1- Association Gerlandaise Inter Résidence

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1- Association Gerlandaise Inter Résidence
Ville de Lyon
Mairie du 7ème arrondissement
COMITE D’INITIATIVE ET DE CONSULTATION D’ARRONDISSEMENT
Compte-rendu de la séance du 6 octobre 2009
Le mardi 6 octobre 2009, Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil d’Arrondissement,
et Mesdames et Messieurs les représentants des associations, dûment convoqués par Monsieur le
Maire, se sont réunis dans la salle des Mariages.
Monsieur le Maire ouvre la séance à 18h35 et souhaite la bienvenue aux représentants des
associations ainsi qu’au public.
Il précise que quatre associations ou organismes ont demandé à s’exprimer.
Monsieur le Maire donne la parole à la première association.
1- Association Gerlandaise Inter Résidence :
1 – M. GUILLEN : Parking Palais des Sports : il devient nécessaire d’installer un Stop à la sortie du
parking. En effet, la rue Pierre Chevrot qui était sans issue est devenue suite aux travaux du métro en
circulation libre et de plus la sortie du parking est située à l’angle de l’avenue Jean Jaurès et de la rue
Pierre Chevrot d’où une visibilité réduite aussi bien pour l’automobiliste qui sort du parking que de
celui qui prend la rue Pierre Chevrot ; il y a un risque d’accident.
Depuis l’envoi de la question, je tiens à préciser que l’installation du marquage a été réalisée et
je vous en remercie.
Par ailleurs, les véhicules stationnent des deux côtés de la rue Pierre Chevrot alors qu’il y a un
parking de 400 places à côté.
Mme PEILLON : Je vais apporter une petite précision ; ce n’est pas un stop qui est installé, c’est un
marquage au sol blanc avec un STOP rouge, car le code de la route ne prévoit pas de panneau stop à la
sortie d’un parking.
2 – M. GUILLEN : Station Service ELF Avenue Tony Garnier : Cette station est située à proximité
du Mac Donald et donc quotidiennement les automobilistes, en attendant d’avoir accès aux pompes
d’essence, empiètent sur la voie publique et ceci sur plusieurs mètres, ce qui est très dangereux, un
accident est possible avec les véhicules arrivant du Périphérique.
Mme RIVOIRE : Bonjour à tous. Ce n’est pas proprement un problème de voirie : cette station
essence paye le prix de la rançon du prix bas. Il y a beaucoup de voitures qui s’y arrêtent. Cependant,
il faut relativiser un peu les choses parce que sur cette partie de la voie, les véhicules arrivent à
50km/heure, puisqu’il y a un radar juste devant.
Le code de la route dit que l’on doit être maître de son véhicule, là je n’ai pas de solution
pratique à vous apporter sur ce sujet.
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M. GUILLEN : Ils vont à 50 km/h tant qu’il y a le flash, après ils roulent plus vite.
3 – M. GUILLEN : Odeur sur Gerland : Depuis plusieurs mois, une odeur de naphtaline et goudron
a envahi les rues de Gerland. Après enquête, cette odeur serait consécutive aux travaux des nouveaux
immeubles en construction (angle rue de Gerland et Rue Simon Fryd) concernant le pompage de la
nappe phréatique. Pouvez-vous nous donner une explication à ce fait ?
Lorsque l’on a constaté cette odeur, je suis allé voir ; il y avait un préposé devant la pompe qui
pompait la nappe phréatique, l’odeur était insoutenable. Cela a duré deux jours, maintenant ça c’est
arrêté.
Mme RIVOIRE : Vous nous aviez déjà signalé ce problème début juin, j’ai appelé aussitôt les services
de l’écologie urbaine, compétents dans ce domaine.
Les services sont allés voir sur place, ils ont constaté qu’il y avait une odeur de bitume et
d’hydrocarbure qui était très perceptible. Les ouvriers du chantier travaillaient sans masque.
Normalement s’il y avait un problème, c’est l’entreprise qui est responsable de ses ouvriers et qui
aurait dû les faire travailler avec un masque.
L’écologie urbaine est quand même intervenue, ils ont fait un courrier au maître d’ouvrage
afin qu’il fasse des aménagements pour limiter les évaporations lors du pompage qui avait lieu
pendant la phase de terrassement des parkings.
Aujourd’hui l’écologie urbaine y est retournée, il semblerait qu’il n’y ait plus d’odeur.
Sur Lyon et notamment sur Gerland, on a des sols relativement pollués par le passé industriel
que l’on a et ça peut avoir quelques conséquences.
L’écologie urbaine est très attentive, notamment tout autour des activités de Fagor Brandt et ils
font des relevés réguliers.
M. GUILLEN : Je m’inquiète un peu pour les jardins aux alentours où l’eau est pompée pour arroser.
Mme RIVOIRE : Des analyses ont été faites et il n’y a aucune nocivité, effectivement les odeurs sont
perceptibles mais pas nocives.
4 – M. GUILLEN : Passage entre la rue Challemel Lacour et l’avenue Debourg : Le long du muret de
l’école Marie DUBOST, un banc avait été installé, ce qui permettait aux personnes âgées et autres de
se reposer. Or, depuis quelques temps, ce banc a disparu. Quelle en est la raison ?
Mme RIVOIRE : Après renseignement, ce banc a été enlevé par la ville de Lyon parce qu’il empêchait
les véhicules des espaces verts de passer. J’ai pris contact avec eux, ils vont le replacer de façon à ce
qu’il ne gêne personne et que les personnes puissent s’y asseoir.
2 - Comité d’intérêt Local Université Jean Macé, Berthelot
M. RECORBET : Avant de poser ma première question, je tiens à remercier tous les personnels de la
mairie qui se sont occupé de faire évacuer Lydie la SDF qui était sur la petite place. Merci à tous parce
que je sais que ça n’a pas été facile
M. LE MAIRE : C’est surtout grâce à l’investissement de Monsieur Pierrick CHOBAUX que cela a
pu être fait.
1 – M. RECORBET : Le Quick rue Garibaldi : l’autorisation d’ouverture tardive venait à échéance
pendant les vacances.
Nous avions demandé que l’ouverture de cet établissement ne dépasse pas 1 heure du matin.
Cette autorisation a-t-elle été renouvelée, pour combien de temps et jusqu’à quelle heure ? Nous
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n’avons pas été informés et les heures d’ouverture affichées à la porte d’entrée n’ont pas changé. Cet
établissement est fréquenté la nuit par des gens bruyants et qui souvent sortant de boîtes de nuit
empêchent les riverains de se reposer.
Nous avons eu une réunion avec le Quick jeudi dernier, j’ai donc la réponse et nous pouvons
passer directement à la question 2.
2 – M. RECORBET : Petit espace en triangle au coin des rues d’Anvers et Bancel : ce triangle
aménagé, il y a un an ou deux, pour éviter le stationnement anarchique est devenu un véritable
« crottoir » à chiens, nettoyé de temps à autre. Que peut-on faire pour faire cesser cet état de fait ? Les
riverains ont totalement perdu de vue le civisme. A quand les primes ?
Mme RIVOIRE : « Les primes » sont déjà arrivées. Nous avons alerté l’unité cadre de vie qui a
effectué une surveillance particulière sur ce secteur ; ils ont dressé une amende de 110 euros auprès
d’une personne.
Ils vont effectuer une surveillance appropriée pendant quelque temps, ils ne peuvent pas le
faire en permanence et je vais revoir avec les services des espaces verts pour qu’on puisse nettoyer un
peu plus fréquemment que ça ne l’est aujourd’hui.
M. RECORBET : Je suis passé hier, ça avait été nettoyé.
3 – M. RECORBET : Place Jean Macé : une partie du revêtement côté est du marché a été refaite cet
été. Côté avenue, il reste plusieurs endroits où le macadam est abimé et susceptible d’entraîner des
chutes. La réfection de cette partie est-elle prévue et à quelle échéance ?
Au coin de la rue Domer et Jaboulay, au bout de la bibliothèque, il y a une plaque d’égout qui
fait du bruit, là où il y a le stationnement vélos.
Mme RIVOIRE : Sur la deuxième partie de votre question, je vais intervenir auprès des services pour
voir de qui dépend cette plaque et qu’elle soit bien installée de façon à ce qu’elle ne fasse plus de bruit.
Concernant la place Jean Macé : lors de la réunion de présentation des travaux de voirie pour
2009, il avait bien été convenu que l’on faisait la moitié de la place, surtout la partie sur laquelle les
commerçants avaient des conditions difficiles quand ils travaillaient.
Je n’ai pas d’échéance à vous donner pour l’autre partie de cette place mais s’il y a des trous
importants, on peut aller voir et demander des réajustements.
La place Jean Macé devait être refaite en même temps que la Halte Ferroviaire, ce qui n’est
pas le cas, mais nous avons toujours dans l’idée de réorganiser un jour cette place, il faudra que l’on se
mette sur un projet mais ce ne sera pas dans l’immédiat.
On peut faire une visite ensemble et voir les problèmes les plus cruciaux.
4 – M. RECORBET : Un élagage des platanes, avenue Jean Jaurès, est-il prévu cette année ?
Mme RIVOIRE : Il n’est pas prévu d’élagage avenue Jean Jaurès cette année, il sera probablement
programmé pour le printemps prochain.
Sur l’avenue Jean Jaurès, l’élagage a lieu environ tous les 2 ans, en raison de la présence des
câbles TCL, alors que généralement ça se fait tous les 3 ans.
5 – M. RECORBET : Le terrain angle Garibaldi/Berthelot sert de nouveau de dépôt d’encombrants
au niveau de la station de tram (frigo, matelas télé, etc.) Nous vous demandons, une nouvelle fois, de
le faire nettoyer. Ce terrain faisait partie de la modification n° 6 du PLU. Cette modification a-t-elle
été votée et, si oui, dans quel délai la construction pourrait-elle démarrer car ce terrain vague est
devenu une véritable verrue dans le quartier ? Souvenons-nous de la verrue, rue Chevreul.
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Sur ce terrain il y a aussi une camionnette complètement désossée, il y a des gens qui mangent
dans les voitures. Est-ce que l’on ne pourrait pas fermer ce parking et à la limite le mettre payant ?
Mme RIVOIRE : Ce terrain appartient à la ville de Lyon à qui l’on demande, assez régulièrement,de
venir nettoyer cet espace. Aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il y a de réelles difficultés avec des
encombrants importants, donc une action va être coordonnée entre les services de la ville de Lyon et
les services du Grand Lyon pour que l’on puisse enlever tous les gravats et les véhicules,
débroussailler et rendre plus propre cet espace.
M. DUCARD : La procédure de la modification n° 6 du PLU a commencé par un arrêté du Grand
Lyon sur l’ensemble des 57 communes. Cela concerne les modifications mineures qui respectent
l’économie générale du PLU, ne remettant pas en cause ses grandes orientations.
Une enquête publique a été menée du jeudi 5 juin au lundi 6 juillet 2009. Le 7ème
arrondissement était concerné par des points.
Vous avez amené votre contribution à cette enquête en écrivant plusieurs remarques sur le
registre d’enquête, comme plusieurs associations et habitants du 7ème arrondissement.
Comme d’habitude, le 7ème arrondissement s’est distingué par le nombre de ses remarques, soit
sur le registre, soit directement auprès du commissaire enquêteur. On ne peut que se féliciter de cette
participation citoyenne.
Le rapport du commissaire enquêteur sera remis au Président du Grand Lyon, la deuxième
quinzaine d’octobre.
Ses conclusions seront mises à disposition du public dans les mairies courant janvier 2010.
L’arrêté de modification sera voté par le Grand Lyon en janvier/février 2010 sous toutes
réserves.
Je reviens sur la modification, objet de votre question.
Cet espace a fait l’objet de nombreux aménagements sommaires : l’enlèvement des bungalows
ayant de l’amiante, l’aménagement sommaire de l’espace pour voitures, le comblement, l’alignement
d’une partie du terrain, la mise en place de barrières de sécurité le long de l’avenue Berthelot et à
l’intérieur. Ensuite, nous avons vidé complètement le local transfo.
Mais aucun projet digne de ce nom n’avait émergé dans le mandat précédent.
Comme vous le savez, la nature a horreur du vide, d’où les difficultés que nous avons
maintenant.
En début de mandat, Monsieur le Maire du 7ème a demandé au service de l’urbanisme du
Grand Lyon, de réaliser une étude d’aménagement urbain qui soit réalisable techniquement et
financièrement pendant ce mandat.
Nous avons voulu que les habitants y soient associés et c’est pourquoi nous avons organisé
une première rencontre avec le CIL, les conseils de quartier et les habitants.
Des propositions ont été faites.
Ce projet d’aménagement a entrainé cette demande de modification du PLU.
Lorsque l’arrêté sera réalisé, la ville de Lyon lancera un appel à projet, ensuite il y aura le
concours des architectes et enfin nous ferons l’instruction du permis de construire. La réalisation
demandera quand même 3 ou 4 ans.
Vous avez parlé du 37 rue Chevreul où un bâtiment a été démoli. Cela a pris plus de 15 ans : à
l’époque je n’étais pas élu et j’avais participé à certaines réunions présentant des projets importants.
J’ai eu la chance et le privilège pendant mes dernières vacances, d’être invité par le propriétaire à
visiter cet établissement et l’intérêt c’est que ce propriétaire s’est mis en relation avec les habitants
autour, avec le président des commerçants de la rue Chevreul, pour faire connaître le local, et travailler
ensemble et avoir de bonnes relations.
J’espère que le projet de la rue Garibaldi/Berthelot durera moins longtemps.
6 – M. RECORBET : Stade du Colombier : une grille du stade rue du Colombier a été arrachée
courant juin. A deux reprises et même plus, un grillage a été remis en place, fixé avec 4 morceaux de
fil de fer, grillage qui n’a pas résisté plus de 3 ou 4 jours. Pendant les vacances, on jouait même au
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foot dans la rue. Est-il envisagé une réparation définitive ? Il a été question, à une certaine époque de
faire une deuxième entrée pour le stade. Est-ce toujours d’actualité ?
M. DE FILIPPIS : Effectivement depuis un certain temps, nous avons constaté que les grillages sont
sans arrêt arrachés, ceci parce que certains utilisateurs du terrain de sport ne veulent pas passer par la
porte d’entrée et parcourir les dizaines de mètres nécessaires, alors qu’ils sont capables de courir
pendant des heures.
Chaque fois, nous leur demandons de remettre les grillages en place. Après réflexion, nous
avons décidé de réaliser une seconde entrée par l’installation d’un portillon du côté de la rue Jaboulay.
Ceci devrait se mettre en place avant la fin de l’année, en souhaitant que les grilles ne soient plus
démontées.
M. RECORBET : Je vais vous faire rigoler 2 secondes : l’école Jean Macé se sert de ce stade, il était
fait pour elle au départ. Avant-hier, une maîtresse qui avait fait son cours d’éducation physique avec
les enfants, les a fait ressortir par le côté « grillage enlevé ».Pour retourner à l’école Jean Macé, ils
n’ont pas pris la porte qui était juste en face.
M. LE MAIRE : J’espère que la nouvelle porte apportera quelques modifications de comportement.
3 - Association pour la valorisation du Parc de Gerland et de son environnement :
1 – M. DAVENDRE : Vous avez répété à plusieurs reprises lors du dernier CICA que toutes les
questions des associations restées sans réponse pouvaient être reposées. Le marquage des pistes
cyclables n’est toujours pas fait.
Mme PEILLON : Lors du dernier CICA, vous m’aviez interpellée sur les pistes cyclables du pont de la
Guillotière, pont de l’Université, rue Challemel Lacour et sur l’avenue Debourg.
Chaque situation particulière appelle une réponse particulière. Sur les ponts il existe
actuellement deux tracés, un sur le trottoir et un sur la chaussée. Le marquage sur le trottoir est
l’ancien tracé et le nouveau est sur la chaussée. Il y a là une anomalie. En plus, le marquage sur le
trottoir, vert à l’origine, a connu quelques raccords blancs, jaunes, etc. Ce marquage doit être effacé.
J’avais transmis votre demande au service de la voirie du Grand Lyon et j’ai même précédé
votre demande de ce soir, parce que lors de la commission voirie de la rentrée, ma collègue, Madame
RIVOIRE et moi-même avons reposé la question pour savoir ce qu’il en était de cet effacement.
Sur la rue Challemel Lacour, il y a eu un peu du neuf depuis la dernière fois, puisqu’il y a eu
une création entre l’avenue Jean Jaurès et la rue Georges Gouy ; au mois de juillet, une piste a été
tracée sur la chaussée, c’est un test pour voir comment se comportent les cyclistes sur cette zone- là.
Le test ayant été concluant, l’idée serait de prolonger cette piste sur toute la rue Challemel
Lacour et d’effacer le marquage existant. Ce sera fait en 2010 ; deux petits points sont à étudier c’est à
l’angle de la rue de Gerland et du boulevard de l’Artillerie, là où sont les feux tricolores.
En ce qui concerne l’avenue Debourg, le tram va passer en 2013 normalement ; l’idée est de
mettre la piste cyclable sur la chaussée et ce sera fait dans le cadre des travaux du Tramway.
Sur le cours Gambetta, on a appris que l’on avait le budget pour retracer la piste la semaine
prochaine et dans 15 jours, donc ça devrait être fait d’ici fin octobre.
M. DAVENDRE : Sur le pont de l’Université, si vous enlevez la piste cyclable sur le trottoir, il n’y a
rien sur la chaussée.
Mme PEILLON : L’idée c’est que l’on n’efface pas avant d’avoir tracé une nouvelle piste.
M. DAVENDRE : Quand vous circulez sur le trottoir, vous vous faîtes apostropher par les gens, c’est
embêtant, je suis d’accord pour que les pistes cyclables soient sur la chaussée. Je vous remercie.
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2 – M. DAVENDRE : Le manque d’éclairage sur le bas port du Rhône entre la caserne et la station
Shell.
Mme RIVOIRE : Une petite précision : il manque un éclairage c’est qu’une lanterne est éteinte ou il
n’y en a pas assez ?
M. DAVENDRE : Non, c’est un manque d’éclairage sur le bas port, il y a un poteau noir avec une
diffusion sur le côté.
Mme RIVOIRE : Suite à votre demande, nous avons fait intervenir les services de l’éclairage de la
Ville et je vérifierai avec eux pour cette problématique, mais normalement ils y sont allés.
M. DAVENDRE : Je ne sais pas si c’est en ordre, mais il manque un éclairage, parce que tout le
long, les poteaux d’éclairage ont une certaine distance entre eux mais ça s’arrête au niveau de la
caserne militaire.
Mme RIVOIRE : Vous avez l’éclairage sur le quai haut ?
M. DAVENDRE : L’éclairage sur le quai haut est très joli mais il n’est pas efficace pour circuler.
3 – Mme PERRIN : Nous avons appris que les appartements du Fleuve et propriété anciennement de
Gecina ont été vendus à la Cité Nouvelle de Saint-Etienne. Lesdits appartements (une centaine) sontils destinés à du logement social ?Si oui, pourquoi le pourcentage de logement social ne cesse de
s’accroître sur Gerland ? Quid de l’équité entre Gerland et Guillotière, même si dans le 7ème, nous
sommes toujours inférieurs aux 20%. Pourriez-vous nous dire Monsieur le Maire ce qu’il en est
exactement ?
Mme AIT-MATEN : Les appartements de la résidence Le Fleuve ont été vendus à la Régie Nouvelle,
à la demande des locataires parce que sinon, nous aurions eu une vente à la découpe et tous les
locataires auraient été priés de quitter les lieux.
Cette résidence devient du logement social, de haute gamme, car il faut faire très attention
quand on parle du logement social, il ne faut pas y mettre de connotation péjorative bien au contraire,
parce que sur Gerland, quand vous parlez d’accroissement du nombre de logements sociaux, il faut
voir les populations que nous réussissons à reloger dans ces logements sociaux.
Le logement social ce n’est pas seulement pour les plus démunis, c’est aussi pour les nantis, je
suis désolée de le dire et il n’y a pas de différence entre Gerland et la Guillotière, je suis adjointe au
logement, c’est en cette qualité que je vous réponds.
Je déplore d’ailleurs le fait que l’on n’ait pas encore suffisamment de logements sociaux ni
sur Gerland ni sur la Guillotière et j’appelle de mes vœux pour que l’accroissement se fasse.
Tous les locataires ne seront pas délogés, bien au contraire, ils resteront dans la résidence le
Fleuve avec pour bailleur la Régie Nouvelle.
Mme PERRIN : Je me suis permise d’intervenir sur cette question parce que c’est mon domaine
d’activité, je ne peux pas me laisser dire que je ne sais pas ce qu’est le logement social, ce n’est
effectivement pas pour les plus démunis. L’accession est donnée à beaucoup de gens maintenant, mais
je ne peux pas non plus entendre qu’il y a équité entre Gerland et Guillotière sur la répartition du
logement social.
Vous avez très certainement décidé, d’accréditer X% sur un secteur ou l’autre même si le 7ème
est inférieur aux 20% normalement réclamés.
M. LE MAIRE : Une petite précision tout de même, il faut savoir que 70% de la population est
actuellement éligible au logement social, c’est dire qu’à peu près l’ensemble de la population peut
bénéficier d’un logement social.
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Ce qui est sûr c’est qu’actuellement la situation de la partie nord de l’arrondissement est très
différente de la partie sud, un peu en raison du taux de logement social qui n’est pas le même, mais
surtout parce que la partie nord est à peu près complètement urbanisée.
C’est donc clair que ce n’est pas sur la partie nord que l’on va pouvoir accroître sensiblement
le pourcentage de logements sociaux.
Il y en aura plus facilement sur Gerland. Mais il n’en demeure pas moins que sur Gerland, et
nous le regrettons, la croissance du logement social pendant les 7 années du mandat précédent a été
très modeste pour la raison suivante : lorsque le programme était d’une certaine dimension, on
demandait qu’il y ait 20% du logement social, mais lorsque le programme était d’une petite
dimension, c’était susceptible de rendre l’opération non acceptable par les promoteurs et de ce fait,
nous n’avions pas les mêmes exigences.
C’est la raison pour laquelle, malgré notre bonne volonté, le taux de logement social sur
Gerland au cours du précédent mandat n’a avancé que très modestement.
4 – Mme HURTREL : Je suis comme ma collègue, pas du tout satisfaite de la réponse que vous nous
avez faite, parce que ça ne correspond pas à la réalité.
Pour faire suite à la commission sur le devenir des équipements sportifs de Gerland, il
ressort que la vocation sportive de Gerland a toute sa place dans la politique de la Ville.
- que va devenir le Palais des sports, classé patrimoine du XXème siècle ?
- la piscine de Gerland a besoin d’une rénovation, elle date de 1934 et un rajeunissement paraît
nécessaire
- à quand un agrandissement du Parc de Gerland ? A terme, il devrait impacter 60 hectares, pour
l’instant, 20 hectares seulement sont réalisés.
M. DE FILIPPIS : Le palais des sports qui peut accueillir 7000 spectateurs va fêter en 2012 son
cinquantième anniversaire. A l’époque de sa construction, c’était le plus grand équipement dans sa
catégorie d’Europe.
Aujourd’hui, il accueille une quarantaine de manifestations par an dont la plupart sont
organisées par des ligues sportives, des comités ou des associations qui n’auraient pas les moyens
financiers de louer un équipement d’une telle capacité.
Souvent les mises à disposition se font de manière gracieuse à l’exception de manifestations
lucratives comme Holiday on Ice, le Grand Prix de Tennis de Lyon, le moto cross, etc.
Le Palais des Sports va rester tel qu’il existe aujourd’hui et aucune rénovation d’envergure
n’est prévue au cours de ce mandat municipal.
Concernant la piscine de Gerland, elle daterait de 1929, depuis de nombreux travaux ont été
effectués surtout dans le domaine de la sécurité.
Le diagnostic amiante, flocage, faux plafonds ont été réalisés en 1998 par la société
Amiaterme. Suite à ce diagnostic, il a été démontré l’absence d’éléments amiantés dans ces types de
matériaux.
Comme dans l’ensemble des équipements nautiques de la Ville, les services sanitaires assurent
le contrôle régulier de l’eau, des bassins et de l’eau potable dans les douches et les lavabos.
En tant qu’établissement public, cette piscine fait l’objet d’un suivi très strict en matière de
sécurité incendie et de sécurité du matériel tels le plongeoir et les aires de jeux.
La piscine de Gerland est une vieille dame mais elle se porte bien, pour preuve chaque année,
elle bat son record d’affluence ce qui a encore été le cas cet été.
Aucune rénovation d’envergure n’est prévue au cours de ce mandat.
M. DUCARD : Je voudrais rappeler qu’au niveau du classement, seul le stade de Gerland est au
classement, la piscine et le Palais des Sports ne sont pas au classement. La Halle Tony Garnier est
également classée.
Finalement indirectement au niveau juridique, comme on est à 500 m d’un équipement classé,
il y a une procédure particulière pour protéger les bâtiments de façon collatérale. Le palis des sports et
la piscine de Gerland ne sont pas classés.
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Mme RIVOIRE : Aujourd’hui il n’est pas d’actualité d’agrandir le Parc de Gerland, mais on peut
toujours rêver et je souhaite moi-même qu’un jour il s’étende sur 60 ha. Il y a quand même pas mal de
restructuration et de déplacements à faire donc on a encore du temps pour qu’il soit sur 60 ha.
Mme HURTREL : Nous n’avions pas rêvé de toute façon, on se doutait très bien que dans ce mandat,
rien ne se ferait.
Mme RIVOIRE : Je voulais préciser que sur ce mandat on réalise le parc de Sergent Blandan, c’était
aussi important de faire un parc urbain dans un secteur où il n’y avait pas grand-chose.
M. LE MAIRE : Je crois que s’il y a un domaine dans lequel le 7ème arrondissement ne peut pas se
plaindre, c’est justement en ce qui concerne les parcs parce que non seulement, nous avons le parc de
Gerland, mais il y a en devenir le parc de Sergent Blandan, ce qui représentera à terme 60 ha plus 17
ha.
Quand on parle des 60 ha du parc de Gerland, il faut savoir que ça correspond très largement à
ce qui existe aujourd’hui, puisque l’on peut considérer que le prolongement du parc s’est fait avec la
réalisation des berges du Rhône et en ce qui concerne les installations sportives actuelles, tout cela a
vocation à constituer les 60 ha demain car ce seront surtout des aménagements secondaires qui
permettront de donner une unité d’ensemble à tout cet espace et qui en feront un parc de cette
dimension.
Une partie de ce parc s’adressera à des activités sportives, comme ce sera le cas pour le stade
actuellement, il n’y aura pas un usage privatif.
Relativisez les 60 ha et vous verrez que nous ne sommes pas loin du compte dès aujourd’hui.
5 – Mme HURTREL : Nous sommes tout à fait satisfaits que le parc Sergent Blandan voit le jour
parce que pour nous le 7ème c’est un tout, donc bravo ! Ceci n’exclut pas les 60 ha du parc de Gerland
et il est bien évident que les équipements sportifs du parc seront dedans, je suis tout à fait d’accord
avec vous Monsieur le Maire, il n’y a plus grand-chose à faire.
Devenir des canoës- kayaks. Leur implantation au parc des Berges est-elle définitive ? Les
bungalows de temps en temps bougent.
M. DE FILIPPIS : Je sais qu’ils ont bougé ; la question est importante et j’ai une réponse concrète à
vous faire. Comme vous le savez, depuis le jour où l’association des canoës Kayaks Lyon La
Mulatière a été priée de quitter la pointe du confluent pour laisser place à un projet de musée, ce club
« a été mené en bateau », principalement par le Conseil Général.
Ainsi, après avoir connu plusieurs ports d’attache loin de lui convenir, l’association grâce à la
ville de Lyon a trouvé un havre de paix sur les berges du Rhône, du côté du pont Pasteur.
Implantée depuis 3 ans maintenant dans ce lieu, l’association a retrouvé toute sa splendeur
surtout après avoir appris que son implantation est désormais définitive, après des travaux de
relocalisation des structures préfabriquées réalisés cet été. Les bungalows ne devraient donc plus
bouger.
Reste le projet de construction en dur d’un ensemble capable d’abriter plusieurs associations
dont les activités se déroulent sur l’eau. Pour l’instant ce n’est pas à l’ordre du jour, peut-être faudra-til attendre le prochain mandat pour que cet équipement nautique soit réalisé sur le lieu où est
aujourd’hui implantée l’association.
4 - A.R.D.H.I.L. :
1 – Mme HOUBART : La partie du trottoir sud situé rue Challemel Lacour, plus précisément
entre le restaurant Tiger Wok et l’angle Challemel – avenue Jean Jaurès est en très mauvais état, sans
doute dû aux travaux du square Ancel. La moitié de la chaussée est constituée de cailloux pouvant
occasionner des chutes, surtout pour les personnes âgées ou à mobilité réduite. Quelles sont vos
actions pour redonner à cet espace public son aspect normal ?
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Mme RIVOIRE : C’est tout à fait exact que cette partie est en mauvais état, c’est dû à un chantier par
les services EDF et vous savez que lorsqu’une entreprise effectue un chantier, elle doit refaire la
chaussée et les trottoirs comme elle les a trouvés.
Il semblerait que ça n’a pas été fait sur cet espace et les services de la voirie relancent pour que
le nécessaire soit fait très rapidement et nous verrons plus tard pour refaire complètement la chaussée.
2 – Mme HOUBART : Le 7ème arrondissement peut s’enorgueillir d’accueillir sur son territoire de
Gerland, la fresque Diego Rivera. Dès 2008, la Cité de la création et la Société Lyonnaise pour
l’Enfance et l’Adolescence travaillant en synergie ont pu donner la chance à des jeunes du quartier en
voie d’insertion, pour créer à leur tour leur fresque. L’inauguration n’a malheureusement toujours pas
eu lieu, sauf erreur de ma part.
En effet, cette fresque qui représente des figures d’hommes et de femmes de paix et de culture
a été par deux fois ce printemps et cet été brûlée et tagguée. C’est intolérable, tant d’un point de vue de
la sécurité du quartier que de celui du respect du travail de ces jeunes. Pouvez-vous nous indiquer
quelles mesures vous compter prendre pour résoudre de manière pérenne ces problèmes ?
Mme AIT-MATEN : Vous avez raison de le dire, notre arrondissement et notre quartier peuvent
s’enorgueillir d’une telle fresque qui fait rayonner Gerland bien au-delà de nos frontières.
L’inauguration de la fresque faite par les jeunes a bien eu lieu. L’inauguration de la SLEA a
été reportée, suite à un acte de vandalisme très grave, puisque c’est un scooter qui a été incendié au
pied de la fresque dont une première réfection avait été faite. Malheureusement la fresque a été à
nouveau incendiée deux fois de suite cet été.
Nous sommes au courant très rapidement quand il s’agit de ces problèmes, malheureusement
nous n’avons pas de solution, on ne va pas installer un policier derrière chaque jeune, mais le
commissariat enquête de manière très sévère pour déloger les auteurs de ces infractions et nous ne
désespérons pas de pouvoir les interpeller très rapidement.
A force d’interpeller les forces de police le lundi matin au point commissaire, nous avons fait
en sorte d’accroître les rondes sur le quartier et si vous vous mettez comme moi à votre balcon le soir,
vous pouvez voir que les forces de police patrouillent du mieux qu’elles le peuvent en sachant que les
effectifs de police sont réduits.
C’est remettre en cause le travail de certains jeunes qui ont fait un travail sur eux-mêmes, pour
la collectivité effectivement, c’est une insulte à leur travail.
Je suis émue quand je parle de ce sujet car j’ai tout de suite été prévenue lors des deux derniers
incendies, sachant que tous les jeunes qui avaient mis du cœur à cette fresque ont été très touchés.
Mme HOUBART : Connaissez-vous les auteurs des faits ?
Mme AIT-MATEN : Quand bien même on le saurait on ne vous fournirait pas les renseignements afin
que la police puisse faire son travail du mieux qu’elle le peut.
Mme HOUBART : Ne serait-il pas possible d’installer devant cette fresque, une baie vitrée, peut-être
pas anti-balles, qui permettrait de sauvegarder ces fresques qui ont demandé un travail de plusieurs
mois ? Il ya également la vidéosurveillance.
Mme AIT-MATEN : On ne va pas rouvrir le débat sur la vidéosurveillance. Est-ce une solution de
mettre une baie vitrée, je ne le pense pas, parce que je n’ai pas envie de voir ces fresques qui doivent
vivre à l’intérieur du quartier, ressembler à un musée ; c’est un long travail, les éducateurs sont aussi
sur le terrain pour expliquer que c’est un patrimoine récent qui nous appartient à tous, c’est un travail
de partenariat avec la police, la mairie d’arrondissement, les éducateurs, les habitants de la rue
Georges Gouy qui sont très sensibles à ce qui se passe dans ce petit square.
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3 – M. JEANDEL : Lors des travaux effectués au printemps, angle des rues Georges Gouy, Debourg et
Simon Fryd a été crée un espace vert devant ED. Malgré son utilité, il donne l’impression pour
l’instant d’être laissé à l’abandon. Pouvez-vous nous indiquer quels sont vos projets sur cet espace
précis. Quel type de végétation comptez-vous implanter ?
Mme RIVOIRE : Je vais vous demander un peu de patience ; on a fait un réaménagement en 2009 qui
n’était pas du tout prévu, mais suite aux différentes pressions du CICA et aux demandes du conseil de
quartier de Gerland, nous avons décalé une autre opération que nous devions faire sur 2009 et nous
avons aménagé cet espace début juillet.
En juillet et en août, on évite de planter, aujourd’hui il est un peu en friche, mais l’automne
arrive et nous allons prévoir des plantations sur la deuxième quinzaine d’octobre.
Je voulais prendre un peu de temps pour cet espace, pour voir comment ça allait vivre les soirs
de match par exemple.
Sur l’espace devant le LIDL, nous allons faire des plantations, on mettra des pierres pour
éviter que les gens viennent se garer dessus et sur le terre-plein central, nous mettrons des troncs
d’arbres, pour éviter que tout soit abîmé.
4 – M. JEANDEL : le Loft Club, 7 rue Renan, organise en fin de semaine de nombreuses soirées.
Certes, donner la possibilité à notre jeunesse des temps de loisirs n’est pas en cause mais ceci
ne doit pas se faire au détriment des habitants du secteur. Ces soirées se terminent fort tard dans la nuit
et la sortie du Club est à chaque fois, source de bruits, et de nuisances olfactives. Nous rappelons que
les habitants du quartier, depuis des années demandent des mesures de tranquillité publique ainsi que
de propreté.
Or, malgré ces multiples démarches, rien ne change. Va-t-on enfin prendre des solutions
draconiennes ?
Mme AIT-MATEN : Vous avez raison de le rappeler le Loft Club est un établissement dont nous
entendons parler depuis l’installation de la nouvelle équipe.
Nous n’avons plus eu de plaintes en mairie depuis plusieurs mois, soit depuis le 28 février
2009. A cette date, l’établissement a reçu un avertissement préfectoral suite à des violences et du
tapage, donc vous comprendrez qu’il est dans l’intérêt de cet établissement de se conformer à la
réglementation en matière de tranquillité.
On ne peut pas tenir responsables les dirigeants du Loft du comportement de jeunes gens
souvent très avinés à leur arrivée.
Nous sommes très sensibles à l’alcoolisation de plus en plus précoce et dangereuse de nos
jeunes. C’est pourquoi en partenariat avec la police nationale et l’officier de police en charge des
débits de boisson, nous avons alerté les services préfectoraux et en septembre 2009 a été pris un arrêté
préfectoral interdisant la vente d’alcool après 22h00 dans les épiceries.
Plus aucun jeune ne pourra acheter d’alcool après 22h00 dans les épiceries, ils n’auront plus la
possibilité de s’alimenter à l’extérieur de l’établissement.
Nous sommes tous conscients que ce genre d’établissement en milieu urbain pose des
problèmes de tranquillité, mais nous essayons de faire au mieux en instaurant des négociations avec
les dirigeants du Loft pour qu’ils prennent leurs responsabilités aux abords de l’établissement. Mais
c’est aussi une grande chance pour notre jeunesse que d’avoir ces lieux de rencontre en pleine ville,
parce que ça leur évite de prendre la voiture, d’aller très loin. On n’a pas de réponse toute faite à
apporter entre la sécurité et la tranquillité des riverains et la sécurité de nos jeunes.
M. JEANDEL : Je suis satisfait de la réponse, mais vous avez dit qu’ils arrivent souvent déjà dans un
état aviné à l’intérieur de l’établissement, or je crois savoir que le gérant ne devrait plus leur servir
d’alcool, il peut y avoir des poursuites à son encontre.
Mme AIT-MATEN : C’est dommage, notre collègue Cédric PUTANIER, juriste, aurait pu vous
répondre à cette question. Je ne peux pas le faire en ce qui me concerne.
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5 – M. JEANDEL : Si le magasin LIDL, rue de Marseille a son utilité en terme de commerce dans
cette partie de la Guillotière, force est de constater qu’il est également fréquenté par certaines
personnes sans domicile fixe, lesquelles font des achats principalement d’alcools. Ces achats, par des
besoins naturels, occasionnent des nuisances olfactives, voire visuelles. Pour des questions d’hygiène
publique, ne serait-il pas possible d’installer à proximité des toilettes publiques ? Quels pourraient être
vos projets, en ce domaine ?
Mme RIVOIRE : Sur ce quartier, on a un nombre important de personnes qui résident dans la rue, ils
ont des droits et des devoirs comme tout le monde, mais c’est vrai qu’il faut apporter des solutions à
ces gens qui vivent dans la rue.
Un travail a été fait grâce à Sandrine RUNEL : il y a eu une réunion où le conseil de quartier
avait été invité. C’est important de voir comment ces gens vivent dans la rue.
Concernant les sanitaires, certainement il en manque ; une enveloppe a été attribuée pour créer
des sanitaires et les services de la ville de Lyon aujourd’hui consultent les mairies d’arrondissement et
les adjoints en charge, pour savoir où l’on pourra faire de nouvelles implantations.
Je ne vous dis pas que dans ce secteur, seront installés des sanitaires : il faudra que l’on fasse
un choix mais nous étudierons ce secteur pour voir les possibilités qu’il y a.
M. JEANDEL : C’est pourquoi j’ai parlé de ce problème car il faudrait faire de la prévention et une
politique sociale dans ce quartier.
M. RECORBET : Je voudrais revenir un instant sur le Loft. L’arrêté préfectoral qui interdit la vente
d’alcool après 22h00 est-il accompagné de contrôles ? Je connais deux épiceries très près du Loft qui
vendent de l’alcool après 22h00.
Mme AIT-MATEN : L’arrêté préfectoral a été pris très récemment, il est entré en vigueur depuis
quelques jours, effectivement il y aura des contrôles pour que cet arrêté soit respecté.
M. LE MAIRE : Nous allons faire une pose avant de commencer le Conseil d’arrondissement.
Personne ne demandant plus la parole, Monsieur le Maire lève la séance à 19h50
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