ETUDE DES PROGRAMMES VACCINATX REALTSES EN
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ETUDE DES PROGRAMMES VACCINATX REALTSES EN
ETUDE DES PROGRAMMES VACCINATX REALTSESEN AVICULTURE AU SENEGAL Arbelot Brigiftel, Dayon Jean François2,Mérouani Nadia2,Kaboré Yalacé3 2MissionFrançaisede coopération, Sénégalaisde RechercheAgricole, BP 2057, Dakar Hann, Sénégal, 'Ecole Inter étatsde Scienceset MédecineVétérinaire,BP 5077 ProjetPRODEC,BP 2014,Dakar, Sénégal, Dakar, Sénégal llnstitut Résumé Une enquêteserologiquea été effectuéeau Sénégalpour connaîtreI'efficacité desprogramrnesde prophylaxie mis en oeuvred'une part contrela maladiede Newcastle,la maladiede Gumboroet la bronchite infectieuseen avicultureindustrielle, d'autre part contrela maladiede Newcastleen aviculturevillageoise. Dansla zonedu Cap-Verq53 bandesde pouletsde chair et 34 bandesde poulettesont fait I'objet d'un suivi sérologique.A 45 jours, la majorité des lots de poulets de chair ne sont protégésni contre la maladie de Newcastle(83% des lots) ni contre la maladiede Gumboro(89% des lots). Pour les pondeuses,62%odes élevagesà I'entrée en ponte sont insuffrsammentprotégés contre la maladie de Newcastle.La couverture vaccinale des poulettes d'un mois contre la maladie de Gumboro est insuffrsante pour 95% des lots' La protection vaccinale contre la bronchite infectieuseest insufrsante poul tous les lots I'entree en ponte. La èomparaisondesprognmmes de vaccinationsmontre que seulsles lots vaccinésavecle vaccin inactivé huileux contre la maladiede Newcastlesont tous correctementprotégés(que ce soit pour les pouletsde chair ou pour les pondeuses).Pour la maladie de Gumboro. cette étude ne permet pas de différencier les programmesdc vaccinations.La vaccinationdespondeusescontre la bronchite infectreuseest inefficacetelle qu'elle est réalisee au Sénégal.Le taux de réussitedesvaccinsadministrésdansI'eau de boissonest doncfaible. Pour leJvohilles de brousse,une enquêteconduite dans 6 villages de la zone de Kaolack (sur 519 volailles vaccinéespar injecton d'un vaccin inactivé huileux et 366 volailles non vaccinées)montre que les ttres IHA desvolaiflès vaccinéessont significativementsupéneursà ceux desvolailles non vaccinées.La comparaisonde (152 volailles) et de volailles uniquementvaccinées(145 volailles)montre volaillesvaccinéeset déparasitees une haussesignificatve destitres IHA quandla vaccinaton est associeeau déparasitage.Ceci est probablement lié à I'effet immunostimulantdu lévamisoleentrant dansla composiûondu déparasitantutilise' Introduction 1. Matériet et méthodes Afin d'evaluerla qualitéde la protectiondesvolailles vaccinéesselon les programmesmis en oeuvre au Sénégal,une enquête sérologiquea été réalisée durantI'annee95-96. 1.1.Prélèvements En aviculture semi-intensive, les volailles sont vaccineescontre la maladiede Newcastle,la maladie de Gumboroet la Bronchite infectieuse(uniquement pour les pondeuses).En aviculture villageoise, seule la vaccination contre la maladie de Newcastle est effectuéedanscertainesz)nes. En aviculture industrielle, les prélèvementspar prise de sang à la veine alaire ont été réalisésd'août 95 à juin 96 dans la zone périurbaine de Dakar (zone du Cap-Vert). Les élevagesenquêtésont été choisis en fonction de la présencede lots d'âge voulus. Au total, 51 bandesde volailles de chair ont été prélwees à 30 et 45 jours et 34 bandesde poulespondeusesI'ont été à 30, ?0 et 130jours (15 à 20 prisesde sang/bande). Le programme vaccinal appliqué à chacune des bandesprélwês a étérelevé. La qualité de la protection vaccinale est estiméepar En aviculture villageoise, les prélèvementsont été le ttrage des anticorps sériques (inhibiton de réalises dans 6 villages encadréspar " Vétérinaires à Même si la résistance Elisa). et I'hémagglutination sansfrontieres" (VSF) dans la zone de Kaolack de l'éprewe virulente est le seul moyen de mesurer la protection globale des oiseaux, la recherche des janvier à mars 1996. tæs villages enquêtes,choisis antcorps permetde mettre en âridenceindirectement par les agentsde VSF en fonction de leurscontraintes de ttanail, ont fait I'objet d'une campagne de ure infection ou rme prise vaccinale (Fournier et al, 1995;Picaultet al., 1993).Vu les moyensdisponibles vaccination annuelle (vaccin inactivé huileux au Sénégal,les analyses serologiquesapparaissent Ilanew). Dans la me$tre du possible, toutes les volailles emplumeesont été préleveesdans chaque oornme un bon moyen de contrôle de la prise village, au minimum 3 semainesaprèsla campagne vaccinaledescheptels. de vaccinaton. Chaque prélwement a été identifié' DeuxiÀrnesfournées de ta RechercheAvicole, Tours, &10 avrûl1997 individuellement (date de prélèvement,village et volaille vaccinée ou non selon les dires du propriétaire) Au total, 884 sérums dont 519 provenantde volailles vaccinéeset 366 de volailles non vaccinéesont étéprélevés. Les donnéesont ététraitéesà I'aide deslogicielsEpiinfo et Excel. 2. Rézultats 2.1.Protectionvaccinaleen avicultureindustrielle Afin d'étudier I'effet du déparasitage,5 lots situés dans 5 villages différents ont été constitués.Les volaillesont étéidentifiéesindividuellement(à I'aide de rubansnumérotés).Danschaquelot, la moitié des animaux a été vaccinée et déparasitée(Vermifuge PolyvalentVolailles), I'autre moitié a été vaccinée seulement. Les prélèvements sanguins ont été effectués 3 semaines après vaccination (et déparasitage).Au total. I45 volailles ont éré vaccinéeset 152ont étévaccinéeset déparasitées. 1.2.Analysesde laboratoire En aviculture industrielle, les titres en anticorps sériques ont été déterminés par I'inhibition de I'hémagglutinationpour le titragedesanticorpsantiNewcastle (Picault, 1993), les kits Immunocomb trivalentspour le titrage desanticorpsanti-Bronchite infectieuse(Anonyme.1994b)et les kits ELISA KPL pour le titrage des anticorps anti-Gumboro (Anonyme,1994a) D' utilisationrelativementsimple. les kits Immunocombtrivalents permettentde titrer conjointement les anticorps anti-Newcastle,antiGumboro et anti-Bronclute infectieuse: mais leur gammede lectureest plus restreinteque I'ELISA ou I'IHA. Cesdeux dernierstestsont donc été réalisés. ce qui à permisen outre de comparerles drfférentes méthodesd'analyses.Cettecomparaisonn'étant pas l'objet de cet article, nousprésenterons seulementles titres en anticorpsanti-Bronchiteinfectieuseobtenus grâceaux kits. Les sérumsdesvolaillesvillageoisesont été analysés uniquement selon la technique d'inhibition de I'hémagglutnation. 1.3. Interprétation des résultats et analyse des données En avicultureindustrielle,la qualité de la protection des cheptelsest esûméeen fonction des résultats individuels par lots (Anonyme, 1995) Un taux d'immunisationd'au moins 907odu cheptel devant être atteint (Fournieret al, 1995),la protectionest bonnesi au moins90% desvolaillesprélwéesont un titre supérieurau seuil de protection, limite si 50 à 89% desvolailles ont un ttre supérieurau seuil, ou insuffrsantesi moins de 50%o desvolailles ont un ttre supérieurau seuil. En aviculturevillageoise,les titres IHA individuels sont regroupésen trois classes: ttres nuls, moyenset forts. Ceci permet de comparer leurs répartitions selon les différentespopulations(d'après le calcul du Chi deux)(l-Lzaret al., 1987). 2.1.1. Protection vaccinalecontre la maladie de Newcastle Les résultatsconcernantles pondeusessoff présentés dansle tableaul. Les meilleursrésultatssontobtenus avec les prograrnmesassociantdes vaccins inactivés huileux (VIH) Itanew, Imopestou New Cavac (à un jour et à I'entrée en ponte) et des vaccinsI'ivants HitchnerBl et La Sota(figure l). Pour les pouletsde chair, les résultatssont présentés dansle tableau2 La meilleureprotectionest obtenue avecle vaccin inactivéà un jour associéà un vacciu vivant HBl en trempagedu bec(figure 2) ('2,) TABLEAU l: Répartitiondeslots de pondeuses qualité protection fonction la la vaccinale en de de contrela maladiede Newcastle Protection Titre IHA seuil Bonne Limite Insuffrsante 30 iours 70 iours 130iours t/16 Il16 t/5t2 40 68 38 l5 23 25 9 JI 45 FIGURE l: Evolutiondestitres IHA moyensdeslots de pondeusesen fonction des programmes de vaccination 204tr 1792 = 12At ,a 1OA E É 76s s12 256 0 30 rge o38rst 130 Légendes: A: VIH + HBI à l jour, La Sotaà 3 et l0 semaineset VIH à 18 semaines. B: HBI à 4 jours, La Sotaà 3 et l0 semaineset VIH à 18 semaines. C: HBI à 4 jours,La Sotaà 3, I0 et l8 semaines. TABLEAU 2: Répartition des lots de poulets de chair (%o)en fonction de la qualité de la protection vaccinalecontrela maladiede Newcastle Protection Titre IHA seuil Borure Limite Insuffisante 30 iours U16 23 26 51 45 iours t/t6 t7 27 56 FIGURE 2: Evoluûon destitres IHA moyensdeslots de poulets de chair en fonction des programmesde vaccination 128 112 2.1.3.Protection des cheptelsde pondeusescontre la Bronchite infectieuse La vaccination est réalisée pour 16%o des lots enquêtés(1, 2 ou 3 administrationsde Hl20 dans I'eau de boisson vers 4, 30 eUou 70 jours). La protection induite est insufrsante pour tous les à 30,70 et 120jous. élevages =80 pË 2.2. Protection contre la maladie de Newcastleen aviculture villageoise Ës2 16 0 to og" (lours) /15 Légendes: A: VIH + HBI à I jour. B: HBI à 3 jours, La Sotavers 2 semaines 2.1.2. Protection vaccinale contre la maladie de Gumboro Les résultats relatifs aux pondeusessont présentés dans le tableau 3, ceux des poulets de chair dans le tableau4. Pour les pondeuses, l/3 des lots ont reçu trois administraûonsde vaccin en eaude boisson(à I, l0 et 30 jours), tous ces lots sont bien protégés. Les autres lots ont reçu une ou deux administraûons (l etlou l0jours). Parmi les lots de pouletsde chair bien protégésà 45 jours, 2/3 ont eu un vaccin buvablevers l0 jours et l/3 en a reçudeuxvers9 et 20jours. Les souchesvaccinalesutlisees sont le Bur 706, le Gumboral CT ou une souche américaine nommée Bursal GumboroVaccine. TABLEAU 3: Répartition des lots de poules pondeuses(o/ù en fonction de la qualité de la protectionvaccinde contrela maladiede Gumboro Protection Titre Elisa seuil Bonne Limite Insufrsante 30iours 70 iours 3000 3000 t7 74 2l 78 f 5 TABLEAU 4: Répartition des lots de poulets de chair (7o) en fonction de la qualité de la protection vaccinalecontrela maladiede Gumboro Protection Titre Elisa seuil Bonne Limite Insufrsante 30iours 45 iours 3000 3000 ll 9 91 26 63 Avec une majorité de volailles présentantdes titres IHA moyens et élevés, la population vaccinée est significativementdifférente(p<0,01)de la population non vaccinéedont les titres sont plus faibles (55% desvolailles non vaccinéesont destitres nuls) (figure 3). La population vaccinée et déparasitéeprésentedes titres IHA significativement supérieurs à la populationvaccinéemais non déparasitée(p<0.01) (figure 4). X'IGURE 3: Répartition des populatonsvaccinéeset non vaccinées IHA des 60 50 /O o/.30 20 10 0 16-256 512.t096 IHA Légendes:W: volailles vaccinées.VNV: volailles non vaccinées FIGURE 4: comparaisondes titres IHA desvolailles vaccinéesdéparasitéeset des volailles vaccinéesnon déparasitées 80 60 n/o 40 20 0 16'256 512-1006 Tltres lllA Légendes:WD: volailles vaccineeset deparasitees' WtW: volailles vaccinéesnon deparasitees Discussion Pour les poussins ponte et les poulettes. les programmesde vaccination contre la maladie de Newcastlecomprenantun vaccin inactivé huileux à un jour donnent une couverture saûsfaisante.Au contraire, les vaccins administrés dans I'eau de boisson- mêmes'ils le sonten nombresuffisant- ne protègentpas suffisammentles lots dans la majorité des cas. A I'entrée en ponte, 620Âdes lots ont des titres IHA trop faibles pour garanûr une protection contre I'apparition des symptômesliés au virus (Ganièreet al.. 1984).Les lots primovaccinés avecun vaccin inactivé sont les mieux protégés. Ceci souligne I'importance des primovaccinations (Anonyme.1984a). Chez les poulets de chair. l'associationdu vaccin inactivéà un jour et du vaccinvivant en trempagedu becestégalementla plus effrcace La réponsesérologiquemesuréepeut être induite par (Alexander,1988) Cependant,les desvirus sauvages trtresIHA post-infectieu\(>1164)sontsupérieursaux titres post-vaccinauxinduits par I'administrationde vaccinbuvable(l/16) Ceci permetde différencierle virus vaccinaldu virus sauvage,sauflors d'utilisation de raccin inacûr,é(Anonyme.l9EE). Parmi les lots enquêtés.la maladie de Newcastlea été observée cliniquementsur unebandede pouletsde chair, leurs titres. anormalementélevéspar rapport aux vaccins vivants administrés, ont confirmés la suspicion cliniqueet ce lot a étéécartéde l'étude. administrationsde vaccinsdansI'eau de boissonsont mieux protégéspursqu'ils sont tous classésdans la catégorie " bien protégés". Cependant,la présence du virus sauvagedans la zone et les différencesde pratiques entre les éleveurs sont telles qu'il est difficile de conclure.On peut seulementafrrmer que durant la periodesensible(à 30 jours), 95% des lots de poulettessont dépounusde protection. L'immunité induite par la vaccinaton contre la Bronchite infectieusetelle qu'elle est réalisée au Sénégal est nulle. La fragilité du vaccin vivant @icault et al., 1984) et la non conformité du prognmme appliqué au Sénégal(Anonyme, 1984) peuventexpliquerceséchecs. Ces donnéesmettent en evidenceles diffrcultés liées à I'administrationdesvaccinsdansI'eau de boisson. Plusieurs hypothèsespeuvent expliquer les échecs observés : mauvaise conservation du vaccin, mauvaise concentration vaccinale, présence de désinfectants dans I'eau utlisée, abreuvoirs mal nettoyés,utilisaûon de vaccirs reconditionnés,.... I est donc souhaitabled'initier les éleveursaux bonnes praûquesde vaccination(Fournier et al., 1995) et d'adopter les vaccins inacûvés injectablespour la maladie de Newcastle (Bermejean et al., 1978; Anonyme,1994c,Anonyme,1995). Quel que soit le programmeet la souchevaccinale, les titres en anticorpsanti-Gumborosontinsuffrsants pour tousles lots de pouletsde chair à 30jours. A 45 jours. seuls ll% des lots ont des titres élevés. L'évolution des titres par rapport aux dates de vaccination montre que pour 2/3 de ces lots, l'augmentationdu titre Elisa est liée au passaged'un virus sauvage.En effet, après I'administraûon du vaccinvers l0 jours, il n'y a pasde séroconversion à 30 jours; donc, en I'absencede rappel vaccinal, la séroconversionimponante constatéeà 45 jours est liée à un virus sauvage.L'effet protecteurdu vaccin existe donc peutétre pour seulement40 des lots. Très peu de lots se distinguantpar la qualité de leur couverturevaccinale, nous ne pouvons observer de différencesnotablesentrelesprograrnmes. En primo-vaccination, le vaccin inactivé huileux donnedesttres IHA moyensde 11256à l/512 (avec des exlrêmesde lll28 à l/4096) (Anonyme, 1988; Anonyme, 1994c; Anonyme, 1995; Picault et al., 1993).En aviculturevillageoise,on observeune plus large drspersiondestitres desvolaillesvaccinées.On peut supposer que le virus sauvageentraîne une haussedes titres chez ces dernièrescomme le ferait une primo-vaccination(Saunders,1994).Le virus de la maladie de Newcastle est effectivement présent dans tous les villages enquêtéscornme le prouvent des titres IHA>8 chez les volailles non vaccinées. Ceci est courant en Afrique sub-saharienne(Agbede et al., 1990;Grundleret al., et al., 1992',Courtecuisse 1988). Les ûtres nuls obsenés chez quelques volailles vaccinées peuvent être liés à des erreurs d'identification(confusionentrevolaille vaccinéeou non). car les vaccinsinactivéshuileux entraînentune à 100%(Rajeswaret al., 1992). séroconversion Pour les poulettes,les résultatssont meilleurs à 70 jours avecune protectioncorrectede74%odeslots. Si le vaccin peut effectivementêtre responsablede la hausse du titre Elisa pour les lots ayant eu 3 administratronsde vaccins dont I'une après le prélevementde 30 jours (soit pour 1/3 d'entre eux); pour les autres,la séroconversionà 70 jours est plus probablementliée au passagede vrrus sauvagepour la même raison que pour les poulets de chair. A priori, tous les lots de poulettes recevant 3 Le déparasitageaugmentede manière significative les ûtres IHA. La vermifugaûon au moment de la vaccinaûon est généralement recomrnandée afin d'améliorer l'état sanitaire des oiseaux ce qui favorise la réponse immunitaire (Verger, l9E6; Saunders,1984). L'augmentation significative des titres chez les volailles déparasitéesest également probablement liée à I'effet immunostimulant du levamisole enûant dans la composition du utilisé @lanchart,1995) déparasitant 80 Conclusion Dans les élevagesintensifs,les pouletsde chair sont insuffisammentou mal vaccinéscontre la maladie de Newcastleet la maladie de Gumboro. La technique de vaccinaûondans I'eau de boisson sembledonc défaillante. Etant donné la situation sanitaire de la zone(épizootiede Newcastledejanvier à juin 95), il est essentield'adopterla vaccinationdes poussinsà un jour avec le vaccin inactivé huileux, seul capable de donnerune protecûonhomogèneet suffisante. Pour les élevagesde pondeuses,les résultats des vaccinatons contre la maladie de Newcastle sont légèrementmeilleurs, du fait du rappel de vaccin inactivé avant l'entrée en ponte. Cependant,cette protection est insuffrsante dans 620 des cas pour protéger les lots contre les chutes de ponte liées au virus. La protectiondes cheptelsde pondeusescontre la Bronchite infectieuseet la maladiede Gumboroest égalementinsuffrsante. En aviculturevillageoise,la vaccinationpermetune haussesigmficativedes anûcorpssériques,d'autant plus si lesvolarllessontdéparasitées Remerciements Les auteursremercientle projet PRODECpour le financementclecette étude,Mr Lancelot,Mr Bonnet et Mr Diallo du CIMD-EMIT, Jean ClaudeGueye, JimmyEvali et le personnelde l'ISM-LNERI'. Bibliographie - AgbedeG., DemeyF., VerhulstA., Bell 1.G..1992. Rewe Sci.Tech.Off.Int. Epiz.,lI. (3) :805-811. - Alexander D.J., 1988. in: Newcastle disease AlexanderDJ (ed). Kluwer acadpubl, Boston, 147160. - Anonyme, 1984a.La maladie de Newcastleet sa prophylaxie.RhôneMérieux,Lyon, 56p. Anonyme, 1984b. La bronchite infectieuse des volailles.RhôneMérieux,Lyon, 34p. Anonyme, 1988. Les pestes aviaires. Intervet. France,33p. - Anonyme, I994a. Kit ELISA Gumboro.Laboratoire ServiceInternational,6p. - Anonyme, 1994b. Kit Immunocomb Trivalent. 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Validé par Bio ChêneVert. un kit Elisa spécifiquepermetde confirmerle diagnostic aprèsl'apparitiondes troubleset I'observationdes lésions sur les animaux Aussi. à l'avenir, nous devons identifier et caractériserle virus responsablede ces adenovirosessubcliniquesainsi que développerdes techniquesdevaccinationpermettantune meilleureprotectlon. Abstract Adenovirusesget frequently encounteredin growing turkey. with subclinical troubles of hemorragic cnteritis. A specrficELISA test. testedby Bio ChêneVert. can be used to confirm the diagnosisafter the corningout of troublesand the observationof lesions.Therefore.we must exactlyidentifr the virus responsible for that subclinicalenteritis.anddwelop somer,'accirntionproceedings allowing a betterprotection lntroduction Depuis enr.iron l0 ans . l'adénovirosesubclinique concernele grand ouest de la France avec une recrudescence depuis 1996 sur I'ensemblede la Bretagneet desPaysde Loire et propagationvers le Centreet le Nord de la France L'entéritehémorragiquesoussa forme suraiguëest encore présentedans la mémoire des éleveurs de dindesdesannées70 et 80. La mise à dispositionpar Rhône Mérieux d'un vaccin expérimentalpuis du r,accin Dindoral SPF@avait permis de réduire de façon importante les conséquences économiquesde cetteaffection Lors de I'apparitionde la Rhinotrachéitede la dinde. autre affectionvirale, tous les acteursde la frlière ier à leurs dépensles effets négatifs avalent pu apprecrer avaleil I'associationdu de de I'association du pneumovirusde la RTI et de l'adénovirus de I'entérite hémonagique. Une meilleure vaccination avec le vaccin Dindoral SPFG) associéeà un grand effort de désinfection et de désinsectisation. avait permis de réduire I'incidence de la RTI. l. L'adénovirosesubaiguë il est fréquent que des troubles respiratoires les septà dixjours survantle début apparaissentdans de la maladie. Cette adénoviroseest très fréquente mais son diagnostic de certitude est difficile à réaliser.Les lésionssont aussiévocatricesdu rouget. du syndromelymphoprolifératifet de la pasteurellose, suraiguës. tumoral.et descolibacilloses Le diagnostic de certitudepeut être poséau molnellt des troubles, après observation des lésions au niveaude la rate. caractéristiques microscopiques 2. Identification de I'adénovims 2.I. TestElisa bonne spécilicité (capacité à détecter les seuls anticorps de cette affection) ainsi qu'une bonne reproductibilité (capacité à donner des valeurs peu ditsérenteslors de répetition du test sur un même sérum). L'effet dosedémontrela quâlité de ce test : echellede valeur étendueet bonne linéarité lors des dilutions d'un mêmesérum decroissantes L'expressionsuraiguëdu qndrôme de I'enténte,bien connue,caractériseepar une dianhee hémorragique entmînantune mortalité rapide et parfois importante a fait place depuis quelques années à une forme 2.2. Confirmation serologiquedu passageviral subaiguëentraînant des mortalités vers sept à dix semainessans diarrhée hémorragique. Cette forme apparaîtdans une partie du bâtiment et évolue vers les autrespartiesdansles trois à quâtrejours et ceci, malgréla miseen placefréquented'antibiotiques. Cefte forme insidieuse, que nous appelleronspour plus de facilité de compréhension I'adénovirose subclinique, est actuellementune des composantes à quatresemainesplus tard. majeuresdes grands syndromespathologiquesde la dinde. Les autopsiesrevèlent des foies et des rates Le tableau ci-après montre les résultatsde ces tests sérologiques. hypertrophiés. La mortalité en I'absence de complicationsbactériennesest inférieure à 57o,mais DeuxièrnesJournéesde la RechercheAvicole, Tours, E-10Avril 1997 83 Ele. I Ele.2 Ele. 3 bat. 2 Ele. 3 bat I Ele.4 Ele 5 Ele.6 Movenne Coeffrcientde Titre moyen3 à Coeffrcientde titre moyenau en'Zo variation les après 4 sem. variationen 7o débutdes troubles troubles 30 t4l5l 177 3029 f I 8167 23e 1698 (, t7787 155 1745 -1 1 8 2r 5 12r 3246 26 1581il 8l 6936 83 720 '7 t0-t()3 96 539 l3 t5767 136 2559 Les deurièmessériesde prisesde sangmontrent une Cette affection n'aurait pâs de conséqrtettces économiquestrès gravessi elle n'était très souvelll initiatricé de troubles respiratoiresell assoclatloll avec des passages de virus de h RTI otl d'affectiolts d'Ornithobacierium. compliqués colibacillaires. Lors de cetteenquête.dansquatreélevagessttr srr' il estapparurapidemefidestroublesresplratolres, 3. Adénovilus et vaccination Tout ceci nous a amenéii nous interroger : qttels dansl'élevage. étaientles titres d'anticorpssur les dindonneausd'ttn Des examens sérologiques s'avèrent donc une jour '/ Qu'en estril de la décroissancede ccs méthodeplus appropriéepour poserle .,liagnostic.Ils anticorps? doiræntêtre effectuésau début des troubles et trois à Le tabieau est une ébauchede réponsesit ces plus tard. quatresemaines questions.[l persistepeu d'ânticorpsaprès2l lortrs Le cumul des résultats des examens sérologiques zur desdindonneauxporteursd'un fort taux à tttt.iottr Ceci pourrait être confirmé ou infirmé par d'autres telle quela séroneutralisatiou techniquessérologiques et ouvrirait peutétrè la voie à ttne vaccinatiottpltts precoce. Ne faut-il pas améliorerou modifier les tecluriqttes 'l diagnostic de vaccinationavecle vaccinDindoral SPFG' I iour LOT I LOT 2 LOT 3 LOT 4 LOT 5 LOT 6 137E2 t6206 r4643 9103 r5929 r5497 Une étudeesten coursavecI'aidede nospartenaires' Elle comprend : une technique de vaccination améliorée, des prises de sang et contrôles sérologiquesavant et après la vaccination, le recueil des si[n^escliniques éventuelsou la recherched'un d'autresvaccinations. Il sepeut égalementque les taux d'anticorpsobsewés sur lés dindonneauxii'un jour ne résultent pas de la seule immunité conféree aux reproducteurspar les vaccinseffectuéssur cesderniers. 14 iours 6868 t722 2252 3594 2167 t229 28jours 90 27 376 t2l 157 219 Conclusion de dindes". 84 ETUDE SEROLOGIQUEANEMIE INFECTIEUSEA L'ABATTOIR EN RELATION AVEC LES PERFORMANCES TECHNIQUES EN POULETS DE CIIAIR Billard Sylvier,Gardin Yannick2 rlabovet, 2lntervetS.A..43. AvenueJoxé.49100Angers Z.I , lesPetitesPlaces,49600Beaupréau, Résumé Les objectifsde cetteétudeétaientde déterminerla prévalencesérologiqueà I'abattoirde l'anémieinfectieuse chezdespouletsde chair élevésen Paysde Loire, et d'établirun lien entreles séroconversions et les observées performances techniques.en référenceà l'étudede Mac Nulty (1991).Sur l'échantillonanalysé(20 lots de 35 jours environpris au hasarda l'abattoir),la prevalencesérologiquede l'anémieinfectieuseen pouletsde chair est de 10 %o.Les lots présentantune séroconversion à I'abattoiront des performancestechniquesinférieures Une sérologieanémieinfectieusepositiveà I'abattoirrévèleune contaminationhorizontaleprécocepar le virus de I'anémieinfectieuse.Une protectionimmunitaired'originematernellede mauvaisequalitéetlouune pression virale forte en élevagesontà l'origine de cetteinfectionsubcliniqueaux conséquences néfastes, économiques Introduction L'anémieinfectieusedu poulet (ChickenInfectious Anemia ou C.I.A.) est une maladie résultant de I'infectiondejeunessujetspar un circovirusappelé CAV (Chicken Anemia Virus) ou plus commurÉmentCAA (C.A. Agent) (Mc Nulty. l9er). L'expressioncliniquevarie en fonctionde l'âgeà la contamination et du potentiel immunitaire du poussin(Mc Nulty. l99l). Dans le cas d'une contamination précoce (transmission verticale.ou horizontaleau coursdes tous premiersjours de vie). on observeune anémie aplasiquesévèrequi évolue entre 12 et 30 jours d'âge avec mortalité. déplétion lymphoide er rmmunodépression (Drouin et al.. 1992: Mc Nulgl99l : Picaultet al.. 1992: Yieljtz. 1989). Une résistancenaturelle se développeavec l'âge (Hu er al. 1993: Mc Nulty. l99l) er cetteforme clinique ne peut être reproduiteexpérimentalement sur dessujetsâgésde plus de 2 semaines. Dans le cas d'une contamination plus tardive. I'infection s'exprimede façon subcliniquepar une détérioration substantielle des indices de performancestechnicoéconomiques,probablement d'autant plus importante que I'infection est plus précoce(Mc Nulty et al.. l99l). L'infection simultanéepar d'autresvirus (Marek, Gumboro, Réûculo-endothéliose)en réduisant le potentiel immunitaire peut modifier ces données sur la sensibilitéet I'expressionclinique (Vielitz, 1989; Rosenberger, 1992). Les anûcorps spécifiquespost-infectieux ou postvaccinaux sont protecteurs.En quantité, il mettent la reproductrice à I'abri d'une transmission verticaledu vinrs (Malo et al., 1995)et assurentles poussinsd'une immunité passiveélevée.Celle-ci retardel'âge d'une eventuellecontamination horizontaleet empêchel'apparition de la fonne cliniquede la maladie(Otakiet al.. 1992) Dans les conditionsfrançaisesactuelles.la grande maiorité des troupeaux reproducteurs est globalement séropositive. L'anémie infectieuse maisla possibilité cliniqueestdoncexceptionnelle. d'uneforme subcliniquetelle que rapportéepar Mc Nulty et al. en 1991 est souventévoquéepour ou éclairer des expliquerdes contre-performances tableauxcliniquesconfirs. Le but de cetteétudeétait d'apprécierla réalitédu phénomènesur une productionde pouletsde chair de type standardélevésdansune mêmerégion : les Paysde Loire. Une enquête sérologiquea ainsi été menée à l'abattoirsur des lots âgésd'environ 35 jours afin de détecterceuxayantsubiune infectionprécoceet de comparerleurs performancesde productiottà cellesdeslots non infectés. I - Matériel et méthodes I.1. Choix desélevages Notre travail a porté sur 20 élevagesde poulets de chair industriels.d'une même organisation.situés en Paysde Loire. Les élevagesétudiés ont été pris au hasard du l5/ll/95 au 9ll2l95 en fonction du planning d'abattage. L2. Sérotogieanémieinfectieuse I.2.1.Collectedesprisesde sang Les prisesde sang de chaqueélevagesélectionné ont été effectuéespar le sendcequalité de l'abattoir par lot. à raisonde l0 prélèvements Deuxièmes fournées de la Recherche Avicole, Tours, 8'10 avril 1997 85 IL2. Résultatszootecbniques I 2.2.Traitementdesprélwements La détectiondes anticorps sériquesanti-anémie infectieuseau poulet a été réaliséepour tous les lots. le mêmejour. dans un mêmelaboratoire,en utilisanl le kit ELISA : Flock screen tt CIA AntibodyElisa kit de chezBehring (référenceVO 80). L'interprétationdu résultatsefait en fonctionde la valeur s/p. Les sénuns sont considéréscomme négatifsquandle s/p est inférieurà 0,10 et positifs quand il dépasse0.25 Les sémmsprésentautun et ne s/p cornprisentre0.lo et 0.25 sont suspects peuveut eu aucun cas être considéréscomrne positifs.De nouvellesprisesde sangdevraientalors être effectuéesl0 à 15 jours plus tard pour détenniuerla positivitédu lot considéré Dirns notre étude.un lot a été considérécomme positif quand au rnoins un sérun s'était rér'élé positif à l'anal'r'se Les lots possédantun ou phsieurssérumssuspeclssanssérumpositif ont été considérés commenégatifs. I.3. Collecte des perlbrmanceszootechniqueset desrésultatsd'abattoir La collecte des donnéesa été faite à partir des hchesd'élevage.Cesdernièresnousont permispar ailleurs.de r'érifier qu'ancundes lots retenusdans l'étude u'avait présenté de pathologie clinique particulière(Gumboropar exernple).Ont ainsi été retenusles paramètressuiyants: poids moyen à I'abaltage. indice de consomrnation.mortalité totaleet taux de saisies I.4. Analysesstatistiques L'analvsestatistiquea étéréaliséeen considérantle de : lot comrneunité statistiqueet au mo-ven - T-tests pour le poids moyen et l'indice de consomrnation.c:lr ces 2 paramètressont des tnovennes. - testsde la Rank Sum (testsnon paramétriques) pour le taux de saisieet la mortalité.car lesvaleurs pour ces paramètres n'étaient pas distribuées normalementTouteslesanalysesont étéeffectuées à I'aidedu logiciel Statistix. II - Résultats II. l. Résultatssérologiquesanémieinfectieuse Sur les 20 lots étudiés.18 ont été trouvésnégatifs (14 lots avec10/10négatrfset 4 lots avec9 négatifs et I suspect)et 2 positifs (l lot avec9 négatifset I positif et un lot avec 4 négatifs. 4 suspectset 2 positifs). Pour desraisonsde confidentialité,les valeursdes performanceszootechniquessont présentéessous une forme indrcee.les performancesmoyennesde I'ensemblede l'échantillonétant égalesà 100 (cf. tableauI et figure l). II.3. Comparaisondes résultatszootechniqueset sérologiques Les lots positifs en anémie infectieuseprésentent un poidsmoyenà I'abattageinférieur,un indice de consommation.un pourcentagede saisie et une mortalitétotalesuffrieurs. La différence observéeest sigruficative entre les lots positifs et négatifs pour le pourcentagede salsle. III - Discussion Dans cette étude, la prévalencesérologiquede I'anémieinfectieuseobservéeen pouletsde chair à 35jours est de l0 pour 100.Une sérologiepositive à l'abattoir révèle une contamination horizontale du virus. Dans la plupart descas,les poussinssont issusde reproducteursporteursd'anticorpsanémie infectieuse et possèdent donc une protection immunilaired'originematernelle.Celleri est plus ou moins éleveeet retarde l'âge d'une éventuelle contamination horizontale. En moyenne. la disparition des anticorps maternelss'effectuedans les l0 premiersjours de vie L'anémie infectieuse sub-clinique est due à une contamination virale après épuisementdes anûcorps maternelssachant qu'à partir de 5 semaines.les conséquencesde waisemblablement très I'infection sont négligeables.Suite à une infection par le virus de I'anémie infectieuse. les premiers anticorps apparaissentl0 jours aprèsla mise en contactavec le virus et au bout de 5 semaines,la sérologie donne100% de positifs. Un résultat sérologiquepositif à 35 iours a pour origine une infection qui s'estoperéeau plus tard vers 25 jours. Dans cette étude, un lot a été considérécomme positif si au moins un des l0 prélèvementsétait positif. Dans l'étude de Mc Nulty. le critère de positMté reposait sur la positifs sur présenced'au moins 6 prélèvements l0 mais l'âge à la prise de sang était plus tardif (40-41jours). de Un résultat positif à 35 jours s'accompagne performances zootechniques altérées ce qui confirme I'etude de Mac Nulty (Mc Nulty et al.' leel) . Cette étude avait mis en évidenceun effet néfaste significatif de t'anémie infectieusesubclinique sur le poids. I'indice de corsommaton, et la marge brute ainsi qu'un effet non significatif sur la 86 mortalitéet les problèmeslocomoteursDans cene étude-ciest observée.de façon non significative, une détérioration du poids. de I'indice de consommationet de la mortalité et. de façon signifrcatire.une augmentationdu taux de saisie. Malgré la faiblessedu nombrede lots positifs. et par conséquentla faiblessedes conclusionsqur peul€nt en être tirées. les résultatsobtenusvont dans le mêmesensque ceux de l,enquêtede Mc Nultl. L'anérnie infectieuse sub-clinique a des conséquencesfâcheusesqui résultent soit de I'irfection proprementdite despouletspar le CAV. soit d'unediminutionde leur potentielimmunitarre du fait d'autres infections virales (Gumboro. Marek.Réovirus.adénovirusetc ..) qui en magnifie les effets (Rosenberger. 1992). Un resultat sérologiquepositif en anémieinfectieusedoit donc corrduire le clinicien à pousserplus avant ses investigatious et à s'intéresser aux autres contâmlnants virauxde l'élevage. Un coutrôlesérologiqueprécoceà 35 jours permet d'une part d'évaluer I'incidence de I'anémie infectieuseet d'autreparî d,expliquerles mauvarses performances d'un lol L'âge de 35 jours est précoce et conduit certainementà sous-estimer I'incidencede I'anémie infecûeuse.En effet, le nombrede sérumspositifs dansun lot au débutde la seroconversionest faible. Pour diminuer ces faux négatifs, il conviendrait d'augmenter le nombre de prélwements sérologiqueset de retarder le contrôle à 42 jours quandIa datede I'abattageIe permet. Références Drouin P.. Picault J.P. et coll., 1992.Rec. Med. Vet..168(5),331-339. Hu L. Lucio B.. SchatK.A., 1993.Av Dis., 37, ts'l-169. Malo 4.. WeingartenM.. 1995.VSD Newsletter. ll. l-5. Mc Nulty M.S., Mc Ilroy S.G.et coll., 199I. Av. Dis.. 35. 263-268. Mc Nulty M.S., 1991.Av. Path.,20. 187-203. Otaki Y.. SaitoK. et coll.. 1992.Av. Path..21. t47-15t. PicaultJ.P..Toquin D. et coll.. 1992.Rec. Med. Vet..168(10).815-822. RosenbergerJ.K.. 1992. Poultry digest, January. 36-38 Yielitz E.. 1989.PoultrvMisset.34-35. 87 deslots en tbnctionde leru statutsérologiqueà I'abattagevis-à-visde I'anérnie zootechniques TABLEAU I : pertbrmances du coetlicient de variation CV en %) intèctieuse(valerusildicées accompagnées Ensemble(n = 20) Lots négatit's(n = l8) Lotspositilis(n = 2) o'f 1 Poids moyen (cv) 100 (3.54) | 00.3 (3.56) (2.3I ) Indice de consommation (CV) 100 (e.38) 100.0 (e.36) tol.7 ( 13,36) Mortèlilé k)tale 100 ( 31 . 8 e ) 98.9 (2e.9o) (5e.r 5) (c\) * diftérence:n I 10.1 0.05 ù FIGIJRE I : Représeltatiol graphique des pertbnnances zoolechniques des lots en tbnction de letrr staltlt sérologiqtle I'abaftagevis-à-vis de I'arÉmie iutèctieuse ffi tots négatlfs I tots positlfs Polcls lncllce n,|orta I lté Salsles MISE AU POINT D'UN TEST PCR POUR LE I'IAGNOSTIC DE LI\ MALI\DIE DE MAREK CEII,Z LEPOULET Jay Marielaure, ChausséAnneMarie, Dambrine Ginette et Coudert Françoise INRA, Stationde PathologieAviaire et de Parasitologie,Laboratoirede Virologie. 373s0, Nouzilly, France. Résumé La maladie de Marelq chez le poulet, est induite par un virus du groupe herpès : le virus de la maladie de Marek (t!DD. Cette maladie peut apparaitre difficile à diagnostiquerdu fait de la variabilité des signes cliniques, de la forte parenteantgénique qui existeentre les virus oncogèneset vaccinauxet enfin de l'absénce de signescliniques caractéristiqueslors de I'infection par des soucheshypewirulentesapparuesnouvellement sur le terrain. Afin de disposerd'un diagnosticfiable, specifiqueet simple à réaliser nous mettonsau point un test PCR qui permettra de mettre en fuidence le génomeviral dans des prélwements de sang d'ànimaux inoculéspar diftrents sérotypesde virus MDV. - Nous avonspu détecterspecifiquementle génomede virus MDV de sérotypeI chezdesanimaux inoculés. - Les leucocSrtes du sang periphérique semblentêtre un matériel plus approprié que le sang total pour la détectiondu virus - La vaccinationsemblediminuer la possibilitéde détectiond'un virus virulent inoculé aprèsvaccination. Abstract Setting up a PCR test to diapose Marek's diseasein chicken Marek's diseasein chicken is inducedby an herpesvirus : the Marek's diseasevirus (MDg. This diseasemay apPf,ar.litrcult to diagnosebecauseof the wide variety of clinical signs, becauseoncogenic and vaccinal strainsare antigenically higtrly relatedand becauseinfection with the newly appearedhypervirulent strains do not induce classical clinical signs. In order to provide a reliable, specific and simple mean to diagnosethe disease,we are setting up a PCR test to detectthe viral genomein blood samplesfrom chickensinfected with different À/DV serotypes. - We havespecifically detectedviral genomèfrom chickensinfectedwith IvIDV serotlpe I virus - Leucocytesfrom peripheralblood seemto be more suitablethan whole blood cell for the detectionof the virus - Vaccinaton seemsto reducethe possibility to detecta virulent virus inoculatedafter vaccination. Introduction La maladie de lvlarek, chez le poulet, est induite par un virus du groupeherpÈs: le vinrs de la maladiede Marek (t!D$. ElIe se caractérise sur le plan clinique par le developpementd'un lymphome T et une paralysie des animaux (Calnek et Witter l99l). Cette maladietrès contagieuseentraine zur le terrain des pertesqui pewent être sevères.Dans les annees 70, la mise en place d'une vaccination a permis de lutter de façon efrcace contre cettepathologie.Cette vaccination consiste en I'inoculaton de souches virales vivantes non oncogènespour le poulet A qui protègent oontre le développementdes tumeurs. Récemment des souches virales hypewirulenûes conte lesqælles la vaccination semblepeu efficace sont appanEs sur le ærrain. ces souchesentraînent une apparition des sigpes caractéristiquesde la maladie. Iæ diagnostic de la natadie de ldarek s'efiectue généralementpar autopsie des animaux serotlpe l. Dans un premier ûempsnousavonsutrlisé desamoroesqui permenentd'ampliûer une séqrænce situeedans le gèneICP4 (Li et aI. 1994)des souches de sérotypeI (pathogènes+ attenuées);oes amoroes morts; cette observation macroscopiquepeut être complétéepar une étudehistologiquedes nerfs. Face à la difficulté d'effectuer ce type de diagnostic dans le cas des souches hypervirulentes il semble necessairede dwelopper de nouvelles techniques pour détecterla présencedu virus oncogènechez les animaux. Les techniques sérologiquesde mise en évidenced'antigènes viraux semblent peu adaptees en raison de la parenté antigénique des souches pathogèneset des souchesvaccinales. Face à ces difrcultés la mise en âridencedu génomeviral par la techniquede PCRpourrait être la solution permettant d'identifier sans ambiguTtéet de façon rapide la présencede soucheshypewirulentes utlisees pour la vaccination. Dans ce but no|Is mettons au point un test de diagnostic PCR qui permettra de distinguer les souchesvaccinalesde sérotypeI atténuées(Rispens) et de sérotpe 3 (H\If) des souchespathogènesde ne reconnaissentpas le vinrs HVT. Nous avons ici étudié qælle est la fraction du sang la plus appropriê à ce tpe de test et I'effet de la vaccination sur la détection du vinrs pathogène.Il convient de DeurièmesJouméesde la RechercheAvicole, Tours,6-10 avril 1997 89 représentequ'environ l/100 des cellules. Dans les conditions que nous avons utilisé, la proportion relatve de lyrnphocytesT hébergeantle virus dans le sang total n'est donc pas suffisante pour permettre Matériel et méthodes une amplification en PCR. Par ailleurs il faut noter, Poulets: Lignée Leghorn blanc homogènepour le dans cette expériencemais égalementdans d'autres complexe majeur d'histocompatbilité d'haplotype non decrites ici, que tous les animaux inoculés ne 813 qui est très sensible au dweloppement des présentent pas d'amplificaton en PCR. Cette observationpounait correspondreà une différencede tumeursinduitespar MDV. charge virale chez les animaux inoculés. L'absence pourrait refléter un stade par la d'amplificaton Souchesvirales : Les animaux ont étévaccinés faible, precoce virale serait la charge oir pathologique L'infection d'épreuve souchede sérotype3 GIVT) . a été réaliséepar RBI-B : souchehy'pervirulentede en effet il sembleque le niveau de détectionest plus élevé chez les animaux présentant des signes sérotype1. cliniques que chez ceux n'en présentant pas. Amorces pour la PCR : Nous avons utilisé les Alternativement la différence de charge virale amorcessuivantes: Pl : 5'-GAT CGC CCA CCA pourrait correspondreà des degrésde résistanceau CGA TtA CTA CCT-3' et P2 : 5'-AAT GAG CGA développementde la maladie de Marek différents ACT GCC TCA CAC AAC-3'. Les Produits entre les animauxpositifs et négatifs. d'amplification ont été analyséspar migraton en gel Effet de la vaccinationsur la détection d'électrophorèse. La specificité des ftagments Nous avonsénrdié si la vaccinationjoue un rôle sur d'amplification a été vérifiee par hybridaûon avec la détection d'un virus pathogène.Deux gloupes d'animaux ont été râlises : l'un a été vaccinépar une sondeICP4. IIVT puis 4 jours plus urd inoculé par la souche hypervinrlente RBI-B, le second a été uniquement Résultatset discussion inoculé par la soucheRBI-B. Pour l'ensembledes 2 goupes desprélèvementsont été effectuésentre 6 et Naturedu prélèvementà effectuer. qui ne 8 jours aprèsI'inoculation de FAI-B et la présence Le sangest un prélèvementsimple à realiser qui permet virus a été analyseepar PCR sur de I'ADN extrait du nécessitepas de sacrifier I'animal ce partir prélwements de la fraction leucocytaire.Les résultatssont plusieurs à éventuellement d'effectuer présentés dansle tableau2. d'amplification signal du afin d'étudier I'evolution pathologiques. Nous stades des différents au cours avonsexaminé si diftrentes fractions du sang sont TABLEAU 2 equivalentespour la détectiondu virus. Nous avons analysé chez des animaux inoculés par la souche Trartement pathogène F.BI-B la détection du signal d'amplification sur I'ADN extrait à partir du sang Niveau de détection total (erythrocytes + leucocytes) ou à partir des RBI.B HVT leucocytes. Les résultats sont présentés dans le tableaul. noter que les résultatsprésenæssont préliminaires et nécessitentd'être confirmés. 3/ll* TABLEAU 1 8/8* Fraction cellulaire Niveau de détection On observeque dans ces conditons la vaccination diminue de façon notablela possibilité de détecterle t0l12* Leucocytes génome d'un virus infectieux inoculé après 2l12* Sangtotal vaccinaton. Cette différence pourrait également refléter rme différencede chargevirale entre anirnaux * puis infectés et animaux uniquement vaccinés un lesquels chez : Représentele nombred'animaux La vaccination pourrait limiter la infectés. le nombre sur détecté est signal d'nmplification multiplication du vinrs infectieux qui ne serait pas d'animaux inoculéstestés. détecté en PCR. Il oonvient de vérifier cette observation en effectuant en particulier des Le niveau de detection est meilleur lorsque I'on plus tardives que 8 jours utiliæ de I'ADN provenantde la fraction leucocytaire prélevementsà des dates pour determiner si chez les inoculation après que du sang total. Ce rézultat traduit pas simplement d'un il ne s'agit vaocinés animeux waisemblablementle fait que le virus a pour cible le donc dâns la détectiondu et l'appariton dans retard lymphocyte T qui est largement représentédans ta pathogène. virus il ne fraction leucocytairealors que dansle sangtotal 90 infectés, Par ailleurs le niveau de résistance au développementdes tumeurs de la maladie de Marek pounait déterminer des charges virales différentes Nous avonsmis en place les premiers élémens pour chez les animaux infectés même en l'absence de la realisaton d'un diagnosticde la maladiede Marek vaccination. Chez le poulet des lignês par PCR. Grâce à des amorces specifiques il est génétiquementrésistantesou sensiblesà la maladie possible de détecter les virus de serotype 1. de ldarek ont été dweloppees;nous nous attacherons Cependant à I'aide de ces amorces, il n'est pas à déterminer s'il existe, entre ces lignées, une possiblede différencier à I'intérieur du serotypeI les diftrence de chargevirale lors de l'infection par une virus atténuésutilisés pour la vaccinaton des virus souche pathogène. Ces études sur I'effet de la pathogènes.L'atténuation des virus pathogènespar vaccinationet sur I'influence de la sensibilitéà la passagesen culture successifs s'accompagne de maladie de Marek sur la détectiondu virus et sur la l'amplification d'une séquencede 132pb; les souches chargevirale permettrontde préciserles mecanismes pathogènesprésententde I'ordre de 2 répétitionsde mis en jeu dans la protection vaccinale et dans la la séquencede 132 pb alors que les souches résistance. vaccinales présentent de I'ordre d'une dizaine de La mise au pornt d'un diagnostic simple et fiable répettons de la même séquence.En utlisant des conjuguer à une meilleure compréhension des amorces qui flanquent cette sequencede 132 pb mécanismesde résisAncepermettrontd'améliorer de Davidson et al. ont pu mette en e\ddence cette façonefficacela lutte contre la maladiede Marek. par amplificaton migration des produits d'amplification en gel d'agarose.Nous introduirons Références cettenowelle PCRafin de préciserle diagnosticet de différencier les animaux vaccinés par une souche Calnek, B.W. et Witter, R.L. 1991. Neoplastic atténueede serotypeI des animaux infectéspar une diseases: Marek's diseasein Diseaseof Poultry ninth souchepathogènede mêmeserotype. edition, ed. Calnek, Wolfe Publishing Tous les animaux infectés par une soucheMDV de Ltd,Ames,Iowa : pp 342-385. serotype I ne présententpas une amplification en PCR. L'absence de signal pourrait correspondreà Davidson,I., Borovskaya,A., Perl, S., et Malkinson, une différence de charge virale chez les animaux M., 1995.AvianPath.,24, 69-94. infectés. Au moins 2 facteus sont susceptiblesde modifier cette charge virale. D'une part la Li, D. S., Pastorek,J., Zelnik,V., Smith, G. D., et vaccination puisque I'on obserye un nombre plus Ross,L. N. J., 1994.J. Gen.Virol.75, L7l3-1722. élevé de PCR négativeschez les animaux vaccinés puis infectés que chez les animaur uniquement Conclusionset perspectives 9l DURÉED'IMMUNITÉ coxTÉnÉn pan UN VAccIN DE LA MALADIE DE MARDK. Le Gros tr'rançois-Xavier, GoutebrozeSylvain RhôneMérieux,Laboratoire deLyonGerland,254rueMarcelMérieux,69007Lyon Résumé Vingt huit poussinsreproducteurs chairsfurent vaccinésau couvoir au moyend'un vaccin associéà souches Rispenset HVT. Ils furent maintenusen conditions protégéesjusqu'à l'âge de 18 semaines.A cettedate, une épreuvefut praûquéepar voie intrapéritonéaleau moyende la souchehypervirulenteRBIB. Dix témoinsEOPS furent ajoutéscommetémoinsd'éprewe. Après l0 semainesd'observation, les animaux survivants furent sacrifiés et autopsiéspour recherchedes lésionsde la maladiede Marek. 80% des animaux témoinsse révélèrentsensiblesà l'éprewe, alors que la totalitédesanimauxvaccinésfurent protégés. Le caractèredurable de I'immunité conféréepar la vaccination de la maladie de Marek à l'âge de I jour est confirmé. Introduction 2. Résultats Les donnéesadmisesquant à la durée d'immunité conféreepar la vaccinaûonde la maladiede Marek à l'âge de I jour ont été recemmentremisesen cause par des observaûonsfaites en élevage. conduisant certainsà pratiquerdesvaccinationsrepétéesà l'âge de I jour puis de 7 ou2ljours (Payne"1993; Vielitz et al.. 1993) Cet essai visait à confirmer que la vaccination pratiquéeà l'âge de I jour et non suivie de rappel.està I'origine d'une immunitétrès durable (Calneket al.. l99l). 2.1. Sérologie l. Matériel et méthodes Un lot de 500 poulettesJVl5 (ISA) vaccineesà l'âge de I jour au couvoir par injection mécaniqued'une dosede vaccin CRYOMAREX-HVT(lot 53Al16) et CRYOMAREX-RISPENS0or 53F166)a été mis en place immédiatementdans les animaleriesprotégées de Rhône Mérieux. Une recherche d'immunité parentale fut effectueesur 15 de ces animaux par réactiond'immunofluorescenceindirecte $u un tapis cellulaire fixé, de fibroblastesd'embryon de poulet infectéspar le virus HVT FCl26. A l'âge de lE semaines,29 animaux de ce groupeont ététransférésen locaux d'épreuvepour y recevoirpar voie intrapéritonéale un inoculum de virus RBIB (groupe Gl). A cette date, la même épreuve fut pratiquee$u un secondgroupe de l0 poulets EOPS âgés de 4 semaines (groupe G2), ce groupe constituant le témoin d'éprewe. Ultérieurement, les animaux furent observésquotdiennement pendant T0jours pour recherchedes symptômeset lésions de la maladiede Marek. Sur les 15 semmstestés,13furent clairementpositifs à la dilution l/30, un douteuxet un négatif. 2.2. Observationssur le groupeGl Un animal du groupe Gl fut trowé mort sanssigne cliniqueprealable,49jours aprèsépreuve.L'autopsie pratiquée n'a pas revélé de lésion macroscopique autre qu'une légèreaérosacculite;I'actvité ovarienne était normale à cet âge (25 semaines), I'animal présentantde nombreuxfollicules en développement et un oeuf formé dans I'oviducte. Des observations histologiquesconduitessur le proventricule,le coeur, la rate, le foie, le rein, un plexus sciatiquen'ont montré qu'une discrète lésion de myocardite à infiltrat cellulaire polynucléaire. Lors de l'autopsie de fin d'essai, 70 jours après épreuve,aucunelésion macroscopiquene fut relevée sur les 28 sujets restants, qui montraient tous une actvité de ponte normale et une surchargegraisseuse importante. 7 d'entre eux, pris au hasard fuent l'objet de prélèvements histologiques (plenrs sciaûque,foie, rate, rein). Seules, les coupes hepatiques revèlèrent une surcharge lipidique associée à une discrète infiltration inflammatoire desespacesportes. 2.3. Observations $rr le groupe G2 6 sujetsmoururententre 43 et 61 jours aprèsépreuve, présentantindifférernmentde la splémomégalie,des tumeurs spléniques, rénales ou myocardiques.La figure I indique l'évolution de la moralité cumulée sur ce groupe.Lors de l'autopsie de fin d'essai,deux DeuxièmesJournéesde Ia RechercheAvicolc, Tours, 8-10avril 1997 93 FIGURE I : Evolution de la mortalité cumulée du groupe g 4. Conclusion n ,-- ailleurs de confirmer que cettemortalité était due à la maladie de Marek. Nous proposonsdonc d'exclure cet animal de I'essai. f,e scorede protection observé dans ces conditions fut donc de 28 animaux sur 28. En effet, les imageshistologiquesrelevéesn'woquent aucunesuspicionde maladiede Marek, et furent très probablement la conséquence du programme d'alimentationqd libitum pratiqué,à I'origine d'un phénomènede stéatosehépatrque Un rationnement eut été préférable sur ces animaux de souchechair. commeil estd'usageen élevageindustriel. )A La très longuedurée d'immunité suivant I'injection vaccinalepratiquéeà l'âge de I jour a été confirmée dans cet essai.L'utilité de rappelsvaccinauxn'est pas expérimentalementProuvée Références Anonyme. 1994. Pharmacopée Européenne. sqets présentaientde I'ascite ou une splénomégalie. monographien" 589. alors que les deux restantsne manifestaientaucune Calnek8.W.. Witter R.L.. 1991.Diseaseof Poultn anomalievisible. (9th Ed.). Iowa StateUniversirv". E.. 1991.L'Aviculteur(519). CoudertF.. Guinebert 3. Discussion t5'7. PayneL.N.. 1993.PoultryInt.,32 (13).32-36 La vaccination pratiquée à l'âge de I jour dans cet Vielitz E.. VossM.. 1993.WorldPoult.Misset.9 (3). pratique : représentatve de la usuelle essai fut 4649. vaccirntion individuelle de rnasse utilisant un appareil automatique, présence d'anticorps maternels. Ullérieurement, les animaux ayant été élevés en animalerie protégee, une contaminaûon naturelle farsant office de rappel était très improbable. L'épreuve pratquée à l'âge de 18 semainesa donc bien constitué un test de durée d'immunité après I'injection vaccinale du premier jour. La présenced'animaux EOPS (groupeG2) se révélantsensiblesà l'épreuve,pratiqueeau moyende la soucheRBIB, a confirmél'intensité et la validité de cette dernière. La souchequi fut utilisée est par ailleurs réputée pour un pouvoir pathogène important, excedant à ce jour celui des souches naturellement présentesen France (Coudert et al., 1991).De plus,la dureed'observationde 70 jours qui fut retenue après éprewe est en accord avec les nonnes proposéespar la PharmacopeeEuropéenne (Anonyme,1994). Elle a excedéd'environ 15jours le délai nécessaireà I'obtenton de I'effet 50olozur les témoins du groupe G2. Cette durée était donc sufftsanteà I'observation d'une éventuellesensibilité à l'épreuve des animaux vaccinésdu groupeGl. Sur ceuxæi, seul un animal a succombé après épreuve.Aucun des signes relevésn'a permis par 94 IMPACT DU VIRUS DE LA MALADIE DE MAREK EN PRODUCTION DE POULET STANDARI) AlaphilippeAnner,Balloy Dominique2, Billard Sylvie2,GuillaumeJean-Michelr. I SASO.30, cheminde la MenudeZl en lacca31770Colomiers* 2 LABOVET. ZAC la Buzenière85500Les Herbiers* 3 ANILAB. ZI le Tirpen 56140Malestroit* x Cestrois structuresappartiennentau RESEAUCRISTAL Résumé De nouvellesformesde maladiede Marek. caractérisées par la précocitéd'apparitiondessymptômes. sont apparuessur le terrain. L'application de mesuressanitairesstrictes.le respectdes normesd'élevageou encorela vaccinationau couvoiront donnétoute satisfactionface à ce problème.La vaccinationdoit bien srir resterle <<dernierrecours>. mais les essaiscomparatifsque nousavonseffectuésprouventbien qu'elle restela seulesolutionpour maintenirdesperformances correctesdansdesmilieux trèscontaminéspar le virus Marek Introduction La maladie de Marek est bien connue depuisde nombreusesannéeschez la poule et le poulet label. soussa forme classique: apparition des symptômesà partir de 6 semainesd'âge avec paralysieprogressivedespattes.desailes et parfois du cou- mortalité brutale ou amaigrissement progressif conduisant à la mort ; des lésions tumorales des viscèrespeuvent être découvertesà I'autopsie. Signalons enfin la forme cutanée particulière au poulet label, et entraînantdespertes économiques préjudiciables. La maladie de Marek est actuellementen recrudescence sur le territoire français. et a fait son appariûon chezle poulet de chair sousdeu.rformes nouvelles ayant pour point commun la précocité d' apparition dessymptômes. Une modification du pouvoir pathogène vital (hypervirulenceou au contraire atténuation). une pressionvirale plus forte, une contamination précocedès l'éclosion mais aussi une interaction avec les virus de I'anémie infectieuseeVou de la maladiede Gumboropeuventexpliquer pour partie I'apparitionde cesnouvellesformes. I - Forme précoceaiguë Cette forme apparaît dès deux semaines d'âge. Au débutde la maladie,on note en élevage une mortalité brutale sanssymptômepuis au bout de quelquesjours, certains sujets présententune paralysieprogressivedespattes,desailes et du cou. Le lot devient hétérogène.L'expressionclinique peut être plus ou moins typique du fart de I'infection concomitante très fréquente avec d'autres virus. L'autopsie des animau.rparall'ses ne rer,Èleaucunelésion macroscopique tumorale La mortalitétotaledu lot estde 5 à 15 - 20 %ovofie plus s'il y a infection simultanéepar le virus de I'anémieinfectieuseou de la maladiede Gumboro ce qui est fréquemment rencontré du fatt de I'immunodépressioninduite par le virus Marek. Les performances techniques sont fortement détériorées.Le diagnosticde certitudepassepar une histologie sur despouletsen fin de bandearant le départà l'abattoir. 2 - Forme precoceatténuée Il s'agit d'une forme plutôt atypique. puisqu'elle ne présenteen effet aucun des aspects cliniques évocateursde la forme precoceaiguë (pas de mortalités brutales.ni de paralysies).Toutefois. les animaux peuvent présenter transitoirement durant la deuxième semaine de vie, un aspect fébrile (ailes légèrement écartées, démarche ébrieuseou (( sru les oeufsD).L'autopsiedessujets ne revèle alors que des lésions secondaireset très fragilité type osseuse. inconstantes de vitellus. dyschondroplasie. persistance du pericardite. entérite. L'examen histologique des différents organes,notammentdes nerfs fémoraux confirme le passagedu virus Marek. La mortalité totale sur les troupeaux atteints varie de 3 à I Vo avec des < dérapages> fréquentsen fin de lot (entéritesaspécifiquessans mortalité). Les performances techniques sont évidemmentmédiocres(pertes trop élwées, poids Deuxièmesfournées de la RechercheAvicole, Tours, &10 avril 1997 95 souvent insuffrsant. et consommation élevé). surtout indice de 3 - Les solutions Faceà cesnouvellesformesde maladiede Marek. différentsprocédésont permisd'obtenir de bons résultats sur les lots suivants. sans réapparitiondes s_vmptômes décritsprécédemment a) Nettol'agesoigné.doubledésinfectionet videsanitairestrict b) Passage à la bandeuniquelorsquecela n'était pas déjà le cas. accompagné des mesures sanitarres décritesprécédemmenl c) Vaccinationassociéeà une prophylaxie samlaireadaptéedansles élevagessituésen (<zone ii risque>. el ori la pressionvirale restetrès forte rnalgrérmegestionsanitairecorrectedeslocaux. Dansce derniercas,les essaiscomparatifs de vaccination que nous avons effectuésmontrent une améliorationnotabledesperformancessur les lots vaccinés(voir le tableaude synthèse).Malgré son coût economique, le vaccin reste donc une solutionde sécuritéen milieu contaminé. Conclusion L'impact de la maladie de Marek en élevageavicole est en nette augmentation: les productionsstandard,jusqu'ici épargnées,sont de plus en plus régulièrement touchees.Le nombre croissant de formes precocesrépertoriéessur le terrain nousconduit à reconsidérerI'importance de cette affection : l'âge n'est pas plus le facteur limiunt de I'expressionde la maladie. Il convientdonc d'être vigilant, et de ne plus éliminer EystématiquementI'hypothèse < Marek > en élevagede poulets de chair de type industriel et de faire tout pour que les conditions d'hygiène s'améliorent au risque dans le cas de vacciner. contrairede voir s'étendrela nécessité 96 q F tat Fl () o c) t\ ciO V) c- P Ê. c] 0c ltll illl É-> F> o q c) FrJ t\ \ * ql €€' clÊ| qs- (sl- .É- C\t rs- tsls+Lt- rÊt É t|J l,rJ €È F- o È |r t+ rS' C\t !ts l- = ct È lr o C) () v) F \C ra, C\ g\ C) (J O llll q F> .E €C rsl €tr rô rô !f rô É\l rô €s iô Cà Ë Ésrc'lern*qqq (J (O rrf !a r+ rô rô F. aF.îc-sl .\t FI-FtsF!FF a\l HT É\I !i ttt É & f.1 aÈ EJl Ftr C) = 'c) zô U) hl â9 =_9 4 q I ÊÊ J I lrl Qô 9'C .=E oo vl? Ê5 o d rr. < 6r ôl qq 09€ 00 illl llll F> F> .Y! t\ Eê- J c) o "o .aO rt C- .\ l\ €ê* È. €€ t' l\ €q^ çtr .s' Ês_ €ê €l €e_ ËË aY' Ëa çtr Elr €E' fÉÉÉfÉÉ FF. ilo c)E El 'c) aq l\ aYl l\ €C (E} ttr v frr v v \,, * *'q .Yt €E' =o o'- t.o oÊ C)ro o(l) C)- tI] F = e\ És & ss it 1 -t .+ c-) llll F> i F È\ Ë Ê rrl v1 ; l'- c.; lltl N NSS ê r ôêÊÊr ôËÊ $$r-ir'i F2 NNèTNNN ÊÊËÊËÊ ÊjÉrd.drf,Êt \t \â Ê\ ot) -c) €\ F] 0 !v r') F ;< <f YË E ?r 97 .c) o -c) C) <c) q q c) () o c) O q q () () J a â q) po 7 q o C) (J c) û) I z ETUDE DE L'ANTIGENICITE DE LA PROTEINE CAP27 DES RETROVIRUS AVIAIRES : INTDRET DANS LA CONCEPTION DE NOIIVEAIIX OUTILS DE DIAGNOSTIC GuyonnetFranckl', Minta ZÉnonzrlasserretr'rédéricl,LescureFlorencer,Baudon pascaler, GrosclaudeJeanne3,Barin Francisa,Goudeaualaina, Dambrine Ginetter I Virologie et OncologieAviaire. PAP, INRA. 37380Nouzilly, France 2 Institut Vétérinaire,Al. Partyzantow57. 24100pulawy,pologne 3 Virologie et ImmunologieMoléculaires,INRA. 78352Jouy-en-Josas. France 4 Virologie.URA CNRS 1334,CHU Breronneau.37044Tours.France Résumé La protéine de capsideCA p27 des rétrovirus aviaires est le support immunogèneessentielde cesvirus et la réponseimmunitaire dirigée contre cette protéinevirale joue un rôle majeui dans le contrôlede l'infection virale. C'est pourquoi nous avons entrepris l'étude de I'antigénicité de cette protéine et l'établissementde sa carte épitopique.A cet effet plusieurs stratégiescomplémentairesont été misesen oeuvre Nous avonsproduit des anticorps monoclonaux contre cette protéine et nous avons analysé leur specificité par dei tests lmmunoenrymatiques utlisant diftrentes souchesvirales. La ptupart des anticorpsreconnaissent l'ensemble dessouchesutilisées: deuxgroupesprésententdesspecificitésrestreinteset peuventêtrejudicieusement utilisés pour améliorerles testsde détectiondesvirus appliquésà I'heureactuelle.La cartographieépitopiquede la protéine CA p27 a été effectuéepar l'étude des interactionsantigène-anticorps mesuréepar résonance plasmoniquede surfaceavecle systèmeBIAcore.Cetteétudea permisde déterminerI'existenced'aumoinshuit épitopesdistinctssur la protéineCA p27 . Une approchecomplémentaire a été effectuéeà I'aide de peptides rynthéûquesmimant deux régionsde I'extrémitéC terminale de la protéine CA p27 qui se sont revélées fortement antigéniques.L'ensemblede ces résultats devrait aboutir à la conceptionde nouveauxtests sérologiques hautementrapideset fiableset présentantde meilleuresperformancesque les testsactuellement disponibles. Introduction L'infection par les rétrovirus aviaires est un phénomènefrequentqui peut entraînerdesbaissesde performanceszootechniques(Gavora et al., 1980) préjudiciablesà la rentabilitédesélevagesavicolesou être à I'origine du développementde néoplasies (Reruede Payneet Purchase,1991).L'observationau cours de ces dernières annês de plusieurs cas de myélocytomatose, provoqués par rur nouveau rétrovirusaviaire @ayneet al., l99la, b), entraînant dans les troupeaux de production des taux de mortalité pouvant atteindre 600Â, obligent à poursuivre les efforts visant à l'éradication de ces virus. Dans ce contexte,la mise au point de nouveaux outils de diagnosticconstitueun facteur de progrès. La coruraissancede l'antigénicité de la protéine de capside CA p27 de ces virus doit permettre de pawenir à cet objectif. En effet, la protéine CA p27 qui est le composantmajeur de la capsidevirale porte la majorité des déterminantsantigéniquesde groupe (Bolognesi et al., 1975 ; Guyonnet, 1993) et sa révélation permet de démontrer la présence d'un rétrovinrs aviaire, independammentde son sousgroupe. De plus, la protéine CA p27 est fortement immunogène (Smith, 1977) et elle est produite en grande quantité dans les fluides biologiques des poules infectées (Clark et Doughe4y, l9E0 ; Crittendenet Smith, 1984).LaprotéineCAp27 est responsable de I'inductionde réponsesimmunitaires contrôlantle développement de I'infectionvirale qui préexistentsous L'expressionde virus endogènes forme d'une copie d'ADN dans le patrimoine des poules saines non infectees peut conduire à la production d'une protéine CA p21 endogène. L'expressionde cetteprotéinepourrait être à l'origine d'un phénomènede tolérance. favorisant I'infection par un virus exogène et facilitant ainsi le developpementdespathologiesassociées. Les connaissancesrelatives à I'anûgénicité et à I'immunogénicité de la protéine CA p21 étaient paradoxalementtrès fragmentaireset c'est pourquoi nous avons mis en oeuvre différentes stratégies complémentairespour caractériserles épitopesde la protéineCAp27 desrétrovirusaviaires. d'anticorps Imlement d'une collection monoclonaux (AcMn) specifiques de la protéine CAp27 exogène Des souris BALB/C ont été immunisees par des injections répeteesde protéine CA p27 purifiee par électrophorèsepréparatve à partir d'une souchede rétrovirus aviaire exogène que I'on peut aisément Deuxièmes Journées de la Recherche Avicole. Tours. 8-10 ovril 1997 99 produire en quantité importante. la souchede vrrus (Avian AMV Myeloblastosis Virus)-MAV (Myeloblastosis B AssociatedVirus) de sous-groupe expériences indépendantes fusions de Quatre cellulaires ont été effectuéesentre les splénocytesde souris immuneset le myélomeX-63-Ag653. Une collectionde 320 hYbridomessécrétantdesanticorps dirigéscontrela protéineCAp27 d'AMV (MAV)B a étéobtenue s'écouleen continu à la surface du biocapteur. La liaison entre les deux molécules entraîne une modificaûon de l'indice de réfraction du milieu présentà la surf,acedu biocapteuret la conceptionde l'appareil permetl'enregistrementd'un phénomènede résonanceplasmoniquede surface(expriméen Unités de Résonance). Un signal de 1000 Unités de Résonance(UR) correspondapproximativementà un changementde par Caractérisation des AcMn dosages concentrationde surfacede I nglmm2 et traduit ainsi immunoenzymatiques la liaison éventuellede la moléculeen solutionavec le ligand immobilisé. Afin de préciserla spécificitéde reconnaissance des AcMn isolés. différentes souches de rétrovirus Deux stratégresdifférentes ont été mises en oeuwe pour établir la topogaphie épitopiquede la protéine aviaires appârtenantà plusieurs sous-groupesde vrrus exogèneainsi que la soucheprototyflede virus CAp27. endogèneRAVO ont été utiliséesà titre d'antigène dans des dosages immunoenry-matiques de type Nous avons utilisé, dans une première étude, le (Enn:me ELISA linked immunosorbentassay).Les biocapteur fourni par le fabricant qui reconnaît les souchesAMV(MAV)B. RSV (Roussarcomavirus)AcMn de souris. quelle que soit leur specificité. PragueB. RAV (Rous associatedvirus)-l de sous- L'étape limitante de cette stratégie pour groupeA et la soucheRSV-SchmidtRuppin D ont d'unecarteépitopiquerésidedansles l'établissement ététestéesi\ titre devinrs exogène capacités de capture de I'antigène par les AcMn obtenus.Dans notre cas, l'AcMn DCI interagissant La plupart des AcMn réagissentavec les difiérentes avec le biocapteur s'est avéré capablede se lier de manièrestableavecla protéineCAp27 présentedans souchesvirales utiliséesdans les tests ELISA : I'intensitédes réactionsobsenéesest très variable le milieu fluide. d'un AcMn à I'autre. suggérant I'existence de plusieursépitopessur la protéineCA p27 . L'un des Dans une deutème approche,nousavonsimmobilisé AcMn reconnaîtuniquementla protéineCA p27 de la protéine CA p27 sur le biocapteur, de manière la souchevirale avantsen'i à irnmuniserles souris: il covalente. par I'intermédiaire des groupements défurit ainsi une spécificitéde souchesur la protéine amlne. de capsideCA p21 qui n'avait jamais été décrite aupara\,'ant.Neuf AcMn réagissentexclusivement ar.ecles souchesviralesdessous-groupes exogèneset FIGURE I: Topographiedesépitopesreconnuspar pourraientêtre utilisés pour discriminer les formes les AcMn dirigéscontrela protéineCAp27 esogèneet endogènede la protéine CA p27 des rétrovirusaviaires. Cartographie épitopique de la protéine CA p27 par I'utilisation du systèmeBIAcore Des AcMn représentatifs de la collectionisoléeont des été utilisés pour déterminers'ils reconnaissaient idenûquesou différents épitopestopographiquement Le sl'stèmeBIAcoreest aulourd'huile rystèmele plus performant,utilisable dans ce domaine(Jôussonet al.. l99l). I permet en effet de quantifier des interactions moléculaires,en temps réel, par Ia mesure d'un phénomèneplasmonique de surface L'appareil est muni de trois éléments: un biocapteur. une microplaquettefluidique et une unité optique. L'un des réactifs (ex. protéine CA p27 ) est immobilisé par liaison covalentesur une couche de dextranfixée sur le biocapteur.L'autre réactif (ex : AcMn dirigé contrela protéineCAp27 ) est introduit par le systèmemicrofluidique dans une solution qui /;: I NLJ ' G) L'injection des AcMn a ensuiteété effectuéeafin de quantifier les interactionsdes différents AcMn avec la protéine CA p27 captee par l'AcMn DCl ou immobilisée sur le biocapteur. L'amplitude de ces 100 interacûons se traduit par un signal exprimé en unités de résonance. FIGURE tr : Régionsde la protéineCAp27 utilisees pour la synthèsed'oligopeptdes. - Région 137-191 : -synthèse de 3 peptdes Des injectionsséquentielles d'AcMn ont été réalisês chevauchants : séquences correspondantes afin d'établirles relationsexistantentreles différents soulignées. épitopesreconms par les AcMn. Des phénomènes - Région157-185= MHR (Major HomologyRegion), d'additivité(augmentation du signalde résonance) ou italique. au contraired'inhibition de liaison ont été observés. - Région 206-230 : - synthèse de 3 peptides L'additivité traduit une indépendancedes épitopes chevauchantsainsi que d'un peptide correspondantà reconnuspar les AcMn utilisésalors que I'inhibition la séquencecomplète. rérèle I'existenced'unerelationentrecesépitopes. 154, L'ensemble des résultats obtenus par les deux stratégiesa permis de mettre en elidence I'existence de huit épitopesindépendants.parmi ceuxæi. deux groupes d'AcMn semblent définir deux familles d'épitopesapparenrés (Fig. I). v NH2.-.SAL OAFREVARLAEPAGPWADIN,IOG A I 137 159 t75 v S1'nthèse d'oligopeptidesmimant des régions de la protéine CA p27 potentiellementimmunogènes La synthèsed'oligopeptides (Van Regenmortelet al.. 1988) constitue une stratégrecomplérnentaireaux investigationsprécédentes pour définir les régionsde la protéine CA p27 responsables de I'induction de réactionimmunitaires. PSE:;FI' DFANRLIKA Iry GSDLPPS,4RAPVIID 1 185 t9l 230 I 206 J QLI RTAPSTLTTPGEIIKYVLDRQKTAP--COOH ô^ I 206 2t7 I 2t2 L'analvsede la réactivité des AcMn vis à vis de fragurents peptidiques de la protéine CA p2i résultantde clivage clumique avait montré que la plupart d'entreeux étaientdirigés contre l,extrémité C tenninale de la protéine (Guyonnet. 1993). L'identification des fragments reconnus par ces anticorps et I'application de programmes de prédictionsépitopiquesavaient conduit à identffier une région sittÉe entre les résidus 206 et 230 comportantdeuxépiropespotentiels(Fig II). La deuxièmerégion que nousavonschoisi d'étudier s'étend des résidus 137 à I9l et comporte une séquence dénomméeMHR (Major HomoloryRegion) qui est très consen'eedans toute la famille des rétrovirus.incluant aussibien les virus leucosiques aviairesque les virus humainscommele virus HIV (Human immunodeficiencyvirus). Cette région semblejouer un rôle majeur dans la maturation des virions chez les rétrovinrs aviaires (Craven et al.. 1995)et les sérumsde sujetshumainsinfectéspar le virus HIV réagissent contre des peptides correspondant à cette région. D'où lintérêt d'entreprendreson étude dans le cas des rétrovirus avlalfes. 223 219 Des oligopepûdeschevauchantsont été synthétisés pour ces deux régions et la râctivité de sérumsde poulets immunisés contre la protéine CA p27 on expérimentalementinfectéspar les rétrovirus aviaires a été recherchéepar des tests ELISA. La specificité des réactions observéesa été vérifiee par un test ELISA de compétitionen milieu liquide (Baillou et al.. 1993). Les résultats obtenus montrent que chacune des deux régions analyséescomporte des peptides reconnuspar de tels serums. Ces peptides représentent donc des épitopes sequentiels de la protéineCAp27. De plus. des injections répeteeschez la poule du peptide 206-230 comportant une cystéine NH2 terminale conduit à la production d'anticorps specifiquesqui reconnaissentégalementla protéine CA p21. Cette observaûonrévèle non seulementque ce peptide comporte des épitopes séquentielsmais égalementqu'il est immunogènesans necessiterde couplage à une protéine porteuse. Les anticorps obtenuspeuventêtre mis en âridence dans le sérum despoulesimmuniséeset leur purificaton à partir du jaune d'oeufest égalementréalisable(TableauI). 101 TABLEAU I Reconnaissance de la protéineCA p27 par les anticorpsdirigéscontrele peptide206-230 Absorbance Sérum de poule Dilution prelmmun lmmun I , /1 0 0 1 ,1i 0 0 0 015 0.96 0.12 0.42 IgY purifiées à partir des iaunesd'oeufs non spécifiques snécifirnes | ?s 0.0 11-7 0.0 contre la protéine CA p27 des rétrovirus aviaires. Seulesdesméthodesde séroneutralisationnécessitant la mise en oeuvre de cultures cellulaires sont Celles-cipernettentde rechercherles envisageables. d'un groupe de virus donné specifiques anticorps mais ne conduisentpas à la mise en évidenced'une réponse sérologiquede groupe. La conception d'un test reposantsur I'utilisation des peptidesque nous avons étudiés serait un moyen de combler cette lacune. Enfin. la productiond'IgY de poulesspécifiquesdu d'être isoléespendant peptide 206-230.susceptibles jours après la dernière pénode 270 de une L'isolementd'AcMn reconnaissantexclusivementla protéine CA p27 la reconnaissant immunisation. protéineCA p27 exogènenous a permis d'envisager judicieuse particulièrement alternative une constitue la conceptionde tests de détection des rétrovirus protéine CA la contre production d'anticorps pour la aviaires plus spécifiques que le test ELISA à facile peptide 206'230 de p27 L'utilisation test courammentutilisé. Celui-ci est en effet un ELISA de qpe sandwichdanslequel la phasesolide wnthétiserde manièrestrictementreproductibleévite la purification fastidieuseet aléatoirede la protéine est sensibiliséepar un sérum polyclonal de lapin dirigé contre la protéine CAp27 exogènequi sert CA p27 C'est un exemple d'application complémentairede I'intérêt des oligopeptidesde pour égalementde conjugrré.coupléà la perox-vdase. qu'il convientde souligner. révéler la présence de protéine CA p27 dans svnthèse l'échantillonanalysé.Ce test ELISA sandwich est facile à réaliser.rapide.sensibleet il est utilisé dans Références les programmesd'éradicationdes vints leucostques BaillouA.. BrandD.. DenisF. MboupS - ChoutR. aviaires.Toutefois.il ne permetpas de distinguerIa Goudau A - Barin F.. t993. AIDS researchand protéine CA p27 résultant d'une infection par un 9. 1203-1209 rétrovirusexogèneet la protéineCA p27 provenanl humanretroviruses. BolognesiD P. Ishizaki R.. Huper G.- Vanaman de I'expressiond'une séquenceendogèue.Panni les T C.. SmithR E.. 1975.Virology.64.34e-357 AcMn reconnaissantexclusivementla protéine CA R.M.. 1980.J Gen Virol.. p27 exogène.nous avons choisi de déterminerles Clark D P. Doughert-v + 7 . 2 8 3 2 9 1 caractéristiquesprécises des AcMn produits par A.E . WeldonR.A Jr . CravenR.C.. Leure-du-Pree I'hybridome le plus stable La spécificité de 69.4213-4227 J. Virol. J.W. 1995 Wills reconnaissânce de l'AcMn QAI a ainsi étéconfirmée et nousavonspoursuiviles essaisafin de déterminer CrittendenL.B. SrnithE.J. 1984.Avian Dis . 28. 1057-1070 les conditionsd'utilisationde cet AcMn dansun test J.S..SpencerJ L.. GoweR.S. Harris D.L Gavora ELISA sandwich Plusieurscombinaisonsd'AcMn. 1980.Poult.Sci..59, 2165-21',78 choisies en fonction des résultats fournis par la F. 1993 Thèsede l'UniversitéFrançois topographie épitopique obtenue par le système Gu,vonnet 283 pages. Tours. Rabelais. BIAcore ont été éprouvéesafin de présener la L G.. Ivarsson 8., and Fâgerstam U." sensibilitédu test tout en améliorant sa spécificité. Jônsson 11.62O427. BioTechniques. 1991. B Johnsson . Les résultatspréliminairesque nous avons obtenus In : Diseasesof 1991. H.G.' Purchase L.N., Payne avec des échantillonsde troupeauxexpérimentaux Ltd. Ame Publishittg (Calnek Wolfe edit.). Poultry. sont conformesà notre attenteet nousavonsentrepns pp 386. Iowa. desessaisà plus grandeéchellesur des troupeauxde PayneL N.. Brown S R.. BumsteadN.' Howes K production. FrazierJ.A, ThoulessM.E., l99la. J Gen.Virol--72' L'étude de la réactivité des oligopeptidesde synthèse 801-807 PayneL N., GillespieA.M., HowesK., l99lb' Vet. ouvre la voie à la concepton de nouveaux tests de Rec.,129.447'448. diagnosticutilisablesen sérologieaviaire.En effet, la producûonde ces peptidesest facile à réaliser,peu SmithE J., 1977.Avian Dis., 2I, 290-299. J.P., Muller S.. coûteuse; I'utilisation de ces peptidesdans des tests Van RegenmortelM.H.V., Briand Techruquesin Laboratory 1988. Plaue S., and immuno-enzymaûquesne pose pas de problème Elsevier, Biology, Molecular and Biochemistry majeur.A I'heureactuelle,on ne disposepas de tests 19:1. Amsterdam. sérologiquespour la détection d'anticorps dirigés Conceptionde nouveauxtestsde diagnostic PNEUMOVIROSE ET BRONCIIITE INFECTIEUSE : ESSAI CLIMQUE DE VACCINATION SUR POULETS DE CHAIR Sylvain Goutebroze,ClaudeRoux, DominiqueFournier RHONE MERIEUX, Laboratoirede Lyon Gerland,254,rue Marcel Mérieuç 69007Lyon, France. Résumé Un essaiclinique de vaccinationassociantrm pneumovirusaviaire et un coronavirusvariant aviaire (vaccins NEMOVAC ND et BIORAL CR88 ND) a étéréalisésur le terrain chezle poulet de chair. Cet essaia étéeffectué sur environ 800 000 poulets,les bâtimentsconcernésont été randomisésen deux groupeset wr placebo a été administréenaveugledansI'un desgrolpes.Iæsvaccinsont étéadministnés à l'âge de 14jours. La vaccinations'est traduite par un retard d'apparition despathologiesrespiratoires.A I'abattage,une diminution relative de 33% du nombrede bâtim€ntsayantprés€ntédesqmptômesrespiratoiresen coursd'élevagea étéconstatéedansle groupe vacciné.Parailla:rs, lesmoyennesdu pourcentage de saisie,du poidsmoy€nà I'abattage,du gain moyenquotidien (GMQ), de I'indice de consommation économique(ICe = poidsde I'rliment consommé/ [poids total - poids saisi]) ainsi que I'indice de performance(IP = viabilité x GMQ / ICE) sontamélioréssuite à la vaccination. Introduction Le pneumovirus aviaire et le coronavinrs de la bronchiteinfectieuseaviairesonttousdeu:<impliques dans les pathologies respiratoires du poulet. Le premier est incriminé dansle SyndromeInfectieux des GrossesTêtes (SIGT) (Alexander l99l). Le secondinduit desinfectionsrespiratoireshauternent contagieuses reconnues pour lew gravité économique.Le virus de la bronchiteinfectieusese caractâisepar ailleurspar sonoctêrne variabilité et il a étémonnéqu'un vaccinde typeMassachusetts ne protégeait pas contre une épreuvedue à certaines souchesvariantes@arsonset coll. l99tD.n étattdonc intéressantd'évaluersur le terrain I'efficacité d'une vaccination associant lm pneumovirus et un coronavirusvariant chezle poulet de chair Méthode Trente-sixbâtimentsd'élevagede poulets de chair mis en place sr:r une période de nois semaineset représentantenviron 800 000 animarx ont été randomisés en derur groupes. Des signes de pathologierespiratoireavaie,lrtétéobservésdanstous ces élevagessur les bandesde poulets précédant I'essai. Les pouleB de I'ur des groupesont été vaccinesà l'âge de 14jous avecNEMOVAC ND et BIORAL CRSt ND. Ces deu:<vaccinscontie,nne,nt respective,ne,lrtla souche de pneumovirtrs PL2l isoléedu poulet,et le coronavirusvariantCR88l2l. Lespouletsdu secondgroupeont roçu dew.placebo à l'âge de 14jor.uségalement. L'administrationdes vaccinsou desplacebo s'est faite en aveugle.Le vaccinNEMOVAC ND et le placeboconespondant ont été distribuésdars I'eau de boisson.Le vaccin BIORAL CR88 ND et son placebo ont été arlministréspar nébulisationà I'aide d'un appareil assurant la distribution à pression constante de gouttelettes comprisesentre50 et 250 pm. Lesdeux vaccirs finent administrésà desdosesreprésentantla doseminimale. Les élevagesont été mis en observationaprèsla vaccinationet tous les symptômescliniquesont été relevés. Après I'abattage, les indices technicoéconomiquessuivantsont étécalculés: - por.ucentage de mortalité, - powcentagede saisie, - poidsmoyenà I'abattage, - gain moyenquotidien(GMQ), - indicede consommationéconomique(ICE) : ICE = poids de I'aliment consommé/ [poidstotal - poidssaisi], - indice de performance(IP) : IP = viabilité x GMQ / ICE. Résultats et discussion L'analyse des résultas cliniques montre que I'administration des vaccins NEMOVAC ND et BIORAL CREEND a retardéde façon sigrificative I'apparitiondespathologiesrespiratoires.Cet effet se traduitpar unediminutionrelativede 33%du nombre de bâtiments ayant prése'nté des symptômes respiratoiresdans le groupe vacciné. Ces résultats dansla Figue l. sont prése,ntés Deuxièmes Journéesde la ReclercheAvicole,Tours,8-10awil 1997 103 respiratoiresont étéobservésentre I'administration FIGIJRE 1 : Effectifscumulésdesbâtimentsoù des symptômes desvaccinsou desplaceboet I'abattage. I J E =u () o c) (t) o o o10 o L oo E Bâtimentsnon vaccinés IBâtiments vaccinés 9e - - l l - - { I - - a F - - ! l - - I - - l F - - l - - l - - lI--l { | - - - o I E lo o-6 - - { } - - l l - - - l l - - < - {} - -ll- - - - - E o q) E4 Ut - -l l- - { | - -l l- - { b I - { } - - - '6 o2 o c c) E ((û (D 21 22 23 24 Jours d'âge FIGURE 2 : Résultats technico-économiques desbâtimentsnon vaccinéset desbâtimentsvaccinés(pourcentage de mortalité,poucentagede saisieet poidsmoyenà I'abattage).Unélevageayantprésentéunemortalité importante de mortalité associée à dessymptômes locomoterusa étéécartédu goupe vaccinépour le calculdu pourcentage moyen. 3,43 3,35 po urc€ntagôdo mo rialité 104 FIGIJRE 2 (suite) : Résultatstechnico-économiques desbâtimentsnon vaccinéset desbâtimentsvaccinés(gain moyenquotidien(GMQ), indice de consommationéconomique(ICE) et indice de performance(IP)). 40,8 184 tB1 40,6 40,4 EFâtiments non vaccinés Fâtiments vaccinés \2 GMQ rcE D'autrepart,torx les indices technico-économiques, exceptéle pourcentage demortalité,sonten faveurdu groupe vacciné. L'indice de performance, notamment,est supérieurde 32 points en moyenne dans les bâtiments d'animaux vaccinés, soit une augmentationrelative de l,5o/o par rapport aux bâtimentsd'animarx non vaccinés.Le pourcentage demortalitéestle seulresultatdéfavorabledu groupe vacciné. Cet indice est cependantfaussé par un pourcentagede mortalité particulierement élevée associénon pasà des symptômesrespiratoiresmais à destroubleslocomoteurs.Si cet élevageest écarté, le poucentagede mortalité devientinferieur dansle groupevaccinécomparativementau groupetémoin. L'ensemble des indices technico-économiques moyens des deux groupes sont présentésdans la Figure2. NEMOVAC L'efficacitéd'une vaccinationassociée ND et BIORAL CR88 ND dansla lutte contreles affectionsrespiratoiresdu poulet de chair est donc démontréesur le terrain. Références of Poulûry,9th. AlexanderB. J.,l99l.In Diseases edition,Iowa StâteUniversityPress,669-673. D., CookJ. K. A., Parsons D, Ellis M. M., Cavanagh 1992.Y et.Rec.,131, 408. 105 I}IALADIE DE NEWCASTLE CHEZ LE GIBIER : FAISANS ET PERDRD( ESSAI DE PREVENTION AVEC DIFFERENTS TYPES DE VACCIN Guittet Michèle, Le Coq Hervé, Picault Jean-Paul,Yannick Morin CNEVA-Ploufragan.B P 53. 22440Ploufragan Résumé L'iuuocuité et l'effrcacitédesvaccinsde la rnaladiede Nervcastleà virus vivants (tIBl et La Sota)et à virus inactir,ésout été évaluéeschez le faisan de 6 semainesainsi que chez les perdrix grises et rougesde l0 selnalnes. quelsque soientles r,accins.L'efficacitétestéesuiteà une épreuvevirulente 18 L'inuocuité a été satisfaisante Lesvaccinsà virus vivantsont lours aprèsla vaccinationa étédifférenteen fonctiondesvaccinset desespèces. la parmi toutescesespèces, que noter Il est à inactivés. que le vaccin à virus colféré unc ureilleureimmunité perdrix rougeest la moinssensibleau virus pâthogènede la maladiede Newcastle. Abstract Safetl' and ellicacy of Newcastlediseasevaccinesin gamebirds The safen'and effrcaq'of live vaccines(F{BI andLa Som)and inactivatedoil adjuvantedvaccinewereassessed and in l() rveek-oldgrel' and red partridges.Whateverthe vaccineusedthe safetywas in (r-ueek-oldpheasants sarisfâcto[' Tire effrcaq' was testedbJ.challenge18 days after the vaccination.the results were different accordiugto the I'acciriesand the bird species Live vaccineshave afforded a better immunity than the to Newcastlevrrus than the inactivatedone.It hasto be underlinedthat the red panridgeis the lesssusceptible tested. otherspecies Introduction La rnaladie de Newcastle représenteun nsque sanitaire et économiquemajeur pour l'aviculture industrielle Des fo-verssurgissentça et là dans différents pa1'sde l'Union Européenne.le dernier étânt celui localiséen Angleterrequi a concernéun élevagede pouletsde chair fin décembre1996.Par ailleurs. il doit être rappelé que lors de la dernière épizootie qui a sévi dans divers pays du nord de l'Europe de 1992 à 1995. touchant les oiseaur élevées puis les volailles d'ornement industriellement.un renforcementdes mesuresde prophylaxie médicalea été appliqué en France chez les espèces: poule.dinde.pintadeet pigeon.Mais en ce qui concernele gibier. les oiseauxd'ornementet de volière.celan'a pu êtreréellementle cas.En effet, les vaccins actuellementdisponiblessur le marché ont une indicaton pour les volailles. et non pour toutes les especesd'oiseau.t. Ceci irnplique, qu'il n'existe pas de données en ce qul concerne I'innocuité ni I'acûvité de ces vaccins pour les especes<<non domestiques>. C'est la raison pour laquelle. il a été entrepris à la demandedes Services Vétérinairesune étudechez le gibier, qui par le fait de son élevageen plein air, représenteun risque de contaminationet/oude réservoirimportant. Ainsi la sensibilitédesfaisans,desperdrix rougeset grisesau virus pathogènede la maladiede Newcaste a été évaluéepar épreuvevimlente. En outre l'étude de l'innocuilé et de l'effrcacité des vaccinsvivants (HBl. La Sota)et inactivésa étéétudiee. l. Matériel et méthode 1.1.Oiseaux Quatre-vingts faisans de 5 semaines,quatre-vingts perdrix grises et quatre-vingts perdrix rouges de 9 semaines ont été élevés dans des élevages conventionnelsou ils n'ont subi aucunevaccinaûon contre la maladie de Newcastleavant leur transfert dansles locaur expérimentaux. Quarante poulets exempts d'organismespathogènes specifiés(EOPS)ont seni de témoin. Deuxièmeslournées de la RechercheAvicole, Tours, &10 avrtl 1997 1.2.Locauxd'expérience Les animauxont été répartisen 4 lots identiqueset en cagedansquatreanimaleriesprotégéesà air filtré (IIEPA) à l'entrée et à la sortie. Cf Dispositif expérimentaltableauN" l. 1.3.Périodede quarantaine S'agissantd'animaux conventionnelsde différentes provenantde différentsélevageset regroupés espèces. en animalerie" une pénode d'obsen'ation d'une semaine a été respectée avant le début dc l'expérimentation. afin de dépister toute intercontaminationéventuelleet d'être sfrr d'avoir des animauxsainslorsde la vaccination. inhibant anticorps recherche des La l'hémagglutination (IHA) a été réalisée selon la technique IS280 du prognmme 109 ImmunoSérologie du COFRAC. utilisant la souche La Sota comme antigène avec 4 unités hémagglutinantes Cette recherchea été effectuéeal'ant vaccination pour s âssurer de l'absence d'anticorps et le Jour de l'épreuve pour ér,aluer !'immunité induite par lit vacclnatlon 1.7.2. Protection Les morbidités el mortalités out été cnregrstrées quolidieunementâprès l'épreuvc vtntleulc 2. Résultats 1.4.Vaccinset moded'administration 2.1.Innocuité Tous les vaccins utilisés ont été des produits rmmunologiques âyantune autorisâtionde mise sur le marchéen France Vaccinsà virus vivants : Les souchesHitclmerBl (HBl) et La Sotaont été administréespar instillation oculaireà raisond'une dosepar sujetsousun volume de0.03ml. Vaccin à virus inactivés : Ce vaccin en adjur.'ant huileuxa étéadministrépar injectionintramusculaire au niveau du bréchet à raison d'une dose par sutet(0.3ml) rl vrnls vivanls (FlBl ou La Sota) Aucun des'n'accirts chez ni zi virus inactir'és l'a clrtraîné de s1'rnptônres de l'obtet faisant espèces aviaires les l'expérimentatiou 2.2.EIIïcacité 2.2.1. Sérologie(TableauN" 2) 1.5.Epreuve Le virus de la maladie de Newcastleutilisé pour l'épreuvea été la souchePloufragan.isoléeen 1972 dont l'indice de pathogénicitéintracérébraleest de 1.9 Cettesouchea été administréel8 jours aprèsla r,accinationpar voie intramusculaireà raison de l0' DL50^).5ml par su1et. l.6.Innocuité Les symptômesclimques et les mortalités ont été enregistrésquotidiennement aprèsla vaccination. 1.7.Efficacité 1.7.1. Sérologie Ar,ant la vacciuation. aucune des espèces ne présentaitd'anticorps spécifiquesde la maladie de Newcastle Dix-huit jours après la vaccination.les poulets ottt présentéles titres en anticorpsles plus élevésquels que soientles vaccins.en comparaisondesfaisanset lesperdrix. Les vaccinsà virus vivantsont induit desanticorpsa des titres plus élevésque le vaccin à virus inactivés chez les faisanset les perdrix Les perdrix griseset rougesont répondude façon identiqueaux vaccrns HBI et La Sota.Bien qu'il n'y ait pas d'analyse statistiquede réaliseeles perdrix grises ont présenté les titres les plus faibles en anticorps après la vaccinationHBI, comparéà touteslesautresespèces. faisanet perdnx Il doit être soulignéque les espèces ont présenté des titres très faibles après l'admimstrationdu vaccinà virus inactivés.comparé au poulet. 2.2.2. Protection (TableauN"3) Références Les oiseauxnon vaccinésont tous été sensiblesau virus d'épreuvel 1007ode mortalité a été observé chez les poulets.faisanset perdrix grises:seul 647n de mortalitéà été enregistréchez les perdrix rouges. le restedes animaux ayant présentédes symptômes nerveux. Les pouletsont été entièrementprotégésqrtels qtte soientlesvaccins. Les faisansvaccinésavecla soucheHBI ont monlre durant une seulejournée de très légers s1'ntptômes d'abattement.Ceux vaccinésavecla soucheLa Sota protégés.Par contreceuxayanl ont étécomplètement reçule vaccininactivéont présenté22oÂde mortalité. totalementavec Les perdrix grisesn'ont étéprotégées aucundesvaccins. avec Les perdrix rougesont étéentièrementprotégées les vaccinsvivants.par contre57od'entre ellesavant reçu le vaccin inactivé.ont manifestédes s1'ntptômes nerveux. 3. Discussion-Conclusion Cette étude a permis de démontrerque les vaccius vivants (HBt. La Sota)et inactivésprésentaientune totaleinnocuitépour les faisanset perdrix à l'âge de 6 et l0 semaines. la vaccination.soit respectivement Par rapport à une observationdécntepar Willemart précisantque le vaccin HBI ne présentaitpas une bonne innocuité pour les perdrix et particulièrement les perdrix rouges. des essais complémentaires réalisésdans des conditionsstrictesd'isolement.sur desoiseauxplus jeunesdevraientêtre entreprispour confirmer ou non cetteobservation. L'estimationde la duréeconféréepar chaquetype de vaccin n'a pu être évaluéeau cours de cette étude puisquel'épreuvea été réaliseetrès tôt. soit 18jours aprèsla vaccination. Dans les conditions de cette expérimentationi! apparaît que le vaccin irnctivé ne confère pas la meilleure immunité, ni la meilleure protection.Ce résultat est peutétre lié au fait que I'intervalle de temps qui a separéla vaccination de l'épreuven'a été que de l8 jours. Durée qui pourrait être jugee trop courte pour que le vaccin inactivé induise des anticorps à un niveau élevé. Toutefois ce vaccin pourrait être utilisé en rappel des vaccins vivants corrme il est fait pour I'especepoule et permettait peut-êtred'allongerla periodede protection. WiliemartJ.P..1968Bul Acad.Vet Fr. . 41. :i25329 MeulemansG.. 19E8.in : Develop in Vet Viro.Newcastledisease.(FlurverAcademrcPublishers)pp :jl8 AlesanderD J. l99l in : Drs. of Poult. Neu'castle (lou'aSlateUniv PressUSA) pp -196 Disease. TABLEAU I : Dispositif expérimental Traitement Vacciné La Sota t8 20 l8 I0 Vaccrné HBI 20x Faisan PerdrixG PerdrixR Poulet In t6 l0 Vacciné inactivé I dose Non vacciné l8 t9 l8 l0 l9 l9 11 l0 * Nombre de sutetsrcsl:ull aprèsh périodede quârantâlne TABLEAU 2 : Sérologrc(lHA) - Mo1'ennegéométrique(Log2) Trrritcurcnl i Non vaccrné Vacciné lllactl\ e Avallt Vaccrnatlon Espècc Farsan Perdrix G Pcrdrir R Poulet Faisan Perdri.rG Perdrx R Poulet <2 <2 /1 \L 2.3 <2 Vlcciné La Sota <2 <2 <2 2.3 J.J /1 \Z <2 2.8 ).J z--) 8.5 6.9 4.5 6.1 7.4 4.9 4.4 6.1 /\ a Z Faisan PerdrixG Perdrx R Poulct Faisau PerdrirG PerdrixR Poulel Vaccnrc HBI Après vaccination 2 <2 z- -) <2 2.3 <2 2.3 t-J TABLEAU J : Pourceulagcde tnorbidité et de ruortalité Darede début et fin des s]-mptômes Trallenrent Faisan PerdrixG PerdrixR Poulet 0 0 5.5 010 | I I 22.2 ti9.{ (i (5 - l8) (2 - 17) (r3 - 24) Faisan PerdrisG PerdrixR Poulet (3 - 18) INJECTION IN OVO APPLICATION A LA VACCINATION DE L'EMBRYON Jean Michel Blanchartl, Frans DavelaaÉ lFort DodgeSantéAnimale,BP 13l l, 64 rue Delffrier, 37013TourscedexI 2FortDodgeAnimat Health,PO Box 900,1380DA Weesp- Holland Résumé La vaccination de I'embryon de 18 jours contre la maladie de N{arek avec les souchesHVT, SBl, 30llB/l et R223, seulesou associées,se montre aussi efficace que la vaccination du poussin d'un jour avec ces mêmes souches.D'autre part, leur administration in ovo a plus de dix fois la doseminimum protectriceestbien toléree et n'affecteni I'eclosabilité.ni la croissance. La vaccinationin ovo contre la maladiede Marek est déjà devenueune pratique coumntedanscertainspays. Des travaux recentsmontrent que cette possibilité de vaccinaton de I'embryon pourrait s'étendreà d'autres antigènesen particulier à la vaccinationcontre la maladiede Newcastle. Abstract In ovo injection - application to embryo vaccination 18 days old embryovaccinaton against Marek diseasewith strains HVT. SBl, 30lfBll and R223. alone or combined,is shownto be as efficious as the chicken day old vaccinaton with the samestrains. Administration of thesestrainsat more tlnn l0 times the minimum protectivedosisdoesnot affect hatchability nor growth rate. In ovo vaccinationagainstMarek diseaseis alreadyroutinely applied in somecountries. Recentresultsshowthat in ovo vaccinaton could be extendedto someother antgens, ie to ND vaccination. Intrcduction Si la possibilité d'administrer des substancesà I'embryon est à l'étude depuis longtemps, c'est la mise au point du système INOVOJECT (commercialisepar la sociétéEmbrex) qui permit ces dernières années la mise en pratque de la méthoded'injection in ovo. Cette méthode peutétre utilisee avec difrérentes -nutriments), substances (ant-infectieuses @obineau B.) mais elle se dweloppe particulièrementpour ladministration desvaccins. l. Principe de la méthode Il reposed'abordzur le fait que I'embryonde poulet devient progressivement immunocomfftent à partir de l'âge de 14 jours et qu'il est possible d'obtenir une re,ponsevaccinaleà partir de l'âge de 17 à 18 jours, sans efret négatif zur l'éclosabilité (SharmaJ.M et al, 19E4). Le vaccin doit être reoonstituédansune quantté de solvant tel que le volume contenant la dose vaccinale soit de 0,05 ml, quantté que délivre le systèmeINOVOJECT avocune précisionde 2o/o. Après perforaton de la coquille audessus du sac aérien, la doæ vaccinale est administrée dans le liquide amniotique. 2. Vaccination in ovo contre la maladie de Marek Depuis le début des annees70, lia vaccinaûondes poussinsd'un jour, avecdesvaccinsà virus IIVT a été largement appliquee dans le monde pour protéger les productions avicoles des pertes économiçes occasionneespar la maladie de Marek. L'immunité induite par la vaccinationmet quelques jours à s'installer et les poussinspewent être en contact avec un milieu infecté dès leur mise en place. Les contaminatons précooessont donc sowent responsablesdes echecsde vaccination contre la maladie de Marek et on a toujours cherché à limiter cette Sriode critque pendant laquelle les animaux vaccinésne sont pas encoreprotégésface à un risquedéjà présent. C'estce qui a conduit à investiguerdèsle débutdes années1980(SharuraJ.M. et BurmsterB.R., 1985) les possibilités de vacciner l'embryon 3 à 4 jours avant la date d'éclosion pour installer plus Dewiàtnes lournées fu b RechercheAvbole, Tows, &10 avrû|1997 lll précocementla protection contre la maladie de Marek chezle poussin Notre groupe ayant une gamme importante et toujoursen développementde vaccinsMarek, nous nous sommes logiquement investis dans des expérimentationssur leur applicationin ovo. Nous nous limiterons à la présentationsynthétique de 3 essais, deux concernant l'innocuité, un l'éffrcacité. 2.1.Innocuité Cetteinnocuitéa étéétudiéeà la fois dansun cadre experimentalet sur le terrain. 2.1.1.Essaide laboratoire Les vaccinssouchesHVT" HVT + 30IIB/I, R223 ont été inoculés à trois groupes (1,2 et 3 respectivement)d'oeufs SPF embryonnés. au l8èmejour d'incubation.deuxgroupesd'oeufs(4 et 5) non inoculésservantrespectivement de témoins négatifet positif. Les poussinsissus des groupes I à 4 ont été observés jusqu'à l'âge de l2O jours puis euthanasiés Les poussinsissus du groupe 5 (non vaccinéséprouvés)ont été suivisjusqu'à l'âge de 50 jours. où les animaux encore en vie ont été également euthanasiés. Le tableau I présente les résultats de ces observationsen ce qui concerneles lésions de maladie de Marek observéessur tous les groupes d'animauxpendantla périoded'essaiet les poids desanimauxdesgroupesI à 4 à 120jours. Les résultats de cette expérimentationmettent en évidencequela vaccinationin ovo a desdosesplus de l0 fois supérieuresaux doses vaccinales minimales , n'affecte ni l'éclosabilité ni la croissance des animaux pendant la periode d'observationde 120 jours. Elle n'induit aucune lesion de maladie de Marek zur des animaux sensibles,puisquele taux de lésions atteint 76% à l'âge de 50 jours chez les animaux non vaccinés éprouvés. Les résultats (tableau 2) montrent que pour les paramètresobservés,il n! a pas de différences significativesentre les voies in ovo et souscutanée. La vaccination in ovo à 18 jours d'incubation ne modifie, ni l'eclosabilité,ni les performances. 2.2. Efficacité L'efficacité de la voie in ovo a été testée avec différentes souches d'épreuves vis à vis de différentessoucheset associatonsvaccinales. Les essaisles plus significatifs sont ceu( qui ont étudié le pouvoir protecteurvis à vis de la souche hypewirulenteRBIB. L'un de cesessaisa énrdiéle pouvoir protecteurde la soucheHVT, de I'associationHVT+30UB/1 et de la soucheR223, administréesau l8ème jour d'incubation,vis à vis d'une épreuvevirulente avec la soucheRBIB au 5èmejour aprèsI'eclosion. Les résultats (tableau 3) prennent en compte I'incidence de la maladie de Marek répertoriee pendant la periode d'observationde 50 jours, au bout de laquelle tous les animaux encore vivants sont euthanasiéset autopsiés. Les indices de protection obtenus, calculés par rapport au lot témoin qui ne reçoit que du solvant, sont conformes à ceux procurés par les mêmes vaccinsadministrésà l jour par voie souscutanée. 3. Vaccination in ovo contre la maladie de Newcastle Si la vaccination in ovo contre la maladie de Marek a été largement décrite. les publicaûons concernantla vaccination in ovo contre la maladie de Newcastlesont beaucoupplus rares. Ahmad et Al, ont decrit des essaisde vaccination de I'embryonavecla soucheNDV-BI modifiee par I'action d'Ethyl Méthane sulfonate(EMS), afin de lui enlever son caractère létal pour I'embryon. d'envisager Cependant, il était difficile ladministraton en rouûne d'une souchemodifiee par I'action d'une substance(EMS) ayant un effet mutagène.D'autre part, il est apparu que I'ecart entre la dose minimale efficace. et la dose maximale toléree était trop faible pour powoir produire en routine un vaccin à un ttre s'inscrivant dansceslimites. 2.1.2.Essaisrr le terrain Parmi les essaisréalisés,nous en avons retenu un qui permet de comparerI'injection in ovo à la voie souscutanée. L'associationvaccinaleHVT/SBI a été administree soit par voie in ovo à 27500 oeufs, soit par voie souscutanéeà27500poussinsd'unjour. Ayant mis au point un vaccin vivant administrépar voie orale à fâge d'un jour, nous avons eu I'opportunitéd'adaptercette souchevaccinale,dans le vaccin PoulvacOVOline ND à la vaccinaton de I'embryonde lE jours par injection dans le liquide amniotique, selon la méthodedécidéepar Sharma et Bamester. tt2 3.1. Dose maximale toléree sur oeuf avec anticorpsd'origine maternelle dosevaccinale (gloupe 2), le groupe 3 servant de témoin. La dosemaximale toléree sur oeufsavec anticorps d'origine maternelle, a été déterminéeen injectant des dosescroissantesà 8 groupesdoeufs, tels que decrit dâns le tableau 4 qui indique égalementles résultats concernant le pourcentaged'eclosabilité pour chaquegroupe. Il apparaitqu'audelàde 100fois la dosevaccinale, on constateune dégradationde I'eclosabilité. éoreuve : souche Hertz 33156de la maladie de Newcastle 2rlministree à l0' DIO à tous les poussinsà l'âge de 3 semaines. naramètres suivis: Titres HI à 3 semaines et pourcentagede mortalité aprèséprewe. Les résultats (Tableau 5) montrent que la vaccination in ovo est efficace et ne semble pas influencê par la présenced'anticorpsd'origine maternelle. 3.2. Efficacité de la vaccinationin ovo A partir desessaisrealiséssur oeufsSPF,ceux mis en oeuvre pour définir la dose vaccinale comprenaientdes groupesrecevantun dixième et cent fois la dose et étaient réalises sur oeufs avec anûcorpsmaternels.selonle protocoleci-après. 4. Conclusion La possibilité d'injecter des vaccins à I'embryon s'estlargementappliquê dansun premier tempsà la maladiede Marek pour laquellela vaccinationin ovoestdéjàdunusagecourantdanscertainspays. sont en cours,vaccrnatron D'autresdéveloppements contrela maladiede Newcastleet contrela maladie de Gumboro...,dont l'aboutssementconditionnera l'avenir de cettevoie d'administration. Oeufs : issus de "reproducteurschair dont les poussinsà un jour ont des titres HI en anticorps Newcastlede 5,1 (log 2). vaccin : Poulvac OVOline ND administré à cent fois la dosevaccinale(groupel), à un dixièmede TABLEAU I : Innocuitépar voie in ovo desvaccinssouchesI{VT, HVT + 301/8/1,R223 Poidsmoyen(g) à 120iours inoculée Souche/dose Groupe * HVT- I 16162Pfu ** IIVT-12 2 7o lésions Marek 465Pnr 0 0 1 30llBll -7 femelles t587 t.99 N=18 14591143 N=15 total l9ll r 311 N=46 1825+ 315 N=48 1505t l17 1990+ 195 N=25 N=22 1492t85 2077+ 177 N=21 N=24 à euthanasiés t732 + 289 N:47 mâles 2120+ 203 N=28 I99t X2I6 N=23 974Pfir 3 *** R223_ 14248Ptu 0 1 Non inoculés-Non éprorryés 0 ) Noninoculés à un éprouvés Poussins Jour (souche GN22\ 76 t804 + 324 N=45 50jours * vaccinsMD Vac CA ** W MD Vac *** MD one Vac TABLEAU 2 : tnnocuiæclinique compareepar voie in ovo ou souscutaneeà I jow du vaccin HVT/SBI HVT/SBI rn ovo 86.5 Poids moyen/hg 7o de Mortalité Eclosabilité (%) ICr o/ode srisie Lcsions cutanées total à 7 jours à 14 jors Totale 1.33 3.62 2.330 1.96 0.07 0.84 r,27 3,99 2,303 1,95 0,03 0,11 1.03 HVT/SB1 0,98 86,5 sous-cutanee I iour * IC : Indice de Consommaton 113 TABLEAU 3 : Eclosabilitéet Indice de Protectionvis à vis de la soucheRBrB, aprèsvaccinationin ovo avec les souchesHVT, HVT + 30llBll.R223 Nombre d'animaux Sanslésions Morls de la maladie de Marek Vaccins Eclosabilité (%\ HVT HVT+ 301/B/l 97 93 24 30 R223 97 97 29 I Témoins (solvant) *IP : Indicede protection 4 2 Avec lésion de maladie de Marek à I'autonsie 6 J J 25 f Incidence maladiede marek [r* 10/34-+ 29 %;o 3/33 -+ 9 o 70 90.7 6/35 -+ 17 o/o 3Ûl3l -->97 %o 82.s TABLEAU 4 : PoulvacOVOline ND - dosemaximaletoléreein ovo GrouDe I 2 J 4 5 6 'l l0' dose dosevaccinale l0 l0 l0 l0 l0' t 8 témoin Nombre d'oeufs 50 50 50 50 50 50 50 50 éclosabilite(7o) Titre HI (en log 2) à 3 semainesd'âge Pourcentagede mortalité aprèsune épreuve de 3 semaines d'âse 0 0 100 68 70 74 76 9l 84 96 88 TABLEAU 5 . doseefficacein ovo Groupe I j J Dose ' 'dose l0 vaccinale '' l0 dosevaccinale témoin Références Ahmadet Al., "US patent"54 277 9l RobineauB., ul-'injection automatiséedes oeufs à couver par le systèmeINOVOJECT de la société Embrex". p. 197 : comptes rendus, rencontres internatonalesde producûonavicolesle O4/lOl95 à Nantes. Sharma J.M. et Burmster B.R., "Embryo vaccination with infectious Bu$al disease virus alone or in combination with Marek's disease vaccine."vol 29 no4 "Avian disease"29 ll55 lL67 68 (le8s) to SharmaJ.M. et Burmster8.R., u Resistance Marek's diseaseat hatching in chickensvaccinated asembryoswith the Turkey Herpewirus " vol 26 nol "Avian disease"26 (I) 134 149 3-9 2.4 1.0 WakenellP.S., LeeL F., Sharma J.M., "Comparative viral and pathologic responsesof chickens inoculatedwith herpewirus of turkeys as embryosor at hatch." Am J Vet Res,vol 45. no8, 1984. SYNDROME DE MORTALITE BRUTALE DU CANETON REPRODUCTION EXPERIMENTALE PAR INJECTION DE STREPTOCOCCUSBOVIS I Cluzel Bnrnol, HervouetPhiliPPe t ' Réseau Beaucouzé Cristal.ZACLaBuzenière.85500LesHerbiers. glOVRC. AngersTechnopole.4907I Avec la collaboration du personnel de BIOVAC Résumé PendanfI'année1991.dansla régionRhône-Alpes.sontapparussur deslots dejeunescanetonsde Barbariedes casde mortalité "précoceet fugaceprécedéede signesnerveux"dits "mortalité du 7èmejour". Cettenouvelleentité pathologiqueclairementdéfinie(âged'apparition,morbidité.mortalité, symptômes)est jusqu'àl'âge de 2l jours. devenueen l'espacede cinq ansla principalepathologiede la periodedu démarrage. Pour comprendrele rôle exact du Strcptococcusbo,visconstammentisolé au laboratoiredans les cas de Svndromede Mortalité Bmtale du Caneton.une expérimentationen animaleriecontrôléea été conduite.Le a un rôle protocoleexpérirnentalet l'analysestatistiquedes résultatsmettenten évidenceque ce streptocoque pilthogène certaindanscesconditions. Abstract Brutal DeathSyndromein YoungDuck Demonstrationof a pathotogical experiment in the use of bovine Streptococcus Duriug 1991.in Rhone-Alpes.therewereseveralgroupsof young Barbaryducklingswhich "died early and rapidll'preceded b1,signsofnen'ousness"-called ( 7th daydeath>. -1èç' parhologidl enti\' which is clearly defined(agewhen it first appears,deathrate, symptoms)has ftris become.inrhe spaieoffive years.the principlepatholog)in the openingstage,up to the ageof2l days. which was constantlybeing isolatedin the caseof To understandrire preciserôte of boi'ine Sirepiococcus erperimentwas carried out. The experimental animal a conttolled Duck. in Young Bmtal Death Sl'ndrôme hasa provedpathologenicrole in protocoland the statisticâlanall'sii ofthe resultsshorvthat this streptococcus theseconditions. Les diversesinvestigationspour mettre en évidence une interventionvirale sont restéessanssuccèsà ce Jour. Introduction L'analvse de l-50 cas de S-vndromede Mortalité Brutaledu Canetonen 1995et 1996a permisd'isoler Strcplococc:us bovi.rdansl-19cas. Danscetteétudeportantsur descanardsde Barbarie. étaientla moelle osseuse.le les organesensemencés sang intracardiaqueet le foie. prélevés sur des canetonsmortsrécemment(moinsde 8 heures). Streptococcus âovi.n était le seul contaminant bactériendans93 casde l'échantillon Alors que ce germe était considéré comme non pathogènepour les volailles" il a été identifié régulièrementdepuis 1993 dans les épisodesde Syndrome de Mortalité Brutale du Caneton. Ce dernier semblait donc avoir une qluse évidente: Dovls. Streptococcu.s l. Définition du Syndromede Mortdité Brutale du Caneton 1.1.Définition clinique Le déroulementde la maladie dans un élevage de canetons de Barbarie ou de canetons mulards est asseztypique.Elle a fait l'objet d'une descripûonPar le CNEVA-LCRAP qui conespond à la synthèse d'observationsde vétérirnires réunis en gloupe de travail. La maladieapparaîtchezdescanetonsâgésde 5 à l0 jours (canetonsde Barbarie) ou de 12 à 15 jours (canetons mulards). Les lots concernés sont généralementde beaux zujets, n'ayant connu aucun Deuxièmcs rournées de la Recherche Avicole, Tours, E-10 avril 1997 I 15 troubleà la miseen placeet sontapparemmentsains quandla pathologies'installe La mortalité apparaîtbrutalement.sans prodrome. L'el'olution est courteet s'étendsur 15 à 30 minutes pour un canetonatteint Les signescliniquessont quasi inexistants.La phase agoniqueprésentedes s_vmptômes inconstants. une chute de la tête. un épiphora et quelquefoisdes tremblementsainsi que desconvulsionsjuste avantla mort Cettedescriptionest surtouttypiqued'un agent pathogène agressif. d'évolution rapide vers la septicémie L'ensembledu lot n'est généralement pasabattu.Les signes classiquesde fièvre ou de maladie sont absents-les canetonsne se groupent pas sous les points de chauffageet les consommationsd'eau et d'aliment sontmaintenuesà un niveaunormal La phased'état de la maladiene modifie pas I'aspect dtt lot. mais le taux de mortalité quotidien peut atteindre5 '% du lot. La mortalités'étaleen général sur 5 jours et peut drsparaîtreaussi brutalernent qu'elles'estétablie Au total. ce sont 5 ri 20 % descanetonsqui meurent. surtout pour les canetonsde Barbarie Le taus de mortalité est souventplus faible pour les cânetons mulardset n'excèdequetrèsrarernentles 5 %o. 1.2.Définitionanatomopathologique A I'autopsie. une lésion constante peut être mentionnée.Il s'agitd'unesplénornégalie importante. La rate est réactionnelle,elle est le plus souvent décrite comme <boueuse.granuleuse>. avec des foyers de nécrose nuliaires. Elle apparaît très congestiveà hémorragiqueet dans les évolutionsles plus rapides-elle peut être eclatéeavec des caillots sanguinsdansle parenchymeet sousla capsule Le caractèregranuleuxde la rate est suffrsamment t-vpiquepour qu'ellesoit décritecommeune ( rate en salami>. Cet aspect est assez différent dans la plupart des cas. des splénomégaliesgranuleuses accompagnantles infectionsvirales à reovirusou à parvovlrus. Les lésions de la rate sont quasiment pathognomoniques. Une autre série de lésions specifiquessont décrites. Elles sont moins systématiquessurtout en début d'évolution du Syndrome de Mortalité Brutale du Caneton. La plus caractéristique estune entériteet une typhlite congestiveà hémonagiquequi s'aggraveen avançant depuisle duodénumvers les caeca.La muqueusea un aspectcongestionné diffirs. Les contenusintestinaux présententéventuellement du sangen nature,souvent en quantitéplus importanteau niveaudu colon et des caeca. Cette atteinte intestnale est généralement beaucoupmoinsnetteauiourd'huiqu'en 1993. Le foie a fréquemmentun aspectmarbré de couleur < feuille morte>>.Les tons de jaune pale (couleur normale pour un foie de jeune caneton)dominent avec des plages plus sombres allant du rouge vermillon au marron verdâtre Le foie est alors légèrementhlpertrophié et un piquetéblanc discret est notable L'atteinte hépatique s'accompagne souventde stasebiliaire : la vésiculeest dilatée. le foie à la coupelaisseécoulerde la bile. Enfin. le tableau nécropsique est celui d'une septicémiebrutale : les carcassesont un âspect congeslifirrégulier. La congestions'obsen'esur les muscles (bréchet et cuisses essentiellement).les musclessont rougesaugen surfaceet en profondeur L'encéphalea un âspecthyperfrophié.oedémateux el bleuté: les reins sont égalernentconcernéspar la congestion.Les pétéchieset les suffirsionsau niveau du péricardesont rares.en revanchela présenced'un hydropericarde n'estpasexceptionnelle 1.3. Définition bactériologique L'anal1'sebactériologiqueisole Streptococcusbtn,is au laboratoireavec danstousles organesensemencés runeidentification par galerie API constante: code ,1650450. àoyisdetypeII. c'e$ à dire ^\1. Dans,16cassur 150.dessalmonelles sontégalernent isolées (16 fois Salntonellutvphimurium dans les caeca. toutes les autres étant des sérovars secondaires). Si on exclut les salmonellesmajeures.,\1 ôovi.sde rype II est donc la seuleexplicationau S1lrdrontede Mortalité Brutaledans 133casdes l-50étudiés 2. Reproductionexpérimentale Une inoculaûon de S ôovi.sen animalerie protégée est praûquée pour détenniner le rôle exact de ce germe. 2.1. Protocoleexpérimental 2.1.1. Souchesbactériennes Deu:i souchesde Streptococcusàovis (identifiées 52358et 52361\isoléessur le terrain sont retenues. Elles proviennent d'élwage de canards de Barbarie situé en Vendée où elles ont provoqué des taux mortalité très irnportants.respectivement17,9 7o et l0.l oÂ. souches 52358 et 52361 en IM subissent systématiquementune analyse bactériologique sur foie et moelle osseuseen direct sur géloseTCS et en bouillon TCS. aprèsenrichissement Elles sont comparéesà une souchede Streptococcus /hecalis (identifiée 150882). Ce streptocoque 2.2. Résultatsexpérimentaux dépounu de pouvoir pathogènepermetde testeret de comparer les techniquesd'inoculationsretenueset l'effet de l'administration d'une grande quantité L'enregistrementdesmortalitésest regroupédansles tableauxsuivants: d'antigène La doseinfectantechoisieestde 0.5 108bactériespar inoculat Cette concentration est vérifiée par spectrophotométrie et par dénombrementaprès 24 heuresde culturesur gélose. 2.1.2.Yoied' inoculation Deux testées: voies d'inoculation sont l'administration intramusculaire (notée IM) et (notéeIO). l'administrationintroesophagienne 2.1.3.Déroulementdesexpérimentations Au total. 105 canetonsmâles de Barbarie et 105 canetonsfemellesde Barbariesont utilisés. Ils sont répartispar groupede l5 Les conditionsd'entretien. d'hébergement et de monitoringsont les mêmespour tous. 15 mâles52358IM. 15 mâles52358IO. 15 mâles 52361IM. 15 mâles52361IO. 15 mâles150882IM (témoinspositifsIM). 15 mâles150882IO (témoins positifsIO) ' idem pour les femelles Enfin 15 mâles et 15femellesne sontpasinoculéset sontles témoins négatifs Deux expériencessimilaires sont conduites pour testerle facteurâgedescanetonsLa premièreest un challengeà ll jours d'âge (avec 210 canetons).la secondeà 4 jours (avec210 canetonségalement). Les canetonsentrent en animalerieà 3 et 5 jours d'âge.journeenotéeJ0 sur le prolocole Le challengea donclieu à J+l pour les plusjeuneset à J+6 pour les seconds.Le suivi clinique est quotidien et chaque mortalité enregistrée donne lieu à une autopsie et à une recherchebactériologique du ,5'. àovis sur le foie et la moelle osseusepar culture directesur géloseTCS (Trypto-CaséineSoja). A J+9 pour I'inoculation à 4 jours et J+14 pour l'inoculaûon à ll jours, tous les animaux survivants sont euthanasiéset les lots expérimentations des TABLDAU l: résultatsde l'inoculationà 4 iours LOT I t 3 + :l 6 7 I 9 l0 ll t2 l3 l4 Nbre Souche Sexe suiets 52358 F l5 52358 M l5 ,5235E F l5 52358 M l5 52361 F l5 l5 52361 M _52361 F l5 l5 52361 M 150882 F l5 150882 M l5 I50882 F l5 150882 M l5 F l5 M l5 Voie morts IM IM IO IO IM IM IO IO IM IM IO IO -) -t o 0 2 () 0 0 () o 0 o 0 0 o/o 2l) 20 o 0 l3 +o o o o 0 0 0 o 0 TABLEAU 2 : résultatsde l'inoculationà ll jours LOT I 2 3 I 3 6 7 8 9 l0 lt t2 13 t4 Nbre Souche Sexe suiets 523_58 F l5 52358 M l5 52358 F l5 52358 M l5 52361 F l5 52361 M l5 52361 F l5 52361 M l5 l5 150882 F I 50882 M l5 150882 F l5 150882 M 15 F l5 M l5 Voie morts IM IM IO IO IM IM IO IO IM IM IO IO I 0 0 0 I 0 0 0 0 0 0 0 0 I o/o 6.6 0 0 0 6.6 0 o 0 0 0 o 0 0 6.6 Læssouchesde S. hovis provoquentde la mortalité par voie IM à l'âge de 4 jours. S- faecalis ne provoquejamais de mortalité. TABLEAU 3 : Comparaisondes résultatsenrre les lots IM et témoinsnégatifsen fonction du sexe.de l'âge d'inoculationet de la soucheinoculée(Mort = mortalité. Bact isolement bactériologiquede ,\1.liot,i.r). à ll jours Souche I Sexe lVlort. 52J58 F 6.6011l M 52J61 F M 1508E2 F M Témoins F M 0,,/i à 4 jours Bact. Mort. Bact. 0 0 21lo l0OVo 201' 100% 6.6(r"^ 0 13"/,, 50ol' 0rY0 0 +00 llt%, () (1"1, 100'Zo (ryo 0,,/t o o Oo/o 0,J 0,,1t 0"/o 00 6.60tr1, 0 0rN, 0Vo germeapparaîtclairementétabli aprèsl'inoculation expérimentale: il provoqueune mortalité spécifique des canetonsde Barbarie inoculés quel que soit leur sexe.mais qui varie en fonction de leur âge, ce qui corrobore la description de la maladie et son épidémiologie. Malgré des examens histologiques et serologiques répetés.rien du côté viral n'a pu être mis en évidence à ce jour. Le Syndrome de Mortalité Brutale du Caneton serait une streptococcieaiguë et spécifique desjeunescanetonsde Barbarie,mulardset Pékin. Cette affection est atypique dans la famille des streptococciesavicoles par son caractère non sporadique.les rymptômes qu'elle provoque sont actuelles néanmoinsconformesà nos connaissances desstreptocoques. 2.J. Interprétation L'arrall'seslalistiqueâu seuil de()5'1,indique : I ) la voie d'inoculation IM â ulle influence significative Elle reproduit la nrortalité. la voie IO r)'a aucun effel 2) le se\e des canetous u â pas d'inlluence significatiresur le résuhal Le mêrneeffetde ,\'.âr.,r,j.s csl obsen'épar inoculationIM sur les mâleset les feurelles. .3) aucunedifférencesignificativen'est obsen'able e[tre les deux S bor,l.rtestés La mortalité est statistiqueurent identique pour les deux souches inoculées à descanetous de 4.jours. {) la ntortalitéobsen'éeest significativementconélée ri .\l ôrrli.s S. /irccalis ne provoqueaucun effet La turortalitén'est pasliée :i une administrationlnassi\€ d'antigène 5) L'âge est un facteur important. La différence obsenéeentreles résultatsà { jours et à II jours est significative.Les canetonsde 4 lours sontsensiblesà l'inoculationde .\'.àovis.les canetonsà I I jours sont insensibles 3. Conclusion Le Syndrornede Mortalité Brutale du Canetonest bien une nouvellepathologieclairementdéfiniedans sesaspectscliniqueset anatomopalhologrques. ôovi^s Sarelational'ecle Streptococcu.s typeII estune constanteau laboratoired'analysesvétérinaires Par ailleurs. le poul'oir pathogèneintrinsèque de ce l18 ORNITHOBACTERIUM RHINOTRACHEALE ACTUALITES, EXTENSION EPIDEMIOLOGIQUE APPROCEE SYMPTOMATIQUE ET THERAPEUTIQUE Jean Léorat t, Marie-France Roger 2, I)amien Martin I I SelvetConseil.56500Bignan.2 Bio ChêneYert,35220Châteaubourg Equipeassociée: Labofarm.22603Loudéaccedex,Laboratoiredu Moulin. 85140L'Oie Résumé : 1993chezdesdindesde plus de 25 jours atteintesde rux importanteru gonflementdes sinuspérioculaires). rrofonde.La caractéristique essentiellede cetteaffection neumoniepurulente. Les techniquesbactériologiques is une meilleure connaissance de la biologie de cette ptomatiqued'identificaûonet de nouvellesthérapies Abstract Suddenmortalities have been observedsince October 1993 on more than 25 days old turkq's suffering from ;nificant coughneitherswollenorbital sinus).Only the r. The essentialcaracteristicof this affection is the rmonia. The bacteriologicaltechniques(bacreriological vledgeof the biologv of this bacteriumas well as the and new specifictherapies. Introduction Depuis le mois d'octobre 1993. une forte recrudescence destroublesrespiratoireschez la dinde est enregistréedans le Grand-Ouestde la France.La seule présence du virus de la Rhinotrachéite lnfectieuse ou de colibacilles n'expliquait que -de drfficilement la mortalité subite, l'absence prodrome.une torl\ faible sanssinusite et le tableau lésionnelobservé. L'isolementde Pasteurelleshæmolyticane pounait expliquer totalement la mortalité résiduellè après trâitement des colibacilles de surinfection. une mortalité pouvant âtteindre 2vo par jour malgré une morbiditéfrustre. L'amélioration des méthodesde culture, le suivi de nombreux lots sur le terrain, les connaissances fondamentalesde la bactérie et les essais de molécules lors des traitements nous ont permis d'avoir une approcheplus sereinede cette bàctérie identifiéecommeagentpathogèneprimaire. 1. Ornithobacterium rhinotracheale : Actualités. épidémiologie La mise au point d'un milieu spectfique nous a permis d'augmenterle nombrede souchesisolees * Sensibilité: L'Ornithobacterium Rhinotracheale s'est révélé résistant à la colisûne et au triméthoprime sulfa sur tous les antibiogrammes. Pour les autres antibiotiques, des pourcentages variables de sensibilitéont étécalculés.(cftableau) * Identificaûon: présente Rhinotracheale L'Ornithobacterium certaines caractéristiquesbiochimiques constantes: catalase-, orydase+, urée+. Pourconfirmerles tests a biochimiques,Bio ChêneVert (35 Châteaubourg) mis au point un sérum anti Ornithobacterium Rhinotracheale.Ce sérum correspondà I'un des 5 sérory'pes conmrs: I sérotypecorrespondà une soucheaméricaine 4 sérotypescorrespondentà une soucheeuropéenne dont 3 sérot1'pessont isolés en France (dont I sérotypeparticulièrement dans le Morbihan). Nous travaillons actuellementsur la fabrication d'autres sérumsanti OrnithobacteriumRhinotracheale. l. l. Actualitésdeslaboratoires: 1.2.Epidémiologie * Isolementet culture : L'Ornithobacterium rhinotracheale est un bacille gram-négaûfprésentant5 serotypesdifférentsisolésà ce jour. Les meilleures conditions d'isolement pour I'OrnithobacteriumRhinotracheale sont des cultures sur géloseau s:rng sous atmosphèremicro-ærophile (5-10%CO2). Après48 heuresd'incubationà37"C, les colonies grisâtresont un aspectde goutte rosê. * Localisationgeographique: La plupart des cas ont été enregistrés dans les secteursconcentrésen élevagede dindes de chair. Les élevagesconcernéssont situésessentellementen Bretagneet Paysde Loire mais aussi dans I'Aude et le Centre.Le nombrede casisolésestcroissant. Deuxiàmesfournées de la RechercheAvicole, Tours, 8-10a,ril 1997 * Animaux sensibles: L'essentieldessouchesest isolé sur la dinde de chair (car on rechercheI'OrnithobacteriumRhinotracheale essentiellementsur cette espèce) mais aussi des prélèvementsse révèlentpositifs sur pouletsde chair, poulesreproductriceset gibiers à plume 2. Approche symptomatique En lumière normale,la morbiditéest quasi-nulle,la recherchedesanimauxprostrésestdiffrcile. En semiobscuritéla morbidité estbeaucoupplus apparente: 2 à lO'yodeszujetssontprostrés,cou rétracté.La toux est peu productive, inconstânte. profonde et reproductible.Le larmoiementet les sinusitessont rarementobservables.Les consommationsd'eau et d'aliment sont normales,les animaux ne sont pas fiévreux. La mortalité au sein du lot apparaîtde façon brutale,pouvantatteindre20 à 100zujetsparjour sur la un lot de 8 000 (la mortalitéà lieu essentiellement nult). Deux lots ont présentésune symptomatologietrès différente des autres lots : prostration intense, congestion de la sphère respiratoire supérieure. mortalité très importante sans complication bactériennesecondaire(colibacille) : dansces2 cas. une souched'Ornithobacteriumrhinotrachealea été isolée. L'autopsie doit permettre de réaliser une bonne obsewation de I'ensemblede I'appareil respiratoire (sinus,trachée.poumonset sacsaériens)et de bons prélèvements pour I'analyse.Elle est primordialecar elle permet d'orienter l'analyse bacténologique (techniquesde prélwement, d'ensemencementet de culture). Le choix de l'échantillon doit être rigoureux : au minimum 3 sujetsmorts récemmentet 2 sujets légèrementprostrés Lesprincipaleslésionssontles suivantes: % Amoxicilline Tiamutine Gentamicine Oxytétracycline Spiramycine Spectinomycine Colistine Ac. Oxolinique Fluméquine Enrofloxacine Geftiofur Tvlosine Plusieurs lésions inconstantesont égalentent été notées comme la péri-hépatitefibrineuse-l'ostéite purulenteau niveau des os de la tête et la sintlsrle iurulente avecinflammationdesconlets. faible de I'organisttte généralement La déshydratation esten relationavecla mortalrtébrutale. 4. Approchethérapeutique 3. Approche lésionnelle ESPECE Nombrede souches - Une aérosacculite (al'ec fibrine etlou dépôts caséeur) - Une pneumonieimportante:à la coupe-le pottmon présenie 2 zones d'aspect très drfférent eÎ relativementbien délimitées: - une zone souple. rosée , c'esl le lisstt normal. - une zone plus consistante,violacéeavec parties indurées (d'aspect très différent du des poumbnde bois provoquépar Pasteurellamultocidit) Au sein du parenchyne pulmonaire. on petlt retrouverdesflammèchesde caséum Le poumon présente sur la face dorsale (d'ou de la I'importancede décollerle bloc coeur-poumons un exsudatpurulentpouvantse solidifreren carc-asse) caséum. Les lésions tustologiques montrent ulle forte congestionavecune thromboseet une irflammatiou des-vaisseauxsanguinset des bronchesde gros calibres. - Une péricarditepurulente s La mise en place des traitemerts présente des diffrcultés majeures étant donné la présence permanented'infectioncolibacillaireconcomltanteet les différencesde sensibilitéaux antibiotiquesde ces 2 bactéries.En pratique"les associationsiniectables sont colistine-ampicillineou colistine-spectinoml'cine les plus efftcaces. Lors d'isolement précoce d'Ornithobacteriumrhinotracheale.les trailementsà base de macrolides ou d'orytetrarycline Belalactaninedonnentsatisfaction. RHINOTRACHEALE ORNITHOBACTERIUM DINDE POULE 228 29 R I 100 100 0 29 14 100 0 79 76 97 100 100 0 0 0 31 7 0 0 3 14 3 0 0 0 0 100 40 79 0 100 17 10 0 0 0 R I S 100 99 0 64 2E 100 0 77 75 90 100 100 0 0 0 16 14 0 0 1 5 10 0 0 0 1 100 20 58 0 100 22 20 0 0 0 ETUDE DE LA DIVERSITE GENETIQUE DE SOUCHESD'ORNITHOBACTERIUM RHINOTRACHEALE ISOLEES D'ELEVAGES AVICOLES Leroy-Sétrin Sabine,Flaujac Géraldine, ThenaisyKarine, Chaslus-DanclaElisabeth INRA, centrede Tours-Nouzilly, Station de PathologieAviaire et Parasitologie,37380Nouzilly Résumé Depuis 1993,l'isolementd'Ornithobacteriumrhinotrachealelors de pathologierespiratoireest en progression dans I'Ouest de la France, principalement en élevagede dinde. La caractérisationphénotypiquedes souches d'O. rhinotrqcheale n'est pas suffrsantepour mettre en évidenceune diversité entre ces souches.Vingt trois souchesont été canctérisês par deux méthodesgénotypiques: la ribotypie et l'analyse du polymorphismedes fragments d'ADN ampliliés par PCR à partir d'amorces oligonucléotidiques aléatoires (RAPD). Ces 2 méthodesont mis en evidencedesdifférencesau sein de ces souches.L'analyse des résultatsa permis d'établir un dendrogramme,représentatifdes relations génétiquesentres les souchesd'O. rhinotracheale isolées de diftrentes especesaviaires, montrant la présencede plusieurs clones bactériens.La majorité des souches isoleesde dinde et de poulet étaientgénétiquementtrès proches.Les souchesisoleesde faisan, de perdrix ou de pintade étaient différenteset distinctesde I'ensembledes autressouches.Nous pouvonsconclure à la présence de plusieursclonesdansles élevagesde volaillles,et émetûeI'hypothèsed'une diffirsiondanscertainsd'entre eux. Introduction Matériel et Méthodes Les premières souches d'Ornithobacterium rhinotracheqle ont *é isoleesen Franceà partir de 1993. Depuis cette date, leur isolement est en progression,principalementdansI'Ouest et dansla filière dinde. Un premier bilan @udouyt et a/. 1995)présentait,lors des premièresjourneesde la Recherche Avicole, les propriétés culturales et biochimiques, et les données cliniques et épidémiologiquesde cesbacténes. L'étude a porté sur un echantillonde 23 souches d'O. rhinotracheqleisolees,collecteeset identrfiées par le laboratoireBio ChêneVert (Ctr"âteaubourg). Ces souchesont été choisies parmi une collection de 180 souches,en foncton de leur ongine géographiqueet animale, pour être représentatives de la diversitédessouchescollectéesen Francepar ce laboratoire.Elles ont été isolées.entre 1994et 1995, de différentesespecesaviaires: dinde (15 poulet(4), faisan(2), pintade(l). perdrix souches), (l). Toutes proviennent de prélèvements pathologiques,la plupart ont été isoleesau niveau despoumonsou de la trachée. A partir de ce bilan, un échantillonde23 souchesa été constitué. Elles provenaient d'animaux de différentes espècesaviaires élevés sur des sites geographiquesindependants. Nous avons réalise la caractérisationgénétiquede ces souchesafin de mettre en evidencele degré de parenté généûque entre les souches et une éventuellediffirsion de clones bactériensdans ces élevages.Deux méthodescomplémentairesont été utilisees pour réaliser le t'?age moléculairede ces souches: la ribotypie, méthodede réference,qui est basee sur l'étude du polymorphisme de gènes correspondant à des séquences hautement conservéesdu génome codant pour les ARN ribosomaux (Grimont et Grimont, 1986) et la RAPD (RandomAmplified PolymorphicDNA) qur est basee sur le polymorphisme de fragments d'ADN amplifies par PCR à partir d'amorces oligonucleotdiqueschoisiesde manièrealeatoireet powant s'hybrider n'importe oir sur le génome (Welsh et McClealland, 1990; Williams et al,l99O\. Afin de déterminer les ribotypes des souches, I'ADN bactérien total a été preparé selon la technique de Wilson (1987) puis digéré avec -l enzymesde restriction '. Dral, HindII, Hindlll et Pvull. I-es fragments d'ADN obtenus ont été en gel d'agaroseà0,8o separéspar électrophorèse et transféréssur membranede nylon. CesADN ont été hybridés avec une sonde ribosomalemarquée, obtenue par transcripûon de I'ARN 16+23S d'E. coli en présencede digoxigénine-lldUTP. Les profils de restriction des gènescodantpour les ARN ribosomaux (ribotypes) ont éæ révélés par autoradiographie, puis analysés par la méthode LJPGMA (unweighted pair-group method with arithmetc averages algorithm), les distances génétiques étant calculees selon I'indice de Jaccard. Cette analyse permet de déterminer la parentéentre les souchesétudiees. Deuxiànnesfournées de ls RechercheAvicolc, Tours, &10 aûl 1997 r2l FIGURE I : Dendrogrammemontrant les résultatsde I'analyse par UPGMA des ribotypeset RAPDtypesdes souchesd'Ornithobacteriumrhinotrachealeisoléesde différentesespèces aviarres tm8 st t{to Ër laè, Ë{ t+t 0 tf{ la06 3i{tto, 3t{la0l g1{a6tÉ st tat a lË -({ to I:t to Értrt Bt{tatt EH'ôO? eN93t3 t d (1 BH*IZ s I | l0 | | 50 | | 60 | | I ?0 Pourla techniquede RAPD. I'ADN bactériena été préparé à partir d'extrait de culnre porté à ébullition et purifié par centrifugation. Quarante décanucléotides ont été arbitrairementchoisisafin de senir d'amorceà la réactiond'amplificationpar PCR. Parmi celles-ci.8 amorcesont été retenues pour étudier les relations génétiquesentre les souches. Les produits d'amplification ont été par électrophorèse séparés en gel d'agaroseà 30Âet les profils obtenus (RAPDtypes)ont été analysés cornmedécrit pour les ribotypes. Résultatset discussion Parmi les 23 souchesd'O. rhinotrachealeétudiées, 8 ribotypes différents ont été déterminés après digestion par 4 enzymesde restrictron.Les profils obtenusaprèsdigestionparHindlll et Pvull se sont révélésêtre les plus discriminants.Sept des 23 souchesappartenaientau ribotype 1. Les ribotypes I et 2 étarentproches.Les ribotypes3, 4 et 5 étaient également proches mais parfaitement distincts des précédents.Les riboffis 6, 7 et 8 étaient très différents et étaient chacun représentés par seulementune souche. Dix septRAPDtypesont été mis en évidence.Les profils de I à 6 étaientproches.Les profils 9, l0 et ll, distincts des precédents,étaient également proches.Les autres profils étaient représentéspar une seulesoucheet étaienttrès différents. | 80 | r 90 I tz rimitilité Les résultats de ces deux méthodes étaient concordants,la RAPD s'étant revéleela méthode la plus discriminante pour les souches d'O. rhinotracheale. L'analyse par la méthode UPGMA des résultats obtenus par ribotypie et RAPD a permis d'établir un dendrogramme représentatif des parentés génétiques entre les souchesd'O. rhinotracheale(FIGLJREl). Onze des 23 souches sont génétiquementproches et forment un grcupe homogène (groupe l). Ce groupecomprend9 des 15 souchesisoleesde dinde et 2 de poulet. Les 2 autres souchesisolees de poulet sont généûquementproches (groupe 2) et montrent plus de 80% de similarité avec le groupe l. Un autre ensemble distinct, le groupe 3, regroupetrois souchesde dinde. Les autressouches isoléesde dinde, de faisan, de pintade et de perdix sont différenteset génétquementéloignées. Pour suiwe la diffirsion de souches,il est important de disposer de marqueursmoléculairesefficaces. Cette étude sur les souchesd'O. rhinotracheale montre l'apport de la RAPD sur cette espece baclérienne.Nous avions déjà montré I'intérêt de cette méthode rapide pour la caractérisationdes E. coli, Salmonella Enteritidis, et Pasteurella isolésde différentesespècesanimales(æroy-Sétrin et ql, 1995; Millemann et al, L996; ChaslusDanclaet al,1996\. 122 Cette étude a permis de montrer que la présenced'O.rhinotracheale relèved'événements épidémiologiques différentsmêmesi la présencede prochesdans la filière de souchesgénétiquement production de dinde et de poulet peut zuggérerla diffirsionde clones. Références M.C.. Chaslus-Dancla8., Lesage-Descauses Leroy-SétrinS.. Martel J.L., Coudert P.. Lafont J P.. 1996 Vet. Microbiol. 52: 9l-102 DudouytJ.. LéoratJ. Empel P. van, Gardin Y.. Doré C.. 1995. lères journees de la recherche avicole.Angers Grimont F.. Grimont P.D.A.. 1986. Arm. Inst. Microbiol..I 378:165-175 Pasteur E., Leroy-SétrinS., LesageM.C., Chaslus-Dancla LafontJ.P.,1995.Epidemiol.Infect.l14:113-121. M.C., Lafont Millemann Y., Lesage-Descauses 8., 1996.FEMS Immun. 14: J.P.,Chaslus-Dancla 129-134 WelshJ. andMcCleallandM., 1990.NucleicAcids Res.l8:65316535 Williams J.G.K., Kubelik 4.R., Livak K.J., Rafalski J.4., Tingey S.V., 1990. Nucleic Acids Res.18:65316535 Wilson K., 1987. in: Current Protocols in molecularbiology, AusubelF.M. e/ a/, vol l, pp 2.4.1 t23 ROLE DES FIMBRIAE DAI\IS LA PATHOGENICITE T'F;SESCHERICHU COLI AVIAIRES : CONSTRUCTION ET ANALYSE DE MUTAI\TS ISOGENIQUES FIM.ET FIMHMarc Daniel, Arné Pascal,Brée Annie & Dho-Moulin Maryvonne Stationde PathologieAviaire et de Parasitologie. INRA - Centrede TOURS,37380NOUZILLY, France Résumé Parmi les facteursde virulence descolibacillespathogènesaviaires,les fimbriae de type I sont souventproposes comme facteur de colonisation. et pouraient égalementêtre impliqués dans la modulation de la réponse immunitaire de I'hôte. Alin de testerin vivo I'implication desfimbriae dansla pathogénie,nousavonsconstruit par échangeallélique" à partir de la souchepathogèneaviaire MT78 (O2:Kl), deux mutants isogéniquesau locusfnr modifié. Le pouvoir pathogènedesdeux mutantsa ététestédansune reproductionexpérimentalede la colibacillosesur poussinsde 15 jours. Nos résultatsindiquent que, si les fimbriae ne sont pas indispensables dans la colonisationde I'appareil respiratoired'animaux axéniques,ils pourraientfavoriserl'établissement d'une population d'E coli en présenced'une flore SPF.En outre, les animaux infectéspar les deux mutants montrent régulièrementun gain de poids plus élevé que ceux infectéspar la soucheparentale,traduisantune pathogénicitémoindre. lntroduction La colibacilloseaviaire est responsablede pertes importantesen élevagesavicoles Associéeà des souchesd'Escherichiacoli de sérogroupes Ol, 02 et O78. cettealfection respiratoiretoucheles pouletsde 3 à l0 semaines. après une infection virale ou mvcoplasmique.Les lésions d'aérosacculite. de pericarditeet de perihépatiteoccasiomentdes pertes importantes"et dans certainscas I'arumal meurt de septicémie(Gross. l99l). Parmi les facteurs de virulence des E coli aviaires, I'expression de fimbriae (ou pili) de type I est observéechez la majorité dessoucheset sembleassocieeà la virulence (Dho & Lafont, 1984, Naveh et al., 1984). Les fimbriae de type I permettentaux bactériesd'adhérer aux muqueuses (Gyimah & Panigrahy. 1988. Krogfelt. 1991),et favoriseraientla colomsationde l'appareil respiratoire.Il a égalementété montréque les fimbriae de type I interagissentavec la réponse immunitaire non-specifiquede l'hôte. délétions ont été introduites dans la région clonée contenantI'operon. Dans une premièreconstruction, la totalité de I'opéron fim a été enlevée,tandis que seul le gènefmH, codant pour I'adhésine, a été enlevé dans la secondeconstruction.Dans les deux cas.les régionschromosomiquesen amont et en aval de la délétion ont été conservées,puis cloneesdans un vecteurzuicide,pCYD442 @onnenberg& Kaper, l99l). Ce vecteur permet I'echange allélique: I'IGURE I : Principe de l'echangeallélique par une double recombinaisonhomologue, en amont et en aval du gène cible dans le chromosomebactérien, celui-ci est substtuépar saversion modifiéein vitro. chromosome Le but de notre étude était de déterminer in vivo. chez le poulet, I'importance des fimbriae dans la colonisation de l'appareil respiratoire et dans la pathogénicité,par une reproduclionexperimentalede la colibacilloseaviaire utilisant deux mutantsdérivés d'une souchepathogène 1. Résultatset discussion chromosome 1.1. Constmction des mutants DM34 (fim-) et PA68 (furrH-\. La soucheMT78 (O2:K1:H+) a été isolee de la tracheed'un poulet atteint de colibacillose @ho & Lafont, 1982). Elle ne produit que des fimbriae de type l. L'ofiron fim de MT78 a été cloné et sequence (Marc & Dho-Moulin, 1996), et deux gènedéléæ introduit dans la soucheparentaleMT78, il permet de srbstituer dans le chromosomele gène cible par sa version modifiée, par une double recombinaison homologue(FIGURE l). Deuxièmesfournées de la RechercheAvicole, Tours, &10 avril 1997 t25 Le génogpe des deux mutants a été vérifié par des testsde PCR utilisant des amorcessituéesde part et d'autrede la délétion,ou à I'intérieur du gènedélété. La région chromosomique fim des deux mutantsest représentée en FIGURE 2. Des testsd'agglutination avec des érythrocytesde poulet ont montré que les deux mutants avaient perdu leur phénotype d'hémagglutination sensible au mannose, caractéristiquedesfimbriae de type l. FIGURE 2 : Représentationschématiquede la ré$onfim deMT78et desmutants DM34et PA68 I'appareilrespiratoire.L'absencede différencesentre souchesdansla colonisationde l'appareilrespiratoire de poulets axémques pourrait être dû au statut axéniquedes animaux, chez lesquelsles bactéries inoculées trouvent un terrain vierge pour s'établir, sansentrer en compétition avec une microflore déjà installée. Nos résultats larssent suggérer que les fimbriae participent effectivementà la colonisation de l'appareil respiratoireen conditions naturelles. c'est à dire en présenced'une microflore déjà présente. Pathogénicitédesmutantsfim MTTt D]N!.31(fn-) PA6a (fnII -t frnB E la quasi-totalité de I'opéron pourDM34. fim a éIéenlevée Seulle gènede I'adhésine, a été supprimé dans JimH, PA681. 2. Caractérisationdesmutants Colonisationde I'appareil respiratoire Suivant un schémaexpérimental decrit par Brée et al. (1989), les propriétés de colonisation et la pathogénicitédes mutants ont été comparéesà celle de MT78 par inoculation intra-trachéale à des pouletsde 15 jours aprèsinoculationdu virus de la Bronchite Infectieuse. Les animaux sont pesés régulièrement,et autopsiésà la fin de I'expérience. Un indice lésionnel est établi; les bacténes sont dénombreesdans un poumon entier broyé, dans la trachée broyee, et leur présence recherchée par culture dans les sacsaériens,le liquide pericardique, le sangdu coeuret le foie. Dans une première experienceréalisee sur poulets SPF,le mutant DM34 (ftm-) a été comparéà MT78 et à la souchenon pathogèneEC79.Les numérations bactériennessont moins élevéesdans les poumons des poulets inoculés avec DM34 que chez ceux inoculésavecMT78. On n'obsewepasde différences entre DM34 et MT78 dans les numérations bactériennesde la trachée,ou quant à la présencede bactéries dans les organes profonds. Dans une seconde expérience, les mutants DM34 (/îm-) et PA68 tfimH-) ont été comparés à MT78 sur des poulets axéniques. Nous n'avons pas observé de différencesentre les trois lots quant à la présencede bactériesdans les poumons,les sacsaériens, ou les organesprofonds. L'observation que le mutant DM34 était moins abondant dans le poumon d'animaux SPF que la soucheparentaleMT78 est un argunent de plus en faveur du rôle des fimbriae dans la colonisaûon de La pathogénicitédes mutantsa d'abord été évaluée par déterminationde la DL50 sur poussinsd'un jour Bien que ce modèle ne puisse se substituer à la colibacilloseexpérimentale,il permet d'évaluer les propriétés d'invasion s-vstémiquedes souches. propriétés qui ne sont pas altérées par les modificationsde I'opéronfm. commeen témoignela DL50 similaire observéechez les deux mutants et MT78 (-103bactéries) Les mutantsDM34 et PA68 ont ensuiteétécomparés à MT78 dans le modèle de colibacillose expérimentaledécrit plus haut. Dans une première DM34 a étécomparéà MT78 et à la expérimentation. souchenon pathogèneBC79sur despouletsSPF.Les pouletsinoculésavecDM34 ont montré un gain de poids superieur à ceux inoculés par la souche parentale MT78, restant cependant inferieur aux gainsde poidsobservés avecla souchenon pathogène EC79. Les lésions de péricardite et perihépatite étaientplus fréquentesavecMT78 qu'avecle muanl DM34. Dans une secondeexpériencecomparantles deux mutants à la souche MT78 sur des poulets poids étaient axéniques, les garns de significaûvement plus élevés chez les animaux inoculés par les mutants DM34 ou PA68 que chez ceux inoculéspar MT78. La comparaisondes indices lésionnels dans cette expériencen'a pas montré de diftrences significatives entre les animaux infectés par les trois souches. Ces observationsmontrentque DM34 et PA6E sont moins pathogènesque MT78, cornmeen témoignent les gains de poids régulièrementplus élevéschez les animarx inoculéspar les mutants.De plus, bien que l'on n'ait pas observéde différencesentre DM34 et MT78 dans la colonisation d'organes profonds chez les animaux SPF, les lésions de péricardite et de perihepatite sont plus frequentes chez les poulets infectés par la souches:rwage. Cette diftrence n'a cependant pas été observee chez les animaux axéniques.Il faut remarquer que nous n'avons pas évalué la réponse immunitaire chez les animaux inoculés. L'un des aspectsde cefte réponse est la phagocytose des bactéries par les macrophages, laquelle serait, selon les auteurs,favorisee(Malaviya t26 (Keith et al , et al. 1994b) ou au contraireempêchee 1990) par la présencede fimbriae. Les résultars obtenusjusqu'à présentne nous permettentpas de pour I'interaction faroriserI'une ou I'autre hypothèse desfimbriae avecla phagocytosein vivo. respiratoire des poulets,mais pourraient faroriser l'établissementd'une populationd'8. coli dansles conditions naturelles.Les différencesde gains de poids chez les animaux experimentalement infectés montrent une pathogénicitéréduite des mutantsfin pour préciser D'autreserpériencesserontnécessaires pathogénique Par ailleurs.d'autresauteursont montré récemment les étapesdu processus danslesquelles que les fimbriae de type l, et particulièrement lesfimbnaesontimpliqués. l'adhésineFimH, suscitentune réponseimmunitaire en activantles mastocltes,et en provoquantI'afflux Références de neutrophiles(Malariya et al., 1994a1996).Si ce mécanismese réalisein vivo, les animaux inoculés BréeA, Dho M, LafontJP, 1989,Avian Dis 33, 134par les mutants devraient présenter une réponse 39 inflammatoirediminuee, laquelle pourrait se traduire Proc Natl Acad Sci USA, 93: Connellet a1..1996, par une atténuation des signes cliniques. C'est 9827-32 d'ailleurs ce que certains auteurs ont observéchez Dho. M. LafontJP, 1982,Avian Dis 26:787-797 des souris expérimentalement infectées par une Dho, M, LafontJP, 19E4,Avian Dis 28: 1016-25 soucheuropathogèned'8. coli ou son mutantrtntil MS, Kaper.JB,InfectImmun59:4310Donnenberg, (Connellet al., 1996).Il est donc waisemblableque t7 la différencede pathogénicitéobservéeentreMT78 et of poultry(Calnek.Bames, GrossWB. -1nDiseases partie les deux mutantsrésulteen de différencesdans Beard,Reid,Yoderedit.) 9th edn.Ioua StateUniv. la réponse inflammatoire. D'autres expériences Press, Ames.Iowa,1991:pp138'144 seront nécessairespour étudier I'importance de la Gyimah,JE. PanigrahyB, 1988,Avian Dis 32:74réponse immunitaire dans la déterminaûon de la 78 pathogénicitéchez le poulet, et pour preciser le rôle Keith et al.. 1990.Infect Immun 58: 3448-54 desfimbriae à ce niveau. Krogfelt,KÀ 1991.RevInfectDis 13:721-35 Malaviyaet al.. 1996.Nature381: 77-80 Conclusion Malaviyaet al.. 1994a,J Clin Invest93: 1645-53 Malaviyaet al., l99.lb. J Immunol 152:1907-14 En conclusion, nos résultats montrent que les Marc, D. Dho-Moulin M, 1996, J Med Microbiol fimbriae de type I ne sont pas strictement 1996,44:444-52 indispensablesà la colonisation de I'appareil Navehet al.. 1984.AvianDis 28 : 651661 t27 LOCALISATION DE L'E)QRDSSION IN WVODE FIMBRIAE T'1ET P LORS DE COLIBACILLOSE E)QERIMENTALE CHEZ LE POULET Fairbrother John2 Dho-MoulinMaryvonnel,Brée Anniel, PourbakhshSeyedAIi2,DesautelsClarisse2, IINRA, Centrede Tours-Nouzilly,Staton de PathologieAviaire et Parasitologie,37380Nouzilly, 2Facultéde MédecineVétérinaire,Universitéde Montréal,St Hyacinthe,Québec,J2S7C6 Canada Résumé Les souchesd'Escherichiacoli pathogènesaviairesexpriment in vitro desfimbriae Fl, et certainesd'entreelles qynthétisentégalement des fimbriae P qui pourraient être impliqués dans la colonisation bactérienne et l'infectionde I'animal. Dans une premièreexperimentatior\ des lots de poules axéniquesélevésen isolateur ont été inoculésavecdes souchesd'8. coli pathogènes de génotypeconnuet l'évoluton du taux d'antcorpsdirigéscontreles fimbriaeFl et P a été suivie à I'aide d'un test ELISA. Dans une deuxième expérimentation, des lots de poulets conventionnelsont été inoculésavecces mêmessouchesd'E. coli et I'expressiondes fimbriae Fl et P a été recherchéedansdifférents organespar immunofluorescence sur coupesde tssus congelés. L'apparition d'anticorps anti-fimbriae Fl et ant-fimbriae P dans le sérum des poulets, 15 jours après I'inoculation, a permis de confirmer I'expressiondes fimbriae in vivo au cours d'une colibacillose experimentale.L'examendes coupesde tissuscongelésa par ailleurs mis en évidenceque les fimbriae Fl étaientexprimésuniquementdansles voiesrespiratoires,essentiellement au niveaude la trachée,alors que les fimbriae P étaientexprimésdansles voies respiratoiresinférieureset certainsorganesprofonds. Ces résultatsdevraient permettre d'étudier plus precisémentle rôle des fimbriae aux différentes étapesde la colibacilloseaviaire. Introduction Les Escherichiacoli pathogènesdes volailles sont responsables d'infections extra-intestinales. systémiques, dues atu( propriétés invasives des souchesen cause.Le point de départde cesinfections est le plus sowent respiratoire(GrossW.8., 1991). Plusieurs facteurs potentels de virulence ont été identifiés in vitro chez les souches d'E.coli pathogènes pour les volailles, sur la base de corrélationsavec le powoir pathogèneexperimental pour le poussin : expressionde fimbriae (de tne Fl et P) à la surface des bactéries, synthèse d'un sidérophore bactérien (l'aérobactine), présence de certains polysaccharides capsulaires capables d'induire une résistanceau powoir bactéricide du sérum, activité cytotoxique @ho-Moulin M., 1993). Les fimbriae sont des filaments protéiques extracellulaires, connus pour être impliqués dans I'adhésiondes bactériesaux cellules épithéliales par I'intermédiaire de récepteursspecifiques.Ils pewent égalementinterférer avec les défensesimmunitaires de I'hôte. Il a été monûé, par des testsin vifro, que les fimbriae de type Fl exprimés par les E coli pathogènes aviaires étaient responsables de I'adhésionaux cellules épithéliales pharyngienneset trachealesdu poulet, et pourraien! de ce fait, être impliqués dans la colonisation de l'appareil respiratoire, première étape de la maladie (Dho M. and J.P. Lafont, l9S4; Gyimah I.E. et al., 1988).Par ailleurs, certaines souches d'E.coli pathogènespour 12yefnille, expriment égalementinvitro desfimbriae de type P (van den BoschJ.M. et a/., 1993),sans qu'un rôle in vivo n'ait pu encoreleur être attribué.Il est connu que I'expression des fimbriae est dépendante de facteurs de I'environnement (temperanre, pll, nuuiments disponibles) et des variationsde phaseont ainsi été observeesin vitro pour les fimbriae de type Fl et P (Dozois C.M. et al.. 1995). Le but de cette étude était de rechercher et de localiser I'expressiondes fimbriae Fl et P in vivo, chez des poulets infectésexpérimentalementpar une souchepathogene{E.coli. Ce travail constinnit un préliminaire indispensableà la recherchedu rôle des fimbriae dansle dweloppementde la colibacillose. Matériel utilisé Souchesbactériennes: 2 souchespathogènesd'E.coli d'oriFns aviaire : MT78 (o2:Kl:H+), qui ne peut produire que des fimbriae Fl (génotypertm+, Pap-), et TK3 (Ol:Kl:H7) qui peut produire desfimbriae Fl et P (génoffi fim+, pap+), @ozois C.M. et al., 1994). Anticorps polyclonaux : serums spécifiques de chaque type de fimbriae (Ft et P) obtenus par immunisaton de lapins avec des fimbriae purifiés @ho-Moulin M. et al.,l99O). Animaux : (l) poulets a:réniques,issus de Leghorn Blanches, souchePAl2 de la Station de Pathologie aviaire et Parasitologie; (2\ poulets conventonnels, issus d'un élevage de St Hyacinthe, Québ€c. Dewièmesjournées de Ia RechercheAvicole, Tours, 8'10 avril 1997 129 À È -+<È9 ç i:!= o \o o t to o o< c I <€oto eq9 ç'C) !l €< æ d '9tc q <D< I 9- C1ùq (iË voo O d9 ! ç: ^o.E 0æ ÊQ a)g a da ?t êo ! Ê Ë. .^ x c)a = a-3 .I=a ES= -oc F 6rX ,':= o Ëti < ua v r-i .C) '.)vtdvlnè ngdn-vlo dro d-c oE sût tr ærlt.Po'qv uu siot 13æmqJoiqv (l."!? e -3.: €o<l o o I .=o ËF q - 3 .3 'ioh € î-; a o { d <oo | o I I da d! .o a O{OOa dg d ! ! a a çl o acl -t -5 c t oo È Ë. êo F F F aqdYlC d-c rls ç(,' lr Drrl.F€.lv ou P à leur surface a été déterminé à I'aide d'un microscopeà fluorescence. Des bactéries correspondantaux souches d'E.coli inoculéesont été misesen évidencedans chacun des tssus examinésainsi que dans le sanget le liquide Deux groupes de poulets axéniques élevés en la isolateursont été inoculés par voie intra-trachéale péricardique.Les fimbriaeFl, produitspar souche par exprimés étaient TK3, par la souche jours ou trrftZg avecla soucheMT78, ou la soucheTK3, deux la présentes dans bactéries proportion des forte une aprèsavoir été inoculéspar le virus de la bronchite par les bactéries fréquemment moins et, trachée, comme infectieuse @I, souche Mass4l), utilisé présentesdans les sacsaérienset dans les poumons facteurdéclenchantde la colibacillose@réeA. et al., les 1989).Un troisièmegroupede poulets,uniquement Gig. Ze). Aucune des bactériesprésentesdans Fl. fimbriae autresorganesn'exprimaitde inoculéspar le virus BI, consttuaitle témoin. de sang(J0, J3, J'7,JlO, Jl4, 122, Les fimbriae P, produitspar la soucheTK3, ont été Neuf prélèvements mais JZS,J3l. J36)dont le premier(J0) avantI'inoculaton observésmajoritairementdans les sacsaériens, le liquide rein, le poumons, les dans aussi bactérierure,ont permis de déterminer l'évolution du des taux d'anticorps anti-fimbriae dans le sérum de ces pericardique et te sang (Fig. 2B). Aucune la trachée, présentes dans TK3, la souche de ùactéries fimbriae poulets, par test ELISA, en utilisant des la rate ou le péricarden'exprimait de fimbriae P. purifiéscornmeantigènes. des spécifiques d'antcorps Des taux significatfs fimbriaeFl ont étédétectésdansle sérumdespoulets Conclusion inoculésavec MT78, ou avec TK3, à partir de 14 Cetteétude(PourbakhshA-S. ef al.' 1997)a permis jours aprèsinoculationbactérienne@ig. lA et lC). par la détection Des taux significatifs d'anticorps spécifiques des de démontrer indirectemenl I'expressioniz fimbriae' des specifiques fimbriae P ont été détectésuniquementdansle senrm d'anticorps par P des souches Fl et de type fimbriae vivo des despouletsinoculésavecla soucheTK3 @ig. lB et plus, la De pour la volaille. pathogènes il n'a d'E.coli (non inoculés), lD). Chezles pouletstémoins par immunofluorescence fimbriae des visualisaton les fimbriae contre pasétéobservéd'anticorpsdirigés P. Cependant,un faible taux d'anticorpsanti-Fl a été sur coupes de tssus congelés a mis en évidence I'existenced'unevariaton de phasein vivo, résultant observéchez ces pouletstémoins,jusqu'à 10 jours en une expression différente de chaque t)æe de après inoculation, qui pourrait être dû à la fimbriaeselonle tissucolonisé. transmissiond'anticorpsmaternels. L'observation de I'expression préférentelle des Les résultats ELISA ont été confirmés par fimbriae Fl dans la trachéeest à mettre en relation immunodotet Western-blot. avecI'implicaton desfimbriaeFl dansI'adhésionin virro aux cellulestrachéales.Elle conforteI'hypothèse vivo in Localisation de I'expressiondes fimbriae d'un rôle probabledesfimbriae Fl dansles premières inoculation chez des poulets conventionnelsaprès étapesde la colibacilloseaviaire. dansles sacsaériens L'absenced'expressiondesfimbriae P dansla trachée Trois groupesde pouletsont été inoculésdans les est en parfait accord avec les tests in vitro ayant montré que les fimbriae P ne sont pas impliquésdans sacsaériensavecla soucheMT78, ou la soucheTK3, poulet (van den ou un volume équivalent de P.B.S. stérile. Deux I'adhésionaux cellules trachéalesdu l'expressiondes Cependant, L993). et al., J.M. pouletsde chaquegroupeont étéautopsiésà3,6, 12, Bosch profondsouwe les organes dans P observée fimbriae 24 et 48 heures suivant I'inoculation. Différents rôle possible leur sur recherche perspectives de des prélèvementsde tissus ont été effectuéssur chaque I'infection. de ultérieur le dweloppement dans péricarde' foie, poulet (trachee,poumon,sacsaériens, des rutants rate et rein), ainsi que desprélèvementsde sanget de Des infections expérimentales,utilisant isogéniqueslm-Q{arcD. et al',1997) ou pap-, de liquidepéricardique. pour but de préciser Après congélaton, des coupes de tiszus ont été souihespathogènesd'E coli, ont de fimbriae r{ensle types le rôle respectifde cesdeux effectuéesavecun cryostatet montéessur lames.Les bactériesont été identifiees par immunofluorescence processuspathogénique. en utilisant des sénrms spécifiquesanti{l et antiRéférences 02, pour détecter les souches TK3 et MT78 respectivement. Par ailleurs, des antcorps antBréeA. , Dho M. , LafontJ.P.,f989. Avian Dis', 33' fimbriae Fl et ant-fimbriae P ont été utilisés pour 134-139. Un bactéries. détecter les fimbriae à la surface des M.. Lafont J.P., 1984.Avian Dis', 28, 1016Dho la fluorescéine' à marqué anti-sérumanti-Ig de lapirl a ensuite permis la visualisation des anticorps 1025. Dho-MoutinM. van den BoschJ.M., GirardeauJ'P'' specifiques fixés, selon le protocole decrit Brée A., Barat T., Lafont J-P.Infect. Immun., 1990, précédemment@ozois C.M. et al-, f994). Le 58,740:745. pourcentagede bactériese4primant des fimbriae Fl Mise en évidencede I'expressiondes fimbriae F1 et P in viua après infection expérimentale de pouletsaxéniques Dho-Moulin M., 1993.Ann. Méd. Vét, 137, 353357. Dozois C.M. ChanteloupN., Dho-MoulinM.' Brée A., DesautelsC., FairbrotherJ.M-, 1994.Avian Dis., 38,231-239. Dozois C.M. PourbakhshS.A., FairbrotherJ.M., 1995.Vet. Microbiol.,45,297-309. GrossW.B., 1991. in Diseasesof Poulry (Calnek B.W. et a/. edit.) Iowa State Univ. Press'Ames, Iowa,U.S.A.,pp 496-519. B. 1988.Avian Dis', 32,74GyfunalJ.E.,Pa-nigrahy 78. Marc D., Arné P., Brée A., Dho-Moulin M' DeuxièmesJournéesde la RechercheAvicole, 1997' Pourbakhsh S.A., Dho-Moulin M., Brée A'' 8., FairbrotherJ'M', DesautelsC., Martineau-Doizé presse. sous Pathogen., 199?.Microb. van denBoschJ.F.,HendricksJ.H.i.M', GladigauI', WillemsH.M.C.,StormP.K., de GraffF'K'' 1993' Infect.Immun.,6 l, 800-806. typeP (B) dansles différents FIGURE 2. proportionde bactériesexprimantdesfimbriae de typeFl (A), ou de TK3 (/im+, pap+) dansles organes,aprèsinoculationde la souched'E.coliMT78 (fim+, p"i) ou de la souche ont étévisualiséspar erprimés Les cellulesbaciérienneset les fimbriae sacsaériensde pouletsconventionnels. congelés' tissus sur descoupesde à I'aidede sérumsspécifiques, immunofluorescence L r= c) 7 o o .o I I I L Trachée TIC3 Poumons TI(3 Sacsaériens TIC3 Trachée MT78 Poumons MT?8 80 iTo 'i É60 g i5 50 e E40 3so <, .o uai I c) :èD 10 g = o 9r Trachée TI(3 Poumons TI(3 Sacsgériens TIcl Liq. péricar. TI(3 Sacsaériens MT78 INFECTION E)QERIMENTALE DD,POULE,TSET DE CANARDS A L'AIDE DE LA SOUCIIE MYC OPI./I SMA I M I TANS 4229 Ifumpf Isabelle, Gesbert X'ebienneet Guittet Michèle CNEVA- Ploufragan,Unité de Mycoplasmologie- Bactériologie,Zoopnle,BP 53. 22440Ploûragan Résumé L'especeMycoplasmaimitans (MI), initialement isolê à partir de canard.oies et perdrix est serologiquement distnAe des autres espècesde mycoplasmesà I'excepton de Mvcoplasma gallisepticum. ces deux espèces présentant40 à 46 7o d'homologiesau niveau génétique.Les travaux decrits ici visaient donc à étudier le pouvoir pathogènede cette espècemycoplasmiquepour le canard et pour le poulet et à connaître les d'une infection par ce mycoplasmevis-à-vis des programmesde dépistagessérologiquedes êonséquences infectionsàMycoplasmagallisepticun.Danscebut, I'infection expénmentalede canardset de pouletsexempts cliniquessont specifiésa étéréaliséeà I'aide de la soucheNII 4229.Les conséquences d'organismespathogènes peu importanteschez le canard comme chez le poulet. L'infection peut être mise en évidencepar culture ou âgglutination rapide sur lame (ARL) réaliséesur les sérumsdilués et non dilués à l'aide de I'antigène agglutinantM. imitans. Quelquesréactionscroiséesvis-à-vis de M. gallisepticum sont notéesquandles sérums du commerce de canardou de pouletssonttestéspar ARL ou à I'aide de deux testsimmuno-enrymaûques Abstract Experimental infection of ducks and chickenswith Mycoplasmaimitans 4229 Mycoplasmaimitans (tldl) type strain 4229 was isolated from the turbinate of a duck with respiratorydisease. fire jpeciesis serologicaltydistinct from other mycoplasmaspeciesexæptM. gallisepticum (MG) to which it is geneticallyrelatedat a levet of approximately40 to 46 oÂ.In order to determinewhetherM. imitans represents i pathogenfor ducks or chickens or may complicate serological testing proglams for MG, an experimental iiection of specific pathogenfree ducks and chickens was performed. Result showedthat MI could detect positivebirds but it wàs neôessaryto test duck seraundiluted and diluted. Moreoverwhen serawere testedwith VtG antigen, either with SA test or commercial ELISA tests, a few cross reactions to MG antigen were observed. Introduction Matériel et méthodes La soucheMycoplasma imitans 4229 a été isolée de I'appareil iespiratoire de canardsprésentantdes qf*piO-*.r respiratoires. L'espèce Mycoplasma imitans est sérôlogiquementdistincte des autres espèces de mycoplasmes à t'exception de Mlcoplasma gàlliiepttcum, ces deui espèces pier.ntuot 40- à 46% d'homologies au niveau génetique Les travaux decrits ici visaient donc à ètoAi"i le powoir pathogène de cette espece mycoplasmiquepour È ca"arA et pour le podèt et a ônnaitre tès ônsequencesd'uné infectiôn par ce mycoplasmevis-à-vis desprogrcrnmesde depistage à Mycoplasma seiotôgique des infeûioÀ gallisàpiicum Vingl-cinq canardsEOPSâgésde quatorzejours et vingl-cinq poulets EOPS du même àge sont inoculés par voie intra-trachéaleà I'aide de 0,2m] d'une culture de la soucheM. imitans titrant l0' unités changeantcouleurpar millilitre. OrtE:e,3I, 42 et 52jours après infection @I), les symptômes respiratoiressont relwés. Des écouvillonnagesde trachées sont réalisesà partir de quinze canardset quinze poulets et des écouvillonnagesde cloaques sont effecûrésà partir de dixrcanardset dix poulets et mis en fllture sur milieu FM4 pour la recherche de mycoplasmes.Aux mêmesdates, des prises de sang sont realisees.Les anticorps specrfiquesde Mycoplasrna imitans sont recherchés selon la méthoded'agglutnaton rapide sur lame (ARL) à l'aide de l'antgène M- imitans (Sanofi, France)' De plus, les anticorps dirigés contre M' gallisepticum sont recherchéspar ARL à I'aide de I'antigène M. galtisepticum (Intewet' France)' Les serumssont testésnon dilués puis aprèsdilution au Dans ce but, I'infection expérimentalede canards et de poulets exempts d'ôrganismes pathogènes spécifiéi (EOPS)a éié réalisée Deuxièmesfournées de b RechercheAvicole, Tours, &10 avrtl U97 l/5èmeen solutiontamponnéeau phosphate0. Les anticorps anti M. gallisepticum sont recherchés dans les sérums de poulets à I'aide d'un test (MG immuno+nzymatque indirect KPL, Gaiterburg) selon les recommandaûons du fabriquant ; enfin les sérums de poulets et de canardssonttestésvis-à-visde MG à I'aide d'une méthode immunoenzymaûque par blocage (Svanovir,Suède)réaliséeselonles indicationsdu fournisseur.Les oiseauxsont sacrifiés52 jours PI et les lésionssontrecherchées. Résultats Signescliniques Aucun symptômerespiratoiren'est observé. Les lésions observeesà J52 sont peu importanteset se limitent à de légères aérosacculitesprésentessur six canardset un poulet et à une pericardite notée surun canard. Réisolementde Mycoplasmaimilans Les résultatsdes cultureseffectuéesll. 31. 42 et 52jours PI sontprésentés dansle tableau1. De Jll à J42. 9/15 à l5l15 des ecouvillonsde trachéede canardssont trouvéspositifs en culture. Seulun ecouvillon de cloaquede canard est positf à J42. Les cultures de mycoplasmeseffectueesà partir des écouvillons de trachéesou de cloaques prélevéssur les pouletsàùll ou J3l sontnégatives A J42. un écouvillonde trachéede poulet et un écouvillonde cloaqueprovenantd'un autre poulet sontpositifsen culture. Réponse sérologique vis-à-vis de Mycoplasma imirans Avec le test ELISA KPL, la plupart des sérumsde poulets testéssont négatfs. Seul un poulet donne un résultatdouteuxà J3l et J42. Avec le test MG Svanovir, tous les sérumsde poulets sont négatifs, ainsi que la plupart des sérums de canards. Un canardparait douteuxà J42et positif à J52. Discussion Dans nos conditions expérimentales,Mycoplasma imitans peut infecter durablementle canard mais s'implante plus difficilement chez le poulet. Les consequences cliniques de cette infection semblent Des observations similaires sont limitées. rapportéespar Ganapathyet Bradbury. Cependant les travaux de cesauteursmontrent égalementque M. imitans peut exacerberle powoir pathogènede virus à tropisme respiratoiretels que le virus de la bronchite infectieuse.Ainsi les lésions de sinusite, trachéiteet aérosacculitesont plus sevèreschezdes poussins experimentalementinfectés à I'aide de vins et de mycoplasmescomparésaux oiseaux inoculésavecle seulvirus. Conclusion Les résultats obtenus au cours de I'infection expérimentaledecrite ici montrent que I'infeaion peut être détecteechez le canard soit par culture, soit par ARL réalisee à I'aide de I'antgène agglutinant specifique Mycoplasma imitans. Il semble cependant necessairede tester tous les sérums dilués et non dilués. Quelques réactons croisées vis-à-vis de Mycoplasma gallisepticum pewent être observéeslorsque les sérums sont testés à I'aide de la technique ARL ou de kits immunoenzymatiques. Références Les résultats des ARL M. imitans sont présentés dansle tableau2. A Jll. trois des 25 sérumsde canardstestésnon dilués sontpositifs. Cependantaprèsdilution, vingt sérumsagglutinentI'antigène.A J3l, la plupart dessérumsnon dilués ou dilués paraissentpositifs. A J42 et à J52, I'ARL effectueeavec les sérums testésnon dilués donne 24125positrts; lll25 et 17125 sérurrs respectivement réagissent encore aprèsdiluton. Pour les serumsde poulets,de 2/25 à 6/25 serumsseulementsont positifs non dilués de Jll à 142. Après dilution 2125 serums au maximum reagissentavecI'antgène MI. Bradbury J.M., O.M. Saed AMul-Wahab, C.A. Yavari, J.P. Dupiellet et J.M. Bové, Int. J. of SystematicBacteriology,1993,43,72I-7 28. GanapathyK. and J.M. Bradbury.Pathogenicityof Mycoplasma imitans in dual infection with infectious bronchitis virus in chicks. Abstract of Internatonal Congress of the the llth International Organization for Mycoplasmology, Orland,Florida,July 14-191996 Réponse sérologique vis-à-vis de Mycoplusma gallisepticum Lorsque les sérums sont testés par ARL avec I' arûigèneMycoplasmagal lisepticum, deux sérums de canardsréagissent,diluésou non dilués,à Jll. Tous les autressérumssont négatifs 134 TABLEAU I : réisolement de lv'lycopl anta imi tans JOur ecouvillonsde tracheede canards Jlr 9tL5* J3l J42 I52 l0/15 l5/15 0/15 écouvillons de cloaquede canards 0/10 0/10 l/10 0/10 écouvillonsde tracheede ooulets 0/15 0/15 U15 0/15 ecouvillonsde cloaquede ooulets 0/10 0/10 l/10 0/10 * : nombred'oiseauxpositifs en culture/nombred'oiseaux testés TABLEAU 2 : Agglutnation rapidezur lamevis-à-vis de I'antgène Mycoplasmaimitans ærunsdepoulets senmrsde canards l:5 non dilués iour PI Jll J3l 20t25 22t25 tU25 t1t25 3125* 24125 t42 t52 24t25 25t25 non dilués l:5 6125 2125 5t25 2125 2125 v25 v25 u25 * : nombred'echantillonspositifs/nombred'echantillons testes TABLEAU 3 :Agglutination rapidesur lamevis-à-vis de I'antigène Myoplasma gallisepticum iorPI Jll J3l 142 t52 senrnrdecanards l:5 nondilw u25* ot25 ot25 ot25 u25 ol25 ot25 ot25 * : nombred'echantllonspositifVnombre d'échantillonstesés poules serumsde non dihré l:5 ol25 ot25 on5 ot25 ot25 ot2s ol2s ot25 COMPARAISON DE L'INFECTION EXPERIMENTALE A MYCOPL./IS MA GALLISEPTICUM CIfiiEZ LE POULET ET CHEZ LE CANARI) Kempf Isabelle,Gesbert Fabienneet Guittet Michèle CNEVA-PLOLJFRAGAN- Unité de Mycoplasmologie-Bactériologie BP 53,Zoopole -22440 Ploufragan Résumé Despouletset descanardsexemptsd'organismespathogènes specifiéssontexpérimentalement infectésà I'aide d'une souchede tr'[ycoplasmagallisepticum igoléede poulets. Les slmptômes et lésions observéschez les canardssont nettementmoins sévèresque ceux présentéspar les poulets.IuI.gallisepticumestrégulièrement réisoléà partir d'écouvillonstrachéauxdans les deux espèces.L'agglutination rapide sur lame permet de détecterlespouletsinfectésmaisles sérumsde canardsdiluésau 1/5èmerestentnégàtifsseloncettetechnique. Cependantune technique immunoænrymatique par blocage permet de montrer la présenced'anticorps specifiquesde14.gallisepticutn chezles pouletset chezles canards. Abstract Comparisonof experimentalinfection of Mycoplasmagallisepticun in chickensand ducks Specificpathogenfree chickensand ducks were experimentallyinfected with lt[ycoplasmagallisepticum. The results of this experiment showed that chicken isolates may infect ducks. However in our experimantal conditions,only very limited respiratorys.vmptomsand lesionscould be observedin ducks comparedto those recordedin chickens.Moreoverslide agglutinationtest withM. gallisepticum antigenwas unableto detectMG infectionin ducks.Duck andchickenserawerepositiveaccordingto a commercialblockingELISA test. Introduction symptômesrespiratoires.Une secondeinoculation est réaliséde la même manièreseptjours plus tard. Sept, 12, L8,24,39 et 45 jours aprèsla prenière inoculalion @I), les symptômes respiratoires sont recherchés. Des écouvillons de trachée sont prélevés pour recherche de mycoplasmes. Des séntms sont prélevés el analyséspar agglutination rapide sur lane avec I'antigène MG (Inlervet, France) et I'antigène M. imitans (Sanofi, France) ainsi que par lests immuno-enzymatiquesà I'aide de kits commerciaux (KPL, USA et Svanovir, Suède)selon les recommandationsdes fabriquants. Mycoplasma gallisepticun est responsablechez le poulet et chez la dinde de la maladie respiratoire chronique, à I'origine de graves pertes économiques. Chez le canard domestique, MG peut être isolé aiusi que d'autres espèces mycoplasmiques(telles que M. imitans, M. anatis, M. cloacale...). Cæpendanl le rôle pathogènede ce mycoplasme est peu connu chez le canard. Cætte étude fut donc entreprise afin de comparer les effets d'une infection expérimenlale réalisée à l'aide d'une souchede MG chez des poulets er des canards exempts d'organismes pathogènes spécifiés. [æs oiseaux sont sacrifiés à J45 el les lésions de I'appareil respiratoiresont relevées. Matériel et méthodes Résultats Dix-neuf poulets EOPS âgés de 16 jours er vingt canards EOPS âgés de 18 jours sont inoculés par voie intra-oculaire (0,05m1)et intra-trachéale(0,2 ml) à I'aide d'une cuhure de la soucheMG 4l-91 titrant 1.0' unités changeaûtcouleur par millilitre. La souche MG 41-91 avail précédemment éré isolée de trachées de poulets présentant des Sipes cliniques : des symptômes respiratoires sont observés chez les poulets mais non chez les canards, el des lésions de trachéite et d' aérosacculitesont observéeschez les poulets mais non chez les canards. Deuxièmes Journées de la Recherche Avicole, Tours, 8-10 avril 1997 137 Réisolementde Mycoplasma gallisepticum Références Les résultats dcs réisolements de Mycoplasnu gallisepticum sont présentés dans le tableau 1. MG est réisoléde 18 et 7 poulets à J12 et Jl8 PI, mais les cuhures effectuées par la suite restent négatives. Pour les canards, 1.9, 10, 5, 2 et 0 animaux sont trouvés porteurs de MG à J12, J18, J24, J39 et J45 respectivement Amin M.M. andJordanF.T.W., 1978.Res.Vet. Sci.25.86-88. BencinaD., Dorrer D. and Tadina T., Avian Pathol.,17,441-449. Kempf I., 1990. Recueilde Med. Vet.,166 (12) 1111-1r15. Sérologie Les résultats des aÊ€lutinations rapides sur lame vis-à-vis de I'antigène Mycoplasma gallisepticum sont présentés dans Ie tableau 2. Selon cplte technique et I'interprêtation classique (un sérum est considéré comme positif si I'agglutination est encore positive après dilution au 1/5èmc), la plupart des poulets sont positifs dès J12 et jusqu'à la fin de I'expérimentation alors que les canards restent négatifs. [æs poulets testés à I'aide de I'antigène Mycoplasma imitans sont négatifs ators que quelques sérums de canards dilués ou non dilués agglutinent c€t antigène. [æs résultats obtenus selon les kits ELISA sont donnés dans le tableau 3. I-e test ELISA KPL détecte les premiers poulets douteux à J18 et les premiers poulets positifs sont notés à J39. Pour le test Svanovir, trois poulets et un canard paraissent positifs dès JL8 et les nombres de poulets et de canardspositifs auÊmententpar la suite. Discussion I-es résultats de cette expérimentation montrent que des souchesde MG isolées de poulets peuvent infecter le canard. Dans nos conditions expérimentales,les symptômes et lésions observés chez les canards sont très réduits en comparaison des signes cliniques relevés chez les poulets. Le test d'agglutination rapide sur lame effectué à I'aide de I'antigène Mycoplasma gallisepticum ne permet pas de détecter les canards infectés. Ceux ci peuvent néanmoins être dépistés à l'aide d'un test immuno-enzymatique de blocage. Conclusion Ainsi, si Mycoplasama gallisepticum semble peu pathogène chez le caaard, le dépistage de I' infection par cette espècemycoplasmique cbez le canard doit être basé sur la recherche de ct germe par culture ou la nise en évidencp d'oiseaux séropositifs à I'aide de tests immuno-enrymatiques de blocage. 138 TABLEAU 1 : RéisolementdeMycoplasmagallisepticum écouvillons de lrachée de poulets jour PI 112 J18 J24 J39 145 écouvillons de trachée de canards 18/19* 7t1,9 0/L9 19t20 10/10 st1,0 2n0 ol79 o/1,9 o/20 * nombre d'oiseauxpositifs/nombred'oiseaux testés TABLEAU 2 : Agglurination rapide sur lame vis-à-vis de l'antigène Mycoplasma gallisepticum poulets iour PI JL2 J18 J24 J39 J45 canards L : 5 ** sérumsnon dilués 19lt9* L9l19 sérum non dilué tst19 8120 0t20 ot20 ol20 0120 T7/T9 T9/L9 19179 19ftg t9tt9 L9/1,9 19l19 1:5 0/20 ot20 a/20 0120 ot20 * nombred'echantllons positfVnombre d'échantillons testés *x sérumsdiluésau 1/5ème TABLEAU 3 : Résultatssérologiquesobtenusà I'aide de testsimmuno+nzymaûquesvis-à-vis deMycoplasmtt gallisepticum iourPI Jt2 Jl8 J24 139 145 Doulets: test KPL 10N 3D.7N 9D. IN 6P.4D NF poulets: test Svanovir 12N 3P.65.9N 10P I S IN t2P l8P canards: test Svanovir 1lN l P . 3 5 .1 3 N lP.25.9N 8 P . 3 5 .l N llP.2s.6N 139 ISOLEMENT ET CARACTERISATIONDE SOUCHESPATHOGENESDE MYCOPLASMA PALLORUM. Moalic Pierre-Yresr, Kempf Isabeller,GesbertFabienneret Laigret Frédéric2. 'C}'IEVA-PLOUFRAGAN. B.P. 53. ZOOPOLE.22+,10PLOUFRAGAN. U.R. Mlcoplasrnologie-Badériologie. TINRA. Laboratoirede biologieôellulaireet moléculaire.33883VILLENAVE D'ORNON Cedex. Résumé Deuxsouches de rn1'coplasme out étéisoléessur le terraind'embnonsde dindonnqlu\ lnorts.L'étudedes caractères bioclrirniques et sérologiques a montréquecesisolatsétaientprochesdetrIvatplasmopullorum.un jusqu'à préseutlirnité à I'espècepouleet ilon pâthogène m1'coplasme pour cetteespèce.Afin de mieux caractériser cesdeuxsoucheset de situer.lI. pullorumdansla ph1'logénie. la détenninationet l'anal1'sedes séquences Les desgènesd'ARN l(rS dessonches du terrainet de la souchede référenceont étéréalisées. résultatsconfirmentl'appartenance pullorun. Le porloir pathogène de cesdeux desdeuxisolatsà l'espèce-,11 isolatsa étéétudiéaprèsûroculationà l'oeuf embryomré de poule. Abstract Identitication of two pathogenicavian mycoplasmasas strains oTMycoplasmupullorum. Trvomvcoplasrna They'werettot strainsrvereisolatedfrom deadturkel'embryosfreeof otherknou'npathogens. relatedto !lI. gulliscpticwn.\1. s.vnoviae. )1. nteleagritû.s and,ll. iovoe. known to be pathogenicfor turkevs. Becarrse biochernicaland serologicalpropertiesshou'edthat thesestrainswere relatedto !l[. pullorurrr.a non pathogenicavianmvcoplasrna. rvedecidedto evaluatethe pathogenicpropertiesof thesestrainsand determine tlrephylogeneticpositionof tll. pulktruzr andthe trvo field isolates Introduction Matériel et méthodes ^lIvatplosma ga|Ii,'cpticurn(MG). fI. svnot,iae(MS). ^lI. nrelcagrirli.s (MM) et A[. i<m'ae (MI) sont les mvcoplasrnes pathogènes majeurs des volailles. D'autres mvcoplasrnespeu\,€nt également être isolés à partir des volailles mais ne sont pas considérés comrnepathogènes(À1.cloacale. )tI. gallinarum- JI gallopnonis. lI. iners on À1.lipo/itciens..) (Jordan. 1989). Nous avons récernment isolé deux souchesde mvcoplasmesà partir d'embryons de dinde morts en l'absenced'autre agentpathogène Après étude des caractères biochimiques el sérologiques. ces isolats sernblaient apparentés à .Ilvcoplanna pullorum. uu mycoplasme noll pathogène.isolé habituellement à partir de poulet Pour r,érifrer leur appartenance à l'espèce ,lI. pullorum et pour élablir la position ph-vlogénétiquede :\1. pullu'utn uous avons décidé de séquencer les gènesd'ARNl6S de cesdeui isolats. Le pouvoir pathogène de trois souches de :\l pullorun (I souche de référeuce et deux souches isolées du terrain) a égalernent été étudié sur des oeufs embr-r'onnésde poule Les souchesÀ1. anotis 1340r (ATCC 25524).ll columbinumMMP-l (ATCC 29257).:\[. gullinac:eum DD (ATCC 33350). lt[. gallinarum PGl6 (ATCC WRI (ATCC 3355I).]L 19708)-)[. gallopavonls gallisepticunrATCC 15302. II. glvcophilttttt186 (ATCC 352'77).ltI. iowae695 (ATCC 33552).,\l pulloruntCKK (ATCC 33553).\1. *ttoviae WW 1853(ATCC 25204)et !r.1.meleagritlis17529(ATCC 25291)ont étéutilisées La souche91254a étéisoléeà partir de dindoruteaux de MG. MS. nrortsissusd'un lot de dindesexemptes MI et MM La souche95098GCa été isoléed'un autretroupeauà partir d'embryonsde dindesmorts. Ces souchesont été isoléesà partir du vitellus des ernb4onsmis en culturesur milieu FM4 (Freyet al.. l96tt). Chaquesouchea été clonéetrois fois avant anall'se (Cornité International de S1'stétttatique 1995) Bactérienne. Des tests biochirniques(fermentationdu glttcose. hvdrolvsede l'arginine. sensibilitéà Ia digitonitte. I)euxièmes Journées de la Rcchcrche Avicole, 8-10 avril 1997 l{l FIGIIRE I : Arbre phylogénetique du groupe de M. hominis. M.M rl?. qgasrrif M. ofuarlùan ç. H311O M.qcb M.tMffis lunùgs. .gabac M. ilgùtff M.futfue M.htËtffi æuffimt it.nffi trdvl M.pthnan + M.ærgt,pd M.læpûrrrc îrt. ft,b M.ffiæ M.ga&ffizlrrl M. ryrcv*n M.geumr *l.lcryfilrryrgls M.lb&fantnt M.q*b .ffi M. buSwttûan 1t1.fu M.cûffint M. fættultl*æ M.S@m, réduction des sels de tétrazolium. activité i'ABLEAU I : Caractères biochimiquesdessouches phosphatase.productiou de films et spots et tr[. pullorumATCC.9.1254 et 95098GC. croissanceen l'absencede NAD et de L-c-vstéine) et sérologiques(dot-inununobinding.test d'inhibition de croissance. test d'inhibitiondu métabolisme) ont été réalisés selon des procéduresprécédernrnent décrites(Nougare-vde. 1985.Cl1'de.1981i.poumarat e ta l . .l 9 9 l ) . Une anplifrcation ena'matique des gènes d'ARN 165de .lI. pull<>rum CKK. 9+25-ter 95098GCa été réaliséearec les amorcesde Weisburg(Weisburget al. l99l). specifiques desgènesd'ARN 165 de la plupartdeseubactériesLa réacrionPCR est réalisée selon des condirionsdéjà décrites(Moalic et al.. leeT). Après clonagedans Ie vecteurPGEM-T (prornega. Madison.WI. USA). les produirsarnplifiésonr éré séquencés selonla méthodede Laneet al. en utilisant desarnorcesuniverselles <fonvard>et <rer.erse> ainsi quedesalnorcesuniversellesinternesau gèned'ARN 165(Laueet al . 1985) Les séquences obtemresont ensuiteété conrparées à celles disponiblesdans les bauquesde donnéesde biologiemoléculaireGenbanket EMBL en urilisant les logiciels<Blast>(Altshulet â1. 1990)et <Fasta) (Wilburet al . 1983).Les séquences les plusproches ont cusuiteétéalignéesà l'aide du logiciel<pileup> (Devererx et al. 198:t). Une séquencede l33l nucléotideséquivalenteà la séquence du gèned'ARN 165de iI. pull<truna ainsiétédéterrninée .\1. pullu.utrt a ensuite été placé dans l'arbre phr,logénétique Les étudesde pouvoirpathogèneont été réaliséessur des oerfs eurbnonuésde poule âgés de 7 jours. inoculésavec0.1 ml de cultruede m-"-coplasme dans le sacr.itellin Pour chacunedes souchestestées.:ll pullu'am CKK- 9-125+er 95098GC_ rrois dilutions ( 10.103.105uuitéschangeant couleur(UCC))ont été inoculées à 20 oeufs.Lesoeufsollr élémirésjusqu'au l'errre jour d'incubation. La lnortalité a été enregistréeTouslesembryonsont étéautopsiéset les lésionsout éténotéesLe vitellusa étémis en culture pour recherchede mvcoplaslnes. Résultats Les résultatsdesanalvses biochimiques sontdonnées dansie tablearrl. Les propriétésbiochirniques des souches9:1254et 9-5098GC sontidenriques ii cellesde lI. pullorum et )1. gollinaceum. Une réactionpositive a été obtenuepour le test de dot-immunobindingréalisésur les souches94254et 9-5098GC avec le sénrm anti-ld. pullorum L'inlribition de la croissancedes souches94254 et 95098GC a été obtenue avec un sérum anti-M. pullttrunt Les résultatsdesanalysesphylogénétiques ont montré que les séquences des gènesd'ARN 165 des deux isolats du terrain et de ,l.l pullorum CKK étaient identiques.Les séquences obtenuesont été déposées dansla banquede donnéesGenbanksousle numéro d'accession U58504. La comparaisonde la séquence du gèned'ARN 165 de ltI. pulloru,n ayec celles d'autres mycoplasmes présentesdans les banquesde donnéesa permis la (Fig I). réalisationd'un arbrephylogénétique L'espèce\[. pullorunr appartientau groupe z/e l{ homini.çselonles critèresdéfinispar Weisburget al.. Les étudesdu pouvoir pathogèlteont montré que la mortalité des oeufs embryonnésnon inoculés ou inoculésavecdu rnilieu stérileétait inférieureà 15"/o alors que les embnons inoculés avec les souches 91251.95098GC et CKK ont montréentre30 et 65.% de mortalité selon la soucheet la concentrationde I'inoculum. Les résultatssont présentéssur les figures 2.3 el1. FIGURES 2, 3, ! : Eyolution de lâ mortalité embnonnaireen fouctioude la soucheinoculéeet du titre de l'inoculum FigrrreI : -'ll pullorum CKK. Fig 2 : souche9425.1.Fig. 3 : souche9509SGC. Triangles.l0 UCC/ml. ronds.103UCC/ml. carrés. l0'ggç7u,1. reconnusresponsablesde mortalités embryonnaires commeMI. Pourtant. selon certains auteurs,!,[. pullonun ne semblaitpas.jusqu'à présent.une espècehabituelle de la dindeet sonpoutoir pathogèneparaissaitlimité @ierk et al.. 1967)(Kleckner, 1960)(Yoder er al., r964). FIGURE 2 Des études complérnentaires devront donc être engagéesafin de mieux apprécierI'importancedu pouvoirpathogène de I,I. pullorum sut l'espècepoule et l'espècedinded'autantque,sur le terrain.d'autres souches présentant les mêmes caractères biochimiques et antigéniques ont récemment été isolees à partir de divers troupeaux de dindes reproductricesou d'embryonsde dindonnearl\ morts (Kempfet al.. 1996). 6)-89 ,drN +È dlùiilriùl Référencesbibl iographiques FIGURE 4 {56 IotF er* ur€rldi,n Altshul S. F.. Gish W.. Miller W., Myers E.W.. LipmanD.J..1990.J. Mol. Biol..215.403-$10. Clyde W. A." 19E3.In S. Razin and J. G. Tully (eds.). Methods in Mycoplasmology, Vol. l. AcademicPressInc.. Neu'York, pp 405-410. DevereuxJ.. HaeberliP.. SmithiesO.. 1984.Nucleic AcidsRes..12.387-395. FreyM. L., HansonR. P., AndersonD. P., 1968. AM. J. Vet.Res.,29,2163-2171. InternationalCommineeon SystematicBacteriology" Subcommittee on the Taxonomyof Mollicutes.1995. Int. J. Syst.Bacteriol..45,605-612. Kempf L. Gesbert F.. Moalic P.Y., Guittet M., BennejarnG., 1996.Bull. Acad. Vét. de France.69, t97-203. LaneD. J..Pace8.. OlsenG.J..StahlD.A.. Sogin M.L.. PaceN.R.. 19E5.Proc.Natl. Acad.Sci.USA. 82.6955{959. MoalicP.Y.. Kempf I.. GesbertF., LaigretF., 1997. Int. J. Syst Bact..souspresse. Nougay'rede P., Gaillard-PerrinG., Andral 8.. 1985. Le Point Vétérinaire,17. 127-140. PoumaratF.. Perrin B. LongchambonD. 1991.Vet. Microbiol..29. 329-338. WeisburgW. G., BarnsS.M..PelletierD.A.. Lane D.J..1991.J. Bacteriol.. 173.697-703. WilburW. J..LipmanD.J..1983.Proc.Natl. Acad. Sci USA. 80.726-730. Conclusion Cemeénrdedémontredonc clairementl'appartenance desdeuxsouchesisoléesd'embryonsde dindesmorts en I'absence d'autre agent pathogèneconnu à l'espece,]1L pullu.um La mortalitédesoeufsembrlonnésde pouleinoculés avec ces 2 isolats semblesignifrcativemais moins lmportânte toutefois que d'autres m1'coplasmes 144 MISE AU POINT ET EVALUATIOND'UNE TECHNIQUEPCRPOURLE DEPISTAGEDE MYCOPLASMAM ELEAGRIDIS. Moalic Pierre-Yves,GesbertFabienneet Kempf Isabelle. CNEVA-PLOUFRAGAN. B.P.53.ZOOPOLE.22-t-10 PLOUFRAGAN. U.R.Mrcoplasmologie-Brctériologie. Résumé .\lv'cnplasmameleagridis(MM) infecte uniquementla dinde et est responsable d'infectionstranstnisespar l'oeuf qui entraînentprincipalementdes retardsde croissance.des aérosacculites et des ostéod1'strophies Actuellement.le diagnosticdesinfectionsà MM reposeprincipalementsur l'isolementdu germeen cultureou snr les testssérologiques(Agglutinationrapidesur lame et ELISA). Du fait des diffrcultésinhérentesà la crtlturedes mvcoplaslnes. nous avonsenvisagéla mise au poiut d'un test de lnise eu évidencede MM par amplificationen chaînepar la polvmérase(PollrneraseChain Reaction: PCR) Nous avonscomparéles résuhatsoblenusà I'aidedes techniquessérologiques et de détectionde MM par culture ou par PCR lors du suivi de troupeauxde dindes Les résultatsont montré que la PCR appliquéeau dépistagede MM est uue techttiquerapide.aussispécifiqueet plus sensibleque la culture.L'utilisationdu contrôleinternedurant l'aurplifrcatiou permetde garantirla valeurdu résultat. Abstract Derelo;rmentand Evaluation of Poll-meraseChain Reaction for Detection oî Mycoplusmameleagridis Inl'ectionin Turkeys. )lvcoplasna mcleagridis(MM) is clmracterized for its pathogenicitfin cornmercialturkel's As cultureis time consutningand expensiveand serologvlacks sensitivityand specificitv.a polymerasechain reaction(PCR) based-test for MM detectionrvaserraluated and cornpared.under field conditions.to conventionnalmethods includingmycoplasma statusof turke-vflocks. cultureand serologr'.to checkthe rnycoplasma Introduction Matériel et méthodes La Franceest le premierpayse\portateurmondial de viande de dinde. Or. les infections à -\Ivcoplasnu meleogridis (MM) entraînent de grâ\'esperteséconomiques pour cetteproductionen raisondes retardsde croissance et des saisiesen abattoirs. L'éradication de ces infections à transmissionr,erticale nécessilede disposer de méthodesde dépistagetrès fiables permettantde contrôlerle statutmycoplasmique destroupeauxde reproducteurs. Du fait de la qualitéinsuffrsantedes tecluriquessérologiques actuelleset de la lenteuret des diffrcultés inhérentes à la culture des m1'coplasmes. nous nous sornmesintéressésà la miseau point d'un testde miseen ér'idencede MM par amplification en chaîne par la poll'rnérase (Polvmerase Chain Reaction= PCR) Les résultats obteuusavec chacunedes techniquesont ensuite été cornparéslors du dépistagede l'infection tnvcoplasurique dans un troupeâude dindes du terralll l. Souches bactériennes et ;rrélèvements du terrain I [v,coplonn meleagridi s Les sorrclres de référence : ATCC n"25294 er 8M92. sont utilisées ainsi que 3 souches"terrain" isoléesen France '. 1754. JLC et 9460lB. Autrcs m!,coplasmer^ Les espèceset souchessuivantes sont utilisées : -'ll svttovioeWW 1853. 86122- K870: ,1^/.iowoe : 3 souches de référeuce et 16 souches terrain: ll itttitons 4229. lL gullinarum PG16, II. colomhinnn MMPI, )1. lipofhcienlRlTl, JI. incrs glycophilttm 486, -\I ATCC 15969, lI. gallopm,onis WRL,,lcholeplasntu laicllqvii PG8, .1. axonthum 5'713 Pré | èventent.sdu terrain Une série de prélèr,ements a été réalisée sur tln troupeau de dindes exempt d'organisntes pathogènes spécifiés (EOPS) : -[0 écouvillons trachéaux el -10prises de satrgont été récoltés Deuxièmes Journécs de lu Rechcrche Avicolc. Tours. ll-10 avril 1997 Deux sériesde prélèr'ements ont été réaliséesdans un élevageoù les animarx présentaient des signes érocateursd'une infectionà MM La première sériea été réaliséesur les oiseauxalors âgésde 62 .jourset la secondesur les oiseauxdu rnêmelot âgés de 85 jours soit eur.iron 3 semainesaprès. Lors de chaque série. uor$ a\ ons préler'é -t0 oiseauxet sur chacunde ces oiseaux.nous avons réaliséun écouvillonnagetrâchéâlet une prise de sâng. 2. Traitementdeséchantillons 2-l Analysessérologiques Les séruns sont récoltésaprès centrifugationà 2(XX)g pend.rntl5rnu puis sont testésd,unepart par agglutination rapide sur lanre (ARL). non diluésou dilnés au l/Sènre.avecun antigèneMM (Sanofi. France). Seuls les sérumspositifs après dilution au l/5ème sont corsidérés reellernent positifs. D'âutrepârt. lessérunssontlestés:i I'aided,un test lurumuroenz],nutique ELISA (Kit KPL PToFLOCKRllvcoplasrna nrcleogridis Turkel,s. LSI. Sarignl'. France)selou les recommandations du fournisseuret I'interprétation(positif. douteus. négatif) est réaliseeselon les indicationsfournies par le fabricant. 4. Conditionsd'amplification Les amorcesretenues.MM90f et MM469r. sont choisiesaprèsalignementdesséquences desgènes d'ARN ribosomiques165de MM et desprincipaux mlcoplasmesde volailles(Bo1'leet al.. 1995). La réacûonde PCRest realiseedansun volumede 50pl coutenant. 3 pl de l1'satcellulaire.dNTP : 0.2urM.amorces: 0.8 pM. tamponenz;-umtique.I (BoehringerManheim)et unité de Taq Polymerase l(XX)Ude contrôleinterne. Les conditions d'amplificâtion retenues sont : dénaturation : l5s à t)SoC.amelage: 20sà 58oC. extension l5s à 75"C. pendant .t0 crvcles.La r*rction est acher'éepar un annelagede ,[5s et une élongationde 5mn. De I'eaudistillee stérileest utiliseecommetémoin négatifet de I'ADN purifréde MM ATCC no25294 prép'aréselonRazin et al. (1983). oommetémoin positif. Le thermocycleurPerkiu Ehner 9600 est utilisé pour la réactiond'amplifrcation. Les ADNs amplifiés sont visrnlises. après électrophorèse de l0 pl du mélangePCRsur un gel d'agaroseà l%o.souslurnièreU.V. aprèscoloration par le bromured'éthidium(BET). Résultats 2-2 Préparationdeslysatscellulaires Dix microlitres du milieu de transport des écouvillonssont mis en cuhure sur milieu gélose FM{ (Frey er al.. 1968) à 37"C Les colonies isolées sont identifiées par leurs caractères biochimiques et antigéniques Desl1'satscellulairessontpréparésà partir de I ml de culture des soucheslistéesprécédemment et à pârtir du milieu de transportdesécouvillonsselon la méthode de Kellog er al. (1990). Après centrifugâtion des cultures ou du rnilieu de trânsportà l(XXX)gpendant20 minutes.le culot esr reprisdans5tX)pl de tamponde lysecontenantde la proteinaseK et du NonidetP {0. L'ensernble est tnis en incubation I heureà 60 "C. puis 5 mn à 95"C. Les lysats aiusi obteuus sont ensuire consen'és à -20oCjusqu'àla PCR t. Optimisationdesconditionsde PCR r-l Spécificité. La specihcitéde la réactionPCRest évalueevis-àvis des souchesde mycoplasmesprecédemment citees.Seul I'ADN des souchesde MM testéesest amplifié. l-2 Sensibilité. La sensibilitéde la PCR est d'abord ér,aluéesur ADN purifié: la limite de détectionest atreinte pour 500fgd'ADN de MM ajoutépar échantillon. La sensibilitéest ensuite évaluéesur des lysats cellulairesréaliséssur des dilutions décimales snccessives de cultrre de MM. Le seuilde détection est atteint pour I unité changeantcouleur (UCC) ajoutéepar échantillon J. Contrôle interne Un contrôleinterneesl coustruitde manièreà être arnplifiéavecle mêurecoupled'arnorcesque celles utiliséespour MM. Brièr'ement.le produit amplifié de MM est cloné et sa taille est modifiée par insertiond'un fragmentd'ADN du phagelarnbda d'environ500 pairesde basesL'arnplificationdu mélangematriceplus contrôleiuterneproduitdonc deuxfragmentsde taille différentes.r.isiblessur gel (Moalic.nonpublié) d'agarose l-3 Contrôle interne (CI) La sensibilitéet la spécifrcitéde la PCR arec CI ainsi que la quantitéde CI à ajouterdans chaque tube ont été ér'aluées.Une diminution de la sensibilité(environ I Log) sans modification de specificitéest observéelorsqu'on ajoute environ 1000 copiesde CI par tube. Nous avons décidé d'aiouter 1000copiesde CI par tubepour la suite desamplifications. l116 2. Résultatsobtenus sur les prélèvementsdu troupeauEOPS Tous les écouvilloustrachéaurréaliséssur les oiseauxEOPSsont négatifsen cuhnreet en PCR. Tous les sérums.testéseu ARL et en ELISA vis-àvis de MM sontnégatifs. J. Résultatsobtenus sur les prélèrementsdu trouperu infecté Trente neuf écouvillors trachéau\ sur 1(l (97'Yo) soutpositifsen culturelors de la premièresériede prélèr'enrents.Seulement 32 5'Y" (13/-t0) des écouvillons sont positifs en culture lors de lil deuxièmesérie. Les lvsatsréaliséssur le urilicude transponde ces écouvillonssont positifs en PCR pur 77.5"/,,et 95'2,d'entre erN respecti\.elnent pour la prernière et la deuxièuresériede prélèr'eurents. L'utilisation du CI permetde contrôlerl'absenced'inhibiteurs dans les échantillonsnégatifs: ceux-ci sont donc considérés colnlre des<r'rais-uégatifs)) Les agglutinationsrapidessur lalne sont négatives pour les deuxsériesde prélèr'ernent. Le testELISA estpositifà J62elà J85avecrurnombrede positifs plusimportantà J85(l/-lt):i J(r2et 28/-t0à Jtt5) La figure 3 représente l'ér'olutioudespourcentages d'échautillonspositifs obtenusavec chacunedes techniqueslors desdeuxsériesde prélèrements FIGURE 3 : Histogrammelnonlranl l'ér'olutiondu pourcentagede positifsen fonctioude la rnéthode rutilisée au poiut et estajoutédanschaqueéchantillonar,'ant En absenced'amplificationdu CI. arnplifrcation. avant d'être l'échantillonest dilué au 1/100èrne réamplifié. Dans notre étude. les échantillous négatifs en PCR sont de <vrais-négatifs>. L'esistence d'ecouvillons positifs en culture et négatifsen PCRpeutêtredue à une perteou à une lors de la dégradationde I'ADN par les ttucléases préparation de l'échantillon. Il setttble donc nécessaire d'incorporerdes contrôlesdans chaque échantillonpour s'assurerde la bome préparation deslvsalscellulaires. Pour évaluerla sensibilitéet la specificitédu test PCR appliqué à des prélèr'ententsréalisés sur anirnaux du terrain. nous avorls défini comnte réellernentinfectéun oiscauposilif eu culture. ou en ARL etlouen ELISA. Dans un premier tenrps. nous colnparons les résultatsobtenusen cultrueet en PCR. Selonnotredéfinition.le nombred'oiseauspositifs en MM est de 39/40 (97.5%)lors de la première lors de et de 3I/40 (77.5o/o) sériede prélèr,ements les la specificité. La Ia deuxième. sensibilité. vaieurs prédictivespositives (VPP) et rÉgattves (VPN) de ia culture et de la PCR ont donc été dansle tableaul. calculéesel sontprésentées TABLEAU I : Sensibilité. specificité. raleur prédictive positive (VPP) et valeur prédictive négative(VPN) de la cultureet de la PCR réalisées sur les écouvillonstracheauxlors de la premièreet deuxièlnesériesde prélèvemeuts PCR CULTURE Discussion l. Optimisationrlu testPCR Les testsde spécifrcitéde la réactionPCR utilisée vis-à-r'isdes culturesout montréque l'utilisation des arnorcesMM90f et MM{69r penlrettait la détectionspécifiquede l.,IM Le seuil de détection de la PCR. I UCC par échantillon.ar,oisinela sensibilitéthéoriquede la cuhure. 2. Evaluationde la PCR dans les conditionsdu terrain Lorsquela PCR esl utiliséeen diagnostic.il est nécessaire réellernent de distinguerleséchantillons négatifsde ceuxpouvantêtreinhibés Pourdétecter les <faux-négatifs)). r.ulcoutrôleiutemea été uris lère 2èrne I ère sene sene serre Sensibilité(%) l(x) 12 79.4 100 Spécificité (%) l(x) l(x) 100 l(x) vPP (%,) l(x) t(x) 100 100 VPN ('Zo) l(x) 83 1(X) La spécificitéde ces deux techniquesappliquées atteint lfi)7o lors de chaquesériede prélèr,ements Les écouvillons trachéaux mis ell culture se rérèlent positifs à J62 et J85. Cependant.une diminution du pourcentaged'écouvillonspositifs lors de la deuxième série de prélèvementsest alorsquele nombred'écouvillonspositifs constatée en PCR ne diffère pas significativemententre les (Chi 2 =3-7" p : 0.04) deuxsériesde prélèvements de la culturepassede l(X)7olors de Si la sensibilité à 12"1'lors de la la prernièresériede prélèvernents t47 deuxième.la sensibilitéde la PCRaugrneutede 80 à 100%. De nombreux facteurs peuvent gêner l'isolement des mvcoplasmes : prélèr'ernents consenés dans de mauraises conditiors. contaminationpar d'autres bactéries.traitement antibiotiquerécent des animaux..(Romeroet al.. 1995) La diminution du nombre de cultures positireslors de la deuxièrnesériede prélèr'ernents peutêtredue au traitelnentantibiotiqueadurinistré aux anirnauxentreles derx sériesde prélèr'erneuts ou ri d'autres facteurs (présenced'anticorps. d'autresbactéries...) différantentreles deuxséries de prélèvernents et susceptibles d'exercerun effet negatifsur I'aptitudedesrnl.coplasrnes ii être isolés en cultrre. Certains inhibiteurs de la PCR (mucus. hérnoglobine.phénol. SDS...) peuvent entraluer des résultats fausselnent négatifs après antplification(Roux. 1995.Ursi et al.- 199-t).Nos résultalsmoutrent que le traiternentantibiotique adrninistréaux oiseauxn'influencepas le nombre d'échantillonspositifs en PCR et les résultats obtenusii J85 montrentla graudesensibilitéde la méthodePCR. La VPPcalculéepour les deu\ testsatteint l()0%'et indique qu'un résultat positif correspondà un oiseauinfecté.La VPN de la culture.calculéelors de la prernièresérie de prélèvenrents est égale à l(X)Yoalors qu'elle n'est que de 70%ôlors de la deuxièuresériemontrantainsi l'incertitudeexistant sur url résultatnégatif.La VPN de la PCR atteint l(n% à J62 et J85. ce qui signifiequ'un résultat négatif en PCR correspondavec certitude à un oiseaunon irfecté. Ire dépistagesérologiquede MM par ARL ne nous a pas permis de mettre en évidencede sénlnr positifs Ce résultat est sans doute du à des problèmesde sensibilitéde cetteméthodepouvant êtreliés à la qualitéde certainslots d'antigènesou à desproblèmesde consen'ationdessérums lorsqu'elle esl appliquée sur les écouvillons provenantdu terrain Si les culturesdoivent être gardéesau moins 3 semaines pour s'assurerd'un résultatnégatif.la PCR donneun résultatnégatif ou positifen quelquesheures. L'avantage de la PCRsurI'ELISA estla possibilité de rnettreen él'idenceMM dès le premierjour de l'infection. La déceutralisationde cette techniquer,ers les laboratoiresde diagnostic sera rendue possible après automatisationde certaines étapes du protocolede traitementdes échantillonset de rér'élationdesproduitsauplifiés. Référencesbibliographiques Bovle.J. S.. R. Good.and C J Morrorv.1995.J. Clin.Microbiol33:1335-1338. FrevM. L.. HansonR. P.. AndersouD. P . 1968. AM. J. Vet.Res..29.2163-2171. Kellog.D. E. and S. Krvok.1990.p. 339-343In Innis-M, A.- Gelfand.D. H.. Sninslqt.J J. and T J White (ed ). PCRprotocols: a guide to methods andapplications. AcademicPress.Inc.. SanDiego. cA. Razin.S.. R. Harasawa.and M. F. Barile. 1983 Int. J Svst.Bact.33:201-206. Romero.C.. M. Pardo.M. J. Grillo. R. Diaz.J M. Blasco. and I Lopez-Gotti. 1995. J. Clin. Microbiol 33:3198-3200 Roux.K. H. 1995.PCRMethodsand Applications. -l:185-194. Ursi. D. M. Ieven.H. Van Bever"W. Quint.H. G. M. Niesters.and H. Goossens.1991 J. Clin 32:2873-2875. Microbiol Les résultatsque nous alons obtenusen ELISA lnonlrent une très nette augmentationdu nourbre de sérurnspositifs lors de la deuxièmesérie de prélèr'enrents (l sénrmpositif lors de la première série et 17 sérumspositifs lors de la deuxième série). soit environ ,+ à 5 semaines après I'apparition des premiers q'mptômes Cette méthode permet donc de mettre en ér'idence I'apparition d'anticorps. rnais de manière assez tardir,e. Conclusion En conclusiou. la PCR pour le dépistage de .\Ivcoplosna meleap'idis est une techniqueaussi spécifique que la cuhure rnais plus sensible 148 EVALUATION DE L'EFFICACITE DE LA TILMICOSINE POUR LA PREVENTION DE L'INFECTION A MYCOPLASMAGALLISEPTICUM CHEZ LE POULET Reeve.IohnsonLloydl, Kempf Isabelle2,GesbertFabienne2et Guittet Michèle2 lElanco Animal ScienceResearch.Kingsclere Road.Basingstoke.Hampshire,RG2l 6XA United Kingdom _ 2CXeVe- Ploufragan,Unité de MycoplÀmologie - Baaériol6gie.ZoopoleLes croix. BP 53, 2244}Ploufragn Résumé L'efftcacité de la tilmicosine pour la prévention d'une m,vcoplasmoseexpérimentale à Mycoplanna gallisepticum(MG) a été évalueechezle poulet exemptd'organismespathogènesspecifiés.Les oiseauxont été inoculésà dixjours d'âge(Jl0) et la tilmicosinea étéoffertedansI'eau deboissonaux dosesde 50, 100.200 ou 30OmgÂitre de J8 à Jl3. Les critèresd'efficacitéétaientles symptômes.les lésionsùI2L,la croissanceet le nombre d'oiseaux positifs en culture et en sérologie à J2l. Les résultats ont montré que la tilmicosine a significativementréduit les pertes de poids et les slmptômes respiratoiresdus à l'infection. Une réduction significative des lésions des sacsaérienset des peritonitesa été obtenueavec les trois dosesles plus élevees. Une diminution significative du nombrede pouletsporteursde MG est observeedès la dosede 5Omgflet avec positif à J21 alors que 46 des 58 les dosesde 200 ou 300 mg/I, aucunoiseaun'est trouvé sérologiquement oiseauxinfectésnon trartéspossèdentdesanticorpsspecifiquesde MG à cettedate. Abstract Eflicacy of Tilmicosin in the control of experimenttl Mycoplasmagallisepticuneinfection in chickens This study was conducted to waluate the efficacy of five day 'ln water " tilmicosin medication for the preventionof experimentalMycoplasmagallisepticrurz(MG) diseasein specific pathogenfree chickens.Birds were inoculatedat ten daysof age and were given 50. 100. 200 or 300mg4itre of tilmicosin from day 8 to day 13. The resultsshowedthat tilmicosin medicationat dose levels of 50 to 300mg/l significantly decreased growth lossesand respiratorysymptomsdue to MG infection. Significant reduction in air sac and peritonitts lesionswere obtainedby treatmentwith 100, 200 or 300mg/l for five days. A significant reductionin the proportionof MG culturallypositivebirds wasobtainedat a doselevel of 50mg/1.Increasingthe doseresulted in a further decreasein the numberof MG sheddingchickensto the extent that with the two highestdosesof tlmicosin, no bird wasserologicallypositiveon day 2 I comparedto 46158positiveinfectednon treatedbirds. Introduction L'infection à Iv[ycoplastnagallisepticzrr (MG) est responsable de lourdesperteséconomiquesdansles élevages de poulets de chair, en raison des mortalités, retards de croissance et sarsies à I'abattoir.Cetteétudevise à erraluerI'efficacitéde la ûlmicosine,un antibiotiquede la famille des macrolides(Charlestonand Reeve-Johnson. 1996; Kirst et al, 1989),pour le contrôled'une infection expérimentale à MG chez le poulet exempt pathogènes specifiés(EOPS). d'organismes Matériel et méthodes Trois cent soixante poulets EOPS sont répartis à l'âge de six jours en six groupes de soixante oiseauxselon un histogrammede poids. Ils sont maintenus en cages dans des animalenes protégées. A dix jows d'âge (JlO), les pouletsdeslots infecté non rraité(INT), et infectéstraités(ITl à IT4) sont inoculéspar voie intra-trachéale(0,2m1)et dansle sinus(0.05m1)à l'ai$e d'une culture de la souche MG R-P10titrant l0' unitéschangeantcouleur.Le groupe témoin non infecté non traité (NINT) est inoculéavecdu milieu stérile(Kempfet al , 1988). De J8 à J13,les oiseauxdeslots ITl, IT2, IT3 et IT4 reçoivent de la tilmicosine dans I'eau de boissonaux dosesrespectivesde 50, 100, 200 ou 3O0mg/litred'eau. A Jl3, Jl6 et J20,les symptômesrespiratoiressont observéset notés de 0 à 3 en fonction de leur intensité et un indice moyen est calculé par lot et parjour d'observation.Les oiseauxsont sacrifiésà J2l et les lésionsdes sacsaérienset du péntoine sontnotéesde 0 à 4 en fonctionde leur sévéritéet de leur étendue et des cultures de mycoplasmes sontréaliséesà partir destrachées.De J8 à Jl3, la ou non de consommationd'eau médicamenteuse Deuxièmes fournées de la Recherche Avicole, Tours, 8-10 avrtI 1997 chaquelot est enregistrée.Les oiseauxsont pesés individuellement à J6. JI3 et J20 et les gains de poids de chaquelot sont comparés.La recherche d'anticorps specifiquesde MG est effectuéepar agglutination rapide sur lame sur les sérums prélevésà J2l. Pour les cultures de mycoplasmes.un segment d'environ un centimètrede long est prélevé au niveau du tiers inférieur des trachéesde tous les oiseaux morts ou sacrifiés. est mis dans un millilitre de milieu de transportpuis ensemecé sur mulieuFM4 (Frey'etal. 1968). Les culturcssont incubéesà 37'C et des passagessont effectuésà partir des milieux liquides lors de changementde couleurdu milieu ou. en l'absencede changement de couleur. après huit jours d'incubation. L'identification des colonies est realisee par détermination des caractères biochimiques (Nougarayde et al. 1985). La comparaisonde I'effrcacitédes traitementsest basée sur des différences statistiquement significativesentrela mortalité,les symptômes. les gainsde poids,les lésions.le réisolementde MG et la réponsesérologique.L'analysede rariance est utilisee pour comparer les gains de poids. La mortalité.les symptômes,les lésions,les nombres de sujets porteurs de MG ou ayant des anticorps anti-MG sontcomparéspar le testde Chideux. Résultats Mortalité . les nombresde pouletsmorts dans les lots NINT, INT et ITI à IT4 sont respectivement 0, 2. 0- 0. 0 et 3 et ne diffèrentpasstatistiquement. Symptômes: aucun signe clinique n'est observé dans le groupe NINT. Dans le groupe INT, les premierssignesrespiratoires consistanten dyspnée et éternuements, apparaissent à Jl6. Ces persistentdansce groupejusqu'à la fin s-vmptômes de I'essai,mais ne sontque très rarementobservés dansles lots infectéstraités. Les indices cliniques moyensdes différents lots sontdonnésdansle tableaul. L'analysestatistique montre des différences significatives entre les groupesNINT et tous les groupesinfectésà Jl3, J16et J20.Lessymptômes desoiseauxinfectésnon plus sévèresque ceux traitéssontsignificativement desoiseauxtraitésà Jl3, Jl6 et J20,mis à part le lot ITI à Jl3. A toutesles dates.aucunedifférence significative n'est mise en &idence entre les symptômesdu groupeITI et ceux des groupesIT2 et IT3. maisles symptômes du groupeIT4 difÏèrent significativementde ceux du groupe ITI : les pouletsde ce dernierlot ont moinsde symptômesà Jl3, maisparaissentplus affectésà J16 et J20. Les symptômesdes lots IT2 et IT3 ne diffèrent pas statistiquement. Lésions: les indiceslésionnelsmoyenssontdonnés dans le tableauI. L'analysestatistiquerévèleque les aérosacculitesdes oiseaux infectés non traités ne diffèrent pas de celles des oiseaux du groupe ITl, de mêmeque cellesdu groupeIT2 comparees au groupe IT3 et celles du groupe IT3 comparées au groupeIT4. Les trcis dosesles plus éleveesde tilmicosine réduisentsignificativementles lésions des sacsaérienspar rapport au:i pouletsinfectés non traités.De plus.les lésionsdessacsaériensdes oiseaux ayant reçu 300mg/l de tilmicosine sont significativementmoins importantesque celles des pouletsdesgroupesITI et IT2. Les lésions de peritonite sont significativement réduites par les différents traitements.Le groupe présente des lésions de peritonite ITI significativement plus gmves que les autres groupestraités. Consommationd'eau : les consommationsd'eau des groupesNINT, INT et ITI à IT2 de JE à J13 15,2,11,7,12,5.12,1.ll,6 et sontrespectivement 10,8 litres. Si I'on considèreque les poulets présententune croissancelinéaireentre J6 et Jl3, les dosesde tilmicosine reçuespar les poulets des groupesITI à IT4 sontrespectivement : 23, 42, 8l et 114mg/kg. Gains de poids : les gains de poids moyens de chaque groupe sont donnés dans le tableau 2. L'analysestatistiquemontre que, de J6 à Jl3, le groupe INT présenteune meilleure croissanceque les autres groupes. De J13 à JzO, après le traitement, le gain de poids des poulets non infectés est significativement plus important que celui des autresgroupeset tous les groupestraités ont une meilleure croissance que les oiseaux infectés non traités. Sur la duree totale de l'essai (J6 à J20), le garn de poids moyen des oiseaux infectés non traités est significativement moins élwé que celui desoiseauxnon infectésou infectés non traités. Réisolementde Mycoplasmagalliseptictlrt .' tous les pouletsinfectésnon traités sont porteursde MG à J2L. Pour les groupestraités ITI à IT4, les nombresd'oiseauxpositifs sont respectivement40, 19, I et 0 (tableau3). L'analysestatistiquemontre que les nombresd'oiseaux positifs en culture des groupestraités sont différents de celui du groupe infecté non traité. Les groupes IT3 et IT4 ne diftrent pas significativement du groupe non infecté. Sérologie : les nombres d'oiseaui possedantdes anticorpsspecifiquesde MG à J2l sont 0, 46.24. 4, 0 et 0/60 pour les groupesNINT, INT et ITI à IT4 respectivement (tableau 3). L'analyse statistique rwèle que les nombres de poulets séropositifsdes groupes IT2. IT3 et IT4 ne diftrent pas significativcmentdu groupe non infecté Discussion Le modèleexpérimental: desoiseauxde di.xjours sontinoculéspar voie intra-trachéale et intranasale avecune culturede la soucheMG R-P10.Six jours après infection, les poulets présentent des symptômesrespiratoiresdont I'intensité augmente jusqu'à la dernièreobsen'ationà J20 Le gain de poidsdesoiseauxest diminuécomparéà celui des sujetstémoinsnou inoculés.Des lésionsdes sacs aérienssontobsen'éssur prèsde 70%odesoiseaux et à J2l. onze jours après inocultion. tous les pouletssontporteursde MG. Références XX Charleston,B. and L. Reeve-Johnson.l996. World Poultry Congress.September1996, NewDehli,Inde. Frey. M. C.. Hanson.R. P. and D.O. Anderson. 1968,Am. J. Vet.Res.29.2164-217L Kempf. I., Cacou.P.M.. Guiftet,M., OllMer. C., Morin. M., L'Hospitalier,R., and G. Bennejean., 1988.AvianPathologyl7: 601616. Kirst. H A.. Willard. M.. Toth. J.E., Truedell. B.A.. Leeds. J.P. OtL J.L.. Felty-Duckwotth. A.M.. Coubter.FT. Ose. E.E. Crouse,GD.. Tustin. J.M.. and S. Omura., 1989. Journal of Antibiotics42: 16'13-1684 Nougayrede.P.. Gaillard-Penin. G. and B. Andral..1985. Le PointVét. l'7 : 127-140. Comparaison des traitements. la tilmicosrne donnéeaux oiseauxaux dosesde 50. 100. 200 ou 30Omg/litred'eau de boissonpendanttrois jours. deux avant et trois après inoculaûon.permet de réduire de façon significativeet identiquequelle que soit la dose.le retardde croissanceprovoquee par I'infection. Les indices symptomatiques moyenssont égalementdiminués par rapport au groupetémoininfecténon traité. Avec les dosesde I00. 200 ou 300 mg/litre. les lésions et de péritonitesont moinssévères. d'aérosacculite La dose la plus élevée perrnet de réduire significativementles lésionsdes sacsaérienspar rapportaux deux dosesinférieuresUne réduction du nombre de suiets porteursde MG à JZl et possédantdes anticorps spécifiquesde MG est obtenueavecla dosede 50mg/l . Avec la dosela plus elerée (300mgÂ),aucun poulet n'est trouvé porteur de MG à J2l Pour les dosesde 200 ou 300mg/1.aucun oiseau ne possèded'anticorps spécifiques de MG à J2l Conclusion Dans les conditionsde cette e$érimentation. la tilmicosine administréeà la dose de 50mg/litre d'eau de boissonpendantcinq jours parait moins efificaceque les trois autresdoses: les lésionsdes sacsaérienssont encoreimportanteset deux tiers dessujetsrestentporteursde MG onzejours après inoculation.Avec les dosesde 100 ou 200 ou 300 mg/I. les signes cliniques et les lésions sont signihcativementréduits.Les deux dosesles plus élevées semblent permettre de contrôler cette infection expérimentale comme le suggère I'importanteréduction.voire I'absenced'animaux présentantdesanticorpsà J21. t5l TABLEAU 1 : indicescliniqueset lésionnelsmoyens groupe NINT INT ITI TT2 IT3 TT.1 symptômes* Jl3 0" 0.5" 0,39"" 0.30"o 0.23* 0.15" symptômes Jl6 symptômes 120 00 00 1.05 0.47' 0.47" 0.50" 0,65' 1.85" 0.30' 0.33 0-39" 0.47' peritonite lésion** rt rl. d'aérosacculite 00 0.00' 1.63" 1.29" 1.55" 0,62" 0.52' 0-27-" 0.23* 0.05* 0.15 0.07- *notésde0à3 **notéesde0à4 A l'intérieur d'une mêmecolonne,lesvaleurssuiviesd'une mêmelettrene sontpassignificativement différenæs(p>0,05) TABLEAU 2 : gainsde poids groupe NINT INT ITI tT2 IT3 IT4 J6-Jl3 59.7" 64,E" 57.2 57.9" 57.6" 56,0" Jr3-J20 92.4 66.1 85.75' 88.4 86,3 87.4' I6-120 152.I 130.9" 142-9" l,+6.3' 143.9' t43.2' A I'intérieur d'une mêmecolonne,les valeurssuiviesd'une mêmelettre ne sont passignificativement différentes(p>0.05) TABLEAU 3 : réisolementde Mycoplasmagallisepticum àpartir destracheeset sérologie qrouDe NI culture* orcoa AIII *'r orcoa INT 60/60b 46/58b rrl n2 40/(/JC 24tûc :-f,rcOd 4rcOa IT3 trc}a orc}a 0rc04 IT4 oÆ74 A l'intérieur d'une mêmecolonne,les valeurszuiviesd'une mêmelettre ne sont passignificativement différentes(p>0,05) * nombred'oiseauxpositifs en culture/nombred'oiseauxtestés **nombre de sérumspositifV nombrede serumstestés t52 ABRETIVEMENT DES VOLAILLES LORS DE PATHOLOGIE RESPIRATOIRE : CONSEQUENCESPRATIQUESPOUR L'ANTIBIOTHERAPIE DANS L'EAU DE BOISSON MogenetLaurent, Karembe Hamadi SanofiSantéNutrition Animale.La BallastièreBP 126- 33501LIBOLJRNECedex Résumé La consommation d'eaude dindeset pouletsatteintsde colibacilloserespiratoireestétudiéepar l'obsen'ationdu desanimaux,ou I'emploid'un colorantdansl'eaude boisson.Tousles sujets- horsles mourants comportement - s'abreuvent en l'espacede 3 heuresdansles cas les plus favorables,et en 6 à 8 heurespour desniveauxde morbiditéélevéset des conditionsd'élevagemoins favorables.Afin d'apprécierobjectivementle rythme de consommationd'eaudes lots malades,une adaptationde la méthodedu colorant marqueurest proposéeEnfin certainseffetssur l'abreuvementde la température.de la luminosité, ou de I'ajout de selsdans I'eaude boisson sontprecisés. Introduction En pathologieaviaire. la consommationd'eauest un facteur déterminant dans le choix d'une stratégiede traitement,et tout particulièrement: - de la voie d'administration: si l'abreuvement est insuffrsant,un traitement par voie injectable peut êtreindiqué(Leoratet al., 1995). - du rythme d'administraton, notammentpour les bactéricides concentrationantibiotiques dépendants,commepar exemplela fluméquine ou l'amoxicilline vis-à-vis d'Escherichia coli. Leur administraûon journalière sur 3 heures, plus efficacequ'enmodecontinu (Bezille et al.. 1996). se heurte cependantà la sous-consommationdes zujetslesplus atteints. Peu d'auteurs ont étudié l'incidence du niveau d'abreuvementsur I'effrcacitéde l'antibiothérapie orale. Sur des modèlesde colibacillose,Kempf et et Bezilleet al., 1996,ont rapportéque a1.,1995, l'état moribond des oiseauxinoculésest une cause possibled'échecau traitement.tendantà montrer I'intérêt d'une forte dose apportée dans les premièresheures.Cependantles fortes posologies peuvent aussi être inappétentes,aggravant la déshydratation. Récemment,le rythme d'abreuvementa surtout été étudiéà des fins vaccinales(Grieve et al. 1992) Dansde bonnesconditionson obtientcouramment 100% de sujets vaccinés en 3 heures ; mais s'agissantde sujetssains préalablementassoiffés. ces donnéesne sont qu'indicativespour des lots malades. Cette énrdea été réaliséedans le but de mieux d'eauet cernerles relationsentrela consommation au clinicien, en particulier les critèresaccessibles le niveaude morbiditédesanimaux. De plus, l'incidence de facteurs conmrs pour modifier la consommaton d'eau a été quantifiée : luminosité,température. ou ajoutde selsdansI'eau de boisson. 1. Matériels et méthodes 1.1.Relationsentre morbidité et abreuvement - Cadre d'étude: * Essaiscontrôlés1S"" de Pathologredu Bétail. ENV Lyon) : deux groupesde 25 poulets âgésde 2l jours ont étéinoculéspar une souchepathogène d'E.coli, l'un par voie aérosol, I'autre par voie intramusculaire.et comparésà un groupe témoin non inoculé. * Observationsen élevage: elles ont été réalisées sur 4 lots de dindes atteintes de colibacillose resprratorre. deslots de dindes TABLEAU 1 : Caractéristiques inclusdansl'étude Lot 4 Lot 3 Lot2 Lot I 8300 7915 9364 8364 Nombre 5',7i 41i 60i s2i Age 7.2 7l 7.1 Nombre M 8 . 5 F 79 82 8.9 7.8 100 8.2 100 83 lmz l:, 85 65 Nombre M I ' /plasson F 92 80 82 72 100 83 92 80 2 I 4 8 Lisneseau gravité eravité Pression eravité DOInDE 24h| 24 24h/ 24 Eclairement 2 4 h / 2 4 2 h / 4 Ventilation statroue dyrnm. statique stâtloue 2T"C 29"c 20"c Toambiante 24"C - Méthodologie: * Chaquegroupe de poulets a été observéchaque matin, durant6 jours consécutifs. 153 Deuxièmes Journées de la Recherche Avicole, Tours, 8-10 avril 1997 * Les lots de dindesont étésuivissur unejournée: après estimation de la morbidité, un colorant alimentairea étéajoutédansI'eau.Le pourcentage de sujetscolorés(langue.caroncules)a été suivi sur 5 heurespar échantillonnage de 30 sujetspar heureen différentspointsdu bâtrrnent. sans symptôme respiratoire. L'abreuvement est fortement perturbé : 50 o des sujets s'abreuvent par heure,et le volume d'eauconsomméest réduit de moitié par rapport au témoin. Les investigateurs remarquentpar contre que ces poulets s'abreuvent plus longuementqueceuxdesautresgroupes. - Critèresde jugement: * La morbiditéprenden comptele pourcentage de suletsprostrés(sujetsabanus.se déplaçantou non à la sollicitation) et le pourcentagede sujets présentantdessignesrespiratoires (gonllementdes sinus.toux). * La fréquenced'abreuvemenl cst le pourcentage de sujetss'étantabreuvés par intervallede temps. - Observationssur dindes(tableau3, figure l) : * Les lots I et 2 0nt une mortalité et un niveau de prostration faibles : seul le lot 2 présentedes symptômesrespiratoires(SR). Les animaux sont vifs et la consommation d'eau est normale. La fr{uence d'abreuvementdu lot 2 est légérement inférieure au lot l, mais tous deux atteignent au moins 95 7o de sujetsmarquésdans un délai de 2h30. * Les lots 3 et 4 sont sévèrementtouchés : la prostration et la mortalité sont élevees,auxquels s'ajoutent les symptômesrespiratoires. Après 5 heuresde suivi le pourcentagede sujets marqués par le colorantest de 90 % (ot 3) et 80 oÂ(lot 4\. La fréquence horaire d'abreuvement est très inférieure aux lots précedents.et on remarqueun ecart plus important entre mâles (M) et femelles (F). 1.2. Essais de stimulants de la consommation d'eau - Cadre d'étude : les essaisont été réalisésà la Station Avicole du CNEVA Ploufragan. sur des lots de 24fi) pouletssains.âgésde 2l à 28jours. - Méthodologie: lesessaiscomparent50lux v.çl0 lu,r (21jours). 23"C vs zl"C (24jours),ou une eau additionneede sels à 5gll vs une eau claire (28 jours). - Les critères de jugement sont la consommation d'eau,et la fréquenced'abreuvement estimeepar le pourcentagede zujetscolorés(sur échantillonde 100) jusqu'à 5 heures après le début de la stimulation. 2. Résultats 2.1. Relationsentre morbidité et abreuvement - Obsen'ationssur poulets(tableau2) : * Le groupe inoculé par voie locale (aérosol) présente une pathologie benigne avec faible prostration (premier jour) et symptômes respiratoires.Le volume et la frequence de consommationd'eau sont identiquesau témoin. Chaquejour 100% dessujetss'abreuvent au moins une fois par heure.avecune moyennede 2 fois par heurepour chaquesujet. * Le groupeinoculé par voie généraledéveloppe une colisepticemie.caractériséepar une forte prostration, TABLEAU 2 : Observationssur poulets(à 6 j post-inoculation) Inoculés Témoin Aérosol I.M. Morraliré lVo 32q% O o/n (l o/o Suietsorostrés o% 95 0 Suietsà s. respiratoires 40 Vo 0Yo 00 Eau (ml / suiet/ iour) 280 140 280 Suietsabreuvés/ heure 100% 50 o/o 100% TABLEAU 3 : Observationssur dindonneaux Lot I I.at2 Lot 3 Lot 4 5 ) Nombre M 52 t2 F 7 J de morts I 3 <l <l %zujets M ) l0 <l <l orostrés F l0 25 <5 50 50 60 %zujets M <5 F 50 àSR 35 l0 70 7osujets M E5 60 50 90 75 abreuvés/h F 50 40 FIGURE I : Pourcentagede dindes colorees (moyennedesmiâleset desfemelles)en fonction du en minutes lfi) -190 +I 80 ï 70 1 û 50 4{) 30 I I + + * I n l0 1 lot2 Lot 3 1 I.ot4 I l 0 60 t20 180 240 300 360 t54 2.2. Essais de stimulants de la consommation d'eau - Volume de consommation d'eau : les trois paramètrestestésaugmententcette consommation. La stimulation est forte et durableavec la solution saline (tableau 6) ; la luminosité a des résultats moins prononces(tableau4), et la températuredes effetsimmédiatsmais transitoires(tableau5). - Fréquence d'abreuvement : aucun des paramètresétudiésn'augmentesignificativementle pourcentage de sujets colorés, sinon de façon passagère.Les valeurs assezfaibles à 21 jours s'expliquentpar la difficulté de lecture : le volume d'eaupar prise étant d'autantplus faible que les sujets sont jeunes, les faux négatifs sont plus nombreux. TABLEAU 4 : Lumrnositéet consommaûon d'eau (poulet Eau (cumul mVsuiet) Suietscoloréso/o l0lux 50lux Ecart l 0 l u x 50lux 6.7 6.7 lh 0 45 64' + 1 3 . )  83 2h tt.7 t3.2 95' gg" + 8o/o 5h 31.9 34.4 9l mêrne lettre en non diffèrentes au seuil de 5% TABLEAU 5 : Température et consommaton 24 d'eau Eau (cumul mUsuiet) Suietscolorés7o 2l"c 23"c Ecart 2L"C 23"C 98 I 1 . 5 + I7 o/o lh 96 94 gg" +9oA 20.9 22.1 2h 95" + l%" 472 5h 46.8 même lethe en exposant : valeurs non diffèrentes au seuil de 5olo TABLEAU 6 : Solution saline et consommation 28 d'eau Eau (cumul mVsuiet) Suietscolorés7o Eau Sels Ecart Eau Sels 10.4 10"4 76 lh 0 84 ))\ + 12%io 8 l 25.1 2h 81 gg" + l4yo 78.8 90.0 5h 97' même leiire m ehôsânt exposant : valerrn non di{Ërmtes au seuil de 3. Discussion 3.1. Relationsentre morbidité et abreuvement - Vatidité et intérêt de la méthodedu colorant : On peut penserque le taux de dindesmarquéesest sous-estimédans les lots 3 et 4. En effet la frQuence des relevésrend nécessairele comptage d'un nombrelimite d'animaux à chaquepoint, d'oir une estimation peu precise ; de plus les relevés répetésont peut+tre nui à l'abreuvement(surtout zur le lot 3 zubissantun stressthermique). Ajoutons que, même sur des lots sains,une faible proportion de zujets non colorés persistetoujours (usqu'à 5 %odela population). Malgré les réservescideszus (sensibilité,stress)la méthode du colorant reste fiable, tant que I'echantillonnageest aléatoire (représentativitédu lot) et que la même méthodeest appliquéepar le mêmelecteur(comparabilitédeslots). On peut conseiller au plus deux dénombrements: sur I heure avant début du traitement (estimé a priori de la fréquencehoraire d'abreuvement)et à 6 heures après début du traitement (contrôle a postériori de la qualité de la distribution). - Importance desconditionsd'élevage: Rappelonsles conditions matérielles d'une bonne antibiothérapiedansI'eaude boisson: * Distribution fiable : bac et canalisatonspropres, plassonsnon bouchés,pressionsufrsante. * Accèsfacile à I'eau : plassonsnombreux(1 pour 70-80dindes),bien éclairés,en positon basse. * Ambianceconfortable: températurecorecte (+2 à 3oC),litière de bonnequalité. Le tableau I souligne plusieurshandicapsdes lots 3 et 4 par rapportaux lots I et2 : * des lignes d'eau moins nombreuses,d'où une supérieure. distancemoyenneoiseau-plasson * des bacs à gravité, responsables d'une distribution retardée(usqu'à 2 heuresà I'extrémité du bâtment), et hétérogène (par désamorçage, poche d'air, consommation différente entre parquets). * enfin pour le lot 3, une températureambiante élevéequi a aggravél'état de fatigue des animaux et qui s'ajoute à une densité par plasson assez élevee. - Un facteur clé : le pourcentage de sujets prostrés Par leur faible consommationles sujets les plus malades sont le facteur limitant des traitements oraux. Il faut donc les dénombreret connaîtreleur rythme de consommation. Ce suivi est difficile dans un lot d'élevage, notamment parce qu'il modifie le comportement.Ainsi des informatons précieuses sont tirees du test d'inoculation : provoqrxmt une pathologie homogène,il permet I'observationdu comportementde peûts effectifs placésdansle mêmeenvironnement. De cesétudessur dindeset poulets,il apparaîtque * L'affecûon des voies respiratoires suÉrieures fatigue les animaux mais n'empêche pas les déplacements(sauf cécité par conjonctivite) : les sur I'abrewementsont donc limitees. consequences * La prostration est la principale composantede morbidité inlluençant I'abrewement car elle exprime la capacité des sujets à se rendre aux points d'eau. L'observaton d'un lot en semiobscurité pennet de reconnaître aisement 3 155 catégoriesd'individus : des sujetsvifs, des sujetsà la locomotion lente mais possible,et des sujets ne se déplaçantpas du tout, dont I'autopsieconfirme l'absence totale de colorant. Sans traitement injectable, ces sujets sont perdus : un calcul économique permet donc de savoir si la voie injectableestjustifi ée. - Quel rythne de traitement dans I'eau de boisson L'approcheinjectableétant - cas général - écartée, encorefaut-il savoir sousquel délai tous les sujets auront consommé un traitement dans I'eau de boisson. Un calcul simple peut aider à répondre : si 4O o des sujetsboivent par heure (cas du lot 4), 40 %o des60 %orestantsboiront dans I'heure qui suit soit 0,4x0,6 = 24 oÂ.Ainsi 40+24 = 64 %odes sujets auront bu au terme des 2 heures Le tableau 7 donne les résultats pour différentes fréquences horaires : bien que théoriques, ces valeurs modélisentassezbien les résultatsdeslots I à 4. TABLEAU 7 : Calcul approché du rythme de consofiunatron 7ode sujets % de sujets abreuvés/ heure abreuvéspour différentsdélais 2h 4h 6h 8h l0h 80 96 t00 100 100 100 60 84 97 100 100 100 40 64 87 95 98 99 3.2. Essais de stimulants de la consommation d'eau Les trois stimulaûons étudiées augmentent le volume d'eau consommé, non la fréquence d'abreuvernent(mais pour ce critère la méthodedu colorant est peu sensible).Deux techniques,faciles à mettre en oeuvre, paraissent particulièrement intéressantes pour destraitementscourts : * l'augmentation de la températurede consigne, aux effets peu durables mais immédiats , elle est sowent souhaitable aussi pour le confort des amrnaux* I'augmentaûonde la luminosité, aux effets moins precocesmais prolongéssur 5 heures. Par rapport à une stimulation mecaniqueparfois utilisee qui consisteà marcher dans le bâtment, elles oftent I'avantagede solliciter naturellement les animauxet d'eviter tout stressinutile. Pour destmitementsde plus longue durée (12 à 24 heures par jour) et particulièrement s'ils sont inappétents, l'emploi d'une soluton saline est envisageable,solts réserve de stabilité avec le médicament; I'influence sur sa pharmacocinétque dewa égalementêtre prise en compte. Conclusion Cette étude présente deux niveaux d'applicâtron pratique sur l'antibiothérapie des volailles dans I'eaude boisson: l- Par ses résultats. alors qu'une administration journalière de 3 heuresparaît suffsante pour ûaiter tous les individus dans les cas favorables (prostration faible, bonnesconditions d'élevage),6 à 8 heuressont nécessaires dans les cas les plus difficiles. De plus la consommationd'eaupouvant êtretrèsvariableen tel contexte,mieuxvaut ne pas miser sur un volume trop faible pour une distributionsur quelquesheures. 2- Par les critères proposés : I'appréciaûon objective des conditions d'élevageet du niveau de morbiditéesttrèsutile dansle choix d'unestratégie de traitement. Au besoin un test avec colorant permet de mesurer exactement le rythme de consommatron. Sans remettre en cause I'intérêt de doses quoûdiennes concentréesdans le temps. ces résultats soulignent donc la nécessité d'une approcheclinique précise pour assurerI'efficacité destraitementsdansI'eaude boisson. On pourraît diviser en deux types les mesures permettantd'optimisercetteefficacité : * Médicament -> Oiseau : faciliter I'accès au médicamenten améliorantla qualité du réseau. * Oiseau consommaton en intervenanf sur I'environnement desanimaux. Références Bezille P., Borne P M., Proceedingsof the XX 1996 WPSACongress, Grieve D.8., BoerboomG.I., Muir S K., 1992, Journalof AppliedPoultryResearch,l, 415-418. Kempf L, GesbertF., Guillet M. , Froyman R.. DelaporteJ., BennejeanG., 1995,Avian Diseases, 39,480-488. Leont J., MogenetL, 1996.Relue de Médecine Vétérinaire,147,4, 291-300. Remerciements Les auteurs remercient particulièrement Mrs J.F. Gloaguen, C. Mao, R. Hemon et le Dr J.M. Guillaume pour leur contribution aux études de terrau\ et Mr H. Valancony et Pr. P. Bezille pour les étudesexpérimentales. r56 UN NOIIVEAU CONCEPT DE DIAGNOSTIC RAPIDE DES ^8"CO'TAVIAIRES ET ID'ETUDE PRECOCE DE LEUR SENSIBILITE ATIX ANTIBIOTIQUES lContant Geneviève,lBeauppre Françoise,2M"thoo Nain,2Bonal Francis et JLc Blanc Jean-Paul I Serbio,Départementde Microbiologie,92,Geryrevilliers,2 CabinetVétérinairedesDrs Mathonet Bonal.85' Boufféré,3 Agro-Bio, 41, Villeny Résumé Le diagnosticbactériologiquede la colibacilloseaviaire necessiteun isolementde 24h sur gélose.Le nouveau concepévitece délar,ilionsiste : (l) à sépareret concentrerlesbactériesdesbiopsiesdansun gel, (2) à révéler leur ictivité enrymatque après 2 heures de culture, (3) à les dénombrer et à les récupérer pour realiser I'anûbiognmme(ATB). est > 95 o/9 après2h d'incubationà 37oC ; celle du test La sensibilitédu test de dépistage-numération 4h (bactéries> 105/d à partir de 262poolsd'organes). d'identificationd'E coli e* de 7Oo/oaprès des E. coli de 282 lots de volailles a montré une bonne corrélation recuperation L'ATB réalisé après (exactitude:85 Y$ avecI'ATB standard. Abstract A new conceptfor avian E. coli rapid detecting,identifying and early susceptibilitytesting to antibiotics. The bacteriologicaldiagnosisof avian colibacillosis requires a 24 hov-agar isolation step The new concept and concentratingbactenafrom biopsiesin a gel- (ii) in avoids this delay, it consists: (i) in separaûng -a revealing their enzymatic a4ivity after 2 hour-culture, (iii) in enumerating and recuperating them for susceptibilitytesting(ST). The sensitvity of déteaion-enumerationtest is > 95 o after 2 hours incubation at 37oCand the one of E- coli identification test is 70 %oafter4 hours incubation(> 10) bacteria/ml hom 262 organ pools). ST after E. coti recuperationfrom 282 lots of poultry was shownto be well-conelated (accuracy85 7o)with the standardmethod. Introduction La colibacillose est ta pathologie aviaire la plus fréquente.L'infection, géneralemàntsecondaireà une infection virale à tropisme respiratoire ou mycoplasmiqueest le plus sowent systémique.Elle ptonoqoetequemmenfunemortalitésourceàe pertes é.onooriqo"rimportantes. La preventoo ef l. traitement de la colibacillosesont basessur une antibiothérapieadapteeen fonction des résultatsde labiologie. Le diagnosticbactériologiquerepose$r : - I'isolementde la bactérie en24h sur gélose,à partir desdift rentesbiopsies, - I'identificaton d'E coli basee sur la mise en évidence du métabolisme commun à toutes les souchesd'8. coli, - I'antibiogramme(ATB) en 24h sur gélose, - des tests complémentairesporu caractériser la souche isolê comme pathogène ou non pathogène. L'objectif principal est d'obtenir I'ATB précoce des souches pathoçnes. Le nouveau concept de diagnostic que nous avons développé évrte l'étape d'isolement de 24h qui précède la réalisation de I'ATB Il est uûlisable directement à partir de prélèvements provenant de volarlles suspectesde colibacilloæ(Sojkaet al., 1961-,Cloudet al'. l9E5) : il indique, dans un délai de 2 heures,la présencede bactériès (> 104/d) et identifie E' coli' La numératon permet de standardiser I'inoculum bactérien de I'ATB qui peut ainsi être interprété en mêmetemPsque le sérotYPage. Matériels et méthodes l. Réalisationdu test raPide l0 à 12 cËsesde 10 pl des biopsies de différents organes: rate, foie, et coeur (RFC), poumon,trachée et vitellus ou autre (PTA) ou RSCPTA ont été ensemencéespar flacon de milieu de prélevement pour les volailles mortes d'une part, et pour les volailles malades du même lot d'autre part. Pour chaque flacon ensemencé,3 tubes de dépistage- DeuxièmesJoumées fu ta RechercheAvbolc, Tours, ï10 Avril 1997 r57 numératon des bactérieset I tube d'identification d'8. coli (E coli p451TM Agro-Bio, 4l - Villeny, F.) ont été testés,centnfugés l0 min. à 3000 g (4500TPM) puis incubés2h à 37"C.Le dépistagedes bactériesa été positif dès le changementde couleur (du violet au rose ou à I'incolore)et I'identification d'E coli dèsI'apparitionde la fluorescence du gel. En casde négativité,I'incubationa étéprolongée. 2. Réalisationde la méthodesur géloseconsidérée commeréférence Une oësede biopsie de chacun des organesa été ensemencéedirectement sur géloses au sang, Drigalski et Chapman.Le dépistagedesbacténeset I'identification d'E coli ont été réaliséspour des volailles mortesd'une part, et des volailles malades du mêmelot d'autrepart. Ils ont étépositrfsdèsque > l0z coloniesétaientprésentespour au moins un des organesaprès24h d'incubationà 37'C : 3. Réalisationde I'antibiogramme L'antibiogrammea été réalisé par la méthodedes disques sur gélose Mueller-Hinton après 24h d'incubation à 37"C : - à partrr de colonies isoleesd'une part. selon le protocolehabituel. - à panir des bactériesrécupéréesdu premier tube positif de dépistage-numération d'autrepart. Après rejet du surnageant.le gel du tube a été repris en solution saline (NaCl 0.9 %) pour obterur la solutionconcentréede bactéries.La standardisation de I'inoculuma été effectuéepar dilution de cette solution en tenant compte des résultats de -la numération. 4. Réalisationdu sérotyprge d'E. coli Le sérotlpage(réactifsBioVac. 49 - Beaucouzéet LDA. 22 - Ploufragan)a été réalisé à partir des colonies isolees d'8. coli sur gélose Drigalski ensemencée : - soit directementà partir desbiopsiespar la méthode de référence. - soit à partir des bactéries récuperées comme précédemmentdu tube d'identification d'8. coli positif. Principe du test rapide Il estbasésur : l. une centrifugationpermettant: - la séparaton selectve des bactéries des autres composantsdes biopsiesaprèsleur ensemencement en milieu de prélèvement, - la concentraton desbactériesde lechantillon dans la phaseGEL d'un tubecapillarre. 2. une incubationà 37oCpermettant. - la culture des bacténesau sein de la phaseGEL contenant un milieu de culture adapté à leurs besoins, - la révélation de l'activité des déshydrogénases bactériennes à l'aide d'un substrat chromogène (Walker et al., 1959) ou de I'actvité de la glucuronidased'8. coli à l'aide d'un substrat fluorogène(Trepetaet al., 1984) inclus dans la phaseGEL. Le changement de couleur est lu à I'oeil nu par rapport à une gammede couleur et l'apparition de la fluorescenceest lue sousune lampeUV. En présence d'un test positf, les bactéries sont récupéréesaprès éliminaûon du surnageant pour réaliser I'ATB habituel. Après ajout de volumes variables d'echantillon, les bactéries dénombrées selon un abaquesont diluéesde façon à standardiser I'inoculumbactérien. Résultats Le test rapide a été effectuésr 262 pools d'organes de l2I lots de volailles, parallèlementà la méthode sur gélose. 3O o/o des lots étaient suspects de colibacilloseà l'exarnenanatomopathologique. 1. Dépistage-numérationdesbactéries 92 yo des biopsies étudiées contenaient > rcz bactéries/ml et 70 % sensibilité du test rapide a été trouvee à E4 Yo en présencede > l0-2 bactéries/ml,et a atteint 94 %oen présencede 2 l0) bactérieVmlaprès2h d'incubaûon. La moitié des lots contenant > l0) bact/ml a été posiûve dès lh d'incubation. Les lots contenant 104 bact/ml (n = 4) ont pu être dépistés après 4h d'incubation. Les cas de faux positifs ont tous été confirmés sur gélose après récuperaton des bactéries contenues dans le gel. Ces faux positifs étaient liés au mode : biopsiesdirectementsur géloseet d'ensemencement biopsiesen flacon de prélwement sur tube ; donc à la probabilité de prélever les bactéries au niveau des lésions. 2. Identification d'8. coli La fréquenced'isolementd'E. coli a été de 75 %o.ll a été isolé seul (49 o/o des lots), associé à d'autres bactéries (ll % des lots) ou à d'autres souches d'8. coli (15 % des lots). La sensibilitédu test de 86.5yo en présence de > 102 E. colihnt a atteint 97 %o en présence de > 105E colilnl après 158 poolscontenant> 105E 24h d'incubation.4O%odes colilrrûont étépositifsaprès2h d'incubationet 74 o après4h. Références Cloud S.S., Rosenberger J.K., Fries P.A. 29. WilsonR.A., Odor E.M. 1985.Avian diseases, 1084-1093. Environ 8 7o des échantillons contenaient des Iritani B. and Irzana T.J. 1988.Journalof Clinical souchesd'E. coli "défrcient" (Iritani et al., 1988 ; 26, 564-566. Microbiology, Paceet al., 1996) dont I'activité enzymatiquede la Pace M.A., Doyle M.L. Scantling M.K. and glucuronidase était lente (déteaable en 24h Waldroup A.L. 1996. General Meeting of the seulement ou non détectable). American Societyfor Microbiology, New Orleans, Nous avons remarquéque ces souchesétaient des Louisiana,lvlay 19-23. Sojka W.J. and CarnaghanR.B.A. 1961. Res. Vet. souchestypables.principalementO78K80. Un décalageentrela positivitédu testde numération Sci..2,340-352. et celle du test d'identificationindique la présence Trepeta R.W. and Edberg S.C. 1984. Journal of Clinical Microbiology, 19, 172-174. d'une bactérieautre qu'E coli, ou son associationà WalkerH.W., CofhnW.J.and AyresJ.C. 195s Food E coli, ou exceptionnellement la présenced'un E 13,578-581. Technology, coli déficient 3. Antibiogramme(ATB) L'étudede la sensibilitésur géloseà 9 anûbiotiquesa été réalisée après récupération des bacténes. comparativementà la méthodeusuelle à partir de coloruesisolees 3l-l poolsde biopsiesde 184 lots de volaillesn'ont comportéqu'uneseuleespècebactérienneaprèsleur récuperationet 160 pools de biopsiesde 98 lots de volaillesont comportédeuxespèces. Les résultatsont montré une concordanceentre les deux méthodesde 85 7o en présenced'une seule espècebactérienne.el 860 en présencede deux especes(TABLEAU). La présenced'un inoculum trop riche explique les résultatsininterprétables Les discordancesles plus importantesont été obtenues pour les antibiotiques les plus sensibles au\ variationsde l'inoculum. 4. Sérotypage: Le sérotypageest réalisable quel que soit le mode d'ensemencement de la gélose. Les résultats sont similaires lorsqu'elle est directement ensemenc& et avecles biopsies(63 % de souchessérotypables) après récupérationdes bactéries (58 % de souches sérotypables). Ces résultats dépendent de la probabilité de prélever les bactéries au niveau des lésions. Conclusionet discussion Les cas de suspicion de colibacilloseà I'examen anatomopathologrque ont été confirmés dans les 2 à 4h par le test rapide de dépistagedes bactéries et d'identification d'E coli. Le test a aussi été positif dans 67 %o des cas non suspectsà I'examen des biopsies.Il a été de realisaûonsimple et pratique. Il a reduit le temps d'analyseet a permis un gain de 24h sur le rendude I'antbiogramme. t59 TABLEAU : Résultatsde I'antibiogrammeà partir de la récuperaton desbactfies (ATB Test), parallèlement à I'ATB Référenceà partir de coloniesisolees. ATB Test/Référence Nombre Concordance(7o) Discordancesmineures: dm (7o) Discordancesmajeures: DM (%o) Discordancestrès majeures: DTM (o/"1 lnintemréables (7o) Présenced'une seuleespece bactérienne Poolsde Lots de bioosies volailles 3t4 184 85 87 9.9 6.5 1.6 1.6 0 0 3.5 4.9 Présencede deux esprèces bactériennes Lots de Poolsde bioosies volailles 98 160 88 86.2 J 6.3 t t.2 -t 1.9 1.4 ) 160 METHODE PRATIQUE D'EVALUATION DE LA QUALITE DE LA DECONTAMINATION DES POULNLLERS DE VOLNLLES AU SOL RoseNicolas,Drouin Pierre, Toux Jean-Yves CNEVA - Unité de Rechercheen Epidémiologieet Qualité en Aviculture BP 53 .22440 PLOUFRAGAN Résumé La méthodedesboîtesde contacta été utilisée pour évaluer la qualité de la décontaminationdespoulaillers de volaillesélevéesau sol. Cetteméthodea étéappliquée,avantla miseen placedespoussins,à l0 poulaillersde pouletsde chair et l0 poulaillersde poulettesfuturespondeuses élevéesau sol Deux typesde mrlieuxde culture (VRBG et ENTEROCOTINT) ont été comparés ainsi que les lieux d'application des boîtes de contacts (mangeoireset basde parois).Le niveaude contaminationdespoulaillers appréciépar la méthodedesboîtesde contacta été comparéau statuthygiéniquede cesmêmespoulaillers vis à vis de salmonella Les résultatsobtenusavecles deux typesde milieu étaient positivementcorrélés.les niveaux de contamination observéssur les mangeoireset les bas de parois n'étaient pas significativement différents. Le contrôle de décontaminationeffectué à I'aide des boîtes de type VRBG a présentéune lien significatif avec le statut hygiéniquedu bâtimentvis à vis de salmonella. Introduction La persistancede salmonella dars I'environnement des volailles est un risque important de recontaminaûondes lots suivants @aggesenet al., 1992 ; Davies et Wray, 1996a). Cependant, la détection de salmonella en poulailler vide décontaminé nécessitela réalisation de nombreux prélwements qur doivent être associés pour augmenterla sensibilitéde détecton (Caldwell et al., 1994 ; Davies et Wray, 1996c). D'autre part le traitement bactériologique de ces échantllons necessite un minimum de 72 heures avec les techniquesclassiques(Humbertet al., 1995).La mise au point d'une technique de contrôle de decontamination rapide, fiable et corrélée avec le statut sanitaire du poulailler vis à vis de salmonella serait d'une grande utilité pour les organisations professionnellessoucieusesde garantir la qualité sanitairede leurs produits. L'intérêt de I'utilisatron des boîtes de contact pour I'appréciation de la qualité de la décontamination dansles poulaillers@rouin et al., 1988)ou dans les locaux de sewagedes porcelets @oucheret Madec, 1991) a déjà été mis en âridence. Cependant, I'utlisation d'une telle méthode dans le cadre du contrôle du statut hygénique des poulailler vis à vis de salmonellaest encoremal connue. Matériel et méthodes l. Echantillon l0 poulaillers de pouletsde chair et l0 poulaillers de poulettes funres pondeuseséleveesau sol ont été enquêtésen Bretagnede novembre 1995 à juillet 1996.L'interventionavait lieu ar,'antla miseen place despoussins.en poulailleréquipe. 2. Contrôte bactériologiquede décontamination Des boîtes de contact de 25 crn2 de surfaceont été uûlisées.Deux milieux de culture ont été employés: le milieu ENTEROCOUNT (AEBr227loC. AES laboratoire, Combourg) pour la culture des streptocoques fecaux et le milieu VRBG (A88153202, AES laboratoire. Combourg). de désinfectant(507114" neutralisant additionnéde pour la culture des Lugny), LCB, laboratoire enterobactériestotales. Pour chacun de ces milieux. 16 boîtes ont été appliquées par poulailler en maintenant une pression moyenne pendant 5 Les lieux d'applicationétaient: secondes. l) les bas de parois,à 20 cm du sol (2 boîtespar quartier pour chacun des milieux, soit 8 boîtes ENTEROCOUNT et 8 boîtes VRBG Par poulailler) 2) les mangeoires(2 boîtes par quartier pour 8 boîtes soit chacun des milieux, ENTEROCOUNT et 8 boîtes VRBG Par poulailler) Après application, les boîtes de contact ont été transporteesdans un container isotherme à +4oC' Elles ont été placeesà l'étuve à 31"C pendant 24 heures. Après incubation, les colonies de streptocoquesfécaux apparaissaientroses violacées sur le fond jaune de la géloseENTEROCOUNT, les colonies " enterobactéries totales" apparaissaient violacees sur le fond rose de la géloseVRBG. Les boîtes de contact ont été dénombrees; au delà de DeuxièmesJournéesde la RechercheAvîcolc, Tours, &10 cr'ril 1997 300 coloniesles boîtes étaient considéréescotnme envahies.Les boîtes contenant des colonies mal délimitéesou à caractèreconfluant ainsi que les boîtescontenantdesmoisissures ont étééliminées. 3. Statut sanitaire des poulaillers vis à vis de salmonella Les prélèvementsont été réalisés à I'aide de chiffonnettesstérilesadditionnéesde neutralisantde désinfectant.Chaque poulailler a été divisé en 4 quartierset les chiffonnettesont été appliquéessur 4 typesde surfacedifférents: l) parois et bas de parois (l chiffonnettepar quartier appliquéesur une surfacede 10 m2, soit 4 chiffonnettespar poulailler) 2) mangeoires(l chiffonnette par quartier appliquée sur 10 mangeoires, soit 4 chiffonnettespar poulailler) 3) abreuvoirs (l chiffonnette par quartler appliquée sur l0 abreuvoirs ou l0 godets récupérateursd'eau des pipettes. soit 4 chiffonnettespar poulailler) ,1) admissionsou sorties d'air (l chiffonnette par quartier appliquéesur l0 m linéaire de trappes ou chacun des ventilateurs, soit 4 chiffonnettespar quartier) milieu utlisé (VRBG / ENTEROCOUNT) ont été effectuéesgrâceau test du Chi-2 de Mantel-Haenszel, restreintà 2 classes: - classeA : moinsde 30 coloniespar boîte - classeB : plus de 30 coloniesparboîte Afin de comparer les résultats de contrôle de décontaminationavec le statut sanitaire des élevages vis à vis de salmonella,le niveaude contamination résiduelle de chaque élevage a été défini par la effectuéssur I'ensemble médianedesdénombrements desboîtesappliquéesdanscet élevage.La distibution des 20 médianes obtenuespour chaque milieu de culture a été comparéeaux résultats des recherches de salmonellagrâceau testexactde Fisher. Le niveaude signilication retenuest de 5olo. Résultats 1. Différences de niveaux de contamination entre les deux productions(figure 1) Sur I'ensemble des boîtes appliquées, les l0 poulaillers de poulets de chair ont présentésdes niveaux de contamination plus élwés que les l0 poulaillers de poulettes. La proportion de boîtes correspondantà des niveaux de contaminaûonélevés (>30 coloniespar boîte) étart plus importantepour la Les prélèvementsont subi une phase de préproducûonde pouletsde chair que de poulettes(chi-2 enrichissementen eau peptonéetamponnée(22h à = 13.1,p = 0.004pour le milieu VRBG et Chi-2: 37"C)- survie d'une étape d'enrichissementsur milieu semi-solide de Rappaport Vassiliadis et 12.2. p = 0.007 pour le milieu ENTEROCOLJNT). (21h puis isolementsur milieu tétrathionate à 12"C), Cette même analyseajusteesur la nature du milieu (24h poulailler X1,'lose LysineTergitol 4 à 37'C). Le utilisé a condurt à la même conclusion (Chi-2 de prélèvement moins un Mantel-Haenszel 19.3, p contaminé si au a été déclaré sur les 16 réalisésétait positif. comparaisonseffectuéespar la suite ont donc été ajustees sur la nature de la producton pour neutraliserune éventuelleconfusionintroduite par les 3. Analysestatistique niveaux de contaminationdifférentsobservésdansles Le logiciel Systat5.1 sousWindowsa étéutilisé. l0 poulaillersde pouletset dansles 10 poulaillersde Les dénombrements effectuéssur les boîtesde contact poulettes. ont conduit à constituer 4 classespermettant la répartitionla plus homogènepossiblede l'ensemble 2. Comparaisondes2 types de milieux (tableau1) desboîtesde contactappliquées.Sur un total de 627 Les résultatsde comptageréalisessur les deux types boîtes dénombrées,la répartition par classea été la : de milieu ont présenté une corrélation positive suivante - classeI : 0 colonie,n1 = 255boîtes significative (coefficient de conélation de Spearman = 0.56, p < 1 p. 1000).Les boîtesENTEROCOIJNT - classe2 : I à 30 colonies,n2 : 194boîtes - classe3 : 3l à 120colonies,n3:77 boîtes en classe 4 (>120 colonies) correspondaient - classe4 : plus de 120 colonies.n4 = l0l majoritairementà desboîtesVRBG très contaminees (> I20 colonies). Par contre les boîtes boîtes. ENTEROCOUNT en classe I (0 colonie) Le test de corrélation des rangs de Spearmana été correspondaientpour 38.4 yo à des boîtes VRBG en des2 milieux uûlisés. classeI et pour 43 yo à desboîtesVRBG en classe2 utilisé pour la comparaison (l à 30 colonies). De même, les boîtes pour en classe3 (31 à 120 colonies) la Pearson a été utilisé ENTEROCOIINT Le test du Chi-2 de à des boîtes VRBG majoritairement la niveaux de contaminaton selon correspondaient des comparaison naturede la production ou les lieux d'applicaûon des en classe4. boîtes.Cescomparaisons,ajustéessur la nature de la production (poulets de chair ou poulettes) ou du t62 3. Comparaison des lieux (mangeoireset bas de parois) d'application Après ajustementsur la nature de la production, la localisaton " bas de parois" n'était pas significativementplus contamineeque la localisation " mangeoire" (Chi-2 de MantelHaenszel= 2.3, NS) 4. Lien avecla contaminationsalmonellique Seul le milieu VRBG (enterobactériestotales) a permis de mettre en évidence un lien significatif entre le niveau de contamrnation résiduelle du poulailler et son statut sanitaire vis à vis de Ila (tableau2, p : O.O2) salmone TABLEAU 2 : lable de contingence entre les résultats de contrôles de décontamination (boîtes VRBG) et le statut hygréniquedu poulailler vis à vis de salmonella sqlntonella cfu / boîte (vRBG) <30 >30 Négatif 9 J Positif I 7 Discussion Pour des niveaux de contamination du poulailler équivalents, les informations fournies par les deux types de milieux se sont revéléesêtre liées. Dans un environnement très contâminé les boîtes VRBG étaient rapidement envahies alors que les boîtes ENTEROCOIINT étaient encore dénombrables.Par contre, en milieu peu contaminé, les boîtes ENTEROCOIJNTresteesstérilesne permettaientp:rs de discerner les élevages non contaminés des élwages peu contaminésvoire très contaminés. La méthodeutilisant les boîtes ENTEROCOLJNTs'est donc révélée être moins sensibleau cours de cette étude. Les deux lieux d'application (bas de parois et mangeoires) ont présentéspeu de diftrences de niveau de contamination. Il a donc été difficile de définir une localisation " facteur limitant " pouvant constituer un bon indicateur du niveau de contaminaton globale du bâtment. Drouin et al. (1988) ont observéque la contamination résiduelle était plus importante sur les surfacesrugueuseset difficiles à désinfecter(bas de parois). La différence observéeici selon la nature de la production (poulets de chair ou poulettes) pounait s'expliquer par la naturedesmatériauxutlises. Si les matériauxutilisés pour les bas de parois ne diffèrent pas ou peu, le matériel d'alimentation utlisé dansla production des poulettesest en général plus ancien et difficilement decontaminable (assiettes en métal galvanise ou chaines linéaires métalliquescontre des assiettesen PVC en production de poulets). D'autre part, un certain nombre de difficultés, dont la présence d'aliment et de poussières d'aliment sur les mangeoiresrendant la lecture diffrcile, ont conduit à considérerle lieu " bas de parois " corrme indicateur meilleur et préférable. Les rézultats des contrôles de décontaminaton réalisés à I'aide des boîtes de type VRBG ont présenté un lien significatif avec les résultats des recherches de salmonelles, même pour cet échantillon de taille relativement restreinte. Ceci confirme I'importance de la qualité de la I'assainissement des décontamination pour poulaillers contaminéspar salmonella (Fis et Van den Bos, 1995 ; Davies et Wray, 1996b).Une telle méthodepermettraitde détenir un indicateurprédictif du statut hygiénique du poulailler vis à vis des salmonelles,avant la mise en place des poussins. Cependant,l'inconvénient des boîtes de contact de type VRBG additionneesde neutralisantest leur non disponibilité dans le cornmerce et leur mauvaise conservation, ce qui n'est pas le cas des ENTEROCOUNT. Les 2 tlpes de milieux ayant monûé entre eux une liaison significatve, il est possibleque les résultatsobtenusà I'aide des boîtes ENTEROCOLTNTn'aient pas permis de mettre en evidenceun lien significatif avec la contaminaton par salmonella du fait d'un manquede puissancelié à la petite taille de l'echantillon. Une telle comparaisonmenéesur un echantillon de taille plus importante mériterait d'être effectuee, d'une part pour confirmer les obsen'atons réalisees pour le milizu \1RBG et d'autre part pour approfondir les résultatsobtenusavecle milieu ENTEROCOTJNT. Références BaggesenD.L., OlsenJ.8., BisgaardM., 1992.Avian Path.,2l, 569-579. Caldwell D.J., Hargis B.M., Corrier D.E., Williams J.D., Vidal L., Deloach J.R., 1994.Avian Dis., 38, 46t466. DaviesR.H.,rWrayC.,1996a.Brit. 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FIGURE I : Distributon du nombrede boitesde contactpour chacunedesproductions (pouletsde chair ou poulettes) selonle niveaude contamination Nombre de boites Milieu VRBG Nornbrede boites 150 150 100 100 50 Milieu ENTEROCOUNT 50 0 <30 0 >31 >31 cfu/boite cfu/boite i ctri- 2 (MH)= 19.30p < I p. lfiD1 entreles résultatsde comptageeffectuéssur 307boîtesVRBG et 307boîtes TABLEAU I : correspondance ENTEROCOIINT appliquéessimultanémentau mêmesite. 0 (classel) 0 (classe1) Milieu 1à30 (classe2) ENTEROCOUNT 31 à 120 (classe3) (cfu/boîte) > 120 (classe4) TOTAL n1,1= 68 (38.4%) ft2,l ='7 (e3vù Milieu VRBG (cfu/boîte) 3l à 120 1à30 (classe3) (classe2) > 120 (classe4) TOTAL n1,2:16 (43.0 o/o\ n1,3: 16 (e.0w n 1 , a =l 7 (e.6%) ne: I77 (100.0%) n2p= 33 (44.0 %) n23= 2l (28.0%) n2,4=14 (r8.7 %) n€: 75 (100.0%) î3,2= 4 n3J=g (28.6%) n3,4= 16 n"=28 (100.0%) ne:27 (100.0%) rl3,l= 0 (00%) (r4.3%) n+,t= 0 (00%) (rr.r%) n+,3= I (3.7%) 114,4=23 nu:75 nv= 116 nu=46 nr:70 nl,2 = 3 (s7.r%) (85.2W N=307 légende : N = nombre total de paires VRBG-ENTEROCOLINT,n,n= nombre total de boîtes VRBG dans la = classeconsidérée,n" = nombre total de boîtes ENTEROCOIJNT dans la classeconsidérée,nç nombre de paires VRBG-ENTEROCOLINTcorrespondantà I'intersecton des 2 classesconsidérées,les nombres entre parenthèsesreprésententles proportions de boîtes ENTEROCOLINT dans la caseconsidéréepar rapport au total en ligne (n") t64 A]VTPLMICATIONDE LA REPONSEIMMUNITAIRE AU NIVEAU INTESTINAL ET SYSTEMIQUE SUITE A L'IMMUNISATION DE POULETS PER O^SPARUNE PROTEINE RECOMBINANTE PARASITAIRE ASSOCIEE A IDETIXADJWANTS : TOXTNE CHOLERTQUE OU TSCOMS Girard x'abiennel,Péry Pierre2, Naciri Muriell, Quéré Pascalel lstution de PathologieAviaire et Pamsitologie,INRA- 37380Nouzilly. 2laboratoirede Virologieét ImmunologieMolécuiaires,INRA- 78352Jouy-en-Josas Résumé La mise au point d'unevaccinaton par desprotéinesrecombinantescontre desparasitesintestinauxcommeles Eimeria aviairesoblige à l'induction, au niveau intestinal, d'une réponseimmune forte, durableet orientéevers la productiond'IgA. Les propriétésadjwantes, de la toxine cholériqueet de I'incorporation dansdes ISCOMS, qui ont été démontreesau niveau de la muqueuseintestinaledes mammifères,aprèsune administtationper os, ont ététesteeschez le poulet. L'administration per os de 4x200pg de l'antigène recombinantimmunodomrnant lPEl, commun à plusieurs especes d'Eimeria, n'induit qu'une faible reponse IgM dans I'intestin. L'incorporaûon dans des ISCOMS n'améliore pas la réponse immune en anticorps. La toxine cholérique (4x501tg)per os, induit une réponsesignificatve en anticorps,au niveausérique(IgA et IgG) dèsla semaineI pi et intestinal (IgG) dèsla semaine3, preuvede la conservationde son immunogénicité.Elle exercede plus un effet adjuvantsignificatif sur la réponseimmune contre lPEt. intestinale (IgAen semaine3 et IgG en semaine 4, dansle duodénum)et serique(IgA en semaine2). Neanmoinscet effet restefaible. Introduction La coccidioseaviaire est due à un protozoaire du gewe Eimeria, parasite intracellulaire qui se développedans les entérocytes.Les mesures de lutte reposentactuellementsur la chimioprevenûon systématiquepar des antcoccidiens. Cependantla nécessitéde limiter les intrants chimiques dans les productons animales, la fréquencecroissantedes souches chimiorésistantes, et l'impossibilité de traiter certainesfilières de production, imposentde powoir recourir à d'autresméthodesde préventon cornmela vaccination.Mais la mise au point d'un vaccin utlisant des protéinesrecombinantespasse par la nécessitéd'induire une réponse immune forte et durable au niveau du lieu de dnveloppement intestinal du parasite, et qualitativementadé$nte. Après une infection par Eimeria chez le poulet, la réponselocale cellulaire sembleprimordiale dans la lutte contre le parasite, descontroverseszubsistantquant au type cellulaire impliqué préferentiellement (Lillehoj, 1989; Lillehoj et Bacon, 1991; Vervelde et al., 1993; Rothwell et al., 1995). Les IgA sécrétoires pourraient également jouer un rôle important (Daviset al.,1918; Davis et Porter,1979;Mockett etRose,1986). Pour obtenir une bonne réponseimmune, il faut doncutliser un adjuvantadapté.Dorrée per os,la toxine cholérique a fait la prewe chez les mammiferesde sonefficacité commeadjuvantpour induire une immunité intestnale forte, durable et orientee vers une réponse auxiliaire de type 2 associê à la production d'IgA sécrétoires(Lycke et Holmgren.1986:Munoz et al., 1990:Wilson er al., l99O'.Xu-Amanoet a|..1993).Soneffetesttrès peu étudié chez le poulet (Hoshi et al . 1995). La protecûon de I'anûgènedans des ISCOMS. qui incorporent de plus de la Quil A, un adjuvant des muqueusesefficace.s'avèreaussiintéressantepour permettre I'induction d'une immunité après délivrance per os (Mowat et Donachie l99l: Kazanji et al.. 1994;Maloy et al..1994). L'objectif de notre étude est d'évaluer. chez des poulets,la réponseimmune en anticorpsaprèsune administraton per os de I' antigène recombinant lPEl, commun à plusieurs especesd'Eimeria (Laurentet a|.,1994),associéà la toxine cholérique ou à des ISCOMS. L'immunité locale est évaluée. au niveau de deux portions intestinales,duodénum et caecuns, par la quantité d'anticorps relargrrés après une mise en culture ex vivo de 16 heures (Zigtermanet al., 1993). Matériel et méthodes 1. Poulets Des poulets d'une lignée histocompatibleLeghorn blanche(Bl3/Bl3) ont étéutlisés à l'âge de 2 mois. 2. Antigène et adjuvants Le gène codant pour l'antigène lPEl a été isolé d'une banque d'ADNc obtenueà partir d'oocystes sporulés d'8. acentulina (Laurent,1994). La protéine est expriméedansE. coli grâceau vecteur Deuxibnes fournées de Ia RechercheAvicolc, Tours, &10 avrÊl1997 d'expressionpGEx (Smith et al.. 1988). Les ISCOMS sont préparés selon la procédure originale de Lôvgren et al., (1987), modifiée par Kazanji et al " (1994).La présence de lPEl dans les ISCOMSest vérifiéepar électrophorèse en gel de polyacrylamide-SDS. La quantitéde protéine incorporéedansles ISCOMSestestiméepar le tesl à I'acidebicinconinique(BCA. Pierce).La toxine cholérique:st obtenuechezSigma TABLEAU 1 : Dosagedesimmunoglobulines spécifiques anti-lPEl. IgM (l/l). IgA (l/l) et IgG (l/4) au niveauduodénalet caecal.3 et 4 semainesaprèsune immunisationavecl'antigènerecombinantlPEl incorporé ou non dansdesISCOMSet associéou non à un adjuvant.la toxinecholérique Témoinssains lPEl ISCOMS lPEl ISCOMS 1PET +Tox. cholérique Duodénum Semaine 3 IgM lgA IgG Semaine{ IgM IgA lgG Semaine3 IgM IgA IgG Semaine{ IgM IgA IgG 0.042+0.(xr8*a 0.29{10.031 0.244+0.041 0.092+0.0099 0"290û.022#c 0.178*0.003 0,098+0,013b 0,321+0,029 0.137+0,018 0,103+0,0189 , 0,382+0.022Ïd 0.174+0,031" 0.012r0.(x)34 0.259f0.038 0.177+0.025 b 0.087*0.015 0.3t3+0,039 0.172r0.066c Caecum o.ill+0.018b 0.400+0,046 0"t9l+0,037e 0,106*0,016b 0.370*0,031 .0.807*0,270(Lr a o.036+0.(x)5 o.l7l+o.028^ 0.+90+0.093 0.099+0.017 0.109+0.017.b P o-25-t+0.012oD 0.284+0.02?D 0.465+0.025" 0.443+0.06" 0,110+0.019P 0.290+0.018: 0.489+0.l l l' o 0.ol:i+0.00-t a 0.10210.012 0.606+0.065 r).lr)3r0.005 P D 0.309+0.018 0.60410.125 0.129*0.012P 0.362+0.031o 1.232+0332 u.10.1+0,002P 0.308+0.025D 0.632+0.096 a. b valeurssignihcativement différentes(Testde Student)entrela D O+OSdespouletstémoinssainset celle despouletsimmunisésavecI'antigènerecombinantlPEl incorporéou non dansdesISCOMS,associés ou non à la toxinecholérique. c. d : valeurssignifrcativementdifférentes(Test de Student)entre la D O+OSdes pouletsimmunisésavec I'antigènerecombinantlPEl et celle despouletsimmunisésavecl'antigènerecombinantlPEl incorporédans desISCOMSet associéà la toxinecholérique. e. f : r,aleurssignificativement différentes(Testde Student)entrela D. O+OSdespouletsimmunisésavec I'antigènerecombinantlPEl incorporédansdesISCOMSet celledespouletsimmunisésavecI'antigène recombinantlPEl incorporédansdesISCOMSet associéà la toxinecholérique l'10 TABLEAU 2 : Dosagedesimmunoglobulines specifiquesanû-toxinecholérique,IgM (1/1), IgA (l/a) et IgG (l/16) au niveauduodénalet caecal,3 et 4 semainesaprèsune immunisationavecI'anûgènerecombinantlPEl incorporédansdesISCOMS et associéou non à un adjuvant,la toxine cholérique. ISCOMS lPEl ISCOMS lPEl+Tox. cholérioue Semaine3 Semaine4 Semaine3 Semaine 4 IsM 0.030+0.008 0.022+0.005 0.052+0.010 IgA 0.102+0.015 0.107+0.016 0.092+0.015 IgG 0,001+0,b0la o.ôos+0.ôota 0.264+0.054*h" Caecum Semaine3 Semaine4 Semaine3 Semaine4 IgM 0,040+0,011 0,031+0,006 0.060+0.0006 0,067+0,002 IgA 0,032+0,012 0.022+0.003 0,060+0,01Q IgG 0,002+0,0014 0.004+0.0024 0.655a{.081D représente la moyennede la différencede densitéoptiquemesuréeentret. 0 et t. 16 pour 6 poulets(saufpour# où N:5) avecpour chaquesegmentintestinal 3 ou 4 répetitions(Moy. + S. E M). a. b : valeurssignificativementdifférentes(Test de Student)entre la D. O+OSde pouletsimmunisésavec l'antigènerecombinantlPEl incorporédans des ISCOMS et celle des poulets immunisésavec I'antigène recombinantlPEl incorporédansdesISCOMSet associéà la toxine cholénque. c. d : valeurssignificativementdifférentes(Testde Student)entre la D. O+OSmesuréeau niveauduodénalou caecaldespouletsimmunisésavecI'antigènerecombinantlPEl incorporédans des ISCOMSet associéà la toxinecholénque e. f : valeurssignificativementdifférentes(Testde Student)entrela D. O+OSmesuréeentreles semaines3 et 4 aprèsI'immunisaûondespouletsimmunisésavecI'antigènerecombinantlPEl incorporédansdesISCOMSet associéà la toxinecholérique Duodénum r.:â'.tjr13'fr'.1" 3. Protocoleexpérimental Quatre groupesde 12 poulets ont été constitués. dont un témoin non immunisé (0). Un deuxième groupe a reçu 4 inoculaûonsper os de 200pg de lPEl à 2 jours d'intervalle.Un troisièmegroupea été immunisé de la même manière avec 200pg d'lPEl incorporé dans des ISCOMS ( ISCOMS lPEt). Un quatrièmegroupea reçu 4 fois 200pg d'ISCOMS-IPEI avec 50pg de toxine cholérique flSCOMS lPElÆC). Des prises de sang sont effectuéesde la première à la quatrième semaine après la dernièreimmurusation.Six poulets par groupe sont sacrifiésà la troisièmeet quatrième semainepi afin de déterminerla production des anticorps locaux au niveau du duodénum et des caecums. 4. Techniquede production des anticorps locaux intestinaux La technique de culture ex vivo des fragments intestinaux chez le poulet a été mise au point par Ziglernan et al., (1993) Quatrerépetitionsde lg sonteffectuéespar portion intestinale. 5. TestsE.L.LS.APour le dosage des antcorps du serum ou des surnageantsde culture intestnaux, lPEl (spglrù) est adsorbésur desplaquesde microtitraton Nunc, et la toxine cholérique (2pgllll'l) sur des plaques Dynatech Immulon IL Les isotypesdes anticorps specifiquementfixés sur I'antigène,sont révéléspar un sérum polyclonal anû-chaine a de l'IgA de poulet @ethyl) couplé à la peroxydase,ou par un sérum polyclonal de lapin anu-fragment Fc de I'IgG de poulet (Interchim) coupléà la phosphatase alcaline (pour lPEl) ou à la peroxydase(pour la toxine cholérique dans la réponseintestinale), ou par un sérumpolyclonal de chàne anti-chainep de I'IgM de poulet @ethyl) coupléà la peroxydase. 6. Analyse statistique Les moyermes(SEM sont donnéespour 6 ou 12 poulets. I-a comparaison des moyennes est effectuéepar le test t de Student. Résultatset discussion Nos résultatsmontrent que l'administration per os de 4x200pg de I'antigène lPEl sans adjuvant induit une faible réponseIgM au niveau duodénal et caecalen semaines3 (p<0.01)et 4 (p<0.001)pi ainsi qu'une réponse de type IgA au niveau duodénalet caecalpendant la semaine3 (p<0.01) et 4 (p<0.001)(TABLEAU l). Par contreaucune réponsesérique n'est observee(TABLEAU 3), ce qui est conforme avec les études chez les mammifères(Lycke et Holgem, 1986; Wilson e/ al., l99O). L'incorporation de lPEl dans des ISCOMS, n'améliorepas, dans notre étude,I'amplitude ou la qualité de la réponseimmune en anticorps locaux sériques l) ou intestinaux (TABLEAU (TABLEAU 3) après une administration per os. Les ISCOMS sont des particules de 40nm de t7l présentaûon diamètre, combinant une multimérique de l'antigène avec un adjuvant incorporé, la Quil A. Le rapport entre I'adjuvant et I'antigèneincorporésrestetoutefoisempirique. Les ISCOMS ont démontré leur efficacité dans des stratégies d'immunisation per o,r chez les mammifèresdu fait de leur résistanceaux acideset aux sels biliaires (Mowat et Donachie, 1991. Kazenji et al., 1994;.Maloy et al., 1994).D'autres étudessont nécessaireschez le poulet en modifiant les protocolesd'immunisation,pour démontrerleur possibleeffet d'adjuvant au niveau de la muqueuse intestinale. Par contre, notre étude montre que la toxrne cholérique, administréepar voie orale chez le poulet reste immunogène,ce qui prouve donc que, s'il y a dégradationdans I'intestin, cellerci reste partielle. Au niveau de la muqueuseduodénaleet caecale,une forte réponse spécifique anti-toxine cholénque, signifrcative de type IgG est observée dèsla semaine3 pi (p<0.001)(TABLEAU 2). De plus dès la semaine I pi, apparaît une réponse sériquesignificatve en IgA (p<0.05)et très forte en IgG (p<0.001) (TABLEAU 4). Ces résultats sontoriginaux chezle poulet. Non seulement la toxine cholérique garde ses capacitésimmunogènes,mais elle exerceaussi de façon indubitable un effet adjwant sur la réponse immune contre lPEl. Les IgA spécifiques duodénalessont augmentéessignificaûvement en semaine3 (p<0.05) et les IgG specifiquessont augmentées significatvement au niveau du duodénumen semaine4 (p<0.05) et de façon moindre au niveau du caecum,où la réponsenon specifiquereste élevée(TABLEAU l). La réponse IgA sérique est significativement accrue en semaine2, et celle en IgG commenceà croître en semaine4 (TABLEAU 3). En conclusion,la toxine cholériquesemblepouvoir jouer un rôle adjwant per os dans la réponse immune contre un antigène non réplicatf, avec une orientation vers la production d'IgA comme pour les mammifères(Wilson et al.. l99O'. XuAmon et al., 1993). Toutefois cet effet adjuvant restede faible amplitude,ce qui posela questionde son utilisaûon dansla pratique. Références DavisP.J..PorterP.A..1979.Immunology.36.47l477. Davis P.J., Parry S H. 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SemaineI (N=12) Semaine2 (N=12) Semaine3 (Nd) Semaine4 (Nd) Témoinssains lPEI 0.060+0 004 0.062+0 0204 0. 079*0.006 0.063+0005 0.069+0004 0. 065+0.0054 0. 063*0.005 0.06410.004 0 073+0.005 0. 076+0.0044 0 069+0.013 0. 060+0.003 0. r02fl.022 0. l5l+o.046D 0. 069+0.013 0. 069+0.007 0. 400+0.070 0 420i0.050 0 . 4 1 6 + 00 2 6 0.397+0.t24 0. 530+0.058 0. 480'10.099 0. 395+0.0 5 L 0. 564+0 116' 0 508+0.045 0 330+0.026 o 317a0.045 0 526+0.062 0 . 7 0 1 + 0l.l 4 0. 414+0.044 0.315+0.055 0. 90r*0. 288 TSCOMSlPEl ISCOMS 1PEI +Tox. chollrique IsG SemaineI (N=12) Semaine2 (N=12) Semaine3 (Nd) Semaine4 (Nd) a. b . valeurssignificativementdlfférentes(Testde Student)entrela D. O+OSde pouletstémoinssainset celle de pouletsimmunisésavecI'antgènerecombinantlPEl incorporéou non dansdesISCOMSet associés ou non à la toxinecholérique. TABLEAU 4 : Dosagedesimmunoglobulinesspécifiquesanti toxine cholériqueIgA (l/80) et IgG (l/640) au niveausérique.I. 2" 3 et 4 semainesaprèsune immunisationavecI'antigènerecombinantlPEl incorporéou non dansdesISCOMSet associéou non à un adjuvant.la toxinecholérique. IPEl SemaineI (N=12) Semaine2 (N=12) Semaine3 (N=6) Semaine4 (N=f) 0.040+0,00,+ a 0.029+0.004 a 0,029+0,010 a 0,058+0,007 Semaine1(N=12) Semaine2 N:f2) Semaine3 (Nd) Semaine4 (Nd) 0.017+0.004 0.038*0.007a a 0.032È0.013 a 0,031+0.012 ISCOMS lPEl ISCOMSTPET +Tox. cholérique 0,065+0,006:- t;t^t^1*t^t-ti 0.097+0,01 î. Do 0.I1310.009 0.055i0,007' a 0.053+0.007 a 0.068+0,024 a 0.015+0.008 1"150+0.158:: 2.0g0fl,2?3?1 ;";;;;ô:.0;;?d. 0(I 2.565+0.073 représentela moyenneN=6 (tN=5) de la densitéoptique mesuréeau niveau sérique(Moy + S E lO a. b : valeurssignificativement différentes(Testde Student)entrela D. O+OSdespouletslPEl ou ISCOMS lPEl et celledespouletsISCOMSlPEl + Tox. cholérique. c. d : valeurssignificativement différentesentrela D. O+OSdessemaines1,2.3 et 4, pour lespouletsISCOMS lPEl + Tox. cholérique 173 INTERACTIONS CRYPTOSPORIDIES . VIRUS DE LA MALADIE DE MAREK CHEZ LE POULET Hayet Abbassi, Françoise Coudert et Muriel Naciri 37380Nouzilly INRA, Stationde PathologieAviaire et de Parasitologie, Résumé: QuarantedeuxpouletsEOPS813/813 ont étédivisésen 4lots pour comparerI'effetde I'associatondu virus de (JGa))et de Cryptosporidiumbaileyi inoculépar voie la maladiede Marek (HPRS16)administréà la naissance orale4 jours plus tard (J0) (Lot A), à deslots témoinsayantreçule virus seul(B), desC. baileyi seuls(C), et à un lot témoin sain (D). Les animauxdu lot A ont présentéun état généraltrès altéré,avec des symptômes respiratoiresgravesqui ont conduità la mort de tousles sujetsentreJ8 et J39. 8l,8Vode cespouletssontmorts avant I'installation des premièreslésions de la maladie de Marek. La mortalité dans le lot B (27,3Vo)n'a commencéqu'àJ55alorsqu'aucunemortalitén'aéténotéedansleslots C et D. L'excrétionparasitairedu lot A a ététès élevéeet plusdurablede J4jusqu'àla mort desanimaux(J39),parrapportà celledu lot C (J4 à J2l). Une infestationmassivede la trachée,despoumonset souventdesreins par C. baileyi a éténotée(lot A) à côtéde celledesBoursesde Fabricius(BF) et du cloaque(LotsA et C). L'infectiondespouletspar le virus de la maladie de Marek sembleinduire I'expressiond'un pouvoir pathogèneexacerbédesC. baileyi, considéréescommeagents non pathogènesaprèsadministrationpar voie orale. Introduction Les cryptosporidies, protozoaires du genre Cryptosporidinn,comportentau moinsdeuxespèces chez les volailles : C. meleagridls responsablede diarrhéeschezla dinde (Tyzzer,1929,Slavin, 1955) etC. baileyi décriteplus tard,colonisantla boursede Fabricius(BF) et l'appareilrespiratoire(Currenter a/. 1986).La maladiede Marek, due à un herpesvirusqui induit une prolifération tumorale des cellules lymphoïdesde type T dansun grandnombrcd'organes et de tissus,se manifestepar destroublesgénérauxet la mort avec souvent des paralysies (Cauchy et Coudert, 1986). Un effet immunodépresseurest associéà I'infection par ce virus (Schat, 1996).Les cryptosporidies ont été décrites associéesà des infectons virales dans des élevagesde volailles à problèmes,commela réovirose(Ritter et al.1986),la bursiteinfectieuse(Fletcher,1976,Randall,1982),la maladiede Marek (Fletcher,1976,Naciri etMazznlla, 1988),et I'anémieinfectieuse(Dobos-Kovacs et al., 1994).Leffet synergiquedescesco-infectionsviruspour crytosporidiesa été confinné expérimentalement la réovirosechez les colins avec Cryptosporidiumsp (Guy et al. 1987),et chez le poulet avecC. baileyi (Guy et aL 1988).L' effet synergiquede I'association entre C. baileyi et le virus de la bursite infecteuse a été contreversé(Levy et al. 1988, Blagburn et al. 1991). Naciri et al. (1989) ont démontré un effet synergiquedu virus de la maladiede Marek (HPRS 16) et Cryptosporidiumsp à tropismeinæstinal. Notre objectif est d'étudier I'effet du virus HPRS 16 associé à C. baileyi à tropisme différent de Cryptosporidiumsp. Matériel et méthodes 1- Animaux et netériels Quarantedeuxpoules EOPSde raceLeghornblanche, souchehistocompatibledtaplotype Bl3/813 ont été utilisés pour leur grandesensibilitéà la maladiede les pouletsont étédivisésen Marek.Dèsla naissance, 4 lots installésséparémentdansdesisolateursventilés dansune salle protégéeen dépression. en surpression Les pouletsbaguésà I'aile à 8 jours, sont restésen (62jours isolateursjusqu'àla fin de I'expérimentation aliment avec un libitum : J58).Ils ont été nourrisad granulénon supplémentéet abreuvésà volonté' J0 étant le jour d'inoculation des cryptosporidies,la répartitiondeslots aétéla suivante: Lot A (l l poulets): Infectéspar le virus de la maladie de Marek (inoculation à J(-4)), et par des oocystesde C. baileyi (inoculationà J0) Lot B (11 poulets) : Ténoins maladiede Marek (inoculationà J(-4)) Lot C (10 poulets) : Témoins cryptosporidiose (inoculationà J0) Lot D (10 poulets): Témoinssains( non inoculés) 2- Inoculums Virus : La soucheHPRS16du virus de la maladie de Marek régulièrementpasséein vivo sur poulets B 13/BI 3 a été administréepar voie intrapéritonéaleà raison de 0,1 ml par poulet. Il s'agit de sang d'animauxmaladesconservéà - 180"C, Cryptosporidies : Ces cryptosporidies proviennentà I'origine d'un élevagede canardsde Barbarie.Les oocystesont été isolésdes boursesde Fabricius(BF) et ia souchea été entretenuepar des passagessur poulets ou cannetonsEOPS tous les deuxou trois mois.Les oocystesde C. baileyi ont été conservésà +4oC dansdu bichromatede potassiumà 2Vo.Aa momentde I'utilisation,le bichromatea été éliminé et le nombred'oocystesa été ajusté à2,5xLO6 par ml, après numération à I'aide des cellules de Thoma. Chaquepoulet a reçu 0,2 ml, soit 5x105 oocystespar voie orale. Avicole,Tours,8-10avril 1997 Deuxiùrues louméesfu h Recherche 3- Critères étudiés Excrétion d'oocystes de C. baileyi : D e s prélèvementsindividuels desfientesont étéréalisésau moins trois fois par semaine.Les oocystesde C. baileyi ont été mis en évidenceet numéréspar une de méthodesemiquantitative,utilisantle saccharose densité1,27.l-es excrétionsont été notéesselonun scorede 0 à 5 établien fonctiondu nombred'oocystes par champ microscopique(x250). L'équivalent de chaquescoreen nombred'oocystespar grammede fientesa étédéterminélors d'unessaipréliminaire(1 : < r 0 5 , 2 : d e 1 0 5à 1 0 6 , 3: d e 1 0 6à 5 x 1 0 6 , 4 :d e 5x106 à 107,5 : > 107oocystespar grammede fientes). Suivi clinique : Des observationsquotidiennesdes symptômescliniquesont étéréaliséeset les mortsont Leslésionsmacroscopiques étéidentifiéset autopsiés. duesaux cryptosporidies et/ouà la maladiede Marek ont été enregistrées.Des prélèvementsde certains organes(nerfssciatiques,trachée,poumons,reins,et BF) ont étéeffectuéspour uneétudehistologiqueafin de compléærle diagnosticde la maladiede Mareket de mettre en évidence la présenceéventuelle des cryptosporidiessur les coupeshistologiques.La localisationdesC. baileyi a aussiété étudiéeà l'état frais par raclage de la muqueuse intestinale jéjunum,iléum,caecumet cloaque),de la (duodénum, BF, de la trachée,et surdesfrottis despoumons,foie, reins, et sacsaériens.A la fin de I'expérimentation, les animaux restant en vie ont été sacrifiés et autopsiés. Résultats Lot A : Une atteinte de l'état généralavec un retard de croissancetrès marquéont été notésà partir de J6. Les poulets étaient faibles, anorexiques,prostrés, plumes ébouriffées et souvent immobiles. Des symptômesrespiratoiresgraves: toux, éternuements, bruits respiratoireset halètements,ont conduit à la mort tous les poulets entre J8 et 139 (Figure l). L'excrétionparasitaireétait très élevéeet durablede 10"à l0' oocystespar gËrnmede fientesde J8jusqu'à la mort de tous les poulets (Figure 2). 8l,8%odes poulets sont morts avant I'apparitiondes premières lésions de la maladie de Marek. Les résultatsdes et et histologiques) autopsies(lésionsmacroscopiques ceux de la localisationde C. baileyi à l'étatfrais sont résumésdansles Tableaux1 et 2 Lot B : Les premiers symptômesvisibles de la maladiede Marek sont apparusautourde J36 sous forme d'anémie(pâleur des crêtes).La mortalité a débuté à J55 et n'a été que de 27.3% à la fin de (JSSXFigure I'expérimentation 1). Tousles pouletsde ce loÇ morts naturellementou sacrifiés,ont développé des lésions spécifiques de la maladie de Marek par deshypertrophiesdesnerfssciatiques, caractérisées du foie etlou de la rate et parfois du coeur, et des tumeursdesnerfs,desgonades,du coeur,du foie et/ou retroorbitales.Dans ce lot, les animauxn'ontjamais excrétéde cryptosporidies,la morbiditévis-à-visde la maladiede Marek a étéde lW%o. Lot C : Une légère diarrhée et un faible retard de croissancetransitoiresont été notés chez certains sujets.L'excrétiond'oocystesa duré 18jours de J4 à J2l et lors de I'autopsieà J58, aucunoocystede C. baileyi n'étaitprésentsur tousles organesexplorésà l'état frais. Aucunemortalité n'a éténotéedansce lot. Lot D : Les 10 poulets n'ont jamais excrétéde cryptosporidies,ni présentéde symptômesde la maladiedeMarek. I'IGURE 1: Mortalité cumuléedeslots A et B #Lot ^ 100 B Lot A tBo \o 60 ;40 b20 Ê 0 NCOOO)CDôI Fôlôllf(O âge en jours Discussion Les résultatsde notreétude,de I'associationdu virus de la maladie de Marek inoculé à des poulets Bl3Æ13 à la naissanceet de Cryptosporidium baileyi inoculé 4 jours plus tard (J0) (Lot A) révèlentun effet synergiquede I'associationdes2 agentspathogènes.C. baileyi inoculé seul,par voie orale, aux poulets (Lot C) n'entraîne pas de symptômesgraves.Comne I'ont indiqué d'autres auteurs(Lindsayet Blagburn,1990)le parasitese localiseexclusivementdansle cloaqueet la BF et I'infectionpassele plus souventinaperçuesauf si l'on examine les fientes. Le développement de C. baileyi chezles pouletsdu asymptomatique Lot C s'accompagned'une excrétion d'oocystes pendantI 8 jours de J4 à J2I avecun pic d'excrétion à J10alorsquedansle Lot A I'excrétioncommence aussià J4 maispersisteà un scoreélevéde 3 à 4,5 conespondanta tO6-107oocystespar grammede fientesjusqu'àla mort desanimaux.Quelleque soit la voie d'inoculation,les oocystesde C. baileyi sont excrétéspendantune périodeplus ou moins longue mais limitée. La durée des périodes prépatenteet patentevarient en fonction de l'âge du poulet et de la dose d'inoculation (Lindsay et Blagburn, 1990, Rhee et al., 1995). Dans notre étude,I'infection devientchroniqueet dure 39 jours au lieu de 18jours montrantI'absenced'acquisition d'immunitévis-à-vis de C. baileyi par les poulets du Lot A. Dans les élevagesde volailles où C. baileyi a été observéassociéà des problèmes respiratoires parfois graves et même à de la mortalité, d'autresagentspathogènessont souvent mis en évidence.L'affinité de C. baileyi pour les cellules épithéliales du tractus respiratoire a été démontréeaprèsinoculationpar expérimentalement voiesintra-Eachéaleou intra-péritonéale(Currenter al., 1986,Lindsay et Blagburn, 1990). Or, dans 176 FIGURE2:Cinétiqued'excrétionmoyenned'oocystesdeC.baileyi.Méthodedeflottation:1:<à1, 2 : de là 5. 3 : de 6 à 20.4 : de20à 30.5 : > à 30 ooc ro5 ,64 o o3 E2 '6 +t-- $r Eo chezles pouletsdu lot A. TABLEAU 1 : Lésionsenregistrées '| Etude de Nanæspar Y. CIIEREL réaliséeà Nbr de suJets morts Lésions de JE à J15 :6 Petirctaille, cachexie,inflammation de la muqueuse Nerfs: RAS buccale (aspectnoirâtre), uratesabondantsdansles conduitsurinaires. de J16 à J2O z2 àJ25:1 àJ29:l àJ39:1 Lésions llistologiques Macroscopiques * Petitetaille, cachexie,inllammation de la muqueuse buccale(aspectnoirâtre), uratesabondantsdans les conduitsurinaires,néphriteaiguë:reins à aspect encéphaloide. Nerfs: RAS BF: Picnosesunoul corticale,phagocytos€médullaire' Hyperplasieet vacuolisationépithéliale, cryptosporidies# TiÀchée: Hyperplasieépithéliale, cryptosporidiesr+r Poumons:Conqestionléeùe. Petiætaille, cachexie,inflammaion de la muqueuse buccale (aspectnoirâtre), néphrite,mucus abondantdansla trachée,paeumonie,transudat dansla région thoracique. Nerfs: RAS BF: Inflammarionsévère,atmphie, cryptosporidies+* Relns: Nécroseuretéraleet cryptosporidiesr++. Népfuose multifocale. Petitesinfiltrations interstitielles.Présencede rares crvotosooridiesdansde petir tubesacidophiles' Petiætaille, cacbexie,inflammation de la muqueuse buccale (aspectnoirâtre), sacsaériensopaques, reins décolorés,mucusabondantdansla trachée, oedèrnedespoumons,pneumonie,transudatdansla région thoracique. Petitetaille, rnaigre,mucusabondantdansla trachée,oedèmedes poumons,transudatdu côté thoracique,hypertrophiedes nerfs sciatiques, tumeus du coeuret de I'ovaire. nmbablement tumoral. TABLEAU 2 : Localisationdesoocystesde C. baileyi (méthodede flomation).b : organes: Lar : larynx,Tr: trachée,Pm: poumon,SA: sacsaériens,Cae:caecum,Clq: cloaque,- : non ++ + ++ + + +++ +++ +++ +++ + +++ ++ + +++ ++ + ++ +++ + +++ +++ ++ + ++ +++ notre étude,aprèsinoculation par voie orale, tous les poulets du Lot A ont présentédes symptômes respiratoiresgraves.Ces symptômessont apparustès tôt (J6) et ont conduit à une mort précoce,de J8 à J39, tous les pouletstandisqu'aucunsymptômeet aucune mortalité n'étaientobservéschezles pouletsdu Lot C. ? + + ++ ++ + ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ Les pouletsdu Lot A ne parviennentpasà éliminer le parasite,aucontrafue,ce dernierinfested'autresorganes et se multiplie plus intensément.Lindsay et Blagburn, (1990) ont montré que ce parasite se développerarement (<lOVo)dans la trachéeet les bronchesaprèsune inoculationpar voie orale,L'état immunitaire des poulets pourrait être la cause principaledu développement massifet continude C. baileyi car le virus de la maladiede Marekinduit deux phasesd'immunodépression qui concernent successives surtoutI'immunité cellulaire (Schat,1996).De plus, des poulets thymectomisés,inoculéspar voie orale avec C. baileyi, révèlent une excrétion deux fois supérieureen quanûtéet en duréepar comparaisonà des témoins non thymectomisés,montrant le rôle majeur de I'immunité à médiationcellulaire dans le contrôle de la cryptosporidiose(Sréteret al. 1996). Cetteimmunodépressiondue au virus de la maladiede Marek pourrait donc favoriserle développement des cryptosporidies. intenseet durable, Ce développement en I'absencede réinfection,pourraits'expliquerpar le recyclagedesmérozoilesde type I et I'excystationdes oocystessporulésà paroi mincein situ (Cunentet al. 1986). Naciri et al. (1989) ont obtenudes résultats similaires avec Cryptosporidium sp. à tropisme intestinal,associéégalementau virus de la maladiede Marek. Chez les poulets du Lot A, I'infestation massiveet précocedu tractusrespiratoireet I'invasion du tractusurinaire à J.14 (non recherchéeavantJ14) par C. baileyi laissesuggérerque les pouletsne se sontpasinfectéstardivementpar inhalationmais que la barrière immunitaire locale a été franchie.Notre hypothèseestdifférentede celle de Lindsayet Blagbum (1990)qui suggèrent quela localisationdansla trachée peut être liée à I'inspirationou I'inhalationd'oocystes excrétésdansles fienteset dissipésdansI'air : dans leur étude,et contrairementà la nôtre,I'infestationde la trachée n'apparaîtque tardivement(17 et 19 joursPl).La localisationurinaireestûèsrare,elle a été constatéechezun fringillidé (Gardineret Imes 1984), chez un oiseau en captivité (Gallus sonneratii) (Randall 1986) et une seule fois chez des poules pondeuses (Nakamuraet Abe 1988)maisn'ajamaispu être reproduite expérimentalement(Lindsay et Blagburn,1990).La sévéritéde la maladierespiratoire augmenteconsidérablement quandles cryptosporidies sontassociées à despathogènes respiratoires commele virus de la bronchite infectieuseou les E. coli (Blagburn et al. l99I). Dansnotre essai,despoulets SPF ont été utilisés et maintenusen isolateurs,dans des conditions bien contrôlées,empêchanttoute contamination par d'autres agents pathogènes,en particulier,ceux du tractusrespiratoire.Nos résultats confirmentque l'infection par C. baileyi, inoculépar voie orale, peut s'étendreà d'autresorganesque le cloaqueet la BF, quandelle estprécédéed'uneinfection par le virus HPRS 16. Lors de notre étude, nous constatons IOOTode mortalité dont 81,87o sont suryenusavantle développement despremièreslésions de la maladiede Marek et sont probablementdus à la cryptosporidioserespiratoire.Un tel taux de mortalité n'a jamais été observédansles conditionsnaturelles. Ceci pourrait s'expliquerpar une chargevirale moins importantedans les élevages,ou par le fait que les poulets sont souvent vaccinés contre plusieurs maladiesvirales.Cesproblèmespeuventsurvenirdans le casd'un échecou d'unerupturede vaccinationdus à unemauvaisevaccination(Naciri etMazznlla19E8)ou à une infection par dessouchestrès virulentescapables de franchir I'immunité vaccinale.Il est à noterquedans les élevages,lors de I'infestationde la trachéepar ce parasite, des pertes ciliaires totales peuvent être observées(Lindsay et Blagburn, 1990) ce qui prédisposeraient à une invasionsecondairedu tractus respiratoirepar d'autresagentscornmeles E. coli qui profitent de la destructionde la barrière mucociliaire pour exprimer une certaine pathogénicité. En conclusion,sousI'effet d'uneinfectionpar le virus de la maladie de Marek, connu par son effet baileyi inoculé par voie orale immunodépresseur,C. infeste des sites inhabituelset exprime un pouvoir pathogèneexacerbé.Cette étude montre I'importance de mieux connaîtreces parasites,dont I'effet propre resûediscuté. Références Blagburn8.L., LindsayD.S., Hoerr F.J.,Davis J.F., GiambroneJ.J.,1991.J. Parasitol.38, 255-27-285. CauchyL., CoudertF., 1986.Rev. Sci. Tech. Off. int. Epiz.,5, l0ll-1024. S.V., HaynesT.8., 1986.J. Currentrrly'.L.,Upton Parasitol.,33, 289-296. M., Varga I., BékésiL., Drén CsN., Dobos-Kovacs NémethI, FarkasT.,1994.Avian Pathol.,23,365-368 FletcherO.J.,MunnellJ.F.,PageR.K., 1975.Avian Dis., 19, 630-639. Gardiner,C.H., lmes, G.D., 1984.J. Am. Vet Med. Assoc.,I85, l4OI-1402. Guy J.S.,Levy M.G., Ley D.H., BarnesH.J., Gerig T.M., 1987.Avian Dis.,713-722. Guy J.S.,Levy M.G., Ley D.H., BarnesH.J., Gerig TM., 1988.AvianDis.,32 , 881-890. 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Vifs remerciementsaux équipes des Maladies à et de Virologie et OncologieAviairesde Protozoaires I'INRA de Nouzilly. 178 INHIBITION DU DEVELOPPEMENT T',EIMERIA TENELLA ET DE TOXOPL./ISMAGONDII DANS LES T'IBROBLASTESET LES MACROPHAGES DE POULETS ACTIVES PAR DES SURNAGEANTS CONTENANT DE L'IFN-g Quéré Pascalel, Dimier- PoissonIsabellC , Naciri Muriell, Bout Daniel2 IINIRA,Stationde Pathologieaviaireet de Parasitologie.37380Nouzilly . 2 UFR desSciences Pharmaceutiques,Equipe INRA. Laboratoired' ImmunologieParasitaire. associée 3l avenueMonge.37200Tours Résumé Les Eimeria sont des parasitesprotozoaires,obligatoirementintracellulaires.qui infectent l'épithélium intestinal.Bien que les mécanismes de protectioncontreles coccidiosesaviairessoient encoremal connus-il est désormaisétabli que I'immunitéà médiationcellulairejoue un rôle prédominantdansla défensede I'hôte contrele parasite.Enparticulier,cornmepour les protozooses des mammiferes.l'IFN-y pourrait être une des moléculeseffectricesspecifiquesresponsablede cette protection.L'IFN-T recombinantaviaire n'étant pas disponible,des surnageantsde culture de splénocr4esactivéspar de la ConcanavalineA ou d'une lignée lymphoide transforméepar le virus de la Réticuloendothélioseont été utilisés comme sourced'IFN-y Après traitementde macrophages de moelleosseuse et de fibroblastesembryonnaires de pouletaveccessurnageants. une inhibition du développementintracellulaire d' E. tenella ou de ?" gondii est observée.et ceci de façon En conclusion.I'IFN-y par son effet inducteurd'une activité microbiostatiquesur certaines dosedépendante. cellules.pourraitjouer un rôle essentieldansla limitation de I'invasionparasitairedansle casde la coccidiose avlalre disponible Les surnageantsde splénoq'tesstimulés par la Concanavaline A ou de lymphoqtes Les coccidiosesaviairessont duesà des protozoaires transforméspar le virus de la réticuloendothéliose du genre Eimeria, qui se dweloppent dans les contiennentune activitéde typeIFN-1 (Kasperset al . cellulesépithélialesde la muqueuseintestinale Elles 1994t Lowenthal et al. 1994) L'objectif de nolre sont responsablesd'importantespertes économiques étude a été de déterminer I'effet in vitro de en élevageindustriel. Les méthodesde lutte reposant I'activationpar ces surnageantsde macrophages ou sur la chimioprwention systématique,n'apportent de fibroblastesde poulet. sur la multiplication de plus actuellement toute satsfaction, ce qui accroît protozoaires. E. tenella elT. gorulii l'intérétde la mrseau point de vaccinsen particulier recombinants.La connaissancedes mécanismesde l. Matériel et méthodes défenseimmunitairesmis en placelors de I'infection par Eimeria s'avèredonc être indispensable.Elle 1.1.Parasites resteencoretrés fragmentaire.Toutefois,un certain nombre de travaux souligne le rôle prédominant de La souched' E. tenella utilisée est la souchesauvage l'immunité à médiation cellulaire dans les PAPI36, isolée au laboratoire des Maladies à mécanismesde protection (Rose, 1982; Lillehoj, Protozoaires et celle de T. gondii est la souche 1987). Plus précisémentau niveau du lieu de sawagevinrlenteRH (Sabin,l94l). mulûplication local intestinal, plusieurs études ont évoqué une participation des cellules NK et des 1.2. Surnageantsde culture contenantde I'IFN1 lymphocytesT yô+ ou CD8+ dans la première ligne de dèfense contre diverses Eimeria aviaires Les splénocytes de pouletsPAl2 (Leghornblanche) (Lillehoj.1989:Trout et Lillehoj. 1995;Rothwellet (107 cellules par ml) sont stimulés par la al.. I995) ConcanavalineA (t0pg par ml) pendant 48h (Sn Con A).Les cellules de la lignee lymphoblastoide Presquerien n'est connu sur les cytokinesimpliquees transformeepar le virus de la Réticuloendothéliose 72h (105 par nrlj sont cultvees pendant dans la lutte contre la multiplication des Eimeriq aviaires. Mais d'après la littérature sur d'autres (Sn RE$. Le milieu de culture est du RPMI protozoairescomme Toxoplasmagondii (Susuki et (Gibco) complété avec lo%o de sérum de veau décomplémenté. 1993), 1988; Dimier Bout, I'IFN-T Orenalla, et pourrait jouer un rôle prédominant. Le gène de I'IFN-T de poulet a été identifié @igby et Lowenthal, 1995).La protéine recombinanten'est toutefoispas Introduction DeuxièmesJournéesde la RechercheAvicole, Tours, &10 avril 1997 179 1.3.Culturescellulaires Les macrophages sont obtenusà partir de la moelle osseusede poulets PAl2 agés de 12 jours par adhérence sur plastique. Les fibroblastes embryonnaires sont préparés à partir d'oeufs embryonnés de l0 jours la présenced'IFN-y dans les surnageântsCon A et REV, maisn'exclutpasla présenced'autresqtokines commel'IFN-a/bet l'lL2 Les résultats de multiplication d'E tenella sur macrophageset fibroblastesembryonnaires(Fig.l) montrentune forte incorporationd'Uraciletritié après 48h de culture,ce qui signeune multiplicationrapide 1.4. Test de multiplication parasitaire et et marquée du parasite La préincubation des d'inhibition macrophages et fibroblastesavecles surnageants Con A et REV réduit considérablement cette La proliferation parasitaire est évaluée par incorporation.Ladilution minimale effectiveest de l'incorporationd'Uracile tritié Les macrophages ou l/512 pour le surnageantREV et de l/256 pour le les fibroblastessont mis à incuberpendant24 à 48h surnageantCon A. Les surnageantspurs n'ont pas dansdesplaquesde culture96 puits(2.5. 104ceilules d'effettoxiquevisible sur lescultures.Les résultatsde par puits). Puis un prétraitementpar les surnageants multiplication de 7" gondii (Fig2) s'averenrêtre Con A ou REV à diversesdilutions. est effectué similairespour le surnageantCon A. Par contreun pendant 24h. Les sporozoitesd'E. tenellu ou les effet biphasiqueest observépour le surnageantREV. tachl'zoôtes de T.gontlii sontensuiteajoutés(5. 104 dont I'actioninhibitrice estvisible desdilutions l/4 à par puits) et deux heuresplus tard- 0.5 pCi d'Uracile l/32 pour les fibroblastes,et desdilutrons l/8 à I/32 tritié (Amersham. activité spécifique 50 Ci par pour les macrophages.Il est improbable que I'effet nmole).Les culturessontprélevéessur filtre de fibre inhibiteursoit du à un effetdirectde I'IFN-g, puisque de verre 48h après.et la radioactivitéincorporéeest les cellulessontlavéesavantI'additiondu parasite. déterminéepar un compteurà scintillation liquide (LKB) En conclusion,nos expériencesmontrent que des macrophageset des fibroblastesde poulet. stimulés 1.5.Analysestatistique par des surnageantscontenant une activité IFN-g, possèdentune capacité microbiostatique.puisqu'ils Les résultatssont expriméspar la mol'enne(SEM) inhibent la multiplicationd' E.tenel/a. specifiquedu des coups par minutes de 3 mesures L'analyse poulet, mais aussi de T.gondii.Donc.ceci suggére statistiquedesdifférencesentremovennesse fait par que, dans la coccidioseaviaire (Kogut et Lange, le testt de Student 1989) comme dans d'autres protozooses de mammifères(Susuki et Orenalla, 1988; Dimier et 2. Résultatset discussion Bout, 1993), fIFN-g pourrait être un médiateur majeur de la résistanceau niveau local intestinal. La présenced'une activité de rype IFN-g dans les D'autresétudessont nécessaires pour déterminerla surnageants Con A et REV a étévérifiéepar 4 tests. significationin vivo de cephénomène. qui. pris isolément. ne sont pas spécifiques.mais dont la combinaisonpermet d'identifier celle-ci Le Références test d'inhibition de la multiplication du virus de la permetune identificationd'une Digby Stomatitevésiculeuse M.R.,Lowenthal J.W..l995.J.Interferon activité de type IFN. sanspouvoir distrnguerI'IFN-g CytokineRes.,15.939-945 de I'IFN-aô.Nos surnageants ont un effet inlubiteur DimierI., BoutD.. l993.Eur.J. Immunol.,23.98l la drlution ll32.Le test d'induction de la Kaspers8., Lillehoj H.S.,JenkinsM.C., Phar G T.. lusqu'à production d'oryde nitnque par les macrophages 1994,Vet. Immunol Immunopathol..44.7 I-94 signeavecune forte présomptionla présenced'IFNKogutM.H., Lange,1989 J.Parasitol. , 75, 317-320 g.l'IFN-aô n'étantpasactif. Le surnageantCon A est LillehojH.S., 1987.Infect.Immun.,55,1616-162l positif jusqu'" la dilution l/32 et le surnageantREV Lillehoj H.S.,1989.Infect.Immun.,57, 1879-1884 jusqu'à la dilution l/l28.Les deux surnageants LowenthalJ.W., York J.J.,Digby M.R., 1994.in: induisentl'augmentationdesantigènesde classeII à Advances in avian immunological research. qui peut être le fait la surfacedes macrophages,ce (DavidsonT.F., BumsteadN.. Kaiser P.) Carfar,pp d'autreslymphokinescommel'1L2. et I'apparitionde 179-186 ces mêmesantigênesà la surfacedes fibroblastes, Rose M.E., 1982. in: The biology of the coccidia action assez spécifique de I'IFN-g.Enfin le test (Long P.L. edit.) University Park Press,Baltimore, d'inductiond'une activité cyostasiqueactive sur les pp330-371 cellules de lignée transforméespar le virus de la Rothwell L., Graminski R.4., Rose M.E.. Kaiser maladie de Marek et médiéepar les macrophages, P.,1995.ParasiteImmunol.,17, 525-533 n'estpas exclusif de I'IFN-g. Les deux surnageants SusukiY., OrenallaM., 1988.Science, 240,516-517 induisentune inhibitionjusqu'àla dilution l/l6.Donc Trout J.M., Lillehoj H.S., 1995.J.Parasitol.,79,790la positivité de ces4 testsest fortement en faveur de 792 180 FIGTIRE 1 : Inhibitionde I'incorporadon d'uraciletritié parEimeria tenelladans lescuirures de macrophages de moelleosseuseI ou de fibroblastes embrvonnaires$l activésparles surnageants REV ou ConA à différentes dilurions.Les résultacsonrexprimésparla moyenne (SElvl)de 3 mesures. IIs sontreprésenntifs d'au-moinsrroise.rpériences indépendanres. CPM ÉqS t9 -tJ- - r-i Sn ReV CPNI sæË ==s Sn Con A sE ç _e= F É t8l FIGURE 2 : Inhibition de I'incorporationd'uraciletritié par To.roplasma gondii dansles culturesde macrophages de moelleosseuse I ou de fibroblastesembryonnaires $l acdvés par les surnageants REV ou ConA à différentesdilutions.Les résulrarssonr.*pri*-., par la moyenne(SEM) de 3 mesures.Ils sont représentatifs d'au-moinsrrois expériences indépendantes. CPM 2000 OOÉNtfæ\Oôlçæ XX\.\.\.Fi(t)\Côl êoFrFFi\'\'\' -FlF-\. t + - SnRev CPM 5000 OOFrôlçæ xx\.\\. OOÉÉFÉi !+sn \e r-l ôl (1 \. \. Ft t-{ ConA çæ\oç \o ôl \.-ôlO \\ rn êl \ F 182 ETUDED'UNE METHODED'EPRETIVE POUREVALUER L'EFf,'ICACITED'UN VACCINANTICOCCIIIEN POURLE POULET RaymondB.lVilliams Mallinckrodt Veterinary Limited, BreakspearRoad South,Harefield, Uxbridge, Middlesex UB9 6LS, United Kingdom Résumé Au coursde cesdernièresannées,desvaccinspermettantle contrôle de la coccidiosedespouletssont apparus. Compte tenu des problèmes croissants de résistanceaux anticoccidiens, leur utilisation ra certainement s'étendre.De ce fait, il est important de mettre au point des méthodesvalablesd'évaluaûon de I'effrcacité de ces vaccins. Precédemment,les scores lésionnels ont souvent été employés pour estimer I'effrcacité des substancesanticoccidiennes,mais nous savonsmaintenant que, chez les poulets partiellement ou totalement immuns, une infection d'éprewe peut entraîner des lésions coccidiennessans produire d'effets cliniques défavorables.Dans ce contexte,une techniqued'épreuve s'appuyant,en tant que critère essentielde mesurede la protection anticoccidienne,sur le taux de croissanceaprès épreuve, a été développee.Des résultats de conûôle de I'efficacité du vaccin Paracoxru(Mallinckrodt Veterinary Limited) sont présentésà titre d'exemple de cetteméthode. Abstract A challengemethodfor assessing the efrrcacyof anticoccidialvaccinesfor chickens In recentyears, sweral vaccineshavebeen introduced for the control of coccidiosesin chickens.Their use is likely to becomemore widespreadin view of the increasingproblemsof drug resistanceto anticoccidialagents. It is important, therefore,to developvalid methodsfor the assessmentof efrcacy of vaccines.Lesion scores haveoften beenusedto assessdrug efficacy,but it is known that in partially or completelyimmune chickensa challengeinfection may induce coccidial lesionswithout causingadverseclinical efrects.A challengemethod has thereforebeen developedwhich uses growth rate after challenge as the primary criterion for protection againstcoccidioses.Resultsare presentedto show how the methodmay be usedto demonstratethe effrcacyof ParacoxrMvaccine(Mallinckrodt Veterinary Limited). (Long et coll., 1980),ce critère utilisé seul n'estpas appropriéaux vaccins. Introduction Au cours de ces dernièresannées,quelquesvaccins permettant le contrôle de la coccidioæ des poulets sont apparus. Il est probable que leur emploi va s'étendreface aux problèmescroissantsde résistance aux agents antcoccidiens. Au cours du dweloppement du vaccin atténué PatacoxrM (Mallinckrodt Veterinary Limited), il nous a été necessairede mettre en place une méthode de démonstrationde la protection apporteepar le vaccin contrela coccidioseclinique. Pour les substances antcoccidiennes, la démonstrationde I'efficacité a pu utiliser, dans des essaisen parquet et sur le terrain, la sevérité des lésions observeessur les poulets. CÆttes€vérité est étroitementconéleeau oontrôlecoccidienapportépar ces substances.Mais du fait que, chez les poulets partiellement ou totalement immuns, des lésions coccidiennespewent suwenir, en réponse à une éprewe, sansentraînerd'effetscliniques indésirables C'est pourquoi si aucun autre critère n'est pris en considération,les oiseauxvaccinésqui présententdes lésionspourraient injustementêtre considéréscomme atteints d'une coccidiosesévère.C'est pour cela que l'état clinique des oiseaux, particulièrement leur performance de croissance, doit êue le critère essentiel de jugement. lvlalheureusement,s'il est possible de démontrer par comptage des oocystes dans la litère ou par testsELISA que les pouletsont été infectés, seule l'épreuve par des coccidies vinrlentes peut apporter la certitude que les oiseaux sont protégés@ntre la coccidiose. Pour ces raisons, nous avons développeun contrôle de la protection s'appuyantsur le taux de croissance comparatif après éprewe vinrlente des poulets vaccinés et non vaccinés. Contrairement à d'autres critères variés tels que la mortalite, les scores lésionnels, les scores fécaux, les hématocrites, la DeuxièmesJournées de Ia RechercheAvicole, Tourc, 8'10 awÛl1997 producûonoocystale,etc., ce cntère permetà la fois la comparaison de I'immunitédesoiseauxvis-à-visde I'ensembledes es$ces et reflète leur statut clinique fondamental. Méthodes Ce protocole d'épreuve a été employe séparément pour trois lots diftrents de vaccin anticoccidien ParacoxrMde productioncommerciale.Les grandes lignes en sont les suivantes: des poussinsd'un jour Lohmann Brown (200de chaquesexe,sansaucune vaccinaûon) nous sont parvenus d'un producteur commercial.Deux cent vingt (ll0 de chaquesexe) ont été placésau sol à une densiténormaledansdes parquetsdésinfectés et surune litière de copeaux. Leur I'alimentation et leur eau de boisson ne ni facteur contenaientni substancemédicamenteuse, de croissance.Pour les conserver indemnes de coccidies,les autrespoussinsont été placésdans un autre bâûment désinfecté à I'intérieur de cages équipeesd'un plancherplein recouvertd'une litière. Les soins aux animaux ont été assurés par du personnel différent pour les deux bâtiments. Les poussinsen parquetsont été vaccinésà 6jours d'âge avec le vaccin antcoccidien ParacoxrM.La prise r,'accinalea été confirméepar comptagedes oocystes dans des echantillons de litière récupérés à 7 et l4jours aprèsvaccinaûon.Pour confirmer que les oiseaux restaientbien indemnesde coccidies,les fècesdes poussinsen cagesont été contrôlés2 fois par semaine Quand les poussinsont eu 34jours d'âge(4 semainesaprèsla vaccination),une épreuve virulente a été mise en place pour contrôler leur protection contre I'ensemble des 7 espèces de coccidies contenues dans le vaccin (Eimeria acervulina. E. brunetti. E. maxima, E. mitis, E. necatrix,E. praecoxel E. tenella). Pour l'épreuve virulente, les oiseaux provenant des parquetset des cagesà plancher plein ont été mis dans des cages à plancher gnllage dans un 3èmebâtiment désinfecté et dont I'entretien étart encoreassurépar du personneldifférent. Avant qu'ils soient placés dans leurs nouvelles cages, tous les oiseaux vaccinés proverurnt des parquets ont été individuellementbaguésà I'aile et pesés,puis mis en lot de façon à ce que les poids moyens soient approximativementéquivalents. Les oiseaux élevés indemnesde coccidiesont étébagués,peseset mis en lot de la même mamère. Pour chaque espèce coccidienned'épreuve,il y avait 3 lots de traitement. Les contrôles absolus étaient représentés p:u 20 oiseaux indemnes de coccidies (10 de chaque sexe)provenantdescages: cestémoinsnon éprouvés non vaccinés (TNN) ont été repartis entre les 7 espècescoccidiennes.Pour chaqueespèce,il y avait un autrelot de 20 oiseauxindemnesde coccidies(10 de chaque sexe) provenant égalementdes cages: c'était les 7 lots de témoins éprouvésnon vaccinés (TEIII) Enfin, pour contrôler I'immunité vis-à-ns de chaque espèce,7 lots de 20 oiseaux (10 de chaque sexe) provenant des parquets: c'était les oiseaux éprouvésvaccinés(E9. De ce fait, pour chacunedes 7 espècescoccidiennes,il y avait 3 lots de traitement, chacun de 20 oiseaux, avec des poids moyens approximativementéquivalents. Chaque souchevirulente des 7 espècesde coccidies utlisées pour les épreuvesa été préalablementtitrée en utlisant desoiseauxLohmann Brown, de manière à déterminerle nombred'oocystessporulésnécessaire dans chaqueinoculum pour entraîner une réducton statistiquement significaûve (p < 0,05) du gain de poids au coursde la semainequi suivait I'infectron. La dose appropriéede chaqueespececoccidiennea été donnéeà 20 oiseauxTEN et à 20 oiseauxEV : les oiseauxTNN n'ont pas été infectésmais ont reçu un placebo d'eau. Sept jours après l'épreuve, tous les oiseauxfurent pesésà nouveauet leur gain de poids après épreuve a été calculé individuellement. Pour chaqueespèce,le gain de poids moyendes 3 groupes de traitement (TNN, TEN et EV) a été comparépar analyse de variance et test de Tukey. En plus du critère essentiel de gain de poids, les lésions d'Eimeria acervulina. E. brunetti, E. mæima, E. necatrix et E. tenella ont été cotees selon la méthode de Johnson et Reid (1970) de manière à contrôler si ce critère reflétait ou non la santé clinique desoiseauximmuns. Ceci n'a paspu être fait pour E mitis et E. praecox qui n'entraînent pas de lésionsdansles atteintesdiscrètes. Résultats Les résultatsobtenusont été similaires pour chacun des 3 lots de vaccin PalacoxrMconûôlés.Pour chaque espècecoccidienne, le groupe TEN a présentéun gain de poids significaûvementplus bas que celui du groupeTNN, ce qui a confirmé le caractère pathogènede l'éprewe. De plus, chaquegroupeEV a eu un gain de poids significativementplus élevé que celui du groupeTEN, confirmant que les oiseaux vaccinés étaient immuns vis-à-vis de l'épreuve virulente par chaqueespece.Dans la plupart des cas (17 sur 2I), il n'y eut pas de différence statstiquement significaûve entre les gains de poids des gloupesEV et TNN montrant que les oiseaux vaccinés ont exprimé leur taux maximal de croissance.A tiûe d'exemple,le tableauI résumela comparaisondes gains de poids pour I'un des lots de vaccinconEôlés. 184 TABLEAU I : Gain de poids pendantles 7 jours suivantl'épreuved'oiseauxvaccinés(ED et non vaccinés (TEN) expriméen pourcentage destémoinsnon éprouvésnon vaccinés(TNNI Dans lescolonnes,les gainsde poidspartageantla mêmelettre ue sontpasdifférentsd'unemanièrestatisûquement significative(p > 0,05) les uusdesautres. Groupe Espècesd'Eimeri a d'épreuve acen'ulina TNN EV TEN 100%oa 99%oa 74Yob brunetti maxtma IOOoÂa lO7 %oa t7 0Âb IOOYoa 109oÂa 51Yob Fréquemmentil a été noté que les scoreslésionnels auraient pu induire des résultats erronés. Par exemple,un grouped'oiseauxvaccinéséprouvéspar Einreria brunetti (tableau2) a obtenu IOÛp o/o (femelles)et 98.0% (mâles)du gain de poids des témoinsnon éprouvésnon vaccinésmalgré que45 o desoiseauxprésentaient deslésionsde scoreI ou 2. Il n'y avait pasde corrélationentreles gainsde poids necatrix IOOoÂa lO3 Voa 650 b IOO%oa 96 o/oa 40Âb praecox 1ù0oÂa ll0%oa 75Yob tenella l00/oa ll2Yoa 34%ob moyens et les scores lésionnels des oiseaux à l'intérieur de chaquelot de traitement. Les femelles les plus lourdesavaientdeslésions,mais les femelles les plus légèresn'en avaientpas. Parmi les m.âles.le gain de poids moyendes oiseauxavecdes lésions de score2 était plus important que le gain moyen de ceuxavecdesscoreslésionnelsde l. Tousles oiseaux du lot TEN présentaientdeslésionsde score3 ou 4. TABLEAU 2 : Absencede conélation entre les scoreslésionnelset les gains de poids desoiseauxvaccinés pendantTjours aprèsépreuvepar dessouches virulentesd'8. brunetti. Scoreslésionnelsfemelles Gain de poidsindividuel(g) du lot EV tL2 114 t29 14l t46 t22 129 134 150 126 Gain de poidsmoyen(g) t28.4 133,8 126.0 Moyenneglobale(g) (en% de TNN) La même conclusion globale peut être tirée des donnéesconcernantE. maxima présentéesdans le tableau3. Dans ce cas. les oiseaux vaccinés présentant les scores lésionncls lcs plus élcr'és présentaient lesgainsde poidsmoyensles plus élevés 130.3 100.9010 Scoreslésionnelsmâles 150 t74 182 184 201 178,2 r 35 157 142 145 186 146.0 1s7,7 165,6 98.ÙYo à la fois pour les mâleset les femelles.Les oiseaux les plus lourds et les plus légersne présentaientpas de lésions.A nouveau,tous les oiseauxdu groupe TEN présentaient deslésionsde score3 ou 4. I85 TABLEAU 3 : Absencede corrélationentreles scoreslésionnelset les gains de poids desoiseauxvaccinés pendant7 jours aprèsépreuvepar dessouches virulentesd'E.mæima. Scoreslésionnelsfemelles Scoreslésionnelsmâles 012012 Gain de poids individuel (g) du lot EV Gainde poidsmoyen(g) 108 t23 Lt7 r24 138 r49 I28 132 l3s 127,2 t29,5 Moyenneglobale(g) (en % de TNN) Il en est conclu que le critère de gain de poids pendant les Tjours suivant l'épreuve par des souches de coccidies virulentes démontre I'immunité des oiseaux contre les coccidioses provoquées par l'ensemble des 7 espèces qui parasitentle poulet.Quoi qu'il en soit, si I'absence de lésionschezles oiseauxvaccinéspeut toujours être considéréecornmeune démonstrationde la protection,il doit être noté que la présencede 143 157 165 1,67 170 205 170 172 185 192 180 143,0 t72,8 179,8 180,0 129,7 98,6yo t76,3 101,8%o lésions n'indique pas obligatoirementune absence deprotecûonenversunemaladieclinique. Références JohnsonJ., Reid W.M., 1970. Exp. Parasitol.,28, 30-36. LongP.L., JohnsonJ.,WyattR.D., 1980. Poult. Sci.,59,2221-2224. t86 EFFICACITE IN WTRO DE DIFFERENTS PRODUITS,A L'ENCONTRE DE TETRATNCHOMONAS GALLINARUM. COMPARAISON AVEC LE DIMETRID AZNLE. ReynaudMarie-Ctaudet, PascalonAnnette r et ChauveClaude I I Equipe associeeLN.RÀÆ.N.V.L., Laboratoire de Parasitologie,EcoleVétérinaire de Lyon,l, avenue Bourgelat,692t0 MARCY L'ETOILE, FRANCE Résumé L'efficacité de diftrents produitsà I'encontrede Teffanichomonasgallinc,rum a été testeein vitnt et comparée à celle du dimétridazole. Le Water-treet, le détartrant-acidifiantainsi que le complexe d'extraits d'huiles essentiellesparaissent les plus efficaces. La Tiamutine 2O Vo et l:oxytétrasycline HCI agisænt aux concentrationscorrespondantà leur posologle.Le dimétridazolerestecependantle produit le plus effrcace. Abstract Effectivenessof different medicinestested in vilro against Tûrstrichomonas gallinarum. Comparisonwith dimetridazole. The efrectivenessof different drugs against Tetratrichomonasgallinarum has been tested in vitro. and comparedwith dimetridazole.Water-treet." detartrant-acidifiant" and the mixing of extractsfrom essential oils seemto be more effective than Tiamutine 2OVoand oxvtetracvclineHCl. Dimetridazole is still the most effectivednrg. additionné à la dose de 0,12 mg par ml pour l'isolement. Introduction Le dimétrinezoleest un médicamenttrès effrcace contreles flagellés.Jusquàson interdiction, il était très utilise dansles élevagesde canardspour lutter contre le " syndrome flagellé ". Ce qyndrome apparaît dès la troisième semainede la vie avec une aggravation au moment du gavage, il se manifesæpar de I'apathie suivie de nervosité,.du pica et des troubles entéritiques.Le traitement au dimétri'lazole fait disparaître ces troubles. Le dimétridezolea été interdit en tant que traitement le 23.09.95,par contre, il reste autoriséen tant qu'additif pour le moment.Il devient necessairede trouver dessubstances susceptiblesde le remplacer. L'objet de cette énrde est de tester in vitro I'effrcacité de divers produits à I'encontre de Tetratrichomonasgallinae. Ces produits utilisés pour indications pourraient d'autres eventuellementremplacerle dimétridazoledans le tmitementde la trichomonosedu canard. L'observaûon des caractèresmorphologiquesdes flagellés isolés permet de les identifier oomme Tetratrichornonasgallinarum. Ensuite I'entretien de la soucheest assurépar deux repiquageschaque semainesur les milierrx décrits precédemmentet conservation en étuveà37"C. La cultureprécedant immédiatementla réalisation des testsest toujours effectueesansantibiotiqueet_lenombrede flagellés par ml estde I'ordre de 2.106pour chaqueessii. 1.2.Milieux d'épreuve Selon les différents produits à tester, trois milieux sont utilisés pour realiser le contact avec les flagellés: - Milieu diphasique(milieu de Dobell et Laidlaw) - Milieu M. 199 enrichi, dont la compositionest la suivante; l. Materiel l.l. Flagellés: isolementet entretien La sourcede flagellés est consttuee par les fientes de canards Pékin Anas plat-whynchos, infectés naturellement.Les isolementssont réalisessoit sur milieu diphasique(milieu de Dobell et Laidlaw). soit sur milieu liquide M. 199enrichi;en raisonde l'importancede la contaminationbactérienneun antibiotique. le chloramphénicol. est toujours yo ...........75 f M. 199sansbicarbonate yo poulet 75. Ertrait d'embryon ultra-filtrat ..5 de f yo .........10 I Sérumde chevalinactvéà la chaleur.. yo I Ringerserum(amidonde riz : 12 mg/ml).....lO - Milieu M. 199 enrichi et additiorné d'agar à l/1000. 187 Deuxièmcs Journées de la Rechcrchc Avicole, Tours, 8-10 avril 1997 1.3. Différents produits testés l. Tiamutine 20 Vo Posologie indiquee: 100 mg/kgljour(soit 20 mglkgljourde produitpur). 2. Lincomix ll0. Posologie indiquee: 45 mg/kgljour (soit 5 mg/kgljour de produit pur). 3 Oryétracycline HCI Posologieindiquée: 50 mg/kg/jour. 4. Sulfaquinoxalinesodique.Posologieindiquée: 80 mglkg/jour 5. Détartrant-acidifiant. Posologieindiquée: 2 à 3 ml par litre d'eaude boisson. 6 Water-lreet.Posologieindiquee2 à 3 ml par litre d'eaude boisson. 7. Dehem P (complexe d'exûarts d'huiles essentielles). Posologienon précisée. 8. DimélridazoleDMZ 30 Coophavet.Posologie indiquée: 50 mg/kg/jour (soit 15 mglkg/jour de produitpur). Ceproduitservirade référence. Pour le complexed'extraitsd'huilesessentielles, le choix des concentratonsest indépendantd'une posologiequi està déterminer. 2.2. Réalisationdestests Mis à part les tests concernantle Water-treetet le complexed'huiles essentielles, tous les tests sont réaliséssur le milieu diphasique.L'effrcacité du Water-treet a été recherchéesur le milieu M 199 enrichi et I'effrcacité du complexe d'huiles essentielles sur ce mêmemilieu additionnéd'agar à l/1000 qui permetde stabiliserl'émulsion.Tous les tests sont réalisés en double. et pour chaque série, deux tubes Témoin sont préparés.Tous les tubes sont ensemencés avec une suspension homogènede Trichomonas,de fgeon à obtenir une concentrationde I'ordre de 2.10' Trichomonaspar ml. Les tubessont incubésdansune étuveà 37oC pendant24 heures. 2. Méthode 2.3. Lecture 2.1. Choix desconcentrations Pour 5 desproduits,les posologiesindiquéessont expriméespar kg de poidsvifet parjour et pour les produits liquides (détartrant-acidifiantet Watertreet) par litre d'eau de boisson,les animau-xétant traitésplusieursjoursde suite. Pour déterminerles concentrationsà étudier in vitro, 1l a fallu proposerune correspondance entre la posologiepar kg de poidsvrfet la concentration en produit par ml de culture.Nousavonschoisi la correspondance suivante: n mg par kg de poids vif équivalant à n pg par ml de culture (ce qui constituela plus faible concentrationétudiée= C). Pour déterminer la concentration théorique maximum (C.T.M.) atteinte dans I'intestin après adrninistration du produit à la posologie recommandée,Vuillaume et Panko (1993) font intervenir,non pâsle poidsvif de I'animal. maisle poids du contenuintestrnal.ce qui donneen théorie pour un animal de 7 semaines(choix arbitraire) pesant 3 kg, un poids de contenu intestinal d'environ 15 g. soit un rapportde 200. Ce rapport nous amèneainsi à proposerpour notre étude in vitro qve n mg par kg de poids r.if correspondeà 200fois n pg par ml de culture(C.T.M.:200 C) Pour le détartrantacidifiant et le Water-treet.nous ne connaissons pasla posologiepar kg de poidsvif et par Jour, nous I'avons évaluéeen considérant qu'un canardde 7 semainesconsommant0.5 litre d'eauparjour. reçoit 1,5ml de détartrantacidifianl ou de Waler-treelpar.jour(posologie choisie3 ml par litre d'eau de boisson) Excepté pour le complexed'huiles essentielles. les concentrations de produit étudiéespar rnl de culturc sont les suivantcs c. c x 10.c x 100er c x 200(= c T.M.) A la fin du temps d'incubation.le comptageest effectuéà I'aide de la cellule de Malassez.Le pourcentaged'efficacité du produit est calculé par rapport au nombre de Trichomonas vivants comptésdansles hrbesTémoin. Lorsque la lechre est négative, I'absence de Trichomonasvivants est confirméepar une culture de contrôle. 3. Résultatset discussion Les résultatsobtenuscorrespondentà la moyenne des lecturesde deux tubes.Ils sont regroupésdans lestableauxI et 2. Les culturesde contrôledestinéesà confirmer une effrcacité de 100 o se sont toutes révélées négativesau termede 24 heuresd'incubation. Pour qu'un produit mérite d'être retenu,il faut que I'on puisseobtenir une efficacitéde 100 7o à une drlution compatibleavecla posologieutilisée chez lesanimaux. Le dimétridazole,produit connu pour son efficacité à I'encontredesTrichomonasestactifà 100% dès la plus faible concentrationtestée.Lbffrcacité 100 %oin vitro est obtenuepour 5 des produits testés: Water-treet,détartrant-acidifiant,Tiamutine 20 %o, orytétraryclineHCI et complexed'extraitsd'huiles essentiellesmais à des concentrationsdifférentes. En efiet le Water-treetest effrcaceà 100 % dès la concentrationde 5 prl/ml (C x l0), le détartrant acidifiant à une concentrationl0 fois plus élevée (C x 100) mais la Tiamutine 20 Y. et I'oryétrarycline HCI ne sont efficacesà 100 % | 8ti qu'à la concentrationthéorique maximum (C x 200). Le complexed'huiles essentellesprésente une efficacité de 100 o/o à une concentration relativementfaible : 1/3000. résultats sont diffrcilement interprétables, ceci étant probablementlié à satrès mauvaisesolubilité. En conclusion, le dimétrida'ole reste le plus efficace in vitro, cependant des études complémentarresseraient à envisager pour au moins 2 des produits testés: Water-treetet hurles essentielles. Pour deux des produits testés (sulfaquinoxaline sodiqueet Lincomix 110) une efficacitéde 100 % n'est jamais obtenue.Pour le Lincomix I10. les TABLEAU 1. Pourcentages d'efficacitédesprodurtstestésûzvitro à I'encontrede Tetratricho,nonas après24 heuresde contactaux différentesconcentrations. Produit testé C Cx10 Cx100 Tiamutine20 % 0,1mg 0Yo 0,045mg 20,80 0,05mg 62.50 0,08mg lmg 44.5Yo 0,45mg l0 mg 99.5Yù 4,5mg 64-t o )mg 99.5Yo 8mg 10.3Yo 50 pl IOOYo 50 pl 100% 5mg 100Yo Cx200 c.T.M. 20 mg 100Yo 9mg 56.'l Yo 10mg L00Yo 16mg t) Lincomix I l0 OxwétracvclineHCI Sulfaqurnoxaline sodioue Détartrant-acidifiant Water-treet Dimétridazole DMZ30 0 o/o 0.5 mg 85.2Yo 0,8 mg 0Yo 5pl 25.90 5pl 100% 0,5 mg 100Yo 00 0,5 pl 0Yo Cx2:lpl gs',yo (z',, 0,05mg r00 yo 40 0 100pl lO0 Vo 100pl 100% l0 mg I00 0 (l) Lesconcentrations sontexpriméesen mg ou en pl par ml de milieu. (2) Pourle Water-treetla plus faible dosetestée: C x 2 TABLDAU 2. Pourcentage testéin vitro à I'encontre d'effcacité du complexed'extraitsd'huiles essentielles de Tetratrichomonas après24 heuresde contact Concentration efficacité l/3000 t00 vo 1/4500 99.5Yo l/6000 43 Yo Références ReynaudM. Cl., ChauveC.M., 1987,Bull. Soc.Fr. Parasit..5- 16'7-174. VuillaumeA., PankoA., 1993, Bull. Acad. Vét de France.66-87-93. 1/9000 34% l/12000 0Yo r/15000 34 0 l/18000 25 o/o ENQUETES SEROLOGIQUES ET PARASITAIRES SUR LA PINTADE EN ELEVAGE VILLAGEOIS AU BENIN oJ-P'wertheimer tc. chrysostome,'P. Allard.'F. Demey''J G. Bell. 'gNlvERStTe NATIONALE DU BENIN - FacultédesSciencesAgronomiques- B-P 526 CotonouBENIN .tNsTt1-t-lt DE MEDECINETROPICALE- Nationalestrnnt.l55 2000Antwerpen.BELGIQUE. ,wSrtrur AGRONOMIeUEET VETERINAIREHASSAN II - B P 6202.RabatInstituts.MAROC. 'SYI,IBIOLAB - 38. rue JulesSimon- 37000Tours.FRANCE Résumé de 9l sérumssanguinset d'examenscoprologiquesde 135 échantillonsde A partir d'analysessérologiques parasitisme ,rruiièr", fécalei. h prévalJncède certainesmaladiei infectieusesa été étudiéeet un inventaire du destrtres aucun ayiairede la pintadéélevéeen milieu villageoisa été effectué.Pour la maladiede Newcastle. un seul sérums' 9l les (1.09). Sur des sérumstestésne dépassent5. avecune moyennegéométriquefaible infections des avec règle' de est échantillon érait positif pour Salmonellapullôrum. ie potl'pàrasitisme mo\ennesà élevéespour les ascariset les coccidies. Summarl' Serologicaland Parasitical surveyson Guineafowl at village level in Benin was studiesfrom 9 t serumsamplesfrom villleS guineafowls and an The prevalanceof two infectiousdiseases rvere ilr.enton of parasitesu'ascarriedout from 135 facealsamples.No antrbodytitres for Newcastledisease for titre antibody positile a had 9l sera of grearertiian i. The geometricmeanwaslow (1.09).One sampleout and of ascaradia infection high to moderate a SalnonellapulloruÀ. Inrernalpollparasistismis significanrwith coccidia, dépasse2()pour cent durantle premiermois aprèsla naissutt"e"s'amplifie à la suitedesdégâtscauséspar peu Pour pallier le déficit alimentaire en protéines les prédateurs de toutes sortes Il existe de pathologiques animalesdans les palrs en voie de développement. d'informationssur les dominantes c'es1 Béuin' au traditionnel l'accent est souventmis sur le développementdes la pintade en élevage d'analyses l'intermédiaire par espècesà rycle court. Parmi celles+i. les espèces pourquol. dans des hasard pris au sanguins aviaires en milieu vrllageois assurentla majeure d'échàntittons de prévalence [a sur étude une I'Atacora. de villages partie du ravitaillement des populations en Afrique a été la salmonellose de et Newcastle de ta matadie subsahélienne.Les informations disponiblesdans ce nous a secteurau Bénin sont rares. Dans les pays voisins décidée.Par la même occasion' l'enquête le sur conduit à apporter une connaissance lorsqu'ellesexistent,elles traitent beaucoupplus de la établissant en parasitismede cetteespeceaviaire. l'élelage de la poule. Certainesespècescomme la cause. liste destypesde parasltesen pintade et le canard sont pourtant présentesdans les Bénin du Dans la région septentrionale basses-cours. Matériel et méthode la pintade est appréciée pour la qualité de sa chair, de sesoeufsqui sont par organoleptique queles oeufsde la poule Quatrevingt onze(91) sérumset les matièresfécales ailleursplus commercialisés dè centtrentecinq (135)pintadesadultesde la région locale. Si les disponibilitésalimentarresdu milieu nord-ouestdu Bénin ont été examrnés'Ces pintades les villageois sont favorablesà l'élevage extensif. étaientprisesau hasarddars desélevageséloignésle risques sanitaires constituent le principal frein au plus possibleles uns des autreset situésdans quatre développement de I'aviculture traditionnelle. La agricolesdifférents' Cesanimaur n'ont subi i..t"*t pintadejouit d'une grande réputation de rusticité en aucun traitement ni aucune vacccirntion' Les ce qui concernesa résistanceaux maladiesquandelle analysesserologiquesde la maladiede Newcastleont est exploitéesur le mode fermier traditionnel. Mais. été effecnréesà I'aide du test de I'inhibition de commele soulignenttous ceux qui s'intéressentà ce selonAllan et Gough.(1911)' La rype d'élwage (Verger. 1986) la perennité de ces I'hémagglutination le Salmonellapullorum est faite par contre recherclie troupeauli demeurealéatoire en raison d'une forte sur lame (Blaxlandet coll'' rapide séro-aggluûnation mortalité qur dépasselargement 50 pour cent. Elle Introduction IJ DeuxièmesJournées de la RechercheAvicole, Tours, 8-;'0 avril 1997 I95tt) utilisant des antigènes du laboratoire départemental des Côtes d'Armor (Ploufragan) Pour les examens coprologiques. une flottaison (chlorure de sodium à saturation) est pratiquée sur les matières fécales récoltées.L'énumération des ookysteset les oeufs d'helminthes a été réaliséepar les techniques définies par Troncy (19'77) et Thienpont et coll (1979) Les trichomonas ont été examinés seulement quantitativement Résultats Le tableau I indique les résultats des analyses sérologiques de la maladie de Newcastle Aucun des titres des sérums testés ne dépassent5 La moyenne géométrique obtenue sur l'ensemble des sérunrs est alors très faible et égaleii l.(X) Eu ce qul concerne les anall'ses sérologiques de l'infection Salmonellapullorum. les résultatsmettent en ér'idencela présenced'anticorps agglutinantschez une pintade sur un effectif total de 9l soit l.l 'Zr de l'effectif Du point de vue parasilaire. le tiùleau 2 des fréquencesd'infestation moutre que la proportron des pintades hébergeantdes coccidies.des trichonronas. des ascaridias. des caprllaires. des q'ngames est élevée : par contre celle des pintades hébergeant des héterakis. des Raillietina el des trichostrongvlus est faible Seuls 6-7 Yo des 135 échantillons de matières fécalesexarninésne sont pas parasités L'irssociatiou parasitaire (tableau 3) repose sur la base des coccidies. des ascaris. des capillaires et des s!'ngames âvec une fréquente présence des trichomonas. Les coccidiesqui apparaissentchez 7l.l '% des pintades sont souvent très nombreuses (l9l en moyenne. maximnm 3200 pour un sujet . tableau -l). Les charges parasitaires des capillaires et des $ingames sont assezfaibles (<l() parasitesipintade) Discussion La fréquenced'anticorps contre le virus de la maladie de Newcastle observéechez la pintade est plus faible que celle obsewée chez le poulet dans la région (Chrysostomeet coll.. 1994) et dans d'autre pays voisins (Moallin. 1984 : Grunder et coll.. 1988 : Bell et coll.. 1990 . Courtecuisse.1990) L'ensemble des pintades étudiées ont développé des ûtres très bas d'anticorps spécifrques contre la maladie de Newcastle. Au cours des enquêtes, les pintades ne présentaient aucun symptôme de la maladie La présence d'anticorps pourrait être expliquée par une réponse immunologique après un passage de la rnaladie de Neu'castle Les faibles taux d'anticorps enregistrés peuvent s'expliquer par le fait que la pintade semble être moins sensible que les gallinés. De nos propres observations et selon les déclarations des éleveurs au cours de nos enquêtes. on enregistre de farbles taux de mortalité des pintades lors des épidémies de la maladie de Newcastle. En ce qur concerne la salmonellose pullorose le taux d'infection obsewé est très bas par rapport à ce qui a été observé sur des poulets locaux dans le pays ou dans d'autres pays africains (Grunder et coll.. 1988 : Chrysostome et coll . 1995 ; Bouzoubaa et coll . 1992) Chez le poulet. on obsen'eune faible mortalité et des s.vmptômesvagues . Grunder et coll (l9tt8) les attribuant à la présencede souchesà faible virulence Chez la pintade aucune forme épidémique n'a été obsenée Valentini et Cavallero. (1971) ont signalé cette affection chez la pintade causant parfois des hémorragies. il sembleraitque la pintade locale au Bénin est naturellernentrésistanteà cetle affectlon. L'élevage tradionnel de la pintade au Bénrrt cst un élevage fermier extensif pratiqué en libeflé lotale autour des concessions.il est lié à l'élevage des aulres espècesaviaires Il est rare de rencontrer la pintade comlne seule espèce de volailles dansla basse-cour, La règle généraleest l'élevage de plusieurs espèces avec un mélange des âges. On comprend alors pourquoi différents parasrtes et associatiolt de parasites affectent la pintade et aussi pourquol ces parasites obserr,'éssont semblables à ceux que l'ott rencontre chez le poulet. Les parasites ici obsenés ont été égalment signalés par divers auteurs (Avehi et coll. 1982 : Tager-Kaganet coll . 1992) Les charges parasitairessont assezéler'ées. les pintades éludiées étant en bon état d'engraissement.il aurait fallu en plus des anlaysescoprologiquesfaire des autopsles pour obsen'er les muqueuses digestives La prévalenced'infestation à la trichomonoseest fitiblc par rapport aux observations faites au Niger (TagcrKagan et coll . 1992) . par contre celle des coccidies est forte. avec un niveau coccidien élevé Les enquêtesayant été effectuéessur des pintades adultes. on peut alors imaginer la gravité des problèrnes qrri se posent chez les jeunes : une action sanitaire dcr.'rait prendre en compte cette protozoose. même si ott pense que le caractère extensif de l'élevage peut atténuer ces problèrnes. Conclusion Les enquêtes dans les élevagestraditionnels ont mis en évidence que les pintades ont développé de faible taux d'anticorps spécifique à la maladie de Newcastle. un faible taux d'infection pour la salmonellose pullorose mais un parastitisme abondant et varié. Compte tenu de I'expérience acquise au Burkina Faso, une action sanitaire améliorerait cet élevage. Mais \tt I'importance acutelle de la maladie de Newcastle en milieu vaillageois et de la pratique du mélande des espèces. il serait intéressant de tester la réplication et I'excrétion du virus dans ces pintades pour voir si elles peuventiouer le rôle de réservoir naturel. TABLEAU I : Résultatsdestestsd'inhibition de I'hémaggluûnation titrespositfs effectif Secteur agricole l8 22 26 20 86 22 23 26 Dioueou Ouaké Toucountouna 2tJ Boucoumbé Total ou movenne 9 l moyenne géométrique >) <) 0.42 0.I 34 07 4 I 0 0 logz m.g 0 0 o.l2 1.09 5 d'infestation TABLEAU 2 . Fréquences Secteursagricoles Nbre échantillons Catégoriesde Darasrtes Protistes: - Coccidies - Trichornonas Dlougou n:45 nombre oositifs :i0 I(X) Toussecteurs n= 135 nombre ,r/n nositifs 7t . l 96 2,|"3 90.9 0 0 48 30 100 l l'7 0 o 6 2(l u.I l8 t2 l5 0 50 22.2 L2 5l 5I 0 5{.4 36.4 0 35.6 86.7 tt.9 37.8 37.8 9 6.7 0 o 0 2 t1 Ouaké n:27 Toucouutoutra n=33 Boucoumbé n: 30 nombre 0//t l positifs 81.8 27 nombre nositifs o/ /o nombre oositifs o/ /rl 2'7 60 t2 44.4 9 t8 44.4 66"7 30 Hétérakis 6 60 8(r.7 13.3 t2 Ascaridia 2'l 39 0 0 -'t 6 l5 Cappillaires ùYngames Raillietina J J..] '73.3 -) -t r3.3 6 Trichostrongvlus 6"7 -t t t .t -) 0 0 o at/ /o 0 0 0 TABLEAU 3 . Associationparasitaire Secteursagricoles Diousou Nbre de parasite nombre o/ /o assocrés 6.7 Aucun 3 6;7 J I 6.7 J 2 26.6 -) L2 26.6 1 l2 20 ) 9 -) 6-',| 6 t00 Total 45 Toucounlouna Ouaké nombre o/ /o -1 ll.l J 22.2 33.3 ))) 0 ll.l 6 6 9 (r -) 0 0 27 0 0 100 nombre 9 t2 J 0 -)J Boucoumbé o./ /o nombre o/ nombre lt/ /1> 9.1 0 2',1.3 36.4 18.2 9.1 0 100 0 0 9 0 0 9 6.7 9 6.7 30 70 0 0 0 100 30 5l 2l l2 22.2 37.8 15.5 21 0 0 0 30 /ll TABLEAU 4 : Chargeparasitaire(parasitesdominants) Parasites Coccidies Ascaris Caoillaires Svngames Récolte totale 18318 1862 317 r5l SuietsDroterus 96 TI7 5l 5l Moyenne I9l lnfestationmax. 3200 I6 2r0 6 65 T4 J Toussecteurs J 135 8.9 2.2 100 Remerciements Les auteurs remercientla socité GALOR pour sa participation à la réalisation de cetravail. Moallin A.S.M.,1984,Bull. Scient.Fac.Zootec.Vet. Uni Naz.Somalia" 4. ll3-115. Bibiliographie Allan W ll aud Gouch R E Record.95. 120-12-l Bouzoubaa K.. 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