Revue de presse - Département Télécommunications, Services

Transcription

2009
Revue de presse
Culture Générale des Télécommunications
Recollection d’articles et analyse de l’actualité du monde des
télécommunications lors de la deuxième quinzaine de décembre
Enseignant :
Claude GUEDAT
Etudiants :
Song MENGDI
Kevin TABAR
Piere VEYRAT
Pau VILIMELIS ACEITUNO
Mohamed ZEGHIB
Département Télécommunications, Services & Usages, Étudiants 3TC
Sommaire
Editorial
1
Actualitées
Télécom
2
Produits du
mois
8
Free
obtient la
4ieme
licence
Cie-Rikiki
Disque
dure
Entreprise
du mois
12
Red Hat
Dossier
special
17
Serveurs
virtuels
Appels
ilimites
au
Marroc
24
ports
USB
Skype
en
tele
Iphone
comme
cadeau
EcoButton
Humour
22
Bibliographie
24
Département de Télécommunications, Services & Usages – INSA Lyon
Securite
de GSM
Storex AivX372 HD, tout
ensemble
Record
SMS
reveillo
Archos
5
PDP
E ditorial
Editorial
L’édition du mois de décembre est riche en événements, pour votre plus grand plaisir ! Des
nouvelles fraîches en ce début d’année 2010 vous attendant au détour de ces pages.
Et non des moindres… Free, seul candidat pour la 4e licence de téléphonie mobile, a vu sa demande
approuvée, et cela plusieurs mois avant la dead-line. L’entreprise semble vouloir inonder le plus
rapidement possible le marché de nouvelles offres que l’on espère très concurrentielles… Free ayant
déjà défrayé les chroniques ces derniers mois.
Les résidents marocains à l’étranger ont vu respectivement Free et SFR leur offrir un magnifique
cadeau de noël en cette fin de décennie : les appels à destination du Maroc rejoignent désormais le
bouquet de destinations gratuites des offres téléphoniques des Fournisseurs d’Accès Internet.
Et comme chaque année à l’approche du réveillon de noël d’abord, puis du nouvel an le 31 décembre
au soir, c’est l’état de guerre chez les opérateurs mobiles, qui s’apprêtent à devoir acheminer des
millions de SMS en quelques heures.
Nous reviendrons également sur les dangers associés aux antennes-relais, alors que les risques
sanitaires potentiels font toujours l’objet de nombreux débats et polémiques. Dans le domaine de la
sécurité, une nouvelle est tombée comme un pavé dans la marre : la clé utilisée pour crypter les
communications GSM a trouvé son maître. Quel avenir cela présage-t-il en termes de confidentialité ?
Skype, enfin, leader de la VoIP, débarque sur la télévision pour le bonheur des usagers.
Cette fin de mois de décembre a vu la presse encenser Red Hat, que nous avons choisi de mettre à
l’honneur dans notre partie « Entreprise du mois ». Nous découvrirons quels sont les services qu’elle
propose, pourquoi les entreprises se tournent vers elle et comment elle a su traverser la crise en
augmentant de manière drastique ses bénéfices.
Ses activités reposent en grande partie sur des offres proposées aux entreprises de virtualisation de
serveurs ou de postes de travail, par exemple. Une solution très appréciée des entreprises, comme
vous pourrez le lire à travers divers articles.
Le dossier spécial est justement consacré à la technologie nouvelle et en pleine expansion de la
virtualisation des serveurs et des machines.
Noël a également vu arriver sur le marché toute sorte de petits bijoux électroniques, du gadget au
disque dur multimédia Hi-Tech. Nous en avons sélectionné pour vous quelques uns des plus
originaux et des plus utiles.
Sur ces quelques mots, nous vous souhaitons une excellente lecture, et vous donnons rendez-vous au
prochain numéro !
L’équipe de « Revue de Presse ».
Département Télécommunications, Services & Usages – INSA Lyon
Page 1
ACTUALITES TELECOM :
Actualités Télécom
Finalement, après des mois de luttes et négociations, free a obtenu la 4ieme licence d’operateur française, et les français attendent
avec impatience les nouvelles offres que l’élargissement de l’oligopole va entrainer. Au Maroc, free et SFR commencent à offrir des
appels illimités.
Autres nouvelles qui risquent d’intéresser certaines personnes, Skype adapte sa technologie VoIP sur petit écran, alors que le
GSM montre des problèmes de sécurité et les détracteurs des antennes-relais subissent un nouveau revers.
Profitant des fêtes, les opérateurs essaient de faire de l’iPhone le cadeau idéal et lors du réveillon, les SMS ont saturé les réseaux
en battant un nouveau record.
Free Mobile obtient la quatrième licence 3G
BREVE REDIRIGEE LE 18/12/2009 A 09H19 PAR CHARLES P.
Free Mobile devient le quatrième opérateur mobile français. L'ARCEP a retenu le dossier de la filiale
d'Iliad et lui délivrera l'autorisation d'utilisation de fréquences en janvier 2010. A partir de là, Free
Mobile aura deux ans pour ouvrir commercialement son réseau.
Ce 18 décembre fera date
dans l'histoire de Free. Après
plus de 10 ans d'existence
dans le fixe, le trublion de
l'Internet peut s'attaquer au
mobile.
En effet, l'ARCEP vient de
communiquer sa décision
concernant l'attribution de la
quatrième licence mobile.
Free, seul candidat après les
désistements de Virgin Mobile
et de Numericable, remplit les
critères fixés par l'ARCEP et
voit son dossier retenu pour
devenir le quatrième opérateur
mobile
français.
Le plus grand mystère règne
encore autour des futures
offres que proposera la filiale
d'Iliad. Le nouvel entrant se
verra délivrer l'autorisation
d'utilisation de fréquences en
janvier 2010. A partir de cette
date, Free Mobile aura deux
ans maximum pour ouvrir
commercialement son réseau.
Il est donc maintenant certain
qu'avant le mois de janvier
2012, les offres de Free
Mobile viendront enrichir le
marché.
L'opérateur
s'orientera-t-il vers du tout
illimité incluant l'usage VoIP ?
Se servira-t-il du tarif magique
de
l'offre
Freebox
pour
proposer un forfait complet à
29,99 € ? Nous devrions
savoir tout cela au cours de
l'année 2011.
L'Autorité explique que
« l’arrivée de ce nouvel
acteur devrait avoir un
effet favorable sur la
dynamique du marché de
la téléphonie mobile, et,
plus généralement, devrait
être un facteur positif pour
le développement des
services de
communications
électroniques. Free Mobile
envisage de proposer au
consommateur des offres
claires et innovantes à des
tarifs compétitifs de nature
notamment à faciliter
l’accès à l’Internet
mobile. »
Page 2
Free inclut les appels illimités vers le Maroc
BREVE REDIGEE LE 22/12/2009 A 11H01 PAR CHARLES P.
Le Maroc s'ajoute à la
liste des destinations de
la téléphonie illimitée de
l'offre
Freebox.
Les
autres pays du Maghreb
le rejoindront-ils en
2010 ?
Parmi les destinations comprises dans l'offre de
téléphonie illimitée des opérateurs ADSL, nous
retrouvons souvent les mêmes noms. Si l'Europe
et l'Amérique du Sud sont généralement bien
représentées, les pays d'Afrique se font plutôt
rare.
Une semaine après l'arrivée de nouveaux pays
chez Dartybox, Free profite de cette fin d'année
pour ajouter le Maroc (fixes) à la liste des
destinations incluses dans le forfait Freebox.
Jusqu'à présent, seule l'Afrique du Sud était
présente pour le continent africain.
Le Maroc rejoindra l'offre de téléphonie illimitée
dès le 1er janvier 2010 pour tous les nouveaux
abonnés Freebox (ADSL et FTTH). Les abonnés
actuels devront valider les nouvelles CGV avant
de pouvoir appeler les postes fixes du Maroc
gratuitement.
Voilà un premier pas de Free qui pourrait
alimenter une nouvelle course aux destinations.
SFR inclut déjà certains numéros d'Algérie
(uniquement Assilabox) dans son offre de
téléphonie illimitée mais, du côté des autres
opérateurs c'est le
désert. Cette inclusion
du Maroc pourrait-elle
donner lieu à une suite
?
Espérons
que
l'Algérie, la Tunisie ou
l'Egypte ne se fassent
pas trop attendre.
Neufbox de SFR : le Maroc rejoint l'offre d'appels illimités
Après Free, c'est au tour de SFR d'annoncer
l'arrivée du Maroc dans la liste de destinations
de téléphonie illimitée. Les postes fixes
marocains pourront être joints sans surcoût à
partir du 1er janvier 2010.
de la VoIP profiteront automatiquement de cette
avancée au Jour de l'An. SFR garantit les appels
illimités vers les postes fixes du Maroc (hors
numéros à mobilité restreinte de Wana) pour une
durée de deux ans. Free garantit, quant à lui,
cette nouvelle tarification pour une durée de
douze mois.
La baisse des tarifs de terminaison d'appel de
l'opérateur
historique
marocain
engendre
des
modifications dans les offres
de
téléphonie
de
nos
opérateurs. Free a devancé
SFR de quelques heures
dans l'annonce de l'inclusion
du Maroc dans la liste de destinations d'appels
illimités
En effet, si l'opérateur historique marocain devait
augmenter ses tarifs, SFR et Free pourraient
répercuter cette hausse en revenant à une
facturation à la minute. SFR s'est fait griller la
politesse dans la rapidité de communication mais
les abonnés neufbox ont un an de plus de
gratuité d'appels vers le Maroc.
L'opérateur au carré rouge intégrera également
les postes fixes marocains dans son offre de
téléphonie illimitée dès le 1er janvier 2010. Tous
les abonnés Neufbox (ADSL et FTTH) bénéficiant
Avec ces deux annonces quasi simultanées, les
opérateurs se montrent particulièrement réactifs.
La guerre de la VoIP entre Free et SFR serait-elle
repartie ?
Page 3
SMS : 500 millions pour le réveillon ?
Doit-on s'attendre à un nouveau record de
SMS pour le Jour de l'An ? Près de 500
millions de ces petits messages devraient être
échangés le 1er janvier 2010, soit 37 % de
plus que pour le premier jour de l'année 2009.
Certains utilisateurs auront sûrement quelques
ampoules aux pouces mais peu importe, rien
n'arrêtera les SMS de vœux pour la nouvelle
année. Après les quelques 566 millions de
messages envoyés les 24 et 25 décembre
derniers, les Français vont remettre la main sur
le clavier le 1er janvier prochain.
Près de 500 millions de SMS devraient être
échangés le Jour de l'An. En comparant aux
360 millions de SMS de vœux envoyés un
auparavant, cela représente une hausse de près
de 37 %. Orange s'est taillé la part du lion avec
149 millions de messages
envoyés depuis son réseau
contre 131 millions pour
SFR et 80 millions pour
Bouygues
Telecom.
Le succès des offres d'abondance avec SMS
illimités ne devrait
pas être étranger à
cette augmentation.
De son côté, Orange
table sur un volume
de 186 millions de
messages pour le
Jour de l'An. SFR ne
devrait pas être loin
derrière puisque l'opérateur prévoit un chiffre de
180 millions. Quant à Bouygues Telecom, il
devrait s'offrir la plus belle progression avec 126
millions de SMS prévus.
Pour ceux qui n'aiment écrire sur le clavier de leur
téléphone portable, la solution de la carte de
vœux électronique semble être une bonne
alternative puisque 11,5 millions de Français
devraient l'utiliser.
Comme à l'accoutumée, le pic de SMS échangés
se situera entre minuit et 1 heure du matin.
L'affreux terme « bonané » devrait se répandre
sur des millions de mobiles durant ces soixante
premières minutes de l'année.
Record de SMS pour le Jour de l'An
BREVE REDIGEE LE 04/01/2010 A 11H47 PAR STEPHANE C.
Le passage de 2009 à 2010
aura été marqué par un
record dans l’univers des
communications
électroniques.
Les
opérateurs
mobiles
tablaient sur près de 500
millions
de
messages
électroniques échangés à l’occasion du Jour
de l’An et ils ne se sont pas trompés.
Celui-ci a bien eu lieu, épaulé par les offres
d’abondance des opérateurs mobiles. Ainsi,
Orange Mobile a enregistré 200 millions de SMS
envoyés le 1er janvier 2010, soit une
augmentation de 34 % par rapport à 2009.
Les clients Bouygues Mobile sont, quant à eux, à
l’origine de 117 millions de SMS (+ 45 % par
rapport au 1er janvier 2009) et de plus d’un
million de MMS (+ 83 % par rapport à l’année
dernière).
Après les 556 millions de messages envoyés
entre le 24 et le 25 décembre dernier, nous
évoquions la possibilité d’un nouveau record pour
le Jour de l’An 2010.
Page 4
Chez SFR Mobile, on
s’était montré un peu trop
optimiste, puisque ce
sont 177 millions de
SMS qui ont été envoyés
le Jour de l’An contre les
180 millions escomptés, ce qui représente tout de
même une augmentation de 35 % par rapport à
2009. Les clients de l’opérateur au carré rouge
n’ont néanmoins pas lésiné sur les MMS avec 3,4
millions de messages-images envoyés.
Enfin, les cartes de vœux électroniques entrent
de plus en plus dans les habitudes des Français,
puisque le site Dromadaire, leader européen du
marché, a enregistré plus de 18 millions
d’envois cette année pour l'Hexagone.
Au final, l'année qui s’ouvre semble plus que
jamais placée sous le signe des communications
électroniques.
Antennes-relais : aucun risque sanitaire prouvé
La question de la nocivité des antennes-relais
et des téléphones mobiles apportent des
réponses contradictoires. Alors que des
décisions de justice ont pris en compte des
risques potentiels liés
aux
ondes
électromagnétiques, un
nouveau rapport arrive
et
balaie
toute
hypothèse de danger.
Cette fois, ce sont trois académies qui se sont
attaquées au dossier : l'Académie de médecine,
l'Académie des sciences et l'Académie des
technologies. Un groupe d'experts issus de ces
trois institutions a rendu ses conclusions sur les
risques sanitaires liés aux radiofréquences
: « Aucune preuve convaincante d'un effet
biologique particulier des radiofréquences n'est
apportée pour des niveaux d'exposition non
thermiques, dans les conditions expérimentales
testées ».
Les rapports sur les dangers de la téléphonie
mobile se succèdent et tendent à se ressembler.
L'AFSSET (Agence française de sécurité
sanitaire, de l'environnement et du travail) avait
rendu un rapport au mois d'octobre dans lequel
elle ne constatait pas de risque lié à l'exposition
aux radiofréquences. Toutefois, l'AFSSET
préconisait l'abaissement des seuils dès lors
qu'il était possible de le faire. Ce double discours
avait de quoi semer le doute dans une opinion
déjà peu rassurée.
Les travaux de ces experts tracent donc les
mêmes lignes que les précédents. Ils ajoutent
que l'abaissement des seuils d'exposition est
inutile et que celui-ci serait même contreproductif s'il n'était pas justifié scientifiquement :
« [Les mesures de précaution] sont de nature à
créer un stress supplémentaire, dont l'impact non
négligeable en termes de santé publique doit être
mis en balance avec le bénéfice sanitaire
attendu. »
Par
la
suite,
un
rapport
parlementaire a suivi la même
piste concernant l'absence de
danger tout en écartant l'idée
d'abaisser les seuils d'exposition.
Plusieurs voix se sont élevées
mettant en doute l'indépendance
des conclusions de ces rapports.
Il faut rappeler que les opérateurs ont été
condamnés, au nom du principe de précaution, à
démonter des antennes relais suite à des plaintes
de riverains. Un consensus sera-t-il enfin trouvé
pour que justice et
science
se
mettent
d'accord sur l'avenir de
ces émetteurs ?
Page 5
La sécurité du GSM est de l'histoire ancienne
Le cassage de clés de
chiffrement
et
autres
algorithmes de cryptographie
concernent
souvent
l'informatique
mais
la
téléphonie mobile n'échappe
pas au phénomène. Un expert
en sécurité vient de mettre en
évidence les failles de l'algorithme A/51,
censé protéger les communications GSM.
Les questions de sécurité des réseaux sont de
plus en plus sensibles. Le secteur de
l'informatique est habitué à la remise en question
permanente des niveaux de sécurité des
différents types de chiffrement. Il n'y a qu'à voir
les différentes évolutions de la cryptographie des
communications Wi-Fi (WEP, WPA puis WPA2)
pour se rendre compte de la vitesse à laquelle les
clés de sécurité se succèdent.
Jusqu'à présent la téléphonie mobile était
épargnée par ces questions. Grâce à Karsten
Nohl, les opérateurs vont devoir se pencher sur le
sujet. En effet, cet expert a déchiffré la clé de
chiffrement
des
communications
GSM.
L'algorithme A/51 est censé protéger les
communications mobiles mais le problème est
qu'il n'a pas évolué depuis plus de 20 ans (sa
faiblesse provient notamment du chiffrement sur
64 bits).
Cet algorithme a été créé en 1988 et sécurise
aujourd'hui 80 % des appels mobiles. Karsten
Nohl explique justement qu'il veut démontrer les
faiblesses du A/51 à l'heure où le mobile sert pour
des transactions financières et l'échange de
données personnelles afin de pousser les
opérateurs à adopter une sécurité plus évoluée.
Du côté de la GSM Association qui regroupe
fabricants et opérateurs de téléphonie mobile, le
calme règne. La réaction porte plutôt sur le côté
illégal de la démonstration de Karsten Nohl que
sur la vulnérabilité du GSM.
Il faut savoir que le successeur du A/51 est
pourtant sur les rails depuis 2007. L'algorithme
A/53, avec chiffrement sur 128 bits, devait
prendre la suite de son aîné mais la GSM
Association ne l'a pas intégré. Les révélations de
Karsten Nohl accélèreront-elles le mouvement ?
L'iPhone est-il le parfait cadeau de Noël 2009 ?
Les opérateurs emploient les grands moyens
pour que l'iPhone trône en bonne place parmi
les cadeaux de Noël. Du côté d'Orange,
l'iPhone 3GS 16 Go chute à 59 euros tandis
que chez SFR, le modèle 3G 8 Go voit son tarif
baisser à 29 euros.
Le smartphone d'Apple a le vent en poupe en
cette fin d'année. L'iPhone contre la concurrence
en adoptant des tarifs plutôt alléchants à
l'occasion des fêtes de Noël.
SFR Mobile mise sur l'ancien modèle pour attirer
le chaland. L'iPhone 3G dans sa version 8 Go est
proposé à 29 € avec les
forfaits
Illimythics
pour
iPhone et Série Limitée
Illimythics Pro. Pour ce qui
est de l'iPhone 3GS, il
reste au tarif de 99 € pour
la version 16Go (et 199 €
pour 32 Go).
Orange Mobile est un peu plus ambitieux et
propose l'iPhone 3G à 19 € avec ses forfaits
Origami. Pour ce qui est de l'iPhone 3GS, la
version 16 Go tombe à 59 € augmentant l'écart
Page 6
avec la version 32 Go à 179 €. De plus,
l'opérateur propose une offre de remboursement
de 100 € et 3 €/mois de remise sur l'abonnement
mensuel pour toute souscription à un forfait
Origami effectuée sur le site Orange Mobile avant
le 24 décembre.
Pas d'offre spéciale pour le smartphone d'Apple
du côté de Bouygues Mobile qui met l'accent sur
une sélection de terminaux dont des modèles
Android (HTC Tattoo à 1€, Huawei U8230 à 9 €,
Samsung Galaxy à 49 €...). L'opérateur propose
des chèques cadeaux allant jusqu'à 50 € pour
tout achat de mobile avec souscription à un forfait
non bloqué Bouygues Mobile (hors Classic 1h).
Si vous voulez succomber aux charmes de
l'iPhone, le moment semble bien choisi. L'arrivée
de nouveaux smartphones devraient s'intensifier
l'an prochain et, à moins qu'Apple ne sorte une
nouvelle version de son terminal, le Nexus One
pourrait se faire une belle place sous le sapin de
Noël 2010.
Skype, toujours interdit sur 3G, investit les écrans de TV
BREVE REDIGEE LE 29/12/2009 A 16H58 PAR STEPHANE C.
Le logiciel de VoIP développé par Skype
devrait bientôt faire son apparition sur des
écrans TV fabriqués par LG et Panasonic. En
outre, une version 4.2 bêta pour Windows
devrait supporter la vidéo HD.
Avec le développement
des appareils connectés
à Internet, le champ
d’intervention
des
logiciels de VoIP s’est
considérablement
agrandi.
Après
les
ordinateurs, les smartphones sont ainsi devenus
un nouveau terrain à conquérir.
Malheureusement, dans ce secteur, la VoIP n’est
souvent disponible que si le terminal est connecté
à Internet en Wi-Fi, les opérateurs mobiles se
montrant plutôt réticents à autoriser cet usage sur
les réseaux 3G. Néanmoins, la situation pourrait
changer à moyen terme, Bouygues Mobile ayant
notamment fait connaitre son intention de
permettre à ses abonnés de pratiquer la VoIP en
3G dans le courant de l’année 2010.
Dorénavant, c’est l’écran de télévision qui se
connecte directement au net et permet de
recourir à des services en ligne. Samsung, dont
certains écrans TV donnent déjà accès au service
Médi@ 2.0, vient d’ailleurs de s’allier au groupe
TF1 afin de proposer en 2010 des applications
dédiées à l'information, à la météo, au sport et à
l'actualité des programmes
ainsi qu'un accès à TF1
Vision, le service de VoD du
groupe
audiovisuel,
directement
depuis
ses
téléviseurs.
C’est au cœur de ces tendances que s’inscrit le
développement de Skype. L’entreprise, dont le
siège social est situé au Luxembourg, vient de
passer un accord avec des constructeurs de TV
comme LG et Panasonic afin d’installer son
logiciel de VoIP sur leurs téléviseurs connectés.
En acquérant une caméra spéciale, munie d’un
microphone puissant et gérant la haute définition,
l’utilisateur pourra entrer en contact audio et
vidéo avec ses proches par l’intermédiaire de
Skype directement depuis son écran de TV,
sous condition de bénéficier d’une connexion
Internet d’au moins 1 Mb/s symétrique.
Enfin, une version 4.2 bêta
de Skype pour Windows
devrait également voir le
jour. Là encore, il faudra se
munir d’une webcam dédiée
afin de bénéficier d’une
image en HD. En investissant les écrans de la
sorte, Skype compte sans doute exercer une
pression un peu plus forte sur les opérateurs
mobiles, avec qui il pourrait à terme conclure des
alliances.
Page 7
Produits du mois
NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LA PERIODE
Du disque dur à un ordinateur entièrement modernisé, il s’agit d’une
présentation des produits technologiques qui ont marqué cette période de
Noël. Ces objets parfois extraordinaires pouvaient être source de cadeaux
originaux à offrir.
Disque dur externe : LaCie fait dans le rikiki
LaCie, société française spécialisée dans les
solutions de stockage, lance un nouveau minimodèle de disque dur 2,5 pouce : LaCie Rikiki en
métal.
Comme son nom l’indique, il est très compact.
C’est même le plus petit du monde, assure le
fournisseur.
LaCie Rikiki est proposé avec trois options de
capacité de stockage (250, 500 et 640 Go).
Sachant que la capacité totale disponible peut
varier
en
fonction
de
l’environnement
de LaCie.
Petit mais robuste également, le modèle de minidisque dur externe est protégé par une coque en
aluminium.
LaCie Rikiki exploite l’interface USB 2.0
polyvalente. Et il est compatible PC et Mac.
Le prix d’entrée de gamme est de 89,90 euros.
d’exploitation (5 à 10 % de moins en général),
précise
le
communiqué
de
presse
Combien de prises USB vous faut-il? 3? 5? 24?
Même si 24 ports ne constituent pas
nécessairement un véritable record, ce hub USB
a le mérite de la compacité. Vous pouvez
l’acheter pour 70$. Et oui, tous les ports sont
compatibles 2.0. Mais pour être honnête, il parait
difficile de concevoir qu’une personne normale
puisse utiliser plus de, disons 10 ou 12 ports
USB. A moins que vous soyez complètement
dingo des produits de Brand.
Page 8
Produits du mois
Storex AivX-372 HD, le top du multimédia HD connecté
Simple et complet, l’AivX372HD (AivX-370HD dans son
ancienne livraison) est le mix
réussi
entre
un
lecteur
multimédia Haute Définition à
disque dur, une passerelle
multimédia réseau Internet (et
PC)
et
un
décodeur
IPTV/radio. Complément idéal
Samba et FTP). De quoi
diffuser sans souci sur son
téléviseur trônant au salon les
vidéos, musiques et photos
stockées sur le disque dur des
PC reliés en filaire ou sans fil.
pour l’une des « box » du
marché, ce produit offre une
image de superbe qualité en
Full HD (1080p-24). L’AivX372HD est, pour ce faire, doté
de l’un des processeurs les
plus performants du marché :
le SIGMA DESIGNS 8635.
Peu de formats lui résiste,
puisqu’il sait lire le H.264, l’Avi
(DivX) et l’Xvid, le MKV, le
MPEG2 et 4, le format
Windows Media, etc.
IPTV Multiroom qui nous
donne une petite idée de
l’avenir de la télévision. Une
fonction
disponible
en
standard et compatible avec
les IPTV des fournisseurs
d’accès internet. Cet IPTV
Multiroom permet à l’utilisateur
d’installer une seconde « Box
», voire plus, dans toute autre
pièce de la maison et de
visionner ainsi différentes
chaînes, selon son débit
(minimum ≈ 3 Mo) et son
mode d’utilisation. Et comme
si cela ne suffisait pas, si l’on
dispose
chez
soi
d’un
abonnement ADSL + TV via
un opérateur comme Free,
Orange, Neuf… il donne
accès à toutes les WebTV et
Web Radio diffusées sur la
toile.
L’AivX-372HD
sait
reconnaître et décoder sur le
Mais cet étonnant produit doté
de deux antennes externes,
devient grâce à son port
Ethernet et/ou à sa connexion
WIFI N, un lecteur à tout faire
et connecté. Ses utilisateurs
accèdent en un clin d’oeil à
tous les fichiers multimédia de
tout PC trouvé sur le réseau
local (UPnP AV, mais aussi
Mieux que ça : il offre en
avant-première une fonction
téléviseur les bouquets IPTV
des principaux opérateurs.
Pour un produit vendu sous
les 400 euros en version 1 To
(mais il serait encore moins
cher sans une taxe parafiscale
dont la France a la spécialité),
l’AivX-372HD est plus que
complet, car il embarque aussi
une connexion USB SLAVE
pour le relier à un PC ou à un
MAC. Pour quoi faire ? Une
copie à très grande vitesse
(celle de l’USB 2.0) de tous
fichiers contenus vers l’AivX.
En outre, l’USB (mais HOST
cette fois) peut aussi servir
pour lire ou copier ses fichiers
stockées sur un périphérique
USB de type clé ou disque
USB.
Alors, pas de défaut à ce
produit ? Rien n’est jamais
parfait en ce bas monde… Le
design est pour le moins
perfectible. Mais pas de quoi
s’interdire d’offrir ou de se
faire offrir cette magnifique
réalisation
d’un
fabricant
français (Storex) qui caracole
en tête des ventes de disques
durs
multimédias
connectables aux téléviseurs.
Reste à le trouver en
magasins ou sur le Net, ce qui
n’est pas encore chose facile,
mais nul doute qu’au vu de
ses qualités ce devrait être un
hit des ventes de Storex qui
propose par ailleurs bien
d’autres modèles efficaces
comme le MPIX 457 HDMI
dénichable ici et là sous les
200 euros.
Page 9
Produits du mois
Eco-boutton : un gros boutton pour sauver la planète, ou presque
Le clavier des
hypocondriaques
Un petit geste pour faire le
plein d'économies d'énergie
Savez-vous que le poste de
travail est responsable de la
moitié de la consommation
totale d'un bureau? Certes, ce
besoin d'énergie se justifie
quand on travaille. Mais quand
on ne travaille plus? Pause
déjeuner, petit tour à la
machine à café ou même coup
de fil prolongé marquent
autant
de
périodes
de
consommation
électriques
inutiles.
Pour y remédier, l'entreprise
britannique
Eco-Button
propose ... l'eco-boutton. Un
palet vert et assez gros pour
nous rappeler son intérêt, qui
se greffe à l'ordinateur en
USB. Une simple pression
dessus plonge la machine en
mode veille, réduisant ainsi sa
consommation à presque rien.
Pour en sortir, une simple
pression sur le clavier suffit.
Certes, on peut toujours
passer par l'interface du
système pour lancer le mode
veille. Mais qui y pense
vraiment systématiquement?
Bref, l'Eco-boutton est un
moyen simple et pratique de
faire des économies d'énergie
pour préserver, un peu, la
planète.
De
quoi
vite
rentabiliser son prix de même
pas 17 euros.
clavier
Le concept de
Keystick se déplie pour
être plus pratique à
transporter. En réalité, il
est conçu pour lutter contre
la grippe porcine.
En effet, les designers
Yoonsang et Eunsung
Park ont tiré partie de la
paranoïa ambiante pour
imaginer ce clavier. Ils ont
même ajouté une étiquette
« None Bacteria Project »
dessus afin qu’il n’y ait pas
de confusion possible à
propos de la réelle fonction
de ce design. Emportez ce
clavier éventail partout
avec vous et vous n’aurez
plus jamais besoin de
toucher un clavier public…
ou presque.
Cerise sur le gâteau, le logiciel
livré avec calcule la quantité
de carbone, d'électricité et
donc d'argent économisée.
Histoire de nous encourager à
l'utiliser le plus souvent
possible.
Page 10
Produits du mois
Archos 5 Internet Tablet : Android au service de la haute définition
Ce PC au format poche
combine lecteur vidéo haute
définition, baladeur musical et
applications Internet. Il ne lui
manque
plus
que
la
téléphonie.
Vous trouvez votre téléphone
un peu étroit et ne souhaitez
pas investir dans un netbook
un poil trop encombrant pour
vos besoins. L'Archos 5
Internet Tablet est peut-être
fait pour vous. Derrière un
large écran tactile de 4,8
Un vieil iMac à la
mod et polyvalent
Cet iMac CS est à la fois
une cafetière,
un
subwoofer et un Mac Mini.
Le tout sous une seule et
même coque. Ne vous
demandez pas pourquoi.
Ce n’est d’ailleurs pas la
première expérience du
modder Klaus Diebel avec
la coque de l’iMac. Il a déjà
à son actif une boite à
lettre et un abri pour les
oiseaux. Mais cette fois-ci
la conception est plus
ambitieuse,
puisqu’elle
vous permet dans le même
temps de boire un café,
d’écouter de la musique
riche en basses et d’utiliser
un ordinateur.
pouces
en
800x480 pixels,
cette
mini
tablette PC lit
les vidéos en
haute définition
720p dans la
plupart
des
formats
du
moment
(H.264, MKV,
MPEG 2 et 4
HD, WMV HD, VOB...),
gestion des sous titres incluse.
Vidéos
(et photos) que
l'interface HDMI du dock de la
tablette permettra de regarder
sur un écran ou une TV LCD.
Il est même possible de
programmer
des
enregistrements
ou
bien
d'utiliser l'appareil comme
passerelle pour lires les
contenus stockés sur le disque
dur du PC. L'audio n'est pas
en reste : MP3, WMA (y
compris
protégés),
Ogg
Vorbis, FLAC, AAC et AC3,
l'Archos 5 IT décode tout ou
presque.
Si les qualités multimédia de
la tablette sont appréciables,
ce sont avant tout ses
capacités applicatives qui
impressionnent. Motorisé par
Android, on y retrouve tout
l'univers
de
Google.
Navigateur,
moteur
de
recherche, messagerie... que
Archos est venu enrichir de
ses propres applications :
EBuddy pour la messagerie
instantanée
multiprotocoles
(MSN, Yahoo, ICQ, AIM,
Gtalk, Facebook, MySpace);
ThinkFree Mobile pour afficher
les fichiers Microsoft Office et
PDF; DroidIn pour rester
connecté à son réseau
professionnel LinkedIn tandis
que Twidroid ouvre les portes
de Twitter; la navigation GPS
intègre des éléments 3D pour
plus de réalisme; etc. Autant
d'applications que l'on viendra
enrichir depuis l'AppLib, la
plate-forme
d'applications
spécialement
dédiée
à
l'Archos 5 IT.
Dépourvu de connexion 3G, le
wifi s'impose, en b, g et même
en très haut débit dans fil n. Si
l'absence de borne wifi se fait
pressante, l'Archos 5 IT se
servira du téléphone mobile
3G comme modem par liaison
Bluetooth. L'interface sans fil
permettra également de relier
un clavier extra plat du plus
bel effet. De nombreux autres
accessoires sont proposés en
options. Proposé en modèle
Flash (8 à 64 Go) ou disque
dur (160 à 500 Go), l'Archos 5
IT démarre à 229 euros. Un
produit un poil plus onéreux
que l'iPod Touch d'Apple qu'il
vient
concurrencer
mais
tellement plus ouvert...
Page 11
L’Entreprise du mois
L’entreprise du mois : Red Hat
Red Hat a le
privilège d’être
à l’honneur ce
mois-ci
dans
notre revue de
presse.
En cette fin de mois, la presse
fait l’éloge de l’entreprise qui a
su, malgré la crise, tirer son
épingle du jeu.
Red Hat affiche d’excellents
résultats financiers
Le chiffre d’affaires de Red Hat croit une nouvelle
fois. Une transaction juridique de 8,8 millions de
dollars réduit cependant les résultats nets de la
compagnie.
Red Hat a récemment présenté les résultats de son
troisième trimestre fiscal 2010, lequel s’est achevé le
30 novembre dernier. L’éditeur a réalisé un chiffre
d’affaires de 194,3 millions de dollars, en hausse de
18 % depuis l’année précédente.
« Dans l’environnement économique actuel, notre
croissance à deux chiffres s’explique par la
compétitivité de nos solutions et la qualité de notre
service. […] Nous continuons également à introduire
de nouveaux produits, comme RHEV (Red Hat
Enterprise Virtualization). »
Une belle réussite pour la compagnie dont les
résultats sont soutenus par la vente de contrats de
souscription, un secteur en hausse de 21 %, à
164,4 millions de dollars. Red Hat affiche un
bénéfice net de 16,4 millions de dollars pour ce
trimestre et dispose d’un trésor de guerre de
54,1 millions de dollars. […]
Activités
de l’entreprise
Red Hat est une
société
multinationale
d'origine américaine éditant
des distributions Linux. Elle
est l’une des entreprises
dédiées aux logiciels Open
Source les plus importantes
et les plus reconnues. Elle
constitue
également
le
premier distributeur du
système
d’exploitation
GNU/Linux. Red Hat a été
fondée en 1995 et son siège
social se trouve à Raleigh en
Caroline du Nord. Elle
possède en plus de ce
dernier
un
nombre
important de bureaux dans
le monde entier.
L’entreprise
est
principalement connue pour
son
produit
Red
Hat
Enterprise
Linux,
un
système
d’exploitation
destiné aux entreprises. Red
Hat fournit des plateformes
logicielles
(système
d’exploitation,
intergiciel
comme JBoss).
(extrait de Wikipédia)
Par David Feugey, Silicon.fr (28-12-2009)
Page 12
L’avenir est à la virtualisation. Notre dossier du mois en
témoigne. Red Hat est acteur dans cette technologie en
plein développement. Revenons sur une actualité
encore toute récente, avec la virtualisation des serveurs,
mais aussi du bureau, proposé par
Red Hat…
L’offre Red
Hat Enterprise
Virtualization
à l’assaut de
VMware et de
Microsoft
Avec RHEV for Servers,
Red Hat propose une
solution
plus
performante, mais aussi
moins coûteuse, que
celles proposées par
ses concurrents.
Red Hat étend sa gamme
d’outils de virtualisation
Red Hat
Enterprise
Virtualization (RHEV) en
présentant une nouvelle
offre : RHEV for Servers.
Elle
combine
RHEV
1995: Création
de Red Hat
Software
1999: entreprise
côtée en bourse
Définition : En informatique,
un hyperviseur est une
plate-forme de virtualisation
qui permet à plusieurs
systèmes d'exploitation de
travailler sur une machine
physique en même temps
(ex : VMWare)
Manager for Servers et
RHEV Hypervisor (basé
sur
KVM).
RHEV
Manager for Desktops est
également disponible en
version
bêta.
Ces
solutions s’ajoutent à la
Red Hat
Enterprise
Linux 5.4
(RHEL),
présentée
début
septembre.
L’hyperviseur pèse moins
de 100 Mo et se montre
particulièrement solide. Il
peut ainsi exploiter des
serveurs comprenant un
maximum de 96 cœurs et
de 1 To de mémoire vive.
16 processeurs virtuels
et 64 Go de mémoire
pourront être attribués
à
chaque
machine
virtuelle […].
Franz
Meyer,
viceprésident EMEA chez
Red Hat France, décrit
l’offre
de
gestion
centralisée des machines
virtuelles :
«
Nous
estimons que notre offre
de gestion des machines
virtuelles
propose
d’entrée de jeu toutes les
fonctions attendues par
les entreprises : gestion
des images, migration
live, surveillance, etc. »
2000: Prix du
Système
d'exploitation de
l'année
(InfoWorld)
2002: Red Hat
Entreprise Linux
Par
David
Feugey,
Silicon.fr (04-11-2009)
2006: Red Hat
rachète JBoss
2006: Red Hat
côté à la bourse
de Wall Street
Chronologie des principaux événements qui ont marqué
l’évolution de Red Hat
Page 13
Pour en savoir un peu plus sur la virtualisation de
Red Hat, voici un article décrivant son
positionnement sur le marché de la virtualisation.
Computing Environment),
bien que récent, pourrait
se
répandre
très
rapidement. Il pourrait
alors
mieux
se
positionner
face
aux
protocoles
concurrents
utilisés
depuis
des
années, comme le RDP
(Remote
Desktop
Protocol) de Microsoft,
l'ICA
(Independent
Computing Architecture)
de Citrix, le vieillissant
VNC de la communauté
open source, ou encore le
très
coûteux
AIP
Red Hat met le
PC distant en
open source
L’éditeur numéro 1 de
Linux libère le code
de Spice afin de
mieux
promouvoir
cette
technologie
d’affichage
distant
sur le marché très
concurrentiel
du
poste virtuel.
Red Hat place son
protocole Spice en open
source. Cette technologie
sert
à
afficher
un
environnement de travail
à distance. Elle n'est pas
encore commercialisée,
mais pourra être incluse
dans tous les serveurs
Linux. Sa mise en open
source devrait en outre
encourager
le
développement d'agents
pour afficher les bureaux
distants sur des clients
légers, des postes Mac,
Windows et Linux, voire
sur
des
appareils
mobiles.
En étant porté dans
l'environnement
open
source, Spice (Simple
Protocol for Independent
«
en 2010. Concrètement,
Spice
débutera
sa
carrière en février 2010,
au sein du produit Red
Hat
Enterprise
Virtualization
for
Desktops
(RHEV-d).
Celui-ci correspondra à
un hyperviseur KVM qui
exécutera des postes de
travail
Windows
ou
Une large diffusion de Spice
Linux
en
machines
couperait l'herbe sous les
virtuelles et
déportera
pieds des concurrents »
leur affichage
vers
des
(Adaptive
Internet
clients légers équipés,
Protocol)
de
pour
l'heure,
de
Sun. Accessoirement,
l'émulateur
open
source
pieds du tout récent
QEmu. L'intérêt de cette
protocole équivalent chez
solution est d'ajuster la
VMware, PCoIP (PC over
qualité de l'affichage à la
IP).
bande
passante
du
réseau ;
contrairement
L’enjeu des
aux produits basés sur
VNC ou RDP, tels
postes virtuels
VirtuaBox chez Sun ou
Windows Desktop RDP
La compétition entre les
chez
Microsoft,
différentes technologies
l'utilisateur
n'expérimente
d'affichage distant est
aucun
ralentissement
d'autant plus importante
dans
son
interface,
même
qu'elles vont de pair avec
s'il
se
connecte
à un
la virtualisation du poste
environnement de travail
de travail, une pratique
qui fonctionne à l'autre
qui, selon les analystes,
bout de la planète.
est censée enfin décoller
Page 14
Citrix conserve
une longueur
d'avance
En
revanche,
la
comparaison
avec
XenDesktop de Citrix, via
ICA et View de VMware,
via PCoIP, est plus
subtile
puisque,
eux
aussi, garantissent la
fluidité
constante
de
l'affichage. Dans le détail,
Spice
envoie
des
commandes au client
pour
que
la
carte
graphique de celui-ci se
charge elle-même de
dessiner les fenêtres,
sans s'encombrer de
pixels à télécharger. De
son
côté,
PCoIP
compresse les images
générées sur le serveur
pour alléger le débit
d'informations envoyées.
La communication est
théoriquement
plus
lourde, mais elle permet
l'affichage de vidéos sur
le poste client. Enfin,
l'extension HDX de l'ICA
de Citrix est un mélange
des deux et supporte
même
l'exécution
de
commandes 3D si une
carte d'accélération se
trouve dans le poste
client.
Reste les petits àcôtés. Au jeu du
support
des
imprimantes,
clés
USB
et
autres
capacités
audio
locales,
Citrix
conserve
pour
l'heure une longueur
d'avance. Red Hat
peine à proposer les
bons pilotes pour
Windows et VMware
pour Linux. En ce
qui concerne les
tarifs,
Red
Hat
devrait proposer un
prix à l'utilisateur,
inférieur aux 300 €
par
an
de
la
concurrence. Enfin,
l'hyperviseur le plus
répandu
pour
virtualiser
des
postes de travail sur
des serveurs est
indiscutablement
ESX,
celui
de
VMware.
Yann Serra (01net),
le 14/12/2009 à 18h
Red Hat a dévoilé les résultats de
son
dernier
trimestre.
La
compagnie
comptabilise
un
chiffre
d’affaires
de
183,6 millions de dollars, soit
une hausse de 11,7 % par rapport
à la même période de l’an
dernier. La compagnie dégage
également
un
bénéfice
de
28,9 millions de dollars sur ce
trimestre, soit une hausse de
36,9 % depuis l’an dernier. […]
Sur ce dernier trimestre, Red Hat
a donc réussi à améliorer encore
ses résultats, alors même que la
crise bat son plein. […]
Aujourd’hui, rien ne semble
pouvoir résister à l’éditeur Linux,
qui défie les meilleures prévisions
des analystes. Sans surprise, la
valeur de l’action grimpe en
flèche depuis le début de cette
année. Elle est ainsi passée de
13,99 dollars à 27,80 dollars. Ceci
correspond
aux
niveaux
atteints… avant la crise.
Par David Feugey, Silicon.fr (2809-2009)
Bilan
économique
en
milieu
d’année
Mais par quel miracle Red Hat parvient-elle à garder la tête
hors de l’eau dans le contexte économique actuel ? Certains
pensent que la situation économique difficile encourage
justement les entreprises à se tourner vers des solutions
financièrement plus intéressantes.
Page 15
Red Hat : «La crise oblige les professionnels à sortir
de leur zone de confort»
Lors de l’Open World Forum 2009, Franz
Meyer,
vice-président
EMEA
chez
Red Hat France, est revenu sur la
situation de crise que le monde traverse
aujourd’hui et sur son influence sur le
monde du logiciel libre.
La crise favorise-t-elle le
modèle open source ?
La crise est difficile, mais c’est
un vecteur d’accélération fort
pour l’open source, car il
oblige les utilisateurs à sortir
de leur zone de confort. La
résistance
naturelle
au
changement des professionnels est
remise en cause par les problèmes de
budget. La recherche d’alternatives aux
solutions propriétaires s’intensifie donc, en
particulier sur les parties les moins visibles
du système d’information, bref, sur
l’infrastructure.
Ne constate-t-on pas d’essoufflement et
terme de développement ?
La contribution des grands acteurs est en
baisse, mais de plus en plus de
composants
propriétaires
basculent aujourd’hui sous licence
open source… pour des raisons
économiques. Certains projets
libres profitent donc de la crise. De
plus, la réflexion des technologues
cède la place à celle des gens de
métiers, ce qui est un mouvement
très nouveau. Les communautés
d’utilisateurs
influent
ainsi
directement et positivement sur les projets
open source […].
Par David Feugey (05-10-2009)
Pour finir, voici un exemple d’intégration des services &
technologies de Red Hat, au service de la SNCF.
Bernard Marchand ( Directeur Technique RITMx/SNCF)
[…] RITMx est une filiale de la SNCF
spécialisée dans la distribution des titres
de transport. […] Elle avait choisi Red Hat
Enterprise […] pour sa nouvelle plateforme de réservation et de paiement des
billets régionaux (lien vers l’actualité).
Quelle solution avez-vous choisie ?
Notre plate-forme s’architecture autour
d’une RHEL 5 et de JBoss EAP 4.2. La
synergie entre l’OS et le serveur
d’applications a orienté notre choix. La
capacité à monter aisément en charge
nous a également séduits. Enfin, les
paramètres de coût ne sont –
évidemment – pas négligeables. Cette
solution est centralisée, contrairement à
l’offre précédente qui posait des
problèmes d’exploitation. Ceci nous facilite
le travail pour les parties critiques, qui
nécessitent un haut niveau de sécurité.
Avez-vous des premiers résultats de
montée en charge ?
Le déploiement est effectif dans les
régions Bretagne et Centre. La charge
reste donc actuellement modérée et loin
de la barre des 30.000 connexions
simultanées que nous nous sommes fixée.
Nous disposons toutefois de plates-formes
de préproduction qui assurent que les
préconisations en terme de performances
sont respectées au fil des versions. […]
Par David Feugey (22-09-2009)
Page 16
Dossier special
DOSSIER : Les nouveaux serveurs et la virtualisation
Hébergement mutualisé et infogérance de serveur virtuel
MERCREDI, 16 DÉCEMBRE 2009 10:26
NFrance Conseil, société spécialisée en hébergement web et solutions de connectivité, propose pour les particuliers, les TPE, les
PME, et les collectivités des solutions adaptées à chacun de leurs besoins. L'hébergement mutualisé et les serveurs virtuels
représentent notamment une formule adéquate.
Quand les entreprises de grandes tailles ou les sites internet volumineux nécessitent généralement un serveur dédié et son
infogérance, les plus petites entreprises se révèlent avoir des besoins moins importants et surtout plus spécifiques. Pour répondre à
cette problématique, NFrance Conseil propose des solutions modulables d'hébergement mutualisé ou des serveurs virtuels
infogérés qui présentent à la fois des performances et des prix qui conviendront à des besoins particuliers.
Machines 'virtuelles' et nouveaux serveurs
Pour de nombreuses entreprises, il est en effet impératif de réduire les coûts, notamment ceux de leur
'datacenter'. Les serveurs de nouvelle génération sont configurés en machines dites virtuelles,
c'est-à-dire capables de fonctionner à plusieurs en parallèle sur la même machine physique. En consolidant
un parc de serveurs, ces configurations de systèmes virtuels permettent de réaliser des économies parfois
très importantes, à la fois sur les matériels, la consommation énergétique et les ressources humaines. Ainsi,
la virtualisation s'impose comme l'outil nécessaire pour optimiser une infrastructure informatique.
Beaucoup d'entreprises ont déjà franchi le pas, convaincues de la pertinence de ce modèle de systèmes
virtualisés. Selon des chiffres fournis par IDC, le nombre de serveurs virtuels déployés en 2008 à l'échelle
de la planète a ainsi dépassé celui des serveurs physiques vendus par les constructeurs.
Page 17
Dossier special
Le cabinet d'études estime que, d'ici à 2013, la proportion de serveurs virtualisés atteindra les 60 % des
machines en fonctionnement.
La plupart des responsables IT ne se demandent plus s'ils doivent migrer leur(s) datacenter(s) vers une
architecture virtualisée, mais plutôt quand et comment. La quasi-totalité d'entre eux déclarent avoir au moins
étudié la question, quand ils n'ont pas déjà franchi un premier pas en testant la technologie sur des serveurs
de développement.
Quels bénéfices peut-on
tirer
de
la
virtualisation ?
Selon une étude du cabinet Duquesne Research menée en 2008, le
taux moyen rapporté d'utilisation des serveurs serait d'environ :
. 40 % de leur capacité pour les serveurs de bases de données,
. 25 à 30 % pour les serveurs Web et ‘middlewares’,
. 20 % pour les serveurs bureautiques et d'applications.
La consolidation
de
serveurs
informatiques constitue l’un des
principaux
avantages
de
la
virtualisation. En effet, la plupart des entreprises disposent de serveurs physiques dont les ressources ne
sont exploitées que très partiellement. .
Ces chiffres fournis par les entreprises utilisatrices doivent cependant être interprétés avec précaution et
sont certainement surévalués. La plupart des études montrent en effet que letaux moyen réel
d'utilisation d'un serveur se situe plutôt aux alentours de 15 % seulement !
A la lumière de ces chiffres, on comprend aisément les bénéfices potentiels que peut apporter la
virtualisation : plutôt que d'entretenir, par exemple, cinq serveurs physiques utilisés à 10 ou 15 % de leurs
capacités, on pourra les virtualiser sur une seule machine (sachant qu'il faudra conserver environ 15 % pour
la couche de virtualisation elle-même) et réduire ainsi considérablement ses coûts d'exploitation, tout
particulièrement en termes de consommation électrique. D'autant plus que celle-ci ne se limite pas à
l'alimentation du data center : l'énergie consommée par les équipements de refroidissement augmente
généralement d'environ 50 % la facture électrique globale.
Les gains de place occasionnés constituent aussi un facteur important, notamment pour les entreprises dont
les data centers arrivent à leur point de saturation. Si la solution de virtualisation est envisagée
suffisamment en amont d'un projet de création d'un nouveau data center, les bénéfices pour l'entreprise sont
encore plus significatifs puisqu'elles devront acquérir un nombre largement inférieur de machines et
d'équipements.
Facteur de flexibilité
Par ailleurs, la virtualisation permet de réduire la complexité d'une infrastructure informatique, ce qui se
traduit par des gains de temps considérables pour les administrateurs IT.
Elle leur offre, d'une part, une flexibilité sans commune mesure avec les architectures traditionnelles : une
machine virtuelle peut, par définition, très facilement déplacée d'une machine physique vers une autre (et
sans avoir à être physiquement présent), alors que ce type d'opération nécessite de nombreuses
manipulations dans le cas d'un serveur physique traditionnel.
Page 18
Dossier special
D'autre part, on pourra rationaliser son architecture en faisant cohabiter des machines virtuelles ayant
des profils de charges différents - par exemple l'une ayant une activité principalement diurne et l'autre
fonctionnant la nuit. Autre facteur de flexibilité important : la virtualisation introduisant une couche logicielle
invariante, on pourra modifier au-dessus sans toucher en dessous, par exemple faire croire à une
application qu'elle dispose toujours d'un pilote pour un adaptateur même si celui-ci n'est plus présent.
Un exemple de consolidation par virtualisation
L'institut Duquesne Research cite un cas concret de consolidation réussie grâce à la virtualisation
et à des serveurs lames.
Une entreprise disposant de 1 200 serveurs physiques répartis sur 300 racks (dispersés sur plusieurs
sites) décide de les remplacer par des machines virtuelles installées sur des serveurs lames.
Les résultats dépassent alors toutes les espérances de la DSI de cette entreprise: au final, les 1 200
serveurs désormais virtuels n'occupent plus que 8 racks (37 fois moins !) et consomment 30 fois
moins d'énergie pour leur alimentation (seulement 15 kW contre 480 kW précédemment), tandis
que la surface utilisée est divisée elle aussi par 37 : elle chute de 600 à 16 m² ! Le taux de charge de ces
serveurs, qui était de 20 % initialement, s'élève désormais à 65 %, soit une efficacité plus de trois fois
supérieure.
Les solutions logicielles de virtualization
A ce jour, les acteurs réellement en mesure de proposer
une offre de virtualisation de serveurs destinée aux
entreprises se limitent à quatre principaux éditeurs :
VMware, Citrix, Microsoft et Oracle - sachant que le
premier dispose d'une avance technologique tellement
importante qu'elle en fait le leader incontesté du marché.
Si chacun d'entre eux dispose d'un hyperviseur capable
de répondre aux principaux besoins de leurs clients, cela
ne suffit pas pour autant à constituer une offre complète et
attractive. En effet, ces hyperviseurs nécessitent d'êtres
complétés par des outils d'administration permettant aux
gestionnaires IT de mener leurs projets de virtualisation
de façon optimale. C'est donc principalement dans ce
domaine que se joue aujourd'hui la compétition entre les
différents protagonistes.
Page 19
vSphere (ex-ESX Server) de VMware
Dossier special
Précurseur de la virtualisation moderne dès la fin des années 90, VMware impose aujourd'hui une insolente
domination à tous ses concurrents : selon les estimations de divers analystes, sa part de marché sur les
serveurs virtualisés en production avoisinerait actuellement les 90 % grâce à son hyperviseur ESX Server,
mais surtout à ses outils d'administration particulièrement avancés.
ESX Server a été le premier hyperviseur à remplir tous les critères requis par les spécialistes du secteur
pour constituer une solution permettant une utilisation sur un serveur de production. Rebaptisée eSphere, la
version 4.0 d'ESX Server a pour ambition de répondre aussi bien aux exigences de très gros clients
disposant d'infrastructures de cloud computing qu'à celles des PME – avec des offres et des tarifs distincts,
bien entendu.
Seul bémol : bien conscient de son avance technologique, VMware la fait payer au prix fort à ses clients.
L'éditeur propose cependant une version gratuite de sa technologie, ESXi, qui bénéficie depuis peu d'un
outil d'installation, baptisé VMware Go. Egalement gratuit, celui-ci est principalement destiné aux PME
souhaitant découvrir et tester la technologie de VMware.
XenServer de Citrix
Citrix a investi le marché de la virtualisation de serveurs en août 2008 en rachetant la société XenSource,
alors éditrice de la solution open source Xen, pour la modique somme de 500 millions de dollars. Avec son
hyperviseur XenServer, actuellement en version 5.5, Citrix mise sur un tout autre modèle économique que
son principal rival VMware : la solution est en effet téléchargeable gratuitement sur son site. En ces temps
de crise, la gratuité de l'application elle-même semble être un argument de poids si l'on en juge par la part
de marché croissante de XenServer.
Hyper-V de Microsoft
Tout
comme Citrix, Microsoft tente de rattraper son retard sur VMware avec son
hyperviseur Hyper-V, dont la version 2.0 a été officiellement présenté en juillet 2009. Celle-ci sera
directement intégrée dans Windows Server 2008 R2, la dernière version de l'OS serveur de l'éditeur, mais
aussi proposée gratuitement dans une version autonome (avec cependant des restrictions en termes de
fonctionnalités).
Oracle VM
Dernier arrivé dans cette course à la virtualisation de serveurs, Oracle espère combler son retard sur ses
concurrents avec son offre Oracle VM, dont la version 2.2 est attendue prochainement. L'éditeur a profité
des technologies héritées de ses acquisitions de Sun en avril 2009, et surtout de Virtual Iron en mai dernier.
La version 2.1.2, actuellement disponible gratuitement, offre notamment des fonctions avancées de haute
disponibilité des machines virtuelles et des serveurs de gestion. Oracle propose également des modèles
gratuits contenant des images préconfigurées d'applications d'entreprise.
Page 20
Dossier special
Demain : après les serveurs, les postes clients
La virtualisation de serveurs arrivant aujourd'hui à maturité, l'un des prochains enjeux de cette technologie
est la virtualisation des postes clients, également appelée VDI (pour Virtual Desktop Infrastructure).
Celle-ci consiste à créer des images virtuelles des systèmes d'exploitation et des applications des salariés
d'une entreprise, afin de permettre à ces derniers d'y accéder à distance à partir de n'importe quel ordinateur,
voire d'un simple terminal. Les avantages de cette approche sont multiples. Outre la possibilité de mettre à
la disposition des utilisateurs un environnement de travail entièrement sécurisé et accessible en
permanence, elle permet de réduire drastiquement les coûts d'administration et de maintenance en les
centralisant.
En pratique, le déploiement d'une solution de virtualisation des postes de travail demeure à ce jour une
opération encore complexe pour les administrateurs IT, la technologie n'en étant encore qu'à ses
balbutiements. On voit donc apparaître depuis peu des offres de services destinées à faciliter la tâche des
entreprises ne disposant pas des compétences nécessaires en la matière.
IBM a ainsi présenté tout récemment sa solution Smart Business Desktop Cloud, qui est disponible à
partir d'octobre 2009 aux Etats-Unis et en Europe. Basée principalement sur l'hyperviseur ESXi de VMware,
mais aussi sur des technologies issues de Citrix, cette solution permettra aux entreprises d'héberger les
images de leurs postes de travail virtuels sur les serveurs d'IBM, qui en assurera également la gestion
complète – moyennant un abonnement mensuel.
Page 21
Humour
Département Télécommunications Services & Usages – INSA Lyon
Page 22
ACTUALITEES :
Bibliographie
Free :
http://www.degroupnews.com/actualite/n4322-free_mobile-licence_3g-arcep-mobilite-reseau.html
http://www.degroupnews.com/actualite/n4332-free-maroc-telephonie-voip-offre.html
NeufBox:
http://www.degroupnews.com/actualite/n4336-sfr-maroc-telephonie-voip-offre.html
Record SMS:
http://www.degroupnews.com/actualite/n4349-sms-telephonie-orange-sfr-bouygues_telecom.html
http://www.degroupnews.com/actualite/n4359-sms-telephonie-orange-sfrbouygues_telecom.html
Antene relais:
http://www.degroupnews.com/actualite/n4325-antenne-telephonie-mobilite-santeenvironnement.html
GSM cracker:
http://www.degroupnews.com/actualite/n4351-telephonie-mobilite-gsm-securite-protection.html
Iphone :
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Skype:
http://www.degroupnews.com/actualite/n4366-skype-telephonie-voip-internet-television.html
PRODUITS
http://www.lemondeinformatique.fr/
http://www.silicon.fr/actualite/
http://www.gizmodo.fr/
http://www.theinquirer.fr/
http://www.eweekeurope.fr/
http://www.itespresso.fr/rubrique/actualite/actualite-telecommunications
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ENTREPRISE :
Bibliographie
http://www.fr.redhat.com/
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DOSSIER SPECIAL :
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http://www.silicon.fr/fr/specialreport/2009/09/25/dossier___les_nouveaux_serveurs_et_la_virtualisation_2
http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/09/n__bonte__novell____la_virtualisation_represente_aujo
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http://www.desktopasaservice.fr/
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