revue1 - UNITES DE L`ACTIVITE AVAL DE SONATRACH

Transcription

revue1 - UNITES DE L`ACTIVITE AVAL DE SONATRACH
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:51
Page 1
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:51
Page 2
La Revue Aval N°1-Juin 2006
Editorial
p.04
p.08
p.10
p.07
p.09
- Message du Docteur Khelil CHAKIB Ministre
de l’énergie et des Mines
- Message de Monsieur Mohamed MEZIANE
Président Directeur Général Sonatrach
- Message de Monsieur Abdelhafid FEGHOULI
Vice Président Aval
- Entretien avec le Dr.Abdelhafid Feghouli.
p.11 - Projet intégré Gassi Touil, un partenariat prometteur.
p.10
Projet intégré Gassi Touil
- Gestion des risques majeurs.
- 1ère conférence Internationale sur la
Recherche et Développement AVAL.
p.12
p.16
p.17
p.19 - Contrat entre l’Activité Aval et la firme indienne EIL.
p.20
p.25
- L’Usine de Topping de Condensât de Skikda.
p.26
p.33
p.34
p.37
- Sécurité routière.
- Arzew dispose de son unité d'urgence et de
médecine de catastrophe.
-
Chronique d'une formidable aventure humaine
Concours d'idées.
8 Mars sous le le signe de l'égalité des chances.
1 Mai, Fête Internationale du travail.
Le Centre de recherche Aval.
Installation du comité de lecture Aval.
p.18
L’Usine de Topping de
Condensat de Skikda :
pose de la première pierre
- Programme de développement Aval
- Dessalement : Une option stratégique
p.38
p.39
- GL1 Z Un fleuron de l’industrie gazière nationale.
p.40
p.40
- Une entreprise au service de la collectivité.
p.30
8 Mars sous le le signe
de l'égalité des chances
« La Revue Aval » est une publication trimestrielle éditée par la Cellule Communication Aval (CMN)
Directeur de la publication : Dr. Abdelhafid Feghouli
Coordination : Abdelhak Kazi-Tani
Ont contribué à ce numéro Mme TOUIL El Regba Khadidja, (CMN Aval)
Mr.Boufeldja Bahlil (GL1Z), Mr. Khaldi Elyes (EDV), Mme MEKKI (HSE Aval).
Suivi technique : Mr. Nadir Miloud Hachemi
Superviseur Général: Mr.BEN GHALI Bensaber
Crédit photo : CMN Aval / Conception et réalisation : PC.com
Les textes publiés ne représentent pas nécessairement les positions
officielles de Sonatrach.
Toute reproduction d'articles ou de photos doit être soumise à une autorisation.
Adresse : Cellule Communication Activité Aval BP 74 - 31230 - Ain El Bya
Tél. : 041 47 53 55 à 59. Fax : 041 48 92 00.
E-mail : [email protected]
N°1-Juin 2006
3
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 4
Message du Docteur
CHAKIB KHELIL
e travail qui s'accomplit en matière de communication à Sonatrach et singulièrement dans l’Activité
Aval est remarquable. Et, c'est ici, le lieu de le redire.
C'est avec un intérêt attentif que j'observe les
évolutions, les progrès et les initiatives qui se font jour ici
dans un domaine qui est crucial dans la vie d'une entreprise.
L
Le nouvel âge d'or de l'Aval
en Algérie et les objectifs de
S o n a t r a c h
La communication doit être perçue comme une fonction
managériale à part entière, au même titre que les autres
fonctions de l'entreprise et bénéficier d'une prise en charge
encore plus attentive dans la mesure où elle a un retard
considérable à rattraper et qu'elle touche d’une matière
particulièrement sensible et précieuse, le potentiel humain.
près avoir mis en production la première usine de
liquéfaction de gaz naturel en Algérie et dans le monde
au cours de l'année 1964, nous avons inauguré en
1971 le complexe de GNL de Skikda. Nos capacités de
liquéfaction étaient alors de six milliards de m3 par an.
A
Nous avons construit notre première raffinerie à Arzew en 1969.
Mise en service en1972, elle avait alors porté notre capacité de
raffinage à un peu plus de quatre millions de tonnes.
Dans cet ordre d'idées et de préoccupation, l’Activité
Aval de Sonatrach a fait beaucoup et se place assurément
aux avant-postes avec la série de publications qu'elle a
inscrite à son crédit mais aussi les projets, à court et
moyen termes, notamment le Guide de l'Aval, le Site Intranet
et le Télé-affichage…
Tout cela manifeste une approche cohérente, un travail
persévérant et, singulièrement, l'implication de compétences
avérées auxquelles je tiens à exprimer mes félicitations mais
aussi mes encouragements car, il importe de poursuivre dans
cette voie.
Ces compétences et talents auront d'ailleurs l'occasion de
s'exprimer et de partager leurs expériences à l'occasion du
1er Symposium « Communication » du Secteur de l'Energie
et des Mines, programmé pour cette année et que précèdera
un brainstorming préparatoire.
Ministre de l'Energie et des Mines.
D'ici là, j'escompte que la « Revue Aval » dont vous lancez le
1er numéro, comptera alors parmi les publications de
référence du Secteur, d’autant plus qu’Aval s’est engagé dans
un ambitieux programme de développement avec, en
particulier, la mise en chantier d'importants projets dans le
domaine de la pétrochimie.
Alors, bon vent.
C'est dans cette plage qui va jusqu'à la fin des années 1970 que
date le premier âge d'or du développement de notre Activité Aval
au cours duquel nous avons mis en place l'impressionnant
appareil caractérisé par des capacités de liquéfaction de plus de 30
milliards de m3 et des capacités de raffinage de l'ordre de 22 millions
de tonnes de brut par an.
Monsieur Mohamed MEZIANE
Président Directeur Général
Sonatrach
C'est de cette époque que date également notre entrée dans
la pétrochimie avec notamment les complexes de matières plastiques
de Skikda, de méthanol et de résines d'Arzew et aussi les usines
d'ammoniac, d'urée et d'engrais azotés.
C'est donc très tôt que Sonatrach a développé des activités dans
l'Aval, se constituant en groupe pétrolier et gazier intégré exerçant
tous les métiers de la chaîne des hydrocarbures pour une valorisation
optimale de l'ensemble de ses produits.
Au cours de ces quatre décennies, une riche expérience a été
accumulée.
L'Aval en général et la pétrochimie en particulier sont, grâce à ce
parcours, nettement mieux perçus aujourd'hui tant dans leurs aspects
techniques que dans leurs aspects industriels et commerciaux.
Les environnements institutionnels et économiques ont changé.
Les concepts ont évolué et subséquemment les approches, les
projections et les modalités de réalisation des projets aussi.
Nous abordons le nouvel âge d'or du développement de la
pétrochimie, du GNL et du raffinage avec de nouveaux atouts.
L'attente a été longue en effet, notamment pour ce qui est de la
pétrochimie, mais elle nous a été très utile.
Nous avons en effet d'abord vécu le développement de notre
segment aval dans des conditions historiques déterminées,
4
N°1-Juin 2006
N°1-Juin 2006
5
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 6
caractérisées essentiellement au niveau institutionnel par une
planification économique centralisée et dirigiste et le monopole
de l'Etat sur le commerce extérieur.
Ces données constituaient alors les fondements d'un
développement économique national intégré et d'une
protection administrative de l'économie nationale dans le contexte
interne et avec l'environnement international au milieu des
années 80.
De grands projets pétrochimiques furent certes réalisés
dont l'objectif a été partiellement atteint de couvrir les besoins
du marché intérieur et ce dans le cadre d'une vision productiviste
où les facteurs coûts et les critères de rentabilité n'étaient pas
appréciés sur les mêmes bases que nous imposent aujourd'hui
la rationalité économique, les normes universelles de la
compétitivité en Algérie et à l'étranger et les processus de la
globalisation.
Dans de telles conditions, il a été difficile pour Sonatrach de
surmonter les difficultés et les faibles résultats obtenus dans la
pétrochimie, dans la transformation des plastiques ou encore
dans les engrais.
Pour les mêmes raisons, il nous a été difficile d'appréhender de
manière économique la demande sur le marché intérieur et
d'intégrer dans nos approches la réalité de besoins
nationaux limités et de l'étroitesse du marché intérieur.
Toutefois nous avons une fast learning curve. Nous avons donc
tiré des enseignements précieux de cette phase et nous avons
conclu que l'option stratégique du partenariat comme levier de
développement qui avait clairement démontré sa validité dans
l'Amont devait s'étendre à l'Aval.
Le partage des risques, le renforcement technologique et la
connaissance des marchés, notamment internationaux,
impliquaient la recherche active et audacieuse de partenaires
dans l'investissement, dans la technologie et dans le marketing.
Cette démarche correspondait très bien, en outre, aux
dynamiques imprimées par les changements intervenus aussi
bien au niveau microéconomique que macroéconomique.
L'instauration de l'économie de marché, les réformes engagées
dans le Secteur de l'Energie et des Mines et en particulier la
nouvelle loi relative aux hydrocarbures, la stabilisation de
l'Entreprise, son processus de modernisation, avec une plus
g rande maîtrise de son développement et de son
redéploiement, ont en effet nettement amélioré notre visibilité
et celles des autres investisseurs dans l'Aval.
Aussi le plan à moyen terme de l'entreprise, 2006-2010, est
nettement marqué par le lancement des grands projets
pétrochimiques que nous avons mis sur le marché international et
pour lesquels les perspectives de réalisation en partenariat
s'annoncent positives à la faveur notamment de l'incitation
majeure que constitue le nouveau prix de cession du gaz sur le
marché intérieur.
Sonatrach a saisi ces nouvelles opportunités pour entrer de plein
pied dans cette deuxième vie de la pétrochimie et de l'Aval.
6
N°1-Juin 2006
Nous y entrons avec un vaste programme, diversifié et
cohérent, intégrant les segments de la pétrochimie, du raffinage
et du GNL, avec des projets de taille mondiale, un programme
dont le financement est estimé à 15 milliards de dollars et
que nous voulons réaliser en partenariat.
Nous avons déjà engagé les travaux de rénovation et de
modernisation de nos raffineries et nous réceptionnons cette
année la nouvelle raffinerie d'Adrar, réalisée en partenariat avec
la compagnie chinoise CNPC dans le cadre d'un projet pétrolier
intégrant le développement de gisements, le raffinage et la
commercialisation conjointe des produits raffinés.
Une raffinerie de condensat, d'une capacité de cinq millions de
tonnes/an, est en cours de construction à Skikda et le projet
d'une nouvelle raffinerie de pétrole d'une capacité de quinze
millions de tonnes à réaliser en partenariat est en appel d'offres.
Nous allons tout simplement doubler les capacités de raffinage
en Algérie
Le développement du segment GNL est lui aussi bien engagé.
Dans les trois ou quatre années à venir nous allons livrer au
marché international, à partir de la source algérienne, neuf
millions de tonnes supplémentaires de gaz naturel liquéfié.
Deux unités de 4,5 millions de tonnes chacune vont être
réalisées, l'une par Sonatrach à Skikda et l'autre à Arzew dans le
cadre du projet gaz intégré de Gassi Touil que nous réalisons
en association avec Repsol YPF et Gas Natural.
J'ajouterai le projet Gas to liquid, d'une capacité de trente mille
barils/jour qui est en phase d'attribution aux partenaires les
mieux placés qui ont concouru pour le projet gaz intégré de
Tinhert.
Pour la pétrochimie enfin, pour l'heure et à la suite de
l'ouverture en séance publique des offres techniques des
projets pétrochimiques conformément à notre procédure
transparente et diligente relative à la passation des marchés, les
soumissions faites par une dizaine de compagnies ont été jugées
recevables pour les projets suivants : complexe de valorisation
de Fuel Oil et Lab à Skikda ; unité de vapocraquage d'éthane
(oléfines Skikda), unité de déshydrogénation du propane et de
production de polypropylène à Arzew; complexe de Méthanol
à Arzew, unité de vapocraquage de naphta.
Notre plan de développement pétrochimique est assurément
sur rails.
Par ailleurs la cristallisation du savoir faire progressif dans
l'aval, en particulier sur les segments du raffinage et du GNL,
est aujourd'hui un vecteur porteur de notre développement à
l'International où Sonatrach ambitionne de consolider ses
positions et d'acquérir de nouvelles participations dans
l'industrie et le commerce du GNL.
M.Mohamed Méziane
PDG Sonatrach
Un nouveau périodique dans
la communication du Groupe Sonatrach
vec le premier numéro de La
revue trimestrielle, l'Activité
Aval vient de se doter d'un nouveau
support de communication qui s'ajoute
aux autres publications - « Flash-infos »
et « la Lettre Aval » essentiellement
lancées depuis plusieurs mois pour
répondre aux besoins des impératifs
dictés par l'actualité de notre Groupe.
A
propre à notre secteur énergétique
s'inscrit dans le sillage des recommandations
et de l'intérêt particulier accordés par
notre Groupe et par notre Ministère de
tutelle à la communication.
L'installation d'une cellule communication
depuis une année et le lancement
« Aval-La revue » se veut un autre moyen
d'informer aussi bien les personnels,
toutes catégories confondues de nos
structures centrales, nos complexes et
filiales que nos partenaires impliqués
dans nos différents projets et autres
publics potentiels intéressés par nos
activités. Elle constitue un jalon, une
autre pierre posée pour la mise en place
d'un système de communication efficace,
moderne, valorisant, mobilisateur et
catalyseur de toutes les synergies.
La finalité est de répondre aux attentes
des collectifs de notre activité en matière
d'information, d'en refléter les réalités, et
de mettre en exergue les défis à relever
assurant ainsi une meilleure information
à tous les niveaux hiérarchiques. Le
lancement de cette nouvelle revue qui
vient enrichir le paysage médiatique
Tous ces moyens sont autant de sources
auprès desquelles les personnels viennent
s'instruire et des supports qui contribuent à
renforcer les liens professionnels au sein
de l'Entreprise.
La revue trimestrielle est appelée à
accompagner cette dynamique tous
azimuts que nous connaissons depuis
quelque temps. Elle fait partie de notre
programme visant à développer la
communication interne et externe et elle
se veut un lien avec nos personnels.
Si les véritables richesses à développer,
sont le facteur humain grâce à des formations
continues et des mises à niveau pour
notre Groupe, le partenariat reste
néanmoins l'option prônée par
l'Entreprise.
de plusieurs projets en vue de renforcer
l'information tels que le téléaffichage,
l'édition d'un guide de l'Aval et la
multiplication des « visioconférences »
témoignent de l'importance consacrée
à ce volet.
L'implication de tout un chacun ainsi que
toutes les contributions dans ce défi n'en
seront que bénéfiques.
Bon vent étant, il faut prendre la barre,
la relever et l'avoir.
Dr. Abdelhafid Feghouli
Vice-Président Aval
N°1-Juin 2006
7
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 8
Entretien avec le
Dr.Abdelhafid Feghouli,
Vice-président de l'Activité Aval
Emboîter le pas aux majors
-La Division Liquéfaction et Séparation des gaz (LQS) chargée
de l'exploitation de l'appareil de production. Cette activité est
assurée par quatre (04) complexes de liquéfaction de gaz naturel
(GL1Z, GL2Z,GL4Z,GL1K), d'une capacité totale de
production de 44,3 millions GNL/an qui sera augmentée à
53,5 millions de m3 GNL/an à partir de 2009 et de deux (02)
complexes de séparation de GPL (GP1Z, GP2Z), d'une
capacité totale de production de 9,7 millions de tonnes/an.
-La Division Etudes et Développement chargée du
développement des activités de liquéfaction et de transformation
des hydrocarbures.
-Un holding avec trois (03) filiales de production industrielle;
Naftec (raffinage) - ENIP (pétrochimie) et Helios (hélium).
-Trois (03) filiales de services: SOMIZ (Maintenance
industrielle d'Arzew) - SOMIK (Maintenance industrielle de
Skikda) - SOTRAZ (Société de Transport à Arzew).
-Deux (02) entreprises de gestion de zones industrielles
EGZIA (Arzew) - EGZIK (Skikda).
Dans un entretien acordé à
la revue Aval, le Dr Abdelhafid
Feghouli, énumère les
projets de l'Activité après avoir
dressé un tableau de sa
situation actuelle. Plusieurs
groupes internationaux sont
intéressés par les projets
programmés au profit de
cette branche de transformation
des hydrocarbures.
e Dr Abdelhafid Feghouli, Vice-président de
l'Activité Aval, nous confiera qu'avec la loi sur les
hydrocarbures et l'installation de l'Agence Nationale
de Valorisation des Ressources en Hydrocarbures
(Alnaft) et l'Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), la
Sonatrach se focalisera dorénavant sur son activité commerciale,
l'amélioration et la modernisation des modes de gestion, de
façon à atteindre et à générer plus de bénéfices, mettre en place
un nouveau système de gestion comptable et de ressource
humaine, un système d'information et, enfin, activer pour
adopter les mêmes standards que les autres multinationales. Il
s'agit pour nous d'optimiser les installations et les procédés de
dernière génération, pour emboîter le pas aux majors au niveau
international, notamment, à travers un nouveau mode de
commercialisation, en allant vers le client là ou il se trouve.
L
8
N°1-Juin 2006
De multiples projets d'envergure
Dans le cadre du développement du Groupe Sonatrach et
répondant aux objectifs stratégiques tracés à long et moyen
termes, l'Activité Aval, lance de nombreux projets d'envergure
à travers le territoire national, que le Dr Feghouli énumère ainsi:
Pour les projets concernant la zone industrielle de Skikda, celui
relatif à la valorisation du fuel Oil issu de la raffinerie de Skikda
ciblera essentiellement le maxi distillats (diesel et jet A). La
réalisation d'une unité de production de PTA (Purified
Terephtalic Acid), pour une capacité de 150 KTA et une unité
de production de PET (Poly Éthylène Téréphtalique) de 120
KTA. La réalisation, en partenariat, d'une usine pour la production
de N-Paraffines et de Linear Alkyl Benzene (LAB)(matières
premières pour la fabrication de détergents), d'une capacité de
75 000 tonnes destinées à l'industrie des détergents, à partir du
Kérosène produit par la raffinerie de Skikda (RA/1K). Pour les
projets implantés dans la zone industrielle d'Arzew, il citera le
Rétrospective de l'Activité Aval
Avec un effectif de 6 000 employés, l'Activité Aval est chargée
du développement et de l'exploitation des activités de
liquéfaction de gaz naturel, de séparation des GPL et de
transformation des hydrocarbures. Les missions essentielles de
l'Activité Aval consistent en l'élaboration et la mise en œuvre
des politiques et stratégies de développement et d'exploitation
de l'Aval pétrolier et gazier, l'exploitation des installations
existantes de liquéfaction de gaz naturel et de séparation des
GPL, la mise en œuvre, en partenariat, du plan de développement
de l'Aval pétrolier et gazier, le suivi et la gestion du portefeuille
des filiales et participations confiés au Holding RCH (filiales à
100% et autres, détenues à 51%).
Son organisation s'articule principalement sur deux Divisions.
projet de réalisation, en partenariat, d'un complexe intégré de
production d'oléfines et dérivés par vapocraquage, d'une capacité
de traitement de 1,8 million tonnes par an de Naphta et/ou
de Condensat. Le projet de déshydrogénation du propane et
Polypropylène PDH/ PP, qui consiste en la réalisation, en
partenariat, d'une chaîne de production de polypropylène, à
partir de la déshydrogénation du propane produit fini de
350 000 TM/ an (Polypropylène), issu des usines de GPL
d'Arzew. Le projet de vapocraquage de l'éthane à Arzew sera
réalisé en partenariat pour la production notamment, de
polyoléfines, d'une capacité de traitement d'un million de
tonnes par an d'éthane (minimum). La réalisation et l'exploitation
d'un complexe de production de méthanol, d'une capacité de
production de 3 000 tonnes par jour, soit près de 1 million de
tonnes par an, au niveau de la zone industrielle d'Arzew. La
réalisation et l'exploitation d'un complexe d'ammoniac, d'une
capacité de 2 000 tonnes jour (660 KTA). Ce complexe devra
être localisé, en principe, dans la zone industrielle d'Arzew ou
au nouveau pôle industriel de Béni Saf. Enfin, il y a le projet
de réalisation d'une nouvelle raffinerie de pétrole à Tiaret,
d'une capacité de traitement de 15 millions de tonnes par an.
Vif intérêt chez de nombreux
groupes internationaux
De nombreux groupes internationaux ont manifesté un vif
intérêt à l’égard de ces projets, notamment, à l'occasion des
rencontres de clarification organisées à l'hôtel Hilton, du 11 au
17 juin 2005, à l'attention de sociétés étrangères et nationales et
dont l’ouverture a été pour rappel assurée par le Dr Chakib
Khelil, Ministre de l'Energie et des Mines. La formule de
partenariat pour ces multiples projets a séduit de nombreux
groupes dont nous citerons, à titre indicatif, le groupe Total
(France), Basel (Allemagne), Cepsa (Espagne), Orascom
(Egypte), Sabic et Delta Oil (Arabie Saoudite), CNPC (Chine),
Itochu Sojitz, Mitsui & Co Ltd, (Japon) Exxonmobil (USA)
Lubritech-Fuchs (France-Allemagne), BASF (Allemagne), Lg
(S.Korea) Dealim Industrial, Samsung (Corée), Reliance, Gail
Eil, Essar Groupe, India Oil Corporation (Inde), Shaw Stone &
Webster, Petrofac (Angleterre).
N°1-Juin 2006
9
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 10
Sonatrach, Repsol et Gas Natural (Espagne)
Projet intégré de Gassi Touil,
un partenariat prometteur
L
Le projet intégré qui implique toutes les activités jusqu'à la
commercialisation du GNL, offre la possibilité à Sonatrach et à
son partenaire espagnol de mettre en commun leurs moyens et
leurs compétences respectives à même de valoriser d'importants
gisements gaziers dans l'intérêt de Sonatrach, du consortium
espagnol Repsol YPF et Gas natural.
En vertu de ce contrat, le consortium espagnol apportera 80%
des investissements contre 20% pour Sonatrach. Il concerne le
10
N°1-Juin 2006
Sonatrach dispose d'infrastructures gazières d'envergure,
fiables et accessibles. Elle a accumulé une expérience
notable dans le développement et l'exploitation des gisements
gaziers, dans les métiers du transport par canalisations, le
transport maritime et elle occupe la position de leader dans
la liquéfaction du gaz naturel avec une connaissance avérée
du marché mondial du GNL, un atout qu'elle mettra au
service de ce projet.
La concrétisation de cet accord, le premier du genre à s'effectuer
après l'adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, et les
lourds investissements consentis donneront une nouvelle
dimension au partenariat algéro-espagnol. Outre le caractère
économique, le projet revêt un caractère politique appréciable.
Le projet intégré Gassi
Touil est entré dans sa
phase de mise en œuvre
avec la cérémonie de
signatures, qui a eu lieu,
le 14 mars 2006 au siège
de la Direction Générale
de Sonatrach.
e contrat du projet intégré Gassi Touil-Rhourde
En-Nous, signé le 1er décembre 2004, prévoit un
important programme relatif aux travaux d'appréciation
et de délinéation (délinéament) de gisements existants,
d'exploration et de développement avec le forage de puits, la
construction d'installations de traitement, d'un gazoduc et
d'une usine de liquéfaction de gaz naturel à Arzew.
relations en 1975, année de la signature du contrat initial
d'achat et de vente de GNL; une relation commerciale
renforcée par la suite au cours des années 1990 avec l’entrée en
service du gazoduc Pedro Duran Farrel.
forage de 52 puits de développement, la reprise de 16 autres
existants et la réalisation d'installations de surface pour le
traitement (extraction de condensat et GPL) de 22 millions
m3 par jour de gaz naturel. Il prévoit également la construction
de nouvelles capacités pour le transport de 6,5 milliards de
m3/an de gaz et celle d'une nouvelle usine de liquéfaction
de gaz ( GNL), d'une capacité de 4 millions de tonnes/an.
Le coût global du Projet s'élève à 3 milliards de dollars US,
dont 1 milliard consacré à la construction de l'usine.
Les délais de réalisation du projet Gassi Touil -Rhourde
En-Nous sont éstimés à 54 mois. Le premier chargement de
GNL à partir du port d'Arzew-Djedid est prévu pour la fin
de l'année 2009. Le contrat est d'une durée de 30 ans.
Un partenariat fructueux
Les relations de partenariat entre Sonatrach et les sociétés
espagnoles Repsol et Gas natural remontent déjà à quelques
années. Repsol et Sonatrach, continuent d'exploiter de
façon satisfaisante les gisements de Tifernine et de Tin
Fouyé Tabankort, et d'explorer de nombreux blocs dans les
périmètres de Rhourde Seghir (Reggane Nord), l'Ahnet et
Gassi Chergui Ouest.
Avec Gas natural, Sonatrach a entrepris ses premières
Il établit un véritable partenariat et va renforcer les excellentes
relations qui datent depuis fort longtemps entre l'Algérie et
l'Espagne.
Une dynamique socio-économique
pour la région
va générer des opportunités d'affaires pour les entreprises
publiques et privées, notamment les PME, dans de nombreux
secteurs d'activités économiques, industrielles, commerciales et
de services. Ces chantiers, au Sud comme au Nord, seront
autant d’opportunités diversifiées de création d'emplois et de
richesses.
Pour les partenaires espagnols, le projet représente une
opportunité supplémentaire d'acquisition de ressources
disponibles dans un environnement très favorable, dans un
pays à forte tradition pétrolière et gazière et doté d'un potentiel
de développement de l'industrie des hydrocarbures.
Un pays source, à proximité de marchés à forte demande
et idéalement positionné sur les grandes routes gazières
internationales et par rapport aux grands flux mondiaux du
commerce du gaz.
Le projet intégré Gassi Touil s'inscrit dans le cadre d'un
ambitieux programme visant l'entrée du secteur des
hydrocarbures algérien dans une nouvelle phase de
developpement favorisé par la dynamique de modernisation
qu'il connaît depuis quelques années, à la faveur des réformes
engagées par les pouvoirs publics à tous les niveaux et de la
nouvelle loi sur les hydrocarbures. Ce programme se réalisera
sur un précieux levier, le partenariat, dont « Gassi Touil » est
justement une parfaite illustration.
Le projet intégré Gassi Touil devrait produire environ 4
millions de tonnes de GNL par an. Il s'inscrit dans le sillage de
la stratégie de commercialisation de gaz définie par Sonatrach
visant l'exportation de 85 milliards de m3 par an et davantage à
l'horizon 2010.
Il devra répondre aux besoins de plus en plus croissants de
ce produit énergétique exprimés de par le monde et,
par ticulièrement en Asie, en raison de sa croissance
économique soutenue.
L'ampleur des investissements et des travaux d'un tel projet va
engendrer une dynamique économique et sociale non
négligeable qui profitera par conséquent aux régions du Sud
du pays et aux autres localités que ses chantiers traverseront. Il
N°1-Juin 2006
11
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 12
Gestion
des risques majeurs
L'exigence d'un retour d'expérience
Tirer les leçons de l'accident de
Skikda, tel a été l'objectif que s'étaient
fixées les premières journées
internationales sur les risques
industriels et technologiques et leur
impact sur l'environnement (Jirite)
organisées dans la ville même où
s'était produite la catastrophe.
Les participants ont convenu de
promouvoir la culture du risque.
Ces « Jirite 2006 », se sont voulues
également un hommage à la mémoire
des 27 victimes de l’incident du
complexe GLIK.
12
N°1-Juin 2006
'organisation des 1ères journées internationales sur les
risques industriels et technologiques et leur impact sur
l'environnement (Jirite) ,est intervenue à un moment où il
est devenu impératif d'assurer les conditions nécessaires
pour la protection des personnes, des biens et de l'environnement. En
effet, les catastrophes interpellent les pouvoirs publics, non seulement,
à la prise en compte des risques majeurs liés aux activités industrielles
et technologiques mais aussi à l'intégration de la culture du risque dans
les différents domaines de l'activité socio-économique.
Partant du constat d'impuissance face aux catastrophes naturelles et
aux sinistres industriels et, animées par une volonté évidente non
seulement de renverser la tendance mais aussi d'inaugurer une culture
de la gestion des accidents, du plus banal au plus tragique, les « Jirite »
ont été organisées à Skikda du 17 au 19 Janvier 2006 sous le
haut patronage de son excellence le Dr Chakib Khelil, Ministre de
l'Energie et des Mines, en collaboration avec le Laboratoire de
Recherche Appliquée au Développement et à la Technologie
«LARATED-Maghtec» et l'Institut de maintenance et sécurité
industrielle de l'Université d'Oran.
L
La rencontre scientifique sera inaugurée par le Secrétaire Général
du Ministère de l'Energie et des Mines, M. Fayçal Abbès, qui
mettra en relief l'importance d'un tel événement, soulignant
“la priorité accordée au volet formation pour une mise à niveau
des personnels, afin de mettre en œuvre le système santé, sécurité,
environnement, qui garantira aux agents les meilleures conditions
de travail”. Monsieur Le Président Directeur Général de
Sonatrach, Mohamed Meziane, insistera, pour sa part, sur « la
politique du Groupe qui s'appuie sur la mise en œuvre de tous les
moyens susceptibles de réduire ces risques » signalant que de par
sa nature et ses spécificités, l'industrie pétrolière et gazière, restait
« une activité à haut risque».
plus en plus, appropriées.» A ce propos, Marc Vachon
(Bertin-Technologies), dans sa communication, dira pour sa part:
«la modélisation des scénarios d'accidents constitue une étape
essentielle dans une étude de dangers ou une expertise
d'installations classées pour la protection de l'environnement.»
Et d'avancer trois préalables indispensables, selon lui, « pour les
exploitants, évaluer la gravité des risques et proposer, si nécessaire,
des mesures complémentaires de prévention et de protection
pour les collectivités territoriales, mettre au point des plans
d'urbanisation prenant en compte les risques technologiques et,
enfin, pour les forces de sécurité, organiser les secours ainsi que la
protection des populations».
Gérer les risques
Restitution des faits dans l'explosion
du bac S 101
L’ambition des «Jirite 2006», au-delà de l'hommage à la mémoire
des 27 victimes de l'incident du complexe GL1K et des deux
victimes de l'incendie des bacs à RTE Skikda est de créer un
espace de réflexion scientifique, d'échanges et de concertation
autour des questions de risques industriels, technologiques et de
leur impact sur l'environnement. C'est ainsi que des communicants
d'Oran, de Batna, de Sidi Bel Abbès, de Constantine, de Sétif, de
Skikda, des universités de Paris, de Bordeaux IEC (Institut
Européen des Cyndiniques), ont eu à intervenir sur des sujets
variés: «concepts et notions de risques», «démarches, méthode
d'identification, d'analyse d'évaluation, de prévention des risques
et dangers», «maintenance et fiabilité des systèmes», «la règle et le
droit», «santé et travail», «environnement».
Des présentations de posters et des ateliers sur les notions de
santé, de communication en entreprise, d’environnement et
accidents, ont eu lieu en marge de ces journées.
S'il est admis que le risque zéro est impossible, en revanche, les
actions de limiter, gérer et manager les risques, tout en réduisant
les conséquences sur les populations susceptibles d'être touchées,
restent au centre des priorités du Groupe Sonatrach. En effet, la
manifestation soudaine d'accidents majeurs survenus dans le
domaine pétrolier à l'instar de ceux de la raffinerie de BP au Texas
le 23 mars 2005, le parc de stockage de Buncefield en Grande
Bretagne le 12 décembre 2005, les bacs S105 et S106 du terminal
arrivée RTE / Skikda du 4 octobre 2005 ou encore celui de GL1K
de janvier 2004, sont la preuve que le risque est omniprésent.
Aussi, les «Jirite 2006» se sont-elles fixées comme objectif
essentiel, la mise en place d'un réseau d'universitaires, de
professionnels et d'experts du secteur de l'industrie en gestion,
évaluation et prévention des risques technologiques.
La maîtrise de l'urbanisation autour des installations industrielles,
notamment, par la mise en place de périmètres de sécurité,
l'information des populations concernées par les risques identifiés
et, enfin, la capitalisation du retour d'expériences restent une
préoccupation majeure. D'ailleurs, lors de son intervention à
l'inauguration de ces journées, le Dr Abdelhafid Feghouli,
Vice-Président de l'Aval interviendra ainsi : « l'enjeu de la culture
du risque nous permettra de réunir les conditions favorables à une
cohabitation harmonieuse, dans un contexte de progrès et de
développement socio-économique». Cependant, ajoutera-t-il :
« prévoir une catastrophe reste une difficulté majeure, malgré les
progrès réalisés dans les différents domaines de la science et la
volonté de l'homme d'y faire face par des mesures préventives, de
Toute compréhension d'un événement, aussi tragique soit-il, passe
inévitablement par la restitution des faits dans leur contexte initial
et une analyse objective des circonstances et des conséquences qui
en découlent. C'est ainsi qu'il aura été question lors de ces « Jirite
2006 » de la restitution des faits relatifs à l'explosion du bac S 106
du terminal arrivée RTE/Skikda. Sur le volet chronologie des faits,
nous relevons que sa capacité de stockage est de 51 200 m3, et
qu'au moment de l'explosion, il était en cours de remplissage.
L'incident serait dû à un flash partant d'un véhicule en direction
du bac S 106.
Aussitôt après le début de l'incendie, il a été procédé au déclenchement
du PAM et du plan Orsec. Toutefois, l'insuffisance et l'inadéquation
des moyens engagés n'ont pas permis le maintien du refroidissement
et l'entretien du tapis de mousse. Ce qui, fatalement, a conduit à
la reprise du feu jusqu'à l'apparition du phénomène de boilover,
dont l'effet a provoqué l'incendie du bac S 105, engendrant
malheureusement des dégâts corporels et matériels importants.
Pour ce qui est du volet retour d'expériences, l'incident du bac
S 106 incitera les participants aux «Jirites» à réévaluer les outils
de gestion du risque industriel, aussi bien au niveau stratégique
N°1-Juin 2006
13
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 14
qu'opérationnel, et à décliner au niveau du Groupe Sonatrach, des
plans d'action préventifs afférents à l'intégrité des installations, à
mettre à jour des procédures d'exploitation, de maintenance et
d'urgence et, enfin, à former et à sensibiliser.
Par ailleurs, afin de concrétiser sa politique de maîtrise des risques
HSE, le Groupe Sonatrach s'est résolument engagé dans une
démarche scientifique par la mise en place du premier système
intégré de management des risques: Santé, Sécurité et
Environnement (HSE). Rappelons pour la circonstance que pas
moins de 1,2 milliards de dollars ont été consacrés par Sonatrach
es du
Hommage aux victim
19 janvier 2004
tim es de la
à la mé mo ire de s 27 vic
De van t la stè le éri gée
recueillement
r 2004, une cérémonie de
cat ast rophe du 19 janvie
et des mines,
du Ministère de l'énergie
a eu lieu en présence du SG
autorités
des
du Vice-président Aval,
et des
du PDG de Sonatrach,
ach
atr
Son
résentant du syndicat
a été
locales de la ville, du rep
a»
tih
«fa
la
,
nce
une minute de sile
ie de
familles des victimes. Après
on
ém
cér
te
cet
de
défunts. En marge
des
ire
mo
mé
la
à
G
itée
PD
réc
par le
des victimes ont été reçues
age
recueillement, les familles
mm
du ho
résident Aval, qui ont ren
de Sonatrach et le Vice-p
ent de leur
sem
plis
com
l'ac
s
dan
mo rts
aux vic tim es du de vo ir,
illes des
fam
nsables ont rappelé aux
r une
mission. Les deux respo
ure
ass
ur
po
loyés par Sonatrach
leur
victimes tous les efforts dép
ur
Po
ns.
atio
tall
sonnes et des ins
per
des
ale
xim
ma
té
uri
séc
responsables
es ont exprimé aux deux
part, les familles des victim
leurs préoccupations.
au cours des deux dernières années à des investissements relatifs
à la santé, la sécurité et l'environnement, dont plus de 50% pour
l'amélioration de la sécurité des unités industrielles.
En ce sens, une directive HSE contenant 23 articles a été
signée par le PDG de Sonatrach, qui a inauguré un centre
de commandement central de gestion des risques (ICS) (Incident
Command System) avec des démembrements à Oran,
Skikda et au Sud.
Conseil du Gouver nem
ent
Le pôle d'In Aménas
, les Zones
industrielles d'Arzew
et de Skikda
déclarés zones à ris
ques majeurs
Le Conseil du Gouverneme
nt, lors de sa réunion du
5 avril dernier,
a adopté trois décrets
exécutifs portant déclar
ation du pôle
d'In-Amenas et des zones
industrielles d'Arzew et de
Skikda, zones
à risques majeurs au regard
de la loi. Ces me sur es son
t des tin ées
à mettre fin à une situatio
n d'anarchie et essentiellem
ent, à assurer
la sécurité des citoyens,
de leurs biens et de l'écon
omie nationale
ainsi qu'à imposer le respec
t des règles d'urbanisme,
d'occupation
des sols et d'environnem
ent. Il convient de rappel
er
que durant
l'année 2004, le Gouverne
ment a décidé que les zon
es d’implantation
de l'industrie des hydroc
arbures fassent l'objet d'u
ne régulation et
de dispositions particulièr
es, dans le cadre des dispo
sitions de la loi
relative à la prévention
des risques majeurs et à
la gestion des
catastrophes. Des mesur
es appropriées pour les
zones de Hassi
Messaoud, Hassi R'mel
et le pôle de Hassi Berki
ne ont déjà été
prises dans ce même cad
re.
PROJET AUDIT GENERAL DE SECURITE
DES COMPLEXES DE L'ACTIVITE AVAL
ans le cadre de la stratégie de développement de
SONATRACH (Programme complémentaire d'urgence),
il a été décidé de réaliser un Audit Général de Sécurité des
complexes de l'Activité Aval et des Zones Industrielles
d'Arzew & de Skikda.
D
Cet audit va porter sur les trois axes suivants :
- Un audit de la sécurité des installations de Production et
des bâtiments.
- Un audit des systèmes et équipements de sécurité.
- Un audit des Systèmes d'exploitation de la Sécurité.
Le Dossier d'Appel d'offres a été publié sur le BAOSEM
en date du 6 septembre 2005.
A l'issue de l'ouverture des plis, les offres techniques
suivantes ont été retenues :
BERTIN TECHNOLOGIE
SHELL GLOBAL SOLUTIONS
14
N°1-Juin 2006
NORISKO EQUIPMENTS
BUREAU VERITAS
LITWIN
DNV CONSULTING
Au cours de sa première séance de travail du 19 février 2006,
le Comité d'Evaluation des Offres Techniques a décliné des
grilles techniques à même de permettre aux quatorze (14)
groupes de travail des complexes concernés par ce dossier,
de procéder à l'analyse des différentes offres.
A l'issue de cette étape, le CEOT procédera à une consolidation
des analyses en vue d'aligner techniquement les six (06)
offres.
Les résultats attendus de ces audits devront nous permettre
de sécuriser, de fiabiliser nos installations et d'optimiser
notre outil d'exploitation aux points de vue opérationnel et
organisationnel.
L
a 1ère conférence internationale sur la Recherche et
Développement Aval qui
s'est tenue le 15 Novembre
2005 à Oran, aura été riche en
enseignements. Pour Sonatrach
la r encontr e avec les exper ts
et par tenaires étranger s sera
une opportunité d'échanges
d'expériences et d'informations sur
l'état de la R&D; autant de
per spectives qui s'ouvrent au
secteur des hydrocarbures déterminé
à lui accorder une place importante
dans sa stratégie de développement.
Cette rencontre s'inscrit dans le
cadre de la dynamique que nous
voulons donner au futur Centre de
recherche Aval, projet qui traduit
une volonté, à la fois du Ministère et
du Groupe Sonatrach, d'accompagner
la stratégie de développement de
l'Aval pétrolier et gazier.
La 1ère conférence internationale est
une étape supplémentaire dans
l'approche que le management de
Sonatrach a d'ores et déjà amorcée et
qui doit aboutir d'une part, à doter le
Groupe d'un pôle de recherche
scientifique et de développement
technologique pour l'Aval pétrolier
et gazier, et lui permettre, d'autre
part de s'intégrer dans les réseaux de
compétences autour des métiers de
base de l'Aval tant au niveau national
qu'international.
Une expérience et des efforts ont été
consentis dans le domaine de la
R&D Aval. Aujourd'hui, et à la
lumière de l'état de la recherche, du
développement et de l'innovation
qui ont fait l'objet de cette 1ère
conférence internationale, nous
sommes davantage en mesure
d'affiner l'approche conceptuelle de
notre futur Centre de recherche et
des potentialités en matière de
coopération et de synergies à
développer.
ère conférence
Internationale sur la Recherche
et Développement AVAL
1
'hôtel Sheraton d'Oran a abrité
le 15 novembre 2005 la
première conférence internationale sur la Recherche et
Développement de l'Activité Aval .
Cette rencontre s'est déroulée en
présence du Dr Chakib Khelil,
Ministre de l'Energie et des Mines, de
Mme Souad Bendjaballah, Ministre
déléguée à la Recherche Scientifique, et de
MM. Mohamed Meziane, PDG de
Sonatrach, le Dr Abdelhafid Feghouli,
Vice-Président de l'activité Aval, des
cadres du ministère de tutelle, de
Sonatrach ainsi que des experts et des
représentants des sociétés nationales et
étrangères, partenaires de Sonatrach.
L
La conférence a été une occasion
pour tous les présents d'échanger des
expériences autour du thème de la
Recherche et Développement dans l’aval
pétrolier et gazier. Consciente de l'importance
de ce paramètre, qui constitue un élément
stratégique et incontournable pour tout
progrès et développement économique et
social, Sonatrach accorde un intérêt
particulier à la Recherche et au
Développement, clés de voûte d'une
gestion moderne et efficace et du défi de
la performance dans un environnement
marqué par la mondialisation et la
concurrence.
Pour le secteur de l'Energie et des Mines,
cette rencontre, la première du genre en
Algérie, aura permis de lancer la réflexion
autour du futur Centre de Recherche et de
Développement de l'Aval, qui sera
implanté au niveau d'Oran et dont les
domaines d'intervention sont, entre
autres, la liquéfaction, la pétrochimie, le
raffinage, la valorisation des matières
premières, la maîtrise de l'énergie et des
énergies renouvelables, et le HSE.
La conférence s'inscrit dans un processus
global adopté par le Groupe Sonatrach et
qui fait désormais partie de sa stratégie de
développement au niveau national et
international, par le lancement de
plusieurs projets aussi bien en amont
qu'en aval. « Ces projets, estimera le Dr.
N°1-Juin 2006
15
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 16
Feghouli, nécessitent deux principaux supports : la Formation, la
Recherche et Développement, qui nous permettront d'avoir une
meilleure vision de ce que l’on doit faire dans ce domaine ».
Les travaux des sessions de cette conférence se sont articulés
autour de trois thèmes suivants:
La Recherche et le Développement chez les partenaires : cette
session aura permis aux participants de s'enquérir de l'expérience
des partenaires de Sonatrach en matière de R&D et d'innovation
dans l'Aval pétrolier et gazier (pétrochimie, raffinage, liquéfaction,
HSE etc …)
Un carrefour
d'échanges fructueux
La 1ère conférence internationale sur
la Recherche et Développement s'est
déroulée en trois sessions.
La teneur des communications et des
débats est livrée dans ces éléments
de synthèse qui donneront au lecteur
un aperçu sur cette conférence, la
première du genre.
es première et troisième sessions traiteront de l'évolution
et des perspectives de l'industrie du GNL en Algérie et
dans le monde et des domaines de la R & D, l'innovation
dans l'aval pétrolier et gazier (Liquéfaction, Pétrochimie,
raffinage, HSE etc.) au niveau de sept compagnies internationales
et instituts, partenaires de Sonatrach : BASF, BP, IFP, SABIC,
SHELL, STATOIL et TOTAL.
Lors des présentations, l'accent sera mis sur le renforcement des
capacités de ces compagnies en matière de R & D en vue
d'accentuer leurs avantages concurrentiels sur le marché.
L
Les démarches engagées depuis plusieurs décennies, ont été
développées en partenariat avec d'autres compagnies. Elles
ont su combiner les aspects recherche scientifique et expérience
industrielle acquise.
Les domaines visés par la R & D sont le développement d'une
industrie GTL, le développement des technologies liées à
l'industrie du GNL, la préservation de l'environnement, la technologie
des catalyseurs, les procédés et technologies de raffinage, les
produits finis (carburants, combustibles, additifs, lubrifiants,
bitumes) et la technologie de déshydrogénation du propane ( PDH ).
Cela explique le nombre de licences et brevets enregistrés.
La fonction Recherche est caractérisée par des effectifs, des
budgets conséquents et un nombre relativement important de
projets. Les compagnies possèdent souvent plusieurs centres de
Recherche, disséminés parfois à travers plusieurs pays et la
collaboration avec l'Université est systématique.
Une évolution remarquable au niveau de la R & D aura été
16
N°1-Juin 2006
La Recherche et le Développement en Algérie et à Sonatrach :
les participants auront eu l'opportunité de s'informer de la
situation de la R&D à l'échelle nationale (enseignement supérieur
et recherche scientifique) et plus particulièrement à Sonatrach, à
travers ses différentes institutions de formation et de recherche.
L’état de la R&D dans les domaines de l'aval pétrolier et
gazier: des représentants de compagnies internationales
communiqueront d'importantes données sur les perspectives de
développement du futur centre de recherche.
observée notamment dans l'industrie du GNL ces dernières
années et du GTL aujourd'hui.
La 2ème session concernera la Recherche et Développement en
Algérie et à Sonatrach. Un cadrage des grands problèmes rencontrés
en Algérie en matière de gestion des connaissances sera effectué
par le DG de l'ANVREDET. ( Agence de valorisation de la
Recherche et du Développement technologique).
La démarche s'appuie sur le besoin d'internaliser de plus hautes
valeurs ajoutées pour faire face à la compétitivité et à la concurrence.
Ainsi, la stratégie à mettre en œuvre devra s'appuyer sur une nouvelle
organisation dédiée aux métiers de l'entreprise et une nouvelle
gestion des connaissances et de la recherche. Les trois institutions
de Formation et de Recherche du secteur (ARD, CRD, IAP-CU)
axeront leurs interventions sur le bilan et les perspectives, chacune
en ce qui la concerne. Les dimensions complémentarité et synergie
entre ces trois institutions seront soulignées, que ce soit en matière
de R & D ou de formation par la recherche et pour la recherche.
L'absence d'une organisation efficace et de méthodes de gestion
appropriées peuvent entraver l'essor de la R & D malgré la
disponibilité de moyens matériels et humains. La prise en compte
de la stratégie de l'entreprise, la motivation des chercheurs par
l'existence d'un statut, la collaboration avec l'Université sont des
garants de progrès pouvant être réalisés dans la R & D au sein du
groupe Sonatrach. Une bonne gestion des connaissances partagées
avec des règles formalisées, des intérêts mutuels « win-win » serait
de mise.
Engineering et développement
Contrat entre
l’Activité Aval
et la firme
indienne EIL
EIL, firme indienne, a réalisé
plus de 300 projets à travers
le monde. Elle accompagnera
l’Activité Aval dans la réalisation
de certains de ses projets.
n contrat entre Sonatrach Activité Aval et la firme
Indienne Engineering India Limited (EIL) a été
signé en février dernier à Alger. La cérémonie
officielle de signature du contrat a été conjointement
présidée par le Dr. Abdelhafidh Feghouli, Vice-président Aval et
M. Mukesh Rohatghi, Chairman and Managing Director de la firme
indienne. En vertu de ce contrat, le partenaire EIL apportera son
assistance dans plusieurs domaines, notamment, le développement
des capacités d'engineering de l'Aval, la participation dans la
maturation et le lancement de ses différents projets de développement,
le suivi de la réalisation des projets Aval dans le domaine du
planning et du contrôle des coûts.
U
La partie indienne assurera ainsi le suivi du contrôle de qualité dans
la réalisation du Projet Topping de Condensat de Skikda, dans les
domaines de l'engineering, des approvisionnements (inspection des
équipements et matériels dans les ateliers des fournisseurs ), de
la construction et du montage des équipements et matériels sur
site, du planning et du contrôle des coûts, du démarrage jusqu'à la
réception provisoire de l'ouvrage. La firme indienne assurera
également le suivi du contrôle de qualité dans la réalisation du
projet nouveau train de GNL de Skikda dans les mêmes termes
que pour le projet Topping de Condensat de Skikda.
EIL a été créée en 1965 pour assurer des prestations de service à
travers le monde dans le domaine de la technologie et des services
techniques relatifs aux projets industriels et notamment, la
pétrochimie, le traitement des gaz, le fertlage, la métallurgie, le
raffinage, le processing. Elle intervient également dans la fondation
des plate-formes, des pipes lines et des terminaux. L'entreprise
indienne a réalisé avec succès plus de 300 projets, qui lui ont
per mis d'accroître le nombre de ses clients et partenaires.
N°1-Juin 2006
17
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 18
de M. Mohamed Meziane, Président Directeur
Général de Sonatrach, du Vice-président Aval,
le Dr. Feghouli Abdelhafid et des cadres de
l'entreprise.
Le traitement des offres des deux
soumissionnaires, à savoir CNPC (Chine) et
SAIPEM (France), a été effectué en toute
transparence par la Commission d'attribution
des Offres, en présence de la presse nationale et
internationale, lors d'une séance publique qui
s'est déroulée au niveau du siége de la Direction
Générale de Sonatrach, à Djenane El Malik
(Hydra). Le choix final est revenu à CNPC
(Chine).
La signature de ce contrat portant réalisation
de l'usine de condensat de Skikda a eu lieu le
mardi 10 mai entre Sonatrach et CNPC .
La cérémonie de signature des contrats
EPC (lot n°1 et lot n°2) a eu lieu au niveau
de l'hôtel El Djazair (Alger), le mardi 10
mai 2005 entre le Vice-Président Aval le
Dr. Abdelhafidh Feghouli, et le Vice-président
de CNPC M.Zhou Jiping.
L'Usine de Topping de Condensat de
Pose de la première pierre de l’Usine Topping de Condensat par son excellence le Président de la République
Skikda
Le projet porte sur la réalisation de deux
lots distincts :
Lot N° 1 : Usine Topping de Condensat.
Lot N° 2 : Installation de stockage de Naphta,
à intégrer à la Raffinerie de Skikda.
C'est une raffinerie d'une capacité de traitement
de cinq millions de tonnes par an de
Condensat, qui sera implantée dans la
zone industrielle de SKIKDA. Cette
usine per mettra une plus grande flexibilité
dans la commercialisation du condensat,
en vue de sa meilleure exploitation. La durée
prévue pour la réalisation de cet important
projet est de 32 mois et sa mise en service se
fera le 1er semestre de l'année 2008.
En outre, le projet permettra la valorisation du
condensât par la production de produits finis :
Le Butane destiné à satisfaire une partie des
besoins de la région est du pays, le Naphta,
destiné à l'exportation, les distillats (JET A1,
Gasoil léger et Gasoil lourd) à mélanger
avec les distillats produits par la raffinerie de
Skikda (RA1K). Ces produits devront améliorer
également la qualité des distillats (Gasoil
et Kérosène) produits par la raffinerie de
Skikda (RA1K).
113 postes de travail
en 2008
En matière d'emploi, le projet générera durant la
phase exploitation, 113 postes.
Le projet ''TOPPING DE CONDENSAT''
de Skikda figure parmi les plus
importants projets lancés par
l'Activité AVAL.
Il s'inscrit dans le cadre du plan de
développement des activités du
Groupe Sonatrach.
'est la société China National Pétroleum
Corporation (CNPC) qui est chargée de réaliser
les travaux de l'usine de condensat de Skikda pour
un montant de 28.059.795.883 DA. Le choix de
l'entrepreneur a été effectué, le mercredi 30 Mars 2005, à l'issue
de l'ouverture publique des offres commerciales, en présence du
Secrétaire Général du Ministère de l'Energie et des Mines,
C
18
N°1-Juin 2006
N°1-Juin 2006
19
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 20
Sécurité routière
Une préoccupation
du Groupe Sonatrach
l ne se passe pas un jour sans que la
presse ne fasse état d'accidents de la
circulation. ayant entraîné des
morts et des blessés. Le sujet est
quotidiennement abordé, aussi bien dans
les mass-média que lors des conversations
privées dans les foyers et lieux de travail
pour arriver à une seule conclusion : nos
routes sont de moins en moins sures.
Le Groupe Sonatrach, soucieux
d'améliorer ses performances dans le
domaine de la sécurité, et fidèle à son
engagement de respecter les dispositions
réglementaires en mettant en œuvre les
meilleures pratiques dans différents
domaines, vient d'adopter un règlement
général de sécurité routière. Au delà de
l'objectif principal, la réduction des
accidents susceptibles de survenir
lors des différentes opérations de transport
aussi bien des personnels que des produits,
reste un objectif majeur.
Ce règlement spécifique est aussi une
façon de se conformer aux engagements
relatifs à la réglementation, la formation,
la sensibilisation, la préservation et la
responsabilité, clairement édictée dans la
politique du Groupe. Ce règlement se
veut aussi initiateur de l'instauration
d'un code de bonne conduite car, en
plus du strict respect du code de la route,
ce règlement comporte plusieurs obligations
telles que la limitation de vitesse propre,
le port de la ceinture de sécurité pour
tous les passagers, l'obligation d'un
comportement correct, responsable et
tolérant envers les autres conducteurs,
l'interdiction de fumer et d'autres attitudes
qui ne sont pas forcément prévues par
le code de la route. Un programme
d'éducation et de for mation des
conducteurs est programmé tout
comme le contrôle et l'entretien des
véhicules de service y compris ceux
utilisés par les sous-traitants. Cette
conformité technique intègre également
les normes en vigueur en matière de
protection de l'environnement. Toujours
dans l'esprit d'inculquer de bons réflexes
I
20
N°1-Juin 2006
aux conducteurs, ces derniers devront
s'assurer de la disponibilité et du bon
fonctionnement des accessoires essentiels
avant de prendre le volant. Il s'agit
notamment des outils de dépannage, de
la roue de secours, de l'extincteur, du
niveau d'huile et d'eau, pression des
pneus etc… Des dispositions disciplinaires
sont également prévues et seront
proportionnelles à l'infraction. Certains
avanceront que les solutions coercitives
imposent la conformité mais n'inculquent
pas réellement un comportement
responsable et librement consenti.
Certes, cette étape est nécessaire si on
veut arriver à un ancrage réel de ces
réflexes au sein du personnel et
renforcer ainsi une culture d'entreprise,
primordiale à la construction d'un
système durable. La crainte de la sanction,
premier motif pour une conformité à un
règlement, fera place à l'adhésion
volontaire dés que des résultats de
réduction des incidents et accidents
seront visibles et mesurés. Après l'entrée
en vigueur de ce règlement, il est attendu
une généralisation des comportements
induits, à l'entourage du personnel concerné
et peut être passer de « l'esprit
Sonatrach à l'esprit communauté ».
Dans ce cadre, une journée d'information
a été organisée, le 5 avril dernier, par la
Direction HSE/Aval. Cette rencontre, qui
a regroupé l'ensemble des structures de
transport (Sotraz) et des moyens
généraux, a été une opportunité pour les
spécialistes du Centre national de
l'enseignement professionnel à distance
(CNEPD) et de l'organisme allemand
« Schlumberger », de présenter des
communications relatives à ce thème.
Cette journée d'information, présidée
par le Vice-président Aval, le Dr.
Abdelhafid Feghouli, a été marquée par
la présence du Wali d'Oran, de
Directeurs centraux du Ministère de
l'énergie et des mines et de nombreux
invités notamment ceux de la protection
et de la sécurité routière.
Entretien
“Chorti El Mekhfi” se dévoile
Spécialiste en accidentologie et
animateur d'émissions télévisées sur
la sécurité routière, M. Mohamed
Lazouni, alias “Chorti El Mekhfi”, a
accordé un entretien express à la
Revue de l’Aval.
M. M.Lazouni
Question : Votre nom est toujours associé aux campagnes de prévention
routière. Voudriez- vous nous parler de votre expérience dans le
domaine ?
Réponse : J'ai commencé en tant qu'enseignant en droit routier dans des
écoles puis l'idée m'est venue que pour transmettre mon message au grand
public, j'avais besoin des medias, comme outil, et comme moyen pédagogique.
J'ai d'abord fait les trois chaînes de la radio nationale, entre 1974 et 1980. En
1985, j 'ai commencé à concevoir des émissions pour la télévision
nationale, « Tarik Es-salama » et « Chorti- El Mekhfi ». Ces émissions existent
depuis 21 ans. Pour ne pas trop me disperser , j'ai donc arrêté les émissions à
la radio sauf à « El Bahdja », où j'ai encore une chronique quotidienne. C'est
une émission d'information sur la prévention routiere.
Question : La télévision est-elle le meilleur moyen pour toucher le grand
public ?
Réponse : Oui. La télévision reste un excellent moyen pédagogique pour
sensibiliser les conducteurs mais mon but est d'attirer également l'attention des
autorités et de dénoncer certaines aberrations.
Question : Comment vous est venu le titre de votre émission « Chorti El
Mekhfi » ? c'est un peu l'idée du radar?
Réponse : C'est tout à fait cela. Je pense qu'il faudrait créer chez l'automobiliste
une sorte de « psychose » du policier. Il faudrait que le contrevenant potentiel
se croit constamment surveillé. Cela lui évitera de commettre des infractions
au code de la route- d'ou l'idée de « Chorti El Mekhfi ».
Question : Le mot de la fin ?
Réponse : Je suis réellement honoré de participer à cet important
évènement.
N°1-Juin 2006
21
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 22
Face aux risques majeurs
Arzew dispose de
son unité d'urgence et
de médecine de catastrophe
P
our faire face aux risques
industriels inhérents à son
activité, le Groupe Sonatrach
s'est doté d'hôpitaux mobiles
de catastrophes. Monsieur le Vice-président
Aval, le Dr Feghouli Abdelhafid, a pris
part, le 5 avril 2005, en présence de
Monsieur le Wali d'Oran, de nombreuses
autorités locales, des Directeurs d'unités
et des complexes de la zone industrielle
d'Arzew, à la mise en place de l'hôpital
mobile de catastrophes, au niveau de
l'Entreprise de gestion de la zone
industrielle d'Arzew.
Cet hôpital est adapté à tous les types
d'interventions suite à des explosions,
incidents industriels, et autres sinistres.
Lors de la mise en place de cette structure,
les participants ont été conviés à assister à
une simulation grandeur nature d'explosion
d'un bac de stockage d'hydrocarbures.
En quelques minutes, une unité médicalisée a
été opérationnelle, l'incendie maîtrisé et
les blessés évacués vers les unités de prise
en charge. Les agents chargés de ces
missions ont fait preuve d'une diligence et
d'une rapidité qui ont suscité la satisfaction
de l'assistance.
Selon le Docteur Ighil, Chef du département
santé à la direction OSL, cet hôpital est le
second à être mis en place à l’échelle
nationale, après celui de la Capitale. Il fait
partie d'un lot de quatre infrastructures
similaires acquises par la Direction des
œuvres sociales de Sonatrach. Outre leur
utilisation lors d'accidents industriels, ces
équipements en cas de catastrophe
(séisme, explosion, graves accidents de la
circulation, etc.), peuvent être mis à la
disposition des populations touchées.
« C'est une manière de matérialiser le
slogan de Sonatrach, entreprise citoyenne »,
22
N°1-Juin 2006
Le Docteur Ighil expliquant l’opération aux autorités locales
et aux responsables Sonatrach
dira Monsieur le Vice-président Aval.
L'hôpital est composé de tentes polyvalentes
à montage rapide - en moins de cinq
minutes - utilisant la technique innovatrice
de déploiement automatique de la structure.
Il est composé d'un poste médical avancé
(PAM), d'un poste de secours médicalisé
(PSM) et d'un hôpital de campagne, d'une
capacité de 150 lits. Il dispose d'une structure
aluminium monobloc à déploiement assisté
assurant un montage complet et rapide
ainsi qu'une grande maniabilité.
Lors de l'exercice de montage, effectué par
les agents d'intervention, la toile a été
hissée de l'intérieur de la structure à l'aide
d'un système de poulies rapides, résistant
au vent et aux autres éléments climatiques.
Sa structure est composée de cloisons
amovibles, de filets thermiques, de surtoits
et d'un éclairage avec réglages. Elle ne
nécessite aucune source d'énergie pour son
montage et dispose d'un volume intérieur
assez large et capable d'être adapté à
de nombreux accessoires sans aucune
modification : pare-soleil, velum intérieur,
e nve l o p p e N B C, e nve l o p p e d e
décontamination, chauffage, climatisation.
L'autre caractéristique de cet hôpital
consiste en sa dotation d'une cellule
individuelle d'isolement pour brancard,
avec gants de manipulation qui peut être
équipée d'une unité de filtration autonome.
Cette cellule dispose d'un groupe de
pressurisation autonome et d'un sas. Cette
importante infrastructure sanitaire dispose
d'un dispensaire, d'un bloc opératoire,
d'une salle de réanimation, de sections de
radiologie, d'ORL, d'ophtalmologie, de
gynécologie, d'un laboratoire, d'une
chambre froide, de sanitaires, d'une salle
de repos, etc.
L'unité mobile de décontamination (UMD)
est destinée à décontaminer les victimes à
un rythme de 30 à 50 personnes par heure,
La simulation en images
séparément en cas d'accident chimique.
Elle a pour rôle de traiter les personnes à
proximité de la zone du sinistre ou à
l'entrée des zones de soins, afin de limiter,
dans le temps, l'évolution de la contamination
des victimes. Elle est facilement acheminable
sur le lieu de l'intervention et permet de
décontaminer en continu et dans les délais
les plus courts. Le contrôle de la
contamination dans l'air s'effectue grâce
au système de dépressurisation et dans
l'environnement avec le système de
recyclage d'eau.
Par ailleurs, pour faire face au risque NBC,
la structure peut être installée ou préfixée
en quelques minutes permettant ainsi d'être
opérationnelle en 30 secondes pour
protéger les personnes en milieu contaminé
avec la possibilité de créer un PC, un
dortoir, ...Ces structures peuvent être
cumulées à une unité de décontamination
afin de permettre aux personnes venant de
l'extérieur de se décontaminer avant
d'entrer dans les tentes. En outre, elles
peuvent être équipées des mêmes accessoires
que les autres tentes avec une protection
contre tous les risques nucléaires,
biologiques, bactériologiques et chimiques.
L'efficacité et la nécessité d'une telle
structure de soins et de prise en charge
médicale ont été soulignées, lors de la
simulation grandeur nature d'explosion
d'un bac de stockage opérée au niveau de
l'école de formation de la FIR (force
d'intervention rapide) de l'EGZIA. Le
déploiement rapide de la structure de soins
avec ses différentes composantes, et
l'inter vention des agents et des équipes de
secours avec évacuation des blessés, ont été
effectués devant l'assistance qui n'a pas
manqué de montrer sa satisfaction. Cet
acquis qui vient s'ajouter aux multiples
infrastructures de Sonatrach, sera d'une
très grande utilité pour le Groupe et les
populations des zones à risque majeurs.
Ceci étant dit, deux autres hôpitaux sont
programmés pour être installés à Skikda et
au Sud du pays où le Groupe compte de
nombreuses infrastructures de production
et un important éffectif. Ces mesures sont
à inscrire dans le sillage de la politique
H.S.E adoptée par le Groupe.
N°1-Juin 2006
23
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 24
Projet ICS « Incident Command System »
ans le cadre de l'amélioration de la
capacité de réponse à une urgence
et à une crise au niveau du groupe
Sonatrach, une décision portant organisation
et fonctionnement du Poste de
Commandement Stratégique de Gestion
des Urgences et des situations de crise
« CGU » a été signée par Monsieur le
Président Général le 05 avril 2006 au siège
de la Direction Centrale HSE . Pour sa mise
en œuvre l'Activité Aval est se
D
charge de mettre en place les centres
de commandement régionaux et sur sites
en référence à la décision.
Ainsi, la décision n°001/06 portant
Secours de la Zone POIZ ou tactique a
été signée le 20 février 2006.
Le
poste
de
commandement
stratégique constitue l'organe de
commandement suprême au niveau
de la zone industrielle en cas de
déclenchement du plan POIZ.
Etudes de dangers et d’impact
sur l’environnement
des complexes GNL et GPL
es exigences de la circulaire ministérielle ''R1'' consolidées par la
politique de l'entreprise, portent fondamentalement sur la maîtrise
et la gestion des risques industriels.
L
En effet cette instruction ministérielle prévoit principalement :
La surveillance des installations dangereuses tant par l'exploitant que
par les autorités publiques.
La précaution par la mise en œuvre des actions suivantes:
- La réalisation d'une étude de dangers (ED)
- La réalisation d'une étude d'impact sur l'environnement (EIE)
- L'obtention d'une autorisation d'exploitation (AE)
- L'élaboration d'un plan d'organisation interne (POI)
- L'élaboration des plans particuliers d'intervention (PPI)
Dans un souci de mise en conformité réglementaire, un dossier d'appel
d'offres pour la réalisation des Etudes de Dangers et des Etudes
d'Impact sur l'Environnement des complexes GNL et GPL de la
Division LQS a été publié sur le BAOSEM en date du 6 février 2006.
A l'issue de l'ouverture des offres techniques en date du 18 avril 2006,
les plis suivants ont été retenus :
De même, chaque site assure la mise
en place de son centre de commandement
afin de diriger et de coordonner toutes les
opérations pour gérer un incident sur site
et assurer la communication avec les
autres centres de commandement.
Ainsi, une simulation est planifiée pour la
fin du mois de mai pour tester l'efficacité
de l'organisation et du système de
communication.
Journée internationale de l'arbre
Le reboisement,
une action citoyenne
a célébration de la journée internationale de l'arbre, le
21 mars, a été marquée par une opération de plantation
de 500 arbres de différentes essences au niveau de la
zone industrielle d'Arzew. Une centaine d'élèves et de
lycéens de la région, encadrés par leurs professeurs, ont
pris part à cette action citoyenne. Cette campagne de
reboisement, visant à inculquer la culture du concept
environnemental aux jeunes collégiens, a été conjointement
organisée par l'association « Oxygène et vie » en
collaboration avec Sonatrach et la Direction de la conservation
des forêts. Le coup d'envoi de cette initiative, devenue
désormais une tradition bien ancrée pour l'Activité Aval, a
été donné au niveau de l'Unité centres de vie au Camp 5. Le
reboisement a également touché les complexes GP2Z,
GL2Z, GL4Z et GP1Z. La préservation de l'environnement et
l'amélioration du cadre de vie sont deux préoccupations
principales inscrites au titre de la politique H.S.E adoptée
par Sonatrach.
L
BERTIN Technologie
LITWIN
VINCOTTE
Bureau VERITAS
TECSA SPA
DHV
COMETE Engineering
ENACT
ARIA Technologies
Le CEOT constitué à cet effet se réunira prochainement pour procéder
à l'alignement technique des neuf (09) offres reçues.
Le système de télé surveillance :
pour plus de sécurité
our assurer une meilleure
sécurisation de ses installations,
et répondre aux standards
internationaux en matière de sécurité,
P
24
N°1-Juin 2006
l'Activité Aval a mis en place un
système de Télé surveillance à travers
tous ses complexes. Pour rappel c'est
la société RSP qui a obtenu le marché
relatif à l'étude, la fourniture, l'installation
et la mise en service du système de
télésurveillance, d'anti-intrusion, de
contrôle d'accès et de rondes.
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 26
Gestion des ressources humaines
Chronique d'une formidable
aventure humaine
s'est retrouvé pesé selon, non seulement, la durée de la formation
qu'il impose mais aussi selon le niveau de responsabilité technique
qu'il requiert.
Gestion des ressources humaines
C'est ainsi que la GRH, accompagnée d'un dispositif de sélection,
de formation, d'appréciation et de suivi, a permis de mettre à la
disposition des usines en construction «des équipages» pour
démarrer et exploiter, en toute sécurité, les installations, depuis
trois décennies. L'effort de la GRH et la formation se doublait
chaque fois qu'un projet démarrait. Une dynamique s'est créée et
les complexes sont devenus des structures de formation capables
de produire et de reproduire des agents qualifiés de différents niveaux.
Au fil des années, la GRH est devenue un véritable édifice de
production et de reproduction d'agents qualifiés, capables de
produire des CSP à volonté. On passait progressivement de la CSP
exécution à la CSP cadre. La quantité des CSP devait être régulée
en fonction des besoins, des conjonctures et des stratégies
adoptées par l'entreprise en matière d'emploi. Cette stratégie s'est
retrouvée d'un coup transposée dans toutes les unités réalisées
durant les années 70. Au début des années 80, Cette GRH a été
reprise et formalisée par le système «S» et une structure DRH a été
implantée dans chaque complexe et a axé essentiellement son
travail sur les prévisions d'emploi et la GRH par poste en donnant
un sens officiel à la production des différentes CSP ainsi qu’à la
mise en place d'une véritable politique de formation.
Il faut penser autrement la formation et la hisser aux normes internationales.
Il est utile également d'adapter les concepts et les pratiques aux discours
modernes et ne pas perdre de vue, qu'en matière de gaz, nous sommes les
pionniers et qu'il faut capitaliser notre expérience. Certifier nos centres et nos
formations devient une exigence, mais codifier nos formations est une urgence.
Mr.Abdelghani Abdelouahab
Directeur RHU/Aval
urant les années 60, marquées par une décolonisation
généralisée, la notion d'indépendance des Etats et des
nations a généré avec elle la notion de développement
économique. En ce qui concerne l'Algérie, la notion de
transfert de technologie, particulièrement des pays industrialisés
vers les pays nouvellement indépendants, le développement
industriel a été inscrit comme étant une option stratégique. C'est
ainsi que l'on assiste, partout à travers les pays dits développés, à
l'émergence de sociétés de conseils pour accompagner ce
mouvement. « Eurequip » qui se définissait à l'époque comme
«une institution qui aide les hommes à conduire l'évolution de
leurs entreprises » faisait partie de celles ayant parrainé
la « CAMEL », et ,ensuite l'ensemble du secteur du GNL et bien
d'autres institutions algériennes.
D
26
N°1-Juin 2006
M. Albert Plent, Directeur Général adjoint d'Eurequip, sollicité à
l'époque pour s'exprimer sur le «Comment confier des postes à un
personnel autochtone dans une usine sophistiquée démarrant dans
un pays en développement ? » avait eu cette réponse : « Le cas de
CAMEL illustre et concrétise parfaitement la méthode appliquée.
Celle-ci repose sur une restructuration des tâches de façon à
constituer des filières de formation. Partant des postes simples et
relativement faciles à tenir, l'agent progressera par différentes voies
adaptées à ses aptitudes et aux besoins de l'exploitation. Les
objectifs de progression permanents et organisés sont étendus
jusqu'aux postes de haut niveau.»
Partant de ce constat, des filières ont été mises en oeuvre dans
l'exploitation notamment la filière process, ou encore la
maintenance. A ce propos, à titre illustratif, le profil de poste du
mécanicien industriel a été structuré en trois postes de complexité
croissante.
La filière formation, qui devait accompagner ce système, s'est
présentée comme la montée d'un escalier où chacune des marches
successives représente un poste plus difficile et plus important. La
filière formation est devenue donc une filière promotionnelle et
motivante pour un personnel adulte astreint régulièrement aux
cours théoriques et pratiques et une appréciation sur le degré
d'adéquation Poste/Tenant du poste. Et de là, le poste de travail
Politique de formation
Un rappel historique s'impose avant d'aborder ce volet car au
début de l'implantation de la CAMEL, et plus tard, les autres
complexes, les pouvoirs publics ont été obligés de faire appel au
recrutement des étrangers pour faire fonctionner les installations,
faire aboutir les grands chantiers et combler les déficits en
main-d'œuvre qualifiée dont souffrait Arzew dominée, à l'époque,
par une économie rurale et de pêche.
En 1964, la « CAMEL » souffrait d'un marché de l'emploi
extrêmement pauvre en qualification. Elle a donc été obligée de
faire des annonces nationales d'emploi pour recruter ses
techniciens. C'est ainsi qu'une formidable aventure humaine s'est
enclenchée par la suite bouleversant toute la société et particulièrement
la vie d'Arzew, connue par sa paisible baie et son poisson.
D'ailleurs au milieu des années 60, un spécialiste d'Eurequip
abordant la question des recrutements et de la formation
auprès de « CAMEL » écrivait : « Il n'est pas facile de constituer,
pour une nouvelle usine, un équipage qualifié, capable de la
mettre au point, d'établir et d'utiliser des procédures de conduite
économique et sûre, il faut reconnaître que le problème posé à
Arzew accumulait de nombreuses difficultés, notamment, la
nouveauté du procédé, le manque de qualification et de maîtrise de
la technologie. »
Suite à cela, et compte tenu de l'existence d'autres projets dans le
même espace géographique et qui allait devenir, quelques années
plus tard, une zone industrielle d'envergure mondiale, le
recrutement/formation allait poser problème dans cette région
rurale. En effet, les complexes se sont retrouvés obligés de mettre
au point un système de formation technique, original pour
l'époque, afin de pallier aux insuffisances de qualification du
marché local de l'emploi. La même situation était vécue par les
autres unités de la zone qui recrutaient à l'époque. (Raffinerie,
Ammoniac…etc.)
A l'époque, une étude de PA International concernant le Marché
du travail de la région, menée pour le compte de la firme japonaise
IHI et Sonatrach, faisait ressortir, en 1981, un taux de sélection
global pour la région de 8 %. Il fallait 100 demandes d'emploi pour
sélectionner 8 candidats. C'était une moyenne pratiquée à l'époque.
PA international constatait que : « Globalement, le marché de
l'emploi est restreint, l'augmentation de la population active ne
couvrant pas les besoins en personnel des entreprises en
développement (…)On ne trouvera pas en quantité suffisante du
personnel ayant reçu une formation technique spécifique (tel que
le CAP) et par conséquent, l'on devra recruter parmi les gens ayant
seulement une formation générale (BEM, BAC ou 2 AS)».
Ceci étant dit, un schéma de formation par étapes a été mis en
place notamment pour la formation des techniciens en
maintenance. La formation en salle (soft, animateurs, ateliers) et la
mise en place d'un système de double poste pour accélérer et
faciliter l'intégration. Cette formation avait pour objectif principal
de confirmer et concrétiser rapidement les connaissances
théoriques et pratiques, définir l'aptitude concrète du nouvel agent
pour impulser une réelle prise de fonction avec une garantie certifiée
par le parrain (agent doublé) et le chef de quart selon des procédures
simples et des supports adaptés aux travaux réels et mettant en
œuvre les trois acteurs de la formation.
Cette étape accomplie, la titularisation au poste se fait selon des
procédures précises et basées sur l'avis de toutes les structures
opérationnelles, formation, gestion des carrières et le responsable
du double poste. Le dossier pédagogique comprenant, entre
autres, l'appréciation.
Finalement, l'étape de la tenue du poste est elle-même suivie par le
service gestion des carrières et continue jusqu'à la maîtrise totale
des tâches liées au poste. L'appréciation cumulée sur 2 ou 3 ans est
alors l'élément déterminant qui permet à l'agent d'être sélectionné
pour le prochain stage, selon la même procédure.
En conclusion, les recrutements dans l'activité Gaz allaient être
l'occasion de développer tout un système de formation, de gestion
de carrière et de planification des effectifs, unique en son genre
ayant cumulé un capital humain de plus de 2 312 semestres de
formation interne, en plus des formations externes. Aujourd'hui,
les complexes et toute l'Activité Aval doivent opérer des ruptures
et moderniser les ateliers de formation et former avec les
fournisseurs de technologie.
Il faut penser autrement la formation et la hisser aux normes
internationales. Il est utile également d'adapter les concepts et les
pratiques aux discours modernes et ne pas perdre de vue, qu'en
matière de gaz, nous sommes les pionniers et qu'il faut capitaliser
notre expérience. Certifier nos centres et nos formations devient
une exigence, mais codifier nos formations est une urgence.
Former pour les opérationnels, en les impliquant et en réorganisant le
métier formation, est un enjeu. Sur ce plan l'Aval est en phase avec
les projets de l'entreprise pour opérer les ruptures nécessaires mais
sans perdre son âme et son histoire.
A.Abdelouahab
N°1-Juin 2006
27
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 28
Concours d'idées
M.Friha
Hocine
complexe
GL1Z.
Deux complexes de l’Activité Aval à l'honneur
pour la réduction des coûts
Deux cadres de l'Activité Aval,
Mme Rahal Soumeya et M. Friha
Hocine, ont été primés à
l’occasion du Concours
d'idées, relatif à la réduction
des coûts. Ce concours est organisé
chaque année par la Direction Générale
Sonatrach.
eux cadres de l'Activité Aval, en l'occurrence Mme
Rahal Soumeya, ingénieur environnement au GP2 Z et
M. Friha Hocine, chef de ser vice laboratoire
par intérim au GL1 Z, ont été primés dans le
cadre du «Concours d'idées» visant à la réduction des coûts,
organisé chaque année par la Direction Générale Sonatrach. Les
deux lauréats se sont vus décerner respectivement les 4ème et
5ème prix pour leurs propositions, qui permettront au Groupe de
faire des gains importants en matière de dépenses.
Incontestablement, ces deux distinctions font honneur à l'Activité
Aval et ses complexes, qui à chaque participation à cet événement,
se distingue par la reconnaissance du vivier de compétences et de
professionnalisme qu'il recèle.
Mme.Rahal
Soumeya
complexe
GP2Z
D
Un gain annuel de plus de 34
millions de dinars
Mme Rahal née Boutalbi Soumeya, mère de deux enfants, est
titulaire du diplôme d'ingénieur d'Etat en chimie industrielle,
option génie des matériaux, obtenu à l'Université des Sciences et
de la Technologie d'Oran (U.S.T.O). Elle a assuré des travaux
pratiques et des travaux dirigés de thermodynamique et de
physique à l'U.S.T.O et à l'Université d'Es-Senia d'Oran. Elle a été
recrutée par Sonatrach, en Mai 2005, pour assurer la fonction
d'ingénieur environnement au sein du département sécurité, au
niveau du complexe GP2/Z.
Mme Rahal est partie du principe que le stockage du propane
commercial à sa température de bulle crée un phénomène appelé
le Boil-off gas (BOG). Pour pallier à ce problème, le complexe
dispose d'une boucle de récupération de vapeurs . Le principe est
de comprimer, refroidir et condenser ces vapeurs. Les produits de
condensation sont alors récupérés dans le ballon séparateur
410/6102 , pour être détendus à travers une vanne de régulation
28
N°1-Juin 2006
de niveau la LIC6108 avant d'être renvoyés vers le bac. Les vapeurs
d'incondensables, quant à elles, sont envoyées comme combustible
pour le four. La quantité de vapeur étant supérieure à la
consommation du four, l'excès est envoyé vers le réseau de torche
basse pression à travers la vanne de régulation de pression PV
605B. Deux questions se posent à ce niveau : existe-t-il une
possibilité de récupérer cet excès de vapeur ? Et, où peut-on
l'injecter ? La proposition de Mme Rahal porte sur la possibilité
de récupérer les vapeurs d'incondensables au niveau du ballon
séparateur, de les comprimer et de les injecter dans le réseau
fuel-gaz. La concrétisation de cette modification permettra au
complexe GP2Z de s'inscrire dans le sillage de la nouvelle politique
de Sonatrach visant à atteindre le niveau de « zéro torchage», avec
une réduction des rejets de dioxyde de carbone (environ 1,2
tonnes/jour de gaz brûlé), de participer à la rationalisation des
ressources naturelles, qui constituent une énergie non renouvelable.
Cette proposition aura également pour impact d'augmenter
l'autoconsommation et d'assurer une autosuffisance du complexe
en réduisant les charges en gaz naturel. La démarche préconisée
par Mme Rahal permettra la réalisation d'importants gains
financiers, en partant du principe que la consommation actuelle
du complexe en gaz naturel est de 2.579 cm3/H. Sachant que les
1.000 cm3 de gaz naturel reviennent à 1.560 DA, la récupération
permet une économie horaire de 4.022,89 DA, soit un gain
mensuelle de 2.896. 483,14 dinars, soit un total de 34.757.797,68
dinars par an, alors que 985.000 dollars sont nécessaires pour
l'achat et l'installation de compresseurs.
Récupérer le CO2 pour mieux
le valoriser
M. Friha Hocine est natif de la région de Sebaou, dans la wilaya de
Boumerdes. Ce père de trois enfants a été formé, dans un premier
temps, à l'Institut National des Hydrocarbures et de la Chimie
(INHC) de Boumerdes où il a obtenu un diplôme d'Etat de
technicien supérieur en génie chimique (option chimie industrielle ),
avant d'être affecté au laboratoire du complexe GL1Z, en août
1982. Détaché par le complexe à l'Institut Algérien de Pétrole
(I.A.P.) d'Arzew pour préparer un diplôme d'Ingénieur en Génie
chimique, il a animé plusieurs formations de chimistes au niveau
du complexe GL1/Z, de même qu'il a assuré l'encadrement de
plusieurs universitaires de l'USTO, dans le cadre de projets de fin
d'études pour l'obtention de leurs diplômes d'ingénieurs d'Etat et
de DEUA en génie chimique. Actuellement, M. Friha Hocine
occupe le poste d'ingénieur chimiste et assure l'intérim du chef de
service laboratoire du complexe GL1/Z.
L'idée proposée par M. Friha est inspirée de sa longue expérience
professionnelle au GL1Z. Le gaz naturel contient une quantité
considérable de gaz carbonique. Le passage des températures
ambiantes aux températures temporaires cryogéniques (-162°C)
pour sa liquéfaction impose la nécessité d'éliminer ce gaz
carbonique (CO2) de la composition initiale afin d'éviter le
bouchage des conduites dans les sections froides du process par sa
congélation. L'élimination du gaz carbonique s'effectue dans les
sections de traitement de gaz de chaque train de production par
traitement chimique en utilisant un produit chimique appelé
monoéthanolamine (MEA) dans une colonne d'absorption. La
régénération de cette solution de MEA consiste à séparer le gaz
carbonique de cette solution pour l'éventer en continu dans
l'atmosphère. La récupération et la valorisation de ce gaz rejeté
vers l'atmosphère fait l'objet d'études dans le cadre de l'initiative de
réduction des coûts. Cette idée repose sur le procédé
technologique proposé qui consiste à récupérer les quantités
de gaz carbonique rejetées dans l'atmosphère par les six
trains du complexe à partir de leurs lignes respectives de 3 pouces,
en aval des vannes (PV) des ballons de séparation des gaz acides.
La mise en oeuvre de ce procédé ne cause aucune perturbation des
trains de liquéfaction et permet au complexe la valorisation de gaz
carbonique rejeté dans l'atmosphère depuis le démarrage
du complexe GL1Z en1978, en le transférant aux usines situées
dans la zone industrielle, qui l'utilisent comme matière première
dans la synthèse de leurs produits finis. Le procédé, qui générera
des entrées financières supplémentaires très importantes,
permettra la récupération des rejets, contribuant d'une façon
significative à la protection de l'environnement par la réduction
des effets de serre. Enfin, il aura un impact en matière de création
de nouveaux postes de travail.
Nomination
Mme F.Z Talantikit à la tête de
la Direction Centrale TEC
adame Fatma-Zohra Talantikit vient d'être nommée
Directrice Centrale Coordination Technique et
Développement (TEC).
A cet éffet le PDG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, a
procédé, le 9 avril dernier, à son installation officielle dans son
nouveau poste. Dans l'allocution prononcée à cette occasion,
M.Meziane a mis en exergue les compétences et les qualités de
Mme Talantikit, tout en lui souhaitant plein succès dans cette
nouvelle mission. La Direction Centrale TEC a été créée à la
faveur du récent réajustement du schéma d'organisation de la
macrostructure du Groupe Sonatrach. Elle a pour mission
d'élaborer la stratégie et les politiques du Groupe en matière
d'études, d'engineering, de réalisation et de management des
M
projets d'investissements. Elle assurera également une mission de
contrôle et d'application des procédures du Groupe dans ces
domaines et fournira l'assistance appropriée aux activités
opérationnelles pour les projets complexes et de grande envergure.
Madame Fatma-Zohra Talantikit est ingénieur en économie
pétrolière. Elle s'est familiarisée avec les questions d'engineering et
de développement. Elle s'est également occupée de planification
et de gestion des flux et pris part et coordonné de nombreuses
études de projets de développement en amont et en aval en
Algérie et à l'étranger. Elle a notamment dirigé de Département
Planification flux au sein de la DCG SPE et a assuré, durant
trois années, la Direction Business Development de la Division
EDV Aval.
N°1-Juin 2006
29
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 30
8 Mars :
1er Mai Fête Internationale du travail
Sous le signe de l'égalité
des chances
L
e 8 mars, journée internationale de la femme, a été
célébrée dans une ambiance particulière à travers
toutes les structures, complexes et filiales, relevant
de l'Aval. Cérémonies et remises de fleurs symboliques
ont marqué cette commémoration qui a été l'occasion
pour tous les responsables de rappeler la place qu'occupe la femme
dans la société et sa contribution dans le développement
socio-économique du pays, tout en mettant en exergue l'attention
particulière qu'accorde Sonatrach aux travailleuses, en optant pour
l'égalité des chances pour l'accès aux responsabilités. Sonatrach s'est
dotée depuis deux ans d'un « Observatoire de l'emploi féminin », une
structure devant veiller à la mise en œuvre des recommandations de
M. le Ministre de l'Energie et des Mines, le Dr. Chakib Khelil au
sujet de la promotion de l'emploi féminin dans le Groupe. Cette année,
et comme à l'accoutumée, un message de monsieur le Vice-Président a
été adressé à toutes les femmes de l'Activité Aval et lu dans
toutes les structures.
“
Message du Vice-président
de l’Activité Aval
C'est un immense plaisir pour moi de m'adresser à vous en
cette journée du 8 mars pour partager ce moment symbolique et je
voudrais vous souhaiter à cette occasion une bonne fête.
La modeste cérémonie que nous organisons en votre honneur est un
signe de reconnaissance et de gratitude de l'entreprise qui s'engage à
faire de votre évolution son cheval de bataille.
Nous vous réitérons à cette occasion les assurances du Groupe
Sonatrach pour son soutien indéniable et son profond attachement
pour tout ce que vous entreprenez.
Vous avez su démontrer, à plus d'une occasion vos capacités et
compétences dans les différents domaines de votre parcours
professionnel, vous avez su faire preuve de courage, d'abnégation, de
dévouement et en plus, vous n'hésitez pas à consentir d'énormes
sacrifices, tout comme votre homologue l'homme.
Vous êtes au centre de nos priorités et au cœur de notre démarche,
vous êtes une composante non négligeable de nos ressources humaines.
Nous n'avons jamais lésiné sur les moyens humains et matériels pour
relever le défi. La mobilisation de tous, y compris vous, est de mise,
car la globalisation, les changements dans le monde, l'essor et
l'expansion de nouveaux marchés, ont un impact direct sur notre
rentabilité. Aussi, nous nous attelons pour une mise à niveau de nos
ressources humaines à travers un programme de formation approprié,
car nous devons affronter les enjeux économiques et nous allons tout
faire pour continuer sur la même lancée, celle du développement de
nos ressources humaines, le meilleur gisement de Sonatrach.
Nous avons déjà amorcé un des tournants de ce paramètre, celui de la
promotion de l'emploi féminin au sein du Groupe. Plus aucun poste
de travail ou évolution de carrière ne doit être refusé à la femme si elle
détient les qualifications et les critères requis, c'est inscrit dans le
processus global d'amélioration de notre Groupe. Aussi, votre
émergence parmi les cadres supérieurs et les cadres dirigeants au sein
du groupe est vivement encouragée.
Pour une meilleure transparence de notre politique de gestion, le
Groupe Sonatrach a crée également l'Observatoire de l'emploi
féminin en juin 2002. C'est un organe de veille, qui tend à améliorer et
à renforcer l'emploi féminin dans tous ses aspects.
Dans une directive ministérielle, il est bien précisé que l'emploi
féminin doit constituer un critère d'évolution des performances
individuelles et collectives des managers de l'entreprise, à tous les
niveaux et au sein de toutes les structures. C'est notre politique des
ressources humaines qui, dans un esprit d'équité, offre des chances
équitables aux compétences, tant féminines que masculines, dans
l'intérêt de l'entreprise. Bonne fête et bon courage.
Remise de
médailles de
fidélité aux
travailleurs
méritants
a célebration du 1er mai, Fête Internationale du
Travail, a été commémorée cette année par des
cérémonies de remise de médailles de fidélité aux
L
travailleurs les plus méritants organisées par l’ensemble des
unités de l’Aval. Au total ils etaient 153 médaillés entre
(Vermeil, Or Argent et Bronze).
“
Dr Feghouli Abdelhafid
30
N°1-Juin 2006
N°1-Juin 2006
31
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:52
Page 32
Le Centre de recherche Aval:
Un atout dans la
stratégie de
développement
du Groupe
NOMINATIONS DE CADRES SUPERIEURS
1ere Esquisse du futur Centre de Recherche Aval
e futur Centre de Recherche Aval, dont l'implantation est
prévue à Oran, à proximité de l'aéroport d'Es Sènia, aura
L
pour missions de promouvoir la recherche et le
développement, dédiés aux métiers de base de l'Aval
pétrolier et gazier, notamment ses volets relatifs à la liquéfaction
et l'optimisation de ses procédés, le raffinage, la pétrochimie, le
développement de leurs procédés, les matériaux et la valorisation
des matières premières, le développement des énergies renouvelables
ainsi que la maîtrise de l'énergie, la santé, la sécurité et l'environnement (HSE).
Il aura également comme mission de développer l'expertise dans les
domaines de la Recherche et Développement cités ci-dessus, d'assister
les laboratoires et les unités en expertise et en contre-expertise et
de développer la certification et la normalisation.
Installation du
Comité de lecture
de l’Activité Aval
e savoir-faire et l'expertise qui existent au niveau de tous les
complexes et unités relevant de l’Activité Aval,
doivent être accompagnés de moyens de motivation et
d'encouragement », a déclaré le Vice-président d'Aval, le Dr.
Abdelhafidh Feghouli, en installant le 1er mars dernier à Aïn El Bya
(Oran), les membres du Comité de lecture de l'Activité. En présence
des Directeurs centraux de l'Aval, le Vice-président a également
souligné l'importance de ce Comité qui jouera un rôle de promotion
et favorisera l'émergence de la communication pour des participations
et contributions à des rencontres et congrès, nationaux et
internationaux. Il a ajouté, en outre, que les responsables et les
managers ont une part de responsabilité dans la promotion de
ce Comité, considérant qu'un travail de sensibilisation doit être
entrepris pour l'essor du savoir-faire, du sens de l'initiative et de
l'expertise, que recèlent les agents au niveau des complexes.
L
Le comité de lecture est présidé par Mme Djellas Djamila, Directrice
par intérim du projet Centre de recherche Aval. Les principales
missions de ce comité sont les suivantes :
32
N°1-Juin 2006
D'ores et déjà, selon le Vice-président d'Aval, le futur Centre de
recherche Aval compte, outre la Sonatrach, 9 partenaires, en
l'occurrence l'ENIP (chargée de l'industrie pétrochimique), la SNTM
Hyproc (filiale chargée du transport maritime des hydrocarbures),
NAFTAL (Filiale chargée de la commercialisation des produits
pétroliers), NAFTEC ( filiale chargée de la production des produits
pétroliers), FERPHOS (entreprise minière des fers et phosphate),
NEAL (New Energy Algeria chargée des énergies renouvelables), la
COGIZ (filiale chargée du conditionnement des gaz industriels) et
l'ENGI (filiale chargée des Gaz Industriels). Le partenariat reste
ouvert à d'autres sociétés et organismes nationaux, et internationaux
activant dans le domaine des hydrocarbures.
Photo du comité de lecture avec le VP Aval
Lancer et animer les campagnes de recueil des communications,
auprès des structures de l'Activité Aval, aux congrès nationaux et
internationaux.
Définir les objectifs et les thèmes des communications à présenter
en fonction de la politique et de la stratégie de Sonatrach dans les
domaines du GNL, du GPL, du Raffinage et de la Pétrochimie.
Analyser les différentes propositions de communications des
participants potentiels aux différents congrès nationaux et internationaux.
Proposer les corrections et ajustements éventuels aux participants
potentiels.
Soumettre , suivre et recueillir les projets de communication retenus
aux différents congrès.
Informer les auteurs de la sélection ou du rejet de la communication.
Revoir la communication et la présentation faites par le(s) auteur(s)
et recommander les ajustements nécessaires.
Ce comité de lecture s’est imédiatement mis au travail en examinant
les propositions de communications pour le GNL 15 prevu en Avril
2007 à Barcelone (Espagne).
N°1-Juin 2006
33
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:53
Page 34
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:53
Page 36
Dessalement d’eau de mer:
Une option stratégique
22 Mars Journée mondiale de l’eau
Le dessalement d'eau de mer s'avère une
solution pour laquelle ont opté, ces dernières
années, les pouvoirs publics afin de pallier à
l’insuffisance de l'alimentation en eau des grandes
agglomérations du pays et des importantes zones
industrielles, à l'instar de celle d'Arzew.
dessalement de l'eau de mer, vu qu'elle dispose d'une côte de plus
de 1200 Km et que les techniques de dessalement d'eau de mer ont
fait l'objet d'une progression technologique fulgurante ce qui a
permis d'avoir une excellente qualité d'eau avec des quantités
produites de plus en plus importantes. Cette orientation s'est
matérialisée par le lancement de plusieurs projets de dessalement
d'eau de mer à travers le territoire national.
Le secteur de l'énergie s'implique
Son Excellence le Président de la République
procède à l’inauguration de KAHRAMA
n milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès
à l'eau potable. La situation, déjà précaire dans
certaines régions du globe, est appelée à empirer, selon
des experts, au regard notamment de certains facteurs
tels que l'essor démographique attendu sur les 25 prochaines
années, l'exceptionnel développement industriel et l'intensification
de l'agriculture. Il est attendu de ce fait une véritable explosion de
la consommation en eau, mais également et surtout une dégradation
de sa qualité. Plus de 40 % de la population mondiale sont en effet
établis dans les 250 bassins fluviaux transfrontaliers.
Paradoxalement, 9 pays (Brésil, Russie, USA, Canada, Chine,
Indonésie, Inde, Colombie et Pérou) se partagent 60 % des
réserves mondiales d'eau douce.
U
Etant donné que ces facteurs sont en constante évolution en
Algérie, il est clair que la demande en matière d'eau ne cesse
d'augmenter et comme l'Algérie est un pays qui vit une sécheresse
quasi permanente, les ressources en eau, qui sont actuellement à
100% d'origine conventionnelle, se font de moins en moins
disponibles ce qui aggrave la situation et crée des déficits dans la
mise à disposition de ces ressources.
Afin de pallier à cette situation, l'Algérie a décidé d'aller vers
l'utilisation de l'eau non conventionnelle, plus précisément le
36
N°1-Juin 2006
Suite à l'expérience acquise en matière de réalisation des projets
d'infrastructures et en particulier les unités de dessalement d'eau de
mer, le Ministère de l'Energie et des Mines a été chargé de mettre en
œuvre un ambitieux programme de dessalement d'eau de mer.
Pour ce faire, le ministère de l'énergie et des mines a mis en place
une stratégie très efficace pour la concrétisation de ce programme.
Rôle de Sonatrach
Le montage contractuel adopté
Dans tous ces projets,
Sonatrach, Entreprise
Citoyenne, outre sa
participation en tant
qu'actionnaire au sein
de l'AEC, joue un
rôle complet dans le
M. Le ministre de l’Energie
processus de production
et des Mines en visite à KAHRAMA
d'eau dessalée pour
l'alimentation de la population en eau potable.
Dans le premier rôle qui est celui de l'Acheteur, Sonatrach apporte
toutes les garanties nécessaires aux sociétés de production de l'eau
dessalée à travers des contrats de vente et d'achat d'eau en “Take
Or Pay” pendant des périodes de 25 ans. Dans ce cas, l'Acheteur
Sonatrach veille à ce que les usines de dessalement d'eau de mer
livrent les quantités d'eau dessalée garanties afin qu'elle puisse les
rétrocéder à l'ADE, qui a la responsabilité d'assurer l'alimentation
de la population en eau potable.
Dans le deuxième rôle, celui de transporteur, Sonatrach avec
l'ADE, apportent toutes les garanties pour mettre à la disposition
des consommateurs l'eau dessalée potable, produite par les projets
objet du programme. Dans ce rôle, et à titre d'exemple, la
Sonatrach a pris sur son compte la réalisation d'un réseau
d'alimentation en eau de tous ses complexes et unités de production
au sein de la zone industrielle d'Arzew.
La figure 1 schématise le montage financier des projets de
dessalement d'eau de mer selon le modele BOO (Build operate
and own).
Avec la réussite du projet KAHRAMA (première grande usine de
dessalement d'eau de mer en cogénération en Algérie) ainsi que la
conclusion financière du projet Hamma (l'une des plus grandes
usines de dessalement d'eau de mer en Osmose Inverse dans le
monde) l'Algérie est devenue la destination préférée des
investisseurs dans le dessalement d'eau de mer. Pour preuve on
trouve des sociétés de 4 continents (GE Ionics (USA),
SNC-LAVALIN (Canada); INIMA, AQUALIA, COBRA,
SADYT, BEFESSA, ACTIONA de l'Espagne, BIWATER (UK);
Degrémont (France); Hyflux (Singapour). Cet engouement des
investisseurs sur ce type de projet se justifie par le fait que l'un
des plus grands acteurs économique du pays soit directement
impliqué dans la mise en œuvre de ces projets, il s'agit du secteur
de l'énergie avec sa grande force de frappe.
A travers ces projets, Sonatrach contribuera d'une part à la
réalisation d'un des plus ambitieux programmes de réalisation
d'usines de dessalement d'eau de mer à travers le monde.
Par : Kamel Sid
Direction Activités Externes AVAL
Cette stratégie est axée sur 7 principes fondamentaux :
La non implication financière de l'Etat;
Le montage de projet (BOO) en partenariat avec des sociétés de
renommée mondiale;
Le financement type Project Financing (Local ou international);
L'utilisation du procédé Osmose Inverse comme technique de
dessalement;
Toute l'eau dessalée produite est achetée par un client (en Take
or Pay) qui a suffisamment de capacités financières pour
permettre la bancabilité des projets ainsi que leur pérennité
(à savoir Sonatrach);
La promotion de tout le programme est assurée par l'Algerian
Energy Company (société affiliée au Ministère de l'Energie et des
Mines dont les actions sont détenues à 50% par Sonatrach et à
50% par Sonelgaz);
L'Eau est achetée par un groupement constitué de Sonatrach et
de l'Algérienne des Eaux.
Les objectifs fixés dans un premier temps par les pouvoirs publics
portent sur un volume de 1,8 millions de m3/j à produire à
l'horizon 2009. Ce volume est réparti comme suit :
N°1-Juin 2006
37
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:53
Page 38
GL1Z
Un fleuron de
l'industrie gazière nationale
Le complexe GL1Z d'Arzew figure
parmi les plus importantes
réalisations industrielles de la
chaîne de transformation des
hydrocarbures exploitées par
Sonatrach. Cette installation est
la première à l'échelle nationale à
être certifiée à trois référentiels.
Une performance à mettre à l'actif
de ses managers et de tous les
travailleurs.
a transformation des hydrocarbures, l’une des activités
de base du Groupe pétrolier depuis plus de trois
décennies, est l'une des caractéristiques exemplaires de
ce développement dans le secteur industriel énergétique.
La liquéfaction du gaz naturel (GNL) - industrie induite par
l'émergence du marché mondial du gaz - fait partie de cette
branche d'activité. L'appareil de production de GNL exploité par
Sonatrach à l'ouest du pays, est composé de trois complexes, GL1Z ,
GL2Z et GL4Z. Leur implantation font du pôle industriel
pétrochimique et gazier d’Arzew, l'une des plus importantes
concentrations industrielles du pays. C'est le défunt Président
Houari Boumediène qui a procédé, le 16 Juin 1973, à la pose de la
première pierre du projet GNL1. En charge du projet et pour le
L
38
N°1-Juin 2006
Le PDG de Sonatrach en
visite au complexe GL1Z
compte de Sonatrach, les sociétés américaines « Chemico » puis
« Bechtel Inc. » se sont succédées pour mener les travaux de
réalisation. Le 20 février 1978, cinq années après le début des
travaux, le complexe entre en production et les premières
livraisons de GNL sont effectuées, à destination des Etats-Unis.
Le complexe GL1Z s'étend sur une superficie de 72 ha. Il est de
conception modulaire et se compose notamment d'une zone de
production, constituée de six unités de liquéfaction ou trains, d’une
zone de stockage et d'expédition de GNL. Celle-ci comprend trois
bacs aériens de GNL, d'une capacité unitaire de 100.000 m3
interconnectés entre eux. Le complexe dispose de deux postes de
chargement pour méthaniers de 50.000 à 125.000 m3 et d'une zone
de pompage pour l'acheminement du GNL des bacs de stockage
vers les quais de chargement.
Le survol du complexe, coté est des trains, permet de voir le bassin
d'eau de mer aménagé à proximité des installations de la zone des
utilités. La prise d'eau de mer est effectuée au moyen de six
pompes à raison de 35 000 m3 / heure, qui alimentent les installations en
eau de refroidissement. L'eau de mer est traitée au chlore avant son
utilisation pour les besoins de l'exploitation. Six unités de dessalement
d'une capacité de production de 45 m3/h fournissent l'eau distillée
utile aux chaudières pour la production de vapeur. L'électricité
nécessaire au fonctionnement du complexe est fournie par trois
turbogénérateurs de 18 MW chacun. Le réseau électrique du
complexe est couplé au réseau national (Sonelgaz).Trois
chaudières haute pression et une chaudière basse pression sont
prévues pour la production de l'électricité et l'eau distillée au
niveau de la zone des “utilités”. Les “utilités”, de par les services
d'appoint, assurent la bonne marche du complexe. Elles
représentent un maillon vital dans le processus de fabrication du
gaz naturel.
De Hassi Messaoud à Bethioua
Le complexe GL1Z utilise le procédé APCI, basé sur un fluide
frigorigène mixte avec une boucle de pré-refroidissement au
propane pour la liquéfaction du gaz naturel. Ce dernier est traité et
refroidi dans un système de réfrigération au propane. Il est ensuite
liquéfié au niveau de l'échangeur cryogénique principal par
l'intermédiaire d'un réfrigérant mixte composé d'hydrocarbures
légers et d'azote. Le complexe a été conçu pour produire 53,03
millions de thermies PCS par jour, en quantité équivalente de gaz
naturel liquide(GNL) mesurée dans les bacs de stockage, pour
chacun des six trains. Il produit également 150 000 m3/an de
gazoline.
Le gaz naturel de Hassi R'mel est transporté par canalisation
souterraine jusqu`au terminal de Bethioua, par des instalations
exploitées par l’Activité TRC. De là, il est acheminé au complexe
GL1Z. Après plusieurs étapes de transformation, le GNL est
récupéré au fond du ballon de flash et dirigé par les pompes de
produits cryogéniques vers les bacs de stockage marquant ainsi la
dernière phase de la liquéfaction, celle-ci étant l'ultime étape du
processus de fabrication du GNL.
Pour l'exploitation des différentes zones, le complexe dispose
de trois salles de contrôle, deux réser vées pour les
chaudières (400 t/h) et la zone stockage et expédition. La
troisième est une salle de contrôle centralisée (CCR) pour la zone
process et la zone utilités.
La fiabilité de l'exploitation des équipements et des installations
stratégiques du complexe, est un objectif cardinal du management.
Il s'agit de s'assurer, en toutes circonstances, de la bonne marche
des équipements et installations, d'établir des diagnostics rapides
sur la base de données sûres, et d'agir en conséquence pour éviter
des arrêts, prévenir des risques potentiels d'accidents, afin
d'assurer une performance optimale de l'outil de production.
Dans les années 1980, un important programme de rénovation du
complexe a été lancé, avec comme objectifs la fiabilité, la sécurité,
l'augmentation de la production pour atteindre les 110 % de la
capacité du complexe et pouvoir ainsi assurer tous les
engagements avec les clients. Il s'agit d'une « première mondiale »
dans l'industrie du GNL puisque les travaux de rénovation ont été
menés tout en laissant les installations en fonctionnement et en
exploitation.
Le complexe GL1 Z comprend toutes les structures indispensables à
son fonctionnement. La Sous-Direction exploitation par le
biais des structures technique, production, maintenance et
approvisionnements, veille au maintien du bon rendement
des installations pour assurer le plan annuel de production de
GNL. La Sous-Direction du personnel, avec ses structures de
«surface» comme l'administration, les ressources humaines,
les moyens généraux et les relations de travail, veille au
développement, à l'optimisation des ressources humaines , à la
préservation d'un bon climat social ,et assure un support logistique
à l'ensemble des structures du complexe. A noter que le service
relations de travail, en plus de son rôle primordial dans le
fonctionnement des différentes commissions de base, a pour
mission l'élaboration du journal du complexe « El Moumayâa »,
Mr. M.Meziane PDG Sonatrach
signe le livre d’or de GL1Z
qui a succédé à la publication intitulée « Les Torches », considérée
comme l’un des plus anciens journaux d'entreprise de la Zone
industrielle d'Arzew. D'autre part, dans le cadre du système
d'information du réseau intranet, GL1Z exploite une salle de
serveurs de base de données répondant aux besoins de gestion
des activités du complexe.
Le complexe GL1Z constitue un patrimoine sensible qui doit être
préservé et protégé de tout risque potentiel majeur. Pour cela, il
repose sur ses structures de contrôle, de développement et
d'organisation comme le département technique qui, par le biais
de ses services (Etudes, Inspection, DCS et Laboratoire), veille au
contrôle des paramètres de marche des équipements tout en
apportant les modifications et les améliorations nécessaires pour
assurer la performance et la sécurité des installations.
Professionnalisme et compétence
La sécurité, tant par son système d'organisation que par ses
capacités humaines et matérielles d'intervention et de lutte
contre les incendies et autres sinistres, est toute désignée pour
remplir cette mission. Le dispositif mis en place doit être fiable
et opérationnel, à tout moment. L'efficacité et la rapidité de
l'intervention sont déterminantes en cas de sinistre. Le
complexe est doté d'un système de télésurveillance dont le
réseau couvre les zones d'implantation, les installations de
production, de stockage, et de chargement.
La sûreté interne du complexe est le souci permanent de tous les
managers et de l'ensemble du collectif. La vigilance est assurée
par les agents de sûreté au poste de garde, avec fouilles
systématiques et contrôle des véhicules entrant et sortant du
complexe, vérification et identification au poste d'accueil des
personnels et visiteurs.
L'autre structure importante est le département “travaux neufs”
ayant pour mission d'assurer la réalisation des projets d'investissement
liés à l'appareil de production (renouvellement, modification,
extension …) dont il assume lui même le rôle de maître d'ouvrage.
Le dernier mot revient finalement à l'ensemble du personnel de
GL1Z qui a su faire de son complexe une « école phare » où le
professionnalisme, la compétence, l'abnégation, l'effort soutenu et
productif ne demeurent pas de vains mots. L'obtention de la
certification par le complexe aux trois systèmes de management,
une « première » en Algérie, à savoir les référentiels ISO 9001/200,
ISO 14001/2004 et OHSAS 18001/1999, corrobore la place
prépondérante qu'occupe le complexe dans le giron de l'industrie
gazière nationale.
N°1-Juin 2006
39
Magazine
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:53
Page 40
Une entreprise
au service de la collectivité
ses
s nombreu
e
s
à
t
n
e
ses
P a r a ll è le m
optimiser
r
u
o
p
s
e
iques
initiativ
ues, économ
iq
n
h
c
te
s
e
c
Sonatrach,
performan
e
p
u
ro
G
le
,
les
et commercia
réel à son
s
n
e
s
n
u
er
pour donn
e c it o y e n n e
is
r
p
e
tr
n
'e
d
t
,
engagemen
vité nationale
ti
c
e
ll
o
c
la
e
s
a u service d
d e s a c ti o n
t
n
e
m
e
r
è
li
non
in it ie r é g u
sportives,
t
e
s
e
ll
re
rs du
s o c io cultu
es travailleu
d
t
fi
ro
p
u
a
mais
seulement,
ayant-droits
rs
u
le
e
d
t
groupe e
ociales les
s
s
e
ri
o
g
té
a
s c
aussi pour le
s.
plus démunie
40
N°1-Juin 2006
GL4 Z
Le wali d'Oran visite
le doyen des complexes de GNL
e wali d'Oran, accompagné du Vice-président Aval, et des
autorités locales d' Arzew et de Bethioua, a visité, le 5 avril, le
complexe GL4 Z (ex-La Camel) pour s'informer, entre autres, de la
future opération de decommissioning du bac de stockage souterrain,
le dernier des huit bacs existants à travers le monde. Pour rappel, le
Dr. Chakib Khelil, Ministre de l'Energie et des Mines avait annoncé,
lors de la célébration du 40ème anniversaire du GL4 Z, la décision
d'arrêter l'utilisation de ce bac. En effet, l'opération de
decommissioning a été confiée à la firme KBR. Cette mesure
s'inscrit dans le cadre de la modernisation et de la sécurisation des
installations et complexes gaziers relevant de l’Activité Aval.
L
Energie et Mines
Edition d'un répertoire
des publications du secteur
u mois de février
dernier, 224 enfants
de travailleurs, pris
en charge par les
structures d'aide et de soutien
à l'enfance (crèches et jardins
d'enfants), 150 enfants des
familles nécessiteuses des
communes
limitrophes
(Arzew, Bethioua, Ain El Bya,
Mers El Hadjadj et Gdyel) et
une centaines d'enfants
orphelins ont été conviés par
les œuvres sociales d'Arzew à
une sortie récréative au cirque
«El Florilégio».
Tout au long de cette sortie
récréative, les enfants ont été
unanimement marqués par un
inégalable sentiment de
découverte et d'exaltation. La
joie caractérisait leurs moindres
faits et gestes. Un copieux
repas et un goûter ont été
servis à tous les enfants.
La direction des œuvres
sociales initie régulièrement
des actions d'aide, de soutien
et de bienfaisance aux
A
démunis de la région.
Par ailleurs, dans le cadre
du volet du développement
des activités sportives, un
«championnat à l'entreprise»
comportant des épreuves
sportives individuelles (Lawn
tennis,
jeux
d'échecs,
pétanque) et collectifs
(football, handball et
volley-ball) a été organisé le
24 février der nier. La
manifestation a drainé une
participation record. Dans le
même cadre, la région OSL
a organisé un cross country,
qui a enregistré la participation
de nombreux athlètes des
différents complexes et
régions du secteur.
Dans le cadre des festivités
célébrant la commémoration
du décès du dramaturge et
homme de théâtre Abdelkader
Alloula, Sonatrach avait
contribué à l'organisation et à
la réussite du 1er colloque
organisé à cette occasion.
e Ministère de l'Energie et des Mines vient d'éditer un
répertoire des publications des différentes structures
relevant du secteur. Ce document se veut un lien entre les
acteurs de la communication
au sein du secteur et aussi un
outil de communication
externe. Première et heureuse
initiative, cet outil de travail
reflète, une fois encore, tout
l'intérêt porté par le Ministère à
la communication. L'Aval
s'inscrit dans cette perspective
et œuvre pour sa concrétisation.
La parution du premier
numéro de cette revue
trimestrielle en est une
illustration.
L
Le Wali d’Oran, Mr. Tahar Sekrane signe
le livre d’or du doyen des complexes GNL
C.P.E
« Le management de la gestion
des compétences » en débat à Oran
a 5ème session de l’Inforum, organisée le 9 avril
dernier à Oran par le Centre de perfectionnement de
l’entreprise (CPE) d'Aïn El Bya, a abordé le thème "Du
management de l'information au management de gestion
des compétences". Cette rencontre à laquelle ont pris part
des experts algériens et étrangers de France et du Canada,
ainsi que les cadres du groupe Sonatrach dont ceux de
l'Activité Aval, a été marquée par l'inter vention de
nombreux communicants qui ont rappelé que Sonatrach a
défini une stratégie de l'entreprise basée sur le transfert et
la valorisation des compétences pour réussir la symbiose
entre le facteur humain, l'aspect organisationnel et la
technologie et ce, dans le but de faire face aux challenges
induits par la concurrence et le nouvel environnement
économique du pays. La cérémonie de clôture de cette
rencontre a été présidée par M. Mohamed Meziane,
Président Directeur Général de Sonatrach.
L
SOTRAZ
Formation de conducteurs professionnels
de transport des personnels
a 2ème session de la formation en
conduite professionnelle de transport
des personnes a été lancée le 4 mars 2006.
En application des nouvelles dispositions
fixant les règles de conduite, le Centre
national de l'enseignement professionnel
à distance (CNEPD) de la wilaya d'Oran
a lancé au profit des conducteurs permanents
L
et contractuels de la société SOTRAZ
une formation en conduite professionnelle.
D'une durée de 4 semaines, cette formation
est scindée en deux sessions. La deuxième
session, qui a démarré au début du mois
de mars, comprend 5 groupes avec 112
conducteurs contractuels. La première
session, qui s'est déjà déroulée, a concerné
six groupes avec 125 conducteurs permanents.
Cette formation, sanctionnée par un
diplôme, est composée d’une série de
matières, dont la dimension d'un
transport, les techniques de conduite, les
éléments de mécanique et d'électricité,
les mesures techniques de prévention et
de sécurité…
N°1-Juin 2006
41
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:53
Page 42
Association des raffineurs africains
La Vice-présidence pour l'Algérie
'Algérie a été élue à la Vice-Présidence de l'association des
raffineurs africains, à l'issue de la conférence tenue du 20 au 23
mars 2006 à Captown, en République Sud-africaine. Cette conférence
a regroupé 24 pays membres de l'association soit 34 raffineries sur les
36 existantes. Ont également pris part à cette rencontre, les traders et
distributeurs de produits pétroliers assimilés à des membres associés
de l'Assemblée générale de l'Association. Celle-ci ayant un statut
d'ONG a pour objectif de traiter les questions économiques, sociales
L
et écologiques qui ont une incidence sur le raffinage du pétrole
brut et l'importation des produits raffinés en Afrique. L'association
vise l'échange d'expériences positives et le respect du développement
durable (environnement, conditions de travail etc). A l'issue de la
mise en place officielle de l'AG, cette dernière s'est dotée d'un
Comité exécutif composé de 9 membres. Le PDG de Naftec, a
été désigné au poste de Vice-Président de l'association, présidée
par la Côte d'ivoire.
Séminaire sur l'expertise pétrolière
ans le cadre de la mise en œuvre de son VI ème programme
d’action 2004-2006, l'association des producteurs de pétrole
africains « APPA » , organise un séminaire sur l'expertise pétrolière les
26 et le 27 juin 2006 à Alger.
Pour rappel l'APPA est une organisation de coopération et de
partage des connaissances et des compétences avec les pays africains
producteurs de pétrole dans tous les domaines de l'industrie
pétrolière. L'APPA se veut au plan mondial, le plus puissant moteur
de coopération régionale, de coordination et d'harmonisation des
efforts des pays membres susceptibles de promouvoir l'efficacité et le
développement durable de leurs ressources en hydrocarbures.
D
Journée de sensibilisation sur
l'habilitation électrique
n collaboration avec l'institut SCHNEIDER, le département
formation de la Direction RHU de l'Activité Aval, a organisé le
samedi 22 avril 2006, une journée d'information et de sensibilisation
sur l'habilitation électrique, une rencontre destinée principalement aux
responsables de la production, de la maintenance et de la sécurité des
différents complexes de l'Activité en vue de réduire les risques
d'accidents électriques.
E
Techniques spatiales
Sonatrach et l'ASAL signent une
convention de coopération
Journées scientifiques et techniques
'hôtel Sheraton d'Oran abritera les 26 et le 27
novembre 2006 la 7ème édition des journées
scientifiques et techniques .La rencontre s'articulera
cette année autour d'une série de thèmes :
Energie, prospective et stratégie d'entreprise.
Risk management.
Economie et finance.
Ressources humaines.
HSE et développement durable.
Techniques et technologies de l'amont pétrolier et gazier.
Techniques et technologies de l'Aval pétrolier et gazier.
Techniques et technologies dans le transport des hydrocarbures et
de l'électricité.
Commercialisation et valorisation des hydrocarbures.
Power génération -Energy.
Techniques et technologie de l'information et de la communication.
Moteurs et carburants.
L
Conférence annuelle
des cadres de l'Activité
Aval
L'appréciation des performances
au sein de l'Activité Aval ,
diagnostic et perspectives, est
le thème de la Conférence
annuelle des cadres.
42
N°1-Juin 2006
ne convention cadre de coopération en matière d'utilisation et
d'application des technologies spatiales dans l'activité pétrolière et
gazière a été signée le 9 avril 2006 à Alger entre la compagnie
nationale des hydrocarbures Sonatrach et l'Agence spatiale algérienne
(ASAL). Cette convention, permettra à la compagnie nationale
d'utiliser les technologies spatiales dans la surveillance de ses
installations ainsi que pour ses projets d'exploration pétrolière. La
convention couvre plusieurs domaines, notamment la recherche et
l'exploration pétrolières, la cartographie des installations et des
pipelines, la surveillance et la sécurisation de ces installations, la
préservation de l'environnement ainsi que la formation des
personnels dans ces métiers. Conçu avec les utilisateurs notamment
le secteur de l'Energie et des Mines, ce projet de programme qui sera
examiné prochainement par le Conseil de gouvernement, allie les
objectifs économiques aux préoccupations environnementales.
U
'Activité Aval organise le 22 mai 2006 au
CPE Ain Bia , la Conférence annuelle des
cadres de l'Activité Aval.
La réflexion est placée cette année autour du
thème : l'appréciation des performances au sein
de l'Activité Aval , diagnostic et perspectives.
Cette rencontre aura pour objectif, la
modernisation de la vision en matière de
gestion des ressources humaines et l'adaptation
des pratiques aux nouvelles politiques
engagées par l'entreprise ainsi qu'aux
nouveaux modes de rémunération qui seront
mis en œuvre incessamment par l'entreprise
L
.Cette conférence préparera celle des cadres
de l'entreprise qui aura lieu à Hassi R'mel en
juin tandis que la précédente s'était penchée
sur un thème également d'actualité à savoir la
mise en œuvre des dispositions de la loi sur
les hydrocarbures et ses implications.
Pour rappel, la conférence annuelle des
cadres de Sonatrach instituée depuis 2001 à
l'issue du brainstorming de Hassi R'mel est
une excellente opportunité pour évaluer,
développer et enrichir des réflexions sur des
sujets qui intéressent l’entreprise.
REVUE AVAL 2 pour pdf
26/06/06
15:53
Page 44

Documents pareils

faits marquants

faits marquants L’ACTIVITé TRANSPORT PAR CANALISATION assure l’acheminement des hydrocarbures (pétrole brut et condensat, gaz naturel, GPL). Elle dispose d’un réseau de canalisations de près de 17 450 km. Elle dét...

Plus en détail