Etudes et Rapports Informatiques

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Etudes et Rapports Informatiques
ÉTUDES & RAPPORTS
INFORMATIQUES
N°530
Septembre 2004
Lettre de marketing et d'études à destination des dirigeants
E&R - 64 rue des Fontaines - 60620 BOULLARRE - Tél/Fax : 03 44 87 28 30
E-Mail : [email protected] - Site Web : http://www.e-r.fr.st
SOMMAIRE
ETUDES
Diminution des grands projets informatiques ... 2
CRM : les indicateurs de ROI .......................... 4
Ecart entre investissements informatiques et
priorités d'entreprise ........................................ 4
ENQUÊTES
L'e-mail dans les campagnes de marketing ..... 5
La France et le haut débit ............................... 6
IT MARKETS
Worldwide PDA shipments returned to growth 6
Opportunities and challenges of selling
broadband to SMES ........................................ 7
Voice markets and fixed-to-mobile ................... 7
Mobile location based services ........................ 8
LIVRE BLANC
Retour sur investissement
dans un projet de portail ................................. 9
FLASHS
20 Kw dans un rack ; Des performances
de connexions internet garanties ;
Une comptabilité accessible à tous ;
Le CERN fête ses 50 ans .............................. 10
NOUVELLES
France, Monde, Résultats financiers ............. 11
MICRO-TESTS
PC : Adiboud'chou au cirque ; Jeux avec Balthazar ; Mission Orthographe ; Syberia II ; Transport
Giant ; Maximum Copie ; PDF Génie ............. 12
PS2 : PitFall ; Bilbo le hobbit ; MX Unleashed ;
Tak et le pouvoir de Juju ............................... 13
007 : Quitte ou double ; Hitman : Contracts ;
Rainbow Six 3 ; Splinter Cell :
Pandora tomorrow ; Final Fantasy X-2 .......... 14
Alias .............................................................. 15
Matériels : Sanyo VPC Xacti J4EX ;
Draw Master ; Micro mini 128 Mo USB 2 ....... 15
▼ LA GESTION DE PRÉSENCE
EN ENTREPRISE :
ÉVOLUTION OU RÉVOLUTION ?*
Conséquences directes de la convergence croissante
entre des communications synchrones (téléphonie et
messagerie instantanée) et des échanges asynchrones
(l’e-mail), la détection et la gestion de présence trouvent
un écho de plus en plus favorable dans le monde de l’entreprise.
Historiquement associée à la messagerie instantanée et
aux terminaux fixes, plutôt pour un usage résidentiel mais
en cours de développement au sein d’applications professionnelles de travail collaboratif et étendues aux terminaux fixes, la gestion de présence sert à déterminer la
disponibilité au sens large de ses interlocuteurs.
Associée aux applications existantes de l’entreprises (annuaire, messagerie, téléphonie, …), la détection de présence outille de nouveaux usages. Elle ne se cantonne
plus maintenant au seul état de disponibilité (connecté ou
déconnecté) mais couvre des domaines plus précis :
• La nature de la connexion : Internet, mobile, téléphonie fixe, messagerie vocale…
• Le type d’appareil / ressource utilisé(e) : PC, portable simple, portable avec e-mail, avec SMS,…
• La disponibilité du media : SMS pour un mobile GSM
où la couverture n’autorise pas une conversation téléphonique de qualité ; e-mail lorsque l’utilisateur se trouve
en zone GPRS ou UMTS,…
• La localisation : soit renseignée directement par l’utilisateur soit détectée automatiquement
• La volonté à être joint : affichée par l’utilisateur, telle
que : absent, en réunion, injoignable, en rendez-vous
clientèle, en communication (au téléphone, participation à
une visioconférence,…)
Le développement de la gestion de présence est
néanmoins conditionné par une série de 4 facteurs :
• L’évolution des technologies sous-jacentes
aux applications de gestion de présence avec
la normalisation en cours des protocoles SIMPLE et XMPP et le comportement structurant
d’acteurs tels que Microsoft, Nortel Networks ou
Lotus,
• L’évolution de l’utilisation résidentielle de
la messagerie instantanée couplée à la gestion
de présence dont la forte croissance depuis
quelques années influence les comportements
et les usages professionnels de communication
synchrone,
• La volonté des opérateurs de télécommunication et des fournisseurs de services à dé-
ployer au cœur de leurs infrastructures des plates-formes de services enrichies par ces technologies de gestion de présence. Affranchies
ainsi d’une intégration complexe avec leur système d’information, les entreprises peuvent percevoir rapidement un véritable gain de productivité,
• La capacité des différentes solutions du
marché à prendre en compte simultanément les
contraintes tant matérielles que logicielles liées
aux environnements mobiles et aux environnements fixes.
* Source : Niji, société de conseil et d’intégration de solutions clés en main, créée en septembre 2001. Elle
compte aujourd’hui plus de 70 collaborateurs et a réalisé
en 2003 un chiffre d’affaire de plus de 2,5 M euros pour
un effectif moyen de 34 personnes.
ÉTUDES
▼ DIMINUTION DES GRANDS
PROJETS INFORMATIQUES
Le dernier observatoire de Comm’Back* laissait
apparaître une baisse globale de 22 % des projets informatiques déclarés par les entreprises.
Ses experts ont donc approfondi cette analyse
par l’étude de l’évolution des projets entre le premier semestre 2003 et le premier semestre 2004.
Ce complément d’analyse ne manque pas d’enseignements : moins de projets certes, mais des
projets plus ciblés car liés à la rationalisation du
système d’information des entreprises.
Vers une rationalisation
des systèmes d’information
Du côté des applications, seuls les projets de
mise en place d’applications de gestion des systè1er S 2004
/2003
PROJET AUTRE : APPLICATION
3,03%
PROJET AUTRE : GESTION
13,54%
ERP
-43,90%
GESTION FINANCIERE
10,45%
GESTION PAIE
22,58%
COMPETENCES EN REGIE (GESTION) -32,31%
PROJET AUTRE : GESTION D’ENTREP. 11,11%
OUTIL CRM
-19,83%
BUSINESS INTELLIGENCE
-6,25%
GESTION DES APPLICATIONS
233,33%
GESTION SYSTEME D’INFORMATION 190%
E&R - Page 2
mes d’information et de gestion au sens large font
l’objet d’une croissance par rapport à 2003. Au
contraire, ERP, CRM et autres Business Intelligence voient leurs nombres de projets diminuer
sensiblement d’une année sur l’autre. La GED
dans son ensemble (toutes sous-catégories confondues) fait aussi l’objet de moins de projets
(-43% sur le semestre, contre -34% "seulement"
sur le premier trimestre 2004 par rapport au premier trimestre 2003).
On constate le même type de tendance pour
d’autres catégories de projets étudiées par
Comm’Back : dans le domaine des infrastructures, archivage centralisé et imprimantes de production ont plus le vent en poupe que les architectures de stockage NAS ou SAN (qui sont des
projets plus complexes et plus coûteux à mettre
en place) et que les copieurs numériques ou les
imprimantes couleur.
Côté réseau, c’est là encore la
1er T2004
rationalisation de l’existant qui
/2003
sort le mieux son épingle du
-20,00%
jeu : load balancing, traffic
-7,14%
shaping, plutôt que les projets
-29,41%
haut débit ou d'extensions de
-20,45%
réseaux.
21,62%
Pour corroborer ces chiffres il
-20,00%
est intéressant de noter que
100,00%
les projets de mise en régie
8,16%
baissent également (-32% sur
43,90%
le semestre contre -20% sur le
128,57%
trimestre), signe que les
100%
grands projets consommateurs
N° 530 septembre 2004
de main d’œuvre
1er S 2004/ 1er T 2004/
Nb projets
sont pour l’instant mis
2003
2003
1er S 2004
en sommeil.
SERVEURS OS: UNIX
39,47%
45,16%
159
Ces chiffres illustrent
SERVEURS OS: OS400
-33,71%
-2,70%
59
tout à fait les propos
SERVEURS OS: NON DEFINI
11,23%
31,00%
208
de Daniel Ruf, resACQUISITION DE SERVEURS LINUX 42,86%
42,86%
150
ponsable informatiSERVEURS OS: WINDOWS
6,95%
8,42%
1401
que à la CRPCEN et
ARCHITECTURE CLIENT LEGER
72,94%
116,22%
147
membre de plusieurs
associations de responsables informatiques : « Aujourd’hui la prespour des valeurs absolues assez réduites.
sion des actionnaires est telle que les projets ne
« Linux correspond plus à une ‘religion’ qu’à une
sont que consolidés et seuls ceux dont la rentabiréelle rentabilité : les économies liées aux licences
lité se mesure à court terme prennent le pas sur
sont tout simplement remplacées par des coûts
les projets longs et coûteux. Même si la mise en
humains de formation de conseil et de support lié
place d’ERP ou de CRM (pour ne citer que ceuxà la rareté de l’offre. Linux permet également aux
ci) génère des bénéfices certains aux entreprises,
grands comptes de faire pression sur les grands
leur coût de mise en place est tel que le ROI de
éditeurs », déclare Daniel Ruf.
ces projets se fait attendre trop longtemps dans le
Même l’architecture clients légers qui fait toujours
contexte actuel. De plus les calculs de ROI dépenl’objet de nombreux projets connaît un ralentissedent par ailleurs de nombreux paramètres, or
ment de croissance d’un trimestre sur l’autre.
l’époque n’est plus aux paris sur l’avenir. »
Côté internet,
Des îlots de croissance
seule la sécurité fait recette
pour la bureautique
Les chiffres des projets liés à l’Internet du semesLa bureautique et les réseaux affichent quelques
tre confirment largement ceux du premier trimesîlots de croissance. Plus 20% pour les stations
tre avec une baisse constante des projets de
graphiques sous Unix, + 50% pour les imprimancréation ou de refonte de sites. Par contre les
tes personnelles, +4,81% pour les portables (soit
projets liés à la sécurité et au secours en cas de
une accélération entre le premier et le deuxième
sinistre progressent de plus en plus, de même
trimestre de cette année qui affichait un +1,72%
que les projets de mise en place de solutions antipar rapport au trimestre correspondant en 2003)
spam (+60% entre le premier semestre 2003 et le
et plus 94% pour les applications pour informatipremier semestre 2004).
que mobile (avec là aussi un plus grand dynamisme au deuxième trimestre).
*Société française créée en 1994, Comm’Back fournit
des informations et services pour le marché des NouvelSi l’on note que les réseaux sans fil progressent
les Technologies de l’Information et de la Communicaquant à eux de 34% on peut se dire que les innotion.
vations dans le domaine de la mobilité sont en
cours de mise en place dans les entreprises. Pour
Daniel Ruf « la mobilité est en plein
développement aujourd’hui et en1er S2004
1er T2004
traîne une modification des habitu/2003
/2003
des de travail. Donc, même si la tenMISE EN PLACE D’UN SERVEUR WEB
-44,42%
-43,16%
dance n’est pas brillante, une fois le
MODIFICATION SITE INTERNET
-44,17%
-31,40%
virage amorcé il est difficile de faire
CHANGEMENT HEBERGEUR
-42,92%
-43,07%
marche arrière ».
MISE EN PLACE
Evolution des
projets serveurs
Bien que toujours en croissance par
rapport à 2003, les projets serveurs
voient leur évolution ralentir entre le
premier et le deuxième trimestre
2004.
Seuls les projets de mise en place de
serveurs Linux restent stables, mais
N° 530 septembre 2004
D’UN COMMERCE ELECTRONIQUE
PORTAIL INTERNET
PROJET INTRANET
AUDIT SECURITE RESEAUX
TEST INTRUSION RESEAUX
SOLUTION DE SECOURS INFORMATIQUE
SYSTEMES ANTI-VIRUS
SYSTEME SECURITE CRYPTAGE
DETECTION D’INTRUSION
-62,86%
-50,88%
-41,81%
4,11%
3,19%
47,37%
7,61%
9,52%
97,14%
-50,00%
-37,50%
-43,24%
26,76%
-7,02%
22,22%
-7,55%
0,00%
26,92%
E&R - Page 3
▼ CRM : LES INDICATEURS DE ROI
A l’occasion de sa 6ème étude sur le CRM, Pierre
Audoin Consultants (PAC) fait le point avec Pivotal
sur le marché, ses enjeux et perspectives de développement sur le segment du mid-market. Ils
identifient les facteurs clés de succès pour la
mise en place de ces projets.
Reprise du marché pour le second
semestre 2004
Après une période d’euphorie autour du CRM à la
fin des années 90, suivie par une désillusion causée par la mise en place de projets mal maîtrisés,
le marché s’engage dans une phase de rationalisation. Tel est le constat de PAC sur le marché
français plus particulièrement. Suite à une forte
baisse de 3.7% entre 2002 et 2003, une croissance de 3.8% se profile pour 2004, en corrélation avec la reprise globale du marché des nouvelles technologies. Le conseil (4.6% prévus entre 2003 et 2004) et l’externalisation (+8.7%) sont
les principaux bénéficiaires de cette reprise. Les
secteurs les plus matures pour la mise en œuvre
de projets CRM étant l’industrie (+4.6% entre
2003 et 2004) - pionnière en la matière avec la
pharmacie et l’industrie automobile - les services
publics (7.5%), l’administration (9.5%) - moins tributaire des aléas de l’économie - et la banque
(4.1%) qui, malgré de gros projets qui subsistent,
les a relégués en second plan. Dans un contexte
économique ultra-concurrentiel, les entreprises,
bien que plus attentistes, ont tiré les leçons du
passé et développent des cahiers des charges
plus précis, pour des projets mieux ciblés, avec
des exigences de ROI qualitatif et quantitatif.
Quels indicateurs de ROI
pour le CRM ?
Pour être probable, le retour sur investissement
d’un projet CRM doit être en cohérence avec les
objectifs stratégiques et l’organisation de l’entreprise. Par ailleurs, les indicateurs en nombre réduits, doivent être limités dans le temps et l’espace et définis de manière précise. Dans la mesure où un projet CRM a pour vocation de fluidifier et d’optimiser les flux d’informations et processus de l’entreprise, dans la perspective d’un
meilleur service client, ses impacts sont profonds
et multiples. La mise en œuvre d’un outil de CRM
permet, par exemple, de diminuer les stocks,
d’optimiser la tournée des commerciaux, de fidéliser ses client et d’accroître les ventes… La condition sine qua non de la réussite d’un projet CRM
étant d’être étroitement liée à la stratégie, vecteur
d’un avantage concurrentiel durable et défendable pour l’entreprise.
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Les consommateurs sont en recherche de produits, de services, d’expériences personnalisés. Ils
se montrent farouchement réfractaires à la standardisation et recherchent la diversité, le « sur
mesure » et la fluidité dans la relation. Les entreprises ne peuvent espérer être en adéquation
avec ces demandes si leur structure n’est pas en
résonance avec ces tendances lourdes.
Les entreprises pensaient que le CRM allait améliorer uniquement la satisfaction du client alors
qu’il induit un changement des processus internes
de l’entreprise pour une meilleure efficacité et fluidité.
Le mid-market en ligne de mire
Telle est notamment la priorité des entreprises du
Mid-Market (150 M d’Euros à 3.5 M d’Euros de
CA). Ce segment de marché reste celui qui possède les meilleures perspectives de croissance.
Dans la mesure où tout projet CRM nécessite un
ajustement des processus de l’entreprise, la clé
du succès réside dans l’accompagnement au
changement par les directions générales. La période de récession a induit une concentration des
acteurs.
▼ ECART ENTRE
INVESTISSEMENTS
INFORMATIQUES ET
PRIORITES D’ENTREPRISE
Packeteer, éditeur de solutions de gestion du trafic d’applications, annonce les résultats d’une
nouvelle étude réalisée auprès de 250 cadres informatiques confirmés travaillant dans de grandes
organisations multisites des États-Unis. L’étude
avait pour objectif de mieux cerner la façon dont
les organisations informatiques travaillent pour
adapter leurs investissements et ressources informatiques aux priorités de l’entreprise.
L’étude révèle que 93 pour cent des cadres informatiques interrogés contribuent activement au
processus d’adaptation et 27 pour cent s’identifient comme les maîtres d’ouvrage de cet objectif.
Les participants à l’étude confirment que l’adaptation de l’informatique à l’entreprise est extrêmement importante en l’évaluant à 8,3 sur une
échelle de 1 à 10, où la note 10 désigne un élément de la plus haute importance. Pourtant, les
cadres informatiques évaluent la réussite de
l’adaptation à 6,2.
D’après l’étude, la majorité des organisations dépensent au moins 5 millions de dollars par an
dans les applications de productivité ; la messagerie, les progiciels de gestion intégrée et le réseau Intranet d’entreprise figurent en tête de la
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liste des applications stratégiques de l’entreprise.
Chacune de ces applications se comporte différemment lorsqu’elle traverse le réseau WAN distribué et multisites de l’entreprise ; par conséquent,
l’adaptation de l’infrastructure informatique est
capitale pour atteindre les objectifs de l’entreprise.
Concrètement, les cadres informatiques ont évalué l’importance de l’adaptation des ressources
du réseau et des applications à 8,5 sur une
échelle de 1 à 10, mais estimé leur réussite actuelle à 6,9, qui indique là encore un besoin
d’amélioration.
« Il est clair que l’adaptation entre l’informatique et
l’entreprise est une priorité mais de nombreuses
organisations ont encore beaucoup de chemin à
parcourir pour atteindre leurs objectifs », déclare
Roger Hockaday, Directeur marketing chez
Packeteer en EMEA. « Au chapitre des bonnes
nouvelles, ces mêmes cadres informatiques
comprennent qu’une stratégie efficace d’adaptation de l’entreprise dépend en partie d’une adaptation efficace des ressources du réseau et des
applications. C’est là qu’on observe une évolution
des préoccupations. »
L’entreprise souligne qu’en choisissant la solution
adéquate, les responsables informatiques peuvent obtenir une meilleure vision du trafic de toutes leurs applications dans l’entreprise distribuée.
Ils peuvent alors affecter les stratégies correctes
de gestion de la qualité de service (QoS) et de la
bande passante pour garantir que les applications cruciales servent au mieux les besoins de
l’entreprise.
L’étude est publiée dans un livre blanc récent intitulé « Practical Strategies for Aligning IT With Business » [Stratégies pratiques d’adaptation des
ressources informatiques à l’entreprise].
ENQUÊTES
▼ L’E-MAIL DANS LES
CAMPAGNES DE MARKETING
DoubleClick Inc., principal fournisseur d’outils
marketing pour les annonceurs, les agents de
marketing direct et les éditeurs Web, dévoile
aujourd’hui son Rapport sur les Tendances d’utilisation de l’e-mail pour le premier trimestre 2004.
Celui-ci révèle un environnement d’e-mail marketing bien portant. La performance est globalement
restée constante, avec une petite amélioration
dans la distribution et une légère baisse des taux
d’ouverture et des taux de conversion.
Le rapport du premier trimestre, édité quelques
mois après la mise en vigueur de la loi CAN-SPAM
aux Etats-Unis, indique que la nouvelle législation
n’a pas eu un impact négatif sur l’utilisation de l’email dans les campagnes marketing. Les taux globaux de distribution, définis par le nombre d’emails envoyés moins les taux de rejet définitifs et
momentanés, ont légèrement augmenté, atteignant 88,8%, soit une hausse de 1,3 points ou
1,4% par rapport au 1er trimestre 2003 (87,5%).
Les taux d’ouverture au 1er trimestre 2004
(moyenne de 38,2%) ont un peu diminué par rapport au 1er trimestre 2003 (39,2), tout comme les
taux de conversion qui ont chuté à 8,4% au 1er trimestre 2004 contre 8,9% au 1er trimestre 2003.
Performance des secteurs
de l’industrie
Le secteur des Voyages est le secteur qui a
connu la plus grande hausse des taux de distribution avec une augmentation de 37,5%, soit 5,6
N° 530 septembre 2004
points, passant de 85,1% au 1er trimestre 2003 à
90,7% au 1er trimestre 2004. Bien que les taux
d’ouverture dans le secteur des Voyages aient
diminué d’une année sur l’autre (43,4% au 1er trimestre 2003 contre 40,1% au 1er trimestre 2004),
les taux de clic restent stables à 8,3% (contre
8,4% au 1er trimestre 2003).
Les agents de marketing du secteur Services Financiers ont enregistré une légère hausse de
leurs taux de distribution (qui ont atteint 84,5% au
1er trimestre 2004 contre 84% au 1er trimestre
2003) et, malgré une baisse des taux d’ouverture
(qui sont passés de 43,4% à 40,1% en une année), les taux de conversion ont grimpé de 51%,
soit 4 points, avec 11,8% au 1er trimestre 2004
contre 7,8% au 1er trimestre 2003.
Les secteurs de la Vente au Détail/Catalogue et
de l’Edition Commerciale ont enregistré les plus
hauts taux de distribution, les deux groupes atteignant un taux de distribution de 91,6%. L’Edition
Commerciale a également connu une augmentation des taux d’ouverture (passant de 38,1% au 1er
trimestre 2003 à 39,2% au 1er trimestre 2004) et
des taux de conversion (passant de 6,6% à
7,3%). Quant aux taux d’ouverture et aux taux de
conversion du secteur de la Vente au Détail/Catalogue, ils ont baissé d’une année sur l’autre (les
taux d’ouverture ont chuté de 38,5% à 34,1% et
les taux de conversion de 7,6% à 7,1%).
Les secteurs de l’Edition Grand Public et des Produits & Services de grande consommation ont
connu des taux de conversion supérieurs à la
moyenne (9,6% et 9,5% respectivement contre
E&R - Page 5
une moyenne de 8,4%), bien que les Produits &
Services de grande consommation aient enregistré la plus forte baisse des taux de conversion (ils
étaient de 14% un an auparavant).
Conversions
Les recettes par e-mail distribué ont diminué puisqu’elles s’élevaient au 1er trimestre 2004 à 0,23$
contre 0,28$ au 1er trimestre 2003 et restent comprises entre 0,21$ et 0,29$ depuis 2002. La valeur moyenne des commandes a aussi baissé par
rapport au 1er trimestre 2003, passant de 105$
au 1er trimestre 2003 à 92$ au 1er trimestre 2004.
La productivité des e-mails, exprimée en taux de
conversion des clics, est stable d’une année sur
l’autre (3,3% contre 3,5% au 1er trimestre 2003).
Méthodologie : Les données du premier trimestre sont
basées sur plusieurs milliards d’e-mails autorisés de centaines de clients.
▼ LA FRANCE ET LE HAUT
DÉBIT
Selon France Telecom, la France a connu, en
2003, la plus forte croissance du parc ADSL en
Europe, avec plus de 1,7 million de nouvelles lignes Haut Débit. Cette croissance est encore
plus importante en 2004 avec déjà près d’1,6 million de nouvelles lignes Haut Débit à ce jour. Depuis janvier 2004, près de 5 600 nouvelles communes bénéficient de l’Internet Haut Débit par
l’ADSL. Avec plus de 21 600 communes ouvertes
partiellement ou totalement à l’ADSL, c’est 90 %
de la population française qui peut bénéficier de
l’Internet Haut Débit d’ici fin 2004. Cette croissance de parc amène la France en tête des pays
européens en nombre d’internautes raccordés à
l’ADSL.
IT MARKETS
▼ WORLDWIDE PDA SHIPMENTS
RETURNED TO GROWTH
Worldwide personal digital assistant (PDA)
shipments totaled 2.75 million units in the second
quarter of 2004, a 12 percent increase from the
second quarter of 2003, according to preliminary
results by Gartner, Inc. The year-over-year growth
rate broke a string of 10 consecutive quarterly
shipment declines.
The industry’s growth is largely attributed to the
significant increase in Research in Motion’s
(RIM’s) BlackBerry shipments. RIM’s shipments
increased 289 percent in the second quarter of
2004 (see Table 1). The company’s success was
driven by the BlackBerry’s e-mail capabilities, as
well as a growing number of third-party applications and wireless data services that are
becoming available to BlackBerry users.
Hewlett-Packard’s PDA shipments increased 38.9
percent in the second quarter, although most of
its models were about one year old. These results
demonstrate the strong reputation the HP iPAQ
has cultivated within many large organizations. HP
did well in Europe because of the success in GPS
modules and the strong adoption of Bluetooth.
The second quarter results show a continuing shift
from what has been a predominantly consumer
market to a market in which more than one-third
of all PDA purchases are made by organizations.
In terms of PDA operating systems shipments,
Palm OS continued to lead the market with a
worldwide market share of 41.7 percent in the second quarter of 2004, but its market share was
down from the second quarter of 2003 when it
accounted for 51 percent of the market. Windows
CE’s market share in the second quarter of 2004
Preliminary Worldwide PDA Vendor Unit Shipment Estimates for 2Q04 (Units)
Company
palmOne
Hewlett-Packard
Research
in Motion
Sony
Dell
Others
Total
2Q04
Shipments
913,202
529,773
510,000
174,804
147,500
473,372
2,748,651
2Q04
Market
Share (%)
33.2
19.3
18.6
6.4
5.4
17.2
100.0
2Q03
Shipments
943,807
381,298
131,100
272,638
138,517
586,963
2,454,323
2Q03
Market
Share (%)
38.5
15.5
5.3
11.1
5.6
23.9
100.0
Growth
(%)
-3.2
38.9
289.0
-35.9
6.5
-19.4
12.0
Note: Totals include cellular PDAs, such as the RIM BlackBerry 7230, but not smartphones, such as the Treo 600.
palmOne’s results include Handspring PDA shipments. Source: Gartner Dataquest (July 2004)
E&R - Page 6
N° 530 septembre 2004
reached 36.6 percent, up slightly from the same
period last year when its market share totaled
36.3 percent. RIM’s share of the PDA OS market
increased to 18.6 percent, up from 5.3 percent
market share in the second quarter of 2003.
With the increased sales in the business market,
analysts said the worldwide PDA market is
positioned for low single-digit growth in 2004. PDA
shipments are projected to approach 12 million
units this year.
▼ OPPORTUNITIES AND
CHALLENGES OF SELLING
BROADBAND TO SMES
Considering that there are nearly 19 million smalland medium-sized enterprises (SMEs) across Europe, broadband service providers will feel
optimistic about the tremendous opportunities this
untapped segment generates. Increasing interest
among national and regional governments in the
business broadband market is creating an
encouraging atmosphere for service providers to
thrive.
Applications such as teleworking, voice over Internet protocol, e-commerce and videoconferencing
are likely to provide further opportunities for the
business broadband service providers. The
demand for faster and always-on access to the
Internet, cost savings, access to advanced applications and increased productivity is expected to
go a long way in helping broadband providers
make inroads into the lucrative SME market.
Currently, service providers have to confront some
barriers because of their inadequate understanding of SMEs and their business issues. Once the
providers identify appropriate marketing strategies
to tap the SME segment, migration to broadband
is expected to be a lot faster.
«Broadband also creates opportunities for service
providers to bundle services, thereby enabling
them to offer more services» reports Paul Devine,
Research Manager at Frost & Sullivan. «The
providers will be greatly helped by governments’
interest in the broadband project. Governments in
the European Union are aware of the influence of
modern telecommunications infrastructure in
increasing productivity and are encouraging
Broadband adoption» he continues.
To reduce the digital divide, governments have
subsidised rollout of broadband in rural areas or
offered grants to companies to install satellite
broadband where digital subscriber line (DSL) is
unavailable. This way, the benefits of broadband
will not be confined to the technically sophisticated
businesses.
N° 530 septembre 2004
The issue of participating in a fiercely competitive
market along with the rapid commoditisation of
the service is challenging the market participants
to find a service differentiator. Keeping products
simple and user-friendly as well as providing a
source of assistance and advice is likely to help
them gain market advantage.
Most EU countries are expected to witness rapid
growth in the short term. For instance, while the
U.K. business broadband market is already
growing by 100 per cent, by the end of 2005,
about 90 per cent of the French market is likely to
be able to subscribe to DSL-based broadband.
In Germany, about 250,000 SMEs are being
serviced by DSL. Success in this country can
partly be attributed to the low level of competition
from cable and satellite.
▼ VOICE MARKETS AND FIXEDTO-MOBILE SUBSTITUTION
IN THE UNITED KINGDOM
For Frost & Sullivan, an international consultancy
firm, the volume of fixed-line voice traffic has been
decreasing for the past couple of years as usage
of mobile minutes continues to gather pace. The
cost savings gained from discarding fixed lines,
combined with declining mobile price premiums,
are driving further fixed-mobile substitution in the
voice market.
The rapidly falling mobile premium has, in
particular, been instrumental in narrowing the
price gap between mobile and fixed minutes. In
2003, the price premium for mobile usage was
100 per cent or double the price of fixed-line services, but this is expected to decline to 42 per cent
in 2007.
In 2007, 49 per cent of revenues are expected to
come from the mobile network - an increase from
38 per cent in 2000. The total value of substituted
minutes is estimated to increase from £0.9 billion
in 2003 to £1.36 billion in 2007.
Pricing is becoming more complex as mobile service providers move from per minute billing toward
bundled minutes and location-based billing. They
are also hoping that the shift from prepay to
contract packages will materialise to allow them to
E&R est publiée par la Sarl
ETUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES
à Survilliers. ✆/FAX : 03 44 87 28 30
RC Pontoise B 340.074.525.
Commission paritaire 56266. ISSN 0339 9559
Directeur de rédaction : Murielle Vézian.
Secrétaire de rédaction : Sylvie Vézian.
Correspondant aux USA : Marc Vézian.
Dépôt légal 3e trimestre 2004
E&R - Page 7
lock in value and strengthen customer
relationships. Though both options are popular,
new subscribers are likely to favour prepay packages.
Intensifying competition from new entrants and
mobile virtual network operators is exerting
further downward pressure on mobile minute
prices. Though falling prices are likely to attract
marginal subscribers and stabilise the average
revenue per user, service providers also need to
take adequate precautions against price erosion.
For now, declining prices - combined with the
increasing fixed-line rentals - are driving the mobile-only option. With fixed-line rentals reaching
almost 60 per cent of the total bill value, customers
tend to prefer mobile voice services.
Apart from pricing issues, fixed-line operators are
finding it increasingly challenging to combat the
improved coverage and capacity of mobile services and the enhanced functionality of
personalised and easy-to-handle handsets. In
addition, the roll-out of 3G networks is also
spurring the fixed-mobile substitution.
The emergence of wireless broadband has
caused a significant decline in the number of
households with two fixed lines and is also
downsizing the market coverage of fixed minutes.
As digital subscriber lines (DSL) become operable
for both voice and Internet, households with two
fixed lines are expected to decrease by 40 per
cent from 1.2 million in 2003 to 0.72 million in
2007.
However, fixed-line operators are still hopeful
since there is little evidence of a trend toward
complete substitution - wherein users surrender
their landline phones altogether. Intensifying
competition among fixed-line operators and
deregulations in the voice market are also
creating affordable services to attract and retain
customers.
Since mobile international calls are five times
more expensive than the fixed options, there is
likely to be limited substitution of fixed international minutes. Additionally, increasing percentage of
pensioner households - currently a quarter of the
total households - tend to favour the fixed-voice
services due to the ease-of-use and convenience
it provides.
With most of the fixed-mobile substitution
occurring in the consumer market, fixed-line
operators are expected to retain their share in the
business segment, where end-users prefer free
and low-cost internal calls. Business lines are
forecast to decline by just over 2 per cent
between 2003 and 2007 as opposed to the 5 per
cent projection for the consumer segment.
E&R - Page 8
The overall scene in the voice market, therefore,
favours the mutual co-existence of both fixed and
mobile services. Moreover, the increasing
proliferation of complementary voice over IP and
non-voice communications such as E-mail, instant
messaging and video telephony initiate the
integration of mobile capabilities such as push-totalk and ring tones into fixed lines.
▼ MOBILE LOCATION BASED
SERVICES
Launched as one of the killer applications for
WAP and as the ideal marketing tool for mobile
operators’ customers, location based services
(LBS) have fallen far short of expectations. To
maximise potential, LBS technology (offering location-sensitive information and tracking services)
should be leveraged as an enabler for valueadded services rather than as a stand-alone service revenue generator, reveals new analysis from
Frost & Sullivan.
Location based services’ lacklustre performance
since its European debut in 1999 has been
attributed to poor technology and the lack of
network infrastructure. Inaccurate location
positioning information, substandard performance, the limitations of handsets as an interface, and overall dissatisfaction exhibited by initial
WAP users has dampened revenue generation.
By 2007, the European LBS market is forecast to
amass EUR 200 million. At this point, LBSenabled services are estimated to account for 10
per cent of mobile value-added services but less
than one per cent of mobile data revenues.
Messaging will continue to provide the bulk of
mobile data revenues in the medium term.
One of the key drivers in the provision of LBS in
future is expected to be the need to generate data
revenues. Operators looking to recoup their
investments in 3G have found that successful
mobile data services have been limited mainly to
fun, youth-oriented applications such as SMS,
ring tones, logos and games. However, while SMS
and ring tones enjoy phenomenal popularity, LBS’
wider target audience - comprising both consumer
and business markets - is expected to work to its
advantage. By facilitating ‘localised’ marketing and
improved CRM for retail brands, restaurants,
cinemas (such as special offers, impulse buys,
and last minute deals), LBS presents an effective
marketing tool for commercial enterprises. With
the full potential of mobile marketing yet untapped,
several revenue-generating opportunities still
remain.
N° 530 septembre 2004
LIVRE BLANC
▼ L’IMPORTANCE DU RETOUR
SUR INVESTISSEMENT DANS
UN PROJET DE PORTAIL
Plumtree Software, éditeur de technologies Web
d’entreprise, présente neuf études de cas clients
et publie la seconde édition de son livre blanc
annuel « No Empty Portals ».
Ces études de cas révèlent l’importance du retour
sur investissement (ROI). Un client a ainsi calculé
un ROI de 564 % sur un ensemble d’applications
de collaboration et de localisation, tandis qu’un
autre a économisé 4 millions de dollars sur une
année en frais de communications, grâce à une
application de tableau de bord pour revendeurs.
Le livre blanc étudie l’évolution du marché des
portails et analyse les critères qui motivent la
création de nombreuses applications à l’aide d’infrastructures de portail. Il est disponible sur le site
de la société.
D’après les analystes spécialisés en investissement et informatique, les entreprises cherchent
de plus en plus à concevoir des applications qui
utilisent des services basés sur des systèmes variés, et souvent exécutés sur des plates-formes
différentes.
Le livre blanc «No Empty Portals!» souligne les
applications orientées services les plus réussies
actuellement déployées par les clients. En général, elles intègrent des données issues d’applications packagées, de systèmes hérités ou développés au sein de l’entreprise, ainsi que des espaces
de travail collaboratifs, le workflow de projet et
des contenus spécifiques aux rôles. En voici quelques exemples :
• Espaces de travail de gestion des connaissances et localisation, qui combinent des données
structurées et non structurées, des groupes de
discussion relatifs aux problèmes fréquents et à
leurs solutions, des référentiels de conseils
avec outil de recherche, et un workflow de résolution des problèmes.
• Applications de support de vente, qui associent
des indicateurs temps-réel de vente avec un accès aux systèmes d’enregistrement pour les produits et les services, des données sur les performances des produits, des informations sur la
satisfaction du client, des suggestions de ventes supplémentaires et d’argumentaires marke-
N° 530 septembre 2004
ting, des vues personnalisées par pays, langue,
département et marque.
• Applications de liaison entre Administration et
Citoyen, qui centralisent des centaines de sites,
systèmes et processus sur un même site Web,
et permettent à des employés sans connaissances en informatique d’ajouter du contenu et de
créer des communautés personnalisées. Les
utilisateurs peuvent collaborer avec le personnel des administrations publiques sur des règlements et projets, réaliser des transactions en
ligne telles que demandes de permis ou inscriptions à l’école, et visualiser les calendriers personnalisés des événements administratifs.
• Applications de recherche interactives, qui combinent les données quantitatives et empiriques
de divers systèmes avec des outils d’évaluation
et de reporting en temps réel, des outils de recherche analytique et des calculateurs de performances.
• Applications de services aux employés, associant informations de gestion de carrière, annonces d’ouvertures de postes, workflow d’embauche, gestion des curriculums vitae, vérification des salaires et mises à jour des profils. Elles interagissent avec les systèmes mis en
place par l’entreprise et disposent de fonctionnalités de collaboration en temps réel pour la
communication avec les services de Ressources Humaines et de santé.
• Applications de vente au détail, qui combinent
les informations produit de différents systèmes
avec les indicateurs de performance provenant
de bases de données de reporting, le workflow
de processus et des outils de planification et de
messagerie qui proposent des vues différentes
en fonction des rôles.
Le marché du portail a rapidement gagné en maturité ces trois dernières années. La firme constate en Europe une prise de conscience des entreprises, réalisant que le portail était plus qu’un
simple outil d’accès, avec notamment l’intégration
de fonctions de gestion de contenu, de collaboration. Le portail peut jouer un rôle moteur dans la
création d’une organisation plus dynamique.
Aujourd’hui, le portail d’entreprise rend caduques
les frontières au sein des organisations, mais les
freins se situent entre elles et dans leurs échanges avec les clients.
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FLASHS
▼ 20KW DANS UN RACK
American Power Conversion commercialise
InfraStruXure 20kW, une solution de distribution
électrique avec onduleur intégré, présentée dans
un rack unique. Ce système tout-en-un s’adresse
aux centres de données et aux salles de serveurs
de petite taille.
▼ ACCÈS À INTERNET À 6 MBIT/S
Free propose à tous ses abonnés ADSL
dégroupés (anciens comme nouveaux) dont les
caractéristiques de ligne le permettent, de bénéficier d’un accès internet à très haut débit de 6
Mbit/s en réception et 512 kbps en émission, pour
moins de 30 euros par mois, sans frais d’accès ni
engagement de durée, et quel que soit leur modem. Ceux qui ont la Freebox bénéficient sans
surcoût, sous réserve des caractéristiques techniques de leur ligne d’un service de téléphonie gratuit et illimité vers les postes fixes en France métropolitaine ainsi que d'une centaine de chaînes
de télévision en qualité numérique (en zones
dégroupées).
▼ DES PERFORMANCES
DE CONNEXIONS INTERNET
GARANTIES
Cable & Wireless, opérateur international de services de télécommunications, enrichit les services
de son réseau européen IP en proposant, pour la
première fois au monde, des garanties de qualité
de service (SLA : Service Level Agreement) pour
les connexions hors de son réseau (off-net). Destinée aux entreprises et aux opérateurs de services Internet (ISP), cette offre globale comprend
ainsi toute une gamme de services à forte valeur
ajoutée.
Contrairement aux Etats-Unis où 90% du contenu
Internet consulté est national, l’Europe doit faire
face à un défi de taille : près de 80% du web consulté en Europe provient de sites situés en dehors
du réseau de leur opérateur de connexion (offnet), ce qui rend les engagements de qualité de
services de ces opérateurs relatifs. Suite à ce
constat, l’opérateur propose des garanties sur la
disponibilité, le temps de réponse du serveur et le
débit de chaque URL, qui sont auditées toutes les
15 minutes. Des pénalités financières sont prévues si les objectifs fixés ne sont pas atteints. Ces
SLA intègrent des outils de mesure qui assurent
une visibilité totale de la performance du réseau,
E&R - Page 10
notamment lorsqu’il se connecte aux sites web,
classés suivant la zone géographique ou le secteur d’activité.
▼ UNE COMPTABILITÉ
ACCESSIBLE À TOUS
EBP, éditeur français de logiciels de gestion qui
cible depuis vingt ans les PME de moins de cent
personnes, commercialise Compta Flash 2005
(moins de 130 euros), un logiciel destiné aux millions de responsables de TPE «allergiques» à la
comptabilité. Elle permet aux petites entreprises
de tenir simplement leur comptabilité sans connaissance comptable préalable tout en travaillant
en étroite collaboration avec leur expert-comptable. Par la suite, l’utilisateur de la Flash 2005 peut
évoluer vers Comptabilité 2005, la version supérieure d’EBP.
L’enregistrement des achats et des ventes s’effectue par des masques de saisie ne nécessitant
pas de notions de Débit/Crédit ou de numéros de
compte. De plus, à chaque étape clé, l’AMI® (Aide
Multimédia Intégrée) explique en images animées
comment procéder. Un tableau de bord affiche la
situation du CA, la liste des clients les plus débiteurs et le montant de leur créance ainsi que le
solde de trésorerie. Enfin, l’expert-comptable peut
travailler directement à partir de Compta Flash en
activant les fonctions Cabinet Comptable usuellement masquées pour l’utilisateur. Sinon, on peut
aussi envoyer à son expert ses écritures comptables (automatiquement générées par le logiciel)
au format du logiciel du cabinet comptable (EBP,
Cegid, Ccmx, Sage-Coala, Quadratus, Cador
Dorac, Azur Conception, Sage Ligne 100, Ciel,
API ou Côte Ouest).
Cette compta intéresse les trois millions de TPE
(toute petite entreprise de moins de 10 personnes) dont seulement 30% sont équipées de logiciels de gestion et les deux millions de société
n'employant qu’une personne. La firme pense en
vendre 30.000 copies d’ici à la fin de l’année.
Quant à la gamme Pro, pour les PME de 10 à 99
personnes, elle représente 10% des ventes en
valeur.
▼ LE CERN FÊTE SES 50 ANS
Issu en 1949 d’une proposition de Louis de Broglie, physicien français et lauréat du prix Nobel,
mais né de la volonté de douze états européens
(vingt aujourd’hui), le Conseil Européen pour la
Recherche Nucléaire voit le jour le 29 septembre
N° 530 septembre 2004
1954. Implantées sur la frontière franco-suisse
non loin de Genève, les installations ont depuis
été utilisées par 6500 scientifiques dont plusieurs
ont été Nobelisés comme Georges Charpak en
1992 pour sa détection de particules (à la base
d’applications médicales). Il ne faut pas non plus
oublier qu’en son sein a été inventé, en 1990, le
World Wide Web (WWW) par Tim Berners-Lee.
Ainsi, les retombées de l’étude de la physique des
particules pour le monde de l’industrie sont nombreuses. En effet, on utilise des accélérateurs de
particules pour renforcer la qualité des produits
manufacturés (gants en caoutchouc ) ou les modifier (peinture, encre), stériliser les équipements
médicaux et la nourriture, graver les semiconducteurs (lithographie rayon X) ou de minuscules
mécanismes (roue dentée), mais aussi dans les
domaines de l’aviation (protection de la corrosion
par une fine couche de chrome) ou de la mesure
de l’usure des matériaux (moteur des véhicules
ou autres produits ayant des parties mobiles).
D’autre part, on retrouve l’utilisation du rayon X
dans les appareils de sécurité permettant de révéler le contenu d’un véhicule ou d’un container
dans les ports et aéroports. Enfin, l’Eurotunnel et
les futurs tunnels transalpins font appel à des instruments basés sur la technique des micro-ondes
mise au point pour les accélérateurs du Cern qui
sert ici à la détection de poches d’eau souterraine.
Lancé officiellement le 8 mars 2004 par un timbre
suisse commémorant le 50éme anniversaire, la célébration de ce jubilé finira en octobre par une
journée porte ouverte et une cérémonie officielle.
NOUVELLES
▼ FRANCE
• Le groupe Synstar France acquiert la SSII
nancéienne Hopen SA (CA :10 Me, 51 employés) au groupe Transalliance. Elle est spécialisée dans les Solutions Systèmes et Réseaux pour les secteurs de la Santé et des Administrations.
• Début Juillet, le CEA, le CNRS et l’INRIA, ont
annoncé la publication d’une licence de diffusion des logiciels libres appelée CeCILL, compatible avec la licence GNU-GPL.
• Nuxeo lance Indesko, filiale française spécialiste d’OpenOffice.org et de la bureautique open
source.
▼ MONDE
• Le Consortium World Wide Web et l’Open
Mobile Alliance «planchent» sur des spécifications pour les appareils nomades se connectant au Web.
• Wyse Technology, rejoint l’OSDL (Open
Source Development Labs), un consortium international ayant pour vocation d’accélérer
l’adoption de Linux en entreprise.
• UGS, fournisseur de logiciels et services dédiés
à la gestion du cycle de vie produit, a acheté
l’anglaise D-Cubed, Ltd, éditrice de composants logiciels.
• Tim Berners-Lee, l’inventeur du Web et directeur du Consortium World Wide Web (W3C), a
été anobli par Sa Majesté la Reine Elizabeth II.
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• SCC, fournisseur européen d’informatique d’infrastructure, rachète l’activité de distribution de
produits de l'allemande Triaton GmbH, filiale de
HP.
• Alcatel acquiert l'américaine eDial pour ses solutions de conférence et de travail collaboratif.
• Désormais Cybertrust regroupe l’expertise en
sécurité opérationnelle de Betrusted, TruSecure
et d’Ubizen (une filiale à participation majoritaire
de Betrusted), soit 1000 employés.
▼ RÉSULTATS FINANCIERS
• Seagate (2-7-04) : CA 6,22 G$ (6,49 G$ en
2003), net 529 M$ (641 M$ en 2003).
• Neoware Systems (30-06): C.A 63,165 M$
(57,522 M$ en 2003), net 6,453 M$ (6,312 M$
en 2003).
• Western Digital (02-07) : CA 3G$ (2,7G$ en
2003), net 151,3 M$ (182,1 M$ en 2003).
• SABA (31-06): CA 34,5 M$ (44,4 M$ en 2003).
• MatrixOne (3-07-04) : CA 109,1 M$ (109,4 M$
en 2003), perte 16,2 M$ (perte 24,5 M$ en
2003).
• Business & Decision (30-06) : CA 58,4 Me
(+10,6 %) dont 22 % à l’international.
• Seagull (30-04) : CA 22,9 M$ (28,3 M$ en
2003) dont 10,6 M$ en licences logicielles, perte
nette 4 M$ (net 476.000 $ en 2003)
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MICRO-TESTS
PC
▼ ADIBOUD’CHOU AU CIRQUE
(COCKTEL)
Dans cette nouvelle aventure, les 2 à 5 ans accompagnent Adiboud’chou et son singe Reskouss
dans l’exploration de quatre parties d’un cirque. Le
but est de retrouver les otaries qui se sont échappées de leur cage. Pour les découvrir, ils devront
d’abord réussir les seize activités réparties dans la
ménagerie, la roulotte, le chapiteau et la foire. Celles-ci sont de type association d’objet, comparaison de taille et de masse, mémoire, puzzle ainsi
que quelques actions nécessitant un peu de rapidité... Trois niveaux de difficultés sont disponibles.
Les enfants apprécient sa manipulation et les
chansonnettes qui s’y trouvent. Config. : PII 266
Mhz, W98/Me/2000/XP, ram 64 Mo, d.dur 120 Mo.
Mac : G3, G4, OS 9x et 10x, ram 128 Mo, d.dur
120 Mo. Env. 30 €.
▼ JEUX ET DÉCOUVERTES
AVEC BALTHAZAR (MICRO
APPLICATION)
Ce ludo-éducatif pour les 3 à 6 ans se distingue
des autres programmes par la présence d’un véritable dessin animé où l’on retrouve les personnages télé du tigre Balthazar et Ganesh. Le thème
de ce CD est sur les animaux et la nature. Les
quatre dessins animés sont accompagnés d’une
soixantaine de jeux éducatifs et d’activités avec
deux niveaux de difficultés. Toutes les lignes sont
sonorisées pour les enfants ne sachant pas lire.
De plus, un lexique donne les définitions des mots
difficiles qui sont prononcés dans le dessin
animé. Config.: P166, W98/Me/XP. Env : 15 €.
▼ MISSION ORTHOGRAPHE
(GÉNÉRATION 5)
Cette collection se décline en quatre niveaux :
CE1/CE2, CM1/CM2, 6e/5e, 4e/3e. Ce logiciel qui se
présente au début comme un beau jeu d’aventures
avec ses deux personnages et son graphisme 3D,
se révèle être rapidement un logiciel éducatif ou il
faut réaliser plus d’une centaine d’exercices en orthographe, conjugaison et grammaire. La version
testée pour les 4e/3e est plutôt démotivante. En effet, si le but est de délivrer cinq grammairiens prisonniers d’une malédiction dans le pays d’Antilangue, votre quête se réduit à aller dans cinq bâti-
E&R - Page 12
ments désuets pour répondre à plus de 60 questions de chacun de ces personnages ! A chaque
bonne ou mauvaise réponse, des points vous sont
attribués ou retirés. Impossible de connaître le
nombre total de questions de chaque activité ou le
nombre de fautes car aucun compte-rendu n’est
prévu. Ce produit ne donne pas vraiment envie de
se réconcilier avec la langue française. Dommage
car l’éditeur nous avez habitué à des produits plus
palpitants. Config. : PC P 550 Mhz, ram 128 Mo,
W98/Me/2000/XP. Mac : G3, G4, ram 128 Mo, OS
8 ,5 à X. Env : 25 €.
▼ SYBERIA II (MICROÏDS)
Kate Walker est enfin de retour dans une nouvelle
aventure répartie sur 2 CD et nous entraîne à la
recherche des derniers mammouths. Le jeu débute à bord du train qui doit l’amener en compagnie d’Oscar et de Hans vers le Grand Nord. Dans
un premier temps, l’héroïne doit trouver du charbon pour la locomotive puis soigner Hans. Ce second épisode est aussi captivant que le premier.
On achèterait presque des moufles et un anorak
pour affronter le froid polaire ! On apprécie la perfection des dessins, personnages et animations,
ainsi que bruitage et les dialogues. Le charme de
Kate ne laisse pas indifférent ses interlocuteurs
hormis les moines et la racaille. Pour tout public.
Config : W98/Me/2000/XP, PII 350 Mhz, ram
64 Mo, DD 400 Mo. Env : 50 €.
▼ TRANSPORT GIANT
(JOWOOD)
Cette simulation sur 2 CD s’intéresse uniquement
aux transports de marchandises et de passagers
sur terre, mer et air. Le but du joueur est de relier
industries, villes, producteurs de fruits, légumes,
animaux ou minerai par un moyen de transport et
de gagner de l’argent. Deux modes de jeux sont
proposés : Jeu sans fin et campagnes. Le premier
s’étend de 1850 à l’an 9000 avec quelques choix
dans la date de départ. Le second impose des
missions. Dans les deux cas, on opte entre les
USA ou l’Europe et l'on choisit le niveau de difficulté. La version sans fin propose en plus de se
mesurer à la concurrence et de sélectionner son
terrain de jeu. Les transports s’effectuent, suivant
le siècle : par bœuf, navire, train, camion, avion,
hélicoptère ou aéronef. Il faut aussi construire des
gares et installer des rails, pont et tunnel en tenant compte de la topologie. Les tarifs du fret
sont fixés par le logiciel. Pour faire de bonnes af-
N° 530 septembre 2004
faires, il faudra choisir, parmi les 130 véhicules,
celui qui est le plus adapté et le plus rentable pour
la liaison entre diverses entreprises. Comme d’habitude avec cet éditeur, il n’y a rien à redire sur le
graphisme. De plus, il sera difficile de venir à bout
de toutes les ressources de ce programme à
moins d’y jouer 200 ans ! Config. : XP/2000/Me/
98/95, ram 64 Mo, PIII 500, carte 3D. Env : 50 €
en évitant les singes hurleurs, les plantes féroces
et autres pièges masqués par la végétation luxuriante. Pour vous revitaminer, de nombreuses
sources d’eau fraîche seront à votre disposition.
Une aventure qui ne sera pas de tout repos et
d’une durée de vie affirmée grâce à ses quarante
niveaux. Un seul regret : la gestion de la caméra
pas toujours évidente. Env. 45 €.
▼ MAXIMUM COPIE (DATA BEKER)
▼ BILBO LE HOBBIT (VIVENDI
UNIVERSAL GAMES)
On accède à toutes les fonctions de ce logiciel à
partir du menu principal. Ensuite et quel que soit
votre choix, vous serez guidés en 3 ou 4 étapes
de la création jusqu’au gravage du DVD ou du
CD. Vous pouvez, à partir d’un DVD ou du disque
dur, graver vers un DVD-R/RW ou créer un DVD
Sampler à partir de différents DVD. Vous n’avez
pas de graveur de DVD ? Pas de problème, le
programme permet aussi le transfert sur CD de fichier vidéo en SVCD/DCD et AVI. Du coté audio, il
est possible d’extraire la partie son du DVD sur un
CD audio ou en WAV sur l’ordinateur. Bien que
l’interface du logiciel soit simple et efficace, l’éditeur fournit néanmoins un manuel d’utilisation.
Config.: PIII 800, W95 à XP, ram 256 Mo, DD
50 Mo. Env : 40 €.
▼ PDF GÉNIE (DATA BECKER)
Ce programme se targue de convertir tous documents en format PDF. Son secret est de s’installer
sur l’ordinateur en tant qu’imprimante ainsi vous
générez des fichiers PDF. Ces fichiers seront, selon votre paramétrage, lisibles par tous ou seulement par celui qui dispose d’un droit d’accès. Si
besoin, le document PDF sera même chiffré avant
d’être généré. Les images peuvent être compressées en zip et les photos en JPEG. Il est également possible d’ajouter un filigrane au fichier PDF
qui apparaîtra sur toutes les pages à l’impression.
Config.: PII 300, W98/Me/XP/2000, DD 10 Mo,
ram 128 Mo. Env 25 €.
PLAYSTATION 2
▼ PITFALL, L’EXPÉDITION
PERDUE (ACTIVISION)
Ce produit est le jeu parfait pour celui –ou cellequi rêve de se glisser dans la peau d’un explorateur intrépide –mais virtuel- tel Indiana Jones ou
Lara Croft. En effet, suite au crash de son avion,
notre héros n’a plus qu’une solution : traverser la
jungle hostile pour retrouver la civilisation. Et hop,
vous voilà en train de sauter de crocodile en crocodile, de liane en liane, de rocher en rocher tout
N° 530 septembre 2004
Bilbo, pour ceux qui l’aurait oublié, c’est l’oncle de
Frodon, le héros de la trilogie du Seigneur des
Anneaux. L’utilisateur qui pensera retrouver l’intégralité des aventures de ce premier hobbit aventureux sera déçu, les autres apprécieront le produit pour ce qu’il est : un honnête jeu de plateforme où Bilbo doit aider le peuple des nains à
reprendre leur royaume aux « mains » du dragon
Smaug. Le joueur doit remplir des tâches –obligatoires ou annexes- pour progresser, avec la possibilité de sauvegarder sa partie relativement souvent. Il devra parfois faire preuve de courage et à
d’autres moments savoir se faufiler discrètement.
Au fur et à mesure de son aventure, Bilbo récupère des points de vie et de nouveaux pouvoirs.
Un regret : les visuels caméra pas très précis et
les bugs d’affichage. Env. 55 €.
▼ MX UNLEASHED (THQ)
Il s’agit d’un jeu de motocross en salle ou en extérieur qui vous permettra tout au long de sa quarantaine de circuits et suivant le mode choisi et la
mission à remplir d’améliorer votre style. A vous
les magnifiques sauts et enchaînement de figures.
En mode freestyle, vous pourrez même défier un
hélicoptère ou un buggy. Un jeu très réussi visuellement avec des bruitages réalistes et une musique très très rock. Env. 40 €.
▼ TAK ET LE POUVOIR
DE JUJU (THQ)
Ce produit se positionne nettement comme un jeu
de plate-forme. Vous vous retrouvez dans la peau
d’un puissant Juju de l’autre monde. Votre but est
d’aider Tak, l’apprenti chaman à sauver sa tribu –
les Poupanounous- transformée en troupeau de
moutons par le fourbe Tlaloc. Mais ce dernier ne
s’est pas contenté de ce seul forfait. Il a également
volé les cinq pierres de lune dont la Juju de la
Lune – protectrice du village - tire sa force. Il vous
faudra donc tout au long de votre progression
(sous forme de missions à remplir) affronter des
plantes très agressives, monter sur des rhinocé-
E&R - Page 13
ros pour défoncer des barrières, se faire aider
d’orang-outans pour voler de bananier en bananier mais aussi parfois faire preuve de réflexion
pour provoquer des interactions entre animaux
qui vous permettront d’ouvrir des passages. Notre
Regret : une carte aurait facilité la progression
surtout pour les plus jeunes car on est parfois
complètement perdu ! Env. 45 € .
▼ 007 : QUITTE OU DOUBLE
(EA GAMES)
Les amateurs de 007 seront
ravi de cette nouvelle aventure inédite. En effet, le graphisme et la bande audio sont
très réussis avec notamment
une modélisation de Pierce
Brosman d’exception sur ce
type de plate-forme. Tout au
long du jeu, il vous faudra
exécuter différentes missions
plus ou moins ardues suivant le niveau choisi au
départ (simple agent, espion ou 007). Vous pourrez faire appel à votre maniement des armes, des
voitures, chars ou hélicoptères... Et puis, James
Bond ne serait rien sans ses gadgets, alors à
vous les descentes en rappel le long d’un mur vertical, les pré-explorations de zones dangereuses
avec les drones araignées, les grenades explosives dissimulées dans une simple pièce de monnaie, les voitures armées de missiles, etc. Quelques jolies filles indispensables complètent le
tableau ainsi qu’un mode multijoueur coopératif
bien réussi. Env. 52 €.
▼ HITMAN : CONTRACTS
(EIDOS INTERACTIVE)
Voici un type très spécial d’Agent puisque Hitman
-plus connu par les spécialistes sous le nom de
47- est un tueur à gage impitoyable qui a pour
doctrine de « tuer avec le plus total détachement ». Plus de trois millions d’exemplaires de
cette série ont été commercialisés sur la planète
dont 250 000 exemplaires de Hitman 2 pour le
seul Hexagone. Les fans de ce type de produit
seront ravis, puisqu’ils retrouveront dans cette
troisième mouture (mais la seconde sur PS2) le
style de mission qui avait fait le succès de la première version. Au début du jeu, vous retrouvez 47
gravement blessé par balles dans une chambre
d’hôtel. Visiblement son adversaire le connaissait
mais notre tueur à gage n'a aucun souvenir de ce
visage. A moitié inconscient, il délire et se souvient de ses nombreux contrats. C’est là que vous
intervenez en ayant diverses possibilités pour
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mener à bien votre « travail ». Empoisonnement,
étranglement à la corde à piano (sa spécialité),
déguisement, affrontement direct, infiltration, vous
aurez douze contrats à remplir qui vous mèneront
de la France à Hong-Kong en passant par la Sibérie ou les Pays-bas. Réservé aux plus de 16
ans et aux fans du genre. Env. 50 € .
▼ RAINBOW SIX 3 (UBI SOFT)
Les lecteurs de Tom Clancy retrouveront sans
surprise l’univers militaire de ses ouvrages. Vous
êtes à la tête d'une unité d'élite spécialisée dans
les missions anti-terroristes. Votre but : parvenir
avec votre équipe à abattre les preneurs d'otages
de tout poil (sans perdre de civils innocents) ou
désamorcer des bombes et cela aux quatre coins
du globe. Dès que vous, le leader, êtes touché
mortellement, la mission s'arrête. Pour progresser,
il vous faudra donc, la plupart du temps, envoyer
vos trois hommes en reconnaissance en utilisant
pour cela divers ordres vocaux que vous donnerez via votre manette ou casque vocal. Votre progression bien qu'assez linéaire sera freinée par
des sauvegardes limitées et des terroristes particulièrement vindicatifs ! A noter que chaque mission menée à son terme pourra être réeffectuée
en mode coopératif et les plus mordus participeront à des parties online. Déconseillé aux moins
de 16 ans. Env. 60 €.
▼ SPLINTER CELL : PANDORA
TOMORROW (UBISOFT)
Dans la même veine que le précédent puisque
toujours issu des best sellers de Tom Clancy, voici
le second volet PS2 des aventures de Sam
Fisher, agent très spécial qui travaille pour la NSA,
service de renseignements américain ultra secret.
Pour vous, un seul mot d'ordre : la discrétion à
tout prix. Vous recevez vos missions via vos supérieurs avec qui vous êtes reliés en permanence.
Mention spéciale au graphisme et aux effets spéciaux qui sont de toute beauté. Env. 60 €.
▼ FINAL FANTASY X-2
(SQUARE ENIX)
Dans un futur lointain, trois drôles de dames japonaises -prénommées Rikku, Paine et Yuna- affrontent un gang rival mené par une certaine Leblanc. A leur disposition, des armes et des compétences variées que l'on peut modifier en cours de
combat. Vous passerez ainsi au gré de vos besoins de la guerrière à la voleuse ou à la chanteuse avec au choix un système de combat en
temps réel ou semi-actif. Sans oublier que ces jo-
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lies demoiselles manipulent également les quatre
éléments : feu, glace, tonnerre, eau. A mi-parcours, votre objectif prendra une nouvelle tournure. Graphiquement et musicalement très élaboré, ce produit est en premier lieu à réserver aux
accros de la série car il est assez difficile au néophyte de s'immerger dans son contexte. Un regret : la bande son en anglais sous-titrée en français. Env. 54 €
▼ ALIAS (ACCLAIM)
Tiré en droite ligne de la seconde saison de la série éponyme qui possède un nombre certain d'aficionado, ce produit s'attache au personnage de
Sidney Bristow membre de la CIA. Vous aurez
donc diverses missions à accomplir dans le but
de déjouer les plans des vilains Messieurs Sark
et Sloane. Les missions sont linéaires puisque vos
objectifs vous sont annoncés au fur et à mesure.
Ce produit ne présente pas de grandes difficultés
du fait de points de sauvegarde nombreux et
d'une myopie quasi chronique chez l'ennemi !
Vous pourrez adopter plusieurs méthodes pour
progresser mais la manière forte marche très bien
la plupart du temps. Et si vous n'avez pas d'arme,
vous pouvez saisir une canette de soda, un balai
ou tout autre objet autorisé pour le lancer à la tête
de l'adversaire. Env. 50 €.
MATÉRIELS
▼ SANYO VPC XACTI J4EX
Ce petit appareil numérique compact se présente
comme le dernier né de la gamme Xacti proposée
au public depuis plus d’un an. D’une résolution de
4 Mo, il possède un double menu accessible au
débutant comme à l’expert. Ainsi en mode basique,
l’amateur n’aura accès qu’à des fonctions limitées
mais néanmoins pointues comme prendre des photos avec un faible éclairage, en mode sépia, portrait ou sport et d’une résolution s’étendant d’une
qualité web (640 x 480) à 8 Mo (3264 x 2448). Le
mode expert possède en plus le réglage de la sensibilité, de l’exposition, de la balance des blancs et
des couleurs ainsi que le mode de compression
par image (normal ou fin). L’appareil étant livré
avec une carte mémoire SD de 16 Mo, le mode vidéo n’est pas réellement exploitable puisque ne
vous pourrez obtenir un film que de 9 secondes en
qualité TV (et un peu plus de 2 minutes dans la
plus basse). De même pour le mode photographique, il vous faudra rapidement investir dans une
carte mémoire supplémentaire et de taille supérieure, faute de quoi, vous serez limité dans vos
souvenirs de vacances (16 images en résolution 4
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Mo). Sinon, sa prise en main est facile et son mode
d’emploi ne présente pas de grande difficulté. L’utilisateur navigue aisément d’un menu à l’autre.
Nous avons apprécié sa vitesse de déclenchement
dans les photos de sport qui permettait de centrer
le sujet là ou d’autres se déclenchent trop tard ainsi
que sa fonction PictBridge pour imprimer directement sur une imprimante sans passer par un PC.
Nos regrets concernent principalement le volume
du chargeur de batterie – pratiquement équivalent
à celui de l’appareil – pas très pratique en déplacement sachant qu’il vous faut en plus trouver une
prise de courant. De plus, pour un prix de vente de
399 euros TTC, la pochette pourrait être fournie.
▼ DRAW MASTER
(NGS TECHNOLOGY)
Cette tablette graphique de format A5 (20X15 cm)
est destinée tant à l’amateur exigeant qu’au graphiste professionnel. Disponible dans un premier
temps sur PC uniquement, elle devrait l’être bientôt
sur Mac. D’un design sobre et sérieux, elle possède
de belles possibilités comme une résolution de
2000 dpi et 1024 niveaux de pression. Elle est livrée avec une souris et un stylet sans fil ainsi
qu’avec le logiciel Ulead PhotoImpact 7 et prochainement Corel Painter Classic.
Sa prise en main est aisée, bien qu’au début on se
retrouve souvent à jongler entre souris et stylet.
Ensuite, laissez libre court à votre imagination et à
votre âme de graphiste car il est beaucoup plus
facile de dessiner avec un stylo qu’une souris ! A
noter qu’avec un peu d’habitude, on peut facilement « décalquer » des dessins même avec un
papier très épais. Nos rares regrets concernent
son absence de fonctionnement sur Windows XP et
la relative lenteur de sa souris sans fil.
▼ MICRO MINI 128 MO USB 2.0
DE IOMEGA
Ce nouveau lecteur USB 1.1 ou 2, qui fonctionne
sous système Windows (98 SE/2000/Me/XP),
Linux (OS 2.4.0 et +) et Mac (OS 8.8 et +), saura
rapidement se rendre indispensable au professionnel. Tout mini, il offre néanmoins une belle capacité de 128 Mo et ne nécessite aucun driver,
câble ou adaptateur (sauf sous Windows 98). L’utilisateur soucieux du design appréciera la possibilité de changer la couleur du capuchon de protection au gré de ses envies (noir, bleu ou orange)
et la chaîne de tour de cou fournie. Enfin, son
prix de 49 euros TTC séduira les plus réfractaires. Notre seul regret concerne l’esthétisme de la
chaîne qui nous fait beaucoup penser à celle qui
retient les bouchons de baignoire ou lavabo !
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