Gabon / Média : Africa N 1 privée d`eau pour une ardoise d`impayés

Transcription

Gabon / Média : Africa N 1 privée d`eau pour une ardoise d`impayés
Gabon / Génération Nouvelle : l'Actualité gabonaise de la voix des sans voix 97.4fm à Libreville au Gabon
Gabon / Média : Africa N 1 privée d’eau pour une ardoise d’impayés de près de 750
millions de francs
19-04-2010
La radio panafricaine est privée en fourniture d’eau depuis cinq jours, par la Société d’Energie et
d’Eau du Gabon, « S.E.E.G », décidément, plus rient ne va à Africa N 1. Aux difficultés de faire retrouver à la radio
son prestige d’antan, s’ajoute celle d’une gestion quotidienne marquée par une absence de
trésorerie et d’accumulation d’une ardoise de plusieurs centaines de millions auprès de nombreux
fournisseurs. L’un d’entre eux, en l’occurrence la Société d’Energie te d’Eau du
Gabon « S.E.E.G ».
En effet, la S.E.E.G, a décidé d’interrompre ses fournitures d’eau en allant arracher le compteur qui
servait au prélèvement des consommations. Conséquence d’une ardoise d’impayés de près de 750
millions de francs CFA. Cette situation n’est pas sans créer des désagréments au sein de l’entreprise.
Puisque les agents de la radio africaine de Libreville et de Moyabi « Franceville », privée de ce précieux liquide, ne
bénéficient plus d’un certain nombre de commodités. Ils ne sont pas les seuls dans cette galère. Ceux de la
société Gabtel qui partagent les mêmes locaux font également les frais de la décision de la S.E.E.G.
Le hic dans cette histoire c’est que l’ambassadeur de Libye au Gabon a fait part à la presse, au sortir
d’une audience que lui avait accordée le Premier ministre, que son pays, par le truchement de la société ayant
acquis les parts d’Africa N 1, a débloqué plus de deux milliards de francs CFA pour le fonctionnement de la
station. Pourquoi n’a-t-on pas utilisé cet argent, si tant est qu’il est disponible comme annoncé, pour
effectuer le règlement de la facture d’eau, notamment ?
Autant de questions rappeler que la privatisation d’Africa N 1 n’était pas forcement la bonne option pour
redorer le blason d’une entreprise qui a complètement perdu de son rayonnement, en raison d’une gestion
tropicalisée de la chose publique. Rappelons qu’en juin 2006, la Libyan Jamahiya Broadcasting, de la société
Africa N 1 pour tenter de lui apporter un souffle nouveau. Aux termes de la convention signée entre les deux parties,
Libyan Jamahiriya Broadcasting acquerrait 52% des actions et des droits de vote de la société, devenant, par
conséquent , l’actionnaire majoritaire avec tout ce que cela comporte comme pouvoir.
Source : Génération Nouvelle Auteur : Génération Nouvelle
http://generation-nouvelle.org
Propulsé par Joomla!
Généré: 29 September, 2016, 20:22