Grégoire Alexandre

Grégoire Alexandre
11 septembre - 3 novembre 2013
Grégoire Alexandre a fait des études à l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles. Il a
choisi le champ de la photographie de mode et de publicité et partage son temps entre Paris et
New-York.
Imaginatif et exigeant, jouant de jeux de lumière, de trompe l’œil et d’installations absurdes, il
crée des univers oniriques dans lesquels ses compositions fragiles ne semblent tenir qu’à un fil,
tant au sens propre que figuré . Il travaille toujours en studio et tout son matériel, machines à
vent, rouleau de fond, système d’éclairage, devient tout un monde qui s’anime devant son
objectif. Le papier de fond ne veut pas rester en place et tombe sur la tête du mannequin, là il se
plie en un tour de main et se change en une licorne, là encore un système d’éclairage devient un
animal fantastique qui voudrait faire peur à une timide paire de chaussure…
Ce jeune photographe fait preuve d’une inventivité remarquable faisant basculer son travail de la
photographie utilitaire (mode , publicité) à celui de l’art.
Petite histoire de la photo de mode
C’est avec la création du grand magazine de mode « Vogue » par l’américain Condé Nast en
1907 que commence véritablement l’histoire de la photographie de mode. Il s’agit d’un art
sur un autre art, celui de la haute couture. Si dans un premier temps les photographes se
sont attachés à représenter fidèlement le travail des grands couturiers, petit à petit ils ont
pris une certaine liberté pour apporter à la représentation des vêtements et des collections
leur propre touche, leur univers artistique..
Quelques grands photographes de mode
Adolph de Meyer . Horst P. Horst , Edward Steichen, Irving Penn, Richard Avedon, Jean
Loup Sieff, Helmut Newton, Franck Horvat, William Klein, David Bailey, Sarah Moon, Paolo
Roversi, Peter Lindberg …
Grégoire Alexandre fait partie de ces photographes qui amènent dans l’univers de la mode
leur vision. En quoi est-elle particulière ?
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La mise en scène
Certains photographes de mode mettent en scène leur modèle en extérieur, dans la ville ou
à la campagne ( Jean Loup Sieff, Franck Horvat, David Bailey) pour créer des situations plus
ou moins naturelles. D’autres préfèrent le studio et son côté résolument artificiel (C’est le
cas souvent d’Edward Steichen, Richard Avedon, d’Irving Penn, de Paolo Roversi, Peter
Lindberg …)
Mais dans tous les cas de figure ils ne travaillent pas dans l’instantané, dans la prise sur le vif.
Leurs photographies font l’objet de mises en scène très sophistiquées dans lesquelles rêves
et fantasmes occupent une grande place.
Comment travaille Grégoire Alexandre ? Comment qualifierais-tu ses mises en scène ?
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Quelles sont les idées qui reviennent le plus souvent ?
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Le studio et ses accessoires
Le studio est un endroit clos et vide, souvent blanc, que le photographe peut modifier en
fonction de ses commandes et de ses prises de vue. Pour les fonds et la lumière comme pour
ses mises en scènes il a besoin de différents matériels.
Dans le cas de Grégoire Alexandre fait l’inventaire de ce qu’il utilise.
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Tous ces accessoires de studio au lieu d’être hors champ, cachés il les intègre à son image
en les photographiant avec le modèle.
Décris l’image qui te semblent la plus intéressante à ton goût
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Le Modèle : Mannequin ou « Top model »
Le nom de mannequin peut avoir plusieurs sens. Parfois il désigne cette figurine en bois ou
en plastique que l’on voit aux vitrines de magasins de vêtements. Il est statique et on lui
enfile des vêtements pour qu’ils « tombent bien ». Parfois au contraire il est vivant, ce sont
des « tops modèles » dont la beauté est recherchée et correspond aux canons de beauté
d’une époque. La mode aujourd’hui est aux femmes assez maigres et longilignes. Elles sont
souvent célèbres (Claudia Schiffer). Les photographes les font poser dans leur studio ou
parfois les font bouger pour montrer comment le vêtement bouge sur leur corps.
Que penses-tu des mannequins de Grégoire Alexandre. Repère une photographie dans
laquelle elle est statique et une autre où elle est en mouvement.
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Il y a un thème qui revient souvent dans ses photographies : celui de « l’envers du décor ».
Décris ces images où le modèle semble venir de derrière.
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