Nouvelles du lycée Vaclav Havel 2°Euro

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Nouvelles du lycée Vaclav Havel 2°Euro
Lycée VACLAV HAVEL
2nde Euro
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Et la mort danse
de Camille, Adèle, Claire et Lucie
« - Bienvenue sur WIT FM, il est 8 h 40 Voici votre flash info : Ce mardi premier novembre, de
nombreuses personnes se sont regroupées devant l'Opéra de Bordeaux pour contempler une toile un
peu particulière. Nous retrouvons sur place notre envoyée spéciale Sylvie Guilhem
- Oui, bonjour Michel David, je me trouve actuellement devant l'Opéra de Bordeaux où nous
pouvons voir une toile tendue sur la façade du bâtiment. Celle-ci représente le danseur ensanglanté
du ballet Roméo et Juliette. La même question est sur toutes les lèvres : Est-ce une affiche
publicitaire, et si c'est le cas, qui a commandité cette opération marketing ?
–Merci Sylvie, nous vous retrouverons plus tard pour de plus amples détails. »
« Bonjour Patrick, c'est Charles à l'appareil. As-tu entendu parler de la toile pendue sur la façade de
l'opéra ?
- Bonjour Charles, dit-il en tirant sur sa cigarette. Évidemment, qu'est ce que c'est que cette
histoire ?
- Je ne sais pas, j'attendais que tu m'éclaires sur ce point… Aide moi à trouver qui sont les abrutis
qui ont fait ça ! »
La discussion se finit rapidement et Dupont se rendit dans l'après-midi à l'opéra de
Bordeaux. Une fois sur place, Dupont, mimant les autres passants, se planta devant la toile.
Cette photographie, sanglante et mortuaire, était étendue face au Grand Hôtel. En effet, au centre de
la photo gisait un jeune homme, la dague dans le cœur. Qui était cette personne ? Était-ce une mise
en scène ? Un vrai crime ? Dupont douta un moment face au réalisme de la scène.
Devant le Grand Théâtre, il retrouva Charles, son ami d'enfance. Le directeur de la danse lui
expliqua que l'homme représenté sur la toile n'était autre que Roman Azarov, le danseur qui avait
été choisi pour interpréter le premier rôle dans le ballet de Roméo et Juliette, dont la première allait
avoir lieu dans quelques jours. Ensemble, ils entrèrent et Dupont découvrit ce lieu, qui lui semblait
si futile et qui le laissait de marbre. Charles lui permit de rentrer dans les loges afin de rencontrer les
danseurs. Après un court interrogatoire de chacun d'entre eux, un des jeunes hommes, un peu à
l'écart, attira son attention. Il décida d'aller lui parler :
« - Bonjour, excusez-moi, puis-je vous poser quelques questions à propos de Roman Azarov ?
- Non je ne le connais pas vraiment, je ne risque pas de vous être très utile.
- Cela n'a pas d'importance. Sauriez-vous si quelqu'un aurait eu des raisons de lui faire du mal ?
- … Non je ne vois pas, il était très discret.
- Savez-vous qui a repris son rôle dans le ballet ?
- Oui, c'est moi-même.
- J'aurais aimé le savoir…
- Vous le savez maintenant, répondit le danseur insolent.
- Très bien, quel est votre nom s'il-vous-plaît ? Demanda-t-il énervé.
- Je m'appelle Raph Petit.
- Très bien Mr Petit, nous vous recontacterons très vite. »
Plus tard dans la soirée, Dupond, dans son bureau, fumait une cigarette en lisant le journal.
Soudain, un article attira son attention. Celui-ci était une critique plutôt haineuse envers l'Opéra de
Bordeaux et envers le ballet de "Roméo et Juliette". En effet, l'article en question critiquait les
danseurs, et Charles Jude par la même occasion. Dupond faitgué, se dirigea vers sa chambre et
s'endormit, des questions plein la tête.
Le lendemain, Dupont reçu tôt le matin un appel de Jude :
- Allô, Patrick ? C'est Charles.
- Tu vas mieux ?
- À vrai dire, pas vraiment. Mon danseur Roman ne répond plus au téléphone, je commence à
devenir inquiet.
- Je comprends… T'as besoin de mon aide ?
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- Je veux bien que tu te rendes à son domicile pour voir si il ne s'est vraiment pas passer quelque
chose…
- Pas de problème, j'y vais pour quatre heures avec quelques uns de mes hommes. »
Après avoir récupéré l'adresse, Dupond se rendit à l'appartement de Roman. Arrivé sur les lieux, il
sonna à plusieurs reprises mais personne ne répondait. Dupond s'écria : « Roman ! Ouvre la
porte ! », en frappant plus fort. Soudain son portable se mit à vibrer. Il décrocha :
- Oui, allô ?
- Dupond, c'est Cathy, on a retrouvé son corps !
- Comment ça ? Où ? Et quand ?
- Sur les rives de la Garonne, ce matin vers 09:00. Il est partit à l'autopsie tout à l'heure.
- J'arrive, attendez-moi !
Cela faisait deux jours que le corps fût retrouvé et que Dupond était scotché devant son
ordinateur, faisant des centaines de recherches à propos de ce mystérieux Raph qu’il avait pour
cible première. Mais en vain. Il ne trouvait rien de très intéressant à son propos. En tout cas, rien qui
lui sera utile pour avancer dans l’enquête. Les yeux exténués, il décida de fermer son ordinateur et
de prendre un peu de repos. Dans l’après-midi allait avoir lieu une nouvelle répétition. Jude lui avait
proposé d’y passer si celui-ci en avait besoin.
Après une sieste de courte durée, Dupond alluma une cigarette et se mit en route. Il voulait
interroger Raph une seconde fois et l’observer plus attentivement que la première fois. Arrivé dans
la salle, Dupond s’installa à côté d’un homme qui prenait des notes.
Jude était plutôt très exigeant avec ses danseurs. Il n’hésitait pas à hausser le ton vis-à-vis de Raph
notamment qui ne semblait pas vouloir l’entendre. Alors, il répétait, répétait et répétait encore à
n’en plus finir les mêmes sauts, pas et figures que Dupond ignorait. Ce dernier se tourna alors vers
son voisin qui ne s’arrêtait plus d’écrire.
«- Vous écrivez quoi au juste ?, lui demanda Dupond en guise d’approche.
- Oh excuse-me, I don’t speak French, lui répondit l’anglophone.
- Oh… Hum… What do you write?, dit Dupond en se reprenant.
- Some notes, I’m journalist. I come from London, and I was transfered in Bordeaux, 2 months ago.
- Oh, you’re a journalist! I’m Patrick Dupond, inspector of police.
- Keith Smith. Nice to meet you!, dit l'homme en lui serrant la main.
- And, what do you write about?, questionna Dupond, intrigué.
- Oh, I prepare press article about dance. I love the principal dancer, he seems so light, so graceful.
- Do you know him?
- I know his name, Raph, that’s all.
- And do you know which is past tuesday morning?
- Yes, I heard it. The first dancer disappears and?
- And we have find his body this 2 days ago.
- Oh, that’s horrible.”
Dupond trouvait l’homme de plus en plus bizarre au fil de leur discussion. Mr Smith disait être au
courant de l’histoire et celle-ci semblait ne lui faire ni chaud ni froid. Le dialogue entre les deux
hommes se finit alors très vite et Dupond rentra directement chez lui, de toute façon, il n’avait plus
le temps d’interroger Raph.
Le soir, il voulut quand même en savoir plus sur cet homme qui l’intriguait et appela Jude :
«- Connais-tu un certain Mr Smith ?
- Non je ne vois pas pourquoi ?, demanda le chorégraphe.
- Je l’ai rencontré aujourd’hui en venant voir la répét.
- Ah, tu veux parler du vieil anglais qui squatte à l’Opéra ?
- Oui lui ! Mais comment ça, qui squatte ?
- Bah ça fait un moment qui vient presque tous les jours voir les répéts. D’ailleurs je me demande
comment il fait pour y rentrer, on a pas le droit d’y assister comme ça, sans invitations.
- Je repasserai dans pas longtemps, voir si je peux en savoir plus. »
Le samedi matin, Dupond se rendit une nouvelle fois à l'opéra pour en savoir plus à propos de ce
mystérieux Mr Smith. Arrivés dans les loges, Dupont interrogea une danseuse :
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«- Excusez-moi, ce serait possible de vous poser quelques questions à propos du monsieur qui se
trouve là-bas ?
- Oui bien sûr. Il y a un problème avec lui ?
- Non mais j'ai besoin d'avoir quelques informations à son propos. Depuis quand vient-il ici?
- Je dirai… Deux mois… Environ.
- Savez-vous comment il fait pour rentrer ici ?
- Oui c'est grâce à Raph, son fils.
- Son fils ?
- Eh bien oui, ils sont arrivés tout deux au même moment et on a demandé à Raph si il le connaissait
et il nous a répondu que c'était son père. »
Dupond comprenait mieux pourquoi lors de leur première discussion, ce dernier mettait Raph en
avant. Il voulut alors se renseigner un peu plus sur leur vie d'avant. Pour cela, il alla sur internet en
inscrivant dans la barre de recherche : "Keith Smith". Dupond eu un effet de surprise quand
l'ordinateur lui afficha les liens. Le premier donnait sur le site d'un commissariat de Londres. Un
numéro était inscrit sur la page d'accueil. Dupond composa un à un les numéros et attendit que
quelqu'un stoppe la sonnerie qui résonnait au bout du fil. Un certain Mr Johnson décrocha. Dupont,
avec son anglais datant du lycée, tentait tant bien que mal de comprendre son correspondant :
« -Good morning, I'm Patrick Dupont, a French detective from Bordeaux. I tried to contact you
because I'm working on a case now and… and it strangely looks like a case you have dealt with.
- What kind of case is it?, répondit-il d'une voix grave et sèche.
- Oh, hum… Did you ever heard about a certain Raph Smith ?
- There are thousands of Raph Smith in London !, dit-il en s'esclaffant.
- In Bordeaux, we have an opera, where… Where the first dancer, in the « Roméo & Juliette »
ballet, was found dead last week.
- One moment please. »
Après quelques minutes qui parurent durer une éternité à Dupont, Mr Johnson revint au téléphone :
« Mister Dupont ? Mister Dupont ? Allo ?…
- Yes, yes, sorry ! I'm here !
- I've maybe got something for you… But I prefer to talk about that face to face. »
Ils convinrent de se retrouver le plus rapidement au bureau de Dupont à Bordeaux.
« I have to look for the earliest flight from London to Bordeaux. » said Johnson to his assistant.
The day after, 6:00AM, he was in Bordeaux. He called Dupont, who wasn't awake :
« -Allo ?…
- I'm here. », said Johnson.
Thirthy minuts later, they met at the café of the Grand Hotel.
« I came because I found a similar case in my archives. »
During 2 hours, they talked about those two similar affairs.
Suddendly, the phone of Dupont rang, it was Jude.
« - Dupont, je suis quasiment sur d’avoir trouvé le coupable!
Jude, je suis avec un policier anglais, , nous sommes en haut-parleur, tu pourrais parler anglais pour
qu’il comprenne ?
Hum yes… So… I think I found the guilty…, said Jude
- What? How? I’ve got an idea too…
- Can you rejoin us? We are all on the scene of the Opera.
- Yes, we’re coming. »
Arrived at the opera, they met Jude, Raph, Mr Smith, and a few dancers on the scene. Everybody
was staring at the the others like faience dogs. Mr Smith was looking strangely at Mr Johnson.
« - What’s going on? What are we doing here?, said Mr Smith, annoyed
- Raph, how could you do that?, said Jude, disappointed
- What? I don’t understand? Why am I in this case? I didn’t do anything!
- You never had the necessary level to had the first role! So you decided to kill your concurrent!
- Are you serious Charles? I thought you believed in me!
- I was! And then you did what you did!
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- Charles, stop that! Stay calm… affirmed Dupont, With my English associate Mr Johnson, we
found the guilty, and we have prooves. Jude, you never had a reason to kill this dancer. Except some
jalousy of his youth and his beauty when he danced. But I don't think you had killed him, because
you needed him to dance the ballet. »
He turned to Raph :
« - Raph, you are the perfect guilty. You don't have an alibi. You had all the reason to kill Roman :
you never succeed to have the first role, you always work a lot to be the first, because that's what
you always wanted. Or maybe that's what your father always wanted.
- Mr Smith! Here we meet again!, said Johnson, defiantly
- I don't understand what you're talking about…
- I'm absolutely sure you do...
- in our research , we were interested especially in the canvas, and what did we found? Ths canvas
can be only ordered whith a bank card... Can you give us yours? Only to verify the number of it!
- I don't have it now.
- Everybody has got his one everywhere, all the time. Come on, be cooperative.
- I DON'T HAVE IT !"
- We wanted to do it in the soft way, but apparently we have to do it in the hard way. We have a
search warrant, give it to us, now!
Dupond went to Mr Smith, and took his wallet. He pulled out of it his bank card, and verify the
number.
"- It corresponds., said Dupond
- I knew it, Ladies and Gentleman, we have our guilty."
VIGNEAU Claire, MOZE Camille, RIVOIRE Adèle, BOYER Lucie.
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La mort de la danse
par Lauryne, Romane et Valentine
C'est en grommelant que Dupont décrocha son téléphone.
A l'autre bout du téléphone, Charles Jude lui déclara qu'une toile avait été exposée sur la façade du
grand théâtre, mais qu'il n'était en aucun cas au courant de la raison de la présence de la toile.
Dupont décida alors de se rendre immédiatement à l'Opéra pour mener son enquête. Une fois arrivé,
il commença à interroger les témoins présents devant le grand théâtre. Chaque témoin lui répéta la
même chose: personne n'était au courant de cette opération. Dupont se mit donc à observer la toile.
Elle représentait un corps de danseur ensanglanté. Plus il la regardait et plus la toile l'intriguait,
comme si le peintre de cette toile avait voulu faire passer un message… Soudain un détail attira son
attention, sur le côté droit de la toile on pouvait apercevoir une main autre que celle du danseur, sur
cette main une bague était portée à l'annulaire. Ce bijou attira son attention car il ne comprit pas sa
présence, pour lui ce bijou et cette main n'avait rien à faire là.
Après avoir observé la toile, Dupont entra dans le bureau de Jude, puis ils discutèrent de la toile.
Pendant cette discussion, l'inspecteur remarqua que Jude portait le même bijou que celui qui a attiré
son attention sur la toile.
Après cette longue discussion, Dupont partit interroger les danseurs du ballet pour récupérer des
informations supplémentaires. Il n'obtint rien de plus au sujet de la toile, mais tous les danseurs lui
firent remarquer que Brian Smith, grand danseur londonien et danseur principal du ballet était
absent ce qui n'était pas dans ses habitudes.
Après ces interrogatoires, Dupont retourna au commissariat où une jeune fille prénommée Ashley
l'attendait. Celle-ci étant la petite amie de Brian s’inquiéta car elle ne l'avait pas vu depuis hier
matin après qu'il soit parti pour ses répétitions. Pendant qu'elle lui expliquait la situation et qu'il
tentait de comprendre difficilement, Dupont reçut un appel lui informant qu'un corps avait été
retrouvé échoué sur une plage du bassin d'Arcachon. Il s'agissait du corps de Brian. Il se rendit
immédiatement sur le bassin.
Le lendemain, Dupont convoqua Jude pour l'interroger suite au bijou observé sur la toile. Charles
lui confirma , qu'il possédait une bague identique à celle retrouvée, en effet il la portait à son doigt.
Une question resta en suspens dans la tête des deux amis, pourquoi cette bague se trouvait sur cette
toile? Au même moment, Dupont reçut un appel venant de la police scientifique, lui déclarant que
l'empreinte d'un certain Jacques Humule avait été retrouvée sur le bouton de la chemise de Brian
Smith.
Après avoir raccroché, Dupont demanda à Ashley avec un anglais très approximatif:
«You know Jacques Humule?
-Do I know him? Yes, I heard about him, Brian told me that he was Harry's father.
- Harry? Harry who?
- Harry Cot, another dancer in the ballet.
- I not see Harry in morning.
- You didn't see him!? Really !? Well he's the second dancer in the ballet, and if Brian couldn't
dance, he would replace him.
- Okay, thank you.»
Dupont comprit alors que Jacques Humule était mêlé à cette affaire de meurtre, mais une question
restait tout de même en suspens: comment l'empreinte du père d'Harry Cot s'était-elle retrouvée sur
la chemise de la victime.
Dupont décida d'appeler Jacques Humule pour le convoquer au commissariat afin de l'interroger.
Malheureusement, après plusieurs tentatives, Mr Humule ne répondait toujours pas au téléphone.
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Dupont appela donc Harry Cot pour l'interroger afin de récupérer des informations sur son père.
Dans la salle d'interrogatoire, Dupont posa des questions implicites à Harry Cot à propos de son
père sans lui révéler que les empreintes avaient été retrouvées sur le bouton.
Harry lui révéla que son père l'avait abandonné étant enfant et que l'ayant retrouvé quelques années
plus tard, il était prêt à tout faire pour que son fils réussisse dans la vie et qu'il accepte les excuses
de son père.
Dupont comprit alors que Jacques Humule aurait été dans la capacité de tuer Brian Smith pour que
son fils accède au premier rôle du ballet et donc réussisse à réaliser le rêve de sa vie. Il pensa que
Jacques Humule avait représenté la bague de Charles Jude pour le faire accuser à sa place pour se
venger de ne pas avoir donné le premier rôle à son fils.
Harry déclara pendant l'interrogatoire que son père possédait un bateau de pêche sur le bassin
d'Arcachon, ce qui orienta les soupçons du commandant encore un peu plus vers Mr Humule.
Après avoir pris la déposition du danseur et l'avoir renvoyé chez lui, Dupont se rendit chez Jacques
Humule afin de procéder à son arrestation.
Quelques jours plus tard, à Londres:
«London Breaking news: Brian Smith's murderer arrested in Bordeaux
The famous dancer Brian Smith was murdered in Bordeaux, France. His body was found a week
ago.
He was the lead dancer in «Romeo and Juliet», the ballet was directed by Charles Jude, the artistic
director of «L'opéra de Bordeaux».
But he went missing the day before the premiere. His body was found by the police on a beach in
Arcachon.
The police found evidence that quickly led them to Brian's rival dancer's father: Jacques Humule.
He was arrested yesterday and will certainly face a long prison sentence. »
7
Quand la mort danse de nouveau
par Dina, Johanne, Hajar et Bérénice
« - Bienvenue sur WIT FM radio locale bordelaise, il est 8 h 40 et nous interrompons votre
programme pour un flash info spécial. Ce mardi premier novembre, de nombreuses personnes se
sont regroupées devant l'Opéra de Bordeaux pour contempler une toile un peu particulière. Nous
retrouvons sur place notre envoyée spéciale.
- Bonjour Michel David, je me trouve actuellement devant l'Opéra de Bordeaux où nous pouvons
voir une projection provenant de l'hôtel se trouvant en face, sur la façade du bâtiment. Celle-ci
représente le danseur ensanglanté du ballet Roméo et Juliette. La même question est sur toutes les
lèvres : Est-ce une affiche publicitaire, et si c'est le cas, qui a commandité cette
opération marketing ?
- Merci Sylvie, nous vous retrouverons plus tard. »
Au même moment, Charles Jude, directeur de l'Opéra de Bordeaux téléphona à son ami le
commandant Dupond. Son inquiétude était grande : non seulement aucune opération publicitaire
n'avait été commandée pour ce ballet, mais de surcroît, il craignait que la réaction offusquée des
nombreux passants devant la violence de la photographie ne porte préjudice au ballet qui devait se
donner en première dans quelques jours. Il n'avait pas besoin d'une mauvaise presse ! Il avait déjà
pris beaucoup de risques dans la distributions des rôles et dans la chorégraphie, pour se dispenser
des commentaires acides de la bourgeoisie bien pensante bordelaise. Sa réélection au poste de
directeur de la danse aurait lieu dans quelques semaines et il se savait sur un siège éjectable. Trop
d'audace, trop de modernité, pas assez de respect pour le répertoire classique…. Les critiques ne
manquaient pas, il n'avait vraiment pas besoin de cela ! Jude avait décidé de faire jouer ses contacts
pour que son ami d'enfance prenne l'affaire en main.
Patrick Dupond, cigarette au bec et tête des mauvais jours, passait ses derniers instants dans ce
commissariat; son contrat touchait à sa fin.
Il regardait d'un air maussade la pile des rapports qui faisait de son bureau une forteresse de papiers.
La sonnerie du portable le fit tressaillir et son geste pour répondre fit s'écrouler la
première tourelle de son château. C'est en grommelant qu'il décrocha …Il venait d'apprendre la
nouvelle, il devait se charger de l'enquête confiée par son ami Charles, c'était sa dernière.
Il se rendit alors sur les lieux.
La compagnie de danse était présente, tous les danseurs allait être interrogés. Dupond appela en
premier une jeune danseuse colombienne qui ne parlait qu'anglais :
« Bonjour, dit-il
-Bonjour pero I don't speak French, répondit-elle avec un accent hispanique
-Ok, it's alright do you speak English well ?
- Oh yes, yes !
-So, I have some questions for you about the projection outside . Do you recognize the dancer ?
-Yes, I think it's John Jones, the main dancer of the show. I hope nothing happened to him.
- Is it a promotion?
-No! Répliqua-t-elle avec conviction.
- Could someone be mad at him?
-Uhmm, no...no…, dit-elle avec hésitation
- Are you sure?
-Si!”
Après avoir questionné plusieurs personnes, il s'entretint avec Hailey Evans, la partenaire de danse
de John Jones :
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“Hello, I know you're American so let's start in English...
-Hello, How do you know that?
-Oh! Hum..one of your dance mates told me that!
-Ok, well what do you want to know?
-Who's John Jones for you?
-So, I'm his partner. He's like my best friend in this company, I'm so worried...
- Did something happen to him recently that can help us for the investigation?
-Not really but I found a letter from Broadway in his stuff. I asked him what it was, but he told me
that it wasn't important... I haven't looked any further into it.
- Could someone be mad at him?
-I know that Nicolaî, his substitute, was a bit jealous…
-Hum, interesting…”
Après avoir partagé ses soupçons sur Nicolaî Aselgov à ses collègues, il alla l'interroger.
Le danseur l'attendait dans les loges. Dupond dit:
“ Hello do you speak French ?
- Hmm, no, I just speak a little bit of English.
- Then, let's start, who's John Jones for you ?
- Hmm yes ! S'exclama-t-il d'un air dubitatif
- What did you say ? Who's John Jones for you ?
- Ah ! The da-dancer ?
- Yes is it him in the photo ? Dit-il désepéré
- Yes.
- Do you have problems with him ?
- What ? No problem, no problem !
- Is it hard for you to be just the substitute ?
- No, never ! Love dancer and no problem.
- And did weird things happen these last two days ?
- I don't know, but… no nothing, répliqua-t-il en grimaçant
-Ok, thank you, bye
-Bye.”
Dupond appela la police scientifique pour analyser l'image projetée. En attendant son arrivée il se
rendit au Grand Hôtel, étant donné que la projection provenait d'une des chambres. Il interrogea la
réceptionniste sur les clients qui avaient réservé cette chambre, celle-ci lui répondit, que la veille,
une dame l'avait réservée. Une certaine Jane Johnson. Mais la réceptionniste avoua qu'elle ne l'avait
pas vraiment vue, elle avait juste remarqué un accent étranger.
Dupond rejoignit un inspecteur de la police scientifique qui lui déclara que sur l'image projetée, il
s'agissait bien du danseur principal du ballet. Dupond reçu un appel:
“Patron, on a une piste, on a trouvé les affaires que John portait sur la photo chez Nicolaï.
-Bougez pas on arrive, cherchez qui est Jane Johnson. ”
Devant l'appartement, la police judiciaire relevait les empreintes. Dupond s'entretint avec son
équipe qui lui déclara que Jane Johnson n'existait pas. Peu après la police judiciaire donna ses
résultats; les empreintes sur les habits tachés de sang sont celles de Nicolaï Aselgov.
C'était sûr, à présent Dupond en était persuadé, Nicolaï était le coupable. Lors de l'interrogatoire
Dupond et son équipe se préparèrent à intervenir a l'opéra. Bracelets oranges autour du bras, armes
dans leurs étuis, gilets par balles enfilés, ils prirent la voiture. Arrivé sur les lieux, Dupond entra
dans le Grand Théâtre avec ses hommes, seulement quelques autres surveillaient les portes de
sorties. Il arriva dans la pièce principale de l'opéra, où se déroulait la répétition générale, il vit alors
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sur la scène Nicolaî en habit de Roméo :
« Aselgov ! It's over ! I'm arresting you for the murder of John Jones...
-What ? But… But… It's not me ! »
Quand le danseur comprit la gravité de sa situation, il se mis à courir vers la sortie la plus proche.
Lorsqu'il ouvrit la porte il tomba nez à nez avec un officier qui l'attendait menottes en main. Tous
les danseurs étaient choqués par ce qui venait de se passer, ils ne comprenaient pas, comment avait
il pu faire ça ? Dupond se dirigea vers Nicolaî, le saisit par le bras en l’emmena à l'extérieur. Il prit
son talkie-walkie pour prévenir les autres : « C'est bon les gars on remballe ! Le russe est dans la
voiture! »
Charles Jude sortit de l'Opéra et s'avança vers Dupond :
« Alors c'est bien lui?
-Ouais navré pour toi, tu vas devoir trouver un nouveau remplaçant
-Non mais laisse tomber, c'est mort pour le ballet. Je crois que je vais m'arrêter là.
-T'es sûr? T'as tellement bossé pour ce ballet! C'est tout ton projet qui part en fumée…
-Je sais mais il faudrait des mois de préparation pour le danseur, sans parler des frais que j'ai dû
payer, et l'annulation de la première et des prochaines représentations qui me coûteront cher. Je
relancerai peut-être le projet plus tard en tous cas ce sera pas pour tout de suite…
-Bon, au revoir mon ami, tu sais que mon contrat est terminé et que je pars. Je te souhaite tout le
bonheur pour la suite.
-Ah le moment est venu, profite bien des États-Unis tu le mérites ! Donne de tes nouvelles de temps
en temps, et bonne chance !
-Merci ! »
Dupond rentre chez lui :
« Hi Johny !
-Hey honey, how was your day ?
-Like it was planned, your substitute has been arrested.
-Oh Nice ! But..isn't that bad that he's in jail for something he hasn't done?
-Don't be worried, he will be free soon, the proof against him is not solid. Everything's gonna be
alright for him. Anyway, it's none of our business anymore.
-Great now we can leave freely. Broadway is waiting for us !
-Yes, is your stuff ready ? Oh ! Your hat was a good idea for the hotel, nobody recognized you !
-Yes it was a good training for my role there. I think I'm ready to act !
-Take your stuff, the taxi is here.
-Ok ! Let's go. »
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Quand la mort danse encore
Par Martine, Jeanne, Nissia et Louise
«-Bienvenue sur WIT FM radio locale bordelaise, il est 8h40 et nous interrompons votre
programme pour un flash info spécial. Ce mardi 1er novembre, de nombreuses personnes se sont
regroupées devant l'opéra de Bordeaux pour contempler un panneau d'affichage un peu particulier.
En effet, tous les panneaux d'affichages du centre ville sans exception nous montrent cette étrange
photographie.
Nous retrouvons sur place notre envoyé spécial, Sylvie Martin»
« Bonjour, David, je me trouve actuellement devant l'opéra de Bordeaux où nous pouvons voir un
des plus grand panneau publicitaire de la ville. Celui-ci représente le danseur étranglé du ballet
Roméo et Juliette. La même question est sur toutes les lèvres... Est-ce vraiment une opération
marketing, une blague de mauvais goût ou la réalité ?
Merci Sylvie, nous vous retrouverons plus tard. »
Au même moment, Charles Jude, directeur de l'Opéra de Bordeaux téléphona à son ami le
commandant Dupond. Son inquiétude était grande : non seulement aucune opération publicitaire
n'avait été commandée pour ce ballet, mais de surcroît, il craignait que la réaction offusquée des
nombreux passants devant la violence de ses panneaux ne porte préjudice au ballet qui devait se
donner en première dans quelques jours. Il n'avait pas besoin d'une mauvaise presse! Il avait déjà
pris beaucoup de risques dans la distribution des rôles et dans la chorégraphie, pour se dispenser des
commentaires acides de la bourgeoisie bien-pensante bordelaise. Jude avait décidé de faire jouer ses
contacts pour que son ami d'enfance prenne l'affaire en main.
Patrick Dupond, cigarette au bec et tête des mauvais jours, regardait d'un air maussade la pile des
rapports qui faisait de son bureau une forteresse de papiers. La sonnerie du portable le fit tressaillir
et son geste pour répondre fit s'écrouler la première tourelle de son château. C'est en grommelant
qu'il décrocha…
- Allô? Répondit-il d’un ton sec
- C’est Charles, j'ai besoin de toi sur une affaire. C’est urgent.
Jude lui raconta les faits et Dupond promit de venir au plus vite.
Patrick Dupond arriva à l'opéra peu de temps après. Son équipe, déjà sur les lieux, avait débuté
l’enquête. Charles Jude expliqua à son ami qu'il n'arrivait pas à joindre son danseur vedette,
représenté sur les panneaux, Jean Duloup. C’est lui qui a été sélectionné pour jouer le rôle de
Roméo dans le nouveau ballet dont la première est dans 2 jours. L’inspecteur prit contact avec la
société des panneaux publicitaires numériques, et apprit qu'un hacker avait piraté leur système.
Il décida alors de se rendre avec son équipe à l’appartement de Jean Duloup afin de comprendre
pourquoi il était injoignable. Ils sonnèrent mais n’obtinrent aucune réponse. Ils entrèrent,
l'appartement semblait bien rangé et il n'y avait aucuns éléments suspects. Avant de rentrer chez lui,
Patrick rappela Jude pour lui dire que Jean n’était pas chez lui et toujours injoignable. Avant de
raccrocher, il le prévint qu’il avait convoqué quelques danseurs le lendemain et qu’ils ne pourraient
donc pas être présent pour la répétition du matin.
Comme prévu, l’inspecteur débuta ses interrogatoires à 9h précise. Le premier fut Clément, le
benjamin de la troupe: la dernière fois qu'il avait vu Jean Duloup, celui-ci était en pleine dispute
avec son remplaçant, Peter Clarckson, un Anglais :
-Jean, your jump wasn't perfect, your leg wasn't stretched out enough behind you and you aren't
exactly on tempo, avait affirmé Clarckson.
- Et ça veut dire quoi ? demanda Patrick.
Le danseur soupira devant le niveau d'anglais basique du policier.
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- Que son saut n'était pas bon et qu'il n'était pas dans le rythme, répondit-il sur un ton exaspéré. Puis
il reprit le fil de la dispute entre Jean Duloup et Peter Clarckson.
-What?! Are you serious? avait dit Duloup. It is the man who didn't get the part who's criticising
me?
- Oh excuse me it's just some advice to help you improve! It's not because you got the part this time
that you are better than me! avait répondu Clarckson.
Clément expliqua à Dupont avant qu’il ne lui demande que Jean n’accepter pas d’être critiquer par
Peter alors qu’il n’avait pas eu le rôle principal. Cela avait d’ailleurs énervé l’anglais, qui lui avait
répondu que ce n’était pas pour autant lui le meilleur et que c’était juste quelques conseils pour
l’aider. Puis, il reprit.
- Of course, I'm better than you! avait affirmé Duloup. And it's certainly not an Englishman who's
going to tell me what I have to do! Anyway, you will never get a leading part, you are condemned to
still a substitute, you haven't got my capacities.
-I can't talk to you, you are much too stubborn and pretentious. You're juste a «petit fils à son papa!
» avait lancé Clarckson, furieux, avant de s'éloigner.
-Et que signifie la fin? ronchonna l’inspecteur
-Jean lui a dit que ce ne serai surement pas un anglais qui lui dirait quoi faire, qu’il n’aurait jamais
un premier rôle car il n’avait pas ses capacités. Peter lui a répondu qu’on ne savait pas ce qui
pouvait arriver et qui jouerait la première représentation. Et aussi que c’était un «petit fils à papa»
prétentieux et borné.
-D’accord, et que pouvez me dire de plus sur ce Peter, pourquoi était-il à Bordeaux?
-Eh bien je crois qu’il vient d’Oxford, et qu’il est venu à Bordeaux accompagné de son père pour
passer le casting de ce ballet. Il est certain que cette ville est une grande opportunité pour faire
décoller sa carrière de danseur. Vous savez dans le monde de la danse, c’est très avantageux de
danser dans plusieurs pays. Ça permet une capacité d’adaptation plus rapide. Mais
malheureusement pour Peter, cette fois-ci il n’a obtenu que le rôle de remplaçant du premier
danseur
-Merci pour toutes ses informations.
Malheureusement, parmi tous ses interrogatoires ce fut le seul intéressant.
Il était 12h30, il venait d'arriver chez lui, son assiette sur la table, son plat pré-cuisiné au microondes et son cigare à la main il était près à déjeuner, quand la sonnerie de son téléphone retentit.
C’était encore le commissariat, l’idée de ne même pas avoir une heure tranquille l’agaça mais
heureusement l’information qu’il allait recevoir aller peut-être le radoucir.
Vers 6h30 du matin, pendant son ramassage, un éboueur avait découvert un corps dans une
poubelle derrière le Grand Théâtre. La victime était en tenue de scène et autour de son cou était
enroulé une paire de chausson de danse. Il semblait évident qu’on venait de retrouver jean Duloup
l'homme représenté sur les panneaux publicitaires de la ville.
L’inspecteur était effectivement content d’apprendre cela, il avait enfin l'impression que l'enquête
allait pouvoir démarrer, mais il ne concevait pas d’être avertit seulement à cette heure-ci. La
communication, c’est vraiment pas le point fort des commissariats de Bordeaux! pensa-t-il. Avant
d’envoyé le corps chez le légiste pour l’autopsie afin de déterminer la cause exact du décès et
l’arme du crime, Dupond convoqua Charles Jude pour identifier officiellement le corps du danseur.
Les chaussons retrouvés autour du cou de la victime, furent emportés par l’équipe de l’inspecteur
pour découvrir à qui ils appartiennent et s’ils présentent des empreintes utilisables pour la suite de
l’enquête.
Patrick était enfin disposé à manger son fameux repas. Et pourtant, le destin n’en décida point ainsi
puisqu’à peine avait-il raccroché que son téléphone se remit à vibrer sur la table et c’est encore plus
énervé qu’il décrocha à nouveau. Cette fois-ci, c’était l'équipe informatique qui avait réussi à
retracer l'adresse IP qui avait servi à pirater l'entreprise des panneaux publicitaires. L'ordinateur
provenait d'un cybercafé du centre ville. Désespéré et résigné à ne pas manger ce midi, Dupond se
rendit sur les lieux et interrogea le patron du café :
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-Bonjour, inspecteur Patrick Dupond, j'aurai deux trois questions à vous poser, à propos de l'affaire
des panneaux publicitaires dans le centre ville de Bordeaux. Il semblerait que le piratage est eu lieu
depuis votre café, pouvez vous me dire qui c'est servi de vos ordinateurs hier matin entre 8h00 et
8h30.
-Je ne saurai pas vous dire qui a utilisé les ordinateurs mais, je crois bien qu'il y avait un couple de
jeunes, Charles, Michel et d'autres habitués…
Ah oui il y avait aussi un père et son fils, des Anglais qui logent au «Le petit hôtel» en face.
-Deux anglais vous dites? Est ce que c'est lui? demanda Dupond en lui montrant la photo de Peter.
-Oui oui c'est bien lui.
-D'accord, merci pour tout vos renseignements.
En sortant, Patrick se dit que cela commençait à faire beaucoup pour cet anglais. La veille il se
disputait avec la victime et le lendemain il se trouvait dans le café où c'était produit le piratage. Il
était évident pour Patrick qu'il fallait aller interroger ce mystérieux Anglais.
Il traversa la rue et entra dans le hall du «petit hôtel» en face de ce cybercafé et demanda à l'accueil
quelle chambre occupaient les Clarckson. Une chambre double 208-209. Patrick prit l’ascenseur,
arriva au deuxième étage, suivit le couloir et trouva la chambre. Il frappa à la porte et Peter ouvrit, il
balbutia un mot qui ressemblait à bonjour.
- Enchanté, Inspecteur Dupond, j’aurai quelques questions à vous poser à propos de Jean Duloup.
Devant sa tête interloqué, Dupond se rappela qu’ils ne parlaient sûrement pas français étant donné
qu’ils étaient anglais, alors il reprit difficilement:
-Nice to meet you, Patrick Dupond, do you speak French?, répondit-il hésitant.
-Absolutely not, répondit Peter. Son père, Georges, qui arrivait derrière, rectifia:
-Je vais essayer de translate ce que vous dites à mon fils.
Dupond les suivit jusqu’au petit salon de la chambre et ils prirent place sur le canapé.
-Donc c’est au sujet de Jean Duloup, vous le connaissiez n’est-ce pas?
Georges dit à son fils:
-This is about your dance partner, Jean Duloup
-Oh yes, we dance together, I am his substitute dancer. I learnt his disappearance by other dancers.
He was very talented but that’s not a surprise to me that something to him. He’s very haughty and
pretentious since he got the main part, nobody can support him!
-Peter dit qu’il a appris sa disparition by other people… euh d’autres danseurs, mais il est tellement
hautain et arrogant depuis «he’s the firts» danseur du ballet «so» ça n’étonne pas Peter qu’il lui soit
arrivé quelque chose car personne ne pouvait le supporter.
-Hélas, il ne s’agit plus d’une disparition mais d’un crime, nous avons retrouvé son corps ce matin
derrière les poubelles du Théâtre.
-Oh, sorry Peter, but Jean has not disappeared but he is dead, Mrs Dupond found him behind a bin
of the Grand Théâtre, dit Georges à son fils.
Peter ne répondit rien.
-Ce matin, une image de Jean Duloup étranglé, a été diffusée sur l’ensemble des panneaux
numériques de la ville. Le piratage a été effectué depuis le cybercafé d’en face, le propriétaire nous
a affirmé que vous étiez présent vous et votre fils à l’heure du piratage.
Georges essaya tant bien que mal de répondre correctement:
-Oui c’est exact, rétorqua georges. Tous les matins vers 8 heures, moi et on fils prenons notre
«breakfast» au café d’en face et en même temps nous regardons nos mails avant que Peter parte à sa
répétition au théâtre.
-Très bien. Peter, je suis au courant de votre dispute avec Jean, cela a du beaucoup vous énervé que
ce soit un danseur prétentieux et qui en plus vous nargue qui anéantisse vos chances de réussir à
l’étranger? D’autant plus que vous avez obtenu le rôle de remplaçant.
Au lieu de traduire, la question à son fils Georges répondit à l’inspecteur d’un ton énervé:
-What do you say!? Enfin, que voulez vous dire par là? Vous accusez mon fils?
-Dad, what’s happening?, demanda Peter.
-C’est une simple question, je cherche à comprendre, votre fils est présent sur le lieu du piratage et
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la veille au matin il se dispute avec la victime, répondit calmement Dupond.
-Understand?, but understand what? c’est juste un pure hasard, cria Georges.
-Dad! explain to me, s’impatienta Peter.
Son père lui raconta les insinuations de l’inspecteur et contrairement à son père il ne s’énerva pas et
continua:
-Yes, I didn’t like Jean, we could even say that I hated him but not enough to kill him, I am not a
killer.
-Oui, il ne l’aimait pas, même il le détestait, mais pas au point de le tuer, ce n’est pas un criminel,
traduisit Georges encore énervé.
-Une dernière question pourquoi avez-vous dit à Jean Duloup que c’était «Un fils à papa»?
-D’accord je pense que j’en ai fini pour le moment, je prends quand même vos coordonnées, j’aurai
peut-être encore besoin de vous pour la suite de l’enquête. Merci de ne pas quitter la ville.
Patrick rentra au commissariat avec les nombreuses informations accumulées dans la journée et fit
un compte rendu avec son équipe :
-Bon alors aujourd’hui, un éboueur a retrouvé le corps du danseur Jean Duloup derrière les
poubelles du Grand Théâtre. La victime et un autre danseur anglais venu à Bordeaux pour des
castings de danse entretenaient une relation conflictuelle, ils se sont disputés la veille de sa
disparition, je viens de l’interroger et on peut dire qu’il se détestait. De pus, il était présent au café
où…
Quelqu’un frappa à la porte de la salle de réunion et Dupond ouvrit, agacé d’être interrompu.
-C’est pour quoi ?
-On vient de recevoir le rapport du légiste.
-Merci, répondit Dupond plus détendu.
Il le feuilleta quelques secondes.
-Alors, il semblerait que la victime est bien était étranglée par les chaussons qui étaient autour de
son cou. La mort remonte à lundi soir entre 19h et 21h. Le lendemain matin, la photo de la scène de
crime est diffusée sur tous les panneaux publicitaires de la ville. En conclusion, après avoir tué la
victime, le meurtrier a eu au minimum 10 heures pour mettre en place tout son stratagème, jeter le
corps aux poubelles et au petit matin, diffuser la photo. Maintenant, reste à savoir si ce meurtre était
prématuré ou pas, trouver un mobile et surtout le meurtrier. En clair, il reste beaucoup de choses à
découvrir. Même si l’un des principaux suspects reste l’Anglais, n’oubliez pas que tous les danseurs
le détestaient, on ne peut pas non plus écarter la piste de la mauvaise rencontre, ou de la rencontre
amoureuse.
La réunion fini, il demanda à ce que l’on convoque Peter pour un nouvel interrogatoire et pour
relever ses empreintes afin de les comparer avec celles retrouver sur les chaussons de danse.
Avant de quitter le commissariat, Dupond réalisa qu’il serait indispensable d’appeler un traducteur
pour communiquer avec l’Anglais, leur discussion à l’hôtel avait été trop confuse. Même quand ils
viennent en France ces foutus « Rosbifs » ne sont même capable de parler un mot de français pensat-il !
Le lendemain matin, Peter toujours accompagné de son père arriva au commissariat. Dupond et le
jeune anglais s’installèrent l’un en face de l’autre dans la petite salle d’interrogatoire.
- Why did you summon me? I told you all that I knew yesterday.
-Oui mais depuis j’ai de nouveaux éléments. Je ne sais pas si vous êtes au courant mais nous avons
retrouvés une paire de chausson de danse autour du cou de la victime et il s’avère que Jean Duloup
a été étranglé avec les ficelles de ces chaussons. Vous appartiennent-ils?, demanda Dupond en lui
montrant la paire.
-Inutile de mentir, nous avons relevés vos empreintes et nous allons les comparer avec celles
retrouvés sur les chaussons.
-Yes, they are mine but it’s not me who killed Jean!
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-Alors comment expliquez-vous que vous n'aviez pas remarqué leur disparition?
-I have many pairs of ballet shoes for training so I had not noticed.
-Admettons. Ou étiez-vous lundi soir entre 19h et 21h?
- I have finished my rehearsal at 7:30 pm, I got dressed and walked back to the hotel, I am arrived
at the hotel at 8pm. When my dad returned from the shop at 8:30 pm, we had dinner, then I slept
early because rehearsal wore me out.
-Donc si je résume, vous n’avez pas d’alibi entre 19h30 et 20h30.
-Maybe some people saw me and can give evidence for me…
-J'en doute fort. Et puis de nombreuses choses jouent contre vous: vos chaussons sont l’arme du
crime, vous étiez présent à l’heure du piratage au café où il a eu lieu, et vous avez eu une violente
dispute avec Jean Duloup le matin de son assassinat.
-I'm sorry but this is just a coincidence.
-Je trouve qu'il y a beaucoup de coïncidences dans cette affaire. Et malheureusement, pour vous,
vous avez un vrai mobile: c'est Jean Duloup qui a obtenu le rôle du ballet que vous désiriez tant et
qui à gâcher votre rêve de réussir à l’étranger. De plus, s’il arrive quelque chose au danseur
principal, c’est à vous que cela profite puisque vous le remplaçait et donc vous réalisait votre rêve
d’avoir un premier rôle.
-Are you serious? I never killed Jean Duloup to have the first part! In the worst case, I would have
broken his leg or I would have locked him in the toilets before the show but I would never have
killed him!
-Très amusant Peter, mais tout vous accuse, vous avez un mobile et pas d’alibi solide, je vous mets
donc en garde à vu pour le meurtre de Jean Duloup.
Apres l'interrogatoire, Mr Clarckson reçu un coup de fils du commissariat pour le prévenir des
accusations et de la garde vue de son fils.
Le lendemain matin, Dupond fut réveillé par la sonnerie de son téléphone, ce qui l’énerva beaucoup
car il avait pris aujourd’hui sa journée pour se reposer de l’affaire du jeune danseur, maintenant
terminée. Mais apparemment celle-ci n’était pas totalement bouclée: depuis ce matin 8h30, une
vidéo tourne sans arrêt sur les panneaux publicitaires de toute la ville, les mêmes précédemment
piratés. Dupond se demanda: «Mais c’est quoi cette histoire encore?». Il demanda alors, à ce qu’on
lui envoi la vidéo par mail et l’ouvrit.
«My name is Georges Clarckson, I’m 47 years old. I come from Oxford in England and I came to
Bordeaux to accompany my son Peter for a casting at the Opera of Bordeaux. If my son had had the
first part of the ballet, it would have been able to start his dancing career. But sadly, it’s Jean
Duloup, a little pretentious dancer who got the part. Me too, when I was younger, I hoped I could
have had a dancing career but I failed. For me, the failure of my son was impossible to accept. So
on the evening of Monday, October 31st, I wanted to invite Peter to the restaurant, so I went to get
him at the Opera. When I arrived, Jean Duloup was telling my son that he had no capacities to one
day have a leading part in the ballet. It drove me crazy so I waited for Peter to leave the room and I
followed Jean. I found a pair of ballet shoes on the ground but I didn’t know that they were my
son's shoes and when he went out into the street behind the Opera, I passed strings around his neck
and I choked him with all my strength. I had a lot of rage inside myself, I didn’t take a lot of time to
kill him. You know what happens after, I pirated advertisements from the cyber cafe in front of my
hotel. You can wonder why I didn’t simply leave his body behind bins? But instead humiliate this
young man in this way, it is because it allowed me to release my anger from the world of the dance.
This crime wasn’t premeditated. Excuse me Peter, excuse me for all that you lived by my fault.
Today, I make this video because the police accused my son, and it’s out of the question that it is
Peter who is arrested in my place!
I know that I had to pay for that murder… but I don't want to spend my life in jail so… au-revoir
Monsieur Dupond» prononça-t-il avec son accent anglais.
C’est sur cette dernière phrase que se finit les aveux de cet homme.
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Dupond resta stupéfié devant ces aveux et ce demanda ce que signifiait cette dernière phrase: «Que
voulait dire ce au-revoir ».L’inspecteur commença à se poser mille et une questions: Georges avaitil décidé de quitter la ville pour partir à l’étranger ou tout simplement dans son pays peuplé de
rosbifs? Il ne perdit pas une minute et se rendit à l'hôtel où les Clarckson résidaient. Arrivé sur les
lieux, il présenta sa carte de police au réceptionniste et exigea qu’on lui donne la clé de la 208-209.
Il couru vers la chambre des deux anglais et s’empressa d’ouvrir la porte. C’est alors qu'il découvrit
le corps de Mr Clarckson pendu au lustre du plafond, les yeux grand ouvert. Il compris tout de suite
ce que le fameux «Au-revoir» voulait dire. Le père de Peter avait décidé de se suicider ne
supportant pas l'idée d'aller en prison.
Peter fut sorti d'affaire, il décida d'arrêter la danse et de rentrer à Oxford pour débuter une nouvelle
vie.
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Quand la mort danse
Synopsis
La toile affichée sur la façade du Grand Théâtre de Bordeaux a pour but de ternir l'image du
directeur Charles Jude. Cette toile a été accrochée par une équipe de PubliGironde payée par Brian
Robinson, un directeur de théâtre britannique qui veut prendre la place de M. Jude. Celui-ci a tué le
danseur mais il essaye de faire accuser Charles à sa place. Le commandant arrive à innocenter son
ami et à faire inculper Brian.
Déroulé des scènes
Scène 1
Dupond rend visite à Jude et il prend connaissance de l’affaire mais il n’est pas soucieux quant au
destin du danseur sur l’affiche. Charles Jude pense être victime d’une machination. Dupond pense
que c’est une mauvaise blague mais après une analyse approfondie de la toile, ses intuitions le
poussent à ouvrir une enquête sur le danseur. Il trouve que le regard du danseur n’a aucun éclat et
il pense que celui-ci est donc mort.
Scène 2
Dupond appelle le danseur mais il n’a aucune réponse. Il se rend, non-officiellement, au domicile de
celui-ci. Il découvre alors le cadavre du danseur. Il contacte son équipe pour relever les potentiels
indices. Sur place il retrouve le mouchoir de Charles Jude.
Scène 3
Interrogatoire de Charles Jude par son ami Dupond. Mais Jude a un alibi, le jour de meurtre, il était
présent à une répétition du « Lac des Cygnes » et plusieurs danseurs peuvent confirmer sa
présence et d’après lui le mouchoir est une copie. Mais un détail interpelle le commandant : il se
demande qui a pu afficher une toile de cette envergure. Il recherche une entreprise capable de cela,
et il trouve que dans la région, PubliGironde est la seule entreprise spécialisé dans ce type
d’affichage.
Scène 4
Dupond se rend dans l’entreprise, celle-ci lui montre la commande pour cette affiche : elle est
rédigée en anglais et elle est signée B.Robinson. Dupont se souvient de l’inquiétude de Charles
Jude. Il contacte celui -ci et lui révèle le nom de Brian Robinson son ancien rival qui veut son
poste .
Scène 5
Dupont lance un mandat d’arrestation et Robinson est interpelé et interrogé par Dupond. Après un
interrogatoire en anglais éprouvant pour l’inspecteur, M.Robinson fini par avouer son meurtre. Il est
placé en détention provisoire en attendant son procès.
Quand la mort danse
Le commissaire décrocha le téléphone et maugréa une salutation peu enjouée. Son ton se radoucit
quand il entendit la voix de son ami, Charles Jude. Le directeur lui fit part de l’affaire et Patrick
Dupond le rassura avant d’enfiler sa veste pour le rejoindre.
Arrivé devant le Théâtre, il fut stupéfié de la taille de la toile : la façade entière était recouverte par
l’œuvre représentant le danseur. Un corps semblant inerte baignait dans une mare de sang, un
couteau planté dans la poitrine. La scène fascina le commissaire qui resta de longues minutes à
contempler la toile. Retourné à la réalité, il se faufila avec peine dans la foule et entra dans le
bureau de Charles. Le commandant lui demanda s’il avait une idée de qui aurait pu faire ça, son ami
lui exprima ça crainte d’être la victime d’un complot visant à l’expulser de son poste, en effet son
poste de directeur de la danse était fortement convoité . Patrick ne prit pas au sérieux ces
inquiétudes, il pensait plutôt à une mauvaise blague mais il promit à son ami de faire son possible
pour retrouver le coupable. De retour devant la toile, Dupond se surprit à être de nouveau perturbé.
Le regard. C'était le regard vide , le danseur avait perdu tout l’éclat qu’on pouvait attendre de celui
d’un jeune homme à qui la vie souriait. Ce détail interpella Dupond déjà perdu devant ce qui lui
faisait ressentir la beauté dans la mort. Il avait un mauvais pré sentiment, cela faisait longtemps qu'il
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travaillait dans la police et il savait reconnaître un cadavre...
La procédure l’exigeant, Patrick appela le danseur présent sur la toile, sans succès. Moins
officiellement il se rendit donc directement à l’appartement de ce-dernier. Après avoir subi un
calvaire pour se garer dans le quartier chic du danseur, il atteignit la réception de l’immeuble monta
les escaliers et trouva la porte de la maison du danseur ouverte. Cela ne présageait rien de bon.
C’est après être entré qu’il sentit une forte odeur de sang… Il vit ces intuitions ce confirmer ; au
milieu du salon gisait « Roméo ».La pièce était étrangement rangée et d'après lui cela ne
faciliterait pas les recherches d’indices... Mais il se trompait, sur la table basse reposait un mouchoir
brodé des initiales de C. J... Charles Jude. Le commissaire alerta son équipe et dès qu’il rentra au
commissariat il convoqua son suspicieux ami. Charles Jude et Dupond entrèrent dans la salle et
l’interrogatoire débuta.
-Charles … dis-moi qu’il t’a forcé, que tu t’es défendu. Je ne peux pas croire que tu aies pu tuer ce
gosse. On a retrouvé ton mouchoir chez lui, tu y étais !
-C’est pas le mien, ça doit être celui d’un autre ou une contrefaçon ! Le mien est fait sur mesure ! Et
je t’ai dit que j’étais en répétition toute la matinée ! Tu… tu… tu me crois hein ? Vas-leur demander
aux autres danseurs, ils te diront que je n’ai rien fait ! Ils étaient là !
-On a déjà envoyé un homme Charles, j'espère qu'il te donnera raison...
- Non … non … tu vois ! Ils essaient de m’avoir Patrick ! Ils ont tout fait pour qu’on me croie
coupable et ils ont réussi ! Mais j’ai rien à voir avec sa mort ! Tu dois me croire !
-Hé Chef ! Votre type là … il a un alibi, les danseurs l’ont tous vu ou plutôt entendu puisqu’il
arrêtait pas de leur hurler dessus.
Charles Jude fut libéré et Dupond s’excusa plusieurs fois. Dès que le directeur fut parti, le
commandant se repassa tous les éléments de l’enquête. Mais il ne trouvait rien ! Ils n'étaient pas
concluant même ce mouchoir sur mesure ! Sur mesure. La toile aussi avait dû être faite sur mesure.
Et ça devait pas courir les rues les agences qui faisaient des toiles de cette taille.
Dupond termina sa cigarette et traversa la rue. Il se trouvait devant l’agence PubliGironde, la seule
de Bordeaux qui faisait ces toiles. Il présenta sa plaque,et sans rechigner, le patron lui donna la
commande un peu étrange qu'il avait reçu, celle-ci était rédiger en anglais…
05/10/2015
n° de commande: 54586434
Taille de la reproduction : 88*100m
Détails :
Good morning,
I want the picture linked with this document it is very important
and i need your discretion. I can pay an extra to have it has as soon
as possible.
My sincere greetings,
B.Robinson
L'anglais... probablement la chose que détestait le plus le commissaire juste après la bière sans
alcool et la cigarette électronique. Mais d'après ce qu'il avait compris le client voulait une
reproduction d'une image le plus vite possible. Qu'est-ce qui aurait pu pressé le client à ce point ?
Cependant le plus important n'était pas ça,non seulement la commande correspondait à la toile du
Grand Théâtre mais de plus il avait maintenant un suspect, monsieur Robinson. Il contacta son ami.
-Bonjour Charles excuse moi de te déranger mais connaîtrais-tu un certain M.Robinson ?
-Oui bien sûr que je connais ce vicieux, il s'appelle Bryan et il veut mon poste depuis mon élection
il y a 15 ans.
-Je crois que tu avais raison, je pense qu'il a tenté de faire porter le chapeau pour le meurtre et
d'ensuite te remplacer.
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-Au mon Dieu ! Je le savais manipulateur mais je suis estomaqué par des mesures aussi extrême !
-Ne t’inquiète plus je m'occupes de lui, à plus tard.
Plus aucun doute pour Dupond, Robinson était le coupable, il avait assassiné Titouan pour nuire à la
réputation de Charles Jude.
Robinson attendait dans la salle d'interrogatoire depuis déjà près d'une heure lorsque Dupond
poussa la porte et vint s'asseoir avec le suspect :
-Et bien, dure journée !
-Sorry ? I don't understand you.
-Oh oui c'est vrai … vous ne me comprenez pas… so … well … do you know what you are doing
here ?
-No, anybody could answer my questions, I only know that I'm here because someone is dead …
-Ok … and your name appears in the purchase order of the poster which is exposed in The Grand
Theatre. And guess what ? You're a suspect, so now, I ask you a question : Where were you the
night of the murder ?
-What ? I'm really a suspect for you ? But … but … I was … hmm… in England !
-No, Sir my officers found a reservation in the hotel front of The Grand Theatre. And Charles Jude,
you know him, told me that you could kill to get his work. So for me, you were here the night of the
murder and you had a reason to kill the dancer, I repeate my question, I asked you the place where
you were this night ?
-…
-Sorry, I don't hear you .
-I … I have killed … this guy. But you can't understand, I worked so hard this last years to get this
work, I couldn't expect that I hadn't it. I'm really sorry for the dancer but it was the only way to
make justice !
-Yes of course, now, my turn to make justice.
Robinson was sent in jail, waiting for his judgment. Two days later, Dupond went once again front
of The Grand Theatre and thought that the building was more impressive without the poster which
hid his face.
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The Dance Law
par Inès, Jeanne et Laura
Mme Lemoine préparait tranquillement son thé quand soudain elle entendit un bruit étouffé,
n'en tenant pas compte elle partit se coucher.
Seulement elle ignorait qu'un corps venait d'être ligoté près de la Garonne ce soir là.
« Bonjour à tous, nous sommes le 1er novembre 2015, il est 7h15 sur WIT FM Bordeaux ;
on vient de m'apprendre que de nombreuses affiches ont envahi la façade du Grand Théâtre
bordelais. Ces dernières représenteraient le jeune danseur Jonathan Lebivier, vedette du nouveau
ballet « Roméo et Juliette », chorégraphié par le célèbre Charles Jude. Surpris par cette étonnante
découverte, nous sommes allés recueillir des informations auprès de ce dernier. Voici ce qu'il nous
a appris: « Et bien je suis aussi surpris que vous, en effet je n'ai pas eu vent d'une quelconque
publicité en l'honneur du futur ballet. Je me demande donc ce qu'il se passe, je pense m'entretenir
avec mes équipes afin d'élucider ce mystère, nous verrons donc demain ! ». Chers auditeurs, merci
de votre attention. Tout de suite « L'aigle noir » de Barbara interprété par Patrick Bruel ».
Au même moment, Charles Jude, directeur de l'Opéra de Bordeaux téléphona à son ami le
commandant Garnier. Son inquiétude était grande : non seulement aucune opération publicitaire
n'avait été commandée pour ce ballet, mais de surcroît, il craignait que la réaction offusquée des
nombreux passants devant la violence des affiches ne porte préjudice au ballet qui devait se donner
en première dans quelques jours. Il n'avait pas besoin d'une mauvaise presse ! Il avait déjà pris
beaucoup de risques dans la distribution des rôles et dans la chorégraphie, pour se dispenser des
commentaires acides de la bourgeoisie bien pensante bordelaise. Sa réélection au poste de directeur
de la danse aurait lieu dans quelques semaines et il se savait sur un siège éjectable. Trop d'audace,
trop de modernité, pas assez de respect pour le répertoire classique…. Les critiques ne manquaient
pas, il n'avait vraiment pas besoin de cela ! Jude avait décidé de faire jouer ses contacts pour que
son ami d'enfance prenne l'affaire en main.
*
Philippe Garnier, cigarette au bec et tête des mauvais jours, regardait d'un air maussade la pile des
rapports qui faisait de son bureau une forteresse de papiers. La sonnerie du portable le fit tressaillir
et son geste pour répondre fit s'écrouler la première tourelle de son château. C'est en grommelant
qu'il décrocha. C'était son vieil ami Charles ! Ce-dernier lui expliqua la situation et lui demanda de
se charger de l'enquête. Heureux de pouvoir s'échapper de sa prison, il accepta sa proposition et se
mit en route en direction du Grand Théâtre.
Une fois arrivé sur place, Jude lui trouva une salle pour ses interrogatoires et convoqua le personnel
ainsi que les danseurs chacun à leur tour. Une personne en particulier attira son attention, une
certaine Elena Moskovitch ; Ukrainienne de souche et assez perturbée. Lors de son interrogatoire,
Garnier remarqua que celle-ci n’éprouvait aucune émotion et répondait à ses questions de manière
sèche et hautaine. Peut-être était-ce un comportement habituel chez les Ukrainiens ? Continuant sa
conversation Garnier découvrit qu'Elena vivait seule dans un petit appartement à Bordeaux qu'elle
finançait difficilement à cause de son maigre salaire. Elle devait en plus verser de l'argent à sa
famille qui vivait encore dans son pays natal. Garnier ne comprenait donc pas pourquoi elle se
comportait ainsi, elle vivait dans le besoin et pourtant elle lui assenait des réponses tellement crues
et dures qu'il pensait qu'elle avait une très haute estime d'elle-même, comme une personne aisée.
Son comportement était très paradoxal. Peut-être le fait qu'elle avait désespérément besoin d'argent
la lierait à cette affaire ? En partant, il croisa la célèbre chorégraphe du New York City Ballet :
Scarlett Oberlin. Ce fut donc étonné que le policier rentra chez lui ce soir là.
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Le lendemain de retour dans son bureau, Garnier, un café à la main, repensa aux interrogatoires qu'il
avait effectué la veille. Elena était vraiment intrigante et Garnier pensait qu'elle faisait un très bon
premier suspect. En effet peut-être que son manque d'argent l'avait poussé à kidnapper un danseur
important afin de demander une rançon qui pourrait rendre sa vie meilleure. En tout cas, Garnier
sentait qu'il était sur la bonne voie, il suffisait maintenant de suivre le chemin qui s'était ouvert à lui.
Il devait suivre cette fille, elle était la clé de tout !
Le crépuscule pointait déjà, sa journée étant finie, Garnier profita donc de son temps libre pour aller
se promener dans l'Opéra. Ce bâtiment était vraiment magnifique, tout en pierre avec ce grand
escalier, une pure merveille ! Au détour d’un couloir, il croisa une seconde fois Elena. Celle-ci
semblait soucieuse mais ne souhaitait pas attirer l’attention. Curieux, l’inspecteur décida de filer la
danseuse. Cette-dernière se dirigea vers la sortie de l’Opéra puis vers le parking. Elle prit sa voiture
et partit en direction des Quinconces. Garnier rejoignit la sienne à vive allure et suivit Elena. Celleci prit le cours du 30 juillet puis tourna sur les allées Tourny. Ensuite elle remonta la rue Boudet et
s’engagea dans une petite rue sombre. Elle se gara rapidement pour rejoindre la personne qui
l'attendait. Garnier la précédant de quelques mètres décida de se rapprocher sans toutefois trahir sa
présence. Ce qu’il découvrit le laissa perplexe. En effet Elena était en pleine discussion avec
Scarlett Oberlin. L’inspecteur ne savait pas qu’elles se connaissaient. De plus le dialogue paraissait
mouvementé, Scarlett semblait assez énervée.
De son poste d'observation, il réussit à entendre quelques bribes houleuses de la conversation :
« -… Are you sure that nobody followed you ?
-Yes I'm sure !
-How was your interrogation ?
-Don't worry I didn't say anything.
-I hope so... »
Avec ses maigres bases d'anglais, il réussit à comprendre partiellement le dialogue. Du moins il
avait comprit que les deux jeunes femmes cachaient quelque chose. Say anything ? C'était le titre
d'une chanson qu'il avait déjà entendu, il savait que cela signifiait « ne rien dire ». Qu'est-ce
qu'Elena avait volontairement omis de lui dire ? Garnier voulait en savoir plus mais ne put pas
s’approcher davantage car Scarlett avait déjà quitter la ruelle. Après quelques instants, Elena partit
également. Cette entrevue avait laissé le policier songeur. En effet, durant l’interrogatoire Elena
n’avait évoqué aucun lien quelconque avec la célèbre chorégraphe. De plus il était surprenant que
Scarlett ait été si agacée durant la rencontre. C’est donc plein d’interrogations que Garnier rentra
chez lui.
Après toutes ses découvertes, Garnier voulait en savoir plus sur cette Scarlett Oberlin. Certes, elle
était reconnue pour son talent et adulée, cependant elle restait très mystérieuse ce qui rendait
Garnier très suspicieux. En cette matinée de novembre, il se rendit jusqu'au bureau de Charles Jude
pour lui faire part de ses découvertes. Ce dernier étant en fin de répétition, l'inspecteur décida de
l'attendre dans son bureau. Mais tout de suite son instinct de flic reprit le dessus. Au lieu d'attendre
tranquillement, il se mit à observer chaque détail susceptible d'être un indice. Soudainement il se
figea. Quelque chose avait attiré son attention, plus précisément, une photo. Il s’en approcha pour
mieux voir. On pouvait distinguer une jeune, grande et élégante femme... en tutu. Charles posait
avec elle. Le couple semblait plus amoureux que jamais et s'échangaient un langoureux baiser.
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Garnier entendit quelqu’un à la porte :
« Charles... tu peux m'expliquer s'il te plaît ? C'est bien toi et Scarlett Oberlin sur cette photo ? Je
me trompe ? Comment tu as pu me cacher qu'elle était ton ex-compagne. Elle est suspectée ! Tu
peux être arrêté pour entrave à la justice !
-Écoute calme-toi... Je ne pensais pas que c'était important. Elle est de retour depuis 2 jours et je ne
l'ai appris qu'hier soir. Alors je vais tout te raconter si jamais ça peut nous aider à retrouver
Jonathan. Scarlett et moi nous sommes connus à l'Opéra de Paris à l'âge de 12 ans. Elle venait de
Londres et moi du Sud-Ouest. Nous étions très proches et solidaires dans toutes les épreuves que
nous avons traversées. Puis nous sommes tombés fous amoureux l'un de l'autre, nous étions même
fiancés. Mais la vie a fait que nous avons pris des chemins différents : j'ai dû la quitter, avec notre
carrière notre relation n'aurait pas tenu et je suis venu à Bordeaux. Je pense qu'elle a eu du mal à
digérer tout ça. Elle s'est réfugiée à New York et nous avons coupé les ponts.Pourquoi est-elle
revenue ? Cette période l'a transformée et je me demande désormais ce qu'elle a derrière la tête et de
quoi elle est capable.
- Je vais creuser de ce côté là. Je dois partir. Je te rappellerai si on a du nouveau. » .
Il se trouvait maintenant au restaurant « Le Quatrième Mur », sur le qui-vive. En effet, il avait
appris l'après-midi même que Scarlett séjournait au « Grand Hôtel » de Bordeaux . L'information
délivrée était bien vraie : la chorégraphe venait de quitter l'hôtel au pas de course. Le voiturier lui
apporta sa luxueuse berline noire, elle s'engouffra dedans et démarra en trombe. Avec une discrétion
sans faille, Garnier rejoignit sa voiture de fonction et la suivit. Allées Tourny, cours de Verdun, il
n'avait aucune idée de sa destination… Le plus curieux était qu'elle avait l'air de connaître
parfaitement cette ville alors qu'elle était une simple touriste, enfin en apparence. Finalement après
une dizaine de minutes de route, et des centaines d'interrogations, l'inspecteur vit enfin Scarlett se
garer sur le parking de la Base sous-marine de Bordeaux. Mais qu'est-ce qu 'elle venait faire ici ? Le
bâtiment était ancien et très peu fréquenté ce qui laissait le champ libre à une personne mal
intentionnée. Garnier la suivit jusqu'à ce qu'elle emprunte un petit escalier menant à des galeries
secrètes situées sous le bâtiment. L'endroit était poussiéreux avec une odeur de renfermé très
désagréable. Au détour d'un couloir, il s'immobilisa. La suspecte venait de s'arrêter devant une sorte
de cage qui devait servir à l'époque pour les prisonniers ou les traîtres. Il tendit l'oreille :
« Hello my dear ! How are you today ?
- Don't be unctuous with me, I know who you are, you're just insane. I don't even remember how
long I stayed there, I never saw the sun or the daylight. Just give me some food and it will be okay.
»
Scarlett parlait en anglais, la langue de Molière n'étant pas sa langue maternelle. Son interlocuteur
devait à l'inverse faire des efforts de langue, mais malgré son accent français prononcé, il semblait
avoir un niveau d'anglais acceptable. Mais qui était-ce ? Garnier se pencha légèrement afin
d'identifier le personnage. Nom de Dieu! C'était Jonathan Lebivier, le danseur disparu ! Sentant que
son enquête était sur le point de prendre un nouveau tournant, il continua d'écouter :
« Stay polite with me ! You want to know why I've kidnapped you? Because of Jude ! His ballet is
done. So now, stop asking questions, be quiet and wait here without complaining ! I must return to
my occupations and check if my plan is a success. Bye my dear…» .
Garnier se cacha lorsque Scarlett passa près de lui. Il entendait Jonathan crier : «Release me ! I beg
you. I don't want to stay here alone ! Somebody help me ! S'il vous plaît, au secours sortez moi de
cette prison !». Mais c'est seulement quand il fut sûr que la coupable était loin que l'inspecteur sortit
de sa planque. Il accourut vers Jonathan pour le rassurer avant de joindre ses collègues pour
demander des renforts et une ambulance.
Jonathan étant en sécurité, Garnier pouvait enfin mettre un terme à cette enquête : il suffisait qu'il
arrête cette folle de Scarlett. Mais pourquoi n'avait-il rien vu venir ? C'était pourtant si évident
maintenant ! Sa présence dans le Sud-Ouest, son lien avec Elena, son ancienne relation avec
Charles Jude! Mais une question subsistait: Pourquoi ? Pourquoi avoir mis en place ce plan
machiavélique en enlevant ce pauvre danseur ! Cependant il n'avait pas le temps de tergiverser, le
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policier devait rejoindre l'Opéra le plus rapidement possible. Garnier au volant de sa voiture, sirènes
hurlantes, s'élança avec ses agents pour arrêter la coupable. En un clin d' œil, il fut sur les lieux.
Hors d'haleine, il s'engouffra dans le bâtiment et tonna :
« -Scarlett Oberlin, you're under arrest ! Don't try to escape ! Est-ce quelqu'un l'a vue ? ».
Aucune réponse. Il était peut-être trop tard…
*
A ce même moment, Scarlett entendit les cris de Garnier. Elle comprit ; ils étaient là pour elle.
La chorégraphe se précipita à l'extérieur du Théâtre, attrapant Elena Moskovitch au passage.
Accompagnée de sa complice, elle pénétra dans un taxi et ordonna au chauffeur de partir en
direction de l'aéroport où l'attendait son jet privé. Pas le temps de passer par l'hôtel; il fallait faire
vite. Lorsque qu'elle se retourna pour vérifier si elles étaient suivies, elle eut juste le temps
d'apercevoir Garnier les bras ballants et le regard frustré.
*
Non ! Il était si près du but ! Comment avait-il pu la laisser s'échapper ? Un tel échec après onze
années de carrière ! Philippe était extrêmement déçu de lui-même. Il se jura de traquer Scarlett
jusqu'au bout du monde s'il le fallait.
Épilogue :
Scarlett Oberlin thought that she was safe and that the danger was taken away. She was with Elena,
safe and sound on the jet. She told her partner:
“- Everything is your fault! I'm sure Philippe Garnier followed you when we met in the street the
other day. You should have been more careful! I should never have trusted you. You can be sure that
you will never dance again, I will destroy your career! My plan should have worked! We only had
to wait for the re-election of the Dance director to release Jonathan. Then I would have taken the
place of my dear Charles. He had to be punished; he had just left me alone. I fell to pieces. It was
difficult to get back on my feet but I succeeded because I was strong and I was waiting for my
revenge. Now everything is over and I have to hide. What a mess!
-Yes I know it's all my fault! But … Can I have my money even if I messed up?
-Are you kidding me? Absolutely not! When we're in New York, I want you to leave me!
- I know I made mistakes but you don't have the right to do that! I helped you, I was your mole, I
gave you a lot of important information, I was your ears and your eyes, without me you couldn't
succeed, I ran the risk of losing my position in the ballet for you! Furthermore I have to give the
money to my family, they need it to survive! You can't do that !
- Do you think I'm worried about that? I literally don't care about you and your problems! You
should have thought about that before! So now shut up or I swear you'll never dance again !
-Ok, ok... I'll disappear I promise!
-Good choice, now I have to think of my next plan more carefully because of you. But I swear, I
will come back...”.
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Theatre memories
par Barbora, Clémentin, Romane, Talhia et Solène
« - Bienvenu sur WIT FM, il est 8 h 40. Voici votre flash info : Ce mardi premier novembre, de
nombreuses personnes se sont regroupées devant l’Opéra de Bordeaux pour contempler une toile un
peu particulière. Nous retrouvons sur place notre envoyée spéciale Sylvie Guilhem.
- Oui, bonjour Michel David, je me trouve actuellement devant l’Opéra de Bordeaux où nous
pouvons voir une toile tendue sur la façade du bâtiment. Celle-ci représente le danseur ensanglanté
du ballet Roméo et Juliette. La même question est sur toutes les lèvres : Est-ce une affiche
publicitaire, et si c’est le cas, qui a commandité cette opération marketing ?
-
Merci Sylvie, nous vous retrouverons plus tard pour de plus amples détails. »
Au même moment, Charles Jude, directeur de l’Opéra de Bordeaux téléphona à son ami le
commandant Dupond. Son inquiétude était grande : non seulement aucune opération publicitaire
n’avait été commandée pour ce ballet, mais de surcroît, il craignait que la réaction offusquée des
nombreux passants devant la violence de la photographie ne porte préjudice au ballet qui devait se
donner en première dans quelques jours. Il n’avait pas besoin d’une mauvaise presse ! il avait déjà
pris beaucoup de risques dans la distribution des rôles et dans la chorégraphie, pour se dispenser des
commentaires acides de la bourgeoisie bien-pensante bordelaise. Sa réélection au poste de directeur
de la danse aurait lieu dans quelques semaines et il se savait sur un siège éjectable. Trop d’audaces,
trop de modernité, pas assez de respect pour le répertoire classique… Les critiques ne manquait pas,
il n’avait vraiment pas besoin de cela ! Jude avait décidé de faire jouer ses contacts pour que son
ami d’enfance prenne l’affaire en main.
Patrick Dupond, cigarette au bec et tête des mauvais jours, regardait d’un air maussade la pile de
rapports qui faisait de son bureau une forteresse de papiers. La sonnerie de son portable le fit
tressaillir et son geste pour répondre fit s’écrouler la première tourelle de son château.
C’est en grommelant qu’il décrocha …
-Allô ?... Comment ça va Charles ? Qu’est ce que je peux faire pour toi ?... Que se passe-t-il ?...
Une toile ? Mais... Ce n’est pas une publicité ? … Ne bouge pas, j’arrive.
Il raccrocha et alla chercher deux de ses agents pour l’accompagner à l’opéra de Bordeaux.
Une fois sur place, ils garèrent la voiture de service au coin des allées Tourny, er descendirent pour
se diriger vers la façade de l’opéra. Ce qu’ils virent leur glaça collectivement le sang. Ils
découvrirent l’étrange toile représentant un danseur allongé et ensanglanté. Ils restèrent ébahis
devant tant d’horreur. Charles Jude vint vers eux et le commandant s’étonna de voir qu’il n’avait
pas changé depuis autant d’années.
-Patrick, tu as fait vite !
-Je sais
-Toujours autant d’humour à ce que je vois !
-Trêve de plaisanterie, au boulot les gars !
Les hommes partirent examiner de plus près la toile et les deux amis se retrouvèrent seuls au milieu
de la foule.
-Alors Charles, sais-tu quelque chose à propos de cette toile ?
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-Le danseur de l’affiche ressemble fortement à mon danseur qui joue le rôle de Roméo dans le
ballet Roméo et Juliette. C’est un grand brun aux yeux verts et il s’appelle Baptiste Pascal.
-Et où se trouve-t-il ? J’aimerais l’interroger.
-Il doit venir aux répétitions qui commencent à 14h.
-As-tu son numéro de téléphone ou son adresse ?
-Ça doit être dans son dossier. Je te le donnerai quand tu repasseras
-Je te poserai d’autres questions à ce moment là. Je repasserai dans 3 heures.
Patrick prit congé de son ami et alla chercher ses deux agents, Marc et Philippe, pour retourner au
poste de police et faire un point sur la situation. Le commandant ne prenait pas vraiment cette
affaire au sérieux mais il pouvait bien enquêter un peu pour son vieil ami. Dupond demanda alors
aux deux personnes l’accompagnant s’ils avaient découvert quelque chose d’intéressant sur la toile.
Marc , le plus jeune, un grand brun aux yeux gris, lui répondit que la toile était pour le moins
intéressante. Philippe, un grand blond aux yeux bleus, enchaîna en disant qu’elle représentait un
jeune danseur dans un costume de Roméo, sûrement celui du ballet. Mais ce qui rendait cette toile
assez … intrigante, c’était le fait que le danseur soit allongé sur le sol, comme mort, le regard froid,
vide d’expression. Impossible de savoir si cette photo avait réellement était prise ou si elle avait été
montée de toutes pièces. C’était ces informations qui poussèrent le commandant Dupond à se
concentrer un peu plus sérieusement sur cette affaire.
Assis à son bureau, Patrick Dupond commença ses recherches pour savoir comment la toila avait pu
être accrochée là. Il apprit que la toile était relativement légère et qu’une personne seule aurait pu la
déposée sur la façade de l’opéra. Il regarda l’heure et se rendit compte que cela faisait déjà deux
heures qu’il travaillait et dans moins d’une heure il devrait être de retour à l’opéra. Il n’avait pas
toujours pas mangé mais, manquant de temps, il achèterait un sandwich sur le chemin. Il se
replongea dans les recherches puis ce fut l’heure de partir. Le commandant alla chercher Marc et
Philippe, les deux agents du matin et ils partirent tous ensemble en direction de l’opéra.
Patrick, qui venait juste d’arriver, se tenait debout à côté de son ami, tous deux embêtés de ne pas
voir Baptiste arriver. Cela faisait plus d’une heure que la répétition aurait du commencer et ils se
demandaient avec inquiétude ce qui avait pu lui arriver.
Le directeur de l’opéra communiqua à la troupe qu’ils devaient, malgré l’absence de Baptiste,
répétait pour le ballet et appela :
-Jack ? Jack Martin ? Où est-il celui-là ?
-Je suis là ! dit, en avançant, un garçon de taille moyenne, assez musclé et blond. Ses yeux étaient
marrons.
-Tu remplaces Baptiste. Tu connais les pas ?
-Évidemment répondit l’intéressé tout sourire.
-Alors commençons, nous avons perdu assez de temps !
Le policier s’installa sur un des nombreux sièges présents et observa la répétition en se disant que
finalement le monde de la danse n’était pas autant narcissique qu’il le pensait.
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La représentation prit fin et Dupond se dirigea vers ce fameux Jack Martin pour voir s’il savait
quelque chose à propos de la toila placée sur l’opéra. Le danseur sembla surpris que ce ne soit pas le
directeur qui ait eu cette idée.
Apparemment il n’était pas au courant non plus !
Après une de questions, le commandant continua sa petite enquête en allant poser quelques
questions à Lucy une petite danseuse blonde aux yeux bleus. Elle était inquiète à propos de Baptiste
car celui-ci était toujours très ponctuel et n’avait jamais manqué aucune répétition. Suite à plusieurs
questions posées et diverses intrigues, Dupond avait été intrigué par la façon dont Lucy parlait de
son ami. Elle semblait être plus intéressée par Baptiste qu’elle ne le disait. Dupond sentit de la
jalousie dans ses paroles. Il lui fit comprendre qu’il voudrait la garder comme témoin dans
l’enquête. Elle parut étonnée mais accepta à condition de pouvoir prévenir ses parents. Il lui
ordonna toutefois avec politesse, de se présenter le lendemain matin au commissariat. Sans trop
s’attarder à poser des questions aux autres danseurs, Dupond salua Jude et repartit, rempli de doutes
au sujet de ce jeune danseur absent.
Le commandant savait qu’il devrait garder Lucy comme témoin dans cette enquête car elle avait
l’air de savoir plus de chose qu’elle ne le laissait paraître.
En attendant, il n’y avait rien d’accablant, la toile paraissait certes suspectes mais de là à parler
d’une grande enquête, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter.
Le commissaire rentra chez lui après sa journée de travail et s’étala sur son canapé, cigarette à la
main. Son ordinateur posé sur son bureau sonna. Il venait de recevoir un mail. Il se leva en
soupirant, écrasa sa cigarette dans un cendrier et s’assit sur sa chaise devant son bureau. Un mail
d’un expéditeur inconnu était déposé dans sa boîte mail. Il l’ouvrit et commença à lire à travers les
lignes. De l’anglais. Qu’est ce que ces « rosbifs » pouvaient bien lui vouloir, pauvre bordelais qu’il
était ? Il lu.
Dearest Mr. Dupond,
We would like to share our genuine concern. We have received a disturbing call from one of our
friends, called by our daughter. We understand that our beloved daughter had been taken to a
French police station and had been forced to stay there. That is according to our closed friend, who
also happens to be a lawyer.
My name is William Davis and with my wife Jane, we are lucky enough to be Lucy Davis's parents.
She was supposed to appear in a theatre performance which is about to have a premiere in the
close future. We are talking about Saturday evening.
We expect you to rethink Lucy's situation. She has to focus on her career. She has sacrificed
everything for this performance and we would be disappointed if being a witness could do her any
harm. Write us if you think we could help you make the best decision. We are staying in Bordeaux
for a few days as w expected to go and see Lucy in “Roméo et Juliette “.
Sincerely
William and Jane Davis
Dupond avait du mal à comprendre ce que voulaient les parents de Lucy Davis et décida de
demander conseil à Google Traduction. Même si les traductions n’étaient pas toujours exactes,
Dupond réussi à déchiffrer l’email.
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« Cher Mr. Dupond,
Nous aimerions partager notre préoccupation réelle. Nous avons reçu un appel inquiétant d’un de
nos amis, appelé par notre fille. Nous avons alors compris que notre fille bien-aimée avait été prise
par une police française et avait été forcée d’y rester jusqu’à présenter. Ce qui mentionne un de nos
amis proches, qui est un avocat si notre fille en a besoin.
Je m’appelle William Davis et avec ma femme Jane, nous avons la chance de nous présenter comme
étant les parents de Lucy Davis. Elle était sensée apparaître dans une pièce de théâtre qui est sur le
point d’avoir une première dans l’avenir le plus proche. Plus précisément, nous parlons de samedi
soir.
Nous faisons sauf vous de repenser la situation de Lucy. Elle doit se concentrer principalement sur
sa carrière. Elle a sacrifié plus que tout pour cette performance et nous serions déçus si être un
témoin pouvait lui faire de mal. Écrivez-nous si vous pensez que nous pourrions vous aider à
prendre la décision plus. Nous restons à Bordeaux pour quelques jours comme nous l'avons prévu
d'aller voir Lucy dans "Roméo et Juliette".
Cordialement William et Jane Davis
Les parents de Lucy ne comprenaient visiblement pas pourquoi leur fille avait été convoquée au
commissariat. Cette dernière n’a pas dû expliquer correctement et c’est sur lui que retomba la
lourde tâche de leur répondre.
« Mais en quoi ca me concerne moi ? I don’t care about them! »
Dupond se demandait ce qu’il pourrait bien répondre puis se dit qu’il écrirait un petit mot dire qu’il
était désolé mais qu’il ne pouvait rien faire de plus. Le commandant retourna s’assoir dans son
canapé, ralluma une cigarette et tenta de se détendre mais s’était sans compter sur le mal de tête qui
s’insinuait en lui depuis le début de la lecture du mail. Il finit par s’endormir comme ça, la cigarette
s’étant éteinte.
Le lendemain, Dupond demanda à l’un de ses hommes de s’occuper de la petite Lucy, gardée en
tant que témoin. Pendant ce temps, il décida d’appeler Baptiste, le danseur disparu, mais celui-ci ne
répondait pas. Le commandant, accompagné de Marc et Philippe décida de se rendre au domicile
du jeune homme. Après un quart d’heure de trajet, ils arrivèrent à destination. Ce fut le père du
danseur qui ouvrit. Ce dernier semblait totalement indifférent quant à la disparition de son fils et
tenait même des propos violents sur les choix de son fils : « danseur !? ce n’est pas un métier ! En
plus c’est un homme. Ma femme et moi avons complètement raté cet enfant. Ça tombe bien qu’il ait
disparu, nous aurons un ennui en moins. » Il nous laissa inspecter la maison en commençant par la
chambre du garçon. Elle était banale : un lit double, une armoire et un bureau. Le tout
impeccablement rangé. Il y avait un téléphone sur la table de chevet. Nous l'avons pris pour
l'examiner. Aucun autre indice n'a été trouvé dans la petite maison familiale.
De retour au poste on fit analyser le téléphone. On y trouva une conversation avec Lucy, la
danseuse. Elle y avouait ses sentiments à Roméo, celui-ci en revanche rejetait Juliette. Elle devenait
un suspect important tout comme le père de Baptiste.
Dupond convoqua le père du jeune danseur au commissariat pour l'interroger. Il fut rapidement
innocenté après avoir répondu à plusieurs questions. De plus il avait un alibi solide.
Le commissaire décida d'aller enquêter au domicile de Lucy. Elle avait un petit appartement situé à
deux pas de l'opéra. Quand les policiers passèrent le pas de la porte, ils arrivèrent dans un petit
salon ou tout aurait pu être normal s'il n'y avait pas eu la photo de Baptiste punaisée au mur avec
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des fléchettes dessus. Dans la pièce suivante un t-shirt au nom de Baptiste traînait, déchiqueté. Une
chose était certaine elle était furax contre lui.
Après avoir fini d’inspecter la maison de Lucy et n’avoir trouvé aucun autre indice, ils retournèrent
au poste de police pour l’interroger.
En passant la porte, Patrick Dupond demanda aux deux agents de préparer la salle d’interrogatoire
qu’il mènerait lui-même. Pendant qu’ils partaient, le commandant se dirigea vers Lucy. Celle-ci le
regarda avec incompréhension et Dupond lui annonça qu'elle devait l’accompagner en salle
d’interrogatoire. Elle commença à s’énerver en disant qu’elle n’avait rien fait de mal et qu’il fallait
la relâcher. Patrick Dupond ne répondit rien et se contenta de continuer son chemin avec elle jusqu'à
la fameuse salle. Il l’a fit s’asseoir sur une chaise en face de lui et commença en sachant que
derrière la vitre, ses collègues les voyaient et les entendaient.
- Alors, Lucy Davis c’est bien ça ?
- Oui. Puis je savoir ce que vous me reprochez ? Je n’ai rien fait à Baptiste !
- Le fait est que nous avons trouvé dans le téléphone de Baptiste une conversation entre vous deux
où vous lui déclariez votre amour et où il vous a repoussée. De plus, il a aujourd’hui disparu. Vous
comprenez donc que nous vous interrogions.
- Très bien. Oui, j’en voulais à Baptiste de m’avoir repoussée et j’étais jalouse mais je ne lui aurais
jamais fait de mal !
- Pourtant nous avons trouvé une photo de lui accrochée au mur couverte de fléchettes et un t-shirt
déchiré lui appartenant.
- Je voulais me défouler pour extérioriser ma colère, ce n’est pas interdit !
- Non mais quand la personne en question disparaît, cela devient suspect voyez vous
- je vois…. Vous allez me garder encore longtemps ?
- Cela dépendra de l’avancée de l’enquête. L’interrogatoire est fini, je vous accompagne dans votre
cellule
Ils se levèrent et partirent.
Une fois de retour, le commandant demanda aux autres ce qu’ils pensaient de cette fille. Ils lui
répondirent qu’elle était peut-être jalouse mais elle n’avait pas l’air d’une kidnappeuse. Dupond leur
répondit que les apparences étaient parfois trompeuses. Ils continuèrent à débattre du sujet pendant
plus de trente minutes.
Le commandant qui commencait à s’interroger sur cette enquête qui se prolongeait, décida
d’appeler ses agents pour faire le point sur l’avancée de ce dossier. Les deux agents avec qui il avait
l’habitude de travailler arrivèrent à l'heure où le commandant avait ordonné qu’on le retrouve à son
bureau. Assis sur sa chaise, à sa place de chef, il alluma une cigarette en patientant. Il se leva quand
ils rentrèrent, et les questionna sur l’avancée de l’enquête. Après la mise en garde à vue de Lucy,
rien de nouveau n’avait fait surface et Dupond savait bien que si il ne trouvait pas de preuve contre
la jeune demoiselle, il devrait la relâcher et l’enquête reprendrait au point mort. De plus, le mail des
parents de la danseuse, lui donnait envie de boucler l’enquête au plus vite pour ne pas recevoir une
visite des « rosbifs », toujours sur-polis et pleins de manières.
En attendant le principal intéressé de cette enquête était introuvable. Comment s’appelle-t-il déjà ?
Dupond fouilla dans ses dossiers toujours empilés sur la table à la recherche de l’identité de ce
« Roméo ». Il finit par ouvrir un dossier et à en sortir une feuille de résumé de l’enquête actuelle
ainsi qu'une liasse qui constituait un dossier. Il feuilleta les pages et finit par trouver ce qu’il
cherchait. Il tandit le papier à un de ses agents et lui intima l’ordre d’appeler ce Baptiste. Les agents
tentèrent de répliquer mais le regard du commandant les en dissuada. Ils sortirent et laissèrent leur
chef travailler sur ses tonnes de dossiers. Il écrasa sa cigarette dans son cendrier plein à ras-bord et
finit sa bouteille de bière quand on frappa à la porte.
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-Entrez dit-il déglutissant.
Un des agents ouvrit la porte.
-Il ne répond pas Commandant, mais c'est peut-être parce que nous avons réquisitionné son
téléphone et que celui-ci se trouve dans nos locaux lui annonça t-il, gêné.
-Et bien vous auriez pu me le dire plus tôt bande de larve ! dit-il rouge de honte en se levant pour
rentrer chez lui.
Le lendemain, Patrick revint sur son lieu de travail prêt à entamer une nouvelle journée. Il rentra
dans son bureau et s’affala sur son siège comme si il venait de vivre une dure journée alors qu’elle
ne faisait que commencer. Sa porte s’ouvrit sur Philippe qui était venu le voir hier.
-Quelles sont les nouvelles ? demanda Dupond.
-Aucune mon commandant, nous sommes toujours au point mort mais que fait-on pour Jack
Martin ?
-Ah oui c’est vrai, merci de me le rappeler… On va passer chez lui.
Il se leva de sa chaise et sortit de son bureau. Sa journée commençait.
Une fois chez Jack son père nous ouvrit la porte, apparemment il s’apprêtait à sortir. Dupond lui
demanda si son fils était présent et il lui répondit que non. Il lui pria aussi de passer au commissariat
dans la journée pour qu'il approuve l'alibi de son fils. De retour au bureau il reçu un coup de fil qui
avait toute sont importance. Il pris Marc et Philippe et partirent au plus vite. Une fois sur place il
retrouva Charles. Celui-ci le conduisit sous la scène au centre, là ils virent un corps vêtu du costume
de Roméo dans le ballet avec la dague enfoncée dans le cœur.
Le légiste fut formel : c'était Baptiste, il a été tué avec la dague en question.
Plus tard dans l'après-midi dans le bureau de Dupond, Mr. Martin père était assis en face du
commissaire. Il lui posa quelques questions :
« - Rebonjour Mr.Martin que pouvez-vous me dire à propos de votre fils.
- Il a 22 ans, il est danseur à l'opéra de Bordeaux et à toujours rêvé d'intégrer un opéra.
Mais la sonnette les interrompit. Les anglais, les parents de la danseuse qui se mêlent de tout. Pff ils
sont toujours là pour me casser les pieds se dit Dupond. Il se souvint tout de suite qu'il n'avait
jamais prévu de rendez vous, ni de réviser son anglais.
-Good morning my dearest friend.
-Heu, hello... dit-il de manière confuse et innocente.
-It’s been a while since we haven’t seen each other, Dupond, disait Mr Davis.
-A while? Actually, we have never, ajouta sa femme.
-I am sorry. Busy, dit ce pauvre commissaire.
-It’s ok my dearest friend. The important is, Lucy is no longer a suspect.
-Heu… She… was not. But now she is… dit-il
Dupond fut interrompu par l'entrée soudaine de Philippe qui demanda à Dupond:
- Commandant, nous reprendrons plus tard?
-Are we interrupting, Mr Dupond? demanda Mme Davis.
-Indeed, you seem a bit out of your mind, my dearest friend, renchérit Mr. Davis
-Yes this affair is... difficult. Le problème, the problem is what did you come?
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-After all your efforts you’ve put into your mail, we thought it would be polite to meet you at least.
-Good luck Dupond. Beware of angry dads. Some would do anything to protect their children. dit sa
femme, avec un sage sourire sur son visage. Wouldn’t they, darling?
-Then I guessed we are finished here? Mr Davis a sourit et posait une question dont il n’attendait
même pas une réponse.
-Thank you for your… understanding. ajouta Dupond, tout en réfléchissant, si on prononçait le
dernier g, ou pas.
Il aurait pu être fier de lui et savourer son succès si Marc n'était pas entré brusquement dans la
pièce.
-I ‘m sorry to bother chief, but this is Mr. MARTIN. You said to me to bring him to you.
-Yes I remember. Thank you. Sorry to interrupt our conversation Mr. and Mrs. DAVIS but I had to
interrogate this suspect
-Oh … it doesn’t matter we will continue aft…
-ARRETEZ! Les coupa-t-il
Everybody in the room turned to Mr. MARTIN who had just shouted in the police station
-Excuse me? Mr Davis asked, already feeling a bit offended.
-Arrêtez de parler anglais !
-Move him to the interrogation room. Right now.
-Yes chief.
The police officer move Mr. MARTIN out the place and I excused to Lucy’s parents for this
unpleasantness.
So Mr. MARTIN could you explain to me why had you shouted in the police station?
- Arrêtez arrêtez , he said by holding his head between his hands like a little child who doesn’t want
to hear anything.
-Why?
Suddenly Mr. MARTIN looked at the commandant with a crazy gleam in his eyes and stopped
talking. Then the latter asked himself if question this man will be more easy or not.
- Mr. MARTIN, Why?
- Help me! Please help me! All this quilt I am living with!
- Mr. MARTIN?
- ...
At this moment he understood that Mr. MARTIN was living his memories. Patrick tried to wake
him up. He approached him and shook with him. And then it all started...
- One night at opera, a man heard a phone conversation of a young dancer, in English. That made
the man goes mad. He went into a shed and took the first sharp object he would have found. A
dagger it was. He then left that place and followed the dancer to the dressing room. Subsequently all
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happened so quickly. He stabbed him right into his heart. That poor young man was still in his
costume. Without farther thinking, the man dragged him to the basement. Once his body was on the
ground, he searched it. He found his ID, address and a picture of a young girl with a name. He then
decided to he put the dead man into a wooden crate. Not long afterward, he turned back into that
dressing room and took all his stuff. He went to his house and placed all those stolen things he
could have possibly had. He tried to destroy all the evidence and left only those, which may have
indicated that girl Lucy… Lucy Davis. And then we run away. How could he have thought that
someone would have found and photographed it?
A few minutes after, Mr. MARTIN said to the commandant, looking in his eyes.
-I was the man. I killed him. I killed Baptiste PASCAL.
Le commandant qui commencait à s’interroger sur cette enquête qui se prolongeait, décida
d’appeler ses agents pour faire le point sur l'avancée de ce dossier, qui bizarrement l’intriguait
beaucoup. Les deux agents avec qui il avait l’habitude de travailler avec lui arrivèrent dans les
minutes où le commandant avait ordonné qu’on le retrouve à son bureau. Assis sur sa chaise, à sa
place de chef, il alluma une cigarette en patientant. Il se leva quand ils rentrèrent, et les questionna
sur l'avancée de l’enquête. Après la mise en garde à vue de Lucy, rien de nouveau n’avait fait
surface et Dupond savait bien que si il ne trouvait pas de preuve contre la jeune demoiselle, il
devrait la relâcher et l’enquête reprendrait au point mort. De plus le mail des parents de la danseuse
qu’il avait reçu, lui donnait envie de boucler l’enquête au plus vite pour ne pas recevoir une visite
des « rosbifs », toujours sur-poli et pleins de manières.
En attendant le principal intéressé de cette enquête était introuvable. Comment s’appelle-t-il déjà ?
Dupond fouilla dans ses dossiers toujours empilé sur la table à la recherche de l’identité de ce
« Roméo ». Il finit par ouvrir un dossier et à en sortir une feuille de résumé de l’enquête actuelle
ainsi que toutes les feuilles qui constituait un dossier. Il feuilleta les pages et finit par trouver ce
qu’il cherchait. Il tandis le papier à un de ses agents et lui intima l’ordre d’appeler ce Baptiste. Les
agents sortirent et laissèrent leur chef travailler sur ses tonnes de dossier. Il écrasa sa cigarette dans
son cendrier plein à ras-bord et en alluma une autre quand on frappa à la porte.
-Entrez dit-il en crachant sa fumée en l’air.
Un des agents ouvrit la porte.
- Il ne répond pas Commandant lui annonça t-il.
-Et bien réessayer bande de larve ! dit-il en lui montrant la porte. Rappelez encore et encore s’il le
faut, il finira bien par décrocher un jour.
Le lendemain, Patrick revint sur son lieu de travail prêt à entamer une nouvelle journée. Il rentra
dans son bureau et s’affala sur son siège comme si il venait de vivre une dure journée alors qu’elle
ne faisait que commencer. Sa porte s’ouvrit sur le même agent qui était venu le voir rien.
-Quelles sont les nouvelles ? demanda Dupond.
- J’ai suivi vos ordres commandant mais Mr. Pascal ne répond toujours pas. Son portable est
toujours sur messagerie et son fixe sonne mais personne ne décroche.
-Bon, il n’y a plus qu’une seule solution. Allons lui rendre une petite visite.
- Et que fait-on pour Jack Martin ?
- Ah oui c’est vrai, merci de me le rappelez… On va aussi passer chez lui.
Il se leva de sa chaise et sortit de son bureau. Sa journée commençait.
Une fois chez Jack son père nous ouvrit la porte, apparemment il s’apprêtait à sortir. Dupond lui
demanda si son fils était présent et il lui répondit que non. Il lui pria aussi de passer au commissariat
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dans la journée pour qu'il approuve l'alibi de son fils. De retour au bureau il reçu un coup de fil qui
avait toute sont importance. Il pris deux de ses agents et partirent au plus vite. Une fois sur place il
retrouva Charles. Celui-ci le conduisit sous la scène au centre, là ils virent un corps vêtu du costume
de Roméo dans le ballet avec la dague enfoncée dans le cœur.
Le légiste avait été formel : c'était Baptiste, il a été tué avec la dague en question.
Plus tard dans l'après-midi dans le bureau de Dupond, Mr. Martin père était assis en face du
commissaire. Il lui posa quelques questions :
« - Re-bonjour Mr.Martin que pouvez-vous me dire à propos de votre fils.
- Il a 22 ans, il est danseur à l'opéra de Bordeaux et à toujours rêvé d'intégrer un opéra.
Mais la sonnette les interrompit. Les anglais, les parents de la danseuse qui se mêlent de tout. Pff ils
sont toujours là pour me casser les pieds se dit Dupond.
Arrivée des parents au commissariat :
Comme si ce n'était pas assez, les parents anglais de Lucy arrivèrent. Dupond se souvint tout de
suite qu'il n'avait jamais prévu de rendez vous, ni de réviser son anglais.
- Good morning my dearest friend.
- Heu, hello... dit-il de manière confuse et innocente.
- It’s been a while since we have seen each other, Dupond, disait Mr Davis.
- A while? Actually, we have never, ajouta sa femme.
- I am sorry. Busy, dit ce pauvre commissaire.
- It’s ok my dearest friend. The important is, Lucy is no longer a suspect.
- Quoi? How how do you know that? I must ave said something wrong, dit-il. Il n’a eu aucune aide
avec son dernier mail. Personne ne s’y intéressait pas. C’était bien lui le commissaire principal et
ceci, c’était le prix.
How do i do? Non, what do i do?, pensa-t-il. Toutes ses idées semblaient ne pas être assez
cohérentes. Par rapport a ces collègues, c’était toujours lui qui avait le plus de travail. Une fois qu’il
a montré qu’il était capable de communiquer au niveau collège en anglais, il a perdu tous ces espoir
de passer des soirées libres.
- Are we interrupting, Mr Dupond? demanda Mme Davis.
- Indeed, you seem a bit out of your mind, my dearest friend.
- How do you know Lucy is not suspect… ed?
- Oh dear, it’s clear. She no longer has to stay in this prison. With our close friend, the lawyer,
we agreed that if you let her go, she is to be considered innocent. Otherwise, you would
have kept her
- Ok. So no person from our police…office spoke to you?
- Oh dear, no, not at all. But as they said, British know how to do their job.
- If someone is threating our daughter, we shall not stay out of it, ajouta sa femme.
- Yes, yes. But you know what they say about the French.
- Yes? Does it have something to do with wine and cheese? demanda ironiquement, mais
amicalement Mr Davis.
- Yes, yes. Mind never. Sorry, never mind. Le problème, the problem is what did you come?
- After all your efforts that you’ve put into your mail, we thought it would be polite to meet
you at last.
- Good luck Dupond. Beware of angry fathers. Some would do anything to protect their
children. dit sa femme, avec un sourire sage. Wouldn’t they, darling?
- Then I guessed we are finished here? Mr Davis a sourit et posait une question dont il
n’attendait même pas une réponse.
- Thank you for your understanding. ajouta Dupond, tout en réfléchissant, si on prononçait le
dernier g, ou pas.
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Il aurait peut-être même oublié d’être fier sur lui même pour son débit si une autre personne
n’entrait pas sur la scène.
- I ‘m sorry to bother chief, but this is Mr. MARTIN. You told me to bring him to you.
- Yes thank you. Sorry Mr. and Mrs. DAVIS but I go to interrogate this suspect.
- Oh … it doesn’t matter we will continue aft…
- ARRETEZ! Les coupa-t-il
Everybody in the room turned to Mr. MARTIN who had just shouted in the police station
- Excuse me? Mr Davis asked, already feeling a bit offended.
- Arrêtez de parler anglais !
- Interrogation room. Now.
- Yes chief.
The police officer move Mr. MARTIN out the place and I excused to Lucy’s parents for this
unpleasantness.
- So Mr. MARTIN could you explain to me why you shouted in the police station?
- Arrêtez arrêtez , he said by holding his head between his hands like a little child who doesn’t want
to hear anything.
- Why?
Suddenly Mr. MARTIN looked at the commandant with a crazy gleam in his eyes and stopped
talking. Then the latter asked himself if question this man will be more easy or not.
-Mr. MARTIN, Why?
-Help me! Please help me! All this guilt I am living with!
- Mr. MARTIN
At this moment he understood that Mr. MARTIN was living in his memories. Patrick tried to wake
him up. He approached him and shook him. And then it all started...
- One night at the opera, a man heard a phone conversation of a young dancer, in English. That
made the man go mad. He went into a shed and took the first sharp object he could find. A dagger it
was. He then left that place and followed the dancer to the dressing room. Subsequently it all
happened so quickly. He stabbed him right into his heart. That poor young man was still in his
costume. Without thinking, the man dragged him to the basement. Once his body was on the
ground, he searched it. He found his ID, address and a picture of a young girl with a name. He then
decided to put the dead man into a wooden crate. Not long afterward, he turned back into the
dressing room and took all of his stuff. He went to his house and placed all the stolen things he
could have possibly had. He tried to destroy all the evidence and left only those, which may have
indicated that girl Lucy… Lucy Davis. And then we run away. How could he have thought that
someone would have found it and photographed it?
A few minutes after, Mr. MARTIN said to the commander, looking him in the eye.
- I was the man. I killed him. I killed Baptiste PASCAL.
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When death goes dancing
de Hannah, Valentine et Emma
« - Allô ? Ici le commissariat, que puis-je faire pour vous ?
- Bonjour, ici Charles Jude, le directeur de l'opéra de Bordeaux, j'ai un problème, puis-je parler au
commissaire Dupond ?
- Je vous le passe.
- Que se passe t-il Charles ?
- Une toile a été tendue sur la façade de l'Opéra et j'ignore son origine. Elle est assez farouche !
- Reste sur place, j'arrive.
- Merci Patrick... »
A son arrivée, Dupond, fut interpellé par le monde rassemblé autour de l'affiche. A sa droite,
Charles, affolé, rouge de colère, tripotant nerveusement son bouton de manchette fit signe à Patrick
de le rejoindre.
- Charles, explique moi la situation ?
- Ce matin, lors de mon arrivée vers 8h00, j'ai rencontré le concierge qui m'a dit être intrigué par la
toile. N'étant pas au courant, je suis allé voir. Dès lors, j'ai cru reconnaître mon danseur principal,
Jules, recruté pour le ballet Roméo et Juliette. Comme tu le vois, il paraît mort, ensanglanté, avec
une dague semblable à celle de la scène finale du ballet plantée dans son abdomen. A dix heures,
pour la répétition, tous mes danseurs étaient présents, sauf Jules qui n'est pas venu et qui reste
injoignable. Ce qui n'est pas dans ses habitudes. Je trouve cette coïncidence assez inquiétante.
- Je vais voir ce que je peux faire. Est ce que je peux aller interroger ta troupe ?
- Oui, bien sûr.
Avant d'entrer dans le studio de danse, Patrick passa un appel à son équipe, en leur demandant de
venir décrocher l'affiche, et de l'analyser en trouvant le plus de pistes possibles et de quelconques
traces d'empreintes, pour trouver qui a posé la toile.
En entrant dans le studio, Patrick se dirigea vers un danseur et lui demanda si il connaissait Jules. Il
lui répondit que c'était un ami proche, et quand Patrick lui demanda quand est-ce qu'il l'avait vu
pour la dernière fois, il lui répondit que c'était la veille lors de la répétition précédente. Il avait eu
une violente altercation avec Léo, le remplaçant de Jules. Léo reprochait à Jules de ne pas bien faire
ses pirouettes, et que si il ne réussissait pas à les faire en enchaînant les piqués en tournant, il
demanderait a Charles de le remplacer définitivement. Le danseur interrogé, eut précisé que l'on
sentait bien une forte jalousie envers Jules.
Après avoir interrogé les danseurs, Dupond chercha des indices laissés par le poseur de toile dans
l'enceinte de l'opéra. Il demanda au concierge de l'accompagner afin de ne pas se perdre mais
surtout parce que le concierge possédait toutes les clefs. Après avoir cherché dans toutes les salles,
ils se dirigèrent vers le sous-sol. L'endroit était sale, plein de poussière. Le concierge s'excusa de la
saleté car il ne venait jamais nettoyer ici. Soudain, Dupond crut reconnaître au fond de la pièce, les
objets de décor de la toile. Tous deux se rapprochaient quand tout à coup, ils virent une forme de
corps enroulée dans un tissu, enfermé dans un coffre en plastique. L'odeur affirmait que c'était bien
un cadavre.
Tout le monde avait du quitté l'opéra. La police envahissait le bâtiment.
Comme Dupond s'en doutait, c'était le corps de Jules.
Après les tests scientifiques effectués sur les empreintes digitales, le verdict tomba: celles-ci
appartenaient à un certain Monsieur Trossard. D'après les informations de la police, et à partir de
son casier judiciaire comportant déjà des interpellations pour violences, cet homme habitait à
Bordeaux, près du pont de pierre. Au plus vite, Dupond sortit du commissariat avec une voiture
banalisée pour aller arrêter le suspect. Une fois proche du lieu, le commissaire tenta de se
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rapprocher le plus possible de l'immeuble afin de repérer la présence ou l'absence du suspect. Ce ne
fut pas chose simple, car celui-ci était riche mais il fut malgré ceci repéré par sa très belle voiture
qui trônait sur sa place de parking réservée. L'équipe policière ne sachant pas réellement si il était
chez lui ou non, ils décidèrent de frapper à la porte avant qu'elle s'ouvre sur un homme d'âge
moyen, très détendu :
–Que se passe t-il ?
Dupond lui expliqua que le groupe de la police scientifique avait retrouvé son ADN sur un lieu de
crime. Dupond ne pouvait pas lui en dire plus: Il avait une autorisation d'arrestation et devait
l'amener au plus vite jusqu'au commissariat.
L'homme se laissa rapidement embarqué. Dans la voiture, le commissaire put enfin lui expliquer les
conditions de ce meurtre. Le suspect, avec un anglais très prononcé, expliqua ne pas se sentir
coupable et qu'il ne connaissait personne de cet opéra. Mais le commissaire ne se laissa pas trompé :
Il avait effectué quelques recherches et une des premières informations qu'il avait trouvé était que
Monsieur Trossard était le père d'un des danseurs du ballet Roméo et Juliette se prénommant Léo.
Arrivant au poste, tous découvrirent que l'agence de publicité était présente pour l'interrogatoire de
Monsieur Trossard afin de confronter les versions. Le contact fut assez compliqué aux premiers
abords car ceux-ci parlaient uniquement la langue anglaise. Un dictionnaire dans la main, Dupond
commença les interrogatoires :
-So, euh... Sirs, what's the contract between you?
- He employed us. He told us that we must make a poster. He gave us a photo and we did only what
he asked… We thought that it wasn't a crime, we only did our job, we thought it was a staged
murder not a real one…
- Oh, I see, and what about you M. Trossard? Everything shows that it is you who committed the
crime?! If you don't confess you, your punishement will be bigger!
- Yes… It's me.. But it was for my son!! He wanted this part so much, and he worked very hard to
have it.. So I've no regrets!
- But now you will be punished by a very long time in jail. You will need help by a very strong
lawyer and you will pass in front of a judge. Sorry Mr Trossard, it's over.
While awaiting the trial, the criminal was locked in a punishment cell.
A few days later, during the Mr Trossard's trial, the advertising company was officially declared not
guilty. None of his family came because they didn't understand his act. His lawyer wasn't able to do
anything to soften the judges' final decision. This man who seemed very bad, had removed his big
glasses to cry a lot. Some tears went in his beard when the lawyer told him the final decision:
-You will go in jail for five years. The fingerprints were fatal for you! Furthermore, in the poster, we
can see 1980's style glasses and a bear on the head's shadow. This is exactly your description. Those
clues really show that it was you.
Mr Trossard was really shocked and the only words that he pronounced were to explain that he did
this for his son's honor. But he destroyed his son by his act.
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