magazinevie

Transcription

magazinevie
magazine vie
ALCOA 2002
président
le mot du
En janvier 2002, nous étions tous déçus de voir que nos projets de développement au
Québec n’avaient pas été retenus et ceci en faveur du projet Alouette. Le gouvernement
nous avait demandé de revoir notre proposition et après plusieurs mois de discussions
et négociations, nous avons pu en venir à une entente.
Quel revirement !
En décembre 2002, entente avec le gouvernement pour moderniser notre aluminerie
de Baie-Comeau, éliminer les émissions de HAP des vieilles cuves Soderberg, réduire
notre production de gaz à effet de serre et finalement remplacer la vieille technologie.
En mars 2003, nouvel accord pour agrandir l’Aluminerie de Deschambault.
Que ce soit en matière d’environnement, de développement social ou économique, le
progrès ne s’obtient qu’au prix d’efforts soutenus.
La dernière année a été mouvementée. Au printemps, annonce de la découverte de la
contamination du lac Aber à Baie-Comeau, en juin signature d’une entente volontaire
de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) avec le gouvernement du
Québec, une première au Canada, puis à l’automne, rencontre avec les citoyens du
quartier St-Georges à Baie-Comeau pour leur faire part de la nécessité d’évaluer la
qualité des sols de leur propriété en raison d’une possible contamination aux HAP par
les anciennes activités de Reynolds.
Nous avons pris des engagements très significatifs en matière d’environnement :
réduction de 7 % de nos émissions de GES au Québec, réhabilitation des sols dans le
quartier St-Georges, analyse et contrôle des sources de contamination du lac Aber.
À Bécancour, nous avons parrainé une démarche visant à évaluer la mise sur pied d’un
centre de valorisation des résidus industriels dans le parc industriel de Bécancour.
À Deschambault, une amélioration majeure a été apportée au système de ventilation
des cuves d’électrolyse, un investissement de 30 millions de dollars.
Sur les plans sociaux économiques, la création de 1 500 emplois prévue dans le
protocole d’entente conclu avec le gouvernement du Québec, est une excellente
nouvelle pour tous. Ce sera un pas extrêmement important pour assurer une présence
durable d’Alcoa au Québec et la qualité de vie dans nos communautés.
Jean-Pierre Gilardeau
Président
Alcoa Canada Première fusion
vie
la
continue
Refléter qui nous sommes, vous faire connaître notre vision, nos objectifs et nos
résultats, voilà ce que nous poursuivons avec ce rapport sur le développement durable.
Pourquoi le magazine Vie ? Parce que la vie, pour nous, c’est notre première définition
du développement durable.
Pour la première édition l’an dernier, nous voulions un concept différent des rapports
traditionnels, quelque chose d’accessible et qu’on a envie de consulter. Mais plus
encore, nous avons voulu donner la plume à nos employés pour qu’ils nous parlent de
leurs réalisations à leur façon. Le résultat ? Un magazine facile à lire et, nous l’espérons,
intéressant.
Pour notre deuxième édition, nous avons tenu compte des commentaires reçus, dont
la plupart étaient positifs. Nous souhaitons une plus grande ouverture aux autres
puisque nous nous définissons aussi par les relations que nous entretenons. Nous
avons donc invité quelques organismes de la communauté à témoigner. Nous lançons
une nouvelle section Forum pour vous encourager à nous faire part de vos réactions et
de vos suggestions.
Nous espérons que nous aurons su brosser un portrait clair et fidèle de nos activités et
de notre désir sincère de progresser vers le développement durable.
Bonne lecture !
Lise Sylvain
Directrice en Environnement
Alcoa Canada Première fusion
ALCOA au cœur de ses communautés...
• 383 000 tonnes métriques d’aluminium / année
- Plaques de laminage
- Lingots en T (pur et allié)
- Billettes
L
U
E
T
-
• 1 078 employés
T
• Louis-Régis Tremblay,
président-directeur général
• 325 millions $ dépensés
annuellement au Québec
en salaires, taxes et achat
de produits et services,
dont 160 millions $
dans la région
environnante
A
R
N
I
S
N
A
• Aluminerie de Bécancour est
détenue à 74,95 % par Alcoa
et 25,05 % par Péchiney
Aluminerie
de Bécancour
Alcoa Canada Première fusion
Siège social à Montréal
Aluminerie
de Deschambault
Place Ville Marie •
Jean-Pierre Gilardeau •
président
• 250 000 tonnes métriques
d’aluminium / année
• Lingots en T (pur et allié)
• 551 employés
• Jacques Alain, directeur général
• 250 millions $ dépensés annuellement
au Québec en salaires, taxes et achat
de produits et services,
dont 60 millions $ dans
le comté de Portneuf
Usine de tige
de Bécancour
• 80 000 tonnes métriques
de tige d’aluminium / année
Bobines de tige d’aluminium en continu
• 67 employés
• Claude Morency, directeur général
• 14 millions $ dépensés annuellement au Québec
en salaires, taxes et achat de produits et services,
dont 6 millions $ dans les localités environnantes
Aluminerie
de Baie-Comeau
• 437 000 tonnes métriques d’aluminium /
année
-
Plaques de laminage
Lingots en T (pur et allié)
Billettes
Tige (produit transformé)
• 1 800 employés
• Gilbert Savard, directeur général
• 420 millions $ dépensés annuellement
au Québec en salaires, taxes et achat
de produits et services, dont 189 millions $
dans la région de Baie-Comeau
Coup d’œil sur Alcoa
•
Premier producteur mondial d’aluminium de première fusion, d’aluminium
fabriqué et d’alumine, Alcoa est actif dans tous les principaux secteurs de
l’industrie : la technologie, l’exploitation minière, le raffinage, la fusion, la
fabrication et le recyclage.
•
Les produits et les composants en aluminium d’Alcoa sont utilisés partout dans le
monde aussi bien dans la fabrication des aéronefs, des automobiles, des canettes,
des immeubles que dans les produits chimiques, pour les sports et loisirs ; ils
servent également à de nombreuses applications industrielles et à la fabrication
de produits de grande consommation, notamment les roues Alcoa®, le papier
d’aluminium Reynolds Wrap® et les emballages domestiques Baco® qui sont des
marques de grande consommation offertes par Alcoa.
•
Alcoa produit également du recouvrement en vinyle, des machines à empaqueter,
des moulages de précision, des bouchons, des câbles de fibre optique et des
systèmes de distribution de l’électricité pour les voitures et les camions.
•
Alcoa regroupe 127 000 personnes dans 39 pays et ses revenus sont de
20,3 milliards de dollars US.
•
En 2002, il était six fois plus sécuritaire de travailler chez Alcoa qu’en 1991.
•
Alcoa fabrique un produit durable : des 680 millions de tonnes d’aluminium
produites depuis le début de l’industrie en 1886, 440 millions de tonnes sont
toujours utilisées.
REVENUS 2002
Produits manufacturés 24,6 %
Alumine et produits chimiques 8,9 %
Emballage et produits de consommation 14,3 %
Aluminium 15,8 %
Autres 13,8 %
Produits laminés plats 22,7 %
sommaire
la conservation
la vie dans la communauté
94
Partage
95
Un petit chiot pour
un gros bobo !
96
Centraide, une cause d’Alcoa
98
Quand besoins et générosité se
rencontrent
100
Un endroit chaleureux pour
familles monoparentales
101
Contribuer à la naissance de
bébés en santé
62 Faites le compte
102
Une salle Snozelen
65 De l’énergie dans l’air
103
Un spectacle bénéfice pour aider
les jeunes
104
Des coups de pouce qui
rapportent
28 Une nouvelle stratégie - PRRI
106
Quand chacun y met du sien...
30 Que feriez-vous si...
107
Opération Nez Rouge
32 Un équipement, ça s’optimise
108
Un rêve réalisé
109
Ateliers Triport
110
Donner pour donner
111
Un comité consultatif
communautaire
112
La distance a de l’importance
113
Éducation à la citoyenneté
8 Les HAP dans les sols
11 Gestion des sols
12 On progresse - ISO 14001
14 Milieu de travail sans incidents
17 Les GES et nous
18 Des progrès
19 Un million d’arbres
20 Fluorures à Deschambault, un défi
relevé
22 Augmentation d’ampérage
24 Fluorures - ABI
l’énergie
61 Il suffisait d’y penser...
25 Un défi commun pour le futur
26 Comité HAP
34 ABS
36 Les neiges usées
38 La restauration d’un site contaminé
39 Nouvelle usine de traitement des
écumes
40 Un geste qui tombe pile
42 Rebus et Exclus
44 Deuxième vie à la peinture
45 L’ART rime avec recyclage
46 La réduction des résidus
48 Nourrir la terre avec des déchets
50 Une ressourcerie industrielle
53 Pourquoi accréditer un laboratoire ?
54 Un atelier thématique
56 L’éducation en environnement
la vie au travail
68 Le temps de célébrer
70 Quelle sera ma profession ?
71 Festival de la santé
73 Première mondiale à
Deschambault
74 L’école au travail à
Baie-Comeau
76 Deschambault, reconnue en
Amérique du Nord
78 La maintenance à son meilleur
114
les collaborateurs
80 On se serre les coudes
81 Une main tendue
83 Une année faste en
santé-sécurité
88 Cinq ans sans accidents,
ça se fête !
89 Sous surveillance
122
les résultats
la conservation
Les HAP dans les sols
par Jean-Pierre Barry
L’Aluminerie de Baie-Comeau a connu plusieurs transformations importantes et
parmi celles-ci, une période a été cruciale pour l’environnement. Au début des années
1980, l’Aluminerie entreprend des modifications technologiques, passant au procédé
Sumitomo. Elle met aussi en service des épurateurs très performants et cesse d’entreposer
à l’extérieur des matières premières, telles que le brai, un composé goudronné.
Lorsque nous avons découvert la présence de HAP
une firme indépendante mandatée par l’Aluminerie
dans les sols d’une partie du quartier St-Georges,
de Baie-Comeau a rencontré chaque propriétaire
les données préliminaires indiquaient que les HAP
du secteur ciblé, soit plus de 210 personnes. Lors
dépassaient, à certains endroits, les critères fixés
de ces visites, nous leur avons expliqué en détails
par le ministère de l’Environnement. Nous avons
comment serait échantillonné leur terrain et nous
communiqué avec le ministère de l’Environnement
avons obtenu leur accord. Chaque élément a été
et la Direction régionale de la santé publique pour
échantillonné à diverses profondeurs afin de vérifier
leur faire part de la situation. En accord avec eux,
la conformité aux critères. Cela représente plus de
nous avons entrepris une démarche et développé un
2 500 échantillons !
plan pour passer rapidement à l’action.
Ce travail titanesque a été terminé presque
Dès l’automne 2002, l’Aluminerie annonçait un
totalement avant l’hiver. Il ne restait que quelques
plan d’échantillonnage ayant pour objectif d’obtenir
zones sur certaines propriétés pour lesquelles on a dû
toutes les informations requises sur l’étendue de la
attendre au printemps en raison du mauvais temps.
contamination, et ce, avant le début de l’hiver. Elle
s’engageait aussi à réhabiliter les terrains concernés.
Les propriétaires ont été informés de l’état des
sols et des démarches qui seront entreprises pour
Les citoyens et propriétaires de la zone ciblée ont par
les réhabiliter aux endroits requis. Les travaux de
ailleurs reçu l’assurance de la Direction régionale de la
réhabilitation devraient être complétés à l’automne
santé publique que leur santé n’était pas menacée, et
2003.
8
magazinevie
ALCOA
Photo d’Amélie Deschênes, Photoscope
la conservation
magazinevie
ALCOA
9
Photo Œ
il pour Œ
il
10
Nathalie Dion prélève des échantillons de sols à l’usine de Deschambault
magazinevie
ALCOA
la conservation
Une gestion
des sols maintenant et demain
par Christine Dubois, Nelson Chabot, Céline Lavallée et Jean-Pierre Barry
Pour faire suite à la participation volontaire d’Alcoa à la « phase pilote du
programme d’intervention de la politique de protection des sols et réhabilitation
des terrains contaminés » lancée par le ministère de l’Environnement en 2001, les
alumineries d’Alcoa au Québec ont poursuivi leur travail en 2002.
Guidés par la stratégie environnementale d’Alcoa visant « zéro » empreinte
environnementale, les priorités ont été établies selon les risques des activités de
chacune des usines, leur superficie, les particularités de leurs sols et l’historique de
chacune d’elles au niveau de la gestion des sols.
À l’Aluminerie de Bécancour, la deuxième phase du plan quinquennal a été
concentrée dans le secteur Est de l’usine comprenant le chargement, les silos
d’entreposage des matières premières et l’entrepôt des revêtements usés de cuves.
Une contamination a été trouvée dans le secteur du déchargement du brai. En
2003, ce secteur sera décontaminé et des travaux seront faits pour apporter des
corrections à la source.
À l’Aluminerie de Baie-Comeau, les caractérisations ont été faites en priorité sur
les sols à l’extérieur de l’usine dans le quartier St-Georges, où on a identifié un
potentiel de contamination. Un bilan des données historiques déjà disponibles
sur les sols du site de l’usine a aussi été réalisé. Il servira à guider les interventions
pour le futur et à cibler les zones où des échantillonnages supplémentaires devront
être faits.
À l’Aluminerie de Deschambault, la caractérisation s’est terminée en 2002. Cet
imposant programme a couvert l’ensemble du site de l’usine et a permis de dresser
un portrait de la qualité des sols. Dans la section des Électrodes, des sols ont fait
l’objet d’excavation. Le traitement des sols a permis leur réutilisation pour une
seconde vie.
La gestion des sols fait maintenant partie intégrante du suivi environnemental
afin d’assurer la protection et le maintien de la qualité du milieu.
magazinevie
ALCOA
11
ISO 14001 :
On progresse !
par Ianka Dion
L’implantation d’un système de gestion environnementale
suit son cours pour les Alumineries de Baie-Comeau et de
Bécancour en vue d’une certification en 2003. À l’Usine
de tige de Bécancour, on a malheureusement dû reporter
l’implantation d’un an en raison de nombreux changements de
personnel et de la charge de travail trop importante. Ce n’est
que partie remise et l’usine pourra bénéficier de l’expertise de
l’Aluminerie de Bécancour, sa voisine, ce qui lui facilitera la
tâche le moment venu.
Ce projet demande beaucoup de travail et d’énergie, c’est
pourquoi chacune des usines ont mis en place un comité ISO
14001. On y retrouve des employés des différents secteurs afin
d’obtenir le maximum de connaissances et d’expertise pour
mener à bien cet important projet. Il est primordial, lors de
la mise en place d’un système de gestion environnementale,
d’impliquer l’ensemble des secteurs afin qu’ils adhèrent au
projet et collaborent à l’implantation.
À Baie-Comeau, pour identifier les aspects environnementaux,
nous avons rencontré les représentants de chaque secteur et les
priorités ont été établies avec eux en se basant sur la cartographie
ABS. ABS est le processus d’amélioration continue d’Alcoa.
En premier lieu, le comité ABS a rencontré chacun des secteurs
pour préparer cette cartographie, décrivant en détail les étapes
des procédés. Pour chaque activité ainsi décrite, on a ensuite
ajouté les aspects environnementaux qui y étaient reliés :
émissions atmosphériques, résidus, contamination de l’eau,
etc. Il était très impressionnant de voir comment chacun
connaissait bien son procédé et les aspects environnementaux
s’y rapportant.
L’amélioration continue et la prévention de la pollution
concernent chaque employé, peu importe leurs responsabilités.
Connaissant bien leur procédé, ils peuvent très rapidement
apporter des idées d’amélioration. C’est d’ailleurs ce que nous
avons constaté lors de l’exercice à Baie-Comeau. Les employés
doivent s’approprier le système et en faire un instrument
de gestion, de suivi et d’amélioration efficace. Dans cette
optique, plusieurs séances de sensibilisation ont été amorcées
afin de transmettre l’information à tous sur les défis entourant
la protection de l’environnement.
À l’Aluminerie de Bécancour, le taux de participation à ces
rencontres a dépassé les attentes. À la suite à ces séances,
les employés ont démontré une plus grande sensibilité à
l’environnement. C’est pourquoi, des tasses ont été remises afin
d’inciter les gens à poser un geste concret pour la réduction
de la consommation des verres de styromousse. L’amélioration
continue passe également par ces petites actions de tous les jours.
Il est important de mentionner que l’enregistrement à la norme
et la mise en place d’un système de gestion vont permettre
aux différentes usines d’instaurer un processus structuré
d’amélioration, facilitant ainsi l’atteinte des objectifs énoncés
dans la stratégie environnementale d’Alcoa.
En novembre 2002, l’Aluminerie de Deschambault a obtenu,
pour la troisième fois, son enregistrement à la norme, sans
aucune non-conformité. Une telle réussite est attribuable à
l’effort et la participation de tous les employés. Le système de
gestion environnementale a acquis, depuis 1997, une maturité
qui se traduit par une amélioration constante.
Fin de journée à Baie-Comeau. Photo de Marie-Pier Paradis, Photoscope
12
magazinevie
ALCOA
Photo de Guy Beauchesne
la conservation
Un système
de gestion environnementale
efficace,
dynamique
et bien structuré
magazinevie
ALCOA
13
par Michel Lepage
Le développement durable fait appel à l’intégration de l’excellence en environnement, un succès
économique et la responsabilité sociale. Une des six composantes de la stratégie d’Alcoa vise un milieu
de travail sans incidents.
Le moyen privilégié pour se prémunir contre les incidents et les non-conformités environnementales est l’implantation et le maintien
d’un système de gestion rigoureux et compatible à la norme ISO 14001. Un déploiement intelligent d’un tel système a comme
effet de favoriser la participation et la responsabilisation de tous les employés à l’amélioration de la performance environnementale
de l’entreprise. Un tel système de gestion a aussi l’avantage de créer un lien privilégié entre les départements de production et
l’environnement. Il sert de guide pour les actions quotidiennes. La norme ISO favorise aussi la formation et la sensibilisation des
employés qui sont, par leurs gestes quotidiens, responsables de la maîtrise des procédés et de la bonne performance environnementale
de l’usine. De plus, l’application des divers protocoles d’Alcoa et la vérification continue de ces derniers par les auto-évaluations et
les audits tant internes qu’externes contribuent à mettre l’entreprise à l’abri des incidents environnementaux.
Quand le procédé va, tout va… Voilà une expression que l’on entend des employés qui assurent le bon fonctionnement et le
rendement des différents équipements de contrôle de la pollution. En effet, quand les procédés de fabrication sont sous contrôle et
stables, ceci facilite grandement l’atteinte de bonnes performances environnementales. Le travail des techniciens qui sont en charge
des épurateurs, des dépoussiéreurs et des systèmes de traitement de l’eau s’en trouve aussi grandement facilité. C’est au niveau de la
stabilité des procédés et par l’utilisation de procédures standardisées, de nivellement du travail, de l’établissement de chaînes d’aide
que les effets positifs de l’application des principes ABS deviennent bénéfiques pour optimiser les procédés.
Photo Œ
il pour Œ
il
Marc Carrier, Michel Perron et Julien Demers ont travaillé à l’optimisation
de l’épurateur des fours à cuire
Un milieu de travail sans incidents !
Par exemple, à Deschambault, à la fin de 2001, la combustion dans les fours d’anodes n’était plus parfaite. Nous avons été victimes
de plusieurs incendies dans les conduites et dans la tour de refroidissement de l’épurateur. Un groupe multidisciplinaire fut mis
en place pour rechercher la solution aux causes probables de ces déviations de procédé. Grâce à l’application des principes ABS et
de l’implication de tous, plusieurs correctifs furent mis en place sans toutefois impliquer d’investissement en capital. Résultat : en
2002 nous n’avons eu aucun incendie dans ce système et avons évité plusieurs contournements grâce à la mise en place de mesures
préventives. Maintenant, le personnel d’opération, de l’environnement, de la maintenance et de la brigade d’urgence peuvent
consacrer plus de temps à améliorer d’autres processus.
Une bonne planification des ajouts, des modifications d’équipement ou des changements au procédé sont cruciaux pour éviter des
problèmes lors de la phase de démarrage. Un processus de revue des projets est donc un élément essentiel.
Finalement, si malgré toutes nos mesures préventives un incident se produit, un bon système de communication et d’enquête
permettra l’implantation de mesures correctives pour éliminer les problèmes à la source. La mise en œuvre de tous ces moyens
de prévention a certes comme résultante de nous mettre à l’abri des incidents et des non-conformités, mais amène aussi d’autres
avantages non négligeables comme la libération de temps disponible pour l’amélioration et le travail à valeur ajoutée, la réduction de
production de rejets et résidus, la diminution des coûts et l’élimination de risques pour la santé et la sécurité.
14
magazinevie
ALCOA
Portneuf, la région de l’Aluminerie de Deschambault
Protégeons nos ressources, ensemble
16
magazinevie
ALCOA
photo Oeil pour Oeil
la conservation
Les gaz à effet de serre
et nous
par Gilles Dufour
La planète se réchauffe, conséquence néfaste de nos sociétés
modernes et énergivores. Notre niveau de consommation
continuellement en croissance a de plus en plus d’impact sur
l’environnement. Difficile d’oublier les images récentes du
verglas et des inondations au Saguenay…
Bien qu’on ne puisse dire si ces événements spécifiques sont
attribuables au changement climatique, de telles situations
nous font réfléchir à l’impact que peut avoir l’activité
humaine sur le climat, et à l’importance de changer notre
style de vie, d’adopter de nouveaux comportements et de
cesser nos gaspillages d’énergie. L’implantation récente des
bacs de recyclage dans nos quartiers démontre qu’en mettant
individuellement l’épaule à la roue, on peut collectivement
obtenir des résultats importants. C’est une question de legs aux
générations qui nous suivront.
performance. Devinez quoi ? Les ordinateurs aident… les
programmeurs ont des solutions originales ! La technologie
contribue à une bonne performance. Toutefois, les résultats
exceptionnels sont obtenus lorsque des opérateurs compétents
interviennent promptement ou préventivement sur les cuves à
problèmes.
ll y a eu une diminution marquée des effets d’anodes en
2002 grâce au dévouement des employés d’Alcoa. C’est
encourageant, mais il y a encore beaucoup à faire. Nous ne
nous arrêterons pas là, notre ambition est de devenir les usines
de production primaire d’aluminium les plus performantes.
Après cette première phase, nous entreprendrons une autre
phase de notre programme de réduction des GES. Ce ne sont
pas les idées qui manquent…
C’est avec cet état d’esprit qu’Alcoa s’est engagée dans un
partenariat avec le gouvernement provincial en lien avec
l’accord de Kyoto. D’ici 2004, nos usines du Québec auront
réduit leurs émissions de GES de 200 000 tonnes par an. Nous
avons en effet pris l’engagement d’abaisser la moyenne de nos
émissions pour les années 2002, 2003 et 2004, en comparaison
avec l’année 2001. Cela représente une réduction de 7 %.
Quotidiennement dans notre milieu de travail, on pose des
gestes qui comptent. Peu importe la technologie, ce sont les
gens qui l’opèrent qui font la différence.
Nos recherches nous ont permis d’identifier les meilleures
alumineries au monde et de comprendre les raisons de leur
magazinevie
ALCOA
photo de Marc Piché
Pour y arriver, on a ciblé comme premier cheval de bataille
la suppression des effets d’anodes. Lorsqu’ils surgissent, ils
génèrent des PFC, gaz à effet de serre dont le potentiel de
réchauffement de la planète est de 6 000 à 9 000 fois plus
important que le CO2 produit lors de la consommation normale
de l’anode pour produire de l’aluminium. Les effets d’anodes
sont des erreurs de procédé, le résultat du disfonctionnement
d’équipement ou d’écart de contrôle.
17
Des progrès…
par Nadine Tremblay
Les différents projets de diminution des émissions de fluorures ont pris naissance
lorsque nous avons constaté un dépérissement d’une population de sapins au nord
de l’Aluminerie de Deschambault en 1997, à proximité des salles de cuves, dans la
zone tampon. Depuis ce temps, les équipes de travail ont multiplié les efforts pour
parvenir à une réduction à la source des émissions de fluorures à l’électrolyse.
On se souviendra, entre autres choses, de l’ajout de couvercles pour les cabarets
d’anodes et pour les bennes à croûte, et de la révision des méthodes de travail. Le
projet de double ventilation est une autre étape de ces travaux d’amélioration.
En 2002, pour la deuxième année consécutive, l’inspection de végétation faite
dans la zone tampon, avant la mise en route du projet de double ventilation,
vient prouver l’efficacité des mesures prises jusqu’à présent. Des marques moins
nombreuses, principalement sur les pins blancs (essence particulièrement sensible
aux fluorures) ainsi qu’une meilleure régénération naturelle sont autant de signes
que la situation s’est améliorée.
Dans un avenir rapproché, une amélioration de la qualité des sols est à prévoir, et
le projet d’aménagement de la zone tampon fait toujours partie de nos objectifs
à long terme.
18
magazinevie
ALCOA
Photo de Marc Piché
la conservation
déjà
un million d’arbres
par Chantal Rochette
Quoi de mieux pour exprimer le terme « développement
durable » qu’une forêt remplie d’arbres matures et en santé.
C’est dans cette optique qu’Alcoa lançait, en 1998, son
programme « 1 Million d’arbres » à travers le monde, avec
l’objectif d’encourager chaque employé à planter un arbre par
année pendant dix ans.
Les employés d’Alcoa reconnaissent l’importance des arbres
dans l’écosystème et ont participé en grand nombre, puisque
500 000 arbres avaient déjà été plantés à travers le monde à
la fin de 2000. Le chiffre magique d’un million d’arbres sera
atteint en 2003, soit cinq ans avant l’échéance prévue ! Le
programme se poursuivra jusqu’en 2008, imaginez combien
d’arbres auront alors été plantés.
Depuis le début de ce programme, les employés d’Alcoa au
Québec participent avec un enthousiasme sans pareil.
À l’Aluminerie de Baie-Comeau, 4 100 arbres ont été distribués,
dont une centaine à l’Association des personnes retraitées de
l’aluminerie et une vingtaine à la Polyvalente des Baies.
À l’Aluminerie de Deschambault, 1 600 arbres ont été
distribués. Une contribution financière a également été faite à
la Corporation d’Aménagement et de Protection de la Rivière
Ste-Anne dans le cadre de leur programme de plantation
d’arbres par les riverains.
À l’Aluminerie et à l’Usine de tige de Bécancour, près de
2 300 arbres ont été distribués, dont une vingtaine à des écoles
primaires de la Commission scolaire La Riveraine.
Au total, plus de 8 000 arbres ont été plantés au Québec en
2002, et au moins le même nombre, sinon plus, seront plantés
en 2003.
magazinevie
ALCOA
19
Un geste environnemental qui s’est traduit par une belle
économie d’argent !
Lors du projet nous nous retrouvions avec 264 sections de
conduits d’aspiration contaminés au fluor. La solution la
plus simple aurait été d’en disposer, ce qui aurait coûté au
total 29 000 $.
Selon notre objectif de réduction des résidus nous avons
opté pour le nettoyage de ces conduits. Le tout s’est déroulé
sans aucun incident et le matériel a pu être récupéré. Un
beau geste environnemental qui s’est traduit par une
économie de 40,5 tonnes de déchets et de 18 000 $, tout en
créant un nouvel emploi.
Morale à retenir :
Ça vaut la peine de se casser un peu la tête pour trouver des
solutions environnementales…
20
Des travailleurs de la construction
oeuvrant à la mise en place des
nouveaux épurateurs
magazinevie
ALCOA
Un défi relevé !
la conservation
par Denis Guay
Un projet d’envergure a été réalisé à l’Aluminerie de Deschambault en 2002 :
l’amélioration de la captation des gaz à chacune des cuves d’électrolyse.
Nous avions un grand défi à relever. D’un côté, nous voulions diminuer l’impact
de nos opérations sur la végétation située à l’intérieur de la zone tampon. De
l’autre, nous avions le projet audacieux d’augmenter l’ampérage de nos cuves et
éventuellement, d’agrandir notre usine. Il fallait donc trouver une solution qui
répondait à ces deux besoins. Une équipe de travail fût mobilisée avec l’objectif
de réduire de 50 % nos émissions de fluorures aux évents de toits des halls
d’électrolyse. Cet objectif nous paraissait très ambitieux, car nous étions déjà
parmi les meilleures usines au monde quant à nos émissions de fluorures.
On se rappellera que le projet consistait à ajouter deux nouveaux épurateurs, ce
qui a été fait de septembre 2001 à août 2002. De plus, au cours de cette période,
on a construit un réseau de conduits de 3 km, deux cheminées et 264 volets.
Effectuer ces travaux à même nos opérations courantes, en période hivernale,
avec un échéancier de moins de douze mois n’était pas de tout repos ! Pour
l’équipe de projet, les valeurs fondamentales de santé-sécurité et d’environnement
devaient être maintenues pendant les travaux. Un programme de formation, une
communication quotidienne et des échanges sur les méthodes de travail utilisées
ont contribué au respect de ces valeurs. De plus, du côté environnemental, des
efforts considérables furent déployés afin de diminuer au minimum les temps
d’arrêts et de s’assurer que tous les équipements étaient conformes et en bonne
condition.
Avec l’implication et la participation remarquable des entrepreneurs, de l’équipe
du projet et des employés de l’usine, la construction a été un succès. Nous avons
été en mesure de mettre en fonction ces nouveaux équipements progressivement
dès l’été 2002, tel que le prévoyait l’échéancier.
Au cours de l’été, on a d’abord augmenté la ventilation normale des cuves de
2,1 Nm3/cuve-sec. à 2,4 Nm3/cuve-sec. À l’automne, on a mis en route la portion
du système permettant d’accroître temporairement le taux d’aspiration à environ
4 Nm3/cuve-sec. durant les opérations les plus critiques pour les émissions.
Photo Œ
il pour Œ
il
Depuis la mise en marche de ces nouveaux systèmes d’épuration, les résultats
sont très concluants. Nous pouvons dire : Mission accomplie ! Les données
préliminaires dont nous disposons après quelques mois indiquent que nous
devrions rencontrer l’objectif fixé de diminuer nos émissions de fluorures aux
évents de 50 %. Nous en saurons davantage à la fin de l’été 2003, après une année
d’opération. Quoique déjà très bonne, nous notons aussi une amélioration de la
qualité du milieu de travail. Les équipements sont fiables et les opérateurs du
secteur Électrolyse apprécient ces nouveaux outils.
magazinevie
ALCOA
C’est une réalisation dont nous sommes fiers et nous tenons à remercier tous ceux
qui ont contribué de près ou de loin au succès de ce projet.
Comme le mentionne notre politique environnementale, nous avons toujours eu
la certitude que le développement économique et la protection environnementale
peuvent et doivent aller de pair. Cette réalisation en est un bel exemple.
21
Augmentation d’ampérage à Deschambault
par Alain Gagnon
Dans le cadre des « améliorations des processus existants à
l’usine », différents scénarios pour augmenter la production
de la série étaient à l’étude depuis environ cinq ans. À
l’électrolyse, les équipements ont été conçus originalement
pour une production de 215 000 tonnes métriques sous
un courant de 295 kA. Depuis, plusieurs étapes, dont la
refonte de métal externe au Centre de coulée, l’accroissement
du courant et le design des cuves, ont permis d’accroître la
production de métal.
Suite aux bons résultats d’améliorations faites aux cuves et
au procédé, de nouvelles valeurs de courant pouvaient être
atteintes. Le projet « Augmentation d’ampérage » est né afin
de pouvoir opérer les cuves jusqu’à 345 kA, ce qui représente
une augmentation de production de métal de 10 000 tonnes
métriques en 2003.
Le chantier de construction à la sous-station
Ce projet, d’un coût estimé à 30 millions de dollars, a été
pré-approuvé par la haute direction d’Alcoa en mai 2001 et
l’autorisation de construire a été donnée le 14 novembre de la
même année.
Le projet d’augmentation d’ampérage se divise en deux
volets :
1.
Modifications graduelles du design des cuves d’électrolyse
pour accepter les nouveaux courants d’opération. Ce volet
est rendu possible grâce à la participation des équipes
d’Électrolyse et du Centre de rénovation des cuves.
2.
Modifications requises à la sous-station électrique afin
de pouvoir livrer en tout temps le courant requis par
l’électrolyse.
Alain Gagnon et Réal Séguin à la sous-station
Il y a actuellement 125 cuves modifiées dans la série et toutes
les cuves le seront d’ici la fin 2005.
Les travaux d’installation des équipements à la sous-station se
poursuivront jusqu’en mars 2003 et les essais finaux devraient
être complétés pour la fin mars.
Photo Œ
il pour Œ
il
Beaucoup d’efforts doivent être déployés pour assembler et
raccorder les nouveaux équipements de façon sécuritaire en
minimisant les impacts sur les opérations de l’usine.
22
magazinevie
ALCOA
la conservation
Quelques chiffres sur le projet
ƒ Le redresseur et les filtres de compensation proviennent
de Fuji Electric du Japon. Ils coûtent 6 M $. Il
contient 28 000 litres d’huile et pèse 120 000 kg.
ƒ 5 000 m3 de matériel ont été excavés afin de réaliser les
travaux et 1 025 m3 de béton ont été coulés.
ƒ Pour réaliser les travaux civils, un contrat a été
octroyé et il y a eu une pointe de main-d’œuvre de
40 personnes, l’équivalent de 20 hommes continus
pendant quatre mois.
ƒ En plus, 12 électriciens et monteurs de ligne ont
travaillé au projet pendant quatre mois.
magazinevie
ALCOA
23
par Sylvain Jutras
Le procédé d’électrolyse de l’alumine émet depuis toujours des
gaz et des particules de fluorures dans l’environnement. Ces
émissions proviennent de deux sources : l’une, des cheminées
des centres de traitement qui évacuent les gaz des cuves
d’électrolyse après un traitement efficace à plus de 99,5 %;
l’autre, des lanterneaux des halls d’électrolyse. L’opération
des cuves, même avec une excellente isolation, libère des gaz
et des particules vers les lanterneaux, principalement lors de
l’ouverture des portes et capots durant certaines tâches.
Nos secteurs Électrolyse et Captation sont responsables
d’une production optimale d’aluminium avec un minimum
d’émissions de fluorures dans l’environnement. Le secteur
Électrolyse y contribue en contrôlant efficacement des cibles
d’opération des cuves, en améliorant le traitement des effets
anodiques et en limitant la durée d’ouverture des portes et
des capots d’isolation des cuves. Quant au secteur Captation,
il assure une aspiration adéquate aux cuves, une distribution
uniforme des gaz ainsi que de l’alumine fraîche et recirculée à
travers chacun des filtres et finalement s’assure d’une filtration
optimale des poussières sur les sacs de filtration. Si l’un de ces
points n’est pas respecté, les émissions dans l’environnement
en seront affectées.
Les meilleurs
résultats en émissions
de fluorures
depuis 1989
à l’Aluminerie
de Bécancour
Avec un résultat de 0,45 kg F/t aluminium produit en 2002,
nous sommes tout près du meilleur résultat obtenu en 1989,
soit 0,43, en terme de résultats cumulés aux lanterneaux et aux
cheminées des centres de traitement des gaz. Fait à souligner,
la norme québécoise est de 1,45 kg F/t. À la fin des années 90,
nous avons fait beaucoup d’efforts pour améliorer l’isolation
des cuves et réduire le nombre et le temps d’ouverture des
portes et capots. Ceci a permis la réduction des émissions en
provenance des lanterneaux de 20 %.
En 2002, les résultats d’émissions de fluorures aux cheminées
ont baissé de 30 %. Cette amélioration provient du travail
réalisé sur l’une des deux matières premières qui entrent dans
le procédé du traitement des gaz, qui sont l’alumine et les gaz
fluorés. Depuis longtemps, les secteurs Captation et Électrolyse
ont travaillé pour établir des cibles sur les caractéristiques
importantes de l’alumine. Par conséquent, cela assure l’efficacité
du traitement des gaz et de la production d’aluminium. Cette
année, nous avons priorisé la réduction de la concentration
de fluorures gazeux et particulaires dans les gaz quittant les
cuves. Nous avons amélioré la méthode de résolution des effets
anodiques et mis en place de nouveaux paramètres de contrôle
thermique, ce qui a réduit la concentration de fluorures dans
les gaz à traiter et du même coup, les émissions aux cheminées.
Nos résultats sont tels, que notre défi pour 2003 est de les
maintenir et pourquoi pas... les améliorer !
L’année 2003 débute avec de nouveaux défis et souhaitonsle, une stabilité des opérations qui permettra l’atteinte d’un
résultat en émissions de fluorures égal ou inférieur à 2002.
24
magazinevie
ALCOA
Un défi commun pour le futur !
la conservation
par Sylvain Jutras
Dans une aluminerie comme l’Aluminerie de Bécancour,
la cuisson des anodes est la réalisation d’un travail conjoint
entre les secteurs Carbone et Captation. Cette coopération,
nécessaire et bénéfique aux opérations, a aussi le désavantage
qu’une dérive dans l’opération d’un des deux procédés se fasse
sentir rapidement sur l’autre et vice-versa. Deux cas ressortent
en 2002 : les problèmes de combustion aux fours à cuire et les
dérivations fréquentes du centre de traitement des fumées.
Cette année les conséquences d’une mauvaise combustion lors
du processus de cuisson ont atteint un niveau inégalé au centre
de traitement des fumées. Les deux principales conséquences
sont une augmentation de la résistance des sacs de filtration
et de l’encrassement du réseau de captation. La somme de
ces agressions a nécessité un changement complet des sacs de
filtration sur les six épurateurs (filtres) du centre de traitement
des fumées. Cette action a été réalisée environ trois ans plus tôt
que prévu afin d’assurer une cuisson des anodes dans le respect
de l’environnement. Pour améliorer la situation, un groupe de
travail a développé un plan d’action sur le procédé de cuisson
et les méthodes d’opération des fours à cuire. Tout le personnel
du secteur Four à cuire et celui des secteurs de service sera mis à
contribution pour revenir à une production normale aux fours
à cuire.
L’année 2002 a été très problématique en ce qui concerne le
nombre d’arrêts non planifiés du Centre de traitement des
fumées. La principale cause était l’automate programmable
du Centre. Ces cas de dérivation ont causé des émissions à
l’environnement et des problèmes de cuisson des anodes.
Des actions conjointes du personnel des secteurs Captation,
Maintenance et Automatisme ont permis de fiabiliser le
fonctionnement de l’automate. Depuis le mois de septembre
dernier, aucun cas d’arrêt non planifié du Centre de traitement
des fumées n’a été causé par l’automate !
Il y a maintenant environ six mois que les sacs de filtration
ont été remplacés dans le Centre de traitement. Même avec les
actions réalisées, les signes et les conséquences d’une mauvaise
combustion sont toujours présents aux fours à cuire. Le défi
2003 sera pour nous tous de s’impliquer encore plus à fond
dans la résolution du problème !
magazinevie
ALCOA
25
Comité HAP
par Jean-Pierre Barry
Depuis maintenant plus de deux ans, le comité multipartite se rencontre
pour discuter de l’évolution du dossier des HAP Ce comité, composé de
représentants du milieu, du ministère de l’Environnement, de la Direction
régionale de la santé publique et de l’entreprise, suit l’évolution des
performances des émissions de HAP de l’usine ainsi que de tous les sujets
qui permettent d’en comprendre les impacts. Il a été mis en place suite à une
recommandation faite par la Direction régionale de la santé publique.
Bien sûr, un des sujets du comité a été de suivre les émissions de l’entreprise.
En 2001, les résultats ont été mi-chair, mi-poisson. Ainsi, si on a pu noter
une amélioration sensible de la qualité de l’air dans la communauté qui
entoure l’usine, les résultats des émissions de l’usine, eux, ont augmenté.
Comment cela est-il possible ?
L’entreprise, en accord avec son certificat d’autorisation du ministère de
l’Environnement mesure la concentration dans l’air ambiant des HAP en
milieu urbain. Ces mesures donnent précisément une indication de la qualité
de l’air dans le quartier. Assez aisées à accomplir, les mesures sont faites aux
six jours. En 2001 on a noté une réduction de 25 % des concentrations dans
l’air de B(a)P, le membre le plus connu et le plus important de la famille
26
magazinevie
ALCOA
la conservation
Photo d’Amélie Deschênes, Photoscope
des HAP. En contrepartie, les mesures des émissions des HAP, plus difficiles à
faire, sont prises moins souvent. Elles sont faites directement dans les évents
de toit des salles de cuves. L’augmentation qui a été notée l’an dernier est le
fait d’une seule mesure prise au moment où une matière première de mauvaise
qualité avait été reçue et provoquait des émissions bien au-delà de celles
habituelles. Cette seule mesure a eu un impact important sur notre moyenne
des émissions.
Un autre sujet qui a retenu l’attention en 2001 a été la modélisation des
émissions de B(a)P de l’usine. Qu’est-ce qu’une modélisation ? C’est une
estimation graphique faite grâce à un modèle de la distribution et de la
concentration d’une substance, dans ce cas-ci du B(a)P, dans l’espace. Cela
permet de visualiser la façon dont les émissions de l’entreprise se dispersent
dans le milieu et d’obtenir une évaluation de la concentration dans l’air
ambiant en un point précis. Bien que la préparation du modèle soit l’affaire
de spécialistes, les cartes qu’il produit sont d’excellents outils de vulgarisation,
car elles donnent une image claire de l’impact de l’entreprise et sont facilement
interprétables.
Le comité s’engage dans une autre année avec une riche expérience et un
optimisme qui donnera l’occasion d’évoluer dans la compréhension mutuelle
des problèmes et des opportunités qui s’offrent. Un vrai bol d’air frais !
magazinevie
ALCOA
27
par Céline Lavallée
À la fin des années 70, le ministère de l’Environnement lançait un programme pour dépolluer les cours d’eau, soit le
Programme d’assainissement des eaux du Québec. Avec les années d’essor industriel, il s’est transformé en Programme
d’assainissement industriel.
C’est ainsi que le Programme de Réduction des Rejets Industriels (PRRI) a vu le jour en 1988. Le ministère de l’Environnement
du Québec a alors développé une stratégie d’intervention, intégrant tous les milieux récepteurs soit : l’eau, l’air et le sol. Le
premier secteur visé fut celui des pâtes et papiers.
En mai 2002, le gouvernement du Québec a publié un décret mettant en vigueur ce programme pour le secteur de l’industrie
minérale et celui de la première transformation des métaux dont font partie les alumineries. L’attestation d’assainissement
représente l’outil légal du ministère. Chaque entreprise doit détenir une attestation d’assainissement s’appliquant à ses
opérations.
Vous vous demandez peut-être comment ce programme s’intégrera-t-il dans la gestion environnementale d’une aluminerie ?
Et bien, pour exploiter une entreprise comme une aluminerie, le ministère de l’Environnement doit donner son autorisation,
c’est-à-dire, émettre un certificat d’autorisation dont l’un des volets exige un suivi environnemental.
Avec la mise en place du PRRI, l’attestation d’assainissement viendra clarifier et uniformiser le programme de suivi
environnemental. La première attestation délivrée aux alumineries, d’une durée de cinq ans, servira aussi à améliorer la
connaissance au niveau des émissions à la source et plus particulièrement, des émissions atmosphériques.
Sachant que le secteur des alumineries serait assujetti au PRRI, un groupe de travail composé des membres de l’Association
de l’Aluminium du Canada et du ministère de l’Environnement du Québec (MENV) s’est formé en 2001. Ce groupe a pour
mandat de s’assurer que toutes les problématiques environnementales des alumineries soient prises en compte, de réévaluer
les méthodes pour la mesure de conformité, d’élaborer des programmes d’études pour l’amélioration de la connaissance des
émissions. Un guide permettant aux différents bureaux régionaux du MENV de délivrer des attestations d’assainissement
harmonisées entre toutes les alumineries sera ensuite produit par le ministère de l’Environnement.
Suite au décret de mai 2002, les entreprises avaient six mois pour compléter le formulaire de demande d’attestation. Ce
formulaire donne le portrait actuel de toutes les sources d’émissions de l’entreprise ainsi que des résultats s’y rattachant.
Compléter ce formulaire a exigé beaucoup de travail et chacune des trois alumineries Alcoa a répondu dans les délais.
28
magazinevie
ALCOA
Photo de Jean-Louis Beloin
Une nouvelle stratégie
la conservation
Photo de Jean-Louis Beloin
À l’automne 2003, les bureaux régionaux du MENV auront toute l’information nécessaire
pour élaborer les premières attestations d’assainissement dans le secteur de l’aluminium.
Pour Alcoa, ce sera un pas de plus vers l’atteinte
des objectifs de notre stratégie environnementale.
magazinevie
ALCOA
29
par Gilles Chassé
Lorsque l’Aluminerie de Baie-Comeau est devenue une usine Alcoa, une évaluation environnementale du site de l’usine a été effectuée.
Le lac Aber, qui se trouve tout près de nos installations, a été ciblé car certaines personnes ont indiqué que notre stationnement en
bordure nord pouvait avoir été construit sur un dépôt de revêtements usés de cuves. De plus, des eaux de ruissellement en provenance
de l’usine pouvaient aussi entraîner des contaminants vers le lac . Après avoir vérifié la qualité des eaux de ruissellement, notre
attention s’est ensuite portée vers les sédiments se trouvant au fond du lac. Les résultats des analyses démontrèrent qu’il y avait
contamination des sédiments.
Que feriez-vous si…
Photo d’Isabelle Loubert, Photoscope
Qu’ont fait les dirigeants de l’usine ? Il ont avisé la Direction régionale de la santé publique et le ministère de l’Environnement de
la situation. Or, le lac appartient à l’usine, mais il était utilisé par les gens de Baie-Comeau comme lieu de plein air avec baignade
et autres activités aquatiques. La qualité de l’eau était régulièrement vérifiée tant par l’usine que par la ville de Baie-Comeau et rien
n’indiquait qu’il y avait contamination. La Direction régionale de la santé publique a confirmé que la santé des utilisateurs du lac
n’était pas en danger, mais la direction de l’usine n’a voulu prendre aucun risque. Par mesure de prudence, il a été décidé de fermer
le lac aux activités aquatiques, décision endossée par la Direction de la santé publique.
Les dirigeants de l’usine ont rencontré les élus municipaux, et des mesures de remplacement ont été mises en place pour minimiser
les inconvénients et continuer d’offrir des activités à la population. L’usine a défrayé le coût de piscines gonflables, de modules pour
la pratique du patin à roues alignées, d’agrandissement d’un terrain de basket-ball, de location d’équipements de loisirs. Bref, les
gens du quartier ont quand même pu profiter du beau temps à l’été.
Nos recherches ont confirmé ensuite que le stationnement adjacent au lac avait bel et bien reçu des revêtements usés de cuves. À
l’heure actuelle, des travaux sont en cours pour étudier comment enrayer la contamination à la source. Quant au drainage des eaux
de ruissellement, des mesures seront prises pour éviter qu’il ne vienne contaminer le lac.
Agir de façon responsable en matière d’environnement est exigeant, mais c’est la seule façon de faire.
Manicouagan, la région de l’Aluminerie de Baie-Comeau
Protégeons nos ressources, ensemble
Un équipement, ça s’optimise !
par Paul Latulippe et Nadine Tremblay
Comme le taux d’alliages produits à Deschambault s’est multiplié par six au
cours des cinq dernières années, il fallait absolument améliorer la disponibilité
opérationnelle du TAC (Traitement de l’Aluminium en Creuset).
Cet
équipement critique sert à éliminer les sels alcalins du métal, particulièrement le
sodium, lors de coulées d’alliages, par l’ajout d’AlF3. Il est primordial de s’assurer
de la pureté de nos alliages afin de répondre aux besoins de qualité de nos clients.
C’est pourquoi cet équipement doit fonctionner de façon optimale. Il y a 18 mois,
les équipes de la maintenance et de l’opération au Centre de coulée se sont
penchées sur cette question.
Pour augmenter la disponibilité opérationnelle, il faut d’abord trouver les sources
de bris, puis les réduire au maximum, afin de diminuer le temps d’intervention
nécessaire à la maintenance.
Grâce à la conception d’un support utilisé lors du changement de rotor, le temps
d’intervention est passé de trois à une heure. Un support additionnel permet
aujourd’hui aux équipes de la maintenance d’effectuer un travail plus sécuritaire
pour l’entretien du TAC.
De plus, la programmation des délais et de la vitesse de traitement a été ajustée
afin de réduire l’usure des rotors.
On a modifié la vanne rotative d’alimentation en AlF3. Son intérieur est désormais
en céramique pour une plus grande résistance à l’abrasion et un meilleur dosage
des quantités. Un meilleur contrôle du taux d’alimentation permet de réduire
les émissions de fluorures du Centre de coulée et contribue par le fait même à
l’amélioration de l’état de la végétation dans la zone tampon.
Finalement, une jupette a été installée sur le couvercle afin d’empêcher les
éclaboussures de métal en fusion et tenter d’améliorer la captation des fumées à
l’intérieur de l’aire de travail.
Jusqu’à présent, nous avons pu observer les résultats positifs de ces modifications.
Une plus grande sécurité pour les travailleurs, une réduction importante du
nombre d’interventions en urgence, une réduction des résidus produits et
une moins grande usure des rotors, permettant de diminuer la fréquence des
changements préventifs.
Dans les prochains mois, l’accent sera mis sur l’étanchéité de la tuyauterie du
système de captation des fumées.
Qui a dit qu’opération, maintenance, qualité, environnement et sécurité ne sont
pas compatibles ? Un bel exemple de travail d’équipe !
32
Un opérateur procède au traitement de l’aluminium en creuset
Photos Œ
il pour Œ
il
Un opérateur installe le couvercle du TAC
ABS, une continuité…
par Éric Bouillé
Quand j’ai obtenu le mandat d’implanter le système de gestion d’Alcoa (Alcoa Business
System) dans mon secteur, j’étais craintif…
Encore une mode ? Encore de la paperasse ?
Mais, petit à petit, en me familiarisant avec le processus 25 « traitement de fumées » de
l’usine hypothétique ABS, j’ai réalisé que des liens puissants relient ce système à notre
travail de tous les jours. J’ai ainsi vu notre groupe de représentants ABS se familiariser
au fil des jours avec ce système de gestion basé sur des principes simples : fabriquer
selon le besoin, éliminer les gaspillages et faire en sorte que les employés soient le
moteur de l’amélioration.
À travers les processus, on vise à améliorer et simplifier nos façons de faire pour être
plus efficaces. Même si ces principes ne sont pas nouveaux pour nous, que ce soit les
outils de contrôle statistique de procédé, les principes de résolution de problèmes,
les 5S ou les ateliers Kaïzen pour ne nommer que ceux-là, les processus nous guident
pour mieux les utiliser selon nos besoins.
Éric Bussières et Michel Perron ont participé
à l’atelier sur les changements de filtres aux
épurateurs de l’électrolyse
Pour faciliter le travail quotidien, des ateliers 5S furent réalisés au traitement des eaux
et au service de ventilation industrielle. De plus, un atelier RTMC (Réduction de
temps de mise en course) a permis de réduire significativement les temps d’arrêts lors
des changements de filtres aux épurateurs de l’électrolyse. Des efforts sont orientés
présentement pour réduire les gaspillages aux secteurs de traitement de l’eau et de
l’air, principalement en travaillant sur « l’autonomation* » des équipements et sur le
nivellement des tâches.
L’équipe a même réglé une petite lacune du système d’implantation ABS, certaines
personnes n’ayant pas de processus approprié à leur secteur. Notre département
a donc pris l’initiative de rédiger deux nouveaux processus intitulés « traitement
des eaux » et « laboratoire » , afin que tous les employés du département puissent
bénéficier des principes ABS selon un guide qui leur est propre.
La continuité du travail entrepris en environnement depuis dix ans, à travers les
principes ABS, nous permet d’entrevoir les prochaines années avec enthousiasme.
* Autonomation : système de détection de problème intégré à la machine de sorte que l’opérateur reçoit
un signal avant que la machine ne s’arrête. Chez Toyota, on dit : « donner de l’intelligence humaine à
la machine ».
34
magazinevie
ALCOA
Photo Œ
il pour Œ
il
Qui ne connaît pas la devise « amélioration continue » ? C’est fou quand on pense à
tout ce qu’on a réalisé depuis dix ans… programme de gestion dynamique des eaux
pluviales, arrêt des ventilateurs de contre-courant sur les épurateurs de l’Électrolyse
afin de faire des économies d’énergie, réductions constantes des résidus, installation
d’un incinérateur pour traiter les HAP au secteur Électrodes, modification des bennes
à croûtes pour la réduction des émissions de fluorures à l’Électrolyse, accréditation
de notre Laboratoire d’analyses environnementales, etc… Et pourtant, les équipes
continuent à s’impliquer dans divers projets pour réduire les émissions et diminuer
les incidents environnementaux… Oui, les employés sont vraiment « le moteur » !
Un mariage
qui promet !
la conservation
par Pierre Mercier
L’Aluminerie de Bécancour opère son usine dans
un esprit de développement durable. Cela consiste
à produire de l’aluminium tout en respectant sa
communauté et en préservant les ressources pour
les générations futures. Par ailleurs, le système
de gestion ABS a comme objectif principal
l’élimination de toute forme de gaspillage et le
souci des clients. Voilà les ingrédients pour un
mariage des plus réussis !
La belle complémentarité des deux visions se traduit
par l’intégration de principes environnementaux
dans nos procédés de fabrication, par exemple,
la mise en place de systèmes de recyclage, de
réduction des déchets, ainsi que la réduction des
rejets de toute nature. Cela permet la réduction
du gaspillage visée par ABS et la conservation des
ressources prônée par l’environnement.
Nous voulons interagir avec nos clients et
fournisseurs pour tenir compte de l’impact
complet du cycle de vie de notre produit. Notre
responsabilité est d’offrir un produit écologique
qui concorde bien avec les intérêts de nos clients.
Ainsi, nous avons retiré certains métaux lourds
de nos alliages, comme le sélénium, pour réduire
l’impact écologique potentiel de notre produit.
D’autre part, la stabilité de nos opérations visée par
ABS contribue à l’amélioration de nos performances
en environnement. Cette stabilité nous permettra
de fournir un produit de qualité dans les délais
requis et sans surprise à nos clients et nous mettra à
l’abri de tout incident environnemental.
Nous avons un programme environnemental
exigeant et nous le renouvelons régulièrement pour
rester un véritable chef de file en environnement.
Qu’est-ce que cela implique fondamentalement
pour chacun d’entre nous ? Avoir l’environnement
au cœur de nos préoccupations quotidiennes !
Une entreprise qui se préoccupe de son
développement durable demeurera longtemps
en affaires. Notre vision à long terme en
environnement protège notre qualité de vie et
est une preuve d’engagement vis-à-vis de nos
employés, notre communauté, nos clients et les
générations futures.
magazinevie
ALCOA
35
Les neiges usées
par Ianka Dion
La Politique sur l’élimination des neiges usées élaborée par le
ministère de l’Environnement a été révisée, en juillet 1996,
afin de réitérer son objectif de prévenir ou d’atténuer les
répercussions sur l’environnement et les humains, générées
par l’élimination des neiges usées. Ainsi, afin d’orienter
les municipalités et les entreprises privées vers une saine
gestion des neiges usées, le Ministère a élaboré un document
englobant deux sections soit, « l’aménagement des lieux
d’élimination de neige », présenté sous forme de guide et
la « mise en œuvre du règlement sur les lieux d’élimination
de neige ».
Pour atteindre les objectifs de la Politique, le Ministère
a proposé une modification à la Loi sur la qualité de
l’environnement et a élaboré un règlement sur les lieux
d’élimination de neige, stipulant l’interdiction de rejeter de
la neige dans les cours d’eau et en bordure de ceux-ci à partir
36
magazinevie
ALCOA
Photo de Claude Mazerolle
la conservation
du 1er avril 1997, et l’obligation des exploitants d’établir un
programme d’assainissement et de mettre en place un site
de dépôt de neiges usées ainsi qu’un bassin de rétention
pour le 1er novembre 2002.
L’Aluminerie de Baie-Comeau avait, sur sa propriété,
différents sites de fonte de la neige dont un au quai, causant
ainsi l’écoulement de la neige usée directement dans le
fleuve. En regard des nouvelles exigences du Ministère,
les responsables du département de l’environnement en
collaboration avec l’ingénierie, ont entrepris des démarches
pour satisfaire ces dernières. En 1999, des recherches ont
été amorcées afin de trouver l’emplacement du nouveau
site selon les exigences du guide et pour faciliter le travail
du département du transport. Le choix du site fut
stratégique en raison de la présence d’un bassin naturel et
de l’accessibilité des lieux. Le site a d’ailleurs fait l’objet
d’une transaction entre l’aluminerie et la Céréalière Cargill,
entreprise voisine.
magazinevie
ALCOA
Le site de dépôt de la neige usée a une dimension de
31 000 m2 et le volume de neige pouvant y être entreposé est
de 84 000 m3. Un bassin de sédimentation a été conçu pour
assurer un séjour suffisant des eaux de fonte, permettant aux
matières en suspension de se sédimenter.
Le site est opérationnel depuis cette année, ainsi à la fonte
des neiges, des échantillons seront pris afin d’assurer le suivi
de la qualité des eaux de surface et des analyses physicochimiques seront effectuées avant de vider le bassin. Par
la suite, le site sera nettoyé et les rebuts pouvant s’y être
accumulés seront ramassés. De plus, le bassin sera vidangé
une fois par année et les solides et matières décantés
seront récupérés et acheminés vers un site reconnu par le
ministère.
Par la mise en place de son site de dépôt des neiges usées,
l’Aluminerie de Baie-Comeau répond aux exigences du
ministère de l’Environnement.
37
La restauration d’un site contaminé
par Patrice Bossé
Alcoa est très préoccupée par la présence de sites contaminés ou potentiellement contaminés découlant des opérations
de ses usines. C’est la raison pour laquelle une division spéciale, le CEAT (Corporate Environmental Assesment Team)
relevant directement de la haute direction, a été créée pour la gestion spécifique des dossiers concernant ces sites.
Parmi ceux-ci, on retrouve le site d’enfouissement sanitaire de la MRC de Manicouagan, où pendant plusieurs années,
l’Aluminerie de Baie-Comeau a enfoui des résidus provenant du traitement des écumes d’aluminium.
Au moment de la préparation de l’aluminium dans les fours de maintien, une partie des impuretés présentes dans le
métal se solidifie en surface. Ce matériel, retiré des fours par écumage, contient néanmoins une proportion importante
d’aluminium. Les écumes sont traitées par une firme spécialisée qui réussit à en extraire la majorité de l’aluminium, le
reste prenant toutefois le chemin de l’enfouissement.
Au cours des années, la réglementation québécoise a évolué et, dans bien des cas, ce qui était considéré comme un résidu
inoffensif il y a quelques années est maintenant devenu une matière dangereuse. C’est ce qui s’est produit avec les résidus
du traitement des écumes qui, depuis 1993, sont disposés dans un site d’enfouissement sécuritaire. Toutefois, de 1981 à
1993, ces résidus d’écumes ont été disposés au site d’enfouissement sanitaire de la MRC de Manicouagan. Au total, près
de 70 000 tonnes de ce résidu ont été enfouies dans un site inapproprié. On le sait maintenant, mais à l’époque, ce site
était considéré comme tout à fait adéquat.
En 2001, lorsque la MRC de Manicouagan a pris la décision de fermer définitivement le site d’enfouissement, Alcoa, par
le biais de sa division CEAT, a vu là une belle occasion de corriger la situation.
Photo de Cindy Callin-Lévesque, Photoscope
Plusieurs options ont été étudiées et celle qui a finalement été retenue consistait à isoler l’accumulation de résidus
d’écumes de manière à ce qu’aucun contaminant ne se retrouve éventuellement dans l’environnement, particulièrement
dans les eaux souterraines. Les travaux ont débuté en 2002 et seront complétés à l’été 2003.
Filles dans les graminées
38
magazinevie
ALCOA
Nouvelle usine de traitement
des écumes d’aluminium à Bécancour
la conservation
par Jean-Claude Dubé
Depuis le démarrage de l’Aluminerie de Deschambault en 1992, nos écumes de fonderie
étaient traitées à l’usine Guillaume-Tremblay pour récupérer le contenu en aluminium.
En décembre 2000, ces derniers nous avisaient qu’ils ne pouvaient plus traiter nos écumes,
la capacité de leur usine étant dépassée. Il fallait donc trouver un autre fournisseur pour
le remplacer. Un critère important était de ne pas enfouir les résidus des écumes après le
traitement.
Nous avons formé un comité pour identifier les différentes technologies disponibles et la
faisabilité d’installer un traitement à l’Aluminerie de Deschambault. Comme les autres
alumineries Alcoa du Québec faisaient déjà traiter leurs écumes par Recyclage d’Aluminium
Québec inc. (R.A.Q. inc.) et qu’elles étaient aussi intéressées à diminuer la production de
résidus, nous avons décidé de nous regrouper pour demander à ce fournisseur de mettre
en place un procédé qui permettrait d’éliminer l’enfouissement des résidus générés lors du
traitement des écumes.
R.A.Q. inc. a relevé le défi. L’entreprise devait trouver une solution pour vider les cellules
d’entreposage temporaire contenant les résidus des écumes déjà traitées. Les propriétaires
ont fait des recherches auprès de nombreuses entreprises spécialisées et ont signé une entente
avec la compagnie allemande A.L.S.A. Cette dernière possède depuis plusieurs années deux
installations de traitement d’écumes en Allemagne. L’entente signée avec A.L.S.A. a permis
de développer, d’adapter et de construire une nouvelle usine dans le Parc Industriel de
Bécancour sur les terrains de R.A.Q. inc.
L’usine existante continue d’opérer pour récupérer l’aluminium contenu dans les écumes.
Ensuite, les résidus d’écumes sont envoyés à la nouvelle usine afin d’en permettre le
recyclage. Celle-ci pourra également recycler les résidus d’écumes déjà enfouis.
La nouvelle usine construite à Bécancour est dotée de la meilleure technologie disponible
au monde. Toutes les matières premières entrant dans cette usine sont déchargées dans un
bâtiment attitré à cette fin et dépoussiéré. L’eau de procédé est utilisée en boucle fermée
d’où aucun rejet dans le réseau du parc industriel; seule l’eau de refroidissement sans
contact est déversée dans le réseau. Le plancher de l’édifice est conçu de façon à retenir
tout déversement à l’intérieur du bâtiment. Les gaz produits lors des différentes étapes
du procédé sont incinérés et lavés avant leur rejet à l’extérieur. Les rejets dans l’air sont
mesurés en continu. Les produits finis sont entreposés directement dans des conteneurs, et
des dépoussiéreurs préviennent l’émission de particules.
Les produits sortant de ces procédés sont l’aluminium récupéré des écumes qui est retourné
aux différentes usines, les oxydes d’aluminium qui sont vendus à des cimenteries, les
chlorures de potassium et de sodium qui sont réutilisés dans l’usine de traitement ou
vendues comme matières premières à d’autres usines.
R.A.Q. inc. a également mis en place un système de gestion environnemental certifié
ISO 14001 depuis novembre 2002.
En regroupant les usines du Québec pour faire un Kaïzen sur le traitement des
écumes et demander à notre fournisseur de développer un traitement de nos résidus
sans enfouissement, nous avons franchi un pas très important pour la protection de
l’environnement. Les résidus de traitement des écumes sont le deuxième résidu le plus
important de nos alumineries. Grâce à ce nouveau procédé, il sera possible pour nous
d’éviter l’enfouissement d’environ 10 000 tonnes de résidus par an. Le gain est également
très important pour R.A.Q. inc. puisqu’il pourra vider ses cellules d’entreposage
temporaire de résidus enfouis à Bécancour.
magazinevie
ALCOA
39
Un geste qui tombe « pile »
par Patrice Bossé
La sensibilisation des jeunes à la protection de l’environnement
est essentielle : ce sont eux les consommateurs de demain et
il est important de leur faire prendre conscience des notions
environnementales qui ont tant fait défaut à bon nombre de
leurs aînés.
C’est dans cette optique qu’Alcoa a lancé en octobre 2001,
un concours de récupération de piles usées dans les écoles des
commissions scolaires des régions où sont établies les usines
québécoises du groupe Première fusion. Ainsi, tout au long
de l’année scolaire 2001-2002, 17 650 élèves dans 72 écoles
ont vaillamment récupéré et déposé les piles usées dans les
contenants de récupération placés dans chaque école.
Imaginez, 6 800 kilogrammes de piles de tous formats ont ainsi
été « sauvées » de l’enfouissement ! Cela représente l’équivalent
de près de 300 000 piles de type AA. En temps normal, ces
piles se seraient retrouvées dans des sites d’enfouissement
sanitaire, où lentement, les métaux qu’elles contiennent
auraient été emportés par les eaux de ruissellement pour se
retrouver éventuellement dans la nappe phréatique, dans les
rivières, dans l’eau potable. Au lieu de cela, les métaux qu’elles
contiennent seront récupérés et recyclés.
Par ce programme Alcoa enregistre un tour du chapeau :
premièrement en sensibilisant les jeunes à la protection
de l’environnement, deuxièmement en évitant le rejet de
matières dangereuses dans l’environnement et troisièmement
en réduisant les quantités de résidus enfouis en accord avec la
politique québécoise de gestion des matières résiduelles.
Suite au succès de la première année, Alcoa récidive en 20022003 et invite à nouveau tous les élèves à poser « un geste qui
tombe pile ».
40
Mauricie/Centre-du-Québec, la région de l’Usine de tige et de l’Aluminerie de Bécancour
Protégeons nos ressources, ensemble
Mélanie Pagé, Louis Chabot
et Lucie Arteau procèdent au
recyclage de leurs résidus au
Centre de coulée
Photo Œ
il pour Œ
il
Rebuts et Exclus
Des gestionnaires effectuant
une autopsie de conteneur
42
magazinevie
ALCOA
la conservation
par Christine Dubois
Depuis le tout début des opérations de l’Aluminerie de Deschambault, un des
objectifs demeure, année après année, la réduction de résidus enfouis, générés par
nos opérations.
Cet objectif est d’ailleurs un des points de notre politique environnementale : « Le
respect de l’environnement exige que l’on optimise l’utilisation de nos ressources
tout en maximisant la récupération et le recyclage ».
Suite à la réduction marquée des résidus enfouis depuis le début des opérations,
nous avions atteint un plateau. En 2002, l’effort a été mis, entre autres, sur la
ségrégation des résidus. Les conteneurs de déchets solides sont utilisés par tous
les travailleurs. Bien qu’identifiés par des affiches, il n’était pas toujours facile
de reconnaître dans quel conteneur disposer les résidus. Différents résidus se
retrouvaient alors dans un même conteneur. Une équipe a travaillé à augmenter la
ségrégation ainsi que le recyclage. Parmi les améliorations, citons l’identification
visuelle des conteneurs et des bennes. Ceux-ci ont été peints de différentes
couleurs, indiquant clairement de quel type de résidus il s’agit : recyclables,
enfouis ou dangereux.
Les employés du Centre de coulée, précurseurs dans l’identification visuelle, ont
démontré que cette façon de faire permet une meilleure ségrégation et ainsi, une
réduction des résidus enfouis.
Une autopsie réalisée par les gestionnaires a aussi eu lieu sur un conteneur de
résidus destiné à l’enfouissement. Cette activité de sensibilisation nous a démontré
qu’environ 20 % des résidus retrouvés auraient pu être recyclés, comparativement
à 33 % en 2001. Un indice qu’une amélioration est présente mais qu’il reste
encore du travail à faire.
À l’automne 2002, la conférence intitulée « Rebuts et Exclus » a été une
sensibilisation mobilisatrice pour chaque employé. Monsieur Normand Maurice,
co-fondateur des Centres de formation en entreprise et récupération, nous a
entretenu de la gestion des résidus tant au travail qu’à la maison. Cette activité
fût tellement appréciée par les employés qu’ils nous ont suggéré de l’offrir à la
population. Deux sessions ont donc été présentées à la communauté du comté
de Portneuf.
magazinevie
ALCOA
43
par Nadine Tremblay
Depuis novembre dernier, l’installation
d’un point de collecte permanent
permet aux employés de l’Aluminerie
de Deschambault d’apporter leurs restes
de peinture de la maison au cabanon de
recyclage communautaire, situé dans le
stationnement de l’usine.
Donner une
deuxième vie
à la peinture
La Ressourcerie de Saint-Marc-desCarrières, qui faisait déjà la récupération
dans cette municipalité, en prend
possession régulièrement et les achemine
à « Peinture Récupérée du Québec » à
Victoriaville. La quantité de résidus
dangereux domestiques envoyés à
l’enfouissement par la population se
trouve ainsi diminuée.
Non seulement l’aluminerie incite-t-elle
ses employés à participer, mais elle fait
aussi sa part. À l’été 2002, les bureaux
et corridors des bâtiments administratifs
ont été repeints en partie avec de la
peinture récupérée. Les étudiants qui
ont effectué ces travaux ont pu témoigner
de la qualité du produit.
Photo Œil pour Œil
Évidemment, les surplus sont retournés à
la récupération.
Yves Mailhot, mécanicien à l’Aluminerie
de Deschambault, apporte ses restes de
peinture au point de collecte permanent
mis à la disposition des employés
44
magazinevie
ALCOA
la conservation
Saviez-vous que...
Quand l’ART rime avec
RECYCLAGE !
par Josée Rivard
par Nadine Tremblay
Il n’y a pas que de la peinture récupérée, mais aussi des
teintures et des vernis. Si la couleur et le fini conviennent à vos
besoins, vous ferez un excellent achat en rapport qualité/prix.
Les produits disponibles sont :
Dans le cadre de la semaine des résidus, la contribution des
employés de l’Aluminerie de Bécancour a été sollicitée de
différentes façons. Rien de mieux que de valoriser des résidus
pour donner un second souffle à la matière !
•
Peinture au latex pour intérieur, fini satin, choix de
14 couleurs
•
Antirouille à métal, fini lustré, disponible en 9 teintes
Pierre Pellerin et Claude Vallée l’ont fait ! Ils ont exposé
quelques-unes de leurs œuvres faites entièrement de matières
recyclées.
•
Époxy intérieur/extérieur, en gris seulement
•
Alkyde intérieur/extérieur, fini semi–lustré, pour
plancher et galerie, en 4 couleurs
•
Teinture au latex extérieur au fini mat satiné, choix de
6 couleurs
•
Vernis au latex pour l’intérieur, fini mat satiné,
transparent
•
Teintures alkyde extérieur, mat satiné, 6 couleurs
disponibles
•
Vernis alkyde intérieur semi-lustré transparent
Disponibles dans les Coop, Matériaux à Bas Prix, Ressourceries
et plusieurs Rona, ces produits sont à la fois économiques et
écologiques.
Peu importe la sorte ou la couleur de peinture que vous utilisez
à la maison, ne disposez jamais de vos restes avec les autres
déchets domestiques. La plupart des détaillants qui vendent
les produits récupérés sont aussi des points de collecte où
vous pouvez retourner les quantités non utilisées. Certaines
municipalités ont aussi des dépôts; utilisez-les.
Les étudiantes ont eu du plaisir à repeindre les murs
avec de la peinture récupérée
ALCOA
Quant à Pierre, quel créateur ! Il utilise de la tôle ou de
l’aluminium récupéré pour créer des œuvres d’art que nous
avons eu le plaisir de regarder ! Sous ses mains, la matière
devient des pots à fleurs ou des contenants d’allumettes et
son épouse, à l’aide d’un coup de pinceau, y ajoute sa touche
artistique. De plus, à partir de pièces provenant entièrement
de bicyclettes inutilisables, il a conçu une bicyclette à position
allongée. Les visiteurs ont pu constater toute son ingéniosité
pour adapter chaque pièce.
Cette première a suscité une interrogation : quel rapport y
a-t-il entre l’exposition d’œuvres d’art et la semaine des
résidus ? C’est quand l’ART rime avec RECYCLAGE !
Recycler n’est que la deuxième étape, la première étant de
moins consommer pour réduire à la source.
Photo de Guy Beauchesnes
Le créateur Pierre Pellerin
Photo de Marc Piché
magazinevie
Claude est un artiste dans l’âme ! Il sculpte différents animaux
(poissons, canards, girafes) et personnages dans des pièces
de bois recyclées par une technique de collage. Lors de
l’exposition, aucun doute que sa girafe de 5 pieds et 8 pouces
a fait fureur !
45
La réduction des résidus… une nécessité !
par Patrice Bossé
L’exploitation d’une entreprise comme la nôtre produit
inévitablement des résidus. En fait, bon an mal an, chaque
aluminerie en génère près d’une cinquantaine de types
différents : revêtements usés de cuves, écume d’aluminium,
matériel réfractaire, papier et carton, huiles usées, piles et
batteries, absorbants, eau huileuse, antigel, solvants, bois, fer
et acier, ordures ménagères, etc. Au total, les trois alumineries
québécoises ont produit près de 70 700 tonnes de résidus en
2002 et de ce nombre, 36 300 tonnes, soit 51 %, ont pris
le chemin d’un site d’enfouissement. Le reste a été envoyé
vers des activités de revalorisation : recyclage, réutilisation et
compostage.
Tous les déchets enfouis ont été disposés dans des sites
autorisés aménagés spécialement de façon à prévenir tout effet
sur l’environnement. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de
pollution parce que ces accumulations de résidus constituent
une trace indélébile de nos usines dans l’environnement et
qu’elles sont en grande partie le résultat d’une surconsommation
de nos ressources naturelles. De ce fait, nous hypothéquons
notre qualité de vie et celle des générations futures.
Photo de Pierre Guité
Deux résidus constituent un fort pourcentage des résidus
enfouis. Il s’agit des revêtements usés de cuves et des résidus
de traitement des écumes qui représentent à eux seuls plus de
80 % de ce qui a été enfoui. En 2003, un nouveau procédé
sera en place permettant le recyclage complet des écumes,
comme vous l’explique Jean-Claude Dubé dans son article sur
la nouvelle usine de traitement des écumes d’aluminium. Ce
sera 10 000 tonnes de moins à l’enfouissement.
Au cours de la dernière décennie, la gestion des déchets a
pris de plus en plus d’importance au Québec comme dans la
plupart des pays industrialisés. Plusieurs firmes se spécialisent
maintenant dans le recyclage de matériel qui, auparavant,
prenait le chemin du site d’enfouissement. Pour leur part, les
gouvernements imposent des lois et règlements plus sévères
concernant la protection de l’environnement et la gestion
des déchets. Il y a une prise de conscience de l’urgence d’agir
pour réduire le gaspillage des ressources et l’accumulation des
résidus.
46
magazinevie
ALCOA
la conservation
Alcoa a établi en 2001 une stratégie environnementale à long
terme basée sur les principes du développement durable. Elle a
fixé des objectifs environnementaux ambitieux qui vont guider
ses actions pour les vingt prochaines années. Ces objectifs
constituent un guide pour aider chacune de ses usines à fixer
leurs propres objectifs et plans d’action environnementaux.
Évidemment, la réduction des résidus figure en très bonne
place sur cette liste.
Les objectifs d’Alcoa sont très clairs : en 2002, chaque usine s’est
appliquée à mettre en place un plan d’action visant à réduire de
20 % par rapport à 2000 la quantité de résidus autres que les
écumes et les revêtements de cuves qui seront enfouis au cours
de l’année 2003. Le travail ne s’arrêtera pas là. La deuxième
étape, prévue pour 2007, devrait permettre de réduire de 50 %
la quantité de résidus disposée par enfouissement. À plus long
terme, Alcoa vise « 0 résidus enfouis » ! Pour 2010, on vise à
transformer en produits utiles les revêtements usés de cuves.
Comment y parviendra-t-on ? La première façon, et la
plus logique, consiste évidemment à réduire la quantité de
résidus générés. Les possibilités sont nombreuses : réduire le
gaspillage, modifier nos façons de faire, adapter nos procédés
afin de réutiliser certains résidus générés. Pour les résidus
générés, on recherchera des modes de disposition privilégiant
la revalorisation (réutilisation, recyclage, compostage). En tout
dernier recours, et pour quelques années encore seulement, on
se tournera vers l’enfouissement.
Photo de Gilles Chassé
Au fil des ans, le personnel des usines Alcoa a graduellement
pris conscience de cette situation et différents projets visant la
réduction, le recyclage et la réutilisation des résidus ont vu le
jour. D’ailleurs, la proportion des résidus revalorisés est passée
de 43 % en 2001 à 49 % en 2002. Il y a encore beaucoup de
travail à faire mais le mouvement est bien amorcé.
magazinevie
ALCOA
47
par Ianka Dion
Parmi tous les recyclages possibles des déchets que nous
produisons, celui des déchets organiques issus de la pelouse,
du jardin et de la cuisine est le plus aisé qui soit. Il ne requiert
aucune énergie, aucun matériel sophistiqué, ni aucun produit
chimique. Il dépend uniquement de l’action naturelle et
spontanée de milliards de bactéries… mais ce recyclage exige,
pour être mené à bonne fin, d’appliquer quelques règles
extrêmement simples.
Le résultat est un terreau d’excellente qualité qui ne coûte rien.
Le compostage est un mode de gestion des déchets de plus en
plus populaire dans les municipalités du Québec. Il permet
de réduire jusqu’à 30 % des déchets que nous jetons chaque
semaine.
Compostage
ou nourrir
la terre
avec
des déchets
La ville de Baie-Comeau organisait, à la fin du mois d’octobre,
deux conférences dans le cadre du programme municipal
sur le compostage domestique. Étant en pleine « Semaine
de réduction des résidus » l’Aluminerie de Baie-Comeau
a pris l’initiative de se proposer comme partenaire dans le
projet. C’était la toute première fois qu’une entreprise privée
s’associait à une conférence sur le compostage dans le cadre de
ce programme.
Ces conférences, présentées sous la forme de séminaires,
avaient pour but de faciliter et d’encourager le compostage
dans les différentes villes du Québec. L’activité comprenait
la formation, d’une durée de trois heures, la remise d’un bac à
recyclage et de documentation relative au compostage.
Alcoa a envoyé des communiqués à ses employés afin de leur
faire part de ce programme et d’encourager leur participation à
ce mode de gestion des résidus
L’entreprise a défrayé la moitié des coûts pour chaque employé
inscrit à la formation, ce programme cadrant très bien avec les
activités proposées lors de la semaine de réduction des résidus.
Sur un total de 106 participants, 38 employés d’Alcoa ont
participé à ces conférences.
La réduction de la production de déchets domestiques
augmente la durée de vie utile des lieux d’enfouissement
sanitaire et assure une meilleure gestion environnementale au
profit de toute la collectivité.
Pourquoi empoisonner la terre avec des engrais chimiques
alors qu’en effectuant du compostage nous pouvons obtenir
un engrais naturel d’excellente qualité, gratuit et permettant de
protéger l’environnement ?
48
magazinevie
ALCOA
Photo de Sophie Gagnon-Bergeron, Photoscope
la conservation
Ajoutez dans votre compost :
9.
1.
Déchets de fruits et de légumes : couper en morceaux les
fruits et légumes entiers pour en faciliter la transformation
plus rapide en compost
2.
Restes de café, de thé et de tisane : vous pouvez les
laisser dans leur filtre ou leur sachet de papier
10. Feuilles mortes, gazon et herbes : par couche de 20 cm
maximum. Attention de ne pas ajouter au compost des
végétaux ayant été traités avec des herbicides ou des
pesticides
3.
Coquilles d’œufs
4.
Fleurs : à l’exception des fleurs fanées qui ont fait place à
des graines, à l’extrémité des tiges
5.
Restes de nourriture : consulter le tableau < À ne pas
ajouter au compost >, pour les exceptions
6.
Os : ils sont peu recommandés puisqu’ils prennent
beaucoup de temps à se décomposer; cassez-les en très
petits morceaux si vous en ajouter
Sources :
7.
Poussières : même celles du sac de l’aspirateur
8.
Serviettes de papier et papiers mouchoirs : en faible
quantité
Section Jeunesse. Le Coin Rafale – Le compostage : de la table
au jardin.
magazinevie
ALCOA
Cendres : celles de bois seulement, en petite quantité
11. Bois : branches en petits morceaux, copeaux, bran de
scie, etc.
12. Fumier : plus il est frais, plus les odeurs peuvent être
désagréables pour l’entourage
Pour produire le meilleur compost qui soit, diversifiez
autant que possible les matières putrescibles que vous y
ajoutez !
Ministère de l’Environnement du Québec, 2002.
http://www.menv.gouv.qc.ca/jeunesse/chronique/2002/
0206_compost.htm
49
Photo de Pierre Guité
Une ressourcerie industrielle…
50
magazinevie
ALCOA
Utopie ou innovation ?
la conservation
par Pierre Mercier et Josée Rivard
Au Québec, nous sommes familiers avec les ressourceries. Ces entreprises d’économie sociale se
préoccupent de réduction et de valorisation des résidus.
À l’automne 2001, Alcoa s’est associée au Réseau des Ressourceries du Québec, le promoteur
de la Semaine québécoise de réduction des déchets. Une entente de partenariat a été signée afin
d’explorer, entre autres, la possibilité d’implanter des ressourceries industrielles dans les régions où
Alcoa a des opérations.
Pour définir une vision globale reposant sur le maillage d’entreprises, le Réseau des Ressourceries
du Québec, le Centre de transfert technologique en écologie industrielle de Sorel-Tracy ainsi que
Norme Internationale Environnement ont regroupé leur expertise dans le domaine de la gestion des
matières résiduelles.
Après un sondage rapide auprès des entreprises dans le parc industriel de Bécancour, il s’avère
qu’une organisation de type « ressourcerie industrielle » serait souhaitable puisque certains produits
ne sont pas recyclés en raison du volume de production ou d’un ratio effort/rendement trop faible.
Par contre, si les entreprises mettent en commun leurs résidus et qu’une ressourcerie les prend en
charge, il peut être intéressant d’en effectuer le recyclage ou la valorisation. De cette façon, tout le
monde est gagnant !
Ainsi, les partenaires ont décidé de pousser plus avant le projet en mettant sur pied une structure qui
vise à favoriser la réduction, une valorisation accrue et une gestion optimale des résidus à l’intérieur
du parc industriel et portuaire de Bécancour. Ils ont nommé cette nouvelle organisation « Carrefour
de valorisation des sous-produits industriels de Bécancour ».
Une telle organisation pourra examiner les processus déjà en place dans les entreprises afin de
maximiser les débouchés pour certains matériaux ou rejets de procédés.
Le Carrefour pourra offrir des services d’analyse de la circulation des résidus, de caractérisation, de
suggestion de possibilités de valorisation, tout en tenant compte des aspects sociaux, économiques
et environnementaux. Il pourra aussi s’impliquer dans la formation et offrir des conseils sur la
réduction à la source.
La ville de Bécancour a été choisie pour l’implantation d’une telle organisation. On y retrouve des
grandes entreprises conscientes de leur production de déchets et ouvertes au partage d’informations.
D’autre part, de nombreuses petites entreprises contribuent à augmenter le potentiel de traitement
et de valorisation des résidus.
Une ressourcerie industrielle ne gérera pas les déchets à la place des entreprises, mais leur fournira
des outils pour les aider. L’objectif n’est pas de générer des coûts supérieurs à ceux existants, mais
de les réduire si possible. Il faut faire mieux avec moins ! Les gains seront environnementaux, par
l’économie des ressources, et sociaux, par la création d’emplois durables.
Le Carrefour permettra d’établir une synergie profitable en regroupant besoins et expertises, tout
en favorisant la production d’une masse critique de résidus qui facilitera la gestion et la valorisation
de ceux-ci.
C’est grâce à l’intérêt de tous que le Carrefour de valorisation de sous-produits industriels de
Bécancour est né ! De nombreuses organisations contribuent financièrement au projet, démontrant
son grand potentiel. L’équipe doit une fière chandelle au ministère de l’Environnement du Québec
dont l’expertise et l’appui sont précieux. Une étude de faisabilité et un plan d’affaires sont en
préparation et seront soumis sous peu. En 2003, nous pourrions bien assister aux premiers pas de
cette innovation. L’utopie qui devient réalité.
magazinevie
ALCOA
51
Pourquoi une accréditation des laboratoires
d’analyses environnementales ?
Qui
a
la
bonne
heure ?
52
magazinevie
ALCOA
la conservation
par Yvon Côté
Il était une fois...
un homme qui vivait seul sur une île située près de la côte, juste en face d’un village. À chaque
jour, à midi tapant, l’homme avait pris l’habitude de tirer un coup de canon. Pour être certain de toujours tirer son coup
de canon à midi tapant, l’homme se rendait chez l’horloger du village une fois par mois pour ajuster sa montre avec celle
de l’horloger. Une fois, il posa la question suivante à l’horloge : « Comment vous assurez-vous d’avoir la bonne heure ? »
L’horloger lui fit la réponse suivante : « À chaque jour sur l’île d’en face, on tire un coup de canon à midi tapant. Une fois
par mois, je me synchronise avec le coup de canon… » Avant que l’homme quitte, l’horloger ajouta avec assurance : « J’ai
plusieurs années d’expérience dans le domaine croyez-moi, ma méthode est infaillible ! ».
LE BESOIN D’UNE RÉFÉRENCE
Tenter de répondre à la question à savoir lequel des deux
hommes avait la bonne heure est impossible, car aucun des
deux ne se référait à une horloge étalonnée et reconnue sur le
plan national.
De même, dans le domaine environnemental, pour éviter toute
confusion, il est nécessaire d’avoir un système d’accréditation
pour nos analyses environnementales.
Les laboratoires des trois alumineries québécoises d’Alcoa
possèdent du personnel hautement spécialisé, très qualifié et
comptant plusieurs années d’expérience. Cependant, aucun
des laboratoires de ces mêmes alumineries n’a la prétention
d’affirmer que ses méthodes d’analyses sont infaillibles.
LE PROGRAMME DU MENV
Comme elle est une science complexe et en évolution constante,
la chimie analytique associée aux analyses environnementales a
besoin d’un système de référence ayant une autorité scientifique
reconnue et un certain pouvoir de juridiction.
La dualité autorité-juridiction est parfaitement respectée
avec le programme d’accréditation des laboratoires d’analyse
environnementale du gouvernement du Québec. Dans un
souci de continuité logique, le ministère de l’Environnement
du Québec (MENV) est un précurseur dans ce domaine,
étant responsable de légiférer en matière d’environnement, il
est aussi le client des alumineries car les résultats d’analyses
environnementales lui sont transmis. Étant donc législateur
et client, le MENV a voulu standardiser les analyses sur les
points ayant un impact environnemental. En procédant ainsi,
il s’assure que les résultats sont comparables entre eux. Très
bien structuré et basé sur la norme ISO 17025, qui traite
des prescriptions générales concernant la compétence des
laboratoires d’étalonnage et d’essais, ce programme assure au
laboratoire qui y participe un système de qualité hautement
rigoureux et laissant peu de place aux erreurs analytiques.
magazinevie
ALCOA
Ce programme est dirigé et conçu par des professionnels de la
chimie et il contribue grandement à augmenter la fiabilité des
résultats d’analyses environnementales. On y retrouve bien
sûr les notions usuelles des systèmes qualité : prescriptions
relatives à la gestion du laboratoire, du système qualité, de
la documentation, des demandes d’analyses, des achats, des
actions correctives, des actions préventives, des enregistrements
qualité, des audits internes et des revues de direction. Mais
en plus, on y retrouve des exigences techniques qui s’avèrent
un outil précieux pour la bonne conduite des analyses :
prescriptions au niveau du personnel, des installations
et conditions, des procédures analytiques (sélection et
validation), de l’équipement, de la traçabilité du mesurage, de
l’échantillonnage et des rapports.
Vérifiée par des contrôles périodiques et des audits rigoureux,
l’application du programme permet aux laboratoires accrédités
de se démarquer tant au niveau système de mesures qu’au
niveau fiabilité et crédibilité.
LA SITUATION CHEZ ALCOA AU QUÉBEC
À l’heure actuelle, les laboratoires des alumineries québécoises
d’Alcoa sont soit déjà accrédités, soit sur le point de
l’être. Plus précisément, le laboratoire des alumineries de
Deschambault et de Bécancour sont accrédités alors que le
laboratoire de l’Aluminerie de Baie-Comeau est en processus
d’accréditation.
Dans ces mêmes laboratoires, on peut d’ores et déjà percevoir
que les principes suivants sont bien implantés : orientation
client, engagement du personnel, approche processus,
approche factuelle pour la prise de décision, leadership de la
direction et amélioration continue.
Contrairement à notre horloger et à notre homme vivant sur
son île, les laboratoires ont un système de référence qui leur
assure d’être à la bonne heure et ainsi, de pouvoir fournir des
résultats d’analyses environnementales exacts et précis.
53
par Pierre Mercier
Alcoa s’est associée à la Fondation Riou-Delorme pour
promouvoir l’enseignement des sciences et de l’environnement
auprès des jeunes. Proposée par la Fondation Riou-Delorme à
l’Association de l’aluminium du Canada, cette initiative avait
pour objectif de démystifier la production de l’aluminium
et son impact environnemental auprès d’une trentaine
d’intervenants scolaires. Ces derniers pourront transmettre
leurs nouvelles connaissances à leurs élèves par le biais
d’activités pédagogiques. Séduite par l’idée, la Fondation Alcoa
a soutenu financièrement le projet.
Cette association a pris la forme d’un premier atelier thématique
« L’aluminium et l’environnement » les 22 et 23 novembre
2002 dans la région de Bécancour. D’autres suivront en
2003 et 2004 pour les alumineries de Deschambault et de
Baie-Comeau. L’atelier a débuté par des conférences sur
l’intégration des industries de l’aluminium dans leur milieu,
entrecoupées d’un quiz « Les beaux trompeurs ». Par ce jeu, les
enseignants se sont amusés en découvrant mieux les procédés
de l’aluminium et les technologies environnementales utilisées
pour prévenir la pollution.
Pour mieux comprendre les allocutions de la veille, quoi de
mieux qu’une visite sur place ! Le parcours a débuté à l’Usine
de tige de Bécancour qui produit des tiges d’aluminium. Puis
nos visiteurs ont suivi leurs guides à l’Aluminerie de Bécancour
à travers nos trois grands secteurs de production : le Carbone,
l’Électrolyse et la Fonderie. Les différents kiosques ont su
parfaire leurs connaissances ! Nous leur avons présenté nos
enjeux environnementaux et la façon dont nous contrôlons
nos émissions.
principaux résultats environnementaux. Les participants étaient
impressionnés et enthousiasmés de leur atelier thématique !
Madame Marie-Claude Boudreau du Collège Mont NotreDame de Sherbrooke, nous a d’ailleurs mentionné : « Mon
objectif était de mieux comprendre le processus de production
et de transformation de l’aluminium et de voir ses impacts sur
l’environnement. Votre équipe a bien su répondre à mes attentes.
Les visites et conférences furent très appropriées. Je pourrai mieux
faire connaître à mes élèves l’effort que l’industrie fait pour protéger
notre environnement. Vous montrez que vous appliquez une gestion
responsable. Je suis très impressionnée de vos résultats ! » .
Si, demain, nos enfants deviennent un peu plus intéressés par la
science, peut-être y aurons-nous contribué par cette activité !
Un atelier
thématique
qui fera
du chemin !
En guise de support pédagogique concernant l’aluminium,
nous avons distribué plusieurs documents préparés par
Vivrélire, une entreprise spécialisée en animation pédagogique.
Cinq cahiers ont été élaborés, correspondant aux différents
niveaux scolaires, du primaire au secondaire. Les enseignants
ont beaucoup apprécié ces suggestions !
La visite s’est terminée par des conférences sur la vision du
ministère de l’Environnement et celle d’un groupe écologique,
le Conseil régional de l’environnement, sur l’industrie
de l’aluminium. Nous leur avons aussi communiqué nos
54
magazinevie
ALCOA
la conservation
« Minium le savant fou »
initiation à la démarche scientifique pour les niveaux 1 et 2
du primaire
Minium est allé visiter l’Aluminerie de Bécancour et à son
retour, il décide qu’il deviendra un savant spécialisé dans ce
domaine. Chaque jour, il trouve une nouvelle invention à
réaliser. Les élèves doivent inventer une histoire et vérifier
par la suite leurs hypothèses.
Par exemple, Minium veut
produire des chaussons en fil d’aluminium pour la légèreté et
la durabilité; il a besoin d’araignées mangeuses de bauxite pour
produire le fil nécessaire. En trouvera-t-il ?
« Alu le chevalier invincible »
pour faire découvrir les propriétés de l’aluminium aux
élèves de deuxième niveau (3e et 4e années du primaire)
« Alu, l’invincible » raconte la légende d’un jeune paysan
devenu chevalier grâce aux propriétés de l’aluminium.
L’élève doit démêler le vrai et les « mensonges », découvrir
des caractéristiques de l’aluminium et trouver pour chaque
caractéristique des applications pratiques dans la vie de tous
les jours. Afin d’encourager la créativité, l’élève doit aussi en
inventer de nouvelles pour le monde de demain.
« Usines d’aluminium Top 5 »
pour faire découvrir leur milieu aux pré-ados des niveaux
5 et 6 du primaire et développer leur démarche scientifique
Les élèves découvrent les usines d’aluminium de la province
selon des critères d’évaluation qu’ils auront eux-mêmes
élaborés. Ils doivent établir le Top 5 Alu des usines les plus
intéressantes selon ceux-ci.
« La science,
l’aluminium et mon
milieu de vie, jeunes
enquêteurs »
pour les débutants des niveaux 1 et 2 du secondaire
L’élève est amené à se poser des questions pertinentes quant
à l’impact d’une industrie dans sa vie et dans son milieu. Par
exemple : Est-ce que j’utilise ces produits ? Pourquoi ? Sontils essentiels ? Est-ce que cette industrie prend en compte
l’environnement physique et social où elle est implantée ?
« La science, l’aluminium
et mon milieu de vie,
recherchistes recherchés »
pour les niveaux 3 à 5 du secondaire
Les élèves se transforment en journalistes d’enquête JE. Ils
développent leurs habiletés à effectuer des recherches en
vue d’approfondir leur démarche scientifique et leur esprit
d’analyse.
magazinevie
ALCOA
55
L’éducation en environnement
56
magazinevie
ALCOA
la conservation
par Chantal Rochette et Lise Sylvain
Pour Alcoa, le développement durable doit devenir une valeur fondamentale pour
tous les employés. La formation et la sensibilisation à cette question est donc, pour
nous, un volet prioritaire d’intervention. C’est pourquoi, l’an dernier, nous avons
déposé à Environnement Canada un plan d’action en appui au cadre d’éducation
relative à l’environnement et à l’avenir viable du Canada.
Programme de formation à l’interne, sensibilisation sur les gaz à effet de serre,
comités consultatifs communautaires, campagne « un million d’arbres », semaine de
réduction des déchets, concours de récupération de piles dans les écoles, EnviroClubs,
familiarisation des professeurs de sciences aux aspects environnementaux d’une
aluminerie, éducation à la citoyenneté et rapport annuel à la communauté sur
le développement durable, sont autant d’activités dans lesquelles nous sommes
impliqués.
Alcoa Canada Première fusion au Québec s’est mérité l’an dernier le « Prix Canadien
d’Excellence pour l’Éducation Écologique », remis par le Réseau Canadien
d’éducation et de communication relatives à l’environnement (EECOM), dans la
catégorie « entreprise privée remarquable », pour ses initiatives visant à éduquer tant
ses employés que le public en général en ce qui à trait à l’environnement.
Photo de Marc Piché
fondement du développement durable
Ces initiatives sont le fruit d’un effort collectif impliquant plusieurs dizaines
d’employés d’Alcoa au Québec et plusieurs partenaires. Nous sommes heureux
d’avoir remporté ce prix qui nous encourage à faire encore mieux et à entreprendre
de nouveaux projets dans les années à venir.
magazinevie
ALCOA
57
l’énergie
Photo Œil pour Œil
60
Michel Perron et Geoffrey Paquet lors des changements aux clapets centraux
magazinevie
ALCOA
l’énergie
Il suffisait
d’y penser…
par Michel Perron et Nadine Tremblay
Dans le cadre de son programme d’économie d’énergie, l’usine
de Deschambault encourage les différents secteurs à prendre
des initiatives pour réduire la consommation d’électricité et de
combustibles.
C’est ce qui a motivé l’équipe Environnement-Air à effectuer
des essais sur ses ventilateurs de contre-courant servant au
« décolmatage » des sacs aux épurateurs de l’électrolyse.
Qu’est-ce que le décolmatage ? Si on compare un épurateur
à un aspirateur, le décolmatage sert à décoller les particules
accumulées le long du sac. C’est un peu comme le secouer !
En 1995, après avoir constaté que la pression au clapet central
(arrivée d’air) était la même que la pression atmosphérique, dû
à la perte de charge, nous avons conclu que les ventilateurs
fonctionnaient inutilement. Nous avons déconnecté une partie
de conduite, et vite constaté que le décolmatage s’effectuait sans
problème. Les travaux pour enlever la totalité des conduits se
chiffraient à plus de 100 000 $.
Un deuxième essai, à un endroit différent sur le conduit, a
été fait. Malheureusement, lors des températures froides, cela
causait des problèmes d’opération, l’air étant trop dense pour
effectuer un décolmatage adéquat.
Finalement, en septembre 2002, une ouverture a été pratiquée
directement à l’entrée du clapet central. Un mois plus tard,
on pouvait conclure à l’efficacité de cette modification, qui a
depuis été faite sur tous les dépoussiéreurs.
Les frais annuels d’opération et d’entretien de ces ventilateurs
représentent environ 73 000 $. Les modifications ayant
coûté à peine 1 500 $, le retour sur investissement a été réalisé
en moins d’une semaine ! On a économisé plus de 1 500
mégawatts-heure/année (MWh/a).
magazinevie
ALCOA
61
Faites le compte !
par Claude Gauthier
Le procédé d’électrolyse de l’aluminium requiert beaucoup d’énergie électrique.
Chaque tonne de métal demande près de 13 700 kilowatts-heure. Comme la
production totale pour les trois usines du Québec atteint environ 1 050 000
tonnes métriques par année, faites le compte !
Lors de l’évaluation de projet pour accroître la production en augmentant
l’ampérage des cuves, l’élément « énergie requise » constitue toujours un élément
stratégique.
Plusieurs projets d’augmentation d’ampérage ont déjà été réalisés et de nouveaux
sont actuellement scrutés à la loupe. D’ici quelques années, nous prévoyons
augmenter la production de plus de 100 000 tonnes métriques par année en
modifiant les cuves actuellement en opération. Ce sont des projets qui s’étendent
sur quelques années, mais sachant que la durée de vie des cuves varie de cinq à
huit ans, c’est dès maintenant qu’il faut définir le design optimal de la cuve selon
l’ampérage prévu.
Forts de ces connaissances, comment s’y prend-on pour augmenter l’ampérage sur
les cuves existantes en minimisant l’utilisation d’énergie ?
Il faut d’abord savoir comment est utilisée l’énergie dans la cuve. Une portion de
l’énergie produit de l’aluminium, l’autre est transformée en énergie thermique.
Plus on augmente l’ampérage, plus on produit d’aluminium… et d’énergie
thermique qu’on doit évacuer.
Sans entrer dans le détail, il y a deux possibilités lorsqu’on augmente l’ampérage
sur une cuve, soit évacuer plus d’énergie thermique ou changer les caractéristiques
de la cuve pour prévenir l’augmentation d’énergie thermique.
La deuxième approche est certainement la meilleure, car on parle de réduction à
la source, ce qu’Alcoa a toujours privilégié. Cependant, il faut savoir que pour la
majorité des projets, une combinaison des deux approches doit être utilisée car il
est impossible de modifier plusieurs centaines de cuves rapidement.
Lorsque la première approche doit être utilisée, des ajustements d’opération sont
faits sur les cuves pour minimiser l’augmentation de consommation électrique
spécifique. Une approche généralement utilisée pour une période de transition
en attendant d’avoir modifié toutes les cuves. Durant cette période, les cuves
arrivant en fin de vie sont remplacées par le nouveau design qui permet l’opération
à ampérage augmenté.
Il est à noter que le nouveau design peut également utiliser l’une ou l’autre
approche. Au cours des dernières années, nos réalisations démontrent l’accent mis
sur la réduction à la source. Citons comme exemples : l’utilisation de matériaux
plus conducteurs, l’évacuation plus performante des bulles de gaz dans le bain
électrolytique, le redimensionnement des anodes, un ensemble cathodique plus
conducteur et la diminution des variations du procédé.
Toutes ces réalisations se traduisent par des réductions de consommation
électrique propres aux différentes technologies utilisées. Ça vaut la peine.
Quelques centaines de kilowatts-heures par tonne d’aluminium produite pour
une production d’environ 1 050 000 tonnes par année. Faites le compte !
62
magazinevie
ALCOA
Photo de Gilbert Duclos
l’énergie
magazinevie
ALCOA
63
v
Éclairs à Baie-Comeau
Photos de David Martin
64
De l’énergie
magazinevie
ALCOA
l’énergie
par Richard Lamarche
Comme vous l’avez constaté, l’année 2002 s’est terminée
sur un coup d’éclat pour Alcoa au Québec. L’annonce du
projet de modernisation de notre usine de Baie-Comeau, un
investissement d’un milliard de dollars, assurera la pérennité de
cette usine, éliminera les émissions des vieilles cuves Soderberg
tout en permettant d’augmenter la capacité de production.
L’entente avec le gouvernement du Québec permettra
de combler des besoins supplémentaires de 175 MW en
électricité. Une seconde entente a été conclue en mars 2003
afin de doubler la capacité de l’Aluminerie de Deschambault.
Ces nouveaux besoins en électricité nous rappellent la valeur de
cette ressource. D’ailleurs, notre fournisseur, Hydro-Québec,
affirme que ses disponibilités s’amenuisent et que la croissance
de la demande au Québec l’obligera sous peu à enclencher
d’importants projets de production.
Ainsi, il devient de plus en plus important que nous utilisions
l’énergie de façon optimale, aussi bien pour réduire nos coûts
que notre impact sur l’environnement.
dans l’air…
Nos actions en matière d’efficacité énergétique ont été
amorcées l’an dernier et s’accentueront en 2003.
Dès le début de 2002, Alcoa s’est dotée d’un comité ayant
pour tâche d’évaluer, de planifier et de recommander des
actions qui permettent l’amélioration de notre performance
énergétique. Ainsi, nos usines de Massena ont procédé à une
évaluation systématique et détaillée de l’ensemble des usages
énergétiques.
Des représentants du Québec ont participé à cette démarche et
ont été en mesure de partager leur expérience et de rapporter
chez eux les constats. Nos usines ont déjà identifié des pistes
d’améliorations. Cependant, pour que les résultats soient
durables, il faut former et voir à ce que chacun développe
de bons réflexes. L’année qui s’amorce verra se réaliser dans
nos usines du Québec d’autres évaluations énergétiques qui
identifieront des opportunités d’économies.
Nous examinons toujours des projets de production
d’électricité, mais rappelons-nous qu’une bonne façon de
rendre l’énergie disponible, c’est d’abord de l’économiser.
En fin de compte, la meilleure pratique pour produire de
l’aluminium, c’est d’utiliser efficacement chaque kilowatt.
magazinevie
ALCOA
65
la vie au travail
50e anniversaire de la Fondation Alcoa
par Lucille Montambault
Novembre 2002 marquait le 50e anniversaire de la Fondation
Alcoa. Afin de souligner comme il se doit ce demi-siècle,
les usines d’Alcoa ont célébré, à travers le monde, 50 ans
d’implications communautaires. Les usines du Québec ont
également pris part à ces célébrations en organisant, dans leurs
régions respectives, des activités d’anniversaire.
Aussi, à l’Aluminerie de Deschambault, l’année 2002 rappelait
que dix belles années s’étaient écoulées depuis son démarrage.
L’aluminerie a célébré, le 19 novembre dernier, en compagnie
de quelques 400 représentants d’organismes, de fournisseurs et
de partenaires locaux, le 50e anniversaire de la Fondation Alcoa
et le 10e anniversaire de son usine.
C’est à la salle Luc Plamondon de la Polyvalente de Donnacona
que se sont déroulées les célébrations. La soirée a débuté
par un gala ayant pour but de souligner le 50e anniversaire
de la Fondation Alcoa. Les représentants de l’Aluminerie
de Deschambault en ont profité pour faire l’annonce de
plusieurs implications, tant humaines que financières, auprès
d’organismes de la région. Plus de 110 000 $ ont été distribués
lors de cette soirée.
Depuis 50 ans, la Fondation Alcoa a versé plus de
535 millions $ aux organismes des régions où Alcoa est présente.
En 2002, c’est plus de 34 millions $ qui ont été distribués
par la Fondation. En plus d’inviter ses usines à s’impliquer,
Alcoa va encore plus loin : des programmes sont en place afin
d’encourager le bénévolat des employés dans leur milieu.
« La région de Portneuf regorge de personnes généreuses qui
s’engagent au sein de différents organismes. Ces personnes
Le temps de célébrer !
Photos Œ
il pour Œ
il
10e anniversaire de l’Aluminerie de Deschambault
68
magazinevie
ALCOA
la vie au travail
méritent d’être écoutées et soutenues car elles contribuent à la
qualité de vie des personnes dans le besoin. Lorsqu’on regarde
autour de nous, ce n’est pas le choix qui manque, il y a tant
d’organismes à but non lucratif qui font un travail remarquable
et ce, avec de tout petits moyens », a affirmé Jacques Alain,
directeur général de l’aluminerie.
« Il est important d’appuyer les organismes humanitaires de
notre région, j’invite les autres entreprises à en faire de même.
Nous avons la chance d’être en santé et de travailler, c’est
un juste retour des choses de partager avec ceux qui en ont
besoin », a-t-il ajouté.
Par la suite, les invités ont assisté à la célébration du
10e anniversaire où on a rendu hommage à tous les partenaires
de l’aluminerie. C’est avec reconnaissance que Jacques Alain
a remercié la population de Portneuf. « Bien qu’encore très
jeune, notre usine fait parler de ses performances et de ses
innovations. Pour atteindre des résultats de haut niveau, il faut
être entouré de gens de qualité et vous en êtes. La confiance et
le support que vous nous avez démontrés depuis le début nous
ont permis de faire notre marque et saura, j’en suis convaincu,
nous apporter de nouveaux défis. »
Pour couronner la soirée, Bernard Voyer, grand explorateur
québécois et conférencier de renom, a partagé ses expériences
lors de ses grandes expéditions.
Durant les jours qui ont suivi, ce fut au tour des employés
et de leurs conjoints de célébrer le 10e anniversaire de leur
usine à la salle Plamondon. Trois activités similaires ont été
organisées afin de donner la chance à tous les employés d’y
participer. Lors de ces événements, Jean-Pierre Gilardeau et
Louis-Régis Tremblay, tous deux ex-directeurs de l’aluminerie
se sont joints à Jacques Alain pour commémorer cet événement
et rappeler les faits marquants. Un cocktail amical clôturait
chaque soirée.
magazinevie
ALCOA
10e anniversaire
de l’Usine de tige de Bécancour
par Sylvie Nobert
2002, une année festive pour l’Usine de tige Alcoa de
Bécancour, autrefois Usine de tige Reynolds, qui a célébré
son 10e anniversaire. La construction de l’usine de tige a
en effet débuté à l’été 1990 pour se terminer au début de
l’année 1992.
La toute première bobine de tige a été produite en mars
1992. Depuis ce temps, beaucoup d’eau a coulé sous les
ponts et les façons de faire ont été modifiées, entraînant des
changements pour plusieurs. Au cours des dix dernières
années, les employés ont su s’adapter, évoluer ensemble et
préserver leur esprit d’équipe.
Faisant désormais partie du groupe Alcoa, l’équipe pourra
relever de nouveaux défis, gardant en mémoire ses valeurs
premières. La santé, la sécurité et l’environnement, le respect
des employés, de leurs idées et l’égalité en matière d’emploi,
le support et la satisfaction de nos clients, l’amélioration
dans la poursuite vers l’excellence, la satisfaction de nos
actionnaires, et la responsabilisation individuelle et en
équipe de nos comportements, actions et résultats.
Le 26 juin 2002, un événement spécial a été organisé, sous
un chapiteau érigé sur les terrains de l’usine, pour fêter le
10e anniversaire. Une journée de maintenance générale a
été planifiée afin que le plus d’employés possible puisse y
participer.
Tous se sont rappelés de bons souvenirs autour d’un
méchoui. La fête fut un succès. Souhaitons qu’il y aura
encore de nombreuses belles années à venir…
69
Quelle sera
ma profession ?
par Laurent Pascal
Je suis père de deux jeunes adultes et depuis quelque temps, ils
me questionnent souvent au sujet des professions. J’essayais
d’y répondre au meilleur de ma connaissance, mais je voyais
bien qu’ils leur manquaient de l’information… Puis un jour,
j’ai lu un article qui parlait d’Alcoa, des liens qu’elle crée avec sa
communauté et qu’ensemble, ils forment une grande famille.
Alors là, j’ai eu une idée du tonnerre !
Comme il existe plus de 17 professions à l’Aluminerie de
Bécancour et que les jeunes ont besoin d’exemples concrets
pour les aider à décider de leur avenir, j’ai décidé de regrouper
tout cela et d’organiser une journée « Choix de carrière ». Après
en avoir discuté avec Louis-Régis Tremblay, notre président,
qui a bien aimé mon idée et m’a donné le feu vert, j’ai vérifié
avec les commissions scolaires s’il y avait de l’intérêt. J’étais
tombé pile ! Selon monsieur Michel Ringuette, conseiller en
orientation de l’école des Pionniers, une activité comme cellelà s’inscrit très bien dans la philosophie de l’école orientante
qui vise, entre autres, à rendre concrets les apprentissages
scolaires.
J’ai alors recruté 26 de mes collègues de travail pouvant se
rendre disponibles pendant une journée afin de démystifier
leur profession en montrant aux étudiants ce qu’ils font
comme travail et en répondant à leurs questions.
Nous avons préparé en équipe cette journée « Choix de
carrière ». Avec un peu de gymnastique mentale, nous avons
réussi à organiser des présentations sur deux des trois premiers
choix de carrière qu’avaient soumis les élèves.
Le 15 novembre 2002, une centaine d’élèves de cinquième
secondaire ont eu la chance de passer une journée à l’Aluminerie
de Bécancour pour mieux connaître deux professions ! À
la fin de la journée, je peux vous assurer que les personnesressources autant que les étudiants sont sortis enrichis de cette
expérience.
Photo de Stéphane Lessard (Le Nouvelliste)
Voici d’ailleurs quelques commentaires recueillis :
70
Au laboratoire, Guylaine Philibert
en compagnie des étudiants
•
« Au cinquième secondaire, on nous demande de choisir
un métier mais on n’a rien de concret pour se décider »
•
« Une visite comme celle-ci permet de mieux se connaître
et de voir ce qu’on aimerait faire »
•
« À l’école, on fait des tests pour nous aider dans notre
orientation et on nous propose des métiers, mais on ne
sait pas ce que le monde fait dans la vraie vie. On devrait
avoir plus de visites comme celle d’aujourd’hui… »
Le succès de cette expérience m’a incité à entreprendre des
démarches avec une autre école pour 2003. Mon souhait est
d’avoir davantage de personnes-ressources pour que les jeunes
aient encore un plus grand choix de professions !
magazinevie
ALCOA
la vie au travail
Festival
de la santé
par Marc Piché
En décembre 2002, plus de 700 employés,
contractuels, et familles de l’Aluminerie de
Deschambault, ont participé au premier
Festival de la Santé sous le thème : Santé
la vie !
L’activité organisée par le Service santé de
l’aluminerie, a permis aux participants de
visiter une quarantaine de kiosques animés
par des professionnels de la santé.
Physiothérapie, ostéopathie, acuponcture,
soins dentaires, soins visuels, programme
d’aide,
kinésiologie,
orthothérapie,
massothérapie, luminothérapie, podiaterie,
naturopathie, yoga, chiropratie et nutrition,
ne sont que quelques-uns des domaines de la
santé ayant été présentés aux participants.
Santé
Photos de Marc Piché
la vie !
magazinevie
ALCOA
71
Photo Œ
il pour Œ
il
72
Opération aux fours à cuire
magazinevie
ALCOA
la vie au travail
Une
première
mondiale
à
Deschambault
magazinevie
ALCOA
par Lucille Montambault
Au printemps dernier, l’équipe des fours à cuire de l’Aluminerie de Deschambault
a réussi à se démarquer en atteignant une performance de 200 tours de feu au
secteur des Électrodes.
Vous me direz, mais qu’est-ce qu’un tour de feu ? Un tour de feu, c’est l’âge des
cloisons. Nous avons deux fours et sur chacun d’eux, il y a deux feux qui avancent
à chaque 24 ou 28 heures. À chaque fois que les rampes d’un feu passent sur une
chambre (comprenant sept cloisons) celle-ci vieillit d’un tour de feu.
Dans toutes les alumineries du monde, une des grandes préoccupations aux
fours de cuisson est la perte des cloisons par la dégradation chimique des briques.
Le très bas taux de sodium que l’on retrouve dans les anodes cuites prévient la
dégradation chimique et physique des murs du four et empêche le gonflement en
hauteur de ceux-ci.
Puisqu’à l’Aluminerie de Deschambault, la courbure des cloisons est le principal
problème à combattre, les efforts ont plutôt été mis à comprendre le processus de
mouvement des cloisons et des murs transversaux. Une recherche des éléments
provoquant la courbure a été faite et différentes méthodes de redressement ont
été tentées afin d’enrayer le problème. Un suivi très serré sur chartes de contrôle
est exercé sur différents paramètres aussi bien au niveau des briques, des cloisons,
des murs transversaux que sur l’ensemble du four. Il est important d’éviter de
surchauffer le four car ça affecte directement les briques. De plus, l’entretien
minutieux des deux fours à cuire fait partie intégrante de la recette gagnante. Les
opérateurs en sont conscients et oeuvrent en ce sens.
Cette belle performance n’arrive pas comme par magie. Cette façon de faire est
assez exceptionnelle de la part d’opérateurs dans l’industrie. Ils ont participé à
l’amélioration de la performance des fours. Toute l’équipe a travaillé à trouver la
source du problème. Les détails ont été pris en considération et ont été étudiés et
analysés minutieusement. Ce fut un travail constant, un travail de tous les jours.
Chaque tour de feu additionnel devenait une petite victoire pour cette équipe très
soucieuse de ce problème.
Aujourd’hui, leurs efforts sont récompensés et ce résultat permet à l’Aluminerie de
Deschambault de se démarquer, une fois de plus !
73
L’école au travail à l’Aluminerie de
Baie-Comeau
par Daniel Savard
L’équipe du secteur Formation est constituée de formateurs
occasionnels, d’un coordonnateur-planification, d’une agente
administrative et du chef du secteur du développement des
ressources humaines.
Les programmes de santé et sécurité, les normes qualité et
environnementales, les changements technologiques jumelés
à la recherche d’une amélioration continue avec le système de
gestion Alcoa (ABS) font partie des raisons qui expliquent le
besoin de formation à notre usine.
Dans le but de protéger l’ensemble du personnel, la formation
a joué un rôle de premier plan ces dernières années. Le nombre
d’accidents a diminué de façon remarquable. Une approche
éducative favorise un milieu sain et sécuritaire.
La formation peut permettre à un secteur de hausser son
rendement en simplifiant sa démarche de production. En
effet, la formation contribue directement à simplifier les
méthodes de travail et à faciliter leur contrôle, notamment à
l’aide des instructions de travail (modes opératoires) rédigées
par les formateurs occasionnels. Les méthodes de travail
standardisées sont, de plus, la base d’un bon système de gestion
environnementale, tous s’en trouvent donc gagnants.
La recherche d’une amélioration continue (ABS), si chère à
la philosophie Alcoa, ne peut trouver meilleure alliée que la
formation. Les employés sont invités à réfléchir sur les gestes
qu’ils posent quotidiennement dans l’usine, ce qui les amènent
du même coup à être plus conscients de l’importance de leur
rôle dans l’entreprise.
La direction de l’Aluminerie de Baie-Comeau croit que la
formation constitue un excellent moyen de maximiser le
rendement dans son usine.
Pour Jerry Touzel, directeur des ressources humaines, « la
formation constitue le moyen par excellence de garantir une
amélioration continue dans le domaine de la sécurité, de
l’environnement, de la qualité de nos produits ainsi que de
la satisfaction de notre clientèle. C’est aussi une occasion
d’enrichissement personnel pour chaque personne de
l’usine ».
74
magazinevie
ALCOA
la vie au travail
magazinevie
Photo de Pierre Guité
ALCOA
75
Photo Œ
il pour Œ
il
Le 23 janvier 2002, l’équipe de la Maintenance d’Alcoa à
Deschambault se méritait le prix NAME Award présenté par la
Foundation for Industrial Maintenance Excellence.
Sur la photo de gauche à droite :
Jacques Alain, directeur général, François Labonté, électricien,
Pascal Cléry, directeur de la maintenance, Jocelyn Perron,
mécanicien, Richard L. Dunn, éditeur du Magazine Plant
Engineering, Louis-Georges Tessier, mécanicien, André Marcotte,
mécanicien, Pascal Tessier, mécanicien.
par Lucille Montambault et Marco Plante
La performance de l’Aluminerie de Deschambault en matière
de maintenance est désormais reconnue. En effet, l’équipe
a reçu le prestigieux prix North American Maintenance
Excellence (NAME) Award 2002, dans la catégorie Production
en continu « Continuous Manufacturing ». Un prix qui classe
ce secteur comme l’un des meilleurs en Amérique du Nord.
Le « NAME Award » est un programme de reconnaissance
annuel mis en place par la « Foundation for Industrial
Maintenance Excellence » ayant pour but de reconnaître les
compagnies nord-américaines qui excellent en maintenance.
Ce prix a une particularité : pour gagner, il faut être meilleur
que le gagnant précédent.
En 1989, lorsque les dirigeants d’Alumax ont préparé, en
collaboration avec la Commission scolaire de Portneuf,
un programme de formation d’apprentis mécaniciens et
électriciens, c’était très innovateur. Démarrer une usine
avec une équipe de maintenance composée, entre autres,
d’une soixantaine d’apprentis, ayant pour seule expérience
en aluminium un séjour de formation de deux semaines dans
une aluminerie, était du jamais vu. Les méthodes de travail
élaborées, la connaissance acquise et l’implication de chacun
prouvent que ce sont les personnes qui font la différence.
L’ Aluminerie
de Deschambault
reconnue en
Amérique du Nord
L’équipe de plus de 150 personnes a été chaleureusement
félicitée par leur directeur, Pascal Cléry, lors de la remise du
prix. Il a souligné leur mérite d’avoir développé une approche
de classe mondiale et une façon de faire de la maintenance, tout
en assurant une disponibilité opérationnelle optimum.
Il est vrai que la maintenance à Deschambault n’est pas celle
dont on a l’habitude. En plus des opérations traditionnelles,
les employés de maintenance participent aux équipes de
résolution de problèmes et de recherche et développement.
Leur implication va même jusqu’à la conception de nouveaux
outils, toujours dans un souci d’amélioration continue. De
plus, les méthodes avant-gardistes d’analyses en maintenance
préventive et prédictive leur permettent de faire des gains pour
protéger l’environnement.
« Nous pouvons être très fiers de ce prix, car il est le fruit
du labeur des 11 dernières années. Avec cette récompense,
l’aluminerie est dorénavant reconnue comme une société nordaméricaine exemplaire pour son programme de maintenance
et pour l’interaction entre la maintenance et les autres secteurs
de l’usine », a déclaré Jacques Alain, directeur général de
l’Aluminerie de Deschambault.
En 1998, Alcoa se portait acquéreur d’Alumax. Dès
lors, l’aluminerie a été reconnue pour son programme de
maintenance au sein de l’organisation. Le modèle de fiabilité
adopté par Alcoa a d’ailleurs été initié à Deschambault.
76
magazinevie
vie
magazine
ALCOA
ALCOA
La
maintenance
à son
meilleur
Ghislain Béland, un artisan du
projet de régénération des huiles usées
par Marco Plante, Jacques Mimeault
et Nadine Tremblay
En 2002, l’équipe Maintenance de l’Aluminerie de
Deschambault s’est vu décerner le NAME Award
(North American Maintenance Excellence) pour
l’excellence de ses activités.
Parmi les façons de faire qui lui ont valu ce prix, côté
santé-sécurité au travail, on retrouve l’élimination
de risques de blessures lors de la manipulation
d’équipements lourds ou de tâches répétitives.
Du côté environnement, la régénération du glycol et
de certaines huiles usées, l’augmentation de la durée
de vie des pneus de 100 à 1 500 heures en moyenne et
la conformité à la nouvelle réglementation québécoise
sur les substances appauvrissant la couche d’ozone
avant même son entrée en vigueur sont autant de
bonnes pratiques qui ont attiré l’attention.
Christian D’Anjou inspecte
les pneus d’un chariot élévateur
Toutes ces idées viennent directement des membres
des équipes de la maintenance qui croient encore
que l’amélioration est essentielle pour demeurer un
chef de file. Par le NAME Award, les efforts de ces
employés ont été reconnus.
Roger Montambault et Christian Beaudry
procèdent à la régénération du glycol
78
magazinevie
ALCOA
Alain Genois opère le nouvel instrument
de calibration de la balance des anodes crues
magazinevie
ALCOA
Photo Œ
il pour Œ
il
la vie au travail
79
Photo Œ
il pour Œ
il
Daniel Boulianne, Alain Genois, Guy Douville et Claude Moisan analysent les horaires afin de donner un coup de main à leurs confrères.
Manquant sur la photo : Nicolas Marcotte
On se serre les coudes !
par René Audet, Christian Gariépy
et Lucille Montambault
Dans toute organisation, il arrive qu’à un certain moment, des
événements imprévus nous amènent à faire face à une situation
critique où la seule solution est l’engagement de tous. C’est
ce qui est arrivé à l’Aluminerie de Deschambault durant l’été
2002.
Commençons par le début…
Au secteur électrolyse de toute aluminerie, on retrouve un
calendrier de planification de démarrage des cuves. Comme
la vie d’une cuve n’est pas éternelle, on doit la reconstruire à
intervalle de cinq à sept ans, selon l’usure. Il arrive, lorsque
l’usure est trop avancée, qu’une cuve doive être arrêtée de façon
préventive. Un calendrier de planification est donc nécessaire
afin d’assurer une bonne condition des cuves en tout temps.
L’été étant la période de vacances et des températures plus
chaudes, aucune cuve d’électrolyse ne devrait, en principe, être
démarrée entre le 23 juin et le 4 août. En 2002, le démarrage
de cinq cuves était prévu entre le 5 et le 24 août, afin d’éviter
les contraintes thermiques et libérer le maximum de temps
de vacances aux opérateurs durant la période estivale, tout en
gardant bien sûr, les 264 cuves en opération.
Voilà qu’en juillet 2002, un événement majeur est venu
troubler ce calendrier de planification. En effet, au milieu de
l’été, nous avons eu la malchance de devoir arrêter six de nos
cuves en l’espace de dix jours. Il nous fallait donc mettre en
place rapidement un plan de redémarrage des cuves.
En plus de perturber les opérations normales, une cuve arrêtée
ne produit pas de métal et rend ses voisines plus difficiles à
opérer. Multipliez maintenant ce nombre par six et imaginez
ce que ça donne lorsque cela se produit durant la période des
vacances où les effectifs sont au minimum.
On a donc lancé un appel à l’aide à tous les employés
en les informant de la situation critique. Tous ont bien
compris l’urgence de la situation et ont déployé des efforts
remarquables.
En effet, entre le 23 juin et le 24 août, il a été possible de
80
redémarrer onze cuves. Toute une réussite, considérant que
nous étions en période estivale et que nous devions respecter
les contraintes thermiques, car il n’était pas question d’exposer
les employés à aucun risque.
Plusieurs actions ont contribué à ce succès :
•
Tout d’abord, cinq opérateurs du secteur électrolyse, qui
étaient en mandat au secteur maintenance, sont revenus
au secteur d’origine pour une période de trois semaines
•
Plusieurs mouvements de main-d’œuvre, dans tous les
secteurs de production, ont été faits pour faciliter les
opérations à l’électrolyse et au centre de rénovation des
cuves
•
Les opérateurs ont travaillé sans compter leurs heures. Il
y en a même qui ont annulé ou reporté leurs vacances.
D’autres, qui avaient entendu parler des problèmes qui
régnaient à l’usine ont spontanément arrêté leurs vacances
pour mettre l’épaule à la roue et ainsi contribuer au retour
des opérations normales. Certains ont même demandé
pourquoi on ne les avait pas appelés chez eux, durant
leurs vacances, car ils seraient rentrés pour aider, eux
aussi, à régler la crise. Tout se faisait spontanément et
volontairement, ça venait de leurs tripes !
•
Finalement, ce tour de force a été réussi grâce à la
collaboration des différents secteurs de l’usine et de
l’agence qui nous fournit les opérateurs temporaires.
Toutes ces interventions, faites en respectant la sécurité de
chacun, ont permis de revenir au calendrier de planification
initial avant la fin de l’été et même de dépasser notre objectif
de production de métal en 2002.
Voilà une preuve éloquente du professionnalisme et de la
capacité d’adaptation de toute l’équipe.
On parle souvent du dynamisme des citoyens de certaines
régions, aujourd’hui nous pouvons dire, sans hésitation, qu’en
cas de pépin, à Deschambault on se serre les coudes !
magazinevie
ALCOA
la vie au travail
par Serge Pearson
« Le PAE m’a aidé lorsque j’en ai eu besoin. Et bien, c’est à
mon tour d’aider mes compagnons et compagnes de travail. »
C’est en ces termes que parle Gaétan, un agent de référence
du Programme d’aide aux employés qui a déjà fait appel aux
services des professionnels du programme.
Ce programme est une ressource pour aider les gens aux prises
avec des difficultés soit d’ordre personnel ou familial, soit au
travail. L’aide est fournie en toute confidentialité par des
professionnels externes.
Ayant commencé modestement au début des années 80, le
PAE de l’Aluminerie de Baie-Comeau a su évoluer au fil
des ans pour devenir aujourd’hui une ressource d’aide très
appréciée des travailleurs et travailleuses ainsi que des membres
de leur famille.
Photo de Joanie Michaud, Photoscope
Une main tendue
Pour en arriver là, le PAE a pu compter sur la collaboration
d’intervenants externes expérimentés et très compétents en
relation d’aide, ainsi qu’à une structure interne formée d’un
comité directeur paritaire et de plus de 35 agents de référence,
dispersés un peu partout dans l’usine. Tous contribuent à
promouvoir le PAE et à être à l’écoute de leurs compagnons et
compagnes de travail.
L’implication constante de cette équipe s’est traduite en 2002
par plusieurs activités, dont une campagne de recrutement
d’agents de référence, une formation de deux jours et des
sessions d’information sur le PAE intégrées aux rencontres
mensuelles de santé-sécurité.
Et ce n’est pas tout ! En 2003, nous envisageons de faire un
sondage pour connaître la perception des employés à l’égard
du PAE, faire de l’étalonnage (benchmarking) auprès d’autres
entreprises afin de chercher des occasions d’amélioration et
finalement, actualiser nos dépliants et notre brochure.
Pour Guy Côté, représentant de la CSN et membre du comité
directeur : « Nous, au syndicat, nous croyons à l’utilité de ce
programme pour les travailleurs et travailleuses. C’est pour
cela que nous l’encourageons et que nous nous impliquons
autant… ».
Enfin, dans une société en perpétuel changement, il est
rassurant et indispensable de pouvoir compter sur les services
de professionnels d’un programme d’aide aux employés pour
nous aider à garder un équilibre dans notre vie. C’est une main
tendue vers ceux et celles qui en ont besoin.
magazinevie
ALCOA
Photo de Sophie-Gagnon Bergeron
Vous pouvez sans doute constater que le PAE de l’Aluminerie
de Baie-Comeau est très actif. Comme Gaétan, cet agent de
référence, les gens qui y travaillent ont à cœur la réussite de ce
programme.
81
Une année faste
en santé-sécurité
dans les usines
d’Alcoa
au Québec
82
magazinevie
ALCOA
Photo de Gilbert Duclos
la vie au travail
par François Demers
Alcoa Canada Première fusion comprend quatre usines de production / transformation de
l’aluminium représentant 40 % de la main-d’œuvre dans la division nord-américaine des
métaux primaires. Tous ces employés vivent la culture d’une santé et sécurité préventive,
qui se reflète dans leurs actions et résultats.
Le groupe a performé d’une façon remarquable en 2002, réduisant de plus de 50 % le
nombre d’accidents et la gravité de ceux-ci. Ce succès est dû aux équipes de chaque usine
qui ont déployé des efforts importants pour prévenir les blessures.
magazinevie
ALCOA
83
Aluminerie de Baie-Comeau
On pourrait commencer le résumé de Baie-Comeau par « Il était une fois… » tant le
chemin parcouru en santé et sécurité apparaît comme remarquable.
Lorsque l’on regarde rétrospectivement la position de l’usine, il y a quelques années, et
celle d’aujourd’hui, un monde les sépare. Terminée l’époque où…
•
la santé et la sécurité étaient l’affaire d’un petit groupe de personnes
•
les conseillers en santé et sécurité étaient perçus comme des empêcheurs de tourner en
rond
•
les dépenses en santé et en sécurité étaient vues comme du gaspillage plutôt que
comme des investissements
•
la production avait priorité sur la santé et la sécurité du personnel
•
nous entendions régulièrement, pour justifier l’inaction, des expressions comme :
« C’est normal qu’on se blesse parce qu’on travaille » ou « On a bien trop de travail
pour s’occuper de la santé-sécurité ».
Cette ancienne vision a été reléguée aux oubliettes et le personnel de l’Aluminerie de BaieComeau entend bien l’y laisser. La vision moderne adoptée par l’usine, fait appel à des
concepts beaucoup plus motivants :
•
un engagement très ferme de la Direction
•
une politique claire, précise et connue de tous
•
une priorité accordée à la santé et la sécurité du personnel
•
une prise en charge par toutes les équipes
•
une participation active des travailleurs et des travailleuses au sein des divers
comités.
L’adoption et l’application rigoureuse de ces principes ont provoqué l’émergence d’une
véritable culture santé-sécurité à l’Aluminerie de Baie-Comeau. Elle en est certes encore à
ses débuts, mais des progrès très significatifs sont observés quotidiennement. Les attitudes
et les comportements changent; la santé-sécurité est une valeur de plus en plus intégrée à
toutes les activités quotidiennes.
Tant d’efforts ont donné des résultats remarquables.
Ils n’ont été possibles que grâce à l’implication et à la plus entière collaboration de tout le
personnel de l’usine dans les différentes facettes de la prévention des accidents de travail.
Par contre, le nombre d’accidents demeure encore beaucoup trop élevé et il devient de plus
en plus difficile de faire des gains aussi significatifs. Une seule personne blessée en est une
de trop et il nous faut sans cesse travailler à éliminer complètement les accidents de notre
milieu de travail.
L’Aluminerie de Baie-Comeau a toutes les raisons d’être très fière de ce que son personnel
a accompli et il ne fait nul doute que ce dernier saura relever les nouveaux défis qui
l’attendent avec autant de brio que par le passé.
84
magazinevie
ALCOA
la vie au travail
Bravo Baie-Comeau !
•
Un taux d’accidents avec perte de temps réduit de
28 % par rapport à l’an dernier, alors qu’on avait
déjà réduit de moitié en 2001
•
Une réduction de 50 % des accidents enregistrables
•
Une réduction du nombre d’entorses et foulures de
50 %
•
Une réduction du nombre de brûlures de 72 %
•
Une réduction du nombre de contusions de 53 %
•
Une réduction des blessures ergonomiques
de 47 %
magazinevie
ALCOA
85
Aluminerie de Deschambault
L’Aluminerie de Deschambault a toujours été un chef de
file en matière de santé et sécurité. Ayant été la première
acquisition d’Alcoa au Québec, elle s’est adaptée à ses
normes et continue de s’améliorer. Et ça donne des
résultats : zéro accident avec perte de temps en 2002,
le plus faible taux de blessures enregistrables des
alumineries d’Alcoa nord-américaines, et un excellent
programme de formation destiné aux travailleurs.
Photos de Guy Beauchesnes
La mise en place d’un système pour aider à changer
une transmission en évitant les maux de dos est un bel
exemple de réalisation pour réduire les accidents.
86
magazinevie
ALCOA
la vie au travail
Aluminerie de Bécancour
À l’Aluminerie de Bécancour, on a mis en place plusieurs
améliorations pour éliminer les risques d’accidents
à la source. Quelques exemples : mise en fonction
d’un système de captation et d’approvisionnement
pour le remplissage des trémies en soda qui élimine
la manutention manuelle, donc le risque de blessures
associé ; installation d’un système de levage à l’atelier
de brasquage, scellement des cathodes, permettant de
soulever des charges contraignantes, donc d’éviter des
blessures au dos ; diminution du risque de collision en
augmentant la visibilité à certaines intersections, après
avoir pratiqué une ouverture de 45 degrés sur des coins
de mur. De plus, avec l’aide d’un ergonome, les outils
cuvistes anciennement en acier ont été remplacés par des
outils en aluminium ou en acier inoxydable dans le but
de les alléger et d’en faciliter la manutention.
Grâce à de bonnes pratiques de prévention, l’année
s’est terminée sans accident avec perte de temps et avec
un taux de blessures enregistrables bien meilleur que
l’objectif.
Usine de tige de Bécancour
L’Usine de tige de Bécancour a vécu une année
mouvementée marquée par le départ de plusieurs
cadres. Soutenue par son personnel, l’usine a quand
même maintenu les opérations dans un environnement
sécuritaire.
magazinevie
ALCOA
87
À l’Usine de tige de Bécancour,
cinq ans
sans accident
avec perte de temps,
ça se fête !
par Sylvie Nobert et Jocelyn Paquet
Photo de Sylvie Nobert
Le 17 décembre 2002, l’Usine de tige de Bécancour a célébré son cinquième
anniversaire sans accident avec perte de temps. Les principales raisons qui
ont contribué à la réalisation de cet exploit sont, entre autres, la réalisation de
différents projets, la formation donnée aux employés, une gestion serrée de tous
les cas d’accidents et d’incidents de travail et surtout, les efforts fournis par tous
au long de ces cinq années.
88
Michel Guimond,
directeur de
production discute
avec quelques
employés lors
du dîner et de la
remise du cadeau
pour souligner
l’événement
Nous savons que les employés sont le moteur d’une entreprise, c’est pourquoi cela
n’aurait pu être réalisable sans leur engagement qui a fait de notre usine, une usine
plus sécuritaire. Quelques exemples de ce qui a été fait : tournées d’inspection
mensuelles, suivi administratif des accidents, comité participatif paritaire santé
/ sécurité, installation de gardes pour prévenir les chutes, amélioration de la
protection sur les machines, système de cadenassage plus sécuritaire ainsi que
formation donnée aux employés sur ces derniers éléments.
De plus, la mise en place d’autres petits projets reliés à la sécurité des employés a
été un facteur à ne pas négliger.
En guise de reconnaissance pour ces efforts, un dîner pour tous les employés a eu
lieu au Manoir Bécancour.
la vie au travail
par Pierre Boivin
Les
matières
premières
abrasives,
comme le bain broyé, l’alumine et le
coke, transportés de façon pneumatique
causent une usure prématurée des tuyaux
qui finissent par percer après seulement
quelques années d’utilisation. Lorsque ces
lignes de transport se situent à l’extérieur
des bâtiments, les fuites de produits
peuvent amener une contamination des
sols et des eaux de ruissellement.
L’Aluminerie de Deschambault a décidé
d’investir dans un concept innovateur :
des lignes de transport sous surveillance.
Il s’agit d’un tuyau à double paroi. On
pressurise avec de l’air la chambre entre la
paroi interne et externe de chaque section
de tuyau. Tout ce système est relié à un
transmetteur de pression.
Lorsque le matériel abrasif circule dans le
tuyau et finit par percer la paroi interne,
l’air pressurisé qui se trouve dans la
chambre entre les deux parois de tuyau
s’engouffre dans la ligne de transport.
Une chute de pression est alors enregistrée
par le transmetteur de pression qui donne
une alarme à l’opérateur. Celui-ci sait à
ce moment que la ligne est percée mais
il n’y a aucune fuite dans l’atmosphère.
Donc, pas de panique ! La ligne est
encore opérationnelle. Une série de valves
reliant chacune des chambres pressurisées
permettra à l’équipe de maintenance
d’isoler la section de tuyau qui est percée.
Ensuite on procédera au remplacement de
la section dans un cadre de travail planifié
et non pas en urgence.
Ce concept sera appliqué sur notre ligne
de transport de bain broyé longue de
presqu’un kilomètre, dont la moitié est
située à l’extérieur des bâtiments.
Sous
surveillance :
une innovation
Pierre Boivin inspecte
une ligne de transport
de matières premières
magazinevie
ALCOA
Photo Œ
il pour Œ
il
Innover nous permet de mieux protéger
l’environnement.
89
L’alumine, matière première qui entre dans la production de l’aluminium
90
magazinevie
ALCOA
Photo de Gilbert Duclos
la vie au travail
magazinevie
ALCOA
91
la vie dans la communauté
Photo de Marc Piché
Le sourire de Sandrine
partage
Alcoa Canada Première fusion
Aluminerie de Baie-Comeau
Aluminerie de Bécancour
Aluminerie de Deschambault
Usine de tige de Bécancour
94
magazinevie
ALCOA
Photo de Luc Juneau
la vie dans la communauté
La petite Catherine Vaillancourt dans les bras de Marie-Josée Després et Jonathan Frasier, tous deux techniciens ambulanciers à la Coopérative des ambulanciers
du Centre du Québec/Mauricie.
Un petit chiot pour un gros bobo !
par Michèle Tousignant
Pour la petite Catherine Vaillancourt, 4 ans, de ville de
Bécancour, le toutou remis par le technicien ambulancier
lors de son transport à l’hôpital comptait plus que tous les
autres jouets ! C’est pourquoi elle a supplié le Père Noël de
retrouver son toutou car elle était tellement triste de l’avoir
perdu … Surprise ! Le Père Noël l’a récupéré et lui a remis
par l’intermédiaire d’un technicien ambulancier. La petite
Catherine pleurait de joie ! Des histoires touchantes comme
celles-ci, les techniciens de la Coopérative des ambulanciers de
la Mauricie peuvent en raconter plusieurs, car depuis un an,
ils donnent des petits toutous aux enfants de 8 ans et moins
victimes d’accident ou de traumatisme.
L’élément déclencheur a été le terrible accident de SaintJean-Baptiste de Nicolet en 2000 qui a provoqué la mort de
huit enfants et causé des blessures à deux autres. C’est à ce
moment-là que deux techniciens ambulanciers, Marie-Josée
Després et Maurice Bouchard ont réalisé leur impuissance. Il
leur fallait trouver rapidement un bon moyen d’intervenir avec
ces bouts-de-choux. On peut facilement imaginer le scénario :
les enfants souffrent et pleurent, ils ont peur en voyant des
magazinevie
ALCOA
étrangers les entraîner dans leur véhicule… C’est alors que
Marie-Josée et Maurice ont pensé : « Quoi de mieux pour
nous représenter, nous qui intervenons directement dans des
situations médicales urgentes auprès d’enfants en état de choc,
qu’un Saint-Bernard qui a le même rôle lors des sauvetages en
montagne ? ».
C’est ainsi que le projet des toutous Opti-Cam a vu le jour,
financé pendant un an par le Club Optimiste de Trois-Rivières
pour toute la région du Centre-du-Québec/Mauricie.
Pour Marie-Josée et ses collègues ambulanciers, leur projet a,
depuis peu, pris une envergure inespérée. C’est en écoutant
les histoires émouvantes de Marie-Josée que toutes les usines
d’Alcoa au Québec ont décidé de parrainer ce beau geste en
achetant 2 000 toutous Saint-Bernard. Ce nombre, calculé
selon les statistiques des transports d’enfants par région, est
la quantité requise pour les deux prochaines années, pour les
enfants du Centre du Québec/Mauricie, de Baie-Comeau et
du comté de Portneuf.
95
Centraide, une cause d’Alcoa !
Photo Gentilly Transit Jeunesse
Des gens qui aident des gens…
Louis-Régis Tremblay en compagnie des adolescents participant à la
Coopérative jeunesse de services
À Bécancour...
« C’est par l’appui de partenaires solides, comme Centraide
Centre-du-Québec que Gentilly Transit Jeunesse peut
rencontrer ses objectifs d’accompagner les adolescents
et jeunes adultes (12-25 ans) dans leur intégration à la
communauté. Le soutien financier qui nous a été accordé
en 2002 a permis la continuité de nos services auprès
des jeunes, que ce soit dans le domaine culturel, sportif,
éducatif ou d’intégration en emploi. Quoique ces actions
se situent dans une perspective de prévention sociale,
elles favorisent aussi l’attachement et l’enracinement des
générations montantes envers leur milieu d’origine. »
Christiane Gervais, responsable du centre
À Deschambault...
Dépouillement d’arbre de Noël pour les familles monoparentales, membres
de Carrefour F.M. Portneuf
par Lucille Montambault
Depuis maintenant dix ans, l’Aluminerie de Deschambault
appuie une cause qui lui tient particulièrement à cœur,
Centraide. Chaque année, une équipe de solliciteurs,
formée d’employés, s’assure que tous seront invités à
souscrire à cette cause. Il arrive aussi qu’on demande à des
organismes qui reçoivent de l’aide de Centraide de venir
partager avec nous ce qu’ils ont pu réaliser grâce à cet
appui. 2002 a été une année record, car le montant amassé
par les employés a connu une hausse de 25 % par rapport
à l’an dernier.
Les alumineries de Bécancour et de Baie-Comeau
organisent, elles aussi, des campagnes de financement à
succès auprès de leurs employés. Pourquoi ces succès ?
Je ne vous énumérerai pas les raisons qui nous incitent
à donner, je vous inviterais tout simplement à lire les
témoignages d’organismes humanitaires qui réalisent de
grandes choses au sein de nos communautés, grâce aux
dons qu’ils reçoivent de Centraide.
96
Carrefour F.M. Portneuf est un organisme sans but lucratif
qui vient en aide aux personnes séparées, divorcées, veuves,
célibataires avec ou sans enfants ainsi qu’aux familles
recomposées du comté de Portneuf depuis 31 ans. Notre
mission est de soutenir les personnes dans leur démarche
de reprise en main face à la rupture de leur projet familial,
et ce, dans le but de les sortir de leur isolement et de les
aider à réorganiser leur mode de vie.
Notre mission s’actualise à travers les divers services
et activités que nous offrons soit : l’accueil et l’écoute
téléphonique, les ressourcements, les activités familiales
et sociales, les formations, les groupes de partage pour
les familles recomposées, les groupes de soutien pour
les personnes vivant une rupture ou leurs enfants, les
cuisines collectives, les camps familiaux, le groupe d’achats
alimentaires, etc. La mise en œuvre de tous ces services ne
pourrait se faire sans le précieux support des bénévoles et
de nos bailleurs de fonds qui sont principalement la Régie
Régionale de la Santé et des Services Sociaux et Centraide.
C’est pourquoi lorsque vous acceptez de souscrire à la
campagne de financement de Centraide, il est bien vrai que
« vous nous aidez à aider des gens ! ». Et croyez-moi, tout
comme le comté de Portneuf est grand, les besoins aussi le
sont. La pauvreté, l’isolement et la réorganisation familiale
s’inscrivent malheureusement dans le vécu de plusieurs. Et
c’est toujours pour nous une grande joie de les voir s’en
sortir, entre autres, grâce au coup de pouce qu’ils auront pu
trouver à Carrefour F.M. Portneuf.
Lucie Cliche, agente de développement
Carrefour F.M. Portneuf
magazinevie
ALCOA
la vie dans la communauté
Dans la Manicouagan...
La générosité, ce n’est pas seulement un mot à la mode,
c’est une nécessité. Une fois de plus, Alcoa et ses employés
de l’Aluminerie de Baie-Comeau l’ont compris. Par leurs
dons durant la campagne Centraide, ils se sont joints à la
chaîne d’entraide formée « de gens qui aident les gens qui
aident les gens » de la région et offrent de l’aide aux familles
dans le besoin.
Au cours de la dernière année, grâce à l’argent remis
par Centraide, treize mamies-caresses ont pu suivre une
formation en secourisme afin de continuer l’aide offerte
aux parents de jeunes enfants (Répit) et également nous
avons pu acheter du matériel de bricolage pour les toutpetits de Frimousses & Cie.
Grâce au fonds spécial Fondation Alcoa – Centraide
Haute Côte-Nord/Manicouagan, le projet Papis et
Mamies Douceurs, permettra à des personnes âgées et
à des adolescent(e)s de la Polyvalente des Baies d’offrir
des muffins santé, qu’ils auront préparés ensemble, aux
jeunes de l’école Leventoux. Voilà un excellent moyen de
découvrir toute la richesse de côtoyer des gens de différentes
générations et de créer des liens enrichissants.
Suzanne D.Foster
Coordonnatrice
Ressources Familles Manicouagan
Nous espérons que la relation entre Alcoa, ses employés et
Centraide sera longue et croissante au fil des années, pour
le plus grand bien de la communauté.
Suzie Francoeur
Agente de développement
Ressources Familles Manicouagan
Ressources Familles Manicouagan
prend à cœur son environnement
par de petites actions de
tous les jours, c’est-à-dire
donner une deuxième vie
au papier déjà utilisé
avant de le recycler.
Nous recyclons aussi
le carton, les objets
de plastique et de verre.
magazinevie
ALCOA
Photos de Roger Lévesque
Suzanne D. Foster, coordonnatrice et
Suzie Francoeur, agente de développement
Ressources Familles Manicouagan
97
Quand besoins
et générosité
se rencontrent
par Gilles Chassé
Nous vous faisions part, l’an dernier, de la mise
sur pied d’un fonds spécial Fondation Alcoa –
Centraide Haute-Côte-Nord – Manicouagan
pour venir en aide aux organismes et
groupements qui oeuvrent dans le domaine
de l’aide à l’emploi, des services aux aînés et
du développement économique.
Photo de Caroline Landry, Photoscope
À sa seconde année d’existence, ce fonds
spécial a permis la réalisation de 22 projets
répartis sur toute l’étendue du territoire de
Centraide Haute-Côte-Nord – Manicouagan.
C’est deux fois plus qu’en 2001. Les projets
allaient de l’aménagement d’une cour de
jeux pour les aînés au tournage d’une vidéo
intergénérationnelle,
de
l’organisation
d’activités sociales à des repas offerts aux
gens dans le besoin, du maintien d’un emploi
jusqu’à la création d’un jardin communautaire
adapté aux besoins des personnes en perte
d’autonomie.
98
Comment mesurer si cette aide a un impact ?
Lorsqu’une dame âgée vous dit : « Merci
beaucoup la Fondation Alcoa. Vous ne
pouvez pas savoir combien ça nous a fait du
bien de recevoir cette aide. Avec ça, nous
avons pu réaliser toutes sortes de petites
choses qui ont rendu nos gens si heureux ».
Avec des mots si simples, mais ô combien
significatifs, la réponse est claire.
N’est-ce pas là l’essence même d’un don ?
L’an prochain, ce sera la troisième et dernière
année pour le fonds spécial Fondation Alcoa –
Centraide Haute-Côte-Nord – Manicouagan.
Gageons qu’il y aura encore beaucoup de
bonnes causes à soutenir…
magazinevie
ALCOA
Photo de Jade Beaudin, Photoscope
la vie dans la communauté
magazinevie
ALCOA
99
par Sœur Jeannette Lord
directrice de l’Accueil Marie-de-l’Incarnation
Pour les enfants, des éducatrices sont là avec leurs compétences,
leur désir de donner le meilleur à chacun afin de les outiller pour
l’école. La population reconnaît de plus en plus notre service
et participe au financement de l’œuvre par des dons généreux.
Le personnel d’Alcoa, la Fondation Alcoa, Centraide, le Club
Richelieu, des particuliers et, bien sûr, les gouvernements
fédéral et provincial soutiennent financièrement l’Accueil.
Merci à chacun de vous pour votre soutien, qui nous permet de
continuer notre service à ceux qui en ont tant besoin.
Photo de Jade Beaudin, Photoscope
Depuis près de 25 ans, l’Accueil Marie-de-l’Incarnation
accueille les familles monoparentales. Un endroit chaleureux
où les mamans peuvent venir partager leur expérience,
renforcer leurs capacités parentales. L’Accueil offre aussi une
brochette d’activités auxquelles les familles monoparentales
sont invitées à participer. Les mamans reçoivent du soutien de
toutes sortes durant leur grossesse et après l’accouchement. À
l’Accueil, nous formons une grande famille.
Un endroit
Nous faisons beaucoup de sensibilisation auprès des mamans
et des enfants pour la protection de l’environnement. Lorsque
nous allons dans la forêt : ne pas briser les arbres, ramasser les
déchets que nous avons mis par terre lors d’une collation et la
récupération du carton, papier et autres... faire attention pour
ne pas gaspiller l’eau, etc.
chaleureux
monoparentales
100
Photo de Roger Lévesque
pour familles
la vie dans la communauté
Contribuer à la naissance de bébés en santé
par Chantal Rochette
La Fondation OLO offre gratuitement, chaque jour, aux
futures mamans en difficultés financières : un Oeuf, un litre
de Lait, un jus d’Orange et des suppléments de vitamines et
minéraux. Cette méthode de prévention et de parrainage
couvre les 20 dernières semaines de grossesse et coûte 250 $
par bébé.
En 2002, Alcoa a appuyé cette noble cause puisque la santé
des familles lui tient à cœur. Le don d’Alcoa permettra d’aider
80 enfants à naître en bonne santé.
En effet, chaque année, environ 16 000 femmes accouchent au
Québec dans un contexte économique très difficile et risquent
de mettre au monde un bébé de petit poids ou prématuré. À
long terme, des problèmes de santé à la naissance peuvent avoir
une incidence importante sur le développement et la santé de
l’enfant. Les coûts de santé reliés aux soins postnataux de ces
bébés sont évalués à 44 millions $ annuellement. Chaque
dollar investi dans le programme de prévention OLO permet
de faire épargner à la société jusqu’à 10 $ de ces frais de santé.
Vous pouvez visiter leur site internet au www.fondationolo.qc.ca
Pourquoi un Oeuf, un litre de Lait,
un jus d’Orange ?
La malnutrition est une cause importante de bébés de petits
poids à la naissance. En améliorant l’apport protéinoénergétique, on peut corriger la malnutrition et ainsi diminuer
les risques de donner naissance à un bébé de petit poids. En
fournissant un œuf, un litre de lait et une orange, on rencontre
32 % des besoins en énergie et 64 % des besoins en protéines
de la femme enceinte.
LE LAIT joue un rôle très important pour remplir les besoins
de la femme enceinte. C’est une excellente source de protéines,
de calcium et de vitamine D. Un litre de lait apporte autant de
protéines que 4,5 onces de viande.
L’ORANGE est une excellente source de vitamine C. À
elle seule, elle comble les besoins en vitamine C de la femme
enceinte.
Les suppléments alimentaires font partie d’une stratégie globale
pour réduire l’incidence des naissances de bébés pesant moins
de 2 500 grammes.
magazinevie
ALCOA
Photo de Jacques Plessis-Bélair
L’OEUF est un aliment remarquablement équilibré sur le plan
protéinique.
101
Une salle
« Snozelen »
pour
des étudiants
de l’école
secondaire
de St-Marcdes-Carrières
par Marc Piché
Savez-vous qu’à l’école secondaire Saint-Marc-des-Carrières,
une classe spéciale regroupe neuf élèves de 5 à 20 ans
atteints d’une déficience intellectuelle profonde ? Grâce à
la participation financière de la Fondation Alcoa, ces élèves
pourront, à compter de 2003, profiter d’une salle « Snozelen ».
Cette salle est comme une sphère où la personne, vivant avec
un handicap mental ou physique, peut se sentir davantage
en sécurité et se détendre. L’espace « Snozelen » est un lieu
privilégié pour la recherche de bien-être, grâce à un choix
d’expériences sensorielles.
L’objectif est de stimuler les sens et d’ouvrir le champ
d’expériences de la personne handicapée à partir de ses centres
d’intérêts. Cela facilite la compréhension du langage corporel
de la personne handicapée et favorise son épanouissement.
Cette observation plus fine de l’élève permettra aux éducateurs
de mieux le comprendre et le guider dans son développement.
Les personnes visées sont, bien sûr, les élèves handicapés, mais
aussi les élèves des classes régulières ainsi que le personnel de
l’école secondaire St-Marc.
En effet, la technicienne en éducation spécialisée, l’animateur
de pastorale, la psychologue ou encore la travailleuse sociale
de l’école peuvent désormais bénéficier d’un endroit calme et
relaxant pour accueillir des élèves de classe régulière en état
de crise. Des élèves qui vivraient la mort d’un proche, par
exemple, ou le suicide d’un ami, une peine d’amour, le divorce
des parents, des abus, un échec scolaire, du stress avant les
examens, un conflit à régler, etc.
En fait, la salle « Snozelen » recrée l’ambiance d’un feu de camp
auprès des élèves réguliers, favorisant ainsi la communication
entre eux et avec les différents intervenants.
La salle pourrait aussi être utilisée par les enseignants en
éducation physique qui cherchent un endroit calme pour
donner leurs cours de massages.
Finalement, tous ceux qui, avant de retourner chez eux
après une longue journée de travail, voudraient se détendre
afin d’évacuer leur stress, pourraient venir relaxer à la salle
« Snozelen », un lieu qui répond à de multiples besoins.
102
magazinevie
ALCOA
la vie dans la communauté
Un spectacle
pour aider
les jeunes
par Michèle Poulain
La région se mobilise pour prendre soin
de ses jeunes !
Photo de Guy Beauchesne
Le spectacle-bénéfice du 11 novembre
2002 a permis d’amasser 75 000 $
au profit du Centre Jean Lapointe
pour adolescent(e)s Mauricie/Centredu-Québec, le seul centre réservé
exclusivement
aux
adolescent(e)s
toxicomanes dans cette région.
Une brochette d’artistes a animé
bénévolement la soirée dont Nancy
Dumais, François Léveillée, les Trois
ténors de l’humour et Pierre Verville.
L’animateur de la soirée, Jean-Marie Lapointe, en compagnie de Stéphanie
« J’ai appris à me connaître
et à aimer la vie. J’ai compris que,
sans drogue, on peut s’amuser quand même. »
En partageant son expérience, la jeune
Stéphanie, âgée de 16 ans, qui a séjournée
dix semaines au Centre, a fait vivre au
public un moment d’émotion : « J’ai
appris à me connaître et à aimer la vie.
J’ai compris que, sans drogue, on peut
s’amuser quand même. J’ai aussi appris à
m’aimer et je souhaite qu’il en soit ainsi
pour d’autres jeunes ».
Monsieur Louis-Régis Tremblay, président
directeur général de l’Aluminerie
de Bécancour, avait accepté avec
enthousiasme la présidence d’honneur
de cette campagne. « Grâce aux artistes,
aux bénévoles et aux entreprises qui
ont acheté plusieurs billets, nous avons
dépassé de 25 000 $ notre objectif initial
de 50 000 $ », a-t-il déclaré en remettant
le chèque de 75 000 $.
Vous pouvez visiter leur site internet au
www.fondjeanlapointe.com
magazinevie
ALCOA
103
Des coups de pouce qui rapportent !
par Michèle Tousignant
Voici six belles histoires qui démontrent la générosité
de nos employés qui ont offert à leur communauté
une des choses les plus précieuses aujourd’hui : leur
temps. Ce geste permet aux organismes de recevoir
de l’aide bénévole, ce dont ils ont grandement besoin,
ainsi qu’une contribution financière de la Fondation
Alcoa.
En mars, Richard Collard a recruté onze de ses
collègues pour offrir leur écoute à une trentaine de
membres de L’Association des personnes aphasiques
de la Maurice lors d’une activité Cabane à sucre.
L’aphasie est peu connue, mais pour la personne
qui en est atteinte et ses proches, cela signifie qu’en
quelques secondes leur vie est bouleversée par
une lésion au cerveau causée bien souvent par un
accident vasculaire-cérébral (A.V.C.). Elle provoque
un trouble du langage entraînant une perte partielle
ou totale de la capacité de communiquer. Pour ces
trente personnes cependant, l’initiative de Richard
leur a permis non seulement de communiquer
cette journée-là, mais aussi de se faire de nouveaux
amis puisque certains employés ont poursuivi leur
bénévolat !
Travailler en s’amusant... ou s’amuser en travaillant !
En mai, une quinzaine d’employés ont effectué
plusieurs travaux d’aménagement sur le terrain du
parc-école Terre-des-Jeunes de Bécancour. Ils ont
peint, rénové, réparé des modules de jeux et en ont
démoli quelques-uns qui n’étaient plus sécuritaires
pour les enfants. C’est Carol Gauthier qui a organisé,
dans les moindres détails, cette belle corvée ! Comme
ce parc-école était en mauvais état et nécessitait
des investissements supplémentaires, ce geste a été
appuyé par des dons de la municipalité de Bécancour
et de la Commission scolaire la Riveraine.
Photos de Guy Beauchesne
Quel travail d’équipe !
Moi, j’conduis le 4-roues !
104
En juin, une équipe d’employés se sont donné rendezvous à l’école Omer-Jules Desaulniers de Yamachiche
pour effectuer les travaux d’estampillage des livres,
d’élaguage de ses collections, de déménagement du
matériel et du transport des livres à la bibliothèque
municipale.
Ce projet a permis à l’école de se
prémunir de livres de recherche grâce au don de la
Fondation Alcoa, et à la municipalité de s’enrichir
de tous ces livres remis à neuf. Après l’événement,
Nicole Coutu, l’organisatrice, a mentionné « Je me
sens une meilleure personne après avoir fait tout cela
pour nos enfants »!
magazinevie
ALCOA
la vie dans la communauté
En novembre, c’était au tour de l’École de la Solidarité
de St-Narcisse de recevoir un coup de pouce de la part
d’une douzaine d’employés pour améliorer la sécurité
de son parc-école. Malgré la température froide, les
organisateurs, René Pronovost et André Veillette,
ont pu rassembler leur troupe et effectuer tous les
travaux prévus au programme. Madame Céline
Dessureault, présidente du Conseil d’établissement
de l’École de la Solidarité a d’ailleurs mentionné
que sans l’implication des employés de l’Aluminerie
de Bécancour et de la Fondation Alcoa, il aurait été
impossible de réaliser ces travaux maintenant !
En décembre, Renzo Tatonetti a recruté 14 de ses
collègues pour effectuer un service de raccompagnement
lors des deux réceptions de Noël. Plusieurs personnes
sont donc retournées chez elles en toute sécurité, grâce
aux bénévoles de l’Aluminerie de Bécancour et ceux
du Centre d’action bénévole du Rivage pour lequel
Renzo œuvre depuis plusieurs années. Cette bonne
action fournit, de plus, une aide financière au Centre
qui apporte un soutien fantastique à la collectivité en
Mauricie.
Toujours en décembre, l’organisme « Les Artisans
de paix de la Mauricie » prenait véritablement la
peau du personnage… du Père Noël. Grâce aux
14 lutins de l’Aluminerie de Bécancour qui lui ont
prêté main forte, environ 600 paniers de Noël ont
été confectionnés et distribués aux plus démunis de
la région.
Du bonheur pleins les poumons !
Des bénévoles en action !
Félicitations à tous les bénévoles !
Renzo Tatonetti, l’organisateur
magazinevie
ALCOA
105
Photos de Roger Lévesque
École St-Cœur-de-Marie, Baie-Comeau
Quand chacun y met du sien
Accueil Marie-de-l’Incarnation, Baie-Comeau
106
magazinevie
ALCOA
la vie dans la communauté
par Gilles Chassé
Certaines personnes, même si elles sont très occupées, trouvent
toujours du temps pour les autres et pour leur communauté.
C’est le cas de trois groupes d’employés qui ont donné de leur
temps en 2002 en venant en aide à des organismes, les faisant
ainsi profiter du Programme de soutien à l’action bénévole de
la Fondation Alcoa.
Avec ce programme, un organisme reconnu peut recevoir
jusqu’à 4 500 $, si au moins dix employés consacrent un
minimum de quatre heures de leur temps libre, chacun, à un
projet de l’organisme.
À l’initiative de Normand Tremblay et Serge Pearson,
16 employés se sont retrouvés dans la cour de l’École St-Cœurde-Marie de Baie-Comeau. Ils ont participé à la rénovation
de ce lieu dont profitent autant les élèves que les habitants des
alentours. Au menu des travaux : remise en état du terrain de
soccer, ajout de nouveaux buts sécuritaires, pose de paniers de
basket-ball et finalement, une beauté refaite au carré de sable.
Pour Dany Gauthier et les pompiers de l’Aluminerie de
Baie-Comeau, leur cœur et leurs efforts se sont tournés vers
l’Accueil Marie-de-l’Incarnation dirigé par Sœur Jeannette
Lord. En effet, 31 pompiers et deux pompières ont amassé
des objets de première nécessité, des meubles, des vêtements
afin que sœur Jeannette puisse continuer à venir en aide aux
familles monoparentales (voir l’article Un endroit chaleureux
pour familles monoparentales). De nombreux déplacements ont
été nécessaires pour apporter le tout à l’Accueil et accomplir
cette autre belle mission.
Jacques Arseneault, pour sa part, est très engagé auprès de
l’unité Domrémy de Baie-Comeau qui œuvre auprès des
personnes aux prises avec des problèmes d’alcoolisme et de
toxicomanie. Il a convaincu 12 autres confrères de travail,
des membres de leur famille et même un retraité, Léon-Denis
Pelletier, alias le Père Noël, de participer à l’organisation et à
la tenue d’une soirée de Noël mémorable à l’unité Domrémy.
Ce fut une belle soirée, une occasion de fraterniser dans l’esprit
des fêtes.
Trois événements, trois réussites ! Grâce au dévouement de
personnes qui n’hésitent pas à dire oui à autrui. La Fondation
Alcoa soutient très activement les projets des employés qui font
une différence dans leur milieu.
Opération
Nez Rouge
par Daniel Cimon et Camille Maillet
Être bénévoles
C’est avant tout pour faire plaisir à des gens de notre
communauté qui ont envie de s’amuser à l’approche
du temps des fêtes que nous sommes bénévoles pour
Opération Nez Rouge.
De plus, tout en ayant la satisfaction de rendre
service, cela nous permet de nous rencontrer entre
bénévoles dans la bonne humeur et en dehors des
heures de travail.
Ramener des gens qui ont fêté, en toute sécurité, à
la maison, c’est participer activement à diminuer le
nombre d’accidents routiers dûs à l’alcool au volant.
Il y a parfois des situations cocasses ou de petites
douceurs, comme se faire offrir du sucre à la
crème après un raccompagnement. C’est vraiment
sympathique.
En 2002, 60 bénévoles de l’Aluminerie de BaieComeau ont tenu deux soirées Nez Rouge :
211 raccompagnements ont été effectués et plus de
2 500 $ versés à Sport et Loisir Côte-Nord.
magazinevie
ALCOA
107
Photo de Guy Beauchesne
Clé du minibus en mains, Yvon Bergeron, au centre, est entouré de bénévoles et de certains membres de l’Association des handicapés
Un rêve réalisé…
par Michèle Poulain
C’est avec émotion qu’Yvon Bergeron, président de
l’Association des handicapés adultes de la Mauricie
(AHAM), recevait les clés d’un minibus adapté. Ce don
de 88 000 $ de la Fondation Alcoa permettra à plus de
200 membres de se déplacer facilement.
« En permettant à nos membres de sortir de manière
autonome, on soulage les familles et on augmente leur
qualité de vie », affirme M. Bergeron.
« De plus, nous pouvons maintenant offrir notre propre
service de dépannage plutôt que de se servir du transport
adapté de la STTR qui n’est malheureusement pas toujours
disponible », ajoute-t-il.
C’est grâce au bénévolat de plusieurs employés de
l’Aluminerie de Bécancour que l’Association a vu son rêve
devenir réalité. En décembre 2001, 11 employés avaient
participé au Programme Action Alcoa, permettant ainsi à
l’organisme de recevoir 4 700 $, mais surtout d’avoir de
l’aide d’une joyeuse équipe pour organiser une fête de Noël
pour les handicapés.
108
La popularité du Programme Action Alcoa effectué pour
l’AHAM a fait des petits… Depuis, plusieurs bénévoles
s’impliquent régulièrement pour appuyer cette cause !
Ils donnent de leur temps lors des soupers mensuels que
l’Association organise pour ses membres. Tous ces bénévoles
étaient donc d’excellents ambassadeurs pour convaincre
la Fondation Alcoa d’offrir ce moyen de transport aux
handicapés de la région.
Parfois, les fruits sont plus nombreux que prévus… Le
garage Trois-Rivières Ford Lincoln a accepté de garer le
minibus sur son terrain. C’est donc gratuitement que ce
garage garde l’autobus à l’abri du vol et du vandalisme.
Ainsi, à l’exemple d’Alcoa, ce garage a décidé de s’impliquer
et d’élargir la chaîne d’entraide.
magazinevie
ALCOA
la vie dans la communauté
par Marc Piché
Le 16 novembre 2002, 28 bénévoles,
23 gallons de peinture et quatre heures
de plaisir ont suffit pour redonner un
air de jeunesse aux locaux des Ateliers
Triport de Donnacona. Cet organisme
sans but lucratif vise le développement
et l’intégration au marché du travail des
prestataires de la sécurité du revenu et
plus particulièrement, ceux vivant avec
un handicap intellectuel.
Les employés de l’Aluminerie de
Deschambault prenaient ainsi part à leur
troisième Programme Action de l’année
2002. Ce programme de la Fondation
Alcoa permet aux organismes d’obtenir
non seulement de l’aide bénévole, mais
également un chèque de 4 700 $ qu’ils
pourront utiliser afin d’améliorer la
qualité de vie au travail des prestataires.
De nouveaux dépoussiéreurs ont été
installés et des outils mieux adaptés mis à
la disponibilité des travailleurs.
magazinevie
ALCOA
Photo de Simon Beaulieu
Depuis
1991,
l’Aluminerie
de
Deschambault fournit aux Ateliers
Triport des palettes de bois qui sont
transformées en une multitude de
produits destinés à la consommation.
Ateliers Triport
109
par Rémi Pednault
Faire du bénévolat ne vous permettra pas
de rouler sur l’or… Par contre, ce genre
d’expérience permet d’acquérir une richesse
hors du commun ! Vous serez plus riche en
sachant que vous avez contribué à améliorer
l’existence de quelqu’un et si votre temps est
consacré à un organisme, votre récompense
vous parviendra de toute votre collectivité.
Photo de Guy Beauchesne
C’est en 1997 que j’ai fait mon arrivée au
Festival des Montgolfières de Bécancour.
Ayant comme tâche de m’occuper des
entrées sur le site, j’occupais la position
idéale pour rencontrer une foule de gens qui
se réunissent dans le seul but de passer du
bon temps.
un échange écologique
Commanditaire majeur du Festival des Montgolfières de Bécancour,
Alcoa a offert au public un thermomètre à l’alcool
à tous ceux qui se présentaient avec un thermomètre au mercure.
Les thermomètres ont été envoyés à une firme spécialisée en récupération du mercure.
Donner
pour
donner
110
L’aspect fantastique de ces gigantesques
ballons, mais surtout l’immense plaisir que
j’ai eu à participer à la fête m’ont très vite
donné la piqûre de m’investir davantage au
sein de l’organisation. Toutefois, jamais je
n’aurais pensé me retrouver « Président »
d’un tel événement, mais j’ai accepté
de tout cœur ! Il s’agit d’une expérience
extrêmement enrichissante où j’ai constaté
l’importance de travailler en équipe. Je
renouvelle mon mandat en 2003, même
si je ne suis pas certain d’avoir tous les prérequis pour la présidence. Mais j’ai compris
que tout peut s’apprendre. Il suffit d’y croire
et de démontrer du bon vouloir.
Oui, tout peut s’apprendre et j’en ai appris
des choses, entre autres, qu’on reçoit
beaucoup plus que l’on donne. Il ne m’est
jamais venu à l’idée de compter les heures
que j’ai données au Festival, mais ce serait
encore plus difficile de compter tout ce
qu’il m’a procuré comme satisfaction.
Le bonheur de ceux qui m’entourent,
les sourires des festivaliers sont autant de
récompenses !
Quand vous êtes bénévoles, vous donnez
un peu de vous-même, mais vous recevez
davantage des autres.
magazinevie
ALCOA
la vie dans la communauté
par Lucille Montambault
« Pour être la meilleure société au monde,
nous devons aussi être la meilleure société au
sein de nos communautés. »
Alain Belda
Dans le but d’entretenir de bonnes relations
avec sa communauté, Alcoa encourage ses
usines à constituer un comité consultatif
communautaire avec des représentants de
nos communautés.
Un comité
consultatif
communautaire
La mission de ce comité est de faciliter la
collaboration entre Alcoa et la collectivité,
permettant de mieux comprendre les
besoins à long terme et les attentes de
chacun et, dans la mesure du possible, d’y
répondre.
Ce comité peut être constitué, selon les
régions, de représentants de divers paliers
gouvernementaux, de la Commission
scolaire et d’organismes communautaires
en environnement et en développement
économique.
À l’instar de l’Aluminerie de Bécancour et
de l’Usine de tige, les alumineries de BaieComeau et de Deschambault ont également
implanté leurs « Comité Consultatif
Communautaire » respectifs en 2002.
Il est encore trop tôt pour évaluer les
résultats de cette initiative, mais d’ores et
déjà nous pouvons affirmer que les membres
du comité de Deschambault sont heureux
de participer à ces rencontres d’orientation
des besoins du milieu, car elles permettront
sûrement de contribuer au mieux être de la
collectivité.
Membres du comité consultatif communautaire de Deschambault lors de la première rencontre
En ce qui a trait à l’Aluminerie de BaieComeau, c’est un début prometteur
pour une formule de consultation et
de participation qui ne s’était pas vue
auparavant.
magazinevie
ALCOA
111
La distance a de l’importance
par Gilles Chassé
Considérons aussi la vétusté et l’absence de certains équipements médicaux. Au
Centre hospitalier régional de Baie-Comeau (CHRBC), les fauteuils de traitement
de chimiothérapie ne répondaient absolument plus aux normes de confort et de
qualité de vie des malades (ils avaient certainement plus de 20 ans), il manquait
d’appareils d’échographie de telle sorte qu’on devait déplacer les patients d’une
salle à l’autre, et pas toujours sur le même étage !
Photos de Pierre Larue
Pour les habitants de la région de Baie-Comeau, recevoir des services médicaux
spécialisés signifie trop souvent se déplacer à l’extérieur de la région. Cette situation
cause énormément d’inconvénients, et on ne parle pas des coûts non remboursés.
Considérons les longs délais avant de pouvoir rencontrer le médecin, l’obligation
de se déplacer, l’absence du travail, les arrangements spéciaux pour faire garder
les enfants pendant quelques jours, et le cas échéant, les autres complications qui
s’ajoutent à celle de ne pas être en bonne santé, la solitude ressentie lorsqu’on doit
recevoir des soins à l’extérieur.
Sans compter la difficulté de recruter des médecins dans une région éloignée
comme la nôtre, nous en manquons cruellement. De plus, les médecins ne
sont pas portés à choisir un centre hospitalier qui n’offre pas les équipements
nécessaires à l’exercice de leur profession. C’est le cas du CHRBC qui ne possède
pas encore d’appareil d’imagerie par résonance magnétique. Autant demander à
un menuisier de travailler sans outils !
C’est pourquoi la Fondation du Centre hospitalier régional de Baie-Comeau a
été mise sur pied. Elle a pour mission de recueillir des fonds afin de favoriser le
développement et l’amélioration des services de santé au Centre hospitalier pour
l’ensemble de la population de son territoire. Les fonds recueillis sont voués
essentiellement au renouvellement ou à l’achat d’équipements médicaux et/ou
spécialisés et prioritaires pour le CHRBC. La Fondation est aussi active dans le
recrutement des médecins.
Depuis plus de dix ans, la Fondation a recueilli des fonds importants pour
accomplir sa mission. L’an dernier, elle a lancé une grande campagne pour
pourvoir le CHRBC d’équipements majeurs. La Fondation Alcoa a accepté avec
empressement de verser une contribution majeure à cette campagne. La population
régionale, incluant le personnel de l’Aluminerie, s’est elle aussi mobilisée. Grâce
à ce coup de cœur, le CHRBC dispose maintenant de fauteuils et de civières de
chimiothérapie confortables, il s’est doté d’un appareil d’échographie de pointe et
on a même constitué un fonds qui permettra éventuellement l’achat d’un appareil
d’imagerie par résonance magnétique. Ça s’en vient !
Et comme le dit si bien la publicité de la Fondation du CHRBC; donner, c’est un
geste posé… pour ne pas s’éloigner !
112
magazinevie
ALCOA
la vie dans la communauté
par Chantal Rochette
Alcoa veut contribuer au développement
des jeunes afin qu’ils deviennent de
futurs citoyens responsables. C’est à
ce titre qu’un projet d’Éducation à la
citoyenneté a été implanté en 2002 dans
les trois régions où Alcoa est présente au
Québec, grâce à un don de la Fondation
Alcoa.
Éducation à la citoyenneté
Le projet s’appuie sur le modèle
pédagogique de la recherche-action
pour la résolution de problèmes
communautaires et vise à former des
citoyens et citoyennes responsables en
agissant concrètement pour résoudre
un problème réel dans, pour et avec leur
communauté.
Un bilan de ce projet vous sera présenté
dans le prochain Magazine Vie 2003.
magazinevie
ALCOA
113
partage
Alcoa Canada Première fusion
Aluminerie de Baie-Comeau
Aluminerie de Bécancour
Aluminerie de Deschambault
Usine de tige de Bécancour
94
magazinevie
ALCOA
dons
Alcoa Canada Première fusion (Bureau de Montréal)
éducation
Fondation du Collège François-Xavier-Garneau
Université de Sherbrooke
Université du Québec à Trois-Rivières
santé enfants/familles
Fondation OLO
Opération Enfant Soleil
Coopérative ambulancière de la Mauricie, de
la Côte-Nord et celles couvrant la région de
Portneuf
Le Show du Refuge
développement durable
Fondation de l’école St-Gabriel-Archange
L’Écho-Logique
Réseau des Ressourceries du Québec
perfectionnement
de la main-d’œuvre
Carrefour Jeunesse Montmorency
partenariat
avec la communauté
Les Jeunes Entreprises du Québec
Mouvement Québecois de la Qualité
Pro Musica
Réseau Matériaux Québec
Réseau Trans-Al
ALCOA lifemagazine
DONS_ALCOA_CANADA_FR 1
9/5/03, 10:16:06 AM
dons
Aluminerie de Bécancour
éducation
Conservatoire de musique de Trois-Rivières
École Omer-Jules Désaulniers
Fondation du Collège Laflèche
Fondation du Mont Bénilde
Fondation Riou-Delorme
Institut national de recherche scientifique
Ordre des technologues du Québec
développement durable
Centre de la biodiversité du Québec
Écoles de la Commission scolaire La Riveraine
Ressourceries du Québec
Zip les deux rives
perfectionnement
de la main-d’œuvre
Coopérative jeunesse de service (SADC)
santé enfants/familles
Association de la Sclérose en plaques
Association des Handicapés adultes de la
Mauricie
Association des personnes aphasiques de la
Mauricie
Association soccer St-Étienne-des-Grès
Bécancour à vélo
Cégep de Trois-Rivières - Journée bénévolatjeunesse
Centre d’action bénévole du Rivage
Centre régional de prévention de la criminalité
Chevaliers de Colomb Trois-Rivières - La
Guignolée
Conseil communautaire CLSC-CHSLD Les blés
d’or
CSST - Carrefour de la santé/sécurité au travail
École de la Solidarité de St-Narcisse
École Terre-des-Jeunes de Bécancour
Fondation Albatros
Fondation Chef Lance l’Eau
Fondation des sourds du Québec
Fondation du Centre hospitalier régional de
Trois-Rivières
Fondation Jean Lapointe pour adolescent(e)s du
Centre-du-Québec / Mauricie
Groupe Équinoxe
Le Bon Citoyen
Le centre de bénévolat du Rivage
Les artisans de la paix de la Mauricie
Opération Enfant Soleil
Société canadienne du cancer
DONS_ALUMINERIE_BECANCOUR_FR 1
partenariat
avec la communauté
Association des handicapés adultes de la
Mauricie
Carnaval de Gentilly
Cataractes Pee-Wee AA
Centraide Centre du Québec
Chambre de commerce de Bécancour
Chevaliers de Colomb - Collation des
honneurs
Club de natation Mégophias
Club de soccer St-Grégoire
Commission scolaire des Bois-Francs
Éclairs de Shawinigan - ligue de crosse
Faucons Trois-Rivières Ouest
Festival de montgolfières de Bécancour
Festival de pêche optimiste St-Jean-des-Piles
Festival de soccer Louisfrancien
Le Bon Citoyen
Les Archers Le Mirador
Les Nouveaux compagnons inc.
Mont Gleason
Mouvement Scouts de St-Jean-Baptiste
Nicobec Rive-sud
Œuvres du Lac en Cœur
Orchestre symphonique de Trois-Rivières
Orphéon - Troupe de chant
Patinage artistique de Bécancour
Prédateurs de Trois-Rivières Atome BB
Qualitech
Salon de la femme Trois-Rivières 2002
Titans St-Louis-de-France
Tournoi novice-midget de Bécancour
Tournoi prénovice St-Louis-de-France
ALCOA lifemagazine
9/5/03, 9:47:00 AM
dons
Aluminerie de Baie-Comeau
éducation
Cégep de Baie-Comeau
Commission scolaire de l’Estuaire
École Bois-du-Nord
École secondaire de Baie-Comeau
École secondaire Jean-Paul II
École secondaire Serge-Bouchard
École St-Cœur de Marie
Génies en herbe Baie-Comeau Championnat provincial
Polyvalente des Baies
Société historique de la Côte-Nord
Université de Sherbrooke
développement durable
Comité ZIP de la Rive nord de l’estuaire
Conseil régional de l’environnement de la
Côte-Nord
Parc Nature de Pointe-aux-Outardes
Réseau Trans-Al inc.
perfectionnement
de la main-d’œuvre
Place aux jeunes dans Manicouagan
Salon des carrières
santé enfants/familles
Association de baseball mineur de BaieComeau
Association des handicapés adultes de la
Côte-Nord
Association des personnes retraités de
l’Aluminerie de Baie-Comeau
Association québécoise de la fibrose kystique
Association Récréative des Employés de
l’Aluminerie de Baie-Comeau inc.
Bonspiel de curling des Agents de la paix Région Côte-Nord
Carnaval des neiges Baie-Comeau
Centre de prévention suicide Côte-Nord
Centre de protection et de réadaptation de la
Côte-Nord
Championnat des hommes forts du Québec
CLSC et Centre d’hébergement de
Manicouagan
Club d’athlétisme de Baie-Comeau
Club de P’Tits Basses
Colloque régional de la santé
Fondation canadienne Rêves d’enfants
Fondation des maladies du cœur du Québec
Fondation du CHRBC
Journée Familiale
La Foulée d’automne
Le Grand McDon
Loisirs Bois-du-Nord
Société canadienne de la Sclérose en
plaques - Manicouagan
Société canadienne du cancer Baie-Comeau
Taekwon-Do Baie-Comeau
Tournoi provincial de hockey mineur
Unité Domrémy
Vallée des Roseaux
partenariat
avec la communauté
Accueil Marie de l’Incarnation
Association des pompiers volontaires de
Pointe-Lebel
Centraide Haute-Côte-Nord/Manicouagan
Centre de bénévolat Manicouagan
Chambre de Commerce de Baie-Comeau
Chevaliers de Colomb - Conseil 3094
Cinoche - Festival du film international
Corporation de développement touristique et
récréatif de la Péninsule Manicouagan
École de musique Côte-Nord
Ensemble Polyphone
Foire des Arts
Gala PME
Groupe vocal La Cantilène
Le Feuillet Paroissial
Légion Royale Canadienne
Maison des Femmes de Baie-Comeau
Municipalité de Pointe-Lebel
Musée Amérindien et Inuit de Godbout
Orchestre à cordes de Baie-Comeau
Paroisse La Nativité-de-Jésus
Paroisse St-Jean Eudes
Portes d’espérance inc.
Spectacle Arts et Traditions
Symposium de peinture de Baie-Comeau
Théâtre de Baie-Comeau
Vallée des Roseaux
ALCOA lifemagazine
DONS_BAIE_COMEAU_FR 1
9/5/03, 9:45:55 AM
dons
Aluminerie de Deschambeault
éducation
École Bon Pasteur, Cap-Santé
École Le Phare
École primaire La Saumonière
École secondaire Donnacona
École secondaire Louis-Jobin
École secondaire Saint-Charles
École secondaire Saint-Marc
École St-Basile
Fondation d’aide pédagogique à l’enfance de
Portneuf
Fondation du Cégep Limoilou
L’Ardoise - Jour de la Terre 2002
Martine Lavoie (Bourse Alcoa)
Paméla Groleau (Bourse Alcoa)
développement durable
Société Provancher d’Histoire Naturelle du
Canada
perfectionnement
de la main-d’œuvre
Association du patrimoine de Deschambault
Centre La Croisée
Concours en entrepreneurship
Jeunessor Portneuf
santé enfants/familles
Association canadienne de la dystrophie
musculaire
Association enfants dyphasiques
Association québécoise de la Fibrose Kystique
Association québécoise pour les enfants
Atelier Triport
Cadets de l’aviation royale du CanadaEscadron 550 Kiwanis Donnacona
Cerf-Volant
Chevaliers de Colomb de Saint-Marc
Club Rotary Portneuf
Corps Cadets Saint-Marc
Espoir de vivre
Fondation canadienne des maladies du cœur
Fondation canadienne du cancer
Fondation Cardinal-Villeneuve Inc.
Fondation de la greffe de moelle osseuse
Fondation des maladies du cœur du Québec
Fondation des services de santé et sociaux de
Portneuf
Fondation des Sourds du Québec
Fondation du centre hospitalier universitaire de
Québec CHUQ
Fondation Maison Michel-Sarrazin
DONS_DESCHAMBEAULT_FR 1
Jeunessor Portneuf
La Société Alzheimer de Québec
La Société d’Arthrite
La Villa Saint-Léonard
Maison d’aide La Villa Saint-Léonard de
Portneuf
MIRA
Noël du Pauvre de Saint-Marc
Opération Enfant Soleil
Portage-Québec
S.O.S. Suicide Jeunesse
Sclérose en plaques
Scouts Portneuf 2002
partenariat
avec la communauté
Centre Action Bénévole de Québec
Chambre de commerce régionale de
Portneuf
CLD Portneuf
Club Lions de Deschambault
Club Lions de St-Raymond
Club Optimiste de Cap Santé
Club Optimiste de Saint-Ubalde
Distribution Filigrane inc.
Exposition agricole de Saint-Marc
Fabrique Saint-Joseph de Deschambault
Festival de la Pétanque de Saint-Gilbert
Festival des Pompiers
Fondation d’aide au sport amateur de
Portneuf
Fondation du patrimoine de Saint-Casimir
Fondation Portneuvoise de la Culture
Jeux du Québec
M.R.C. de Portneuf
Municipalité de Deschambault
Opération Nez Rouge
Service des incendies de Deschambault
ALCOA lifemagazine
9/5/03, 9:44:55 AM
dons
Usine de Tige de Bécancour
éducation
Fondation de l’École secondaire Mont-Bénilde
Outil de travail quotidien du personnel enseignant
santé enfants/famille
Le Désintox
Centraide Centre du Québec
Centre L’autre Côté de l’ombre
Exigü
Fondation des sourds du Québec Inc.
Fondation du centre de réadaptation Interval
Fondation du Centre Hospitalier St-Joseph de la Malbaie
Le délinquant
Opération Enfant Soleil
partenariat avec la communauté
CPA Bécancour
ALCOA lifemagazine
DONS_BECANCOUR_USINE_TIGE_FR 1
9/3/03, 7:40:23 AM
Alcoa Canada Première fusion les résultats
politique environnementale, santé et sécurité
VALEUR
Nous travaillons de façon sécuritaire afin de préserver la santé, la sécurité et le
bien-être de nos employés et de protéger la qualité de l’environnement.
POLITIQUE
La politique d’Alcoa est d’opérer partout dans le monde d’une façon sécuritaire et
responsable en respectant l’environnement, la santé de nos employés, nos clients
et les communautés dans lesquelles nous opérons. Nous ne compromettrons pas
les valeurs liées à l’environnement, la santé et la sécurité (ESS) pour le profit ou
la production.
PRINCIPES
magazinevie ALCOA
•
Nous valorisons la vie humaine par dessus tout. Nous gérons les risques en
conséquence.
•
Nous visons, sans relâche, un milieu de travail exempt d’incidents.
â•
Nous ne compromettons pas nos valeurs liées à l’environnement, la santé et
la sécurité pour le profit ou la production.
â•
Nous nous conformons aux lois et fixons des normes encore plus élevées
pour nous-mêmes et nos fournisseurs lorsque des risques inacceptables sont
identifiés.
â•
Nous favorisons le développement durable en intégrant la responsabilité
sociale, le succès économique et l’excellence environnementale à notre
processus de prise de décisions.
â•
Nous mesurons et évaluons notre performance et faisons preuve d’ouverture
et de transparence dans nos communications.
â•
Nous fournissons et utilisons des produits et des services fiables et
sécuritaires.
â•
Nous utilisons notre expertise ESS pour améliorer la sécurité et le bien-être
au sein de nos communautés.
â•
Nous sommes tous responsables de nous conformer aux valeurs et aux
principes ESS et de les mettre en pratique.
les résultats
Alcoa Canada Première fusion
fluorures
Les émissions de fluorures totaux des salles
de cuves précuites sont largement sous la
norme de 1,45 kg/t Al. Une diminution
des émissions a eu lieu aux alumineries de
Bécancour et de Deschambault en 2002,
mais à l’Aluminerie de Baie-Comeau les
émissions ont augmenté par rapport à
l’an dernier en raison de difficultés avec le
procédé.
Dans les salles de cuves Soderberg à BaieComeau, on note un progrès par rapport
à 2001. Cependant, même si la moyenne
annuelle des émissions est inférieure
à la norme, il y a eu deux épisodes de
dépassement de celle-ci durant l’été,
causés par des problèmes d’alumine fine.
Notre objectif est d’assurer la conformité
à la norme en tout temps. Des plans
d’action ont été préparés pour prévenir une
répétition de ces problèmes.
magazinevie ALCOA
Alcoa Canada Première fusion les résultats
HAP
Les émissions de HAP de l’usine Soderberg
à Baie-Comeau ont été supérieures à la cible
de 0.2 kg/T Al, pour la seconde année en
ligne, et ce malgré plusieurs efforts pour
régler le problème. Les émissions ont été
négativement affectées par une mesure
prise alors que le brai, qui constitue la
source de HAP, ne rencontrait pas nos
normes de qualité interne. La situation s’est
rapidement corrigée en décembre alors que
le test a indiqué une valeur inférieure à la
cible de 0,2 kg HAP/t Al.
B(a)P
En 2002, le niveau de B(a)P observé
dans l’air ambiant à Baie-Comeau a été le
meilleur depuis l’instauration de notre suivi.
Ceci apparaît contradictoire en regard des
augmentations rapportées ci-haut dans
les émissions. L’explication réside dans le
fait que les émissions ne sont mesurées que
quatre fois par année aux évents de toit des
salles de cuves alors que les concentrations
dans le milieu sont mesurées beaucoup
plus fréquemment. La mesure dans le
milieu est donc moins affectée par la hausse
temporairement causée par les difficultés
vécues avec le brai.
La cible visée à long terme est de maintenir
les concentrations de B(a)P dans l’air
ambiant à des niveaux inférieurs à
0,2 ng/m3. Le projet de modernisation de
l’usine Soderberg annoncé en 2002 nous
permettra d’atteindre cet objectif, puisque
les émissions de HAP seront à toutes fins
pratiques éliminées lorsqu’il sera complété,
au plus tard en 2010.
magazinevie ALCOA
gaz à effet de serre
Nous avons signé en juin 2002 une entente
avec le ministère de l’Environnement pour
réduire nos émissions de gaz à effet de serre.
Nos efforts se concentrent sur la réduction
des émissions résultant des effets d’anode.
Des améliorations importantes ont été faites
en 2002, particulièrement à Baie-Comeau.
Les réductions prévues couvrent la période
2002-2004, en comparaison avec l’année
2001. En 2003, nos émissions de 2001
et 2002 seront vérifiées par un vérificateur
indépendant selon un protocole convenu
avec le ministère de l’Environnement.
Les systèmes de contrôle des effets d’anode
étant beaucoup moins développés dans les
vieilles salles de cuves Soderberg que dans
les salles précuites modernes, les émissions
sont nettement plus élevées.
magazinevie ALCOA
Alcoa Canada Première fusion les résultats
eau
Un des objectifs de la stratégie
environnementale d’Alcoa est de minimiser
la consommation d’eau et les rejets dans le
milieu. En 2003, chaque usine établira les
bases d’un plan de conservation de l’eau.
L’Aluminerie de Bécancour utilise de l’eau
potable pour alimenter une partie de son
procédé. Un des objectifs à cette usine
sera donc d’étudier comment on pourrait
réduire l’utilisation d’eau potable.
À Baie-Comeau, il y a eu une augmentation
de la consommation en eau industrielle en
raison de nombreux problèmes de perte
d’eau en conduite. Des correctifs ont été
apportés fin 2002. En préparant un bilan
des usages de l’eau, il sera possible d’identifier
de nouvelles pistes d’amélioration.
La gestion de l’eau est un point d’excellence
à l’Aluminerie de Deschambault, qui a été
conçue dès sa construction pour minimiser
la consommation d’eau. Ainsi, l’usine
s’approvisionne en eau de pluie tombée sur
le site pour alimenter le procédé. Aucune
eau de procédé n’est rejetée dans le milieu.
magazinevie ALCOA
résidus
20000
enfouis
recyclés
15000
tonnes métriques / an
Nous avons pour objectif de réduire la
quantité de résidus enfouis (excluant les
revêtements usés de cuves et les écumes) de
20 % en 2003 à comparer à 2000. Nous
étions en bonne voie d’atteindre cette cible
en 2001 globalement grâce à d’excellents
progrès faits à Baie-Comeau. Cependant
un enfouissement spécial a dû être fait à
l’Aluminerie de Bécancour en 2002. Il a
fallu en effet disposer de 2 375 tonnes de
revêtements de creusets, n’ayant pu trouver
de solution de recyclage. Ces résidus étaient
entreposés depuis le début de l’usine en
attente d’une solution potentielle.
résidus enfouis et recyclés total des trois usines
excluant les revêtements usés
de cuves et les écumes
10000
cible résidus enfouis 2003 =
6 050 tonnes métriques
5000
0
2000
2001
2002
Nous visons idéalement à atteindre l’objectif
de réduction de 20 % à chaque usine.
Notre défi pour 2003 est de maintenir les
améliorations déjà faites tout en mettant
en place de nouvelles pour le futur. Notre
objectif pour 2007 est de diminuer de 50 %
la quantité de résidus enfouis par rapport à
l’an 2000.
Les écumes sont traitées chez Recyclage
d’Aluminium du Québec (RAQ) pour
en extraire le contenu en aluminium.
Les résidus d’écumes sont enfouis après
traitement.
RAQ a démarré au début
de 2003 une nouvelle usine à Bécancour
permettant le recyclage des résidus d’écumes.
Ceci permettra d’éviter l’enfouissement
d’environ 10 000 tonnes de résidus par an.
magazinevie ALCOA
Alcoa Canada Première fusion les résultats
Quant aux revêtements usés de cuves, ceuxci sont traités à Gum Springs en Arkansas
mais doivent être enfouis après traitement.
La production de résidus dépend du
nombre de cuves rénovées à chaque année.
Un procédé québécois est à l’étude pouvant
permettre de les transformer éventuellement
en une matière utilisée pour la fabrication
du béton, ce qui permettrait de recycler
entièrement ce résidus.
magazinevie ALCOA
énergie
La consommation d’énergie dans le procédé
d’électrolyse est importante et nos équipes
techniques travaillent à optimiser le procédé
et le design des cuves pour la minimiser.
La consommation d’électricité est plus
importante dans le procédé Soderberg ce
qui explique les valeurs plus élevées à BaieComeau où on opère une usine précuite et
une usine Soderberg. Le graphique montre
la consommation totale d’énergie par usine,
incluant les combustibles.
magazinevie ALCOA
Alcoa Canada Première fusion les résultats
conformité
Nous visons la conformité en tout
temps aux lois et règlements ainsi qu’aux
exigences de nos certificats d’autorisation.
L’Aluminerie de Baie-Comeau a beaucoup
amélioré sa performance à cet égard en
2002. À Deschambault en 2001, la plupart
des non-conformités concernaient un
problème au niveau des eaux sanitaires.
Aucune non-conformité n’a été notée en
2002 à cette usine grâce à la mise en place
d’un plan d’action dès que les difficultés ont
été identifiées.
La politique d’Alcoa est de suivre de près
toutes les situations de non-conformité
observées par les usines, qu’elles soient
l’objet ou non d’un avis du ministère de
l’Environnement. En 2003, une revue en
profondeur des processus sera faite et de
nouveaux plans d’actions seront élaborés
pour garantir l’atteinte de notre objectif de
0 non-conformité légale.
magazinevie ALCOA
procédé
magazinevie ALCOA
Alcoa Canada Première fusion les résultats
magazinevie ALCOA
les résultats
Aluminerie de Bécancour
Aluminerie de Bécancour les résultats
politique environnementale
L’Aluminerie de Bécancour désire contribuer à conserver
la richesse environnementale de la région. Pour y
parvenir, la production d’aluminium doit toujours se
faire dans le respect de l’environnement et dans l’esprit
du développement durable. Ainsi, nous nous fixons des
objectifs environnementaux ambitieux, allant au-delà des
exigences réglementaires, afin d’atteindre notre objectif
qui est de ne laisser aucune empreinte environnementale
dans le milieu.
Les principes suivants guident nos actions :
•
Chaque employé, et tout intervenant d’entreprise
extérieure présent sur le site a la responsabilité de
travailler de manière à respecter l’environnement et
de prévenir les incidents.
•
Les activités environnementales et les résultats
sont examinés périodiquement. Tout est mis en
oeuvre pour atteindre les objectifs fixés et pour se
conformer à la réglementation.
•
Les objectifs sont fréquemment révisés afin de
toujours s’améliorer dans les domaines procurant
des gains environnementaux significatifs et qui sont
économiquement réalisables.
•
L’utilisation des ressources naturelles et énergétiques
est optimisée tout en priorisant la récupération et le
recyclage.
•
L’impact environnemental est pris en considération
lors de modifications aux procédés ou équipements
et pour les nouveaux projets.
•
La sensibilisation et la formation permettent de
développer une attitude de prévention et de respect
envers l’environnement.
•
Les employés, la communauté et les représentants
gouvernementaux sont informés des résultats et des
pratiques environnementales de l’entreprise.
Juin 2001
magazinevie ALCOA
fluorures
Les émissions de fluorures totaux à
l’électrolyse sont les meilleures depuis 1989.
Des modifications apportées au procédé
électrolyse expliquent ces bons résultats.
Les résultats observés sont bien en deçà des
normes et similaires aux années précédentes.
Témoins : ce sont les mesures de deux
stations situées sur les deux rives du fleuve
à plus de 10 km de l’usine.
Les fluorures gazeux sont plus élevés que les
années précédentes, mais en deçà de la cible.
Cette valeur plus élevée, malgré la bonne
performance à l’électrolyse en ce qui a trait
aux émissions de fluorures a été mise sous
enquête, mais demeure inexplicable.
La station 304 est située à 1,7 km de
l’usine.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Bécancour les résultats
stations d’échantillonnage - air ambiant et végétation
magazinevie ALCOA
matières particulaires
Les émissions de particules aux évents vont
dans le même sens que les fluorures, 2002
ayant été une des meilleures années.
Pour ce qui est des cheminées, les résultats
se sont améliorés en 2002. Des remises à
neuf sur certains filtres ont été effectuées.
Aussi, un nouveau détecteur de fuite a été
installé sur une cheminée et nous prévoyons
munir chacune des cheminées de ce type
d’équipement. Cependant, l’installation de
ces nouveaux détecteurs aura lieu d’ici la fin
2004 plutôt que la fin 2003 comme nous
l’avions mentionné l’an dernier.
Les filtres du centre de traitement des fumées
ont tous été remis à neuf à la fin 2000.
Beaucoup de problèmes sont survenus par la
suite et font en sorte qu’une nouvelle remise
à neuf a été effectuée en 2002, et ce, environ
quatre ans plus tôt que prévu.
Les résultats de particules en suspension
dans l’air ambiant sont largement sous la
norme.
Plusieurs paramètres influencent les résultats
dans l’air ambiant entre autres une direction
des vents non favorable.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Bécancour les résultats
SO2
Les émissions de soufre (SO2) proviennent
principalement du coke, matière première
servant à la production des anodes. Comme
la consommation varie peu, les résultats tant
pour les émissions que pour l’air ambiant
sont stables au cours des années.
La station 304 où se prennent les mesures
dans l’air ambiant est située à 1,7 km au
sud-est de l’usine.
gaz à effet de serre
La consommation anodique et les émissions
de CF4 et C2F6 produites lors des effets
anodiques sont les principaux responsables
des émissions de gaz à effet de serre.
Vers la fin 2000, des modifications
apportées au procédé ont fait en sorte de
réduire les émissions de CF4 et C2F6. En
2001 et 2002 la façon de traiter les effets
anodiques a été modifiée ce qui a amené des
améliorations considérables au niveau des
émissions de gaz à effet de serre.
magazinevie ALCOA
eau
Seulement 10 % de l’eau rejetée au fleuve
provient du procédé. Tout le reste vient des
eaux de pluie qui ruissellent sur le terrain.
Toute l’eau est acheminée vers un bassin
de sédimentation avant d’être retournée
au fleuve. Les résultats observés sur des
échantillons prélevés en continu sont
similaires aux années précédentes et bien en
deçà des normes.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Bécancour les résultats
résidus
Depuis le démarrage de l’usine, la
réduction à la source et le recyclage ont été
privilégiés et font partie des préoccupations
journalières de l’entreprise. Pour permettre
le recyclage, certains résidus doivent être
entreposés pour favoriser la valorisation de
la matière. Donc, seulement une partie
des résidus produits est enfouie, l’autre
partie est soit entreposée ou recyclée par des
firmes externes ou directement dans notre
procédé. En 2002, un résidu qui avait été
entreposé depuis le début de l’usine a été
traité et disposé chez une firme spécialisée
ce qui explique l’enfouissement spécial. Ce
résidu disposé est le revêtement des creusets
utilisés lors de la récupération du métal dans
les cuves.
Les écumes de fonderie sont traitées pour
y extraire le métal qui lui est réintroduit
dans notre procédé. Par contre, un résidu
est généré lors de cette extraction et celui-ci
est enfoui. Cependant, en 2003, ce résidu
sera traité et valorisé. Il n’y aura donc plus
aucun enfouissement suite au traitement
des écumes.
Les revêtements usés de cuves sont expédiés
à Gum Spring en Arkansas pour traitement
avant d’être enfouis. La production de ce
résidu dépend de la durée de vie de la cuve
servant à la production d’aluminium. En
2002, 115 cuves ont été rénovées. Il est
intéressant de dire, qu’en ce moment, un
nouveau traitement qui pourrait permettre
de transformer les revêtements usés de cuves
en une matière utilisée dans la fabrication
du béton est à l’étude. Ce qui en ferait un
résidu totalement recyclé.
magazinevie ALCOA
énergie
L’énergie consommée sert en majeure partie
à l’électrolyse de l’aluminium.
Beaucoup d’efforts sont déployés afin
d’optimiser la consommation d’énergie
c’est-à-dire produire plus d’aluminium en
consommant moins d’énergie.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Bécancour les résultats
conformité
En 2001, aucune non-conformité légale n’a
été observée et c’est toujours l’objectif que
se fixe ABI.
Cependant, en 2002 plusieurs problèmes
sont survenus au centre de traitement des
fumées du four à cuire les anodes ce qui a
occasionné un problème d’opacité à la sortie
de la cheminée. Pour remédier à la situation
tous les sacs filtrants de l’épurateur ont été
changés.
magazinevie ALCOA
Intrants, par tonne d’aluminium produite
coke (tonne) - 0,35
brai (tonne) - 0,08
alumine (tonnes) - 1,91
AlF3 (kg) - 15,9
électricité (kWhr) - 14 460
gaz naturel (m3) - 71,02
éléments d’alliage (kg) - 21,75
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Bécancour les résultats
bilan de masse
Extrants, par tonne d’aluminium produite
fluorure (kg) - 0,48
matière particulaires (kg) - 1,68
CO2 éq. (tonnes) - 2,09
résidus totaux enfouis (kg) - 34,7
SO2 (kg) - 19,6
production d’aluminium :
production primaire (tonnes par an) - 392 902
production totale (tonnes par an) - 398 322
magazinevie ALCOA
les résultats
Aluminerie de Baie-Comeau
Aluminerie de Baie-Comeau les résultats
politique santé, sécurité et environnement
Nous, de l’Aluminerie de Baie-Comeau, souscrivons totalement à la politique d’Alcoa qui est de fonctionner
partout dans le monde d’une manière sécuritaire et responsable qui respecte la santé/sécurité et l’environnement
de notre personnel, de nos clients et des communautés dans lesquelles nous œuvrons.
Nous ne compromettons jamais les valeurs en matière de santé/sécurité ou d’environnement, ni pour le profit
ni pour la production.
Nous nous assurons que tout le personnel de l’Aluminerie comprend la politique et les principes s’y rattachant
et nous nous attendons à ce qu’il en fasse la promotion et participe à leur implantation.
PRINCIPES
Les principes suivants ont été développés afin de fournir, comme support à la politique d’Alcoa sur la
santé/sécurité et l’environnement, des directives supplémentaires sur la responsabilité et certaines questions
spécifiques.
• Nous sommes tous responsables de nous conformer à cette politique en matière de santé/sécurité et
d’environnement.
• Nous travaillons avec diligence afin de prévenir les incidents.
• Nous exerçons une saine gestion de la santé/sécurité et de l’environnement et nous poursuivons sans
cesse nos efforts d’amélioration continue de nos procédés, activités et processus.
• Nous nous conformons à l’ensemble des lois, des règlements et des permis applicables et nous
développons et utilisons des normes internes restrictives, lorsque cela est nécessaire, afin de nous
conformer à la politique d’Alcoa en matière de santé/sécurité et d’environnement.
• Nous réalisons des audits de nos opérations et nous diffusons les conclusions.
• Nous encourageons les activités visant à améliorer les connaissances en matière de santé/sécurité et de
protection environnementale.
• Nous encourageons le développement durable, l’utilisation responsable des ressources naturelles et la
conservation de l’énergie.
• Nous fournissons des produits et services sécuritaires et fiables.
• Nous faisons rapport de nos activités.
• Nous nous fixons des cibles et objectifs clairs et significatifs en matière de santé/sécurité et
d’environnement et nous les révisons périodiquement.
magazinevie ALCOA
fluorures
La hausse observée cette année à l’usine
précuite est due à des problèmes lors du
remplacement des sacs aux épurateurs ainsi
que des problèmes de qualité d’anode.
Toutefois les résultats sont bien en deçà de
la norme et correspondent à notre deuxième
meilleure performance à vie.
L’amélioration notable obtenue en 2001
pour l’usine Soderberg s’est accélérée
en 2002 par un suivi très serré de nos
émissions. Il faut remonter en 1996 pour
voir des résultats comparables. Un court
épisode d’excursion en haut de la norme
de 2,50 kg Ft/t Al a malheureusement
toutefois été noté en août et a été causé par
la présence d’alumine fine. Des mesures
préventives ont été mises en place pour
éviter une répétition de ces problèmes.
La concentration de fluorures dans l’air
ambiant a légèrement augmentée en 2002
et ce, malgré la réduction des émissions en
toitures dans la section Soderberg. La hausse
peut être imputable aux émissions plus
grandes en cheminée dans l’usine précuite
et l’usine Soderberg.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Baie-Comeau les résultats
carte de localisation des stations d’échantillonnage
de qualité de l’air
Station 1
Bouchette
Station 7
Berneval
Station 4
Denonville
magazinevie ALCOA
matières particulaires
Les émissions de matières particulaires de
l’usine Soderberg ont continué à diminuer
en 2002 pour atteindre le niveau le plus bas
depuis que des données sont compilées.
Les concentrations de particules en
suspension dans l’air ambiant sont
demeurées bien inférieures aux normes
et sont en baisse par rapport aux années
précédentes.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Baie-Comeau les résultats
HAP
Les émissions de HAP de l’usine Soderberg
ont été supérieures à la cible de 0.2 kg/t
Al, pour la seconde année de suite, et ce
malgré que beaucoup d’énergie ait été
investie dans ce dossier. Les émissions ont
été négativement affectées par une mesure
prise alors que le brai qui constitue la
source de HAP ne rencontrait pas nos
normes de qualité interne. La situation s’est
rapidement corrigée en décembre alors que
le test a indiqué une valeur inférieure à la
cible de 0,2 kg HAP/t Al.
Les résultats de 2002 à l’usine à pâte
reflètent les problèmes d’épuration observés
cette année au fondoir. Des correctifs ont
été mis en place pour ramener la situation
au niveau de l’année précédente.
B(a)P
En 2002, le niveau de B(a)P observé
dans l’air ambiant a été le meilleur depuis
l’instauration de notre suivi. Ceci apparaît
contradictoire en regard des augmentations
rapportées ci-haut dans les émissions.
L’explication réside dans le fait que les
émissions ne sont mesurées que quatre
fois par année aux évents de toit des salles
de cuves alors que les concentrations dans
le milieu sont mesurées beaucoup plus
fréquemment. La mesure dans le milieu
est donc moins affectée par la hausse
temporairement causée par les difficultés
vécues avec le brai.
magazinevie ALCOA
SO2
Les émissions de soufre (SO2) sont associées
à la teneur en soufre de matières premières
utilisées pour la fabrication des anodes (brai
et coke). Elles varient d’année en année
selon les sources d’approvisionnnement.
La hausse de 2002 est imputable à des
changements dans les matières premières
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Baie-Comeau les résultats
gaz à effet de serre
Le programme qui a été implanté pour
réduire la fréquence des effets d’anode,
générateur important de gaz à effet de serre
à l’usine Soderberg a eu un impact immédiat
sur nos résultats. La tendance négative a été
inversée. Des efforts soutenus devront être
faits pour continuer dans le même sens.
La réduction importante notée à l’usine
précuite est due au succès de l’implantation
du programme de réduction de la durée des
effets d’anode. Ce programme, implanté
en cours d’année 2002, a eu un impact
immédiat sur les gaz à effets de serre
générés.
magazinevie ALCOA
eau
L’augmentation de la consommation d’eau
a été causée par de nombreux problèmes
de perte d’eau en conduite. Des correctifs
apportés en fin d’année 2002 corrigeront
la situation. En 2003, nous comptons
réaliser un bilan de la consommation d’eau
à l’usine afin d’identifier les opportunités
d’amélioration.
La qualité de l’eau à l’émissaire pluvial est
suivie journalièrement. Les rejets pour 2002
ont montré un épisode de dépassement de la
norme pour les rejets d’huile et graisse pour
une courte période. Une réévaluation du
suivi de l’effluent est en cours.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Baie-Comeau les résultats
résidus
La quantité de résidus générés a augmenté
en 2002 par rapport à 2001 mais le
recyclage a lui aussi fait une progression
marquée. Ceci a eu pour effet de réduire la
quantité de résidus enfouis en 2003. Nous
travaillons activement pour maintenir nos
acquis et trouver encore d’autres avenues
pour le recyclage.
Bien que la quantité d’écumes générées
ait augmenté en 2002 en raison d’un type
différent d’alliage fabriqué, la récupération
du contenu en aluminium a elle aussi
augmenté. De plus, à partir de 2003, les
écumes des écumes ne seront plus enfouies
mais traitées et transformées en produit
utile grâce à des améliorations apportées
par Recyclage d’aluminium du Québec à ses
installations. En fait, l’enfouissement a cessé
à l’automne 2002, les écumes produites
étant entreposées pour être recyclées au
démarrage des nouvelles installations en
2003.
La production de revêtements usés de cuves
varie selon le nombre de cuves rénovées à
chaque année. En 2002, 108 cuves ont été
remises à neuf. La quantité générée inclus
environ 3 500 tonnes qui sont entreposées à
l’usine et qui seront expédiées en 2003.
magazinevie ALCOA
énergie
La production d’aluminium consomme
beaucoup d’énergie. L’objectif est d’utiliser
cette énergie le plus efficacement possible.
En 2002, l’efficacité de cette utilisation
principalement à l’usine Soderberg a permis
de réduire la consommation par tonne
d’aluminium produite.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Baie-Comeau les résultats
conformité
Alcoa s’est fixé comme objectif de n’avoir
aucune non-conformité légale (dépassement
des émissions, non respect d’un certificat
d’autorisation, etc.) pour 2004. Nous
travaillons activement pour l’élimination de
toutes ces situations. En 2002 nous avons
eu cinq non-conformités légales, soit trois
sur les concentrations d’huile et graisse à
l’effluent pluvial et deux pour les émissions
de fluorures à l’usine Soderberg. Des plans
d’action sont en place pour éviter que de
telles situations puissent survenir à nouveau
et pour atteindre notre objectif de zéro nonconformité en tout temps.
magazinevie ALCOA
Intrants, par tonne d’aluminium produite
Précuites*
Soderberg*
anodes (tonne) - 0,42
alumine (tonne) - 1,91
AIF3 (kg) - 18,7
électricité (kWhr) - 14 385
mazout (kl) - 0,036
éléments d’alliage (kg) - 19,7
coke (tonne) - 0,37
brai (tonne) - 0,14
alumine (tonne) - 1,91
AIF3 (kg) - 20
électricité (kWhr) - 17 338
mazout (kl) - 0,045
éléments d’alliage (kg) - 19,7
*L’Aluminerie de Baie-Comeau est alimentée
directement en anodes précuites.
*Dans l’usine Soderberg, des briquettes de pâte sont produites pour
alimenter directement les cuves, sans cuisson préalable.
magazinevie ALCOA
les résultats
bilan de masse
Extrants, par tonne d’aluminium produite
Précuites
Soderberg
fluorures (kg) - 0,56
fluorures (kg) - 1,80
matière particulaires (kg) - 0,87
matière particulaires (kg) - 6,0
CO2 éq. (tonnes) - 2,13
HAP (kg) - 0,34
résidus totaux enfouis (kg) - 24,4
CO2 éq. (tonnes) - 5,36
SO2 (kg) - 16,6
résidus totaux enfouis (kg) - 38,2
production d’aluminium
SO2 (kg) - 18,6
production primaire (tonnes par an) - 265 883
production d’aluminium
production totale (tonnes par an) - 268 568
production primaire (tonnes par an) - 159 503
production totale (tonnes par an) - 161 114
magazinevie ALCOA
les résultats
Aluminerie de Deschambault
Aluminerie de Deschambault les résultats
politique environnement, santé et sécurité
Chez Alcoa - Aluminerie de Deschambault, nous croyons
que le développement économique et la protection de
l’environnement peuvent et doivent aller de pair. Pour
atteindre cet objectif, nous misons sur l’implication et la
responsabilisation de chacun ainsi que sur la prévention
de la pollution.
Avec le souci constant de viser l’excellence dans toutes
nos actions, nous maintiendrons de hauts standards
en matière d’environnement, adoptant au besoin des
pratiques allant au-delà des mesures prévues par la loi.
Les principes suivants seront la clé de notre succès :
magazinevie ALCOA
•
Chaque personne présente sur le site de l’aluminerie
est responsable de protéger l’environnement. La
sensibilisation et l’éducation en environnement sont
la base de notre action.
•
Le respect de l’environnement exige que l’on
optimise l’utilisation de nos ressources tout en
maximisant la récupération et le recyclage.
•
L’impact environnemental doit être considéré tant
dans l’évaluation des changements apportés aux
procédés ou aux équipements que lors d’achats de
biens ou de services.
•
Être citoyen corporatif responsable nécessite une
communication ouverte avec la communauté, basée
sur le respect des préoccupations mutuelles.
•
L’examen périodique de nos pratiques en
environnement, la mesure et la communication
de nos résultats sont essentiels à l’atteinte de nos
objectifs. La recherche de l’excellence nous guidera
dans nos efforts d’amélioration continue.
fluorures
Les émissions de fluorures à l’électrolyse sont
les plus basses obtenues depuis le démarrage
de l’usine. Il s’agit d’un excellent résultat
compte tenu des travaux de construction
et de branchement de nouveaux épurateurs
permettant d’augmenter la ventilation
sur les cuves. En effet, grâce à une bonne
planification et la collaboration active de
tous les intervenants, les périodes d’arrêt
de l’épurateur, en tout ou en partie, pour
y relier le nouveau système, ont été de très
courte durée. De ce fait, les émissions n’ont
pas connu de hausse, comme cela aurait
pu être le cas. La meilleure ventilation
aux cuves devrait permettre une meilleure
performance encore l’an prochain, si l’on se
base sur les résultats obtenus cet automne
après la mise en route du nouveau système.
Les résultats de fluorures gazeux dans l’air
ambiant sont très inférieurs à la cible. Une
augmentation est visible à la station 4, soit
la plus près de l’usine. Cette hausse est
probablement due à une modification des
équipements d’échantillonnage effectuée
en décembre 2001 et qui se traduit par une
meilleure représentativité de la mesure. On
peut donc affirmer que nos résultats sont
plus précis que jamais.
Quant aux fluorures dans la végétation,
nous pouvons remarquer une légère hausse
des concentrations. Ceci est explicable par
le printemps exceptionnellement froid que
nous avons connu, ralentissant la croissance
des végétaux et résultant en une plus grande
concentration des fluorures absorbés.
localisation des stations d’échantillonnage de qualité de l’air :
Station 1 - 2,9 km au nord de l’usine
Station 2 - 1,8 km à l’est de l’usine
Station 3 - 3,1 km au sud de l’usine
Station 4 - 1,8 km à l’ouest de l’usine
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Deschambault les résultats
magazinevie ALCOA
matières particulaires
L’été particulièrement sec et les travaux
de construction des nouveaux épurateurs
expliquent la légère hausse des émissions
de matières particulaires aux évents de toit
de l’électrolyse. Du côté des épurateurs,
les bons résultats sont attribuables à un
suivi rigoureux sur la détection des fuites
et leur réparation. Nous avons également
terminé le remplacement des sacs filtrants
de première génération.
Au secteur électrodes, le changement
des sacs filtrants a permis une très bonne
performance de l’épurateur pour les
émissions de matières particulaires.
Tout comme les années précédentes,
la
moyenne
des
quatre
stations
d’échantillonnage des particules en
suspension dans l’air ambiant se situe
largement sous la norme de 70 ppm.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Deschambault les résultats
HAP
Un bon contrôle des deux épurateurs d’air
du secteur électrodes, soit celui de la tour à
pâte et celui des fours à cuisson, permet de
maintenir une excellente performance en ce
qui a trait aux émissions de HAP.
Par ailleurs, les HAP retrouvés dans l’air
ambiant autour de l’usine sont comparables
aux années antérieures et à l’état 0.
magazinevie ALCOA
SO2
32,0
émissions de S02
24,0
cible : 23,6 kg/t Al
kg/t Al
Les émissions de soufre (SO2) dans l’air ont
connu une baisse grâce à la diminution du
taux de soufre dans les matières premières
utilisées à l’usine. Même si nous avons
consommé plus de coke et de brai que par
les années passées, leur plus basse teneur
en soufre a largement compensé cette
augmentation.
16,0
8,0
0
1998
1999
2000
2001
2002
25
Quant au SO2 retrouvé dans l’air ambiant, il
demeure à un niveau toujours comparable,
année après année.
20
norme : 2,0 ppb
moyenne annuelle
Les émissions de S02 dans l’air ambiant
ppb
15
10
5
0
NON
DISPONIBLE
1998
1999
2000
2001
2002
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Deschambault les résultats
gaz à effet de serre
La transition entre les deux générations
de cuves dans le cadre de l’augmentation
d’ampérage crée une instabilité dans la série,
provoquant plus d’effets anodiques et donc
plus de gaz à effet de serre. Pour palier à ce
problème, la boucle de contrôle des effets
anodiques a été modifiée et les résultats
des derniers mois de 2002 nous laissent
envisager une meilleure performance en
2003, d’autant plus que l’augmentation
d’ampérage devrait être complétée vers la
fin de l’été, ramenant du coup une meilleure
stabilité du procédé.
magazinevie ALCOA
eau
Notre gestion rigoureuse des bassins nous a
permis, encore cette année, de n’utiliser que
de l’eau de pluie pour les besoins de procédé
de l’usine, l’eau potable n’étant toujours
utilisée que pour les besoins sanitaires.
Le graphique des rejets d’eau démontre
que notre objectif de rejeter uniquement
de l’eau pluviale à la rivière est maintenu.
Seuls sont déversés les surplus d’eau de
pluie. Pour l’année 2002, 67 378 m3
d’eau pluviale ont été déversés à la rivière
sur plusieurs périodes totalisant 109 jours.
Ceci représente 20 jours de déversement de
moins qu’en 2001. Les faibles précipitations
de 2002 expliquent cette diminution.
La période d’essai de trois ans de la
gestion dynamique des surplus d’eau
pluviale, accordée par le Ministère de
l’Environnement, tire à sa fin. En effet,
après deux ans et demi d’essais, les résultats
sont toujours aussi concluants. La cible
de 0,2 ppm de fluorures à la rivière est
majoritairement respectée. Les quelques
dépassements sont reliés à la période de fin
des déversements, alors que le débit de la
rivière est plus bas. Ceci rend plus difficile la
modulation du débit d’eau que l’on rejette.
La moyenne annuelle de la moyenne mobile
quatre jours est de 0,19 ppm de fluorures,
ce qui est très bon.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Deschambault les résultats
résidus
En 2002, nous notons une augmentation
des résidus totaux générés à l’usine. Bonne
nouvelle cependant, cette hausse a engendré
une forte augmentation des résidus recyclés
et non des résidus enfouis. L’augmentation
des résidus provient principalement de
la décontamination des sols (voir article
à ce sujet) que nous avons recyclé après
traitement et des résidus reliés au procédé de
réfection des cuves, dont une bonne partie
est aussi recyclée.
En 2002, les résidus enfouis ont connu
une hausse de 5 % par rapport à 2001.
Une des difficultés que nous rencontrons
est l’augmentation des résidus causée par
le vieillissement des équipements.
Par
le passé, notre façon de faire a permis
de prolonger au maximum la vie de nos
équipements. Nous en sommes rendus à
la remise en condition de ceux-ci. Nous
concentrons donc nos efforts pour trouver
des avenues de réduction à la source,
de recyclage et de valorisation pour ces
nouveaux résidus.
Si on regarde le tonnage des résidus de
2002, 91 % des résidus générés (excluant les
revêtements usés de cuves) ont été recyclés,
ce qui est excellent. Cela nous permet de
croire que l’objectif de réduction de 20 %
en 2003 par rapport à 2000 est possible à
atteindre.
Quant aux revêtements usés de cuves, la
production varie selon le nombre de cuves
rénovées à chaque année.
magazinevie ALCOA
énergie
La présence simultanée dans la série de
cuves d’ancienne et de nouvelle génération
pour l’augmentation d’ampérage nécessite
l’ajout de résistances supplémentaires aux
cuves de nouveau design. Ces résistances,
servant à maintenir la température des
cuves, font augmenter notre consommation
totale d’énergie.
Heureusement, cette
situation est temporaire et disparaîtra dès
que toutes les cuves seront refaites selon
le nouveau modèle et que l’ampérage sera
augmenté dans la série.
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Deschambault les résultats
conformité
Des sept non-conformités connues en
2001, cinq étaient reliées au réseau d’eau
sanitaire. Celles-ci ont été réglées grâce à
un plan d’action très étoffé mis en place
dès l’apparition des premiers signes de
problème.
La sixième non-conformité était due à un
problème rencontré avec les séparateurs
d’huile. Même si la situation est revenue
à la normale, des actions préventives
continuent d’être instaurées afin d’éviter
que cela ne se répète.
Finalement, une non-conformité reliée à un
échantillon manquant a donné lieu à une
nouvelle méthode de travail afin de s’assurer
que tous les échantillons nécessaires sont
disponibles.
Grâce à des plans d’action efficaces pour
régler ces problématiques et un bon suivi
des mesures déjà en place, aucune situation
n’a donné lieu à une non-conformité en
2002.
magazinevie ALCOA
Intrants, par tonne d’aluminium produite
coke (tonne) - 0,374
brai (tonne) - 0,081
alumine (tonnes) - 1,91
AIF3 (kg) - 14,4
électricité (kWhr) - 14 100
gaz naturel (m3) - 0,28
éléments d’alliage (kg) - 19,2
magazinevie ALCOA
Aluminerie de Deschambault les résultats
bilan de masse
Extrants, par tonne d’aluminium produite
fluorure (kg) - 0,34
matière particulaires (kg) - 0,047
HAP (kg) - 0,0014
CO2 éq. (tonnes) - 1,78
résidus totaux enfouis (kg) - 36,5
SO2 (kg) - 17,6
production d’aluminium
production primaire (tonnes par an) - 240 150
production totale (tonnes par an) - 243 465
magazinevie ALCOA
magazine vie
ALCOA 2002
Alcoa Canada Première fusion
1, Place Ville Marie, bureau 2310
Montréal (Québec) H3B 3M5
Votre opinion nous importe…
www.alcoa.com/canada
[email protected]
Pour obtenir un exemplaire du prochain rapport par la poste, veuillez
compléter cette carte-réponse et nous la retourner par la poste ou par
télécopieur au (514) 904-5029. Nous vous invitons à répondre au court
questionnaire au verso.
Nom
Adresse
Ville, Province
Code postal, Pays
Adresse électronique
Version désirée :
française
anglaise
Merci de prendre le temps de nous répondre.
Qui êtes-vous ?
Un client
Un employé
Un représentant des médias
Un membre d’une de nos communautés
Autre (précisez)
Qu’avez-vous lu ?
Tous les textes
La majorité des textes
Seulement quelques textes
Quel est votre intérêt pour chacune des sections ?
Élevé
Moyen
Faible
Pourquoi ?
Non
Moyennement
Pourquoi ?
La conservation
L’énergie
La vie au travail
La vie dans la communauté
Les collaborateurs
Les résultats
Avez-vous trouvé l’information claire et pertinente ?
Oui
La conservation
L’énergie
La vie au travail
La vie dans la communauté
Les résultats
Sujet(s) que vous souhaiteriez retrouver dans notre prochain rapport
Vos suggestions pour améliorer le Magazine Vie
Vos commentaires que nous pourrions publier
Photo de Marc Piché
À la prochaine...

Documents pareils