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guide de visite
de l’exposition
14 mars au 28 septembre 2009
Musée des Traditions
et Arts Normands
Château de Martainville
RN 31 - direction Beauvais - 76116 Martainville-Epreville
tél : 02.35.23.44.70 / e-mail : [email protected]
Sites Internet : www.seinemaritime.net et www.musees-haute-normandie.fr
Exposition reconnue d’intérêt national
par le Ministère de la Culture et de la Communication
Exposition reconnue d’intérêt national
par le Ministère de la Culture
et de la communication.
des habits et nous
Vêtir nos identités
« Que vais-je mettre aujourd’hui? » Ce n’est pas seulement le temps qu’il
fait ou une considération de fonctionnalité qui guide notre réponse. C’est
aussi notre image qui est en jeu : elle doit être conforme au rôle que nous
voulons jouer.
Malgré la liberté vestimentaire dont nous jouissons, que nous croyons
peut-être illimitée, nous obéissons à des codes tacites, comme ont obéi à
d’autres codes les générations qui nous ont précédés. Il y a cent ou deux
cents ans, les vêtements étaient différents mais les questions étaient
déjà celles-là.
Les « costumes régionaux » relèvent de cette histoire, très moderne, mais
pour le comprendre il faut les débarrasser de stéréotypes trompeurs.
On les dit « régionaux » mais aussi « traditionnels », « populaires ».
C’est souvent mal les nommer ! « Traditionnels » ? Leur histoire, dans
bien des régions, ne peut être séparée de celle des modes citadines,
leurs matériaux viennent des manufactures et de l’industrie moderne.
« Populaires » ? Leur coût fait de beaucoup d’entre eux le vêtement de
fête des élites des petites villes et des campagnes du XIXe et du début
du XXe siècle, et non celui des plus humbles. « Régionaux » ? Certes, ils
caractérisent un « pays » ou une province mais leur discours est bien plus
riche, désignant aussi des classes d’âge, des conditions de fortune, etc.
L’exposition aborde notre passé vestimentaire
en quatre sections successives :
Le costume vivant.
Le costume porté est loin d’être l’image figée d’un « pays »
ou d’une région, il est une réalité mouvante. L’accent est
mis tout spécialement sur la chronologie différenciée selon
les régions pour une période allant du XVIIIe au XXe siècle :
cet effort de comparaison n’avait jamais été tenté dans une
exposition.
Tulles & cotonnades.
La création locale de vêtements s’est depuis le XVIIIe siècle
adressée à l’économie moderne qui lui a fourni en quantité
matériaux et techniques de fabrication. Les costumes
régionaux ont été influencés par les nouveautés issues de la
révolution industrielle.
Cauchoise d’Yvetot.
Dessin de Benoît Pécheux,
gravure de Gatine, 1827.
Musée des Traditions
et Arts Normands.
Soi et les autres.
La troisième section montre que d’autres identités sociales,
professionnelles, religieuses ou de groupes, s’expriment
par le vêtement, dès le XXe siècle. La tenue de travail y
tient une place toute particulière car elle est le témoin de
comportements en pleine recomposition.
Le costume réutilisé.
Les costumes régionaux une fois disparus, laissent quelques
traces. Toute une imagerie se constitue sans craindre de
déformer et fantasmer des réalités pourtant fort complexes.
De leur côté, des artistes s’emparent des formes, de matières
ou de décors tombés dans l’oubli et leur confèrent une
nouvelle vitalité.
Le brodeur Pichavant à
Pont-l’Abbé (Finistère).
Photographie de Paul
Géniaux, vers 1900.
Musée de Bretagne,
Rennes.
Escaliers
Salle
des gardes
Cuisine
Section
2
Section
1
Couloir
Section
3
Salle à manger
Section 4
Accueil
Entrée
Parcours de l’exposition
1. Section 1, (salle des gardes, côté droit) : Le costume vivant
2. Section 2, (salle des gardes, côté gauche) : Tulles et cotonnades
3. Section 3(couloir) : Soi et les autres
4. Section 4 (salle à manger) : Le costume réutilisé
section
1
Le costume vivant
(salle des gardes)
Costumes et coiffes témoignent d’une étonnante richesse d’invention
mais aussi d’un perpétuel renouvellement. Pour un même « pays », coupe,
matières textiles et couleurs, ornements, évoluent, plus ou moins vite, mais
en permanence. Les frontières de ce « pays » sont elles-mêmes mobiles,
gagnant sur le voisin ou cédant devant lui. Connaître et comprendre les
costumes régionaux, c’est essayer de restituer cette vie qui est une forme
d’entrée dans la modernité. Au-delà des pays, chaque province a son
histoire particulière.
En Normandie
Les bonnets du pays de Caux apparus vers 1720, atteignent
des proportions spectaculaires ...avant de disparaître dans
les années 1820. Au milieu du XIXe siècle, ce sont les coiffes
du Calvados et de la Manche qui attirent l’attention par leur
ampleur et leur légèreté, avant d’être remplacées par de
petites bonnettes. Le costume normand s’efface au profit du
vêtement de confection vers 1860.
Le pays d’Arles
Coiffe de Coutances dite
« volante ». Tulle de coton,
milieu XIXe siècle.
Musée du Vieux Granville.
Le costume arlésien du XVIIIe siècle, si caractéristique (droulet,
plechoun...) disparaît dans la première moitié du XIXe siècle.
Il n’y a pourtant pas d’abandon des formes régionales : au
contraire, coiffes et châles aux plis savamment fixés vont
constituer pour les Arlésiennes les éléments d’un costume
qui évoluera encore. L’œuvre du poète Frédéric Mistral,
fondateur du Museon Arlaten (musée d’ethnographie de la
Provence) et les fêtes instituées au XXe siècle contribuent à
raviver et perpétuer la tradition.
Droulet. Région d’Arles
vers 1775. Papeline rouille,
doublure des pans en
taffetas écru, doublure
dos en indienne. Museon
Arlaten, Arles
En Alsace
Avec pourtant une tradition ancienne de vêtements
originaux, la partie méridionale de l’Alsace
abandonne ses vêtements régionaux au milieu
du XIXe siècle (par exemple, la coiffe à nœud de
nuque du Sundgau). En Basse-Alsace au contraire,
le costume masculin et féminin se maintient avec de
multiples distinctions entre villages, mais aussi entre
catholiques et protestants. La coiffe à nœud frontal
du pays de Strasbourg prend, à partir de 1860-70 une
ampleur considérable et se maintient jusqu’après le retour
de la province à la France en 1918.
Coiffe à nœud frontal. Environs de
Strasbourg vers 1860.
Soie, velours broché, lin.
Musée Alsacien, Strasbourg
En Bretagne
François-Hippolyte Lalaisse, Costume
masculin breton. Musée des Civilisations
de l’Europe et de la Méditerranée, Paris.
Mal connus pour les périodes antérieures au
XVIIIe siècle, les costumes bretons masculins
et féminins arrivent très vite à une diversité
et une richesse d’ornements sans équivalent
ailleurs. L’évolution est permanente, par
exemple pour les broderies : aux fils de
couleur succèdent strass et paillettes. Au
début du XXe siècle, si la Haute-Bretagne
s’est ralliée aux modes françaises, l’ouest
de la province continue d’inventer des
formes nouvelles (coiffes et bigoudènes).
Les costumes de Plougastel ou du pays
Bigouden (Finistère) atteignent leur plus
grande splendeur entre 1900 et 1940 !
Section 2
Tulles & cotonnades
(salle des gardes)
Parfois présentés comme «traditionnels», les costumes régionaux
incorporent - et souvent très vite - les productions des manufactures et
de l’industrie, à commencer par le coton ou la soie artificielle. Grâce à ces
textiles, à la machine et au fil à coudre, les vêtements sont bâtis plus près
du corps. Et les colorants de l’industrie chimique, le strass et les paillettes,
leur donnent de l’éclat. L’économie industrielle, qui réduit les coûts, est un
facteur important de développement et de diversification de la fabrication
des costumes régionaux.
La fabrication locale
Paille, métier à ruché, fers à tuyauter,
autour d’un rucher de cérémonie.
Calvados, XXe siècle.
Musée de Normandie, Caen.
Depuis des siècles, on fabrique
au village les étoffes les plus
simples (par exemple les
droguets à base de chanvre)
et on coupe - de manière
sommaire - les habits.
Au XIXe siècle, les conditions
de travail domestique se transforment. Le port
des coiffes, aux structures souvent complexes,
impose un repassage savant ; le fil et la machine
à coudre permettent de bâtir des vêtements
plus compliqués. Et, de plus en plus, tailleurs
et couturières (souvent ambulants), lingères
interviennent dans ce travail de fabrication et
d’entretien.
Petits ateliers et colportage
Carnet de colporteur
de François Louis, 1798-1799
Papier, parchemin et lanière de cuir.
Musée des Traditions
et Arts Normands
Le Colporteur, Martin Drölling , 1812
Huile sur toile, Musée de la Chartreuse, Douai
Après 1850, des ateliers brodent les fonds de coiffes (en Lorraine, en Touraine)
ou produisent des bijoux. Malgré un équipement modeste, grâce au talent des
dessinateurs de modèles et au savoir-faire de la main d’œuvre, ils atteignent de
très vastes marchés.
Des colporteurs au vaste rayon d’action, dès le XVIIIe siècle, s’étaient spécialisés
dans le commerce d’étoffes et de colifichets. Munis de registres d’échantillons
et devenus les modernes voyageurs de commerce, ils approvisionnent les
petites merceries des villes et des villages jusqu’au XXe siècle, faisant voyager
modèles et matières.
Manufactures et industries
Les ports en contact avec le Levant
comme Marseille, et les manufactures
qui travaillent le coton fournissent
depuis le XVIIIe siècle les « indiennes »
(étoffes de coton peintes), les
mousselines, etc., qui font la souplesse
du costume provençal et l’élégance
Bocaux de colorants.
aérienne des coiffes de maintes
Musée de l’impression sur étoffes, Mulhouse.
régions.
Les progrès de l’industrie permettent
ensuite la fabrication massive, à bon marché, des cotonnades, et font naître des
matériaux nouveaux : tulle mécanique, soie artificielle, colorants chimiques,
boutons de bakélite, etc. Ils donnent les moyens d’inventer jusqu’au XXe siècle de
nouvelles formes vestimentaires.
Illustration : Brevet d ‘invention du
métier à tulle de John Heathcoat.
Musée de la Dentelle, Calais.
Livret de galons d’Alsace
pour représentants ou
revendeurs. Manufacture
Dolfus Mieg et Cie,
Mulhouse-Paris, vers 1880.
Musée de l’impression sur
étoffes, Mulhouse
Des matériaux qui circulent
Le beau costume bigouden requiert du drap de Montauban.
Les rubans de Plougastel sont fabriqués à Lyon ou SaintÉtienne, en Alsace ou même en Bohême. Les fonds de
coiffes brodés par les ateliers de Lorraine contribuent
au charme des coiffes de la Sarthe, du Périgord ou de
Bourgogne.
Les costumes régionaux sont souvent des créations
locales qui saisissent les occasions offertes par la modernité
industrielle.
Section 3
Coiffe sarthoise. XIXe
siècle. Mousseline brodée.
Collection particulière.
Soi et les autres
(couloir)
Si le voyageur qui traverse une région au XIXe siècle est sensible à l’originalité
des costumes, ses habitants, eux, sont attentifs aux distinctions sociales :
niveau de fortune, situation matrimoniale, catégorie d’âge...., apparaissent
à travers les couleurs, la forme des broderies, ou même l’emploi d’un
vêtement particulier.
Les costumes régionaux ont donc un langage, comme tous les habits de l’ère
contemporaine. La liberté propre à cette période permet en effet à tous les
membres d’une société, y compris dans les villes, de revendiquer un statut
par le costume : dès le XIXe siècle et jusqu’à nos jours, des groupes sociaux
se saisissent des possibilités d’expression du vêtement pour attester
d’identités fondées sur le travail, sur des pratiques de loisirs etc...
Costumes et sociétés
Le « costume régional » a un coût. Il n’est souvent, au XIXe siècle, que l’habit de
cérémonie d’une élite sociale, des petites villes ou du monde rural. Les plus modestes
se contentent de formes simplifiées, moins onéreuses. Ils seront les premiers à
se rallier aux vêtements de la
confection industrielle.
La richesse des matériaux, les
signes convenus comme la forme
d’une coiffe ou la largeur d’un
galon, distinguent les niveaux
de fortune mais aussi les classes
d’âges, les statuts matrimoniaux,
etc. Ils sont aussi l’affirmation
d’un goût, d’un sens artistique
original.
Brassière de nouveau-né, vers 1750-1760. Mousseline et toiles
de coton blanc travaillées au boutis, piqûres de fil blanc au point
arrière. Museon Arlaten, Arles
Costumes et travail
Les vêtements de travail de l’Ancien Régime,
nombreux mais mal connus, peuvent avoir des traits
régionaux. C’est aussi le cas de la blouse au XIXe
siècle : habit pour de grandes occasions ou pour
le travail, elle varie par la forme d’une encolure ou
l’emploi de fronces, de broderies.
Le bleu de travail ou la casquette, produits de la
confection industrielle, sans attache régionale, relèvent
d’un autre univers et marquent fortement dans la première
moitié du XXe siècle l’appartenance à la classe
ouvrière.
Coiffe dite penn-sardin, Tréboul (Finistère)
vers 1910. Collection particulière, Quimper.
Biaude auvergnate, Puyde-Dôme. Première moitié
XXe siècle. Musée régional
d’Auvergne, Riom.
Revendications
Le costume a désigné très
tôt des groupes fondés
sur d’autres valeurs que
le travail. Les canotiers de
la Seine ou de la Marne,
d’abord vêtus comme des
marins, adoptent les habits
des sportsmen anglais pour
Procession des pénitents blancs. Pierre Grivolas, 1865
échapper à la critique qui en
Huile sur toile. Museon Arlaten, Arles
faisait des « marins d’eau
douce » ; les zazous, amateurs de swing dans les années 1930, se reconnaissent à
une manière de s’habiller... qui attirera sur eux la répression au temps de Vichy ; ce
ne sont que des exemples parmi d’autres possibles : garçonnes, rockers, J3, punks.
Pour ceux-ci, l’expression d’une identité est aussi une contestation.
Plus anciens et plus largement répandus, sont les vêtements qui désignent une
appartenance religieuse. Ils n’intéressent pas que les clercs ; portés par les croyants,
ils affirment la foi et distinguent des autres religions.
Caricature des « zazou-zaux-champs ».
Dessin de A .R Charlet reproduit dans
le disque Les zazous édité chez Pathé
après la Seconde Guerre mondiale.
Collection particulière.
Section 4
Le costume réutilisé
(salle à manger)
Mis au service de bien des causes (mouvements régionalistes, opérations
publicitaires, etc.), les costumes régionaux ont été souvent transformés
ou mutilés. Dès la fin du XIXe et au début du XXe siècle, ceux qui existent
encore n’échappent pas complètement à la folklorisation en cours, liée à la
naissance des musées d’ethnographie et au premier essor du tourisme.
Les utilisations, les formes d’instrumentalisation, ont changé à travers le
temps et sont elles-mêmes l’objet d’une histoire. Il faut distinguer entre
l’époque où les costumes étaient portés et celle où ils ne le sont plus,
entre l’ère des récits littéraires et de la lithographie, et celle du tourisme
de masse.
Reconstitutions et
manipulations
Les créateurs des musées de société
à la fin du XIXe siècle, puis les auteurs
des premiers travaux scientifiques,
portaient souvent en eux une forte
volonté régionaliste. Ils étaient aussi
des artistes, sensibles aux aspects
Publicité Flan Mireille. Andie Bermond vers 1950.
esthétiques.
Museon Arlaten, Arles.
Si leurs travaux sont irremplaçables,
ne serait-ce que parce qu’ils ont
observé des costumes qui étaient encore portés, ils valorisent souvent les formes
les plus spectaculaires, oubliant les autres, qui sont pourtant essentielles à la
compréhension de l’histoire des costumes dans leur ensemble.
Instrumentalisations
À la fin du XIXe siècle, il est encore possible de
concevoir une mobilisation régionaliste autour de
costumes portés ou abandonnés depuis peu.
Au milieu du XXe siècle, l’utilisation touristique
et commerciale l’emporte, visant un public
extérieur à la région d’origine des costumes.
Elle cherche l’efficacité par la simplification des
formes. Des coiffes locales, strasbourgeoises ou
bigoudènes, représentent à elles seules l’Alsace
ou la Bretagne.Les « poupées régionales »,
au long de leur histoire qui les mènent de
reconstitutions soignées faites en lien
avec les pièces conservées dans les
musées à de créations industrielles
stéréotypées,
enregistrent
cet
appauvrissement.
Poupée « Aurore » vêtue du costume arlésien
XXe siècle. 1999. Biscuit, soie, coton, bois, alliage
cuivreux. Museon Arlaten, Arles
Créations
La valeur esthétique des costumes ou des
bijoux régionaux sert aujourd’hui de tremplin à
une utilisation qui s’en inspire librement pour
prolonger l’acte créateur. C’est le contraire
d’une trahison : matière vivante, le vêtement
régional le demeure à travers le travail des
couturières de la première partie du XXe siècle,
ou dans celui des créateurs de notre temps.
Bijou contemporain en cheveux,
XXe siècle, Ana Goalabré.
Le catalogue
Exposition itinérante présentée
au Musée de Bretagne à Rennes,
Musée du Faouët, Musée Bernard
d’Agesci à Niort, et au Museon
Arlaten à Arles.
Commissariat d’exposition :
Jean-Pierre Lethuillier
(CERHO-CRHISCO, Université Rennes 2)
Sous la direction
de JP Lethuillier
Denise DELOUCHE,
Université Rennes 2, Rennes
Nicole PELLEGRIN, CNRS
Françoise TETART-VITTU,
Musée Galliera, Paris
L’ouvrage d’accompagnement
reprend fidèlement la trame des
l’exposition. Des textes introductifs
et des notices détaillées d’une
sélection d’objets significatifs des
grands thèmes de l’exposition.
Jean-Yves MARIN,
Alice GANDIN,
Musée de Normandie, Caen
Dominique SERENA,
Museon Arlaten,
musée départemental d’ethnographie, Arles
Madeleine BLONDEL,
Musée de la Vie Bourguignonne, Dijon
Anne TRICAUD,
MUCEM, Paris
Christian GENDRON,
Musée Bernard d’Agesci, Niort
Philippe LE STUM,
Musée Départemental Breton, Quimper
200 pages
200 illustrations
Prix public : 30 r
Possibilité d’achat du
catalogue par correspondance
30 r + frais de port
Jean-Paul LE MAGUET,
Laurence PROD’HOMME,
Eric MORIN,
Musée de Bretagne, Rennes
Nos remerciements les plus vifs
vont aux nombreux musées ainsi
qu’aux particuliers qui ont accepté
de nous prêter des pièces de leurs
collections.
Calendrier des manifestations
Samedi 21 mars
15 h 30
Jeudi 23 avril
14 h 30 à 16 h :
Dimanche 22 mars
15 h 30
Samedi 16 mai :
Nuit des musées.
visite guidée de l’exposition
visite guidée de l’exposition
Dimanche 22 mars
14 h à 17 h 30
démonstration de dentelle
au fuseau
Samedi 28 mars
Samedi 4 avril
15 h à 17 h
atelier pour adulte
« réalisation d’une initiale
en dentelle au fuseau »
Dimanche 5 avril
15 h 30
Tous au musée.
Visite de l’exposition
pour les adultes
et « Quand le château avait une
ferme » pour les enfants.
Mercredi 8 avril
14 h 30 à 16 h
Visite ludique de l’exposition
parent/enfant (7-12 ans)
Dimanche 19 avril
15 h 30
visite guidée de l’exposition
Jeux vacances 6/11 ans
18 h 30.
Visite guidée de l’exposition
20 h 30 et 22 h
Conte musical par l’Espace musical
Dimanche 17 mai
15 h 30
visite guidée de l’exposition
Dimanche 17 mai
14 h à 17 h 30
démonstration de dentelle
au fuseau
Samedi 6 juin
Samedi 13 juin
15 h à 17 h
atelier pour adultes
« réalisation d’un marque-page
en dentelle au fuseau »
Dimanche 14 juin
15 h 30
visite guidée de l’exposition
Mercredi 17 juin
14 h 30 à 16 h
Visite ludique de l’exposition
parent/enfant (7-12 ans)
Jeudi 9 juillet
14 h 30 à 16 h
Jeux vacances 3/5 ans et 6/11 ans
Jeudi 27 août
14 h 30 à 16 h :
Jeux vacances 3/5 ans et 6/11 ans
19 et 20 septembre
Journées européennes
du patrimoine
Dimanche 27 septembre
15 h 30
visite guidée de l’exposition.
Coordination guide
de visite adulte :
Caroline Roudet,
Assistante qualifiée
de conservation
et du patrimoine
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Musée des Traditions et Arts Normands
Château de Martainville
76116 Martainville Epreville
Tél : 02 35 23 44 70 - Fax : 02 35 23 16 84
Sur RN 31 à 15 kms de Rouen, en direction de Beauvais
Ouvert tous les jours de 10 h 00 à 12h30 et de 14 h 00 à 18 h 00
(17h00 à partir du 1er octobre à mars).
Fermé le mardi toute la journée et le dimanche matin.
Dimanche de 14 h 00 à 18 h 30
(17h30 du 1er octobre à mars)
Service des publics (groupes, animations, conférences) :
Tél : 02 35 15 69 11
Création visuel : Graphie Couleurs (Rennes) / Impression Département de Seine-Maritime - janvier 2009
Entrée adultes : 3€ ; prix réduit : 1,50 € ; enfants gratuits

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