com
- Europolitique : http://preprod.europolitique.abccom.cyberscope.fr/
- Usine Nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/
- Info Presse : http://www.inforpresse.com
- Votre Agent : http://votreagrent.lexpress.fr
- L’expansion: http://lexpansion.lexpress.fr
- Art media agency: http://www.artmediaagency.com
- LCI : http://www.bourse.lci.fr
-Business, market and financial news: http://business.timesonline.co.uk/
-La presse affaires : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/
-Bourse La Tribune : http://bourse.latribune.fr/
-Businessnews: http://www.businessnews.com/
-Bourse LCI : http://bourse.lci.fr/
-20 Minutes Economie : http://www.20minutes.fr/economie
- Financial Time (EN): http://www.ft.com/
- Alternatives économiques : http://www.alternatives-economiques.fr
- Acteurs de l'économie : http://www.acteursdeleconomie.com
381 - CNN : http://money.cnn.com
- Europolitique : http://preprod.europolitique.abccom.cyberscope.fr/
- Usine Nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/
- Info Presse : http://www.inforpresse.com
- Votre Agent : http://votreagrent.lexpress.fr
- L’expansion: http://lexpansion.lexpress.fr
- Art media agency: http://www.artmediaagency.com
- LCI : http://www.bourse.lci.fr
Pures players :
- E-commerce Mag : http://www.ecommercemag.fr
- E financial News: http://www.efinancialnews.com/
-Bourse en direct : www.investir.fr
-Boursorama : http://www.boursorama.com/
-Business mobile: www.businessmobile.fr/
-Votre argent : http://www.votreargent.fr/
-Boursereflex.com: http://www.boursereflex.com/
-Zone Bourse: http://www.zonebourse.com
- In business: http://www.in-business.fr
- Présence PC : http://www.presence-pc.com/
- Journal du Net : http://www.journaldunet.com/
- Business Insider: http://www.businessinsider.com/
- Maxisciences : www.maxisciences.com
- Directgestion : www.directgestion.com
- International Business Times: http://www.ibtimes.com/
- E-marketing: http://www.e-marketing.fr
- Touleco : http://www.touleco.fr
- Boursier.com - L'actualité boursière en direct : http://www.boursier.com
- Boursorama : http://www.boursorama.com
382 - E-commerce Mag : http://www.ecommercemag.fr
- E financial News: http://www.efinancialnews.com/
Sites de recherches d’expertises, de ressources :
-Creation Entreprise : http://www.creationentreprise.com/
-Usine Nouvelle : www.usinenouvelle.com
-Fiscal Online : www.fiscalonline.com
-Trading sat: http://www.tradingsat.com/
-La Vie Eco : www.lavieeco.com
-Euro investor: http://www.euroinvestor.fr/
-Marketwire: http://www.marketwire.com/
-Easybourse: http://www.easybourse.com
- L’Agefi: http://www.agefi.fr/
- La Presse affaire: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca
- CNAM Economie Gestion: http://economie-gestion.cnam.fr
- Trading sat: http://www.tradingsat.com
- Web Manager: http://www.webmanagercenter.com
- MadeinFrance : http://www.100pour100-madeinfrance.fr
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
-Business et technologies : http://www.zdnet.fr/
-Innhotep Ventures : www.innhotep.com
-Bourse Trader Finance : http://bourse.traderfinance.fr/
-Boursereflex : http://www.boursereflex.com/
-JN Reyt, Blog ebusiness et emarketing: http://reyt.net/
-Edubourse: http://www.edubourse.com/
-Cercle Finance : http://www.cerclefinance.com/
- Branchez-vous : http://www.branchezvous.com/
383 -Drakkar Online: http://www.drakkaronline.com/
-Digital journalism : http://owni.fr/
-Numerama: http://www.numerama.com/
-Blog, GL Connection: http://www.reseauglconnection.com/
-La Quadrature du net : http://www.laquadrature.net/fr/
- Frenchweb : http://www.frenchweb.fr
- La vie immo : http://www.lavieimmo.com/
Les blogs, les militants, partis politiques :
-Groupement d’interet scientifique : http://gisnumerique.wordpress.com/
- Youphil: http://www.youphil.com
- OCDE: http://www.ocde.org
- Blog sur l’information stratégique : http://www.arnaudpelletier.com/
- Economix Blogs: http://economix.blogs.nytimes.com/page/
Sites de marques et d’entreprises :
- Investir: http://www.investir.fr/
- Impact Internet: http://www.internet-impact.fr
- TechCrunch: http://techcrunch.com
- Direct Gestion: http://www.directgestion.com/
- Just Search: http://www.justsearch.fr
NOUVEAUX SITES ECONOMIE, FINANCE ET BUSINESS
Sites de recherches d’expertises, de ressources :
- Infos industrielles : http://www.infos-industrielles.com
- Le journal des entreprises : http://www.lejournaldesentreprise.com
384 SITES GENERAUX CULTURE ET LOISIRS
Sites presse/ médias :
-Les Inrockuptibles : www.lesinrocks.com
-Telerama : http://www.telerama.fr
-Culture Information Europe : http://www.laculture.info
-Elle : http://www.elle.fr
-Variety : www.variety.com
-The Daily Tell: http://www.thedailytell.com/
Pures players:
-Eıflux: http://www.eflux.com
-Evous: http://www.evous.fr
-Evene: http://www.evene.fr
-Dailymotion: http://www.dailymotion.fr
-Buzzeum blog – actualites museales: http://www.buzzeum.com
-C tendance : http://www.ctendance.com
-Espace managé : http://www.espacemanager.com/
-Degroupnews: http://www.degroupnews.com/
- Youtube: www.youtube.com
- L’internaute : www.linternaute.com
- Nouveau Paris Ile de France : http://www.nouveau-paris-ile-de-france.fr/
- Tribeca 75: http://www.tribeca75.com/
- Le 10 Sport : www.le10sport.com
- Kapitalis : www.kapitalis.com
- Webcarnews : www.webcarnews.com
- Musique Fluctuat : http://musique.fluctuat.net
- Site du journal sportif 365 : http://www.sport365.fr
- Capaero : http://www.capaero.fr
385 - Vousnousils : http://www.vousnousils.fr
Sites de recherches d’expertises, de ressources :
-Art culture: http://www.artcult.fr
-Art actu: http://www.artactu.com
-Inaglobal: www.inaglobal.fr
-Art Forum: http://artforum.com
-Lartino : www.lartino.fr
-Panorama de l’actualite culturelle : http://artscape.fr
-Courrier des Maires: http://www.courrierdesmaires.fr/
-UNESCO : http://whc.unesco.org/
-Portail d’information
:http://www.ludovia.com
de
la
e-education
et
du
multimédia
ludo-éducatif
-Culture Conseils : http://www.culture-conseil.com
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
-Owni : http://owni.fr
-Office de cooperation et d’information museographique : http://www.ocim.fr
- Droit finances.net : http://droitfinances.commentcamarche.net/
-La Clau : http://www.laclau.net/
-Reseaux de veille en tourisme : http://veilletourisme.ca/
- ABC : www.abc.net.au
Les blogs, les militants, partis politiques :
- Fashions addict: http://fashions-addict.com
- Ptit blog : http://www.ptitblog.net/
- En Pause : http://www.enpause.com/a-propos
Sites de marques et d'entreprises:
386 - Club Vin du Figaro : http://www.club-vin.lefigaro.fr
- Les croisières du Figaro : http://www.croisieres.lefigaro.fr
SITES MEDIAS, EDITION ET COMMUNICATION
Sites de presse/médias :
Sites de presse/médias :
- Actua Litte : http://www.actualitte.com
-Strategies : www.strategies.fr
- Magazine Littéraire : http://www.magazine-litteraire.com/
- Electron libre: http://www.electronlibre.info/
- Magazine littéraire: http://www.republique-des-lettres.fr/
- Livres hebdo : http://www.livreshebdo.fr/
-Livres Hebdo: http://www.livreshebdo.fr
-Le Magazine Littéraire : http://www.magazine-litteraire.com
Pures players:
- L’actualite des medias, de l’edition : http://www.presseedition.fr/
- Le petit journal : http://www.lepetitjournal.com/
- Graphiline.com : http://www.graphiline.com/
- IDBoox: http://www.idboox.com/
- Mowno : http://www.mowno.com
-Le mag du geek : http://www.giiks.com
-Jean Marc Morandini : http://jeanmarcmorandini.com
-Actualite Francaise : http://www.actualiteıfrancaise.com
-Nina people: http://www.ninapeople.com
-Paris Match: http://www.parismatch.com
-Staragora : http://www.staragora.com
387 - Actualité sur les technologies de l’information : http://www.silicon.fr
- Actualité sur le marché du livre : http://www.publishersweekly.com
- Pure Media: http://www.ozap.com
- Obliginfos : www.obliginfos.fr
- Minute Buzz : http://www.minutebuzz.com/
- Ebouquin : http://www.ebouquin.fr
- LR21 : http://www.lr2l.fr
- Les Echos du Net : http://www.echosdunet.net
- MémoClic : http://www.memoclic.com
- Musique radio : www.musiqueradio.com
- Site de LOCITA journal du web et des réseaux sociaux: http://fr.locita.com/
- Entertaind Wordpress: http://entertaind.wordpress.com
Les sites de recherches d’expertises, de ressources :
Data Gouv: http://www.data.gouv.fr
ClubicPro: http://pro.clubic.com
Le zapping du PAF: http://www.lezappingdupaf.com
Le guide des journaux du net : http://www.giga-presse.com/
L’informaticien: http://www.linformaticien.com/
Logiciel.net: http://www.logiciel.net/
CategoryNet, le portail presse et relation presse :
http://www.categorynet.com
Scopalto: http://www.scopalto.com
Les sites des organisations professionnelles, syndicats :
- L'actualité des plateformes sociales et du social marketing :
http://www.mediassociaux.fr/
- Le guide des journaux du net : http://www.giga-presse.com/
- ClubicPro: http://pro.clubic.com/
388 - L’informaticien: http://www.linformaticien.com/
- Logiciel.net: http://www.logiciel.net/
- Le zapping du PAF : http://www.lezappingdupaf.com
- CategoryNet, le portail presse et relation presse : http://www.categorynet.com
- Scopalto: http://www.scopalto.com
- Syndicat National de l’Edition : http://www.sne.fr/
- Le Motif : http://www.lemotif.fr/
- Mediametrie: http://www.mediametrie.fr/
- CNW TELBEC: http://www.cnw.ca/
- Categorynet: http://www.categorynet.com/
- Mediaport: http://www.mediaport.net/
- European Journalist Center : http://www.ejc.net/
- Syndicat national du livre et de l’édition : http://www.livre-edition.cfdt.fr/
- Syndicat de l’impression numérique et des services graphiques (SIN) :
http://www.sin.fr/
Sites de marques et d’entreprises :
ZD Net: http://www.zdnet.fr/
Eıalsace: http://www.ealsace.net/
MacWorld.fr: http://www.macworld.fr/
Editions Gallimard: http://www.gallimard.fr/ Les blogs, les militants, partis politiques :
- Agoravox: http://www.agoravox.fr/
- La Republique des livres : http://passouline.blog.lemonde.fr/
- Telle est la Tele : http://telleestmatele.com
- Actu pub : http://www.actupub.com
- Samsa : http://www.samsa.fr/
389 - Serendipite : http://joseeplamondon.com/
- Canard virtuel : http://www.canardvirtuel.com/
- Blog sur le marché du livre et les relations entre le web et la littérature :
http://aucoindulivre.fr/
- Guide littéraire : http://www.bookbrowse.com
- Social Media Blog: http://www.kriisiis.fr/
- Mobifun : www.mobifun.fr
- Les blogs médias : http://www.lesblogsmedias.fr/
- My Media: http://www.mymedia.fr/
- La ComEuropéenne : http://www.lacomeuropeenne.fr
- OWNI: http://owni.fr
- Net Mag: http://www.netmag.fr
- Blog Nielsen: http://blog.nielsen.com/nielsenwire
- Blog de l’agence Profile PR, Agence Relation presse : http://www.profilepr.fr
NOUVEAUX SITES MEDIAS, EDITION ET COMMUNICATION
Les sites des organisations professionnelles, syndicats :
L’ifex : www.ifex.org
Les blogs, les militants, les partis politiques :
Acrimed : http://www.acrimed.org
Libertic : http://libertic.wordpress.com/
Paperblog : http://www.paperblog.fr
Blog sur les nouveaux médias numériques : http://zeblog.everydatalab.com
390 SITES SPECTACLES VIVANTS ET MUSIQUE
Sites de presse/médias :
-Musique info : http://www.musiqueinfo.com/
-Musicologie : http://www.musicologie.org/
-Journal La Terrasse : www.journallaterrasse.com
-En musique : http://www.enmusique.fr/
-Actu zik : http://www.actuzik.fr/
-Reseau connexion : http://www.reseauglconnection.com
-Wearmusik: http://wearemusik.com
-Billboard: http://billboard.biz
-Musicweek: http://musicweek.com
-PC World: http://www.pcworld.fr/
- BBC: http://www.bbc.co.uk/
- L'union : http://www.lunion.presse.fr/
- Premiere: http://tele.premiere.fr/
- Next Liberation: http://next.liberation.fr/
- Virgin radio: http://www.virginradio.fr/
- Only for DJ's: http://www.onlyfordj.fr/
-La Scene : http://www.lascene.com/
- Première (Spectacles) : http://spectacles.premiere.fr
- Qué es : http://www.que.es
- Au fait Maroc : http://www.aufaitmaroc.com
- Hors-champ : http://www.horschamp.org
- LesInrocks : http://www.lesinrocks.co
- Longueur d’Ondes : http://www.longueurdondes.com/
- Rock N’ folk: http://www.rocknfolk.com/
- Rolling Stone Magazine: http://www.rollingstone.com/
391 - Noise : http://www.noisemag.net/
- Mondomix: http://www.noisemag.net/
- Danser Mag : http://www.dansermag.com/
- Culture Clown : http://www.cultureclown.com/
- Théâtral Magazine : http://www.theatral-magazine.com/accueil/index.html
- Digital Media Wire: http://www.dmwmedia.com/
- Kroq Radio: http://kroq.radio
-Site de France 24 : http://www.france24.com
-Revue Electron libre : http://www.electronlibre.info
-Musique infos : www.musiqueinfo.com
-Journal La Croix :www.lacroix.com
-Journal La Dépêche :www.ladepeche.fr
-Journal Le Point : www.lepoint.fr
- Les Soleils : http://www.lesoleil.sn/index.php?o=archive
- Kabyle Le Mag : http://kabylemag.com/
- AllAfrica: http://fr.allafrica.com/
Pures players:
-Fluctuanet: http://fluctuat.net
-Canard virtuel: http://www.canardvirtuel.com/
-Hypebot: http://www.hypebot.com
-WebTimeMedias: http://www.webtimemedias.com/
-Cyberpresse : http://www.cyberpresse.ca/
-Carnet de bord : www.carnet.debord.free.fr
- Scenoscope: http://www.scenoscope.fr/
- Web Thea: www.webthea.com
- Concertlive: www.concertlive.fr/
- Forum Opéra : http://www.forumopera.com/
- Musical Avenue: http://www.musicalavenue.fr/
392 - Vacarm: http://www.vacarm.net/
- Belgian in Paris (BIP): http://www.the-bip.com
- Agglo TV: http://www.agglotv.com
- ZDnet : http://www.zdnet.fr
- Le vif focus : http://leviffocus.rnews.be/fr
- Tout pour la musique : http://www.tplm.com/samples/
- Magic rcpm: http://www.magicrpm.com/
- OWNI: http://owni.fr/
- PatWhite: http://patwhite.com/
- Circul Arts : http://www.circularts.com/
-L’actualite du spectacle vivant : www.sceneweb.fr
-Spectacle vivant en Picardie : http://www.spectaclevivantenpicardie.fr/fr/actualites/
- La Théâtrothèque : http://www.theatrotheque.com/web/index.php
- Music Industry Report: http://musicindustryreport.org/
- Atelier des médias RFI : http://atelier.rfi.fr/
- ANYRESA: http://www.anyresamag.com/
- Greatsong: http://www.greatsong.net/
- Musicorama: http://www.musicorama.tv/
-Sonomag : http://www.sonomag.com
-Spectacle excite : http://spectacle.excite.fr/
Les sites de recherche d’expertises, de ressources :
- CNet : http://www.cnetfrance.fr/
- ARSV: http://www.arsv.fr/
- CNFPT : http://www.cnfpt.fr/
- Le guide des festivals : http://leguidedesfestivals.com/
- Tous pour le musique : http://www.touspourlamusique.org/
- Wallonie : http://www.wallonie.be
- Blog Libération : http://danses.blogs.liberation.fr
393 - Musiqueactu: www.musicactu.com
- Actualités musique : www.coom.fr
- Karwan: http://www.karwan.info/
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
-IRMA : www.irma.asso.fr/
- Branchez vous: http://matin.branchezvous.com/
- Avignews: http://www.avignews.com/
-SACD : http://www.sacd.fr
- La Fedurok et FSJ http://www.lafedurok.org/
- Jordana Unam: http://www.jornada.unam.mx/ultimas/
- Alternance Spectacle : http://www.alternance-spectacle.fr/
- Disque en France : http://www.disqueenfrance.com/fr/
- Fédération des arts de la rue : http://www.federationartsdelarue.org
- Chambre de Commerce et de l’industrie: www.ccip.fr
- Centre de réalité virtuelle de Clermont-Ferrand: http://www.aprv.eu
- Hors les murs : http://www.horslesmurs.fr/
- SACEM: http://www.fr
- ADAMI: http://www.adami.fr/
- France Festivals : http://www.francefestivals.com/
- Observatoire national des cultures urbaines (ONCU) : http://www.oncu.fr/
- Aracde : http://www.arcade-paca.com/
Les blogs, les militants, partis politiques :
- Ma ville : www.paris.maville.com
-Broadway’s best shows: www.broadwayworld.com
http://digitalperformanceculture.blog.fr/tags/conferences/
394 - Blog de Francis Zegut : http://www.byzegut.fr/
- Reseau GL Connection : http://www.reseauglconnection.com/
- Angers : http://www.angers.villactu.fr
- Fous de théâtre : http://www.fousdetheatre.com/
- L’actu par étudiant : http://www.lactuparetudiant.com/
- Everything & Nothingness: http://everythingnothingness.blogspot.com/
- Antimusic: http://www.antimusic.com/
- Les associations au quotidien : http://www.lesassociationsauquotidien.com/
Sites de marques et d’entreprises :
- My Boox: http://www.myboox.fr
- Musique mag: http://musique
- Universal Music: www.universalmusic.fr/
- Sony Music: http://www.sonymusic.fr/
- Lagardère : http://www.lagardere.com
NOUVEAUX SITES SPECTACLES VIVANTS ET MUSIQUE
Sites de presse/médias :
-Journal La Montagne : www.lamontagne.fr
-Forum Presse citron : www.presse-citron.net
-Ecrans un site de Liberation.fr : www.ecrans.fr
-Journal l’Union : www.lunion.presse.fr
-Magazine économique Bien Public : www.bienpublic.com
-Mensuel de la ville de Rennes : www.rennes.lemensuel.com
Pure Players:
-Gikks: www.giiks.com
395 -PC Inpact: www.pcinpact.com
-L’Etoile: www.letoile.jminforme.ca
-L’expression: www.lexpressiondz.com
-Via France : www.viafrance.com
-Mac Plus: www.macplus.net
-Mali Web: www.maliweb.net
-Memo clic: www.memoclic.net
Blogs
-Fluctuation: www.fluctuat.net
-Soul Culture: http://www.soulculture.co.uk/category/blogs/music-blog/ -Blog de Jmpelletier : http://jmpelletier52.over-blog.com/
-Blog de Tubbydev : http://www.tubbydev.com
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
-Journal des ingénieurs du son : www.ingenieurduson.com
-L’Education Musical Magazine: www.leducation-musicale.com
-Association IRMA: www.irma.asso.fr
SITES INDUSTRIES CULTURELLES : CINEMA, AUDIOVISUEL ET
JEUX VIDEO
Sites de presse/médias :
- Le Monde : http://www.lemonde.fr/actualite-medias
- RTBF: http://www.rtbf.be/info/medias
- Electron libre: http://www.electronlibre.info
- Les échos : http://www.lesechos.fr
396 Pures players:
- Hollywood reporter: www.hollywoodreporter.com
- Le Media: www.lemedia.fr
- Zataz : http://www.zataz.com/
- Le site de l’optimisation PC : www.zebulon.fr
- Excessif : www.excessif.com/
-DegroupNews : http://www.degroupnews.com
- BuzziBuzz : http://www.buzzibuzz.com/fr/
- Le Zapping du Paf : http://radiotvactu.over-blog.com
- Ciné, TV Revue : http://www.cinetelerevue.be.fr
- Comme au cinéma : http://www.commeaucinema.com
- Cnetfrance: http://www.cnetfrance.fr
- Numerama: http://www.numerama.com
- French web: http://frenchweb.fr
- Ozap : http://www.ozap.com
- Nouvelles technologies & contenus en ligne : http://www.generation-nt.com
- Zdnet : http://www.zdnet.fr
Sites de recherche d’expertises, de ressources :
- Ecrans : http://www.ecrans.fr/
-Jeuxactu.com : http://www.jeuxactu.com/
- Jeux video : http://www.jeuxvideo.com/
- La culture du jeu video : http://www.gamepro.fr/
- Jeux video network: http://www.jvn.com/
- Comme au cinema : http://www.commeaucinema.com/
- Gamasutra: www.gamasutra.com
- Begeek: www.begeek.fr
- Gamalive: www.gamalive.com
- Hardgamer: http://www.hardgamer.com /
397 - Film Actu: http://www.filmsactu.com/
- TCM cinema : http://www.tcmcinema.fr/
- Arret Sur Image : www.arretsurimages.net
- Tout le cine : http://www.toutlecine.com/
- Cinefil: http://www.cinefil.com /
- ITR games: www.itrgames.com/
- Gamekult: www.gamekult.com
- Stars: http://www.starsbuzz.com/
- Pockett.net: www.pockett.net/
- ITR games: www.itrgames.com/
- Nilsoj: http://nilsoj.owni.fr/
- IMDB: www.imdb.com
- Strategies: http://www.strategies.fr
- Think digital: http://thinkdigital.capdigital.co m
-Les numeriques : http://www.lesnumeriques.com
- L’internaute : http://www.linternaute.com
- Simavelec : http://www.simavelec.fr/
- Cdrinfo: http://www.cdrinfo.com/
- Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/
- Engadget: http://www.engadget.com/
- Play 3 live: http://www.play3-live.com
- Jeux video : http://www.jeuxvideo.com
- France info : http://www.france-info.com
- Syndicat National du Jeu Video : http://www.snjv.org/
- Gamekult : http://www.gamekult.com
- Avance Rapide : www.avancerapide.com
- Le Parisien : http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles /
- Clubic: http://www.clubic.com/
- Maxi science : http://www.maxisciences.com
398 - Science et avenir : http://www.sciencesetavenir.fr
- Le figaro : http://www.lefigaro.fr/culture
- Eurogamer : http://www.eurogamer.fr
- CICT Unesco : http://www.cict-unesco.org
- Labfor Culture: http://www.labforculture.org/
- Millenaire 3 : http://www.millenaire3.com/
- Memoire on Line: http://www.memoireonline.com/
- 01net : www.01net.com
- Micromania : www.micromania.fr
- Les jeux videos : www.lesjeuxvideo.com
- News 4 Game; www.news4game.com
- Cinefil: www.cinefil.com/
- Cinéma Multimédia : http://www.cinema-multimedia.com
- Cinema Public Film: http://www.cinema-public-films.com
- Youtube: http://www.youtube.com
- Boursier.com : http://www.boursier.com
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
- CSA : http://www.csa.fr/
- CNC: http://www.cnc.fr/
Les blogs, les militants, partis politiques :
-GameBlog : http://www.gameblog.fr
- Blog Le Monde Playtime : http://www.playtime.blog.lemonde.fr/
- Forum France 2: http://forums.france2.fr
- Play3 live: www.play3ılive.com
-Mon cinema : http://moncinema.cyberpresse.ca
- Escales : http://escales.enfa.fr/
- La vie des sidees : http://www.laviedesidees.fr/
399 - Blogues Montreal : http://blogues.ebsi.umontreal.ca
- Le blog du seriousgame : www.serious-game.fr
- Le figaro : http://blog.lefigaro.fr
- Planning TV: www.planningtv.com/fr
- Pure fans News: www.adobuzz.com
- Alsace Centrale TV : www.alsacecentraletv.fr
Les sites de marques et d’entreprises :
- Orange : http://www.orange.com
- Cbanque : http://www.cbanque.com
- Allocine: www.allocine.fr
- CapCanal TV: www.capcanal.tv
- ABSO Accoustique : www.abso.fr
NOUVEAUX SITES INDUSTRIES CULTURELLES : AUDIOVISUEL,
JEUX VIDEO, ET MULTIMEDIA
Pures players :
- Tomsguide : www.tomsguide.fr
- E-xclusivité : http://www.e-xclusivite.com
- Docnews : www.docnews.fr
- La télévision connectée: http://www.la-television-connectee.fr/
- Reviewer : http://www.reviewer.fr
Sites de recherche d’expertises, de ressources :
- Ingénieur du son : www.ingenieurduson.com
- Les échos judiciaires: http://www.echos-judiciaires.com/high-tech
Les blogs, les militants, partis politiques :
400 - Le blog de David Salama : http://davidsalama.blogs.nouvelobs.com/
SITES ART, MUSEES, PATRIMOINE ET MARCHE DE L’ART
Sites de presse / médias :
-The bay cityzen: http://www.baycitizen.org
-La tribune de l’art : http://www.latribunedelart.com
-L’alsace: http://www.lalsace.fr/
-Financial news: http://www.efinancialnews.com
- Multitudes (FR) : http://multitudes.samizdat.net/
- Art Clair: www.artclair.com
- TDG: www.tdg.ch
- Jets et magazine : www.jetsetmagazine.net
- Nord de clair : www.nordeclair.fr
- France Amerique : www.france-amerique.com
- Archi Mag: www.archimag.com
Pures players:
-Gazette : http://www.antiquestradegazette.com/
- Bati Journal : http://www.bati-journal.com
- Art Media Agency: http://www.artmediaagency.com
-Actualite du monde des arts : www.artclair.com
-ArtPrice: www.web.artprice.com
-Art Market: http://www.artmarketmonitor.com/
-The Art News Paper: http://www.theartnewspaper.com/
-Paris Art : www.parisart.com
-Connaissances des arts : www.connaissancesdesarts.com
-Le Journal du marche de l’art : http://www.artcult.fr/
-Art Info: http://www.artinfo.com/
-Art Daily: http://www.artdaily.com/
401 -Drouot: http://www.drouot.com
-The economist: http://www.economist.com
-Artnet: http://www.artnet.com/
-Artistik : http://www.artistikrezo.com/
-Patrimoine en blog : http://patrimoine
-Blog de la revue l’Histoire : http://actuhistoire.blogspot.com
-La revue internet de la fiscalite : http://www.fiscalonline.com/
-Art without skin: http://artwithoutskin.com/
-24 heures : http://www.24heures.ch
-L’agefi : http://www.agefi.com
-France antilles : http://www.martinique.franceantilles.fr
-Mediaseine : http://www.mediaseine.fr
-Art Cote d’azur: http://www.artcotedazur.fr
-Artmarketinsight: http://www.artmarketinsight.com
- Shanghai Eye (EN, CH): http://www.shanghaieye.net/
- Art & Luxury in Asia (EN): http://www.luxartasia.com/
- Art Expo India (EN) : http://artexpoindia.blogspot.com/
- Nogent sur Marne : http://www.nogent-citoyen.com/
- Vitry-sur-Seine : www.vitryrenouveau.com
- Saint-Nazaire : www.saintnazaire-infos.fr
- Art-aujourd’hui : http://www.artaujourd’hui.info/
- Art Marché: www.art-marche.com/
- Orserie: www.orserie.fr
- Art Cover: www.artcover.com/
- Pure trend : www.puretrend.com
- Culture France 2 : http://culture.france2.fr
- BUZZEUM: http://www.buzzeum.com/
- Paris Art: http://www.paris-art.com
402 Sites de recherche d’expertises, de ressources :
- Web Gallery of Arts: http://www.wga.hu/
- Art Value: http://www.artvalue.com/
- Art marketinsight: www.artmarketinsight.com/fr/
- Art market illustration : http://www.artmarketillustration.com/
- ICCROM : www.iccrom.org
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
-Le Louvre pour tous : www.louvrepourtous.fr/
-Reunion des Musees Nationaux : www.rmn.fr
-Rivoliconsulting : http://rivoliconsulting.com/
- AICA / Syndicat des critiques d’art : http://www.aica-int.org/
Sites de marques et d’entreprises :
- C Banque : www.cbanque.com
NOUVEAUX SITES ART, MUSEES, PATRIMOINE ET MARCHE DE
L’ART
Sites de presse/ médias :
Al Arabiya News : http://english.alarabiya.net/
Pures players :
Antiques Trade Gazette : http://www.antiquestradegazette.com/
Art Info : http://www.artinfo.com/
Art Info France : http://fr.artinfo.com/
403 Art Media Agency: http://www.artmediaagency.com
Artclair: www.artclair.com
Artcult: http://www.artcult.fr
The Art newspaper: http://www.theartnewspaper.com/
Sites de recherches d’expertises, de ressources :
Art market Insight: http://www.artmarketinsight.com
Artprice : www.web.artprice.com
Les blogs, les militants, partis politiques :
Artwithoutskin : http://artwithoutskin.com/
SITES HOTELLERIE ET TOURISME
Sites de presse / médias :
- L’Echo touristique : http://www.lechotouristique.com
- Tour magazine : http://www.tourmagazine.fr
- Le quotidien du tourisme : http://www.quotidiendutourisme.com
- La revue HRI : http://www.hrimag.com/
- GEO: http://www.geo.fr/
- ECOtourisme Magazine : http://www.ecotourisme-magazine.com/
- L’Echo touristique : http://www.lechotouristique.com/
Pures players :
- Voyageons autrement : www.voyageons-autrement.com
- Croqnature : www.croqnature.com
- Tourisme Equitable : www.tourismeequitable.com
- Cdurable : www.cdurable.info
- Elaloui : www.elaloui.free.fr
404 - Obiwi : www.obiwi.fr
- Via France : http://www.viafrance.com/
Sites de recherche d’expertises, de ressources :
- YouVox : http://www.voyage.youvox.fr/
- Pros du Tourisme : http://www.pros-du-tourisme.com/
- Veille Info Tourisme : http://www.veilleinfotourisme.fr/
- Cityzeum: http://www.cityzeum.com/
- Veille info tourisme : http://www.veilleinfotourisme.fr/
Sites des organisations professionnelles, syndicats :
- Portail des professionnels du tourisme : http://www.tourmag.com/
- Comite regional du tourisme ParisıIle de France : http://www.nouveauparisile-de-france.fr
- Le Quotidien du tourisme : http://www.quotidiendutourisme.com/site/accueil.html
- Tourism in Europe: http://tourism-in-europe.net/?m=201102
- Portail national des Offices de tourisme et Syndicats d’initiative : http://www.tourisme.fr/
Les blogs, les militants, partis politiques :
- Surgeres blogs Sud-Ouest : http://surgeres.blogs.sudouest.fr/
- Chine Informations : http://www.chine-informations.com/
Sites de marques et d’entreprises :
- Le Guide du Routard : http://www.routard.com
- Guide Ulysse : http://www.guidesulysse.com/
SITES NTIC, INFORMATIQUE ET MULTIMEDIA
Sites de presse/Médias :
405 -Blog Nouvel Obs highıtech: http://www.hightech.nouvelobs.com/
-Times ı Technology and web news: http://technology.timesonline.co.uk/
-New York Times Bits: http://bits.blogs.nytimes.com
-LesEchos HighıTech: http://www.lesechos.fr/info/hightec/index.htm
-TechnologiesıLeMonde.fr : http://www.lemonde.fr/technologies
-L’Expansion HighıTech: http://www.lexpansion.com/highıtech/
-Comment ca marche : http://www.commentcamarche.net/
-Le Monde Informatique : www.lemondeinformatique.fr
-Blog de L’Express TIC et NET : http://www.blogs.lexpress.fr/ticıetınet/
-Technaute : http://www.technaute.cyberpresse.ca/
-Degroupnews: http://www.degroupnews.com/
-Futuraısciences : http://www.futurasciences.com/
- ITRNews, le 1er quotidien des marchés numériques : http://www.itrnews.com
- 59 hardware: http://www.59hardware.net/
- Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/
- Le télégramme : http://www.letelegramme.com
- Yvelines Infos : http://www.yvelinesinfos.com
- Radio Canada: http://www.radio-canada.ca
- My Boox: http://www.myboox.fr
Pure players:
-Nouvelles Technologies : http://www.generationnt.com/
-Igeneration: www.igeneration.fr
-Hdnumerique: www.hdnumerique.com
-Cnetfrance : www.cnetfrance.fr/
-01net : www.01net.com/
-Neteco: www.neteco.com/
-Numerama: http://www.numerama.com
-Le journal du Net : www.journaldunet.com
406 -Clubic : www.clubic.com
-Le Journal du Geek : http://www.journaldugeek.com/
-Les numeriques : www.lesnumerique.com
-Technoısciences.net : www.techno-science.net/
-Direct informatique : www.directinformatique.com/
-French web: http://www.frenchweb.fr/
-ReadWriteWeb France: http://fr.readwriteweb.com/
-Ubergizmo: www.ubergizmo.com/fr/
-You Vox Tech: www.tech.youvox.fr
-Le Journal du Mac : http://www.journaldumac.com/
-ITespresso France: www.itespresso.fr/
-L’informaticien : http://www.linformaticien.com
-Vivagora : http://www.vivagora.org/
-Mobiles : http://www.lesmobiles.com/
-BlogoErgosum : http://www.blogoergosum.com/
-Geek C’est Chic: http://www.geekcesztchic.com/
-Info Techno : http://www.techno.branchez-vous.com/
-PC impact : http://www.pcinpact.com/actu/
-MobileCrunch : www.mobilecrunch.com
-TechCrunch: www.techcrunch.com
-Blog.museomobile: http://museomobile.blogspot.com
-Gizmodo: www.gizmodo.fr
-Silicon: www.silicon.fr
-ComputerWorld: www.computerworld.com
-Blog Carrefour des idees: http://carrefourdesidees.net/
-Numerama: http://www.numerama.com/
-01net : http://www.01net.com/
-Internet Actu : http://www.internetactu.net/
-Info du net : http://www.infos-du-net.com/
407 - Actualité informatique, multimédia : http://www.zebulon.fr/
- LeMagIT: www.lemagit.fr
- esMADRID : http://www.esmadrid.com/en/portal.do
- ITR Manager: http://www.itrmanager.com
- Les jeudis : http://www.lesjeudis.com/
- Graph mobile : http://www.graphmobile.com
- Zdnet: http://www.zdnet.fr/
- Audio video HD: http://www.audiovideohd.fr
- Memoclic : http://www.memoclic.com
- Distributique : www.distributique.com
- Comment ça marche : www.commentcamarche.net
- Web Actu : www.webactu.net
Les blogs, les militants, les partis politiques
-Adminet : www.blog.adminet.fr
-Cerise club (actualité du e commerce et de la consommation) : www.ceriseclub.com
-Sur la toile (actualité de la science, technologie et de l’informatique) : www.sur-la-toile.com
-J Bonnel (blog consacré au marketing opérationnel et aux technologies de l’information
associées) : www.jbonnel.com
-Le blog des consultants (Conseil
http://blog.lecko.fr/2011/12/pdffrance/
en
organisation
et
nouvelles
technologies) :
Pures players
-Silicon (actualité en temps réel sur les technologies de l’information) : www.silicon.fr
- Igenerations: http://www.igeneration.fr
- Indexel: http://www.indexel.net
- Idboox : http://www.idboox.com
- DSL Valley : http://www.dslvalley.com
-Site du magazine Web Dorado sur les Révolutions du Web : http://www.webdorado.fr
- Digitalarti : http://www.digitalarti.com
408 - Fandroid : http://www.frandroid.com
- Geek Passion Online: http://www.geekpassiononline.com
-Gizmodo (site spécialisé sur l’actualité quotidienne des innovations technologiques et des
nouveaux gadgets high-tech) : www.gizmodo.fr
-Techcrunch (traduction
http://fr.techcrunch.com/
du
blog
américain
sur
l’actualité
du
web
2.0) :
-Pcinpact (actualité sur l’informatique) : www.pcinpact.com
-Numerama (décrypte les loisirs informatiques et numériques) : www.numerama.com
-Rue 89 : www.rue 89.com
-Zone bourse : www.zonebourse.com
-Yahoo : news.yahoo.com
-Le journal du net (actualité d’Internet et du e business) : www.journaldunet.com
-Génération Nouvelles technologies (Portail du high tech) : www.generation-nt.com
-Le petit journal (journal des français et francophones à l’étranger) : www.lepetitjournal.com
-www.ozap.com
Sites de recherche, d’expertise, de ressource
-Club Jade: http://www.club-jade.fr/Page-31.html
-Artesi (Agence régionale des technologies de l’information) : www.artesi-idf.com
-Ariase (bien choisir son offre ADSL ou Internet) : www.ariase.com
-Boursier: www.boursier.com
-Communiqués de presse (Service pour la presse en ligne): www.communiqués-presse.com
-Atypicom le labo : http://www.labo.atypicom.fr/actualiteıdesıntic/
-Vugarisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication :
http://ntic.decressain.com/actu.php
- GNT, génération nouvelles technologies: http://www.generation-nt.com/
- Les Afriques : http://www.lesafriques.com
- Boursier : http://www.boursier.com/
- Iphone Addict: http://iphoneaddict.fr
- Idboox: http://www.idboox.com
409 - Graphmobile : http://www.graphmobile.com
- Senior actu: http://www.senioractu.com
Sites des organisations professionnelles, syndicats
-AFJV (Société de l’Agence Française du jeu vidéo) : www.afjv.com
-Cap digital (think tank) : www.capdigital.com
-Iphone soft: http://iphonesoft.fr/
-Philippe Scoffoni : http://philippe.scoffoni.net/
-Reseaux et telecoms : www.reseaux-telecoms.net
-Univers Freebox: http://www.universfreebox.com/
-Telecom sia conseil: http://telecom.sia-conseil.com
-Pcworld: www.pcworld.fr
-Digital world: www.digitalworld.fr
-France Mobile : www.francemobiles.com
- Technaute Cyberpresse : http://technaute.cyberpresse.ca
- Tous les clics : www.touslesclics.com
- Kinaze : www.kinaze.org
Sites de marques et d’entreprises
-Mac generation (l’essentiel du mac en français) : www.macgeneration.com
-Universfreebox: www.universfreebox.com
- Culture Conseil:http://www.culture-conseil.com
- Markess News: www.markess-blog.typepad.fr
- NetMediaEurope : www.itespresso.fr
Les blogs, les militants, mes partis politiques :
-Le blog Ipad : http://www.vipad.fr
- We are social: http://wearesocial.fr/
- Tendances Digitales : http://www.tendances-digitales.fr
410 - Presse Citron : www.presse-citron.net
- Blog Nouvelles Technologies : www.blog-nouvelles-technologies.fr
NOUVEAUX SITES TELECOMMUNICATION, NTIC,
INFORMATIQUE
Site de recherche, d’expertise, de ressources
-Club Jade: http://www.club-jade.fr/Page-31.html
-Ariase (bien choisir son offre ADSL ou Internet) : www.ariase.com
Blogs
-Le blog des consultants (Conseil
http://blog.lecko.fr/2011/12/pdffrance/
en
organisation
et
nouvelles
technologies) :
-Cerise club (actualité du e commerce et de la consommation) : www.ceriseclub.com
-J Bonnel (blog consacré au marketing opérationnel et aux technologies de l’information
associées) : www.jbonnel.com
411 INDEX THEMATIQUE
Arménie
Salle de Vente
Audience
Spectacles Vivants
Business
Statistiques
Comportement
Stratégies
Culture
Technologies
Data Journalisme
Téléchargement
Droit
Télévision
Economie
Théâtre
Etude Public
TNT
France
Tourisme
Fournisseur d’accès
Turquie
Fusion
Google
Hérmes
Industries
Internet
Livre
Luxe
LVMH
Marché de l’art
Marketing
Médiation
Musées
Musique
Open Data
Politique
Presse
Réglementation
412 TABLE DES MATIERES
Sommaire…………………………………………………………………………………….p.2
Focus principal : Google et la France, partenariat ou inimitié ?............................................. p.5
Thème 1 : La crise de la presse écrite………………………………………………………p.25
Actualités………………………………………………………………………..p.36
Thème 2 : LVMH : quels enjeux sur un marché en crise ?...................................................p.52
Actualités………………………………………………………………………..p.57
Thème 3 : L’augmentation de la TVA sur le livre: cadeau empoisonné pour les libraires ?p.76
Actualités………………………………………………………………………..p.93
Thème 4 : La tendance « made in France »………………………………………………p.119
Actualités……………………………………………………………………….p.125
Thème 5 : Les relations France-Turquie : l’Affaire du génocide Arménien de 1917…….p.133
Actualités……………………………………………………………………….p.147
Thème 6 : Quels projets pour les Cap Digital ?..................................................................p.164
Actualités……………………………………………………………………….p.184
Thème 7 : La nouvelle réglementation des maisons de vente………………………….....p.204
Actualités……………………………………………………………………….p.208
Thème 8 : Tourisme et patrimoine dans le monde arabe : après une saison difficille, quelles
perspectives pour 2012……………………………………………………........p.220
Actualités……………………………………………………………………….p.229
Thème 9 : Le marché de la télévision connectée, de nouveaux enjeux pour les constructeurs,
les diffuseurs et les utilisateurs ?.........................................................................p.260
Actualités……………………………………………………………………….p.269
Thème 10 : L’open Data, une réelle avancée démocratique ?.............................................p.280
Actualités……………………………………………………………………….p.285
Thème 11 : Les 12èmes Rencontres Européennes de l’ADAMI, vers la fin des sociétés de
gestion collectives ?..........................................................................................p.308
Actualités……………………………………………………………………….p.313
Thème 12 : Le marché du straming, une alternative au piratage ?......................................p.325
413 Actualités……………………………………………………………………….p.331
Sitographie :……………………………………………………………………………….p.367
Index thématique:………………………………………………………………………….p.412
Table des matières :………………………………………………………………………..p.413
414