Commission Cosmologie

Commission Cosmologie
Jacques Fric, né le 15 juillet 1944 à Entraygues sur Truyère (12)
J'ai construit ma première lunette à 12 ans suite à la découverte d'un livre qui s'appelait « Jean
François astronome » à la bibliothèque municipale.
J'ai adhéré à la S.A.F, qui était rue de Serpente à l'époque, vers 14 ans.
J'ai construit une autre (plus belle) lunette (objectif achromatique de 70 mm) dans ces années là.
Plus tard , lorsque j'ai été plus fortuné j'ai acheté un petit télescope Celestron C90 que j'ai toujours.
J'ai fait des études et j'ai mis entre parenthèses ma passion pour l'astronomie, la cosmologie et la
relativité qui m'intriguait beaucoup parce que je n'arrivais pas à comprendre ces histoires de temps
et d'espace élastiques.
Ingénieur INSA en électronique 66, après un service militaire (chez les pompiers de Paris, ça peut
servir), j'ai travaillé (toujours dans les télécommunications mais dans différentes entreprises), je me
suis marié, fait un enfant, bref la routine.
Tout cela occupe pas mal, aussi lorsque, après une longue vie de labeur, j'ai acquis mes droits à une
retraite paisible je me suis dit que, par rapport aux problèmes cosmologiques sans réponses que je
m'étais posés, si je voulais mourir pas trop idiot il serait peut être temps que je m'y mette.
En (re)contactant la SAF j'ai vu qu'une commission Cosmologie allait être créée. Je m'y suis rué.
Tout s'est enchaîné. Claude Picard indépendamment de son activité à la commission nous a
introduit dans différentes instances comme l'université ouverte et l'IAP où j'ai suivi les cours
d'abord en auditeur libre puis me prenant au jeu j'ai entrepris un DEA (M2) d'astrophysique « pour
de vrai » avec carte d'étudiant et tout... Cela m'a permis entre autres de faire des observations à
l'OHP sur un télescope de 1.2m (du matériel sérieux).
Expérience parfois éprouvante mais tellement rafraîchissante.
A l'issue de cela j'ai commencé une thèse (UPMC) en 2006, que je mène à un train de sénateur. J'ai
d'autres loisirs, des petits enfants et j'essaie de profiter de la vie, aussi je ne saurais dire quand cette
thèse sera terminée. Mais comme je fais cela par plaisir, pas de raison de se presser.
Tout cela pour confirmer que à la retraite la vie ne s'arrête pas du tout et qu'on peut faire, à son
rythme, des choses tout à fait passionnantes qu'on a pas eu le temps de faire pendant sa vie dite
« active ».