MARJOLAINE Ecrit par Fred Delforge mardi, 04

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MARJOLAINE Ecrit par Fred Delforge mardi, 04
REVUE DE PRESSE
MARJOLAINE Ecrit par Fred Delforge mardi, 04 septembre 2012
De formation classique, Marjolaine est une jeune musicienne qui a traîné ses instruments aux quatre coins de
l’Europe avant de jeter son dévolu sur le maloya et sur les sonorités de la Réunion. Autodidacte, l’artiste qui joue
aussi bien du tuba que de l’accordéon, du piano ou de la guitare a déjà enregistré deux maxis qui lui ont permis
de donner plusieurs centaines de concerts et même de s’offrir la première partie de Benjamin Biolay à l’Olympia
et c’est en avant première de son nouvel album à paraître au printemps 2013 qu’elle nous dévoile pas moins de
six titres enregistrés en compagnie de quelques grands noms comme Jean-Didier Hoareau mais aussi le jazzman
Rémi Sciuto qui chaussent divers instruments pour nous emmener à la découverte des rythmes de l’Océan Indien dans un « Bateau Train » des plus prometteurs pour la suite. Entre blues réunionnais et jazz créole, entre pop
délicatement exotique et soul métissée, Marjolaine nous fait découvrir la multitude des couleurs d’une île attachante et conviviale qui n’en reste pas moins un mystère pour ceux qui n’ont pas encore eu le loisir de la découvrir sous ses coutures les plus cachées et c’est au travers de titres comme « Boat Train », « Anvoy Konm Larivé
», « L’Océan retrouvé » ou encore « Propaganda » qu’elle fait pétiller de tout son talent une véritable culture qui
prend sa dimension la plus remarquable au son des takambas, senzas, roulèrs, kayanms et autres scies musicales.
Un peu d’Asie, un peu d’Afrique, des couleurs insidieusement importées d’Europe mais aussi d’Amérique, la
Réunion est un véritable creuset culturel dans lequel des œuvres au charme tout particulier trouvent généralement naissance et à ce jeu des plus intéressants, Marjolaine qui est en prime dotée d’une voix pleine de sensualité
n’a pas son pareil pour faire des merveilles. Une artiste à suivre de près !
Le bateau train
(L’Autre Distribution – 2012)
Durée 19’07 – 6 Titres
http://www.facebook.com/marjolainarium
SPORT | CULTURE | LOI
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Musique maloya
Chanter le métissage
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De février à avril, les ateliers de musique maloya de Marjolaine Karlin établissent
des ponts entre La Courneuve et La Réunion.
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PHOTOS : www.ville-la-courneuve.fr
Marjolaine montre
aux enfants la
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remière étape : construire les instruments maloya, grâce aux conseils
de la chanteuse Marjolaine Karlin
(voir son portrait dans Regards n° 346) et
de Jean-Didier Hoareau, auteur-compositeur d’origine réunionnaise. Les enfants des
centres de loisirs Anatole-France et LouiseMichel sont répartis en deux groupes. Une
équipe dédiée à la fabrication du kayamb,
une sorte de radeau tissé en tiges de fleurs
de canne à sucre remplies de graines de
fleurs, s’active en compagnie de Marjolaine.
Quand on secoue l’instrument, le son des
graines qui s’entrechoquent rappelle étrangement le bruissement du sable roulé par
les vagues. Une fois les tiges découpées,
Banlieues bleues
Projectio
Muguette
La Courn
les enfants les assemblent à l’aide d’une
ficelle. « C’est comme un serpent que l’on
enroule autour des tiges », explique Margot,
10 ans. De l’autre côté, Jean-Didier dirige
l’atelier roulèr, un gros tambour sur lequel
on s’assoit à cheval pour jouer avec les deux
mains, mais aussi avec les pieds. À charge,
pour les enfants, de prendre les mesures,
de poncer et de percer des trous pour faire
passer la corde. « Ils sont acteurs d’un bout
à l’autre du projet, ils prennent conscience de
toute la chaîne, explique avec enthousiasme
Marjolaine. Le maloya, c’est une philosophie
de vie. On consomme ce que l’on produit. On
récupère le cordage et les peaux. » Une fois les
instruments fabriqués, les enfants testent
leur sens du rythme sur leurs propres créations. Vient alors l’apprentissage du chant
sous forme de questions-réponses. À tour
de rôle, un soliste différent donne le ton
au chœur. Entre deux sessions, les animateurs reviennent sur l’histoire et la culture
réunionnaises… Et, forcément, la colonisation, l’esclavage, le racisme. « Il y a le même
mélange de population à La Courneuve qu’à
La Réunion, analyse Marjolaine. Ce sont des
sociétés métissées où l’on souffre du racisme.
Le maloya intègre la souffrance et s’en libère.
C’est une musique festive, qui permet de dire
ce qu’on a sur le cœur. » Plutôt que de brûler des poubelles, chantez le maloya ! Julien Moschetti
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critique.
Embarquement immédiat
Dimanche après-midi 5 février, sur la petite place de Saint-Agil
recouverte de neige, un grand camion était garé. Prêt à partir pour un
voyage insolite, un voyage en musique sur les traces de ces femmes et
de ces hommes, esclaves ou déportés, emportés dans les tempêtes de l’histoire.
A peine a-t-on mis le pied dans le camion que le ton est donné. L’espace est exigu, la lumière rare – seule
une ampoule jaunie se balance au plafond – les spectateurs se serrent sur quelques bancs. Rien ne manque pour
que l’on s’imagine un instant avoir embarqué dans un de ces trains ou un de ces bateaux où trop souvent la folie
des hommes a jeté leurs semblables.
Pour autant, le voyage ne sera pas triste, la musique est là pour que le miracle s’opère: la beauté sait
métamorphoser le malheur. Si l’on ne perd jamais de vue l’histoire qui nous est racontée, on se laisse cependant
emporter par les musiques et les chants qui se mêlent, se font écho, de l’Afrique à l’Europe, du yiddish au créole,
d’un rythme de danse aux murmures d’une mélopée.
Ils sont trois aux commandes, Marjolaine Karlin, dont la voix prenante rappelle les chanteuses du cabaret berlinois
d’avant-guerre, Rémi Sciuto, saxophoniste de jazz et Jean-Didier Haoreau, d’origine réunionnaise qui sait faire
swinguer les chants “maloya ”, un des genres majeurs de la musique traditionnelle de la Réunion, héritier des
chants des esclaves. De banlieue en place de villages, en passant par les festivals, les musiciens du BateauTrain
réveillent les mémoires en chansons et en rythmes. “Cor. NR : M.C.-M.
La Nouvelle République – 8 février 2012
INSOLITE Concert… dans un camion
“Le Bateau-train n’est ni un bateau ni un train, c’est un poids lourd, un vrai ! Aménagé en salle de spectacle, le
Bateau-train entraîne à la découverte de chants d’esclaves, berceuses yiddish, maloya réunionnais come aux
rythmes de la pop. Musiciens, chanteurs, comédiens, Marjolaine Karlin, Rémi Sciuto et Jean-Didier Hoareau, se
sont retrouvés autour d’un projet original : explorer les mémoires et jeter un pont entre les cultures. “Cor. NR :
M.C.-M.
”Réservez votre entrée!
Le bateau-Train, c’est un poids-lourd dans lequel le public est convié à entrer pour un moment de poésie et
d’imaginaire.
Durant quarante cinq minutes, Marjolaine Karlin, Rémi Sciuto et Jean-Didier Hoareau vous feront remonter le
temps pour explorer les souffrances et les joies des migrations qui ont jalonné notre histoire commune.
Accordéon, saxophone, kayamb, roulèr, yiddish, banjo, maloya réunionnais, cabaret berlinois, autant d’instruments,
autant de tableaux et d’escales à travers les plus diverses influences musicales.
Un spectacle ludique pour tous les publics!
Echo de Vibraye – Février 2012
”Les trois artistes du BateauTrain ont concocté un objet musical singulier, entre
théâtre et concert. Dans un poids-lourd aménagé pour recevoir le public, les
musiciens nous invitent à remonter le temps. Autant d’escales musicales, autant
d’imaginaires explorés, sans pesanteur, avec toute la légèreté des voix qui se
mêlent. De Ouidah à La Nouvelle Orléans, de Varsovie à Saint-Denis de la Réunion,
des routes de sel où les sueurs se mêlent, des vagues et des gares qui ont jalonné
l’histoire de nos ancêtres devenus communs, qu’ils soient juifs ou africains, avec
l’oubli et les distances, le BateauTrain investit nos mémoires avec humour et poésie.“
Réunionnais du monde - décembre 2011
”Marjolaine fait des spectacles assez incroyables, dans un camion assez spécial.
(…) Poétesse à la frontière entre le cirque, le rock et la folk(…)“
France Inter - Ouvert la Nuit - 16 novembre 2011
Reportage Photo d’Olivier Urbanet sur le site de Zicazic - Janvier 2012
Concert du 11 décembre 2011 au Centre Culturel Jean Houdremont
http://www.zicazic.com
TOUS DANS LE MEME BATEAU - Reportage Photo de Virginie Salot –
Regards La Courneuve – Décembre 2011
www.ville-la-courneuve.fr
Médecine Foraine – Création 2009
”Le plus étonnant et le plus intéressant dans “Médecine foraine ”, l’album
de Marjolaine Babysidecar, est sa liberté de ton. La parole et l’imaginaire y
sont libérés. Marjolaine et son complice Rémi Sidecar partent défricher des
terres inconnues dans la chanson en langue française avec une liberté de
ton qui n’a rien à voir avec la recherche poétique des autres mais qui est
véritablement poésie. Le langage est neuf, il fourmille d’idées insensées
ou si sensées qu’elles mettent en abîmes mots et idées. On retrouve cette
même qualité d’implication dans l’orchestration frugale des ces 12 plages
aux mélodies de poche dont l’évidence et la beauté se révèlent un peu plus
à chaque écoute.
Ce disque me fait penser à un pendant musical à la nouvelle vague du
cinéma et à son ton novateur. On pourrait faire de certains textes les dialogues d’un film à la Jean Eustache. C’est un disque très impressionniste,
en rupture avec la variété commune. Un véritable ovni dans la production
musicale très stéréotypée et consensuelle de 2009. Un disque libre. Rare
et magnifique.“ (musiciens.biz)
”Voilà un duo qui réussit le grand écart entre la chanson et le rock, les
jeux de mots et les histoires de couples, le piano et la guitare, les rythmiques
électroniques et la pédale fuzz. De la personnalité, de l’audace et de l’humour, voilà pour le côté français, mais les racines musicales de Marjolaine
Babysidecar sont résolument anglo-saxonnes. Le son est rêche et chaud à
la fois, sans âge, sans scrupule. [...] A voir sur scène.“ (Abus Dangereux)
”Mélange de guitares rocailleuses et de vents plus légers, l’album se
situe à la frontière de la chanson rock et d’un jazz qui se serait aventuré à
dos de poney dans une clairière pop.“ (Longueur d’Ondes)
”[...] Marjolaine Babysidecar flirte ouvertement avec la chanson française un peu rock et un peu jazz, mais se
démarque du reste de la scène actuelle en trouvant une voie très personnelle dans laquelle on sent l’urgence du
projet. [...] Entre textes drôles, chansons caustiques et poésies modernes, ces autodidactes au bagage musical
déjà bien chargé se fendent d’un album qui s’apparente à une sorte de remède alternatif et qui dénote formidablement quand on le juxtapose au reste de la pharmacopée musicale contemporaine.“ (Zicazic)
”On avait remarqué son talent d’interprète en première partie de Benjamin Biolay, à l’Olympia en 2003. Accompagnée de Rémi pour former le Babysidecar, elle nous dévoile à travers les 12 titres de ce Médecine Foraine
l’étendue de sa palette musicale. Entre blues, rock et chanson française, elle installe son univers musical qu’elle
imprègne de poésie, de mots de tous les jours qui la rendent accessible et touchante. Subtil.“ (Open Mag)
”Marjolaine Babysidecar, improbable duo regroupant Marjolaine Karlin et Rémi Sciuto nous prescrit ce
mois ci leur “médecine foraine “; savant dosage de chanson rock et de jazz entrainant. [...] Et si l’exercice de la
médecine foraine est interdit par le code de la santé publique; des dérogations peuvent toutefois être accordées.
Reste à respecter la posologie de ces textes empreints d’humour et de dérision où il est question de débâcle
amoureuse, de provocation, de haine de soi et de l’autre. S’appuyant sur le virevoltant Rémi pour créer des ambiances burlesques et variées, la voix de Marjolaine navigue entre rage et fragilité, à la fois mélancolique (Une
de trois), charmeuse (Tais-toi) ou orageuse (Du Haut de Toi).“ (Mygmusique)
”Flanqué d’une étiquette Chanson Française au premier abord, le duo s’en détache très vite, explorant
tout au long de cet album Médecine Foraine, les recoins les plus sombres de la vieille dame. Blues, Rock, Folk,
Nouvelle chanson française, Marjolaine Babysidecar s’essaie à tous les styles, à tous les genres, rappelant les
travaux de personnes aussi variées que Mademoiselle K, Paul Personne, Camille ou Anaïs. Sa voix, un brin bluesy
donne l’unité qui aurait pu manquer à un tel exercice.
Pour ma part, c’est dans les moments les plus sombres, les plus barrés, que j’apprécie le plus cette Médecine
Foraine (mimeSiS par exemple). Alors, si vous aimez les albums pas trop conventionnels, les ballades pas trop
consensuelles, vous pourriez bien apprécier cette Marjolaine - et son Rémi – Babysidecar. Pour ceux plus frileux,
qui apprécie les mélodies évidentes, les refrains enivrants, allez directement à la derniere plage, découvrir Calamity, un single en puissance, qui n’est peut-être à la bonne place dans ce tracklist. Médecine foraine est un album
composite qui prend tout son sens sous la voix et le timbre étonnants de Marjolaine.“ (Magic Box)
”Marjolaine est une chanteuse musicienne qui avec ce premier long play fait une déboulade fracassante
dans le monde de la variété. Avec sa voix acidulée, sensuelle, son ton impératif (“j’aimerai tant que tu te taises,
que tu me baises…), secondée aux instruments et aux arrangements par le jazz man et poly-instrumentiste
Rémi, Marjolaine dépeint des situations du quotidien, des faits divers (“L’autoroute “; “Les barques “) avec un
regard acerbe, ironique, sans mièvreries, voire sacrément original. Qui a déjà raconté la rupture du côté de celle
qui quitte et qui console son amant éperdu ? (”Désaime-moi ”). Sa thématique de prédilection semble l’ambigu
amour/ haine de soi et de l’autre. La musique a un côté bric et broc (percussions sur canettes de bière et autres
qarqabous ) plutôt atypique et sympathique. Entre Brigitte Fontaine pour l’acidité des textes et Mademoiselle K
pour le punch, Marjolaine devait faire un carton sur les scènes estivales.“ (Biblionline)

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