L`écho de l`Amicale

Transcription

L`écho de l`Amicale
AMICALE DE RETRAITÉS
Paris et région parisienne
L'écho de l'Amicale
D.MICHEL
"- Faut deux N à année !
- T'occupe pas, attends qu'elle soit affichée !"
AMICALE de RETRAITÉS
P S A PEUGEOT CITROËN
Paris et Région Parisienne
Numéro : 93
Janvier 2007
Association régie par la loi de 1901. Siège social : 75 Avenue de la Grande Armée 75016 Paris
Adresse postale : Automobiles PEUGEOT. Amicale de retraités PSA PEUGEOT CITROËN -case 142- BP 01 - 75761 Paris Cedex 16
Tél. : 01 40 66 59 53 – Fax : 01 40 66 39 59.- E mail : [email protected]
Permanences : Mardi de 10 à 12 h. et Jeudi de 14h30 à 16h30
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SOMMAIRE
I
- Le mot du Président
II
- Visite du jardin du Palais Royal le 4 octobre
III - Saveurs de France au château de Condé le 12 octobre
IV - Visite de l'exposition "Pierre Loti, fantômes d’Orient" le 19 octobre
V
- Visite du petit palais les 14 et 16 novembre
VI - Visite de l'exposition "L'or des Thraces" le 21 novembre
VII - Visite des collections permanentes du Petit Palais le 23 novembre (1ère partie)
VIII - Visite du Conseil constitutionnel le 2 décembre
IX - Les estampes japonaises de Claude Monet au musée Marmottan le 5 décembre
X
- Réunion annuelle à La Garenne le 6 décembre
XI - Infos flash
XII - Nouvelles de nos amis
XIII - Divertissements
Bulletin composé et mis en page par D.MICHEL et A. COMMUNOD.
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LE MOT DU PRESIDENT
Chers adhérents, chers amies et amis,
Année particulièrement faste pour nos publications, le bulletin se transforme trimestre par
trimestre, un comité de rédaction qui n'a pas chômé, nous ne pouvons que remercier nos amis
Daniel Michel et André Communod.
Les points forts de cette année ont été le suivi assidu des Visites Conférences, organisées et
assurées de manière rigoureuse et méthodique par Michel Barbier. Son programme cette année est
encore ambitieux. Les voyages de la journée, conçus et réalisés par Michel Gillot sont toujours de
haute tenue, le patrimoine n'a pas fini de nous surprendre, et les restaurants choisis sont de
grande qualité. Son programme cette année est prestigieux.
L'A.G.O sur la Seine était l'un des ces points forts, organisée par Guy Dumas ce fut un succès.
Occasion pour moi de lui exprimer encore une fois la reconnaissance de notre Amicale pour avoir
pendant 6 ans consacré une grande partie de son temps disponible à l'organisation de notre
association avec une grande abnégation et une compétence exceptionnelle.
Nos voyages " La Tunisie Insolite" et "l'Escapade en Belgique " ont passionné les heureux
participants. Les parcours savamment étudiés réservaient surprises et émerveillements.
Certaines personnes à la fin de la réunion de La Garenne, m'ont reproché de ne pas avoir parlé
des voyages de 2007, et ils avaient raison; l'Autriche-Le Tyrol était complet bien avant la date
prévue, la Croisière pour le Spitzberg est aussi au complet déjà depuis longtemps. Comme il y a
quelques désistements certains ont de la chance de trouver une cabine. Il reste donc le court
séjour de la rentrée « Le Futuroscope / Poitiers et ses environs » du 10 au 14 septembre 2007.
Pour l'A.G.O. 2007, prévue le 15 mars prochain, A la Distillerie de La Garancière en Beauce,
Beauce où
l'on vous attend très nombreux, nous louerons deux cars pour vous transporter. Le 9 mars 2007,
2007
nous avons réservé pour vous quelques places au Palais des Congrès de la Porte Maillot pour le
spectacle « Âge tendre et tête de bois » souvenirs des années sixties, avec les artistes les plus
connus de cette époque, de quoi vous rappeler de vieux souvenirs. Les premiers arrivés seront
servis, le nombre étant limité.
Avant de vous quitter, je tiens à vous présenter à vous tous, et au nom de l'ensemble des
membres du conseil d'administration, nos voeux les meilleurs pour la nouvelle année, nous
pouvons vous souhaiter beaucoup de bonnes choses, mais le destin n'en fait jamais qu'à sa guise
et se charge de surprises. Soyons optimistes, acceptez quand même tous nos souhaits les
meilleurs, et surtout une bonne santé si vous voulez participer à toutes les activités prévues.
Bonne et heureuse année à vous tous.
Pierre COCHET
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II – VISITE DU JARDIN DU PALAIS ROYAL LE 4 OCTOBRE
16 de nos amis ont visité les Jardins du Palais
Royal – Palais Cardinal.
Jacques Lemercier a été le principal auteur des
constructions menées de 1625 à 1639. Les trophées
maritimes de la galerie orientale de la seconde cour
en relief formés de rostres, d’ancres et de cordage
passent pour être les seuls vestiges du palais que
Richelieu s’était fait construire à proximité du
Louvre. Les fonds étaient limités par la rue Saint
Honoré, la rue des Bons Enfants, la rue de Richelieu
et la rue des Petits Champs. C’était le palais "le plus
grand de Paris sans contredit après ceux du
Luxembourg et des Tuileries".
De 1633 à 1636 Louis XIII agrandit l’enceinte
de Charles V de 5 bastions, ce qui permit la
construction du palais. A la mort de Richelieu en
1642 celui-ci légua son palais à Louis XIII à
condition d’y habiter. C’est là que la Fronde surprit
en août 1648 la famille royale. Quelques temps après
la reine Anne d’Autriche due dans la nuit du 9 au 10
février 1651 abandonner rapidement la capitale. Les
bâtiments abritèrent donc Henriette de France puis
Henriette d’Angleterre sa fille qui avait épousé
Philippe d’Orléans. En 1692 Louis XIV donna le
Palais Royal en apanage à son frère Philippe remarié
avec la Princesse Palatine.
Le palais resta propriété des Orléans jusqu’en
1848. L’incendie en 1763 de la salle où avait joué
Molière, Lully et Rameau entraîna de profondes
modifications dans les dispositions du palais, qui
commença à prendre à cette époque la physionomie
de nos jours. Fortement endetté Philipe d’Orléans dit
Philippe Egalité fit construire par l’architecte Victor
Louis de 1781 à 1786 sur trois côtés l’ensemble
monumental que l’on voit de nos jours. En 1781 fut
édifié un théâtre destiné à remplacer la salle de
l’Opéra qui avait brûlé. Celui-ci deviendra plus tard
notre théâtre français. Cette transformation du jardin
souleva de sévères protestations de la part des
propriétaires des maisons voisines qui n’eurent plus
comme auparavant une vue directe sur le jardin.
Le revers de cet ensemble donnait sur trois
rues nouvelles du nom des fils du Duc d’Orléans,
rue de Valois, de Beaujolais et de Montpensier.
L’installation de commerçants dans les boutiques
des galeries donna alors une extrême animation et
une vie étincelante au jardin. Camille Desmoulin y
appela la foule aux armes devant le café de Foy. Les
feuilles arrachées aux arbres furent signe de
ralliement. Bonaparte y fit sa première conquête.
Louis Philippe y vécut en famille avec la Duchesse
Marie-Amélie et leurs nombreux enfants. Jérôme, ex
roi de Westphalie, y élut résidence. Après sa mort le
Prince Napoléon y résida avec la Princesse Clotilde
sa femme.
En septembre 1870 le palais fut réuni aux
Domaines de l’Etat. La Commune y mit le feu. Les
parties brûlées furent refaites de 1872 à 1876 par
Chabrol. Actuellement il abrite le Conseil d’Etat, le
Conseil Constitutionnel et le Ministère de la Culture.
Le jardin, carrière pour le cheval du temps de Louis
XIV, fut ouvert au public en 1752. Sous l’arbre de
Cracovie se rassemblaient les " nouvellistes",
ancêtres de nos journalistes. De là partaient toutes
les informations. Sur un banc de l’allée d’Argenson
aujourd’hui disparue Diderot aimait s’asseoir pour
rêver. "Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon
habitude d’aller vers les 5 heures du soir me
promener au Palais Royal…".
Dans la Galerie de Montpensier, seront
évoqués le café glacier Corazza, quartier général des
jacobins, le Cabinet des figures de cire de Curtius, le
café des Mille Colonnes rendez vous des royalistes
après les 100 jours, le Cabinet de Physique et de
Mécanique, qui y montrait son "Automate", le café
de Foy, rendez vous des jacobins et des muscadins,
le théâtre du Palais Royal et ses escaliers de secours.
Dans la Galerie de Beaujolais on parla du café de
Chartres et du restaurant du grand Véfour avec
l’appartement de la Montansier qui y reçut entre
autres les hommes politiques de son temps, Victor
Hugo s’y attabla lors de la Bataille d’Hernani.
Raymond Oliver le premier cuisinier de la télévision
y régna pendant 30 ans. L’ancienne salle principale
du restaurant est aujourd’hui salle du Tribunal de la
Chambre Syndicale des Huissiers de Paris. Le café
du Caveau est connu pour les rivalités GluckPiccinni, Boieldieu, Méhul, Talma et André Chénier.
Le passage du Perron avec en sous sol le café des
aveugles continua notre promenade. Colette,
Cocteau, Louis Jouvet, Juliette Gréco en firent un
club. Puis ce fut un regard sur le soleil de la fenêtre
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de Colette avant d’atteindre la galerie des Valois
avec le restaurant du Petit Véfour, le café Février où
le garde du corps Paris tua Le Pelletier de Saint
Fargeau, le café Borel où Blücher perdit beaucoup
d'argent un soir à la roulette, le théâtre d’Ombres et
de Marionnettes, le café Méchanique où le service
était fait sans personnel visible par un monte-plats
qui débouchait au centre de chaque table, le café
Valois.
Nous ne pouvons terminer cette évocation
sans penser au coutelier qui vendit le 13 juillet 1793
à Charlotte Corday le couteau avec lequel elle tua
Marat et le canon solaire, placé sur la ligne du méridien de Paris, qui tirait à l'heure de midi précise
depuis 1787. Il ne fonctionne plus depuis la première
guerre mondiale.
Michel BARBIER
III - SAVEURS DE FRANCE AU CHATEAU DE CONDÉ EN BRIE LE 12 OCTOBRE
43 de nos amis se sont retrouvés pour
découvrir les charmes du Château de Condé en Brie
(Aisne).
Tous les tableaux sont insérés dans des
boiseries de couleur vert-d’eau, relevées d’or et
ornées de motifs cynégétiques peints en trompe
l’œil. Lors de la restauration du dessus-de-porte,
Lice et ses petits, les propriétaires en retirant la glace
au-dessus de la cheminée, ont eu l’heureuse surprise
de découvrir une peinture à fresque dans un parfait
état de conservation. Il s’agit d’une scène tirée d’un
conte de la Fontaine "la Fiancée du roi de Garbe".
L’Atelier de peinture :
A l’opposé de la salle à manger, une pièce
désignée dans l’inventaire du marquis de La Faye,
comme antichambre semble avoir été laissée à la
disposition des artistes pour s’exercer librement :
• Trois grisailles attribuées à Servandoni sont
peintes à même le mur représentant en
trompe l’œil les célèbres statues du parc de
Marly : le chasseur au repos, dit Adonis, une
Nymphe et l’Hamadryade.
• Trois paysages anonymes, deux en largeur qui
se font face et un en hauteur, peints sur la
surface laissée libre, à gauche de la porte
d’entrée reproduisant des paysages de la
région de Condé en Brie : le Colporteur – le
Moulin.
Situé au confluent des vallées du Surmelin et
de la Dhuys, Condé est un marché agricole avec une
halle en charpente sur colonnes doriques.
De la grille d’entrée, belle perspective sur le
château, réédifié au 16ème par Louis de BourbonVendôme (1493-1556), cardinal-archevêque de Sens
auquel succéda son neveu Louis de Bourbon,
premier prince de Condé. Les bâtiments ont été
remaniés au 18ème et les appartements ont conservé
leur décor et leur mobilier du 18ème. Nous devons
l’essentiel des dispositions architecturales et de la
décoration intérieure au marquis de la Faye (16741731).
Madame Pasté de Rochefort nous a fait partager son amour pour cette demeure de plaisance.
Un vaste escalier conduit à l’étage noble, qui
regroupe les pièces de réception et les appartements
privés. Toute la distribution de l’étage noble
s’articule autour de la pièce de réception le salon
Servandoni, œuvre de cet architecte et peintre
illusionniste.
Il a peint d’immenses toiles
tendues sur les murs, procédé qui
confère à la pièce une excellente
acoustique et qui présentait l’avantage de pouvoir renouveler le
décor en fonction des spectacles.
L’originalité du décor tient au fait
qu’il a été entièrement réalisé en
trompe l’œil : colonnes, pilastres,
frontons, arcs cintrés, niches, tout
n’est qu’illusion.
La salle à manger Oudry
somptueusement décorée d’un
ensemble de toiles peintes sur le
thème de la chasse et de la pêche
réalisées par Jean-Baptiste Oudry.
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La première chambre est décorée d’un dessus
de cheminée représentant un chasseur debout, et de
deux dessus-de-porte peints de paysages. La
chambre centrale présente un magnifique décor peint
sur la totalité de la hotte de la cheminée représentant
un couple dansant au son d’une flûte. Ce couple
dansant reprend celui de l’Automne, tableau
commandé par le marquis de la Faye à Lancret.
Deux dessus-de-porte ornés de paysages
lacustres (l’un fut découvert sous plusieurs couches
de papiers peints lors de la rénovation de la chambre
en 1986). La dernière chambre est décorée d’un
dessus de cheminée représentant un couple dans un
paysage.
Enfin, le couloir qui dessert ces trois pièces est
orné à l’une de ses extrémités et au-dessus de la
porte qui mène au reste du château d’un séduisant
trompe l’œil. Derrière une balustrade et sous un arc
de pierre cintré surgissent deux personnages.
A gauche du salon se trouve la chambre de
parade connue aujourd’hui sous le nom de "chambre
de Richelieu" en souvenir du séjour du grand
ministre à Condé. Le splendide lit à baldaquin en
constitue la pièce maîtresse.
Déjeuner dans la salle à manger du rez-dechaussée et tirage de la loterie. Les gagnants sont :
parmi les présents :
- Madame Yolande BOULANT
- Monsieur Claude CHANTEAU
pour la région parisienne :
- Mmes Chantal SALADIN (78 Chatou)
Monique FERDINAND (92 Boulogne)
pour la province :
- Mmes Elizabeth CAZENAVE (32 Plaisance)
Jeanne REPELIN (13 Marseille)
- MM. Roger PARIZET (18 Argent s/ Sauldre)
Roger LELANDAIS (27 St André de
l'Eure)
Après un agréable déjeuner, visite d’un
producteur de champagne indépendant " SourdetDiot " où les vendanges se font à l’ancienne avec
cueillette manuelle des raisins.
Nous avons commencé par le pressoir dont la
forme a été étudiée avec minutie : très large et très
bas il permet des "serres rapides" nécessaires
lorsqu’il s’agit de raisins noirs. Ainsi le jus ne se
tache pas au contact des marcs.
Le pressurage a lieu en trois fois : la première
donne les vins de première cuvée, la seconde les
vins de "premières tailles", la troisième les vins de
" deuxièmes tailles ". On "taille" le marc avec des
bêches coupantes pour le remettre sur le pressoir.
Le mélange des "deuxième tailles" : grands
crus et crus secondaires permet d’obtenir des
champagnes peu coûteux. Le vin qui reste est la
"rebeche". Obligatoirement, il est exclude l'appellation champagne pour en faire du vin ordinaire.
On peut diviser en deux temps la fabrication du
Champagne :
Premier temps : les vins issus de crus locaux,
après un séjour plus ou moins prolongé en cuves
(au moins 6 mois) sont mélangés de façon à obtenir
le produit de synthèse idéal, puis mis en bouteilles.
Deuxième temps, au vin de cuvée, on ajoute du
sucre de canne, du tannin, de la colle et des levures
sélectionnées qui provoquent dans la bouteille une
seconde fermentation nommée "prise de mousse" qui
dure plusieurs mois.
Les bouteilles capsulées sont ensuite disposées
obliquement, la tête en bas, sur des pupitres perforés.
Chaque jour elles sont "remuées" doucement d'un
quart de tour, pour amener le dépôt de la
fermentation dans le goulot. Après 3 à 5 mois de ce
"remuage" les bouteilles se trouvent toujours à la
verticale, la tête en bas, et le vin est devenu clair. La
bouteille est "terminée sur pointe". Ensuite on
pratique le "dégorgement" en congelant l’extrémité
du goulot, la capsule est ôtée, le dépôt accumulé
contre la capsule, est expulsé. A noter qu’à partir du
dégorgement le vin ne se bonifie presque plus.
Au dernier moment on verse dans la bouteille
"la liqueur d’expédition", faite d’un mélange de
Champagne vieux, de sucre candi et parfois de
Cognac. Selon la dose, le vin est brut (il ne devrait
pas contenir de liqueur, mais il y a une tolérance de
0,25 à 0,50%) ; un bon brut millésimé n’est jamais
sucré, extra-sec (2%), goût américain (6 à 7%),
demi-sec (7 à 10%) doux (10 à 12%).
Les bouteilles sont ensuite mirées et
" habillées " : bouchon de liège, muselet, étiquettes.
Aucun Champagne ne peut être mis en vente s’il ne
compte pas au moins un an de bouteille, délai
minimum qui concerne surtout les doux. Pour les
bruts et les millésimés, ce délai est porté à 3 et 5 ans
au plus.
Le moment attendu : la dégustation.
Retour au car sous un ciel gris et arrivée sur
Paris avec de nombreux arrêts pour déposer nos
amis Gare de Lyon - Hôtel de Ville - Etoile - si bien
que nous n’étions plus que 8 à rester dans le car à
Grande Armée.
Nous espérons retrouver tous les autres aux
sorties 2007.
Michel GILLOT
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IV - VISITE DE L’EXPOSITION "PIERRE LOTI, FANTÔMES D’ORIENT" LE 19 OCTOBRE
20 de nos amis se sont retrouvés dans le jardin
de la maison du peintre Ary Scheffer, dont la maison
recèle des souvenirs de Georges Sand et de ses
ancêtres, meubles et portraits évoquant le château de
Nohan, "dendrites", dessins de couleurs différents,
ramifiés, ressemblant à ceux des coupes minéralogiques….
Julien Viaud dit Pierre Loti représente le
renouveau de l’exotisme :
"on change de ciel et non pas d’âme, en
traversant les mers "
épîtres d’Horace.
fascinent l’occidental qu’il est. On est à nouveau en
plein romantisme.
Quelques peintures souvenirs de Delacroix à
Oran, Tanger, une étude de babouches, l’odalisque
en rouge d’Eugène Giraud, la femme juive d’Alger
d’Alexandre Abel Félix Lauwich, un très joli portrait
d’une jeune Nord-africaine de Jan Frans, l’odalisque
d’Ange Tissier reflètent la mélancolie de Pierre Loti.
Le "ressouvenir" pour ces femmes voilées, recluses,
tabernacles du secret. Dans leurs regards absents il
faut lire la nonchalance heureuse et la tranquille
rêverie.
L’image orientaliste est ici la reliure de la
prose de Loti. Nous commençons la visite par la
bibliothèque d’Ary Scheffer où sont évoqués l’appel
de la mer et l’attrait des pays lointains. Julien Viaud
était le petit dernier d’une famille de trois enfants de
bourgeoisie provinciale protestante de Rochefort.
Son frère aîné Gustave médecin de la marine
mourant en 1864, l’enfant vécu dans un milieu
féminin, dont il cherche à s’évader.
L’Egypte, la Terre Sainte, l’île d’Oléron,et ses
coquillages, le Sénégal, l’île de Pâques, Tahiti et la
charmante
Rarahu
qui
l’appelait
Loti,
Constantinople et Aziyade. On y voit l’intérieur de
sa maison de Rochefort avec ses "folies" la salle
Gothique, la salle Renaissance, la pagode japonaise,
la salle chinoise, le salon turc, la chambre arabe et la
mosquée, revanche de cet ancien jeune officier
pauvre devenu riche grâce aux revenus de ses écrits
et à l’argent de son épouse. On y remarque l’enfant à
l’oiseau de Marie Bon, un portrait de Gustave
Viaud, le jeune Bohémien serbe de Charles Zacharie
Landelle, tempête sur les côtes de Belle Ile de
Théodore Gudin, l’Alda dans une calme symphonie
de gris et croix et vagues en Bretagne d’Henri
Brokman. Puis ce sont Oriental sur le quai d’un
port, corps de garde turc, le marchand fumant dans
sa boutique d’Alexandre-Gabriel Descamps, la porte
verte d’Eugène Delacroix, et ceux de Paul Leroy, la
casbah d’Alger et une porte au vieux Caire, enfin
Constantinople avec la mosquée Tophane d’Yvan
Aivaroysky, l’intérieur du café oriental de
Buymkderc, sur le Bosphore de Théodore Frère, le
cimetière turc de Joseph Laurens, artiste formé
comme Pierre Loti par Jules Cogniet la mosquée
Yéni Djani de Paul Alexandre Alfred Leroy, le
mausolée de Mehmet 1 à Bursa de Alberto Pasini,
enfin la Sainte Sophie au soleil levant de Félix
Ziem.
C’est là que Ary Scheffer recevait Guizot et
Renan. Les Harems, Odalisques et Désenchantés
dessin de P.Loti
Puis ce seront les déserts d’Afrique et
d’Arabie, l’immobilité de l’âme, la paix et la mort
avec la caravane dans les montagnes de Jean Joseph
François Bellel, la mer morte et le chamelier de
Léon Belly, le marocain de Lucien Levy-Dhurner, la
mosquée d’Al Azbar, au Caire, le Couvent Sainte
Catherine au mont Sinaï et son église d’Adrien
Dauzats, le Nil avec son "chadouf", à bascule , un
café à Blida, les bois des oliviers d’Eugène
7
Fromentin, Le Golgotha Consumatum de Jean Léon
Gérome, dialogue sur la quête de Dieu, la mosquée
de la Basse Egypte de Prospère Marilhat. Nous ne
sommes pas loin de la Campagne d’Egypte de
Bonaparte, de celle d’Algérie, l’obélisque de
Louksor, le Canal de Suez. C’est une perception de
la lumière complètement différente de la nôtre.
La photo de Pierre Loti dans le salon turc, d’un
Pierre Loti en perpétuel déguisement, personnalité
double voir triple nous conduit sur le chemin de sa
collection d’art, bouteilles, boucliers et poignards
"damasqués", lampe de mosquée émaillée, tapis,
couteau à "calame", plume taillée dans le roseau
utilisée pour la calligraphie de l’alphabet arabe, plats
et écritoire, reliures, reflets de la cité impériale de
Byzance, la fin d’un monde.
La visite continue par la cellule monacale de
Pierre Loti et une pièce consacrée au journal de
bord, les dessins de Julien Viaud dit Pierre Loti.
Celle-ci ouvre sur deux salles dédiées à George
Sand, collection permanente du musée de la vie
romantique.
Michel BARBIER
V – VISITE DU PETIT PALAIS LES 14 ET 16 NOVEMBRE
La coupole, sur l’histoire de l’Art française a été
peinte par Maurice Denis, sculpteur de la Nouvelle
République dont le musée possède 300 œuvres, le
plus brillant continuateur de l’esprit qu’animent les
œuvres de Carpeaux et de Rude, avec le Semeur sur
piédestal destiné à son "Monument au paysan"
jamais réalisé.
51 de nos amis ont visité ce chef d’œuvre du
Paris du début du XXe siècle. Il fut construit à
l’occasion de l’Exposition Universelle en 1900 et
inauguré le 11 décembre 1902 comme musée sous le
nom de Petit Palais des Beaux Arts de la ville de
Paris.
Situé dans l’environnement prestigieux des
jardins des Champs-Élysées, il s’insère dans un
ensemble comprenant le Grand Palais et le Pont
Alexandre III. Pour l’Exposition Universelle de
1855, le Palais de l’Industrie, a été construit
parallèle aux Champs-Élysées, puis à cet emplacement a été remonté le pavillon de la ville de Paris,
construit pour l’exposition de 1878. En 1894 il est
décidé de détruire ces deux édifices pour percer une
large avenue dans l’axe des Invalides. Charles
Giraud a la responsabilité de cet ensemble. Il
participe à la genèse du Grand Palais, mais ne
construit que le Petit Palais.
Le Petit Palais entretient un rapport essentiel
avec son environnement : très grande présence de la
lumière du jour à tous les niveaux, jeux de transparence ouvrant sur des jardins, aisance de circulation.
Il est un manifeste du style "éclectique". Ses colonnades rappellent les bâtiments de la place de la
Concorde, et son porche surmonté d’un dôme,
l’Hôtel de Invalides. Le Petit Palais a été conçu pour
abriter d’abord un musée. Y sont exposées 1 300
pièces des 45 000 pièces en possession du musée.
Nous traverserons successivement la galerie
dédiée à l’Antiquité, puis celle du monde chrétien
oriental, l’hexagone consacré aux expositions
universelles parisiennes avec son armoire vitrine de
style renaissance en forme de petit temple circulaire
de Léon Joseph Thomas Alessandri et fils, réalisé
pour l’exposition de 1867. Carrier-Belleuse en a
conçu les bas-reliefs qui décorent la base, pour
terminer sur l’atelier de Dalou au pied d’un
magnifique escalier exécuté par la maison Bernard.
photo J.C. Illaire
La grille de la porte d’entrée, véritable morceau
de bravoure de l’art de la serrurerie est comparable
aux grilles de la place Stanislas à Nancy. Elle fut
réalisée par l’entreprise Bardin, chez qui Girault
travailla pour financer ses études. Elle possède un
décor floral d’inspiration Art Nouveau. Des ronds de
bosse en pierre encadrent l’entrée : les quatre saisons
de Louis Convers, la Seine et ses affluents de
8
Maurice Ferrary. Elle est surmontée d'un haut relief
de la ville de Paris protégeant les arts de Jamin
Iujalbert et des allégories de la peinture et de la
sculpture de Charles René Saint Marceaux. L’unité
de ses matériaux révèle une architecture Blanche où
prédomine la pierre, la structure métallique n’étant
pas visible.
Traversant le Moyen Âge, passant devant la
vitrine pour objets d’art de François Rupert Carabin
en noyer massif avec ses femmes cariatides
emblématiques des fantasmes et des hantises de
l’époque 1900, nous arrivons à la salle dédiée à Jean
Baptiste Carpeaux, avec son jeune pécheur à la
coquille (salon de 1858), son Ugolin (salon de
1861), la Danse maintenant à l’entrée de l’Opéra
Garnier, réservant ses peintures à ses recherches ou à
son délassement. Puissant et naturel, passionné de
vie, dramatique et vibrant, ses œuvres, par la
profonde recherche psychologique qu’elles traduisent, deviennent un point de départ de la sculpture
moderne.
Nous traversons la galerie de peinture qui
longe la collection Tuck de 300 pièces, présentant
une sélection d’œuvres d’art du XVIIIe siècle, pour
arriver aux salles consacrées au Paris 1900. Les
voûtes de ces galeries ont été décorées par Fernand
Cormon, "Histoire de Paris depuis Lutèce jusqu’aux
temps modernes" (galerie nord) et Alfred Roll
"Le Paris moderne", avec ses passions, son rude
labeur et sa grâce unique (galerie sud). Le vestibule
d’entrée qui joint les deux galeries est peint par
Albert Besnard et représente "les états de la pensée
humaine et les forces de la nature, source de l’Art :
la matière, la pensée, la plastique et la mystique".
Le thème fédérateur de ces décors est Paris, capitale
des arts. L’important décor du sol a été exécuté par
Facchina, mosaïste d’origine italienne du Frioul.
C’est lui qui conçu également les mosaïques du
péristyle et des trois bassins du jardin, en mosaïque
d’émail et d’or. La voûte du péristyle longeant le
jardin intérieur a été peinte par Paul Albert
Baudouin élève de Puvis de Chavanne. Il y réinvente
une technique de décors oubliée : la fresque.
Michel BARBIER
VI – VISITE DE L'EXPOSITION "L'OR DES THRACES" LE 21 NOVEMBRE
Nous verrons le trésor de Panayot Hitovo
(parures en or, bracelets, appliques en croissant, qui
34 de nos amis ont visité l’exposition "L’or des
étaient cousues sur les vêtements, ceintures en
Thraces" au musée Jacquemart-André.
argent), le trésor de Kazitchéne (récipient en or,
chaudron en bronze, récipient en argile). On y
"Le peuple des Thraces est le plus nombreux
évoquera Spartacus et les Troyens. Nous admirerons
du monde s’ils pouvaient s’entendre entre eux, ils
un magnifique protomé en or de Pégase.
seraient beaucoup plus puissants que toutes les
nations"
Hérodote.
Ce peuple était en contact avec les Grecs, les
Scythes, les Celtes, et les Perses achéménides. Leurs
tribus les plus puissantes étaient les Gètes, les
Triballes, les Besses et les Odryses. Evoquant leur
lien avec le soleil et leur passion pour l’éternité, l’or
facilitait le passage vers l’éternité. Des trésors
composés d’œuvres hors du commun et des fouilles
systématiques de tumuli ont permis de découvrir
bijoux, vaisselles d’apparat, armement ou harnachement, témoins de l’identité guerrière de ces cavaliers, de leurs cérémonies religieuses, tendant à légitimer un pouvoir royal d’origine divine. Ils vénéraient Artémis "la grande déesse Mère", Dionysos,
Arès, Orphée et Apollon. Leur dieu meurt démembré
pour renaître. Le taureau prêt au sacrifice a les
jambes repliées sous lui. Nous y trouvons les
couleurs orphiques le rouge (la mort) le noir (la
tombe) et le blanc (l’au-delà).
protomé de Pégase en or
Nous poursuivrons par le trésor de Borovo
(rhytons, cornes à boire et coupe en argent), le trésor
9
de Rogozen (cruches et phiale, coupe sans pied ni
anse avec une bosse centrale saillant vers l’intérieur
en argent) les services de Dionysos et d’Apollon,le
trésor de Letnitsa (appliques en argent), les tumuli
de Moushovitsa(torque, pectoral, pendant d’oreille),
d’Abadadzhiiska Moguila(pectoral, bague et collier
en or) de Goliamata Moguila (cathare, pectoral,
bague en or) de Bashova Moguila (pectoral, phiale,
kylix, coupe munie de deux anses et d’un haut pied-
cruche, rhyton en argent,casque en bronze) le trésor
de Goliamata Kosmatka (casque, kylix, appliques de
harnachement, jambières en or).
Nous terminerons la visite par le plus bel
ensemble de cette exposition le trésor de
Panagurishté (rythons zoomorphes et anthropomorphes, phiale en or).
Michel BARBIER
VII – VISITE DES COLLECTIONS PERMANENTES DU PETIT PALAIS LE 23 NOVEMBRE
(1ère partie)
Ce fut ensuite la salle dédiée au créateur
singulier que fut Carries qui travailla le grès de
couleur, avant de monter au rez de jardin voir la
peinture en plein air ayant appartenu au peintre
Ernest Renoux avec entre autres le soleil couchant
sur la Seine à Lavacourt de Claude Monet. Ce fut
ensuite le début de la galerie de peinture avec la
Vallée de larmes de Gustave Doré, quête personnelle
d’un sens au-delà du visible, la Vierge aux anges du
classique Bouguereau, le triomphe de la République
de Aimé Jules Dalou.
La collection Tuck nous fait passer sans
transition au XVIIIe siècle avec ses tapisseries de
Beauvais (modèles de François Boucher et de Jean
Baptiste Huet) ses porcelaines allemandes de Meisen
(concert de singes), de Vincennes puis de Sèvres
d’abord en bleu céleste puis en rose, sa chaise à
porteur avec ses arabesques et son toit en cuir aux
armes conjoints du duc Léopold 1er de Lorraine et
d’Elizabeth Charlotte d’Orléans, nièce de Louis XV.
Nous retrouvons Gustave Courbet chef du
mouvement réaliste, peintures vivantes et solides
d’une exécution remarquable (Portrait de Proudhon,
Demoiselles des bords de la Seine, le Sommeil,
Pompiers courant à un incendie) puis l’homme dans
son milieu portraits d’Adolf Alphand, et de Madame
de Stern. Nous terminerons ce premier parcours
avec la Jardinière des Titans faïence de Choisy le
Roi d’Auguste Rodin et Albert Carrier-Belleuse et la
femme au singe céramique de Camille Alaphilippe.
35 de nos amis ont admiré les collections
permanentes du Petit Palais.
Après avoir vu les faïences d’Asie Mineur aux
motifs floraux et celles hispano-mauresques aux
reflets métalliques, les verres de Venise du XVIe
siècle, nous admirons les céramiques françaises
ornées d’animaux et de plantes moulés sur nature,
terres vernissées et poteries dites de "Saint
Porchaire" - un chandelier et deux aiguières - aux
décors très raffinés, dont le mystère de la technique
a été percé très récemment. Les décors sont
estampés soit directement sur l’objet soit sur une
mince feuille d’argile qui est ensuite collée sur le
corps de l’objet.
Partant des horloges de table, certaines avec
cadran astrologique et des montres, objets de luxe
miniaturisées assimilables à un bijou, passant par les
paysages hollandais jetant un regard neuf sur la
nature où la figure humaine est absente (Hobbenia),
les natures mortes, le portrait insolite de Rembrandt
en pied, l’art "troubadour" : François 1er reçoit les
derniers soupirs de Léonard de Vinci de Jean
Auguste Dominique Ingres, et les chaises "à la
cathédrale" du cabinet gothique de la Comtesse
d’Osmond de Jacob-Desmalter, nous atteignons la
bibliothèque du cardiologue Vasquez ,décors mural
"nabis" d’Edouard Vuillard, espace intime où des
silhouettes se fondent sur la masse bigarrée des
étoffes et papiers peints au "mille-fleurs".
Les bijoux de Fouquet, aux motifs floraux qui
s’imposent alors, permettent une magnifique transition vers la salle à manger du 1er étage de l’hôtel
Guimard, 122 avenue Mozart à Paris, entièrement
conçue en bois de poirier aux lignes souples et
élégantes, par l’architecte décorateur.
La suite de la visite aura lieu en 2007
Michel BARBIER
10
VIII - Visite du Conseil constitutionnel le 2 décembre
21 de nos amis ont participé
à cette sortie.
En 1814 le Palais Royal fit
retour à la famille d’Orléans.
Fontaine dressa l’aile Montpensier,
où est installé le Conseil
Constitutionnel. Sous le second
Empire le Palais accueille le roi
Jérome de Wesphalie, oncle de
Napoléon III et son fils JéromeNapoléon avec son épouse Clotilde
de Savoie. En 1874 il sera le siège
de la Cour de Cassation, en 1946
du Conseil économique et social.
Créé le 4 octobre 1958 le Conseil
Constitutionnel occupe ces lieux
depuis cette époque.
Le Grand Escalier d’honneur est un escalier
tournant à 2 volées droites. Un lustre moderne y a
été installé à la demande du Président Badinter.
Dans la salle à manger on remarque une soupière en
porcelaine de Sèvres aux couleurs du Conseil. Le
parquet est composé de 4 bois dont 2 essences
exotiques acajou et macassar. C’est un des éléments
le plus intéressant de notre visite.
Dans le Grand Salon (Salon Rouge) on peut
voir des tapisseries de Beauvais représentant des
amusements à la campagne et un exemplaire du
bureau de campagne en acajou blanc offert par
Napoléon Ier à ses maréchaux. Les canapés et
fauteuils proviennent du Salon du directeur Lebrun.
Le Petit Salon (Salon vert) avec ses pendules et
candélabres Directoire nous donne l’occasion de
voir des peintures de Corot et de Leprince. La
décoration de peintures bleu-pastel de la salle des
séances est très féminine. Ce fut le Salon de travail
de la Princesse Clotilde de Savoie.
C’est ici que les membres prennent leur
décision à huis clos. Le Salon d’angle est l’ancienne
photo J. Terrain
Le Salon Rouge
Chambre à coucher de Clotilde de Savoie. Le
mobilier de couleur or remonte au Consulat et
provient du Grand Trianon de Versailles. On y
remarque un magnifique bureau à cylindre d’époque
Empire en acajou et un globe terrestre commandé
par le Président Mitterrand à l’architecte Fernand
Pouillon. Dans l’antichambre on peut remarquer un
meuble cylindrique réalisé pour Maurice Druon et
des canapés et fauteuils recouverts d’une tapisserie
de Beauvais de 1930 qui représentent les plaisirs de
la plage d’après des dessins de Charles Dufresne.
L’oratoire de la Princesse Clotilde de Savoie
restauré en 1980 contient une copie du 13ième siècle
d’une vierge à l’enfant. Avec la pièce suivante, un
petit cabinet contenant des peintures de Jules Dupré
et d’Albert André, nous terminons la visite de ce lieu
de contrôle de la constitutionnalité des lois et de la
régularité des élections présidentielles, parlementaires ainsi que des referendums.
Michel BARBIER
IX - Les estampes japonaises de Claude Monet au musée Marmottan le 5 décembre
20 de nos amis ont parcouru cette exposition.
La peinture qui occupe une place prépondérante dans l’art japonais a eu une influence très
marquée sur les arts européens (Camille Pissarro,
Monet, Rodin). L’artiste japonais est extrêmement
habile, sa touche est légère, vive, hâtive peut être,
mais d’une exactitude extraordinaire. La représentation de la vie contemporaine trouva sa pleine
expression dans l’épanouissement de la gravure sur
bois.
Si peintres, graveurs, estampeurs, pressiers
participent à la réalisation, le peintre demeure le
maître d’œuvre. Deux traits suffisent pour évoquer
le courant d’une rivière. Une seule ligne fait sentir
le poids d'un sein. Sur l’estampe achevée on apposait
la signature et le cachet de l’artiste, le nom de la
11
série, le cachet de l’éditeur, du responsable de la
censure, voir du collectionneur.
Utamaro, Hokusai, Hiroshige, Harunobu
seront reconnus universellement comme les maîtres
du genre. On y trouve les grands thèmes : les spectacles de la rue, les lieux d’élégance et les scènes de
plaisir, le théâtre, les maisons de geishas, l’évocation
de la femme et de l’Amour et surtout la nature dans
tous ses aspects. Nous évoquerons ici trois noms que
Monet préférait :
- Kitagawa Utamaro dépeint l’univers des
courtisanes (la veuve Asahija, femme se peignant la
nuque, femme impertinente) les nombreuses fêtes et
coutumes, la légende de Yamaubi et Kintaro, la
nature, ses insectes et ses oiseaux.
- Katsushika Hokusai est un maître du paysage
(sous la vague au large de Kanagawa, beau temps
par vent du sud, avec le mont Fuji, dont il peint les
100 vues, reconstitution du ponton de Sano). Il a
réalisé de nombreux recueils de Manga, qui sont des
précis sur le style, la vie et les traditions japonaises.
- Utagawa Hiroshige (Utagawa Ichiryusai dit)
représente des vues plus communes où la vie est
toujours présente (les rizières d’Asakusa pendant la
fête du coq, le pont des singes dans la province de
Kaï, Ohasi averse soudaine à Atake, vue nocturne de
la rue Saruwaka, la plaine Juman-tsubo à Susaki,
Fukagawa avec son aigle, vue des tourbillons de
Naruto à Awa). Il est le maître aussi de la beauté et
de la poésie des décors naturels (carpe, chrysanthèmes et abeilles).
Utagawa Hiroshige
Les rizières d'Asakusa pendant la fête du coq
Michel BARBIER
X - Réunion annuelle à La Garenne le 6 décembre
Après quelques mots de bienvenue de notre
président Pierre Cochet, celui-ci passe la parole à
M. Eric Le Bont, directeur du site qui fit un
exposé très complet sur la marche du Groupe puis
sur l’évolution du site de La Garenne.
Il évoqua l’année écoulée, difficile pour le
Groupe, mais également pour l’ensemble des
constructeurs automobiles. A la demande de
M. Jean-Martin FOLZ, le Groupe avait pour
objectif d’atteindre une production annuelle de
4 millions de véhicules, or il ne sera réalisé
difficilement que 3,5 millions d’automobiles. Il
rappela la confirmation des espérances de la 207
pour Peugeot, qui déjà après ses premiers mois de
commercialisation devance la progression de la 206,
pour Citroën, la C4 Picasso très bien accueillie
Traditionnellement, depuis de nombreuses
années, en ce mois de décembre, nous vous
convions à la réunion amicale sur le site de
La Garenne, où nous sommes toujours très bien
accueillis par sa direction, que nous remercions très
chaleureusement.
164 personnes sont présentes, parmi les
invités, nombreux nous ont demandé de les excuser étant pris par leurs occupations professionnelles y compris Mme Cransac assistance sociale
et M. Duboil secrétaire du C.E. de La Garenne,
M. G. Lelièvre président de l’Amicale de Poissy
bloqué par les grèves de la SNCF. Etaient présents
MM. Delamarche et P. Maillet l’ancien et le
nouveau président de GEFCO.
12
totalement positif sur notre site, respect de
l’environnement en appliquant les normes ISO.
Le président remercie M. Le Bont pour son
allocution et parle de la vie de l’Amicale (1), puis il
passe la parole à :
Michel Barbier responsable des visites et
conférences. Avant d’énumérer le programme du
1er semestre (2) il remercie les participants pour
leurs aides (textes et photos) au cours des sorties.
M. Michel Gillot, prend la suite pour parler
des différentes sorties de la journées (2) envisagées
en 2007.
M. André Communod, apporte les premières
informations sur le lieu où se déroulera notre
prochaine AGO du 15 mars 2007, sans rien
dévoiler ; mais vous permettant de réserver dès à
présent cette date, en espérant que nombreux
d’entre vous, serez des nôtres. Par la même
occasion, il précise que l’Amicale continue de
travailler sur la création d’un site internet
permettant à chaque membre internaute d’exploiter
cette nouvelle méthode de communication, et une
bonne prise en considération de vos observations.
Après avoir répondu aux questions des
participants et effectué le tirage de la traditionnelle
tombola organisée par M. Roland Nioche, le
président convia l’assemblée au pot de l’amitié,
offert par M. Le Bont.
promet également de belles performances. Quant à
la 1007, nous devons reconnaître que ce véhicule ne
répond pas aux prévisions de fabrication envisagées
par Peugeot, son prix de vente n’est pas compétitif
dans son segment de gamme. Dès le lancement de
fabrication il était prévu une montée en cadence de
600 véhicules par jour, actuellement nous ne
sommes qu’à 60 v/j. Il est impératif de prendre de
nouvelles orientations. Il confirma le remplacement
de M. Jean-Martin Folz par M. Christian Streiff,
venant d’Airbus après avoir passé de nombreuses
années chez Saint-Gobain, il prendra ses fonctions à
compter de février 2007. Après la très forte période
de croissance que la marque a connue sous
l’impulsion de M. J.M. Folz, qui a permis de passer
de 2,1 millions à 3,4 millions de véhicules vendus,
de développer considérablement les ventes à
l’étranger, nous traversons depuis un certain temps
une période difficile. Il est urgent que le groupe
retrouve, au plus vite, la croissance et la rentabilité,
notamment sur le marché européen. C’est la priorité
fixée pour les mois à venir au futur président du
directoire, M. Christian Streiff. Il précise que le site
de La Garenne respecte et applique scrupuleusement la politique du Groupe PSA Peugeot Citroën
soit : la continuation des actions sociales, l’engagement sur l’égalité professionnelle à l’embauche des
cadres féminins, accord sur la non discrimination à
l’embauche, grâce aux C.V. anonymes à diplômes
équivalents, accord sur l’emploi des handicapés,
lutte contre le tabagisme dont le résultat est
Daniel MICHEL - André COMMUNOD
__________________________________________
(1) exposé repris dans "le mot du président
(2) figurent dans bulletin 92 en dernière page.
XI - Infos flash
- Résultat du concours photo : La Tunisie Insolite.
Le premier prix a été attribué à Monsieur
Patrice MALATRE, pour la photo G :
Le jury a choisi la photo F de Monsieur Gérard
FILHOL :
." La porteuse de foin de Tabarka"
« Les commodités du Chott el Djérid. »
Nous remercions tous les participants de ce concours.
Les deux lauréats recevront un petit souvenir.
___________________
13
Le tirage de la loterie de La Cordée a été réalisé le 27 novembre dernier, aucun des participants au
voyage « La Tunisie Insolite» n’a été désigné par le sort. Par contre nos Amis de Poissy ont eu plus de chance.
___________________
Monsieur et Madame DUDOUET nous informent qu’ils ont fêté leurs
Noces d’Or, le 23 septembre dernier.
Nous leurs présentons toutes nos félicitations.
___________________
- Visites, sorties et voyages que nous avons réalisés en 2006
399 – 10/01/06 VISITE DE L'HÔTEL DE VILLE DE PARIS (4e groupe)
400 – 18/01/06 VISITE AU LOUVRE DE LA GALERIE APOLLON (1er groupe)
401 – 20/01/06 VISITE CHOCOLATERIE GIRARD ET ÉGLISE SAINT MERRI
402 – 01/02/06 VISITE AU LOUVRE DE LA GALERIE APOLLON (2e groupe)
403 – 02/02/06 VISITE DE L'ÉGLISE SAINT-GERVAIS ET MAISON DU THÉ
404 – 24/02/06 VISITE DE LA COLLECTION PHILLIPS AU MUSÉE DU SÉNAT (1er groupe)
405 – 11/03/06 VISITE DE LA COLLECTION PHILLIPS AU MUSÉE DU SÉNAT (2e groupe)
406 – 14/03/06 VISITE DE L'OPÉRA GARNIER
407 – 16/03/06 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE SUR LA PÉNICHE "LE GRAND PAVOIS"
408 – 30/03/06 SORTIE A BERNAY ET BEAUMESNIL DANS L'EURE
409 – 02/04/06 SPECTACLE ÉQUESTRE DANS LES GRANDES ÉCURIES DE VERSAILLES
410 – 05/04/06 VISITE DE LA TOUR JEAN SANS PEUR (2 groupes)
411 – 20/04/06 SORTIE A ROUEN
412 – 27/04/06 }
au
} VOYAGE EN TUNISIE
05/05/06 }
413 – 11/05/06 SORTIE DE CHABLIS A NOYERS SUR SEREIN
414 – 16/05/06 VISITE DU JARDIN DU LUXEMBOURG
415 – 18/05/06 VISITE DU CENTRE DE PRODUCTION ET MUSÉE CITROËN A AULNAY
416 – 01/06/06 LA FERTÉ MILON ET LE CANAL DE L’OURCQ
417 – 08/06/06 }
au
} ESCAPADE EN BELGIQUE
12/06/06 }
418 – 14/09/06 VISITE ABBAYE DE SAINT BENOIT SUR LOIRE ET ÉGLISE DE GERMINY
419 – 28/09/06 VISITE DU LIEU DE MÉMOIRE AU MONT VALÉRIEN
420 – 04/10/06 VISITE DU PARC DU PALAIS-ROYAL
421 – 12/10/06 SORTIE A CONDÉ EN BRIE
422 - 19/10/06 VISITE DU MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUE
423 – 01/11/06 L’ARCHITECTURE DU PETIT PALAIS (1er groupe)
424 – 16/11/06 L’ARCHITECTURE DU PETIT PALAIS (2e groupe)
425 – 21/11/06 " L’OR DES THRACES " AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ (2 groupes)
426 – 23/11/06 COLLECTION PERMANENTE AU PETIT PALAIS (2 groupes)
427 – 02/12/06 VISITE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
428 – 05/12/06 LES ESTAMPES JAPONAISES DE CLAUDE MONET A MARMOTTAN
429 – 06/12/06 RÉUNION AMICALE A LA GARENNE
14
- Nouvelles du Groupe :
Progression au Mercosur.
Au Brésil, Citroën affiche une croissance de 31%
de ses immatriculations sur les neuf premiers mois
2006.
En Argentine, sa progression s’élève, quant à elle,
à 30%. Cette augmentation dans les deux pays est
due au succès de la C3, qui est la voiture la plus
vendue de la gamme.
- 1 Le Groupe
Résultats commerciaux à fin novembre 2006,
en %.
Évolution mensuelle des parts de marché en
France :
VP : PSA 32,01% (Peugeot 18,30%,
Citroën 13,71%)
Renault 18,84%.
VU : PSA 38,20% (Peugeot 20,01%,
Citroën 18,19%)
Renault 31,50%.
Classement des 5 principaux groupes à fin
juillet 2006 en %, en Europe :
1. Groupe Volkswagen 18,93%
2. Groupe PSA Peugeot Citroën 13,75%
3. Groupe Ford 10,78%
4. Groupe General Motors 10,06%
5. Renault 9,48%
Déclaration du conseil de Surveillance de PSA
Peugeot Citroën.
Après la décision du Comité de Rémunérations et
de Nominations constitué de MM. Thierry Peugeot,
président du conseil de surveillance, et ErnestAntoine Seillière, ex-patron du Medef élargi pour
l’occasion à MM. Jean-Philippe Peugeot, à JeanPaul Parayre et Jean-Louis Silvant. PSA Peugeot
Citroën a annoncé, le mardi 7 novembre, la
désignation de M. Christian Streiff, 52 ans, à la
présidence de son directoire. Il remplacera à partir
du 6 février 2007, M. Jean-Martin Folz, qui a
demandé le 8 septembre de faire valoir ses droits à
la retraite.
En attendant sa nomination, qui aura lieu la veille
de la publication des résultats annuels du Groupe,
M. Christian Streiff occupera le poste de chargé de
mission auprès du président du groupe, le temps de
prendre connaissance de l’entreprise.
La famille Peugeot, qui détient 45% des droits de
vote du constructeur, a privilégié le profil
« industriel » et « international » de M. Christian
Streiff, selon M. Thierry Peugeot, président du
conseil de surveillance de PSA.
Il est vrai que la famille n’a jamais hésité à faire
appel à de fortes personnalités pour diriger
l’entreprise.
MM. Jean-Martin Folz ou Jacques Calvet ses
prédécesseurs, ont toujours fait preuve d’indépendance d’esprit et de poigne à la tête du groupe PSA
Peugeot Citroën.
(Source Défi)
PSA Peugeot Citroën progresse mieux que le
marché.
En novembre 2006, progression de 2,6% dans
un marché VP+VU en repli de 4,9%. La pénétration
est de 18,64% contre 17,28% en 2005.
Les ventes du Groupe PSA Peugeot Citroën
évoluent plus favorablement que le marché. Le
mois de décembre s’avère propice aux bonnes
affaires. Sur les neuf premiers mois 2006, le chiffre
d’affaires consolidé du groupe s’établit à 41,6
milliards d’euros, en recul par rapport à la même
période de 2005, de 0,3%.
Dernière minute :
La production PSA Peugeot Citroën, pour
l’année 2006 est de 3 366 000 véhicules écoulés,
soit : - 0,65 % par rapport à l’année 2005.
Chine.
Depuis le début de l’année, le groupe y a lancé trois
nouveaux véhicules : la Peugeot 206, la Citroën
C-Triomphe et la C2.
Australie.
Sur les neuf premiers mois 2006, Peugeot affiche
une hausse de 25,5% par rapport à 2005, résultat du
succès de la 206 et 307.
Russie.
Depuis le mois de janvier 2006, le groupe rencontre
un important succès en Russie.
Peugeot a progressé de 76%, quant Citroën à
presque doublé ses volumes par rapport à la même
période de 2005, plus 96%. Les berlines 307 et C4
sont les deux modèles les plus vendus par le groupe
en Russie.
M. Thierry Peugeot confirme que les règles du jeu
ne devraient pas changer avec M. Christian
Streiff : « Chaque nouveau président du directoire
s’interroge légitimement sur ses marges de
manœuvres. Une fois que nous lui accordons notre
confiance, celle-ci est totale dans la limite de deux
principes intangibles : assurer la croissance du
groupe et de préserver son indépendance en
excluant tout accord capitalistique. Sur ces
questions, le président du directoire n’est pas seul
maître après Dieu ».
M. Jean-Martin Folz laisse à son successeur
un groupe doté de fondamentaux sains, mais la
15
situation du 2ème constructeur européen reste
préoccupante. Sa rentabilité s’effrite à une vitesse
vertigineuse. A tel point que le groupe ne parvient
plus à tenir ses objectifs financiers, constamment
révisés à la baisse.
Naissance de Peugeot SA .
Les Hommes Peugeot et Citroën (1965-2006).
En 1965, MM. François Gautier et Francis Rougé
vont façonner le nouveau visage de Peugeot.
En accord avec la famille Peugeot, ils créent
Peugeot SA, holding présidé par M. Maurice
Jordan, premier homme à la tête du groupe qui ne
soit pas de la famille sochalienne.
M. François Gautier dirige
lui, la Société Industrielle
des Automobiles Peugeot,
avec pour numéro 2, un
polytechnicien aux brillants
états de service dans
l’armée, M. Francis Rougé.
Un nouveau et périlleux défi
M.Christian Streiff,
âgé de 52 ans, est né à
Sarrebourg, (Moselle)
marié 3 enfants. Il est
ancien
élève
de
l’Ecole des Mines de
Paris. Il a effectué
l’essentiel
de
sa
carrière (1979-2005)
dans le groupe Saint-Gobain où il a acquis une très
large expérience industrielle et internationale dans
des métiers différents tant en Europe (Allemagne,
Italie) qu’aux Etats-Unis, au Brésil, en Chine…Il
est devenu Directeur Général Délégué de SaintGobain en 2004 puis Président d’Airbus en 2006. Il
est par ailleurs administrateur des groupes ThyssenKrupp et Continental AG depuis 2005.
M. François Gauthier
Dès 1976, au moment de la
création du holding PSA,
M. François Gautier a dans
l’esprit de « standardiser au
maximum les éléments des
véhicules qui ne sont pas liés
aux images des deux
marques, ceci par une politique d’organes communs.
La première tache de M. Christian Streiff consistera
donc à assurer la crédibilité de PSA Peugeot
Citroën auprès des marchés financiers en donnant
des objectifs fiables. L’homme avait fait forte
impression chez Airbus en livrant un diagnostic
rapide des problèmes de l’avionneur. Il doit s’atteler
à la même tâche chez PSA Peugeot Citroën même
si l’entreprise, du fait d’un plus grand nombre de
sites de production et d’implantations géographiques est plus complexe à appréhender. A court
terme, il devra revoir la gestion des coûts afin de
maintenir les positions et la rentabilité du groupe
dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Un objectif qui passe par la qualité et la créativité
des modèles.
Sur un plus long terme, M. Christian Streiff a pour
mission de redonner un second souffle à la
croissance du groupe. A l’international, M. JeanMartin Folz a jeté les bases du développement en
Chine, au Brésil et bientôt en Russie. Le groupe
réalise aujourd’hui un tiers de ses ventes hors
d’Europe.
Ceci est encore insuffisant.
M. Francis Rougé
M. Georges Taylor,
un des barons de Peugeot
mis à la tête de Citroën
par M. François Gautier,
s’opposera à la politique
d’organes communs. Il alla
produire des Axel dans la
Roumanie de Causescu et
voulut relancer le moteur à
piston rotatif, initié par son
M. Georges Taylor
prédécesseur M. Pierre Bercot,
sur la GS birotor de 1974.
. Xavier Karcher, cet exPeugeot, fut parachuté en
1979 au chevet des
chevrons. En 1989, il
publia
«Citroën,
une
nouvelle culture d’entreprise». La même année
jaillissent sur le même
segment, la Peugeot 605 et
M. Xavier Karcher
la Citroën XM, symbole du
manque de coordination
entre les deux marques à cette époque.
En juin 1976, le groupe PSA se dote d’une direction
de la division automobile, confiée d’emblée à
Les premières mesures de M. Christian Streiff sur
ce sujet mettront sans doute plusieurs années à
produire leurs effets.
(Source le Monde)
16
M. Jean-Paul Parayre. Il va se charger d’appliquer
avec beaucoup de conviction le plan de marche
défini par M. François
Gautier. Il lance alors le
groupe dans la création de
sa propre banque d’organes
et crée en 1981, la première
filiale commune à Peugeot
et Citroën, la Sogedac,
chargée de regrouper les
achats des deux marques
M. Jean-Paul Parayre
sur le site de la Défense à la
tour Manhattan.
Le 4 septembre 1984,
M. Jacques Calvet, amené
par M. François Gautier,
son voisin de maison de
campagne à Veules-lesRoses en Normandie, arrive
en sauveur, à la tête du
groupe. M. Jacques Calvet
mènera chez Peugeot une
M. Jacques Calvet
politique
de
profonde
restructuration avec, à la clé, près de 12 000 licenciements, dont 5000 primes de retour au pays pour
les OS immigrés. L’ex-président de la BNP sauvera
l’entreprise de la faillite ; mais sa stratégie
industrielle va s’opposer à celle initiée par
M. François Gautier, pour arriver à créer une antiplate-forme avec les 106 et Saxo : le clonage pour
l’apparence, deux séries d’organes à l’intérieur.
PSA. Il a eu le courage de dire que Citroën était un
actif totalement inexploité. Sa stratégie de réhabilitation de Citroën passait par une idée assez simple :
tout ce qui n’est pas visible par le client sera
commun aux deux marques du groupe et tout le
reste, qui représente l’identité de chaque marque,
sera très différencié. Il a pour cela entièrement
réorganisé le groupe en mettant en place deux
directions indépendantes, en renforçant la cohésion
ou en fusionnant les équipes d’ingénieries et de
fabrication et, en parallèle, en séparant celles en
charge du commerce. Il fallait, de plus, une gamme
produit à la hauteur des ambitions. Les dirigeants de
la marque n’ont donc pas hésité à aller chercher les
meilleurs designers, dont M. Jean-Pierre Ploué
(père de la twingo et transfuge de Ford), à qui ils
ont donné carte blanche. Seule contrainte pour les
deux marques, qui restent concurrentes sur les
gammes traditionnelles : ne développer qu’un seul
type de véhicule dans les segments de niche. Ainsi,
Citroën se démarque de Peugeot par la présence de
son monospace Picasso mais ne possède pas de
cabriolet à toit dur ou d’hybride monospace break
comme la 307 SW. La marque a ainsi pu retrouver
une identité lui permettant de conserver sa base de
clientèle plutôt « seniors » et de cibler une clientèle
plus jeune, plus familiale, plus féminine aussi, qui
cherche des produits originaux. Sans toutes ces
prises de position, et quelle que soit la conjoncture,
Citroën serait mort aujourd’hui.
(Source Science & vie
Nouvelle usine en Chine.
Face aux résultats insuffisants de Citroën, son PDG
M. Jacques Calvet, décida de réorganiser la
structure commerciale de l’entreprise. Il créa une
direction commerciale Europe, confiée à M. Claude
Satinet. Ce polytechnicien, chapeautera aussi bien
le commerce France et les services centraux qui lui
sont rattachés (marketing, publicité, après-vente..)
que la direction export Europe).
Il faudra attendre la nomination de M. Jean-Martin
Folz à la tête du groupe (alors qu’on prévoyait un
autre
polytechnicien,
Jean-Yves Helmer) pour
que la Stratégie de
plate-forme commune
reprenne le chemin intié
trente ans plus tôt par
M. François Gauthier.
Le 27 octobre 2006, M. Jean-Martin Folz, président
de PSA Peugeot Citroën et M. Xu Ping, Président
de Dongfeng Motor Group Compagny Ltd, ont posé
la première pierre de la nouvelle usine de leur filiale
commune Dongfeng Peugeot Citroën Automobiles
(DPCA) à Wuhan, en Chine. Cette cérémonie s’est
déroulée en présence du Président de la République
Française et de plusieurs personnalités gouvernementales chinoises et françaises. Cette nouvelle
usine, est dédiée à la fabrication des modèles de la
plate-forme 3 du groupe (307, C4).
Distinctions et Récompenses.
Le 14 décembre, PSA Peugeot Citroën a été
récompensé pour son action en faveur de l’égalité
des chances.
Le Groupe s’est vu décerner par le
gouvernement français le 1er Grand Prix de la
Diversité 2006.
M. Jean-Martin Folz
(Source le journal de l’automobile)
Citroën, le retour des chevrons.
Son renouveau tient principalement à l’arrivée, fin
1997, de M. Jean-Martin Folz à la tête du groupe
17
et 402 « Eclipse », dont le principe innovant
s’imprimera dans les gênes de la marque.
A la fin de l’année 2000, la 206 CC concrétise
fidèlement la promesse du concept-car 20coeur,
dévoilé pour la première fois au salon de Genève de
1998, offrant à ses possesseurs un double plaisir
automobile ; un cabriolet et un coupé en un seule
véhicule. A ce jour, le coupé cabriolet 206 CC est
le véhicule le plus vendu au monde, avec plus de
360 000 unités produites. Ce véhicule appartient au
« segment B ». Dans le « segment M1 », l’élégante
307 CC lancé en 2003 a déjà séduit 150 000
adeptes.
La 207 CC, s’inscrit de la plus belle manière dans
les valeurs de Peugeot et partage ses fondamentaux
avec la berline 207 qui affirme déjà une réelle
personnalité. Façonnée par le centre de style
Peugeot, la silhouette compacte et musclée de la
207 CC revendique un dynamisme naturel, en
configuration coupé comme en cabriolet. Elle sera
équipée de deux moteurs essence développant
respectivement 120 ch et 150 ch et un moteur diesel
HDI 16v FAP de 110 ch accouplés à une boîte de
vitesses mécanique à 5 rapports. Une boîte
automatique à 4 rapports avec commande
séquentielle Tiptronic System Porsche sera offerte
sur le moteur à essence 120 ch. issu du partenariat
avec BMW.
Ce prix a été remis lors de la clôture du Tour de
France de la Diversité organisé par M. Azouz
Begag, ministre délégué à la promotion de l’égalité
des chances.
A cette occasion, M. Jean-Luc
Vergne, Directeur des Relations et
Ressources Humaines, a exprimé
sa satisfaction de voir PSA
Peugeot Citroën récompensé pour son action en
faveur de l’égalité des chances. Il a précisé que les
résultats obtenus, en particulier en termes de
recrutement de cadres et d’ETAM, sont le fruit
d’une démarche contractuelle qui s’appuie sur une
vision globale de la diversité. Cette démarche est
fondée uniquement sur les compétences.
Il a précisé que ce prix constitue un encouragement
à aller plus loin dans la diversité des profils, des
talents et des compétences, condition de l’efficacité
et de la performance de l’entreprise.
Pour M. Jean-Luc Vergne : « notre démarche et les
résultats quantitatifs et qualitatifs que nous
obtenons sont le fruit de l’engagement des
personnes de terrain. Sans l’action, l’égalité des
chances ne serait qu’un idéal, qu’une bonne idée,
mais pas une réalité ».
Au cours des dernières années, M. Jean-Luc Vergne
a considérablement modifié le paysage des
ressources humaines au sein de PSA Peugeot
Citroën. En multipliant les initiatives et les accords
collectifs sur tous les fronts. Cet un DRH au style
direct, volontiers enthousiaste, qui cherche à rendre
le dialogue social aussi concret qu’humaniste. Il
rappelle que le groupe PSA Peugeot Citroën se
préoccupe du sort de ses salariés et qu’il propose
des outils permettant de répondre à une grande
inquiétude des salariés et des français en général
pour la retraite, en créant un système supplémentaire aux régimes complémentaires obligatoires.
Produite à Madrid, dans le but de rentabiliser
l’usine qui assemble déjà la C3 Pluriel, la 207 CC
sera commercialisée en avril.
(Source communiqués de presse PSA)
2 - Les Produits
207 CC Peugeot
découvrables.
pionnier
PSA Peugeot Citroën dans le monde du 4x4.
des
Champion de la coopération tous azimuts, le groupe
PSA Peugeot Citroën s’est à nouveau associé avec
un autre constructeur pour fabriquer ses 4X4 de
type SUV (Sport Utility Vehicle) En l’occurrence
Mitsubishi, le grand spécialiste en la matière, et
plusieurs fois vainqueur du rallye Paris-Dakar.
voitures
Au fil de son histoire, Peugeot a toujours proposé à
sa clientèle le plaisir d’une ouverture sur le soleil ou
sur les étoiles. Ainsi, dans la série des « 2 », les
201, 202, 203, 204, 205, ont su proposer aux
amoureux d’air pur, une version découvrable en
toile.
Déjà pionner dans les années 30, Peugeot permettait
alors à quelques privilégiés de profiter d’un plaisir
inédit avec le concept de coupé cabriolet 401, 601
Cette coopération est identique à l’union avec Fiat
pour la fabrication, sur le segment des monospaces :
des Peugeot 807, Citroën C8, des Fiat Ulysse et des
Lancia Phedra dont les différences se distinguent
principalement par leur face avant.
18
Dans le cas présent, la face avant du Peugeot 4007
est pour le moins originale. Il s’agit d’un savant
mélange d’avants de 207 et de 908RC.
Citroën lui aussi, a donné à son C-Crosser une
identité stylistiquement plus proche des C4 (berline)
et du monospace Picasso.
Le saviez-vous…
Peugeot met le turbo à Guiraud. Château Guiraud,
l’un des plus importants premiers crus, a été racheté
par la famille Peugeot associée à trois Bordelais.
Sauternes est un monde à part où l’on ne fait pas de
vins comme les autres. Chaque année, la réussite est
à la merci d’une sorte de jeu de hasard dont seul un
parasite (botrytis cinera), qui vit en symbiose avec
le grain de raisin, détient les bonnes cartes. C’est
peu dire que, dans ces conditions, les investisseurs
ne se bousculent guère aux portes de ce vignoble de
2 200 hectares où les prix de la vigne sont généralement moins élevés qu’à Saint Emilion ou à
Margaux.
4007 : La griffe de Peugeot
La 4007 est fidèle aux valeurs de la marque
Peugeot. Son appellation « 4007 » reprend le zéro
dédoublé marquant l’arrivée d’un nouveau concept
en extension avec la gamme classique Peugeot, le 4
exprime sa dimension et le 7 précise sa génération.
Citroën,
plutôt
qu’un chiffre, a
préféré le patronyme de C-Crosser.
Pourtant, il y a quelques mois, l’un des onze
premiers crus classés en 1855 derrière l’intouchable
Yquem a changé de mains dans des conditions
assez peu habituelles en Bordelais. En effet, quatre
partenaires ont conclu une alliance originale pour
reprendre le château Guiraud, un vaste domaine de
plus de 100 hectares, le seul qui soit entièrement
contenu dans la commune de Sauternes. Trois
hommes du vin, MM. Olivier Bernard (domaine de
Chevalier), Stephan von Neipperg (Canon La
Gaffelière) et Xavier Planty (qui a géré Guiraud
pendant plus de vingt ans pour le compte du
Canadien M. Frank Narby) se sont associés avec
M. Robert Peugeot, directeur Innovation et Qualité
et membre du Comité exécutif de PSA Peugeot
Citroën. Les quatre se sont très vite entendus pour
la distribution des rôles, et les Peugeot, en
financiers avisés, ont bien compris l’intérêt de gérer
une telle affaire avec des professionnels du vin.
PSA Peugeot Citroën dote ses SUV du meilleur de
la technologie diesel propre HDI-FAP, un moteur
de 2.2 L développant 156 ch et pouvant transporter
5+2 passagers.
Ces véhicules seront
présentés au salon
de Genève (début
mars) et commercialisés en Juillet.
Avec cette nouvelle
offre, un peu tardive, PSA Peugeot Citroën poursuit sa stratégie
d’extension de sa gamme commerciale répondant
ainsi aux demandes de plus en plus diversifiées de
la clientèle.
(Source le Figaro magazine)
André COMMUNOD
(Source Autocadre)
XII - Nouvelles de nos amis
Ils nous ont rejoint :
Monsieur Robert AUBEUF de PSA/ DPTA La Garenne, reste à Herblay 95
Monsieur Michel BOURLON - Services Généraux de la Grande Armée, reste à 95 Luzarches 95
Monsieur André LACALMONTIE - DLRP/GFLA Cergy, reste à Jouy le moutier 95
Madame Esther RIAHI - DJUR/DDAI/COR de la Grande Armée, reste à 93 Neuilly sur Marne 93
Madame Béatrice VUILLARD - DPCO Grande Armée, reste à 75 Paris
Monsieur René KUHN - DPTA/DMFV de La Garenne, se retire à Saint Fulgent des Ormes 61.
Monsieur Louis VIAL - DOGN de La Garenne, reste à Champigny sur Marne 94
Monsieur Michel MORIN – DPTA/DMOV de Vélizy, reste à Vauhallan 78
Monsieur Jean-Claude MANCHON - SODEXA Logistique, reste à Paris.75
Monsieur Jean-Marc DAMY - DPTA/RESH/PRY La Garenne, reste à Houilles 78
Monsieur Dominique ANTOLOTTI - PCA La Garenne, reste à Méry sur Oise95
Monsieur Lucien JANKOWIAK – VPSF Le Moncey et son épouse Jeannine se retirent à Mérignies 59.
A tous nous les remercions de nous rejoindre et nous leurs souhaitons une longue et agréable retraite.
19
Ils ont pensé à nous :
De sa magnifique région le Gers, Madame Elisabeth CAZENAVE, vous souhaite à tous une bonne rentrée.
Mademoiselle Jeanne REPELIN, nous a fait parvenir très gentiment des informations complémentaires sur sa
bonne ville de Marseille, pour agrémenter notre voyage prévu dans cette région. Nous la remercions
chaleureusement.
Une amicale pensée pour tous de Croatie, de la part de Monsieur Roger PARIZET.
Mesdames Evelyne et Hélène DESSOLAS, des Sables-d’Olonne vous font parvenir leurs amicales pensées.
Monsieur Ramon NIRONI, vous souhaite d’avoir du courage pour la rentrée.
De Venise la Sérénissime, amicales pensées et meilleurs souvenirs à tous, de la part de M et Mme BONATO.
De Djerba, Monsieur et Madame MARCHAND, vous adressent leurs amicales pensées bien ensoleillées.
D’un circuit bien connu « La Tunisie Insolite », les meilleurs souvenirs de Monsieur et Madame SALADIN, qui
à leur tour empruntent le même chemin.
De Venise, leurs très sincères amitiés, de la part de Monsieur et Madame FERDINAND.
D’un séjour alsacien à Obernai, Monsieur et Madame ANDRÉ, nous font parvenir leurs meilleures pensées.
De Gréoux-les-Bains où ils passent une excellente cure, Monsieur et Madame NIOCHE, vous présentent leurs
amicales pensées.
De son périple annuel dans le Quercy, Mme Colette LETOURNEAU, assure tous les retraités de sa sympathie.
De passage à Lisbonne, Monsieur Jean-Pierre GAYON, vous fait parvenir ses amitiés.
Un amical bonjour de l’Altiplano de la part de Monsieur et Madame Daniel MICHEL, qui gravissent
allégrement les pentes enneigées des volcans chiliens et boliviens.
Un amical souvenir de Meyssac en Corrèze, de la part de Monsieur et Madame COMMUNOD.
Une seconde carte de Monsieur et Madame NIOCHE d’un séjour à Aubigny s/ Nère.
Du Québec ou elle passe les fêtes de fin d’année en famille, Madame SCHMITT, vous adresse son meilleur
souvenir.
Madame BEN AMOR adresse à tous les participants de la réunion du 6 décembre à La Garenne ses meilleures
pensées.
XIII – Divertissements :
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CROISÉS N° 10
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20
10
Horizontalement :
I) Gratitude, Après les noces – II) Ancien fabricant de buscs, Coutume – III) Parfois emboutie ou ondulée
– IV) Conifère, Affluent de l'Isère – V) Service venant après, Interjection expressive – VI) Initiales d'un
célèbre fabuliste – VII) Oui anglais, Ancien combattant – VIII) Peugeot fabriqua sa première en 1901, Sur une
plaque minéralogique néerlandaise – IX) Défunt, Possessif, Note – X) Le nom de cette ville alsacienne
signifie "maison au moulin", Interjection qui interpelle.
Verticalement :
1)Centre de production pisciacais, Modulation de fréquence – 2) Gaia, Clé, Oiseau ratite – 3) Activité
sexuelle animale mâle, Ville sur le Durgeon – 4) Moi du psy – 5) "le" espagnol, Rivière du Sud éthiopien – 6)
Premier vigneron de l'humanité, Symbole d'un métal précieux – 7) Synonyme de "do", Un célèbre chanoine y
fut maire – 8) Monnaie de valeur, L'une des deux premières usines de ce constructeur y fut inaugurée –
9) Pronom personnel, Fleuve – 10) Son équipe de football fut championne de France en 1935.
Pierre COCHET vous propose de parler le BOBO (*)
Lors de «la nuit blanche» organisée par la
municipalité parisienne, des dizaines de manifestations ont été présentés dans la capitale. A cette occasion la municipalité a édité une brochure présentant
ces manifestations culturelles :
- Temporalité de l’œuvre : « Félix GonzàlezTorres a toujours su intégrer dans son travail des
revendications politiques et sociales (sida, les
violences racistes ou homosexuelles, le rôle de l’art )
qui n’apparaissent qu’en seconde lecture et grâce à
l’implication du spectateur dans la temporalité
même de l’œuvre. ».
- Univers sursaturé : « Franck Scurti circule
dans l’univers sursaturé des signes médiaticoéconomiques de la vie de tous les jours. »
- Décontextualisation : Par décontextualisations et recontextualisations successives, l’artiste
produit des « référents sans histoire ».
- Pitreries iconogènes : « Rue Léon : pitreries iconogènes de l’artiste, déphasages médiatiques
et flux dépixalisés ».
- Psychédélisme et art minimal : « Le travail
de l’artiste est à la frontière entre art cinétique,
spychédélisme et un art minimal ».
- Processus transgenre : « Liz Cohen
questionne les systèmes de constructions de
l’identité et des processus transgenres. Elle interroge
les motivations, les efforts et parfois les sacrifices
que supposent ces réinventions ».
- Repères spatio-temporels : «Chaque oeuvre
interroge nos repères spatio-temporels en produisant
divers effets perceptifs et expérimentaux ».
La palme revenant à un artiste et à un
« concept ». Le premier Franck Davis est un « artiste
de l’invisible ». Le second dans le 18ème
arrondissement « rend la manifestation plus secrète
mais aussi plus fébrile laissant au visiteur la
possibilité de rien voir.» ?
Maintenant vous êtes dans le vent, vous
pouvez montrer votre ultra élitisme, dans toutes les
conversations de salon.
( avec l’aimable autorisation de Monsieur
Arnauld Floch de Valeurs Actuelles)
__________________________________________
(*) - Bobo : bourgeois bohème.
Les Paradoxes de notre Temps
Aujourd’hui nos maisons sont plus grandes, mais nos familles plus petites.
Nous avons plus de facilités, mais moins de temps.
Nos avons plus d’éducation, mais moins le sens de la réalité.
Nous avons plus de connaissances, mais moins de jugement.
Nous avons plus d’experts, mais aussi plus de problèmes.
Nous avons plus de médicaments, mais moins de bien-être.
Nous dépensons inconsidérément, nous rions trop peu, nous conduisons trop vite, nous nous fâchons trop
rapidement, nous veillons trop tard, nous lisons trop peu, nous regardons trop la télévision.
Nous multiplions nos possessions, réduisons nos valeurs.
21
Nous parlons trop, nous aimons trop peu et nous mentons trop souvent.
Nous avons appris à vivre, mais nous ne connaissons pas la vie.
Nous avons ajouté des années à notre vie, mais pas de vie à nos années.
Nous avons les plus gros édifices, mais aussi un plus gros ego.
Nous avons des autoroutes plus larges, mais un esprit plus étroit.
Nous dépensons plus, mais possédons moins.
Nous achetons plus, mais en jouissons moins.
Nous sommes allés sur la lune, mais nous avons de la difficulté à traverser la rue pour rencontrer nos voisins.
Nous conquérons l’espace infini, mais pas notre espace intérieur.
Nous brisons l’atome, mais pas nos préjugés.
Nous écrivons plus, mais apprenons moins.
Nous planifions plus, mais accomplissons moins.
Nous avons appris à nous hâter, mais pas à attendre.
Nos revenus son plus élevés, mais notre sens moral est plus bas.
Nous construisons plus d’ordinateurs pour sauvegarder plus d’informations et produire plus de copies, mais
nous communiquons moins.
Nous aimons la quantité, mais pas la qualité.
Ce sont des temps de « fast food » et de mauvaise digestion.
D’hommes grands au tempérament instable.
Nous avons plus de loisirs, mais moins de plaisir.
Nous avons une nourriture plus diversifiée, mais moins bonne nutrition.
Nous avons deux revenus, mais plus de divorces.
Nous avons de plus belles maisons, mais plus de foyers brisés.
Il faut donc, à compter d’aujourd’hui, ne rien garder pour une occasion spéciale, parce que chaque jour est une
occasion spéciale.
Recherchons la connaissance, lisons d’avantage, arrêtons-nous et admirons le paysage sans se préoccuper de soi.
Passons plus de temps avec la famille et les amis, mangeons nos plats favoris et visitons les endroits que nous
aimons.
La vie est une suite de moments heureux, pas uniquement une survie.
Retirons de notre vocabulaire des phrases comme : « un de ces jours ».
Écrivons cette lettre que nous prévoyions écrire « un de ces jours ».
Disons à nos familles et à nos amis comment nous les aimons.
Ne retardons rien qui ajoute les rires et les joies à notre vie.
Chaque jour est spécial, chaque heure, chaque minute est spéciale.
Et nous ne savons pas si ce n’est pas notre dernier ou dernière.
Si vous êtes trop occupé pour prendre le temps d’envoyer ce message à quelqu’un que vous aimez et si vous
vous dites que vous l’enverrez un de ces jours…
Croyez-moi : vous ne serez peut être plus là pour l’envoyer.
André COMMUNOD
La CFR soucieuse de l’avenir des seniors a communiqué à chaque candidat à la présidence de la
République le questionnaire ci-après accompagné de la lettre ci-dessous, que nous vous communiquons pour
information.
22
Paris le 4 décembre 2006
M. X., Mme Y, Candidat(e) à l’Élection Présidentielle
Madame, Monsieur,
À travers ses associations affiliées, la CFR compte 2 millions d’adhérents. Ceux-ci, comme les 14 millions de
retraités dans leur ensemble, s’inquiètent des menaces qui pèsent sur l’avenir de la protection sociale et sur leur
pouvoir d’achat, alors qu’actuellement ils ne peuvent se faire entendre, en tant que tels, faute de reconnaissance
et de représentation institutionnelle.
Face aux hypothèques qu’engendre le vieillissement de la population, aux risques liés à la perte d’autonomie et
aux insuffisances des moyens actuellement envisagés pour apporter des solutions à ces difficultés, nous
souhaitons des réponses claires des futurs dirigeants de notre pays.
C’est pourquoi nous vous adressons, ainsi qu’aux autres candidats à la magistrature suprême, le questionnaire
ci-joint afin de connaître les engagements que vous êtes prêt à prendre, si vous êtes élu, pour mettre fin à la
situation difficile d’une partie de plus en plus importante de la population française et mettre un terme ce que
nous considérons comme des iniquités flagrantes.
Nous souhaitons vous lire dès que possible et au plus tard le 1 février 2007 pour nous permettre d’informer en
temps utile les retraités de vos réponses.
Avec nos remerciements nous vous prions d’agréer, (Monsieur, Madame), l’expression de notre haute
considération
Le Président
Jean-Louis MANDINAUD
Membre du Conseil Économique et Social
________________________________
VOUS ETES CANDIDAT A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Vous engagez vous
- à promouvoir une refonte du système de protection sociale français, basée sur la
solidarité et financée par la répartition entre tous les citoyens, sans aucune exclusive
- à permettre aux associations de retraités d’être présentes et de participer à toutes les
instances où se traitent les questions les concernant (Conseil économique et Social, Conseil d’Orientation des
Retraites, Conseils d’Administration des organismes sociaux etc …) ?
Vous engagez vous à prendre toutes les mesures nécessaires à la mise en œuvre des propositions ci-dessous:
- Le vieillissement de la population fait apparaître l’insuffisance des moyens
consacrés aux personnes âgées, notamment en perte d’autonomie (Allocation Personnalisée pour l’Autonomie).
Pour remédier à cette insuffisance de financement il convient de trouver des solutions reposant sur la solidarité
nationale.
23
- Plusieurs solutions alternatives s’offrent pour l’accueil des personnes très âgées
selon leur degré d’autonomie : maintien à domicile, petites unités de vie, établissements médicalisés…
Il faut offrir la plus grande liberté de choix aux personnes en développant diverses formules d’offre d’habitat et
de traitement, accessibles à tous.
- Des mesures récentes ont prévu d’instaurer des programmes de recherche sur les
maladies et les effets du grand âge. De même la prévention à tous les âges apparaît à présent comme une
nécessité
Il faut développer ces politiques de recherche et de prévention et mettre en œuvre des efforts de
communication permanents utilisant, également, le canal des associations de retraités.
- Les personnes âgées manifestent une inquiétude croissante devant les différentes
mesures prises dans le domaine de l’assurance maladie qui leur paraissent receler des menaces sur la
qualité des soins, des risques d’inégalités d’accès aux soins, sans perspectives de politique de santé
Il faut garantir la qualité et l’égalité financière et géographique d’accès aux soins, sans discrimination pour
les personnes âgées, dans le cadre d’une nouvelle politique de santé.
- Les assurances complémentaires-santé sont devenues indispensables à tous les
âges, et en particulier pour les personnes âgées. Or celles-ci, comme certaines personnes en activité, ne
bénéficient que d’aides limitées, voire d’aucune aide dans ce domaine.
Il faut permettre à chacun d’accéder, dans des conditions identiques, aux assurances complémentaires santé
et des mesures d’ordre général, en particulier fiscales (déduction ou crédit d’impôt) doivent être mise en
place dans ce but.
- Le pouvoir d’achat des retraités s’est fortement dégradé et les dispositions
actuelles ne permettent aucun rattrapage
Les pensions actuellement indexées sur les prix doivent pouvoir bénéficier des fruits de la croissance, ce qui
permettrait une progression de leur pouvoir d’achat. En outre le minimum vieillesse doit être porté à 90%
du SMIC.
- De profondes inégalités entre les régimes de retraite subsistent malgré les
réformes successives.
Il faut faire converger équitablement les régimes de retraite, y compris les régimes spéciaux.
- De nombreuses mesures exonèrent de cotisations sociales une partie
importante des revenus, réduisant le financement de la protection sociale, en particulier la retraite par
répartition.
Il faut consolider les formes de répartition dans notre système de protection sociale et donc assujettir aux
cotisations sociales tous les revenus quelle que soit leur origine (par exemple les PERP, les PERCO,
l’intéressement, les plans d’épargne d’entreprises, les stock-options etc.), et plus généralement élargir
l’assiette des prélèvements.
Paris, le 4 décembre 2006
24

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